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R e d C a rd e l l ( B a n q u e t d e C r i s t a l )
> Quand les potes
s’invitent à la noce ...
Pour fêter d’une manière
originale leur 15 ans d’existence, les Red Cardell, on
décidé d’offrir un « Banquet
de Cristal » ouvert à tous
leurs potes. Ceux qu’ils
connaissaient bien, ceux
qu’ils admiraient secrètement,
ceux qu’ils ne connaissaient
que de loin... Des potes qui
ont joué le jeu et qui se sont
mis à table avec eux afin de
revisiter leur répertoire d’hier
et d’aujourd’hui. Un véritable
bal de noce qui s’ouvre et qui
finit comme un film en cinémascope d’Emir Kusturica où
l’on retrouve dans les rôles
principaux Thomas Fersen,
Yann Tiersen, Christophe
Miossec, Dan Ar Braz, Jimmie
O’Neill, Stéphane Mellino,
Dr Das, Gérard Blanchard,
Alktraxx, Les Frères Guichen,
Louise Ebrel, Ronan Le Bars,
le bagad Kerné, Farid Aïd
Siameur et Ian Proërer. Sans
oublier ces magnifiques voix
ukrainiennes qui ouvrent et
qui referment le ban !
omment résumer
quinze années, 10
albums, des centaines de milliers de kilomètres, les
arrières salles de cafés-concerts
où les regards se croisent transis, froids, des devants de scène,
les pas de sourds cognant la
terre au son du bois qui tremble
? Comment donner à écouter, à
voir sous les voiles balayant les
errances débraillées ? Fumée !
La rock’n roll comédie à Trois ?
Non à Quinze ! Un banquet de
Cristal. » Depuis 15 ans, Red
Cardell (Jean-Pierre Riou, JeanMichel Moal et Manu Masko) , né
de la fission nucléo-kabyle des
Penfleps, n’en finit pas de tourner.
De produire des albums et de
sillonner le monde. De parcourir
l’Europe de Locquirec à Quimper
en passant par la ferme du
Cosquer à Brasparts, de la
Bretagne à l’Ukraine où ils ont
trouvé de précieuses ressources
qu’on retrouve entre chaque mot,
chaque silence, au fil de leurs
albums. Dans tout leur univers
musical bien original nappé de
multiples influences qui vont du
rock anglo-saxon à la musique bretonne, des musiques celtiques aux
musiques balkaniques en passant
par la chanson réaliste française.
Comme on peut l’entendre, sans
faire la sourde oreille, dans leur
délicieux « Banquet de Cristal »
au son cristallin, qu’on déguste
comme un bon verre de vin.
«C
Chansons réalistes
et scratches
scratches décapants
sée, auquel ils ont convié 17 artistes pour revisiter, en leur compagnie, leurs titres millésimés,
concoctés comme de bon mets
fumants. A Show ! La plupart dans
le studio de Nicolas Rouvière à
Plestin-les-Grèves. Un beau menu
en cinémascope, en forme de «
melting-potes » chaleureux, entre
mariages et enterrements, douleur
et chaleur, tristesse, joie et mélancolie, hanté par quelques prises
radiophoniques ou quelques coups
de téléphones intempestifs, bercé
par les beaux chœurs ukrainiens et
les musiques des Balkans qui ouvrent et qui terminent cet album
anniversaire par une magnifique «
Mescufurus » comme une noce à
l’honneur de Bacchus dans un bon
film d’Emir Kusturica… Un album
où tous les nouveaux potes chantent, se mettent à table ! A l’instar
de Christophe Miossec et de
Yann Tiersen qui valsent à sale
temps « A Montparnasse », de
Thomas Fersen, le voisin de StJean-du-Doigt, qui se paie un demi
dans « Le petit bistrot » bien
parigot ou encore de Dan Ar Braz
qui donne toute sa dextérité légendaire, sa fluidité électrique au service d’un « An Dro » très anglosaxon. Une belle mise en « Scène
» (Cène) où le passé ressurgit au
milieu de beaux « Fantômes »
encore bien vivants comme
Stéphane Mellino des Négresses
Vertes qui prend à bras le corps
cette reprise fantomatique.
Sans oublier Jimmie O’Neill des
Silencers qui donne toute sa fougue écossaise à « Révolution No
2 ». Un hymne flamboyant et
héroïque qui précède comme un
étendard les rythmes orientaux de
« I. Nim » (Tes yeux) où l’on retrouve avec un bonheur non dissimulé la voix chaude et haut perchée
de Farid Aït Siameur, un ex-Tayfa
qui a joué avec Jean-Pierre Riou,
dit Gégène et Jean-Michel Moal
dans Penfleps. Une musique en
forme de bataille du raï, bien proche dans l’esprit de ce rap et de ce
slam, des joutes verbales et des
tours de vis platinés des
Lannionnais d’Alktraxx qu’on
retrouve sur deux titres : «
Parliament No2 » avec Ian
Proërer, un ex Red Cardell à la
batterie, et « Retenir ensemble »
scratché par Goulven Le Gall. Ou
encore dans ce « Comme couché
» repris électromagnétiquement
par le fameux Dr Das, d’Asian
Dub Foundation…
Gwen Ha Du
et drapeau Roug e !
Si la Bretagne est omniprésente
dans tous les souffles, les silences
et les soupirs, elle revient par
magie et d’une manière encore
plus accentuée dans le beau texte
« Si mille choses » comme desti-
Un beau banquet, toute table dres-
Jean-Pierre Riou avec ses amis ukrainiens qui ouvrent et ferment ce beau bal de noce
à la manière d’un film en cinémascope d’Emir Kusturica.
arrangé par Red Cardell et les
Frères Guichen, et chanté par la
grande Louise Ebrel. Un retour
aux racines mais également une
invitation à aller à la rencontre des
autres. Ici et là-bas. Ailleurs…
Nulle part ailleurs. N’importe où.
Comme la démarche de JeanMichel Moal qui a joint son accordéon diabolique à celui de Gérard
Blanchard pour un titre en forme
de constat bien établi : « Là où je
vais »…
Christophe Miossec, Jean-Miche Moal et Jean-Pierre Riou
pour une virée avec Yann Tiersen à Montparnasse...
Thomas Fersen en compagnie du groupe au studio
Le Chausson de Nicolas Rouvière à Plestin-les-Grèves.
nés aux hommes volants de
Manhattan invités « à se jeter
comme une bête dans le grand
vide du haut d’une tour/ Sans
fin, sans rien, je vole/ Là-haut, si
haut, je m’explose en cinquante
mille morceaux de chair et de
mots ». Une texte bien éclaté et
éclatant emporté par le souffle
plein de vie du Bagad Kerné et de
celui du uilleann pipe de Ronan Le
Bars. Un retour aux racines, entre
départ et arrivée, voyages et vagabondages bien à l’image de ce «
Fich- Fich Logodenn », un titre du
répertoire des Sœurs Goadec,
Un anniversaire
anniversaire en forme
forme
de renaissance ...
Un banquet de cristal en forme
d’anniversaire mais aussi symbole
de renaissance, en français, en
arabe, en breton et en français,
international, « Sans Fard », entre
« Douleur » et « Rock’n roll
Comédie », entre « Rouge » sang
et « Rouge » d’apparat, entre
Breizh touch et Revolutionary beat,
sans équivoque, qui vous permettra de faire un tour de table à l’échelle planétaire et univers... Celte
! De goûter jusqu’à la lie ce nouvel
elixir de jouvence proposé, avec
joie et bonheur, en toute simplicité,
par les trois pistoleros de Red
Cardell qui ont su, au fil des
années, au fil de ce temps de plus
en pluvieux, qui passe et qui trépasse, garder leur âme bretonne,
leurs rêves et leurs utopies des
débuts tout en se tournant, sans
cesse, vers le monde d’aujourd’hui
et de demain qu’ils regardent avec
réalisme et circonspection… Mais
toujours avec un réel espoir !
« Même si ça s’appelle le monde
/ Qu’on le colore de « Je n’sais
plus »/ Si ça ne dure qu’une
seconde / Le temps qui passe
est bienvenu/ Même si le mot est
sans raison / Même si la vie est
sans façon / Même si je l’ai déjà
vécu / Le temps qui passe est
bienvenu… »
G
Pierre IGLESIAS
> Red Cardell
Cardell (Le banquet
de Cristal) / KeltiaMusique
KeltiaMusique .
Un p’tit coup d’Rouge histoire d’arroser le banquet entre
deux accordéonistes talentueux : Jean-Miche Moal et Gérad Blanchard...
>http : //www.redcar
dell.
//www.redcardell.
com. Email : inforedcar
dell
inforedcardell
@yahoo.
@yahoo. fr - http://www.
http://www.
myspace .com/redcardell
.com/redcardell
Farid et Jean-Pierre, de vieux complices du temps de Penfleps !!!!