Chroniques 2016 - Diocèse de Besançon
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Chroniques 2016 - Diocèse de Besançon
MULE R O F E L L E NOUV t%PTTJFSBOOÏFEFMB.JTÏSJDPSEF t+.+VOFBWFOUVSFQPVSMBWJF t7JFEV%PZFOOÏFUEFOPTQBSPJTTFT Bulletin de liaison du doyenné de Luxeuil – Abonnement 8 € – Le numéro 2,50 € Paroisses de la Vallée du Breuchin – Sainte Anne -VYFVJM&TUo4BJOU$PMPNCBOt-VYFVJM0VFTUo4BJOUF5IÏSÒTF 4BJOU-PVQo4BJOU*SÏOÏFt'PVHFSPMMFTo4BJOUF5IÏSÒTF Numéro 23 - Mars 2016 Chroniques des Vallées du pays de Luxeuil EEJUPSJBM j6OIÙQJUBMEFDBNQBHOFyx Alors que je suis dans la salle d’attente, pour rencontrer mon médecin, je médite sur ce 1er édito ? Et je dois parler de la Miséricorde… Puisque notre journal de doyenné, souhaite aborder ce sujet d’actualité… Et je me rappelle tout simplement, une image du Pape François pour parler de l’Église… L’Église pour être miséricordieuse, doit sortir d’ellemême pour aller à la rencontre de tous, en leur rappelant la tendresse de Dieu ! Une Église à l’image d’un hôpital de campagne aux portes grandes ouvertes… C’est vrai que ce matin, pour venir chez mon médecin, je n’ai pas pris de rendez-vous… Et que l’Église ne peut être accueillante, stimulante, si elle ferme la porte à ceux qui se présentent… Non pas une douane mais un lieu d’accueil, de partage, de dialogue… Une Église, pleine de tendresse plutôt qu’une donneuse de leçons avec une morale excluant tendresse et affection. Oui, les chrétiens de nos communautés sur ce doyenné comprenant 5 paroisses (Fougerolles, Saint Loup, Vallée du Breuchin, Luxeuil Est et Luxeuil Ouest), veulent montrer ce visage miséricordieux de l’Église… D’ailleurs bien des initiatives signifient cette Église miséricordieuse : l’accueil de nombreux catéchumènes souvent jeunes ne peut nous laisser indifférent, la mobilisation de nombreux chrétiens au sein de l’Association de soutien aux demandeurs d’asile (ASDA), ou plus simplement un geste de soutien, une visite d’un ami malade… La miséricorde passe par la rencontre bienveillante. Dans notre monde, où nous pouvons grâce à notre argent, faire beaucoup de choses seuls, où nous pouvons tout acheter ou presque, nous mesurons de plus en plus que la Fraternité valeur de notre nation doit se développer… l’individualisme ne peut offrir le bonheur, il enferme… La miséricorde est source de rencontre, elle ouvre le regard et fait vivre la Fraternité… À tous ceux qui passeront la porte de nos Églises cette année, qu’ils puissent ressentir la force de la Miséricorde, puissance fraternelle, esprit de Vie ! « Miséricordieux comme le Père » 1ÒSF$ISJTUPQIF#B[JO t SPNNBJSF Editorial ........................................................................................................ QBHF Marches spirituelles et formations ............................................................................ QBHF Dossier : La Miséricorde ................................................... QBHF Rencontre des équipes liturgiques ............................................................................. QBHF Journée du migrant et du réfugié 2016..... QBHF Paroisse de Saint Loup – Saint Irénée ................................................................... QBHF Laudato si .................................................................................................. QBHF Paroisse de la Vallée du Breuchin – Sainte Anne ................................ QBHF JMJ, une aventure pour la vie ................................... QBHF Paroisse de Fougerolles – Sainte Thérèse ......................................................... QBHF Mercredi des Cendres en doyenné.................... QBHF Paroisses de Luxeuil – Saint Colomban et Sainte Thérèse.... QBHF Chroniques des Vallées du Pays de Luxeuil - Bulletin du Doyenné de Luxeuil - Directeur de la publication : P. Christophe Bazin, presbytère, Luxeuil les Bains Imprimerie Deklic Graphique Luxeuil - ISSN 2257-9419 - Contact : presbytère, rue du Sergent Bonnot, Luxeuil les Bains .JTÏSJDPSEF -BNJTÏSJDPSEFEBOTMBCJCMF « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés » nous dit saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens (Ep 2, 4)… Et il dit aussi dans sa lettre à Timothée (1 Tm 1, 16) : « Mais s’il m’a été fait miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ Jésus montre toute sa patience ». Cette conviction de Paul n’est pas isolée, elle trouve ses racines dans l’ensemble de l’histoire d’Israël dont la Bible témoigne dans toutes ses pages. Il suffit de chercher sur l’internet, dans des tables bibliques le terme « miséricorde de Dieu » pour trouver beaucoup de références qui nous parlent souvent de Dieu miséricordieux. La grandeur de la miséricorde va prendre visage d’homme et visage de Dieu dans la personne de Jésus qui vient accomplir le projet de ce Dieu « plein d’amour et de miséricorde ». Toute la vie de Jésus exprime cet amour du Père pour l’humanité : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14, 9) dit Jésus la veille de sa passion. C’est en prenant le temps de contempler, de méditer la Parole de Dieu que l’on peut découvrir ce visage de Dieu tendre et miséricordieux : « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour » (Ex 34, 6). Tandis que le peuple se forge « le veau d’or » Dieu révèle son vrai visage, révèle le fond de son être : un Dieu de tendresse et de grâce, fidèle en son amour, malgré les ruptures d’alliance de son peuple. C’est dans ces événements que va s’enraciner la confiance du peuple, mais aussi la confiance personnelle ; l’expérience de la miséricorde est communautaire, mais également personnelle. Dans le Nouveau Testament la miséricorde de Dieu a trouvé son plein accomplissement dans la mort de Jésus pour nous, les pécheurs. Jésus dira aux pharisiens : « Allez, et apprenez ce que signifie : “Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices.” Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Mt 9, 13). Par sa mort et sa résurrection, Jésus affirme que « les temps sont accomplis ». Dieu sauve son peuple définitivement. C’est l’expérience que fera David lorsqu’il reconnaît son péché : « Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché… Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé » (Ps 50, 1.19). Dieu a la même attitude pour son peuple et pour chaque personne. L’expérience des prophètes donne à l’histoire du peuple une place décisive à cette miséricorde dans la figure de l’« épouse » à qui Dieu pardonne ses infidélités comme le proclame le prophète Osée : « Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance » (Os 11, 1) et encore « je ne détruirai plus Israël, car moi, je suis Dieu, et non pas homme : au milieu de vous je suis le Dieu saint, et je ne viens pas pour exterminer » (Os 11, 19). En faisant miséricorde, Dieu donne à connaître la grandeur de sa sainteté. Certaines paraboles que Jésus nous propose montre avec force la parole de miséricorde (voir au chapitre 15 de saint Luc : la brebis perdue, le Père et les deux fils et Le Samaritain au chapitre 10, 25-37). Mais aussi le don que Jésus fait de sa vie et que nous vivons dans l’eucharistie : « ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : “Ceci est mon corps, donné pour vous” (Lc 22, 19) et “car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés” (Mt 26, 28) ». « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ » dit saint Jérôme. L’année de la miséricorde voulue par le pape François peut être pour chacun de nous, l’occasion de revenir à l’Écriture pour y découvrir le visage miséricordieux du Père révélé dans l’Ancien Testament que Jésus accomplit pour l’humanité dans sa mort et sa résurrection. Que l’Esprit-Saint ouvre nos cœurs et nos intelligences pour comprendre et vivre cette Parole de Dieu : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». t1ÒSF+FBO.BSJF$IFOFZ .JTÏSJDPSEF .JTÏSJDPSEFFUPVWFSUVSFEFMBOOÏFKVCJMBJSF Avec le logo de l’Année jubilaire, l’Église veut nous présenter une petite somme théologique du thème de la miséricorde. Un éclairage fort et symbolique qui ouvre bien des perspectives, communautaires et individuelles. Le logo, œuvre du Père jésuite Marko Rupnik, montre, en effet, le Fils qui charge sur ses épaules l’homme égaré : l’amour du Christ s’acquitte du mystère de son incarnation, par la rédemption. En outre, ses yeux se confondent avec ceux de l’homme. Chaque homme découvre ainsi dans le Christ son humanité et le futur qui l’attend, en contemplant dans son regard l’amour du Père. Cette scène se situe à l’intérieur de l’amande, appelant la coprésence de deux natures, la divine et l’humaine, dans le Christ. Les trois ovales concentriques, en couleur progressivement plus claire, vers l’extérieur, évoquent le mouvement du Christ emportant l’homme hors de la nuit du péché et de la mort. La profondeur de la couleur plus foncée évoque aussi l’impénétrabilité de l’Amour du Père qui pardonne tout. Ainsi, si le pape François a décidé de promulguer une année sainte « extraordinaire » sur le thème de la miséricorde, c’est-à-dire une année supplémentaire aux années saintes qui reviennent tous les vingtcinq ans, c’est que notre monde traverse une crise de conscience sans précédent dans l’histoire des hommes. De façon très synthétique, on peut dire, que ce siècle a engendré dans la mentalité moderne un doute à la fois sur l’homme et sur Dieu. Le scepticisme de l’homme moderne permet à l’athéisme de se développer et au matérialisme de s’étendre alors que se creuse le fossé de l’injustice entre les pays nantis et les populations défavorisées. Pour changer le monde, la révélation de la miséricorde de Dieu apparaît donc être la bonne nouvelle dont le monde a besoin maintenant. Ainsi, tout comme il serait illusoire de penser que la COP21 puisse avoir du retentissement si nous ne cessons pas de nous comporter comme des enfants gâtés, de même, la vision que nous portons sur les divorcés remariés, les réfugiés, les femmes ayant avorté, les homosexuels, sur les personnes âgées, les malades, les exclus, tous enfants de Dieu, n’évoluera pas si nous ne changeons pas notre regard. Alors, dans la grâce de cette Année jubilaire, pourquoi ne pas tenter de nous changer nous-mêmes ? Commençons déjà par laisser place à la plus simple des miséricordes, celle qui ouvre sur un amour fraternel et bienveillant pour notre prochain. t "MJY#BJMMZ Extrait de Parmi nous, bulletin des paroisses du diocèse de Belfort-Montbéliard -BNJTÏSJDPSEFÏUZNPMPHJF L Le mot « miséricorde » vient du latin « miseri / cordia » et désigne la qualité d’une personne qui a le cœur sensible au malheur d’autrui. Aujourd’hui nous dirions p p plutôt la bonté, la charité, la compassion envers les autres. Nous avons été créés à l’image de Dieu, par nos engagements sur le chemin de la miséricorde, nous lui rressemblons. En hébreu, le mot « hésèd » se traduit souvent par amour, tendresse, Dieu est un E Dieu qui sauve, qui aime, qui veille. D Un autre mot hébreu « rahamîm », en français « miséricorde », exprime le U bouleversement jusqu’aux entrailles. C’est l’affection d’une mère pour son enfant, b lla tendresse d’un père pour ses fils. La miséricorde est cette démarche de Dieu touché dans ses « entrailles » qui L pardonne à tous : il connaît nos misères et ne nous demande pas de comptes, un p Dieu d’Amour qui se penche avec bienveillance sur les hommes et sur le Monde. D Notre condition de l’homme imparfait, donc pécheur, bouleverse Dieu aux N entrailles… Il nous invite à prendre le chemin de la conversion et pratiquer la e Miséricorde, changer notre cœur envers les autres. M C’est un appel à être miséricordieux comme notre Père du Ciel est miséricordieux, C ainsi nous serons comblés de joie… la joie d’être tous pardonnés par Dieu dans a sson infinie Bonté. t$IBOUBM8BHOFS %FTJEÏFTQPVSWJWSFMB.JTÏSJDPSEFBVRVPUJEJFO Voici une liste, non exhaustive, dans laquelle vous pouvez choisir une action toute simple à mettre en pratique. tRésistez au sarcasme, l’opposé de la miséricorde. tPartagez vos biens avec les plus nécessiteux. tAppelez une personne seule, surtout si vous connaissez la raison de sa solitude. tÉcrivez et envoyez une lettre de pardon à une personne. tPlanifiez un mini-pèlerinage. t Adoptez un comportement responsable sur internet. tSoyeux assez généreux pour permettre à quelqu’un de vous aider. Les gens ont besoin de se sentir utiles. tProposez vos services à une maman surchargée afin qu’elle puisse se consacrer à elle pendant quelques heures. tTenez votre langue. tProposez de faire les courses d’une personne qui ne peut pas sortir de chez elle. tS’il vous est difficile de vous asseoir à côté d’un sans-abri, envoyez au moins un don à une association. tSi vous partagez votre nourriture, prenez la plus petite part. tProposez d’emmener en voiture une personne âgée à la messe. tCoupez votre téléphone et essayez de prêter une véritable oreille attentive à ceux qui vous entourent. tProfitez des soldes pour acheter de petites choses utiles, des articles de toilette, et les offrir autour de vous. tLisez l’encyclique Dives in Misericordia écrite par Jean-Paul II. tOrganisez un petit rituel en fin de journée pour demander pardon aux personnes avec qui vous vivez. tRédigez une liste de vos « ennemis » et priez chaque jour pour eux. tDécidez de sourire, de dire bonjour, de parler avec ceux qui ne font pas partie de vos amis. tOffrez quelque chose qui vous plaît vraiment à quelqu’un à qui vous savez que cela lui fera plaisir. tRépondez à la provocation avec le respect que vous souhaiteriez que l’on vous témoigne. tConsacrez quelques minutes de votre semaine pour vous rendre à l’église, vous y recueillir. tLorsque la conversation tourne aux ragots, essayez de changer de sujet. tVous jouez d’un instrument de musique ? Offrez des concerts gratuits aux oubliés des maisons de retraite. tAllez vous recueillir sur la tombe de l’un de vos proches et récitez un chapelet pour tous les autres défunts. tFaites une retraite ou consacrez une journée ou une soirée au recueillement. tReconnaissez votre jalousie, avouez-la à vous-même et votre confesseur. tProposez de prier avec une personne que vous rencontrez dans la rue et qui semble en éprouver le besoin. tGardez vos images pieuses ou vos médailles bénies à portée de main et offrez-les. tOffrez votre hospitalité à des personnes que vous n’inviteriez pas chez vous spontanément. tOrganisez une fête avec d’autres paroissiens et invitez-y tous ceux qui sont à la « croisée des chemins » tSi l’une de vos connaissances semble ne pas avoir la foi, partagez un peu de la vôtre. tPayez le parking ou le péage à celui qui est derrière vous. tLisez le pape Benoît XVI, il vous surprendra. .JTÏSJDPSEF -B+PVSOÏFNPOEJBMFEVNJHSBOUFUEV SÏGVHJÏTPVTMFTJHOFEFMB.JTÏSJDPSEF Le 17 janvier, l’Église universelle a célébré la 102e Journée mondiale du migrant et du réfugié pour laquelle le pape François a choisi comme thème de réflexion et de prière : « Migrants et réfugiés nous interpellent. La réponse de l’Évangile de la miséricorde » Cette journée s’inscrit dans l’Année sainte de la miséricorde proclamée par le pape François au cours de laquelle chaque chrétien est invité à se laisser embrasser par la miséricorde de Dieu en se montrant avec les autres aussi miséricordieux que le Père l’est avec lui. « L’Évangile de la miséricorde secoue aujourd’hui les consciences, empêche que l’on s’habitue à la souffrance de l’autre et indique des chemins de réponse (…) À la racine de l’Évangile de la miséricorde, la rencontre et l’accueil de l’autre se relient à la rencontre et à l’accueil de Dieu : accueillir l’autre, c’est accueillir Dieu en personne » (extrait du message du pape François pour cette journée). À Besançon, cette journée était l’occasion de faire l’expérience de la miséricorde dans l’accueil et la rencontre de nos frères et sœurs venus d’ailleurs. Opportunité pour vivre un temps de rencontre et de partage. Invitation à prier pour les migrants et les réfugiés et à célébrer éléb ensemble bl l’eucharistie. l’ h i ti Occasion de mettre en œuvre des initiatives concrètes de solidarité en faveur des migrants, en collaboration avec les paroisses et nos différents partenaires. L’objectif de cette journée était aussi de permettre de mieux comprendre le monde des migrants à travers différents ateliers : le premier était concret, comment faire pour les aider, les héberger, les accompagner ; le deuxième atelier pour mieux comprendre les termes techniques d’un parcours de migrant ; et enfin le dernier pour un échange de fond faire l’expérience de la miséricorde dans la rencontre de migrants et réfugiés. Un vrai élan de solidarité et un besoin d’information dans notre diocèse ! t /JDPMBT0VEPU Responsable du service diocésain de la pastorale des migrants 5ÏNPJHOBHF Mercredi des Cendres, à Raddon, une famille de demandeurs d’asile, déboutée, a été invitée à témoigner de sa vie en Albanie, son pays d’origine, et en France. L’Association de soutien aux demandeurs d’asile (ASDA) les accompagnent depuis qu’ils ont été déboutés du droit d’asile. « Je m’appellle Arjeta Gjoni, je suis mariée, j’ai deux enfants : Valentin, 10 ans, et Michéla, 6 ans. Je viens d’Albanie. Ma vie là-bas était dangereuse : mon mari Feim et toute la famille était menacée parce que mon mari travaillait dans une agence de sécurité. Menacés, la police a refusé de nous protéger. Nous avons dû fuir en France. Arrivés à Vesoul, la Préfecture nous a envoyés à l’ASHRA où nous avons fait une demande d’asile. Nous sommes restés 1 mois puis nous sommes partis au Centre d’accueil des demandeurs d’asile (CADA) de Lure. Là nous avons eu 3 chambres et nous cuisinons dans une des chambres. Déboutés du droit d’asile nous nous retrouvons à Saint Loup au Foyer des travailleurs. Notre vie maintenant : nous n’avons pas le droit de travailler, nous vivons grâce aux aides de la Croix Rouge, des Restos du cœur, du Secours catholique, du Centre médico-social et nous sommes contents d’avoir des amis, des personnes qui nous soutiennent nous réconfortent et nous aident à faire nos démarches, nous allons au cours de français (je cherche un ordinateur pour me perfectionner en français). Les enfants travaillent bien à l’école. Nous risquons à tout moment d’être obligés de retourner chez nous et nous en avons peur. » En doyenné j/PUSFUFSSFHÏNJUMBUFSSFDSJFyx QSFNJFSTNPUTEFMFODZDMJRVFLaudato Si). Le vendredi 19 février, 60 personnes venues de tout le doyenné, convergent vers la Cité paroissiale de Luxeuil pour y entendre une brillante conférence. Vincent Pottier, frère franciscain de la communauté des Buis à Besançon, nous aide à découvrir la dernière encyclique du pape François Laudato si. Quelques réactions de participants : « Depuis la création jusqu’à nos jours, qu’avons-nous fait de notre terre, notre « maison commune », comme la nomme le pape François ? Quelle planète allons-nous laisser à nos petits enfants ? L’évolution industrielle, la découverte du pétrole, l’électronique, les nouvelles technologies, la démographie galopante… autant d’éléments formidables, mais qui nous conduisent à nous poser des questions. Aujourd’hui, nous sommes 7 milliards d’humains sur notre terre, le train de vie de notre monde occidental est-il possible pour tous ? » « On n’arrête pas le progrès ! » entend-t-on dire souvent. Et si on introduisait une autre idée, évoquée par le pape François, qui nous parle d’« Écologie intégrale ». Reconsidérons l’économie pour la réin-tégrer dans un contexte global (culturel, social, politique, économique…) » .POJRVF$MFSD « Vincent Pottier nous a fortement interpellé, sur l’état actuel de notre maison commune, où tout est lié : l’économie, les finances, le social, le travail, l’écologie, la politique… Sentons-nous responsables à tous niveaux, pour écouter, sensibiliser, et œuvrer pour la protection, la beauté, et le mieux vivre ensemble dans la dignité. » René Sœur « En tant que chrétiens, nous avons un regard particulier. On doit sauver cette terre aimée de Dieu ; c’est donc par amour que nous devons faire des gestes écologiques. Frère Vincent nous a donné envie de lire cette encyclique en nous donnant quelques clés : les deux premiers chapitres nous invitent à Voir, les deux suivants à Juger et les deux derniers à Agir ». )FSWÏ.FTMPU Dans la suite à cette soirée, des groupes pourront se constituer et se mettre en route afin de continuer à découvrir cette encyclique et à la mettre en œuvre. « Ce que j’ai aimé dans cette conférence ? La chronologie que Vincent a fait sur l’évolution de la vie de l’humanité, depuis l’homme des cavernes à nos jours, en passant par les grandes découvertes, jusqu’à la société de consommation actuelle, avec tous ses effets pervers. Éviter le gaspillage, pratiquer des écogestes, retrouver du lien social, partager équitablement les ressources de la Terre… autant de défis ambitieux. Mais Dieu nous offre les forces et la lumière dont nous avons besoin pour aller de l’avant et trouver de nouveaux chemins de vie » 0EJMF(SBOUF Pour rejoindre les personnes déjà intéressées, prendre contact avec le Père Bernard Garret (03 84 49 43 72). « Parmi les participants à cette soirée, peu d’entre nous avaient lu l’encyclique. Mais le frère Vincent nous a donné le goût de la lire, par son argumentation étayée mais simple d’accès, son ton de conteur, son optimisme. » +FBOOJOF(SJMMPU En doyenné +.+VOF"WFOUVSFQPVSMB7JF La génération JMJ, j’en ai fait partie ! Avec beaucoup d’enthousiasme, j’ai vécu les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Paris en 1997, puis de Cologne en 2005, Sydney en 2008, et enfin 2011 Madrid… Mais qu’est-ce donc que cet événement planétaire voulu par le Pape ? Pour Chroniques, j’interviewe aujourd’hui Juliane et Romain, 2 jeunes de notre secteur qui se préparent activement. Chroniques : Juliane, Romain, pouvez-vous nous dire qui vous êtes ? Votre village d’origine ? Votre formation ? Juliane : Originaire de Froideconche, j’habite au Havre ! Je suis étudiante en 1re année de Master à l’École supérieure d’art Le Havre – Rouen (ESADHaR), mention Design graphique. Romain : J’ai 23 ans, je suis à la recherche d’un emploi, j’habite à Conflans-sur-Lanterne. J’ai suivi une formation de bac pro électrotechnique et un BTS de conception de machine automatique. C : Et aujourd’hui Juliane tu te prépares à participer aux JMJ pour la première fois… Comment en as-tu entendu parler ? Qu’est-ce qui te motive ? J : Quand j’étais à l’aumônerie, il y avait l’affiche des JMJ, ça devait être à l’époque de Sydney, en 2008. Je m’étais renseignée pour comprendre ce que c’était et puis j’ai lu plusieurs témoignages. C’est l’idée de voyage, de partir à l’étranger, de former un grand rassemblement de jeunes chrétiens ou non, qui m’a le plus touché et motivé. Partager sa foi avec d’autres jeunes de France et du monde. Et puis il y a tout le travail en amont qui est motivant et qui nous engage encore plus dans notre petit groupe, se rencontrer et trouver des projets pour nous aider à financer notre voyage ! C : Et toi, Romain, je crois que ce ne sont pas tes premières JMJ… R : J’ai vécu les JMJ de Madrid (2011) et les JMJ de la province Grand Est lors des JMJ de Rio en 2013 ! J’ai adoré l’ambiance, la rencontre de différentes personnes toutes superbes, les temps passés à la découverte de la foi et des autres et voilà pourquoi je veux retourner faire ces JMJ qui en plus vont être dans les pas du bienheureux pape Jean-Paul II ! C : Au fait sur notre secteur, vous êtes combien à partir ? R : Pour le moment nous sommes 4 à partir ; le groupe est encore ouvert mais dépêchez-vous car les inscriptions sont bientôt closes ! C : Et Romain, au fait, elles se passent où ces JMJ ? Et quel est le programme ? R : Cette année, c’est la Pologne : la première e semaine dans un diocèse d’accueil en famille e à è}KǍ (prononcer « Ouch ») puis la deuxième semaine avec tous les autres gens du monde entier à Cracovie. Au programme : Journée de la jeunesse, catéchèse avec des évêques, découverte de la culture polonaise, messes avec le Pape, veillées, concerts et plein de moments festifs ! C : Et toi Juliane, le fait d’aller en Pologne, d’approfondir ta foi, de voir d’autres jeunes, de rencontrer le pape François, c’est quoi qui t’emballe le plus ? J : Ce sont toutes ces choses qui constituent ce voyage qui le rend encore plus riche ! Mais ce qui est le plus attirant, c’est que l’on soit des millions, là, ensemble, dans un pays magnifique, se rencontrer et partager notre foi. C’est être plongé trois semaines dans un univers fait de veillées, de visites… Et repartir, la tête remplie de tout ça ! C’est énorme… C : Depuis quelques mois, vous constituer un petit groupe sur Luxeuil, que faites-vous dans vos rencontres ? J : Oui, nous nous sommes rencontrés en décembre pour Noël, ce qui nous a permis de faire connaissance avec le groupe, et puis nous avons discuté sur ce thème de la Miséricorde, et sur le Pardon. Autour d’une raclette, c’était chouette ! C : Romain, peux-tu nous en dire plus sur les actions de notre groupe JMJistes ? R : Une vente de champagne a déjà été réalisée, par la suite nous allons encore faire des actions de ventes de produits dérivés pour les JMJ, et aussi un repas dansant, comme vous le montre le flyer joint. Venez nombreux ! C : Bonne route à vous sur les routes de Pologne ! Pour les retardataires qui voudraient s’inscrire en dernière minute : 06 77 71 99 03. t1ÒSF$ISJTUPQIF#B[JO $BUÏDIÒTFNFSDSFEJEFT$FOESFTFO%PZFOOÏ Les jeunes de la catéchèse de notre Doyenné ont eu l’occasion de démarrer le Carême ce mercredi des Cendres, 10 février, à la Cité paroissiale de Luxeuil les Bains. Venus nombreux, ils ont approfondi les 3 thèmes du carême que sont le jeûne, le partage et la prière. De manière ludique, ils ont pu partager en découvrant l’association ASAM Franche-Comté qui a pour but de sortir de la rue des familles à Madagascar. Un autre atelier a fait découvrir le chant Bienvenue aux jeunes et un jeu leur a fait redécouvrir ce qu’est le carême ainsi que l’importance de la fête de Pâques pour les chrétiens. Ces animations ont été proposés afin d’éveiller en eux l’envie de se tourner vers la prière, le pardon et la solidarité. À la suite de ce temps de catéchèse, les enfants ont partagé un bol de riz comparable aux repas des Malgaches dont ils ont découvert les difficultés de vie. Pour clore cet après-midi riche en partages, parents et enfants ont participé à la célébration des Cendres à la basilique. Le prêtre a insisté de nouveau sur les 3 objectifs du Carême (jeûne, solidarité et prière). Par le geste de l’imposition des cendres sur le front ou dans les mains, il nous a rappelé que nous sommes poussière et que nous retournerons à la poussière, alors il est temps pour nous de nous convertir et de croire à l’Évangile. La célébration s’est clôturée par la distribution de signets reprenant des proverbes malgaches à méditer. Ce mercredi des Cendres est le premier des 40 jours qui nous sépare de la fête de Pâques, jour de la résurrection de notre Seigneur. Nous avons donc 40 jours pour nous laisser aimer par Dieu et pour répondre à son amour en nous aimant les uns les autres. t.ZSJBN)BJMMBOU En doyenné .BSDIFTTQJSJUVFMMFTTVSMFT QBTEFTBJOU$PMPNCBOFUEF TBJOU7BMCFSU Trois premières marches sont prévues pour ce printemps : Vendredi 22 avril : marche vers l’ancien prieuré Saint Jean-Baptiste d’Annegray (commune de La Voivre) : Circuit plat d’environ 10 km, partant de l’église de Sainte Marie en Chanois vers 14 h et aboutissant à cette même église vers 17 h 45 pour une célébration finale. Stationnement possible sur le parking de la maison paroissiale ou devant l’église, étapes de réflexion au long de la marche entre Sainte Marie en Chanois et La Voivre, arrêt d’environ une heure pour découvrir l’ancien prieuré, goûter prévu à Annegray avant le retour. Vendredi 27 mai : marche vers la chapelle Saint Colomban (commune de Sainte Marie en Chanois) : Circuit dénivelé d’environ 8 km, partant de l’église de Sainte Marie en Chanois vers 14 h et aboutissant à cette même église vers 17 h 45 pour une célébration finale. Stationnement possible sur le parking de la maison paroissiale ou devant l’église, montée vers la chapelle par le circuit du chemin des moines, arrêt d’environ une heure pour découvrir le site, goûter prévu avant de redescendre. Vendredi 24 juin : marche vers l’ermitage de Saint Valbert (commune de Saint Valbert) : Circuit d’environ 11 km, partant de l’abbaye Saint Colomban vers 14 h et aboutissant à cette même abbaye vers 17 h 45 pour une célébration finale. t t t Stationnement possible sur le parking de l’abbaye (accès par la rue Henry Guy), rassemblement sous le préau de l’abbaye à 14 h pour une animation de départ, marche vers Saint Valbert par la forêt du Banney (circuit du chemin des moines), arrêt d’environ trois quarts d’heure pour découvrir le site, goûter prévu avant le retour. Deux autres sont programmées par la suite : les vendredis 29 juillet (découverte de l’abbaye de Luxeuil et de ses environs) et 7 octobre (découverte de la basilique de Luxeuil et de ses environs). Pour ces deux marches, rendez-vous sous le préau de l’abbaye pour 14 h. Renseignements et inscription auprès du Père Bernard Garret (03 84 49 43 72), participation aux frais selon la générosité des participants, voiture balai prévue. t1ÒSF#FSOBSE(BSSFU PROPOSITION DE LOGEMENT PRESBYTÈRE DE SAINTE MARIE EN CHANOIS - 40, GRANDE RUE Appartement d’environ 130 m²: 1er étage : cuisine équipée, salle à manger, 3 chambres, salle de bains et WC. 2e étage : une chambre. Cour de l’immeuble + garage (1 box). Régi par une Convention d’occupation. En contrepartie d’une faible redevance mensuelle de 220 € (charges comprises), l’occupant rend certains services. Disponible dès maintenant. Vous êtes intéressé, contacter : Daniel Mansuy : 03 84 94 60 01 Nicole Beugnot : 03 84 94 65 28. 'PSNBUJPOTFUDPOGÏSFODFTËMBCCBZF4BJOU$PMPNCBO t7FOESFEJBWSJMIoIAxel Isabey : Les trois « oui » de saint Matthieu, selon Le Caravage. De sa vocation à la rédaction de son évangile et à son martyre, nous vous invitons à une méditation de trois chefs-d’œuvre nés de du témoignage du publicain de Capharnaüm. Des œuvres d’art qui nous interrogent sur notre place en ce monde de violence : oseronsnous lui porter foi, espérance, et charité, en cette Année sainte de la Miséricorde ? Mercredi 18 mai 20 h : Max de Wasseige, franciscain et ancien exorciste du Diocèse Face aux forces du mal, accueillir la miséricorde de Dieu Les événements tragiques que nous traversons demandent que nous développions un cœur miséricordieux pour tous. Les grands témoins de la miséricorde nous y aident. Au deuxième semestre : .BSEJTFQUFNCSFIoI Jean Cachot, ancien aumônier de prison, exorciste « On ne peut pas bien aller sans pardon » 7FOESFEJPDUPCSFIoI Axel Isabey : Une miséricorde imméritée ? : « Sur le chemin de Damas » selon Le Caravage 'JO PDUPCSF I o I Axel Isabey : La miséricorde, jusqu’où ? à partir d’un extrait du film Mission (Palme d’or 1986) 3ÏVOJPOEFTÏRVJQFTMJUVSHJRVFTEFTQBSPJTTFT Ces équipes ont la charge de préparer la liturgie pour les messes dominicales, les messes anticipées du samedi soir et les célébrations de la Parole pour les paroisses de Luxeuil Est, Luxeuil Ouest et de la Vallée du Breuchin. Le 28 janvier, nous étions une quarantaine de personnes des trois paroisses et avons échangé sur nos manières de faire, les déroulements… Deux points ont retenu notre attention : r-hBDDVFJMEFTQFSTPOOFTRVJBSSJWFOUFOMFTTBMVBOU en leur donnant la feuille de l’assemblée et en leur manifestant notre joie qu’elles soient là pour louer Dieu. Le mot d’accueil doit être court et suffisant pour nous donner le fil rouge de la liturgie du jour ; r-FTQSJÍSFTVOJWFSTFMMFTRVJTPOUBEBQUÊFTBVYMFDUVSFT du jour : nous confions les intentions de l’Église, du monde et des évènements qui le marquent, les pays en guerre, ceux à qui nous ne pensons pas, les malades, les personnes seules, les immigrés, les prisonniers, notre communauté paroissiale et les évènements qui s’y déroulent (baptêmes, mariages, première communion, profession de Foi…) et les intentions que des personnes nous confient. t4PFVS+FBO1BTDBM PBSPJTTFEF4BJOU-PVQo4BJOU*SÏOÏF "M"$&EF)BVUF4BÙOFOPVTBWPOTQSJTMFUFNQTy Le temps de la rencontre : le mardi 16 février, l’Action catholique des enfants de HauteSaône (ACE) avait donné rendez-vous aux 2 clubs qui fonctionnent sur le département, aux parents, aux responsables, pour faire un bilan, une assemblée générale, avec des propositions pour soutenir l’effort de chacun et chacune sur le terrain, dans les groupes. Nous avons accueilli Hélène Carteron, la nouvelle permanente au service du diocèse (Doubs et HauteSaône). Ensuite, une foire aux projets a été proposée à tous, beaucoup d’idées de rencontres et d’activités : rDBNQSÊDPBWFDMF%PVCTMFTFUBWSJMÆ7FSDFM (Doubs) ; rDBNQÆ-PVSEFTQPVSMFTHSBOETEVBVBPÚU rEFTBDUJPOTHBVGSFTPVBVUSFQPVSBJEFSMFTFOGBOUT dans leurs projets ; rMBGËUFEVKFVw rEFT SFODPOUSFT JOUFSDMVCT TVS MF EÊQBSUFNFOU PV autre ; Nous avons créé des liens, de l’amitié nous voulons continuer. Si des bonnes volontés ont un peu de temps à donner aux enfants qu’ils n’hésitent pas à venir nous rejoindre pour construire des projets ensemble. Ils nous aident à rester jeunes avec eux ! 0EJMF(SBOUF Responsable de club à Saint Loup t La journée s’est terminée par une séance de scrapbooking : avec Marjorie, responsable de club à Jussey, très qualifiée et motivée pour animer ce genre de bricolage avec les enfants. Ce n’est que du bonheur de travailler avec eux tant ils font preuve d’intérêt et de créativité. Nous avons 9 inscrits au club sur Saint Loup cette année et nous sommes ouverts pour en accueillir d’autres. $POWJWJBMJUÏFUBNJUJÏBVNFOVEVSFQBTQBSPJTTJBM Le dimanche 7 février, le repas paroissial a rassemblé quelque 180 personnes venues de toute la paroisse Saint Irénée de Saint Loup mais aussi des villages voisins. Depuis le mois de décembre, c’est une bonne vingtaine de bénévoles qui s’active pour organiser le repas et la tombola. Vendre les billets, récupérer, trier et numéroter les lots, prendre les inscriptions et établir le plan de table, préparer la salle ainsi que les tables avec les serviettes savamment pliées et les jolis bouquets demandent du temps mais chacun connaît son rôle et tout se passe bien. Et le jour J, après la célébration eucharistique, c’est une belle assemblée qui envahit le Foyer communal tout proche de l’église, dans une joyeuse et chaleureuse ambiance. Ce moment tant attendu et apprécié de tous donne l’occasion de se retrouver, de discuter, de prendre des nouvelles, parfois de faire connaissance sans oublier les absents, malades, âgés ou disparus au cours de l’année. Il permet aussi de tisser et de renforcer les liens, de faire grandir l’unité au sein de la paroisse et parfois au-delà : beau moment de convivialité, d’amitié et de partage et temps fo fort important qui donne signe de la présence de la communauté c chrétienne ouverte et agissante ! Il y a aussi, bien sûr l’aspect financier non négligeable de cette m mani-festation qui aide à la vie matérielle de notre paroisse. M Merci à toutes et à tous : au traiteur, au boulanger-pâtissier, aux commerçants, aux entreprises et à celles et ceux qui ont offert c d des lots pour alimenter la tombola. Merci aux participants et aux b bénévoles. Et à l’année prochaine… Rendez-vous le dimanche 5 février 2017 ! t+FBOJOF+FBOOJO PBSPJTTFEFMB7BMMÏFEV#FVDIJOo4BJOUF"OOF 3FDPORVÐUFEFTFTQBDFTBHSJDPMFTFUQBZTBHFST Depuis 2008, la Communauté de communes des 1000 étangs engage un programme d’actions en faveur des paysages. Entretien avec Virginie Apparu agent de développement de la communauté de communes. Un diagnostic paysager sur le territoire a permis d’identifier une fermeture des paysages suite à la déprise agricole et la plantation de résineux. Une des actions consiste à supprimer des espaces plantés en résineux pour les convertir en prairies. Pour tous propriétaires souhaitant participer à la démarche, la Communauté de communes des 1000 Étangs a proposé un soutien technique et financier. Les avantages sont nombreux dans différents domaines que ce soit économique, social ou environnemental : rWBMPSJTBUJPO EFT BSCSFT FO MFT WFOEBOU EBOT VOF période où le marché du bois est favorable ; rFOUSFUJFOQBSMFQSPQSJÊUBJSFEFMBQBSDFMMFPVQBSVO agriculteur afin de pérenniser l’agriculture locale ; rBNÊMJPSBUJPO EV DBESF EF WJF EF MB WBMMÊF QBS VOF ouverture du paysage et conservez un patrimoine identitaire ; rBDUJPOFOGBWFVSEFMFOWJSPOOFNFOUFOSFNQMBÉBOU des plantations résineuses par des prairies qui constituent un habitat pour la faune et la flore. arbres ne permettaient pas d’apercevoir Annegray, là où Colomban avait fondé son premier monastère. C’est pour toutes ces raisons que le défrichement et le terrassement de ces parcelles fût décidé. Les travaux réalisés : le nivellement fin du terrain et l’ensemencement d’herbes rustiques ont répondu aux attentes de l’association et ce grâce à l’aide financière de la Communauté de communes. Cela permet désormais d’avoir, à présent, une vue extraordinaire sur la vallée. Pour l’entretien du site,chevaux ou ânes se chargent de cette tâche à la grande satisfaction des visiteurs.... Une opération de ce type est en cours autour du cimetière de Saint Martin : les clôtures ainsi que la chèvrerie sont déjà opérationnelles, il ne manque plus que le troupeau d’une « quinzaine de biquettes » pour entretenir et maintenir les points de vue ouverts. t Yves Vuillemard Le seul engagement est de conserver la parcelle en prairies ou en prés - vergers pendant 15 ans. Plusieurs propriétaires se sont engagés dans la démarche et ont déjà permis d’ouvrir environ 40 ha de nos paysages répartis sur 30 parcelles. Les sites de Saint Martin ainsi que Saint Colomban ont bénéficié de ces dispositions. L’Association des Amis de Saint Colomban avait aménagé depuis plusieurs années une partie du site de la chapelle et de la grotte à Sainte Marie en Chanois : des acquisitions ont été réalisées en 2007 et ces parcelles étaient constituées de friches et d’arbres plantés sur un terrain très chaotique. Les VGTFUDMPDIFTEF1ÉRVFTy La coutume d’offrir des œufs le matin de Pâques viendrait d’Alsace ou d’Allemagne puis se serait répandue dans toute l’Europe. Pendant la nuit de Pâques, lâchés du ciel par les cloches, les œufs tombent dans les jardins où des lapins les cachent un peu partout ! Les cloches annoncent à Pâques la résurrection de Jésus-Christ. Selon la légende racontée aux enfants, elles reviendraient de Rome où elles auraient fait le plein d’œufs en chocolat après avoir été bénies. À Corravillers, Monsieur le Curé offrait des œufs en chocolat aux servants de messe ainsi qu’à ses voisins, souvent des personnes âgées, on en vendait aussi à la sortie de l’office… Le lundi de Pâques, les enfants du village sont conviés à une chasse à l’œuf. Les bambins, telle une nuée de moineaux, se répandent dans les jardins. La collecte terminée, on se partage la récolte autour d’un goûter. L’œuf de Pâques est devenu pour la Chrétienté un symbole de la résurrection. Il marque également la fin des privations imposées par le Carême. Cette tradition qui avait une dimension religieuse devient de plus en plus commerciale. Yves Vuillemard t PBSPJTTFEF'PVHFSPMMFTo4BJOUF5IÏSÒTF -FQSJOUFNQTFUMBOBUVSF La renaissance se retrouve dans bien des domaines comme l’histoire, la science, l’art, la peinture, la culture, la religion… Dans ce numéro qui vous parvient avec les premiers jours du printemps, alors que la nature se réveille et que la lumière se fait plus présente, Chronique est allé à la rencontre de « re-naissants », qui à l’image du Ressuscité du matin de Pâques, font confiance à la vie. Ça y est ! Le printemps est là… C’est ce que l’on dit dès qu’un soleil radieux illumine une journée de mars, et tous ceux qui ont la chance d’avoir un jardin doivent s’attendre à avoir de quoi s’occuper. Nous n’oublierons pas le jardin d’agrément où, dès la fin d’avril, les premières vivaces fleurissent, les arbustes se parent de touches de couleurs et en mai les premières roses vont s’épanouir. Au potager, il faut nettoyer, semer, repiquer et planter pour profiter des légumes pendant toute la belle saison. Tout au long des trois mois jusqu’à l’été, il faut être vigilant. La végétation va se réveiller très vite et insectes, limaces et maladies diverses se rappellent à notre bon souvenir… Et comme cela ne suffit pas, il faudra craindre des gelées tardives. Nous avons la chance, sur nos paroisses, d’avoir des calvaires et des chapelles, installés parmi nos champs de cerisiers où nous pouvons rendre gloire à Dieu chaque année au mois de mai, en faisant notre pèlerinage dédié à la Sainte Vierge selon le circuit établi. Nous invitons tous les paroissiens à partager ces moments de prière. Pour les fruitiers, le printemps est le meilleur et le pire : il faut aussi compter avec les gelées tardives et, après la taille, il faut toujours apporter quelques soins : détruire les pucerons sur les branches des pommiers ; traiter à la bouillie bordelaise pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers ; être attentif aux chenilles et cochenilles. Merci aux personnes qui entretiennent ces belles chapelles. Merci à toutes les personnes qui fleurissent nos églises et qui nous rappellent ainsi que la nature doit être préservé. Les jardiniers et les agriculteurs honorent : saint Fiacre (le 30 août), saint Médard (le 8 juin), saint Barnabé (le 11 juin) et saint Bruno (uniquement les agriculteurs, le 6 octobre). Pour les vignerons, ce sont saint Vincent (le 22 janvier), saint Luc (le 18 octobre) et saint Patrick (le 17 mars). t $PMFUUF"VCSZ FU.BSJF$MBVEF3PCFSU « Sachez que faire surgir du sol poireaux et asperges, c’est rendre gloire à Dieu tout en travaillant au contentement du royaume. » Louis XIV à son jardinier Jean-Baptiste de la Quintinie PBSPJTTFT EF -VYFVJM o 4BJOU $PMPNCBO FU4BJOUF5IÏSÒTF &ONÏNPJSFEFMBCCÏ+FBO.BSJF%VGBZ Le 23 février, l’abbé Jean-Marie Dufay nous a quitté brutalement. Seuls quelques-uns d’entre nous ont pu se rendre à l’église de Sancey pour la célébration de ses obsèques. Rassemblés le dimanche 6 mars dans la basilique Saint Pierre où il a officié autrefois comme curé de Luxeuil, nous avons eu une pensée spéciale pour lui au cours de la messe dominicale. L’abbé Jean-Marie a été nommé à Luxeuil en 1992, à une époque où il y avait d’autres curés voisins (Froideconche, Saint Sauveur, Breuches…). En 1997, il est devenu curé de la nouvelle Unité pastorale Saint Colomban. En l’an 2000, il rejoint le Doubs pour y assurer la charge de vicaire épiscopal du Haut-Doubs et des plateaux du Doubs. En 2007, il revient en HauteSaône et le voici curé des deux Unités pastorales de Rioz et de Montbozon. En contemplant la croix du Christ, nous levons les yeux avec espérance, confiants dans la fécondité possible de nos vies, confiants dans la fécondité de ceux et celles qui mettent en œuvre la parole de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Tournons-nous vers la croix du Christ, levons les yeux vers Celui qui peut nous rendre « la joie d’être sauvés ». t1ÒSF#FSOBSE(BSSFU Assurant ses missions avec beaucoup de générosité, de sens pastoral et d’espérance, Jean-Marie nous laissait parfois entendre qu’il était sujet à une grande fatigue. Au printemps 2015, il demandait donc à notre Évêque de pouvoir se rapprocher de son village natal de Lanans et d’avoir une charge moins lourde avec la paroisse de Sancey – Belleherbe. En quelques mois, il a insufflé du neuf à cette paroisse et son départ brutal y laisse un grand vide. Nous communions à la peine de ses proches et de ses paroissiens de Sancey et environs et rendons grâce pour les semences d’Évangile qu’il a cultivées ici et ailleurs. 1SJÒSFEFMBNJTTJPO Vous dites : « Comment ? Je suis âgé(e), malade, je ne sais pas parler en public, je ne saurai quoi dire aux gens… je ne serai pas de grande utilité » Nous savons tout cela, mais nous avons quand même besoin de vous… de chacun de vous. Seigneur Jésus, il y a 2000 ans, tu envoyais tes Apôtres en mission : « Allez de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28,19), « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20,21). Aujourd’hui l’Évangile a été proclamé en tout lieu par l’Église, mais tous ne l’ont pas accueilli. Seigneur, envoie-nous donc à nouveau dans la force de ton Esprit ! Ouvre nos yeux sur l’urgence de la mission et l’immense soif de nos contemporains. Fortifie nos cœurs hésitants, inspire nos paroles et guide nos pas. Évangélise-nous toi-même pour que nos vies soient plus cohérentes avec ce que nous annonçons, nos communautés plus unies et toujours plus accueillantes. Éclaire notre intelligence des mystères de la foi pour te connaître et t’aimer davantage, pour savoir rendre compte de l’espérance qui nous habite. Que notre prière elle-même soit plus missionnaire, que nous soyons empressés de la gloire de Dieu. 4 fois par an, Chroniques des Vallées du pays de Luxeuil est diffusé dans tout le doyenné : de Melincourt à La Montagne, de Beulotte Saint Laurent à Dambenois lès Colombe, en passant par Luxeuil, Fougerolles, Saint Sauveur, Aillevillers, Faucogney, Saint Loup… Nos prochains numéros seront diffusés dans toutes les boîtes à lettres. Commerçants, artisans, nous mettons à votre disposition cet espace pour vous faire connaître auprès des 40 000 habitants du doyenné de Luxeuil. Pour plus d'informations, contactez-nous par courriel : [email protected]