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FleetMag # 6 - Juin 2016 Toujours plus performants et mieux équipés LOUÉS SOIENT LES UTILITAIRES ! Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand « L’offre de mobilité, un atout pour notre territoire » Page 4 Rachat de parc & leaseback Un accompagnement sur-mesure Page 14 Passion auto Méhari : le plastique, c’est fantastique ! Page 19 Euromaster Business Pro AVEC EUROMASTER, VOTRE FLOTTE EST ENTRE DE BONNES MAINS Plus de 400 centres à votre service PROXIMITÉ EXPERTISE PRODUCTIVITÉ MOBILITÉ Des équipes formées aux dernières technologies pour vous apporter conseils et services de qualité Des ateliers mobiles qui interviennent sur site (pneu et entretien courant) Des solutions en ligne pour trouver le centre le plus proche, commander et prendre rendez-vous. 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Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand : « L’offre de mobilité, un réel atout pour Clermont-Ferrand et ses entreprises » .......................................................................... 4 Le dossier Loués soient les utilitaires...................................................... 6 Suez : « Une organisation sans faille pour nos utilitaires » ....................................................................... 9 Chiffres-clés .....................................................................................10 Environnement RSE Alphabet Espagne : l’autopartage interentreprises à grande échelle...................................12 « Une attractivité renforcée pour notre offre immobilière de bureaux » ...........................................................13 Expérience Rachat de parc & leaseback Un accompagnement sur-mesure..........................................14 En coulisses Comptes Stratégiques : À l’écoute des grandes flottes....................................................16 C’est déjà demain Levons le voile sur les sorties les plus attendues....18 Passion Auto Citroën Méhari : le plastique, c’est fantastique !.......19 Tendance Le shopping d’Alphabet........................................................ 20 Billet d’humeur : Jean Savary Scandale du diesel : tardif, mais utile ? ................................. 21 Première main Alphabet et La Centrale : le coin des particuliers........ 22 FleetMag, le magazine d’Alphabet France Directeur de la publication : Olivier Monot Rédactrice en chef : Catherine Rodier Conception-réalisation : Lobi et Calligrammes Dépôt légal : juin 2016 - ISSN 2431-112X L’utile et l’agréable P eut-être avez-vous été surpris en découvrant le thème principal de votre magazine ? Ce choix de consacrer le dossier de FleetMag aux utilitaires n’a pourtant rien d’étonnant. En effet, chez Alphabet nous savons combien ces véhicules contribuent à la productivité et à l’image des entreprises, quelle que soit leur taille : de la TPE, qui pourra y installer des éléments spécifiques à son activité et en faire une véritable unité de travail mobile, à la multinationale qui en compte plusieurs milliers d’unités pour intervenir efficacement partout sur le territoire. À toutes ces entreprises, de la plus petite à la plus grande, Alphabet propose un conseil ciblé et des solutions de location qui permettent d’optimiser le TCO et de disposer de véhicules utilitaires bénéficiant d’équipements appropriés à leur activité. Être utile, c’est aussi la vocation de notre département « Comptes Stratégiques », qui pilote au quotidien la relation commerciale avec les entreprises qui disposent de flottes de plusieurs milliers d’unités. Un département qui sait innover pour répondre aux attentes de ces clients exigeants… par exemple avec le déploiement récent de la solution « Rachat de parc & leaseback », désormais proposée à tous les clients Alphabet. Utiles encore, nous souhaitons l’être pour la préservation de l’environnement, en témoigne ce projet mené par nos confrères espagnols, qui viennent de développer une solution interentreprises d’autopartage de véhicules électriques dans l’un des plus grands immeubles de bureaux de Bilbao. Utiles enfin, pour anticiper sur les enjeux futurs de la mobilité urbaine. Nous sommes fiers d’ouvrir nos colonnes au maire de Clermont Ferrand, une des villes de France les plus dynamiques sur ce sujet qui, en ce moment, anime des rencontres citoyennes avec les habitants de l’agglomération et implique les entreprises locales pour réfléchir à cette problématique. Mais le futur n’exclut pas de regarder avec plaisir… dans le rétroviseur. À l’heure de prendre la route, peut-être pour une destination ensoleillée, je vous invite à découvrir (ou redécouvrir ?) une mythique « ancienne » décapotable, la Mehari. Bref, de joindre l’agréable… à l’utile ! Bonnes vacances ! Olivier Monot, Président-directeur général d’Alphabet France FleetMag - n°6 Toujours plus performants et mieux équipés LOUÉS SOIENT LES UTILITAIRES ! SOMMAIRE FleetMag # 6 - Juin 2016 3 Grand témoin Offre de mobilité « Un réel atout pour Clermont Faire grandir et prospérer la ville en respectant les équilibres et en préservant le bien-être des habitants ? C’est possible, explique Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de la Communauté Urbaine, qui vient de lancer les « rencontres citoyennes de la mobilité » et entend associer les entreprises du territoire à une réflexion qui aura aussi une incidence sur leur propre attractivité. FleetMag - n°6 FleetMag : L’Auvergne et Clermont-Ferrand déploient actuellement beaucoup d’énergie, notamment sur Internet, pour attirer de nouveaux habitants. L’offre de mobilité fait-elle partie des atouts de ce marketing territorial ? Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand, président de Clermont-Communauté : Oui, mais ce n’est pas le seul. L’offre culturelle, l’existence d’emplois attractifs ou encore la qualité des infrastructures sportives entrent également en jeu. Plus globalement, nous voulons promouvoir la quaOlivier Bianchi lité de vie et le bien-être dans notre ville, et nous avons pour cela des arguments forts ! D’abord, Clermont-Ferrand est une ville à la bonne taille1 : d’un côté, nous pouvons offrir une large gamme de services, y compris culturels, avec la chaîne des volcans comme arrière-plan extraordinaire. De l’autre, les tensions sont ici moins exacerbées, le lien social et l’environnement sont mieux préservés. Et côté embouteillages, nos ralentissements n’ont rien à voir avec les bouchons lyonnais ou parisiens. A l’heure où nous envisageons de développer durablement notre agglomération, notre promesse aux Clermontois c’est de traiter le thème de la circulation suffisamment en amont pour ne pas avoir un jour à vivre les problèmes de saturation que connaissent aujourd’hui les grandes métropoles. 4 Vous avez lancé une démarche de concertation citoyenne autour des mobilités. Pourquoi cette démarche ? O. B. : Ces rencontres citoyennes de la mobilité s’inscrivent dans une volonté globale de « réinventer Clermont-Ferrand ». La méthode suivie repose sur des concertations avec la population et les acteurs de la collectivité sous la forme d’un débat participatif qui adresse successivement les points qui nous semblent stratégiques pour l’avenir d’une ville qui se veut durable. Nous avons abordé le sujet de l’éducation l’année dernière, puis celui de l’urbanisme avec le PLU (plan local d’urbanisme) qui vient d’être adopté, et celui de la culture avec des assises dédiées. Aujourd’hui, vient le temps de la mobilité. Notre ville a en effet beaucoup changé, elle s’est étoffée ces dernières années et s’inscrit désormais dans une logique de communauté urbaine. Elle compte aussi sur son territoire une grande entreprise spécialisée dans la mobilité avec Michelin. Toutes ces raisons font que nous avons décidé que la mobilité, intelligente car de plus en plus connectée, serait un des axes stratégiques de notre territoire en matière économique. C’est même le thème de notre candidature au réseau French Tech2. Nous parlons ici de la mobilité des véhicules, bien sûr, mais aussi de la mobilité des données, des personnes et des marchandises. En termes de calendrier, nous en sommes à la phase active de concertation, avec l’objectif de dresser un bilan et de formuler des propositions en septembre. Quels axes de travail émergent d’ores et déjà de ces échanges ? O. B. : Je ne peux pas tous les décrire ici. Mais il y a évidemment un PDU (plan de développement urbain) à reprendre. Les réflexions avancent autour de la multi-modalité, des déplacements doux (vélos, piétons), de la connexion nationale et internationale du territoire. En complément, et à partir de notre réseau existant de bus et de tramway, il sera nécessaire de toiletter les transports publics pour rapprocher l’offre des nouveaux besoins des habitants. Nous voyons bien qu’une ville durable doit être à la fois plus propre et plus simple à vivre, tout en continuant d’absorber un flux croissant de véhicules. Cela pose des problèmes de pollution, surtout dans une « cuvette » comme celle où se situe Clermont-Ferrand. Repenser la mobilité, cela signifie-t-il forcément s’attaquer à la place de la voiture ? O. B. : Oui, et non à la fois. Non d’abord parce qu’il n’est pas question de stigmatiser tel ou tel mode de - Ferrand et ses entreprises » Une grande partie des déplacements en voiture, avec un conducteur seul et aux heures de pointe, est due aux collaborateurs effectuant des trajets domicile-travail. Comment impliquez-vous les entreprises dans la réflexion territoriale sur les mobilités ? O. B. : Nous avons avec elles un double objectif. D’abord les associer à la concertation et aux débats : pour cela, début mai, nous nous sommes appuyés sur notre club « Energie et Climat » pour débattre avec elles sur le thème « mobilités et pollution ». Ensuite, nous désirons qu’elles soient plus nombreuses à s’impliquer dans la réalisation de leur PDE (plan de déplacement d’entreprises, voir dossier dans Fleetmag n°4). Actuellement, sur l’agglomération, une quinzaine d’entreprises et surtout d’administrations comme le CHU ou la mairie ont produit ce document. C’est une étape importante pour prendre conscience de certaines situations aberrantes. Et pas seulement à propos du trajet domicile-bureau. Ici, en mairie, je vois trop souvent des réunions regroupant une dizaine de collaborateurs qui mobilisent 7 ou 8 véhicules. C’est trop, évidemment. Le covoiturage, en utilisant une solution mise à disposition des collaborateurs sur l’intranet de la mairie ou via une application smartphone, permettrait sans doute de diviser ce chiffre par deux ou trois. Au-delà de la réalisation de ces PDE, quel message souhaitez-vous faire passer aux entreprises ? O. B. : Je veux leur rappeler que les mobilités représentent un élément essentiel de notre stratégie économique territoriale et qu’elles sont donc concernées. Bien sûr, Michelin joue déjà un rôle important à travers ses offres de mobilité ; mais il existe aussi de nombreux autres acteurs, dans le domaine aéronautique ou celui de la rénovation ferroviaire par exemple. Et puis il y a une dimension citoyenne. Les entreprises sont aussi utilisatrices de l’espace public et doivent contribuer à la réflexion sur son partage. Il y a d’ailleurs une vraie évolution des chefs d’entreprise à ce sujet, qui réfléchissent désormais aussi à la qualité de vie de leurs collaborateurs. Et installer son entreprise sur un territoire où les personnes se déplacent facilement, arrivent sans stress et à l’heure au bureau, ont plus de temps à consacrer à leur travail mais aussi à leur famille ou à leurs loisirs grâce au temps gagné dans les transports, cela facilite le recrutement, la fidélisation, et finalement la productivité. 1- Clermont Ferrand compte 145 000 habitants et Clermont-Communauté 290 000. L’agglomération accueille 40 000 étudiants et 50 000 autres habitants de moins de 25 ans. 2- La French Tech est un label français attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu’une marque commune utilisable par les entreprises françaises innovantes. FleetMag - n°6 déplacement. Mais oui parce que nos villes n’ont pas été construites pour de tels flux de véhicules particuliers, surtout occupés par un conducteur seul. Donc, nous devons mettre en œuvre le partage de la voirie et de l’espace public. Pour cela il faut développer l’intermodalité et proposer des parcours adaptés, à chaque moment de la journée ou de la semaine, en fonction des objectifs de la personne qui se déplace. Nous faisons le pari qu’un habitant de la communauté urbaine pourra combiner les modes de transport et surtout qu’il y trouvera un intérêt. Prenons un exemple : un de nos projets, surnommé le RER clermontois, envisage d’ajouter une fonction aux gares SNCF de l’agglomération, dans lesquelles nous aménagerions des parkings pour inciter un certain nombre de personnes à ne plus prendre leur voiture pour se rendre en centre ville. Nous réfléchissons également à un CDU (centre de distribution urbaine) pour livrer les colis de façon mutualisée sur le dernier kilomètre. 5 Le dossier Performants, mieux équipés, supports Loués soient les Symptôme – positif – de la dynamique économique, le marché des utilitaires décolle en ce début 2016. L’offre des constructeurs mais aussi celle des spécialistes de l’aménagement et de la transformation permet aujourd’hui de produire des véhicules parfaitement adaptés à tous les métiers et à toutes les ambitions. Pour les financer et soutenir ainsi la croissance de l’activité, les offres de Location Longue Durée sont idéales. L e marché des utilitaires légers (moins de 3,5 tonnes, le segment principal de marché) se porte bien. En ce début d’année 2016, après un premier rebond des ventes de 2 % au cours de l’année 2015 (377 738 unités immatriculées en France), la reprise s’accélère. Selon les chiffres du CCFA (Comité français des constructeurs automobiles), sur les trois premiers mois de l’exercice, la croissance des immatriculations atteint 9,6 % (99 369 unités). La part de marché des VUL sur le marché français est de 17%. Les experts ne se privent pas d’y voir un signe supplémentaire de reprise de l’activité économique, au même titre que la croissance des contrats en intérim ou l’augmentation des mises en chantier de logements neufs. Les professionnels de l’automobile se réjouissent quant à eux de constater que les entreprises, de la TPE au très grand compte, sont prêtes à (ré)investir sur des véhicules qui contribuent directement à la productivité de leurs collaborateurs, à l’ef- FleetMag - n°6 LE VUL, UNE DÉFINITION À RESPECTER POUR BÉNÉFICIER DE L’EXONÉRATION DE TVA 6 Un Véhicule Utilitaire Léger (ou VUL) est un véhicule destiné à une utilisation commerciale ou industrielle. La partie arrière du véhicule est prévue pour recevoir des marchandises. Les constructeurs définissent trois segments principaux, en fonction du volume utile : small (jusqu’à 3 m3), medium (jusqu’à 8 m3) et large (jusqu’à 12 m3). Tous ces véhicules sont accessibles avec un permis B. Enfin, des modèles de véhicules particuliers (type Renault Clio et même Peugeot 308), sont transformés en utilitaires communément appelés véhicules de société (suppression de la banquette arrière pour faciliter le transport, avec mention camionnette sur la carte grise). Ils deviennent ainsi éligibles à l’exonération de TVA. ficacité de leurs organisations, voire à renforcer leur image – chaque véhicule pouvant arborer les couleurs et le logo de son entreprise. « Chez Alphabet, plus de 20 % de notre flotte à la route est déjà composée d’utilitaires et nous comptons continuer à développer cette part » explique ainsi Pedro Correia, chef du département Sourcing & Cost Management. Une ambition qui se nourrit notamment du succès des offres de LLD, partout en Europe. Toujours plus loin dans l’adaptation aux spécificités de chaque métier La mobilisation des constructeurs sur ce créneau est également spectaculaire. Les acteurs nationaux (Renault, Citroën, Peugeot…) mais aussi internationaux (Mercedes, Fiat, Ford, Nissan…) multiplient les modèles et les versions en jouant la carte de l’équipement (GPS, solutions de connectivité), de la sécurité et du confort (position de conduite ergonomique), ou encore la diversification des énergies (véhicules électriques). Leurs publicités, notamment à la radio dont les artisans sont de fidèles auditeurs, jouent le registre de l’humour, en n’oubliant pas de flatter le sens pratique de leurs clients, vantant les performances tant mécaniques que « métier » de leurs véhicules. « 70 % des clients trouvent une réponse adéquate à leurs besoins dans les gammes proposées par les constructeurs, explique Pedro Correia. Les autres peuvent se tourner vers les spécialistes de l’aménagement et de la transformation des VUL ». Les principaux acteurs, Gruau, SD Services et autres Durisotti, voient ainsi passer plus de 100 000 véhicules par an dans leurs ateliers. « Un bon tiers des utilitaires bénéficient de ces ajouts » calcule d’ailleurs François Loor, le président de Durisotti. Pour les très grandes flottes (voir l’entretien avec Laurent Urquijo, Category Manager Vehicles chez Suez, dans ce dossier), la transformation des VU représente un enjeu important : à raison de plusieurs centaines d’unités à intégrer certains mois, mieux de votre image… utilitaires Les TPE ont droit au sur-mesure Les PME et les TPE ont aussi la possibilité de personnaliser leur(s) utilitaire(s). Pour ce faire, les solutions proposées sont innombrables. Mille deux cents modèles sont présentés dans le catalogue de Durisotti, par exemple. Sans compter les transformations sur-mesure, en petite série, voire à l’unité. La question de la faisabilité est à prendre en compte bien en amont : « L’artisan connaît évidemment très bien ses besoins et il a souvent eu l’occasion de découvrir en concession ou chez un aménageur les installations qui lui conviendraient. Toutefois la rédaction d’un cahier des charges validé par des spécialistes est impérative afin d’éviter certains écueils » alerte Pedro Correia. « Chez Alphabet, nous accompagnons pas à pas nos clients dans cette phase de l’élaboration de leur cahier des charges ». Parmi les erreurs à ne pas commettre, l’oubli de la porte latérale est fréquent. « Certains artisans, considérant qu’ils n’en ont pas l’utilité, font l’impasse sur cette option pourtant peu onéreuse chez le constructeur. Or la revente d’un VU est beaucoup plus difficile sans cette porte ». Importante aussi, la vérification du poids du véhicule après aménagements : « s’il est trop élevé, il sera difficile de le charger avec du matériel supplémentaire, voire d’emmener des passagers ! » La LLD : un mode de financement… utile ! Le choix d’un VU parfaitement adapté à sa mission est de nature à améliorer la productivité de l’entreprise et donc à développer son chiffre d’affaires. Pourtant, les équipements supplémentaires ont un impact qui peut aller jusqu’à doubler le prix initial du véhicule. Le choix de la location longue durée est alors le plus approprié, même pour les petites entreprises, encore FleetMag - n°6 vaut définir un véhicule cible, avec ses options, ses équipements de sécurité, ses logos éventuels. Puis en confier la production à une plateforme spécialisée, qui se chargera de l’optimiser en collaboration étroite avec le constructeur. 7 Le dossier DE LA CARAVANE DU TOUR DE FRANCE AU VU “ULTIMATE” Sur les routes du Tour de France, les magnifiques véhicules de la caravane publicitaire ont enchanté notre enfance, au point de susciter, aujourd’hui encore, la passion des collectionneurs de miniatures. Côté formes et couleurs, difficile d’imaginer plus audacieux pour un VUL ! Pas de limite donc pour équiper votre fourgon si vous le confiez à un spécialiste de la transformation et de l’aménagement ! En fonction de votre métier et de vos objectifs, nul doute qu’il pourra réaliser le VU de vos rêves. en retard sur cette pratique : les équipements ajoutés au véhicule contribuent à augmenter sa valeur résiduelle en fin de contrat, ce qui limite leur impact sur les loyers mensuels. « Nous apportons toute notre expertise, dès le premier véhicule d’une flotte, dans le calcul et l’optimisation de sa valeur résiduelle, en alertant nos clients sur les équipements qui risquent de l’altérer » conclut le spécialiste d’Alphabet. En outre, l’entreprise bénéficie de loyers calculés au plus juste, en fonction de la durée du contrat et du kilométrage prévisionnel. Et bien sûr, elle est déchargée de la revente de véhicules parfois très “personnalisés” sur le marché de l’occasion… leur “délogotage” pouvant faire partie des prestations incluses au contrat de LLD. De nombreux avantages, donc, de nature à renforcer l’intérêt des entrepreneurs pour des véhicules utilitaires de plus en plus attractifs, déclinés aujourd’hui en versions électriques ou hybrides, aux finitions soignées et aux lignes toujours plus esthétiques. La transformation de l’utilitaire, une vraie valeur ajoutée Plus de 23 000 véhicules utilitaires passent chaque année dans les ateliers du constructeurcarrossier Durisotti pour « bénéficier d’une transformation », comme le souligne son PDG François Loor. Et s’adapter ainsi encore mieux aux besoins de leurs utilisateurs. « N ous apportons des solutions toujours plus adaptées aux besoins d’exploitation de nos clients ». Le ton est donné d’entrée par François Loor, le PDG de Durisotti, un acteur historique de l’aménagement et surtout de la transformation de véhicules utilitaires en France (voir encadré p.10). « Jadis, les entreprises s’adaptaient à l’offre des constructeurs, poursuit-il. Aujourd’hui, c’est différent : non seulement ces derniers ont diversifié leurs gammes, au point d’offrir plusieurs centaines de déclinaisons d’un même modèle, mais les professionnels ont aussi compris combien le VU pouvait profiter à leur activité en leur apportant efficacité, confort, sécurité… et en contribuant à leur image. FleetMag - n°6 Mille deux cents produits au catalogue 8 Durisotti propose plus de 1 200 produits en catalogue pour le BTP et le transport de personnes ou de marchandises. « Mais nous sommes aussi capables de faire du sur-mesure. Pour cela, nous partons du besoin opérationnel de nos clients, nous l’analysons puis déterminons une solution avant de la mettre en production. A l’arrivée, nous produisons des séries pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de véhicules, capables d’intégrer des systèmes sophistiqués de communication ou même des supports d’armement… Plus classiquement, nous sommes surtout amenés à agrandir suite page 10 Avec 18 000 véhicules à la route (dont plus de 4 000 voitures de fonction), Suez se doit de mener une politique d’achats ambitieuse et exigeante, d’un bout à l’autre du processus. A la direction des achats, Laurent Urquijo nous en dévoile ici les lignes de force. FleetMag : Quelles sont les grandes catégories de véhicules utilitaires sous votre responsabilité ? Laurent Urquijo, category manager vehicles, Suez : Je suis en charge, au sein de la direction achats du Groupe SUEZ, de la catégorie des véhicules de moins de 3,5 t, ce qui représente chez nous environ 18 000 véhicules en Europe (dont 12 000 en France, NDLR). Dans cette flotte, nous comptons classiquement de nombreux véhicules « société » (véhicules fiscaux qui bénéficient ainsi de la récupération de TVA, NDLR). Nous avons aussi des véhicules utilitaires dans les segments small (- 3 m³), medium (5 m³) et large (8-12 m³). Ces dénominations ne sont pas très normalisées mais ont le mérite de nous permettre de faire un premier tri entre les modèles en fonction de leur destination métier. À raison de plus de 200 véhicules intégrant votre flotte (ou en sortant) chaque mois, j’imagine que vous avez industrialisé l’ensemble de votre chaîne de recours à la LLD ? L. U. : Fondamentalement, nous partons de la loi de roulage, c’est-à-dire de l’estimation du nombre de kilomètres à parcourir par an. Il peut différer, pour un modèle donné, selon l’usage du véhicule (entretien, surveillance, etc.). Cette donnée, confrontée aux valeurs résiduelles intégrées par le loueur dans le montant du loyer proposé, nous permet de choisir une durée optimale de contrat. Elle est en moyenne d’environ 60 mois, mais peut varier de façon très importante, entre 24 et 70 mois par exemple. Selon nos métiers, nous pouvons faire aménager le véhicule et pour cela, nous avons retenu le prestataire SD Services en Bourgogne. Cette entreprise dispose d’une plateforme industrielle où les éléments et accessoires demandés sont installés sur les véhicules : logos, aménagements bois, géolocalisation, équipements électriques portés de sécurité. Pour optimiser cette étape, nous avons déterminé avec ce partenaire des configurations types. Et grâce aux accords passés avec Alphabet, le paiement des loyers ne démarre que lorsque le véhicule aménagé a été livré à nos équipes. Enfin, nous avons confié l’entretien des véhicules à nos loueurs et, par leur intermédiaire, aux réseaux des constructeurs. Compte tenu de l’organisation actuelle du Groupe SUEZ dans la gestion du parc auto, il est plus intéressant de confier la maîtrise des coûts de maintenance directe à un partenaire au travers d’un forfait Les utilitaires ne sont pas des véhicules de fonction, dédiés à une personne, aussi quelle est votre politique quant à leur utilisation pour un usage personnel ? L. U. : la gestion de nos utilitaires ne s’appuie pas sur les mêmes règles que celle des véhicules de fonction. L’utilisation de nos véhicules utilitaires pour un usage personnel n’est pas autorisée. Par contre, nous pouvons autoriser le trajet domicile-chantier dans certains de nos métiers faisant l’objet d’un ordonnancement pour être plus rapidement sur le site d’intervention sans avoir à passer à son lieu de rattachement. SUEZ, UNE HISTOIRE D’EAU ET D’ENVIRONNEMENT Face à l’augmentation de la population mondiale, l’urbanisation croissante et la raréfaction des ressources naturelles, sécuriser, optimiser et valoriser ces ressources est indispensable pour notre avenir. SUEZ alimente 92 millions de personnes en eau potable, 65 millions en services d’assainissement, assure la collecte des déchets de près de 34 millions de personnes, valorise 16 millions de tonnes de déchets par an et produit 5 855 GWh d’énergie locale et renouvelable. Avec 82 530 collaborateurs, SUEZ, présent sur les cinq continents, est un acteur-clé de la gestion durable des ressources. En 2015, SUEZ a réalisé un chiffre d’affaires de 15,1 milliards d’euros. FleetMag - n°6 CÔTÉ CLIENT « Commandes, aménagements, entretien : il nous faut une organisation sans faille pour nos utilitaires » 9 Chiffres-clés Le dossier 377 738 Véhicules utilitaires légers immatriculés en France en 2015 (source CCFA) + 9,6% Croissance des immatriculations de VUL sur les trois premiers mois de 2016 (source CCFA) % 79,8 % Part des flottes d’entreprises dans les immatriculations de VUL (source SNLVLD) les volumes sur le châssis initial, à produire et installer des bennes ou à réaliser des transformations et aménagements pour faciliter le transport de personnes à mobilité réduite… ». Dans tous les cas, la réalisation devra respecter les préconisations des constructeurs mais également les différentes réglementations françaises (UTAC) et européennes, puisque Durisotti com- FleetMag - n°6 DURISOTTI, 60 ANS DE TRANSFORMATIONS 10 Créée en 1956 dans le Nord de la France, l’entreprise Durisotti emploie aujourd’hui 230 collaborateurs, présents en France sur quatre sites de production. Sa production annuelle moyenne de véhicules transformés (minibus, minicars, TPMR, véhicules de police, de justice, des douanes, d’ambulances, de sous-traitance industrielle, etc) et/ou aménagés atteint 20 000 unités. Ce volume est obtenu par un mix de moyennes et grandes séries pour des grandes entreprises et administrations, et des séries plus réduites, voire des véhicules à l’unité qui lui permettent de démontrer son savoir-faire dans les cas extrêmes. En 2015, Durisotti a d’ailleurs remporté le prix de l’innovation « développement durable » sur le salon Solutrans, en présentant un VU 100 % recyclable en fibre de lin ! LLD 32 314 Nombre de VUL financés en LLD au dernier trimestre 2015 sur 105 902 VUL livrés en France sur la même période, soit 30,5 % (source SNLVLD) 35 % Part des VUL bénéficiant d’un aménagement ou d’une transformation du modèle initial, avant mise à la route (source Durisotti) x 2 Le coût des aménagements/transformations d’un VUL peut aller jusqu’à doubler son prix initial mercialise aussi ses solutions à l’international (Europe, Afrique du Nord et de l’Ouest…). Synergie avec les constructeurs et les loueurs Beaucoup des projets d’aménagement sont conduits en synergie avec les constructeurs, qui apprécient de pouvoir proposer des solutions ad hoc à leurs clients, même si leur réalisation est sous-traitée. « Les loueurs longue durée font également partie de nos interlocuteurs quotidiens et privilégiés : les aménagements et les transformations apportés aux véhicules les valorisent et leur confèrent une valeur résiduelle plus importante au moment de la revente ». « Du côté des utilisateurs, nous ressentons ce basculement du marché vers la location, au détriment de l’achat. Ce mouvement, déjà bien engagé dans les pays anglo-saxons depuis une vingtaine d’années, est désormais aussi une réalité en France ». Raison de plus, selon François Loor, pour que les loueurs développent eux aussi des offres sur-mesure de véhicules utilitaires. « Une transformation va parfois jusqu’à doubler le prix d’un VU, mais elle lui donne également beaucoup de valeur ». Une valeur d’usage pour ses utilisateurs d’abord, en termes de productivité et de confort : Durisotti travaille ainsi régulièrement avec des ergonomes et les CHSCT de grandes entreprises pour améliorer l’ergonomie, la facilité d’utilisation et l’efficacité dans l’exploitation des véhicules, une valeur à la revente également. Encore faut-il développer les circuits adéquats pour écouler ces véhicules d’occasion si particuliers. « La tendance est là, se réjouit François Loor. L’écosystème, constructeurs et loueurs inclus, a bien compris la nécessité de créer, au-delà du financement en amont, de vraies solutions pour la reprise des utilitaires en seconde main » Publi-rédactionnel Véhicules électriques Des infrastructures de charge optimisées et pérennes Alors que les véhicules électriques se démocratisent dans les flottes automobiles, leurs gestionnaires doivent penser aux infrastructures de recharge. Schneider Electric, partenaire d’Alphabet, nous explique ici pourquoi, et comment s’appuyer sur une bonne analyse de la configuration existante et des besoins. Analyser l’existant électrique et les besoins de charge « Avant d’installer nos bornes EVLink, nous examinons avec soin la qualité de l’alimentation électrique dans le local. Il est souvent nécessaire de procéder à des ajustements, par exemple pour corriger un défaut de mise à la terre ou atténuer la mauvaise qualité des harmoniques du courant ». Car il faut savoir que pour des raisons de sécurité, des biens comme des personnes, un véhicule électrique refuse de « charger » si le courant n’est pas de bonne qualité. Le passage de nouveaux câbles reliant les bornes au réseau s’avère parfois nécessaire, ce qui occasionne des travaux de génie civil : « c’est un investissement, convient Bernard Guillarme, et c’est pourquoi il est important de bien dimensionner l’installation, en prévoyant son extension future ». Second volet de la préparation, l’analyse des besoins : combien de véhicules seront alimentés simultanément, avec quelle puissance pour garantir une charge suffisamment rapide pour que les conducteurs puissent toujours utiliser leur outil de travail, à quels moments de la journée, etc. ? « Notre objectif ici est de lisser au mieux la consommation afin d’éviter à nos clients de payer des abonnements à l’électricité trop élevés ». Penser le MCO et l’évolution du parc Cette phase d’étude se conclut par le choix d’une configuration que les 600 installateurs agréés de Schneider Electric mettront en œuvre. « Ce réseau, celui de nos réparateurs, ainsi que notre centre de services téléphoniques sont essentiels pour le maintien en conditions opérationnelles (MCO, NDLR) de l’installation » souligne Bernard Guillarme. Car l’indisponibilité éventuelle d’une borne peut vite tourner au casse-tête pour l’entreprise et le conducteur : « sa productivité est tout simplement en jeu, s’il ne peut pas se servir de son véhicule ! » S’appuyer sur un fournisseur pérenne et son réseau, une nécessité vitale selon l’expert qui rappelle que nombre de Bernard Guillarme petits fabricants n’ont pas pu ces dernières années assurer la maintenance de leurs installations, laissant leurs clients dans l’embarras. « Grâce à son expérience, non seulement Schneider Electric est à même de les rassurer quant à ce MCO mais, de plus, sera capable, à l’avenir, d’adapter ses solutions techniques aux évolutions technologies des véhicules et de leurs batteries ». Besoin d’information ? flashez ce QR code. EVLink, des solutions pour la maison comme pour les entreprises et les collectivités La gamme EVLink de Schneider Electric couvre l’ensemble des besoins de charge pour des véhicules électriques, dans toutes les configurations requises > en résidentiel : bornes EVLink WallBox et Smart WallBox > en entreprise : EVLink Parking > sur la voie publique : EVLink City customisable aux couleurs de la collectivité > dans les stations services : solutions de charge rapide Quick Charge. FleetMag - n°6 L ’année 2016 sera-t-elle celle du décollage des mises à la route de véhicules électriques ? Bernard Guillarme, responsable VE pour Schneider Electric France en est persuadé : « Sur les quatre premiers mois de l’année, nous constatons un doublement des ventes en France par rapport à 2015 ». Le leader mondial de la gestion de l’énergie accompagne les gestionnaires de flotte dans la mise en place d’infrastructures permettant de garantir des charges rapides et optimisées. « Il s’agit de réaliser une analyse de l’état de l’alimentation électrique, de comprendre les besoins des conducteurs et finalement de proposer nos solutions les mieux adaptées ». S’il n’y a rien de complexe dans cette mise en place, assure le spécialiste, il ne faut pas la négliger car elle détermine le confort futur des utilisateurs et permet d’optimiser la facture électrique. « Le succès de la politique VE de l’entreprise même en dépend ». 11 Environnement - RSE Alphabet Espagne L’autopartage interentreprises à grande échelle Dans cette tour élancée de la capitale basque, les locataires bénéficient depuis quelques semaines d’une nouvelle solution de mobilité, accessible en Pay per use. Un élément d’attractivité supplémentaire pour le propriétaire de l’immeuble et un test grandeur nature qui montrent la volonté des entreprises et de leurs collaborateurs d’aller vers toujours plus de services partagés. FleetMag - n°6 D 12 epuis la mi-avril 2016, la “Torre Iberdrola”, symbole du dynamisme économique de Bilbao, expérimente un tout nouveau service d’autopartage proposé - c’est une première en Espagne - à un large panel d’entreprises locataires de ses bureaux (37 au total). C’est Alphabet Espagne, fournisseur de longue date de la compagnie d’électricité Iberdrola Clientes, que le Groupe Iberdrola a sollicité pour mener à bien ce projet de sa filiale Iberdrola Inmobiliaria, en charge de ses activités de vente et de location d’immobilier de bureaux. « L’immeuble abrite aussi bien des bureaux d’Iberdrola que des bureaux loués à d’autres entreprises (comme Accenture, Booking.com, Canon, KPMG, PWC, Schneider Electric, NDLR). Iberdrola avait le souhait de créer des services à valeur ajoutée pour les résidents » explique Alicia Galvez, directrice commerciale et marketing chez Alphabet Espagne. « Rapidement, les porteurs du projet se sont orientés vers une solution de mobilité accessible aux collaborateurs obligés de prendre souvent un taxi ou leur véhicule personnel, pour se rendre en clientèle par exemple ». La configuration en tour, avec un parking très accessible pour l’ensemble des résidents, a permis d’imaginer une solution d’autopartage. Alphabet Espagne a préconisé un système en Pay per Use, prenant appui sur la solution AlphaCity (également proposée par Alphabet France). Ce mode de paiement est adapté à la diversité des situations des entreprises clientes et leur offre une grande flexibilité, sans frais fixes d’abonnement. Six véhicules sont déjà disponibles : deux MINI, deux BMW Serie 1, une BMW Serie 3 et une BMW i3. « En moins d’un mois, 120 salariés sur les 2 300 destinataires potentiels du service se sont déjà enregistrés pour pouvoir en bénéficier » poursuit Alicia Galvez. « En moyenne, ils économisent 25 % sur leurs frais de déplacements et nous espérons pouvoir faire grandir le parc, au fur et à mesure du succès de cette offre ». Une première réussie en autopartage interentreprises ! Alphabet Espagne espère maintenant à la fois développer le concept dans d’autres ensembles immobiliers de bureaux et, dans le même temps, mieux faire connaître l’ensemble de ses offres de LLD aux entreprises résidentes de ces immeubles. « Ce service d’autopartage renforce indiscutablement l’attractivité de notre offre immobilière de bureaux » FleetMag : Quels étaient vos objectifs en proposant ce nouveau service d’autopartage à vos résidents ? José García de Fuentes Churruca : La Torre Iberdrola est devenue pour Bilbao une référence et un symbole du dynamisme de l’économie basque. Il est donc très important pour les responsables de la tour de se mettre au niveau d’excellence requis par les entreprises résidentes. De fait, l’offre de services proposée par Alphabet s’intègre bien dans notre gamme de services professionnels. Il s’agit d’une solution innovante, pratique, flexible et efficace, aussi bien d’un point de vue économique qu’environnemental. Ce nouveau service a-t-il un effet sur l’attractivité de votre offre de bureaux, par rapport à vos concurrents notamment ? J.-G. F. C. : Sans aucun doute, l’implantation de ce service d’autopartage dans la Torre Iberdrola apporte de la valeur ajoutée pour nos locataires. Nous ne manquons d’ailleurs jamais, lors des visites de locaux par des entreprises intéressées par notre offre, de leur présenter AlphaCity et de leur montrer le parking avec ses véhicules BMW et MINI. Nous leur expliquons brièvement le fonctionnement du service. C’est très attractif pour nos prospects – et bien entendu pour nos résidents, qui apprécient le côté innovant du concept ainsi que les performances du système mis en place. Sa simplicité d’utilisation rend le système très efficace pour renforcer la mobilité des équipes de collaborateurs travaillant dans la tour. Quant au prix, il est très compétitif, bien plus que celui d’une course en taxi ou d’une location de voiture. Il s’agit vraiment d’un service pertinent et très bien calibré sur le plan tarifaire. Dans une perspective environnementale, que vous apporte ce service dans la “Torre Iberdrola” ? J.-G. F. C. : Le développement durable était au cœur de notre initiative. La Torre Iberdrola est un bâtiment durable, certifié LEED Platinum (Certification environnementale dans le bâtiment, NDLR) et nous avions prévu dès sa conception de proposer des services professionnels d’accès à des voitures et motos électriques. Alphabet nous a conseillé d’opter plutôt pour un mix de véhicules électriques et thermiques. Les véhicules traditionnels sont certes les plus courants aujourd’hui mais nous avions pour objectif de donner plus de poids aux véhicules électriques. Il nous semble nécessaire que les conducteurs soient en phase avec l’évolution des nouvelles solutions de transport écologiques, et bien sûr de prendre part à la protection de l’environnement. Nous considérons également – et cela ne concerne cette fois pas seulement les véhicules électriques – que l’autopartage en remplacement de l’utilisation de voitures personnelles apporte de nos jours une réelle contribution au développement durable. Quels autres services de mobilité imaginez-vous aujourd’hui ? J.-G. F. C. : Nous aimerions étudier avec Alphabet – si cela s’avère techniquement faisable – la possibilité de disposer de vélos ou de motos électriques, accessibles à temps partiel ou à la journée. Ce serait une seconde phase, une fois notre nouveau service d’autopartage bien consolidé. Dans un tout autre ordre d’idée, nous examinons des solutions pour permettre aux travailleurs de la Torre Iberdrola de partager, via le web, des offres de transport pour se rendre sur leur lieu de travail, avec à la clé, des économies d’énergie et de places de parking et une contribution à la réduction du trafic routier en ville. (*) José Garcia de Fuentes Churruca est Manager Iberdrola Immobilier pour le Nord de l’Espagne FleetMag - n°6 Interview José García de Fuentes Churruca* : 13 Prestations Nouveau chez Alphabet : Rachat de parc & leaseback Un accompagnement sur mesure Après l’expérience réussie d’une reprise de flotte réalisée pour un de ses grands clients, Alphabet est aujourd’hui légitime à proposer une offre de « rachat de parc & leaseback » à toutes les entreprises, quelle que soit la taille de leur flotte. Pour mener à bien ces projets complexes, Alphabet déploie son expertise commerciale, financière, informatique et, bien sûr, automobile pour élaborer des solutions sur-mesure. U n projet de rachat de parc & leaseback, quelle que soit la taille de la flotte concernée, doit toujours tenir compte de la situation particulière du client et de ses attentes. En d’autres termes, il faut apporter une solution sur-mesure et toujours rester agile ». Jean-Sébastien Durand, directeur commercial et marketing d’Alphabet, parle d’expérience. Le spécialiste de la LLD vient en effet de mener à bien la plus importante opération de ce genre en France depuis plus de dix ans (voir encadré) pour un grand groupe devenu un des grands clients d’Alphabet. Cette entreprise était jusqu’alors propriétaire d’une flotte de 5 000 véhicules particuliers financés en LOA (location avec option d’achat) avec, à la clé, des problématiques de gestion administrative importantes. Celles-ci commençaient dès le début du contrat (gestion des commandes, des fournisseurs/distributeurs, des livraisons), continuaient pendant le déroulement du contrat (entretien, assurances) et se prolongeaient à la fin de celui-ci (revente des véhicules sur le marché de l’occasion). Par ailleurs, ce mode de financement impactait ses capacités d’investissement (CAPEX) et grévait, mathématiquement, son ratio de solvabilité. FleetMag - n°6 Le passage de la LOA à la LLD acté rapidement 14 Une réflexion générale sur la politique d’achats et sa contribution aux résultats financiers de l’entreprise a été lancée en 2015. En parallèle, une étude attentive de l’ensemble des éléments de coûts en vue d’optimiser le TCO a aussi été menée, ainsi qu’une réflexion sur la refonte de la car policy… La décision de passer le parc en LLD s’est alors imposée rapidement. « Cependant, notre client a aussi constaté qu’il allait lui falloir 4 à 5 ans, le temps de renouvellement du parc dans son ensemble, pour enregistrer l’intégralité des bé- néfices de ce changement de mode de financement » indique Jean-Sébastien Durand. « C’est donc naturellement que nous lui avons suggéré de bénéficier d’un dispositif de rachat de parc avec leaseback, consistant pour Alphabet à racheter sa flotte et à la lui relouer ensuite ». Toute une ingénierie au service du client Après consultation de plusieurs loueurs, Alphabet est finalement retenu pour mener à bien cette opération totalement inédite par son ampleur. « Je pense que nous devons ce succès de négociation évidemment à la pertinence financière de notre offre, mais aussi à la transparence de notre approche et à une focalisation sur l’apport de solutions aux problématiques financières et informatiques. Nous avons été également recommandés par certains de nos clients ». Pour le loueur, il ne s’agit pas seulement de racheter un parc de véhicules. Il doit aussi piloter finement toutes les étapes du processus de rachat et de relocation et elles sont complexes. « Pour mener à bien cette démarche, nous avons mobilisé nos équipes autour de plusieurs grands axes : • Il a fallu récolter des données, mais aussi et surtout effectuer de nombreux contrôles. L’exploitation de ces données nous a conduits à émettre des recommandations sur le périmètre de l’opération de rachat de parc & leaseback. En toute transparence avec notre client, nous avons déterminé les critères permettant de répondre aux questions : Quels véhicules devons-nous réellement racheter et relouer ? Sur quelle durée ? Quels véhicules préférons-nous vendre directement et remplacer par des véhicules neufs ? • Compte tenu de l’importance de cette flotte, l’option d’une migration informatique de ces données vers notre système de gestion de flotte s’est rapide- Pour toutes les flottes, un accompagnement personnalisé Fort de cette expérience réussie, Alphabet propose désormais cette solution à toutes les entreprises désireuses d’optimiser la gestion de leur parc en bénéficiant des avantages de la location longue durée. Pour ce faire, la légitimité du loueur s’appuie sur son savoir-faire dans la mise en œuvre de solutions personnalisées et sur son expertise en matière d’ingénierie financière et informatique. Le succès d’un rachat de parc avec leaseback à l’échelle d’une flotte entière ne peut dépendre de processus standardisés. « C’est la spécificité d’Alphabet sur le marché : nous nous devons d’apporter une réponse sur-mesure, intégrant la conception de la proposition et un accompagnement à chaque étape de la conduite du changement. En ce sens, nous préférons parler de solutions que d’une offre unique » conclut Jean-Sébastien Durand. Rachat de parc & leaseback : une solution simple pour passer en LLD L’entreprise vend au loueur LLD ses véhicules et récupère de la trésorerie. Le principe du rachat de parc & leaseback est le suivant : le propriétaire d’une flotte automobile la vend à un spécialiste de la location, qui en retour, va lui louer cet actif en location longue durée, avec plusieurs effets bénéfiques pour l’entreprise qui opte pour cette solution : • un afflux immédiat de trésorerie ; • un transfert de la flotte vers la LLD en une seule fois ; • la réduction de l’actif de l’entreprise, augmentant ainsi sa capacité d’endettement; • le passage en charges des loyers générés par les contrats Le loueur fournit des véhicules à l’entreprise qui paie ses loyers, via un contrat de LLD. de LLD, réduisant ainsi le montant de son imposition ; • une gestion plus simple du budget consacré à la flotte grâce à des loyers mensuels fixes ; • un transfert au loueur du risque financier lié à la revente des véhicules. « Résultat : l’entreprise peut se focaliser sur son business et profiter des avantages et de l’expertise du loueur pour réduire ses coûts opérationnels » explique François Duffour, chef de produit chez Alphabet. FleetMag - n°6 Pour en savoir plus ment imposée. Notre savoir-faire dans ce domaine nous a permis de procéder à cette phase délicate avec un succès total. • Sur le plan administratif et commercial, un dialogue permanent s’est mis en place avec les directions concernées chez le client – juridique, achats, finances – qui ont apprécié d’obtenir rapidement des réponses précises à leurs questions qui l’étaient tout autant. • Enfin, Alphabet a dû démontrer toute sa capacité à gérer la revente des véhicules qui, trop anciens, étaient directement proposés sur le marché de l’occasion et remplacés par des véhicules neufs sous contrat de LLD. Dans ce cas précis, nous avons mis en place des mécanismes de partage des plus-values réalisées sur les meilleures ventes » indique Jean-Sébastien Durand. « Ce qui a été capital pour la réussite globale de ce projet, c’est le dialogue et les échanges permanents que nous avons eus avec notre client, car ils ont permis de lui apporter des solutions adéquates à chaque étape du processus, aussi bien sur le plan opérationnel que financier. La communication quotidienne entretenue entre nos deux sociétés nous a, sans nul doute, permis à chacun de progresser ». 15 En coulisses Les Comptes Stratégiques À l’écoute des grandes flottes Le département Comptes Stratégiques d’Alphabet sert les clients dont la flotte de véhicules dépasse un potentiel total de 5 000 unités. Des entreprises aux exigences « hors normes », dont il faut satisfaire les attentes avec efficacité et précision. O Isabelle Riedinger range, Engie, Suez, Vinci, Bouygues, Alstom, Saur… autant de grands noms pour lesquels le département Comptes Stratégiques, dirigé par Isabelle Riedinger, se mobilise au quotidien. «Le potentiel “plancher” que nous avons fixé est de 5 000 véhicules en parc, mais certaines flottes en comptent parfois beaucoup plus, jusqu’à 30 000 chez quelques-uns de nos clients ». Depuis quinze ans dans la LLD, Isabelle a rejoint Alphabet en 2011 pour prendre la direction de ce département, après un passage chez d’autres loueurs. Le département est organisé en Business Units (B.U.). Dans chaque B.U., un manager encadre les chargé(e)s d’affaires et les chargé(e)s de clientèle qui servent les clients au quotidien sur tous les aspects de la relation. FleetMag - n°6 Près de 40 000 véhicules à la route ! 16 Le département gère au total 40 000 véhicules, soit près de la moitié du parc à la route d’Alphabet. La proportion de véhicules utilitaires dans la flotte de ces grands comptes est élevée : elle représente jusqu’à 60 % de leur parc, principalement utilisé pour l’activité sur le terrain et en clientèle. « Notre mission se décline sur tous les niveaux de la relation commerciale. En amont, nous répondons aux appels d’offres groupe, renouvelés tous les deux ou trois ans. Jusqu’ici, nous sommes fiers d’avoir su fidéliser nos clients. Le référencement d’Alphabet a systématiquement été renouvelé au cours des dix dernières années » constate avec satisfaction Isabelle Riedinger. Une fois la précieuse signature obtenue, il faut ensuite convaincre les différents décideurs au sein de l’organisation du client de retenir les solutions proposées par Alphabet. En effet, il faut quotidiennement faire la différence avec les autres loueurs également référencés. « Les contrats structurent les conditions commerciales et définissent le cadre des services attendus par nos clients, mais ne comportent pas d’engagement de volume de commande de leur part. A minima, nous espérons avoir une part de marché équilibrée avec nos confrères mais, bien sûr, nous nous mobilisons pour obtenir plus. À titre d’exemple, nous avons déployé notre offre de mobilité électrique avec véhicules thermiques à la demande chez un de nos clients cette année. » Ce travail est celui des responsables de B.U. et de leurs chargé(e)s d’affaires, qui doivent prendre en considération les besoins exprimés dans les diffé- « Seize ans avec le même client, cela crée de la proximité » « Je m’occupe depuis 16 ans des parcs du Groupe Bouygues et de ses filiales. J’ai d’abord été chargée de clientèle puis chargée d’affaires. Et depuis trois ans, je suis responsable chez Alphabet de la Business Unit Bouygues. » Seize ans, donc, au cours desquels Véronique Navar a développé une relation commerciale durable et de qualité avec ce client hors normes… Une longue expérience, qui représente un atout considérable dans l’animation quotidienne de son équipe, à qui elle transmet aujourd’hui sa grande connaissance du groupe Bouygues et sa passion pour lui apporter la meilleure qualité de service. « Chacune des filiales du Groupe Bouygues exerce un métier spécifique et exprime des attentes très différentes. Nous nous efforçons de nous démarquer avec une écoute permanente de leurs besoins et une grande réactivité. Nous devons bien avoir une trentaine de contacts avec qui nous communiquons très régulièrement ». Sans compter les échanges avec les constructeurs automobiles, également très présents dans ces grandes entreprises qui leur commandent chaque année plusieurs milliers de véhicules. « Nous nous appelons régulièrement pour nous tenir mutuellement informés des besoins du client ». Toujours sur le terrain, Véronique remplit donc quotidiennement un double rôle d’ambassadeur : « chez Alphabet, je porte les demandes de mes clients et je mobilise les équipes pour leur apporter le meilleur niveau de satisfaction ; chez mes clients, je mets tout en œuvre pour valoriser les solutions déployées par Alphabet ». rentes filiales de leur groupe client et les accompagner dans la mise en place de leur politique de mobilité. « Tous nos clients raisonnent avec une approche TCO, ce qui implique bien entendu que nous leur proposions des conditions commerciales optimales. Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi se montrer irréprochable au quotidien, dans l’ensemble des tâches opérationnelles que nous accomplissons pour les servir. Le caractère dédié des équipes mises au service de nos clients rend cette gestion très qualitative. » Les chargé(e)s de clientèle sont en première ligne pour répondre aux sollicitations des clients, effectuer rapidement les cotations, passer les commandes de véhicules et suivre leur parc au quotidien. « Toute la gestion administrative des contrats passe par eux. En cas de difficultés, leur intervention est d’autant plus rapide qu’ils sont physiquement à quelques mètres des équipes chargées du suivi des livraisons ». « La perception par nos clients de notre prestation de service doit être celle d’une grande qualité. Leurs exigences nous conduisent à imaginer, tester et développer de nouvelles approches à travers des solutions toujours plus innovante. « Bien plus complexe et varié qu’il n’y parait ». « Au début, quand on me demandait ce que je faisais chez Alphabet, je répondais que je louais des voitures. Mais c’est un peu réducteur ! Alors maintenant, je dis que je gère des flottes ». Thomas Cusse, chargé de clientèle (il s’occupe des clients Orange et Vinci), a rejoint Alphabet en 2011, après un BTS de négociation commerciale, une expérience dans la banque, et avec… une grande passion pour les voitures. « Parler de gestion de flotte, c’est assumer la taille de la mission et sa complexité » sourit-il. Et celle-ci est variée. « Ma journée-type s’articule autour des réponses aux demandes de cotation. Je travaille également à la constitution des car-policies, aux ajustements de contrat ou même aux rachats de véhicules de fonction par le personnel. Mais surtout je me tiens prêt à répondre à chaque instant aux sollicitations et aux questions de mes clients. Finalement, un « job » pas si facile à résumer…! FleetMag - n°6 Excellence opérationnelle indispensable 17 C’est déjà demain Les sorties les plus attendues Fleetmag a identifié et listé pour vous les lancements de modèles prévus dans les mois à venir. Ces informations, indicatives, peuvent évoluer en fonction du calendrier des constructeurs. ALPINE Berlinette (fin 2016) AUDI Audi A5 (été 2016) Audi Q2 (octobre) Audi Q5 (automne 2016) FORD Ford KA (octobre) Ford Fiesta (fin 2016) Ford GT (fin 2016) KIA Optima (septembre) HONDA Honda NSX (septembre) MERCEDES GLC Coupé (automne 2016) BMW BMW Série 7 hybride (mi-septembre) CITROËN Citröen Space Tourer (juin) Citröen C3 (octobre) FleetMag - n°6 18 Grand Scenic (septembre) VOLKSWAGEN Golf (fin 2016) UP (septembre) NISSAN Micra (octobre) HYUNDAI Ioniq (octobre 2016) FIAT Grande Punto (juillet) RENAULT INFINITI QX30 (juin) OPEL Meriva 3 (octobre) PEUGEOT Traveller (juin) Peugeot 3008 (octobre) PORSCHE Panamera (fin 2016) VOLVO V90 Cross-country (juillet) Le plastique, c’est fantastique ! Passion auto Citroën Méhari et réparable car elle peut reprendre sa forme initiale après un léger choc. A la recherche d’un soutien de Citroën pour l’approvisionnement en pièces, il rencontre Pierre Bercot, le patron du Quai de Javel. Ce dernier, séduit, s’approprie la nouveauté, intègre ce véhicule à la gamme Citroën, mais laisse à Roland de la Poype le soin de lui fournir les carrosseries ABS. Et c’est ainsi que la Méhari sera présentée à la presse le 16 mai 1968 à Deauville. De l’utilitaire aux loisirs, en passant par la gendarmerie Lancée en 1968, symbole français du véhicule de loisirs, la Méhari doit tout à un industriel passionné de plastique… et As de l’aviation devenu compagnon de la Libération. C ’est une histoire d’homme au moins autant que de voiture. Né en 1920 dans le Puy-de-Dôme, Roland de la Poype gagne à 20 ans l’Angleterre une semaine après avoir entendu l’appel du général de Gaulle. Devenu As de l’escadrille Normandie-Niémen en URSS, Croix de guerre avec douze citations et Compagnon de la Libération, il entame après la guerre une carrière d’industriel résolument tournée vers l’innovation technologique. C’est ainsi que, persuadé que l’avenir est à l’emballage plastique et au « packaging », il crée dès 1952 un emballage souple en polychlorure de vinyle (PVC) pour la marque Dop de l’Oréal : le berlingot était né. Une plastique… indéformable Passionné par cette matière, il n’a de cesse de lui imaginer d’autres applications et pense bien sûr à l’automobile. Il s’inspire alors du concept de la Mini Moke, un véhicule de loisir élaboré sur les bases d’un véhicule populaire existant, puis confie le design de son projet à Jean-Louis Barrault et l’ingénierie à Jean Darpin. En termes de puissance, deux petites voitures françaises pouvaient servir de base châssis et moteur. Il s’agissait de la Renault 4 et de la Citroën 2 CV. Mais le radiateur de la 4L faisant obstacle à la pose de la carrosserie ABS (acrylonitrile butadiène styrène), c’est finalement le châssis Citroën qui sera utilisé. Une première mondiale car la carrosserie ainsi thermoformée est d’une grande légèreté, recyclable E-MEHARI 2016 : CONCOURS DE CIRCONSTANCES Quand Pininfarina stoppe ses activités de production, l’industriel français Vincent Bolloré, qui lui avait confié la production de la citadine électrique BlueCar, doit se tourner vers d’autres constructeurs. Pour la version loisirs de ce véhicule, il se rapproche de Citroën qui décide de la redessiner selon ses propres codes et de la diffuser : l’histoire se répète et la E-Mehari est née ! La nouvelle venue rappelle la Renault Cactus, avec un bouclier rondouillard garni d’optiques à étages. Les flancs intègrent le décrochage de la ceinture de caisse de la Méhari des années soixante-dix. Grâce à son moteur électrique de 68 ch et des batteries sèches de 30 kWh, la E-Mehari offre une autonomie théorique de près de 200 km, mais sa vitesse de pointe de 110 km/h la destine plutôt à un usage local. FleetMag - n°6 La Méhari, symbole roulant des années d’insouciance... Equipée du modeste bicylindre de 602 cm3 et 28 chevaux de l’Ami 6 et du châssis de la Dyane, la Méhari a été conçue par son créateur comme un véhicule de loisir, dans la lignée des buggies. Pourtant les usages et les versions vont se multiplier pendant 20 ans. En rabattant la banquette arrière optionnelle, elle se transforme en une deux-places pour un usage utilitaire (c’est ainsi qu’elle fera aussi carrière dans la gendarmerie et dans l’armée). Des versions avec installation électrique 24 volts ou quatre roues motrices seront même proposées. Cette rare version 4x4 est aujourd’hui la plus recherchée des collectionneurs. La soixante-huitarde Méhari a accompagné les évolutions de la société française pendant près de vingt ans, jusqu’en 1987. Au total, 144 853 exemplaires auront été vendus. En gardant une image si forte que, 30 ans après, Citroën lui donne une suite… 19 Tendance Le shopping d’Alphabet Chaque trimestre, Fleetmag vous propose une sélection d’objets, du plus classique au plus connecté. Si le thème principal de cette sélection est la mobilité, sont-ils tous réellement utiles ou sont-ils plutôt futiles ? Peu importe ! Car il est bien possible que l’usage de certains d’entre eux modifie sensiblement nos comportements. Nouvelle référence de la gamme Shoeï, ce casque jet convient aux pilotes de scooters, motos urbaines ou customs. La sécurité est assurée par une coque en superposition de fibres et un calotin multidensité. L’écran rétractable et réglable, la qualité du revêtement intérieur démontable et lavable en font aussi un casque confortable. Modèle J-O., au prix de 329 €. L’offre en caméras 360° se développe rapidement. Pilotées par smartphone et ne nécessitant pas de montage, elles offrent des angles de vision variés permettant de capter les actions sportives, de faire de la vidéosurveillance ou de filmer tous les protagonistes d’une visioconférence… La plus abordable, la Ricoh Theta S, s’est distinguée au dernier CES de Las Vegas. Un modèle facile d’utilisation, équipé de deux capteurs de 12 millions de pixels et dont les données sont enregistrées en Full HD (1920/1080), à 30 images par seconde. Les images à 360 degrés peuvent être diffusées en direct et les vidéos peuvent être exportées. Sa mémoire interne de 8 Go lui permet de filmer 25 minutes. Prix public 399 €. Les moyens de locomotion alternatifs, simples et écologiques se multiplient. Dans cette famille, le Monorover 2 roues séduit au-delà de son look et de ses leds à l’avant. Après un apprentissage intuitif et rapide, il est possible de se déplacer en ville ou dans les bureaux à 15 km/h et sur 20 à 30 km. Après utilisation il nécessitera deux à trois heures de recharge. Sa largeur de 58 cm et son poids de 12 kg faciliteront son stockage dans le coffre de la voiture ou sous le bureau. Prix indicatif : 300 €. Les produits audio de Schneider sont de retour sur le marché avec Feeling’s, une microchaîne au look vintage. Design épuré, courbes arrondies et caisse en bois laqué rouge, blanc, rose ou bleu, la microchaîne Feeling’s se distingue par son look rétro. Mais les nouvelles technologies sont bien là : connexion USB ou Bluetooth EDR 3.0 d’une portée de 10 m permettant le pilotage avec un smartphone ou une tablette, compatibilité avec un CD audio et CD-R (W) MP3, Tuner FM digital PLL. Une puissance de 2 x15 watts et deux enceintes diffusent un son de haute qualité. FleetMag - n°6 Prix de vente : 199 euros €. 20 Design raffiné, face en acétate, branches en métal, finition mate, collage tricolore en bout de branche : la monture Tour Auto 2016 se distingue par son élégance. Ses verres gris polarisants apportent un bon confort visuel. Produite à 500 exemplaires, cette série limitée et numérotée s’accompagne d’un étui rigide noir. Le sommelier automatique D-Vine, objet insolite, s’inspire des machines à café et a valu à son fabricant le prix de la meilleure start-up. Concrètement, la machine détecte le contenu du flacon, l’aère puis le sert à la température correspondant au cru. Les vins sont proposés dans des flacons en verre de 10 cl, hermétiques et vidés d’air. D-Vine permet ainsi de proposer une grande diversité de vin à ses invités, qui peuvent les consommer au verre sans avoir à entamer de bouteille. Prix public conseillé de 149 €. Tarif : 890 €. Plus d’informations sur www.10-vins.com tardif, mais utile ? Billet d’humeur Scandale du diesel, E t si le principal enseignement de l’affaire Volkswagen, c’était de constater que le diesel ne pollue plus ? En effet, les tests commandés par Ségolène Royal montrent que les diesels équipés d’un système de dépollution type SCR (injection d’urée) sont propres. PSA et BMW, qui ont fait le pari de cette technologie plus coûteuse, parviennent même à respecter la norme Euro 6 lors de l’épreuve en circulation, bien plus exigeante que le test sur banc. Les Peugeot 208 HDI et BMW 318d ne sont pourtant pas des voitures hors de prix ! Non seulement, leurs moteurs n’émettent plus que très peu de NOx, mais en prime ils rejettent désormais moins de particules que les nouveaux petits moteurs essence downsizés, dépourvus de FAP, qui bénéficient jusqu’à l’an prochain d’une dérogation sur ce polluant. D’ailleurs, après la folie du diesel, l’automobiliste se livre aujourd’hui à un autre excès coupable : un quart des acheteurs jettent leur dévolu sur des SUV, un type de voiture qui « par construction » consomme – et donc pollue – 10 à 20 % de plus que les berlines et breaks équivalents. Après le light is right, il faudra prêcher le high is wrong. Ou attendre une nouvelle et inévitable remontée des cours du brut. FleetMag - n°6 Jean Savary a été 15 ans directeur de la rédaction du mensuel Auto Moto. Aujourd’hui journaliste free lance, il écrit pour GQ, Caradisiac, Marianne, We Demain et Notre Temps. Ce que révèle également cette affaire, c’est l’hypocrisie des pouvoirs publics, un certain cynisme de la part des constructeurs et la relative indifférence des acheteurs. • Les pouvoirs publics dénoncent aujourd’hui ce qu’ils ont encouragé hier. Si le diesel a envahi les villes, c’est notamment sous l’effet du bonus-malus, une mesure environnementale focalisée sur les émissions de CO2 mais ignorant les autres polluants, avec les conséquences sanitaires que l’on connaît… de longue date ! La nocivité des NOx et des particules n’est en effet pas une découverte récente. Et c’est maintenant, alors que le diesel est enfin propre, qu’on tente de le bannir. Et cela alors même que les incitations fiscales pour que les entreprises équipent leurs flottes en motorisation diesel sont toujours en application (récupération de TVA sur le gazole et sur les véhicules utilitaires par exemple). • Les constructeurs, sous la pression des coûts de développement et de diffusion des solutions de dépollution, ont hésité entre le respect de l’esprit et le respect à la lettre de la loi. Ainsi, l’application d’une norme d’homologation imposant de fournir un dispositif antipollution efficace entre 20 et 30 °C ne garantit pas une dépollution en toutes saisons des moteurs concernés. En clair, des voitures propres de mai à octobre, hors canicule. • Les acheteurs, particuliers ou entreprises, n’ont boudé ni les VW, ni les autres marques. La pollution reste un critère d’achat marginal pour l’automobiliste et, si celui-ci achète moins de diesel, ce n’est pas à la suite des révélations du diesel gate, mais sous les menaces d’interdiction de centre-ville et de surtaxation du gazole. 21 Première main Alphabet et La Centrale Le coin des particuliers Arnaud Renot Responsable du département Remarketing Les lecteurs de Fleetmag trouveront ici une sélection permettant d’apprécier les catégories de véhicules proposés. Pour découvrir l’intégralité de notre offre de SUV, monospaces, coupés, cabriolets et berlines, visitez notre site sur La Centrale. Rendez-vous sur www.alphabet.fr, rubrique “Vente de véhicules d’occasion” SMART FORTWO 2 VOLKSWAGEN POLO 5 COUPE PASSION MHD 52 KW SOFTOUCH 2013 – 35 060 km – 6 400 € 1.4 TDI 90 BLUEMOTION TECHNOLOGY SPORTLINE DSG7 5P – 2015 – 14 100 km – 14 900 € CITROEN DS3 PEUGEOT 2008 RENAULT GRAND SCENIC 3 1.6 HDI 90 FAP AIRDREAM SO CHIC 2012 – 21 560 km – 10 900 € 1.6 E-HDI 92 BLUE LION BUSINESS PACK ETG6 – 2014 – 26 280 km – 14 900 € 1.5 DCI 110 FAP BUSINESS ENERGY 7PL ECO2 – 2013 – 56 520 km – 12 400 € VOLKSWAGEN TIGUAN FORD MONDEO 3 AUDI A4 (4 2.0 TDI 110 BLUEMOTION TECHNOLOGY BUSINESS – 2014 – 15 570 km – 18 900 € TDCI 150 ECONETIC BUSINESS NAV 5P – 2015 – 10 km – 22 900 € 2.0 TDI 190 CD QUATTRO S LINE S TRONIC 2016 – 20 km – 40 900 € Mode d’emploi FleetMag - n°6 Alphabet et La Centrale ont développé un partenariat pour présenter les meilleurs véhicules d’occasion… En permanence, une centaine de véhicules sélectionnés sont présentés. 22 E GENERATION) AVANT AlphaElectric Electrifiez votre flotte Avec AlphaElectric, l’intégration de la mobilité électrique dans votre flotte d’entreprise est simple et personnalisée. En 3 étapes simples, nos experts vous accompagnent tout au long du processus d’électrification de votre flotte : Analyse de votre flotte et sélection des véhicules adaptés aux besoins de votre entreprise et à ceux de vos collaborateurs. Choix de l’infrastructure de charge, pour une utilisation optimale de votre flotte électrique. Services qui simplifient la mobilité électrique tels que la carte de recharge électrique, l’autopartage et un véhicule thermique à la demande pour vos longs trajets. Pour plus d’informations : www.alphabet.fr/alphaelectric NOUVELLE BMW i3. JUSQU’À * 410 KM D’AUTONOMIE. FIXEZ DES OBJECTIFS ÉLEVÉS À VOTRE FLOTTE. BMW BusinessDrive www.bmw.fr Le plaisir de conduire * Dont 240 km d’autonomie électrique selon norme NEDC et 170 km d’autonomie supplémentaire grâce au prolongateur d’autonomie selon l’estimation constructeur pour une BMW i3 170 ch 94Ah avec prolongateur d’autonomie en option. Consommations en cycle mixte : 0,6 l/100 km. CO2 : 12 g/km selon la norme européenne NEDC. BMW France, S.A. au capital de 2 805 000 € 722 000 965 RCS Versailles – 3 avenue Ampère, 78180 Montigny-le-Bretonneux.
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