festival karavel - Espace Albert Camus
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festival karavel - Espace Albert Camus
FESTIVAL KARAVEL DANSE HIP-HOP - 32 compagnies 33 spectacles Direction artistique Mourad Merzouki e 9 ÉDITION - DU 2 AU 23 OCTOBRE 2015 © Little Shao Photo-souvenir : Les Deux Plateaux, sculpture permanente in situ, 1985-1986, cour d'honneur du Palais-Royal, Paris. Détail. © DB-ADAGP Paris 9 LIEUX DE L’AGGLOMÉRATION LYONNAISE Contact presse nationale : Opus 64 - Valérie Samuel-Patricia Gangloff +33 (0) 01 40 26 77 94 - [email protected] Contact presse régionale : Lucile Folliot +33 (0) 04 78 21 48 74 - [email protected] SOMMAIRE EDITO p. 4 DÉFILÉ CHORÉGRAPHIK #2 p. 5 CIE SYLVIE SANTI p. 6 CIE METAMORPHOZ p. 7 9-1 PACT CREW p. 8 CIE WANG RAMIREZ p. 9 SOIRÉE INTERGENERATIONNELLE : ZORO HENCHIRI + ZHARBAT + BLACK SHEEP p. 10 KAMPUS / MOURAD MERZOUKI p. 11 LES 30 ANS DU HIP-HOP p.12 CIE KILAÏ p. 13 CIE S’POART p. 14 SOIRÉE DE SHOWS CHORÉGRAPHIQUES p. 15 CIE D.A.D.R p. 16 AIRCOMPAGNIE p. 17 CIE XXEME TRIBU p. 18 CIE SECOND SOUFFLE p. 19 CIE CHRIKIZ’ p. 20 CIE AMALA DIANOR p. 21 CIE E.GO p. 22 CIE HERVE KOUBI p. 23 CIE HORS SERIE p. 24 CIE 4 EME SOUFFLE p. 25 CARTE BLANCHE À LA CIE MAYADA : DOUAR AMATEURS + POCKEMON CREW + ARTS-TERRE p. 26 AUTOUR DE KARAVEL p. 27 CALENDRIER p. 28 INFOS PRATIQUES p. 31 LES PARTENAIRES ET L’ÉQUIPE DU FESTIVAL p. 32 3 Le festival Karavel Un rendez-vous majeur de la danse hip-hop « Ce qui se passe ici, ce qui se noue durant trois semaines, c’est ce que je cherche à faire en permanence. Je veux être un passeur, être l’endroit où se connectent artistes, publics et toutes les esthétiques. » Mourad Merzouki, directeur artistique de Karavel L’édition 2015 de Karavel tape un grand coup avec trente-deux compagnies à l’affiche dans une douzaine de lieux partenaires dont le Toboggan, à Décines et le Palais de la Bourse, à Lyon. Pendant trois semaines, du 2 au 23 octobre, Karavel va fêter les trente ans du hip-hop avec une kyrielle de danseurs et chorégraphes. Sébastien Ramirez, Sandrine Lescourant, Mickael Le Mer, François Lamargot, Amala Dianor, font partie de ce menu ouvert à toutes les générations et tendances du mouvement. Entre mode et compétition, un Défilé Chorégraphik inédit rassemblera quinze interprètes internationaux de haut niveau sur un cat-walk aux allures de ring. Une soirée intergénérationnelle rassemblant quatre compagnies tisse une histoire vive du hip hop en pariant sur la transmission au corps à corps. En 2007, le chorégraphe Mourad Merzouki lance un festival entièrement consacré à la danse hip-hop. Localisé à Bron, à l’enseigne de l’Espace Albert-Camus, il entend valoriser la crème de la création hip-hop tout en ouvrant un espace de diffusion aux jeunes compagnies qui se bousculent au portillon. « On sait la richesse et la place de cette danse à Lyon et dans sa banlieue, insiste le chorégraphe, directeur de la compagnie Käfig et figure emblématique du milieu. Ce sont des plaques tournantes du mouvement et il me semblait important de mettre en place un rendez-vous pour soutenir les artistes ». Installé ensuite à Pôle Pik, premier centre chorégraphique dévolu au hip hop ouvert en 2009 par Merzouki, la manifestation s’arrime à ce lieu dédié devenu un socle pour le développement de ce style. Dans le même mouvement d’expansion, le festival trouvait le soutien de partenaires prestigieux comme la Maison de la danse, à Lyon. Dès la première édition, Karavel fait grimper à l’affiche douze compagnies et rassemble 2000 spectateurs. Depuis, le succès de l’entreprise, en osmose avec le développement de la création chorégraphique hip-hop et du nombre de troupes, abat des chiffres qui n’ont pas besoin d’explications. Ils ont été multipliés par quatre. En 2014, trente troupes ont été programmées devant plus de 6000 personnes. L’ouverture aux grands noms internationaux ( Unity du Royaume-Uni, Crazy Alliance de Belgique, I.D.A d’Afrique du Sud…), la présence des acteurs majeurs de la scène hexagonale (Black Blanc Beur, Melting Spot, Wanted Posse, Gabin Nuissier..), le coup de pouce aux jeunes pousses ( Pro Phenomen, Jann Gallois…) fait de Karavel une vitrine d’excellence. Dans un contexte de programmation relativement limité pour les hip-hopeurs - les festivals restent très peu nombreux et les théâtres encore frileux pour se pencher sur le sort d’artistes autres que les têtes d’affiches-, Karavel occupe une position stratégique pour le développement du hip-hop. Tous les styles y sont les bienvenus sans a priori – debout, break dance..- et si les créations pour la scène occupent le haut de l’affiche, les shows et les performances ne sont pas oubliés. Parallèlement, des ateliers, des bals, des master-classes, un marathon de la danse avec des élèves de l’agglomération lyonnaise, irriguent le territoire et tous les publics. En soutenant la vitalité d’un milieu très jeune, dont on sait combien il a gagné le cœur de la mode et du grand public, Mourad Merzouki a su nouer les enjeux de la création et de la transmission dans un double élan ouvert sur l’avenir. Trente ans après les débuts du mouvement en France, cette montée en puissance tranquille atteste de son ampleur, de son inventivité. « Casser le cliché du ghetto banlieue, brasser les spectateurs font partie des enjeux fondamentaux » commente Mourad Merzouki. Passé des cages d’escaliers aux plateaux des théâtres, des cités au centre ville, de la marginalité à la une des médias, le hip-hop a gagné ses galons spectaculaires sans jamais lâcher sur son enracinement social et politique. Il a su inscrire une incroyable révolution esthétique en s’ouvrant aux autres techniques et champs artistiques comme la peinture, la vidéo, le numérique…Quant à la présence des filles sur un front très masculin, elle a gagné en nombre et en dynamisme. Après avoir mis leurs pas dans ceux de leurs collègues-danseurs, elles ont décroché leur autonomie au tournant des années 2000 et s’affirment aujourd’hui non seulement comme des virtuoses mais aussi comme des têtes chercheuses. De quoi donner du grain à moudre à plus d’un. Fort de cette réussite, Mourad Merzouki, qui a pris la tête du Centre chorégraphique national de Créteil en 2009, a ouvert un volet parisien de la manifestation intitulée Kalypso, à l’affiche de différents lieux à Paris et en Ile-de-France. Elle prolonge Karavel, dégageant encore un autre espace de projection à la danse hip-hop. Elle n’a plus la casquette à l’envers, porte toujours des baskets ( mais pas que) et s’affirme comme un secteur essentiel du spectacle vivant. 4 DÉFILÉ CHORÉGRAPHIK #2 Soirée de lancement VENDREDI 2 OCTOBRE > 19h30 – 23H30 Palais de la Bourse – LYON Après le succès rencontré lors de la première édition en 2013, le festival Karavel invite cette année quinze danseurs de renommée internationale à venir se défier sur un podium de type cat-walk devant un jury de professionnels. Pour la première fois en 2013, la Préfecture du Rhône ouvrait ses portes au hip-hop. Le 27 septembre 2013, six cent personnes ont assisté au Défilé Chorégraphik où des danseurs d’exception évoluaient dans des espaces inédits, transformant les ors de la République en un théâtre éphémère... En 2015, le hip-hop pousse les portes d’un haut lieu du commerce situé en plein coeur de Lyon : le Palais de la Bourse, monument historique datant du XIXème. Pour sa soirée de lancement, le festival Karavel invite quinze danseurs à venir se défier sur un podium devant un jury composé de professionnels. Le gagnant du concours remportera un Price Money ainsi qu’un trophée. Le Défilé Chorégraphik #2 est accessible uniquement sur invitation. Quelques places seront ouvertes au public du Festival, pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.festivalkaravel.com 5 PETITS RAGOTS DE MAUVAIS GENRE CIE SYLVIE SANTI Seythenex LUNDI 5 OCTOBRE > 18h – 18h30 Horaires des scolaires : 10h30, 14h, 15h30 Centre Chorégraphique Pôle Pik – BRON Un duo composé d’une conteuse et d’un beat-boxer. Un voyage entre rythmes organiques et paroles récitées, slamées, contées pour un mélange savoureux de human beat-box et histoires en cours. Très jeune public (de 3 mois à 5 ans) Le studio de Pôle Pik accueille, le temps d'un spectacle pour la petite enfance, un monde où se conjuguent perception et matière, sensibilité et connaissance. Mêlant jeux poétiques et human beat-box*, Sylvie Santi et Speaker-B, un des meilleurs beatboxers de la région Rhône-Alpes, donnent corps aux jeux langagiers, aux sonorités et rythmiques avec lesquels le jeune enfant se construit et apprend à parler et communiquer. Un voyage sonore, langagier et ludique, à partager en famille. Formée au Centre des Arts du Récit (38), au Centre National des Arts du Cirque (51) et au Centre Méditerranéen de Littérature Orale (30), Sylvie Santi s’intéresse aux rythmes, aux sons du langage et à toutes ses formes de jeux. Mélodies et rythmiques sont donc deux vecteurs indissociables de sa langue, dans une recherche permanente de dimensions nouvelles, dépassant là la question du sens et de la compréhension. Speaker B pratique le didgeridoo et les percussions avant de découvrir le beatbox. En 2000, il crée ses propres morceaux en reprenant des classiques du hip-hop puis grâce à sa technique s’ouvre à la musique ragga, rock, salsa, électro, house. Soucieux de partager son art, conformément aux valeurs de la culture hip-hop, Speaker B se consacre aussi à la transmission de la pratique du beatbox à travers des cours et des stages. Il est vice-champion de Suisse dans sa discipline et l’un des meilleurs beatboxers de la région Rhône-Alpes. Capable de reproduire en simultané les différents instruments d’une chanson uniquement grâce à sa bouche, sa technique laisse souvent perplexe. Depuis 2013, et sa rencontre avec la conteuse Sylvie Santi, Speaker B découvre le spectacle vivant pour la petite enfance. Il élargit sa recherche et se prend au jeu de la mise en scène. 6 JAZZ Première GRATUIT CIE METAMORPHOZ © M-Dina Photographie Saint-Etienne MARDI 6 OCTOBRE > 19h00 Espace Albert-Camus - BRON Nouvelle création du chorégraphe Stéphanois Mohamed Rouabah. Une frise chronologique évoquant les racines de la danse hip-hop. Conçue pour douze danseurs, Jazz explore à la fois le monde de la musique noire américaine et ses connexions historiques au développement des danses urbaines et sociales depuis les années 1920/30 jusqu’à aujourd’hui. Conçue pour douze danseurs, cette nouvelle pièce explore à la fois le monde de la musique noire américaine et ses connexions historiques au développement des danses urbaines et sociales depuis les années 20/30 jusqu’à aujourd’hui. Pourquoi ces musiques et ces danses, ainsi que les artistes qui les ont fait connaître, influencent encore de nos jours non seulement les artistes de notre époque mais aussi le grand public ? Quelles sont les valeurs qu’ils véhiculent ? Pourquoi résonnent-ils en nous plus que jamais? Une démonstration sur l’évolution de ces danses de groupes, avec en toile de fond une réflexion sur notre temps et leur fonction sociale/politique aujourd’hui... La pièce se construira en 4 actes qui scanderont les grandes époques de l’évolution des relations entre ces danses et la musique jazz sous toutes ses formes Mohamed Rouabah a fait ses classes auprès de Mourad Merzouki, Jérôme Savary... Co-fondateur du crew mondialement reconnu Melting Force, il remporte le prix du meilleur show au Battle of The Year 2004. Il crée la Compagnie Metamorphoz' en 2008 pour développer ses propres chorégraphies. Au répertoire deux pièces généreuses et enthousiasmantes : Ballet de Rue qui se joue des codes de la musique classique et Feng Shui, en collaboration avec trois artistes chinoises. Jazz s'annonce comme un melting-pot tout aussi joyeux. Les douze danseurs font le grand écart de la musique noire américaine des années 20/30 aux sons électrourbains d'aujourd'hui en passant par le jazz ou encore la disco. Lindy-hop, swing, claquettes et hip-hop : la danse se fait revendicatrice et jubilatoire ! 7 SHOW GRATUIT 9-1 PACT CREW Evry MARDI 6 OCTOBRE > 19h45 Espace Albert-Camus - BRON Collectif composé de six danseurs venus de la région parisienne, 9-1 PACT a déjà remporté de nombreuses distinctions dans l’univers du show chorégraphique, depuis sa création en 2010. La Compagnie 9-1PACT a été fondée en 2010 par un collectif de danseurs issus d’Evry et de Sainte Geneviève des Bois, dans l’Essonne. Le projet collectif s’est d’abord articulé autour du partage d’une profonde passion pour la danse, d’une complémentarité artistique et d’une amitié sincère. La reconnaissance artistique du Crew 9-1PACT est due au travail et à une ambition commune placée sous le signe de la rigueur, de l’unité et de l’envie de se dépasser sans cesse. Ainsi, la phrase qui caractérise le plus le groupe est « On perd ensemble, on gagne ensemble ! ». La notoriété du Crew 9-1PACT s’est nourrie de l’obtention de nombreuses distinctions lors de concours chorégraphiques relevés. Dans ce cadre, le Crew a fait la démonstration d’une identité artistique forte, avec des formes chorégraphiques abouties et une ingénieuse capacité à valoriser différentes formes d’expression corporelle. Le Collectif s’illustre régulièrement sur de nombreuses scènes nationales et internationales, on le retrouve également lors de différents cours et stages de danse organisés dans l’hexagone et à l’étranger. 8 BORDERLINE CIE WANG RAMIREZ © Agathe Poupeney Perpignan MARDI 6 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus – BRON Borderline marque un tournant dans les recherches et l'écriture de Sébastien Ramirez et Honji Wang. La danse s'élargit dans un dialogue avec la technique et l'art du gréage (rigging), alors que la réflexion sur les relations humaines inclut désormais la réalité du vivre-ensemble dans nos démocraties. D’une grande fluidité, la gestuelle des danseurs arbore des accents d'acrobatie, de poésie visuelle et de l'univers urbain. Dans un monde à la limite de ses ressources et de son humanité, c'est peut-être la grâce qu'il faut chercher. Sur fond de questionnement sociétal, Borderline est une expérience physique, esthétique et poétique. Sébastien Ramirez, associé à sa complice Honji Wang, est certainement un des chorégraphes les plus créatifs de sa génération. Ne reniant rien de son passé de breaker, habitué des compétitions internationales, il conjugue univers urbain et poésie visuelle. En résulte un spectacle à l'esthétique saisissante et impeccable, preuve que le hip-hop a toujours une grande capacité à se renouveler. Les six interprètes, acrobates sensibles, apprivoisent des fils invisibles et interrogent leur biographie et celle de leurs parents, souvent venus et revenus de loin, pour dessiner leurs propres limites, entre gravitation, émotion et dépassement de soi. Borderline a connu un succès public mérité et est présenté pour la première fois à Lyon. Danseur et chorégraphe autodidacte issu de la culture hiphop, Sébastien Ramirez jouit d'une réputation internationale. En 2007, à Perpignan, il a fondé sa compagnie, accompagné de Dirk Korell pour la direction de production. Avec une ouverture vers d'autres cultures de danse et au fil des rencontres à travers le monde, Sébastien a pu enrichir et élargir sa culture chorégraphique, en s'affranchissant de toute labellisation. Hyun-Jung Wang, alias Honji, est née à Francfort de parents coréennes et vit à Berlin. Enfant, elle se forme en ballet, gymnastique et en arts martiaux, pour devenir plus tard, la danseuse hip-hop à facettes multiples qu'on connaît. Passionnée par l'approche artistique, le jeu et la performance, elle collabore avec des chorégraphes de la danse contemporaine tels que Akram Khan, Arco Renz ou Constanza Macras. En 2010, Honji Wang a rejoint Sébastien Ramirez au sein de la compagnie ; leur première création commune est le duo AP15, représentatif pour le langage chorégraphique que les chorégraphes ont su développer progressivement, primé par le prestigieux Bessies Award à New York. Basé sur ce premier duo, Ramirez et Wang développent Monchichi en 2011 et, dans la même année à Helsinki, True Blue Market, avec cinq danseurs finlandais. Borderline, une création de grand format pour cinq danseurs et un gréeur, a été présenté début 2013. ONE - Felahikum, développé par Wang et Ramirez avec la danseuse flamenco contemporaine Rocío Molina, a vu le jour en 2015. 9 SOIRÉE INTERGENERATIONNELLE ZORO HENCHIRI Vénissieux Roubaix + ZAHRBAT © Frédéric Lovino + BLACK SHEEP Paris MERCREDI 7 OCTOBRE > 18h00 Université Lyon 2 – BRON Cette année encore le festival met l’intergénérationnel à l’honneur en réunissant sur scène trois compagnies issues de différentes générations de la danse hip-hop. David Pagliaroli, ancien danseur reconverti dans le stand-up, assurera le fil rouge de la soirée. Des ateliers et rencontres seront mis en place en amont entre les étudiants et les artistes. Entrées libres sur inscription au 04 78 21 48 74 / [email protected] Depuis 1990 Zoro Henrichi se passionne pour le butô, né au Japon, en réaction aux traumatismes laissés par la Seconde Guerre mondiale. Il fait très vite le rapprochement entre cette danse subversive caractérisée par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme, et le break. L'une et l'autre ayant surgi des fêlures de l'histoire, secouées par les révoltes et la rupture, l'une comme l'autre habitées par une énergie vitale, comme une force originelle. Fort d'un long parcours de création avec la compagnie Traction Avant et après avoir remis les pieds sur scène avec les projets du Kampus portés par Pôle Pik, Récital à 40 et Répertoire, Zoro Henchiri renoue avec ses recherches et sa fascination premières, et monte sa compagnie en 2015. Il réunit Sumako Koseki, l'une des danseuses-chorégraphes de butô les plus connues à l’extérieur du Japon et Arnaud Deparis à la conception vidéo. Naît un projet hybride et intemporel où le danseur fait corps avec le break et le butô. Bientôt 100 dates pour le solo éponyme de la compagnie Zahrbat, créé en 2004, et interprété avec virtuosité et bienveillance par Brahim Bouchelaghem. Passé par les compagnies Käfig, Frank II Louise et Accrorap, sa rencontre, en 2007, avec Carolyn Carlson alors directrice du CCN de Roubaix est déterminante. Il crée sa compagnie et un premier duo El Firak. Avec Zahrbat, le chorégraphe rend hommage à son père et à leurs passions respectives : passion du jeu et passion de la danse.. Sur le plateau une valise, des cartes et une fenêtre ouverte sur l'autre côté de la mer. C'est un voyage sans retour vers l'Algérie à la fois terre, racines et héritage. Une confession publique pleine de sincérité et d'émotion. Du milieu underground aux scènes de théâtre prestigieuses, Johanna Faye et Mustapha Saïd Lehlouh aka Darwin ont collaboré avec de nombreux chorégraphes et ont développé, au fur et à mesure des années un style de danse singulier. Johanna par la multiplicité puisée dans les différentes danses qui font sa gestuelle, Darwin par son indéniable musicalité. Riches de leurs identités, ils se lancent dans un duo intime, en quête d'un nouveau langage. Iskio interroge le ressenti, l'intériorité, la relation à deux. Grâce à chaque membre, chaque partie, les corps conversent, Johanna et Darwin dansent ce qu'ils sont. De la danse hip-hop dans les années 90, avec les compagnies Accrorap et Käfig, au stand up, David Pagliaroli embrasse une carrière éclectique avec succès. Pour Karavel, il se met en scène avec un humour caustique, prend à parti les artistes et le public,pioche dans l’histoire du hip-hop et rend hommage à sa culture. 10 REPERTOIRE #1 ©M-DinaPhotographie KAMPUS / Mourad Merzouki Pôle Pik JEUDI 8 OCTOBRE > 20h30 Radiant-Bellevue - CALUIRE-ET-CUIRE Trente danseurs et cinq chorégraphes se réunissent sous la direction de Mourad Merzouki. Mourad Merzouki rassemble sur scène des extraits de créations qui ont marqué le paysage de la danse française par leur capacité à bousculer le hip-hop interprétées par trente danseurs. Des partitions classiques d’Anthony Egea aux chorégraphies ciselées de Bouba Landrille Tchouda, des récits oniriques de Kader Attou à la danse instinctive de Marion Motin, dans Répertoire #1. Après son succès aux Nuits de Fourvière, le Festival Karavel accueille Répertoire #1. Répertoire #1 reprend des extraits de créations qui ont marqué le paysage de la danse française par leur capacité à bousculer le Hip-Hop. Cinq chorégraphes aux écritures singulières, rassemblés par leur envie de partage et d’ouverture, au-delà des genres et des frontières. Des partitions classiques d’Anthony Egéa aux chorégraphies ciselées de Bouba Landrille Tchouda, en passant par les récits oniriques de Kader Attou, la danse instinctive de Marion Motin et l’art du métissage de Mourad Merzouki, Répertoire #1 fusionne les styles. Partenaires pour la deuxième année consécutive, Le Radiant-Bellevue et le Festival Karavel favorisent la circulation du public à travers l’agglomération lyonnaise et son ouverture à la danse Hip-Hop. Né à Lyon en 1973, Mourad Merzouki pratique dès l’âge de sept ans les arts martiaux et les arts du cirque. A quinze ans, sa rencontre avec la culture hip-hop l’emmène vers le monde de la danse. Il décide très vite de développer cette gestuelle née dans la rue tout en se confrontant à d’autres langages chorégraphiques auprès notamment de Maryse Delente, Jean-François Duroure et Josef Nadj. La richesse de son parcours lui donne cette envie très forte de réaliser des projets artistiques, mêlant le hiphop à d’autres disciplines. C’est ce qu’il fait en créant en 1989, avec Kader Attou, Eric Mezino et Chaouki Saïd, sa première compagnie, Accrorap. En 1994, la compagnie présente Athina lors de la Biennale de la Danse de Lyon, un véritable succès qui réussit à transposer la danse hip-hop de la rue à la scène. Les voyages à travers le monde entraînent le chorégraphe vers des terrains inconnus, il fait alors l’expérience de la danse comme puissant moyen de communication. Pour développer son propre univers artistique lié à son histoire et à sa sensibilité, Mourad Merzouki décide de fonder en 1996 sa propre compagnie : Käfig. A partir de janvier 2006, la Compagnie Käfig est en résidence à l’Espace Albert Camus de Bron. Cette implantation lie le théâtre avec le festival Karavel, créé en 2007 à l'initiative Mourad Merzouki, programmant notamment une dizaine de compagnies hip hop et d'autres actions dans la ville. En juin 2009, Mourad Merzouki est nommé à la direction du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. Il y poursuit et développe son projet placé sous le signe de l’ouverture sur le monde. En 18 ans le chorégraphe créé 23 spectacles. En moyenne 150 représentations par an à travers le monde rythment ainsi la vie de la compagnie. 11 LES 30 ANS DU HIP-HOP VENDREDI 9 OCTOBRE > 20h00 Espace Albert-Camus - BRON Cette année, Karavel célèbre trois décennies du mouvement hip-hop, ses valeurs, son histoire, pour faire un état des lieux de ce que nous avons déjà accompli, mais aussi imaginer, rêver tout ce que nous avons encore le désir de réaliser. À travers un événement festif, représentatif des origines du hip-hop, nous avons souhaité montrer la danse hip-hop sous toutes ses formes. Soirée gratuite sur réservation, dans la limite des places disponibles I [email protected] - 04 78 21 48 74 SOIRÉE ANNIVERSAIRE : 30 ANS DU HIP-HOP Culture fédératrice fondée sur cinq disciplines (graffiti, danse, DJing, rap, beat box), le hip-hop est arrivé en France au début des années 1980. Si aujourd’hui ces disciplines œuvrent parfois de manière indépendante, elles étaient en revanche indissociables à la naissance du mouvement, au moment où danse et DJ allaient de pair, où un terrain vague sans graffeur n’avait pas de sens. Plus de trente ans après le Bataclan, la salle Paco Rabanne, les premières « block party » de la Chapelle et l’émission télévisée H.I.P. H.O.P., cette culture continue d’inventer et de renouveler son langage en investissant des espaces nouveaux. Les acteurs issus des différentes générations seront invités à partager leurs visions, leurs souvenirs, leurs envies et danseront au rythme des classiques diffusés par des DJ’s incontournables... Soirée gratuite sur réservation, dans la limite des places disponibles I [email protected] - 04 78 21 48 74 EXPOSITION « 30 ANS DE DANSE HIP-HOP : DE LA RUE À LA SCÈNE » Le temps du festival, le hall de l’Espace Albert-Camus se transforme en une rue éphémère, berceau de la culture hip-hop. une fresque de 30 mètres de long, graffée par le collectif La Coulure, plante le décor... Dans cet espace urbain symbolisant les différents foyers qui ont vu naître ce mouvement en France et à l’étranger, l’exposition rassemble des objets cultes, objets fétiches, souvenirs... ayant marqué le parcours de plusieurs générations de danseurs. Complice de cette 9ème édition, la sculptrice lyonnaise Emilie Tolot apporte son regard artistique sur le corps en mouve- ment. La matière prend vie et les clins d’oeil sculptés se multi- plient tout au long du festival. 1984 : L’ÉMISSION CULTE H.I.P H.O.P Pour fêter cet anniversaire, Mourad Merzouki invite les figures emblématiques de la danse hip-hop et en profite pour revenir sur la période d’émergence de ce mouvement en France, en confiant à Sidney les rênes le temps d’une soirée. A bientôt soixante ans, ce bassiste-saxophoniste commence sa carrière en tant que DJ dans des boîtes funk et animateur radio. Il fait alors la connaissance d’Afrika Bambaataa et comprend la nécessité de permettre à toute une partie de la jeunesse de s’exprimer. En 1984, la chaîne TF1 lui propose d’animer une émission de décou- verte du hip-hop. La légende est en marche... H.I.P H.O.P et son présentateur emblématique auront largement contribué à créer des voca- tions chez toute une génération de danseurs. 12 PARASITE GRATUIT CIE KILAÏ © Benoîte Fanton Seine-Saint-Denis SAMEDI 10 OCTOBRE > 19h00 Espace Albert-Camus - BRON Parasite est une pièce pour cinq danseuses et un musicien, où une danse organique et métissée met en image des jeux psychologiques avec pour seul mot d’ordre la dérision. Sandrine Lescourant, dite "Mufasa", invite à ses côtés quatre danseuses, fortes de leur fragilité, à écouter leur "moi" et s'émerveiller du "nous". Une création purement féminine où la chorégraphe fait danser la beauté de nos faiblesses, avec beaucoup d'autodérision. Elle s'appuie sur un hip-hop léger et aérien pour faire face à l'adversité, avec acharnement, obstination, distraction, déni. La pièce commence par un face à face de deux femmes automates qui s'attirent et se rejettent en même temps. Devinée à partir d'impulsions, de jolies "erreurs", la danse naît de différents états, ceux que l'on peut rencontrer quand les émotions nous envahissent ou quand la raison et le sentiment se font guerre. En travaillant avec Pierre Rigal, Sylvain Groud, Sébastien Lefrançois et Anthony Egéa, Sandrine Lescourant a développé un univers marqué, mélange de styles divers, et revient, dans Parasite, à l'essence même de ce qu'est, pour elle, la danse hip-hop : un cri, une fête, parfois un décodeur d'émotion. Danseuse remarquée dans la compagnie Dernière Minute de Pierre Rigal, Sandrine Lescourant a fait de la danse classique pendant huit ans avant de découvrir le modern jazz et la danse contemporaine à l’adolescence, puis le hip-hop à la fac de Nice où elle préparait une licence d’administration économique et sociale. Devenue danseuse au gré de nombreux stages, elle passe à la chorégraphie tout en participant comme juge à des battles et en donnant des stages. 13 ROUGE CIE S’POART © Le Poulpe La Roche sur Yon SAMEDI 10 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus - BRON Si Mickael Le Mer devait donner une couleur à la danse hip-hop, ce serait le rouge. Dans la pièce, le rouge est omnipotent, de part les états de corps, la chorégraphie, l’émotion, ce qui est vu et ressenti mais jamais présent visuellement. Sans qu'on ne la voit jamais, la couleur rouge est au cœur de la nouvelle pièce de Mickaël Le Mer. Rouge sang, rouge plaisir, rouge comme la "muleta" du torero, rouge de colère, le rouge est omniprésent par les états de corps, la chorégraphie, les émotions. Le chorégraphe prend appui sur l'expérience personnelle et la virtuosité de ses sept danseurs, pour signer une chorégraphie exigeante et élégante, et mettre en scène des sentiments intenses et passionnels. Dans un décor architecturé, la danse est graphique, précise, incarnée. Portés, sauts, envolées, Mickaël Le Mer confirme sa grande maîtrise de l'espace et de la chorégraphie de haute-voltige. Né en 1977, Mickaël Le Mer découvre le hip-hop au début des années 90, lors de la « 2ème vague ». Il se forme avant tout au sein de l’aventure collective de la Compagnie S’Poart dès 1996. C’est dans ce contexte collectif que Mickaël Le Mer fit son premier essai en tant que chorégraphe et c’est avec In Vivo (2007), qu’il inaugure et assume une écriture exigeante qui prend appui sur l’expérience personnelle des danseurs. Le résultat est marqué d’une sensibilité à la fois poétique et urbaine, tout en développant une grande maîtrise de l’espace scénique, et de toutes les composantes du spectacle (lumière, scénographie, musique). Son travail fut notamment récompensé en 2009 par le second prix du jury au concours de danse contemporaine « Re-Connaissance », organisé conjointement par la Maison de la danse de Lyon et le Centre de développement chorégraphique de Grenoble. Suite à ce succès, Mickaël Le Mer fut invité par l’Institut Français (anciennement Cultures France) à créer une pièce dans le cadre de l’année croisée France-Russie 2010. Cette demande aboutira à la création de la pièce franco-russe Na Grani, une pièce chorégraphique pour dix danseurs et danseuses russes et français, issus du hip-hop et de la danse contemporaine. Na Grani fut jouée pour la première fois à la Biennale de la Danse de Lyon en 2010. En 2012, il crée Instable, pièce chorégraphique pour six danseurs, coproduite par l’EPPGHV-Parc de la Villette, et Rock it daddy, un show de danse hip-hop sur des musiques rock n’roll cultes des années 50 à aujourd’hui. Il participe également à de nombreux projets pédagogiques à la Roche sur Yon comme à l’étranger (Chine, Québec, Russie) toujours dans un souci de conserver un rapport de proximité avec les différents publics. Aujourd’hui, il travaille sur une nouvelle création Rouge dont la sortie est prévue en octobre 2014 à Angers. A partir de la saison 2014/2015, il bénéficiera pour trois années du statut d’artiste associé à la scène nationale du Grand R. 14 SOIRÉE DE SHOWS CHORÉGRAPHIQUES MARDI 13 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus – BRON Depuis 2011, le Festival Karavel offre au public une soirée spectaculaire consacrée entièrement aux shows hip-hop. Le principe : des ensembles chorégraphiques, des acrobaties et une ambiance survoltée ! Avec DC Vortex à 19h00 Cette année, le hip-hop c’est aussi une histoire de famille. On retrouvera sur scène des jumeaux avec les norvégiens du groupe Quick Crew et les Gamal venus de Guadeloupe, ainsi que les sœurs belges Mybalés. Egalement à l’affiche, deux crews 100% féminins, les Bandidas et les Manss, vainqueurs du concours World Of Dance France 2015. Ils font sensation dans tous les concours de shows cette saison, les All In, débarquent à Bron avec une partition énergique doublée d’une précision à couper le souffle. Huit groupes exceptionnels se succèdent sur la scène de l’Espace Albert-Camus, pour le plaisir des petits et des grands : TRIBAL KIDZ LES GAMAL (gagnant du concours Hip-Hop Kontest) TEKKEN CREW (gagnant du concours Acordanse) ALL IN CREW BANDIDAS MYBALES MANSS QUICK CREW 15 (H)UBRIS CIE D.A.D.R © JeanLouis Fernandez Laval MERCREDI 14 OCTOBRE > 20h30 Toboggan - DECINES Dans (H)ubris – la « démesure » en grec –, le multimédia manie l’illusion comme un dieu de l’Olympe pour s’emparer de la scène et embarquer le spectateur dans un voyage privé de tout repère. Une pièce de facture plutôt contemporaine dont les danseurs hip-hop bousculent l’esthétisme pour le charger de sens. En peuplant sa dernière création de personnages hybrides, le chorégraphe ancre, plus que jamais, sa danse dans l’actualité. En s’inscrivant humblement mais justement dans les pas du célèbre ballet L’Après-midi d’un Faune de Vaslav Nijinski, David Drouard signe ici une proposition de danse hybride enrichie d’une gestuelle hip-hop. Mi-hommes, mi-faunes, dansant à pieds nus ou juchés sur des sabots, les cinq breakeurs transportent les spectateurs entre mythologie moderne et contemporaine. David Drouard naît et grandit en Mayenne, il se découvre danseur et chorégraphe et se forme au Conservatoire National de Nantes. À l’issue de trois ans au Conservatoire National Supérieur de Lyon où il rencontrera Odile Duboc, femme déterminante dans l’histoire de la danse contemporaine française et qui fut la chorégraphie et directrice du Centre chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort. David Drouard commence sa carrière à 19 ans et signe auprès d’Odile Duboc et du CNN de Belfort pendant plusieurs années et découvre Jiri Kylian au Nederlands Dans Theater comme assistant chorégraphe de Lionnel Hoche. Il expérimente parallèlement le théâtre et le cinéma en participant à la réalisation d’un courtmétrage commandé par ARTE au Luxembourg intitulé « Era Méla Méla ». Il pousse sa réflexion en créant Gravity, un quatuor présenté au Festival d’Avignon en 2008. Il affirme son style et son langage en recevant le Premier Prix de la Fondation Noureev au Concours International de Danse de Paris. David Drouard s’enrichit d’expériences diverses, ainsi, au fil de ses projets, il rencontre Marie-Agnès Gillot, danseuse étoile de l’Opéra de Paris et qui participe à l ‘une de ses créations en 2008, Georges Momboye sur la création de « L’Anneau de Salomon », la maison Hermès sur plusieurs contrats de créations internationales. Son dernier projet, « F solo » revisitant avec la complicité d’un artiste plasticien et d’un compositeur le « Prélude à l’après-midi d’une faune », s’inspire de la psychologie et de la psychanalyse. Il s’inscrit avec ce solo auprès du monde de la danse comme une démarche singulière nouvelle. 16 POINTURE H2 PREMIÈRE AIRCOMPAGNIE © Lucile Folliot Villeurbanne JEUDI 15 OCTOBRE > 20h30 Toboggan - DECINES Jean-Claude Carles, chorégraphe de la compagnie, reprend sa pièce Pointure créée en 1992. Un quatuor clownesque où jeux de jambes et jeux de mains s’enchainent autour d’un élément de mobilier urbain : un banc. Après sept années de spectacles conçus pour l'espace public, Aircompagnie revient sur la scène des théâtres avec une pièce burlesque, créée en 1992. Entre adresse et maladresses, un quatuor clownesque s'approprie une partition de Mozart et l'écriture hip-hop pour se disputer un banc. A grands renforts de cabrioles, grands jetés aériens, jeux de mains et jeux de pieds les quatre danseurs s'en donnent à cœur joie et s'envolent vers une légèreté et une inventivité proches de l'univers de Buster Keaton. Une mise en scène ludique pour petits et grands, amateurs candides ou connaisseurs exigeants. Né en 1954 à Avignon. Danseur depuis 1973, Jean-Claude Carles débute à l'Opéra de Marseille puis danse au Capitole de Toulouse. Durant huit années il travaille avec de nombreux chorégraphes contemporains en tant que premier danseur au Ballet de l'Opéra National de Lyon. Boursier du Ministère de la Culture en 1980 et 1981 à New York avec Merce Cunningham. Il présente ses premières pièces avec le Ballet de l'Opéra de Lyon et monte sa compagnie en 1986. Il a créé une vingtaine de pièces, notamment pour la Maison de la Danse, l’Opéra de Marseille, de Nice, dans des théâtres de la région lyonnaise et à l’étranger. Sa compagnie a été en résidence de 94 à 98 au centre culturel le Polaris. Il développe maintenant un travail sur l’image et le théâtre de rue avec des danseurs hip hop. Sa dernière création « Les Androïdes », dans l'espace public, tourne toujours après plus de 350 représentations dans le monde. 17 GARDIEN DU TEMPS CIE XXème TRIBU © Jimmy Payan Paris JEUDI 15 OCTOBRE > 20h30 Toboggan - DECINES Dans cette troisième pièce, François Lamargot nous plonge à nouveau dans un univers hors du temps. Telle une tribu, le groupe composé de huit danseurs se forme et se déforme au rythme des ensembles où chacun cultive sa singularité. Gardien du temps met en valeur l'intelligence des corps dans une pièce percutante, d'une grande simplicité. Il a flirté avec la comédie musicale, la danse contemporaine, la danse africaine tout en expérimentant son propre travail et en assistant le chorégraphe hip-hop Anthony Egéa. Avec sa troisième pièce, Gardien du temps, François Lamargot confirme sa capacité à métisser les danses et à construire des univers singuliers. Il invite ses huit danseurs, aux corps très différents, à s'extraire de leur condition pour rejoindre la tribu. Dans un espace temps inédit, le groupe se forme et se déforme au rythme des ensembles où chacun cultive sa singularité. Gardien du temps met en valeur l'intelligence des corps dans une pièce percutante, d'une grand simplicité François Lamargot s’est formé dans divers centres de formations parisiens (Kim Kan,Harmonic, AID..). Mais c’est dans la rue, avec La XXe Tribu, et en participant à des battles qu’il se complète en hip-hop et plus particulièrement en break et housedance. Sa carrière de danseur commence dès ses 17 ans lorsqu’il se produit aux Folies Bergères. Par la suite il danse dans différentes comédies musicales («Gladiateur», «Belle, Belle, Belle»...). Trois ans plus tard, l’envie de mettre en avant la force d’un groupe, La XXe Tribu, le pousse à créer sa première pièce, «Horizon». Le mélange des disciplines reste son principal centre d’intérêt et François se dirige vers le travail en compagnie. Ses influences diverses lui permettent de travailler avec des chorégraphes aux langages variés tels que George Momboye («le Sacre Du Printemps» ; «Correspondances» ; «Quatuor Bella Bartók»), Salia et Seydou («Djan-Djo», festival de Suresnes 2005), Claude Brumachon («Folie»), et plus récemment auprès d’Antony Egea (Compagnie Rêvolution), Laura Scozzi, Yann Lheureux ou encore Ibrahima Sissoko. Le désir d’aller au bout de sa démarche le pousse à poursuivre sa recherche sur le mouvement en s’appuyant sur son vécu, lui permettant d’aller plus loin dans l’interprétation du propos avec les danseurs. En 2011, fort de ses nouvelles expériences, il présente sa deuxième pièce «Akasha» dans laquelle, aussi bien les danseurs que lui-même, ont gagné en maturité et ont su traduire une cohésion de groupe. Parallèlement, François devient l’assistant chorégraphe d’Anthony Egéa. Notamment pour Le Beijing Contemporary Dance Theater en juin 2011 («Middle»), puis pour «Rage» réunissant des danseurs du continent africain ; des créations à l’échelle internationale qui contribuent à forger son inspiration et son expérience scénique.«Mon mode d’expression se veut poétique. Je tente d’exprimer une réalité du monde par le langage de la métaphore et de la suggestion, tant pour les danseurs que pour les spectateurs qui s’invitent au voyage. La poésie permet une distance capable d’une autre compréhension des événements ». 18 LA MARCHE CIE SECOND SOUFFLE © Michel Granger Vénissieux VENDREDI 16 OCTOBRE > 20h30 Toboggan - DECINES Azdine Benyoucef, danseur et chorégraphe engagé originaire de Vénissieux, s’inspire d’un fait d’actualité marquant de l’année 1983 qui donnera lieu à une grande marche pour l’égalité et contre le racisme. Sur scène, dix danseurs, métissant les cultures, les danses et les personnalités, font surgir des corps les revendications intemporelles de leur génération. Azdine Benyoucef forge son identité de chorégraphe dans les danses urbaines, le butô, l'afro et le contemporain et impose une écriture en quête de sens. « La Marche » est l'interprétation d'un fait divers déclencheur d'un mouvement d'envergure pour l'égalité et contre le racisme. En 1983, à Vénissieux, en réaction à des affrontements meurtriers entre jeunes et policiers, débute une longue expédition pacifique, inspirée par Martin Luther King et Gandhi. Sur scène, dix danseurs engagés, métissant les cultures, les danses et les personnalités, font surgir des corps les revendications intemporelles de leur génération. La culture hip-hop influence le parcours d’Azdine Benyoucef, en s’ouvrant à d’autres univers de danses contemporaines, africaines et japonaises ainsi que de chorégraphes comme Pierre Deloche, Germaine Acogny et Sumako Koseki. Il fait ainsi évolué ses techniques de danse, sa gestuelle, ses choix chorégraphiques en développant différemment sa manière de transmettre le hip -hop. En 2010, Azdine Benyoucef a souhaité poursuivre la rencontre entre le butô et le hip-hop Entre break et butô, il cherche par la relecture de « Désert », pièce chorégraphique de 1997, à élaborer un langage commun,entrant dans une danse des profondeurs d’un univers dévasté, mais aussi dans la signification de « Désert » : celle du sable, de cendres(catastrophe Hiroshima et Nagasaki) et celle de l’esprit. Il poursuit aujourd’hui, un travail basé sur les différents clivages sociaux qui ont marqué l’histoire des territoires urbains reflétant une société évoluant sur les droits civiques et culturels telle que « La Marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983 ». Par son travail, Azdine rencontre des personnalités qui militèrent pour une mixité du tissu sociale. A travers ses échanges et ses rencontres, il enrichie sa gestuelle et son esprit pour diffuser un message d’’espoir et d’optimisme. En 2005, il présente sa première pièce solo, Boomerang, qui donnera naissance en 2007 à Trans’mission une chorégraphie pour deux danseurs. En 1999, il part en quête des origines et des techniques de la danse robotique (Popping) et trace un voyage à Los Angeles, San Diego et Santa Monica. En 1996, Azdine Benyoucef découvre la danse hip hop. Après plusieurs années de battles et de riches collaborations avec les Compagnies Traction Avant, Am’Troen, Käfig, A’Corps ou avec les musiciens de Les Sans Ciel, Eden Production, ou encore la Maison Ravier, il explore de nouvelles aventures par sa volonté. 19 SEPTEM CIE CHRIKIZ’ La Rochelle VENDREDI 16 OCTOBRE > 20h30 Toboggan - DECINES Amine Boussa réunit dans Septem sept danseuses. A l’image de ses précédentes créations, sur un plateau à la scénographie épurée, le chorégraphe recherche la perfection du geste, la sublimation des corps et la pureté des lignes. (Extrait présenté en avant-première) Dans l'univers du hip-hop les femmes ont leur place. Amine Boussa réunit sept danseuses d'exception affirmant leur appartenance à cette danse et s'exprimant avec un style qui leur est propre. Ombres ou esquisses, des femmes voilées déambulent telles des ébauches de Rodin ou des lignes épurées de Léonor Fini. Sept femmes dans une suite de sept chapitres. Un puzzle, se teintant des notes froides du noir et du blanc, dont les pièces ne s'accordent pas toujours entre elles. L'extrême sensibilité, la sublimation des corps, la perfection du geste sont la signature de la compagnie Chrikiz'. En 2013 elle signait sa deuxième création « L'Inizio », inspirée de la genèse de Michel Ange peinte sur la voute de la Chapelle Sixtine, et véritable coup de cœur visuel de la 8ème édition du Festival Karavel. Amine BOUSSA est un jeune danseur autodidacte et chorégraphe. Né à Alger, il découvre la danse hip-hop au lycée et commence à s’entraîner assidûment. Il prend ses premiers stages avec les compagnies Käfig et Accrorap et connaît la scène très rapidement en participant à l’ouverture du festival mondial de la jeunesse à Alger devant 75000 personnes, un spectacle de Safy Boutella, présenté en août 2011. De 2002 à 2003, Amine danse pour le ballet National d’Alger dans la pièce « Le Peuplier Rouge ». En 2004, il danse pour « Robert Siegfried compagnie » Dit de Grenoble (danse contemporaine). La même année, il est danseur interprète dans la pièce « Douar » de la compagnie Accrorap / Kader Attou, pièce qui compte plus d’une centaine de dates en France et à l’étranger (Israël, Pays-Bas, Ukraine, Serbie, Egypte, Algérie, Tunisie, Ile de la Réunion…etc. En 2010, il danse dans la pièce « Symfonia Piesni Zalosnych » pour le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / compagnie Accrorap (création été 2010 festival Montpellier Danse). La même année, il crée la compagnie Chriki’Z à La Rochelle et chorégraphie sa première pièce en 2011, « Moovance ». À l’image de son parcours, Amine veut donner à la compagnie Chriki’Z un hiphop loin des clichés et ouvert à d’autres stylistiques , un hip-hop qui se nourrit des rencontres sans pour autant négliger le côté performance. En 2014, Amine rejoint encore une fois Kader Attou et le Centre Chorégraphique National de La Rochelle pour la dernière création « Opus 14 ». Première prévue pour septembre 2014 à La Biennale de La Danse de Lyon.En 2015, Il collabore avec Andrés Marin et Kader Attou sur «Yatra », pièce qui mêle danse hip-hop, danse flamenco, percussion et musique traditionnelle indienne. 20 DE(S)GENERATION GRATUIT CIE AMALA DIANOR Nantes SAMEDI 17 OCTOBRE > 19h00 Espace Albert-Camus - BRON Amala Dianor, danseur et chorégraphe sénégalais au parcours éclectique, réunit dans cette nouvelle pièce des danseurs ayant marqué les différentes générations dans la danse hip-hop pour un dialogue intergénérationnel fructueux. "Peace, Unity, Love, and Having Fun", la devise hip-hop qui transforme les vibrations de la vie quotidienne en énergie positive est le point de départ de la création du chorégraphe Amala Dianor. Il y ajoute la "bienveillance" : celle des aînés envers les plus jeunes, celle de l'apprentissage et de la solidarité entre individus, entre sexes, entre générations. De(s)generation est un terrain d'expérimentation pour six générations de danseurs et chorégraphes hip-hop qui se rencontrent, se défient, et mettent à l'épreuve la mémoire du mouvement et les évolutions qui le traversent. Les interprètes, reconnus dans les différents styles de ce mouvement multiple, jouent avec la virtuosité de leurs danses dans un échange entre "écoles" - de la New school à la Old School, du monde des battles aux croisements des genres sur scènes - le tout dans un hymne joyeux célébrant la culture hip-hop. Danseur hip-hop, Amala Dianor suit en 2000 une formation au CNDC. Il travaille par la suite comme interprète pour des chorégraphes aux univers très différents (hip-hop, néo-classique et contemporain), tels que Régis Obadia, Abou Lagraa, Farid Berki, Françoise et Dominique Dupuy, Roland Petit, Georges Momboye, Hafiz Dhaou et Aïcha M’Bareck et Emanuel Gat entre autres; il obtient rapidement une reconnaissance indéniable dans le monde de la danse Au cours de ces années, Amala construit son écriture : il passe dʼune technique à une autre avec virtuosité, mais cʼest la rencontre de ces mondes qui lʼattire. Au sein du Collectif C dans C il chorégraphie (ou cochorégraphie) et interprète ses premières pièces : Tranche de Vie (2005), Lun@Rêves (2006), Engin Ar (2008), Rareté (commande de Suresnes Cités Danse Variation 2008) et Crossroads (création 2012) qui gagnera deux prix au concours R(e)connaisance. En 2012 il crée sa propre compagnie, la compagnie Amala Dianor au sein de laquelle il développe son travail de chorégraphe. Lʼannée suivante il créé Parallèle un quatuor féminin au Centre National de la Danse. En 2014 il chorégraphie avec BBoy Junior le duo Extension, une rencontre surprenante entre ces deux personnalités du hip-hop français. Cette même année il crée et interprète son premier solo, Man Rec, présenté au festival dʼAvignon. 21 MAGIC BOX GRATUIT CIE E.GO Niort © Darri SAMEDI 17 OCTOBRE > 19h45 Espace Albert-Camus - BRON Co-fondateur de la compagnie Accrorap en 1989, Eric Mezino signe avec Magic Box une création destinée à l’espace public. Cinq danseurs interagissent et évoluent autour d’une boîte noire, le « Bloc ». Né dans l'espace urbain le hip-hop a cette capacité d'interaction joyeuse avec le public. Installée sur le parvis de l'espace Albert-Camus, la "box" de la compagnie E.Go forme un univers tranquille, vivant, un réel espace de jeu que les danseurs vont animer. Ce bloc, leur territoire, leur place, leur spot, leur repère devient, traversé par leur énergie créatrice, un monde burlesque et coloré. Eric Mezino est à l'origine de la création de la Cie Accrorap avec laquelle il a collaboré pendant une dizaine d'années, ainsi que de la compagnie Malka. Magic Box est son deuxième spectacle créé spécialement pour la rue. Eric Mezino est originaire de Saint Priest (69). Il a commencé par le cirque avant de se tourner vers la danse. Au départ simple mode d’expression, la danse est rapidement devenue pour lui un outil de rencontre, un langage universel, capable de rapprocher les cultures. Dans cette dynamique, il monte des projets et des créations, riches, vives, métissées, dont plusieurs ont fait l’objet de tournées nationales et internationales. Il a mis le facteur humain au centre de toute sa démarche artistique. Communicatif et généreux, il est toujours prêt à apprendre et à découvrir cet Autre qui enrichit et construit. De là, il dégage une énergie incroyable qui l’amène à parcourir les quatre coins du monde. Il est, en outre, à l’origine de la création de la Cie Accrorap, avec laquelle il a collaboré pendant une dizaine d’années, ainsi que de la Compagnie Malka. En 2003, il décide de prendre un nouvel élan, à la fois artistique et professionnel, et s’installe à Niort. Il y créé la Compagnie E.go, concrétisation de quatre années d’actions artistiques et de formation en région Poitou Charentes. Sollicité régulièrement, il sait répondre et s’adapter à toutes les demandes, que ce soit en milieu rural ou au sein des cités, pour des salles de spectacles, des établissements scolaires ou le Cirque du Soleil. Cela, il le fait sans perdre son originalité, sa liberté et ses valeurs. Actif et créatif, il a toujours un projet, une idée, une collaboration en cours, entre Niort et Istres, la France et l’océan Indien, l’Europe et l’Amérique Latine. 22 NUITS BARBARES CIE HERVE KOUBI © Guillaume Gabriel Danseurs Algériens et Burkinabés SAMEDI 17 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus - BRON Hervé Koubi nous offre un extrait en avant-première de sa nouvelle pièce pour laquelle il a choisit de retravailler avec des danseurs algérois. Une mise en lumière sensible de notre Histoire, empreinte de poésie et pétrie d'humanité où il tente de rendre attachants ces barbares, qui sont eux aussi nos ancêtres. Hervé Koubi est un expéditeur. Revenu de cinq années passées entre l'Algérie et la France, il raconte, dans ses spectacles, le sens qu'il trouve à ce chemin parcouru, l'universalité d'une culture à la fois métissée et étroitement mêlée et les liens créés avec ses nouveaux compagnons d'art, ses frères retrouvés. Avec eux, danseurs auditionnés en 2009 à Alger, il apprivoise le mot "barbare" utilisé par les anciens grecs pour désigner les peuples n'appartenant pas à leur civilisation, définie par la langue et la religion. Ces peuples oubliés, génies des « temps obscurs » n'ont laissé que peu de traces et par là même beaucoup de questionnements. Avec toute la puissance émotionnelle de l'écriture d'Hervé Koubi, chorégraphe fidèle de l'espace Albert-Camus (il est invité pour la troisième fois à Bron), Les Nuits barbares sont une mise en lumière sensible de l'Histoire, de l'humanité, une tentative de rendre attachants ces peuples qui sont, eux aussi, nos ancêtres. En 2000 Hervé Koubi crée son premier projet Le Golem. Depuis 2001 il collabore avec Guillaume Gabriel sur l’ensemble de ses créations. Il crée « Ménagerie » (2002) et « Les abattoirs, fantaisie… » (2004). En 2006 collabore avec la musicienne Laetitia Sheriff pour la création « 4’30’’ ». Pour l’année 2008 il entreprend trois essais chorégraphiques autour des trois écritures : « Coppélia , une fiancée aux yeux d’émail », « Les Suprêmes », « Bref séjour chez les vivants ». Il collaborera avec l’écrivain Chantal Thomas pour la création « Les Suprêmes » et avec le notateur Romain Panassié (notation Benesh) sur la création « Bref séjour chez les vivants ». En 2009 il entame une collaboration avec les danseurs ivoiriens de la Compagnie Beliga Kopé pour une création « Un rendez-vous en Afrique » et sur les années 2010, 2011, 2012 et 2013 il accompagnera une équipe de douze danseurs algériens et burkinabé pour un parcours jalonné de deux créations « El Din » (création 2010-2011) et « Ce que le jour doit à la nuit « (création 2013). Il collabore également avec des vidéastes pour des projet de vidéo danse, « Max Vadukul » pour Yoji Yamamoto pour le « Chic Chef » en 2009, Pierre Magnol pour « Body concrete » en 2010 et « Ovoid Edges » en 2012, Pierre Magnol et Michel Guimbard pour « Body concrete 2 » en 2011 et Stéphane Chazelon pour « Une Histoire de traces » sur les années 2012 à 2015. 23 TOYI TOYI CIE HORS SERIE © Pierre Planchenault Bordeaux, danseurs : Afrique du Sud SAMEDI 17 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus - BRON Toyi Toyi sonne comme un cri de protestation, celui des Sud-Africains pendant l’apartheid. Entre danse, théâtre, et prise de parole, cette pièce pour quatre danseurs, aborde des anecdotes de vie, un simple partage d’histoire. Différents styles de danses dites « urbaines » et ancrées dans une histoire politique et sociale forte – le hip-hop, le pantsula et le gumboot – s’y confrontent. Entre danse et témoignage, cette pièce pour quatre danseurs, nous livre une réalité de l’Afrique du Sud post-apartheid. En confrontant des anecdotes de vie et des danses issues de la rue et de la mine telles que le hip-hop, le pantsula et le gumboots, Hamid Ben Mahi s’affranchit, une nouvelle fois, des codes et des limites que présuppose la seule identité chorégraphique et nous offre l’opportunité de saisir pleinement la conscience et le souffle premier de ces cultures urbaines et minoritaires qui ne sauraient se résumer qu’à leurs danses. Après des études chorégraphiques au CNR de Bordeaux où il a été médaillé d’or en Modern Jazz, à l’école supérieure de danse classique Rosella Hightower à Cannes et au sein de l’école d’Alvin Ailey à New York (USA), Hamid Ben Mahi dessine son destin de chorégraphe et développe son interprétation au côté d’artistes comme Philippe Découflé, Michel Schweizer ou encore Kader Attou. En 2000, il crée la compagnie Hors Serie et entreprend une recherche où il questionne l’identité du danseur hip-hop, son histoire, son vécu et sa volonté d’être sur scène. Volonté qui le poussera à créer « Chronic(S) » en 2002 en collaboration avec Michel Schweizer, Sekel en 2004, « Faut qu’on parle ! » au Festival d’Avignon 2006 en collaboration avec Guy Alloucherie, « On n’oublie pas » au Festival Montpellier Danse 2007, « La géographie du danger » créée en 2010 au Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap puis tout dernièrement « Beautiful Djazaïr » créée en 2011 en collaboration avec la compagnie Mémoires Vives. En 2013, il créera « Apache », pièce de groupe sur les oeuvres d’Alain Bashung. Hamid Ben Mahi est artiste en partage au Centre Chorégraphique National (CCN) de la Rochelle / PoitouCharentes, Kader Attou / Cie Accrorap, artiste en résidence au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse dans le cadre du dispositif « Tremblay, territoire(s) de la danse » et en résidence à la M270, Maison des Savoirs Partagés sur la commune de Floirac. De plus, il est régulièrement soutenu par le Centre Chorégraphique National d’Aquitaine en Pyrénées Atlantique. 24 A FLUX TENDU PREMIÈRE CIE 4ème SOUFFLE © Benoîte Fanton Paris SAMEDI 17 OCTOBRE > 20h30 Espace Albert-Camus - BRON Un final explosif avec la compagnie parisienne 4ème SOUFFLE qui offre au public du festival la première de sa nouvelle pièce. Sur scène, la clown Muriel Henry et ses acolytes nous livrent un spectacle pluridisciplinaire et interactif mêlant théâtre, danse hip-hop, clown, et musique live avec un batteur. Dans un travail de création collective et basée sur l’improvisation, les artistes questionnent la notion de productivité. Être productif ? Qu'est-ce que cela signifie dans le monde d'aujourd'hui ? Produire le nécessaire, au bon moment, sans perte, sans déchet, sans rature. Et comment être productif lorsqu'on crée ? A quelle demande les artistes répondent-ils ? Le Collectif 4ème Souffle, né de la rencontre d'Hakim Hachouche, Muriel Henry et Patrick Pires dit "P.Lock" au sein de la compagnie de danse Montalvo-Hervieu en 2006, revient à Bron avec un spectacle sur la panne, le surplus, l'imperfection. Un spectacle qui n'est pas improvisé mais qui se réécrit chaque soir en fonction de la rencontre avec le public. Un spectacle vivant ! Entre théâtre, danse hip-hop, clown et musique live, les créations du collectif sont un hymne à l'émulation des corps et de l'esprit, aux moments de doute et de folie, et à la joie enfantine. Le collectif « 4ème souffle » naît de la rencontre d’Hakim Hachouche, Muriel Henry et Patrick Pires au sein de la Cie Montalvo-Hervieu (2006). Après plusieurs années de tournées à travers le monde, ils se lancent dans un travail de laboratoire (2009). Le collectif et le spectacle éponyme « le 4ème souffle » voient le jour à l’occasion du Festival Suresnes Cités danse Connexions au Théâtre Jean Vilar (2011). Muriel Henry rencontre Vincent Rouch de la Cie du Moment et se consacre à la création burlesque. Elle crée, avec Cécile Chauvin et Céline Chatelain, ses complices de toujours, la compagnie jurassienne “Arnika Cie” (2003) et signe les mises en scène. Elle découvre le Hip-Hop avec la Cie Montalvo Hervieu. Elle promène alors à travers le monde son clown polyglotte dans les spectacles “On danfe !” et “La Bossa Fataka de Rameau” (plus de 300 représentations en Français, anglais, espagnol, italien et portugais...). De cette expérience découle de nombreuses créations dans le monde de la danse que ce soit en tant qu’interprète ou que metteur en scène. Hakim Hachouche débute, à 18 ans, en autodidacte la danse hip-hop et entame sa carrière d’interprète après une audition avec Zaza Disdier. Après avoir dansé pour la Cie Montalvo-Hervieu,et la Cie Ego d’Eric Mezino, il rencontre Sébastien Lefrançois (2007), intègre la compagnie Déséquilibre et collabore avec la chorégraphe Robin Orlin (2012). En 2009, il intègre la Juste Debout School en qualité de formateur. P.Lock débute la danse hip-hop par le break dance et le popping (1998). Il intègre le groupe Vagabond Crew avec lequel il participera à de nombreux battles nationaux et internationaux (2000). Il se spécialise dans le locking aux côtés de Junior Almeida, intégrant son groupe Boogie Lockers (2002). Il intègre la Cie MontalvoHervieu (2003-2011) et participe à diverses créations : "Les Paladins", "On danfe !", "La Bossa Fataka de Rameau", "Good Morning Mr Gershwin" et "Lalala Gershwin". Il remporte de nombreux battles internationaux dont le fameux JUSTE DEBOUT, dont il est trois fois vainqueur dans la catégorie lock. Il est à ce jour un des plus grands virtuoses du Lock et une référence mondiale dans le monde du Hip-Hop. 25 CARTE BLANCHE A LA CIE MAYADA DOUAR AMATEURS + ARTS-TERRE - Saint-Priest + POCKEMON CREW - Lyon VENDREDI 23 OCTOBRE > 20h30 Théâtre Théo Argence - SAINT-PRIEST Le Théâtre Théo Argence propose une Carte Blanche à la Compagnie San-Priote Mayada qui a choisi d’inviter deux compagnies hip-hop emblématiques. La compagnie Pockemon Crew avec Silence on tourne (Extrait) Le célèbre crew explore le show burlesque des années 30 et 40 en nous transportant dans une comédie musicale à l’énergie fédératrice, débordante et communicative. La compagnie Arts-Terre avec Arts-Terre (Extrait) Arts-Terre se veut comme un voyage initiatique pour capter l’énergie du hip-hop qui a permis à ses acteurs de traverser le temps et d’affirmer leur art. Un spectacle où la danse bascule entre force et fragilité, entre rage de dire et désir d’être écouté, et où le langage des corps se veut un échappatoire possible. Douar amateurs (Extrait) Cette Carte Blanche met aussi à l’honneur les habitants de Saint-Priest, en présentant un extrait du spectacle Douar (Compagnie Accrorap / K. Attou) transmis à une vingtaine de jeunes danseurs amateurs par Chaouki Said (Compagnie Mayada) et Rachid Hamchaoui (Compagnie Arts-Terre). 26 ©Mdina Photographie AUTOUR DE KARAVEL MARDI 13 OCTOBRE 8H30 > MARATHON DE LA DANSE Établissements scolaires de Bron, Caluire-et-Cuire, Decines Le temps d’une matinée, la danse hip-hop s’invite à l’école. Un rendez-vous qui touche près de 1500 élèves chaque année, de la maternelle à l’université dans plusieurs villes de l’agglomération lyonnaise. MERCREDI 14 OCTOBRE 18H00 > PROJECTION CINEMA Toboggan, Decines En présence de la réalisatrice et des artistes Une autre manière de découvrir la danse hip-hop... Projection du documentaire « B-Girls » de la réalisatrice Nadja Harek. Quatre portraits filés de quatre danseuses et chorégraphes majeures du hip-hop au féminin. ET AUSSI … REPETITION PUBLIQUES - MASTER CLASS - ATELIERS Un temps de rencontre privilégié entre les artistes du festival et le public pour découvrir, se former, progresser... 27 FESTIVAL KARAVEL du 2 au 23 octobre 2015 VENDREDI 2 OCTOBRE - Soirée de lancement > 19h30- 23h30 - Palais de la Bourse – LYON - DEFILE CHOREGRAPHIK #2 LUNDI 5 OCTOBRE > 18h00 - Centre Chorégraphik Pôle Pik - BRON « Petits ragots de mauvais genre » CIE SYLVIE SANTI - Seythenex Très jeune public (de 3 mois à 5 ans) MARDI 6 OCTOBRE > 18h00 - Centre Chorégraphik Pôle Pik - BRON MASTER CLASS avec Zoro Henrichi > 19h00 - Espace Albert-Camus - BRON « Jazz » Première CIE METAMORPHOZ - Saint-Étienne > 19h45 - Espace Albert-Camus - BRON « Show » 9-1 PACT > 20h30 - Espace Albert-Camus - BRON « Borderline » CIE WANG RAMIREZ – Perpignan MERCREDI 7 OCTOBRE > 18h00 - Université Lyon 2 - BRON ZORO HENCHIRI - Vénissieux + ZAHRBAT Roubaix + BLACK SHEEP - Paris Soirée intergénérationnelle Des ateliers et rencontres seront mis en place en amont entre les étudiants et les artistes. JEUDI 8 OCTOBRE > 20h30 - Radiant-Bellevue - CALUIRE-ET-CUIRE « Repertoire #1 » KAMPUS / Mourad Merzouki VENDREDI 9 OCTOBRE > 20h00 - 23h00 - Espace Albert-Camus - BRON Soirée anniversaire 30 ans du hip-hop SAMEDI 10 OCTOBRE > 19h00 - Espace Albert-Camus - BRON « Parasite » CIE KILAÏ - Seine-Saint-Denis > 20h30 - Espace Albert-Camus - BRON « Rouge » CIE S’POART - La Roche sur Yon DIMANCHE 11 OCTOBRE > 16h00 - 18h00 - Radiant-Bellevue - CALUIRE-ET-CUIRE Goûter artistique 28 LUNDI 12 OCTOBRE > 20h00 – 22h00 - Espace Albert-Camus - BRON MASTER CLASS avec Quick Crew MARDI 13 OCTOBRE > 8h30 – Établissements scolaires de Bron, Caluire-et-Cuire, Décines MARATHON DE LA DANSE > 19h00 Espace Albert-Camus - BRON « Instinct » DC VORTEX – Paris > 20h30 Soirée de shows chorégraphiques Gagnants des concours Hip-Hop Kontest, Trajectoires et Acordanse BANDIDAS - Paris + QUICK CREW - Norvège + ALL IN CREW - Paris + MYBALÉS - Bruxelles, + MANSS – Nantes + TRIBAL KIDZ – Saint-Etienne + LES GAMAL – Guadeloupe + TEKKEN CREW - Lyon MERCREDI 14 OCTOBRE > 15h00 – Ferme du Vinatier Répétition publique - « Pointure H2 » AIRCOMPAGNIE – Villeurbanne > 17h00 Centre Chorégraphik Pôle Pik – BRON Atelier enfants / ados avec Celso (AIRCOMPAGNIE) > 18h00 Toboggan – DECINES Ciné – Rencontre BGIRLS / film documentaire de Nadja Harek > 20h30 - Toboggan - DECINES « (H)ubris » CIE D.A.D.R – Laval JEUDI 15 OCTOBRE > 20h30 - Toboggan – DECINES « Pointure H2 » Première AIRCOMPAGNIE – Villeurbanne > 20h30 - Toboggan - DECINES « Gardien du temps » CIE XXEME TRIBU - Paris VENDREDI 16 OCTOBRE > 14h30 Espace Albert-Camus – BRON « Nuits barbares » HERVÉ KOUBI Réservé aux scolaires > 20h30 - Toboggan - DECINES « La Marche » CIE SECOND SOUFFLE - Vénissieux > 20h30 - Toboggan - DECINES « Septem » CIE CHRIKIZ’ - La Rochelle 29 SAMEDI 17 OCTOBRE > 19h00 - Espace Albert-Camus - BRON « De(s)generation » CIE AMALA DIANOR - Nantes > 19h45 - Espace Albert-Camus - BRON « Magic Box » CIE E.GO - Niort > 20h30 - Espace Albert-Camus - BRON « Nuits Barbares » CIE HERVE KOUBI - Danseurs Algériens et Burkinabés > 20h30 - Espace Albert-Camus - BRON « Toyi Toyi » CIE HORS SERIE - Bordeaux, danseurs : Afrique du Sud > 20h30 - Espace Albert-Camus - BRON « A Flux Tendu » Première CIE 4EME SOUFFLE - Paris MERCREDI 21 OCTOBRE > 15h00 – Lieu intergénérationnel Répétition publique – DOUAR AMATEURS + KONNY VENDREDI 23 OCTOBRE > 20h30 - Théâtre Théo Argence - SAINT-PRIEST CARTE BLANCHE A LA CIE MAYADA DOUAR AMATEURS + ARTS-TERRE - Saint-Priest + POCKEMON CREW - Lyon 30 INFOS PRATIQUES Adresses et billetteries Centre Chorégraphik Pôle Pik 2 rue Paul Pic - 69500 Bron 04 72 14 69 60 Accès: Tram T2 Arrêt Boutasse-Camille Rousset / Bus : ligne C15 et 26, arrêt Lionel Terray / lignes 24 et 79, arrêt Bron Libération Tarif duo parent-enfant : 10€ Espace Albert-Camus 1 rue Maryse Bastié -69500 Bron 04 72 14 63 40 Accès : Tram T2, Arrêt Rébufer / Bus : ligne C15, 52 et 78, arrêt Rébufer Série 1: 16 € (plein tarif), 13 € (tarif réduit*) Série 2: 13 € (plein tarif), 11 € (tarif réduit*) Moins de 26 ans: 10 € RSA: 6 € *Tarif réduit : +65 ans, demandeurs d'emploi, CE, groupe 10 personnes, étudiants Radiant – Bellevue 1 rue Jean Moulin - 69300 Caluire-et-Cuire 04 72 10 22 19 Accès : Bus 33, 38 et S5, arrêt Caluire Hôtel de Ville Plein tarif : 27 € Abonné : 22,50 € Abonné famille : 15€ Tarif Réduit / Adhérent : 25€ Moins de 26 ans : 18€ Demandeur d’emploi : 22,50€ Université Lyon 2 – Bron 5 avenue Pierre Mendès-France - 69500 Bron Campus Porte des Alpes / Amphithéâtre culturel - Bâtiment C Accès : Tram T2, arrêt Parilly Université / Bus 52 et 93 arrêt Parilly Université Toboggan – Décines 14 avenue Jean Macé - 69150 Décines 04 72 93 30 00 Plein tarif : 17€ Tarif réduit : 15€ Tarif spécial : 9 euros (étudiant, DE, RSA, moins de 26 ans) RSA: 6 € Tarif moins de 14 ans : 7€ Théâtre Théo Argence Place Ferdinand Buisson - 69800 Saint-Priest 04 78 20 02 50 Plein tarif : 20 € Réduit 1 : 15 € (retraités et parents accompagnant enfants de moins de 12 ans) Réduit 2 : 10 € (moins de 26 ans, demandeurs d'emploi, RSA) 31 LES PARTENAIRES DU FESTIVAL PARTENAIRES OPÉRATIONNELS PARTENAIRES PUBLICS ENTREPRISES PARTENAIRES ET MÉCÈNES PARTENAIRES COMMUNICATION ET MÉDIAS L’ÉQUIPE Présidente / Bernadette Delort Directeur / Mourad Merzouki Administrateur / Sébastien Garcia Assistante programmation et Médiatrice culturelle / Rose Amélie Da Cunha Logistique, Accueil des artistes et des professionnels / Marie-Laure Moreira Infographie, Communication, Presse régionale / Lucile Folliot Régisseur général / Thomas-Xavier Farge Comptable / Véronique Auray Presse nationale / Agence OPUS 64 - Valérie Samuel et Patricia Gangloff 32