La Gazette en PDF - La Gazette de Bali
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N°136 : septembre 2016 Le média francophone d’Indonésie | www.lagazettedebali.info Balinale Karma Kandara Bale Udang Mang Engking Murni « Outside In, Inside Out » Irène Hoff Expedition Bali Désiré Charnay Biku Maison Joseph Drouhin Hackers & Slackers 2 Ultra Beach Bali Vincent Chalias Laurent Tuffi The Shady Shack Bali National Nation’s Cup Tough Mudder Dimattina Coffee Dim Sum House Virginie Toquet S’INSTALLER, vivre, entreprendre sur bukit p.3-4 © Socrate Georgiades index special bukit ILS SONT VENUS S’INSTALLER A BUKIT ET NOUS RACONTENT POURQUOI 4-5 BUSINESS KARMA KANDARA : ENTRE MODELE ECONOMIQUE INNOVANT ET BRANCHITUDE 10 leche-vitrines ECHAPPEES BELLES A BALI 12 national INSTITUTIONS ET TRAFIC DE DROGUES : PEU D’ESPOIR D’UNE REFORME DE FOND 25 media TRAVAIL CLANDESTIN : UN TOURISTE SOUS LES PROJECTEURS 26 édito 28 Bukit, c’est la colline en indonésien, le nom que porte la presqu’île qui s’étend au sud de Bali, au-dessus de Jimbaran. Un gros bloc calcaire aride ceint de falaises et de plages de sable blanc. Bukit a été longtemps une destination de surfeurs grâce à la légendaire vague d’Uluwatu et ces précurseurs ont emmené dans leur sillage une foule de touristes et à présent de gens qui ont décidé d’y élire domicile. Bukit est sans doute l’endroit de Bali qui a connu le plus fort développement ces dernières années. Tandis que les touristes continuent à s’entasser devant le panorama grandiose du temple d’Uluwatu pour assister au kecak tous les jours au coucher du soleil, que les autres vont paresser sur les plus belles plages de l’île et que les surfeurs font des prouesses sur l’une des 6 vagues que compte cette presqu’île, nous sommes partis à la rencontre de résidents récents ou anciens qui nous ont expliqué les raisons de leur choix. Pourquoi les encombrements de son principal point d’accès et sa difficulté d’approvisionnement en eau pesaient peu face au plaisir qu’ils avaient à vivre sur cet endroit encore préservé et sauvage à Bali. sports DEUX FRANÇAIS AUX DEUX PREMIERES PLACES DU 60KM AU « RINJANI 100 » BALADES DANS LE CRATERE DU BATUR EN LAND CRUISER 29 Socrate Georgiades CUISINE • ET SI ON LUNCHAIT VEGETARIEN DANS UNE PETITE HUTTE OMBRAGEE ? • HIGH TEA ET KERONCONG A BIKU LE DIMANCHE APRES-MIDI, DEPAYSEMENT ASSURE ! • UN PETIT DIM SUM JALAN PANTAI BERAWA, YUMMY ! • VOUS CHERCHEZ UN BON RESTAU INDONESIEN A L’AIR LIBRE, SUR L’EAU ET EN PLEINE VILLE ? 30 www.lagazettedebali.info La Gazette de Bali @LaGazettedeBali @LaGazettedeBali La Gazette de Bali Directeur : I Made Sudirat • Marketing : Socrate Georgiades • Assistant de la rédaction et concepteur habillage graphique : I Wayan Wardana • Coursier : I Wayan Satra • Contributions : Eric Buvelot, Romain Forsans, Nicolas Mikaty, JB Chauvin, Didier Chekroun, Bernard Dorléans (in memoriam), Lulu Lintas, Maëlle Anton, Iryna Kuderska et Mata Ibu. Photos : Cedrik Herbaut / Bali Tonight pour sa participation à la page Nyctalopes. La Gazette de Bali est publiée par : PT BALICOCORICO • SIUP: 662/22-08/PK/IX/2011 • NPWP. 02.278.558.8/906.000 • Jl. I Gusti Ngurah Rai, kel. Tuban, kec. Kuta, kab. 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Dans ce deuxième volet, cette fois consacré à Bukit, la presqu’île calcaire du sud de Bali et paradis des surfeurs qui ont fait sa réputation, nous avons rencontré des gens qui ne jurent que par cette « colline » aux falaises abruptes. Pourquoi ? Ils nous expliquent… productions audiovisuelles françaises pour des tournages en Indonésie. Et quand on lui demande ce que Bukit a de si spécial, elle répond du tac au tac, c’est le seul endroit de Bali où on peut voir… Bali ! Eh oui, de ces fenêtres orientées vers le nord, sa double villa de Pecatu a effectivement une vue imprenable sur l’île. Et quand on regarde vers l’ouest, c’est un magnifique coucher de soleil qui s’offre aux yeux de ses locataires tous les soirs. « Bon, c’est vrai, nous n’avons pas de rizières, concède-t-elle l’œil pétillant, mais nous voyons les avions décoller et atterrir au loin toute la journée. » Les atouts indiscutables de Bukit ? Ses plages bien sûr, qu’elle dénombre à une dizaine, « toutes blanches », d’ailleurs sa préférée, c’est « Thomas’ Beach », après Padang Padang. Golfeuse passionnée, elle a un terrain juste à côté de chez elle. Elle nous assure également qu’on mange très bien à Bukit, warung ou restaurants, et que depuis quelques années, il y très facile de faire ses courses. Alors, qu’est-ce qui ne va pas là-haut sur sa colline ? Les embouteillages évidemment. Il faut ruser et éviter les heures de pointe. Selon Halida, il faut partir très tôt le matin et remonter à l’heure du déjeuner, au plus tard avant 14h00. Ou alors, tard le soir, après dîner, vers 21h00-22h00. Arpad Leclerc, un jeune Belge de seize ans accro au surf Arpad est arrivé à Bali avec ses parents à 7 ans. Habitant à Seminyak plusieurs années, la famille a décidé de s’installer à Bukit l’année dernière pour s’éloigner un peu plus de la « ville ». Sa mère, propriétaire d’une entreprise de lingerie dans la région passe beaucoup de temps à Bukit ainsi que son père qui est comme Arpad un amoureux du surf. Plutôt isolés, ils vivent en haut de Bingin entourés seulement d’un couple indonésien et d’un voisin néozélandais. Ce qui les a surtout séduits dans la région c’est un terrain spacieux où ils ont pu construire une maison qui leur ressemble : grande, ouverte dans le style d’un bungalow. Le déménagement à la campagne comme le souligne Arpad leur a permis d’échapper au bruit des scooters, des commerces ou tout simplement de la vie bruyante qui régnait à Seminyak, tout en restant sur l’île : « Ici le bruit principal, ce sont des coqs et des vaches. C’est plus lent, tout va si vite dans la ville alors qu’ici, c’est plus agréable. C’est le Seminyak d’avant ». Le jeune homme souligne que la population principale est composée des surfeurs qui viennent pour quelques mois comme des Allemands, Australiens ou même les Hawaïens afin de profiter des vagues balinaises. Et même s’il n’y a pas beaucoup de restaurants ou de commerces dans son coin, la passion pour le surf compense tous ces petits inconvénients. A son jeune âge, Arpad a déjà 9 ans de pratique de surf derrière lui et se considère comme un expert. Il prend part aux compétitions qui se tiennent à Bali. Il connaît non seulement toutes les spécificités de la pratique du surf mais aussi les particularités de chaque plage du Sud de l’île. Six vagues principales sont intéressantes pour les surfeurs d’après Arpad : la première étant Padang-Padang, qualifiée de la meilleure vague du monde par les professionnels, Uluwatu avec la vague longue et les tubes, Bingin, qui a pour spécificité la vague particulièrement étalée, Dreamland et Balangan qui sont plutôt pour les débutants. Arpad qui surfe deux fois par jour et souhaiterait en faire son métier ne s’imagine pas pour l’instant loin de l’île et de Bukit qui est devenu sa maison, bien que plus tard il aimerait découvrir d’autres paradis du surf tels que Tahiti. Son épanouissement personnel se résume en deux mots : surf et voyage. Les plages de sable blanc d’Halida Ilahude Leclerc H a l i d a I l a h u d e L e c l e rc , Indonésienne francophone et francophile originaire de Gorontalo, est arrivé à Bukit en 1998 en famille. D’abord i n st a l l é e ave c s o n m a r i français et ses deux filles à Balangan, la famille mixte a bougé ensuite vers Pecatu. « A l’origine, nous avions choisi Bukit pour un projet de vie en famille, c’était un endroit qui était resté encore intact et c’est toujours vrai aujourd’hui malgré le développement de ces dernières années », assure cette « fixeuse » de Pascal et Marie-Eve Morabito et leur « Morabito Art Cliff » de Bingin Marie-Eve : « Nous partageons notre vie à Bali entre deux endroits très différents mais tous les deux en bord de mer. En semaine, c’est notre immense maison de Berawa avec une équipe de 25 personnes pour la faire tourner ; le week-end, notre petit paradis perché sur la falaise de Bingin à Bukit, je congédie les buttlers, un par étage, qui s’occupent d’ordinaire de préparer les petits déjeuners à nos clients et de leur réserver leurs sorties et je me retrouve dans une vie plus simple, je fais la cuisine. » Pascal : « Bingin, c’est Lourdes pour moi. Quand je me suis intéressé à cet endroit en aidant financièrement un ami, puis en faisant les plans de rénovation et d’agrandissement, je ne pouvais presque plus marcher. Il fallait me porter pour descendre l e s 8 0 m a rc h e s q u i m è n e n t j u s q u ’à ce t ancien warung que j’ai transformé au fil des ans, j’ai apporté l’art sur la falaise. Je me suis remis à marcher au fur et à mesure, Bingin m’a sauvé. » Marie-Eve : « Le paysage e s t i n c r oya b l e m e n t changeant. La mer découvre les coraux, il y a de grands mouvements de sable, on ne se lasse jamais de ce paysage grandiose. » Pascal : « Je me suis i n s p i ré d u s t y l e d e Santorin pour la terrasse supérieure. Mais quand on est à Santorin, on est à Santorin tandis qu’à Bingin, on est partout dans le monde, il y a des similitudes avec des tas d’endroits. » Marie-Eve : « La population de Bingin est très jeune, on ne voit que de beaux surfeurs et des filles magnifiques. D’ailleurs, tous nos voisins sont surfeurs. » Pascal : « A Berawa, on n’a de rapport qu’avec le banjar tandis qu’ici à Bingin, on est en prise avec les Binginais, des Balinais pur jus, les pêcheurs, notre voisin qui élève ses coqs, le tenancier du warung… » Marie-Eve : « Le seul inconvénient, c’est les embouteillages, on n’est pas les seuls à apprécier ce coin de Bali, il faut bien gérer ses déplacements en voiture. » Pascal : « Heureusement, on a un bateau, de notre plage de Berawa jusqu’à notre plage de Bingin, la traversée ne dure que 20 mn. » Géraldine Japy, jeune retraitée en quête de tranquillité et d’épanouissement personnel Géraldine Japy est venue s’installer à Bukit en 2014. Cette libraire de Val d’Isère recherchait avant tout une relation proche de la nature et le calme d’une île paradisiaque. Venue plusieurs fois en vacances, c’est surtout la rencontre avec son futur mari à Bali qui l’a poussée à franchir le pas et quitter la France pour s’installer ici. Passant de « l’extrême montagne à la mer » comme elle le déclare, elle consacre beaucoup de temps à lire et à observer la vue époustouflante sur l’océan et la végétation depuis sa terrasse. Vivant sur la partie est de Bukit, dans la forêt des hauteurs du village de Sawangan, elle est surtout entourée de résidents étrangers qui vivent là à l’année, ils ont créé un groupe sur Facebook pour mutualiser des commandes de nourriture bio par exemple. « Ce n’est pas le Bali de tout le monde, on ne croise pas de vacanciers. On dirait qu’il n’y a pas d’activité économique et le sourire des gens est particulier dans le village. » Les cérémonies traditionnelles sont bien sûr aussi présentes dans cette zone géographique et elle se sent plus proche que jamais de la riche culture balinaise : « Durant les cérémonies, on entend tout depuis ma villa et on a vraiment l’impression que le son monte de l’intérieur de la forêt. C’est assez exceptionnel. » Même si certaines personnes ne comprennent pas ce style de vie et considèrent qu’elle vit dans l’isolement comme « une sauvage », cette jeune retraitée voit les choses autrement et se félicite de ne pas vivre dans l’anonymat comme dans d’autres zones de Bali. Elle continue à faire du paddle sur la plage de l’hôtel Nikko, d’acheter son poisson dans le village de pêcheurs d’à côté ou simplement de déjeuner avec ses amis dans les restaurants locaux. Les weekends, elle se déplace vers Canggu ou Seminyak pour profiter de la vie animée ou bien ses amis lui rendent visite : « On va à la campagne chez Géraldine », qu’ils disent. Alban Kibarrer, une vue imprenable sur la baie de Jimbaran « Je travaille dans l’immobilier à Bali (cf. La Gazette de Bali n°118 – mars 2015) et j’ai mis un soin particulier à me dégoter un terrain pour construire la maison de mes rêves. A 5 mn du GWK, sur les contreforts de Bukit, j’ai une vue imprenable sur la baie de Jimbaran. Comme ma société est basée sur Jl. Petitenget, j’ai d’abord cherché un terrain du côté de Canggu mais je n’ai rien trouvé qui correspondait à mon caractère. Je voulais impérativement un terrain avec une belle vue donc je me suis concentré sur Bukit bien que ce soit à 50mn en voiture de mon bureau. Les terrains en bord de falaise sont souvent inabordables parce que les parcelles sont trop grosses mais je cherchais plutôt une vue changeante et animée de jour comme de nuit. Il y a 5 ans, j’ai donc acheté ce terrain qui domine toute la baie de Jimbaran et je ne regrette pas mon choix. Ce qui rebute souvent les acheteurs sur Bukit, c’est qu’il n’y a pas d’eau pour tout le monde mais moi, j’ai la chance de recevoir l’eau de la ville. Et les deux fois où nous avons été coupés, il a suffi de commander le camion-citerne qui livre 6000 litres pour 200 000rp. La vie est moins chère de 20 à 25% qu’à Seminyak et les 5 terrains coûtent deux fois moins cher qu’à Canggu (compter 3,5 à 7 millions/are/an selon l’emplacement et de 250 millions à un milliard en pleine propriété sur une falaise). Je remarque aussi que le marché de la location saisonnière est très actif et souffre moins de la concurrence que vers Seminyak et Canggu. On s’adresse ici à une clientèle qui cherche soit de bons prix (une moyenne de 70 USD/nuit) soit de l’espace. Pour ma part, je profite des belles plages de Bukit pendant mes loisirs, ma préférée reste Bingin. J’aime beaucoup aussi le beach-club du Karma Kandara et je vais nager sur les plages de Nusa Dua. Depuis que la jalan tol a été construite, Bukit n’est plus enclavé comme il l’a été jusqu’à présent. Même si on a envie d’être plutôt sédentaire quand on est perché sur Bukit, on peut bouger très facilement. » Karl Kaddouri, entrepreneur et amoureux de la nature « La petite richesse de Bukit, c’est de vivre dans la nature, un peu retiré du monde. Ici, c’est la Normandie 6 mois de l’année, le reste du temps c’est tout sec. Bukit est en plein développement mais encore finalement très peu construit. Pour moi qui suis amateur de jogging, je cours vraiment dans des espaces immenses, pas exploités. Bukit m’a plu tout de suite, j’y vis depuis 2012. Comme je suis Niçois dans l’âme, je ne peux pas vivre loin de la plage et ici, il y en a de toutes sortes : des désertes comme Nyang Nyang ; des branchées comme Uluwatu ; des familiales comme Bingin. Et c’est le seul endroit de Bali où on trouve du sable blanc. Quand on a envie de voir du monde, on a à portée de scooter toutes sortes de restos et de lieux très fréquentés et puis on est à peine à une demi-heure de l’aéroport. Avec ma longue expérience dans la restauration à Juanles-Pins, j’ai d’abord travaillé dans l’hôtel de mon frère à Balangan, c’était une étape transitoire pour pouvoir m’installer à mon tour. Ensuite, j’ai acheté un coin de terrain il y a deux ans (3,5 millions/are) pour y construire mon propre ensemble de bungalows, le tout pour 110 000 euros. J’ai tâché de tout intégrer au mieux dans la nature, sans rien couper. Avec l’immense stock de bois de récupération dont j’ai fait l’acquisition, j’ai construit mon éco-lodge avec une très bonne équipe, ça va du dortoir jusqu’à une maison dans les arbres, de 250 000rp à 1 200 000rp l a n u i t , to u t s’articule autour d’une petite place de village. Parmi mes clients, on trouve beaucoup d’Allemands fans de nature, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai pas m a l a xé m a carte sur une alimentation vegan qui suit aussi mes convictions. On est encore au tout début du développement à Balangan, c’est un petit joyau très préservé, j’espère qu’il le restera. » Eric Buvelot, Iryna Kuderska et Socrate Georgiades 6 histoire N°136 : septembre 2016 SIX SEMAINES A JAVA PAR M. DESIRE CHARNAY Chargé d’une mission scientifique par le ministère de l’Instruction publique. Chapitre 39, Avant-propos Contrairement à son prédécesseur M. de Molins, Désiré Charnay se rend à Java, dans le cadre d’une mission officielle, muni de lettres de recommandation pour les autorités hollandaises. Il pourra grâce à celles-ci voyager à l’intérieur de l’île de Java. Bien entendu comme tous les visiteurs étrangers, il débarque à Batavia et fait part dès son arrivée à l’hôtel, de sa surprise face à la cuisine indonésienne. Il fait les mêmes remarques que ses prédécesseurs sur le confort des villas européennes, puis il se rend à Bogor, en utilisant non plus la diligence mais le chemin de fer. Ensuite, il ira à Semarang, et de là se rendra à Surakarta où il sera introduit par les autorités hollandaises auprès du prince Mangeou Nagoro. Il aura également le privilège de visiter les ruines des temples de Java central. Ses jugements sur les peuples javanais, malais et chinois sont stéréotypés et conventionnels, révèlent les mêmes préjugés raciaux que ceux de ses prédécesseurs français à l’époque ainsi que les mêmes fantasmes au sujet des unions interraciales. Toutefois, les conditions d’accueil étant meilleures, il fait preuve de moins d’impatience que M. de Molins qui voyageait à Java en simple touriste. Nous reproduisons dans ce résumé du voyage de Désiré Charnay que certains passages présentant quelque nouveauté ou originalité par rapport aux voyages de son prédécesseur M. de Molins. Arrivée à l’hôtel et cuisine indonésienne… « L’hôtesse me livre deux vastes pièces précédées d’une véranda et me donne un Malais pour me servir. D’une race douce et intelligente, mon nouveau domestique s’empresse à déboucler mes malles, en tire les effets qu’il étale, secoue les uns, brosse les autres, m’indique la salle de bain où il m’accompagne et fait si bien que, sans entendre un mot de son langage ni lui du mien, nous nous comprenons à merveille. A table, il s’installe derrière ma chaise, m’apporte les plats, confectionne mon kari et, le repas achevé, me ramène à mon logis. On connaît la composition du kari : c’est un mélange affreux de toutes matières imaginables ; le riz en fait la base, mais l’on y ajoute des œufs sur le plat et de l’omelette, du poisson sec et du poisson bouilli, du poulet, du mouton, des concombres, du bifteck, etc. le tout arrosé d’une sauce jaunâtre pimentée et renforcée de quatre ou cinq espèces d’achards emporte-bouche, qui font de ce plat vanté un arlequin nauséabond. J’essaye vainement de m’y faire, je suis obligé d’y renoncer. Il est sept heures, ma nuit est venue, le temps est doux : je sors nu-tête comme fait tout le monde. Les avenues ombragées de grands arbres sont dans une profonde obscurité que piquent ça et là des becs de gaz longuement espacés. A droite, une vive lueur me guide : c’est le cercle de l’harmonie tout resplendissant de lumières. Je passe et je m’enfonce dans une autre avenue ; de rares passants me croisent ; je vais sans but, perdu dans l’ombre des arbres qui se détachent en noires silhouettes, sur le bleu sombre du ciel ; de grands oiseaux voltigent silencieux, et d’énormes roussettes d’un mètre de large s’ébattent par centaines en poussant des cris aigus. Tout semble bizarre, étrange, extraordinaire dans cette nature exubérante : insectes, bêtes et gens, depuis le Malais qui vous sert jusqu’à la grenouille familière que je trouve sur ma table, me fixant de ses gros yeux étonnés, jusqu’aux lézards sarongs et les pieds nus dans des sandales brodées d’or. C’est l’heure de la promenade, je sors ; piétons, calèches à deux chevaux et dos-à-dos attelés d’un poney de Timor animent les avenues. Des Malais des deux sexes, montent et descendent les escaliers des kalis (canaux) et, comme les Hindous dans le Gange, procèdent par milliers à leurs ablutions matinales. La décence la plus méticuleuse préside à leurs ébats et je remarque que les femmes entièrement vêtues, ne laissent tomber leurs sarongs mouillés, qu’après s’être couvertes d’un vêtement nouveau. enchanteur ». Mais ces poneys vont comme le vent, et mon dos-à-dos m’entraîne sans autre direction que la fantaisie du cocher. Il tourne à droite, à gauche, pousse droit devant lui ; quartier malais, boutiques européennes, chaumières gracieuses, palais magnifiques, places, ponts rivières et campongs, édifices publics et végétation merveilleuse, c’est un panorama grandiose, un kaléidoscope Préjugés raciaux et fantasmes européens vis-à-vis des femmes indigènes… « Oui Batavia est sans contredit la plus belle ville du monde et la plus appropriée à la vie pour les gens de race blanche dans les pays chauds. Ce n’est pas une ville proprement dite, c’est le plus immense et le plus beau des parcs semé de maisons et de palais… » « …Nous nous trouvons à Java en présence de deux races vivant côte à côte et d’instincts tout à fait divers. Le Malais appartient aux races libres, le Javanais à ces races serviles qui acceptent leur infériorité comme chose acquise, se soumettent à tous les jougs et passent, indifférents, d’une conquête sous une autre conquête, sachant bien que leur tâche ne saurait grandir, ni leur misère empirer… » bruyants qui courent comme des cloportes le long des murs et du plafond de ma chambre. Mais, n’ayez crainte, ceux-là sont des serviteurs aussi : la grenouille happe les cancrelats et les lézards gobent les moustiques. Quel lit m’a-t-on donné ? Large autant que long, dur comme une planche, garni d’un drap seulement et de plusieurs traversins dont j’ignore l’usage. Un Malais me met au courant ; ces deux-là sont pour la tête : c’est parfait ; mais celui-là, long, garni de paille et dur comme du bois ? Celui-là vous le placez entre les jambes afin qu’elles ne touchent point et que vous puissiez dormir plus au frais : on l’appelle la Dutch wife ? Au petit jour, je suis debout ; on se lève tôt, chacun profite des heures fraîches de la matinée. La longue véranda de l’hôtel est peuplée de gens en costumes légers, languissamment étendus dans de grands fauteuils en rotin : les hommes en mauresque et cabaias ; les femmes cheveux épars, vêtues de riche « …La race blanche n’a pas fondé à Java une colonie, mais un comptoir comme l’Inde anglaise ; il n’y a pas ici, plus que dans l’Inde anglaise, un seul Européen établi à demeure, cultivant la terre et voulant y protéger sa race : le climat s’y oppose. On y vient remplir un emploi, surveiller une propriété, faire fortune s’il se peut et retourner en Europe. Non la race blanche ne saurait prospérer sous le climat dévorant où tout travail est une fatigue, où le moindre mouvement entraîne une transpiration débilitante ; elle s’y étiole et dépérit. On m’affirme que la première génération donne cinq filles sur sept enfants, et qu’à la seconde la famille s’éteint. Les hommes cependant résistent, le climat ne les affectant qu’à la longue ; je vois des vieux habitants émaciés comme des fumeurs d’opium. Les femmes doivent affreusement souffrir, et leur teint pâle, leurs yeux alanguis disent assez bien combien le climat les éprouve. Les enfants pâles et blonds comme leurs mères, ressemblent à de petits Jésus de cire. Femmes et enfants ne sortent que le matin de sept à dix heures, toujours en voiture, et le jour s’enferment pour ne reparaître que le soir après cinq heures. A quoi donc leur sert cette admirable nature ? Nul n’en jouit ; et combien d’habitants que j’estime heureux de vivre en cette merveilleuse contrée doivent regretter les plaines humides et les brouillards de la Hollande… Bernard Dorléans (1947-2011) Extrait de « Les Français et l’Indonésie », éd. Kailash 7 8 MEMO N°136 : septembre 2016 le billet de Romain Forsans LE BAL DES VAMPIRES A Bali, si vous voulez faire une extension de visa, il y a un calo pour ça. Pour déclarer ses impôts, se marier, faire un passeport ou s’inscrire à la sécu, il y a aussi un calo pour ça. Et pour passer son permis de conduire, dégotter une place dans une école, traiter avec la justice ou partir travailler à l’étranger, il y a bien sûr également un calo pour ça. En fait, tant que ça implique un peu de paperasse, une décision arbitraire, faire la queue ou nécessite un petit passe-droit, il y a un calo pour à peu près tout. S’ils préfèrent qu’on les appelle agen ou konsultan, autant par coquetterie que pour justifier leurs honoraires, leur travail se limite la plupart du temps à un rôle d’entremetteur. En gros par l’intermédiaire d’un gars, ils ont accès à un pote dont le beau-frère travaille à… C’est l’orang dalam, le complice agissant de l’intérieur et sans qui le calo n’aurait rien à offrir. Car contrairement aux authentiques bureaux de services administratifs tel que les Kantor Jasa, il ne s’agit pas ici de vous assister dans une procédure normale mais de court-circuiter le système. Pour votre compta par exemple. Oubliez toutes ces règles imbitables qui changent tout le temps et que personne ne comprend. Juste pour la forme, on bricolera pour vous un truc avec des chiffres qui ne correspondent à rien de sorte que le beau-frère ait un truc à valider. De même pour votre permis de conduire. Avant de vous le donner, n’espérez pas que l’on vous demande de passer un quelconque examen ou si vous savez tenir un volant. Dans la plupart des cas, vous n’aurez rien à remplir vous-même, juste à payer. De ces pratiques aux frontières de la corruption, du trafic d’influence, parfois du racket en bande organisée mais aussi finalement d’une offre de service, jusqu’à maintenant personne ne se posait réellement la question de savoir si elles étaient un peu, beaucoup ou pas légales du tout. Que ce soit par flemme, par illettrisme, par phobie administrative ou simplement par opportunisme, tant que tout le monde y trouvait son compte, on avait tendance à considérer le calo comme une sorte de mal nécessaire face à une administration défaillante. Mais depuis les progrès spectaculaires réalisés dans ce domaine et l’arrivée d’une nouvelle génération de fonctionnaires hermétiques aux petits arrangements entre amis, le système est aux abois. Les vrais faux d’antan en bonne et due forme s’avèrent aujourd’hui des faux faux sans valeur, les dossiers n’aboutissent plus et devant la multiplication des cas d’escroquerie, la méfiance s’installe. Avec en plus la généralisation des procédures réalisables sur Internet et un public de mieux en mieux informé, c’est aujourd’hui tout une profession qui se trouve menacée. Alors ne restons pas les bras croisés. Tous ensembles, mobilisons-nous pour lui porter le coup de grâce. Remplissez vos formulaires, collez vos materei, faites vos photocopies. Le calo n’est pas une fatalité, c’est juste un parasite. DINER PRESTIGE ET DEGUSTATION DE VIN PAR LA MAISON JOSEPH DROUHIN Le vendredi 16 septembre aura lieu un dîner spécial avec la dégustation du vin de la grande maison bourguignonne Joseph Drouhin au restaurant Kayuputi du St. Regis Bali Resort. Les gourmets pourront profiter du menu comprenant six plats soigneusement préparés par le chef Ketut Gunatika ainsi que de la sélection de six vins des vignobles Joseph Drouhin. Vous aurez la possibilité de déguster des vins exclusifs tels qu’un Chassagne-Montrachet 2008 et un Nuits-SaintGeorges 2009 en présence du chef sommelier, le représentant de la maison Joseph Drouhin Christophe Thomas, ainsi que du manager du Kayuputi Restaurant, Harald Wiesmann. Cette soirée d’excellence gastronomique débutera avec un apéritif composé de Taittinger Sec Champagne, cocktails et canapés à 19h30. Le nombre des places étant limité, n’hésitez pas à réserver immédiatement. Kayuputi Restaurant, The St. Regis Bali Resort, le 16 septembre. Réservation sur www.stregisbali.com ou en appelant le (0361) 300 67 86, 1 850 000rp net DIMATTINA : MONSIEUR PAUL SAIT FAIRE DU BON CAFE C’est à une extraordinaire leçon sur le café à laquelle il nous a été donné d’assister dans le show-room Dimattina, tout à la fois brûlerie et centre de formation de baristas situé quelque part là-bas au loin après Ketewel, du côté de pantai Saba. L’animateur du lieu est un Australien d’origine italienne, Paul Saccone. Ce sont ces italoaustraliens qui sont vraiment à l’origine de ce mouvement mondial actuel de la « coffee society », ils portent l’art du café à son plus haut niveau, tant dans le choix du café, sa torréfaction que la formation des baristas pour en faire de véritables sommeliers de café. D’après cet expert, il semble que la rencontre entre l’art du café italien et les conditions météo extrêmes australiennes (grande amplitude d’humidité surtout mais aussi de température vers Melbourne et Freemantlle) aient propulsé l’art du café à des sommets. Paul Saccone torréfie d e n o m b re u x c a f é s e n provenance du monde entier, on comprend soudainement que le café qu’on boit reflète rarement la diversité de tous ces arômes du café vert parce que plusieurs éléments dans la chaine de fabrication du produit fini n’ont pas été optimisés. Commençons d’abord par le choix du café. Pour cet Australien, les deux meilleurs cafés indonésiens sont le Gayo Aceh et le Mandheling (autour du lac Toba), deux crus de Sumatra et selon lui, le Gayo Aceh rivalise avec les meilleurs cafés mondiaux. Ne mentionnez pas devant lui le kopi luwak, « The real shit coffee », s’exclame-t-il en pouffant, en revanche le Wamena de Papua, le Toraja font bonne figure et dans une moindre mesure, le Kintamani de Bali (cf. La Gazette de Bali n°19 – décembre 2006). Ensuite, tout est d’abord affaire de torréfaction et Paul s’affaire devant sa machine pilotée par un Ipad : 60% de flamme à 190°c jusqu’au premier crac au bout de 9 à 10mn puis on descend à 100°C pendant 5 mn et on remonte à la fin. « Chaque café a une courbe de torréfaction différente, on fait des essais jusqu’à trouver le meilleur rendu et ensuite j’enregistre tout, c’est un des secrets de notre métier », nous susurre-t-il avec assurance. Le second secret, c’est qu’avant de le mettre en sachet, il faut savoir le laisser reposer pour qu’il relâche ses gaz et ses huiles naturelles, « il sentira encore meilleur après deux semaines de repos », nous précise cet expert délégué par la vieille maison Dimattina qui existe depuis les années 50 en Australie. Ensuite, vient le moment de la mouture, elle dépend à la fois du taux d’humidité dans l’air et du type de café qu’on prépare, il y a 4 moutures différentes. Il y a même une querelle des Anciens et des Modernes chez les experts du café : « Les Italiens old school ne mettent pas plus de 7 g de café pour un expresso tandis que la tendance actuelle, ça serait plutôt 10g. » Bon, laissons la querelle aux experts et intéressons-nous au petit piston à clic pour bien tasser le café. « Ca, c’est pour que nos baristas comprennent qu’il faut exercer une certaine pression sur le café, suffisamment mais pas trop, quand on entend le clic, c’est bon ! », dit-il. Dernière étape, l’extraction, là encore, la vieille école ne dépassait pas 15 à 20 secondes tandis que la tendance actuelle atteint facilement les 25 secondes… Arrive le moment tant attendu du café qui s’écoule non pas dans la tasse mais dans un verre à double paroi dans lequel on peut observer une mousse abondante, signe d’une bonne extraction. Et le café est simplement… divin ! Il n’y a pas que grand-mère qui sait faire un bon café. On trouve à présent le café Dimattina en vente dans plusieurs magasins à Bali et aussi dans quelques lieux tels que Gourmet Café, Little Findler, Tiger Palm, Soul in a Bowl, Sambal Matah… Dimattina Coffee Asia, Jl. By Pass Prof. Ida Bagus Mantra (à 50m de l’embranchement pour pantai Saba). Tél. 081 339 349 906 9 CHARITY GOLF CARNAVAL Pour la deuxième année consécutive, « Hackers & Slackers » revient pour faire plaisir aux golfeurs toutes générations confondues mais aussi pour soutenir une noble cause. Cette année, c’est le fléau du cancer qui est visé. Ainsi, cet événement de golf a convié des enfants atteints du cancer et leurs familles à venir profiter du Carnaval du Golf, le 17 septembre, à l’Handara Golf & Resort de Bedugul. Pour cette occasion, « Hackers & Slackers 2 » collabore avec « I Am HOPE » afin de soutenir les organismes qui traitent le cancer, telle que Yayasan Kasih Anak Kanker. Les enfants pourront donc avoir du bon temps et s’amuser grâce aux nombreuses activités du carnaval. Seront au rendez-vous un magicien, des stands de nourritures. Mickey et Minnie se feront aussi un plaisir de prendre des photos avec les enfants. En parallèle, un tournoi de golf sera organisé pour tous les amateurs. 100 000rp déduits des frais d’inscription par personne ainsi que le prix d’entrée au carnaval seront reversés au profit des organismes associés qui se battent contre cette maladie. Chaque participant, les golfeurs ainsi que les spectateurs du carnaval, recevrons un bracelet de HOPE en échange de leur soutien. Le 17 septembre, Hackers & Slackers 2, Carnaval de charité et tournoi de golf à l’Handara Golf & Resort Bali, Bedugul ULTRA BEACH BALI EST DE RETOUR ! Préparez-vous à danser toute la nuit à l’un des plus grands festivals de musique électro : Ultra Beach Bali. Pour sa deuxième édition, il prendra place les 15 et 16 septembre au Potato Head Beach Club Bali et mise sur la performance notamment grâce aux Dj à la renommée internationale comme Afrojack, Deadmau5, Dubfire, Martin Garrix, Galantis et bien d’autres. Alors, ne manquez pas cette opportunité de vous joindre à une mégateuf de la haute saison et attrapez vite les derniers billets restants sur le site de l’Ultra Beach Bali. 2 500 000rp les deux jours ou 4 000 000rp si vous désirez être en VIP. Ultra Beach Bali, 15 et 16 septembre. Potato Head Beach Club. www.ultrabali.com Maëlle Anton, Iryna Kuderska et Socrate Georgiades 10 KARMA KANDARA : ENTRE MODELE ECONOMIQUE INNOVANT ET BRANCHITUDE Le Karma Kandara Resort à Bali, niché sur une falaise à la pointe sud de Bukit, est devenu en quelques années un des hôtels de luxe les plus courus de l’île. Sachant mêler le raffinement et la beauté de rigueur pour ce type de villégiature à des fêtes dans son Beach Club qui font défiler les meilleurs DJ dès l’après-midi, le Karma Kandara est aujourd’hui placé sur tous les radars de la branchitude de Bali alors que sa position géographique est loin d’être centrale. Avec Sébastien Marteau, son dynamique GM lui-même fêtard invétéré, découvrons les ficelles d’un succès construit en quelques années… Il faut le dire en préambule, les hôtels de Bukit ont tous une réputation de luxe indécent et des vues sublimes à offrir à leurs clients, mais quasiment aucun n’a jamais eu le moindre aura sur la scène de la night balinaise, et ce malgré quelques tentatives dont nous tairons le souvenir. Ce n’est pas le cas du Karma Kandara qui a assis sa notoriété d’endroit branché sur les fameuses fêtes de son Beach Club et, le jour de notre visite, se profilait l’après-midi « Essential Ibiza Music ». Mais ne réduisons pas non plus l’endroit à ses teufs qui vont venir les beautiful people à la pointe de Bukit en plein après-midi, même si cela reste encore un miracle largement… inexpliqué. Sébastien Marteau, GM du site depuis 14 mois, nous reçoit dans le restaurant Di Mare, l’établissement culinaire du resort à la vue à couper le souffle. Pour ce Français de 40 ans, établi à Bali depuis 6 ans, le succès de l’endroit n’est pas une surprise même si, dans le milieu, une telle enseigne est réputée difficile à gérer. Les GM se sont d’ailleurs succédé sans relâche en 8 ans et il est de loin celui qui est resté le plus longtemps en poste. Sébastien Marteau aurait-il la façon de faire qui convient à ce genre de mastodonte de l’hôtellerie ? « En effet, le Karma Kandara est un village de 77 villas, soit 195 chambres réparties sur 5 hectares. C’est indiscutablement un des plus gros complexes de villas de Bali. D’ailleurs, l’an prochain, nous allons construire 12 nouvelles villas ainsi qu’une quarantaine d’appartements », nous lance ce viticulteur amateur à ses heures, qui possède des vignes au domaine de Séguéla dans le Languedoc-Roussillon. Le groupe Karma possède 27 hôtels dans le monde et celui de Bali a été voulu comme une enseigne. Le navire-amiral avait donc besoin d’un commandant et Sébastien Marteau avait le profil… et l’envie. « J’ai toujours décidé de ma carrière en fonction de mes goûts personnels. J’aime les beaux endroits exotiques, je ne pourrais pas gérer un hôtel en ville. Avant, je suis passé par les Maldives, Maurice, Bora Bora… Et puis, si j’entends de la musique classique ou de la flûte de pan au lobby, je sais que ce n’est pas pour moi », raconte-t-il avec malice. Des villas entre 275 000 et un million de dollars Depuis qu’il est à Bali, Sébastien Marteau a exercé dans d’autres établissements réputés de l’île, de Seminyak à Ubud. Il avait également travaillé auparavant au Karma Kandara au poste de F&B. « Je gérais les parties du Beach Club. On m’avait dit de faire vivre l’endroit. J’ai donc appliqué la recette DJ/langouste grillée/plage propre/bikini », lance celui qui aime mixer de temps en temps et connait toute la scène électronique, « une valeur ajoutée » selon lui. Depuis décembre dernier, 11 BUSINESS N°136 : septembre 2016 A world class institution in the heart of Bali, Nusa Dua 11 salles, 600 peintures et sculptures exposées, un océan de trésors de la zone Asie-Pacifique Ouvert tous les jours de 10h à 18h BTDC Area Blok P Nusa Dua Bali Tél: +62 361 774 935 www.museum-pasifika.com [email protected] ce sont les foam parties qui déchainent l’hystérie et il y a en moyenne 250 à 350 personnes à chaque party du Beach Club. Aujourd’hui marié à une Indonésienne, ce GM plutôt cool et décontracté a fait au départ une formation de chef. Diplômé de l’école hôtelière de Paris, il a aussi un diplôme de « Strategic Management » de la Cornell School of Hotel Administration à New-York. Le modèle économique du Karma Kandara est différent des autres hôtels. Chaque villa, chaque appartement, appartient à un propriétaire différent. « Ce système nous permet d’avoir un établissement qui ne nous a rien coûté. C’est un système qui reste encore marginal dans le monde », explique Sébastien Marteau. Le prix d’entrée pour un appartement est de 275 000$, les villas montent jusqu’à 1 million de dollars. Le propriétaire peut occuper son bien un mois par an environ et quel que soit le taux d’occupation le reste du temps, il percevra un revenu fixe. « Tous les ans, j’ai donc au moins 1 200 000$ à payer à l’ensemble des propriétaires de toute façon, qu’on remplisse ou pas », confie-t-il au sujet de ce business model très particulier. « Nous avons un contrat avec chacun des propriétaires, certains des travaux sont à notre charge, d’autres sont à la leur. Certains ont déjà revendu leur bien, avec une importante plus-value », précise-t-il. Un taux d’occupation annuel de 78% Il convient donc que le management soit très efficace pour attirer de nouveaux investisseurs et satisfaire les propriétaires déjà existants. Diriger le Karma Kandara est donc un poste à très hautes responsabilités et aussi un siège rapidement éjectable en cas de résultats mitigés. Le taux d’occupation au mois d’août s’est établi à 88%. Il est en moyenne de 66% sur l’année pour l’ensemble des hôtels de Bali et le GM français nous avoue viser un taux de 78% pour cette année. La clientèle est surtout australienne, indonésienne et désormais chinoise. Les Européens sont en force, Français, Anglais, des gens entre 25 et 45 ans, énormément de familles. Le prix des nuitées s’échelonne entre 300 et 2500$ selon le nombre de chambres des villas, de une à cinq, et la vue. La durée moyenne des séjours au Karma Kandara est de 4 jours. Certaines villas ont des quartiers privés pour le personnel afin que celui-ci soit toujours disponible. Le site emploie 300 personnes, les employés locaux sont payés entre 2 et 40 millions de roupies selon leurs qualifications. « Etre GM, c’est être un chef d’orchestre, c’est de l’organisation, de la comptabilité, du relationnel, du marketing, faire les RP avec la clientèle, avec les propriétaires. Une petite journée pour moi, c’est 12 heures de travail. Et comme le site est immense, je parcours des kilomètres tous les jours », s’amuse-t-il. Le Karma Kandara Resort est au final un endroit particulier avec des fondations particulières. Une image à part, un business model à part, cet énorme enseigne a su allier innovation entrepreneuriale et image branchée sur cette presqu’île de Bukit, ce « caillou » comme dit Sébastien Marteau, alors que d’autres s’étaient simplement contentés de la vue depuis les falaises. En ce sens, le Karma Kandara est unique même si ce n’est pas le plus spectaculaire hôtel du genre sur l’île. Pour finir, Sébastien Marteau a tenu à faire une offre spéciale aux lecteurs de la Gazette à l’occasion du lancement du Karma Club, un membership qui permet de bénéficier de 25% de réduction sur les chambres, les consommations et le spa et qui s’accompagne également de trois vouchers de 100$. C’est gratuit pour vous, avant que ça ne passe à 499$ à l’année en 2017. Eric Buvelot Karma Kandara Resort, Spa et Beach Club : Jl. Villa Kandara, Banjar Wijaya Kusuma, Ungasan, Kuta Selatan. Tél. (0361) 848 22 00, www.karmagroup.com 12 leche-vitrines N°136 : septembre 2016 ECHAPPEES BELLES A BALI aux redressements fiscaux contre le paiement d’un montant très réduit. Pour les volontaires, sachez qu’elle vous immunisera de toutes poursuites liées aux infractions aux lois fiscales indonésiennes sur tous les revenus imposables jusqu’au 31/12/2015 en l’échange d’une somme comprise entre 2% et 10% de l’ensemble de votre patrimoine ayant étourdiment échappés à l’impôt indonésien jusqu’ici. L’offre s’arrêtera le 31 mars 2017 et après ça, plus de quartiers ou de petits arrangements entre amis. Echapper à l’emprise digitale Si vous prenez votre téléphone pour aller aux toilettes, si vous vérifiez vos messages au feu rouge, bref si vous faites partie des 70% de la population qui vérifie son téléphone littéralement toutes les 300 secondes (5 minutes) : il va falloir faire quelque chose. Allez, je vous évite d’aller chercher sur Internet… vous en profiteriez pour aller regarder les photos de vacances de je ne sais pas qui. Utiliser une des applications de « détox digitale » gratuite disponible sur Apple ou Android. Elles permettent, pendant une période que vous choisissez (30 min, 2 heures, 6 heures, 1 semaine etc.) de ne recevoir que les appels importants (son conjoint, ses enfants, ses parents) en interdisant la navigation sur les réseaux sociaux, l’ouverture des applications de jeux … Relâcher des bébés tortues Et avec tout le temps gagné, vous pourrez aller… relâcher des bébés tortues ? Attention, il ne s’agit pas d’aller cambrioler le marché aux animaux de Denpasar mais de mettre à l’eau des tortues dont les œufs ont été mis à l’abri des prédateurs et des « piétineurs » (qui sont souvent de la même espèce). Monsieur Tortues de Bali (eh oui, à Bali, on a de la chance, nous avons un Monsieur Serpents, Ron, et un Monsieur Tortues), Wayan Wiradnyana, a une passion dans la vie : sauver les tortues d’eau de Bali (penyu), avec sa fondation (Bali Sea Turtle Society) et une équipe de volontaires, il s’y consacre à temps plein, patrouillant sur les sites des nids et s’occupant des œufs puis des bébés (cf. La Gazette de Bali n°11 – avril 2006). Pour assister et participer à la prochaine session (qui a généralement lieu devant l’hôtel Pullman de Kuta), rendez-vous sur Facebook baliseaturtlesociety, les œufs mettent entre 40 et 65 jours à éclore. Echapper à la tyrannie du plastique à usage unique Vous avez probablement tous vu (sur vos smartphones ?) des photos ou des vidéos de tortues prises au piège dans des anneaux d’emballages de canettes, en train de manger un sac en plastique (confondu avec une méduse) ou une paille incrustée dans le nez. Le plastique à usage unique pause un problème massif d’autodestruction et menace de nombreuses espèces habitants sur cette planète (dont la nôtre, Homo-autoproclamé-Sapiens, sapiens… « sage »… mouais, le doute m’habite), principalement en les étouffant, les étranglant, leur remplissant l’estomac ou en contaminant leur chaine alimentaire de manières diverses, variées et insidieuses. Il existe des alternatives à toutes ces calamités plastiques qui polluent notre environnement : brosses à dents en bambou, en résine, en « faux plastique » d’origine végétale, pailles en carton / verre / métal / bambou, gourdes, Tupperware et autres boites et pots en plastique et en verre (on peut garder ceux qu’on a « gratuitement » en achetant des sauces, des olives, de la confiture etc.), tasses nomades, sacs en toile, curette à cérumen, applicateurs en carton, lunettes… Il suffit de changer quelques habitudes quotidiennes de rien du Ah oui, en septembre 2018, toutes les banques des 101 pays participants à l’AEOI (tous les pays d’Europe – dont la Suisse, le Luxembourg, la Belgique, la France etc. - et beaucoup en Asie dont la Chine, HK, Singapour, la Malaisie et l’Indonésie) vont se transmettre automatiquement toutes les données bancaires de tous les détenteurs de comptes. Il sera dès lors bien plus facile pour les administrations fiscales de savoir qui devrait déclarer quoi et où. En cas de besoin d’informations ou de doutes sur votre situation fiscale, il peut être judicieux d’aller faire un tour au centre des impôts du coin (si vous parlez indonésien), ou de prendre contact avec un consultant, histoire de vous faire expliquer tout ça. On me dit le plus grand bien d’Ibu Desi Purnani, sur rdv au 081 246 920 309, à Kerobokan, c’est pratique, en plus de l’indonésien, elle parle anglais ET français ! Lulu Lintas tout et de comprendre que des actions simples entreprises par des milliers de gens peuvent changer le monde. S’échapper pour de rire Je ne sais pas si ce type de jeux « jeu d’évasion grandeur nature » (escape rooms) est très répandu en France, mais il l’est au Japon, à Hong Kong, aux USA et maintenant à Bali. Il s’agit de payer (ici autour de 200 000rp) pour se retrouver enfermé dans une pièce avec des amis (entre 2 et 6 personnes, ça dépend des salles) et d’essayer de s’en échapper en moins d’une heure, en résolvant des énigmes, des puzzles et en recueillant des indices. Trois « centres » différents ont fleuri cette année dans le sud de Bali, Escape Room sur le bas de la Sunset, Totem Room à Oberoi (à côté d’Elite Heavens) et Escape Hunt (banjar Anjar, en face de Café Moka). Les thèmes sont variés et l’expérience assez ludique. Les énigmes sont en anglais, mais Totem Room et Escape Hunt ont du staff parfaitement francophone. C’est un bon moyen de tester son amitié, son autorité, son sens de l’observation, sa créativité ainsi que sa résistance au stress (compte à rebours, effets spéciaux, obscurité). Les téléphones doivent rester aux vestiaires ou dans des casiers, du coup ça sert aussi de détox digitale ! Echapper aux redressements fiscaux Le mois dernier, le parlement indonésien a voté une loi d’amnistie fiscale. Il s’agit ici d’échapper Bali Sea Turtles : www.baliseaturtle.org Pour les donations : www.simplygiving.com/ nonprofit/baliseaturtle PO BOX 3434, Denpasar 80034, Bali. Tél. 081 138 826 83. [email protected] Escape Room (Jalan Sunset Road n° 88). 2 à 6 personnes 45 minutes/ 4 scenarii (dont UP, spécialement pour les enfants) 250 000rp. [email protected] www.escaperoom.com To t e m R o o m E s c a p e Bali (Oberoi). 50-60 min, 2 à 6 pers. 200 000rp/ pers. 150 000rp pour les résidents. 4 scénarii. Jalan Kayu Aya n°27 (en face du Starbucks de Seminyak Square). Tél. 087 881 089 130/082 145 607 700. bali@ totemroomescape.com www.totemroomescape. com Escape Hunt Bali, Jl. Raya Anyar n°24 (en face de Bali Buda), Kerobokan. www.bali.escapehunt.com, 3 scenarii, 250 000rp. 200 000rp pour les résidents. Tél. 081 339 181 829 BLOC-NOTES N°136 : septembre 2016 13 MON BALI par Virginie Toquet Pourquoi Bali ? J’ai choisi Bali pour une raison principale, la famille. Mon frère est installé à Bali depuis de nombreuses années. Je suis venue lui rendre visite avec mes enfants Eliott et Oscar pour la première fois en 2000. Ça a été un véritable coup de cœur. Nous sommes revenus 5 ou 6 fois sur l’île avant de prendre la décision en 2013 de nous y installer. Le but était de voir grandir mes enfants près de leurs cousines Sophie et Niluh, les filles de mon frère. Qu’y fais-tu ? Avec mon associé Philippe, nous sommes « villas managers », nous nous occupons et gérons des villas. Nous sélectionnons nos villas avec soin, ce sont des villas assez particulières, assez originales. Souvent des villas de designers. C’est Stranded Villas Umalas & Ubud, on peut dire qu’elles sont hors du commun. Notre touche personnelle, c’est qu’on apporte un soin particulier à l’accueil et au séjour des clients. On est assez proches d’eux et les assistons tout au long de leur séjour. Cela nous permet d’avoir une clientèle régulière et fidèle. Dans quels coins de l’île aimes-tu passer tes week-ends ? Ubud sans hésiter ! C’est un endroit authentique, le vrai Bali qui offre des recoins secrets, des balades magnifiques à faire et où je me sens chez moi car c’est là que ma famille vit. C’est le premier endroit que j’ai découvert à Bali, c’est ma région de cœur, celle qui m’a accueillie quand je suis arrivée. J’adore faire la balade du Campuhan Ridge qui offre des vues magnifiques. J’aime aussi aller dans la vallée de Sayan où l’on peut trouver Gaya Shop, un magasin de céramique absolument chouette et mon spa préféré Cantika Zest. La région de Munduk est également un coin dans lequel j’aime passer du temps, au centre nord après les lacs. Le Sanak Retreat Hotel est un lieu magnifique qui offre une vue exceptionnelle sur les rizières et les montagnes. Comme Ubud, Munduk est une région qui m’aide à me ressourcer dans le Bali que j’aime. Enfin, quand j’ai envie de plonger, je me rends à Pemuteran, à l’île de Menjangan où les fonds marins sont superbes. Je m’arrête toujours dans le même hôtel, le Taman Sari. J’aime l’authenticité à Bali, c’est pourquoi Ubud, Munduk et Pemuteran sont mes régions préférées. Quelles bonnes adresses peux-tu nous donner pour manger ? Hujan Local, c’est un super restaurant à Ubud, le black ink rice et les crispy squids y sont excellents. Warung Gouthé sur la Jl. Berawa est également un warung que j’affectionne, c’est délicieux et original. Le chef Tresia est une créative, nous avons droit à ses créations : originales et excellentes. Mes adresses phares sont Monsieur Spoon, pour leurs délicieux croissants, Tiflis le géorgien qui fait des excellentes salades russes, Poule de Luxe pour leurs choux à la crème divins. Et bien évidemment Métis, les déjeuners y sont délicieux, leur soufflé au Grand-Marnier est à tomber par terre. Enfin, Café Bali pour leur large choix culinaire. Et des bonnes adresses pour le shopping ? J’aime aller chiner chez les antiquaires de la Jl. Gunung Tankguban Perahu. Je fabrique moi-même mon gel douche ou mon shampoing avec mes essences préférées à Republic of Soap. J’aime le magasin Biasa pour toutes ses créations originales et enfin Gaya Ceramic à Ubud où tout est pure merveille. Alors Bali, c’est le paradis ? Oui ! J’aime ce coté multiculturel de Bali. C’est une île où il se passe toujours quelque chose. J’aime ce côté renouveau perpétuel où il y a toujours un nouveau restaurant ou un nouveau spot à découvrir. J’ai remarqué aussi qu’à Bali on a toujours des aventures inattendues ( bonnes ou mauvaises ). C’est le bonheur pour déjeuner ou dîner dans des endroits magiques mais aussi se faire dorloter dans des spas. On a la chance ici d’être à la porte de l’Asie avec de nombreux pays accessibles facilement. Enfin, c’est le paradis pour les enfants. C’est très sécurisant pour eux. Ils ont la chance de pouvoir étudier dans une école internationale, tout en étant française. Ils peuvent faire plein d’activités, aller surfer, se rendre au Wake Park, au Waterbom et je trouve ça hyper sympa pour eux. Puis grandir aux cotés de leurs cousines, ça n’a pas de prix. Propos recueillis par Maëlle Anton 14 CONSEILS PRATIQUES N°136 : septembre 2016 Vos bonnes adresses en un clin d’oeil Angelita Tea Salon and Patisserie (Jalan Raya Kerobokan Kerobokan) Biku (Jalan Petitenget - Seminyak) Poule de Luxe (Jalan Batu Belig - Seminyak) Restaurants et warung Indonésien : Bambu Restaurant (Jalan Petitenget - Seminyak) Merah Putih (Jalan Petitenget - Kerobokan) Sarong (Jalan Petitenget - Kerobokan) Made’s Warung (Jalan Raya Seminyak - Seminyak) Sunda Kelapa (Jalan Teuku Umar - Denpasar) Gourmet Sate House (Jalan Dewi Sri - Kuta) Warung Sulawesi (Jalan Raya Seminyak - Kuta) Warung Kolega (Jalan Petitenget - Kerobokan) Balinais : Bumbu Bali (Jalan Pratama - Tanjungbenoa) Warung Ibu Oka (Jalan Suweta/Tegal Sari - Ubud) Warung Mak Beng (Jalan Hang Tuah - Sanur) Warung Lesehan Mertha Sari (Jalan Pesinggahan Klungkung) Japonais : Take I (Jalan Patih Jelantik - Legian) Dahana (Jalan Petitenget - Seminyak) Shiro Sushi/Sake (Jalan Pangkung Sari - Seminyak) Français : L’Assiette (Jalan Merthanadi - Kerobokan) Pearl French Restaurant (Jalan Arjuna – Double Six Legian) Sip Wine Bar (Jalan Raya Seminyak - Kuta) Italien : La Rustica Cucina Italiana (Jalan Batu Belig Kerobokan) La Lucciola (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Warung Pizzeria Roma (Jalan Sunset Road, Gang Meduri - Kerobokan) Belge : The Junction (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Mannekepis (Jalan Raya Seminyak - Seminyak) The Bistrot (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Mexicain : Lacalaca (Jalan Drupadi - Seminyak) Motel Mexicola (Jalan Kayujati - Seminyak) Sunset et cocktails Potato Head Beach Club (Jalan Petitenget - Seminyak) La Plancha (Jalan Mesari Beach - Seminyak) WooBar (Jalan Petitenget – Kerobokan) Double Six Rooftop (Jalan Pantai Double Six - Seminyak) Ku De Ta (Jalan Kayu Aya - Kuta) Karma Kandara Beach (Jalan Karma Kandara - Kuta) Old Man’s (Jalan Batu Bolong Beach – Canggu) Echo Beach Club (Jalan Pura Batu Mejan - Canggu) Rock Bar (Jalan Karang Mas Sejahtera - Jimbaran) Single Fin Bar (Jalan Mamo - Uluwatu) El Kabron (Jalan Pantai Cemongkak - Pecatu) Komune Resort & Beach Club (Jalan Pantai Keramas Gianyar) Tables en bord de plage La Lucciola (Jalan Kayu Area - Seminyak) Zanzibar (Jalan Double Six - Legian) Warung Pantai (Jalan Batu Belig - Seminyak) Menega Cafe (Muaya Beach/ Jimbaran Beach - Jimbaran) The Mulia Bali (Jalan Raya Nusa Dua Selatan – Kawasan Sawangan, Badung) La Plancha (Jalan Pantai Gado Gado - Seminyak) La Laguna (Jalan Pantai Kayu Putih - Canggu) Restaurants conceptuels Frankenstein’s Laboratory (Jalan Dhyana Pura - Seminyak) Deus ex Machina (Jalan Batu Mejan - Canggu) The Pirates Bay (Jalan Nusa Dua Nusa Dua) Restaurants vegan et raw Down to Earth (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Zula (Jalan Dhyana Pura - Seminyak) Alchemy (Jalan Penestanan Kelod - Ubud) Warung Jepang (jl Merta Agung - Kerobokan) Sari Organik (Jalan Subak Sok Wayah Tjampuhan - Ubud) kafe (Jalan Hanoman - Ubud) Melting Wok (Jalan Gootama - Ubud) Petit-déjeuner Sisterfields Cafe (Jalan Kayu Cendana - Seminyak) Café Bali (Jalan Oberoi – Seminyak) The Bistrot (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Betelnut Cafe (Jalan Batu Bolong - Canggu) Hungry Bird (Jalan Raya Semat - Canggu) Café Moka (Jalan Raya Basangkasa – Seminyak) Monsieur Spoon (Jalan Pantai Batu Bolong – Canggu) The Porch Cafe (Jalan Danau Tamblingan - Sanur) Bread Basket (Jalan Danau Tamblingan - Sanur) Seniman Coffee Studio (Jalan Sriwedari - Ubud) Alchemy (Jalan Penestanan Klod - Ubud) Luhtu’s Coffee Shop (Jalan Pantai Sindu - Sanur) Grocer and Grind (Jalan Kayu Jati – Kerobokan) Revolver Espresso (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Fat Turtle (Jalan Petitenget - Seminyak) Petitenget (Jalan Petitenget - Seminyak) Milk & Madu (Jalan Raya Pantai Berawa - Canggu) Lost & Food (Jalan Subak Sari - Canggu) Ruko Café (Jalan Pantai Berawa - Canggu) Desserts et salon de thé Gelato Secrets (Jalan Raya Petitenget - Seminyak) Warung Goûthé (Jalan Pantai Brawa Canggu) Gusto Gelato Caffe (Jalan Mertanadi - Kerobokan) Café Moka (Jalan Raya Basangkasa – Seminyak) Room 4 Dessert (Jalan Sanggingan - Ubud) Salles de sport HammerHead Fitness (Jalan Nakula - Seminyak) Bali Pilates Studio (Jalan Drupai - Seminyak) Canggu Club (Jalan Pantai Berawa - Canggu) Ubud Fitness Center (Jalan Jero Gadung - Ubud Où sortir le soir ? La folie : Sky Garden (Jalan Legian - Kuta) M Bar Go (Jalan Legian - Kuta) Eikon (Jalan Legian - Kuta) Pyramid Club (Jalan Dewi Sri - Kuta) Bounty Discotheque (Jalan Legian - Kuta) La frénésie : La Favela (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Hu’u Bar (Jalan Petitenget - Seminyak) Mint Bali (Jalan Petitenget - Seminyak) Mirror Lounge & Club (Jalan Petitenget - Seminyak) Koh (Jalan Camplung Tanduk - Legian) Deus ex Machina (Jalan Batu Mejan - Canggu) Single Fin Bar (Jalan Mamo - Uluwatu) Le charme : Rock Bar (Jalan Karang Mas Sejahtera - Jimbaran) The Akmani Legian (Jalan Legian Raya - Kuta) Unique Rooftop Bar (Alamat Rimba Resort Jimbaran) Le Meridien Jimbaran (Jalan Bukit Permai - Jimbaran) Café Havana (Jalan Dewisita - Ubud) Napi Orti (Jalan Monkey Forest - Ubud) L’élégance : Jenja (Jalan Nakula - Seminyak) Luna Rooftop Bar (Jalan Raya Seminyak - Kuta) Ku De Ta (Jalan Kayu Aya – Seminyak) Les spots de surf Kuta Beach Echo Beach Uluwatu Padang Padang Dreamland Nusa Lembongan Point LesDesert repaires secrets Les bassins sacrés de Banjar Les chutes d’eau de Sekumpul La cascade de Gigit Les rizières Jati Luwih ou de Sidemen Le lac Beratan Gunung kawi Tirta Empul La grotte de Giri Putri à Nusa Penida Shopping Les institutions Hog Wild (Jalan Batu Belig - Kerobokan) Café Bali (Jalan Oberoi - Seminyak) Ku De Ta (Jalan Kayu Aya - Kuta) Old Man’s (Jalan Batu Bolong Beach - Canggu) Made’s Warung (Jalan Raya Seminyak – Seminyak) Rendezvousdoux (Jalan Jembawan - Ubud) Cafe Lotus (Jalan Raya Ubud - Ubud) Tables de qualité Métis Bali Restaurant (Jalan Petitenget - Kerobokan) Sardine (Jalan Petitenget - Kerobokan) Teatro Gastroteque (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Mama San (Jalan Raya Kerobokan - Kerobokan) Mozaic (Jalan Raya Sanggingan - Ubud) Prana Spa (Jalan Kunti - Seminyak) Olop Arpipi (Jalan Drupadi - Seminyak) Beachwalk Center (Jalan Pantai Kuta - Kuta) Matahari Department Store (Jalan Dewi Sartika - Denpasar) Jalan Laksmana (Seminyak) Jalan Legian (Legian) Jalan Pantai (Kuta) Activités sportives Spas et massages Espace Spa (Jalan Raya Seminyak - Seminyak) Cool Spa (Jalan Kayu Aya - Seminyak) Bodyworks (Jalan Kayu Jati – Kuta) Devira Massage (Jalan Batu Belig - Kerobokan) Cocoon Medical Spa (Jalan Sunset Road - Legian) Jari Menari (Jalan Raya Basangkasa Seminyak Coiffure et esthétique Christophe C (Jalan Nakula - Seminyak) Rob Peetom Hair Spa (Jalan Petitenget - Kerobokan) Spoiled Hairdressers (Jalan Umalas - Kerobokan) Pédicure et manucure Think Pink Nails (Jalan Batu Belig - Denpasar) Amo Spa (Jalan Petitenget - Seminyak) The Shampoo Lounge (Jalan Raya Basangkasa - Kuta) Esthetic Day Spa (Jalan Taman Wisata – Canggu) La Beauté (Jalan Pengubengan Kauh - Kerobokan) Adventure and Spirit – descente de canyons (Jalan Raya Mas - Ubud) Archipelago Adventure – randonnées familiales ou sportives, VTT (Jalan Tangkuban Perahu – Kerobokan) Atlantis International Adventures – plongée, randonnée, trekking (Jalan Ngurah Rai By Pass – Sanur) Dewi Ocean – club de pêche (Jimbaran) 7 Seas Dive Gili – centre de plongée française (Gili Air) Marchés locaux Le Marché d’Ubud Le Marché d’art de Legian Le Marché de Sukawati Le Pasar Burung Le Pasar Kumbasari Bel artisanat Jenggala Keramik – atelier de céramique, services de vaisselles et pièces d’intérieurs (Jalan Uluwatu 2 – Jimbaran) Metis Gallery and Boutiques – antiquités, bouddhas, meubles, art (Jalan Petitenget – Kerobokan Kelod) Haveli Interior – décoration d’intérieur, art de la table, art de vivre (Jalan Basangkasa - Seminyak) Balquisse Living – lampes, tapis, cousins et meubles en bois/rotin (Jalan Sunset Road - Seminyak) Indah Antiques – fabriquant de meubles chinois sur mesure (Jalan Mertanadi - Kerobokan) Teckococo – import/export meubles d’ébénistes français en teck, coco… (Jalan Petitenget - Kerobokan) Bijoux Reva – magasin de bijoux et de bagues en or et argent (Jalan Raya Seminyak - Seminyak) Shan-Shan – bijoux de fantaisie (Jalan Basangkasa Seminyak) Metis Gallery and Boutiques – bijoux et accessoires (Jalan Petitenget - Kerobokan) Yoga Bali Spirit Yoga Studio (Jalan Hanoman - Ubud) Desa Seni (Jalan Subak Sari - Canggu) Samadi (Jalan Padang Linjong - Canggu) Tatouage Tarita Aurora (Jalan Raya Seminyak - Seminyak) Sanur Bigrock Tattoo (Jalan Danau Tamblingan - Sanur) Black Nadelm Balitattoo (Jalan Pratam a - Nusa Dua) 15 DES BONS USAGES A BALI QUE VOIR A BALI ? Si vous restez à Bali moins de 2 semaines, ne ratez pas les étapes suivantes : Ubud, ses peintres, son ambiance new age, ses rizières et sa jungle ; un tour au mont Batur pour photographier sa caldeira ; une promenade dans la forêt du lac Beratan et une visite à ses pêcheurs ; le temple de Tanah Lot très tôt le matin ; un stop à Tenganan (le village le plus ancien de Bali) ; une rando dans les rizières de Jati Luwih ou de Sidemen ou bien une balade en VTT entre Bedugul et Jati Luwih ; voir les falaises d’Uluwatu et assister au spectacle de danse kecak ; un peu de shopping à Seminyak ; snorkelling sur le tombant de l’île de Menjangan ; la plage de Pura Geger avec ses cultivateurs d’algues ; les touristes australiens sur la plage de Kuta ; la fête la nuit à Petitenget ou à Kuta… QUE FAIRE AVEC LES ENFANTS ? Du canyoning pour les plus de 8 ans, une descente de moins de 2 h spécialement customisée pour les enfants avec l’équipe francophone d’Adventure and Spirit. Le Parc des papillons (Taman Kupu Kupu, ne pas confondre avec le parc des reptiles) au nord de Tabanan (1 heure au nord ouest de Kuta), les enfants adorent l’écloserie et les énormes insectes, à coupler avec une balade en tricycle ou en quad concoctée par Bali by Quad. Le Bali Tree Top Adventure, dans le jardin botanique de Bedugul, un circuit type « accrobranche » qui dure environ 2 heures, grand succès. L’atelier peinture sur céramique du Jenggala Keramik à Jimbaran. DECOUVRIR BALI EN AMOUREUX Les spots les plus romantiques pour dormir : Mû ou Mick ou Flower Bud sur le Bukit, Gajah Mina à Balian-Suraberata, Prana Dewi sur le mont Batukaru, Natura Resort à Ubud… Pour un dîner aux chandelles, les pieds dans le sable, la plage de Jimbaran ou bien pourquoi pas un dîner romantique à l’Amandari sous un gazebo de la vallée Ayung à Ubud. Pour une vue fabuleuse pendant le déjeuner : le Café Jatiluwih qui donne sur les rizières de Jatiluwih, parmi les plus belles de Bali. La plus belle plage déserte où conter fleurette : Suraberata à l’ouest de Bali (plus de 15 km). Une promenade en barque sur le lac Beratan. MOYENS DE LOCOMOTION La route est dangereuse à Bali, alors attention ! Si vous vous déplacez en taxi, assurez-vous que le chauffeur enclenche son compteur sinon sortez du véhicule. Si vous conduisez un deux-roues, que vous êtes en possession de votre permis international et des papiers du véhicule et que vous avez un casque, un policier n’a a priori aucune raison de vous soutirer une amende. Si vous en avez les moyens, louez-vous une voiture avec chauffeur, c’est le plus sûr. En cas d’accident, ne vous énervez surtout pas et sachez que vous serez toujours dans votre tort. Nul n’est assuré à Bali, vous ne pouvez compter que sur vous-même. Souriez et négociez. AUTRES DANGERS On ne le répètera jamais assez mais il n’y a aucune tolérance de la part des autorités en matière de drogue. Moins d’un gramme de shit vous enverra en prison pour un an. Tous les dealers sont des balances sans exception. L’autre danger, c’est la baignade dans certaines zones de fort courant, soyez attentif à la signalétique sur les plages. Baignez-vous entre les drapeaux rouges et jaunes. Les femmes seules à deux roues doivent se méfier le soir et la nuit. MUSEES Le dernier ayant vu le jour est le Musée Pasifika à Nusa Dua. Il propose une collection magnifique de plus de 600 œuvres sur Bali, l’Indonésie et toute la zone Asie Pacifique. A ne pas manquer ! Nous apprécions aussi le Neka Art Museum à Ubud. Il abrite la collection la plus étendue d’art balinais et indonésien, y compris les œuvres d’artistes étrangers qui ont résidé à Bali tels Walter Spies. Le musée est constitué de sept pavillons, parmi lesquels un abrite les dessins à l’encre de Gusti Nyoman Lempad et un autre une riche collection de photos du début du 20ème siècle. Pour ceux qui sont davantage intéressés par l’agriculture, ne ratez pas le musée du Subak à Tabanan (Senggulan). US ET COUTUMES Ne posez jamais la main sur la tête d’un enfant. Respectez les cérémonies en ne vous tenant pas au-dessus d’un prêtre en train d’officier. Déchaussez-vous avant d’entrer dans une maison. Attendez qu’on vous y invite avant de manger ou de boire. Ne vous servez jamais de la main gauche, ni pour toucher quelqu’un, ni pour montrer quelque chose et encore moins pour manger. Tachez d’apprendre trois mots d’indonésien qui, accompagnés d’un sourire, vous ouvriront toutes les portes, c’est facile. 16 17 18 annuaire professionnel N°136 : septembre 2016 Antiquités NUSANTARA GALLERY Venez découvrir la première galerie d’art consacrée à l’art tribal indonésien. Des pièces uniques venant de tout l’archipel, depuis la Papua jusqu’à Borneo et Sumatra. Jl. Raya Pengosekan Ubud • Tel : 081 797 978 04 • 0361 971 798 Assurances ALLIANZ VIE L’assurance d’une année sans souci de santé. Animée par des professionnels depuis plus de trente ans. 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Teuku Umar Barat #888X, Denpasar T : +62 8133 866 9114 Education Lycée français de Bali Louis Antoine de Bougainville. Programmes d’éveil en plusieurs langues. Toute petite section (TPS) dès 2 ans Du lundi au vendredi De 8h30 à 12h30 Jl. Umalas I n°76, Kerobokan • Tél. (0361) 47 32 314 www.lfbali.com BALI JE T’AIME Agence immobilière pour toutes vos locations de villas à la journée ou à l’année. Spécialiste du marché francophone. Jl Berawa, desa Tibubeneng - Canggu HP : 081 747 25 462 • Tel. (+62 361) 370 5237 [email protected] • www.balijetaime.com BALI TROPICAL PROPERTY Investissez en toute sécurité. vente de terrains et villas, spécialiste de la location de villas de à l’année. 087 861 921 160 • [email protected] • www.balitropicalproperty.com DREAM BALI PROPERTY Achetez, Vendez, louez votre villa en passant par Dream Bali Property. Investissez en toute confiance. Dirigeants français ayant 15 ans d’expérience dans ce secteur. 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Ubud : 972 881 • Canggu : 844 59 33 • Seminyak : 731 424 • Uluwatu : 789 59 38 GOURMET CAFE Menu spécial pour le dîner à partir de 18h, Terrine de saumon à l’aneth, médaillons d’agneau… Jl Dewi Sri n°888 Kuta • Tél. +62 361 89 47 41 4/5 • Jl Petitenget n°77A, Seminyak • Tél. +62 361 8095188 NOOSA RESTAURANT Le chef japonais Meno Hiroyuki vous fait profiter de son expérience de 19 ans dans des restaurants français pour une carte avec des saveurs uniques. Foie gras, magret, homard, soupe à l’oignon... Jl Toyaning n°22, Kedonganan, Jimbaran • Tél. +62 361 70 32 88 • THE BISTROT vintage Café – Lounge Restaurant Disponibles pour soirées privées Jl.Kayu Aya 117, Seminyak • [email protected] • T: +62 361 738 308 • www.bistrot-bali.com THE JUNCTION Ouvert pour le déjeuner et le dîner. Nouvelle carte gourmet pour le soir. Air conditionné et Wifi. Jl Laksmana Oberoi • (à l’angle de Jl Laksmana et de Jl Cendana) • Tél. 0361 735 610 Santé ARC DENTAL CLINICS Clinique dentaire à votre disposition pour le moindre mal de dent ou opération dentaire. Une clinique composée de professionnel de la santé dentaire pour vos soins. Jl. Sunset Road No. 819. Kuta 80361, Bali. Tel : +62-361-4727824 ou +62-819-9902-0777. Email : [email protected] DERMOESTETICA Mal de dos, d’épaule ou autre, essayez l’hyper massage par ultrason. Plus de 30 ans d’expérience dans le domaine. 39A Sunset Road • Tél: 081 353 380 058 sur réservation Spa - Massage COOL Massage corporel aromatique – Massage corporel. Réflexologie plantaire – Body Scrub & massage – Manucure Pédicure. Ouvert 7/7 à partir de 9h • Tél : 0361 730 920 ESPACE Centre de massage, soins corporels. Produits pour le corps : huiles de massage, sels de bain. Accessoires de beauté. 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Ne mettez pas tout le monde dans le même panier, faites correctement votre métier. Pour en finir avec le journalisme non professionnel ? Bernard La réponse de la rédaction… Cher Bernard, je vous sais un fidèle lecteur de la Gazette depuis ses débuts et je suis bien désolé de vous attrister. Mais oui, je persiste et signe, je porte un jugement très critique sur les établissements de plage qui s’étendent de Jimbaran à Kedonganan et c’est mon métier que d’analyser, décortiquer, comparer, synthétiser, mettre en perspective et critiquer - sans parti pris -, et pas que dans le domaine culinaire. Oui, je fais un amalgame parce que je compile depuis des années les expériences de mon entourage sur ce lieu et les miennes propres quand il m’arrive d’y aller, pas plus d’une fois par an, en changeant à chaque fois d’établissement et avec le faible d’espoir d’en trouver enfin un dans lequel je pourrai bien manger et si possible avec un rapport qualité/prix honnête. J’ai toujours fait extrêmement attention à ne pas porter atteinte à toutes les combines liées à l’industrie touristique à Bali mais là franchement, je réitère ma généralité de café du commerce sur les restos de plage de Jimbaran malgré les milliers de personnes qui y défilent chaque jour. Et c’est d’autant plus frappant qu’à Bali, s’offre à nous un immense choix de restos, pour toutes les bourses et tous les goûts, avec une grande majorité de gens sérieux qui prennent leur métier à cœur, qu’ils soient propriétaires de petits warung ou de grands restaurants cotés. Nous avons le choix, profitons-en, la restauration à Bali ne se réduit pas à ces restos à touristes ! A propos de cette zone de Jimbaran, je voudrais mentionner le chef suisse Heinz Von Holzen qui anime depuis près de 20 ans un cours de cuisine balinaise admirable et qui prend un malin plaisir à emmener ses élèves d’un jour en visite éclair dans le marché de poissons de Kedonganan à la recherche du « dernier poisson frais de Bali » mais je n’en dirai pas plus ! Si vous vous rappelez de la Gazette du mois d’avril 2014 et de mon article intitulé « Tripadvisor, pas si avisé que ça ! », vous aurez du mal à nous comparer à cet instrument déloyal qui porte au pinacle, grâce à son algorithme totalement tronqué, des restaurants insignifiants qui ont juste acheté une vingtaine de critiques ou ont demandé à leurs amis de leur poster des critiques 5 étoiles au détriment d’établissements qui ont pignon sur rue depuis longtemps et totalisent des milliers de critiques… Pour revenir aux restos de la plage de Jimbaran, j’émettrai quand même un bémol en admettant que la qualité s’est dégradée au fil des ans, sans doute en raison de la concurrence, il me semble que c’était meilleur il y a une dizaine d’années et que le rapport qualité-prix était plus raisonnable. La course aux commissions nuit gravement à la qualité des prestations et des activités et c’est valable dans le monde entier. Ne soyons pas naïfs, ne défendons pas des gens qui n’ont aucun respect pour leurs clients sous prétexte qu’ils sont du cru et félicitons-nous bien plutôt qu’un journal ait le courage de le mentionner. Socrate Georgiades Les sujets qui ont attiré votre attention sur notre page Facebook le mois dernier : les problèmes avec Indihome et l’attentat déjoué à Singapour... 23 le billet de Mata Ibu L’ART DE PAPOTER Quand j’étais en France, que ce soit à pied, en bus ou en métro, j’ai reçu des conseils de quelques amis français de ne pas entamer la conversation avec des inconnus, de ne pas les regarder droit dans les yeux… Il ne faut pas parler aux étrangers. Donc, dans le métro, j’ai regardé le sol, le plafond, et les mur du tunnel… Pour mieux s’intégrer en Indonésie, c’est le contraire, il faut pratiquer le « basa-basi ». Règle de base, on veut tout savoir : Mau ke mana? (Où allez-vous ?) Dari mana? (D’où venez-vous ?) Sudah makan? (déjà mangé ?). Cela correspond au bonjour/ bonsoir (selamat pagi/malam). Sur quoi peut déboucher une conversation entre deux Indonésiens ? Voici quelques exemples basés sur des histoires vraies : Cela peut être surprenant. Dans un bus, en plein centre de Jakarta, sur la route pour aller travailler. - Vous allez où ? Je vais à Kuningan. Je travaille au bureau X à Kuningan. - Mais, j’ai une cousine qui travaille làbas. Elle s’appelle Made Manis, elle est balinaise. - Eh ben, c’est ma collègue ! Devant une agence immobilière, comment trouver une maison grâce à un passant. - Vous cherchez une maison ? Oui. - Si vous voulez, ma tante vient de mettre en location sa maison. Elle est bien et pas chère. Ne vous inquiétez pas, je n’aurai pas de commission. Venez, suivez-moi. Et voilà, une belle maison et, comme il a dit, pas chère et au centre d’Ubud. Ça peut être drôle, voire un peu gênant. Dans un petit warung. Un couple mixte franco-indonésien et un Indonésien se trouvent à la même table. - [En indonésien] Vous êtes d’où ? De Sumatera. Et votre femme, elle est de quel pays ? de France. - Ca fait longtemps que vous êtes mariés ? Vous avez un business ? Une villa ? Des enfants ? Vous parlez l’indonésien Madame ? La femme étrangère chuchote au mari indonésien. - Il est gentil mais un peu chiant ce monsieur. De plus, il pue ! Eclat de rire du côté du couple mixte. Deux minutes après Monsieur sort et comme il devait passer devant ce couple, il demande la permission en leur disant : - Pardon, monsieur chiant qui pue veut sortir ! - Euh, vous parlez le français ? Oui, j’ai travaillé 2 ans à Marseille… [Gloups !] Et, cela peut être aussi une belle histoire. Dans un train de Jakarta à Surabaya. C’est un long voyage. Une dame entame la conversation avec un monsieur : - Vous êtes de Surabaya ? Non. Je suis de Yogya. Je travaille dans une agence de voyage à Surabaya. - Mais, je connais bien votre ville natale, j’ai fait mes études là-bas et j’ai travaillé dans le même domaine que vous. Leur conversation dure... Et quand ils sont arrivés à la gare, Madame pose la dernière question : - Vous m’avez dit que vous cherchiez un travail. Ça ne vous tenterait pas de rejoindre mon équipe ? - Avec plaisir ! 24 petites annonces N°136 : septembre 2016 IMMOBILIER retraite et/ou chambres d’hôtes et/ou sessions de méditation/yoga et/ ou villa de rapport. Info très complète sur site dédié www.a-land-in-bali. com. Contacter Rémi sur [email protected]. LOCATION Villa à louer à la journée, semaine et mois à Banjar Anyar Kaja, Kerobokan, raya Canggu, proche de Pepito supermarket. 3 chambres, 3 sdb, cuisine équipée, AC & ventilateur, piscine, grand parking. Tél:081 629 55 51 email:[email protected] A louer magasin, emplacement strategique a Seminyak, angle Jl. Raya Seminyak / Jl. 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L’annuaire des marées de septembre 2016 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Date jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi 6h 0.8 0.5 0.3 0.2 0.2 0.3 0.5 0.7 1.0 1.2 7h 1.2 0.9 0.6 0.4 0.3 0.2 0.3 0.4 0.7 0.9 8h 1.6 1.3 1.1 0.8 0.6 0.4 0.4 0.4 0.5 0.7 9h 2.0 1.8 1.5 1.3 1.0 0.8 0.6 0.6 0.6 0.7 10h 2.2 2.1 1.9 1.7 1.5 1.2 1.0 0.8 0.7 0.7 11h 2.1 2.3 2.2 2.1 1.8 1.6 1.4 1.1 0.9 0.8 12h 1.9 2.1 2.2 2.2 2.1 1.9 1.6 1.4 1.2 1.0 13h 1.5 1.7 1.9 2.0 2.0 1.9 1.8 1.6 1.3 1.1 14h 0.9 1.2 1.5 1.7 1.8 1.8 1.7 1.6 1.4 1.2 15h 0.4 0.6 0.9 1.2 1.4 1.5 1.5 1.5 1.4 1.2 16h 0.1 0.2 0.4 0.6 0.9 1.1 1.2 1.2 1.3 1.2 17h 0.1 0.0 0.1 0.2 0.4 0.6 0.6 1.0 1.1 1.1 18h 0.3 0.1 0.1 0.1 0.2 0.3 0.5 0.7 0.9 1.0 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardi 1.4 1.5 1.6 1.5 1.3 1.0 0.6 0.2 0.1 0.2 1.2 1.5 1.6 1.7 1.6 1.4 1.0 0.6 0.3 0.0 1.0 1.3 1.6 1.8 1.9 1.8 1.5 1.1 0.8 0.4 0.9 1.2 1.5 1.8 2.0 2.1 2.0 1.7 1.3 0.9 0.8 1.0 1.3 1.6 2.0 2.2 2.3 2.1 1.8 1.4 0.8 0.9 1.1 1.4 1.7 2.0 2.3 2.3 2.2 1.8 0.8 0.8 0.8 1.0 1.3 1.7 2.0 2.2 2.3 2.1 0.9 0.7 0.6 0.7 0.7 1.2 1.5 1.8 2.1 2.1 1.0 0.7 0.5 0.4 0.5 0.7 1.0 1.3 1.6 1.8 1.1 0.8 0.6 0.3 0.2 0.2 0.4 0.7 1.0 1.3 1.1 0.9 0.7 0.5 0.2 0.0 0.0 0.2 0.5 0.8 1.1 1.0 0.9 0.7 0.4 0.2 0.0 0.1 0.1 0.3 1.1 1.1 1.1 0.9 0.8 0.5 0.3 0.7 0.0 0.1 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardi mercredi jeudi vendredi 0.0 0.4 0.9 1.3 1.5 1.6 1.5 1.4 1.1 0.8 0.1 0.1 0.5 0.9 1.3 1.6 1.7 1.6 1.4 1.2 0.1 0.1 0.3 0.7 1.1 1.4 1.7 1.8 1.7 1.6 0.6 0.3 0.3 0.5 0.9 1.3 1.6 1.8 2.0 1.9 1.0 0.7 0.5 0.5 0.7 1.0 1.4 1.7 1.9 2.1 1.5 1.1 0.8 0.6 0.6 0.8 1.1 1.5 1.7 2.0 1.8 1.4 1.1 0.8 0.7 0.7 0.8 1.1 1.4 1.7 2.0 1.7 1.3 1.0 0.8 0.6 0.6 0.7 1.0 1.3 1.9 1.7 1.5 1.2 0.9 0.6 0.5 0.5 0.6 0.8 1.5 1.6 1.5 1.3 1.0 0.8 0.5 0.4 0.3 0.4 1.1 1.3 1.3 1.3 1.1 0.9 0.7 0.5 0.3 0.2 0.6 0.9 1.1 1.2 1.2 1.1 0.9 0.6 0.5 0.3 0.3 0.6 0.9 1.1 1.2 1.2 1.1 1.0 0.8 0.8 jeudi 1 septembre : nouvelle lune • samedi 17 septembre : pleine lune • • • • La direction générale des douanes et droits indirects de l’Indonésie est en train d’étudier la faisabilité de porter le prix des cigarettes dans le pays à 50 000rp. L’impact sur l’économie d’une telle augmentation doit être étudié non seulement du point de vue de la santé mais aussi de celui de l’emploi, de l’agriculture et de l’industrie, a dit son porte-parole à Liputan6.com N°136 : septembre 2016 25 INSTITUTIONS ET TRAFIC DE DROGUES : PEU D’ESPOIR D’UNE REFORME DE FOND Des révélations d’un condamné à mort récemment exécuté laissent à penser que les autorités indonésiennes sont impliquées dans le trafic de drogues dans le pays. Mais les réponses apportées par les institutions concernées et par la présidence laissent peu de place au doute : l’Indonésie n’est pas prête à se réformer. La police indonésienne est en train d’enquêter sur D.A, un terroriste lié à l’Etat islamique arrêté à Lampung, qui est impliqué à la fois dans l’attentat suicide de Nur Rohman dans le commissariat de Surakarta en juillet dernier et dans la préparation d’un attentat à Bali. Daily Mail Australia. Le gouvernement étudie la possibilité de donner la citoyenneté indonésienne au ministre de l’Energie récemment limogé Arcandra Tahar, après qu’il ait été découvert qu’il était binational, ce qui est prohibé par la loi indonésienne. GIVnews. com Tontowi Ahmad et Liliyana Natsir, médaillés d’or du double mixte en badminton à Rio, recevront une récompense de 5 milliards de roupies ainsi qu’une retraite de 240 millions par an pour leurs vieux jours. Les médaillés d’argent perçoivent 2 milliards de roupies et les médaillés de bronze 1 milliard. Tribunnews. Afin de conforter sa souveraineté, l’Indonésie envisage de changer le nom « Mer de la Chine du Sud » en « Mer de Natuna » dans une zone couvrant 370km autour des îles Natuna. Une zone maritime qui est à l’origine d’une dispute entre la Chine et l’Indonésie au sujet de la pêche. Todayonline.com. Une association hôtelière de Bali a mis en garde le gouvernement et le parlement que le tourisme allait s’« effondrer » sur l’île si les députés passent une loi proposée par deux partis islamistes qui interdirait complètement l’alcool en Indonésie. The Jakarta Post. La police nationale est en train d’enquêter sur un cas d’exploitation sexuelle de jeunes filles dans un spa très connu de Bali. 12 adolescentes entre 13 et 15 étaient employées comme « thérapeutes » mais en fait forcées de se prostituer. Elles viennent toutes de provinces lointaines et sont victimes d’un réseau de prostitution forcée, a révélé la police. Antara. Le décret présidentiel instaurant la castration chimique pour les violeurs d’enfants a reçu une fin de non-recevoir de la part de l’ordre des médecins indonésiens qui estime que cet acte contrarie leur code d’éthique. Le décret doit de toute façon encore recevoir l’approbation des députés avant de devenir une loi. ABC News. Le président de Bali Corruption Watch, Putu Wirata Dwikora, affirme que la majorité des véhicules de fonction des officiels de l’île est utilisé à des fins privées frauduleusement en échangeant les plaques rouges réglementaires contre des plaques noires de véhicules privés falsifiées. DenPost. Selon le député régional de Badung Made Duama, il y aurait dans cette région du sud de Bali 420 villas touristiques opérant illégalement. « Certaines n’ont même pas de permis de construire », a-t-il dit à Radar Bali. Le président Jokowi a certes arrêté la vente de meubles il y a quelques années pour se consacrer à la politique, mais il n’a pas pour autant renoncé à toutes formes de commerce. Comme beaucoup de personnels politiques à qui il ressemble de plus en plus, il sait aussi vendre du rêve, des promesses et du vent. En réalité, la seule chose qui semble importer à l’ancien maire de Solo est le taux de croissance du PIB indonésien. Depuis son élection, il a su par touches réajuster son équipe économique avec l’ajout de compétences, jusqu’au récent retour de l’hyper respectée Sri Mulyani après son intermède à la Banque Mondiale. Au-delà de la croissance économique de l’Archipel, il semble en revanche que rien d’autre n’ait véritablement d’importance aux yeux du président. Il avait pourtant presque convaincu du contraire, plaçant il y a moins de deux ans la lutte contre la drogue comme une priorité nationale. On expliquait alors, sur la base de chiffres erronés, que l’Indonésie était en proie à un immense problème lié à la drogue et que la peine de mort représentait la solution à ce problème. Depuis, le BNN (Agence nationale anti-drogues) a expliqué qu’il y avait 4,2 millions de consommateurs en juin 2015 et 5,9 en novembre de la même année. Une augmentation de 40% en cinq mois. Les exécutions n’ont donc eu aucun effet positif sur la consommation de drogue dans le pays, comme chacun le savait déjà sur la base des exemples d’autres pays. Cela n’a pas empêché l’Indonésie d’exécuter quatre autres condamnés à mort très récemment, dont l’Indonésien Freddy Budiman. Un trafiquant notoire affirme avoir bénéficié de complicités Freddy Budiman était un trafiquant de drogues majeur. C’est un chargement composé d’1,4 million de pilules d’ecstasy en provenance de Chine qui a provoqué sa condamnation à mort. Emprisonné à Cipinang (Jakarta) puis à Nusa Kambangan, l’île prison où il fut aussi exécuté, il continuait à consommer et à y gérer ses affaires. Il y a aussi rencontré il y a deux ans l’activiste Haris Azhar. Celui-ci a rendu public, quelques heures avant l’exécution de Freddy, une partie du contenu de leurs conversations. Dans lesquelles Freddy Budiman affirme avoir reçu l’aide d’officiers de haut rang de l’agence anti-drogue, de la police et de l’armée dans ses affaires. Pour les en remercier, il explique avoir rémunéré les officiers de l’Agence anti-drogue à hauteur de 450 milliards de Rupiah (34 millions de dollars) et ceux de la police à hauteur de 90 milliards de Rupiah. La première réponse des autorités concernées fut, sans surprise aucune, le déni. Elles ont donc porté plainte contre Haris Azhar pour diffamation. Puis ont également décidé, devant la tournure médiatique prise par l’affaire, de lancer des enquêtes internes. Dans le passé, les enquêtes internes menées par certaines des institutions considérées comme les plus corrompues du pays n’ont souvent servi qu’à couvrir les faits ou à faire porter les responsabilités à des seconds couteaux. On est dès lors en droit d’attendre une réaction et une décision fermes du président Jokowi dans cette affaire. Ces institutions sont sous sa supervision directe, les montants cités sont faramineux et on parle ici de corruption et complicité de trafic de drogue, des fléaux que le président lui-même a présentés comme des priorités de son action à la tête du pays. De fermeté, il ne semble pas y avoir puisque Jokowi a simplement ordonné au chef de la police de faire la lumière sur cette histoire et d’en punir les coupables. Voilà. Demandons à la vertueuse et immensément professionnelle police indonésienne d’enquêter sur ellemême sans supervision ni regard extérieur. L’Indonésie en panne de « Revolusi Mental » ? Cette histoire dit beaucoup de ce qu’est et de ce que ne sera probablement jamais une présidence Jokowi, et de l’absence de réformes dans les institutions indonésiennes. L’ancien gouverneur de Jakarta a d’abord désigné la drogue comme le principal mal du pays, puis la peine de mort comme le meilleur moyen de l’éradiquer. Il voit aujourd’hui des hommes sous sa direction être accusés d’être impliqués dans ce trafic, la peine de mort ne rien changer à la consommation, et celui qui aurait pu être une source d’informations majeure être exécuté. Malgré cela, aucune indication d’un changement de politique. Aucune remise en cause. Aucun doute. Il en est d’ailleurs de même pour les droits de l’Homme, les réparations post 1965 ou la tolérance religieuse : tout ce qui n’a aucune conséquence ou influence économique directe n’a pas de prise sur Jokowi. Le président populiste n’aura que le PIB pour objectif jusqu’à la fin de son mandat tant que les Indonésiens n’en exigeront pas davantage. Jokowi nous avait aussi abreuvé à la « Révolution mentale », celle qu’il appelait de ses vœux et qui devait permettre à l’Indonésie de sortir de la spirale corruptrice et paresseuse ainsi que d’entrer dans l’ère de l’honnêteté et du travail. Si les propos de Freddy Budiman sont corrects, et peu imaginent qu’ils ne le soient pas, les institutions censées maintenir l’ordre dans le pays viennent à nouveau de donner un coup de pied dans la « Revolusi Mental », sans que beaucoup s’en émeuvent. Puan Maharani, fille de Megawati et présentée comme l’architecte de ce projet ? Inutile, inexistante, inefficace. Les semaines à venir en diront très certainement davantage sur ces implications officielles dans le trafic de drogue. La police, le BNN et l’armée feindront de s’étonner que des brebis galeuses aient pu s’infiltrer et sacrifieront quelques boucs émissaires. Jokowi laissera faire, aucune réforme profonde n’interviendra, et la révolution mentale restera un joli projet. Les prochaines soldes présidentielles ne sont qu’en 2019. Vous reprendrez bien un peu de PIB d’ici là ? Jean-Baptiste Chauvin 26 27 media N°136 : septembre 2016 TRAVAIL CLANDESTIN : UN TOURISTE SOUS LES PROJECTEURS L’histoire malencontreuse de Carmine Sciaudone, un touriste italien de 36 ans arrêté depuis mai de cette année pour avoir été pris sur le fait « en train de travailler sur un bateau », a fait grand bruit et provoqué un grand émoi ces dernières semaines parmi les étrangers du pays. La plupart des mésaventures de ce type passe le plus souvent inaperçues, mais celle-ci interpelle particulièrement car elle ne s’est pas soldée par une déportation comme c’est généralement le cas, mais par une procédure pénale. Carmine Sciaudone est incarcéré depuis mai dernier et risque cinq ans de prison. De quoi rappeler aux résidents étrangers, mais surtout aux touristes de passage comme nous allons le voir, qu’ils sont bien peu de choses ici. Carmine Sciaudone a été arrêté par une équipe de l’immigration lors d’une soirée dîner-croisière organisée sur un bateau dans le port de Benoa, alors qu’il était en train d’essayer de réparer les connections d’un projecteur déficient. Depuis, il n’a eu de cesse de clamer qu’il n’était qu’un des passagers de cette croisière et qu’il s’était proposé spontanément pour essayer de réparer le projecteur en vertu de ses connaissances en électronique. Vrai ou faux, nous n’extrapolerons pas, ce n’est pas à nous de le faire et nous ne pouvons que nous en remettre aux autorités. D’ailleurs, à moins que d’autres informations ne filtrent, l’accusation ne lui reproche rien d’autre si on s’en tient à ce qui a été dit et publié dans des journaux comme Okezone ou le Bali Post. C’est donc la version officielle : un touriste risque cinq ans de prison pour avoir tenté de réparer un projecteur défectueux sur une croisière. Et c’est cela qui nous intéresse. s’élever contre elles dans la presse étrangère. Alors que si elles jettent en prison un touriste serviable… Mais revenons aux faits. Depuis, le touriste italien a déposé plainte contre l’immigration et dénoncé les méthodes qui ont prévalu à son arrestation, invoquant des erreurs de procédure et un manque de preuves avec l’aide de son avocat. Il a été débouté bien évidemment. Interrogés par les journalistes, les officiels n’ont fait aucun commentaire particulier et rien n’a filtré du dossier si ce n’est ce qui a été rapporté dans la presse : « Un touriste italien dépose plainte contre l’immigration », comme a titré le Bali Post sur le sujet. Carmine Sciaudone est donc bien un touriste qui a commis une infraction et non un travailleur illégal. Un touriste et non un travailleur illégal Au vu des retombées, on se demande quel message l’Indonésie souhaite envoyer au monde avec ce type de communication. Ou devrait-on dire ce manque de communication ? Surtout au moment où le ministre du Tourisme ne cesse d’afficher des ambitions de plus en plus abracadabrantes de fréquentations touristiques pour Bali. L’histoire malheureuse de Carmine Sciaudone est on ne peut plus contreproductive, à la fois en termes de promotion du tourisme et de lutte contre le travail clandestin. Que lui clame qu’il n’est qu’un touriste pour sa défense, c’est compréhensible. Mais que les autorités et la presse disent la même chose et s’en satisfassent, là, on ne comprend plus. Si cet homme faisait l’objet d’une surveillance et qu’il était suivi dans le but d’être arrêté sur le fait en train de travailler illégalement après être entré sur le territoire comme touriste, il serait bon de le savoir et de le faire savoir. En termes de communication, cela serait beaucoup plus cohérent et productif pour les autorités locales que de laisser circuler cette info : l’Indonésie arrête un touriste secourable et veut le mettre en prison pour cela. Les étrangers sont tous des turis Serions-nous finalement dans une impasse de communication à cause d’un problème lexical, d’une question de terminologie ? Peut-être… Notons quand même qu’Okezone a parlé d’un WNA (ressortissant étranger) et non d’un touriste. Mais nous connaissons bien la difficulté des Indonésiens à envisager le monde extérieur (luar negeri) d’une façon pertinente. 300 ans de colonisation, 71 ans de nationalisme forcené, 32 ans de dictature suhartienne, sans oublier encore quelques années de non-alignement, ont laissé des traces dans la psyché. L’ailleurs est inconnu, inquiétant et ses habitants aussi. Alors, ici à Bali, destination touristique par excellence, il a bien fallu rhabiller l’étranger d’atours présentables car ils débarquent en force depuis des décennies. Ici, l’étranger est devenu un touriste. Quoi qu’il fasse, l’étranger demeure un touriste. Qu’il soit résident de longue date, qu’il travaille, qu’il soit marié, qu’il soit en famille, qu’il soit dans l’humanitaire, qu’il soit même naturalisé, il reste pour toujours… un touriste. Est-ce pour ces raisons que tout le monde ici semble se satisfaire de ce qui a été dit dans l’affaire Carmine Sciaudone ? Cela ne mériterait-il pas un petit effort supplémentaire d’explication pour le bien de tous ? D’autant que si Carmine Sciaudone est réellement un travailleur illégal, les autorités indonésiennes prennent peu de risque de voir une quelconque indignation Il est vrai que le « touriste » est aujourd’hui devenu un ennemi protéiforme encore plus inquiétant car il revêt des apparences inconnues jusqu’alors. En effet, il y a même maintenant celui qui ressemble à s’y méprendre à l’autochtone, c’est le travailleur (légal) de l’ASEAN. En vertu d’un accord baptisé MEA (Communauté économique de l’ASEAN) en vigueur depuis cette année, les ressortissants de tous les pays de cette union sont libres de travailler où ils veulent. Inutile de dire que l’Indonésie est entrée à reculons dans cette nouvelle ère. Ensuite, le gouvernement a supprimé les visas à l’arrivée pour les touristes (les vrais), pour stimuler ce secteur économique, laissant les fonctionnaires de l’immigration et de la police dans un grand désarroi. Ceux-ci ne cessant de dénoncer depuis l’augmentation des infractions et de la délinquance en rapport. Les opérations de contrôle se succèdent et semblent leur donner raison, au moins sur le papier. En juillet dernier, un nouveau coup de filet a permis l’arrestation de 41 clandestins. Ces nouveaux « touristes », quand ils ne forment pas un syndicat de hackers chinois, ils font de parfaits faux moines bouddhistes qui font la manche… Ce type d’opérations s’est multiplié ces derniers mois, et les autorités s’inquiètent des objectifs du ministère du Tourisme qui veut 20 millions de touristes d’ici quelques années. Si le nombre des travailleurs clandestins augmente, celui des travailleurs légaux est en déclin. A vouloir compliquer les critères pour l’obtention des permis de travail pour protéger le pays, les autorités ont réussi à faire diminuer le nombre de travailleurs étrangers qui apportent et transfèrent des qualifications ou créent des emplois. A Bali, ils sont passés de 1800 à 1600 entre 2015 et 2016 et la tendance se poursuit à la baisse. Au niveau national, leur nombre est passé de 194 162 en 2013 à 171 944 en 2015. Ces flux nouveaux d’étrangers illégaux sur le sol indonésien ont été mal appréhendés et devraient causer de plus en plus d’effets négatifs, ou en tout cas perçus comme tels. Ici, à Bali, personne ne semble préparé à cette nouvelle situation. Et à mettre tous les étrangers dans le même sac, le risque est grand de voir un jour l’opprobre désigner en boucs émissaires ceux qui sont justement ici en toute légalité. D’ailleurs, le président de l’Association indonésienne des syndicats professionnels Mirah Sumirat n’hésite pas à dénoncer une « invasion étrangère » de travailleurs légaux et prend pêle-mêle pour cible de sa colère « les travailleurs chinois, ceux des Etats-Unis, de Corée et d’Inde ». Au final, ce n’est pas en faisant savoir qu’elles mettent en prison un imprudent touriste réparateur de projecteur que les autorités vont endiguer le flot des clandestins. Au-delà d’une révolution lexicale, c’est une révolution mentale (sans vouloir plagier le président Jokowi) qui sera nécessaire à l’Indonésie pour s’adapter à cette nouvelle donne des flux croissants d’étrangers, légaux ou pas, sur son sol. Peut-être le prix à payer aujourd’hui pour avoir vécu si longtemps dans une méconnaissance satisfaite du reste du monde. Eric Buvelot Appelez-nous : +62 878 619 211 60 Ecrivez-nous : [email protected] Regardez-nous : www.bali-tropical-property.com 28 sports N°136 : septembre 2016 DEUX FRANÇAIS AUX DEUX PREMIERES PLACES DU 60KM AU « RINJANI 100 » Les hashers de Bali Vincent Chalias et Laurent Tuffi sont arrivés respectivement 1er et 2ème de l’ultra trail « Rinjani 100 » à Lombok, sur l’épreuve de 60km. Le temps du vainqueur Vincent Chalias est de 16h30mn 18s, celui de son dauphin est de 17h07mn 07s. Les deux champions de la communauté française de Bali nous racontent leur épopée sur cette épreuve réputée la plus difficile d’Indonésie, avec un dénivelé de 5300m… La Gazette de Bali : Quel enjeu représentait cette course sur le Rinjani ? Laurent Tuffi : La seule motivation pour moi est de me faire plaisir. Grands espaces avec peu de monde, ce qui est rare en Indonésie. Finir dans les premiers, c’est sûr, cela fait plaisir, surtout quand on arrive sur le podium avec son pote d’entrainement. Vincent Chalias : Le Rinjani est une course mythique réputée une des plus dures. Le seul enjeu était de la finir sans finir sur un brancard... Les meilleurs athlètes étaient tous sur le nouveau format de 100 km. C’est pour cela qu’on a la chance d’être sur le podium... LGdB : Comment la classez-vous en termes de difficulté ? L T : Course très dure avec beaucoup de dénivelé positif, 5300 m. Il faut être bien sûr prêt physiquement mais surtout mentalement pour pouvoir encaisser les montées et surtout les descentes dans les pierres qui sapent les articulations et le moral. Je mettrais 7 sur 10 sur une échelle de difficulté. V C : Même réponse que Laurent... LGdB : Comment vous y êtes-vous préparés ? V C : 10 000 m de dénivelé par mois pendant plusieurs mois, avec des courses de plus en plus longues mais moins de dénivelé. 25 km, 42 km, 50 km et un 70 km. Aux alentours de 200-250 km de course pas mois. Ce qui n’est pas énorme... Mais cumulé au dénivelé, ça commence à faire... L T : La préparation se fait pour ma part sur l’Agung. Une fois, deux fois voire trois par semaine. Beaucoup de sacrifices... De plus, course à pied 4 à 5 fois par semaine, entre 40 et 75 km hebdomadaires. LGdB : La course était-elle bien organisée ? Des surprises de dernière minute ? V C : La course était très bien organisée par l’administration de Lombok avec police et armée à tous les sommets, les ravitaillements et les marquages étaient très bien. À part la dernière colline qui était un peu trop verticale pour la fin, tout le reste était parfait. L T : Course bien organisée, les gens commencent à faire les choses correctement, cela fait 3 à 4 ans que des courses similaires sont organisées. C’est d’autant plus difficile que les pentes énormes des volcans permettent un accès uniquement à pied. La logistique est difficile. LGdB : Comment tout s’est déroulé ? Comme prévu ? L T : J’avais déjà fait une fois la course il y a deux ans donc je savais à quoi m’attendre plus ou moins. J’étais un peu en retard par rapport à mes estimations de passage aux ravitos mais je me suis retrouvé second après 8 heures de course. Au sommet, à 3760 mètres, j’ai commencé une course poursuite pour essayer de reprendre Vincent qui était premier. 7 heures plus tard, j’ai réussi à combler mon retard mais la dernière montée très dure m’a achevé... J’ai dû stopper pendant au moins 15 minutes, mon pote était trop fort... V C : La course s’est passée comme prévue, mes temps de passages étaient conformes à ce que j’avais prévu, j’ai même eu le luxe de pouvoir ralentir après 40 km avant de devoir re-accélérer à la fin en voyant Laurent revenir... LGdB : Etait-ce une fin en soi ou bien une course parmi d’autres ? L T : C’était une course que l’on peut classer comme un peu exceptionnelle, du fait du dénivelé et de la beauté des lieux, mais elle rentre dans le calendrier annuel des courses de trail running en Indonésie. V C : C’est la dernière course de l’année... Maintenant repos... Physiquement, mais surtout mentalement, c’est très dur. Il faut se donner du temps pour retrouver la motivation de se lever aux aurores pour aller grimper l’Agung pour la cinquantième fois de l’année... LGdB : Quelle est la prochaine étape ? L T : Je viens de faire celle des volcans Arjuno Welirang le 21 août. J’ai terminé second... A long terme, cela serait une très longue course non-stop sur plusieurs jours. Peutêtre en Mongolie ou au Mustang, mais c’est une autre histoire. ON DIRAIT QUE ÇA TE GENE PAS DE MARCHER DANS LA BOUE ! TOUGH MUDDER ARRIVE A BALI… Le 1er octobre aura lieu à Jimbaran un évènement sportif de crapahutage et d’endurance connu déjà dans plusieurs pays sous le nom de « Tough Mudder ». Après les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Australie, le Canada, le Mexique et le Royaume-Uni, c’est à Bali que se déroulera la prochaine session. Qualifié comme l’une des compétitions les plus éprouvantes au monde par leurs promoteurs, ce défi sportif sert avant tout à tester la force physique et mentale des participants. C’est un parcours d’obstacles dans la boue dessiné sur 16 à 20 km que l’on fait en solo ou en équipe. Dans cette épreuve pas de perdants ou de gagnants, pas de chronomètre ni de prix à la fin du parcours. C’est avant tout une expérience unique d’épreuve sur soi et de souvenirs inoubliables, entre fête foraine et jeux d’Intervilles pour « bouseux coriaces » comme son nom l’indique. Les spectateurs sont aussi bienvenus pour soutenir les courageux participants. Tough Mudder à Jimbaran Hijau, Jl. Karang Mas Sejahtera, Jimbaran. Inscriptions : 1 495 000rp pour les résidents/2 495 000rp pour les étrangers, www.toughmudder.id Propos recueillis par Socrate Georgiades GOLF : AFFUTEZ VOTRE SWING POUR LA BALI NATIONAL NATION’S CUP Représente ta nation et sois le « best of the best » ! Le 17 septembre p r o c h a i n ve r r a ce t te co u p e s e dérouler au Bali National Golf Club. Une compétition destinée avant tout aux fans de golf et non aux pros et qui rassemble plusieurs nations. Le but est simple, les joueurs d’un même pays forment une équipe. Le score de votre nation est la moyenne de tous les « Stableford Scores » (méthode de décompte des points lors d’une partie de golf) pour tous les joueurs de votre pays. Le pays avec le plus haut score remporte la coupe du Bali National Nation’s Cup. Attention, s’il y a un nombre insuffisant de joueurs par pays, ces joueurs représenteront le « reste du monde ». L’enregistrement des équipes se fera à midi et sera tout de suite suivi par le début de la compétition à 13h. A 18h, les participants pourront se détendre autour d’un dîner avant de recevoir leurs prix à 19h. N’oubliez pas de vous inscrire avant le 14 septembre. Un million et demi de roupies par compétiteur. Bali National Nation’s Cup, le 17 septembre, au Bali National Golf Resort, Nusa Dua. Tél. (0361) 771 791. [email protected], www.balinational.com Maelle Anton DANS LE CRATERE DU BATUR EN LAND CRUISER Expedition Bali, une entreprise créée en 2012 par le Russe Roman Denisenko organise essentiellement des tours en jeeps dans des endroits pittoresques au nord de l’île. Plusieurs circuits sont proposés. « Autour du volcan », d’une durée de trois heures, « Sur la lave », d’une durée d’une heure et demie, ainsi que la randonnée matinale au sommet du Mont Batur pour admirer le lever du soleil. En option, vous pouvez prendre le transfert aller-retour depuis votre hôtel jusqu’à Kintamani, la baignade dans les sources chaudes, le déjeuner et l’hébergement à Toya Devasya Resort & Spa ou le losmen local. Enfin, le dernier tour proposé les samedis, « Beach Classic Tour », vous permet de découvrir les plages du sud tels que Padang Padang ou encore Melasti en voitures vintage, Chevrolet Impala ou Volkswagen Kombi. Pour avoir des images de votre balade, vous pouvez embaucher un photographe professionnel qui vous prendra en photos tout au long de la journée. J’ai choisi d’essayer le tour « Autour du Volcan » avec les extras et de vous faire part de mon expérience. A sept heures du matin, le chauffeur arrive en bas de mon losmen pour m’amener à Kintamani. Cet Indonésien originaire de Kintamani était très agréable et, parlant un anglais fluide, il m’a beaucoup instruite sur la culture, les coutumes, les cérémonies et la mentalité balinaises tout en soulignant les particularités et les différences de sa région natale. Arrivée sur place vers dix heures, je suis accueillie par le patron d’Expedition Bali, le guide local, le photographe et deux autres personnes qui ont décidé de faire le même parcours que moi. Avant d’entamer la journée, on me propose gentiment du café et des biscuits pour le petit-déjeuner. Vers onze heures, nous nous installons dans deux classiques Toyota Land Cruiser pour partir à la découverte de Kintamani et du Mont Batur. Le premier arrêt de notre trajet est une grotte en plein village recouverte de chauves-souris. Des milliers ou même des dizaines de milliers de bêtes volaient au-dessus de nos têtes, visiblement dérangés par notre présence. Image impressionnante car, d’après le guide, c’est l’unique endroit à Bali où la concentration de chauves-souris est si importante. Deuxième étape de notre parcours, le lieu sacré du village avec la vue sur l’arbre vieux de mille ans quasiment encastré dans la roche avec le temps. Le guide nous propose de prier dans ce lieu pour s’imprégner de l’atmosphère qui y règne. Mon principal ressenti de ce début de voyage est fait de… différences. Différences avec les endroits comme Kerobokan, Seminyak ou même Ubud où l’on voit énormément de touristes ainsi que des commerces. Kintamani respire encore la culture balinaise, on y voit que des habitants du cru, les commerces de souvenirs sont inexistants et les maisons exclusivement traditionnelles. Les gens nous saluent dans la rue ou au contraire nous dévisagent d’un regard étonné, voire méfiant. On passe rapidement dans le temple Pura Bukit Mentik avant de sortir complètement du village et de monter sur la lave. La quantité de lave est impressionnante, ces pierres noires recouvrant la terre sont là depuis l’éruption de 1963. Je me rends compte qu’il est difficile de marcher sur ces pierres coupantes et impossible de passer avec une voiture ordinaire. Ces grosses jeeps semblent être le moyen le plus approprié pour mieux se rapprocher de l’endroit et observer les paysages. Après une session photos nous repartons en direction du village pour le déjeuner et les sources chaudes. Nous passons donc à Toya Devasya Resort & Spa pour continuer notre journée. L’hôtel est plutôt joli avec une vue magnifique sur le lac et le volcan, le nasi goreng est bon mais la propreté reste à améliorer. Les toilettes sont sales et les vestiaires ouverts. En revanche, les sources chaudes sont très agréables et permettent de profiter pleinement du moment. Vers seize heures, le propriétaire nous propose d’essayer le canoë sur le lac. Un extra à faire si vous avez le temps, mais protégez-vous d’une veste ou d’un pull car il fait très froid au milieu du lac. Enfin, la journée se termine par une petite promenade dans le village, photos avec les habitants et adieux plutôt chaleureux. L’impression de cette journée est globalement positive. J’ai pu voir un village traditionnel avec des paysages magnifiques, des endroits exceptionnels qu’on ne peut observer nulle part ailleurs tout en restant dans le confort, ainsi qu’une bonne organisation de cette entreprise de randonnées touristiques qui a permis le bon déroulement de ma journée. Si vous êtes tenté par la même expérience, ou rêvez d’organiser un shooting photo, ou un mariage plutôt discret au sommet du Mont Batur, vous pouvez les contacter sur WhatsApp au 081 999 083 841. Les prix varient entre 25 et 135$ selon les extras et le tour que vous choisissez. Iryna Kuderska Pour plus d’information, rendez-vous sur le site www.expeditionbali.com 30 CUISINE N°136 : septembre 2016 UN PETIT DIM SUM JALAN PANTAI BERAWA, YUMMY ! Il y a de plus en plus de Dim Sum à Bali, c’est peut-être lié à l’augmentation des touristes de l’Empire du Milieu ou tout simplement un goût croissant pour ces petites bouchées vapeur. Le test de ce genre de resto, c’est le hakao, la bouchée à la crevette. En général, on vous en sert des surgelées, bien molles, sans goût. Et là, le bonheur, c’est simple comme un hakao avec une crevette croquante, bien frais, goûteux. On attaque le reste, tout aussi bon, frais, ferme, savoureux. On vous conseille le cantonese wotie, une sorte de gyosa à la chinoise, très bonne tenue ainsi que les fried dumpling noodles, un vrai régal ! La déco est originale, résolument moderne ; seul petit hic, le resto a ouvert ses portes sans avoir achevé la formation de son personnel, il y a encore quelques progrès à faire mais on les encourage. Voilà, une bonne adresse de quartier comme on les aime, rien de prétentieux et des prix bien serrés, rarement plus de 22 000 la portion ! En partant, le manager nous a remercié en italien, il semble faire partie de l’équipe de la Trattoria, et c’est toujours rassurant de voir qu’un professionnel de la restauration n’est pas obligé de se cantonner aux plats de ses origines s’il sait s’entourer de professionnels en cuisine, ce qui est vraiment le cas. Dim Sum House, Jl. Pantai Berawa, Canggu (à deux pas de Warung Goûthé qu’on ne présente plus, la révélation de l’année!) VOUS CHERCHEZ UN BON RESTAU INDONESIEN A L’AIR LIBRE, SUR L’EAU ET EN PLEINE VILLE ? Il y a 8 ans, quand j’avais essayé à ses origines ce restaurant situé jalan Nakula, construit autour d’un plan d’eau artificiel, la cuisine ne m’avait pas du tout convaincu et il semble qu’entre-temps le propriétaire et le management aient changé. Cet établissement propose une très bonne cuisine sundanaise et quelques spécialités d’ailleurs, le service est très pro et l’endroit a bien évolué, c’est beau et propre. Vraiment un endroit où on peut emmener des amis ou de la famille en visite pour leur faire découvrir les richesses de la cuisine de Java-Ouest dans un beau cadre. Parmi les plats qui ont vraiment retenu notre attention et soulevé l’enthousiasme de nos convives indonésiens : le karedok exceptionnel et l’urap ; parmi les 5 sambal, celui à la mangue ; le gurame nyat nyat, très parfumé ; et les crevettes grillées lecker super. Bale Udang Mang Enking, Gubuk Mang Engking, Jl. Nakula Denpasar. Tél. (0361) 88 22 000, www.baleudang.com ET SI ON LUNCHAIT VEGETARIEN DANS UNE PETITE HUTTE OMBRAGEE ? Shady Shack, c’est un nouveau restaurant végétarien qui a ouvert dans la petite perpendiculaire nouvellement asphaltée qui suit Deus Ex Machina à Canggu. C’est nouveau et il faut batailler pour avoir une place. C’est beau tout plein, tout comme il faut, tout végétarien, tout féminin, avec des belles couleurs, des belles pailles en papier coloré mais c’est peut-être quand même une place à éviter si vous traversez un moment de déprime parce que vous avez plus de 19 ans et demi et que vous vous sentez vieille et moche ! Côté assiette, c’est donc très coloré et il y a des saveurs intéressantes, peut-être un peu expérimentales pour avoir envie d’y retourner mais ça vaut au moins la peine d’y tremper sa fourchette. A noter quand même une très bonne lasagne aux aubergines sans pâtes, ni au blé, ni sans gluten, à 80 000 rp, un peu cher quand on se rue à peine sorti du restaurant chez Monsieur Spoon pour se caler la dent creuse ! The Shady Shack Bali, Jl. Tanah Barak n°53, Canggu HIGH TEA ET KERONCONG A BIKU LE DIMANCHE APRES-MIDI, DEPAYSEMENT ASSURE ! On ne présente plus Biku, une institution de Jl. Petitenget dont la propriétaire d’origine australienne est mariée à un prince d’Ubud. On aime ce lieu pour son ambiance à toute heure du jour, ses antiquités, son décor, son jus de curcuma, son fish and chips, ses plats indiens et indonésiens et surtout, son high tea. Le high tea, c’est la grande tradition anglaise du thé accompagné des sandwiches au concombre et de scones à la confiture de fraise et à la crème fouettée. Eh oui, c’est marrant comme en vivant à Bali, on s’intéresse à tout et on prend même un immense plaisir à se mettre dans la peau d’un Anglais en train de se faire expliquer l’art du thé par une jolie serveuse balinaise cintrée dans sa kebaya. Biku, c’est l’endroit de Bali qui propose le plus large choix de thé, je ne saurais que vous conseiller de commander un oolong, c’est celui dont le service est le plus spectaculaire sur son plateau en teck. Vers 16h le dimanche ; vous aurez la chance d’écouter un orchestre de keroncong. Ukulele, cavaquinho, contrebasse, violon, ce sont les navigateurs portugais du 16ème siècle qui ont importé ces instruments et cette musique qui a évolué au fil des siècles et trouvé son répertoire surtout à Java. Biku, Jl. Petitenget n°888, Kerobokan Socrate Georgiades 32 N°136 : septembre 2016 33 agenda culturel <Du 24 au 30 septembre> Pour sa 10ème édition, la Balinale ne connait pas de limites « No Boundaries » ou quand il n’y a pas de limites à la créativité et aux moyens d’expression, sera le thème de cette édition du seul et unique festival annuel de cinéma de Bali. Comme d’habitude, la Balinale rassemble des réalisateurs étrangers et indonésiens invités à faire découvrir leurs créations. Plusieurs documentaires, fictions ainsi que des courts-métrages seront diffusé au théâtre Cinemaxx Lippo Mall Kuta tout au long de la dernière semaine de septembre. Les participants pourront profiter des séances de diffusion mais aussi participer à des ateliers de montage, des séminaires et des forums de discussion dédiés au monde du cinéma. N’oublions pas non plus les premières suivies de leurs fameuses cocktails parties… Cette année le festival a aussi l’honneur de recevoir plusieurs figures gouvernementales pour féliciter les efforts fournis par l’organisation de ce désormais célèbre festival dans la promotion de la culture indonésienne et le tourisme à Bali. Enfin, cette année encore, le choix du public sera pris en compte dans la remise des récompenses qui aura lieu le 30 septembre. Théâtre Cinemaxx, Lippo Mal Kuta, Jl. Kartika Plaza, Kuta. Tickets en vente sur www.balinale.com <Du 16 juillet au 18 septembre> Hommage à Murni, une artiste controversée et taxée de « pornographie » de son vivant I Gusti Ayu Kadek Murniasih aurait eu 50 ans en juillet dernier. Plusieurs créations de cette artiste provocatrice sont exposées à Sudakara Art Space, une galerie de Sanur qui tente de s’imposer sur la scène de l’art contemporain avec un certain succès ces derniers temps. Il est temps de reconnaitre que cette peintre décédée en 2006 a marqué un tournant dans l’art balinais. Incomprise, souvent critiquée, elle exprimait à travers ses tableaux la liberté et la fin des tabous sexuels en peignant les parties intimes du corps humain. L’exposition intitulée « Celebrating Murni » met en place non seulement les plus célèbres tableaux de l’artiste mais rassemble aussi les créations de quinze autres artistes locaux rendant hommage au style de Murni. On note les spectaculaires moulages de vulves en céramique exposés dans une balance de l’installation de Mella Jaarsma. Le thème de l’exhibition a ainsi pour but d’inspirer et de donner une autre vision de l’art à Bali et apporte définitivement un vent de fraîcheur débridé dans un milieu habituellement un peu plan-plan ! Sudakarta Art Space - Sudamala Suites & Villas, Jl. Sudamala n° 20, Sanur, du lundi au samedi de 9h à 18h, www.sudakaartspace.com Follow us on : Teckococo Furniture Design & Manufacture <Du 1er au 30 septembre> Le mois de la culture soufie, « Outside In, Inside Out » à Paradiso Ubud Septembre est le mois de l’art et de la culture soufie à Paradiso Ubud. Le centre culturel propose le travail d’une famille venue de Turquie présenter le Tumata Sufi Group du Dr Rahmi Oruç Güvenç. C’est d’abord une exposition d’art soufi avec les photos extraordinaires de derviches tourneurs capturés par la caméra d’Andrea Azize Güvenç, l’épouse de Maître Oruç, et les peintures traditionnelles, dont la technique remonte au XIIIème siècle au Turkestan, réalisées par Suyumbike Güvenç, la fille de Maître Oruc. Créé en 1976, Tumata explore le répertoire, les instruments et danses de la musique turque et leur application dans la thérapie de musique. Il donnera un spectacle exceptionnel de musique shamanique et danses soufies le vendredi 9 septembre à 20h (entrée 150 000rp) et animera un atelier de « thérapie du mouvement » le lundi 11 septembre de 13h à 16h (frais de participation 200 000rp) Cet atelier présentera la musique et les danses des anciennes traditions de guérison de l’Asie Centrale et les origines de la spiritualité profonde du Soufisme Islamique. La très ancienne thérapie de musique orientale est un système de traitement éprouvé et documenté depuis plus de 1000 ans. Ecouter, chanter, se déplacer, méditer et tourner seront les étapes successives du séminaire, pour se rapprocher et ressentir l’étincelle divine, pour revenir à une harmonie intérieure et à l’équilibre du corps, de l’esprit et de l’âme. Paradiso Ubud, Jl. Gootama Selatan, Ubud. Tél. 085 737 614 050. Exposition du 1er au 30 septembre, concert vendredi 9 septembre, atelier lundi 11 septembre <Du 27 septembre au 11 décembre> Irène Hoff, entre symbolisme traditionnel et expression moderne L’exposition intitulée « Dreamworld » de la Danoise Irène Hoff aura lieu du 27 septembre au 11 décembre au Pullman Bali Legian. Cette jeune artiste a commencé à peindre au Vietnam alors qu’elle occupait un poste dans le design des produits dans une entreprise locale. Comme elle dit d’elle-même : « J’ai appris par moi-même. Ça vient du cœur, je n’ai pas appris ça à l’école, cela explicite juste ma personnalité et mon vécu ». Ses peintures sont souvent un mélange entre les collages et le dessin au sens propre. C’est surtout le mélange des techniques qui rend ces créations uniques. Pour cette exposition, Irène Hoff a collaboré avec plusieurs artistes mondiaux ainsi que des artistes balinais. C’est la croyance que le travail collectif peut ouvrir des nouveaux horizons et nouvelles directions dans l’art qui les ont amenés à travailler ensemble. Durant le vernissage le 27 septembre, des invités spéciaux seront présents afin de soutenir le style de l’artiste, tels que les représentants de la marque de vêtements basée à Londres Miss Milne ou encore le coiffeur star Rob Peetom. Pullman Bali Legian Nirwana, Legian. Pour les invitations, envoyez un courriel à [email protected] ou appelez 081 138 503 87 <Tous les mercredis et jeudis à Ubud> L’hommage au monde du sport et au cinéma français à BlackBeach Ce mois-ci, encore profitez des soirées de cinéma à thème dans le restaurant-cinéma d’Ubud. Les mercredis de septembre seront consacrés aux films sur l’univers sportif et les jeudis vous pourrez visionner des films français des années 2010. Les films seront diffusés en version originale avec les sous-titres anglais. Mercredi 7 septembre : « Nadia » (1984, réalisateur Alan Cooke), l’histoire de la vie de la gymnaste roumaine Nadia Comaneci, championne olympique en 1976. Mercredi 14 septembre : « Cool Running » (1993, réalisateur Jon Turteltaub), le film sur la première équipe olympique jamaïcaine de bobsleigh. Mercredi 21 septembre : « Cinderella Man » (2005, réalisateur Ron Howard), l’incroyable destin de Jim Braddock, un des plus grands boxeurs des années 1930. Mercredi 28 septembre : « Invictus » (2009, réalisateur Clint Eastwood), le film qui retrace la création de la première équipe de rugby de l’Afrique du Sud au lendemain de la fin de l’apartheid. Tous les jeudis du mois retrouvez aussi : « Comme un avion » comédie de Bruno Podalydes; « Marie Heurtin », film biographique de Jean-Pierre Ameris ; « La French » avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche, de Cédric Jimmenez ; « Les beaux jours », mélodrame de Marion Vernoux. BlackBeach, Jl. Hanoman n°5, Ubud, Tél. (0361) 97 13 53. A partir de 20h tous les mercredis et jeudis. Entrée gratuite. Iryna Kuderska Jl. Pura Petitenget 110x Kerobokan Bali | Tél: +62 361 4730 170 | mail.teckococo.com | www.teckococo.com 34 N°136 : septembre 2016 35 LES NYCTALOPES le billet de Didier Chekroun DU COQ-A-L’ANE Maintenant que la saison est finie, nous pouvons enfin nous la jouer franc-jeu : ouf, ils sont partis ! Il ne vous aura pas échappé en zigzagant de bars en clubs, des abat-jour m’as-tu-vu de Shanghai Baby aux bas-fonds de Sky Garden que le tout-Bali ne s’exprimait en août que dans la langue de Molière. C’est avec un léger haut-le-cœur que je me suis retrouvé face-à-face avec tout ce que la Gaule possède de rabat-joie, faux-culs, pince-sans-rire, tire-auflanc, fouille-merde, gagne-petit et pète-secs. Quel remue-ménage ! Les mêmes poussemégots que vous croiserez sur les tire-fesses de Courchevel. Un bric-à-brac de casse-pieds sans-gêne qui, en un tour de passe-passe, quittent leurs après-skis pour faire du hors-piste va-nu-pieds sur nos plages, pêle-mêle au milieu des bernard-l’hermite. Pour ces Messieurs, la garde-robe, c’est chemise blanche passe-partout ou costard deux-pièces. En accessoire bling-bling indispensable, le 4x4 de location tape-à-l’œil et le cure-dent à la bouche. Ça discute gagne-pain, lance-missiles, cyclo-cross ou bas nylons. Pour ces Dames, c’est boubou cache-misère, couvre-chef et baiseen-ville. Devant un méli-mélo de mahi-mahi et pili-pili en amuse-bouche, elles s’adonnent à leur passe-temps favori entre deux recettes de leur quatre-quarts étouffe-chrétien : pourrir les staffs balinais, souffre-douleur pourtant payés au lance-pierre. Pour la police, au gardeà-vous derrière les dos-d’âne, c’est branle-bas de combat : la saison des pots-de-vin est o u v e r t e ! A u milieu des embouteillages, pare-chocs contre pare-chocs, ils traquent les porte-monnaie des voitures et deux-roues horsla-loi. Et tant pis pour le sans-le-sou ric-rac ! A Ling-Ling, une grande gueule gratte-papier savoure un en-cas et frime sur son soi-disant trois-mâts à St-Tropez. En réalité, il a confondu avec son deux-pièces à Saint-Ouen. A Old Man’s, une cagole marseillaise casse-bonbons et belle comme un lave-vaisselle d’entre-deuxguerres, ramènerait bien en hors-d’œuvre un jeune Big Mac californien pour danser un fox-trot façon croque-monsieur en huis-clos. Sauve-qui-peut ! Au Bahiana, un playboy boute-en-train du Plessis-Robinson joue son va-tout et offre des Tic-Tac clopin-clopant à une danseuse de tango en espérant un rendezvous galant. Après avoir tenté cahin-caha un bouche-à-bouche, un mari jaloux, les oreilles en rase-mottes et le nez en trompe-l’œil, surgit de nulle-part et lui signale que pour sa femme, c’est ni libre-service, ni libre-échange. Notre Don Juan à la mords-moi-le-nœud fait alors volte-face et finit à Mixwell en tête-à-tête, puis en tête-à-queue avec un lady boy fan de sautemouton. Avec si peu de savoir-faire, ce bon-àrien terminera les fesses au bain-marie en guise de réveil-matin. Heureusement, nos compatriotes en vacances ne sont pas tous des traine-savates. Beaucoup font preuve de savoir-vivre et savent profiter du bien-être que peut procurer Bali. Mais le public aoûtien est mi-figue mi-raisin. En France, avec le ras-le-bol des sans-dents, sans-emploi, sans-papiers ou sans-abris, les gens deviennent fâchés, fauchés, fichés, fichus ou fachos ! Ici, c’est la fête sans arrière-pensées que nous aimons, pas la mort-aux-rats ! Car si ceux qui se lèvent tôt ont de l’avenir, ceux qui se couchent tard ont des souvenirs! Jalan Raya Seminyak No. 19 - Seminyak Bali www.laurentleger.com IMMOBILIER AVOCAT NOTAIRE IMB VISA L’agence Kibarer Property vous informe : Une bonne nouvelle pour commencer puisque le marché reprend ! Nous vous l’annoncions il y a quelques temps déjà, mais nous pouvons désormais bel et bien confirmer la belle reprise des investissements à Bali. Pourquoi ? Grâce à la « tax amnesty » s’élevant à seulement 2%, instaurée par le président Jokowi. En effet, en payant cette taxe, les Indonésiens sont autorisés rapatrier leur argent « non-declare » en Indonésie, les investisseurs sont de retour. Si vous souhaitez également investir dès maintenant à Bali, voici les délais nécessaires auxquels vous attendre. Si vous souhaitez acheter une villa ou un autre établissement déjà construit : Comptez environ une semaine pour vérifier auprès d’un notaire les due diligence. Cette étape est essentielle afin de vous assurer que les documents rattachés à votre futur bien sont en ordre. Puis, la transaction prend le temps que l’argent nécessaire à l’achat soit débloqué. Si vous souhaitez acheter un terrain : Il est nécessaire de vérifier auprès du cadastre indonésien que le terrain est constructible. Une journée est suffisante. Puis, il vous faudra obtenir un permis de construire avant de débuter la construction. Cette étape prend généralement autour de 3 mois. La simultanéité entre cette demande et le début de la construction est tolérée mais parfois risquée ! En effet, votre terrain peut changer de statut en cours de route et devenir une zone verte protégée et inconstructible. Il faut donc faire attention dans certaines zones. Enfin, il faut prévoir entre 8 à 12 mois de temps de construction. (5 dans le cas d’un joglo préconstruit). Sachez d’ailleurs que Kibarer Property propose en ce moment des constructions a 20% en dessous du prix du marche avec un rendement locatif très intéressant jl. Drupadi/Oberoi. Deux recommandations pour terminer : • Choisissez votre constructeur en vous appuyant sur les témoignages de ses anciens clients. • Durant les travaux, pensez à prendre des assurances afin d’être remboursés en cas d’incendie, d’inondation… Alban Kibarer Taille terrain : 7,5 are Taille construction : 364 sqm Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 5 627 000 000 Code : VL 1300 Chambres : 4 Localisation : CANGGU Prix Euro : 376 763 Taille terrain : 4 are Taille construction : LAND Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 1 680 000 000 Code : MARCO2 Chambres : Localisation : SEMINYAK Prix Euro : 112 486 Taille terrain : 7,15 are Taille construction : 400 sqm Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 6 156 600 000 Code : VL0665 Chambres : 5 Localisation : CANGGU Prix Euro : 412 223 Taille terrain : 5,5 are Taille construction : 0 Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 3 400 000 000 Code : VL0654 Chambres : 4 Localisation : CANGGU Prix Euro : 227 651 Taille terrain : 7,4 are Taille construction : 220 sqm Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 4 303 000 000 Code : VL 0557 Chambres : 4 Localisation : BATU BELIG Prix Euro : 288 113 Taille terrain : 4 are Taille construction : 200 sqm Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 4 950 000 000 Code : AL001 Chambres : 3 Localisation : SEMINYAK Prix Euro : 331 433 Taille terrain : 15 are Taille construction : LAND Statut : LEASEHOLD Prix IDR : 1 875 000 000 Code : WHL391 Chambres : Localisation : CANGGU Prix Euro : 125 543 Taille terrain : 17.1 are Taille construction : 551 sqm Statut : FREEHOLD Prix IDR : 13 000 000 000 Code : VL0563 Chambres : 5 Localisation : CANGGU Prix Euro : 870 431 CONTACTEZ NOUS: [email protected] www.kibarerproperty.com JL. 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