École biblique de la communauté (GBS) et école biblique du net L

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École biblique de la communauté (GBS) et école biblique du net L
École biblique de la communauté (GBS) et école biblique du net
L'épitre aux Galates (Leçon 09) - Pastor Joh. W. Matutis
www.nnk-berlin.de
E-Mail: [email protected]
Pour l’étude
Je conseille de lire le livre dont il est question dans la bible entièrement, notre livre de référence étant la
bible,
pour étudier chaque jour, et de cette façon, une à deux pages de ce support. Pour cela, n’oubliez pas de
relever et
de relire les passages donnés dans votre bible pour bien vous imprégner de ce support. Un autre conseil: on
peut
également utiliser ces supports pour un usage régulier..
Pour tous ceux qui aimeraient avoir un (certificat) de fin d’étude à la fin du séminaire, je demande de
répondre aux questions tests qui se trouvent à la fin de la leçon et de nous les renvoyer avec votre adresse
et votre nom complet, ou également par mail.
A présent, je te souhaite beaucoup de plaisir et de gain spirituel avec l’étude de la bible.
Pastor Joh. W.MATUTIS
DIVERS
Plus que tous les autres livres du nouveau testament, l'épitre aux Galates contribua à libérer l'église
Chrétienne du joug venant du judaïsme, du rituel de l'église catholique et à libérer l'église de toutes les
formes extérieures qui sont superficielles et qui menacent sans cesse le contenu spirituel et la liberté de
l'évangile.
Bien que L' épitre aux Galates fait partie de la lettre de Paul la plus courte, il se place parmi les textes les
plus importants et les plus influents de Paul, avec des conséquences théologiques de longue portée.
Dans l'église primitive, lorsqu'il y eu la séparation entre le judaïsme et le Christianisme, l'épitre aux Galates
contribua à éclaircir les limitations et les frontières. De la même façon que dans la lettre aux Romains, la
doctrine de justification est au centre de l'enseignement. Et des centaines d'années plus tard elle est
devenue d'une importance primordiale, lors de la réforme.
Comme dans la 2ème lettre aux Corinthiens, la lettre contient une justification révélatrice de l'autorité
apostolique de Paul. Elle expose entre autres, un résumé des enseignements de l'apôtre.
Les Galates étaient les descendants des Gaulois, qui s'étaient installés définitivement en Galatie (Gallo
Grèce) vers le 3,ème siècle av. J. Ch., après de nombreuses pérégrinations. Vers 300 av. J. Chr. , les
Gaulois migrèrent de la France actuelle vers le paysage de la Galatie, connue de nos jours comme étant la
Turquie (Comp. Ac. 16,6). Cette région à été rassemblé plus tard par les Romains, vers 25 av. Chr., avec la
Pisidie, la Phrygie et des parties de la Lycaonie, avec les provinces Romaines de « Galatie ». D'anciennes
fouilles et inscriptions de ces régions témoignent qu' il y avait des celtes d' Amytas au temps de Paul,.
Avec l'épitre aux Galates, Paul se tourne vers les communautés Chrétiennes d' Asie mineure du paysage de
Galatie.
Les trois villes les plus importantes de la Galatie étaient Ancyra,Tavium et Pessinus. Une colonie juive
prospère et nombreuse était installée en Galatie. La Galatie fut soumise aux Romains dès l'an 189 av. Chr.
Et devint une province Romaine vers l'an 25 av. Chr.
Paul traversa le Nord de la Galatie selon Ac. 16,6. Lors de son deuxième voyage missionnaire, après le
concile des apôtres dans Ac .15 et lors de son troisième voyage missionnaire (Ac. 18,23). C'est à cet endroit
que se formèrent les églises du sud de la Galatie (1. voyage missionnaire de Paul) Iconium, Lystre, et Derbe
(Ac. 14). La majorité des églises de la Galatie étaient non juives (Gal. 4,8/ 5,2). De faux enseignants juifs
essayèrent d'introduire les Galates vers le judaïsme (Gal. 1,6-9/ 5,8-10/ 6,12-13). Paul voyait ces
communautés en péril dans leur foi à cause de cet enseignement qui engagea et imposa aux Chrétiens non
juifs à prendre et à pratiquer les rites juifs : les lois alimentaires juives et la circoncision étaient à nouveau
d'actualité. Il s'en défendit en proclamant la liberté en Christ qui n'admet aucun retour au légalisme ancien.
L'épitre aux Galates correspond fortement à un discours judiciaire. Le thème de la lettre est la liberté des
Chrétiens face aux lois de l'époque. Le livre aux Galates est la lettre de l'apôtre qui est la plus fortement
impliqué dans le combat . Déjà dès le début, Paul souligne son autorité apostolique, qui n'est pas fondée sur
des hommes mais sur le SEIGNEUR Jésus ressuscité.
L'épitre aux Galates à un caractère plutôt correctif que didactique ou doctoral. Il n'a pas été écrit pour
enseigner les foules (communautés, églises) aux grandes vérités de l 'évangile, comme nous voyons le cas
dans le livre aux Romains.
L'épitre aux Galates ne déploie pas non plus la vérité des rassemblements, comme nous pouvons le voir
dans l'épitre aux Ephésiens, et Il ne s'agit pas non plus de l'expérience de la présence du Seigneur, vécue
par le Chrétien, et dont nous pouvons lire les narrations dans la lettre aux Philippiens. Notre lettre à été
écrite dans le but de corriger un grand malaise, qui s'est infiltré dans les assemblées en Galatie.
L' épitre aux Galates porte le même caractère en soi que les lettres aux Corinthiens, mais avec les
différences suivantes:
L'épitre aux Galates à été écrit pour redresser et corriger le légalisme, tandis que
les lettres aux Corinthiens ont été écrites pour corriger les choses charnelles ou mondaine (1.Cor.
3).
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Bien que ces deux lettres sont d'apparence très opposées dans leurs contexte, ces deux maux sont très
similaires dans la mesure où ils reconnaissent tous deux ce qui est charnel en l'homme.
La légalité (des Galates) consiste dans l'effort d'un contrôle de la chair à travers des règles et maintenu par
des cérémonies religieuses.
D'un autre côté, l'absence de lois (Corinthiens) entraine à céder aux désirs de la chair.
Le légalisme se positionne aux fondements de la loi et donne ainsi une place privilégié aux choses de la
chair dans la vie du croyant.
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Le thème de l'épitre aux Galates est la non persécution, quelle quelle soit. Il souligne le fait que les Galates
sont en danger, en ayant la foi en l'évangile dans les lois de la foi juive en tant que fondements pour le salut.
Car, la loi s'adresse à la chair, ce qui inclus et englobe le monde et les choses du monde. C'est ainsi que la
loi, la chair et le monde se complètent et s'assemblent. L'esprit de Dieu introduit la croix de Christ pour
corriger le mauvais usage de la loi, les malaises de la chair et ceux du monde. Ainsi, nous lisons dans cette
lettre, que la croix est appliquée à la loi dans le chapitre 2,20, à la chair dans le chapitre 5,24 et au monde
dans le chapitre 6,14.
conclusion: Christ au lieu de la loi – l'Esprit de dieu au lieu de la chair- nouvelle création au lieu du monde
AUTEUR
La lettre en elle même nous donne de nombreux indices. L'auteur se nomme dès le début de la lettre
„Paul, apôtre“ dans Gal. 1,1 et „moi, Paul“ dans Gal. 5,2. Ce qui est particulièrement important ici, c'est que
l'auteur de la lettre se nomme déjà lors des salutations d'entrées (Gal. 1,1) – puis encore plus tard (5,2) se
faisant reconnaître sous le nom de Paul. Les nombreux détails personnels ne peuvent provenir que de lui
même, nous ne pouvons nous tromper sur cela (par ex. Gal. 1,11 jusqu'à 2,10).
L'auteur se considère comme un père spirituel pour les Chrétiens de Galatie (Gal. 1,6.11/ 4,13-19), un
privilège que seul Paul pouvait prétendre le concernant.
La justification par la foi, thème principal de la lettre, est le thème favori de Paul.
RÉCEPTEURS
Ils sont mentionnés dans les mots d'introduction: „aux communautés de la Galatie“ (Gal. 1,2). En général
on suppose que ce sont les communautés principalement dans le péché. Elles ont été fondées par Paul,
lorsqu'il traversa les régions de la Galatie lors du début de son 2 ème et de son 3 ème voyage missionnaire
(Ac. 16,6 et 18,23). Dans le livre des actes, on confirme la création de communautés dans le sud de la
Galatie.
Beaucoup de choses laissent à penser que Paul, lorsqu'il parlait en disant: avec les „Galates“, évoquait
principalement les communautés dans les régions sud de la Galatie. D'abord il se rendit lors de son voyage
missionnaire dans ce domaine. Puis il y avait une route marchande en provenance directe de Tarse, la ville
natale de Paul, en direct aussi vers les villes du sud de la Galatie. Les personnes Judaïsantes avancèrent
des villes du sud vers ceux du nord, parce qu'à ces endroits il y avait déjà de nombreux juifs vers lesquels
ils pouvaient partager leur doctrine. Les collectes pour les pauvres à Jérusalem étaient accompagnées et
suivis des membres responsables du sud de la Galatie, et non par ceux venant du nord (Ac. 20,4).
Il s'agit de plusieurs églises de maison relativement proches.
Certains interprètes bibliques pensent que l'épitre aux Galates serait une lettre tardive se plaçant à proximité
de l'épitre aux Romains. Cela expliquerait le rapprochement théologique de la lettre – en rapport avec
l'enseignement de la doctrine de la justification par la foi. Le rapprochement dans la polémique avec
Philipiens 3 est expliqué ainsi de façon élégante.
Paul écrit d' Ephèse, au début de son séjour, une lettre aux Corinthiens, dans laquelle il mentionne les
Galates comme étant de bons exemples en ce qui concerne la collecte. Il nomme ici une église fortement
éloigné des Corinthiens. A la fin de son séjour à Ephèse, c.a.d au commencement de son voyage pour la
collecte, il écrit finalement aux Galates. 55/ 56 ap. Chr. C'est seulement après qu'il ait écrit aux Corinthiens,
que Paul apprit les évènements qui se sont passés chez les Galates et qu'il leur écrit cette lettre.
RÉDACTION
Suite au texte dans Gal. 4,13 on peut supposer que Paul avait séjourné deux fois en Galatie avant qu'il ait
écrit cette lettre / et qui doit se rapporter au séjour énoncé dans Ac. 16,6 et 18,23.
La première visite eue lieue lors de son premier voyage missionnaire (Ac. 16,6), et la deuxième au début de
son 3ème voyage missionnaire, ce qui veut dire en l'an 55 ap. Chr. (vois ci- dessus).
Selon Gal. 1, 6, Paul s'écrie: „je m'étonne...que vous vous laissiez si promptement transporter à un
autre évangile...“. Cela prouve que les Galates s'égarèrent dans la foi très peu de temps après la deuxième
visite de Paul.
Ce qui nous laisse supposer que l'épitre aux Ephésiens était probablement écrit au début de l'an 55 ap.
Chr. / et cela avant le séjour de Paul à Ephèse ou alors, durant son séjour (Ac. 18, 23-24/ 19,1). Au même
endroit ou il écrivit une lettre aux Corinthiens, dans laquelle il cite les Galates comme étant de bons
exemples lors de la collecte. Ici Il nomme une église en tant qu'exemple, église tellement éloignée de
Corinthe. Mais peu de temps après, à la fin de son séjour à Ephèse, en l'occurrence au début de son voyage
concernant la collecte, il écrit enfin aux Galates (ca. 55/ 56 n. Chr.)
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Après qu'il ait écrit aux Corinthiens, Paul apprit les évènements qui se sont passés chez les Galates, et
ressentit ainsi le besoin de leur écrire de suite. Cette lettre avec sa théologie aura probablement servie en
tant que modèle aux lettres qui suivirent (par ex. l'épitre aux Romains). Ceci expliquerait le rapprochement
théologique par rapport à la doctrine et l'enseignement de la justification. La similitude dans la polémique
dans Philippiens 3 est expliquée ainsi de façon élégante.
Paul cite dans l'épitre aux Galates, que Pierre alla de Jérusalem vers Antioche, pour leur rendre visite. Il
resta un moment vers eux. Il mentionna de quelle façon Pierre s'était retiré des paganos- Chrétiens. Un
comportement repris alors publiquement par Paul. Entre temps, des judéos- Chrétiens se rattachant aux lois
mosaïques et qui remettaient aussi l'apostolat de Paul en question, avaient apprit que la circoncision était
nécessaire au salut. En ceci, ils avaient influencé les communautés en Galatie.
Dans une réaction décidée et ferme suite au comportement de Pierre et à cause de la menace de rechute
des Galates concernant les choses de la loi, Paul écrit cette lettre. Avec cette lettre, Paul ne voulait pas
réprimander seulement les judaisants, les partisans de la loi qui s'étaient introduit dans les communauté de
Galatie. Il souligne qu'il a réprimandé également Pierre, c.a.d qu'il devait le faire. Ils avaient essayé de
discréditer Paul dans les églises. En outre, ils prêchèrent un faux évangile. Paul se vit dans l'obligation de
défendre son apostolat et son message. Une tâche à laquelle il se chargea dans les deux premiers chapitres
de l'épitre aux Galates.
Dans cette section autobiographique, il démontre d'une façon convaincante que son appel en tant qu'apôtre
et l'évangile qu'il prêche se base et se rapporte à une révélation du Christ lui même, ressuscité.
AUTHENTICITÉ
Les nombreuses citations des deux premiers siècles dans les écrits prouvent de façon suffisante, que
l'authenticité de la lettre est acceptée par tous les témoins de l'époque.
Le thème de l'épitre aux Galates était le problème du premier siècle Chrétien (de l'église de Jésus) et ses
arguments le thème principal du concile des apôtres à Jérusalem.
Particularités:
● Il est écrit personnellement par Paul (Gal. 6,11). L'épitre était très urgent!
● Probablement en raison de problèmes oculaires (Gal. 4,14.15/ Ac. 23,5) Paul écrivit en grandes
lettres (Gal. 6,11).
● structure inhabituelle: d'abord survient une réalisation biographique, puis une partie d'enseignement.
● Les données biographiques détaillées sont Inhabituelles (Gal. 1-2).
● Le début est inhabituel, on ne note aucune louange ni aucun remerciement pour ceux à qui il
s'adresse (Gal. 1,6ff) .
● La concordance d'une part, entre Paul et Jacques,
● Jean et Pierre d'autre part, est une autre particularité (Gal. 2,9) .
● L'épitre aux Galates était d'une importance primordiale pour la réforme. Il était et reste d'une
importance capitale dans la lutte de la justification Romaine- Catholique par les œuvres .
● L'épitre aux Galates est une arme puissante de nos jours contre l'augmentation des mélanges
●
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pour s'opposer de façon décidé entre le Christianisme et le judaïsme chez les évangéliques.
Paul ne mentionne nulle part Barnabas dans l'épitre aux Galates.
Tous deux s'étaient disputés auparavant et prirent des chemins séparés.
BUT ET OBJECTIF
Le but de cette lettre est clair. Paul donne libre court à son étonnement et à sa vive douleur, du fait que les
Galates aient pu se détourner de façon aussi rapide de lui, et ainsi, de son évangile (Gal. 1,6-7). Après une
évaluation puissante du positionnement de son ministère en tant qu'apôtre et de son appel, il attaque sans
attendre les faux docteurs. Ses adversaires méprisèrent ses dons spirituel venant de Dieu en les mettant à
un niveau humain et insuffisants (Gal. 1,11 bis 2, 14). Paul explique que seul la proclamation du salut par la
foi peut conduire au salut et non la pratique des lois juives comme par ex. la circoncision, le sabbat etc...
Le but ultime de sa lettre est de rappeler les Chrétiens de Galatie à la vraie connaissance, et les attacher à
leur appartenance en tant qu'enfant de Dieu, appartenance qu'ils ont obtenu uniquement par leur foi (Gal.
3,11-13.24-26 etc...). Cet épitre a apporté plus de contribution à la délivrance des Chrétiens, en ce qui
concerne le judaïsme, le catholicisme, le traditionalisme et de toute autre forme de piété externe, qu'aucun
autre livre du nouveau testament.
Mots importants dans l'épitre aux Galates:
● la croix de Christ est mentionnée 7x: Croix
● 3 x crucifié (Gal. 5,11/ 6,12.14)
● 3 x crucifié entre vous (Gal. 3,1/ 5,24/ 6,14)/ (Gal. 2,20)
● 7 x Grâce (Gal. 1,3.6.15/ 2,9.21/ 5,4/ 6,18)
● 8 x justifié (Gal. 2,16.16.16.17/ 3,8.11.24/ 5,4)
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CONTENU ET CLASSEMENT
Classement
introduction et salutations de bénédiction
réprimande sur la versatilité des Galates
Chap. 1,1-10
Chap. 1,1-5
Chap. 1,6-10
1. Paul se révèle en tant qu'apôtre vrai de Jésus Christ
Origine Divine de son apostolat
reconnaissance à travers les anciens apôtres à Jérusalem
Sauvegarde de son apostolat envers Pierre
Chap. 1,11 bis 2,21
Chap.. 1,11-24
Chap. 2, 1-10
Chap. 2, 11-21
2. Paul proclame le vrai évangile de Jésus Christ
expérience personnelle des Galates (réception de l'Esprit)
justification de la foi d'Abraham (en tant qu'exemple)
la promesse reste, indépendamment de la loi.
Chap.3,1-18
Chap. 3,1-5
Chap.3,6-14
Chap. 3, 15-18
3. La position de la loi dans la maison de Dieu
le but de la loi (éducation centré sur Christ)
La servitude de la loi (la filiation à travers la grâce)
La rechute des Galates (à travers le formalisme)
la loi ou la foi (Ismaël et Isaac)
Chap.3,19 bis 4, 31
Chap.3,19-29
Chap. 4,1-7
Chap. 4,8-20
Chap.4,21-31
4. conséquences morales de la justification par la foi
La certitude de la liberté (restez-y fermement!)
L'opération de la liberté à travers l'amour du prochain.
Le fruit de la liberté: se dire mutuellement les choses
Chap. 5,1 bis 6, 10
Chap.5,1-12
Chap. 5,13-26
Chap.6,1-10
5. chapitre final
La croix de Christ est la dernière gloire de Paul
La grâce soit avec vous tous
Chap. 6,11-18
Chap. 6,11-17
Chap.6,18
Mot clé: „liberté“
verset clé: „Tenez vous donc ferme dans la liberté à l'égard de laquelle Christ nous a affranchis, et
ne vous soumettez plus au joug de la servitude!“ (Gal. 5, 1).
DIVERS
L'actualité de l'épitre
A première vue il peut sembler que l'épitre aux Galates, avec ses discussions concernant les lois et la grâce,
la servitude et la liberté, puisse avoir peu d'intérêt pour nous. Aujourd'hui, personne ne pense plus à se
rattacher au peuple d'Israël pour être sauvé! Personne ne considère plus la circoncision comme étant
indispensable pour accéder au salut! Mais la cause profonde de l'erreur persiste.
N'y a t' il pas également de nos jours, de nombreuses personnes qui refuse d'aller à Christ sans faire
auparavant de nombreux détours?
Elles s'efforcent de se convaincre que leur bonnes œuvres les justifient face à leurs péchés et leur
permettent de paraître digne devant Dieu.
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Elles s'appuient sur une représentation incertaine de la miséricorde de Dieu.
Elles croient en la nécessité absolue des sacrements pour obtenir le salut, etc...
Elles croient à la nécessité de l'observation du Sabbat, des fêtes juives etc...
De tels avis contraires et contradictoires à la bible dominent beaucoup d'esprits, ainsi, l'étude de l'épitre aux
Galates ne représente pas une perte de temps.
Caractéristiques
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Le ton sévère et grave de Paul est dominant.
Contrairement à ses habitudes, il débute l'épitre sans un mot d'éloge ou de remerciement et ne
demande pas l'intercession des fidèles.
L'enseignement de la justification par la foi est représenté avec un sérieux, bien plus sévère que
dans n'importe quelle autre lettre de Paul.
La lettre est parvenue aux Galates avec l' écriture personnelle de Paul, un facteur externe qui avait
probablement comme but de toucher profondément la conscience des lecteurs (Gal. 6,11).
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Analyse détaillé et conception
Gal. 1,1-5 – introduction et salutations de bénédictions. Comme il était habituel dans ses anciennes
lettres, dès le départ, Paul se situe comme étant l'expéditeur. Dans toutes ses lettres il se nomme Paul, bien
qu'il s'appelait à l'origine „Saul“. Luc appela l'apôtre Saul jusque dans Ac. 13,7, puis après seulement encore
Paul. Là, est conté la première conversion d'un païen, c.a.d du prévôt Sergius Paulus.
Le début de l'épitre aux Galates est d'une part assez typique pour une lettre qui vient de Paul, et d'autre
part, très inhabituelle. Car, comme nous l'avons dit, les renseignements habituels concernant l'auteur et les
destinataires de la lettre, ainsi que les formules de salutations traditionnelles sont bien présentes, mais nous
déplorons la formulation de remerciements ainsi que la louange aux fidèles, qui ne manquent dans aucune
lettre écrite de Paul. Du fait que la liste des salutations habituelles manquent, même à la fin de la lettre, nous
pouvons déduire que l'apôtre a voulu réduire à son minimum le contact avec la communauté, car ils
n'étaient pas loin d'être rejetés, pour ne plus compter comme étant son église.
En tant qu'expéditeur de la lettre, Paul ne se nomme que lui même et ajoute à son nom le titre
« d'apôtre ». Ce qui est mentionné ensuite dans Gal. 1,15-27 et expliqué. Il explique qu'il n'a pas été envoyé
par Jésus Christ homme terrestre, mais par le ressuscité.
La brutalité des mots d'entrée confronte immédiatement le lecteur avec le thème principal, c.a.d les
attaques de l'apostolat de Paul.
Ananias était à ses côtés dans un service pastoral (Ac. 9,1-18), et Barnabas l'introduisit dans la
communauté de Jérusalem et vers les autres apôtres (Ac. 9,26-28). Mais il fut appelé par Jésus Christ et par
Dieu le Père. Rien que cela déjà, c'était toute sa dignité et son autorité. Celui qui doute de l'appel de Paul
touche à ses fondements spirituels, c.a.d, à la réalité de Jésus ressuscité. Oui, plus encore, à l'action de
Dieu lui même, qui a équipé Christ de toute l'autorité et de toute la puissance lors de la résurrection, cette
personne qui douterait serait alors tentée vers un scepticisme. Paul répondit à ceux qui le critiquaient en
soulignant l'autorité de Dieu. En tant qu'apôtre et envoyé de Dieu il n'avait finalement pas besoin de se
défendre ou de se justifier lui même .
Paul se tenait en effet dans un appel particulier, mais il était aussi impliqué et lié dans la communauté de
ses frères. Par conséquent il écrit: „... et tous les frères qui sont avec moi“. Son autorité en tant qu'apôtre
ne fut pas diminuée pour autant mais encore approfondie d'avantage. Il ne marchait pas seul, et il n'était pas
non plus un représentant d'une théologie particulière. La désignation: „théologie Paulinienne“, est trop
souvent utilisé, en vain, pour destituer Paul face aux autres messagers de l'évangile et le remettre en
question.
Avec la désignation de: « tous les frères », Paul clarifia qu'il ne représentait pas une sois disant « opinion
Paulienne particulière ” mais qu'il se savait participant de ce chœur que forment tout les témoins de Jésus.
Et l'autorité des témoins de Jésus Christ repose sur trois piliers:
● Sur la procuration par Jésus Christ lui même/
● Sur l'ordre dans la communauté de Jésus et
● de la façon de vie personnelle à chacun.
Et ainsi, cet ordre est l'ordre le plus approprié. Tous les frères qui étaient avec lui se joignirent à ses
salutations, sans pour autant apparaitre en tant que co- auteurs de la lettre.
Les données vers les récepteurs: « aux communautés de Galatie » caractérisent la lettre en tant que
lettre circulaire ecclésiale. Il paraissait étonnant que Paul n'eut envoyé de lettre d'avertissement aux faux
docteurs. En fait, Il ne s'expliqua que très peu de temps avec eux. Il s'adressa directement aux églises elle
même. Sa lettre n'était donc pas une lettre privée, mais prévue pour une lecture publique d'une certaine
lettre d'enseignement apostolique, lors d' assemblées communautaires.
L'autorité de son ministère apostolique et de celui de ses frères se trouvait dans ces lignes.
On ne peut discuter et décider de vraie ou de fausses doctrine dans un litige d'un discours privé.
Ceci est l'affaire de toute l'église de Jésus et cela, entièrement et publiquement, ce que Paul souleva ici.
Gal. 1-2 contredit à tous les égards la revendication juive de la circoncision et de l'obéissance des lois.
Dans la lettre aux Galates, Paul ne défend pas en première ligne son apostolat et sa personne, mais bien
plus l'être et les fondements théologiques de son évangile qu'il proclame.
Les allégation apparues en Galatie contre Paul, sont résumé ainsi:
Paul rejette les lois − par conséquent il essaye de faciliter la vie à ceux qui le suivent − par conséquent il
aimerait être populaire − par conséquent il n'est pas sûr de lui même − par conséquent il ne faut pas lui faire
confiance − par conséquent ses prêches doivent être rejetés − par conséquent les Galates devraient
accepter le message des adversaires de Paul et accepter leurs positions et attitudes.
Le ministère de l'apôtre Paul était fortement attaqué en Galatie. Il n'était pas question de droits
apostoliques, de dons spirituels et d'éloquence dans le langage en Galatie, mais du contenu pratique de
l'évangile proclamé par Paul. Il n'annonce pas la thora mais Christ, le ressuscité. Par conséquent, une fois
de plus il établit en toute clarté, son évangile pagano- Chrétien controversé vers une autorité ultime et
définitive en Galatie. Il recourt ainsi à la plus ancienne confession Chrétienne d'origine. Ainsi il élargit et
Christianise l'image du Dieu d'Israël et qualifie Dieu comme étant celui qui sauve définitivement de la mort et
de la perdition. Avec cette profession de foi, Paul détermine le monde et l'histoire de façon nouvelle. Paul
voit un renouveau en toute chose, suite à la résurrection de Jésus/ tout ce qui était, est vieillit à présent.
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Au vers 3 il souligne la „grâce“ de Dieu. C'est le commandement supérieur lorsqu'il s'agit de la
justification biblique. Pour l' apôtre, il découle que nous avons tous le même Père et que Dieu n'est pas
seulement le Père de Jésus Christ mais aussi celui des Chrétiens.
Pour Paul, avec la crucifixion de Jésus, se profile un temps nouveau pour le monde (Gal. 1,4/ 2.Cor.
4,4/ Eph. 2,2/ Jn. 12,31). Le règne du péché et de la loi est terminé (Gal. 3,19), les tyran éliminés et la porte
du royaume ouverte (Rm. 14,17/ Col. 1,13/ Eph. 5,5). Cependant, la libération entière et complète, la
résurrection des corps, ne seront effectifs que lors du retour de Jésus (Comp. Rm. 5-8).
Et tout cela se passa et se passe selon la volonté de Dieu. Cette „Doxologie“ (Louange à Dieu) se finalise
par un „Amen“ de Paul.
Ceci est d'entrée, une indication claire de la loyauté de l'initiateur de l'évènement du salut. D'ailleurs, dans
l'introduction aucun remerciement ne s'en suit, ce qui indique clairement que ceux à qui s'adresse ce
message sont dans un chemin d'égarement. Ils nécessitent au contraire un approfondissement du cœur de
l'évangile.
Gal. 1,6-10 – Réprimande de la versatilité des Galates. Les celtes (Galates) aimaient les nouveautés, et
le tempérament celtique était très inconstant. Lorsque les enseignants judaisants passèrent en prêchant le
salut par les œuvres et dans la nécessité de la circoncision, les Galates acceptèrent bien à tord, et avec
empressement ces nouvelles opinions (Gal. 1,6). Paul avait entendu parler de leur état de rupture.
Nous ne savons pas comment l'apôtre Paul avait été au courant de l'état en Galatie. Paul s'étonna. Son
étonnement (sa surprise) peut se comprendre, du fait que le comportement des Chrétiens de la Galatie
n'était pas conforme à ses attentes à lui.
Ils sont arrachés (tombés) de celui qui les a appelé par grâce (ou: au travers de la grâce). Selon Paul, les
Galates ont été arraché à un "autre évangile“ . Ceci est de l' „infidélité“ envers l'évangile (Comp. Gal.1,6-10
et 2,11-21) et une abnégation de Jésus. Cet « autre évangile » et ce « judaïsme renaissant » est périmé
pour Paul.
Ce n'est pas une nouvelle « rédemptrice et libératrice ». Seul l'évangile de Jésus, le fils de Dieu, est
authentique. Au v. 7 l'apôtre se corrige de suite en précisant qu'il n'y a pas d'autre évangile que celui- ci,
évangile qu'il leur a prêché en raison de la révélation de Jésus (Comp.1.Cor. 15,11/ Rm. 1,1/ 1.Cor. 1,17).
Dans l'épitre aux Galates, nous pouvons observer l'attitude inhabituelle, fortement négative de Paul face aux
lois religieuses juives. Ces attitudes négatives doivent se comprendre au travers d'un contexte d'un arrière
plan historique et d'une discussion de l'époque (concile apostolique etc...) en ce qui concerne l'inclusion des
païens dans le salut de Dieu.
L'excitation de l'apôtre (dans Gal. 1,8 „un autre, aucun autre évangile ou un évangile opposé“) laisse
supposer que la différence de l'évangile prêché par lui même est importante. Un enseignement opposé à
l'évangile réel que prêche Paul, n'est, dans tous les cas, pas un évangile, même s'il était prêché et proposé
par Paul lui même ou par un ange du ciel. Car tous deux sont sensés connaître le mieux l'évangile, étant
porte parole de Dieu et envoyé de Jésus Christ .
Pour une telle erreur de proclamation, tous deux percevraient plutôt une malédiction.
La répétition de la malédiction au verset 9 montre que l'affaire est sérieuse pour lui. Il ne s'agit pas
uniquement d'une divergence d'opinion, mais de la menace du salut vers ceux à qui il s'adresse.
En outre, il n'est pas exclu que Paul supposait déjà, lors de ses anciens séjours en Galatie, qu'une telle
apostasie pourrait survenir chez eux, lorsqu'il leur écrit: „ce que vous avez reçu“ , au lieu de „ce que nous
vous avons annoncé“.
Il souligne explicitement (Gal. 1,10-12), que l'évangile qu'il prêche ne vient pas des hommes, mais de Jésus
Christ lui même. Pour cette raison aussi son entrée avec autant de hardiesse, du fait que son évangile est le
seul évangile vrai et qu'il n'y a pas d'autre évangile à côté de celui- ci, qu'il soit d'une version différente ou
opposé. Dans son exposé il conclu qu'un tel évangile ne peut mériter cette désignation en tant que tel, car
l'évangile est une bonne nouvelle, une nouvelle joyeuse.
Comme critère, Paul explique qu'il ne veut pas seulement « gagner des hommes » ou « faire plaisir aux
hommes » . Il est un « serviteur de Jésus Christ », et il n'essaye pas de plaire aux hommes.
Il n'essaye pas non plus de « persuader » des hommes. « la persuasion » est toujours qque chose de
négatif et c'est un processus de baratin, qui est contraire à la loi fondamentale sainte du libre arbitre, même
s'il s'agit de la foi à l'évangile de Jésus.
Le fait de vouloir „persuader“, peu importe pour quelle raison, était toujours l'activité habituelle des
charlatans religieux, qui à l'aide de magie, de leurres, d'incantations, d'anathèmes etc... voulaient influencer
les Dieux à les servir, ou les hommes à servir Dieu.
Celui qui proclame l'évangile, a Dieu de son côté et non les hommes, qui eux, trouverons probablement
l'évangile offensante et la rejetterons, ce qui arriva très souvent à Paul
Pour Paul, il ne s'agit absolument pas de la « bienveillance des hommes », mais de la « bienveillance de
Dieu » . C'est pourquoi il s'exprime: „je ne cherche pas à gagner les hommes, mais je cherche à gagner
Dieu.“
Même le dernier des critiques doit constater ici, que Paul n'est pas un séducteur et qu'il ne veut s'insinuer
dans aucune bonne grâce. Il se voit comme étant le "serviteur de Christ“. En tant que tel il ne sert que Jésus
Christ, qui est son « Seigneur » (Comp. Gal. 1,3). Les termes "serviteur“ et "Seigneur“ laissent
transparaitre l'esclavage antique: un seigneur qui est riche, par exemple un grand propriétaire de terrains,
possède des esclaves qui doivent le servir et dont il peut disposer.
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La métaphore de l'esclave dans Gal. 1,10 semble influencé par Jérémie et Esaïe. Et le terme "serviteur de
Christ“ est entendu ici comme un titre honorifique.
Paul s'accapare ici le thème traditionnel de l'ancien testament du « serviteur de Dieu », en tant que titre
honneur. Et d'un autre côté, il revendique selon les structures de carrière anciennes, le statut d'un esclave
de haut rang, qui prend part à l'honneur et à l'autorité de son maitre.
Gal.1,11 jusqu'à 2, 21 – Paul se révèle en tant que véritable apôtre de Jésus Christ
Gal. 1,11-24 – Origine Divine de son ministère. Paul révèle le caractère unique de l'évangile qu'il prêche
en soulignant explicitement qu'il n'est pas d'origine humaine. Ainsi il se démarque des enseignements de ses
adversaires. Dans Gal. 1,11-17 il en fait le thème de sa discussion au travers de son appel particulier. Et
dans Gal. 2,1-10 il raconte de quelle façon son appel avait été également reconnu par les autres apôtres.
Paul souligne l'indépendance de son apostolat et de son évangile.
Il soulève également l'accord et l'unanimité fondamentale – en tant que signe extérieur de l'unité de l'église –
avec les apôtres à Jérusalem qui étaient là avant lui. D'où la relation ambiguë à propos du terme de "piliers“
de Jérusalem. D'un côté il souligne l'origine Divine et non humaine de son évangile et les limitations de
contacts vers les "piliers“, d'un autre côté il témoigne de sa volonté de soumission en allant proclamer son
évangile à ces "piliers“. Les relations n'étaient pas exemptes de tensions comme le montre le conflit avec
Pierre/ Céphas. Il est intéressant de noter la façon d'agir de Paul dans le règlement de ses conflits.
Paul renvoi l'évangile proclamé, à une révélation de Jésus Christ, qu'il considère comme étant un
événement de vie de son appel. Dans l'expérience de cet appel, il reste bref dans le V. 15-17. Auparavant,
dans les versets 13-14, il en vient encore à parler de son passé, avant l'expérience de sa conversion. Pour
souligner l'importance de l'expérience de la conversion de sa vie, Paul raconte en premier lieu son
cheminement, avant cette expérience Divine qu'il vécu.
Son ancien cheminement dans le judaïsme était connu de tous ses lecteurs, car ils avaient déjà entendu
parler de lui. Tous savaient que Paul persécutait l' « église (de) Dieu sans mesures » et qu'il mit toute son
énergie dans la persécution et la destruction de l'église. Nous ne savons pas si Paul avait été poussé ou
délégué dans la persécution des judéos- Chrétiens avant sa conversion, ou s'il entreprit volontairement cette
persécution. Lui même disait "je persécute“, ce qui laisse supposer qu'elle n'était pas un fait unique, mais
que ce fait s'est prolongé sur une période assez longue dans le temps, et que la persécution était délibérée
et acharnée.
La conversion et l'appel de Paul est le modèle pour la conversion d'Israël vers le Seigneur.
Paul était un „juif de la diaspora“. Il était très ancré dans un patrimoine historique et religieux de son peuple.
Dans la période précédent sa conversion, il était un élève intelligent et progressa dans ses études avec plus
de facilité que les élèves du même âge. Il se réfère ici à la sévérité avec laquelle il reçu les révélations du
Père. Finalement le judaïsme était bien plus connu de lui, face à ces révélations et en comparaison à celleci.
Il était particulièrement „zélé, et il entreprit de faire lui même justice lors d'infractions dans la thora, comme
lors de la lapidation d'Étienne – jusqu'à „ son heure à Damas“. Dans Gal. 1,15-17 il parler de l'expérience de
la révélation ultime, qui provoqua sa conversion.
Ce fut le point de départ de sa prédication, qui n'était en aucune manière le résultat d' hommes ou d'œuvres
humaines, mais uniquement le résultat de la grâce de Dieu.
Cette révélation de Jésus Christ marque la vie entière de l'apôtre. On dit qu'il avait été choisit dès le ventre
de la mère, donc dès sa naissance, mis à part et appelé pour proclamer les révélations de Dieu. Avec cette
mise à part, il (se) souvient de l'appel du prophète Jérémie (Comp. Jr. 1,5) et du "serviteur de Dieu“ du livre
d' Esaïe (Comp. es. 49,1.5).
Et de cette façon, Paul essaye de faire comprendre clairement que son message vient uniquement de la
révélation de Christ et non d'une tradition ou d'un enseignement humain quelconque (Comp. Gal. 1,10-12).
Il est frappant de constater que Paul n'attache jamais une grande valeur à sa conversion mais il la met
toujours fondamentalement en relation avec son apostolat. Il nous parle aussi de sa première visite à
Jérusalem qui servit exclusivement dans un but d'enseignement pour les „piliers de l'église“ particulièrement à Pierre et sa situation sociale élevée.
Pour quelle raison Paul voulait- il connaître Céphas et non pas un autre apôtre, reste à éclaircir. Dans 1.Cor.
15,5 nous voyons que Céphas était le premier auquel Jésus Christ ressuscité était apparu- et ceci avant
l'ascension de Jésus. C'est après seulement qu'il apparu aux « douze », les douze personnes formant le
cercle des disciples les plus proches de Jésus. Céphas faisait parti de ce cercle d'apôtres, de sorte qu'il vit
deux fois Jésus ressuscité, (dans la supposition qu'il était présent avec les douze ce jour là).
Le texte ne nous dit pas ce que Paul à fait chez Céphas durant ces quinze jours.
Si l'on y vois, dans la lumière de la révélation de Jésus Christ, une visite à Damas, on suppose que cette
révélation aurait au moins été abordée. Probablement aussi que la rencontre entre Jésus ressuscité et
Céphas avait été abordé et qu'il y eut ainsi un échange de récits d'expériences. Il ne s'agissait surement pas
de donner des conseils sur le contenu des prédications de l'évangile, car Paul avait reçu l'évangile, selon
Gal. 1,12 , uniquement par une révélation de Jésus Christ. Il est possible aussi que Céphas ait parlé de son
propre apostolat en tant qu'apôtre ainsi que de la vie de Jésus jusqu'à sa crucifixion. Nous ne pouvons dire
dans quelle mesure ils auraient pu discuter des aspects d'une mission ultérieure ou des activités de Céphas
dans la mission durant ces quinze jours, tout ceci n'étant pas très clair.
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Pierre était le premier témoin apostolique du ressuscité, et Paul le dernier ici (1.Cor. 15,5.8).
Paul devait surement avoir une intention importante lors de la visite chez Pierre/ Céphas. Pierre était
l'appelé pour Paul – l'appelé- de celui qui est terrestre et ressuscité. Il voulait surement s'accorder avec lui.
Par la suite il rencontra encore Jacques, (bien que celui- ci ne faisait pas parti de ce Jésus terrestre et des
douze, car il ne croyait pas encore en Jésus avant la résurrection de Jésus ), il était le frère « biologique » de
Jésus et le chef (local ) de la communauté de Jérusalem après la pentecôte. Lors de la réunion avec Pierre
et Jacques, Paul du probablement les informer de sa mission auprès des païens et rattraper ainsi les
bénédictions omises.
Lors de son séjours dans ces deux régions il n'avait pas la fonction de qqu'un venant de la congrégation de
Jérusalem et envoyé officiellement. Tout comme Paul, qui avait voyagé de sa propre initiative vers Jérusalem
en tant que personne privée, il aura probablement œuvré en Syrie et en Cilicie en tant que personne
purement privée.
Paul ne dit pas pourquoi il visita justement ces deux régions. Le facteur décisif était sans doute qu'il y avait
la ville de Damas et de Tarse dans ces deux régions. Damas avait joué un rôle important en ce qui concerne
la conversion de Paul, et Tarse était son lieu de naissance (Comp. Ac. 9,11/ 21,39).
Paul dit clairement qu'il n'œuvra pas dans les environs de Jérusalem ("Judée“).
Dans Gal. 2,2 nous voyons que Paul concentre sa mission auprès des païens. A partir de là, Gal. 1,22 nous
dit probablement, qu'il a laissé le travail missionnaire auprès des juifs, du moins en Palestine, à d'autres
missionnaires.
La deuxième visite à Jérusalem eue lieu environ plus de dix ans plus tard, dans la reconnaissance
explicite de la mission de Paul, et dans un service fait dans le renoncement de la circoncision et des lois.
Pour lui, la révélation de Jésus Christ à un but très précis: Il doit proclamer Jésus auprès des juifs. La
proclamation doit se passer dans la région des peuples! Dans ce contexte, le fait que Paul n'a pas
évangélisé également les païens en terre promise devient compréhensible, aussi pourquoi il n'avait pas de
peine à prêcher régulièrement dans des synagogues se trouvant dans des pays païens. Paul devait prêcher
l'évangile aux païens en dehors du pays d'Israël.
Nous ne savons pas à quel endroit Paul avait séjourné en Arabie.
De Damas, Paul est parti ensuite vers l'Arabie. Il se pourrait que se soit le mont Sinaï (Comp. Gal. 4,25), qui
appartenait également à l'Arabie à l'époque, ou peut être Petra. La question se pose aussi de ce qu'il fit en
« Arabie ». S'était- il retiré là bas pour méditer spirituellement les évènements de la révélation? Peut être
qu'il s'est retiré au mont Sinaï, à l'endroit même ou Moise reçu les dix commandements de Dieu (Comp. Ex.
19-20) et aussi tous les « écrits de la loi » selon la révélation juive ainsi que les « lois orales » (Comp. Les
observations de Gal. 1,14)?
Ce qui n'est pas clair non plus est le fait que Paul retourne à Damas après avoir été en « Arabie ».
Probablement parce que c'était l'endroit où s'était déroulé pour lui la révélation de Jésus Christ, (Comp. Ac.
9,1-9) et de là, il voulait débuter et recommencer ses activités missionnaire (Ac. 9,19b-20).
Il existe de nombreuses suppositions pour expliquer le fait qu'il soit allé dans le désert « en Arabie » et non à
Jérusalem.
Il voulait être seul dans la solitude avec Dieu, pour méditer et se préparer ainsi à sa mission auprès des
païens. Pour ne pas s'entretenir de la „chair et du sang“. Il voulait se situer, se placer dans la tradition de
Phinéas et d'Élie. Phinéas (Comp. Num. 25,7-13) comme Élie (Comp. 1 Rois. 19,14) étaient zélés, de la
même fougue que Paul . Peut être que Dieu voulait- il que Paul prenne des distances face à son zèle−
comme à l'époque Élie – et l'écoute nouvellement, en ayant acquit plus de maturité, comme anciennement
Élie (Comp. 1 Rois. 19,15), avec une nouvelle mission et une nouvelle onction dans le lieu de son appel.
Gal.1.23,24 Les croyants en Judée, entendirent parler du changement d'attitude de Paul par des tiers et ils
attribuèrent cette conversion à Dieu et le louèrent pour cette raison.
Paul ne prêcha pas en Judée, car à l'époque, il persécutait les croyants là bas et avait causé de grands
tords aux églises (Gal. 1,13). Paul voulait exprimer que les croyants de la Judée savaient que Paul allait
avoir une mission différente de Dieu, que celle de les enseigner et de leur prêcher l'évangile. Par
conséquent, il souligne qu'il doivent « louer » et glorifier Dieu pour cela, pour le fait qu'ils étaient soulagés
parce qu'ils n'avaient plus à affronter l'ancien persécuteur avec des sentiments partagés.
Paul veut dire indirectement qu'il y avait une raison, au fait que Dieu l'envoya maintenant vers les païens au
lieu de l'envoyer auprès des juifs. Plus tard, Paul collecta de l'argent pour les pauvres de la Judée, qui
avaient tout laissé et qui étaient partis et qui étaient devenus pauvres, en partie aussi à cause de ses fautes.
Gal. 2, 1-10 – Reconnaissance grâce aux apôtres d'origines à Jérusalem. Entre temps, environ 14 ans
s'étaient passées vers Paul, entre la première et la deuxième visite à Jérusalem et son histoire avait déjà
été adopté ainsi. Paul avait œuvré entre temps à l'église d' Antioche et de là, il a été envoyé comme
missionnaire (vois Ac. 13-14).
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Puis surgit une dispute entre Paul et Barnabas (Ac.15,36-41). A Antioche, il y eu une séparation et un conflit
(Gal. 2,11-14). Indépendamment de la communauté d'Antioche, Paul avait effectué son travail missionnaire
et fondé des communautés en Galatie en Macédoine et en Achaïe. Et cela, avant le concile des apôtres à
Jérusalem.
L'épisode de Barnabas et la séparation avec l'église d'Antioche était probablement la raison du concile des
apôtres (rencontre).
Lors de sa deuxième visite à Jérusalem, il avait « soumis » une fois de plus, sa façon d'œuvrer en tant que
missionnaire à l'assemblée des anciens de l'église, pour approbation (dans un sens usuel de communication
entre amis ou entre personnes de même rang ). Il était certain de sa mission et de l'évangile venant de
Jésus. Après une longue discussion mouvementée, les frères se sont laissés convaincre de ne pas imposer
d'autres « charges » aux paganos Chrétiens. Cette décision n'atteignit manifestement que les Chrétiens en
dehors d'Israël. La raison était, qu'il n'y a pas de déclarations claires dans la thora en ce qui concerne la
coexistence entre juifs (Chrétiens) et païens (Chrétiens) en dehors d' Israël. A l'origine, ce n'était pas prévu
par Dieu. Car Israël été déjà détruit, mené en captivité et dispersé alors parmi tous les peuples.
Lors du « concile des apôtres », le statut de Paul en tant qu'apôtre n'avait pas été examiné ni confirmé. Il
était seulement question à ce que les païens devaient faire pour appartenir au peuple de Dieu.
Lors du concile des apôtres, les apôtres reconnurent la « grâce » donné par Dieu, grâce donnée maintenant
à tous les hommes. Lorsque Jacques, Céphas et Jean reconnurent cette grâce, ils donnèrent la main droite
à Paul et Barnabas. Il s'agissait d'une action symbolique qui avait affermie l'église. Il est déclaré: qu'au
travers de leur mission auprès des païens, Paul et Barnabas ne sortirent pas de l'église mais ils y restèrent.
Il n'y a qu'une seule église, à laquelle appartenait Jacques, Céphas et Jean ainsi que Paul et Barnabas.
Grâce à la mission, les juifs comme les païens peuvent accéder à l'église de Christ. Il n'est pas nécessaire
que les paganos- Chrétiens soient circoncis et qu'ils suivent les commandements et les lois juives.
A partir de maintenant les Juifs- et la mission en faveur des païens sont en égalité côte à côte .
La mission auprès des juifs est du domaine de Jacques, Céphas et Jean.
En ce qui concerne cette mission auprès des païens, Paul et Barnabas sont les responsables. Ici nous
voyons émerger deux domaines très différents d'action, qui sont poursuivis dans une unité de compromis
spirituel (rabbinique).
Paul utilise ici le terme "estimé“ de façon „ironique“, qui donne l'impression ici, que Paul s'était soumis à
l'autorité des chefs des communautés de Jérusalem. Il pouvait facilement le faire, car ceux qui étaient
« estimés » n'avaient rien imposé à Paul. Ses actions et ses œuvres missionnaires précédente étaient les
bien venus et appréciés sans restrictions.
L'apôtre remonte du passé allant vers le conflit présent avec ses opposants. Il précise qu'il n'y a pas de
doute à avoir en ce qui concerne la légitimité et le bien fondé de ses actes. D'ailleurs nous pouvons voir
indirectement dans le texte, (Gal. 2.6) que ceux qui sont « estimés » au moment de la rédaction de celui- ci
vivaient encore, et auraient pu être questionné à tous moments.
D'après Gal. 2,7 , ceux qui étaient « estimés » fortifièrent plutôt l'apôtre Paul dans la légitimité de ses
actions, car ils avaient vu la grâce qui lui a été donné par Dieu.
En ce qui concerne le thème de la circoncision, Paul n'adhère pas. Car ce n'était qu'un signe pour „Israël“,
relié avec l'implication de trouver et d'appliquer des lois et des commandements, comme on pouvait les
trouver dans la thora (cinq premiers livres,: de la genèse au Deutéronome). Ce qui était d'ailleurs limité au
pays d'Israël/ Canaan. Depuis la destruction du temple etc... ces choses ne furent plus possible. Depuis
l'accomplissement de la loi à travers Jésus cela n'était plus nécessaire.
Car celui qui est en Christ maintenant, il est devenu participant de l'œuvre accompli de Jésus.(Christ
signifie “vérité venant de Dieu“ ou “le véritable oint de Dieu“). Le fait qu'il « circoncis » tout de même Titus
(le seul pagano- Chrétien), et qu'il débattit encore de la circoncision, provient du fait qu'il voulait l'emmener à
Jérusalem et en Judée et qu'il voulait servir là bas.
C'était une conséquence purement pratique. Pour la Judée, le pays de la promesse de Canaan, les
apôtres n'ont pas abrogé la « circoncision », et Paul l'accepta pleinement et entièrement. Pour les nations,
c'est l'alliance de Dieu avec Noé qui était l'alliance valable (ils ne devaient conserver que ces conditions là)
et non l'alliance que Dieu avait conclue avec Israël. Cela aurait été l' « esclavage » du reste des hommes et
des nations.
C'est pourquoi, Paul nomma les faux docteurs qui s'étaient glissés parmi eux des « faux frères » ceux qui
voulaient entrainer les croyants en Jésus à devenir également des « juifs ». Paul disait lui même qu'il n'aurait
pas donné cours, à aucun moment, aux exigences de ces « faux frères » (littéralement: pas une heure).
Pierre et Paul sont sur un pied d'égalité dans leurs droits.
.
La proclamation de l'évangile auprès des juifs est confiée à Pierre.
Tous deux ont reçu le privilège de proclamer l'évangile, et dont les régions de proclamations de
l'évangile sont clairement définis:
● Pierre prêche auprès des circoncis, les juifs.
● Paul par contre, prêche auprès des incirconcis, les païens.
● Tous deux ne sont pas envoyés par des hommes.
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D'après Gal. 2,8, Dieu donna à Pierre comme à Paul la puissance et la force pour le „service apostolique“.
Dans 1.Cor. 12,6/ Ph. 2,13 Paul écrit que en ce qui concerne ses compétences apostoliques, toute la gloire
revient à Dieu seul (Comp. Gal. 1,15/ Th. 2,12/ 5,24/ Rm. 9,12 et aussi Gal. 1,16/ Ac. 9,1-9), du moins il part
clairement dans le texte de Rm.15,18-19 du fait que Christ a agit à travers lui en ce qui concerne la mission
auprès des païens.
Le fait que Pierre n'est présenté qu'en deuxième dans Gal. 2,9, se laisse expliquer par le fait que lorsqu'ils
étaient ensemble à l'époque, c'était Jacques le chef déterminant de l'église de Jérusalem et ce n'était pas
Pierre.
Dans Gal. 2,7-8 il y a comme un accord entre Pierre et Paul, un accord qui avait eu lieu officiellement lors
de la première visite de Paul à Jérusalem.
Gal. 2,10 avertit de ne pas oublier les „pauvres“. Cela signifie aucune obligation spirituelle ou condition
pour la mission auprès des païens. Sorti de la pensée de l'unité de l'église, il s'agit d'avantage ici d'une
demande. Ce qu'étaient les « pauvres » et qui ils étaient sont des questions qui restent encore sans
réponses. Il ne pourrait s'agir que d'un « titre honorifique ».
Cela peut définir aussi ceux qui renoncent à tout pour l'évangile et ceux qui apportent des offrandes ou qui
apportaient des offrandes. Paul souligne qu'il s'est efforcé de travailler avec zèle pour se conformer à la
demande. Effectivement, et à plusieurs endroits de ses lettres, il parle (Comp. 1.Cor. 16,1-4/ 2.Cor. 8-9/ Rm.
15,25-29) d'une collecte d'argent (collecte). Celle- ci est pour les « saints » (Comp. 1.Cor. 16,1.3) ou les
« pauvres » parmi les saints (Comp. Rm. 15,26) à Jérusalem.
Pour soulager la détresse, il faut maintenant rassembler de l'argent, d'où cette collecte en tant qu'offrande
unique de la grâce et non imaginé comme une collecte d'un impôt durable. (pour le détail de la collecte vois
les observations dans 1.Cor. 16,1.3) Au moment de la rédaction de l'épitre aux Galates, Paul avait déjà
organisé la collecte dans des parties lointaines de sa zone missionnaire, y compris en Galatie (Comp. 1.Cor.
16,1). Il n'est pas dit clairement qu'elle était déjà finalisée. Du fait que Paul parle de ses efforts assidus, nous
dit seulement que la collecte était déjà, du moins, fort avancée. Ce qui est certain, c'est qu'on en parle plus
du toute dans l'épitre aux Galates, cela peut indiquer la fin de la collecte (du moins en ce qui concerne la
Galatie).
L'épitre aux Galates a probablement été écrit après les deux lettres aux Corinthiens, et lors de sa rédaction,
la collecte était encore en cour, mais devait être ajouté à la suite de la fin des deux lettres.
Ce qui est incertain: est ce que la lettre aux Galates doit être datée après la lettre aux Romains, là ou la
réception de l'argent collectée était attendu de façon imminente à Jérusalem?.
Avec Gal. 2,1-10 Paul débute une toute nouvelle phase de son travail missionnaire, en harmonie et en
conformité avec Pierre, en raison d'une révélation Divine (ou de l'église primitive).
Suite aux accords du « concile des apôtres », Paul à renoncé à la mission auprès des païens à condition
que Pierre l'entreprend parallèlement et personnellement. Cette mission était indispensable pour Paul. Ce
partage de la tâche permit à Paul de fonder des communautés libérées des lois. Ainsi, Il ne mit pas en
danger l'existence des communautés judéos- Chrétiennes qui vivaient sous la juridiction juive. En même
temps il permit l'expansion à l'universalité, la mission mondiale de Paul explosant les barrières politiques et
culturelles de la synagogue.
Les judéos- Chrétiens s'étaient déclarés prêts pour une telle mission communautaire.
Chaque personne qui était juive et qui voyait de l'intérêt dans cet accord, n'aurait pas émis d'opposition. Paul
n'avait pas donné cours à leur désir, à ce que les paganos- Chrétiens s'associent au judaïsme en payant des
taxes au temple, mais il les a engagé à soutenir les « pauvres » de l'église primitive.
La désignation de „pauvre“ repose probablement sur es. 61,1. et veut dire les communautés de Jérusalem
et de la Judée, qui sont vues comme étant « pauvre » du fait de leur style de vie particulier (Ac. 1-5). Paul,
dans les textes de Rm. 15,25-31/ 1.Cor. 16,1-4/ 2.Cor. 8-9/ Gal. 2,10 va s'occuper de façon particulièrement
intensive des questions et des problèmes d'organisations qui sont reliés avec la collecte pour les
« pauvres » .
La mention de la collecte, à la fin du rapport du synode missionnaire (concile des apôtres) confirme
l'hypothèse selon laquelle la communauté de Jérusalem avait utilisé ici la compréhension ecclésiologique
(Ecclésiologie est l'enseignement de l'église en tant qu'institution venant du monde, doctrine de l'église ou de
la communauté). Ce n'est pas pour libérer les paganos- Chrétiens qui volent Israël (ou les juifs) de leur salut
comme des « voleurs » . Ils redonnent consciemment à la racine. Et ainsi, ils ont dédommagé les
communautés « judéos- Chrétiennes » pour leur sacrifice et leur dévouement. Ainsi ils ne payent plus de
« taxes pour le temple ». La direction de l'église de Jérusalem a vu un avantage particulier en ce qui
concerne l'approbation de la mission auprès des païens chez Paul. Ils s'attendaient à ce qu'il réplique face à
ce qui l'attendait, avec le soutien des pauvres dans la communauté de Jérusalem.
Ce n'est qu'à cette condition que les conseils et les chefs des communautés de Jérusalem cautionnèrent la
mission auprès des païens,: que les pauvres soient au centre de la mission. Une telle revendication
représenta une continuité de la sollicitude aimante de Jésus pour les pauvres.
Gal. 2,11-21 – il défend sa mission apostolique auprès de Pierre. Dans Gal. 2,1-10 était mentionné la
discussion de l'apôtre Paul avec la communauté de Jérusalem. Spécialement aussi avec ceux qui étaient
« estimés » en regard à la question s'il y avait des critiques en ce qui concernait la mission auprès des
païens. Selon Paul, la mission auprès des païens avait été pleinement approuvée. Rien d'autre ne lui a été
rajouté. Il ne devait penser qu'aux pauvres. Et cela sous forme d'une collecte pour Jérusalem.
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A Antioche il y eu un « incident » (Gal. 2,11). Le comportement de Pierre pouvait se justifier en soi. Paul a
probablement agit de la même façon dans d'autres situations (Comp. Rm.14,21/ 1.Cor. 8,13/ 9,20/ Ac. 16,3/
21,26). Pierre fit l'hypocrite. Il n'était pas sincère et correct. Comme nous pouvons l'apprendre lors de la
proclamation de l'évangile dans la maison de Cornelius, Dieu l'avait conduit de façon très différente. Parce
que Céphas, le roc, s'était rendu coupable, Paul alla directement publiquement au devant de lui. Il fit cela de
façon personnelle, face à face. Il ne pesta donc pas derrière le dos de Céphas.
Dans Gal. 1,6-10 Paul reproche aux Galates d'être infidèles à l'évangile. Dans Gal. 2,11-21 il reproche à
Pierre/ Céphas, qu'il devait pourtant le connaître.
La gravité de cet incident à Antioche aurait pu être le facteur qui avait amené Paul et Barnabas à aller dans
les délais les plus brefs à Jérusalem. Ils voulaient éclaircir l'affaire, sous l'impulsion du concile des apôtres.
Pierre et " ceux de Jacques“ doivent, en conséquence, être abordé publiquement par eux.
Les rapports et les conditions au sein du premier concile des apôtres n'étaient pas exemptes de tensions,
comme le prouve le conflit entre Pierre/ Céphas. Su par tous, Luc avait passé le conflit sous silence. Juste
avec qques allusions, il minimisa les disputes les plus violentes. Par contre, les pères de l'église essayèrent
de sauver malgré tout l'harmonie entre Pierre et Paul, parfois d'une manière plus ou moins violente.
Paul identifie la raison de l'hypocrisie de Pierre. C'est « l'arrivée de gens envoyés par Jacques » (Gal.
2,12). Auparavant, Pierre avait agit de façon approprié. Mais là, l'unité de l'église était ébranlée. Toute la
discussion s'enflamma à cause d'une question, qui, vue à la lumière des choses, était insignifiante. Est ce
que les païens et les judéos Chrétiens peuvent manger ensemble au cours d'un repas quotidien!?
Oui mais dans quelle mesure peuvent ils manger ensemble le repas symbolique!?
Dans une vision judéo- Chrétienne, la situation est à nouveau différente: La décision de Jérusalem,
d'autoriser la mission auprès des païens sans autres exigences, dit seulement que les paganos- Chrétiens
ne relèvent d'aucune d'obligation envers les règlements alimentaires juifs. Cette libération n'existe cependant
pas pour les juifs Chrétiens. Dans une vision judéo- Chrétienne, la vraie communion autour de la table n'est
pas possible, sauf dans le cas uniquement de la possibilité du respect des lois alimentaires et des lois de
purification chez les judéos Chrétiens. Si ces conditions ne sont pas appliquées, les païens et les judéos
Chrétiens ne peuvent pas manger ensemble.
Lors de toute la discussion apostolique, le statut des judéos Chrétiens est resté inchangé. Au débat ne
figurait que le rituel des paganos Chrétiens.
Du point de vue de personnes juives et d'un point de vue judéo Chrétien, les mets peuvent être impurs à
cause de différentes raisons:
Les mets décrétés pourraient être en relation avec le culte des idoles païen (Comp. ex. 34,15). Même pour
les paganos Chrétiens, se pose le problème de la recevabilité des mets et de la consommations de ces
derniers qui sont impurs spirituellement et ainsi aussi le problème de la communion de table avec les païens
(Comp. 1.Cor. 8,1-13/ 10,14-22). La viande ordonnée pourrait provenir d'animaux impurs (Comp. lev.
11,1-20). Même les fruits ou les céréales ne doivent pas être mangés sous certaines conditions (les
dispositions individuelles de nourriture se trouvent dans Lv. 19,23-24/ 23,10.14). Finalement, les mets
préposés pouvaient aussi être mal accommodés. C'est le cas par exemple, lorsque la viande n'est pas
saignée correctement (Comp. Lv. 17,10-14/ dt. 12,23-25.).
La préparation de la cuisson de la viande de chèvre dans le lait de sa mère, était également mal vu (Comp.
ex. 23,19). Mais non seulement la nourriture pouvait être souillée, mais aussi par exemple les récipients
dans lesquels les mets ont été conservé (Comp. Lv. 11,32). Les juifs et les judéos Chrétiens doivent se
garder justement de ce qui est impur, parce que l'impureté est transmise.
Les nombreuses règlementations et rites de purification servent dans ce but, cela va du lavage des
ustensiles au lavage du corps et de certaines parties du corps, comme par exemple les mains avant le repas
(Comp. Marc. 7,2-4).
Céphas (Pierre) manga avec les paganos Chrétiens avant l'arrivé des "gens de Jacques“. On ignore si cela
était volontaire ou s'il avait du se laisser convaincre.
Le passage au V. 14. est en faveur d'une certaine mesure de liberté. Dans tous les cas, Céphas ne manga
pas qu'une fois avec eux, mais plusieurs fois (Imparfaitement!), peut être à chaque fois et toujours. Son
comportement changea cependant, « lorsque les gens de Jacques entrèrent ».
Qui étaient exactement les « gens de Jacques » qui entrèrent à Antioche? Leurs intentions ne sont pas
écrites par Paul. Ils avaient peut être rendu une visite ordinaire à cette communauté d'Antioche. Cela a aussi
pu se passer sous une certaine forme de contrôle. La seule chose que nous pouvons voir d'une façon
claire, est que ces personnes étaient reliés d'une certaine façon avec Jacques, probablement le frère du
"Seigneur“, qu'ils l'estimèrent grandement et peut être qu'ils étaient envoyés par lui à Antioche.
Ils est possible qu'ils aient participé à ladite entrevue à Jérusalem, mais ce n'est pas sûr.
De là, l' identification est faite avec les « gens de Jacques » et les « faux frères », devant lesquels Paul ne
s'inclina pas. (Comp. Gal. 2,4-5).
D'ailleurs, il devaient être exactement comme les "faux frères“ des judéos Chrétiens convaincus, qui
étaient du moins critiques face à la pensée d'un Christianisme formé de païens. Ce qui est certain, c'est que
leur venue avait une grande influence sur le comportement des judéos Chrétiens qui étaient déjà présent à
Antioche.
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Pierre s'était « retiré », il s'était « retiré », il s'est subitement mis à part, il était „changé“, ou alors il s'était
ajusté et « adapté » aux « judéos Chrétiens » de façon réfléchie. Est ce tellement grave? (vois aussi. 1.Cor.
9,19,23)
Pierre avait raison et il avait bien agit à Antioche. Plus tard, Paul (1.Cor. et Rm.) accepte les façons de faire
de Pierre et il les avait même recommandé.
Paul nota que Céphas craignait les « hommes judéos Chrétiens qui étaient avec Jacques », donc « ceux de
la circoncision » .Les craignait- il vraiment?, cela est discutable. Probablement que leur position particulière
au sein de l'église de Jérusalem pouvait l'intimidait. Il est plus probable encore, que pour le cheminement de
Céphas, seul la situation avait changé et qu'il alla vers le chemin le plus simple. Jusqu'au moment de l'arrivé
des « hommes de Jacques », le comportement de Céphas s'orienta vers la pensé de l'unité Chrétienne. Du
fait qu'il était le seul invité juifs Chrétien dans une église qui était au moins partagé à moitié avec des
paganos Chrétiens, (ou accompagné avec des juifs Chrétiens qui n'étaient pas forcément nommés ), il
s'orienta vers leurs pratiques et habitudes paganos Chrétiennes. Sinon, il n'aurait pas pu manger avec ses
hôtes paganos Chrétiens. Et il aurait du se justifier ainsi devant eux du fait qu'il ne partageait pas le repas.
Mais lorsque les « hommes de Jacques » arrivèrent, la situation changea pour ainsi dire: le nombre des
invités judéos Chrétiens augmenta. Les invités nouvellement venus se révélaient être des personnes bien
implantés, et qui tenaient fermement à l'orientation de leur mode de vie précédent, formé de préceptes et de
règlementations juives dans la continuité de ces derniers. Dans une vision judéo Chrétienne, il faut avouer
qu'ils avaient de très bons arguments en leur faveur, de sorte que Céphas se vit dans une contraintes
explicative puissante. Probablement que c'était cette pression justement qu'il craignait, pression de ces
explications qu'il était redevable au « hommes de Jacques ». Son comportement et sa conduite seraient
probablement rendus publics à Jérusalem et probablement dénoncés, décriés aussi. Naturellement il voulait
éviter tout ceci.
Du fait qu'il était un « pilier respecté » de l'église (Comp. Gal. 2,9), il faisait attention. Par la suite, Céphas
suivit le chemin de la moindre résistance. Habilement il évita une confrontation avec les hommes de
Jacques, en partageant naturellement le repas avec eux. Paul interpréta sévèrement ces comportements
contradictoires comme étant des comportements hypocrites. Nous ne savons pas dans quelle mesure le
repas de Céphas avait influencé les discussions des invités judéos Chrétiens et des païens.
Au commencement, la foi était un cheminement d'échelons. L'action de Pierre montre clairement
l'accord dans Gal. 2,9, comportant la liberté face aux règlementations pour les paganos Chrétiens, il
comporte également les liens fondamentaux des judéos Chrétiens aux règles de la Thora.
Il est frappant de constater que Paul ne critique pas les hommes de Jacques, mais uniquement le
comportement contradictoire de Pierre et de ses imitateurs.
Gal. 2,15-2 est inclut directement au contenu du v. 11-14 . Paul justifie à présent d'une façon
théologique, la légalité et le droit de l'acte de manger ensemble entre païens et judéos Chrétiens.
Au temps du nouveau testament, le fait de partager le repas était un signe de communion intime. On se
déclare solidaire avec les personnes avec lesquelles on dîne ensemble. Par conséquent, Jésus avait été
très critiqué par les pharisiens, par ex. lorsqu'il se pointa chez Zachée le péager pour déjeuner. La
communion autour de la table est une action très forte dans toute la bible, elle est vue comme un événement
qui relie, fédérateur, comme c'est le cas encore de nos jours en Orient et dans de nombreux endroits. Elle
révèle la reconnaissance illimité, emplie de fraternité, lorsque Pierre s'assit à table et mangea avec les
paganos Chrétiens.
C'est dans ce contexte là que Pierre est sévèrement critiqué par Paul, parce qu'il mange d'abord avec les
non juifs, en fraternisant et en se déclarant solidaire avec eux de façon visible. Par la suite, lorsque surgirent
les juifs qui étaient sévères et fidèles aux lois de Jérusalem, on ne le voit plus partager les repas avec les
paganos Chrétiens. C'était doublement tragique, parce que Pierre devait être un modèle et le montrer. D'un
côté, il était contagieux de part son comportement. Même Barnabas, un compagnon de Paul commença à
agir contre sa conviction. D'un autre côté il offensa les paganos Chrétiens avec le refus de se mettre à table
avec eux et leur dit de façon indirecte : "vous n'êtes pas encore de vrais Chrétiens dans le vrai sens du
terme! Il vous manque encore qque chose"
C'est pour cette raison que Paul réagit avec autant de fermeté en ce qui concerne le comportement ambigu
de Pierre et le questionna publiquement. Ici Il n'est pas question uniquement de l'hypocrisie de Pierre et des
autres, il est question du prix de la jeune communauté pagano chrétienne de Galatie. Il est question de
l'évangile.
Pierre savait que la foi ne dépend pas du respect de lois externes (Ac. 11,1-17).
Paul commence au vers 14 avec le mot „NOUS“. Pierre et Paul sont tous deux des juifs de naissance. Au
contraire des juifs, Paul appelle les païens de façon globale des « pécheurs ». On peu supposer par là que
Paul parle à Pierre, donc d'un judéo Chrétien à un judéo Chrétien, il est fort probable qu'il utilise ici le point
de vu d'un juif. Avec le „Nous“ il englobe aussi tous les autres judéos Chrétiens, comme par ex. Barnabas
(Gal. 2,13).
Lors de son argumentation dans Gal. 2,15-21, Paul conteste les commandements et « lois » juives, en ne
leur affectant pas que des significations positives. Il souligne seulement les limitations dues à la « loi »:
La "loi“ peut préserver du péché, mais elle ne peut nous justifier devant Dieu, car il en résulte une action
d'obligation et de peur. On est uniquement justifié devant Dieu à travers une foi aimante et libre envers
Jésus Christ. Paul souligne que ce n'est que dans une foi ferme et inébranlable envers Jésus Christ que
nous sommes justifiés, et non par les œuvres prescrites des règles de la loi. Il dit que ce n'est pas à travers
les observances strictes des règles de la loi que nous auront devant Dieu « une robe blanche » .
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Les paroles dans Gal. 2,16 "...sachant que l'homme n'est pas justifié par les œuvres de la foi...“ Paul
les sort du Ps.143,2, qui indique qu'aucun homme vivant n'est juste devant Dieu. Par contre, dans Gal. 2,16
il souligne que ce n'est pas par des œuvres de la loi que l'homme est justifié, et que nulle chair ne sera
justifiée, (devant Dieu). Selon Gal. 5,17-21 nous pouvons interpréter Gal. 2,16 comme il suit: ce n'est pas
avec des œuvres de la loi que l'homme, avec tous ses désirs et ses manquements, sera justifié.
Avec le texte de Gal. 2,16 nous devons aussi lire Gal. 3,2.5, sinon on ne peu pas comprendre la vrai
signification de l'enseignement Paulien concernant la justification. Une analyse minutieuse nous montre ici,
que la justification par la foi et que les dons de l'Esprit sont identiques. Sans les dons de l'Esprit Saint
et de son action il n'y a pas de « justification » devant Dieu. Romains 8,3 décrit l' impuissance de la Thora“
(de la loi, des prescriptions et des règlementations externes), comme déjà dans Romains 7, toute la
profondeur de la vie de l'homme abattu y est décrite (Comp. Gn. 15,6/ Gal. 3,6/ Rm. 4.2./ Ps. 143,2/ Rm.
3,20/ Ha.2,4/ Gal. 3,11/ Rm. 1,17).
Qu'est ce que la justification?
La justification est un terme (particulièrement souligné par Paul) pour l'ensemble des actions salvifiques et
très saintes de Dieu vers nous les hommes. Cela va de la découverte du péché, à la connaissance de celuici afin de pouvoir le reconnaître, jusqu'à son pardon, sa réparation, jusqu'à la nouvelle naissance et à
l'accomplissement réel de l'homme devant Dieu et en Dieu. C'est la restauration de la relation de l'homme
envers Dieu, et à travers lui seul. C'est une réelle restauration de la relation entre le créateur et la créature,
entre l'Esprit et l'esprit de l'enfant, entre Dieu et notre âme, comme entre le Père et son enfant. Selon le sens
du mot c'est la „justification“, „justifié“ et „justification“ de l'homme, (Comp. Rm. 3,20.28) au travers de
Dieu lui même (la justice de Dieu) (Comp. Eph. 2,5-10/ Tite. 3,5.7/ 2.Tm.1,9). Dieu offre à l'homme, par pure
grâce, à ses enfants bien aimés, sans conditions et donc de façon imméritée, le déversement de son salut et
une reconnaissance éternelle sérieuse et aimante (Comp. Gal. 3,2/ Rm. 4.3.9/ 5,1) ainsi que la
« rédemption du corps ».(Rm. 8,23).
La justification devant Dieu ne vient pas à la suite d'efforts fournis par l'homme. Cela produirait l'inverse en
conduisant à une auto- justification dangereuse. Même chaque effort personnel , c.a.d, fait d'une façon
purement humaine, pour accomplir la loi et pour accéder au salut, cache déjà le péché en lui- même. Cette
ambition plongerait l'homme encore plus dans le péché. Car cette exigence vaniteuse serait de la rébellion,
de la désobéissance et de la résistance envers Dieu, notre propre Père créateur (Comp. Rm. 10,3/ Ph. 3,6,9/
Rm. 5,12-21/ Rm.7).
La seule chose que l'homme peut faire pour recevoir la justification c'est d'accepter volontairement l'offre
de la grâce de Dieu. Lors du baptême, l'acceptation intérieure est réalisée extérieurement (vois Rm. 6/
5,17). Avec l'acceptation de Jésus et de son œuvre accompli (accomplissement de la loi Divine et de ses
revendications), et dans la continuité à travers le baptême, l'homme est inséré dans l'alliance fidèle de
Dieu envers Israël et rendu participant de toutes les alliances et bénédictions de l'ancien testament (Comp.
Rm. 3,5.25/ 15,8.9).
Le rachat ne concerne à proprement parler que les judéos Chrétiens car les paganos Chrétiens n'ont jamais
été sous la malédiction de la loi. Cependant, Paul voyait le danger, que des prédicateurs imprégnés des
caractéristiques du judaïsme, voulaient emmener les paganos Chrétiens qui étaient libre de lois parmi les
Galates, à suivre les statuts juifs, et donc, ses déclarations concernaient pareillement les juifs et les paganos
Chrétiens.
L'enseignement de la justification Paulienne est de la Christologie appliquée (doctrine de Jésus Christ).
Chaque enseignement de justification Paulien (en Gal. 2,16) doit être vu dans un arrière plan de droits
d'héritages Romains. L'empereur Auguste avait redéfinie et assainit les droits d'héritages valables pour tout
l'empire Romain. Celui qui pouvait présenter un acte notarié ou "per fidei commissum“ pouvait hériter. Dans
ce dernier cas, aucun papier notarial n'était nécessaire, pour prévaloir d'un héritage devant le juge. Cette
façon de faire se basait davantage sur l'honnêteté et l'intégrité d'un médiateur. Ainsi, notre salut se
base également sur l'honnêteté et la loyauté en Jésus Christ dans la transmission de nos droits à
travers Dieu le Père. Par le biais du fidei commissum, un testateur pouvait déterminer deux héritiers
successifs d'après les droits de successions Romaines, ce qui n'aurait pas été possible autrement. Le
premier héritier qui était nommé devait adopter pour cela le deuxième héritier. Dans Gal. 3 cela
signifie: Abraham a un seul héritier en tant que testateur, Jésus Christ. Jésus Christ à son tour est fiable,
dans le sens qu'en lui, tous les croyants sont bénis en tant que co- héritiers.
Par conséquent, le moment salvateur n'est pas seulement dans la foi en Jésus Christ ou la foi seule en
Jésus Christ pour nous, mais aussi dans la confiance en Jésus, dans la certitude de son honnêteté et de son
intégrité dans le fait que Dieu l'entende, et qu'il puisse faire valoir nos droits. Cela avait été annoncé
publiquement de nombreuses fois par le père à travers Jésus, déjà lors de la vie terrestre de Jésus. „Celuici est mon fils bien aimé....en qui j'ai mis toute mon affection...“
Paul décrit Jésus Christ en tant que "Fils de Dieu, celui qui m'a aimé et qui a donné sa vie pour moi“.
L'amour se rapporte ici au sacrifice de la croix représenté pour nous de façon concrète par Jésus Christ.
Jésus Christ, en signe d'amour, ne pouvait pas seulement mourir parce qu'il était le représentant pour le
péché originel de l'humanité à la croix, et non pas parce qu'il n'était qu'un homme ordinaire, ou encore un
prophète particulier, mais parce qu'en tant que réconciliateur de Dieu , en tant que « fils de Dieu » il avait
une autorité complète en tant que représentant de Dieu le Père lui même et qu'il aura et sera éternellement.
Comme dit Jésus Christ: celui qui me voit, voit le Père.
Ainsi, dans le nouveau testament (les évangiles), la descendance de Jésus, d' Abraham et de David, sont
révélés très précisément et de façon détaillée, notamment celle d 'Adam, ainsi que sa naissance d'une jeune
fille vierge et la conception par le Saint Esprit, pour appliquer et faire accepter l'honnêteté et l'intégrité de
Jésus Christ auprès de Dieu, dans la transmission de notre « héritage ».
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Jésus l'a accomplit lorsqu'il dit, je prierai le Père pour que vous receviez le Saint Esprit. La pentecôte est la
réponse à cette demande et la confirmation de la légalité de nos revendications (promesses) devant Dieu.
Par conséquent, le don de l'Esprit Saint est le gage de notre héritage Divin.
Les œuvres de la loi sont purement ethniques (...seulement pour les „Juifs“, conçus notamment pour
préserver leur identité, leurs œuvres, limité au pays d'Israël...) et moralisantes (...aux convenances
normales, aux évidences correspondantes...) (Comp. Eph. 2,9/ 2.Tm.1,9/ Tite. 3,5,7/ Jc.2,24).
Avec le mot “œuvres de la loi“ Paul ne voulait pas seulement dire les « bonnes œuvres », comme on
pouvait le supposer ordinairement, mais cela concerna les pratiques que les juifs isolèrent des non juifs,
comme cela été le cas selon la tradition chez les Pharisiens et les juifs religieux, (la circoncision,
l'observance du sabbat, les interdits alimentaires, etc.). Ces derniers, au travers de législations spéciales
partiellement mises à part et réservées, devaient déjà les caractériser en tant que « peuple élu ».
Le retour sous les lois et aux lois n'est pas acceptable parce que le croyant- crucifié avec Christ- est mort
à la loi. Un vrai croyant vit pour Dieu et non pour lui même. Christ à été mis sous la loi (Gal. 4,4) pour
prendre la malédiction de la loi des hommes sur lui, et les racheter (Gal. 3,13, 20).
Gal. 2,20 - „j'ai été crucifié avec Christ“. La descendance de Jésus signifie maintenant l'unité dans la vie
et l'union dans la souffrance avec Jésus. Jésus à été cloué à la croix comme un blasphémateur. Et les juifs
se sentaient en effet encore entièrement dans leur droit – d'après leur loi morte - (lv. 24,16). La croix de
Jésus Christ était donc l'aboutissement et la fin de la loi. Mort à la loi par la loi, cela devint évident en Jésus
Christ. Cet événement devint également visible auprès de ses successeurs, comme chez Paul, qui le vécu
personnellement dans sa vie. Les juifs de Jérusalem cherchèrent également à le tuer, parce qu'il contesta la
loi (Ac. 9,29). Donc il a également été déclaré coupable de cette mort violente, parce qu'il prêchait Jésus le
blasphémateur en tant que messie. Dans la vision des juifs de l'époque, il mourut cruellement sur la croix
selon la loi officielle, malgré le commandement saint: “tu ne tueras point.“ Connu et su de Moise et de
chaque homme ayant reçu un esprit inhérent à la conscience de la naissance de Dieu.
Paul en dit beaucoup plus ici, que ce qu'il mentionne dans l'épitre aux Romains (Rm. 7,4-10), et dit que «
l'homme nouveau » était désormais mort à l'ancienne loi juive. Il dit que la loi reste par sa force, mais qu'elle
n'a plus aucune importance pour lui, pour le salut, et pour la rédemption.
Elle a prit fin et elle est mise au rebut. Jésus était là, et il a accomplit l'œuvre unique de la rédemption
finale. Il n'y a plus rien à faire.
Gal. 3,1 commence par: O Galates, dépourvus de sens! Qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui
Jésus Christ a été peint comme crucifié? C'est un cri de déception. Paul est très déçu par les Galates. Ils
se tournent vers une doctrine qui prétend carrément que la mort de Christ était complètement inutile, insensé
et déraisonnable. Pour leur faire comprendre que Dieu ne voulait avoir qu'une intimité avec eux par la foi,
Paul posa aux Galates quatre questions . Ils devaient répondre pour parvenir à la révélation et à la
connaissance. Cette révélation leur était perdue à cause de faux docteurs et à cause de faux
enseignements. Ils étaient devenus des hommes déraisonnables, c.a.d, sans révélations et sans
compréhensions de ce qui concerne le salut de Dieu. Ils étaient insensés, bornés, (en Allemand: « töricht »
[= portail]). Un portail dans l'ancien testament était qqu'un qui pensait et qui agissait de façon insensé. Et
cette mauvaise façon de penser, dans l'aveuglement, avait maintenant des conséquences dans le
comportement et dans la façon d'agir envers Dieu (Ps. 14,1/ Luc. 24, 25). Cette perte des connaissances
des bonnes révélations fondamentales de Dieu et de ses actions de toute sagesse pour le salut de toutes les
âmes emprisonnées, ouvrit la porte aux attaques de puissances mauvaises. Mais ce n'était pas uniquement
un manque de compréhension chez les Galates, car Paul avait encore vu bien autre chose chez eux. Il en
était, comme si quelqu'un les avait „envouté“. C'était la magie de la tromperie et de la séduction. Car on
pouvait voir ici toute la réalité du père du mensonge, le charlatanisme de Satan. Il voulait détruire les églises
de Jésus et les emmener sous son autorité. Avec la sorcellerie, on parle aussi de la séduction du culte aux
idoles, ce qui est une abomination devant Dieu (dt. 18,12).
Les faux frères, qui effectuaient leurs méfaits dans les églises en Galatie, posèrent un envoutement sur les
communautés. Ils les avaient fasciné et séduit avec leur message, ce qui était une attaque contre Christ lui
même. C'est pour cela, que Paul avait dépeint Jésus Christ aux Galates. Il leur avait ouvert les yeux en ce
qui concerne le chemin du salut de Dieu.
Dans le message du crucifié, ce Jésus de l'histoire et Christ ressuscité est proclamé. Celui qui parle de la
croix parle aussi de l'incarnation, de la résurrection et de l'ascension de Jésus.
La croix était centrale, en tant qu'offrande expiatoire, en tant que signe et symbole de l'amour indicible, et là,
le Seigneur dit:
„tout est accompli!“
Et pour cette raison, Paul posa les quatre questions suivantes aux Galates:
●
●
●
Avez vous reçu l'Esprit par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi?
Sa première question était: „de quelle façon avez vous reçu l'Esprit?“ (vois aussi Gal. 4,6)
Sa deuxième question: „Après avoir commencé par l'Esprit, voulez vous maintenant finir par la
chair?“ Grâce au sacrifice de Jésus, les anciens rituels légalistes d'offrandes juives sont
accomplies, notamment sont offerts. Jésus à complètement accomplit les exigences des écrits.
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La troisième question était: „avez vous tant souffert en vain!?si toutefois c'est en vain“ Cela se
rapporte probablement à la persécution, à travers laquelle les apôtres et les nouveaux convertis en
Galatie souffrirent tant. Car sur le chemin du retour de leur premier voyage missionnaire, Paul et
Barnabas avaient préparé les Chrétiens de la Galatie à rencontrer de la persécution (Ac. 14,21-22).
Cela devint probablement très vite une réalité. Paul leur rappela constamment que s'ils se détournaient
maintenant de la grâce en retournant vers la loi, il déclareraient leur positionnement antérieur comme étant
une erreur. Dans ce cas ils auraient appris tant de choses en vain. Mais cela pouvait se comprendre aussi
de façon positive.
Il demanda aux Galates: „Êtes vous tellement dépourvus de sens? Après avoir commencé par l'Esprit,
voulez vous maintenant finir par la chair?“
La vie avec Christ sous la direction de l'Esprit Saint était une vie bien remplie et comblée. Il faisait bien
comprendre aux Galates qu'ils étaient en train de retomber dans leur ancienne vie insatisfaite, malgré
l'expérience de la richesse de l'Esprit. Ce fait leur donna une probabilité de perdre l'Esprit de Dieu et ses
bénédictions, car Dieu ne force personne.
●
La quatrième question de Paul était: „Celui qui vous accorde l'Esprit et qui opère des miracles parmi
vous le fait- il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi?“ (Gal. 3,5) Il continua à
questionner: “par quel moyen Dieu accomplit- il ses œuvres merveilleuses?“ Il n'y avait aucun doute
que les œuvres de puissance de Dieu et les miracles étaient accomplis parmi les Galates, des
miracles et des œuvres de puissance qui ne pouvaient pas être agissants au travers de la loi (Comp.
Ac. 14,3.8-11).
D'ailleurs, jusque là, les Galates ne connaissaient pas, en grande partie, la loi juive et ce n'est seulement
qu'avec les faux enseignants qu'ils y ont été confronté notamment, « sali » et empoisonné.
Dans Gal. 2,20 Paul formule une „formulation de don de soi“ (Comp. Gal. 1,1-5/ 2,15-21/ Rm. 4,23-25/
8,31-39). C'est une déclaration théologique sur la „préexistence de Christ“, ainsi qu'une déclaration
historique sur le comportement de Jésus sur la terre, qui a vécu, qui est mort et qui est ressuscité, et qui
détermine maintenant sa vie et la notre de et pour toute l'éternité. Par conséquent toute notre
« justification », toute notre vie est uniquement due à la bonté céleste, la grâce, la miséricorde, la
bienveillance, la patience, l'amour et la bonté du Dieu des origines. Jésus a tout expié (Rm. 4,25), et Dieu ne
s'est pas épargné à travers son propre fils, ce qui fait référence dans une relation spirituelle étroite et intime
au sacrifice volontaire d' Abraham à travers « l'offrande d' Isaac“, son premier fils avec Sara (Gn. 22), auquel
Dieu dans sa bienveillance n''avait pas permis . D'ailleurs, dans Rm. 8,32 comme dans Gal. 2,20 la mort de
Jésus est introduite et mise en relation à travers un „amour désintéressé“, pour que tous puisse maintenant
dire: « celui qui m'a aimé et qui s'est donné pour moi ». - et pour que chacun puisse et doit, rapporter
cela à lui même.
Qui sont ces missionnaires étrangers?
Les missionnaires étrangers sont des judaisants, c.a.d des judéos Chrétiens particulièrement résolus.
Ils exigèrent des Galates la circoncision (vois Gal. 5,12/ 6,12f). Les missionnaires étrangers pourraient avoir
accusé Paul de simplifier la thora de Dieu avec des moyens humains, ainsi il ne pouvait surement pas être
envoyé de Dieu. Paul pris des distances pour cela au début de l'épitre et montra un évangile avec un Dieu
immédiat et vivant.
A côté des judaisants, parmi les Galates, il existe aussi les libertins. Puis se rajoutent encore les juifs
gnostiques. Probablement qu'ils ont interprété la « circoncision » comme un symbole magique. D'après Gal.
1,6f et Gal. 3,26-4,7 on pouvait aussi interpréter et dire que ce n'était pas des judéos Chrétiens
conservateurs, mais seulement des juifs liés à leur synagogue, qui ne cherchaient qu'à gagner des
Prosélytes (se rajoutant ou qui avaient été rejeté) pour le judaïsme. La revendication du judaïsme
concernant la circoncision est le reflet et l'expression d'une théologie de l'histoire du salut. Les membres des
peuples peuvent prendre part lorsqu'ils deviennent des prosélytes, des adeptes. Ainsi en étaient les idées,
de tout le judaïsme naissant.
Les missionnaires étrangers sont des judaisants convaincus et fanatiques. Il existe plusieurs
possibilités, de l' origine de ces « judaistes » judaisants.
Des missionnaires sectaires de la diaspora. Dans le judaïsme lui même, règne une forte tension en ces
jours. Le judaïsme était divisé, écrasé et désuni. Le judaïsme de cette époque n'était pas une unité
puissante. Toute les communautés juives étaient séparatistes et indépendantes. Tous les efforts
d'enseignement et les écoles se battaient. Jérusalem était proche de tomber
Ces missionnaires juifs sont venus de la Judée, ils avait été notamment envoyé de Jérusalem.
Cela pourrait expliquer pourquoi la circoncision devait préserver de la persécution (Gal. 6,12ff). De telles
persécutions ne se pratiquaient qu'à Jérusalem et en Judée. Paul lui même était à l'époque l'un de ces
persécuteurs, il était venu avec toute sorte d'autorités, de Jérusalem à Damas. Probablement que les
judaisants vinrent vers les Galates pour les « remettre » sur le droit chemin à partir de Jérusalem.
Cela aurait pu être aussi des anciens paganos Chrétiens qui se firent circoncire, et qui étaient maintenant
des représentants de cette façon de se « convertir » . Car Paul dit que leur mode de vie ne correspond plus
et n'est plus compatible avec l'évangile qu'il leur avait prêché.
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Paul lutta contre les exigences de la circoncision, exigences que firent les missionnaires étrangers, elles
expliquent l'impossibilité d'un Christianisme en dehors du peuple du salut (Israël). Dans Ph. 3 et
éventuellement dans Rm.15 nous pouvons retrouver le même genre de situation. Ainsi, les communautés
de Paul, au temps d'Ephèse, sont menacées d'un coté de tout ce qui est enthousiasmant, (1. + 2.Cor.), et
de l'autre, elle sont menacées de ce danger qui vient du judaïsme.
Gal. 3,1-5, comme également Ac .15,5-9 ,confirment en soulignant, que l'expérience de l'évangile et de son
écoute, que la foi et l'effusion du Saint Esprit , sont des arguments décisifs face à une nécessité
apparente de pratiquer la circoncision aux paganos chrétiens.
Gal. 3,1 jusqu'à 4,7 – Les Chrétiens et la loi.
Paul parle à nouveau directement aux Galates après son épisode autobiographique Gal. 1,10-2,21.
Il ne s 'agit pas ici d'un discours neutre, mais d'une accusation. Paul désigne les Galates d' "ignorants“. Il
leur demande: qui vous a « ensorcelé », ou „charmé“, ou exprimé de façon différente „envouté “ ?. De façon
indirecte, il implique la séduction, les puissances démoniaques, ou le fait que les démons furent peut être
eux même à l'œuvre. Cela signifie que Paul prétendait que les faux enseignants diffusaient « un autre
évangile » en Galatie, qu'ils sont eux- même de Satan ou qu'ils sont des personnes contrôlées et
possédées par ce dernier. A cet égard, Paul partage aussi avec les autres auteurs du NT les idées générales
et usuelles de la présence active de Satan et des démons dans le monde. Gal. 3,1 peut être comparé avec
2.Cor. 11,3.13-15. A cet endroit, Paul accuse ses rivaux, les « super apôtres » de Corinthe, qu'ils sont de
Satan, : celui qui se déguise en ange de lumière.
Gal. 3,1-1 8. Paul proclame le vrai évangile de Jésus Christ. La bénédiction d'Abraham, père de la foi,
est valable pour tous les peuples. „Abram“ était né environ 2200 années avant la naissance de Jésus Christ.
Il eut 175 ans en tant qu'„Abraham“. Dieu a élu Abraham en raison de sa foi, notamment de sa fidélité.
D'après Paul, les enfants d' Abraham ne sont pas ses enfants selon la descendance, mais en raison de
l'Esprit. Celui qui a la foi en Dieu comme Abraham est un enfant d' Abraham et ainsi un petit enfant de Dieu.
Les promesses seront réduites par Paul, aux bénédictions du peuple. L'argument principal que Paul utilise
ici n'est pas une promesse de Dieu et peut être complété 430 années plus tard par la loi qui n'était donnée
que par les anges. La foi ne correspond pas à la fidélité de la loi, mais à la confiance, à l'espérance, et à la
confiance dans les promesses de Dieu.
Paul demande aux Galates(Gal. 3,1-5): “avez vous eue "tant de grandes choses", " tant de choses
puissantes“ ou "tellement“ au travers de la loi? Est ce que tout cela était en vain?“ Particulièrement ce que
Dieu à fait et a œuvré au travers d'eux par son Esprit Saint (Comp. 1.Cor. 12,6/ Ph. 2,13/ Rm. 15,18-19). Ici
il est question de la „manifestation de la puissance de Dieu“, c.a.d de ses miracles.
L'effusion de l'Esprit n'est pas venue suite aux œuvres de la loi, donc à la suite d'un respect strict des lois
juives et de ses préceptes, mais parce qu'il y avait une écoute croyante qui existait et qui était là.
Gal. 3,6-14 –(comme exemple) la justification d' Abraham par la foi . Paul cite presque mot à mot Gn.
15,6 auquel il ajoute au début le nom d'Abraham“. Il fait cela parce que la majorité des Galates étaient des
paganos chrétiens (Comp. Gal. 4,8/ 5,2-3/ 6,12-13), et que la bible hébraïque ne leur était pas aussi
familière que aux juifs (chrétiens). La foi d'Abraham est soulignée ici, et elle lui a été imputé en tant que
justice.
Paul explique de façon allégorique les passages d' Abraham (Comp. Gal. 4,21-31).
Paul est un bon rhétorique, particulièrement dans l'épitre aux Galates dans lequel nous tombons sur des
stratégies diverses, rhétoriques, dans la bible hébraïque. Sa partie adverse judaïque aura probablement fait
la même chose. Il veut prouver aux Galates à travers les écritures, que seul la foi mène à la justification.
Avec la formulation "fils d'Abraham“ , Paul ne veut pas dire des fils charnel d' Abraham, mais une
descendance spirituelle dans le sens de la succession dans la foi/ dans le sens d'Abraham comme père de
la foi.
(déjà son nom symbolise sa position particulière: „Abram“ = „père élevé“, „père au dessus de“/ „Abraham“ =
„père de la multitude“, „père de la foule“, „père de tous les peuples“, „père d'un genre fort, de la
descendance de Dieu“.)
Paul utilise une citation ambiguë dans Gal. 3,8-14 de la bénédiction d'Abraham (dans Gn. 12,3 et 18,18),
qui avait été donnée au patriarche « avant le temps juif » et « avant le temps chrétien ».
La citation ambiguë dit que la bénédiction ne restera pas seulement sur la descendance physique
d'Abraham, donc ne sera pas seulement réduite au peuple d'Israël, mais elle est également étendue aux
autres peuples, les païens pécheurs (Comp. Gal. 2,15). Le texte hébraïque des deux versets dit, les
"familles de la terre“ (Gn. 12,3) et les "peuples de la terre“ (Gn. 18,18) seront bénies. Le sens dans ce texte
est: celui qui se comporte comme Abraham prend part à cette bénédiction. La foi nous rend participant de la
bénédiction d'Abraham. D'après Gal. 3,9 , toute personne qui croit en Jésus Christ et dans ses œuvres de
salut qui y sont associés, prend part à la bénédiction du très croyant Abraham. La bénédiction n'est pas
réduite à la descendance physique d'Abraham, les Israéliens.
Et au vers 10 il souligne, que tous ceux qui veulent vivre au travers des œuvres de la loi ne peuvent pas
prendre part à la bénédiction d' Abraham. Ces derniers sont toujours encore sous la malédiction.
La malédiction résulte d'une prescription: tout ce qui est écrit dans le livre de la loi doit être respecté à la
lettre par tous ceux qui sont liés à ces lois. Le fait de garder et de suivre la loi, ce n'est pas cela, selon Rm.
2,13 qui fait qu'on soit sous la malédiction. Seul les personnes qui ne respectent pas à la lettre et jusque
dans les moindres détails toute les lois du livre, sont sous la malédiction. Paul cite dt. 27,26/ 28,58/ 30,10 et
ajoute cette formulation.
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Les textes de Dt. Disent simplement que, sont maudits, ceux qui ne suivent pas "ces directives“. Auquel font
probablement parties les autres douze malédictions, durant le temps après le passage en Jordanie et la
conquête des terres du peuple d'Israël en Palestine. (Comp. Dt. 27,15-26). Dans Dt. 28, un nombre
disproportionné de versets parlent de la malédiction (Dt. 28,15-68). Probablement que l'on supposait déjà
d'avance qu'il y aurait de telles violations contre "ces instructions“. Cela se réfère aussi ici à la totalité de la
loi de l'ancien testament (écrits), (Comp. Gal. 1,14).
Pourquoi le groupe de "tous ceux …, qui sont sous les œuvres de la loi...“ se trouvent– ils sous la
malédiction?
Les juifs prennent très au sérieux, le fait que les œuvres de la loi conduisent au salut. Paul essaye de réfuter
cela et utilise ici Hab. 2,4 et Lv. 17,16, en positionnant les versets côte à côte. Il étaye encore ses dires
envers ses adversaires en citant Dt. 27,26 et montre aux judaisants que s'ils abandonnent le salut au travers
de Jésus Christ ils se remettent automatiquement sous « la malédiction de la loi ». Il dénonce et les qualifie
d'„ennemis de Dieu“. Parce que la loi est impossible à appliquer, Paul continue d'expliquer que les hommes
qui sont sous la loi sont toujours encore sous la malédiction (Gal. 3,10-12/ Rm. 3,9-20).
Du fait que la justification de la foi est venue maintenant avec Jésus, Lv. 18,5 elle se révèle être pour tous
comme un avertissement de la thora“ , à ne pas manquer. Lorsque Paul argumente ainsi, et qu'il cite la bible
hébraïque, ce n'est pas parce qu'il veut étayer ses propres avis théologiques, mais pour montrer, qu'il est à
l'unisson avec les déclarations de la bible. Il n'est pas ici question de l'opinion théologique d'une personne
intelligente, mais plutôt dans l'ensemble, d'un message fondamental de la bible hébraïque.
Gal. 3,14 – nous sommes rachetés de l'attachement servile aux lois et aux commandements des lois de la
bible hébraïques, très concrètement, de la thora. Avec le résultat, que même les païens peuvent être
participant de la bénédiction d'Abraham s'ils se convertissent à Christ, sans pour autant être obligé de se
faire circoncire, de suivre les statuts et les commandements. Ce qui est important, comme cela l'était chez
Abraham, c'est d'avoir la foi confiante/ la foi en Jésus Christ associé au salut.
La bénédiction d' Abraham vient de là, " de Jésus Christ“ vers les païens.
La "promesse de l'Esprit“ est reliée avec la bénédiction d' Abraham. L’Esprit n'a pas été promis au croyant
dans un futur proche, mais pour la vie après leur baptême. L'action de l'Esprit est caractéristique dans la vie
du croyant (Comp. Gal. 3,3-5/ 4,5-6).
La foi est active comme passive. Elle est passive dans la mesure où la parole Divine, qui ne vient pas de
nous même, est acceptée. Du fait que l'acceptation de la parole Sainte est faite avec un engagement
personnel délibéré, avec une ardeur dynamique vers le Dieu qui avait été proclamé, la foi est ainsi active.
Les deux aspects sont contenus dans la formulation "entendre par la foi“.
La loi n'est pas une option ou un supplément et elle n'a aucune fonction salutaire. Elle est plutôt un
„maître disciplinaire“ jusqu'à la venue de Christ et elle met l'homme sous une malédiction, mais que Jésus a
rompu.
La loi juive est un sort, brisé à la croix par la mort de Jésus. Maintenant nous retrouvons ce qui était valable
chez Abraham: „il cru en Dieu, et cela lui fut imputé en justice“ (Gn. 15,6).
Dans Galates, dans la justification devant Dieu, Abraham est l'objet de l'œuvre de Dieu – et non un exemple
comme dans Rm. Paul montre ici qu' Abraham et l'évangile peuvent être reliés ensemble. De même que
son élection en christ. Dieu avait surement agit de la même façon en lui qu'il le fait dans l'évangile. Chez
Paul, L'image d'Abraham est imprégné de cette conception.
Abraham n'est pas l'aïeul d'Israël,mais un homme debout devant Dieu, comme il se doit, croyant fermement
dans les promesses merveilleuses de la gloire de Dieu (Gal. 3,7). Celui qui vit par la foi, est un descendant
spirituel d' Abraham. Celui qui croit comme Abraham, est son enfant. La généalogie (ascendance) n'est pas
si importante en ceci, mais uniquement la vraie foi venant du cœur (Comp. Gn. 12,3/ 18,18).
Dans un texte clair cela veut dire, que tous ceux qui croient fermement au Père, à Dieu, comme à Abraham,
et qui se comportent comme lui, sont des enfants en Esprit d'Abraham et obtiennent ainsi sa bénédiction- la
filiation et l'Esprit.
Paul avait mis tous ceux qui vivaient encore sous la loi (surtout les judaisants), sous la malédiction (Gal.
3,10/ Dt. 27,26/ Gal. 1,8). car personne ne peut se conformer pleinement à toute les lois. Ainsi tous sont
maudits (Comp. Hab. 2,4). Jésus nous a racheté de la malédiction pour que nous puissions obtenir la
promesse de l'effusion de l'Esprit Saint. Ainsi la loi ne peut invalider la promesse d'Abraham, ni lui proposer
aucune concurrence (Comp. Gal. 3,15-22). Ce sont deux éléments foncièrement différents, qui doivent être
mis en parallèle de loin, si possible. Tout comme Abraham, qui ne peut être vu et appliqué ensemble avec
Moise (la loi), ainsi on ne peut mettre en parallèle, comme étant qque chose de valable et d'applicable,
l 'évangile avec la loi. Les judaisants s'y heurtèrent, parce qu'ils était partis d'un principe d'une image
historique, dans laquelle leur histoire rédemptrice devait être l'objet d'observations permanentes. Une image,
dans laquelle Dieu le Père se tourne toujours de façon renouvelée vers Israël, malgré qu'ils échouèrent de
nombreuses fois lamentablement, en se tournant toujours plus vers ce qui était mondain que Divin. Une
image, dans laquelle ils figuraient hautainement comme étant les seuls pouvant « apporter le salut » au
monde entier. Ils se heurtèrent au fait que Paul se réfère maintenant à une personne, à Jésus, en ce qui
concerne la promesse d'Abraham, et non plus à tout le peuple d'Israël.
Par ailleurs: les communautés du nouveau testament ne sont jamais abordées en tant qu'église du « fils de
Jacob », mais elles sont toujours nommés ceux du « fils d'Abraham ».
D'après Gal. 3,17 , la loi juive n'est qu'un intermède. L'horodatage de ‘430 années’ (ex. 12,40) montre que la
loi était venue bien trop tard, pour annuler le testament, valable déjà depuis longtemps, concernant
Abraham et sa semence. En conséquence, la loi est donc en dehors de la volonté testamentaire d'Abrahamet de Christ et elle ne peut donc plus transmettre la promesse de la bénédiction et de la grâce de Dieu à
personne (Gal. 3,18). Pour Paul, l’évangile et la loi ne sont pas miscible.
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La justice Divine, offerte aux hommes par Jésus Christ des profondeurs de son amour, ne se complait pas
avec cette justice qui veut- être atteinte uniquement à travers l'observance des lois.
Gal.3,19 – Quel est alors l’objectif de ces lois? Pour Paul, la loi n'était qu'une annexe, un ajout et un
« miroir sur le péché », qui avait été ajoutée par la sévérité de la justice de Dieu, à cause des nombreuses
transgressions. Elle ne couvre que l'impiété, l'hostilité envers son prochain, et la déchéance qui mène à la
mort de l'homme. Elle les maintien dans la volonté Divine face à une décadence accrue de profondeurs
encore plus sombres.
Elle ne possède pas la moindre capacité ou le moindre pouvoir de guérir la corruption des hommes, mais
elle sert uniquement à brider l'homme face au péché. Seul l’œuvre accomplit de Dieu le Père à travers le
sacrifice agréé de Jésus Christ, libéra enfin les hommes de la „malédiction de la loi“, de la damnation, du
sort et du sentiment de culpabilité etc..., provoqué et causé par la loi. Les judaïsants croyaient par contre,
que la loi avait toujours été valable et qu'elle le resterait toujours.
Paul étaye et apporte avec beaucoup d'émotions encore bien d'autres arguments en ce qui concerne la
question de la circoncision et de Christ, et pourquoi ils ne vont pas ensemble. Dans sa déclaration, il va
même utiliser le caractère de la révélation Divine (Gal. 3,19-20) présent dans la loi juive. La loi avait été
ordonné par des anges (plusieurs anges) et par le ministère d'un médiateur. Lors de la remise des lois,
Dieu n'était pas du tout mentionné, les anges agissent donc seuls.
Avant que la loi n'arrive aux Israéliens, le 1er commandement avait déjà été enfreint, et même les tables de
la loi de moïse brisées (vois ex. 32,7-16). Après qu'il les ait brisé, il devait les réécrire – en tant que
médiateur- (voit ex. 34,1-4). Paul leur soumis, :Si la loi avait été donnée aux Israélites directement par Dieu,
ils n'auraient pas eu besoin d'anges ni de médiateurs (Gal. 3,19).
Paul souligne à nouveau, que personne ne peut annuler l'effet d'un testament, sauf le testateur lui
même. Dans ce cas c'est Dieu lui même, qui transforma le testament (notamment, les lois données par ses
anges).
Paul invite les Galates à lire la thora avec soin, (Gal. 3,21.22), et les incite à s'examiner eux même, si
vraiment elle répond à cette exigence de se soumettre au plus juste à toutes les requête de la loi, et s'ils
voudraient et arriveraient à se conformer à celle- ci de façon réglementaire.
Le Christianisme libre de lois se place vers le côté de Sara, et les gens de la circoncision aux cotés de
Agar (Gal. 4,21-31/ vois Gn. 16,17.21). Le fils d'Abraham porté par l'ancienne esclave du Pharaon Agar
(Abraham avait 90 ans) a été conçu naturellement, et le fils né libre, en vertu de la promesse, dix ans plus
tard.
Ismaël est le fils d'une servante. Il est né de façon humaine en tant qu'esclave. Isaac par contre est le fils
du mariage d'Abraham, un fils de la promesse Divine. D'ailleurs, sa naissance est assez spectaculaire et
inhabituelle contrairement à Ismaël. Dans l'antithèse de la servitude– liberté, de ce qui est mondain– et
spirituel, des ténèbres – et de la lumière, la promesse de Dieu est donc du coté de la liberté. Celle- ci (les
femmes) représentent deux alliances.
L'histoire est pertinente pour les Galates et nous interpelle sur des choses qui concerne l'église. Il n'est plus
seulement question de l'histoire « historique » de deux femmes, mais de l'histoire et du salut des peuples.
Les deux femmes représentent les deux alliances. L'ancienne alliance („Agar“) est passée et dépassée,
tandis que la deuxième („Sara“) est toujours encore valable– également pour les Chrétiens des peuples de
la Galatie.
Pour Paul, la liberté face aux lois était importante et elle joue un rôle central dans les discussions
actuelles (Gal. 4,29f. Correspond avec 5,11 et 6,12).
Gal. 3,29 – Paul se saisit ici d'une interprétation juive de la Gen. 21,9, ou il est écrit qu’Ismaël et Isaac
avaient joué ensemble. L'interprétation juive était assez négative sur le sujet et contredit en déclarant qu'
Ismaël avait voulu tuer Isaac.
Gal. 4,30 – Dieu accepta le désir de Sara, de rejeter Agar et Ismaël. Les Chrétiens doivent se séparer
également de ceux qui s'acharnent avec les lois (Vers 31). or mes frères, nous ne sommes pas enfants de la
servante, mais (de la femme) libre.
Gal. 3,15-18 – La promesse était et est indépendante de la loi.
Sur le thème du testament: si dans le monde Hellénistique et profane, – Paul partait de ce principe à
l'époque – un testament ordinaire était déclaré valable de droits, à partir de maintenant, des
modifications de toutes sortes ne sont plus prévues.
Un simple testament était aussi une ordonnance d'héritage à l'époque, selon la volonté du testateur Gal.
3,16 – au contraire de Gal. 3,14.17.18.22.29/ 4,28 Paul n'utilise pas (comme dans Gal. 3,21) le singulier
ici :"promesse“, mais le pluriel : "promesses“. Il y a plus que la promesse, : "en toi seront bénies toute les
nations.“ (Comp. Gn. 12,3/ 18,18).
les „promesses“ ont été communiqués à Abraham et "à sa semence“, c.a.d, à toute sa descendance (Gn.
13,15/ 17,8). Dieu promit le pays de Canaan en possession éternelle à Abraham et à sa descendance. Dans
Gn. 17,1-9 se trouve encore deux autres promesses/:la fécondité d' Abraham et sa descendance ainsi que
l'alliance de Dieu pour Abraham et sa descendance.
Pour Paul, ce qui était important ce n'était pas seulement que les promesses soient adressées à Abraham et
à une multitude de la descendance d' Abraham, à savoir les juifs, mais à Abraham et à un seul descendant,
Jésus Christ. Gn. 13,15/ 17,8 parle de "ta semence“. Paul perçoit le mot "ta semence“ juste pour une seule
personne, à savoir – c'est ce qui est particulier – à Jésus Christ.
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Il veut montrer à ses lecteurs, que la promesse de la bénédiction et de l'Esprit sont reliées à la foi, cette foi
qui est reliée au salut de Jésus Christ.
Gal. 3,17 – Paul ne mettait pas seulement la "loi“ et la "promesse“ ensemble en tant que deux types de
systèmes religieux incompatibles entre eux. Il affirme aussi que Dieu avait une vue sur l'humanité dès le
début et depuis la bénédiction d'Abraham, et cela pas seulement pour une seule race ou un seul peuple.
Toutes les nations doivent être bénies suite à Abraham. Ici, Paul n'est d'aucune manière anti- sémitique ou
anti- judaïque. Il ne veut pas empêcher les juifs d’exécuter leur religion dépassée. Lui même continua à aller
sans cesse à la Synagogue. Paul voulait seulement offrir à ses camarades juifs qui étaient dans la foi juive,
l'évangile- en tant que réalisation des intentions de Dieu avec Israël et avec les promesses d'Abraham. Paul
considère et comprend les(la) promesse(s) d'Abraham et de sa descendance comme un testament, comme
une injonction, qui est désormais exécutoire.
L'exécution et la validité du testament est soulignée dans le sens qu'il est ancien, et celui ci, plus ancien
que la loi qui s'était rajoutée plus tard. L'âge joue un rôle important dans l'antiquité qui était orientée vers les
traditions et l'autorité. Lorsque le testament était exécutif, avant l'existence de la loi, la loi apportait des
modifications suite au jeune âge de la personne. Ce qui n'invalida pas toute la loi, mais seulement
l'hypothèse, qu'à travers la loi, la promesse d' Abraham et de "sa descendance“ soit modifiée ou abrogée,
qu'elle perde toute sa puissance.
Paul précise exactement à quel moment la loi a été adopté: 430 années après le testament reçu
d'Abraham et de « sa descendance ».
Chez Paul, la « nouvelle alliance » n'est dans aucun cas l'ancienne alliance renouvelée, mais une antithèse
radicale de l'ancienne alliance. Paul ne voyait pas les deux alliances dans une succession temporelle de
sorte que la nouvelle alliance relèverait l'ancienne, la rivaliserait ou voudrait la remplacer. Ils ne suscitèrent
pas du tout une continuité historique du salut. Vu sévèrement, la nouvelle alliance est l' « ancienne », qui est
positionnée avec l'alliance d' Abraham et accomplie en Christ.
Du fait que la promesse faite à Abraham et à « sa semence » avait été révélée 430 années avant la loi, et
que depuis, rien n'a été modifié ou abrogé, et que sa puissance n'ait été affaiblie, l' »héritage » provient de
ce fait exclusivement de cette promesse Divine. Dans l'épitre aux Galates, on trouve l'explication de la
provenance de l'héritage de la promesse, qui est directement liée avec la réception de l'Esprit Saint.
(Gal-3,15-18). Ainsi, la promesse ne donne aucun mérite à Abraham ou à "sa semence“, mais elle était et
reste uniquement une grâce et une faveur de Dieu.
Bien que l'épitre aux Galates avait souvent été désigné comme étant une lettre de luttes, il est malgré
tout un témoignage profondément pastoral. Dans un comportement visiblement dur et avec un amour
courtisant la confiance, l'apôtre Paul se bat pour sa communauté, comme pour chacun d'entre eux en
particulier.
Gal.3, 19-29 – L'objectif de la loi (un instructeur pour les juifs, en ce qui concerne Jésus Christ).
L'héritier véritable d' Abraham provient uniquement de la promesse. La loi n'est venue que 400 ans plus tard
(Gal. 3,17). Ainsi la loi n'est qu'un rajout à la promesse. Celui qui transgresse un de ces rajout, ne prend pas
part à la promesse. Le seul avantage de la loi est quelle fait prendre conscience du péché. (Comp. Gal. 3,22/
Rm. 3.20/ 4,15).
La "semence“ (descendant) est selon Gal.3,16 une seule personne, à savoir, Jésus Christ. Jusqu'à sa
venue, la loi devait garder sa fonction. Lors de la rédaction de l'épitre aux Galates, Jésus Christ était venu
déjà depuis longtemps au monde, crucifié, ensevelit et ressuscité des morts, et finalement monté aux cieux.
D'après Gal.3.19 le temps pendant lequel la loi avait de l'importance est écoulé. Ainsi, Paul se base sur un
temps clairement défini dans lequel la loi avait alors une importance justifiée: c.a.d de sa transmission, 430
années après la promesse (Comp. Gal. 3,17), jusqu'à la venue de Jésus Christ.
Paul était d'avis qu'il était impossible de respecter la loi dans tous ses préceptes et ses règles. Ce qui était le
cas du moins pour le croyant, la loi n'avait plus d'importance depuis la venue du messie Jésus Christ.
Le croyant est déclaré juste, il n'est plus un pécheur devant Dieu, et ainsi il n'a plus besoin de la loi pour sa
rédemption. La loi avait comme fonction principale la connaissance du péché. Après la conversion, les
croyants sont dirigés par la „loi de l'Esprit“, du „Saint Esprit“, de l'Esprit de Dieu.
Paul, qui défendit sa mission auprès des païens, libre de lois, utilisa ici la théologie juive, qui concernait les
prosélytes, et poursuivit tout simplement avec la promesse d'Abraham (Gal. 3,16,19).
Gal. 3,20 – Pour Paul, Dieu est „UN“, ou „unique“ (selon Dt. 6,4-9). La promesse faite à Abraham est
venue directement de Dieu- sans la médiation d'anges ou d'hommes. C'est pour cela que la promesse à
aussi une place plus importante pour Paul que la loi, qui avait été envoyé par les anges de Dieu et par les
hommes.
,
Gal. 3,21 – La loi n'est qu'un rajout aux promesses. Paul amène la « vie »en mettant les hommes en
relation avec ces promesses. En parlant de la « vie », il ne s'agit pas de la vie physique en opposition à la
mort, mais des bienfaits accordés par Dieu dans tous les domaines de la vie- et finalement aussi la
justification devant Dieu à la fin des temps. Seul celui qui est justifié et qui n'est pas accablé par le péché,
reçoit finalement la perspective de la vie éternelle vers Dieu.
C'est dans ce cas seul, que la « loi » peut donner la vie, et pourra aller au devant des promesses. Selon
3,18, la « vie » vient de la promesse ou de la loi/ un compromis entre les deux parties ne doit pas être
considéré - L'apôtre parle ici de « l'héritage »Seite 19
Paul rejette la possibilité que la loi pourrait entraver ou s'opposer aux promesses. Il justifie cela en disant
que la loi ne donne pas la « vie ». Elle ne conduit pas à la bénédiction et à la recherche de l'Esprit. De cette
manière elle ne justifie pas devant Dieu et ne conduit pas à la vie éternelle.
Dans Dt. 6,24-25, on trouve une formulation utilisé par Paul qu'il utilise pour son argumentation dans Gal.
3.21-22. Car, la vie et la justification ne sont liées uniquement que par des actions faites dans la thora, ce
que personne ne peut vraiment faire et atteindre. Les nombreuses exigences de la loi sont impossibles à
accomplir. Le péché apparaît ici comme une puissance, à laquelle l'homme ne peut échapper. Il n'existe
alors aucun moyen pour l'homme, pour arriver à obtenir la bénédiction et l'Esprit, à travers ses propres
efforts. Avant Christ, Il était pratiquement impossible d'être justifié devant Dieu, pour recevoir ainsi la vie
éternelle et spirituelle. Pratiquement toute les âmes sont rivées dans cette obscurité profonde, sans aucune
lumière d'amour spirituel dans le cœur. Même les observations les plus minutieuses des commandements et
des lois juives n'aidèrent pas beaucoup plus, car de toute façon, personne ne pouvaient se conformer à
toutes les dispositions (Comp. Gal.3,10-11).
Gal. 3,22 – La condition pour recevoir l « 'héritage d' Abraham » est la confiance en Jésus. Car Jésus seul
est l'héritier qui est digne de confiance et qui partage avec tous les Chrétiens sa part d'héritage, (d'après le
droit de succession Romain). Au regard de Gal. 3 cela signifie: Abraham, en tant que testateur, a un seul
héritier : Jésus Christ. Jésus Christ à son tour est fiable, dans le sens qu'en lui, tous les héritiers sont bénis
en tant que « cohéritiers ». L’exécution et l'accomplissement fiable de Jésus, des exigences de la loi de
Dieu, firent de Jésus le seul « Israélien » réel (notamment Juif) – et le seul vrai héritier d'Abraham.
Dans Gal. 3,23 , l'inclusion dans la loi, qui conduit à la connaissance du péché, est représentée comme une
captivité temporelle – jusqu'à son accomplissement. La loi n'apparait pas comme qque chose d’hostile à
Dieu, mais comme qque chose qui contribue à atteindre certains buts Divins. Le but de Dieu était et est la
réconciliation des hommes avec Dieu à travers Jésus, relié avec la justification de l'homme- et succédant à
la foi en son œuvre accomplie.
Gal. 3,24 - „maître ou enseignant disciplinaire ou pédagogue“ - Ainsi était nommé l'esclave instruit ou
affranchi dans la Grèce antique, qui accompagnait l'enfant d'une famille distingué à l'école. En outre, chacun
entreprenait la tâche de la surveillance de l'enfant dans toute la conduite de sa vie .
Lorsque Paul désigne la loi comme étant "pédagogique“, nous pouvons le voir dans ce contexte- ci, comme
une conclusion positive . Une direction de vie est ainsi donnée à l'homme, qui le préserve d'une vie
débridée. En conséquence, Paul, dans Gal. 2,15, ne désigne que les païens et non les juifs de « pêcheurs ».
L'esclave de la maison qui était chargé de l'éducation de l'enfant était souvent très sévère et en
conséquence peu apprécié de son élève. La loi avait également une certaine dureté, comme on peut le voir
en particulier dans Gal.3,10:
Tous les commandements et tous les statuts de la loi doivent être respectés, ce qui est impossible. Les
violations de la loi laissent paraître les hommes comme des pécheurs, sans qu'ils aient la possibilité de se
débarrasser du péché et de se tenir devant Dieu en tant que justifié. L'homme devient conscient de la
nécessité qu'il a besoin de qqu'un qui lui ôte le péché. Cela est possible grâce à Jésus Christ, sur qui la loi
tombe finalement et avec lequel elle trouve sa fin justifiée.
Dans la plupart des cas, les pédagogues étaient des étrangers, ayant été fait prisonniers par exemple, lors
de périodes de guerre. Le pédagogue était un étranger, une personne d'autorité morale, à laquelle l'enfant
soumis devait obéir. Il n'était pas seulement l'enseignant, mais il accompagnait l'enfant confié, partout ou il
allait, ce qui lui valu cette nomination, à surveiller et à réprimander. D'un autre côté ils obtenaient du respect
de ces subalternes, jusqu'à une relation amicale. La surveillance du pédagogue envers l'enfant qui lui était
confié, était limité. Elle se terminait avec l'entrée de l'élève dans l’âge adulte. Ce qui ne conduisit pas vers
une rupture totale de la relation entre le pédagogue et son ancien élève.
Avec cette métaphore de : « pédagogue », Paul décrit maintenant tout l'effet de la loi, qui était
temporairement limité et qui avait un caractère similaire au caractère carcéral de l'existence.
Le „pédagogue“ préservait ses protégés contre le harcèlement et les dommages. De même, la thora d’Israël
préservait de la corruption de la foi et des mariages mixtes jusqu'au jour de la venue de la « semence » avec
la naissance de Jésus, pour qui prévalait la promesse Divine.
Le mot „pédagogue“ dans Gal.3,24 est influencé par Lv.11,11-12. Dans ces versets, Moise se plaint auprès
de Dieu qu'il n'est pas responsable du comportement du peuple d’Israël, qui se plaint dans le désert de la
manne et qui aspire au bien- être matériel en Égypte. Il ne voulait pas être considéré par Dieu comme une
« nourrice » ou comme gardien du peuple.
Dans Gal. 3,25, Paul veut dire que, lorsque la loi, le « pédagogue », prendra fin avec la venue rédemptrice
de Jésus Christ et dans une foi sincère vers ce Maître, à partir de là, les hommes ne seront plus sous la loi.
Leur vie n'est donc plus déterminé par l'ancienne loi.
Paul comprend et voit la crucifixion et la résurrection du Christ comme une délivrance des juifs, qui étaient
venus sous la malédiction de l'alliance parce qu'ils avaient enfreint la loi. Christ les a racheté en devenant
malédiction à leur place. Ce rachat des juifs est en même temps un rachat pour les païens, parce que
les juifs personnifient les représentants de toutes les nations.
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D'après Gal. 3,23-25, on peut parler de la fin de la fonction de la thora. En Christ, est venue la fin de la
nécessité d'une thora. La fin ne concerne que la loi en tant que « pédagogue ». Ne sont directement
concerné que les juifs , car les païens n'avaient jamais été sous la loi.
Gal. 3,26 – La tournure Paulienne : "en Christ“, est pour lui l'endroit eschatologique du salut, ou se poursuit
la filiation – comme expression d'une intimité profonde avec Jésus Christ. Le terme : "en Christ“ symbolise ici
également l'appartenance au corps de Christ.
Gal. 3,27 – L'acceptation de la foi se poursuit et se complète de façon évidente pour tous, à travers le
baptême.
Le baptême est prit littéralement - "en Christ, et dans“, ce qui illustre symboliquement le passage d'une
sphère d'influence vers une autre. Si la personne qui veut se faire baptiser se trouvait jusqu'à présent dans
le domaine d'influence du monde, du péché, d'autres dieux ou des lois juives, avec le baptême il entre dans
la sphère de puissance spirituelle de Christ, qui devient maintenant son « Seigneur ». Avec le baptême, le
baptisé est adopté par le Père en tant que « fils » et reçoit l' « Esprit du fils », du Saint Esprit, que Jésus
demanda au Père, et qui vint à la pentecôte. Avec le baptême, en ayant revêtu le Christ, une nouvelle
existence se profile à tout égards, que se soit ethnique, social ou sexuel. Si malgré tout, du point de vue de
profanes, les différences sont encore inhérentes, ils seront éliminés au travers d un « point de vu spirituel ».
Tous les Chrétiens ne sont qu'un, sont "un“, ils appartiennent immédiatement à ce seul corps de Jésus Christ
avec leur baptême (Comp. 1.Cor. 12,12-26) A partir de cet événement spirituel, l'existence des Chrétiens est
caractérisé par Jésus Christ, à travers lequel ils se situent dans un champs de puissance salutaire et dans
une puissance de Dieu rédemptrice. (cela se reflète également dans le sens du nom de « Jésus » et de
« Christ ». Jésus est la forme Latine du nom araméen Sichuan ou Jehoschue a = Jehova, et signifie “force
de Dieu“. Christ signifie : „celui qui est oint“, „la vérité de Dieu“, „le véritable oint de Dieu“.)
„Vous avez revêtu le Christ!“, c'est une description du baptême Chrétien. Pour les Chrétiens, c'était l'acte
d'une union la plus intime avec Jésus Christ.
Mais le judaïsme connaissait également un baptême. Celui qui voulait se convertir au judaïsme devait
répondre à trois conditions: il devait se faire circoncire, il devait apporter des offrandes et il devait se faire
baptiser. Avec cela il y avait encore des ablutions rituelles, la purification de toute les tâches, qui faisaient
parties des pratiques de la religion juive (Lv. Chap.11-15).
Un baptême juif se déroulait de cette façon suivante: on coupait les cheveux et les ongles au candidat du
baptême, et il fut complètement déshabillé. L'eau du baptême était la composition de deux grands barils
qu'on remplissait avec environ 500 litre d'eau. Toute les parties du corps du candidat étaient aspergés d'eau.
Puis le candidat au baptême devait faire une confession de foi devant trois hommes, nommés des pères de
baptême. Pendant qu'il était encore debout dans l'eau, on lui lisait des parties de la loi, on lui accorda des
paroles encourageantes et on implora pour lui les bénédictions de Dieu. Dès que le baptisé sorti de l'eau il
devenait membre de la communauté de la foi juive.
Paul explique aux Galates que les croyants sont tous un en Jésus. Du fait que tous les croyants deviennent
un au travers de Christ, entre eux, toutes les différences humaines perdent de leur précédente importance.
Personne n'est supérieur à l'autre spirituellement. Autrement dit, un juif croyant n'a pas plus de privilèges
devant Dieu qu'un païen. L'appellation de : „Grec” était le terme supérieur pour tous les païens, et il était à
l'opposé du terme de :„Juif“ (Col. 3,11). Un esclave croyant n'était pas inférieur à un citoyen libre croyant. Et
un homme croyant n'était pas supérieur à une femme croyante.
Les séparations étaient abrogés suite à la communion avec et en Christ, et tous n'étaient plus qu'un. Paul
déclare toutes les différences nulles et non avenues. Les privilèges spirituels ou un rang particulier dans le
corps du Christ n'ont pas leur place.
Lorsque Paul dit, qu'il n'y a plus de juifs- c.a.d plus de circoncis, qu'il n'y a plus de Grecs – c.a.d, plus d'
incirconcis, cela signifie que la circoncision et l'observance des commandements et des lois juives au regard
du salut en Jésus Christ n'ont plus leur pertinence. Lorsque les prédicateurs qui avaient des tendances
judaïques cherchèrent à influencer les communautés de la Galatie, en exigeant malgré tout la circoncision et
l’obéissance à la loi, ils firent cela en contradiction à la pensée de l’unité Chrétienne qui n'est pas liée au
judaïsme.
Le Chrétien est dans une zone de conflit. Par Jésus, toutes les différences existantes dans le monde sont
abrogées de façon « salutaire ». Même si les différences sociales continuent à être visibles extérieurement
et le resterons.
Christ vit entre deux mondes et il doit supporter les tensions et les contradictions autour et au dedans de
lui. Nous vivons au milieu des temps/ entre la promesse et l'accomplissement/ entre le passé et l'avenir/
entre hier et demain (Rm. 8, 23-25).
Nous l'avons, et malgré tout nous soupirons après. Nous ne sommes pas encore au but. Nous en avons
déjà la primauté des dons. Nous sommes dans la phase finale mais nous n'avons pas encore atteint le but.
Mais nous avons les promesses de notre Père qui nous animent, l'Esprit bienveillant du Père éternel et
unique (Ac. 1,4-5).
Nous avons la rédemption (Eph. 1,7). A travers Jésus nous sommes rachetés et nous avons le pardon de
nos fautes (Col. 1,14). Mais nous sommes encore en attente de la rédemption (Rm. 8,23), car le jour de la
rédemption est à venir (Comp. Eph. 4,30). Nous avons la vie éternelle, notamment, nous nous saisissons de
la vie éternelle. (Comp.1.Tm. 6,12).
Nous sommes déjà fils de Dieu (Rm.8.14), mais cependant, nous sommes en attente de« la filiation »
(Rm. 8,23).
Nous sommes déjà dans le royaume de Dieu (Col. 1,13/ He. 12,22), et nous entrons dans le royaume de
Dieu (Ac. 14,22), ou nous héritons du royaume de Dieu (1.Cor. 6,9.10). Dieu nous a glorifié (Rm. 8,30), et il
nous glorifiera (Rm. 8,17). Le Chrétien vit dans une zone de tension entre : être et devenir.
Nous avons le dépôt, l'avance ou le gage de ce qui viendra et de la totalité (Eph. 1,14/ 2.Cor. 1,22/ 5,5).
Lorsque Christ apparaîtra dans notre vie, il sera visible dans toute sa gloire, et il sera visible que nous
vivons avec lui (Col. 3,4). D'un côté il est dit, « nous somme mort » (Col. 3,3/ Gal. 2,19/ Rm. 6,6), et de
l'autre il est dit, „mortifiez vos membres“ (Col. 3,5.10). Nous sommes des mortels et nous vivons (2.Cor.
6,9.10). Il est dit une fois : nous sommes „saints“ (Col. 3,12), et une autre fois il est dit : „nous serons
sanctifiés“ (1.Th. 5,23). Une fois nous sommes „accomplis“ et la fois d'après nous devons poursuivre la
„perfection“ (Ph. 3,12), parce que nous ne sommes pas encore totalement„accomplis“. Le croyant doit
apprendre à se mouvoir dans cette zone de tension. Il navigue entre l’œuvre de Dieu- ce que Dieu fait pour
lui et entre ce qu'il doit encore faire lui même. (2.P 1,3/ 1.Th. 4,11/ Col. 4,12). Notre sanctification est
entièrement l’œuvre de Dieu (1.Th. 5,23/ 1.Cor. 6,11), mais il faut encore poursuivre la « sanctification »
(He. 12,14). C'est une oscillation entre le don et la tâche, entre le choix de la grâce Divine et notre
responsabilité. C'est un effort sans efforts.
Notre foi fait déjà l'expérience du Dieu éternel à l'intérieur des limites du temps et de l'espace (Jn. 3,36).
Nous sommes dans l'Esprit quand nous sommes en Christ (Jn. 17,11/ Rm. 8,9) et avec cela, toujours encore
dans le corps (2.Cor. 5,6). Nous sommes dominant face à la mort et en même temps nous sommes assignés
à la mort (2.Cor. 4,11.16). Nous sommes dans une zone tendue entre puissance et force (2.Cor. 12,9).
Le message de l'épitre aux Galates est un défi formidable en ce qui concerne les structures patriarcales de
la société Gréco-romaine et aussi de la société juives et de leurs hiérarchisations respectives.
Paul conteste la bénédiction juive, qui ne donne une position privilégié dans le culte uniquement qu'aux
hommes . Il inclus également les femmes. Le rituel d'initiation était orienté d'une façon purement masculine.
Eux seuls avaient été circoncis. Maintenant le baptême inclus également les femmes. Pour cette raison,
c'est le baptême qui constitue dès à présent l'entrée du peuple vers Dieu, et non plus la circoncision. Un peu
plus loin, Paul rejette la distinction entre ce qui est pur et ce qui est impur, ainsi que l'observance de
certaines périodes récurrentes. Pour la vie de l'église, s'en suit, que les femmes et les païens ne peuvent
plus être exclus du culte ou d'autres activités de l'église à cause de l'impureté rituelle.
Les deux contrastes dans Gal. 3,28 entre juifs et Grecs, hommes libres et esclaves, hommes et femmes,
sont devenus insignifiants par la foi en Jésus et ont été relevés. L'égalité de tous les hommes devant Dieu
est à nouveau proclamée. Elle s'adresse contre les discriminations, proclamée dans une préfiguration
eschatologique du commencement d'une nouvelle création. La répartition de la structure de base de la
création des hommes et des femmes selon leur sexe est vaincue.
Les formulations dans l'épitre aux Galates documentent l'expérience des églises missionnaires Pauliennes.
Elles signalent la nouvelle réalité dominante de Christ. En Christ, tous les hommes sont égaux.
En Christ, toutes les différences sociales antérieurs sont placées à un autre niveau.
Ainsi, l'église possède maintenant une base de départ différente. Cela les éloigne de leurs anciennes bases
valables jusqu'alors, vers les nouvelles conceptions d'ordre Divin qui doivent encore être approfondies. Les
anciennes différences et contradictions n'ont plus de pertinence salutaire devant Dieu. Le présent de la
rédemption en Christ est souligné encore d'avantage − indépendamment de la condition personnelle.
Depuis le milieu du 1. siècle av. Chr. , il y avait des troubles sociaux dans les villes d'Asie mineure.
Dans lesquelles des communautés juives étaient la plupart du temps impliquées. Cet „Esprit“, notamment
cette „tendance“ ou cette „vague“, de ce qui se passait à l’extérieur dans la société (le monde, l'état), se
répercutait également dans l'église Chrétienne.
Ces agitations perdurèrent presque deux cent ans. Ces conflits étaient essentiellement inter- ethniques.
Lorsque Paul parle de « Grecs », il ne voulait pas dire − comme on le supposait souvent − des païens, mais
des Grecs dans le sens ethnique qui ne représentaient qu'une partie des habitants de l'Asie mineure. Les
conflits entre Grecs et juifs étaient à l'époque de nature sociaux économiques et politiques.
La « bonne » nationalité − en relation avec la « bonne » religion – était une question de point de vue régional
dans l'antiquité. En revanche, une unanimité étonnante prévalait à travers les cultures, dans le fait qu'être
un esclave ou une femme était dévalorisant. La dissolution et la suppression des modèles de bases sociaux,
nationaux et biologiques déterminants de la société de l'antiquité (Gal. 3,28) se réalisa auprès des Chrétiens
à travers le baptême et par le fait de se tourner vers Jésus Christ. C'était qque chose de totalement
nouveau.
Chez les Galates, à côté du judaïsme, il y avait aussi la question du genre (sexe) qui était d’actualité.
Maintenant les femmes avaient le droit d'être baptisées et admises dans la communauté. Soudain, les
hommes se sentaient en danger dans leur identité. Le souhait des hommes de la Galatie de se laisser
circoncire, souligne le désir profond d'un retour en arrière. Ils demandèrent plus de clarté, sur ce que
signifie : d'être juif, libre et – avant tout- d'être un homme. On peut comprendre les déclarations Pauliennes
de Gal. 3,28 uniquement dans ce contexte, et reposant sur cet arrière plan- là.
Gal. 3,28 loue l'unicité du corps, ou les divisions et différences sociales, culturelles et religieuses,
nationales et biologiques des sexes sont surmontées et toutes les structures dominantes rejetées. Dans la
« nouvelle création », toutes les inégalités concernant les genres, ne sont pas immédiatement et
complètement éliminées. Dans la « nouvelle création », les différences de sexe ne jouent plus aucun rôle
particulier. Le fait d'être un homme ou une femme n'est pas un avantage dans la relation avec Dieu ou avec
d'autres personnes. Hommes et femmes sont réconciliés de la même façon et unis de la même façon.
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Les membres de l'église de Corinthe, considéraient par contre l'ordre de création abandonné, au regard du
genre et de la vie sexuelle, et préconisèrent en conséquence (de façon insensée) l'abstinence totale (voit
1.Cor. 7).
Gal. 3,16 déclare: "les promesses ont été faites à Abraham et à sa semence’“. Paul souligne que dans
cette semence, il ne s'agit pas d'une multitude de personnes, constituant les juifs, mais d'un singulier, à
savoir Jésus Christ. Il s'ensuit précisément que les Chrétiens ne font pas partie de cette « semence », donc
qu'ils n'appartiennent pas à la descendance d'Abraham. Mais à travers la foi et l'appartenance à Jésus, tous
les autres hommes sont aussi des descendants d'Abraham. Et peu importe maintenant si qqu'un est juif ou
non juif/ il est un héritier d'Abraham et de la vie éternelle. L'apôtre s'en remet un peu plus à la majorité au
regard de l'héritage dans Gal. 4,1-7.
Gal. 4 1-7 – La servitude de la loi (la filiation à travers la grâce). Paul tente ici d'illustrer le germe de
l'héritage spirituel par rapport à la vie profane avec des parallèles. Il se base sur deux étapes dans la vie de
l'héritier, le stade de l'immaturité et le stade de la maturité. Un héritier est qqu'un qui a un droit d'héritage,
dès le départ/ non seulement à la date du début de l'héritage. En tant qu'héritier, il est "seigneur sur tout“,
donc le propriétaire réel d'un bien, y compris les choses et les personnes. Les habilitations et compétences
reliées ne sont effective qu'à maturité. Auparavant il ne se distingue en rien d'un esclave, qui n'a pas de
compétences personnelles et qui appartient à un seigneur qui lui donne des ordres. Après la mort de son
père, l'héritier est soumis à de nombreux tuteurs qui régissent ses affaires pour lui. Et il dépend de nombreux
gérants – pour la plupart des esclaves domestiques -, qui prennent soin de lui, de ses affaires et de son
habitation.
Dès lors la maturité, les croyants obtiennent la "filiation en tant qu'enfant“, c'est à dire, ils sont adoptés
par Dieu.
Dans l'antiquité, au contraire d'aujourd'hui, on adoptait des adultes et non des enfants (de gens riches ou de
l'empereur). Ceux adoptés de Dieu sont des "enfants de Dieu“. En raison de la limitation du droit d'héritage
aux descendants masculins ,nous voyons dans le verset 5 non pas le terme "filiation en tant qu'enfant“,
mais le terme "filiation en tant que fils“. En conséquence, les Chrétiens sont – hommes ou femmes – "fils et
filles de Dieu“ (Comp. 3,26), accueillant « l'héritage »
Du fait que la situation de la mort du père est le sujet central, celui- ci doit établir durant sa vie la date à
laquelle l'héritage doit être libéré par les tuteurs et les gestionnaires, pour pouvoir être en mesure d’accéder
à l'héritage avec une pleine habilitation et autorité. La fixation de cette date par le père part du principe qu'il
n'existe pas du coté de l'état une date fixée qui soit définitive.
Dans Gal. 4,4, Paul signale à quel moment a lieu le transfert de l'immaturité à la maturité. Il le décrit par
la formulation: "mais lorsque vint la plénitude des temps“. Cette formulation ne se réfère pas seulement à
l'accomplissement des attentes de l'ancien testament, mais au commencement de l'ère eschatologique (le
point culminant et final du monde) avec tout son contenu historique concernant le salut. Dans la lettre aux
Galates, dans son argumentation, Paul part de trois temps qui se succèdent : 1. du temps de la promesse
d' Abraham et de la foi du patriarche qui suit :2. le temps de la loi mosaïque, qui à son tour : 3. est abolie par
le rachat de Christ.
Selon Gal. 3,24-25 l'immaturité spirituelle est un temps, dans lequel l'homme est soumis à la loi, au
“pédagogue“. Gal. 4,3 ne concerne pas seulement le monde du judaïsme avec ses lois religieuses, mais
généralement le monde pré chrétien, auquel appartiennent les juifs comme les païens. En conséquence, au
lieu de parler de „pédagogue“ ou de "loi“ , il est question ici des « éléments du monde ». Cependant il ne
s'agit pas ici d'éducation ou de la connaissance et de la sensibilisation aux péchés, mais seulement de
„l'esclavage“.
Par „éléments“, nous entendons ici l'essence, la nature et la substance qui constituent les principes de
bases du monde. Les éléments sont une partie de, et déduit de cela, mais ne doivent pas être attribués à
Dieu , à Jésus ou au Saint Esprit. Les lois de la nature, les lettres, les esprits, les étoiles, etc. sont attribués
à Dieu. Cela comprenait aussi une grande partie des lois juives, comme par ex: les fêtes soumises aux
constellations (lune, année et jours etc...)- Jours et temps sabbatiques, les lois alimentaires, qui rendaient
les hommes esclaves (Comp. Gal.4,9-10). Les juifs comme les païens étaient au service de la lune et du
soleil. Les juifs étaient soumis aux deux constellations suite à l'établissement des dates calendaires. De
nombreux païens les auraient vénéré en tant que créatures Divines. Avec la venue de Christ, la lune et le
soleil ont perdu de leur vénération pour les juifs et les païens, parce ce que le calendrier juif n'avait plus
son rôle d’antan et que les païens se détournèrent de leurs Dieux et les renièrent.
Cependant, si des paganos Chrétiens s'adonnent à l 'observation de la lune et du calendrier juif, ils
s'adonnent dans ce cas à des choses qui ressemblent à l'ancien paganisme.
La lune et le soleil appartiennent aux « éléments du monde », dont les Chrétiens sont libérés.
D'après Gal. 4,7, chacun qui reçoit ce message,chaque destinataire, n'est plus esclave des « éléments
du monde ».
Avec le terme « éléments », correspondent aussi les philosophies athéistes, comme par ex. : l' »évolution »,
le « big- bang », et aussi les quatre éléments physiques : le feu, l'eau, la terre, et l'air (littéralement: "se
mouvoir en cercle dans un corps en rotation “). Paul les a référé aux grandes puissances du monde: la
chair, la mort, ainsi que les « puissances et principautés » du monde invisible (Comp. Eph. 3,10/ Col. 2,15/
Tt. 3,1).
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Lorsque Paul écrit cette lettre, les Chrétiens de Galatie s'étaient à nouveau tournés vers ces éléments
pauvres et faibles ». Lorsqu'on parle des « éléments pauvres et faibles », on ne parle pas de Dieux païens,
car ces derniers ne jouaient aucun rôle dans l'épitre aux Galates. Dans l'épitre aux Galates, Paul ne
thématise pas un retour dans le paganisme, mais un retour au légalisme. Paul voit dans ce légalisme une
relation avec la foi juive, qui est orientée par la « loi », avec les statuts et commandements de la bible
hébraïque, (de l'ancien testament). Paul désigne les « éléments » par "pauvres et faibles“. Ils sont "faibles“
parce qu'il ne peuvent pas produire de salut. Compte tenu de la misère de ces « éléments », Paul est très
surprit que ceux, à qui le message était adressé, s'adressèrent à nouveau à lui.
Gal. 4,10 montre tout ce qui peut être relié avec ce culte des éléments: L'observance stricte des temps
(certains temps particuliers ) dans le détail- jours, mois, dates et années. Ce maintien précis des temps et
dates est relié dans tous les cas avec la légalité, associée par l'apôtre au judaïsme. Le classement
commence avec le plus petit cycle: le jour, et finit avec le plus grand cycle, :l'année. Ainsi, selon certaines
dates, nous trouvons aussi certaines fêtes (dates de fêtes).
Le calendrier des fêtes juives est étroitement lié avec l'observance des constellations. Paul pense ici au
sabbat, le jour de repos, qui dure toute une journée, d'un de coucher soleil à l'autre. Aux fêtes qui sont
limitées à un seul jour, on note par exemple le jour du pardon, (Jom Kippur) au 10. de Tischri. Les mois juifs,
qui comprennent le Tischri, sont orientées avec le cycle lunaire. Une fête qui est étroitement liée avec les
mois est la fête de la nouvelle lune, qui marque le commencement d'un nouveau mois. Elle tombe toujours
au jour, qui est marqué par le croissant de la nouvelle lune dans le ciel, ce qui implique une bonne
observation du ciel. Des mois entiers ne constituent pas des temps de fêtes, mais certains mois sont liés à
des dates de fêtes importantes. Comme la fête des tabernacles (Sukkot) à Tischri, la fête de pâque à
Nissan et la fête de la semaine (Schavuot) fêtée à Siwan. Également les fêtes qui durent plus d'un mois, et
qui appartiennent pour Paul à un service qui se pratique d'après les « éléments », et qui sont cycliques,
selon les années du positionnement du soleil (l'année sabbatique et l'année du jubilé, sept fois sept
années) .
Selon Gal. 4,5, ceux qui étaient sous la loi [mis sous/ esclavage]“ ont été rachetés " au travers de Jésus
Christ, du fait qu'il était le représentant pour les péchés des hommes suite à sa mort à la croix, (Comp. Gal.
3,13). Le rachat entraina la libération de l'obligation des statuts et des commandements juifs.
Ceux qui sont sous la loi sont orientés dans une situation d''esclavage s'ils considèrent la loi comme faisant
partie des « éléments de ce monde ». Car seul au regard de ces lois, on peut parler « d'esclavage ».
Avec la maturité, les croyants obtiennent la « filiation en tant qu'enfant », et ainsi, ils sont adoptés par Dieu.
Dans l’antiquité, au contraire à nos jours, se sont principalement des adultes qui étaient adoptés et non des
enfants (de gens riches ou de l'empereur). Ceux qui sont adoptés par Dieu sont des « enfants de Dieu ». En
raison de la restriction du droit d'héritage, héritage qui se pratiquait uniquement envers les successeurs
masculins, il n'y a pas le terme d' « adoption en tant qu'enfant » au verset 5, mais le terme "filiation“, en tant
que fils. Ainsi, les croyants sont - hommes ou femmes – des "fils de Dieu“ (Comp. 3,26), qui obtiennent
« l'héritage ».
Gal. 4,6 – La condition pour recevoir l'Esprit Saint, envoyé par Dieu, est la filiation.
Et elle n'est pas dans l'homme croyant qui crie „Abba, Père“, mais avec l'Esprit qui est personnifié.
Il est l' « Esprit du fils », (vois Marc.14,36) de Jésus dans l'histoire, du Seigneur souffrant et entièrement
consacré à la volonté de Dieu. Il est « l'Esprit de Dieu de /ou par la réconciliation.“ Sans l'Esprit et sans sa
révélation dans une relation avec le Père, l'homme ne serait pas à la hauteur d'être appelé.
"Abba, Père“ (nom de Dieu le Père) est l'appel du Saint Esprit et de l'esprit humain, qui témoigne du fait
que le Chrétien est un enfant, un « enfant de Dieu. Dieu veut être appelé Abba en tout temps dans le cœur
de ses enfants. L’Esprit de Dieu qui est contenu dans cet enfant, permet d'adorer Dieu en toute confiance –
avec la certitude qu'il sera entendu de son Père à tout moment.
Puisque l'Esprit n'est donné qu'aux Chrétiens, à l'inverse, celui qui a reçu l'Esprit dans le cœur peut être
désigné en tant que "fils (de Dieu)“. Avec la filiation, la maturité et l'héritage effectif sont reliés.
Dans Gal. 4,7 l'ajout de "par Dieu“ est tout à fait étonnant, car là, Dieu est considéré comme médiateur, lui
même, et aussi la source de qque chose. C.a.d, qu'il fait des croyants à cet égard, les héritiers de sa
promesse.
Gal. 4, 8-20 – la rechute des Galates (à travers le formalisme).
Lorsqu'on lit l'épitre aux Galates de plus près, on a l'impression, que ce passage(Gal. 4.8-20) est une tout
autre lettre. Comme si c'était un complément à la vraie lettre, rajouté en fonction d'autres destinataires.
Dans 4,1-7, Paul représente les destinataires en tant que fils de Dieu – en tant qu'héritiers responsables de l'
"héritage“. En tant que tels, ils sont étroitement liés à leur Père. Un telle relation n'arrive pas à se laisser
entrevoir dans le comportement réel de ceux à qui cela était adressé. Paul ne peut comprendre cela.
Dans Gal. 4,8 Paul ne fait pas la distinction entre les juifs- et les paganos Chrétiens. Il dit simplement:
„vous“.
„Vous“ avez servis les dieux et vous étiez liés à eux. Selon 1.Cor. 10,20-21, ce n'étaient tous que des
démons. Ce que l'on peut dire avec certitude, c'est que Paul a reconnu Dieu comme unique et réel, celui qui
est le Père de Jésus Christ. Du fait que, selon son point de vue, le salut des hommes est relié avec Jésus
Christ, le Dieu Chrétien est le seul qui apporte le salut. De là, lui seul peut être vénéré.
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Selon Gal. 4,9 , les destinataires avaient reconnu Dieu, un Dieu dont ils ne savaient rien auparavant.
Le fait de "reconnaitre“, contient et comprend aussi la décision consciente pour ce Dieu, et, est relié au fait
de se détourner de façon conséquente des dieux vénérés auparavant.
Le verbe "reconnaitre“ laisse supposer qu'il y avait une conversion active des destinataires. Mais Paul met
de l'importance au fait que, lors de la conversion des destinataires du message, il puisse s'agir moins
d'activités et plus, d'avantage, du choix de l'action de Dieu . Par conséquent, il souligne que ceux à qui
cela avait été adressé avaient été reconnu par Dieu. C'est uniquement suite à cette direction venant de Dieu
qu'ils pouvaient dire l' avoir rencontré, et ceci à travers les enseignements des missionnaires Chrétiens, et
qu'ils aient pu se convertir à lui et lui donner toute reconnaissance.
Dans Gal. 4,9-10, Paul attaque les judéos Chrétiens et les paganos Chrétiens judaisants, qui aimeraient
réintroduire dans la communauté les anciennes fêtes et les rituels judaïques. Car le contenu de la liste dans
Gal. 4,10 représente clairement une liste de dates juives calendaires. Col. 2,16.17 est aussi à prendre en
considération en tant que tel.
Gal. 4,11 – Paul s'est donné du mal pour les destinataires. Dans Gal. 4,12 il les exhorte à devenir comme
lui. Ce qui pourrait laisser croire que Paul se montre en exemple à tout les égards. Cependant, on peut
comprendre sa conduite en considérant l'arrière plan de ses déclarations dans Gal. 3,1 jusqu'à 4,11. là il se
réfère concrètement à sa maturité, et à sa liberté face à la loi. Du moins qu'ils aient été majoritairement des
paganos Chrétiens (Comp. Gal. 4,8/ 5,2-3/ 6,12-13) et ainsi, jamais soumis à la loi. Ainsi, il arriva, que Paul
le juif, qui a abandonné son légalisme suite à sa conversion à Christ, resserra ses recommandations face
aux lois religieuses juives et face à leur liberté. Il s'efforce de réfuter leurs erreurs.
A partir de l'allégorie de Sarah/ Agar, (Gal. 4,21-31) commence la section de réfutation, qui s'étend au
delà des chapitres 5-6. Gal. 4,12-20 représente un passage, une transition, de l'argumentation principale
(Gal. 3,6-4,7) jusqu'à la section de réfutation.
Paul explique la bible aux Galates (l’A.T.,ici) . Il est intéressant de noter de quelle façon il fait cela.
Il demande: „que dit l'écriture?”. S'en suit également la deuxième question: „que nous dit l'écriture pour
aujourd'hui?” la question personnelle: „que me dit (ou que nous dit) l'écriture aujourd'hui?“- décisive à elle
seule!
Ainsi, Paul va expliquer cette histoire. Il interroge sur le sens- „qu'est- ce qu'elle symbolise?“ et nous montre
ainsi la façon de procéder pour l'interprétation des écritures apostoliques.
Pour chaque interprétation biblique, ce qui est important :
1. elle ne doit pas contredire le témoignage global de l'écriture,
2. elle ne doit pas conduire vers une contrariété du sens des mots,
3. elle doit contribuer à clarifier les textes, et
4. elle doit être fondée dans chaque interprétation.
Ainsi, Paul explique cette histoire et déclare: il y a maintenant deux testaments.
Car dans l'histoire d'Agar et de Sarah et de leurs deux fils, Paul pouvait y voir deux tracés historiques
concernant le salut. Cela signifie deux dispositions et deux ordonnances de Dieu. Le testament n'était donc
pas à mettre simplement au même rang que l'ancienne et la nouvelle alliance. C'était d'avantage deux
manifestations volontaires de Dieu . Agar consistait dans l'ordre de Dieu, qui était révélé au mont Sinaï /
c.a.d, pour l'ordre de la loi – les fondements de Dieu.
Et cela ne paraissait plus surprenant du tout, après tout ce que l'apôtre avait dit auparavant.
Mais cette disposition engendra la servitude. Celui qui se soumit désormais à cet ordre, vivait à l'état
d'esclave. Il était caractérisé par des ordonnances, des dispositions et des instructions, dont
l'accomplissement de ces tâches exigea une obéissance absolue. Paul dit clairement que le fils d'Agar était
un esclave et qu'il le resta.
Finalement, il était déjà né d'une esclave, et c'est justement de cette façon que la religiosité réintroduit
l'homme dans l'esclavage.
Dans Gal. 4,13 il rappelle, de quelle façon il leur a proclamé l'évangile « la première fois », en considérant
l'hypothèse de leur compréhension (Comp. Ac. 13,13-14,27/ 16,6/ 18,23). Les destinataires ont
probablement été susceptibles d'avoir participé personnellement à l'évènement fondamental. Paul ne voit
pas «leur volonté concernant l’accueil de l'évangile » comme une chose évidente. Cette proclamation se
passe en toute „faiblesse“ et „affaiblissement“. Dans 2.Cor. 12,7-9, Paul mentionne, qu'une « écharde/pic, lui
a été mis dans la chair ». Il a du prêcher l'évangile aux Galates avec des douleurs physiques et des
faiblesses. Cela les a enthousiasmé. En raison de son état physique, les Galates auraient pu réagir avec
mépris (Gal. 4,14). Ils auraient pu cracher sur lui et mettre ses « faiblesses corporelles » sur le compte de
l'action de démons. Mais non, ils l'ont enregistré comme venant d'un ange de Dieu ou venant de Jésus
Christ lui même (personnellement). Les Galates restaient favorables à son message- malgré sa
faiblesse/maladie, car ils voient en lui sa sincérité et sa dévotion à Dieu. Cela les a convaincu.
Gal. 4,15 Les Galates ont reçu Paul comme un ange de Dieu. Cela est devenu bénédiction pour eux
(Comp. Mat. 25,31-46). La réceptivité des destinataires était à l'époque telle, qu'ils étaient même prêt à faire
de grands sacrifices: ils auraient sacrifié leurs yeux pour les donner à Paul. Un tel don aurait cependantselon Paul- exigé l'arrachage ou la crevaison impossible de l’œil. Nous pouvons nous poser la question si le
fait de vouloir donner jusqu'aux yeux, ne reposerait pas sur la possibilité d'une maladie de l’œil de Paul, peut
être justement cette «épine/ pic qui est dans la chair ». Si tel était le cas, la déclaration aurait été faite, que
les destinataires auraient offert leurs yeux en aide à Paul, si cela leur avait été possible. Ce qui est sûr, c'est
que le geste d'offrir ses yeux est un geste d'affection.
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Mais Paul ne peut s'expliquer le comportement rebutant des destinataires face à lui et à ses enseignements
uniquement dans le fait qu'il soit devenu leur adversaire. (Gal. 4,16). Parce qu'il ne leur dit que la vérité et
qu'il ne donne pas son accord au „Judaïsme“ et à son culte. Ce serait de la trahison » envers Jésus et
envers l'évangile pour lui, - ainsi qu'une « régression » (Comp. Gal. 2,1-5/ 5,1-7).
Dans Gal. 4,17 , Paul démasque les „prédicateurs judaïsants“. Quel est vraiment leur but!?
Ils ne veulent pas réellement aider les Galates et les servir, mais à «profiter » d'eux. Ils espèrent profiter
d'eux, les lier spirituellement à eux, pour les rendre complètement dépendant d'eux. Paul ne voit pas d'une
façon favorable un tel zèle égoïste venant de ses adversaires.
En tant que fondateur de la communauté, il a un cœur pour eux et cherche leur bien (Gal. 4,18-19). Une telle
bataille et un tel prosélytisme se produit au travers de lourdes charges, que Paul désigne en tant que
«douleurs de l'enfantement». L'usage de ce terme fait paraître Paul en tant que mère et non en tant que
père auprès de la communauté.
Lors des douleurs de l'enfantement, la question qui reste en suspens est: est ce que la naissance
s’accomplit?. Cela signifie dans une vision spirituelle, que les membres de l'église de la Galatie ne sont pas
encore entièrement gagnés à la cause de l' évangile. La «naissance» a lieu, lorsque Christ prend forme en
eux. Cela peut se faire uniquement s''ils mettent leur salut dans le seul acte de crucifixion de Christ qui
pardonne nos péchés, par la mort qui est vaincu, et à la résurrection. Aussi longtemps qu'il espèrent
recevoir leur salut au travers de l'observance soigneux des commandements et des statuts juifs, Christ n'a
pas encore prit corps en eux.
Gal. 4,20 – Paul souhaite être avec les Galates. Il pourrait ainsi les ramener beaucoup mieux, beaucoup
plus vite, et «faire taire» les prédicateurs judaisants. Maintenant, Il ne sait plus exactement comment ses
mots sont vraiment reçus auprès d'eux.
Gal. 4, 21-31 – loi ou foi (Ismaël et Isaac). La raison de l'écriture de la lettre aux Galates est que les
Chrétiens des communautés de la Galatie se laissent à nouveau séduire vers les lois par les prédicateurs
juifs, en se coupant et se séparant ainsi de Jésus et de son œuvre de rédemption accomplie. Paul n'utilise
pas de statuts ou de commandements lors de son argumentation suivante, mais il narre l'histoire d'Agar et
de Sara.
C'est une analyse et une argumentation rhétorique. L'image de ces deux femmes était une représentation
très compréhensible pour les Galates, car dans leur ancienne vie du monde païen, leur pays avait été
(Anatolie) surveillé par des divinités mères de la montagne. Se sont deux interprétations qui se complètent
de l'histoire des femmes et des fils d'Abraham, dans Gn. 21. La première histoire est une interprétation
allégorique (V. 22-27), et argumente le fait que la thora est dans la servitude et qu'elle n'a pas produit des
enfants de la promesse. Dans la deuxième interprétation (V. 28-30) il ajoute en tant qu'avertissement aux
Galates, une déclaration du récit de l'ancien testament (Gn. 21,10). Les termes: "esclave“ et "libre“
souligne l'importance de Paul face à ces contrastes que sont la servitude et la liberté. La deuxième future
mère (Sara) se situe dans la lumière, pendant que la première future mère (Agar, la servante) se situe dans
l'ombre. Les enfants d'Agar (une préfiguration du monde, la loi et les juifs) seront déshérités, tandis que les
enfants de Sarah, (une image de ceux qui croient en Jésus) sont les vrais héritiers (Comp. Gn.16-21/ es.
54,1). l'histoire qui est selon la chair du „fils premier né d' Abraham“ se termine par une „expulsion“ et un
„congédiement“.
Le fils de l'esclave est conçu "selon la chair“. (Gal. 4.23) La promesse dit, que Sarah, la vieille femme libre
et infertile, concevra un fils à Abraham qui était également très vieux (Comp. Gn. 17,16-17/ 18,10-15/
21,1-2). Pour Ismaël la promesse est manquante.
Les deux femmes se réfèrent aux deux alliances (ancien et nouveau testament). Agar, l'esclave est
synonyme du „Sinaï“. (le nom d' Agar signifie étrangère.) Il inclue la signification d'esclave. Paul identifie le
mot "Agar“ avec le mont Sinaï en Arabie. Premièrement, parce qu'il a une similitude de résonance avec le
mot arabe: "roc/ pierre“ = "hadjar“ a. et deuxièmement, parce que le mont Sinaï est placé dans la région de
la descendance d' Agar (Comp. gn. 25,12-18, vois aussi 1.Chr. 5,10.19/ Ps. 83,7). D'ailleurs, dans une
vision prophétique, la péninsule du Sinaï n’appartient pas au pays de la promesse, mais au désert, que le
peuple d’Israël devait traverser sur le chemin allant à la terre promise.
Par conséquent, Paul dit, qu'à travers le légalisme, la «Jérusalem actuelle» ainsi que ses «enfants», les
juifs, de même que le mont Sinaï et l'esclave Agar, seront soumis à «l'esclavage» .
Dans Gal. 4,26, Paul parle de la "Jérusalem céleste“ et la décrit comme étant "notre mère“.
C'est un discours métaphorique et mis en avant, dictée par la tradition de la langue hébraïque. Les villes
sont décrit généralement au «féminin» dans la langue hébraïque. Le concept apocalyptique d'une
Jérusalem céleste repose sur le contraste avec la terre, qui est caractérisé par le péché de ses habitants,
l'impureté et l'insuffisance de ce temple terrestre. Le désir été en vigueur depuis la période post- exilique de
la future ville Sainte et de son sanctuaire parfait. Paul fait la comparaison entre les représentations
temporelles et les représentations de lieu, du "présent, d'ici“, vers la "céleste Jérusalem“. La Jérusalem «de
maintenant» que Paul voyait, n'était plus une ville libre depuis longtemps. C’était une ville placée sous le
joug des Romains. Lorsque Paul nomme la nouvelle Jérusalem «une ville (libre)», nous trouvons la pensée
de l'idéal d'une ville politiquement libre, qui s'est développée en Grèce. En tant que mère, libre, elle
correspond à Sarah, libre, qui n'est pas nommée. (le nom de Sara signifie princesse, grande dame.) on peut
partir du principe, qu'elle accouche de la même façon que la femme libre, en raison de la promesse qui est
engendrée. Ainsi à côté de la «Jérusalem actuelle» il y une «Jérusalem céleste». S'il était question du
contraste entre le présent et le futur, Paul aurait pu écrire la " Jérusalem future“. Donc, il est bien plus
probable que Paul voit également la «Jérusalem céleste» comme étant présente/ la différence étant dans ce
qui est en haut et ce qui en bas. La " Jérusalem céleste“ n'est pas liée au monde, au contraire de la "
Jérusalem actuelle“, qui se trouve sur la terre, et ainsi, elle est durable. Celui qui veut atteindre la "
Jérusalem céleste“, doit s'élever, ce qui n'est pas possible aux hommes durant leur vie. La " Jérusalem
céleste“ n'est pas comme la " Jérusalem actuelle“ soumise à «l'esclavage», mais elle est «libre». / Seite 26
Ce n'est pas le lieu de ceux qui sont dans la fidélité de la loi, mais de ceux qui se sont libérés de la loi. Ce
sont ceux qui mettent leurs espoirs seul dans l'évangile de Christ.
Cet espérance et cette façon de voir de Paul se basent clairement sur la prophétie d'Esaïe. 50,1 et 54,5,6,
dans laquelle il est question de la ville (terrestre) de Jérusalem, qui ressemble durant l'exil babylonien à une
femme infertile, sans enfants, parce qu'elle est dérobée de ses enfants durant la destruction de la ville et de
la déportation de ses habitants. Il promet à la ville, qu'elle sera à nouveau riche d'enfants, qu'elle sera bien
plus fertile que durant la période avant l'exil, lorsqu'elle n'était pas encore séparée de son mari, son Dieu.
Mais vous, frères, soyez enfants de la promesse comme Isaac (Gal. 4,28 et 5,13a).Paul parle ici autant
aux Galates non juifs - qu'aux juifs émeutiers « en tant que frères ».
Tous deux, Ismaël et Isaac étaient des «demis frères» . Dans tous les cas, dans l'ancien testament Il n'est
pas question d'une persécution d'Isaac par Ismaël (vois gn. 21,9). Là nous ne voyons seulement que Ismaël
„plaisanta“ ou „joua“, selon comme on le traduit. La traduction rabbinique seule, a interprétée qu' Ismaël
avait persécuté son demi frère (avec un arc et des flèches). Paul s'est probablement appuyé sur des
déclarations faites par les rabbins dans son interprétation. En conséquence, la „persécution“ n'était pas
limité, mais dura un temps assez long, car il en allait de l'héritage“.
Il est probablement aussi possible, que Paul laisse couler ses propres expériences au travers de ces
interprétations. Car lui même était un persécuteur des Chrétiens à l'époque, avant sa conversion, (Comp.
Ac. 9,1-2).
Après sa conversion, il a reçu des juifs par cinq fois quarante coups moins un (Comp. 2.Cor. 11,24). Au
regard des juifs Chrétiens, l'apôtre déclare, qu'ils souffraient parmi les juifs (Comp. 1.Thes. 2,14-16). La
remarque :"ainsi [en est t'il] aussi maintenant“ est proche de ce que Paul interprète dans gn. 21,9 à la
lumière des évènements présents. Probablement que les membres de l'église de la Galatie avaient
également été persécuté par les juifs.
Dans l'exemple concret d’Ismaël et d' Isaac (gn. 21,10), Paul exhorte les Galates de renvoyer l'esclave et
son fils (Gal. 4,30) ,„de les chasser“ ou de «jeter hors» de la communauté les prédicateurs judaïques. Ce qui
est logique, en raison de l'épitre aux Galates, qui traite de façon très intensive l'oppression des Chrétiens de
la Galatie à travers les prédicateurs judaisants. Il est également possible, que les membres de l'église en
question, qui se sont laissés accaparé par les prédicateurs judaisants, devaient être exclus de la
communauté.
„par conséquent...“ (Gal. 4,31) est une conclusion de Gal. 4,21-30. La question, de la façon de l'obtention
du salut est centrale pour les Chrétiens. Avec le fait que l'observance des statuts et des commandements
juifs n'apportent pas le salut , les Chrétiens ne se fient plus qu'à la foi en Jésus Christ / seule condition pour
devenir "héritier“. Ainsi, le vers 31 ne se comprend que en tant que verset transitoire à Gal. 5,1-6.
Gal. 5,1 jusqu'à 6,10 - Implications morales de la justification par la foi.
Dans Gal. 5,1-12 Paul a débattu de la liberté en opposition à la loi, d'une façon polémique, voire sarcastique.
Maintenant, vient la mise en œuvre pratique de cette liberté/ elle doit absolument être agissante dans
l'amour de son prochain, sinon elle n'est pas libre. Avec la mention du commandement de l'amour, (lv
19,18) , Paul revient à la thora. Il n'établit pas la validité du commandement de l'amour à partir de la thora – il
vient de la rejeter de long en large et déclarée non valable – mais la véritable raison est donnée dans le
V.13: le commandement d'amour est ancré dans la liberté du Chrétien, et cette liberté ne peut s'exprimer
qu'au travers du service envers les autres.
Gal. 5,16-24 – La lutte continue qui existe chez le Chrétien consiste dans une lutte entre la chair et l'Esprit.
L'homme est le champ de bataille de deux forces opposées. Paul entend par là, la chair et l'Esprit, et ceuxci, pas en tant que puissances étrangères, sinon l'homme ne pourrait pas influencer l'issue de la bataille et
ainsi son propre comportement. Il comprend par cet esprit – cette chair- cette bataille, bien plus l'ambition
consciente et le vouloir qui est dans l'homme.
La transformation en Esprit est la vie dans la liberté. Celui qui change en Esprit, peut résister à la chair. La
chair est une puissance, qui n'est pas vaincu facilement par l'Esprit.
L’ Esprit nous encourage toujours au service de l'amour. Par conséquent, ce n'est pas le devoir de l'homme
de suivre une loi, mais de ne pas se défendre contre les bonnes initiatives de l'Esprit. Lorsque l'amour
provient de la propulsion de l'Esprit et qu'en même temps l'accomplissement de la loi est réalisé, à ce
moment là, l'homme est libéré de la loi.
Gal. 5,19ff. - Voici les vertus célèbres- et le catalogue des vices qui suivent . Paul parle «d’œuvres de
la chair» et de ‚fruits de l'Esprit‘. Esprit et chair sont des puissances qui influencent les hommes, qui sont
données dès la naissance et avec lesquelles il faut apprendre à composer.
Il est bien possible, que Paul utilise des catalogues de vices qui existent déjà ou des regroupements de ces
derniers. La fornication, des choses impures et la débauche sont liés à la sexualité. L’idolâtrie et la
sorcellerie sont liés au culte de dieux étrangers. L’inimitié, les querelles, la jalousie, la colère, l'intrigue, les
conflits, les factions et l'envie sont des péchés qui détruisent la communion. Ensuite, il nomme encore la
gourmandise, l'ivrognerie, et les réjouissances d'orgies.
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La variété des œuvres de la chair est au devant des fruits de l'Esprit. L'expression ‚fruits‘ montre que ce que
le Chrétien pourrait faire lui même dans son comportement n'est rien/ au contraire, cela provient justement
de l'Esprit. Cette liste également est assez traditionnelle: amour, paix et joie et forme un groupe. Elles sont
les propriétés les plus importantes d'une communion Chrétienne.
Le changement spirituel se traduit au travers d'une acceptation mutuelle (Gal.5,25 bis 6,6).
Selon Gal. 6,1 la communauté n'est pas le lieu pour imposer des sanctions, mais il faut essayer d'amener
avec amour le pécheur sur le bon et le droit chemin.
Paul oppose le commencement dans « l'Esprit » à l'accomplissement « dans la chair ».
Gal. 5, 1-12 - Jésus Christ nous a libéré, nous a appelé à la liberté/ et il veut dire par là la libération de
tous les statuts et des commandements des lois juives, comme on peut les trouver dans la thora de la bible
hébraïque (= AT).
Christ a libéré le croyant pour cette liberté. Le contraire de cette liberté est l'existence sous le joug
d'esclavage (littéralement: Joug de l'esclavage). Le joug est une partie du harnais avec les bêtes de trait, en
particulier les bœufs, qui est tendu avant la charrue ou la voiture . Le joug repose sur le front ou sur la nuque
et il est fixé au timon au moyen d'une bande / corde et d'un tablier.
La pression et l'accablement provenant du joug, ont conduit au sens figuré du mot: servitude. Paul exhorte
les destinataires (Galates), de ne plus se laisser accabler à nouveau par le joug d'esclavage (du Judaïsme)
– et de ne pas se soumettre à celui- ci.
Autant la religiosité des païens que le légalisme des juifs sont des «joug serviles» pour Paul.
Les croyants doivent «tenir fermement» dans la liberté (Gal. 5,2-6) et ils ne doivent pas se laisser détourner
par l'intimidation de personne .
Paul est d'avis qu'un païen qui devient un juif par le moyen de la circoncision, est sous la loi comme les
juifs et ainsi sous la malédiction. Car la circoncision n'est pas seulement un agissement isolé, mais avec elle,
- peu importe chez des juifs ou des prosélytes (des confessions différentes convertis au judaïsme ) - est lié l'
obligation, de respecter et de suivre de nombreux statuts et commandements juifs, oui « toute la loi ». Le
problème en soi n'est pas l'observance des lois, mais l’espérance d' obtenir le salut au moyen d'un tel
légalisme (Comp. Gal. 3,10-12,21-25).
Lorsqu'il parle de la « liberté », il exprime un commandement et leurs ordonne de réaliser et de cultiver les
instructions sans limitations, c.a.d., en vivant quotidiennement dans l'espace de liberté créé par Christ dans
la puissance de l'Esprit (dans le Saint Esprit). Ainsi, la vie Chrétienne est dirigée et rendue possible par
l'Esprit de Dieu, dans l'amour et la liberté.
Les commandements de la loi ont lieu dans le sens de Jésus. La loi n'a plus aucune importance pour nous
concernant le salut, car la foi est en Jésus Christ seule. Lui seul décide de nous offrir la justification, lui seul
nous garde, lui seul nous conduit au salut. Et la foi est également agissante à travers l'amour. Ce n'est pas
une foi paresseuse, auto suffisante, mais une foi agissante, qui déploie toute les énergies de l'amour. Et
ainsi, Paul rejette clairement toute « l’éthique du légalisme. »
Selon Gal. 5,5 la vie du vrai Chrétien à lieu "en Esprit“ et "par la foi“.
Ainsi, elle est caractérisée par l'action de l'Esprit (Comp. Gal. 3,3/ 5,16.18.25) et marquée par la foi en Christ
associé à son salut (Comp. Gal. 2,16/ 3,8-9.11-12.22.24). Dans Gal. 5,6 Paul montre clairement ce qui
compte "en Jésus -Christ “, c.a.d, dans la sphère de son pouvoir: Ce qui importe, ce n'est pas qu'un Chrétien
soit circoncis ou non, mais qu'il à la foi en la mort expiatoire à la croix et à la résurrection (Comp. Gal.
3,26-28). La puissance complète de la foi se reflète dans un amour actif (Gal. 5,6).
Le sens de l'amour devrait reposer fondamentalement dans ce fait, que c'est Jésus Christ lui même qui a
aimé les homme en premier, en se livrant à la croix pour eux (Comp. Gal. 2,20). Maintenant, le Chrétien doit
aussi avoir « revêtu » Christ (Comp. Gal. 3,27), mener une vie similaire dans la succession, et pratiquer
l'amour.
Jusqu'à présent les Galates avaient une bonne course (Gal.5.7) et menèrent une vie selon des normes
Chrétiennes droites (Comp. 1.Cor. 9,24-27/ Gal. 2,2/ Ph. 2,16/ He. 12,1). La façon de vivre est bonne, aussi
longtemps que l'on s'oriente selon la vérité et aussi longtemps que l'on reste dans le Saint Esprit et l'Amour.
Si Paul prêchait encore la circoncision, il n'y aurait „pas de contrariété“ - Il veut dire ici, la "contrariété
de la croix“. Il serait, dans ce cas, reconnu et accepté par les juifs. Dans Gal. 5,12 il dit aux séducteurs
judaïques, ironiquement et en plaisantant, qu'ils doivent carrément se « laisser châtrer » (se laisser castrer).
D'un point de vue des juifs, la castration aurait des conséquences déshonorantes, car selon Dt. 23,2 , un
homme qui est castré n'a pas le droit de participer au rassemblement de la communauté de Yahweh. Et c'est
cela qui fait que, le légalisme ne conduit qu'à l'exclusion du peuple de Dieu, ce qu'il dit toujours aux Galates.
Gal. 5, 13-26 – L'opération de la liberté se produit dans l'amour du prochain. Paul ne s'interpose plus
avec le légalisme et ses conséquences, mais écrit de façon positive à propos de l'action et de l'agissement
du Saint Esprit qui est associé à la liberté du Chrétien. Tout d'abord, cela a commencé dans le passé avec
un appel à la liberté et c'est clos. Parce que la liberté est une liberté, donc, libre de conditions, elle peut
mener vers d'autres résultats. Par conséquent les exhortations: "servez vous les uns les autres dans
l'amour!“. Paul souligne,qu'il rejette le légalisme et non la loi – Il entend par là, la loi religieuse de la bible en
soi. Ce qui lui importe, c'est l'accomplissement de la loi, mais il ne voit pas cela comme étant accomplit,
lorsque tous les statuts et commandements doivent être péniblement observé et respectées, mais lorsque la
charité, l'amour, est pratiquée. Seite 28
Le « commandement de l'amour » n'est pas abrogée par la crucifixion. Au contraire, avec l'amour, toute la
loi est accomplie (Comp. Gal. 5,14/ Rm. 13,8-10).
Cette image (ou Mauvais comportement) Paul la prend du monde animal dans Gal. 5,15. Le mauvais
comportement ne sert pas au prochain, mais il peut lui fait du mal jusqu'à la destruction. La destruction peut
se rapporter jusqu'à la destruction de l'âme ou la dissolution de la bonne réputation. La liberté peut conduire
à un service réciproque entre frères à travers l'amour, et qui représente l'accomplissement de la totalité de la
loi. La liberté peut également être utilisé dans une utilisation opportune, abusive, pour une vie qui suit les
désirs de "la chair“.
Paul interpelle les Galates: " effectuez un changement spirituel.“ Pour cela il mentionne une liste de
vices (Gal. 5,16-23), qui sont contraires à l'Esprit, et de vertus. Les mots "Esprit“ et "chair“ désignent les
deux composants de chaque être humain. La formulation de "chair“ et "Esprit“ est une représentation
concrète et claire de la résistance violente entre deux puissances cosmiques, qui se battent pour nous et
en nous (Gal. 5,17). Paul met en garde les Galates de ne pas céder à la chair, car l'envie qu'elle crée en
l'homme, l'empêche d'agir comme il le voudrait ou comme il le devrait.
Celui qui se laisse guider par l'Esprit, la transformation de sa vie est imprégnée par le service dans
l'amour (Comp. Gal. 5,6.13-14.22). Un tel service désintéressé à travers un amour altruiste, l'amour du
prochain dans la tendresse, est l'accomplissement de la totalité des lois Divines (Comp. Gal. 5,13-14). De là,
cela ne nécessite pas l'observance complète des nombreux statuts et commandements de la loi hébraïque
(= AT), qui représentent la "loi“.
Dans Gal. 5,19-21 une narration des "œuvres de la chair“ s'en suit. Les Chrétiens ne doivent pas établir
leur vie d'après les lois de l'ancien testament avec tous ses statuts et commandements, mais avec la loi
Sainte de l'Esprit . Le Saint Esprit provoque une vie dans le service envers son prochain à travers l'amour,
et ainsi le total accomplissement des loi fondamentales Divines,(Comp. 1.Cor. 13,13 bis 14,1). "face à cela,
la loi n'est rien “.
Certains de ceux qui expliquent la bible, indiquent le verset de telle façon, qu'ils disent que la loi ne s'oppose
pas aux « fruits de l'Esprit » figurés, car les exigences de l'Esprit sont accomplis en eux. Il supposent
également, que les Chrétiens se trouvent dans une sphère dans laquelle la loi n'entre pas en compte, car
aucune loi n'exige de tels "fruits“.
Seul par la foi, un homme peut recevoir l'Esprit Saint et porter des fruits, des fruits de l'Esprit. Le service
(ministère) de l'Esprit est christocentrique. Le Saint Esprit rend Christ réel. Jésus - „il rendra témoignage
de moi“, „il me glorifiera“.Le Saint Esprit est actif à chacune de nos étapes dans notre chemin vers Christ.
Il témoigne de Christ, ouvre nos yeux pour la vérité en Jésus et la certitude qu' il est est tout à fait suffisant
pour notre salut. L’ Esprit nous convainc de péché et nous en éloigne pour aller vers la confiance en Jésus,
qui est venu pour nous délivrer de nos péchés. Le Saint Esprit provoque la nouvelle naissance et nous
témoigne de la présence de Christ dans notre vie. L' Esprit nous donne la certitude intérieure que nous
sommes les enfants bien aimés de Dieu. L' Esprit sacerdotal nous conduit vers la vraie connaissance et
vers une profonde compréhension de la vérité. Le Saint Esprit ouvre l'oeil de l'âme et montre en lui un
merveilleux fruit de l'Esprit, doux et béat.
Le Saint Esprit nous transforme de fond en comble jusqu'à ce que „Christ soit formé en nous“ (Gal. 4,19).
Une autre fonction du Saint Esprit consiste, à nous équiper pour notre service pour Christ dans le
monde.
Il nous donne les dons nécessaires pour accomplir et achever sa mission. Nous voyons notre mission dans
la lumière de la mission de Christ, car Jésus disait: „comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous
envoie“ (Jn. 20,21). Le Saint Esprit nous pourvoit des dons correspondants pour la mission d'appel et nous
exhorte à la mettre en œuvre dans la joie, la force et dans l'amour.
Les Chrétiens en Galatie avaient oublié que la vie Chrétienne ne peut être vécue qu'en remettant la vie à
l'Esprit. Les Galates avaient complètement oublié et négligé cela suite aux prédicateurs judaisants. Ils
commencèrent à vivre selon les anciennes lois juives, au lieu de vivre selon l'Esprit Saint. Le Saint Esprit est
celui qui les a conduit vers la foi. Il ont commencer dans l'Esprit et veulent à présent finir dans la chair. Ontils oublier que c'est l' Esprit de Christ qui donne la victoire aux Chrétiens sur le péché et le mal? Ont- ils
oublier que l'Esprit nous purifie du péché en appliquant la parole de Dieu sur nos vies?
L'expression:« les fruits de l'Esprit» nous apprend dès le commencement que les propriétés énumérés cicontre ne sont issus que du Saint Esprit.
Un inconverti n'est pas en mesure de révéler une seule de ces vertus. Un vrai Croyant aussi, est incapable
de les développer par ses propres moyens. Lorsque nous pensons à ces propriétés, nous devons garder à l'
esprit, que ces vertus délicates sont d'origine surnaturelle et d'un autre „monde“, du royaume céleste et
spirituel – qu'elles sont issues de notre vraie patrie. Par exemple, un homme ne trouve et ne connait pas une
vraie joie, jusqu'à ce qu'il a trouvé le Seigneur. Puis il comprend à cet instant, et fait l'expérience vivante, de
ce que Pierre appelle « une joie ineffable et glorifié » (1.P. 1,8).
Le fruit est présent dans la relation avec l' autre.
Quelqu'un décrit le fruit de l'Esprit, comme étant les huit éléments de l'amour:
● L a joie est l'amour joyeux.
● L a paix est l'amour confiant.
● L a patience est l'amour détendue.
● L 'amabilité est l'amour prévenant.
● L a bonté est le caractère de l'amour.
● L a fidélité est la fiabilité de l'amour.
● L a douceur est l'amour gracieux.
● L a maîtrise de soi est l'amour qui surmonte.
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Au contraire des œuvres de la chair, dans Gal. 5 et des dons de l'Esprit dans 1.Cor. 12 et 14 le fruit de
l'Esprit est unitaire, au singulier.
Alors que les œuvres de la chair sont en conflit entre eux, le fruit de l'Esprit montre une grande unité.
Chaque propriété agissante de l'Esprit contribue à l'ensemble du témoignage et à la beauté de l'ensemble.
Le mot fruit est écrit unitairement parce que chaque Chrétien fait la démonstration de toutes les propriétés
agissantes de l'Esprit, jusqu'à un certain degré.
Entre autres, le fruit de l'Esprit se laisse diviser en parties triples:
●
●
●
●
●
●
les trois premières propriétés montrent la relation des Chrétiens envers Dieu.
Le dernier groupe, parle de la relation des Chrétiens vers eux- même.
Les trois prochaines décrivent le comportement des Chrétiens vers d'autres.
Le deuxième nombre de trois est marquée concernant trois expériences – Amour, joie,paix.
Le troisième groupe de trois est noté concernant un comportement triple – patience, amabilité,
bonté.
Le quatrième trio est marqué pour le caractère – fidélité, douceur, maîtrise de soi.
Gal. 5, 24, ne reflète pas le comportement réel des membres de l'église de la Galatie, mais l'idéal.
Jésus Christ en fait parti avec le baptême. De la même façon que Christ a été crucifié avec la chair, ainsi la
« chair » a été vaincu lors du baptême chez les Chrétiens. C'est un événement unique, un événement
scellant le passé. Paul passe en détail la vie de l'Esprit pour aller – vers la « nouvelle vie » dans Rm. 6,1-23.
Dans Gal. 5,25 Paul fait la distinction entre "vivre dans l' Esprit“ et "suivre l'Esprit“.
Celui qui vit dans l'Esprit, ne le suit pas automatiquement, mais il a besoin de sa décision active et
personnelle pour un changement de vie dans l'Esprit. L'effusion de l'Esprit est associée au baptême (Comp.
Mc. 1,9-11/ Mt. 3,13-17/ Lc. 3,21-22/ 1.Cor. 12,13). L'expérience montre qu'il existe des Chrétiens qui ne
vivent pas selon l'Esprit. Cette expérience a probablement conduit l’apôtre à penser, que les Chrétiens, bien
qu'ils aient reçu l'Esprit, ne le suivent pas.
Gal. 5, 26 – L'éloge de soi est un comportement venant de la « chair » - se gratifier soi même et s'élever,
voir les autres et les considérer comme des rivaux / ennemis, rabaisser, ignorer, et critiquer. Une telle
coopération de l'homme est à considérer d'avantage comme une attitude contre les autres, et qui ressemble
à un combat.
Rapporté concrètement à une lecture d'un arrière plan actuel - l'influence des destinataires à travers les
prédicateurs judaisants – peut être rapporté à un comportement légaliste avec une vantardise défiante et
envieuse: on se loue sois même, de la façon dont on se comporte, avec tant de fidélité aux lois, on
s'encourage mutuellement à avoir encore plus de fidélité dans la loi. L'envie gagne de manière inattendue du
terrain, lorsqu'on observe que qqu'un suit encore plus les statuts et les commandements que sois même.
Paul considère les fondements, sur lesquels certains se vantent, et qui se passent de façon envieuse et
provocantes, sans intérêts et complètement nulles. Il ne considère pas la pénibilité des traductions des
dispositions comme étant essentielles et fondamentales, mais la charité active de l'Esprit qui vient du cœur.
Gal. 6, 1-10 – Le fruit de la liberté – La section contient des exhortations diverses. Elles sont étroitement
liées et doivent être vues en rapport avec la section de Gal 5,13-26. Là, l'amour est représenté en tant que
fruit de l'Esprit. Dans Gal. 6,1-5, Paul encourage d'abord à une fraternité réciproque- une correction
amicale. En cela, pour une compréhension immédiate, il faut lire la section du verset précèdent, dans lequel,
Paul exhorte de ne pas être des frimeurs. La vie dans l'Esprit n'est pas vraiment marquée par la
comparaison réciproque, le défi et la jalousie. Une telle compréhension – une telle pratique de la pensée
entraine vers des catégories qui divisent du : "en haut-en bas“. Une vie spirituelle, rationnelle, accomplie
s'exprime dans la fraternité et la charité aimante, en relation avec Dieu. Une telle fraternité – le genre féminin
inclue = geschwisterliche (en allemand=sœur) – amour se détourne de tout abaissement vers ses
semblables et de toute vanité personnelle.
Que les membres de la communauté puissent ramener un homme, qui s'est rendu coupable d'une faute,
dans un "l'Esprit de la douceur“, dépend de leurs dons qu'ils ont reçu de l'Esprit. Du fait que tous les
destinataires sont équipés du Saint Esprit, Paul les décrit, sans exceptions, comme des hommes « ayants
reçu les dons de l'Esprit ».
Avec l'expression "dons de l'Esprit“ ce n'est pas un groupe d'élites au sein de la communauté qui est
mentionné. Cette façon de s'exprimer rappelle plutôt l'identité de toute la communauté en tant que peuple de
la nouvelle alliance de l'Esprit. En tant que telle, la communauté a une charge pastorale, en remettant sur les
rails une personne qui a été pris dans une faute et de la réprimander .
Les dons de l'Esprit est la condition fondamentale pour que les Chrétiens alignent leur vie sur le Saint Esprit
et produisent le "fruit de l'Esprit“ selon Gal. 5,22-23. Au lieu de se vanter de son propre changements de vie
dans la droiture, les Chrétiens devraient davantage s’entraider à porter les charges. En particulier les
charges liées à la tentation, aux forteresses, et aux manquements; de la même façon que Jésus qui avait
porté les péchés des hommes à l'époque et maintenant encore. Pour un Chrétien, il s'agit de l'amour de son
prochain primordial et de l’accomplissement des lois de Christ lorsqu'il porte la charge d'autrui dans le
service. Cela décrit le thème central dans la communion Chrétienne. (Gal. 6,2).
Si qqu'un fait une„erreur“ (Gal. 6,1), il doit la réparer, ou se faire aider pour la réparer, afin qu'il puisse à
nouveau vivre au diapason avec l'Esprit. Paul voit la faute comme une tentation, qui peut toucher tout les
Chrétiens.
La transposition du commandement de l'amour du prochain, est la nouvelle interprétation de la loi
mosaïque – de la Torah dans la puissance de Dieu.
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La torah messianique est maintenant valable en tant que nouvelle loi. Ainsi, la loi mosaïque en tant que
telle, n'est pas abolie, changée ou raccourcie – a part qu'elle a enlevée et mis de coté la délimitation
personnelle du peuple de Dieu d' Israël envers les peuples païens .
Jésus dit cela clairement, il n'est pas venu pour abolir la loi mais pour l'accomplir.
La désignation de "loi de Christ“doit se comprendre en prenant en compte l'arrière plan du message du
prophète Esaïe- particulièrement en rapport avec le premier chant Christologique du serviteur de Dieu
évoqué par Paul (es. 42,1-4). Il semble que c'est une désignation ayant une structure purement Paulienne.
Il laisse retentir la remarque, qu'il n'était aucunement sans loi, mais qu'il était quelqu'un qui est sous la loi de
Christ (Comp. 1.Cor. 9,21). Pendant que Paul se sert de cette tournure de phrase, il fait front, pleinement
décidé, à toutes les allégations fausses. La liberté en Christ ne doit en aucun cas être confondue avec
n'importe quoi ou être arbitraire de son propre comportement.
Au contraire – celui qui appartient à Christ lui est soumis, en tant que son Seigneur.
Ceci à nouveau, uniquement sur la base d'une volonté propre– volontairement– par soi même.
La „loi“ joue certainement un rôle positif chez Paul. Bien qu'il y a les deux obligations caractéristiques de la
loi: l'obligation de l'alliance du Sinaï et l'asservissement puissant et actif – relevés par les œuvres de salut de
Christ, de façon que nous n'avons plus besoin de les observer. Le croyant lui même, n'est naturellement pas
délié de cette loi d'amour. C'est justement le contraire qui se passe, car maintenant il doit aimer son prochain
au delà de toute les frontières nationales, ethniques, et séparatrices. On mesurera et on jugera Chaque
Chrétien, fondamentalement, selon « l'amour » qu'il aura donné, au travers de Dieu, le Père créateur, au
regard du plus profond du cœur de son âme, donc, selon son amour -envers Dieu et ses consœurs, en
pensées, paroles et actes – (Gal. 6,2-5). Puis il sera à nouveau restauré, selon la manière dont il s'est
comporté avec les fautes et les tentations reconnus des autres.
Jésus dit, ...on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez (Mat. 7,2).
Dans Gal. 6,6-10 il s'agit de la deuxième partie des exhortations finales.
Après que Paul, dans 6,1-5, exhorte à une correction mutuelle fraternelle, il fait suivre maintenant, d'autres
exhortations.
D'abord, il vise la relation- élève- enseignant, et à laquelle, la transition qui précède est assez rude. L'élève
avait été enseigné dans « la parole » ("logos“). Il s'agit ainsi d'un enseignement, car un seul mot ne devait
pas être la substance de tout un enseignement, ou que d'une seule phrase. On peut supposer de façon
logique, que Paul ne voulait pas parler d'un enseignement quelconque, mais de façon très concrète, de
l'enseignement Chrétien. Celui ci devait se baser au début de l'ère Chrétienne, d'une, de la bible hébraïque,
qui est d'un point de vu Chrétien aujourd'hui l'ancien testament (AT ou: premier testament), et de l'autre, de
la diffusion orale d'évènements et d’expériences en rapport avec la vie, la mort, et la résurrection de Jésus.
Seulement au cours du temps, des écrits Chrétiens se constituèrent peu à peu. Ils avaient trouvés
partiellement une entrée dans la bible Grecque, que nous nommons aujourd'hui le nouveau testament (NT
ou: deuxième testament). Ainsi, les enseignements et les écrits Chrétiens devinrent avec le temps des
canons Chrétiens. Paul n'explique pas ce qu'il entend par : "parole“, ce qui laisse supposer, que les
destinataires pensent immédiatement à l'enseignement de la foi Chrétienne.
Il n'est pas dit qui est celui qui est enseigné, ou qui est l'enseignant. Celui qui est enseigné peut être un
païen, un candidat au baptême ou également d'un baptisé, qui désire ou qui veut agir pour avoir encore
d'autres instructions dans la foi Chrétienne. Il a pu être enseigné seul ou dans un groupe. L'enseigné peut
être un missionnaire, un enseignant dans une forme institutionnelle ou aussi un membre érudit de la
communauté, qui aimerait avoir une place particulière au sein de l'église (ancien etc..), mais pas
nécessairement. La question reste inhérente, selon quelle façon, l'enseignement est donné.
La relation élève enseignant doit être caractérisée par le fait de prendre part:
Compte tenu des faits, que la sécurité financière des missionnaires de Paul est toujours en discussion dans
ces lettres (Comp. particulièrement 1.Cor. 9,1-18), il est concevable, et aussi fort probable-, que sont relatés
les biens, dans le sens matériel. Ainsi, Paul parle dans Rm. 15,27 et 1.Cor. 9,11 (Comp. Ph. 4,15) d'un
échange de biens: Les convertis à la foi Chrétienne prennent part aux biens spirituels et en échange, ils
doivent pour indemniser les missionnaires, donner des biens matériels.
Paul en appelle, à ce que ceux qui enseignent (enseignants, prédicateurs etc...)reçoivent leur salaire
(argent, vêtements, logement etc..) sans que les élèves soient avares en déclarant que leurs biens sont en
partie ou entièrement à eux en le déclarent intouchable. Paul n'aimerait pas que l'enseignant doit mendier et
supplier. L'étudiant doit se sentir libre de donner comme qque chose qui „est naturel“.
Dans Gal. 6,7, Paul met en garde contre une attitude bien trop légère face à l'attitude salutaire
recommandée par Dieu. Celui qui ne prend pas au sérieux les revendications de Dieu, Paternelles, traite son
créateur avec mépris et se moque de lui.
La mise en garde contre la moquerie de Dieu suit la demande concrète, d'accorder une part de tous les
biens inclus à celui qui est enseigné. Dieu reçoit des moqueries, lorsque le salaire est retenu malgré tout à
l'enseignant spirituel (Comp. Gn. 31,7/ Lv. 19,13/ es.19,10/ Ez. 29,20/ Jc. 5,4-5).
Christ ne « doit rien » à personne et n'arrête pas de „faire du bien“ (Gal. 6 ,9-10). à travers chaque action est
exprimé de l'amour.
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l'amour fraternel Chrétien est pratiqué d'abord dans la communauté (Rm. 14,15/ 1.Th. 4,9-10/ 2. Th.1,3).
La bonne action d'amour est aussi un témoignage pour tous les hommes créé par Dieu (Rm.12,17) et doit
s'étendre finalement à tous (1.Th. 5,15/ Rm.12,18), évidement les ennemis sont compris aussi (Rm.12,20).
Gal. 6,11-18 forme la fin de la lettre, dans laquelle, de façon surprenante, il manque des salutations à des
membres de la communauté de Galatie. Avec le mot „voient“ (Gal. 6,11) , Paul souligne deux particularités
de sa lettre. Il écrit cette section de « sa main propre » - c'est son écriture – et „avec des grandes lettres“.
L'écrit avec de grandes lettres peut être dû à un problème oculaire, à des mains ayant des difficultés à se
mouvoir, ou d'autres handicaps physiques. Toutefois, Paul dans son épitre aux Galates, ne parle que très
peu d'une "faiblesse du corps“ personnelle (Comp. Gal. 4,13-14). A moins que, lors de sa rencontre avec
Jésus et à laquelle il devint aveugle durant trois jours (Ac. 9,8-9), cela aurait pu être son „pic“(dans la chair)
qui en était la raison, (2.Cor. 12,7-9). Il avait dicté aussi le premier épitre aux Corinthiens et signé
uniquement à la fin avec la main (vois 1.Cor. 16,21). L'autographe prouve l'authenticité de la lettre,
semblable aux machines modernes - ou des lettres écrites par ordinateur avec la signature apposé et qui
constitue un certificat.
La fin de la lettre, spécialement la bénédiction de paix, est très courte. Cette bénédiction de paix identifie
tous ceux en Galatie qui sont restés fidèle à Paul et à son évangile. Il est étonnant dans sa formulation
unique -"cet Israël (de) Dieu“ - apposée. Pour lui, seul le „peuple Chrétien“ est le vrai Israël (Gal. 3,29/ Rm.
9,6-8). Le peuple des Chrétiens sont les descendants réel d' „Abraham“ et les „fils de Dieu“ (Comp. Ph. 3,3).
Les croyants en Christ forment dès maintenant le véritable Israël. Le Dieu d'„Israël“ est inextricablement lié à
jamais avec Jésus Christ.
L'exhortation finale (Gal. 6,17) est écrite dans un ton sec et sert à Paul à sa légitime défense. En même
temps, le ton sec lui sert en tant que menace contre ses adversaires. Paul n'adresse pas de salutations
personnelles. Il manque les remerciements et les louanges à la fin de la lettre. La conclusion inhabituelle de
la lettre montre clairement en tant que clé d'enseignement, que Paul, dans la lettre aux Galates, n'est pas
intéressé en premier plan par les aspect absolument important comme, la "justice“, la "foi“ ou l' "Esprit“ ,mais
en tout premier, à la croix de Christ.
Qui veulent impressionner les prédicateurs judaïques?
Selon Paul, les prédicateurs judaïques veulent faire bonne impression, en préconisant et en exigent la
circoncision et ainsi aussi l'observance des statuts et des commandements juifs.
Mais qui? Veulent ils peut être impressionner particulièrement Dieu lui même et accéder ainsi au jugement
final avec facilité? Ou veulent- ils échapper à une persécution?
Toutefois, aucune persécution n'est attendue de Jésus Christ ou de Dieu en raison de la croix de Christ.
La persécution venait des hommes, de Juifs, qui prenaient les disciples du crucifié pour des disciples
d'un maudit (Comp. Dt. 21,23). Les persécuteurs étaient aussi des autorités Romaines qui voyaient chez
les Chrétiens des fauteurs de troubles politiques (Comp. 2.Cor. 11,25). Même chez le peuple païen, des
personnes étrangères à la foi étaient ajournés, du fait qu'ils représentaient une menace du culte droit et
juste, de l'ordre pour la société ou du bien être social (Comp. Ac. 7,54-60/ 14,8-20/ 19,23-40).
La circoncision devait impressionner d'abord les juifs, puis les autorités Romaines, qui voyaient dans le
judaïsme une religion tolérée dans le royaume Romain. Par conséquent, ceux là pouvaient être classés en
tant que persécuteurs. A rajouter, que la "croix de Christ“ (selon les explications dans Gal. 3,1-5,12) est la
justification par la foi et la délivrance de la loi religieuse juive. Dans cette mesure, on peut supposer que Paul
fait des reproches justifiés aux prédicateurs judaistes, du fait qu'ils nient la justification par la foi et la
libération des lois juives religieuses par lâcheté et égoïsme, parce qu'ils ont peur de la persécution par des
juifs et des Romains.
Face à cette hypothèse on peut objecter à nouveau, qu'avec la circoncision et l'observance des lois qui y
sont reliés – la contrariété envers la foi en Christ persiste – Ainsi, le motif de persécution persiste, du moins,
d'un point de vu des juifs. Avec la circoncision rituelle et l'observance des lois juives, seul les judéos
Chrétiens seraient trouvés entièrement satisfait.
Ou ne veulent- ils que se vanter? Paul voit la vantardise arrogante de la "chair“ des personnes circoncis,
comme une arrogance personnelle inadmissible, qu'il éloigne loin de lui. Seul la gloire bien pensante justifié
par la "croix de notre Seigneur Jésus Christ“ est recevable (Comp. 1.Cor. 1,31/ 2.Cor. 10,17).
La croix est le symbole pour l'amour de Dieu et pour la mort expiatoire ,à notre place, et réconciliatrice de
Jésus. Seul cela peut apporter la justification du pêcheur devant le tribunal final de la fin du monde, et non le
recours à la sagesse des hommes et de ses propres œuvres, auxquelles appartiennent aussi l'observance
des statuts et des commandement de la bible hébraïque (= AT).
On ne peut pas se vanter avec la circoncision, parce qu'elle est en terme de justification devant Dieu, nulle et
sans effet. Ce qui est d'une importance capitale, c'est la "nouvelle création“ - la "nouvelle créature“. Les deux
sont juste. "Nouvelle création“ désigne le renouvellement spirituel et moral – Un nouveau mode de vie. Alors
que la "nouvelle créature“ souligne un changement individuel de la personne – un comportement avec des
bases nouvelles caractérise maintenant leur vie.
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La formulation "paix et miséricorde“ dans Gal. 6,16 est basée en arrière plan, sur la promesse de
restauration d' Israël de l'ancien testament dans es. 54,10 et sur la thématique de la "nouvelle création“
dans es. 32-66. La communauté de Jésus, qui est composée de juifs – et de paganos Chrétiens, remplace
l'héritage du, jusqu'à présent, peuple de Dieu / du peuple d' Israël "selon la chair“. Avec cela, Gal. 6,16 est le
seul support dans lequel, Paul donne explicitement sa position contestataire au peuple de Dieu de l'ancien
testament.
Le verset est spécifiquement adapté dans la situation – et à comprendre de cette façon. Fondamentalement,
les païens en tant que seconds élus, reçoivent par Jésus part aux promesses des pères et à l'héritage futur
mais ils n'ont pas été identifiés avec Israël, la première élection, de façon identique Paul ne parle pas ici
d'une exhérédation d' Israël. Il dit seulement, que tous les païens- et judéos Chrétiens appartiennent au
"Dieu d’Israël“ – c'est une toute autre dimension ici. Ils ne doivent plus devenir des juifs et se rallier au
peuple terrestre d' Israël.
Dans Gal, 6,17 Paul dit, qu'il porte déjà les marques (au pluriel) de Jésus sur son corps.
C'est qque chose de particulier pour lui. Ici on pense sans le vouloir, aux cinq marques dans ses mains,
pieds et du coté de son corps lors de la crucifixion de Jésus. Par ailleurs, Jésus avait à souffrir d'autres
violences physiques lors de sa condamnation. C'est de cette façon que Paul se visualise, dans les traces de
Jésus.
Il n'a pas été crucifié comme Jésus dans ce vrai sens, mais dans un sens figuré. Dans le cadre de ses
activités missionnaires il a subit une multitude de mauvais traitements et d'autres difficultés et sévices
physiques, qu'il énumère d’ailleurs dans 2.Cor. 11,23-29. Ces souffrances physiques pourraient vraiment
être assimilées aux « stigmates ».
Les souffrances physiques ont une telle importance pour Paul, parce qu'elles sont la preuve, d'être dans la
suite de Jésus d'une façon inébranlable – qui sont également des menaces réelles dans leur vie physique.
Paul ne fuit pas devant les persécutions comme ses adversaires et s'avère un apôtre réel du Seigneur . Par
conséquent, personne ne devait plus lui faire d'ennuis à l'avenir.
L'apôtre termine sa lettre, de la même façon qu'il l'a commencé, c.a.d, avec le désir ardent que la grâce
de Dieu soit avec lui (Gal. 1,3). Ce qui est unique, c'est son amour pour chacun dans toutes ses lettres et le
souvenir amical, et cela dans une tournure de phrase brève: „mes biens aimés frères“.
Délibérément, l'apôtre Paul termine avec le nom de frères. Par conséquent, il tient à la communion avec ses
églises menacés.
Il les dirige vers le thème principal de sa lettre – ce qui était le rappel vers la grâce du Seigneur Christ. C'est
ce dont les Galate avaient besoin. Christ devait éclairer leur esprit, pour qu'ils ne tombent pas dès les
séductions venues. le „Amen“ était plus qu'un point final.
Car il pointait sur la certitude confiante de l'apôtre. Il devança presque la réponse des communautés de la
Galatie. Car, l'„Amen“ était autrement la réponse de la communauté concernant la bénédiction apostolique.
Il signifiait: „oui, ainsi soit-il!“
Mais il reste encore une question, à savoir, qu'avaient fait les Galates suite à cela?
Pouvaient- ils résister à cet appel aimant et convaincant, comme dans cet épitre de l'apôtre Paul, ?
Questions tests.
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14.
15.
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17.
18.
19.
20.
Pourquoi Paul était- il tant énervé après les Galates?
Pourquoi Paul ne voulait-il plus accepter la loi judaïque?
De quelle façon, Paul défendait-il sa fonction d'apôtre?
Qu'est ce que la loi devait provoquer?
Qu'en était -il de ceux qui vivent encore sous la loi?
De quelle façon et par quoi, la liberté de l'Esprit avait elle était prouvée?
Qu'est ce que Paul avait soumis aux prédicateurs judaisants?
Pourquoi, Pierre s'en est-il « retourné »?
Pourquoi Paul réprimanda Pierre?
Sur quoi,Pierre et Paul se mirent-ils d'accord?
Pourquoi Paul rejeta t 'il la circoncision?
A quel moment, les croyants obtiennent- ils la filiation de Dieu en tant qu'enfant?
Les autres apôtres avaient-ils reconnu l'appel et le service de Paul et comment ?
Pourquoi la loi et la promesse sont-ils deux systèmes opposés?
Pourquoi les Chrétiens peuvent-ils prétendre aux bénédictions d'Abraham?
La loi, a t' elle encore une fonction de salut, (peut elle nous sauver)?
Comment se produit le fruit de l'Esprit ?
Qu'entendait Paul, par „œuvres de la chair“?
Pourquoi Paul se vantait- il des souffrances physiques?
Dans quelle zone de tension se trouve le Chrétien?
Veuillez envoyer ces réponses à [email protected] ou à GBS, Postf. 65 06 65, D-13306 Berlin
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