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CTFCI
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE :
Un palier
supérieur
ENQUETE
CTFCI :
Baromètre de
conjoncture
économique
RISQUE PAYS :
Le top 10 des
destinations
d’investissement
en Afrique
Synergies
CHAMBRE TUNISO-FRANÇAISE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
www.ctfci.org
BULLETIN D’INFORMATION - N° 85 - JUILLET 2013
LA
RESPONSABILITÉ
SOCIÉTALE
DE L’ENTREPRISE
TUNISIENNE
VISITE DU PRÉSIDENT FRANÇOIS HOLLANDE
EN TUNISIE
EDITORIAL
Foued Lakhoua
Vers un partenariat
gagnant-gagnant
Président de la CTFCI
L
a visite du Président François Hollande en Tunisie les 4 et 5 juillet 2013
marquera, j’en suis convaincu, une étape importante dans les relations tunisofrançaises.
Celle-ci permettra de donner une autre vision de la Tunisie auprès de l’opinion publique et
des milieux d’affaires français, autre que celle véhiculée par certains médias de l’hexagone
et «boostera» les relations économiques entre les deux pays. En effet, les accords qui seront
signés touchent des domaines riches et variés tels que la formation professionnelle,
l’agroalimentaire, le numérique, l’énergie, l’aéronautique, … et feront passer les relations
tuniso-françaises vers une nouvelle ère, celle du «Partenariat Gagnant-Gagnant».
Ces accords renforceront la position de la France en Tunisie qui n’a d’ailleurs aucunement
faibli après la Révolution. En effet et malgré une conjoncture exceptionnellement difficile,
le secteur privé français n’a jamais détourné son attention de la Tunisie et très peu
d’entreprises françaises ont quitté le pays. Bien au contraire, certaines ont réalisé de
nouveaux investissements et continuent de réaliser des extensions. En outre la France
demeure le premier fournisseur de la Tunisie avec 16,5% de parts de marché. Elle est
également son premier client en absorbant 27% des exportations tunisiennes.
La CTFCI, quant à elle, s’efforce de favoriser et développer la coopération bilatérale entre
la France et la Tunisie. Pour ce faire, elle s’est fixé cinq objectifs à atteindre au cours des
années 2013/2014 et qui sont les suivants:
• La multiplication des occasions de rencontres entre entreprises françaises et tunisiennes
et ce par l’invitation d’entreprises françaises en Tunisie ou par l’organisation de missions
de prospection ou visites de salons en France par les entreprises adhérentes ;
• La mise en place avec ses partenaires UBI France / la FIPA / le CEPEX, d’un programme
de communication en France, notamment par l’organisation de réunions d’information
dans les principaux pôles économiques en France ;
• La multiplication des occasions de rencontres avec ses adhérents et l’organisation de
séminaires/ déjeuners-débat sur des thèmes d’actualité ;
• Le lancement d’un programme de formation technique d’une vingtaine de jeunes
diplômés en vue de les insérer dans des entreprises des secteurs plastique et mécanique.
Cette formation bénéficiera d’un appui financier de l’Institut Français dans le cadre d’un
projet intitulé «compétences professionnelles supérieures» ;
• La mise en place d’un groupe de travail «réforme fiscale» en vue de participer aux
différentes réunions consacrées à ce sujet et de faire des suggestions et propositions à
l’Administration fiscale tendant à simplifier les textes et à éviter la surtaxation des
entreprises.
J’ose espérer enfin que les différents acteurs politiques arriveront à trouver rapidement un
consensus pour la promulgation de la Constitution et la fixation des dates des prochaines
élections, ce qui constituera un message fort pour les milieux d’affaires tunisiens et
étrangers.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
1
COOPERATION
Synergies
est un magazine économique publié par la CTFCI
CHAMBRE TUNISO-FRANÇAISE
DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
39, Av. du Japon - 1073 Tunis- Montplaisir
Tél . : (216) 71 90 43 29 - Fax : (216) 71 90 09 66
E-mail : [email protected]
Site web : http://www.ctfci.org
Association tunisienne, créée en juin 1974, la Chambre
Tuniso-Française de Commerce et d’industrie a pour objet :
• De mettre en relation les hommes d’affaires tunisiens
et français et de donner aux uns et aux autres toutes
les indications utiles à l’effet de favoriser entre eux la
conclusion des affaires.
• D’assurer une liaison permanente avec les organismes
tunisiens, officiels et privés, responsables du développement
des échanges et des implantations industrielles .
• D’organiser des rencontres, colloques, missions à
caractères économique et professionnel.
• De promouvoir des manifestations économiques
destinées à développer les échanges (foires - expositions journées commerciales, ect.).
• D’aider au règlement des différends et des litiges pouvant
survenir entre ressortissants des deux pays.
• D’analyser les réglementations du commerce extérieur
et des investissements, de les diffuser, ainsi que toutes
informations économiques permettant une meilleure
connaissance et une approche plus facile des marchés
tunisiens et français.
• De mettre en œuvre des mesures de coopération
technique, à l’échelon des entreprises.
• D’émettre des avis, de faire des suggestions permettant
de mieux adapter les réglementations aux besoins d’un
développement harmonieux des échanges commerciaux
entre la Tunisie et la France.
• La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie
offre, en outre, à ses adhérents :
- Un bureau équipé pour contacter et recevoir les relations
d’affaires ;
- Une documentation variée sur l’économie et les législations
tunisienne et française ;
- Un secrétariat compétent et efficace pour l’organisation de
contacts en France et en Tunisie.
BUREAU EXECUTIF
Président d’Honneur : M. R. BENMANSOUR
Président : M. F. LAKHOUA
Vice-Présidents :
M.S. BENSAID - M. J. M. MERCIER
Mme A. ZENAIDI
Secrétaire Général : M. K. ZRIBI
Trésorier Général : M. H. DOGHRI
Membres Institutionnels :
Mme Christel PERIDON, Chef du Service Economique
M. N. DEGUILLEBON (CCEF) - Mme M. FEKI
Synergies est une publication de la CTFCI
Directeur de la publication : Foued LAKHOUA
Rédaction / coordination : Inès LEMDANI
Publicité : Héla TRIFI
Conception et impression SCRIPT
11, av. Abderrahmen Azzam - Montplaisir - 1002 TUNIS
Tél. : (+216) 71 906 155 (L.G) - Fax : (+216) 71 901 973
E-mail : [email protected]
Sommaire
N° 85 - Juillet 2013
EDITORIAL
• Vers un partenariat gagant-gagnant
p.01
COOPERATION
• Rencontre économique Tunisie-France
• Tunisie-Libye : Nouvelle coopération énergétique et industrielle
p.03
p.03
ACTUALITES ECONOMIQUES
• Tunisie : Six nouvelles zones industrielles dans la région de Bizerte
• Chomage : Objectif annoncé à 14% à la fin 2013
• Le FMI approuve le programme d’assistance financière à la Tunisie
• La BEI renforce son engagement au Maghreb : Un engagement
de 20 millions d’euros dans Capital North Africa Venture Fund II
• Tunisie : 1ère semaine économique tunisienne en France
du 17 au 23 juin
• Banque centrale de Tunisie Banque de France, clôture du jumelage
p.04
p.04
p.04
p.05
p.05
p.06
ENQUETTE CTFCI
Baromètre de conjoncture économique
p.07
CONJONCTURE
• Tunisie : La Banque Mondiale fait le point
• Tunisie-Economie : Importante baisse des
exportations des industries mécaniques et électriques
• Commerce extérieur : Les exportations grimpent de 6,6%
• Hausse des exportations des produits alimentaires de 52%
• Tunisie : Les IDE en baisse de 6,5% durant
les 4 premiers mois de 2013
p.10
p.10
p.11
p.11
p.12
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
• Séminaire Cap Maghreb en Tunisie du 14 au 18 mai 2013
• Assemblée Générale Ordinaire de la CTFCI : un palier supérieur
• Mission de prospection collective en Tunisie
de la Chambre Française en Côte d’Ivoire
• Participation de la CTFCI à Futurallia 2013
• Salon enova Tunisie
p.13
p.14
p.18
p.18
p.19
p.20
DOSSIER
• La responsabilité sociétale de l’entreprise en Tunisie
p.23
ENERGIES RENOUVELABLES
• Le Plan Solaire Tunisien (PST)
p.30
RISQUE PAYS
• Le top 10 des destinations d’investissement en Afrique
p.35
INFO PAYS
• L’Afrique du Sud : Une mine d’opportunités
Rencontre économique Tunisie-France
E
n marge de la visite
d’Etat du Président de
la République Française
M. François Hollande en Tunisie
les jeudi 4 et vendredi 5 juillet
2013 à l’invitation de Monsieur
Moncef Marzouki, Président
de la République tunisienne,
l’UTICA et MEDEF
International organisent une
rencontre économique autour des
Ministres tunisiens et français
et des principaux chefs
d’entreprises tunisiens le
vendredi 5 juillet à Tunis sur
le thème :
«Les nouvelles opportunités
de croissance pour la Tunisie».
Le programme s’articule autour
de deux grandes séquences :
comment se dessine la nouvelle
Tunisie et comment dynamiser
les partenariats industriels.
Cette rencontre conclue par les
deux Présidents, en présence des
p.38
Q
uelques jours après sa
visite en Algérie, dans
le cadre de l’impulsion
de la coopération économique
entre la Tunisie et ses voisins
maghrébins, le ministre de
p.50
Synergies N° 85 - Juillet 2013
l’Industrie, Mehdi Jomaa, effectue lundi et mardi 10 et 11 juin
2013, une visite en Libye,
accompagné de Nidhal Ouerfelli,
secrétaire d’Etat chargé de
l’Energie et des Mines.
Selon un communiqué
du ministère de l’Industrie,
Monsieur Jomaa aborde
avec les ministres libyens
du Pétrole et de l’Electricité
la question des projets énergétiques mixtes engagés dans le
passé par les deux pays, ainsi
p.42
p.43
p.45
p.47
FOIRES & SALONS
• Salons Français 2ème semestre 2013 :
Salons promus par Promosalons / CTFCI
• Tunisie digitale
• Grands projets
d’infrastructures, de logistique
et de l’énergie en PPP
• Tourisme : les défis à relever
• Valorisation des filières
agricoles et agro-industrielles.
Il y a lieu de noter que le
MEDEF accompagne une
soixantaine d’entreprises
françaises dans les secteurs
suivants : aéronautique,
agroalimentaire, conseil, énergie
/ énergies renouvelables, industrie automobile,
santé, TIC, tourisme /
hôtellerie, transport,
télécommunications, …
■
Nouvelle coopération énergétique
et industrielle
NOUVEAUX ADHÉRENTS
• CYLALIDE Tunisie
• SEA GROUP
• SOCOMEC
• TUNIS CALL CENTER
Ministres tunisiens et français
en charge du dévelop-pement
économique et sectoriel du pays,
est divisée en quatre thématiques
liées aux groupes de travail mis
en place à l’occa-sion de la
rencontre organisée par MEDEF
International et l’UTICA en
novembre 2012 dans la
perspective de cette visite d’Etat
:
Tunisie-Libye
ANALYSE ECONOMIQUE
• Etude économique de l’OCDE en France :
Priorité à l’assainissement des finances publiques
Visite du Président François Hollande en Tunisie
Synergies N° 85 - Juillet 2013
que l’actualisation des accords
commerciaux pour
l’importation des produits
pétrolières libyens.
Le ministre de l’Industrie
évoque, également, avec son
homologue libyen l’exécution
du programme de coopération
industrielle, la mise en compétitivité des entreprises,
l’aménagement des espaces
industriels et la formation de
compétences.
■
3
ACTUALITES ECONOMIQUES
ACTUALITES ECONOMIQUES
Tunisie
La BEI renforce son engagement au Maghreb
Six nouvelles zones industrielles
dans la région de Bizerte
Un engagement de 20 millions d’euros
dans Capital North Africa Venture Fund II
Le gouverneur de Bizerte a annoncé la création de six nouvelles zones industrielles dans la région.
Ces aires viendront consolider les onze zones existantes qui couvrent 265 ha. Elles seront implantées
à Utique, Bizerte, Sejnane, Menzel Abderrahmane, el Azib et Ghezala.
L
e gouverneur a indiqué
que l’aménagement de ces
zones se fera par étapes,
en collaboration avec l’AFI, la
société du pôle de compétitivité
de Bizerte
(PCB) et le conseil régional.
La zone de Menzel
Abderrahmane a été totalement
réalisée par le PCB sur une
superficie de 45 ha, le même
pôle a, d’autre part entamé
l’aménagement de la zone
industrielle d’El Azib qui couvre
66 ha. On y enregistre un
avancement des travaux de 20%
avec l’installation effective et
l’entrée en production de
l’entreprise BIC. Pour sa part,
l’AFI a commencé
l’aménagement de la 1ère
tranche de la nouvelle Z.I.
d’Utique qui s’étend sur 50 ha
avec un taux de réalisation de
20%. De même, l’AFI
démarrera, dès l’appro-bation du
plan d’aména-gement, les
travaux de la 1ère tranche de
la nouvelle Z.I. de Sejnane qui
s’étend sur 18 ha sur une
superficie totale de 31 ha.
Chômage
les diplômés du supérieur plus
concernés avec 33,2 % de
chômeurs. Le taux de chômage
a diminué dans la plupart des
grandes régions à l’exception du
Nord-Est et du Sud-Ouest. Dans
le Grand Tunis, le chômage est
à son taux le
plus bas depuis le premier
trimestre 2012.
Le ministre du travail,
N. JAMMALI, avait affirmé
le 19 mai 2013 qu’il était
possible de ramener le taux
de chômage à 14% d’ici la fin
de l’année.
FMI-Tunisie
Le FMI approuve le programme d’assistance
financière à la Tunisie
Le conseil d’administration du
Fonds monétaire international
(FMI), qui représente ses 188
Etats membres, a approuvé le
7 juin 2013 un plan d’aide de
1,7 milliard de dollars en faveur
de la Tunisie afin de soutenir
4
le processus de transition dans
le pays.
Ce programme d’assistance
financière s’étalera sur deux
ans. Un premier prêt de 150,2
millions de dollars a été
CNAV II, qui cible une taille
finale de 100 millions d’euros,a
atteint plus de
75 millions
d’euros à l’issue
de la première
tranche de
souscription. L’activité première
du fonds sera de fournir des
financements en fonds propres et
en quasi-fonds propres pour
soutenir le développement de
petites et moyennes entreprises
(PME) dans la région.
Cet engagement de la BEI est
financé par l’Union européenne
au moyen de l’Instrument
européen de voisinage et de
partenariat (IEVP) et par le
Royaume d’Espagne, par le
biais de son agence de
coopération internationale pour le
développement (AECID),
elle-même placée sous la tutelle
du secrétariat d’État à la
Coopération internationale et
à l’Amérique latine (SECIPI).
Philippe de Fontaine Vive,
vice-président de la BEI, a pour
sa part expliqué : «La BEI est
très heureuse de renouveler son
soutien à Capital Invest, auprès
de qui elle s’est déjà engagée à
plusieurs reprises au cours des
treize dernières années. Le
soutien aux PME, notamment
par le biais d’instruments de
capital-investissement, est une
des grandes priorités de la
Banque, car ces entreprises jouent
un rôle crucial dans
les économies de nos différents
partenaires au sud de la
Méditerranée. Les PME sont
la clé absolue pour relancer
l’essor du secteur privé et
l’emploi dans la région et ainsi
répondre aux aspirations des
jeunes de ces pays.»
Tunisie-France :
Objectif annoncé à 14% à la fin 2013
Le taux de chômage est passé
à 16,5% fin du premier
trimestre, contre 16,7% au
quatrième trimestre 2012.
25 400 emplois ont été créés
sur cette période. Les femmes
sont plus touchées que les
hommes (23,3% contre 13,9%),
L
a BEI a engagé 20
millions d’euros dans
Capital North Africa
Venture Fund II (CNAV II),
un fonds généraliste axé sur
le Maghreb, que gère Capital
Invest, une société de capitalinvestissement indépendante
installée à Casablanca.
immédiatement versé aux
autorités tunisiennes mais les
prochaines tranches ne seront
versées qu’à condition que la
Tunisie respecte le programme
de réformes convenu avec le
Fonds.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
A la recherche de nouvelles pistes de coopération
industrielle
L
a première semaine
économique tunisienne en
France a été une occasion
d'approfondir, à Paris, le débat
sur les moyens de résoudre les
problèmes économiques et
sociaux ayant été à l'origine de
la révolution tunisienne.
«Nous allons multiplier les
efforts au cours des prochains
jours, afin d'affiner les accords et
les nouvelles pistes de
coopération industrielle tunisofrançaise et donner un nouvel
élan au partenariat entre les deux
pays, à l'occasion de la visite du
président François Hollande à
Tunis», a déclaré le 18 juin,
Nicolle Bricq, ministre français
du commerce extérieur au terme
Synergies N° 85 - Juillet 2013
de son entretien avec Mehdi
Jomâa, ministre de l'Industrie
actuellement en visite à Paris,
dans le cadre de «la semaine
économique tunisienne en
France» (17-22 juin).
Le ministre de l'Industrie a
conduit à cette occasion la
délégation tunisienne à «Planète
PME», une manifestation
d'envergure internationale
qui réunit dans sa 11ème édition
plus de 100 exposants. Plus de
1.000 participants
dont 200 experts de divers pays,
ont pris part à cette édition.
Intervenant à l'ouverture de
«Planète PME», M. Jomaa a
souligné, devant un auditoire
composé de responsables
industriels et économiques
français et étrangers, que la
présence de la Tunisie à Planète
PME recèle un message destiné
aux investisseurs, relevant que
la «transition politique
s'effectue de manière progressive
et claire et permettra à
l'industrie tunisienne de
retrouver ses élans selon de
nouvelles orientations
s'appuyant davantage sur le
savoir et
la spécialisation dans les
industries haut de gamme».
Il s'est aussi félicité de la
présence d'entreprises françaises
qui représentent
un pilier fondamental de
l'industrie tunisienne.
■
5
ACTUALITES ECONOMIQUES
ENQUETTE CTFCI
Jumelage
Banque centrale de Tunisie
Banque de France, clôture du jumelage
A Tunis, le 23 mai 2013, a eu lieu la
clôture du jumelage entre la Banque
Centrale de Tunisie et la Banque de
France avec la participation de
la Banque Nationale de Pologne,
la Banque de Suède et la Banque
d’Angleterre.
Le projet de jumelage
Ce projet viserait «à mettre en
œuvre à moyen terme une
stratégie monétaire fondée
sur le ciblage de l’inflation
permettant d’assurer la stabilité
des prix à travers le
renforcement des capacités
institutionnelles d’analyse
et de prévision de la BCT,
l’accroissement de la
transparence de la politique
monétaire et la consolidation
de la crédibilité de l’institut
d’émission». Le projet date
du 28 mai 2011 (durée 2 ans)
et un budget de 1.113.000 euros
lui a été consacré.
Le projet rassemble différentes
expertises : une quarantaine
d’experts issus essentiellement
de la Banque de France et de
la Banque Nationale de Pologne
ainsi que des cadres de la
Direction de la stratégie de
politique monétaire de la BCT
bénéficiant de 320 jours
d’expertise dont une quinzaine
de visites d’étude dans quatre
6
CTFCI mars 2013
Afin d’avoir une estimation de l’évolution des affaires et d’évaluer le niveau de confiance qu’ont
les chefs d’entreprise en l’économie tunisienne, la Chambre Franco-Tunisienne de Commerce et
d’Industrie a effectué un sondage auprès de ses entreprises membres.
Les entreprises qui ont participé à ce sondage sont au nombre de 108 (contre 43 pour le
baromètre d’octobre 2012).
L
e jumelage aurait pour
objectif «la mise en place
d’un cadre de politique
monétaire axée sur le ciblage de
l’inflation à la Banque Centrale
de Tunisie» dans le cadre du
Programme d’Appui à l’Accord
d’Association et au Plan
d’Action Voisinage (P3A-II).
Baromètre de conjoncture économique
Banques centrales européennes
(Banque de France, Banque
Nationale de Pologne, Banque
de Suède) ainsi qu’à la Banque
Centrale Européenne.
Le jumelage a visé le diagnostic
des moyens existants à la BCT
(moyens humains, d’organisation
et outils d’analyse et de
prévisions disponibles) et le
degré de préparation de
l’économie tunisienne(degré
de conformité de l’économie
tunisienne aux préalables requis
en matière de ciblage de
l’inflation). Le jumelage a
permis également de mettre
en œuvre un dispositif d’analyse
et de prévision (DAP) à la
Direction Générale de
la Politique Monétaire (DMPG)
développant ainsi un ensemble
d’indicateurs de référence
permettant à la BCT d’évaluer
l’orientation de sa politique
monétaire en fonction des
évolutions de l’économie
tunisienne. Un autre volet
du jumelage a permis de
mettre en œuvre un programme
de formation aux techniques
statistiques et économiques
ainsi que l’étude des paramètres
techniques des politiques de
ciblage de l’inflation (mesure de
l’inflation, cible, horizon,
modalités de révision de la
cible etc).
Selon Laura Baeza,
ambassadeur, chef de la
Délégation de l’UE en Tunisie,
ce jumelage, comme modalité
de mobilisation d’assistance
technique, entre institutions
publiques tunisienne (BCT) et
européennes est apprécié par
l’administration tunisienne.
Elle a rappelé que depuis janvier
2011, «près de 20 contrats de
jumelage ont été signés pour un
montant cumulé de 21.5
millions d’euros dans des
domaines allant de la réforme de
la justice à celle
du secteur des transports».
Chedli Ayari, gouverneur de
la BCT, a déclaré à son tour
que «le ciblage de l’inflation
(l’objectif du jumelage), adopté
par 27 pays, semble donner des
résultats probants, surtout pour
ceux qui étaient confrontés à des
problèmes inflationnistes
provoqués par une politique
monétaire discutable à laquelle
certains courants de pensées
imputent la crise financière
mondiale car elle a favorisé
une prise de risques excessive
par les agents économiques en
quête de rendements élevés».
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Panel des entreprises
L’emploi
• 91 sur le Grand Tunis,
soit 84% ;
• 5 de la région
du Sahel (5%) ;
• 5 de la zone
Nord Est (5%) ;
• 4 du Nord Ouest
(4%) ;
• 3 de régions
diverses (3%).
Au niveau de l’emploi,
63% des entreprises
sondées n’ont pas
modifié leur effectif,
voire augmenté leur
personnel. En revanche,
32% ont dû licencier
des employés
(soit 35 entreprises).
3%
5%
84%
4%
4%
Grand Tunis
Nord Est
Divers
Sahel
Zaghouan
5%
63%
32%
Supérieur ou égal
NSPP
Inférieur
Les perspectives
Secteurs d’activité
Sur les 108 entreprises
qui ont répondu :
• 56 appartiennent au
secteur des services ;
• 36 dans l’industrie ;
• 16 dans le commerce.
15%
52%
33%
Services
Commerce
Industrie
Concernant les
perspectives économiques, 63% des
30%
entreprises interrogées
7%
sont pessimistes et
restent préoccupées
0 10 20 30 40 50 60
par la situation aussi
Meilleures
bien économique,
Dégradées
politique que sociale.
NSPP
30% sont tout de
même confiantes en l’avenir et 32 entreprises jugent
leurs perspectives à moyen terme positives.
63%
70
80
Les investissements
Evolution du chiffre d’affaires
Parmi les entreprises
interrogées 62% ont
connu une évolution
de leur chiffre d’affaires
et 35%
ont tout de même
connu une baisse
de celui-ci le dernier
trimestre de 2012.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
70
60
50
40
62%
Supérieur
ou égal
Inférieur
NSPP
35%
30
20
10
0
3%
Quant aux
investissements,
50% des entreprises
ne comptent pas en
réaliser vu le manque
de visibilité et les
dirigeants ne veulent pas
prendre de risques.
1%
49%
50%
Oui
Non
NSPP
49% ont programmé
des investissements afin de répondre à une éventuelle
reprise de l’activité économique.
7
ENQUETTE CTFCI
ENQUETTE CTFCI
La libre circulation
Les contrôles effectués
80
Concernant la libre
68%
70
circulation des biens
Meilleure
et des personnes,
60
Dégradée
68% des entreprises
50
NSPP
interrogées ont
40
remarqué une
30
dégradation de celle-ci et
20
14% 18%
estiment qu’il
10
existe de plus en
0
plus de difficultés à
ce niveau (problèmes
au port, formalités douanières plus contraignantes, …);
Parmi ces 24
entreprises contrôlées,
• 37% ont subi
un contrôle fiscal ;
• 21% par la CNSS ;
• 21% par divers
Ministères (industrie,
finances, …) ;
• 13% par les douanes
tunisiennes ;
• 4% par l’inspection
du travail.
18% ont remarqué un accroissement des relations
commerciales avec l’étranger.
Le réseau électrique
37%
4%
4%
21%
21%
13%
Contrôle fiscal
Inspection
du travail
CNSS
Douanes
NSPP
Ministères
L’octroi des crédits bancaires
La relation avec
l’Administration
Les relations avec
l’Administration
30%
tunisienne se sont
59%
dégradées pour
11%
59% des entreprises
questionnées.
En effet, l’accueil
est plus déplorable
Meilleur
NSPP
et les entreprises
Dégradé
constatent
l’incompétence,
l’incohérence et l’irresponsabilité des agents (directeurs,
responsables, …).
30% des dirigeants ont en revanche jugé le contrôle
meilleur que les périodes précédentes.
Quant à l’octroi
des crédits bancaires,
67% des entreprises
questionnées l’ont
jugé resserré et son
accès de plus en plus
difficile, tout comme
les relations avec les
banques elles-mêmes.
67%
27%
6%
10
0
20
30
40
Assoupli
50
60
70
80
NSPP
Resserré
Cependant 27% des entreprises ont ressenti une certaine
amélioration.
80
Oui
Non
60
NSPP
50
40
30
20
10
0
8
75%
70
22%
3%
7%
• Un manque de sécurité;
57%
36%
• Aucun calendrier des échéances électorales;
• Aucune vision des grandes décisions à moyen terme
Malgré beaucoup de déceptions, les entrepreneurs gardent
espoir concernant la Tunisie.
Meilleure
Pire
NSPP
■
94% des entreprises interrogées ont constaté une hausse
des prix, soit 102 sur les 108 ayant répondu.
La situation sécuritaire
Concernant la situation
sécuritaire du pays,
94%
72% des entreprises
5%
ont déclaré qu’elle
se dégradait nettement.
1
Plusieurs d’entre
20
40
60
80
100
elles en font un
0
argument
En baisse
En hausse
NSPP
d’investissement et
hésitent pour le
moment à investir
davantage en Tunisie, contre 18% qui ont déclaré que le
pays bénéficiait d’une meilleure sécurité.
La liaison téléphonique
Le sujet des liaisons
téléphoniques est assez
emblématique de la
situation du pays : 69%
des entreprises
interrogées ont affirmé
qu’elles s’étaient
détériorées et 17%
améliorées.
17%
69%
14%
Meilleures
NSPP
Dégradées
Le contrôle
Le dernier
trimestre 2012,
22% des entreprises
interrogées ont été
contrôlées par une
entité gouvernementale,
soit 24 d’entre elles.
36% des entreprises
consultées estiment
que le réseau
électrique s’est
dégradé cette dernière
période, contre 57%
qui n’ont remarqué
aucun changement
à ce niveau.
Les entreprises questionnées ont affirmé que leurs
partenaires étrangers restent prudents et hésitent à
confier du travail à la Tunisie pour diverses raisons:
L’infrastructure
En ce qui concerne les routes,
82% entreprises ayant répondu
au baromètre ont jugé que leur
état s’est dégradé et considèrent qu’il y a un réel laisser
aller à ce niveau, contre 10%
qui affirment que les routes
tunisiennes se sont améliorées
le dernier trimestre de 2012.
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
82%
Meilleur
Dégradé
NSPP
10%
8%
Synergies N° 85 - Juillet 2013
La conclusion
Les conclusions qui
ressortent de ce
baromètre économique
sont les suivantes :
72%
Les entreprises
participantes
souhaiteraient plus
de fermeté en matière de
Meilleure
sécurité, plus de
Dégradée
visibilité au niveau
politique et une
accélération des décisions en matière économique
(infrastructures, propreté et lutte contre la
corruption, …).
10%
18%
NSPP
Selon les entreprises interrogées, la stabilité du pays
(économique, sociale) est tributaire de la stabilité
politique.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
9
CONJONCTURE
CONJONCTURE
Tunisie
Tunisie-Economie
Commerce extérieur
LA BANQUE
MONDIALE
FAIT LE POINT
Importante baisse des
exportations des industries
mécaniques et électriques
Les exportations grimpent de 6,6%
La Banque a publié son
suivi sur la situation en
Tunisie pour le printemps
2013 («Défis économiques au tournant de
la transition politique»).
Le PIB devrait croître de
3,8% en 2013. Le déficit
budgétaire, prévu à
5,9% du PIB est jugé
«acceptable». La
prépondérance des dépenses
courantes, notamment les
salaires
de la fonction publique
et les subventions des
produits de base, sur
l’investissement public
est toutefois un élément
négatif pour l’économie
nationale.
5%
3,9%
5,9%
• Le PIB devrait croître de 3,8%
en 2013.
• Le déficit budgétaire, prévu à 5,9%
du PIB est jugé «acceptable».
• Le taux de croissance est estimé
à 5% en 2014.
Concernant les
perspectives, elles sont
généralement positives.
La reprise de l’économie
tunisienne devrait se
consolider à partir de
2014. La reprise au sein
de l’UE et en Libye, et
la fin de la période de
transition sont les
éléments nécessaires à
une véritable relance de
la dynamique économique,
et pourraient porter le taux
de croissance à 5%.
10
L
es exportations
tunisiennes ont évolué
de 6,6% au cours des
cinq premiers mois de 2013,
contre 4,1% au cours de la
même période de 2012, selon
le bulletin de l’Institut National
de la Statistique (INS) du mois
de juin 2013.
C’est aussi le cas pour les
importations qui ont évolué
de 6,3% à la fin mai 2013,
contre 14,3% au cours de
la même période de 2012
d’après la même source.
L
es exportations des industries
mécaniques et électriques (IME),
1er secteur d’exportation de
biens en Tunisie, ont enregistré une
importante baisse entre les années
2012 et 2013.
Selon des statistiques publiées par
le Centre technique des industries
mécaniques et électriques (Cetime),
les exportations du secteur des IME
ont affiché, durant le 1er trimestre 2013,
une augmentation de 5% par rapport à
la même période de 2012, alors qu’elles ont
enregistré, en 2012, une hausse de 8,6%
par rapport au1er trimestre 2011.
Le bulletin du Cetime ajoute que, malgré
cette légère baisse, les IME restent le
premier secteur exportateur et participent
à 36,2% de l’ensemble des exportations des
biens, contre 37,4% pour la même période
de l’année précédente.
Les exportations ont affiché, au cours
des trois premiers mois de 2013, une
valeur de 2.526,5 MD contre 2.406,3 MD
pour la même période 2012.
S’agissant des investissements, le secteur
des IME occupe la 1ère place des
investissements industriels avant le secteur
agroalimentaire et industries diverses.
Les investissements déclarés du secteur
IME, durant les 3 premiers mois 2013,
représentent 283,8 MD (32,3% des
investissements industriels) contre
200,2 MD, durant la même période de
2012, soit une augmentation de 41,8%.
En ce qui concerne la couverture
des importations par les exportations,
le taux de couverture des IME s’est
amélioré passant de 60,6% en 2012,
à 65,6% en 2013.
Le Cetime n’explique pas les raisons de
la baisse des exportations des IME, qui
pourraient découler des difficultés des
secteurs industriels dans les pays européens,
principaux clients de la Tunisie, et notamment du secteur automobile, ainsi que
du climat politique et économique morose
en Tunisie, et des agitations sociales dans
plusieurs entreprises du secteur, qui
ralentissent le rythme de production.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Les mêmes données révèlent
une aggravation du déficit de
la balance commerciale,
lequel a atteint 4.740,2 millions
de dinars alors qu’il était de
l’ordre de 4.493,8 millions
de dinars en 2012 et un
maintien du taux de couverture
des importations par les
exportations aux alentours
de 71%.
La hausse des exportations est
due, selon l’INS, à l’évolution
des exportations de l’ensemble
des secteurs, notamment
l’agriculture et l’industrie
agroalimentaire (+6,22%),
phosphate et dérivés (+10,3%),
les industries mécaniques et
électriques (+5,6%), le textile
et cuir (+6,4%) et les industries
manufacturières (+15,5%).
Par contre, les exportations
du secteur de l’énergie ont reculé
de 7,2% selon l’INS.
En ce qui concerne les
importations, les données
de l’INS révèlent leur
accroissement dans plusieurs
secteurs dont les produits
alimentaires (+4,2%),
l’énergie (+8%) et les produits
d’équipement (+7,3%).
Répartition géographique
des échanges
Par destination, 71,3% des
exportations tunisiennes ont été
destinées au marché européen.
Celles-ci ont crû également à
destination des marchés turcs
(+89%), russe (+71,9%), libyen
(+7%) et algérien (+3,8%).
Cependant les exportations vers
le Maroc ont baissé de 4,2%.
Du coté des importations,
la valeur des échanges avec
l’Union Européenne a atteint
9.448,6 millions de dinars
(en hausse de 8,5% par rapport
à 2012).
Par pays, cet accroissement a
concerné la France (+28,6%),
l’Italie (+7,2%) et l’Allemagne
(+18,7%).
Source : INS
Hausse des exportations des produits alimentaires de 52%
Les exportations de produits alimentaires ont augmenté de 52 % durant les 4 premiers mois de 2013, par
rapport à la même période de 2012, selon des données présentées lundi 27 mai en marge du premier forum
«Business et finances Tunisie 2013». Ces exportations ont représenté 10,3% de l’ensemble des
exportations contre 7,4 % durant la même période de l’année dernière, a affirmé le ministre de
l’Agriculture Mohamed Ben Salem lors de la présentation des opportunités d’investissement dans le
secteur agricole et agroalimentaire.
Elles ont ainsi contribué à l’évolution de l’ensemble des exportations à hauteur de 3,9% et à
l’amélioration du taux de couverture de la balance commerciale de 2,6%.
La hausse des exportations des produits alimentaires est due au doublement des recettes des exportations
de l’huile d’olive et à la hausse des recettes des préparations de légumes et fruits de 46% outre
l’augmentation des exportations des dattes de 21% et des agrumes de 19%, a ajouté le ministre.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
11
CONJONCTURE
Tunisie :
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
Les IDE en baisse de 6,5% durant
les 4 premiers mois de 2013
Séminaire Cap Maghreb en Tunisie du 14 au 18 mai 2013
L
L es investissements étrangers ont reculé de 6,5%,
au cours des quatre premiers mois
de 2013, pour atteindre un montant de 549,3
millions de dinars contre 587,6 millions
de dinars, au cours de la même période de 2012,
a déclaré le Directeur général de l’Agence
de Promotion de l’Investissement Extérieur
(FIPA) Noureddine Zekri.
Cette baisse est imputable aux «évènements
que traverse le pays, depuis le début de l’année,
notamment l’aggravation du phénomène de la
violence (de l’assassinat de Chokri Belaid
jusqu’aux évènements de jebel Chaambi)»
a-t-il expliqué.
«Jusqu’à fin avril 2013, 32 entreprises étrangères
opérant en Tunisie ont arrêté leurs activités».
«25% de ces entreprises ont suspendu leurs
activités en raison de l’instabilité de la situation
sécuritaire et la difficulté du climat économique»
a-t-il avancé. Par ailleurs, «les entreprises
qui font face à des problèmes sociaux sont au
nombre de 10», a-t-il ajouté.
Selon lui, «la plupart de ces problèmes sont en
phase de résolution grâce aux discussions entre les
parties concernées, à savoir, l’organisation
patronale, l’Union Générale Tunisienne du Travail
(UGTT), le ministère du Développement et de la
Coopération internationale et l’Agence».
Il a indiqué que «seulement 30 nouvelles
entreprises étrangères ont été créées au cours
des 4 premiers mois de cette année,
Les investissements contre 35, au cours de la même
directs étrangers période de 2012. En revanche, il a
soufflent le chaud été procédé à l’extension de 101
déjà installées contre 88, au
et le froid unités
cours de la même période en 2012».
Ces nouvelles créations et extensions ont permis
la création de 1669 emplois contre 2729, au cours
de la même période de 2012.
Le secteur du textile et de l’habillement
s’est adjugé la part du lion avec la réalisation
de 69% du total de ces emplois.
Le DG de FIPA a souligné, par ailleurs, que
«la situation dans le pays au double plan politique
et sécuritaire a engendré un manque de visibilité
dans le climat des affaires», appelant à
«la nécessité de conjuguer les efforts afin de
12
dépasser cette situation aux niveaux conjoncturel
et structurel».
Il a exprimé l’espoir de voir «la nouvelle édition
du Forum de Tunisie sur l’Investissement, qui
s’est tenu les 13 et 14 juin 2013, à Tunis,
contribuer à la promotion de l’image de la Tunisie
à l’étranger et à mieux faire connaître le climat
des affaires et les opportunités d’investissement
que le pays offre.
Cette manifestation organisée sous le signe
«la nouvelle Tunisie, vers une stratégie durable
pour le renforcement de l’investissement»,
regroupe des décideurs écono-miques, des
investisseurs et des structures d’appui et de
financement. Elle permet de présenter les
nouveautés de la situation écono-mique en Tunisie
et les grandes orientations dans divers secteurs,
notamment les réformes qui seront introduites.
Le Forum accueille la première rencontre de
partenariat de Deauville pour l’investissement qui
s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres
devant être organisées dans les pays du printemps
arabe et des préparatifs pour le sommet de clôture
qui se tiendra, le 16 septembre 2013 à Londres
(Grande Bretagne), en présence des acteurs du G8
(France, Etats Unis, Royaume Uni, Russie,
Japon, Italie, Allemagne, Canada) et des pays du
printemps arabe.
■
Synergies N° 85 - Juillet 2013
a CTFCI a invité plusieurs
conseillers français en
Développement à
l’International sur le Maghreb
avec pour objectifs :
- Améliorer la connaissance
du marché tunisien et de
ses secteurs ;
- Identifier les opportunités
d’affaires et des partenaires
potentiels pour les entreprises
françaises ;
- Renforcer l’expertise des
Conseillers en Développement
à l’International pour un
meilleur conseil de leurs
ressortissants.
Des visites de sites ont complété
les interventions (apports
d’information par différents
intervenants choisis pour leur
expertises dans leur secteur
d’activité, mise en pratique
sous forme de témoignages
d’expériences vécues) avec
des rencontres de dirigeants pour
mesurer sur le terrain les besoins,
le fonctionnement et les attentes
des entreprises tunisiennes.
Le programme, riche et soutenu,
a été le suivant :
• 14 mai 2013 : arrivée en
Tunisie et cocktail à la
Résidence de l’Ambassadeur de
France à Tunis.
• 15 mai 2013 : première
journée de travail :
- Allocution d’ouverture du
Président de la CTFCI ;
- La situation politique et
économique de la Tunisie
(M. Noureddine Zkri,
DG de la FIPA) ;
- L’environnement des affaires en
Tunisie (M. Norbert de
Guillebon, Président des
CCEF) ;
- Présentation du programme
d’action d’UBIFRANCE Tunis
pour l’année 2013
(Mme Michèle Féki, Directrice
d’UBIFRANCE Tunis) ;
- Témoignages d’entreprises
françaises implantées en
Tunisie + questions / réponses
• Société TIMELEC :
matériel électrique ;
• Société SANDERS :
produits agroalimentaires
- Le transport et le dédouanement des produits en Tunisie
(M. Noureddine Ferchichi,
DGA de la SOCOTU) ;
- Le paiement des transactions
internationales (M. Hichem
Ben Jbara, directeur de l’International ATTIJARI BANK) ;
- Témoignage d’un importateur
de produits français ;
- Visite de la plateforme logistique du groupe VECTORYS.
• 16 mai 2013 : matinée
Maghreb (Sousse et Sfax)
- Présentation des secteurs
porteurs en Tunisie /
programmes de la CTFCI
2013 & 2014.
- Focus sur les secteurs : IAA /
BTP et infrastructures / santé /
énergie
Intervenant : M. Habib Gaïda,
DG CTFCI
- Actualités en Algérie /
programmes 2013 & 2014
Intervenant : M. Reda El Baki,
DG CCIAF
- Actualités au Maroc –
programmes 2013 et 2014 –
illustrations de colocalisations
au Maroc
Intervenant : Melle Charafa
Chibani, Directrice du pole
CCIFM-UBIFRANCE
- Echanges avec les CCI les
stratégies d’approche des
marchés du Maghreb par les
entreprises françaises ;
- Présentation des opportunités de
la région du Centre (Mme
Sefen, DG de la CCI du Centre).
- Visite de la société PLASIC
Maintenance : moules et
machines d’injection plastique /
robotique / matériels ultrasons.
• 17 mai 2013 (Hammamet) :
- L’accès au marché libyen
à travers la Tunisie
(M. Abdellatif Hamam,
DG du CEPEX) :
- Présentation des opportunités
offertes par la région
du Cap Bon (M. Moez Hassen,
DG de la CCI de Nabeul) ;
- Visite de la société ZODIAC
AEROSPACE à Soliman.
Petit déjeuner-débat avec M. Elyes JOUNI,
en partenariat avec l’Institut Tunis-Dauphine
La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI) et l’Institut Tunis Dauphine (ITD) ont
o-organisé un petit déjeuner-débat le mardi 7 mai 2013 à l’hôtel Mechtel Golden Tulip autour du thème :
«L’économie en Tunisie : situation actuelle et perspectives»
Cette rencontre, animée par M. Elyes Jouini, Vice-président de l’Université Paris-Dauphine chargé de
la recherche et Président de la Fondation Dauphine, a réuni une centaine d’adhérents, des professeurs
de l’ITD ainsi que des étudiants de l’Institution qui ont pu solliciter l’opinion et les recommandations
de M. Elyes Jouini quant à l’avenir de l’économie en Tunisie.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
13
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
Les interventions à l’Assemblée
2012, une année
particulière dans
la vie de la CTFCI
La France, toujours
premier investisseur
étranger
Dans son intervention,
M. Khaled ZRIBI, Secrétaire
général de la CTFCI, a fait un
tour d’horizon autour de la
conjoncture et de l’activité
économiques qui ont prévalu
en Tunisie durant l’année 2012
et présenté le bilan de la CTFCI
pour cette même période.
M. Khaled Zribi a indiqué
par ailleurs, que 2012 aura
été une année particulière
dans la vie de la CTFCI
en insistant sur les points
suivants :
Mme Michèle FEKI, Directrice
d’UBIFRANCE Tunis, a décrit
les relations tuniso-françaises en
2012, qu’elles soient politiques
ou économiques
qui, malgré une conjoncture
exceptionnellement difficile,
restent importantes et les
échanges entre la Tunisie
est la France se sont élevés
à 13.4 Mds DT en 2012
(contre 13.9 MDT en 2011).
• L’accueil d’une centaine
d’entreprises françaises en
Tunisie (contre 30 en 2011);
• Des entretiens individuels avec
plus de 200 responsables
d’entreprises françaises en
France lors des journées pays
organisées dans les différentes
régions françaises;
Assemblée Générale Ordinaire de la CTFCI
CTFCI : UN PALIER SUPÉRIEUR
La CTFCI a tenu son Assemblée Générale ordinaire le mardi 28 mai 2013 à l’hôtel Sheraton
Tunis, en présence de nombreux adhérents.
E
n ouverture de la
l’Assemblée, M. Foued
Lakhoua, Président de la
Chambre Tuniso-Française de
Commerce et d’Industrie, a
pris la parole pour présenter
les principales activités
de la CTFCI durant 2012.
Il est en outre revenu sur
quelques faits importants
survenus durant l’année
2012, tels que :
• L’augmentation du nombre
d’adhérents (passant de 2.200
en 2011 à 2.550 en 2012,
14
soit une croissance de
+15,9%) ;
• La tenue de 20 journées
«Tunisie» dans différentes
régions françaises. Dans le
cadre de ces journées, outre
la présentation de la Tunisie
et du marché tunisien aux
entrepreneurs français et
les actions phares de la
CTFCI (Pavillons, Missions
de prospection sectorielles),
les représentants de la
CTFCI ont rencontré 201
entreprises dans le cadre
d’entretiens individuels ;
• Durant cette année, la
CTFCI a assisté plusieurs
entreprises tunisiennes et
françaises adhérentes à la
Chambre (interventions
auprès de la douane
tunisienne, de la Banque
Centrale Tunisienne,
problèmes sociaux, …).
Par ailleurs, la CTFCI est
intervenue auprès du
Consulat général de France
pour débloquer plusieurs
dossiers de visa.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
De plus, la France garde
sa place de 1er investisseur
étranger en nombre d’entreprises
: les IDE français en Tunisie
ont connu une hausse de 75%
passant de 224,5 Millions de
DT en 2011
à 393,01 millions de DT
en 2012 (dont 218 MTND
pour l’acquisition de 13%
du capital de la Banque de
Tunisie).
Une ligne de crédit
française de
40 millions d’euros
M. Frédéric CAMOL, conseiller
financier du Service Economique
Régional à Tunis, a affirmé
qu’avec des engagements
financiers cumulés de l’ordre de
2 milliards depuis 1992,
la Tunisie est un des premiers
partenaires du groupe AFD.
En 2012, les décaissements ont
atteint 200M, comme en 2011.
Il a par ailleurs évoqué la ligne
de crédit française de 40
Millions d’euros en faveur des
PME/PMI tunisiennes, qui est
malheureusement très peu
utilisée.
• L’organisation de 230 rendezvous B to B en Tunisie ;
• La communication de plus de
500 coordonnées de sociétés
locales aux sociétés françaises ;
• L’assistance et
accompagnement d’une
trentaine d’entreprises à
s’implanter en Tunisie ;
• La communication de plus de
800 coordonnées de sociétés
françaises (fournisseurs de
matériel, prestataires de
services….) aux entreprises
locales ;
• 7.657 visas ont été instruits
au lieu de 8.779 en 2011.
• Promosalons Tunisie a
permis à 1.426 visiteurs
tunisiens de se déplacer
sur une dizaine de salons
en France en 2012.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
15
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
Déjeuner-débat en clôture
de l’Assemblée générale
de la CTFCI
A l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire,
la CTFCI a organisé un déjeuner-débat qui a été
clôturé par Son Excellence Monsieur François
Gouyette, Ambassadeur de France à Tunis.
Le déjeuner-débat a vu la
présence de journalistes,
d’hommes d’affaires et
de hauts cadres, ainsi que
de nombreuses personnalités
influentes dans différents secteurs
d’activités.
Les Les insuffisances
travaux du nouveau Code
de l’AGE des investissements
Lors de son intervention
M. Rached FOURATI, PDG
de FIDAL Tunisie a évoqué
le projet du nouveau code
d’investissements et a
notamment indiqué que
ce Code ne favorisera pas
les activités de service
et a donné 2 exemples :
a. L’article 7 soumet encore à
autorisation les investissements dans certaines
activités de services autres
qu’exportatrices quand la
participation étrangère est
supérieure à 50 % ou pour
celles dont le montant de
l’investissement est inférieur
à un seuil minimum :
Ces 2 limites (type d’activité
et seuil minimum) devant
être fixées par décret.
Il n’y aura donc pas d’évolution
ou de changement quant à la
libéralisation des services.
16
b. Les services fournis aux
sociétés totalement
exportatrices sont exclus
de toute incitation fiscale
(I/S notamment) puisque
seuls les services fournisen
TUNISIE en vue de leur
utilisation à l’étranger
bénéficient de l’imposition
à 10 % - Art. 32.
Ceci est très regrettable pour la
Tunisie qui a des ressources en
hommes de premier ordre, des
talents et des compétences
partout reconnues et dont la
vocation première est la production et la fourniture de services.
Il a également souligné que
l’imposition d’un IS au taux
de 10% aux sociétés offshore
peut engendrer des difficultés
entre ces entreprises et
l’administration fiscale.
Il a suggéré de le remplacer
par un impôt clair et simple de
2 ou 3 % sur le chiffre d’affaires
à l’export (le chiffre peut être
facilement obtenu auprès des
douanes).
M. Habib GAIDA, Directeur
Général de la CTFCI a donné
un compte-rendu des principales activités de la CTFCI
pour l’année 2013 avec quelques
nouveautés :
• La multiplication des journées
Tunisie dans les régions
françaises ;
• l’organisation de salons en
Tunisie avec GL EVENTS ;
• Le lancement d’un programme de formation adapté aux
besoins des entreprises.
Enfin, le commissaire aux
Comptes de la CTFCI a
présenté les états financiers pour
l’exercice 2012.
Selon l’avis de ce commissaire
aux Comptes, les états financiers
susmentionnés sont réguliers
et présentent sincèrement,
dans tous les aspects
significatifs, la situation
financière de la Chambre
Tuniso-Française de Commerce
et d’Industrie arrêtée au
31 décembre 2012.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Ce déjeuner-débat a été
l’occasion pour les présents
d’interagir en abordant des sujets
d’actualité portant sur
les investissements français dans
notre pays, la position
de la France et le caractère
privilégié de sa relation avec
la Tunisie ainsi que différents
autres volets.
Son Excellence M. François
Gouyette a affirmé que la France
vise à mettre en place une
relation de partenariat d’égal à
égal sur la base d’intérêts
partagés.
425 millions d’euros de concours
à travers l’AFD
pour soutenir la transition
démocratique en Tunisie auxquels
on peut aussi ajouter 350
millions d’euros de prêts
à des taux très concessionnels du
Trésor français qui pourront être
mobilisés en faveur de
la Tunisie en 2013, et ce dans
le cadre de la réserve pays
émergent (RPE). A cela
s’ajoutent les 3,3 millions
d’euros de dons du fonds d’étude
et d’aide au secteur privé
(FASEP) qui ont été mobilisés
depuis la Révolution pour
financer des études de faisabilité
pour des projets
dans les énergies renouvelables.
De son côté, M. Foued
Lakhoua, Président de la CTFCI,
a précisé que le secteur privé
français n’a pas détourné son
attention de la Tunisie malgré
une conjoncture exceptionnellement difficile et que très peu
d’entreprises françaises ont quitté
la Tunisie. Bien au contraire,
certaines ont réalisé de nouveaux
investissements et continuent
d’investir dans des extensions.
«Notre intérêt mutuel est que
l’expérience tunisienne réussisse,
qu’elle serve de modèle pour
l’ensemble de la région », a-t-il
dit, en soulignant que la Tunisie
doit surmonter ses difficultés et
construire
les fondamentaux d’un Etat
de droit et de respect. Selon lui,
la France souhaite demeurer
le premier partenaire de la
Tunisie en œuvrant à consolider
la société civile, à contribuer
au renforcement de l’Etat de droit
et à la dynamisation de
l’Economie tunisienne.
Par ailleurs, il a indiqué que
le Trésor français met à la
disposition de la Tunisie
Synergies N° 85 - Juillet 2013
17
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
Mission de
prospection
collective
en Tunisie
de la Chambre
Française en
Côte d’Ivoire
Dans le cadre de la
collaboration entre les
Chambres Françaises à
l’Etranger membres de
l’UCCIFE, la CTFCI a
organisé en collaboration avec
la Chambre de Commerce &
d’Industrie
en Côte d’Ivoire des
programmes de rendez-vous B
to B pour 3 entreprises
ivoiriennes opérant dans
la distribution de matériel
médical, la production de
cacao et dans la
communication.
ACTIVITÉS DE LA CTFCI
Participation de la CTFCI
à Futurallia 2013
Salon enova Tunisie
A l’instar des précédentes éditions, la CTFCI a participé à la 18 ème édition
du Forum International de rendez-vous d’affaires-FUTURALLIA 2013 qui
s’est tenu les 5, 6 & 7 juin 2013 à Istanbul-Turquie.
- Fonderie Moderne de Tunisie FMT
- Promosciences
- Segor
- Semap
- Sodis-Sicar
- Transit International Ideal T21
L
Suite à l’analyse des questionnaires
d’évaluation du Forum, les entreprises
participantes se sont déclarées à
l’unanimité satisfaites de leur mission.
a CTFCI a accompagné des dirigeants
de PME et entrepreneurs tunisiens
conscients que l’international est un
véritable moteur de développement dans
le but de :
• Nouer des partenariats commerciaux,
financiers et technologiques ;
• Que l’on vous offre des opportunités
d’affaires multiples et sérieuses ;
• Etre conseillés et aidés pour bien
aborder les marchés à l’international.
Futurallia est un forum international au
cours duquel les entreprises ont des
rendez-vous individuels en face à face préorganisés avec les autres entreprises
inscrites. En seulement 2 jours elles ont
ainsi la possibilité d’établir un réseau
d’affaires.
La Délégation de la CTFCI a compté
9 entreprises opérant dans différentes
activités :
- Codil Tunisie & IMPS
- Cynapsys
- Electronic City
Futurallia a été organisée pour la première
fois en 1990 en France par la Chambre
de Commerce et d’Industrie de la Vienne
(France). Depuis, 17 Forums d’Affaires
de Futurallia ont été réalisés. Le Forum
d’Istanbul est le 18ème du genre.
Ainsi, 33 rendez-vous
individuels leur ont été
organisés.
18
s’est tenue du 12 au 15 juin
2013 au Parc des expositions du
Kram à Tunis.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
A
Cette édition a vu la participation de 61 entreprises et une
présence importante d’entreprises tunisiennes, qui ont
exposé sur 37 stands.
l’initiative de GL events
Exhibition, était créé en
2012 un «espace dédié baptisé
enova» : dans le cadre du salon
«TUNISIE MEDINDUSTRIE».
C’est un évènement unique
ouvert aux entreprises nordafricaines et françaises actives
dans le domaine des composants
de la filière électronique.
En parallèle, des conférences
traitant de différents thèmes
comme : «Une soudure rentable
pour les petites et moyennes
cadences», «Activité de
recherche en métrologie
& Activité de métrologie
industrielle ont eu lieu.
Fort du succès de la première
édition, GL events en
partenariat avec la Chambre
Tuniso-Française de Commerce
& d’Industrie a organisé la 2ème
édition d’enova TUNISIE qui
Suite aux succès des deux
précédentes éditions et à l’aval
de la FEDELEC et dans
l’objectif de faire d’enova
TUNISIE un salon de référence
dans les secteurs électriques,
électroniques et des énergies
renouvelables, les deux
partenaires GL EVENTS
et la CTFCI ont décidé
d’organiser la 3ème édition
du 21 au 23 mai 2014.
ANALYSE ECONOMIQUE
ANALYSE ECONOMIQUE
Etude économique de l’OCDE en France
Priorité à l’assainissement
des finances publiques
réaliser des économies et à
stimuler l’emploi.
L’économie française a été sévèrement touchée par la récession
mondiale et, plus récemment, par les turbulences dans la zone euro.
La crise a été bien gérée, mais le chômage augmente rapidement.
Avec le retour de la confiance, l’activité devrait se redresser
progressivement dans les deux années à venir et le chômage se
stabiliser fin 2013.
C
ependant, la France est
confrontée à
d’importants défis à long
terme. Si les inégalités de
revenu ont été contenues, la
croissance du PIB par habitant a
été l’une des plus faibles de la
zone OCDE depuis plus de 20
ans, et le manque de
compétitivité des entreprises
françaises est devenu une
question prioritaire pour les
responsables politiques.
Le calendrier politique offre une
occasion unique de mettre en
œuvre une stratégie ambitieuse
de réformes permettant
d’accroître l’efficacité et de
réduire le
coût des politiques publiques, de
relever le taux d’emploi
des seniors et d’améliorer les
perspectives des jeunes, qui ont
été frappés de plein fouet par
le ralentissement économique.
L’adoption récente du crédit
d’impôt pour la compétitivité
et l’emploi et l’accord entre
20
partenaires sociaux sur le
marché du travail constituent
des signaux encourageants.
Il faut encore améliorer le
fonctionnement du marché
du travail. L’objectif est de
continuer à atténuer la dualité
des contrats de travail et à offrir
plus de souplesse aux
entreprises pour répartir plus
équitablement les coûts de
l’adaptation aux chocs. Il s’agit
aussi de rendre les services
d’accompagnement vers
l’emploi et de formation plus
efficaces. Le renforcement de la
concurrence dans le secteur des
services et la rationalisation des
politiques du logement sont des
réformes essentielles pour
augmenter le pouvoir d’achat,
créer des emplois et améliorer la
compétitivité.
L’assainissement des finances
publiques demeure une priorité.
Les gouvernements récents ont
fait preuve d’une détermination
louable à restaurer les finances
publiques après des décennies
d’augmentation de la dette. Les
efforts de réduction du déficit
doivent se poursuivre comme
prévu, tout en laissant les
stabilisateurs automatiques
jouer pleinement.
Les dépenses publiques sont très
élevées en pourcentage du PIB
et doivent être progressivement
réduites afin d’alléger les
prélèvements à moyen terme.
Le réexamen prévu des dépenses
devrait servir à identifier les
mesures qui n’ont guère d’effet.
Il faudrait simplifier la structure
complexe des administrations
infranationales et repenser leur
financement. Le débat public
sur les retraites promis en 2013
donne l’occasion de promouvoir
de nouvelles réformes. Les
coûts de la santé peuvent être
abaissés sans nuire à la qualité
des soins. Supprimer les
dépenses fiscales inefficaces
et augmenter les taxes
environnementales, la fiscalité
immobilière et les droits de
succession permettraient de
réduire davantage la fiscalité sur
le travail et sur les entreprises.
Une réforme du système de
prélèvements et de transferts
peut améliorer l’efficience sans
sacrifier l’équité. La France est
l’un des rares pays de l’OCDE
où les inégalités de revenu ne se
sont pas creusées au cours des
vingt-cinq dernières années.
Néanmoins, la taille, la
complexité et l’instabilité du
système de prélèvements et de
transferts pèsent sur l’économie
et nécessitent une simplification
profonde. La fiscalité de
l’épargne est très variable d’une
catégorie d’actifs à l’autre et,
plus généralement, les bases
d’imposition sont étroites,
y compris pour la TVA. Une
réforme de l’indemnisation
du chômage contribuerait à
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Améliorer la situation des
jeunes suppose d’entreprendre
des réformes de grande ampleur.
Remplacer les nombreux
programmes de soutien
existants par une extension du
revenu minimum aux jeunes
adultes permettrait de réduire
l’intensité de la pauvreté, mais
cette évolution doit
s’accompagner d’une obligation
effective de se former, de
rechercher un emploi et
d’accepter les offres proposées.
Le niveau élevé du salaire
minimum évince les jeunes les
moins qualifiés du marché du
travail, tandis que les services
publics de l’emploi comme les
fonctions d’orientation
gagneraient à être mieux
coordonnés. L’insertion
professionnelle est difficile, ce
qui reflète, outre les faiblesses
sur le marché du travail, un
système éducatif insatisfaisant,
une mauvaise répartition des
ressources contribuant à l’échec
scolaire, et un système
d’enseignement supérieur encore
trop fragmenté et étroitement
contrôlé.
Recommandations
principales
Stimuler la croissance
potentielle
et restaurer la
compétitivité des
entreprises
• Réduire les dépenses publiques
pour diminuer le déficit
budgétaire et permettre à
moyen terme la baisse des
prélèvements sur le travail et
sur les entreprises.
• Élargir la définition du
licenciement économique ;
simplifier les procédures de
Synergies N° 85 - Juillet 2013
licenciement et raccourcir les
procédures juridiques ;
assouplir les obligations de
reclassement ; faire en sorte
que les cotisations patronales
des contrats temporaires soient
plus élevées que celles des
contrats permanents ; allonger
les périodes d’essai des
contrats permanents ; et
améliorer l’efficacité de la
formation professionnelle et
des services
d’accompagnement vers
l’emploi.
• Augmenter la concurrence sur
le marché des produits,
notamment en assouplissant
les réglementations limitant
l’accès à de nombreuses
professions.
Assainir les finances
publiques en réduisant les
dépenses
• Effectuer une analyse
systématique de l’efficience des
postes de dépenses existants
ou proposés, y compris les
subventions publiques aux
entreprises, et supprimer
progressivement ou rejeter
celles qui se révèlent être peu
rentables, mal ciblées ou
sources de distorsions.
• Fusionner les plus petites
communes et supprimer les
départements. Transformer les
recettes fiscales pré-affectées
en dotations budgétaires.
• Ajuster rapidement les
paramètres du système de
retraite afin de limiter les
dépenses à court / moyen
terme. Mettre fin aux régimes
spéciaux de retraite. Modifier
le système actuel de pension
de réversion en offrant la
possibilité d’opter pour les
pensions de réversion, dont le
coût serait individualisé et
intégré dans le montant des
cotisations ou de la pension.
• Rationaliser les soins
hospitaliers, notamment en
recourant davantage aux
traitements ambulatoires.
Réduire les dépenses de
médicaments en ne
remboursant que le prix des
génériques, et en continuant à
mettre l’accent sur les produits
dont le bénéfice thérapeutique
est incontesté.
21
ANALYSE ECONOMIQUE
Etude
OCDE
DOSSIER
La responsabilité sociétale
de l’entreprise en Tunisie
Améliorer l’efficience
et l’équité du système
de prélèvements et de
transferts
• Réduire la complexité et
accroître la stabilité du
système de prélèvements et de
transferts. Élargir les bases
d’imposition.
La responsabilité sociétale (ou sociale) des entreprises (RSE) est un
«concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations
sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans
leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire».
• Renforcer la neutralité de la
fiscalité du capital entre les
différentes catégories d’actifs,
en particulier en mettant fin
au traitement fiscal préférentiel
de certains revenus de
placements. Simplifier
l’imposition des dividendes.
C
’est plus simplement
la «contribution des
entreprises aux enjeux
du développement durable. Dans
cette optique, l’entreprise prend
l’engagement de respecter les
droits de l’homme, les normes de
travail et de protection de
l’environnement. Souvent, cet
engagement implique d’aller
volontairement au-delà des
exigences légales afin de résoudre
les problèmes sociaux et
d’introduire une culture de
transparence et de dialogue
ouvert avec ses parties prenantes.
• Mettre en œuvre un régime
universel de retraite par points
ou en comptes notionnels.
• Simplifier de façon importante
l’ensemble des prestations
sociales. Fusionner le RSA
activité et la Prime pour
l’emploi (PPE).
• Supprimer les spécificités des
régimes d’indemnisation du
chômage qui s’appliquent aux
seniors. Supprimer
graduellement les indemnités
de chômage de longue durée
(ASS, AER) en les remplaçant
par le RSA. Introduire une
certaine dégressivité des
allocations durant la période de
chômage. Renforcer le lien
entre indemnisation, recherche
d’emploi et participation à des
mesures d’activation plus
efficaces.
Améliorer la situation
économique des jeunes
• Étendre le RSA aux jeunes
adultes ayant terminé leurs
études selon un barème
progressif en fonction de l’âge,
à la condition expresse de
mettre en œuvre une stratégie
d’activation efficace
comprenant une formation ou
des démarches actives de
recherche d’emploi. Indexer le
22
La définition de la Commission
Européenne permet de mettre en
valeur les points suivants :
salaire minimum en fonction
de l’âge selon un taux de
progression similaire à celui
retenu pour ce RSA jeunes.
• Limiter le nombre de
dispositifs d’accompagnement
des jeunes vers l’emploi, faire
remonter au niveau régional le
pilotage des missions locales,
et regrouper les missions
d’orientation au niveau
régional.
• Réaffecter une partie des
dépenses d’éducation vers le
primaire, et vers
la scolarisation dès deux ans
pour les enfants de milieux
défavorisés. Développer
l’autonomie des écoles
primaires et de leurs directeurs.
• Consacrer les dépenses
publiques supplémentaires
allouées à l’éducation à rendre
l’éducation prioritaire
réellement prioritaire.
Privilégier le renforcement de
la qualité du corps enseignant
et de l’efficacité des équipes de
direction dans les écoles des
quartiers défavorisés.
1. La RSE couvre les matières
sociétales et environnementales malgré le terme
anglais de corporate social
responsibility.
2. La RSE n’est pas et ne
devrait pas être séparée de
la stratégie et des opérations
commerciales, puisqu’il s’agit
d’intégrer les préoccupations
• Réallouer les moyens publics
des grandes écoles vers les
universités. Accroître l’autonomie des universités en termes
de gestion, de sélection et de
frais d’inscription. Mettre en
place un système de prêts
étudiants à remboursement
subordonné aux revenus futurs
et ajuster les bourses afin
d’assurer un accès équitable.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
sociétales
et environnementales dans ces
stratégies et opérations.
3. La RSE est un concept
volontaire.
4. Un aspect important de la
RSE est la manière dont
les entreprises interagissent
avec leurs parties prenantes
internes et externes
(employés, clients, voisins,
ONG, autorités publiques,
etc.).
La RSE est donc la déclinaison
pour l’entreprise des concepts de
développement durable,
qui intègrent les trois piliers
environnementaux, sociaux,
et économiques.
Loin de faire l’unanimité auprès
des dirigeants d’entreprise, l’idée
de RSE n’est pas une idée
neuve. Concept évoluant au gré
des mesures juridiques et de la
pression sociétale, il incite
aujourd’hui les entreprises
à se soucier des effets
environnementaux et sociaux
de leur activité.
Pourquoi la RSE ?
La RSE ou «entreprenariat
responsable» vise à assurer
la réussite économique d’une
entreprise en incluant des
préoccupations sociales et
environnementales dans ses
activités. La décision d’implémenter la RSE a souvent une
motivation commerciale. Les
entreprises savent aussi qu’une
bonne gestion environnementale
donne des bénéfices économi-ques
et que de bonnes conditions de
travail contribuent à l’amélioration de la productivité. Les
investisseurs et les banques intègrent de ce fait de plus en plus
des critères de développement
durable dans leurs décisions.
La RSE est la contribution
des entreprises aux principes
du développement durable.
Selon l’ISO 26000 (norme
internationale de recommandation sur la RSE), la RSE
est la «responsabilité d’une
organisation vis-à-vis des
impacts de ses décisions et
activités sur la société et sur
l’environnement, se traduisant
par un comportement éthique
et transparent qui :
• Contribue au développement
durable
• Prend en compte les attentes
des parties prenantes
• Respecte les lois en vigueur
tout en étant en cohérence
avec les normes internationale
de comportement
• Est intégré dans l’ensemble de
l’organisation et mis en œuvre
dans ses relations»
Synergies N° 85 - Juillet 2013
23
DOSSIER
La RSE
en
Tunisie
DOSSIER
La RSE pousse à la
performance globale des
organisations en recherchant le
juste équilibre entre efficacité
économique, préservation de
l’environnement, ancrage
territorial et équité sociale.
Intégrer une démarche RSE à
la stratégie de son organisation,
c’est avant tout développer des
partenariats gagnant-gagnant
avec ses parties prenantes.
Les avantages d’une démarche
RSE sont rarement perçus dans
une vision classique courttermiste des organisations.
Cependant un dialogue équilibré
avec ses parties prenantes
(clients/utilisateurs,
employés/bénévoles,
fournisseurs/partenaires,
financeurs/actionnaires, pouvoirs
publics, communautés locales,
concurrents, …) et la prise en
compte de leurs attentes
développent des avantages
concurrentiels non négligeables
pour les organisations.
Les premières phases d’une
démarche RSE consistent à
identifier ses parties prenantes,
puis à écouter leurs attentes pour
déceler les enjeux RSE auxquels
l’organisation doit répondre.
Cette phase d’écoute permet en
Responsabilité sociale
même temps de sensibiliser ses
parties prenantes à la RSE et de
leur montrer les avantages
concrets de la démarche.
Après la phase d’écoute et
d’identification des enjeux RSE,
un plan d’actions est mis en
place incluant généralement la
formation des collaborateurs à la
RSE afin d’intégrer la RSE au
cœur de la stratégie globale de
l’organisation. S’en suit une
phase de communication interne
et externe sur les engagements
et la performance RSE de
l’organisation à travers les
valeurs affichées et partagées,
la valorisation des bonnes
pratiques, le rapport
développement durable, ...
Quels sont les
instruments de la RSE ?
Il existe une panoplie
d’instruments aidant à la mise
en œuvre de l’approche
volontaire de la RSE ayant pour
objectifs :
• Concilier les performances
économiques et
environnementales
• Concilier les intérêts des
entreprises à ceux de la
société.
Responsabilité environnementale
Une fois que l’entreprise s’est
engagée à adopter la RSE, elle
doit prendre des mesures
concrètes car c’est un
engagement à long terme.
Les actions doivent être mises
en œuvre pour repositionner
l’entreprise dans son
environnement sociétal, dans
le but de restaurer et rehausser
son image.
Plus généralement, plusieurs
référentiels existent :
- Le code d’honneur es
multinationales ;
- SA 8000 ;
- ISO 26000 ;
- Le pacte mondial des Nations
Unies (voir encadré)
Aujourd’hui, des centaines de
sociétés de toutes les régions
du monde, dont la Tunisie, ainsi
que des organisations
internationales du travail et de
la société civile participent au
Pacte Mondial. Il s’agit d’une
initiative directe du Secrétaire
général ;
Le Pacte Mondial est une
initiative volontaire
d’entreprises responsables,
à laquelle sont associés deux
objectifs complémentaires.
Responsabilité économique
Pacte mondial des Nations Unies
Global Reporting Initiative
ISO 26000
24
SA 8000
OHSAS 18001
Séries ISO 14000
IAS (normes comptables
internationales)
Déclaration de l’OIT sur
les principes et droits
fondamentaux du travail
Système communautaire de
management environnemental
et d’audit (EMAS)
Séries ISO 9000
Déclaration universelle
des droits de l’Homme.
Guide des droits de
l’homme dans les affaires
Analyse de cycle de vie (ACV)
Système de gestion
durable du commerce
éthique (SFTMS)
Ecolabels
Convention de l’ONU
contre la corruption
Synergies N° 85 - Juillet 2013
LES 10 PRINCIPES DU PACTE MONDIAL DES NATIONS-UNIES
Droits de l’homme
1.
Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection du droit international relatif
aux droits de l’Homme dans leur sphère d’influence ; et
2.
A veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de
l’Homme.
Droit du travail
3.
Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d’association et à reconnaître le droit de
négociation collective ;
4.
L’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire ;
5.
L’abolition effective du travail des enfants ; et
6.
L’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
Environnement
7.
Les entreprises sont invitées à appliquer l’approche de précaution face aux problèmes touchant
l’environnement ;
8.
A entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande responsabilité en matière
d’environnement ; et
9.
A favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.
Lutte contre la corruption
10. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes ses formes, y compris l’extorsion
de fonds et les pots-de-vin.
La RSE en Tunisie
Dans le contexte postrévolutionnaire, la Tunisie est
en train de vivre des mutations
et des changements à tous
les niveaux : i) politique, ii)
économique et iii) social.
Le Gouvernement et les acteurs
économiques et sociaux sont
appelés à tenir compte de ces
mutations et à les intégrer
dans leurs politiques, stratégies
et comportements, ce qui ouvre
de nouvelles perspectives pour
la RSE.
Avant le 14 janvier 2011,
plusieurs acquis et résultats
ont été atteints en Tunisie dans
le domaine de la RSE puisque
la Tunisie a adopté les
conventions internationales
de droits de l’homme, dispose
d’un code de travail assez
Synergies N° 85 - Juillet 2013
avancé, a élaboré un cadre
juridique de la protection de
l’environnement et a encouragé
la mise en œuvre du Pacte
Mondial des NU depuis 2005.
D’autre part, plusieurs activités
indépendantes dans le champ de
la RSE ont été initiées dans les
dernières années avec l’appui de
la coopération internationale
dans 13 pays incluant la
Tunisie. Sur la quarantaine
d’entreprises ayant adhéré au
Pacte Mondial depuis 2005, il
n’en reste, aujourd’hui, qu’une
dizaine qui maintiennent leur
adhésion.
A première vue les activités
RSE ne sont pas assez
structurées et les seules activités
achevées jusque là ont été
réalisées avec l’appui de la
25
DOSSIER
La RSE
en
Tunisie
DOSSIER
coopération internationale
(comme cité avec la GIZ et
l’ONUDI principalement).
Ces projets ponctuels, une fois
achevés, subissent, souvent,
un relâchement au niveau des
entreprises par rapport à leur
engagement et stratégie RSE.
Plusieurs études et enquêtes ont
montré l’existence d’un marché
potentiel de la responsabilité
sociétale des entreprises (RSE)
en Tunisie, notamment auprès
des entreprises exportatrices.
Marché qui semble appelé à
se développer dans les années
à venir.
L’initiative du Pacte Mondial
des Nations Unies lancée en
Tunisie en 2005, apparaît
comme un cadre propice pour
amener les entreprises
tunisiennes à adopter une
politique de responsabilité
sociétale.
«En effet, le pacte mondial
comporte 10 principes auxquels
les entreprises adhèrent et
s’engagent volontairement à
mettre en œuvre en vue de
maitriser les risques sociaux et
environnementaux inhérents à
leurs activités. Ces principes
visent essentiellement la
protection des droits de
l’Homme, des droits
fondamentaux au travail, de
l’environnement et la lutte
contre la corruption».
Facteurs déterminants
de la RSE en Tunisie
Actuellement, les entreprises
sont soumises à trois contraintes
majeures (économique, sociale et
environnementale) qui leur
imposent de définir une stratégie
RSE : les tensions économiques
engendrées par le souci de la
compétitivité, les pressions
sociales et les besoins de sécurité
à long terme, la conscience des
parties prenantes vis-à-vis de
l’environnement en vue de
limiter sa dégradation, avec des
impacts locaux croissants sont
autant d’éléments qui donnent à
la RSE une importance de plus
en plus accentuée dans les
stratégies des pays et des
entreprises.
L’engagement confirmé
de la Tunisie relatif aux
conventions internationales
En Tunisie, la focalisation des
efforts des acteurs sur la
croissance économique a
démontré ses limites, car, après
23 ans de croissance à un taux
avoisinant 5% par an, la
révolution a montré les méfaits
et les insuffisances d’une
croissance sans répartition
équitable et ses effets négatifs
sur la cohésion sociale et la
pérennité de l’entreprise.
Facteurs politiques
Aujourd’hui, après la
Révolution du 14 janvier 2011,
les engagements internationaux
de la Tunisie ont été confirmés,
y compris ceux relatifs à
l’association avec l’Union
Européenne (UE) et à son
adhésion à l’OMC. De ce fait,
la mondialisation constitue
encore une contrainte et une
opportunité pour l’entreprise
tunisienne, de nature à favoriser
un comportement et une gestion
socialement responsables.
La volonté politique du
gouvernement de soutenir les
entreprises, de stimuler leur
compétitivité et de favoriser leur
engagement dans le
développement durable est la
conséquence directe de son choix
en faveur du libéralisme
économique et de la
mondialisation.
Les acquis institutionnels
et de partenariats de la
Tunisie en matière de RSE
Il n’y a pas eu de mesures
coercitives globales, pour
une mise en œuvre de
l’ensemble des composantes
de la RSE (l’économie,
le social, l’environnemental
et l’éthique). Néanmoins
plusieurs textes législatifs
et réglementaires ont été mis
en place en vue d’organiser
les relations du travail, de
protéger la santé
des salariés, de promouvoir
le respect des droits humains, de
protéger l’environnement
et de lutter contre la corruption.
En ratifiant les conventions
internationales adéquates,
26
Synergies N° 85 - Juillet 2013
la Tunisie a adapté en
conséquence sa législation
sociale et environnementale
qui constitue un cadre propice
à la mise en œuvre de la RSE.
Deux mesures récentes prises
par le Ministre de la gouvernance, méritent d’être signalées :
• La première est un circulaire
adressée par le chef du
gouvernement à tous les chefs
de département, les chefs
d’entreprises et les
gouverneurs en vue de mettre
en place des unités
administratives chargées de la
gouvernance et de la lutte
contre la corruption avec une
recommandation spéciale
concernant l’amélioration
de la transparence des services
publics. (Circulaire n°16 du
27 mars 2012).
• La deuxième initiative est une
Convention signée le 17
juillet 2012 entre le Ministre
chargé de la gouvernance et
l’INNORPI :
o en vue d’implanter les
mécanismes de la gouvernance
dans les secteurs public et
privé à travers la
généralisation des normes
relatives à la démarche qualité
et à la Responsabilité
sociétale (art. 1).
o L’article 2 de cette
convention prévoit la nécessité
pour les entreprises publiques
et privés de prendre en
considération les attentes de la
société, lors de la prise de
leurs décisions et l’élaboration
de leurs stratégies de
croissance et de tenir compte
des répercussions sociales et
environnementales de leurs
activités
o La convention prévoit
également l’élaboration
progressive d’une norme
nationale en matière de
gouvernance et de lutte contre
la corruption.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Les acquis institutionnels et
de partenariats de la Tunisie
en matière de RSE
Un des acquis est la prise
de conscience et l’engagement
du gouvernement en faveur
de la promotion du concept
et des principes de la RSE
à travers les programmes
initiés par le Ministère des
affaires sociales entre 2006
et 2009, et depuis 2010 par
le CITET et par l’INNORPI.
La RSE est promue selon deux
référentiels internationaux à
savoir le pacte mondial des
Nations Unies et la norme
ISO 26000.
Le changement politique
vers une nouvelle
constitution
A ces facteurs, hérités de
l’ancien régime politique
s’ajoutent ceux produits par la
Révolution laquelle constitue
aujourd’hui un autre facteur
déterminant du nouvel ordre
politique, économique et social
de la Tunisie.
La nouvelle structure
du gouvernement provisoire
et bonne gouvernance
L’élément nouveau que
constitue l’initiative du
Gouvernement après la
révolution est la création
d’un Ministre chargé de la
gouvernance et de la lutte contre
la corruption dont les objectifs
sont définis comme étant
«l’amélioration des
performances de l’Etat et des
capacités nationales» ainsi que
«l’accélération du rythme de la
croissance et de la compétitivité
par l’approfondissement des
réformes» et «l’amélioration des
compétences grâce à
l’enracinement des principes
de la gestion efficace», «la
concrétisation des valeurs de la
transparence et de la
La norme ISO 26000 est une norme ISO relative à la
responsabilité sociétale des organisations, c'est-à-dire
qu'elle définit comment les organisations peuvent et
doivent contribuer au développement durable.
responsabilité», le
«développement des
compétences des ressources
humaines, du recours aux
mécanismes de l’évaluation»,
et le renforcement du partenariat
avec le secteur privé et avec la
société «civile».
Nous pouvons citer par exemple
l’accord réalisé le 3 août 2012
au sein de la Commission des
instances constitutionnelles8,
(une des commissions chargées
de l’élaboration de la
constitution au sein de l’ANC,)
concerne les cinq instances
indépendantes, qui seront, à
priori, créées par la nouvelle
constitution. Sur les cinq
instances, trois seront en charge
des questions fondamentales de
la RSE à savoir :
• L’instance indépendante du
Développement Durable et des
droits des générations futures;
• L’instance nationale des Droits
Humains ;
• L’instance nationale de la
Gouvernance et de la Lutte
contre la Corruption.
27
DOSSIER
La RSE
en
Tunisie
DOSSIER
Décentralisation et
développement régional
Aujourd’hui, tous les acteurs
de développement s’accordent
sur la limite du code
d’incitation aux investissements
qui, tout au long de son
application, n’a pas pu créer
le véritable développement
régional et n’a pas permis
d’atteindre les objectifs visés par
les avantages accordés
aux entreprises qui s’installent
dans les zones de développement
régional, le comportement des
entreprises n’a pas favorisé le
développement des régions
dans lesquelles elles ont été
implantées.
Le gouvernement s’est trouvé
dans la nécessité de réviser
le code d’incitation aux
investissements en vue de relier
les avantages du développement
régional à l’effort social et
environnemental réel réalisé
par les entreprises au profit
de la région.
Facteurs sociaux
- La structure sociale de
la population ;
- L’emploi : le droit à l’emploi,
à des conditions de vie digne
et à un revenu décent
constituent, en effet, les
revendications principales
de la Révolution du
14 janvier 2011 ;
- Conflits sociaux postrévolution : le contexte
social post-révolution
comporte des éléments
incitatifs à la prise de
conscience par les entreprises
tunisiennes de l’importance
d’un comportement et
d’une gestion socialement
responsable pour la prospérité
de l’entreprise et pour
sa pérennité ;
28
Facteurs économiques
Tissu sectoriel des
entreprises
Le tissu des entreprises
tunisiennes est constitué en
majorité de PME/PMI, on
compte aujourd’hui plus de
5000 PME (petites et moyennes
entreprises) opérant dans les
différents secteurs d’activités,
les exportations et les échanges
commerciaux à l’étranger se
font essentiellement avec l’UE
qui accorde une grande
importance aux valeurs de la
RSE dont la mise en œuvre
devient de plus en plus une
exigence de nombreux clients
européens.
Libéralisation des échanges
L’économie tunisienne est
nettement engagée dans le
système de libéralisation des
échanges, la Tunisie est
membre fondateur de l’OMC et
a conclu avec l’UE, un traité
d’association, et 85% de ses
échanges se font avec l’UE.
Facteurs écologiques
d’eau et à engager des plans
d’action profitant des incitations
accordées par l’Etat pour la
promotion de l’économie
d’énergie et de la rationalisation
de la consommation d’eau.
A ce niveau l’ANPE, l’ANME
et la SONEDE constituent des
organismes de contrôle mais
aussi d’appui et d’assistance
technique dans leur domaine
d’intervention respectif pour les
entreprises engagées dans des
programmes spécifiques.
Impacts environnementaux
de l’entreprise
Les revendications postrévolution ont été souvent à
cause de la pollution et de la
dégradation de l’environnement,
et les citoyens deviennent de
plus en plus exigeantes quant à
la situation de l’environnement
et aux impacts résultant des
activités des entreprises qu’ils
subissaient. Ces revendications
croissantes constituent à la fois
une pression sur l’entreprise et
un élément positif de conscience
du citoyen comme partie
prenante RSE.
Maitrise des risques
environnementaux
Malgré les efforts des
institutions publiques en
matière de sensibilisation et de
réglementation dans le domaine
de la protection de
l’Environnement, et
l’accroissement du nombre
d’entreprises certifiées dans la
norme ISO 14000, la maîtrise
des risques environnementaux
constitue une sérieuse
préoccupation pour la
population, la société civile et
pour les De plus, les exigences
règlementaires dans les
domaines de l’énergie et de
l’eau appellent l’entreprise
tunisienne à réagir envers sa
consommation d’énergie et
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Les acteurs de la Responsabilité Sociétale
de l’Entreprise en Tunisie
Institutions
gouvernementales
Organisations
d'appui et
d'assistance technique
• CITET
• INNORPI
• Centres
Techniques
• Ministère de la
Gouvernance
• Ministère de
l'Environnement
• Ministère des Affaires
Sociales
• Ministère de l'Industrie
Secteur
privé
Entreprise
Collectivités
locales
• Conseils régionaux
• Communes
Organisations
de la coopération
internationale
Association et
société civile
• UTICA
• UGTT
• CONECT
• IACE
• ONG
Milieu
universitaire
• Université de Carthage
• Université de la Manouba
• Université de Sfax
• ONUDI
• Coopération Allemande
• Coopération Italienne
• Coopération Suédoise
Avantages de la RSE
Les principaux avantages pour
l’entreprise peuvent être
énumérés comme suit :
- Une meilleure performance
financière grâce à
l’amélioration de l’efficacité
du fonctionnement ;
- Un profil de risque plus
favorable ;
- De meilleures relations avec la
communauté des investisseurs
et un accès plus facile aux
capitaux ;
- De meilleures relations
employeur-salariés qui se
traduisent par une meilleure
visibilité auprès du public cible
visé au niveau du recrutement,
une meilleure insertion des
nouvelles embauches dans
l’entreprise, un accroissement
de la motivation des salariés, de
leur maintien en poste,
de l’apprentissage, de
l’innovation et partant de
toute la productivité ;
- De meilleures relations
avec les collectivités
environnantes et une plus
Synergies N° 85 - Juillet 2013
grande facilité d’obtention d’un
«droit d’opérer» ;
- Une meilleure réputation et une
meilleure image de marque.
Quelques bonnes pratiques
- Mutualiser l’emploi et accompagner les
agriculteurs pour préserver l’environnement ;
- Choisir l’élevage responsable et développer
l’emploi local ;
- Proposer à ses collaborateurs un programme
de développement du leadership ;
- Optimiser la valorisation des déchets pour
préserver l’avenir ;
- Miser sur la formation du personnel plutôt
que délocaliser l’entreprise ;
- Innover en valorisant le capital humain ;
- Faire de l’insertion un levier pour la mobilité
durable ;
- Vivre la RSE en interne et l’impulser auprès
des entrepreneurs de la région ;
- S’engager pour la diversité et l’égalité
hommes/femmes ;
- Soutenir les travailleurs handicapés ;
- Maintenir l’emploi des seniors ;
- Instaurer une politique zéro déchets ;
- Investir pour le bien-être de ses
collaborateurs ; …
Interaction de la RSE pour l’entreprise
Baisse des
couts de
fonctionnement
Conclusion
La RSE est à la fois une
approche globale, une stratégie
volontaire et une problématique
incontournable pour les
entreprises. Néanmoins, elle ne
doit pas être trop exagérée afin
de ne pas démotiver cet aspect
volontaire.
En Tunisie, beaucoup de choses
restent encore à faire et
plusieurs constats présentent les
limites de la RSE dans le pays :
- L’engagement des entreprises
pour la mise en œuvre de la
RSE a diminué,
- Une stratégie en RSE nonexistante, les actions RSE
trop fragmentées et trop
dominées par des institutions
gouvernementales
- La perception partielle
de la RSE
- Une communication limitée
sur la RSE.
Management
environnemental
interne
- stabilité de
l’actionnariat;
- accès aux
financements;
qualité des
décisions
juridiques
- amélioration du
cadre de travail;
- baisse du risque
de marché;
- opportunités de
financements
Gouvernance
(actionnaires et
investisseurs)
Management
environnemental
interne
RSE
a l’entreprise
Ressources
humaines
- Productivité ;
- Innovation ;
- Rétention des
talents ;
- Amélioration
du dialogue
social
Relations
publiques (société
civile, ONG, presse
- Baisse de
l’exposition à la
critique ;
- Amélioration de
l’image ;
- réputation ;
- Développement
de partenariats
Relations clients
et fournisseurs
- Enrichissement
du dialogue ;
- Fidélisation ;
- Innovation
produit ;
- Ancrage local.
29
ENERGIES RENOUVELABLES
ENERGIES RENOUVELABLES
Le Plan Solaire Tunisien (PST)
L’importance stratégique de la
méditerranée d’une part et
l’interdépendance économique des pays
du bassin méditerranéen d’autre part,
ont conduit ces derniers à la création
d’un cadre multilatéral de coopération
dans différents domaines dont
notamment celui de l’énergie et du
développement durable.
C
’est dans ce cadre
général que s’inscrivent
différentes initiatives
dont notamment le plan solaire
méditerranéen (PSM) qui
constitue l’une des six
initiatives-clés de l’Union
pour la Méditerranée (UpM)
qui a pour vocation d’encadrer la
mise en œuvre de projets dont
la taille, la complexité
ou l’intérêt majeur pour un
ensemble de pays nécessitent
un accord des gouvernements
concernés.
Les objectifs premiers du PSM
sont la construction, d’ici à
2020, de 20 GW de capacités
additionnelles de production
d’électricité bas carbone,
notamment solaire, au Sud et
à l’Est de la Méditerranée, et
le développement de lignes
d’interconnexion permettant
l’exportation d’une partie de
cette électricité verte vers
l’Union européenne, en utilisant
notamment le mécanisme prévu
à l’article 9 de la directive sur la
promotion de l’utilisation
d’énergie provenant de sources
renouvelables (ENR) adoptée en
décembre 2008.
Les discussions les plus
récentes ont permis de mettre
l’accent sur deux objectifs
complémentaires, tel que la
promotion de projets d’efficacité
énergétique et
de limitation de la demande
d’énergie primaire et la création
30
d’une plateforme régionale
de recherche et développement,
établie dans plusieurs pays,
qui permettrait de faciliter
les transferts de technologie
en matière d’énergie solaire.
Conformément à cette démarche
la Tunisie a initié
le Plan Solaire Tunisien (PST)
qui s’intègre dans la stratégie
nationale de l’efficacité
énergétique du développement
des énergies renouvelables,
du respect de l’environnement et
du développement durable,
il traduit l’ambition de la
Tunisie de maîtriser les
technologies innovantes dans
les différents domaines des
énergies renouvelables, de
les utiliser comme levier de
développement industriel et
social, et de faire de la Tunisie
un pole d’exportation de
l’électricité propre.
Regroupant un ensemble de
projets identifiés, le PST reste
cependant un plan dynamique
qui évoluera en fonction des
possibilités d’investissement
et d’opportunité d’affaires.
Pour une capacité
prévisionnelle de production
électrique d’origine éolienne et
solaire de 1000 MW à l’horizon
2016 et de 4700 MW à
l’horizon 2030, les réalisations
jusqu’à fin 2010 ont atteint
218 MW. Ainsi la capacité
additionnelle qui reste à réaliser
dans le cadre de projets publics
et privés est d’environ 880 MW
à l’horizon 2016.
L’efficacité énergétique dans les
secteurs industriel et celui du
bâtiment constitue une
composante importante du PST,
en effet il est prévu d’atteindre
une économie d’énergie
cumulée de 100 Mtep à
l’horizon 2030, notamment par
le développement des projets de
cogénération chez les
industriels. Les réalisations
jusqu’à fin 2010 ont permis
d’escompter une économie de
1,4 Mtep.
Par ailleurs, la situation
géographique de la Tunisie lui
permet d’avoir l’ambition de
constituer une plateforme de
développement de projets
communs d’exploitation des
gisements d’énergies
renouvelables dans la région et
de devenir un hub
d’exportation de cette énergie
verte vers les pays de la rive
nord de la méditerranée grâce
notamment à la réalisation
d’interconnexions électriques
entre la Tunisie et l’Europe, une
première interconnexion avec
l’Italie est prévue dans le cadre
du projet ELMED pour une
capacité de 1000 MW.
Objectifs et réalisations
Consciente de son rôle régional,
la Tunisie est d’ores et déjà
active dans plusieurs initiatives
régionales dont notamment :
Il est prévu dans le cadre de
ce plan le développement d’une
capacité de 4,7 GW de production
d’électricité à partir des énergies
renouvelables à l’horizon 2030
et la poursuite du programme
d’efficacité énergétique dans
les différents secteurs, l’objectif
étant de réaliser une économie
d’énergie cumulée de 100 Mtep
à l’horizon 2030.
• MEDGRID
• IRENA
• MEDENER
• DESERTEC, où la Tunisie
est membre avec un premier
accord portant sur la
construction des centrales
solaires et éoliennes de
500MW destinées à
l’exportation d’électricité
en l’Europe.
Le PST a pour objectif
principal le lancement de
programmes concrets de
rationalisation de
la consommation énergétique du
pays et de développement
de l’utilisation des capacités
nationales des sources d’énergies
renouvelables.
Il confirme, par ailleurs,
l’ambition de la Tunisie de
devenir une plateforme
internationale de production
et d’exportation industrielle
et énergétique notamment dans
le domaine de l’énergie solaire.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Les objectifs du PST pour
la période 2010-2030
Le Plan Solaire Tunisien couvre
l’ensemble des domaines de
l’efficacité énergétique dans le
transport, les bâtiments et les
industries énergivores ainsi que
les domaines des énergies
renouvelables (solaire, éolien,
biomasse). Sa réalisation
impliquera le secteur public et le
secteur privé, et sera soutenue par
un ensemble de mécanismes de
soutien administratifs,
réglementaires et financiers.
Pour la période 2010-2016,
plusieurs projets ont été retenus,
pour un investissement de
3360 MD. L’économie d’énergie
attendue est de l’ordre de
660 kTep par an ce qui
correspond à 24% de la réduction
globale de la consommation
énergétique nationale en 2016. La
quantité de CO2 évitée
par ces projets est estimée à
1300 000 tonnes par an.
La part des énergies
renouvelables dans la production
électrique sera
1000 MW, cette capacité
comprend l’hydraulique
et la cogénération.
Au niveau de l’intégration
industrielle et commerciale,
la Tunisie a pu développer un
tissu industriel dans les filières
d’énergies renouvelables,
notamment dans la fabrication
des équipements solaires
thermiques et des composants
photovoltaïques. Elle a pu
également capitaliser des
compétences dans les différents
domaines de l’utilisation
rationnelle de l’énergie et des
énergies renouvelables
favorisant ainsi l’émergence
d’un marché industriel et de
services notamment dans le
cadre de partenariats
internationaux.
Le PST constitue aussi un
cadre particulier de transfert
de technologies innovantes
favorisant la création de
nouvelles opportunités
d’emploi aussi bien pour
les diplômés universitaires
que pour les ouvriers de
montage et de fabrication.
En effet les études menées
dans différents pays montrent un
grand potentiel d’employabilité
créé par le développement des
énergies renouvelables.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
31
ENERGIES RENOUVELABLES
Le plan
solaire
tunisien
Les réalisations
Après le démarrage du PST
en octobre 2009, l’année 2010 a
vu un début de réalisation
des programmes et des projets
retenus dans le cadre du plan
et la poursuite des programmes
antérieurs d’efficacité énergétique
et des énergies renouvelables.
Les principaux résultats et
réalisations pour l’année 2010
sont indiqués
ci-après.
ENERGIES RENOUVELABLES
Les économies d’énergie ont
atteint 1,4 Million de Tep en
2010, soit 14 % de la demande
d’énergie primaire par rapport
à l’année 2004, grâce notamment
à:
• L’installation pendant l’année
2010 de 11 MW pour le
développement de la
cogénération dans le secteur
industriel, la capacité totale
installée a ainsi atteint
37,5 MW à fin 2010
• La réalisation de 126 contratsprogrammes d’efficacité
énergétique dans le secteur
industriel.
• L’utilisation d’équipements
techniques et de matériaux
de construction performants
dans le secteur du bâtiment,
ainsi 5000 bâtiments ont été
traités en 2010 dont 4200
logements individuels et
900 bâtiments dans le
secteur tertiaire.
• La réalisation de 17 contratprogrammes dans le secteur
des transports, suite à la
réalisation de 8 audits
énergétiques moyennant
des investissements d’environ
2,8 MDT.
• La diffusion de 3,2 millions
de lampes à basse
consommation.
• La capacité de production
d’électricité à partir des
énergies renouvelables
a atteint 218MW en 2010
soit 3% de la capacité totale de
production électrique
nationale.
• L’installation de 84 700 m2
de CES en 2010 dans les
secteurs résidentiel, tertiaire
et industriel. Les ventes
cumulées de CES ont atteint
375 000 m2 en 2010.
• L’installation de 100 toits
solaires pour une puissance
totale de 170 kW.
Par ailleurs, des actions
d’accompagnement pour
la réalisation des projets
du PST ont été mises en
place pendant cette période, elles
ont concerné essentiellement
l’adaptation
du cadre réglementaire, la
réalisation d’un ensemble
d’études de faisabilité et
la mise en place d’une Unité
de Gestion des Projets (UGP)
chargée de promouvoir les
projets du PST.
Financement et coopération
Le Financement
La réalisation du PST implique
plusieurs acteurs publics et
privés ainsi que le recours à une
combinaison d’outils financiers
innovants à savoir :
Les Fonds nationaux
C’est essentiellement le
Fonds National de Maîtrise
de l’Energie (FNME).
Les taux et les montants des
primes relatives aux actions
concernées par ce fonds ainsi
que les conditions et les
modalités de leur octroi sont
fixés par le décret n° 2005-2234
du 22 août 2005.
32
Pour l’année 2010, le FNME a
financé jusqu’à concurrence de
21 Millions Dinars.
Les Fonds Internationaux
Il existe actuellement plusieurs
lignes de crédit, on distingue
deux types de crédits :
Ligne de crédit bilatérale
L’Agence Française de
Développement (AFD) a mis
en place le programme d’Appui
à la Ligne de Maitrise de
l’Energie (ALME) visant
l’amélioration de l’efficacité
énergétique des entreprises
tunisiennes, la diffusion de
l’usage des énergies
renouvelables ainsi que la
contribution à la réduction
des pollutions atmosphériques
et hydriques.
• Le Montant du Crédit :
40 Millions d’Euros
• Montant maximum d’un
crédit : 5 Millions d’EUROS
• Taux d’intérêt : entre 4 et 5%
• Délai de Remboursement :
de 5 à 12 ans au maximum
• Délai de grâce : de 2 à 3 ans
• Institution chargée du Suivi :
L’ANME
L’AFD a également émis
un don d’un montant de
Synergies N° 85 - Juillet 2013
720 000 EURO permettant
l’appui à la ligne de crédit de
maitrise de l’énergie «ALME»
ainsi que la contribution à
l’émergence et à la
concrétisation des projets de
maitrise d’énergie identifiés.
Ligne de crédit
multilatérale
La Banque mondiale a mis en
place une ligne de crédit dédié
à la maitrise de l’énergie au
profit des industriels et des
projets de cogénération, avec
une assistance technique au
profit des porteurs de sousprojets et des acteurs clé de
la maitrise de l’énergie dans
l’industrie.
• Montant du crédit :
55 Millions USD
• Taux d’intérêt : d’environ 5%
• La Bonification de la ligne
de crédit AFD : 2 M ;
Les sources de
financement potentielles
• L’Assistance technique :
réalisation des études,
diagnostics et formation :
0,875M ;
• Banque Européenne
d’investissement (BEI) ;
• Kreditanstalt für Wiederaufbau
(KFW) ;
• Coopération Financière
Japonaise ;
• Italian National Agency for
New Technologies, Energy and
Sustainable Economic
Development.(ENEA) ;
• Banque Africaine de
Développement (BAD) ;
• Union Européenne:
Neighborhood Investment
Fund (NIF) ;
• Global Environmental Facility
(GEF-Banque Mondiale) ;
• Le Fonds Français pour
l’environnement mondial
(FFEM).
• Autres mécanismes
de financement.
Crédit Carbone : la mise en
place de ce crédit permet
aux pays signataires de respecter
leurs engagements vis-à-vis du
protocole
de Kyoto.
L’attribution de ces crédits
s’articule autour d’un
mécanisme de développement
propre (MDP) qui conditionne
l’obtention de « crédits carbones
» au financement
d’un projet de réduction dans les
pays en développement.
• Le délai de remboursement :
12 ans au maximum
• Le délai de grâce : jusqu’à
3 ans
• Institution chargée du suivi :
L’ANME
Afin d’appuyer le Projet
d’Efficacité Energétique dans
le secteur Industriel (PEEI),
la Banque Mondiale a émis
un don de 8,5 M USD.
Une assistance technique à
la ligne de crédit a également
été mise en place d’un montant
de 2,5 M USD.
Un don d’une valeur de 19 M
euros émis par l’Union
Européenne concernant le
programme Environnement
Energie a pour objectif le
soutien de la politique
tunisienne de développement
durable et de protection de
l’environnement pour la
composante Energie. Ce don a
permis la réalisation des actions
suivantes :
• Le Renforcement des
ressources financières
du FNME : 16 M ;
Synergies N° 85 - Juillet 2013
33
ENERGIES RENOUVELABLES
Le plan
solaire
tunisien
RISQUE PAYS
Assistance technique et coopération internationale
La coopération allemande
(GIZ)
La coopération japonaise
(JICA)
• Appui au renforcement des
conditions cadres et
réglementaires.
• Soutien aux fournisseurs
des services et technologies
énergétiques.
• Sensibilisation et appui des
consommateurs d’énergie.
• La réalisation d’études de
consulting et
d’accompagnement
• La coopération italienne
(MEDREC)
• Installation des chauffes
eaux solaires
• Installation de toits
Photovoltaïques
• Installation de 5 MW
de toits solaires
• La réalisation d’études
de consulting et
d’accompagnement.
• Electrification de 500 foyers
ruraux par des systèmes
Photovoltaïques
• Equipements de 63 puits
par des systèmes de pompage
et/ou de dessalement
Photovoltaïque.
• La réalisation d’études
de consulting et
d’accompagnement.
Le PNUD
• Le programme PNUD
«Eolien chez les Privés».
• Appui au renforcement des
capacités dans les domaines du
changement climatiques
et du MDP.
Vu les enjeux que présente
le Plan Solaire Tunisien, la
Tunisie a mis en place une
Marché africain
Le top 10 des destinations
d’investissement en Afrique
politique volontariste ainsi
que des institutions et des
organes de contrôle chargées
de l’application de cette
politique et de la proposition
de mécanismes permettant
à aboutir à :
L’Afrique a des histoires à raconter. Celles de pays qui, par leurs progrès économiques et /
ou politiques, portent haut la flamme de la démocratie et de la bonne gestion du continent.
• L’amélioration du cadre
règlementaire, tel que la
mise en place des règles
du marché de l’électricité
permettant l’exploitation
et l’exportation de
l’électricité verte ;
Les champions de la démocratie
E
ntre février 2010 et avril 2012, le Niger a
ouvert le bal, surprenant agréablement la
communauté internationale. Au terme
d’une transition, les militaires ont rendu le
pouvoir aux civils, permettant des élections libres
qui ont vu l’arrivée du Président Mahamadou
Issoufou en avril 2011. C’était la première fois,
hormis peut être l’expérience ghanéenne de Jerry
Rawlings en 1979, que des militaires tenaient
parole sur le continent.
• Le renforcement des
infrastructures de soutien
tel que la création des
technopoles et des
institutions de formation ;
• La création d’opportunités
d’affaires multilatérales
génératrices de richesses
et de poste d’emplois.
■
choses étaient
loin d’être
simples.
En avril 2012, ce fut le cas du
Malawi, où le Président
Mutharika, qui entretenait des
relations notoirement mauvaises
avec sa vice-présidente Joyce
Banda,
qu’il avait tenté d’exclure de son parti, décédait
brutalement. L’armée a choisi de protéger la
Constitution et les institutions, permettant ainsi
à Madame Banda d’accéder au pouvoir. Depuis,
elle s’attelle à réconcilier le pays avec les
bailleurs de fonds, qui sont revenus.
11ème édition
des Journées Partenariales
Tuniso-Françaises - JPTF
Tunis, les 13 et 14 novembre 2013
Deux jours de rencontres d’entreprises :
Secteurs : Biens d’équipements industriels
et Services liés à l’industrie
Une opportunité à ne pas manquer !
34
En mars 2012, le Sénégal a, après le second tour
de ses élections présidentielles, confirmé son
ancrage démocratique lorsque le Président sortant
Abdoulaye Wade a accepté de se
retirer après avoir reconnu la
La démocratie victoire de son rival, son ancien
s’enracine dans Premier ministre Macky Sall, et
ce, alors que tous les analystes
des pays où les s’attendaient à des troubles.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
En plus du Botswana et de l’Ile Maurice, pays
où elle est acquise, la démocratie s’enracine dans
des pays où les choses étaient loin d’être simples.
C’est le cas du Ghana où, après avoir connu au
moins cinq coups ou tentaives d’Etat entre son
indépendance en 1957 et 1980, le pouvoir a
changé de mains pacifiquement (entre le NPP et le
NDC) lors des élections de 2008. Le 24 juillet
2012, le Président John Atta Mills est mort au
pouvoir mais le pays n’est pas pour autant
effondré, la Constitution a été respectée, avec
l’arrivée du vice-président John Dramani Mahama.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Le Libéria, malgré des élections difficiles en 2011
est aussi un pays où la démocratie prend pied
près de dix ans après la fin de la guerre civile.
Et, faut-il le souligner, il a été le premier pays
d’Afrique à élire une femme.
A part une poignée de dictatures qui se réduit avec
l’inclusion progressive de l’Afrique dans
le monde, l’accès croissant aux nouvelles
technologies de l’information et la
mondialisation, il en effet devenu de moins
en moins facile de tricher «à l’ancienne»
lors d’élections.
Les champions sur le plan
économique
Malgré les images de famine et de désolation,
certains pays en Afrique produisent, vendent, et
non seulement continuent de lutter contre la
pauvreté, mais essaient d’apporter des solutions
originales et locales aux problèmes locaux.
Une dizaine de pays connait actuellement une
forte croissance, allant de 7% pour l’Angola, à
30% environ pour la Sierra Leone. Même s’il est
vrai que cette croissance repose essentiellement
sur les matières premières, cette performance
mérite d’être soulignée.
Il reste à ces pays à rééditer l’exploit en 2013
au-delà et, surtout, à transformer la structure de
leurs économies afin de réduire leur dépendance
aux secteurs primaires, à diversifier les
partenariats, et enfin à redistribuer la richesse
35
RISQUE PAYS
Marché
africain
RISQUE PAYS
afin de sortir les populations de la pauvreté.
Certains, comme le Rwanda, commencent
à devenir crédibles en matière de réduction
de la pauvreté.
Conclusion : le continent s’est
réveillé
L’Afrique s’est réveillée, elle se bat tous les
jours et y arrive. Après des années d’ajustement
structurel, l’Afrique a appris à mieux gérer son
économie et pourrait même donner quelques
leçons à certains pays occidentaux confrontés
actuellement à la crise de la dette. Les pays
africains ont également appris à diversifier leurs
partenariats, à faire jouer la concurrence entre
les partenaires traditionnels et les nouveaux.
Avec un PIB de 5,5 milliards de dollars, le
Rwanda, petit pays d’Afrique Centrale, est le
premier de la classe de la région Afrique Australe
en matière de compétitivité, se classant 46 ème
en 2012 (Doing Business, Banque Mondiale)
devant l’Ouganda et le Kenya, plus puissants
économiquement, et les autres pays de la
Communauté des Etats d’Afrique de l’Est. Le
Rwanda a a enregistré une croissance moyenne de
7% l’an environ sur les cinq dernières années. Le
taux d’alphabétisation est de 71% et le pays
consacre 4,1% de son PIB à l’éducation. Le taux
de pauvreté est en régression : il est passé de
56,7% en 2006/2007 à 44,9% en 2010 / 2011
selon le FMI.
Alors que la transformation structurelle de
l’économie n’est pas encore achevée (le secteur
agricole est encore très important, employant près
de 70% de la main d’œuvre active), et que le pays
dépend encore fortement de l’aide internationale
(44% de son budget), les signaux sont
encourageants. Parmi les points à améliorer, les
relations avec les bailleurs de fond qui, courant
2012, avaient suspendu leur aide au Rwanda en
raison de son aide supposée aux rebelles du M23
au Congo. La poursuite de la transformation de
l’économie est également essentielle et
l’infrastructure demeure un secteur-clé, le pays
étant enclavé.
Autre pays à forte croissance en 2012, la Côte
d’Ivoire. Il faut dire qu’elle revient de loin, après
une douloureuse période postélectorale entre fin
2010 et avril 2011. Aujourd’hui, malgré de grands
défis sur le plan sécuritaire, les signaux
économiques sont bons. Le pays, qui a dès le
lendemain de la crise adopté un programme de
relance cohérent, a vu la majorité de sa dette
effacée dans le cadre de l’initiative «Pays Pauvres
Très Endettés» (PPTE), soit 10 milliards de
dollars sur un total de 12,5 milliards, ce qui libère
des ressources pour financer le programme du
Gouvernement.
Le Gouvernement a commencé à faire face à ses
obligations financières sur le plan interne et a
rassuré ses créanciers externes pour l’Eurobond de
2,3 milliards de dollars, ce qui laisse espérer que
les investissements, de l’ordre de 400 millions de
dollars entre 2006 et 2010, augmenteront pour
financer les secteurs primaires (cacao – dont le
pays est le premier producteur mondial – ,
36
(dont 55% vivent en deçà du seuil de pauvreté).
Les manifestations contre la faim en 2010 en sont
un cruel rappel, même si le revenu par tête,
estimé à 440 dollars environ en 2010, s’est accru
dans le sillage du taux de croissance global du
pays.
pétrole, gaz naturel), mais également l’industrie et
les services afin de diversifier l’économie. Le
gouvernement prévoit de dépenser 11.000
milliards de francs CFA (20 milliards de dollars)
d’ici 2015 afin de relancer la croissance,
notamment dans l’agriculture, les transports,
la santé, la sécurité et l’éducation, et créer
des emplois l’électricité, l’eau et les transports
recevront 6.500 milliards de francs CFA.
Les pays «qui ont tout bon»
Parmi les pays qui ont à peu près tout, hormis
le Botswana et l’Ile Maurice, meilleurs risques
d’Afrique, se trouvent le Mozambique et le
Cap Vert, ainsi que le Libéria dans une certaine
mesure.
Le Mozambique, qui détient les quatrièmes
réserves mondiales de gaz naturel (Bassin de
Rovuma), est parti d’une économie dirigée pour
arriver à une économie libérale et une croissance
élevée depuis la fin de ses quatorze années de
guerre civile entre 1975 et 1992. Aujourd’hui, le
pays connait une croissance soutenue, malgré sa
dépendance aux «méga projets» d’exportation de
gaz. Le PIB est passé de 2,5 milliards de dollars
en 1990 à 10,3 milliards de dollars aujourd’hui.
Le Mozambique reste cependant un pays pauvre
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Le Cap Vert fait peu parler de lui. Bien que
la pauvreté existe encore, le revenu par tête est
de 3.270 dollars, bien au dessus de la moyenne
de 1.170 dollars de l’Afrique Subsaharienne.
Au milieu du XXème siècle, les sécheresses à
répétition ont entrainé des vagues d’immigration
et, aujourd’hui, plus de la moitié de la population
vit à l’étranger. Les transferts des travailleurs
émigrés représentent ainsi une grande partie des
recettes du pays. Voilà un
pays où le parti du
Président (Jorge Carlos
Fonseca)) n’est pas celui
qui a remporté les élections
législatives. Les dernières
élections (2011)
se sont bien déroulées et
la vie continue
paisiblement.
Classé 41ème mondial
(sur 182 pays) par
Transparence International
(indice de perception de la
corruption), le Cap Vert a
inscrit la bonne
gouvernance tout en haut
de son agenda. Malgré un
environnement économique difficile, le Cap Vert a
atteint 5% de croissance en 2011. Cela relève pour
beaucoup des choix macroéconomiques du
gouvernement, qui a opté pour un programme
«anticrise», contre cyclique, au moment où la
crise de la zone euro commençait.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
De «petits» pays par leur taille tels que le
Rwanda (26.388 km?), et/ou insulaires tels
que le Cap Vert (4.033 km2) ou Maurice
(2.040 km2) ont des économies performantes,
bien gérées, avec une nouvelle génération de
dirigeants aux idéaux élevés : ils se retrouvent
donc, sans surprise, dans le «Top Ten» 2013
de StragiCo.
StragiCo note les pays africains sur une échelle
de 1 à 14, la note la plus risquée étant 14.
Sont pris en compte la politique (40%),
l’économie (35%) et le social (25%), car une forte
croissance ne suffit pas : il faut que les bénéfices
de la croissance soient redistribués
pour un meilleur bien-être social, pour réduire
le chômage, la mortalité maternelle et infantile,
et l’immigration. Pour ce faire, il faut plus de
transparence dans les affaires publiques et la
gestion des richesses d’un pays. Or, transparence
et démocratie sont liées. Sans surprise, dans
les pays où le Président n’a pas été élu ou
l’a mal été, les ressources sont susceptibles
d’être détournées, l’armée tentera de faire
la loi, des aventuriers liés au pouvoir
prétendront venir investir et assureront
que tout va bien, etc…
StragiCo a plus de 40 critères pour mesurer
le risque en Afrique. Dans la catégorie
politique (qualitative), l’influence de l’armée
en politique, celle de la religion, les questions
ethniques, ainsi que les relations avec
les multinationales et les bailleurs de fonds
sont prises en compte. Dans la partie
quantitative, StragiCo s’intéresse à la balance
des paiements et aux questions budgétaires
entre autres.
Source : Acomex
CCI Paris Ile de France
■
37
INFO PAYS
INFO PAYS
L’Afrique du Sud
Une mine d’opportunités
dans les pays industrialisés, et
d’une économie vibrante des
pays émergeants, l’Afrique du
Sud est le rêve de tout
investisseur.
L’Afrique du Sud est toujours ouverte aux affaires dans tous les
secteurs économiques. Avec un gouvernement démocratique stable,
une sécurité financière solide et un secteur bancaire transparent
et fortement règlementé, le pays a toutes les qualités pour attirer
les investisseurs.
D
Une économie
compétitive
mondialement
Un travail important et
innovant est effectué dans e
nombreux domaines, y compris
la biotechnologie, la médecine,
la biotechnologie, la
nanotechnologie, la science
du sport et bien plus encore.
Les avantages principaux pour
lesquels l’Afrique du Sud a
brillé sont :
- Classée 1ère pour la force des
normes d’audit et de rapport ;
- Classée 2nde pour l’efficacité
des conseils d’administration ;
- Classée 3ème pour la
protection des intérêts des
actionnaires minoritaires ;
- Classée 7ème pour l’efficacité
de la politique anti-monopole ;
- Classée 3ème pour la
e nombreuses
opportunités attendent
les investisseurs
internationaux dans tous les
secteurs de l’économie et de
par le pays. L’Afrique du Sud
détient un immense potentiel
en tant que représentant du
continent et offre un accès facile
au commerce intercontinental et
est-ouest.
Chiffres clés
Taille du pays
: 28ème au monde, par population et PIB
Monnaie locale vs dollar US : 2ème meilleure au monde
Démocratie
: 42ème sur 150 pays (devant la Chine,
l’Inde, le Brésil et la Russie)
Taille des réserves d’or
: 24ème sur 92 pays
Protection des investisseurs : 10ème sur 183 pays
Volume des exportations
: 41ème sur 192 pays
Production agricole
: Dans le top 20 mondial
Liberté de la presse
: 41ème sur 176 pays (devant la France,
l’Italie, l’Espagne et le Portugal)
Réseau ferroviaire
: 18ème plus long au monde
Réseau routier
: 15ème plus grand au monde
Tourisme
: Voté la 9ème meilleure destination au
monde
Corruption
: La 40ème nation la moins corrompue
selon un sondage World Audit
38
disponibilité des services
financiers ;
- Classée 4ème pour le
financement par le marché des
actions locales ;
- Classée 2nde pour la solidité
des banques ;
- Classée 3ème pour la
règlementation des bourses des
valeurs ;
- Classée 8ème pour les droits
légaux ;
- Le score général de l’Afrique
du Sud est resté de 4.3 (sur
une échelle de 1 à 7) ;
- L’Afrique du Sud est classée
50ème au général en Afrique
Subsaharienne ;
- L’Afrique du Sud est
seulement 2ème après la
Chine du groupe économique
Brésil-Russie-Inde-ChineAfrique du Sud (BRICS).
La plupart des secteurs sont
ouverts aux investisseurs et il
n’y a presque pas de restrictions
sur la forme ou l’étendue des
investissements étrangers.
Les investisseurs ont de
nombreuses incitations aux
investissements disponibles
pour touts les entités qui
produisent des biens et services
dans le pays :
- Politiques économiques saines ;
- Environnement légal et
bancaire favorable ;
- Infrastructures de classe
mondiale ;
- Accès aux marchés ;
- Accès à l’Afrique ;
- Réforme du commerce et
alliances stratégiques ;
- Couts favorables pour
conclure des affaires ;
- Capacité industrielle et
technologie de pointe ;
- Système de santé complet.
Une culture
d’innovation
Plans pour
la croissance
L’Afrique du Sud encourage une
culture d’innovation car elle
pense que c’est la clé de son
succès futur. Le pays promeut
l’innovation au sens large et a
récemment mis en place
l’Innovation Agency (Agence de
l’Innovation).
Le plan d’action de la politique
industrielle (IPAP2) et
l’orientation nationale de
croissance (NGP) ont identifié
des secteurs spécifiques pour la
croissance à long terme et la
création d’emplois.
Le rêve des
investisseurs
Avec une combinaison unique
d’infrastructures économiques
fortement développées, comme
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Domaines prioritaires pour la
croissance :
- Matériaux avancés ;
- Aéronautique ;
- Agriculture et agro-industrie ;
- Automobiles et composants,
véhicules moyens et lourds ;
Synergies N° 85 - Juillet 2013
- Externalisation du processus
d’affaires et extraterritorialisation (EPA&E) ;
- Capitaux et équipements de
transport ;
- Vêtements, textiles,
chaussures et cuir ;
- Studios filmographiques et
production de films ;
- Sylviculture, papier, pulpe et
meubles ;
- Industries vertes et d’économie
d’énergie ;
- Développement des
infrastructures (y compris les
infrastructures de tourisme) ;
- Industrie minière et fabrication
des métaux ;
- Plastiques, pharmaceutiques et
produits chimiques ;
- Nucléaire ;
- Valorisation en aval des
minéraux ;
- Construction de bateaux.
Infrastructures de
transport
L’Afrique du Sud a une route de
développement de plusieurs
milliards de rands pour répondre
aux demandes de l’économie et
la population croissantes.
L’Afrique du Sud est fière
d’avroi l’infrastructure la plus
avancée et extensive en Afrique
et offre un accès direct à
quatorze pays de la SADC –
un marché de 250 millions
de personnes.
Soutien aux
investisseurs
Le Département du commerce et
de l’industrie (DTI) avec le
Commerce et investissement en
Afrique du Sud (TISA)
identifient et ciblent des secteurs
prioritaires clefs pour le
développement et les
investissements. TISA est un
point de contact essentiel pour
toute personne impliquée dans
le commerce et l’investissement
dans le pays.
Les spécialistes du secteur ont
une compréhension claire, et
l’accès, aux différentes
industries sud-africaines. Ils
peuvent faire correspondre les
demandes des investisseurs avec
les opportunités disponibles
39
INFO PAYS
Afrique
du Sud
INFO PAYS
dans les neuf provinces
d’Afrique du Sud.
Pour les exportations, ils
mettent l’accent sur l’aide aux
exportateurs basés localement
pour pénétrer dans les marchés
étrangers en utilisant le réseau
de service extérieur du DTI.
Opportunités par
secteur
Energie
Le pays est l’un des producteurs
les moins chers d’électricité au
monde. Presque 88% de
l’électricité est générée dans des
centrales au charbon, mais le
pays s’est engagé à s tourner
vers des sources d’énergie plus
viables et plus propres. Le
secteur souhaite réduire ses
émissions de 34% au cours des
prochaines années et conserver
un mélange énergétique
optimal.
• Energie solaire : l’Afrique
du Sud s’est engagée à
installer plus d’un million de
chauffe-eau électriques d’ici
2014 et plus de 5.6 millions
d’ici 2020.
L’énergie solaire thermique
concentrée (CST) est
considérée comme l’option
de génération d’énergie
renouvelable la plus
prometteuse en Afrique
du Sud.
• Energie éolienne : une
première en Afrique du Sud,
un projet de ferme éolienne
dans le Western Cape fournit
13.2 gigawatt-heure
d’électricité par an pour la
ville de Cape Town.
Cape Town a pour objectif
de tirer 10% de son énergie
de sources renouvelables
d’ici 2020.
• Gaz d’enfouissement –
méthanisation : en 2010,
l’Afrique du Sud a lancé son
premier projet de centrale au
gaz d’enfouissement sur le
continent
• Biocarburants : l’Afrique du
Sud a récemment établi un
investissement dans les
industries de biocarburants
dans la région d’Eastern Cape.
Technologie de
l’information et la
communication
• L’Afrique du Sud est le leader
du développement des TIC en
Afrique et le douzième plus
gros consommateur de
produits TI au monde.
L’industrie des TI en Afrique
du Sud est caractérisée par une
suprématie technologique,
plus particulièrement dans le
domaine des services bancaires
technologiques. Le test et le
pilotage de systèmes et
logiciels est une entreprise
croissante en Afrique du Sud,
avec la diversité du marché
local, les connaissances
pratiques des pays
industrialisés et un
environnement économique
en voie de développement.
• Opportunités d’investissement :
- Développement des systèmes de
contrôle d’accès et équipements
de sécurité ;
- Sous-systèmes électroniques
automobiles ;
- Développement de systèmes et
logiciels pour le secteur bancaire
et des services financiers ;
- Traitement de la silicone pour
les fibres optiques ;
- Circuits intégrés et cellules
solaires ;
- Exportation de matériel
informatique et services
associés ainsi que de logiciels
et périphériques ;
- Systèmes de gestion de
ressources environnementales
(ERM) ;
- Systèmes de gestion des
relations clients (CRM).
- Industrie minière et métaux
La Constitution d’Afrique du Sud
et les politiques sont hautement
protectrices des droits de propriété
des minorités dans ce secteur.
40
Synergies N° 85 - Juillet 2013
La vaste industrie métallurgique
bien développée, avec de grandes
ressources naturelles et une
infrastructure de soutien
représente environ un tiers de la
production de l’Afrique du Sud.
Des opportunités lucratives
existent pour le traitement en
aval et l’ajout de valeur
localement pour le fer, l’acier au
carbone, l’acier inoxydable,
l’aluminium, les métaux du
platine et l’or.
Agro-industrie
Le secteur de l’agriculture est
bien développé en Afrique du
Sud et la fabrication secondaire
des industries agroalimentaires
se développe rapidement.
Une infrastructure de classe
mondiale, une contre saison de
l’Europe, une vaste biodiversité
et des ressources marines, des
coûts compétitifs font du pays
un acteur majeur sur les
marchés mondiaux.
Il existe des opportunités
d’investissements
exceptionnelles pour la
production du jus de fruits, de
viande, de cuir, des arachides et
du blé, ainsi que la mise en
conserve des légumes, des textiles
à base de coton et de laine, du
vin, de l’huile de tournesol et
des produits à base de soja.
Industries
• Le secteur chimique est le
plus grand de la sorte en
Afrique et un leader mondial
de la synthétisation à base de
charbon et les technologies
gaz vers liquide.
• La production locale de
textiles a évolué vers une
industrie à prédominance de
capitaux, produisant des fibres
synthétiques en quantités
toujours plus élevées.
• Des multinationales
importantes utilisent l’Afrique
Synergies N° 85 - Juillet 2013
du Sud comme source de
composants et d’assemblage de
véhicules pour les marchés
locaux et internationaux,
offrant de nombreuses
opportunités pour les
investisseurs.
• L’usine BMW Rosslyn à
Gauteng s’est vu remettre le
Prix Européen pour la qualité
d’usine en 2011.
Incitations aux
investissements
L’Afrique du Sud offre
différentes incitations aux
investissements, ciblées sur des
secteurs ou des types d’activités
spécifiques.
- Le programme
d’investissement en industrie
- Programme de soutien au
tourisme
- Subvention pour les
investissements étrangers
- Fond d’infrastructure critique
- Zones de développement
industriel (ZDI)
- L’incitation aux films et
productions télévisées sur place
- Programme de marketing
export d’assistance en
investissements (EMIA)
- L’incitation aux
investissements en
externalisation du processus
d’affaires et extraterritorialisation (EPA&A)
- Programme de production et
développement
automobile(ADPD)
- Programme d’investissement
automobile (AIS)
- Section 12I de la loi sur
l’impôt sur le revenu
- Programme d’incitation sur
la taxe pour la recherche et
le développement (R&D)
- Programme de soutien de
l’innovation industrielle (SPII)
programme de compétitivité
vêtements et textiles (CTCP)
- Programme d’incitation
coopératif (CIS).
Pour plus d’informations,
visitez le site du Département
du commerce et de l’industrie
www.dti.gov.za
■
41
NOUVEAUX ADHÉRENTS
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Spécialiste low cost de la filerie et du câblage électrique
Bureau d’études
CYLALIDE Tunisie
SEA GROUP au service de l’industrie
Depuis sa création en 1981,
Servica produit des équipements
électriques en petites, moyennes
et grandes séries, destinés aux
constructeurs et industriels des
transports, des biens
d’équipement, du médical,
de la machine outils, etc…
SEA GROUP est composé de deux entités distinctes : SEA ELECTRONICS et SEA INTERNATIONAL
qui effectuent des études de projets en matière d’automatisation, d’instrumentation et d’électricité
pour le compte de plusieurs entreprises dans différents domaines : agroalimentaire, pétrole, industrie
chimique, cimenterie, …
Département de
Formation et Assistance
ELECTRONICS
PARM
Spécialiste du Faisceau, de la
Filerie et du Câblage électrique,
Servica se développe à travers la
fourniture de solutions globales,
associant l’intégration de câblages,
le surmoulage de connecteurs,
l’assemblage d’éléments mécaniques
ou électroniques.
Dates clés
• 1981 Création de
SOFIELCA dans le domaine
de la Filerie et du Faisceau
Électrique.
• 1988 Déménagement rue
Richetta à Villefranche sur
Saône (69).
• 1991 Création de PARM à
Villefranche sur Saône dans
le domaine du Câblage
Électrique.
• 2000 SOFIELCA est certifié
ISO 9002 version 1994.
• 2004 Création de
CYLALIDE, site «Low-Cost»
à Monastir en Tunisie.
• 2008 SOFIELCA et
CYLALIDE sont certifiés
ISO 9001 version 2000 et
homologuées UL dans la
catégorie ZPFW2-Wiring
Harnesses.
• 2009 Acquisition de la
société LES 3V à Grenoble,
spécialiste du Surmoulage
et de l’Injection basse
pression.
42
Composé de 4 sites de production
en France et en Tunisie, Servica
s’inscrit comme un acteur majeur
de la sous-traitance électrique et
garantit à ses clients : réactivité,
souplesse et qualité en maîtrisant
les exigences économiques du
métier.
Spécialiste dans la réalisation des
faisceaux et câblages électriques
pour l’industrie, CYLALIDE
TUNISIE est implantée en Tunisie
depuis 2003.
Ils disposent d’une usine de 3000
m2 et employons 50 personnes.
Force de production : les priorités
de Cylalide sont qualité, service et
productivité pour satisfaire
l’exigence de nos clients de la petite
à la grande série.
• Société Lowcost de proximité.
• Capacité d’analyse et de
productivité
• Réactivité / service de production
en adéquation avec les exigences
clients
• Gestion des stocks matières
premières et produits finis
SOFIELCA
GROUPE
SERVICA
LES 3V
CYLALIDE
• Livraison et colisage adapté à
votre demande
• Laboratoire de contrôle, salle
climatisée
• Unité de production spécifique
pour fabrication dédiée (ferroviaire,
médical, etc.)
• Sécurisation et capacité de
production par doublement du parc
machine
SEA Electronics est une SARL
tunisienne fondée en 1994 –
avec un capital de 239.000 TND
– à l’initiative d’un groupe
d’ingénieurs et d’universitaires.
C’est un bureau d’études et
d’ingénierie avec la vocation
d’être au service de l’industriel
afin d’étudier, concevoir et
optimiser les moyens de
production.
SEA Electronics est compose
d’une équipe de 19 personnes.
Secteur d’activités
• Industrie électique
• Machine outils
• Biens d’équipements
• Ferroviaire
• Automobile
• Médical
• Energie renouvelable
http://www.servica.fr/societes/cylalide
-low-cost/
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Il assure la formation dans
plusieurs domaines:
• L’électronique industrielle
• L’informatique industrielle
• L’automatisme
• La régulation industrielle
• La maintenance industrielle
• L’électricité industrielle
• Les réseaux industriels (Device
net, Profibus, Modbus+, et
Ethernet)
nombre de partenaires : Siemens
A&D (Intégrateur Siemens)
Principaux équipements
• Komax gamma 311 et 263 robot
de coupe, marquage, sertissage des
fils
• Schleuniger Megastrip 9600 robot
de coupe, dégainage des câbles
• Schleuniger CC 2000 enrouleuse
• Presse et mini applicateurs de
sertissage (TYCO, MOLEX, JST,
etc.)
Ce département de formation
agrée par l’Etat (n° 328/11194/99) dispose de trois
laboratoires et salles de
formations.
SEA International est une
SARL tunisienne totalement
exportatrice. Elle a été fondée
en 2007 avec un capital de
200.000 TND. C’est un bureau
d’études et d’ingénierie avec la
vocation d’être au service de
l’industriel afin d’étudier,
concevoir et optimiser les
moyens de production.
SEA International est compose
d’une équipe de 20 personnes.
Département de
conception et d’ingénierie*
Ce département collabore
actuellement avec un certain
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Ce département a été crée pour
répondre à des besoins en
matière des systèmes
automatisés, de conception, de
réalisation et de suivit de
projets industriels :
• L’étude des projets sur cahier
de charge.
• L’automatisation des processus
industriels.
• Le développement des
systèmes d’acquisition des
données.
• Le développement des
systèmes de mesure pour le
contrôle de la qualité (produit
fini ou sur chaîne de
production).
• Retapage des équipements
industriels de production.
Département de
Maintenance et
Assistance Industrielle
Ce département a été crée pour
répondre aux besoins suivants :
• La réparation des cartes
électroniques.
• La maintenance d’appareils
industriels.
• La remise en état des systèmes
industriels à commande
numérique.
• La mesure, le diagnostic et la
maintenance préventive.
• L’étude et la mise en place de
dossiers techniques de
maintenance.
• L’étalonnage et le calibrage des
équipements de mesure.
Département de câblage
Electronique Et Montage
Electromécanique
Ce département collabore
avec le département de
développement des systèmes
automatisés et exploite une
surface de 150 m2 de bureau
d’étude et administration,
et 450 m2 atelier de câblages
électroniques et travaux
électromécaniques dont
les tâches :
• Câblage des armoires
électroniques
• Fabrication et montage
• Travaux électromécaniques
• Fabrications des maquettes
pédagogiques
• Intervention électromécanique...
* N.B : Les équipements utilisés
dans ce département proviennent
toujours de Siemens.
43
NOUVEAUX ADHÉRENTS
SEA
GROUP
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Les facteurs du succès de
SEA GROUP
Innovation continue
et développement
- La certification «Siemens
Solution Partners» est donc
un indicateur fiable du succès
de la mise en place des
projets. Désormais, 1.200
certifications existent dans
plus de 60 pays.
Partenariat Innov’60 –
Programme GTZ
SEA Electronics est certifiée
depuis 2007.
Afin d’améliorer sa gestion de
l’innovation, SEA
ELECTRONICS a participé en
2010 au programme Innov’60
géré par l’organisation
allemande GIZ et le ministère
tunisien de l’Industrie.
L’équipe de SEA a bénéficié de
cours de formation et d’aides
réalisées par des experts certifiés
en gestion de l’innovation par
la GTZ.
Ainsi, ils ont réussi à implanter
un système interne de gestion
de l’innovation dans la société.
SEA Electronics sont parmi les
60 premières entreprises
tunisiennes à mettre en place ce
système de gestion de
l’innovation.
Plans d’avenir :
nouveaux investissements
2012-2015
La société prépare un nouvel
investissement chez SEA –
l’extension et la création d’une
nouvelle usine avec un nouveau
design équipé de machines CNC
- ligne de peinture époxy machine de découpe laser pour
la fabrication de machines
spécialisées avec l’intégration de
plus d’automatisation et de
robotique avec leur nouveau
partenaire KUKA.
Planning :
• 2012 : achat de terres et début
des travaux de construction
• 2013-2014 : investissement et
construction
• 2015 : début de la production
http://www.sea-electronics.com/
Le groupe SOCOMEC
TIMELEC, un choix
de colocalisation réussi
Créé en 1922, Socomec est un groupe industriel de près de 3000 personnes. Sa vocation : la disponibilité,
le contrôle et la sécurité des réseaux électriques basse tension… avec une préoccupation accrue pour la
performance énergétique de ses clients.
P
résent sur les cinq
continents par
l’intermédiaire d’une
trentaine de filiales, Socomec
poursuit son développement
international en ciblant les
applications industrielles et
tertiaires où la qualité de son
expertise fait la différence.
- Solar Power : garantir la
sécurité et la pérennité des
installations photovoltaïques
Spécialiste incontesté de la
coupure, de la commutation
de sources, de la conversion
d’énergie et de la mesure,
Socomec consacre près de
10% de son CA à la R&D.
Le groupe se donne ainsi
les moyens de ses ambitions :
avoir toujours une technologie
d’avance.
Chiffes clés
Adossé à deux centres
d’excellence européens (France
et Italie), le groupe bénéficie
également de sites de production
compétitifs (Tunisie) et
localisés sur les grands marchés
émergents (Inde et Chine). Tous
ont mis en œuvre une démarche
d’amélioration continue
s’appuyant sur le
Lean management ; ils sont
ainsi en position de fournir
la qualité, le délai et le coût
attendus par nos clients.
- Energy Efficiency : améliorer
la performance énergétique des
bâtiments et des installations.
Une production internationale
4 Expertises
- Critical Power : assurer aux
applications critiques la
disponibilité d’une énergie de
haute qualité
- Power Control & Safety :
contrôler l’énergie et protéger
les personnes et les biens
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Synergies N° 85 - Juillet 2013
45
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Socomec
Timelec
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Un groupe responsable,
ouvert et engagé pour
une croissance durable
- Validation des flux logistiques
- Prise de connaissance avec le
pays
L’indépendance du Groupe
Socomec garantit la maîtrise
de ses décisions, dans le respect
des valeurs prônées par son
actionnariat familial et partagées
par tous ses collaborateurs.
De ce fait, l’entreprise pose
la question de la responsabilité
qui est la sienne vis-à-vis de
ses actionnaires, salariés,
clients, partenaires, mais aussi
à l’égard de la société civile
et de son environnement.
Le groupe Socomec assume
pleinement cette responsabilité
au travers de ses engagements
pour réussir un développement
harmonieux et pérenne.
• 2001 :
- Création de la société (statut
offshore, totalement
exportateur) et lancement de la
construction de l’usine
Historique de TIMELEC
(Tunisie)
• 1998 :
- Choix de la Tunisie,
démarrage par de la SousTraitance
• 2003 :
- Mise en exploitation
- TIMELEC produit les High
Runners gérés sur stock et
livre la plateforme logistique
en France
- BENFELD (France) produit à
la commande (très grande
variabilité de références en
catalogue).
Stratégie Industrielle
du Groupe
• Localiser la production sur les
marchés (Europe, Chine, Inde)
• Pour l’Europe (France, Italie,
Tunisie):
- Produire les PF high runners
interrupteurs et centrales de
mesure électroniques chez
TIMELEC
- Produire les sous-ensembles
dans le site low cost de la
zone (TIMELEC)
Un choix de colocalisation
réussi
Tunis Call Center
Relation client à distance offshore
Historiquement créée en 1998 par le Groupe Tunisie Leasing pour gérer la Relation Client des différentes
filiales, Tunis Call Center a très rapidement entamé son développement national avant de monter en 2003
une offre offshore répondant aux besoins spécifiques des marchés internationaux.
• Le groupe a localisé la
croissance en Tunisie, et ont
continué à créer des emplois
en France
• Les très bonnes performances
économiques du site tunisien
leur permettent de rester
compétitifs par rapport à leurs
concurrents (levier de
croissance)
• Le flux logistique efficace
2 jours de transport entre la
Tunisie et les sites Européens)
• Très bonne flexibilité en
Tunisie pour absorber les
variations de charge (crise
2008/2009)
http://www.socomec.com
■
Bref historique
Chiffres et Politique
• 1998 : création de Tunis
Call Center. Filiale d’un
groupe financier côté en
bourse => leasing, affacturage,
intermédiation en bourse
et capital risque. 10 positions
• 2003 : Démarrage des
activités Offshore. Marchés
cibles : Europe francophone,
Italie. Augmentation de
Capital à 1.050.000 TND
(env. 600.000)
• 2006 : 100 positions
• 2008 : Certification
ISO 9001 V2008
• 2009 : Entrée dans
le GIE GET’IT
(www.getit-tunisia.com)
• 2010 : 200 positions, 90%
du CA en Offshore
• 2011 : Meninx Holding
entre dans le capital de
Tunis Call Center
• 2012 : Inscription de
Tunis Call Center dans
une démarche RSE.
• Une croissance durable dont
le moteur est l’export
• Confirmation du marché
francophone comme choix
stratégique
• Atteinte d’une dimension
critique : 200 positions
• Consolidation du choix
de la qualité : certification
ISO 9001 V2008 (Voir
Graph.).
Chiffres et Politique
Localisation des sites de
production
• Deux sites de production
interconnectés distants de
500 mètres et à 1,5 km
du Centre Ville.
• Un choix répondant aux
besoins de mobilité des
personnels et d’une couverture
e plages horaires élargies.
De concrets engagements
qualité
Une culture orientée vers la
satisfaction client :
• La mise à disposition
d’équipes dynamiques
motivées et fédérées autour de
valeurs communes
• La maîtrise des aspects
techniques et spécifiques
propres à chaque dossier
• La mise en œuvre de
méthodologies pertinentes
• La flexibilité organisationnelle
des équipes et des moyens
technologiques
• Tunis Call Center s’inscrit
dans une démarche qualité
matérialisée par sa certification
ISO 9001 V2008.
Une politique RH pour
l’épanouissement des
talents
• Une philosophie commune
fondée sur des valeurs
orientées vers la satisfaction
client.
• Tunis Call Center offre à ses
collaborateurs un
environnement favorable
Une solide intégration financière
430 000 �
Chiffre d'affaires
Part Export
430 000 �
430 000 �
88%
88%
430 000 �
80%
430 000 �
74%
55%
2005
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Synergies N° 85 - Juillet 2013
2006
2007
2008
47
NOUVEAUX ADHÉRENTS
Tunis
Call
Center
permettant à chacun de
s’épanouir pour créer une
relation de confiance durable
avec nos clients.
• Les télé-conseillers sont
multilingues et diplômés de
l’enseignement supérieur
tunisien.
• 75% des télé-conseillers sont
engagés en CDI.
La formation au cœur de
la politique RH
• La formation du personnel de
production est une des
composantes essentielles du
process de l’entreprise.
• 15% des temps de présence
sont consacrés à l’amélioration
des performances qualitatives :
la formation continue et le
suivie qualité.
Infrastructure et moyens
AGENDA CTFCI 2014
techniques
• Sites de production
• PABX
• IPBX Astérisk
Liaisons Télécoms
• 1 Liaison Louée filaire
Internationale France/Tunisie
• Backup RNIS pour la LLI
• 2 T2 2Mo pour les activités
locales
• Réseau MPLS II entre les 2
sites basés à Tunis
• 1 Liaison internet en Fibre
Optique 4 Mo, 1 liaison
SDSL et 4 Liaisons ADSL 4
Mo
et 8 Mo.
Performer 3 CTI Predictive
Logiciel de Télémarketing de
référence s’appuyant sur un
SGBDR SQL
Hermès Net, Vocalcom
Logiciel de Télémarketing de
référence
Converso (CATI)
Logiciel de référence pour la
conduite de terrains d’études et
sondage
Projet de programme 2014
MISSION D’ENTREPRISES DU SECTEUR DES ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION
Date : 24-26 Février 2014
Secteurs principaux : • Equipement et matériel de sécurité
• Matériel de protection individuelle
• Services
La sécurisation des
données, un enjeu majeur
L’essor économique, démographique et industriel qu’a connu le pays durant les dernières décennies ont
mis en évidence la nécessité de l’utilisation de ces équipements.
Une stratégie de sécurité
informatique autour de 5
objectifs principaux objectifs
3ÈME EDITION DU SALON ENOVA
• La disponibilité
• L’authentification
• La confidentialité
• L’intégrité
• La non-répudiation
www.tuniscallcenter.com
Date : 21-23 Mai 2014
Secteurs :
• Electrique
• Electronique
• Instrument de contrôle et de Mesure
• ENR
Organisation du salon en partenariat avec GL EVENTS
A l’initiative de GL events Exhibition et en partenariat avec la CTFCI, le Salon enova TUNISIE sera
organisé du 22 au 25 avril 2014 et qui sera un évènement unique ouvert aux entreprises nord-africaines
et françaises représentatives des composantes majeures de la Filière électronique.
MISSION D’ENTREPRISES DU SECTEUR DU SECOND ŒUVRE DU BÂTIMENT
Une maîtrise
sectorielle...
Auto
Finance
TIC
Autres
• Constructeurs
• Grossistes
• Concessionnaires
• Equipementiers
• Sites
Achats / Ventes
• Banques
• Assurances
• Leasing
• Factoring
• Intermédiaires
en Bourse
• E-commerce
• Opérateurs Telco
• FSI
• Editeurs Logiciels
• Constructeurs,
Grossistes et
Distributeurs
Informatiques
• Instituts Etudes
sondages
• Enseignement
à distance
• Agro-alimentaire
• Energies
renouvelables
• Tourisme, loisirs
Date : mai 2014
Secteurs principaux : • Bâtiment
• Second œuvre du bâtiment
• Matériaux de construction
• Services
Contribuant à 7% du PIB et occupant le 4ème rang dans l'économie nationale, le secteur des BTP
réalise en moyenne un chiffre d'affaires de 5 milliards de dinars par an et draine 25% des
investissements globaux du pays.
Des perspectives pour les entreprises françaises notamment dans le génie civil, dans l’ingénierie, dans
le second œuvre de bâtiment ….
MISSION D’ENTREPRISES DU SECTEUR : EQUIPEMENTS SPORTIFS ET DE LOISIRS
Connaître
... Pour des
services
multiples...
Informer
Développer
Support
48
Etudes de Marchés
Enquêtes satisfaction
Baromètres
Relances campagnes marketing
Services infos Conso/clients
Welcome calls
Cellules de crise
Acquisition
Up Sell/ventes additionnelles
Cross Sell/Ventes croisées
Win Back/Appels de rétention
SAV
Services clients
Supports technique
Back Office
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Date : 29 septembre -1 er octobre 2014
Secteurs principaux : • Equipements et matériel de sportif et de loisirs individuel et collectif
Vu la programmation d’un grand nombre de projets nationaux dans les régions pour le domaine des
la jeunesse et du sport et le programme de modernisation des Établissements hôteliers, la demande
des équipements et matériels sera importante.
12ÈME ÉDITION DES JOURNÉES PARTENARIALES TUNISO-FRANÇAISES – JPTF
Date : 27-29 Novembre 2014
Secteurs :
• Rencontres d’affaires multisectorielles
• Biens d’équipements industriels et services liés à l’industrie
La modernisation du secteur privé (industrie, services, tourisme, santé….) favorise les opportunités
pour les entreprises françaises de vendre de biens d’équipement et de services surtout avec la soutien de
la ligne de crédit PME-PMI française.
Synergies N° 85 - Juillet 2013
49
FOIRES & SALONS
FOIRES & SALONS
Salons Français 2ème semestre 2013
Salons promus par Promosalons / CTFCI
Du 26 au 29 septembre 2013
Paris-Nord Villepinte
www.silmoparis.com
Un salon-référence au
service de l’innovation
et de la découverte.
Le SILMO est un salon de
business, une destination
obligée de la filière optique.
En 2012, il a rassemblé près
de 900 exposants et 1.400
marques reparties sur 80.000
m2, couvrant tous les secteurs
d’activités de l’optique-lunetterie
: montures optiques, lunettes
solaires, verres, lentilles,
instruments et équipements,
basse vision, machines et
composants.
Avec des exposants positionnés
sur tous les segments de
marchés : créateurs, luxe,
marques de spécialistes, licences
mode, sport, enfant, marques
import…
A chaque édition, le SILMO
fixe les perspectives d’avenir
en termes de créations, de
nouvelles attentes des
consommateurs et de
tendances fortes.
Les 35 000 visiteurs attendus
profiteront de cette plateforme
unique pour prendre le pouls des
marchés, passer des commandes,
se former et
se connecter au monde de
l’optique-lunetterie.
Le SILMO 2013 déploie
une offre pertinente exhaustive
50
et multispécialiste complétée
par des animations originales
qui valorisent les innovations,
dévoilent les tendances,
mettent en avant les nouvelles
collections, les nouveaux
produits, les lancements
de marques.
Programme complet disponible
sur le site web du salon ou
auprès de notre service.
L’Association Professionnelle
des Opticiens de Tunisie
organise une délégation
de visiteurs professionnels
sur le salon.
Du16 au 20 octobre 2013
Paris-Nord Villepinte
www.equipauto.com
Pour sa 21ème édition,
EQUIP AUTO met en
valeur les nouvelles
évolutions technologiques
et économiques, les
nouveaux services et
usages pour la filière de
l’aftermarket automobile.
Salon international et
biennal de tous les services
et équipements pour tous
les véhicules, EQUIP AUTO
est un des principaux
carrefours mondiaux d’échanges
entre fabricants, distributeurs et
réparateurs automobile à la
recherche
de nouveaux produits,
services ou partenaires.
EQUIP AUTO c’est :
• 1 800 exposants, dont 75%
d’internationaux, répartis sur
120 000 m2 d’exposition et
des zones d’exposition et de
démonstrations extérieures
• 125 000 visiteurs, dont 30%
d’internationaux de plus de
130 pays
• 350 journalistes
internationaux
Le salon de tous les services
et équipements ...
• Équipements et accessoires
pour les véhicules
• Réseaux et services d’aprèsvente automobile
• Carrosserie et peinture
• Réparation, maintenance et
dépannage
• Lavage et aires de service
• Lubrifiants et produits
d’entretien
• Pneumatiques, jantes et
accessoires
La CCI de Sfax participe à
EQUIP AUTO.
de plus en plus globale, la
tenue conjointe de trois salons
majeurs – BATIMAT –
INTERCLIMA+ELEC –
IDEO BAIN – offrira aux
professionnels du bâtiment une
opportunité unique de découvrir
toutes les solutions, les
techniques et les matériaux
couvrant l’intégralité des
métiers du secteur.
Une source fantastique
d’inspiration et de création
Quel espace urbain demain ?
Comment rendre la Ville plus
agréable à vivre et plus en accord
avec son environnement ?
BATIMAT 2013, en plus de la
découverte de nouveaux
matériaux et solutions, sera
l’occasion de faire un point
approfondi sur les dernières
tendances de la conception des
bâtiments et de l’architecture.
Pour une construction plus
durable et plus performante
BATIMAT 2013 sera à nouveau
au cœur des enjeux de la
construction, particulièrement
en ce qui concerne la
performance énergétiqueet la
basse consommation.
L’édition 2011 a exposé de
nombreux produits innovants,
engendré de riches échanges et
favorisé les partages
d’expérience sur ce sujet
stratégique, 2013 ira encore plus
loin.
Du 4 au 8 novembre 2013
Paris-Nord Villepinte
www.batimat.com
Le rendez-vous
international des
acteurs de l’innovation
Toute l’offre de la
construction enfin réunie
sur un nouveau lieu
A l’heure où la construction
durable nécessite une approche
Synergies N° 85 - Juillet 2013
Deux autres thèmes
complèteront l’édition 2013 :
l’accessibilité et le confort
d’usage des bâtiments ainsi que
la forte dimension
technologique de la
construction.
Un nouveau lieu pour
BATIMAT en 2013 et de
nouvelles synergies
Afin de donner une nouvelle
impulsion au premier salon
Synergies N° 85 - Juillet 2013
mondial de la construction et
compte tenu des travaux
programmés à la Porte de
Versailles, BATIMAT se
tiendra à partir de 2013 au
parc des expositions de Paris
Nord Villepinte.
La proximité avec l’aéroport et
la gare TGV de Roissy Charles
de Gaulle, les halls de qualité
homogène et interconnectés
offrant un réel confort de visite
et des flux optimisés, font de
Paris Nord Villepinte le site
choisi par les grands salons
professionnels internationaux.
Désormais avec BATIMAT ce
sont 8 de ces 10 plus grands
salons qui y sont organisés.
Le transfert de BATIMAT à
Paris Nord Villepinte permet
le regroupement avec les
salons Interclima+elec et Idéo
bain pour créer un événement
sans précédent au niveau
mondial qui rassemblera plus
de 3 500 exposants et 400 000
visiteurs du monde entier.
Plusieurs délégations
tunisiennes participeront à
BATIMAT :
- La CCI de Sfax ;
- La CCI du Sud Est (Gabès) ;
- L’ordre des architectes
Du 3 au 6 décembre 2013
Paris-Nord Villepinte
www.pollutec.com
Le Rendez-vous mondial
des écotechnologies, de
la performance
énergétique
et des solutions de
traitement des pollutions.
Sur 42.000 m2 d’exposition,
1.400 exposants dont 33% du
monde entier et plus de 30.000
visiteurs professionnels à la
recherche de solutions de
réduction de l’impact de leur
51
FOIRES & SALONS
Salons
Français
2013
activité sur l’Environnement et
de mise en œuvre du
Développement Durable, à
l’instar des entreprises
tunisiennes qui cherchent à agir
dans la réalisation d’un
développement durable afin de
garantir leurs conditions de
compétitivité nécessaires à
l’accès à certains marchés à
l’exportation.
- Traitement des pollutions •
Air • Analyse-Mesure-Contrôle
• Bruit • Déchets • Eau • Sites
et Sols
- Optimisation des Ressources
• Recyclage et Valorisation
de la matière • Réutilisation
et Économies d’eau • Gestion
des fluides et des réseaux
- Énergies et Changements
Climatiques • Efficacité
énergétique • Énergies
renouvelables • Gestion
Carbone • Valorisation
énergétique des déchets
- Développement Durable •
Biodiversité et patrimoine •
Responsabilité sociale des
entreprises • Risques et
réglementation • Buy & Care :
salon des Achats
Professionnels Durables
Objectifs : répondre aux enjeux
et besoins des industriels,
responsables des collectivités
locales, professionnels du
bâtiment, du commerce, de
la grande distribution et de
l’agriculture.
Pollutec Horizons c’est aussi
des enceintes dédiées à l’échange
et la formation sur
les technologies de pointe, les
dernières actualités en matière de
réglementation et d’innovation.
- 300 conférences organisées
dans des espaces thématiques
(Forums et Villages).
- Un Plateau Télé entièrement
consacré aux sujets qui font
l’actualité du marché de
l’environnement.
- 6 Prix et Trophées pour
récompenser entreprises, labels
et certifications les plus
remarquables et innovants.
■
Veuillez contacter la CTFCI / PROMOSALONS Tunisie
• Pour l’obtention de votre badge d’entrée gratuit :
- Des informations sur les délégations tunisiennes présentes sur les différents salons,
conférences, animations, …
- Pour l’offre – package voyage – proposée par Air France et Always Travel Service (agence
sélectionnée par Air France), veuillez trouver le programme et les tarifs compétitifs
auprès d’Always Travel Service : 71 90 63 61 ou par mail : [email protected].
Salons internationaux en France promus par la CTFCI / Promosalons
Vos rendez-vous – Second semestre 2013
DATE
26-29 Sept. 2013
NOM
SILMO
OBJET
SEPTEMBRE
Salon international de
l’optique – lunetterie
LIEU
PÉRIODICITÉ
Paris Nord
Villepinte
Annuel
Paris-Expo
Porte de
Versailles
Biennal
OCTOBRE
16-20 Oct. 2013
EQUIP AUTO
Mondial des équipements
automobiles
NOVEMBRE
4-8 Nov. 2013
BATIMAT
Salon Mondial de la construction
- Temps Fort Maghreb sur
le salon - 05/11/2013
après midi : présentation
du marché tunisien/projets
- Présence de délégations
tunisiennes
Paris-Nord
Villepinte
Biennal
Paris-Nord
Villepinte
Biennal
DÉCEMBRE
3-6 Déc. 2013
52
POLLUTEC HORIZONS
Salon des éco-technologies, de
l'énergie et du développement
durable
Synergies N° 85 - Juillet 2013