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rapport d’activité exercice 2014 rapport d’activité exercice 2014 2 Éditorial de la Directrice générale 3 Rapport d’activité 5 L’exercice 2014 10 Les perceptions 2014 11 Les répartitions 2014 12Bilan 14 Compte de résultat 17 Annexe aux comptes 19 Assemblée Générale du 16 octobre 2014 39 Répertoire de l’ADAGP 41 Les nouveaux auteurs 44 Auteurs décédés 45 Administration de la société Éditorial 2014 a été dense en actions menées pour la défense du droit d’auteur et positive puisque les perceptions ont continué de croître et permis de rémunérer les artistes toujours plus nombreux à rejoindre la société. En matière de défense du droit d’auteur tout d’abord, le droit de suite a une belle actualité internationale : Aux États-Unis, de nouveaux parlementaires soutiennent le projet de loi qui est actuellement pendant au Congrès. En Chine, la quatrième version du texte législatif sur la propriété intellectuelle est paru et prévoit ce droit. Début 2015, un colloque, organisé par la CISAC à Pékin et auquel participait l’ADAGP, a rassemblé de nombreux artistes et décideurs politiques chinois déterminés à ce que la reconnaissance du droit de suite ait lieu prochainement dans l’Empire du Milieu. À l’OMPI, nombreux sont les États, Sénégal et Congo en tête, mais aussi tous les pays de l’Union européenne ou encore l’Inde et le Venezuela, qui ont soutenu le projet d’un droit de suite mondial. Après José Manuel Barroso, le nouveau président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a, à son tour, décidé fin 2014 que « moderniser » le droit d’auteur était une priorité de sa mandature, alors que cet effet d’annonce avait, sous la Commission sortante, abouti à considérer que le droit d’auteur était parfaitement à même de permettre à la fois la diffusion des œuvres et la rémunération des auteurs. Le droit d’auteur est décidément un sujet très à la mode chez ceux qui sont aux commandes de l’Europe, mais, malheureusement, force est de constater que cet intérêt est surtout mû par des idées fausses véhiculées par ceux qui veulent pouvoir utiliser les œuvres sans autorisation ni rémunération des auteurs. Parions que, grâce à la mobilisation de ces derniers, le bon sens et l’équité l’emporteront pour, par exemple, réussir à éviter l’exception de panorama qui serait dramatique pour beaucoup d’artistes de l’ADAGP. rapport d’activité 2014 Enfin, des projets d’avenir pour notre société ont été lancés, tels le fingerprinting (reconnaissance automatique des images) et une offre légale d’impression 3D. Ces projets de dimension internationale sont conduits sous l’impulsion de l’ADAGP qui est fière d’être le fer de lance des sociétés d’auteurs des arts visuels dans le monde, comme en témoigne le fait que j’aie eu le plaisir d’être élue à la présidence d’EVA (European Visual Artists) qui regroupe vingt-quatre sociétés d’auteurs européennes. 2 Rien de tout cela ne serait possible sans une équipe dynamique, motivée et efficace, qui, au quotidien, gère les droits d’auteur avec professionnalisme et implication : les bons chiffres des perceptions et le faible montant des charges en témoignent. Merci à elle et merci aux artistes d’enchanter le monde ! Marie-Anne Ferry-Fall, Directrice générale rapport d’activité exercice 2014 L’ e x e r c i c e 2 0 1 4 L’année 2014 a marqué une nouvelle progression des droits facturés puisque ceux-ci sont en hausse de 2,46 % (soit 757 826 €), passant de 30 854 970 € en 2013 à 31 612 797 € en 2014. Ce très bon résultat fait suite à une année 2013 en hausse significative qui avait hissé les perceptions facturées au-dessus de 30 millions d’euros. Si l’on constate une baisse du droit de suite, cette croissance 2014 est assise sur le droit de reproduction, tant en France avec, notamment, la copie privée qu’à l’étranger avec les droits venant des sociétés sœurs. Nous avons pu procéder à un reversement complémentaire des droits aux auteurs et ayants droit d’un montant exceptionnel de 310 000 € et, au final, le montant des droits leur ayant été répartis a progressé de 2,72 %. Certains droits ne sont pas perçus directement par l’ADAGP et proviennent d’autres SPRD. Il s’agit des droits en gestion collective obligatoire ainsi que de la plupart des droits audiovisuels. Ainsi, la copie privée est reçue par l’intermédiaire de Copie France / Sorimage / AVA, la reprographie et une partie des protocoles avec l’Éducation nationale sont reçues du CFC / AVA, le droit de prêt provient de la Sofia et les droits audiovisuels (retransmission par câble et droits de télédiffusion autres que France Télévisions géré par la SACD sans retenue sur droits) proviennent de la Sacem/SDRM. Les retenues statutaires appliquées par ces sociétés sont respectivement de : Copie France : 0,96 % / Sorimage : 0,32 % / CFC : de 6,88 % à 8,2 % selon les années de perception / Sofia : 12,17 % / Sacem-SDRM : Arte, 3 % ; TF1-M6, 3 % sur le DR et 0 % sur le DEP ; télédiffusion primaire par câble, satellite et TNT, 11 % sur le DR et 0 % sur le DEP ; retransmission simultanée par câble et satellite, 0 %. Le répertoire est en progression très satisfaisante puisque 573 artistes et successions sont devenus membres de la société entre le 15 mai 2014 et le 10 mai 2015. En tenant compte des auteurs tombés dans le domaine public, l’ADAGP représente à ce jour 10 693 auteurs membres directs de la société, 11 154 photographes via des agences photos et 108 923 auteurs membres des sociétés sœurs de l’étranger, soit 130 770 auteurs représentés au total. mP rogression des auteurs étrangers représentés en France m Progression du répertoire France (auteurs directs) 1 000 10 000 11 11 000000 10 69 3 102 3 65 10 14 0 107 5 40 108 9 23110110 000000 105105 000000 98 36 9 734 100100 000000 5 9 294 9 000 9 000 95 95 000000 8 995 90 90 000000 7 000 7 7000 000 2014 2014 2014 2014 2013 2013 2011 2011 8 000 8 000 2012 2012 85 85 000000 75 75 000000 2015 2015 2015 2014 2014 2014 2013 2013 2013 2012 2012 2012 70 70 000000 2011 2011 2011 2015 2015 2015 2014 2014 2014 2013 2013 2013 2012 2012 2012 2011 2011 2011 70 000 80 80 000000 rapport d’activité 2014 10 10 000000 105 6 67 5 Les comptes 2014 e Perceptions • Droit de suite Après plusieurs années en progression, le droit de suite affiche en 2014 une baisse significative de 6,99 % par rapport à l’année précédente, passant de 12 480 730 € en 2013 à 11 608 420 € en 2014. Cette baisse est principalement due au droit de suite France qui passe de 8 268 881 € en 2013 à 7 505 903 €, soit un recul de 9,23 %. Le droit de suite venant de l’étranger reste lui moins affecté par ce recul, avec une baisse de 2,92 % mais atteignant encore 4 088 697 € en 2014 après avoir connu un pic à 4 211 849 € en 2013. • Droits de reproduction Au total, les facturations affichent encore une forte progression de 13,73 % par rapport à 2013, soit + 1 579 510 €, en s’établissant en 2014 à 13 085 484 €. Cette progression est équitablement portée par la France et l’international. En France, les droits de reproduction ont progressé de 13,30 % par rapport à 2013 et atteignent 7 954 070 € en 2014. Les droits primaires nationaux ont tendance à stagner, avec une légère baisse de 74 511 € (- 2,57 %) pour s’établir à 2 821 367 € en 2014. rapport d’activité 2014 Concernant les droits collectifs, la copie privée affiche une progression remarquable de plus de 40 % par rapport à 2013, avec 1 204 535 € de montants facturés supplémentaires pour finir à 4 077 997 €. La copie privée est donc cette année le moteur de la progression des droits facturés en France par l’Adagp. Cela est dû aux nouveaux barèmes votés en décembre 2012 mais aussi à la bonne santé des ventes de supports numériques. 6 La reprographie affiche un léger repli de 155 978 € (- 14,06 %) dû à des décalages de facturation cette année qui seront résorbés en 2015 : les droits s’établissent cette année à 953 715 €. Le droit de prêt a, quant à lui, aussi diminué de 40 266 € pour s’établir à 100 991 € en 2014. Les sommes venant des sociétés sœurs progressent de façon remarquable avec 998 541 € de versements supplémentaires par rapport à 2013, soit + 26,75 %, pour atteindre 4 731 035 € en 2014. En reprographie, un arriéré de droits versé par la société allemande explique principalement le bond de 371 019 € par rapport à 2013. À l’étranger en gestion directe, un recul de 352 811 € (- 46,84 %) par rapport à 2013 s’explique par une facturation exceptionnelle en 2013 qui a créé une bulle qui ne s’est pas reproduite en 2014. L’Adagp a ainsi facturé cette année 400 379 € contre 753 190 € en 2013. • Droits de représentation : droits audiovisuels et multimédias Les droits de représentation se maintiennent avec une légère hausse de 0,74 % (soit + 50 627 €) puisqu’ils passent de 6 868 266 € en 2013 à 6 918 893 € en 2014. Les droits de télédiffusion France continuent leur progression avec + 4,55 %, à 5 479 984 € contre 5 241 674 € en 2013. Ce résultat est d’autant plus remarquable que 2013 était marqué par des perceptions exceptionnelles grâce à l’issue positive des négociations avec Orange concernant la diffusion par ADSL (boxes), la TV sur PC et la TV sur mobile. Cette année, SFR a régularisé sa situation et a permis d’enregistrer un rattrapage exceptionnel portant sur plusieurs années. Les facturations exceptionnelles enregistrées cette année s’élèvent à 411 970 €. Concernant l’étranger, les droits venant des sociétés sœurs ont diminué de 29,75 % pour s’établir à 356 426 € contre 507 366 € en 2013, et les droits étrangers en gestion directe ont quant à eux progressé de 39,10 % passant de 41 881 € en 2013 à 58 257 € en 2014. Les droits multimédias France reculent de 13,16 %, en passant de 888 951 € en 2013 à 772 001 € en 2014, soit 116 950 € de moins. À l’étranger, les versements des sociétés sœurs ont progressé de 81 805 €, soit une hausse de 55,01 % amenant ces droits à 230 510 € ; en gestion directe, au contraire, 21 715 € de droits ont été facturés en 2014 contre 39 689 € en 2013. e Répartitions aux auteurs En 2014, les droits répartis ont augmenté de 2,72 % par rapport à 2013. Ils se sont élevés à 27 932 933 € contre 27 192 066 € en 2013. Il est à noter, comme en 2013, qu’un reversement complémentaire aux auteurs et ayants droit d’un montant exceptionnel de 310 000 € a pu être effectué grâce aux bons résultats de la société. m Les perceptions en 2014 (31 612 797 € = 100 %) droit de suite 11 608 420 € 36,72 % droits de reproduction + reprographie + prêt 9 007 487 € 28,49 % copie privée 4 077 997 € 12,90 % 3 4 5 6 7 8 droits de représentation 6 918 893 € 21,89 % 9 10 11 12 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 8 8 9 9 10 10 11 11 12 12 m Évolution du droit de suite (en millions d’euros) 2010 8,59 2011 10,19 2012 12,05 2013 2014 12,48 3 4 5 6 7 8 11,61 9 10 11 12 13 9 9 10 10 11 11 12 12 13 13 m Évolution des droits de reproduction (en millions d’euros) 3 3 4 4 5 5 6 6 7 7 droits de reproduction + reprographie + prêt copie privée 2010 7,60 2011 8,21 2012 7,78 2013 8,63 2014 9,01 8 8 2,28 9,88 2,13 10,35 2,63 10,41 2,87 11,51 13,09 4,08 2010 2011 2012 2013 2014 6,83 6,20 6,32 6,86 6,92 rapport d’activité 2014 m Évolution des droits de représentation (audiovisuel et multimédia) (en millions d’euros) 7 e Bilan b) Frais de personnel À l’actif, l’actif immobilisé est en progression de 13,46 % suite à de nouveaux investissements dans de nouveaux matériels, incorporels comme corporels ; particulièrement, un investissement dans un logiciel de « fingerprinting » a été fait en décembre 2014. Les bonnes perceptions permettent d’afficher un actif circulant en croissance de + 1,46 %. Les frais de personnel représentent cette année 69,67 % des charges d’exploitation. Ils progressent de 4,20 % (120 238 €) et passent de 2 859 978 € en 2013 à 2 980 216 €. Au passif, les capitaux propres de la société ont progressé de 1,54 %, passant de 1 204 092 € en 2013 à 1 222 623 € en 2014, et le capital souscrit (parts sociales des associés) connaît, lui, une nouvelle augmentation de 5,37 %, en passant de 196 122 € en 2013 à 206 652 €, en phase avec l’augmentation du nombre d’adhérents. Au total, le résultat d’exploitation baisse de 3,95 %, passant de - 247 841 € en 2013 à - 257 620 € en 2014, soit - 9 779 €. e Produits (retenues statutaires) e Résultat financier e Charges d’exploitation Les charges d’exploitation ont progressé de 1,51 %, soit une progression plus faible que celle des facturations de droits, en passant de 4 213 595 € en 2013 à 4 277 339 € en 2014. Cette augmentation maîtrisée des charges d’exploitation s’inscrit dans un contexte de progression des droits facturés et dans une démarche d’investissements permettant d’améliorer la visibilité et l’efficacité de la société. Cette année, l’Adagp a entamé les investissements permettant de moderniser le site de la Banque d’images. Il y a aussi un contexte d’augmentations contraintes (loyers, honoraires d’avocats, assurances…). a) Charges structurelles et de fonctionnement Les charges structurelles passent de 532 572 € en 2013 à 566 054 €, soit une augmentation de 6,29 % du fait de dépenses informatiques et surtout de dépenses associées au départ à la retraite d’une collaboratrice historique de la société. rapport d’activité 2014 e Résultat d’exploitation Au final, le bilan de la société s’accroît de 1,60 % à 26 076 188 € en 2014, contre 25 666 236 € en 2013. Le produit des retenues statutaires affiche une légère progression de 0,46 % grâce à l’amélioration des perceptions en France et s’élève à 3 679 864 € en 2014 contre 3 662 904 € en 2013. 8 Les raisons de cette progression sont multiples. Le départ à la retraite d’une collaboratrice historique a créé une charge exceptionnelle sur ce poste. D’autre part, le départ d’une responsable de service a entraîné une charge exceptionnelle fin 2014. Enfin, la création du poste de secrétaire général s’est faite en janvier 2014. Les charges de fonctionnement sont, elles, en diminution de 14,11 %, passant de 609 018 € en 2013 à 523 104 € en 2014, soit - 85 914 €. Cette diminution significative s’explique en grande partie par le fait qu’en 2013 l’Adagp avait fêté ses 60 ans : ces charges exceptionnelles ne se retrouvent pas en 2014, ce qui allège ce poste de dépenses. Les charges d’impôts et taxes progressent de 5,48 % (90 058 € en 2014 contre 85 380 € en 2013). Les produits financiers suivent l’évolution des placements bancaires de l’année écoulée et ont baissé de 6,20 %, en passant de 299 993 € à 281 387 € en 2014. En tenant compte des charges exceptionnelles tenant aux différences négatives de change, le résultat financier s’établit cette année à 273 010 €, ce qui couvre largement le déficit d’exploitation et évite d’augmenter les retenues statutaires. e Résultat exceptionnel Il convient enfin de noter que les résultats exceptionnels sont en très forte progression de 44 249 € pour finir à 51 830 € contre 7 581 € en 2013. C’est le reflet de plusieurs décisions judiciaires favorables à l’Adagp qui lui ont permis d’enregistrer des dommages-intérêts en 2014. e Impôts société L’impôt sur les sociétés est en augmentation (+ 17,42 %), à 59 220 € contre 50 435 € 2013. Cette réalité fiscale reflète la bonne santé économique de la société. e Résultat de l’exercice Au final, le résultat d’exercice est de 8 000 € (- 1 195 € par rapport à l’année dernière) après le reversement complémentaire exceptionnel aux auteurs et ayants droit, ce qui est conforme au but non lucratif de la société. L’année 2014 est donc une année encore marquée par la progression des droits facturés, le cap des 30 millions d’euros dépassé pour la première fois l’année dernière ayant été conforté cette année. Les charges sont maîtrisées et affichent une croissance plus faible que celle des perceptions. nution par rapport à l’année dernière puisqu’il est ramené de 11,87 % à 11,64 %. e Taux de prélèvement pour frais Cela témoigne une nouvelle fois de la performance de gestion de la société au service de ses associés et des bons résultats de celle-ci dûment redistribués aux auteurs et ayants droit. Ces bons indicateurs permettent donc d’afficher un taux de prélèvement pour frais encore en dimi- m Les répartitions en 2014 (27 932 933 € = 100 %) droit de suite 10 729 572 € 38,41 % copie privée 3 799 196 € 13,60 % droits de reproduction + reprographie + prêt 7 702 430 € 27,57 % droits de représentation 5 701 735 € 20,41 % m Évolution des répartitions et des perceptions (en millions d’euros) 0 répartitions 10 15 16 17 18 19 20 21 22 24 23 25 26 27 28 29 30 31 32 perceptions 21,24 2010 25,30 22,30 2011 26,74 23,63 2012 28,80 25,68 2013 30,85 27,94 2014 31,61 9 10 11 12 13 14 2010 2011 11,78 % 11,71 % 2012 2013 2014 12,82 % 11,87 % 11,64 % 15 16 rapport d’activité 2014 8 m Évolution du taux moyen de prélèvement sur les cinq dernières années 9 Les perceptions 2014 20142013 Produits Droits de suite 11 608 420 12 480 730 France Sociétés sœurs Étranger gestion directe 7 505 903 4 088 697 13 820 8 268 881 4 211 849 0 Droits de reproduction 13 085 484 € 11 505 974 € 7 954 070 2 821 367 7 020 290 2 895 878 - droit de prêt - droit de reprographie - copie privée - action culturelle 100 991 953 715 3 051 785 1 026 212 141 257 1 109 693 2 152 009 721 453 Sociétés sœurs - droits primaires - droit de reprographie 4 731 035 4 238 773 492 262 3 732 494 3 611 251 121 243 400 379 400 379 753 190 753 190 6 918 893 6 868 266 Télédiffusion et cinéma - France 5 479 984 - Sociétés sœurs 356 426 - Étranger gestion directe 58 257 5 241 674 507 366 41 881 Multimédia - France 772 001 - Sociétés sœurs 230 510 - Étranger gestion directe 21 715 888 951 148 705 39 689 France - droits primaires Étranger gestion directe - droits primaires Droits de représentation rapport d’activité 2014 Droits facturés (I) 10 31 612 797 30 854 971 l e s RÉ p a r t i t i o n s 2 0 1 4 20142013 Charges directes (répartition droits) 27 932 933 27 192 066 Droits de suite 10 729 572 11 514 351 France Sociétés sœurs Commissions sociétés sœurs Étranger gestion directe Droits de reproduction 6 628 1167 301 371 3 429 091 3 530 146 660 203 682 834 12 162 0 11 501 626 10 046 238 France - droits primaires - droit de prêt - droit de reprographie - copie privée - action culturelle 2 318 566 85 223 873 537 2 772 984 1 026 212 2 357 661 120 361 1 006 581 1 951 597 721 453 Sociétés sœurs - droits primaires 2 961 299 - commissions sociétés sœurs 783 382 - droit de reprographie 344 584 - commissions sociétés sœurs 52 367 2 517 847 670 878 84 870 26 791 Étranger gestion directe - droits primaires 283 472 588 199 Droits de représentation 5 701 735 5 631 477 Télédiffusion et cinéma - France 4 499 243 - Sociétés sœurs 249 527 - commissions sociétés sœurs 68 608 - Étranger gestion directe 40 780 4 262 270 355 156 98 493 30 193 Multimédia 619 376 161 516 47 284 15 401 722 134 104 107 31 204 27 920 rapport d’activité 2014 - France - Sociétés sœurs - commissions sociétés sœurs - Étranger gestion directe 11 Bilan 2014 amortissementsExercice Exercice brut et provisions N net N-1 net actif Actif immobilisé 2 288 9822 032 993 255 989 225 622 Immobilisations incorporelles 1 823 854 logiciels logiciels créés 158 228 1 295 7451 262 472 33 273 16 267 528 109 375 678 152 431 141 961 436 017 394 843 41 174 38 485 agencement, installation matériel bureau/informatique mobilier 187 378 182 000 66 639 177 297 154 300 63 246 10 081 27 700 3 393 11 212 21 619 5 653 Immobilisations financières 29 111 0 29 111 28 911 26 152 2 959 26 152 2 959 25 952 2 959 Actif circulant 25 859 181 67 298 25 791 883 25 420 913 Créances 10 087 569 67 298 10 020 271 10 274 165 1 911 831 67 298 2 671 582 0 5 504 156 1 844 533 2 671 582 0 5 504 156 1 959 401 2 260 863 46 982 6 006 919 393 160 274 332 Editeurs, diffuseurs S.V.V. GALERIES clients Sociétés Sœurs factures à établir Autres créances personnel organismes sociaux État débiteurs divers fournisseurs : avoir à recevoir Titres valeurs mob. de placement Disponibilités rapport d’activité 2014 185 704 Immobilisations corporelles dépôts et cautionnements autres titres immobilisés 12 1 638 150 BNP Paribas (Capital) BNP Paribas (V.A.D.) BNP Paribas compte courant HR Banque BNP PRBS livret caisses Compte de régularisation charges constatées d'avance Total de l’actif 393 160 0 500 5002 900 33 440 33 440 25 763 115 773115 773 148 458 14 14 14 243 433 243 433 97 197 10 890 530 0 10 890 530 10 623 709 10 890 530 10 890 530 10 623 709 4 487 922 4 248 707 4 487 922 0 252 384 252 384 241 662 94 94 76 4 233 988 4 233 988 4 005 674 215 215 215 15 15 15 1 2261 226 1 065 28 317 0 28 317 19 702 28 317 28 317 19 702 26 076 188 25 666 236 28 176 480 2 100 291 Investissements réalisés entre le 1/01/14 et le 31/12/14 : 28 800 € (Logiciels) ; 18 765 € (Matériel de bureau) ; 1 580 € (A.A.I). Exercice N net Exercice N-1 net Capitaux propres 1 222 623 1 204 092 Situation nette 1 222 623 1 204 092 p a s s i f capital souscrit réserves fonds de dotation association indisponible résultat de l'exercice Provisions pour risques et charges provisions pour risques Dettes Emprunts auprès des éts. de crédit 206 652 196 122 1 004 373995 177 3 598 3 598 8 000 9 195 0 6 000 0 6 000 24 853 564 24 456 142 0 0 BNP Paribas intérêts courus fournisseurs F.G. auteurs (1) factures non parvenues Dettes fiscales et sociales personnel dettes sociales dettes fiscales Autres dettes créditeurs divers divers, charges à payer réserves Droits collectifs aide à la Création chèques non encaissés Associés clients acomptes versés clients avoirs à établir clients créditeurs Compte de régularisation produits constatés d'avance Total du passif (1) droits facturés non encaissés droits encaissés non répartis droits répartis à reverser 20 767 931 20 952 081 112 670 15 854 834 4 800 427 21 680 15 646 757 5 283 644 1 334 133 1 155 687 319 865285 241 522 856 425 878 491 412 444 568 2 751 5002 348 374 962 6 053 181 086 975 507 96 396 1 215 302 272 507 3 687 962 6 053 159 028 743 876 102 618 1 223 360 112 477 0 00 0 0 26 076 188 25 666 236 5 919 142 3 497 382 6 438 310 4 175 859 4 878 504 6 592 395 rapport d’activité 2014 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 13 compte de résultat Exercice N Exercice N-1 Produits Droits de suite - France - Sociétés sœurs - Étranger gestion directe Droits de reproduction 878 848 966 379 877 787 -597 1 658 967 510 -1 131 0 1 583 857 1 459 736 France - droits primaires - droit de prêt - droit de reprographie - copie privée - action culturelle 877 549862 637 502 801 538 217 15 768 20 896 80 179 103 112 278 801 200 412 0 0 Sociétés sœurs - droits primaires - droit de reprographie 589 401 494 091 95 310 432 108 422 526 9 582 Étranger gestion directe - droits primaires 116 907 116 907 164 991 164 991 1 217 158 1 236 789 Droits de représentation Télédiffusion et cinéma - France 980 741 - Sociétés sœurs 38 291 - Étranger gestion directe 17 477 Multimédia - France 152 625 - Sociétés sœurs 21 710 - Étranger gestion directe 6 314 Prélèvement statutaire (I) Autres produits (II) numérisation production immobilisée autres produits rapport d’activité 2014 Reprises provisions (III) 14 risques et charges créances douteuses transfert de charges 979 404 53 717 11 688 166 817 13 394 11 769 3 679 863 3 662 904 64 002 89 092 -45780 60 879 59 923 3 168 28 389 275 854 213 757 0 41 952 233 902 0 57 154 156 603 Charges d’exploitation Charges structurelles fournitures, petits équipements fournitures administratives sous-traitance diverse loyers et charges locatives entretien et assurance Charges de fonctionnement frais d'études, documentation, frais de séminaires publicité, relations publiques rémunérations d'intermédiaires et honoraires déplacement, missions, réceptions, dons, cadeaux affranchissements et porteurs téléphone, fax, ligne informatique frais sur effets et commissions bancaires cotisations Impôts, taxes, versements assimilés taxe d'apprentissage C.E.T. autres impôts formation professionnelle Frais de personnel Exercice N Exercice N-1 4 277 339 4 213 595 566 054532 572 5 827 31 514 65 725 286 602 176 386 5 993 33 616 36 414 316 620 139 929 523 104609 018 20 185 29 940 75 361 121 342 219 762 197 067 54 709 116 857 56 573 54 903 21 734 21 492 9 064 10 106 65 71657 311 90 05885 380 13 211 12 744 31 07324 976 15 769 15 954 30 005 31 706 2 980 2162 859 978 salaires charges sociales CICE 2 002 4721 911 046 1 028 659 983 055 -50 915-34 123 Autres charges 17 13726 222 redevances diverses charges diverses gestion courante créances irrécouvrables 10 535 6 602 0 20 638 5 430 154 Dotations amortissements 79 85890 385 Dotations aux provisions 20 91210 040 Total Charges (IV) 4 277 339 4 213 595 rapport d’activité 2014 Résultat d’exploitation (I + II + III - IV) -257 620 -247 841 15 compte de résultat Exercice N Exercice N-1 281 387 299 993 intérêts et produits assimilés 266 971 reprise provision S/V. MP différences positives de change 0 produits nets sur cession VMP 14 416 287 848 Produits financiers Charges financières 5 651 6 494 8 377 103 dotations financières aux amortissements et provisions intérêt et charges assimilées 62 différences négatives de change 8 315 charges nettes sur cession VMP 31 72 Résultat financier Produits exceptionnels 273 010 299 890 57 830 14 781 Sur opérations de gestion autres produits exceptionnels 51 830 14 781 Sur opérations en capital droits associés non répartissables 0 reprise provisions pour risques et charges 6 000 transfert de charges Charges exceptionnelles 0 0 6 0007 200 Sur opérations de gestion autres charges exceptionnelles 6 000 1 200 Sur opérations en capital V.N.C. immobilisations incorporelles et corporelles dotation aux provisions pour risques et charges 0 Résultat exceptionnel impôts société rapport d’activité 2014 Résultat de l’exercice 16 6 000 51 830 7 581 59 220 50 435 8 000 9 195 annexe aux Comptes e Référentiel comptable Les comptes au 31 décembre 2014 sont établis en conformité avec les dispositions du code de Commerce (articles L123-12 à L123-28), du règlement ANC N° 2014-03 du 5/06/2014 relatif au Plan Comptable Général et des règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC). Les conventions ci-après ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux règles de base suivantes : - Continuité de l’exploitation, - Indépendance des exercices, - Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre, à l’exception des changements de méthodes d’évaluation ou de présentation indiqués éventuellement ci-après, Et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. Immobilisations incorporelles et corporelles e Autres immobilisations incorporelles Les autres valeurs incorporelles immobilisées ont été évaluées à leur coût d’acquisition et représentent : - Le site web pour 124 962 € - La banque d’images pour 193 492 € - La base de données (OLA) pour 51 991 € - Le système informatique SIGEDAV pour 890 595 € - Les autres logiciels pour 34 704 € - Le développement de certains logiciels exécuté par la société pour 528 109 € dont 60 879 € au titre de 2014. Ces éléments incorporels sont amortis sur la durée de leur utilisation par l’entreprise, à savoir sur 5 ans ou 6 ans à l’exception de certains autres logiciels qui ont été amortis à 100 % prorata temporis. Immobilisations corporelles Installations générales et aménagements divers Matériel de bureau et informatique Mobilier e Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d’acquisition, compte tenu des frais nécessaires à la mise en état d’utilisation de ces biens, et après déduction des rabais commerciaux, remises, escomptes de règlements obtenus. Conformément à la réglementation comptable sur les actifs et aux mesures de simplifications mises en place pour les petites et moyennes entreprises, l’entreprise a choisi de maintenir des durées d’usage pour l’amortissement des biens non décomposés. Les méthodes retenues sont exposées dans le tableau ci-dessous. e Immobilisations financières et valeurs mobilières de placement Les valeurs mobilières de placement figurent à l’actif à leur valeur d’acquisition. Les provisions pour dépréciations éventuelles sont déterminées par comparaison entre la valeur d’acquisition et la valeur probable de réalisation. e Créances et dettes Les créances sont évaluées pour leur valeur nominale. Elles ont, le cas échéant, été dépréciées par voie de provision compte tenu des procédures de recouvrement en cours. e Opérations en devises Les charges et les produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l’opération. Les dettes, créances et disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d’exercice. La différence résultant de l’actualisation des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en «écart de conversion». Les pertes latentes de change non compensées font l’objet d’une provision en totalité. durée méthode 5, 8 et 10 ans linéaire 3, 4, 5 et 10 ans linéaire et dégressive 3 et 10 ans linéaire rapport d’activité 2014 Règles et méthodes comptables 17 annexe aux Comptes e Comptabilisation, présentation du CICE Le CICE est comptabilisé au rythme de l’engagement, il est à prendre en compte au fur et à mesure de l’engagement des charges de rémunérations correspondantes, que la clôture coïncide ou non avec l’année civile, pour les comptes annuels comme pour les comptes intérimaires ou consolidés, en normes françaises comme en IFRS. • Utilisation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi Conformément aux dispositions de l’article 76 de la loi de finances pour 2015, nous précisons que le CICE ayant pour objet le financement de l’amélioration de la compétitivité des entreprises, notre entité l’utilise à travers notamment des efforts : - en matière d’investissement - de formation et de recrutement La comptabilisation du CICE a été réalisée par l’option : - d’une diminution des charges de personnel, crédit d’un sous compte 64 (ANC, note d’information du 28 février 2013), Les impacts de la prise en compte du CICE sur les états financiers, sont les suivants : - Diminution du poste charges sociales pour un montant de 50 915 €. - Comptabilisation à l’actif d’une créance d’impôt pour le même montant. e Indemnités de départ à la retraite Les obligations liées aux indemnités légales ou conventionnelles de départ à la retraite ont été évaluées à la date du 31 décembre 2014 pour un montant total de l’ordre de 209 800 €. rapport d’activité 2014 Depuis le 1er décembre 2008 la société a souscrit un contrat collectif d’assurance sur la vie au titre des indemnités de fin de carrière. Le capital acquis au 31 décembre 2014 s’élève à 116 994 €. 18 Le différentiel n’a pas fait l’objet d’une comptabilisation mais d’une mention en engagements hors bilan. Le montant mentionné en engagements hors bilan est déterminé à la clôture de l’exercice en tenant compte de l’ancienneté du personnel, de la probabilité de présence dans l’entreprise à la date de départ en retraite, déduction faite de la prime versée sur le contrat d’assurance. La méthode retenue dans le cadre de cette étude est la méthode rétrospective des unités de crédit projetées (ou méthode du prorata des droits au terme). Elle retient comme base de salaire, le salaire de fin de carrière et les droits sont calculés à partir de l’ancienneté finale proratisée. Cette méthode est définie par la norme comptable IAS N°19 révisée (norme européenne). Elle est conforme à la recommandation 2003 R-01 du CNC. Le montant auquel conduit l’utilisation de cette méthode correspond à la notion de P.B.O. (Projected Benefit Obligation). La P.B.O. représente la valeur actuelle probable des droits acquis, de façon irrémédiable ou non, évalués en tenant compte des augmentations de salaire jusqu’à l’âge de départ à la retraite, des probabilités de turn-over et de survie. e Reconnaissance des produits • Droit de reproduction exigible auprès de certaines sociétés La notion de créance acquise qui est le critère de comptabilisation, est interprété strictement et les comptes n’enregistrent pas les créances tant qu’elles ne sont pas reconnues juridiquement. e Changements de méthode Les méthodes d’évaluation et de présentation des comptes annuels retenues pour cet exercice n’ont pas été modifiées par rapport à l’exercice précédent. Établissement des états financiers en conformité avec : - les dispositions du code de Commerce (articles L123-12 à L123-28), - du règlement ANC N° 2014-03 du 5/06/2014 relatif au Plan Comptable Général et - des règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC). e Informations complémentaires pour donner une image fidèle • Événements postérieurs à la clôture Aucun événement significatif n’est intervenu postérieurement à la clôture de l’exercice. compte rendu d e l ’ ASSEM B L é E G é N é RALE DU 1 6 O c TO B RE 2 0 1 4 Assemblée générale ordinaire Il indique que les débats seront enregistrés puis rappelle aux participants qu’ils doivent être munis du carton de vote qui leur a été donné à l’entrée pour les votes à main levée. Pierre Peyrolle rappelle que cette année a été ouverte pour la première fois la possibilité de voter sur internet, du 22 septembre au 8 octobre, sur les trois résolutions soumises à l’assemblée générale (rapport d’activité 2013, comptes 2013, action culturelle). Le vote électronique a remporté un franc succès puisque 1089 artistes et successions ont ainsi pu exprimer leur voix (soit plus de 10 % des membres de la société). Les annonces de résultats de vote qui seront faites au cours de l’assemblée générale intégreront à la fois les votes électroniques et les votes en séance. Pour ce faire, deux adhérents de l’ADAGP présents dans la salle sont appelés à contrôler, en tant que scrutateurs, les opérations d’ouverture de l’urne électronique accomplies par l’huissier de justice, Me Chapuis. Pendant qu’il est procédé au dépouillement, Pierre Peyrolle indique que pour éviter toute erreur dans le décompte des voix exprimées en séance, seules les personnes s’abstenant ou votant contre l’adoption des résolutions seront appelées à lever leur carton. Les votes « pour » seront calculés après déduction de ces votes. Pierre Peyrolle passe ensuite la parole à Marie-Anne Ferry-Fall pour le premier point à l’ordre du jour. 1 Rapport d’activité 2013 Marie-Anne Ferry-Fall précise que le rapport d’activité retrace les actions menées depuis la dernière assemblée générale (octobre 2013) et couvre donc en grande partie l’année 2014. Ces douze derniers mois ont été marqués par des avancées internationales importantes sur le terrain du droit de suite, mais également par une prégnance toujours plus forte du numérique face au droit d’auteur. e Droit de suite • États-Unis À la suite des auditions publiques d’avril 2013 auxquelles l’ADAGP avait pris une part active, le Copyright Office américain a publié, le 13 décembre 2013, un rapport sur le droit de suite qui recommande l’introduction de ce droit aux États-Unis. Ce rapport s’inscrit dans la continuité des premiers projets de loi déposés dans les deux chambres du Congrès en décembre 2011 visant à reconnaître le droit de suite au niveau fédéral. Ce signal positif envoyé par le Copyright Office, qui tranche avec un précédent rapport de 1992 extrêmement défavorable, est intervenu au meilleur moment, quelques jours avant le lancement des initiatives portées par l’ADAGP et ses homologues européens, réunis au sein de la CISAC, d’EVA et du GESAC auprès de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). À la suite de ce rapport, le projet de loi sur le droit de suite a été modifié et déposé dans les deux chambres du Congrès américain le 27 février 2014. Le taux du droit a été ramené à 5 % (au lieu des 7 % initialement prévus, mais avec un partage des droits avec les musées), avec un seuil de déclenchement à 5 000 dollars et malheureusement la mise en place d’un plafonnement du droit, comme en Europe, mais d’un montant plus élevé. Il a été fixé à 35 000 dollars (ce qui correspond à un prix de vente de 7 millions de dollars) et ne concernera que les sociétés de ventes aux enchères, physiques ou en ligne. En juillet, le projet de loi a conquis de nombreux nouveaux soutiens parmi les parlementaires, démocrates mais aussi républicains. C’est une formidable avancée pour les artistes américains, mais également pour toute la communauté internationale des créateurs, qui ne reçoivent aujourd’hui aucune rémunération pour les ventes effectuées sur le territoire américain, premier marché de l’art mondial. rapport d’activité 2014 Pierre Peyrolle déclare ouverte l’assemblée générale ordinaire à 14 h 30. 21 • Chine La Chine a amorcé, il y a quelques années, la révision de sa loi sur la propriété intellectuelle. Le projet de loi comprend des dispositions relatives au droit de suite. Il est très positif que ce pays au coude à coude avec les États-Unis pour la première place du marché de l’art mondial ait amorcé, lui aussi et dans la même temporalité, la reconnaissance du droit de suite. C’est là le signe que la Chine a pris conscience de l’importance de la protection de sa culture et de ses artistes. Les 15 et 16 janvier 2014, à l’occasion de l’ouverture à Pékin du bureau asiatique de la CISAC (voir rubrique « À l’étranger »), l’ADAGP est intervenue durant le séminaire international sur le droit d’auteur afin d’y exposer l’histoire et l’importance du droit de suite pour les artistes plasticiens. Ce voyage a permis également de nombreuses rencontres avec les associations d’artistes et les membres du Copyright Office chinois et a été l’occasion d’échanger force informations sur le droit de suite. • Europe Après un an de réunions dans le cadre d’un « dialogue entre les parties intéressées » sous l’égide de la Commission européenne, les sociétés d’auteurs et les marchands d’art, galeristes et sociétés de ventes aux enchères, ont signé le 17 février 2014, en présence de Michel Barnier, Commissaire en charge du Marché Intérieur, un accord satisfaisant. rapport d’activité 2014 Le document, qui est la suite du rapport de la Commission européenne de décembre 2011 et du rapport parlementaire de la députée européenne Marielle Gallo de novembre 2012, s’intitule « Principes-clés et recommandations pour la gestion du droit de suite » et comporte vingt-deux points. 22 Bien que les premières réunions entre sociétés d’auteurs et représentants des marchands d’art, début 2013, aient commencé dans un climat tendu du fait la posture des galeristes anglais qui réclamaient la suppression du droit de suite (voir le rapport d’activité présenté à l’assemblée générale 2013), chacun s’est employé, sous une présidence très consensuelle de la Commission européenne, à évacuer toute attitude polémique. Au final, le document de synthèse évite l’écueil de n’être qu’un recueil de déclarations opposées. Le document rappelle les principes de reconnaissance mutuelle, de bonne volonté et de transparence (pour les sociétés d’auteurs sur le répertoire représenté par elles, mais également pour les mar- chands d’art sur la déclaration et le paiement des ventes entrant dans le champ du droit de suite). Importants aussi sont les engagements de concertation entre sociétés d’auteurs et marchands d’art pour trouver des modes de gestion simples et efficaces du droit, se concerter afin de tenter de régler à l’amiable d’éventuels litiges ou diffuser une information la plus large et la plus complète possible sur le droit de suite. Cet accord témoigne d’un apaisement certain en Europe sur le droit de suite et de la volonté de mettre en place des bonnes pratiques concertées, pour le plus grand profit des artistes et des professionnels du marché de l’art. Il faut signaler par ailleurs que la Cour de cassation française a saisi la Cour de justice de l’Union européenne d’une question d’interprétation de la directive sur le droit de suite sur la question de la charge du droit. En effet, dans les deux contentieux en cours opposant à Christie’s le Comité Professionnel des Galeries d’Art d’une part et le Syndicat national des Antiquaires d’autre part, la Cour d’appel de Paris a, en décembre 2012 puis à l’été 2013, rendu deux décisions contradictoires : la première acceptant que Christie’s puisse déroger à la loi en mettant le droit de suite à la charge de l’acheteur, la seconde en la refusant car considérant que la loi est impérative et qu’il n’est pas possible d’y déroger par contrat. La Cour de cassation qui a été saisie des deux affaires a préféré, avant de trancher, solliciter en février la position de la Cour européenne, qui devrait rendre sa décision à l’automne 2014. • OMPI Créé en France en 1920, le droit de suite est aujourd’hui reconnu dans 74 pays (dont les 28 États membres de l’Union européenne). Les artistes ressortissants d’un pays qui ne reconnaît pas le droit de suite (Chine, États-Unis, Suisse…), ou qui le réserve à ses nationaux, ne peuvent pas en bénéficier lorsque leurs œuvres sont vendues à l’étranger : c’est le principe dit de réciprocité. C’est dans ce contexte que l’ADAGP a, en mars 2013, pris la présidence d’un groupe de travail du CIAGP sur le droit de suite pour créer, conjointement avec l’OMPI, un mouvement visant à inciter les 200 États membres à modifier la Convention de Berne ou élaborer un nouveau traité pour rendre le droit de suite obligatoire au plan international. La demande d’une reconnaissance universelle du droit de suite tombe parfaitement avec le tempo des avancées du droit de suite aux États-Unis et en Chine mais aussi, depuis février 2014, en Suisse. Le 2 mai 2014, à l’occasion de la séance plénière des travaux de l’OMPI, le Sénégal, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Kenya, mais aussi la France, l’Allemagne, l’Union européenne, l’Italie, la République tchèque, le Venezuela, le Maroc et l’Inde sont intervenus pour demander officiellement la reconnaissance universelle du droit de suite. Enfin, le 2 juillet, une réunion informelle à l’initiative de ces pays a réuni à Genève artistes et représentants des pays membres de l’OMPI, en présence du directeur général de l’institution, M. Francis Gurry, pour expliquer plus en détail l’importance d’un droit universel pour les plasticiens. Le processus va prendre plusieurs années et il est vital que, tout du long, l’ADAGP puisse compter sur le soutien des artistes et ayants droit, que ce soit en apportant leur signature ou en faisant la promotion du droit de suite autour d’eux, auprès des élus notamment, en appelant à sa reconnaissance universelle. Il faut souligner que ce combat a d’ailleurs permis, pour la première fois, d’unir les forces des trois entités internationales qui défendent les droits des auteurs des arts visuels : la CISAC, le GESAC et bien sûr EVA, qui ont été sensibles aux demandes de l’ADAGP et se sont pleinement impliqués dans cette campagne. e Copie privée • Europe En Europe, un an après le désastreux rapport Vitorino (voir le rapport d’activité présenté à l’assemblée générale 2013), le Parlement européen a adopté le 27 février 2014 le rapport de la députée française Françoise Castex sur la rémunération pour copie privée, qui conforte cette dernière et s’oppose à son remplacement par un système de gestion de licence. Tout en soulignant la nécessité de moderniser certains aspects de la rémunération pour copie privée (simplification des barèmes, exemption a priori des usages professionnels…), le rapport Castex reconnaît la légitimité et la vertu d’un tel système de rémunération de la création à l’ère numérique, et notamment des 25 % affectés à l’action culturelle. Le rapport appelle même à le renforcer en y incluant le « cloud computing ». • France Il faut d’abord signaler, au plan réglementaire, qu’un décret du 10 décembre 2013 a instauré l’obligation, à compter du 1er avril 2014, d’informer les consommateurs sur le montant de la rémunération pour copie privée perçu sur le prix d’achat de chaque support d’enregistrement (CD, DVD vierge, clé USB, disque dur, smartphone, tablette, etc.). Sur le plan judiciaire, deux décisions de justice ont été rendues en juin 2014 au sujet de la copie privée. En premier lieu, le Tribunal de grande instance de Paris a condamné Apple à provisionner entre les mains de la Caisse des dépôts et consignations plus de 18 millions d’euros, qui correspondent à la rémunération pour copie privée qu’elle aurait dû payer à Copie France (qui réunit les ayants droit de la musique, de l’audiovisuel, du texte et des arts visuels) au titre des tablettes iPad commercialisées en France depuis le 1er janvier 2013. Pour les ventes antérieures, Apple avait déjà été condamnée une première fois à séquestrer la somme de 11,9 millions d’euros. Le juge, qui a par ailleurs souligné les tentatives de blocage de la Commission Copie privée par cinq des six membres du collège des industriels, démissionnaires en novembre 2012, a considéré que les arguments d’Apple ne permettaient pas de contester sérieusement la régularité des tarifs édictés par la Commission Copie privée. En second lieu, le Conseil d’État a annulé, par un arrêt du 25 juin, une décision de la Commission Copie privée de janvier 2011 (décision n° 13) qui fixait notamment la rémunération applicable aux tablettes multimédias. L’annulation a été prononcée au motif que la décision assujettissait à la rémunération pour copie privée des supports destinés à un usage exclusivement professionnel. L’arrêt s’inscrit dans la stricte continuité de la décision du 17 juin 2011, par laquelle le Conseil d’État avait posé le principe selon lequel les supports à usage exclusivement professionnel ne peuvent être assujettis à la rémunération pour copie privée. Adoptée antérieurement, la décision n° 13 devait logiquement être annulée. rapport d’activité 2014 Le 16 décembre 2013, quelques jours seulement après la publication du rapport du Copyright Office américain, était lancée à Genève, à l’occasion de la réunion des États membres de l’OMPI, la campagne pour la reconnaissance mondiale du droit de suite. Devant les délégués de plus de 50 pays, les artistes et les sociétés d’auteurs, dont l’ADAGP, ont présenté leur demande d’obtenir un droit de suite applicable dans toutes les places mondiales du marché de l’art. Cette demande a reçu un accueil très favorable et unanime, y compris des associations de consommateurs membres observateurs à l’OMPI. Elles sont prêtes à soutenir le droit de suite dans la mesure où il organise le partage de la richesse entre les professionnels du marché et les artistes dont ils vendent les œuvres : il est considéré comme l’épure du droit d’auteur. 23 La portée de l’annulation de cette décision n° 13, qui n’était de toute façon plus en vigueur, reste toutefois limitée. Les décisions n° 14 et n° 15, qui ont par la suite constitué les bases de perception jusqu’à aujourd’hui, ont été adoptées après l’arrêt de juin 2011 et respectent parfaitement les principes énoncés par le Conseil d’État. Au demeurant, l’annulation ne remet pas en cause le principe de la compensation équitable due aux auteurs, tel que consacré par le code de la propriété intellectuelle et la directive européenne de 2001: en 2012 et 2013, le TGI de Paris avait ainsi pu condamner divers redevables de la rémunération pour copie privée à verser à Copie France une indemnité compensatrice, suite à l’annulation d’une décision de la Commission Copie privée. Il convient enfin de signaler que le 2 juillet 2014, le cinéaste Christophe Barratier a été réélu à l’unanimité président de l’association « La culture avec la copie privée », qui réunit une quarantaine d’organisations représentant des ayants droit et des consommateurs et agit pour mieux faire connaître au grand public la rémunération pour copie privée. L’ADAGP est membre du conseil d’administration aux côtés de l’ADAMI, l’ARP, la PROCIREP, la SACD, la SACEM, la SAIF, la SCAM, la Sofia, la SPEDIDAM et la SPPF. À l’occasion de cette élection, Christophe Barratier a rappelé que « souvent menacée, la rémunération pour copie privée est un outil essentiel au dynamisme culturel et artistique de notre pays », qui « joue un rôle majeur pour les auteurs, artistes interprètes et producteurs ». e Actions professionnelles et défense de la création • Révision de la directive sur le droit d’auteur rapport d’activité 2014 En décembre 2013, la Commission européenne a lancé une large consultation publique, close le 5 mars, sur la réforme du droit d’auteur. Au travers d’un questionnaire extrêmement large composé de 80 questions le plus souvent rédigées de façon peu objective, voire biaisée (et uniquement en anglais !), la Commission, dont le mandat s’achève, a ouvert le débat sur la révision de la directive européenne qui harmonise les législations sur le droit d’auteur. 24 Tout est potentiellement remis en cause : la territorialité du droit d’auteur, le principe du pays de destination, la liste exhaustive des exceptions, la durée de protection du droit d’auteur... Le questionnaire interroge notamment sur le bien-fondé de la durée de protection dans l’univers numérique, laissant penser qu’une protection moins longue est un corollaire de l’instantanéité des techniques numériques. Il semble également que l’intention soit d’élargir les exceptions existantes, et au surplus de les rendre obligatoires, voire d’introduire une exception de type « fair use » américain, autrement dit une exception générale couvrant tout type d’utilisations sans visée commerciale directe. De même est évoquée une nouvelle exception pour les contenus transformés (« UGC ») qui serait un véritable cadeau fait aux géants du Net tels que Google et aux plateformes d’échange de vidéos et d’images. L’idée sous-jacente d’une telle réforme est que le droit d’auteur constitue un obstacle au développement du marché unique, obstacle qu’il convient de supprimer quelles qu’en soient les conséquences pour les ayants droit et pour l’avenir des industries culturelles et créatives. D’ailleurs, plusieurs organisations européennes, dont le Parti Pirate, se sont emparées de cette consultation et ont inondé la Commission européenne de contributions qui convergent toutes vers une même vision : faire du droit d’auteur et de la protection des créateurs et de leurs œuvres une exception, et faire de l’exception au droit d’auteur la règle. L’ADAGP a adressé sa réponse à la Commission début mars et l’a publiée sur son site internet. Un guide de réponse a par ailleurs été mis à la disposition des adhérents de l’ADAGP, afin qu’ils puissent adresser en leur nom une contribution à la Commission. Chaque réponse est en effet importante. On sait que le Parti Pirate, de son côté, a préparé des réponses types pour ses sympathisants. L’ADAGP s’est en outre associée avec les autres sociétés d’auteurs européennes pour mobiliser les artistes autour d’une pétition en ligne pour la défense du droit d’auteur. Cette pétition, baptisée « Creators for Europe », a recueilli près de 30 000 signatures. À l’issue de la consultation, la Commission a comptabilisé près de 15 000 contributions et en a publié plus de 7 000 sur son site internet. Sur cette base, elle devait préparer pour la rentrée un livre blanc dessinant des pistes d’adaptation du cadre européen en matière de droit d’auteur. Le document est à ce jour abandonné même si des pré-versions ont circulé. La mobilisation des auteurs semble avoir été entendue par la Commission. Par ailleurs, en France, le CSPLA a confié au Professeur Sirinelli une mission sur la révision de la directive européenne de 2001 sur les droits d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information. Nombre d’ayants droit souhaitent que l’on utilise cette révision de la directive pour revenir sur le régime d’irresponsabilité des prestataires techniques (hébergeurs notamment) ou, à tout le moins, pour demander une compensation finan- Dans ce cadre, et suite aux élections européennes, l’ADAGP fait beaucoup d’interventions auprès des nouveaux députés afin qu’ils comprennent les enjeux du droit d’auteur, ainsi qu’auprès des fonctionnaires de la Commission européenne. Ainsi le 24 septembre s’est tenue au Parlement européen de Bruxelles, sous l’égide du GESAC, une rencontre entre artistes, sociétés d’auteurs et parlementaires intitulée « Meet the Authors ». Les artistes Hervé Di Rosa et Miss Tic y sont intervenus devant plus de 400 personnes dont 50 parlementaires. Miss Tic et Marie-Anne Ferry-Fall ont par ailleurs pu échanger avant cette rencontre avec la députée européenne Virginie Rozière, de manière très constructive, sur les problématiques liées aux droits des auteurs des arts visuels. Un autre colloque au Parlement européen a été programmé début novembre, en vue de sensibiliser les nouveaux députés et commissaires européens au droit d’auteur. L’ADAGP y interviendra sur le droit de suite. L’ADAGP a par ailleurs été reçue par la Cheffe du Bureau du droit d’auteur à la Commission européenne, et le sera prochainement par le chef du bureau de lutte contre la contrefaçon et par la conseillère de Fleur Pellerin en charge des industries culturelles et du droit d’auteur. • Panorama des industries culturelles et créatives En novembre 2013, le Collectif France Créative, dont l’ADAGP est membre fondateur, et EY (nouvelle appellation d’Ernst & Young) ont rendu publique la première étude sur le poids économique et social des Industries Culturelles et Créatives (ICC) en France. Pour la première fois, les neuf secteurs des ICC (arts graphiques et plastiques, musique, spectacle vivant, presse, livre, radio, cinéma, télévision, jeux vidéo) ont été étudiés à travers l’analyse de 134 critères d’impacts, directs ou indirects, sur l’économie française. Cette étude met en lumière le fait que les ICC emploient 1,2 million de personnes dans plus de 60 métiers et activités. Elles ont généré, en 2011, un chiffre d’affaires de plus de 74 milliards d’euros dont près de 80 % de ce montant est porté par les acteurs centraux de la filière (création, production, distribution…) et 20 % par les activités indirectes et induites par chacun des neuf secteurs. Si l’on se concentre sur le poids économique direct des ICC (61,4 milliards d’euros), on constate qu’il dépasse celui de grands secteurs industriels français tels que l’automobile (60,4 milliards) ou le luxe (52,5 milliards), et talonne les télécommunications (66,2 milliards) et l’industrie chimique (68,7 milliards). Parmi les neuf secteurs analysés par EY, le secteur des arts graphiques et plastiques pèse, à lui seul, près de 20 milliards d’euros. Artistes visuels, designers, architectes et photographes représentent près de 300 000 emplois en France, devant le spectacle vivant (267 716 personnes et 8,4 milliards d’euros) et la musique (240 874 personnes et 8,6 milliards d’euros). Les ICC comptent de nombreux champions mondiaux, dont certains figurent parmi les quelque 40 témoignages de l’étude. Comme le relevait déjà en novembre 2012 le rapport Gallois sur la compétitivité des industries françaises, dirigeants, artistes et représentants du secteur soulignent que les ICC sont l’un des pôles d’excellence mondiale de la France et que leur développement revêt des enjeux d’influence et de géostratégie essentiels pour notre pays. Cette étude, corroborée ultérieurement par un rapport conjoint du ministère de la Culture et de la Communication d’une part et celui de l’Économie et des Finances d’autre part, démontre que les pouvoirs publics nationaux et les institutions européennes doivent apporter une vigilance toute particulière aux secteurs de la création car non seulement ils constituent l’identité culturelle des pays mais ils sont également source de richesse économique et d’emplois. • Loi sur la création artistique Le projet de loi sur la création artistique devait être l’une des lois marquantes de l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. En gestation depuis des mois, il ne verra peut-être pas le jour. Il est vrai que la tâche est ardue puisque le texte est un florilège de mesures très diverses : après des dispositions d’ordre général affirmant le renforcement des politiques publiques de soutien à la création, le texte devrait créer un observatoire de la création artistique, préciser le statut des FRAC, encadrer les pratiques amateur, préciser certains statuts salariés dans le spectacle vivant, réformer le régime de sécurité sociale des auteurs, modifier les règles applicables à l’enseignement supérieur de la création artistique, mais aussi créer, selon les annonces orales qui ont été faites, une nouvelle exception aux droits des artistes plasticiens : l’exception dite de « liberté de panorama ». Aux termes de cette exception, les œuvres situées dans l’espace public se verraient exclues du droit d’auteur, chacun pouvant exploiter et commer- rapport d’activité 2014 cière pour les diffusions massives d’œuvres que ces opérateurs effectuent et monétisent chaque jour. 25 cialiser leur image comme il l’entend. Une telle exception aurait des répercussions énormes sur les artistes concernés : pour les sculpteurs, architectes, fresquistes, graffeurs, pochoiristes, etc. qui verraient leurs droits réduits à néant. De manière globale, les droits sur les œuvres situées dans l’espace public ont été estimés, selon les modes d’exploitation et les années, entre 10 et 19 % des montants perçus et répartis par l’ADAGP. Cette exception, qui est une demande de Wikimédia (association qui gère notamment Wikipedia), serait d’autant plus absurde que l’ADAGP ne perçoit aucun droit pour cette encyclopédie située aux États-Unis et sous statut d’hébergeur… L’ADAGP réaffirme que la création d’une telle exception serait injuste, sans fondement et un mauvais coup porté aux artistes, à l‘inverse même des grandes déclarations d’intention affichées par la loi. • Moteurs de recherche d’images et rémunération des auteurs Le sénateur Philippe Marini a présenté, début avril 2014, une proposition de loi « instaurant la gestion collective des droits de reproduction et de représentation d’une œuvre d’art graphique, plastique ou photographique par un service de moteur de recherche et de référencement ». Inspiré du mécanisme de la reprographie, le dispositif doit permettre de rémunérer les auteurs des arts visuels au titre de l’exploitation de leurs œuvres par les moteurs de recherche sur internet. Plusieurs acteurs sont concernés, mais c’est avant tout le moteur de recherche d’images de Google, qui accapare plus de 90 % du marché en France et en Europe, qui est visé. rapport d’activité 2014 Le cas de Google Images est un sujet important pour l’ADAGP car, en permettant d’obtenir en quelques clics des images en haute définition, Google Images ne propose rien d’autre qu’une gigantesque banque d’images… si ce n’est que les auteurs ne profitent en rien de l’exploitation faite de leurs œuvres. 26 Face au refus de Google de rémunérer les auteurs (alors que son chiffre d’affaires pour 2013 avoisine les 60 milliards d’euros !), l’ADAGP n’a eu de cesse, ces derniers mois, d’alerter les pouvoirs publics sur ce problème (CSPLA, cabinets ministériels, parlementaires…). La proposition de loi Marini a le grand mérite de porter le débat devant le Parlement. S’il est peu probable qu’elle fasse l’objet d’une discussion autonome, elle est néanmoins susceptible de réapparaître sous forme d’amendement dans les débats à venir. Alors que Google essaie aujourd’hui de convaincre de son attachement à la culture, avec Google Art Project ou encore son Institut culturel à Paris, il est grand temps que le géant de l’internet passe aux actes et partage enfin la valeur avec ceux qui la créent : les auteurs. • Forum de Chaillot sur l’avenir de la culture en Europe Début avril, l’ADAGP a participé au Palais de Chaillot à Paris à cet événement initié par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, où étaient conviés ses homologues étrangers. Plusieurs centaines d’artistes, de personnalités politiques et de dirigeants d’entreprises ont su montrer ensemble que l’avenir de l’Europe passera par la Culture. Tous se sont mobilisés pour identifier les principaux défis que l’Europe doit relever pour donner à la culture la place qui lui revient, et faire émerger des orientations et actions concrètes qui pourront nourrir la stratégie politique européenne. Dans cette continuité, l’ADAGP a invité ses auteurs membres et tous ceux qui le souhaitent à signer l’Appel des créateurs européens lancé lors du forum de Chaillot par plusieurs auteurs dont Jean-Claude Carrière, Vladimir Cosma, Jean-Michel Jarre, Bertrand Tavernier, etc., et ainsi à s’unir autour d’une même ambition : faire de la culture une valeur fondatrice de l’avenir européen. • Sécurité sociale des artistes Missionnés par les ministères des Affaires sociales, du Budget et de la Culture, Jean-Marc Lauret et Michel Raymond avaient rendu en juin 2013 un rapport émettant des recommandations diverses aux fins d’amélioration du système propre aux artistesauteurs en matière de sécurité sociale (maladie, vieillesse). À sa suite, un cycle de concertations sous l’égide des ministères s’est ouvert début 2014. En toile de fond de ce rapport et de son diagnostic, ce régime propre concerne près de 260 000 artistes auteurs dont 36 000 affiliés. En dépit de ce nombre limité, ce régime est géré par deux associations distinctes selon l’activité de l’auteur : l’AGESSA et la Maison des Artistes, les carrières des auteurs les exposant à connaître les deux alternativement. Le rapport constate que cette dualité de gestion engendre plusieurs dysfonctionnements et des inégalités de traitement. Il préconise donc assez logiquement la création d’une caisse unique regroupant la gestion de ces deux associations. Cela pourrait permettre d’améliorer l’articulation entre le régime de base de la retraite et le régime complémentaire piloté par l’IRCEC (Institut de Retraite Complémentaire de l’Enseignement et de la Création), de mieux assurer le recouvrement des cotisations, mais aussi d’étendre le régime à la couverture des maladies professionnelles et aux L’ADAGP participe à cette concertation et aura à cœur, au soutien des associations professionnelles, d’obtenir les garanties nécessaires au maintien de la spécificité du régime des artistesauteurs rattaché au régime général, à la prise en compte des particularités de carrière et à la protection des acquis sinon à leur amélioration. • TVA à taux réduit sur les importations d’œuvres d’art Les œuvres d’art sont soumises à la TVA à taux réduit, qui s’applique tant dans les ventes réalisées par les artistes (qui sont au régime de la déclaration contrôlée) que pour l’importation des œuvres d’art en France à partir d’un pays extérieur à l’Union européenne. Or il était envisagé de faire passer ce taux réduit, qui était auparavant de 5,5 % et avait été relevé à 7 % au 1er janvier 2012, à 10 % au 1er janvier 2014. Cela aurait représenté un quasi doublement du taux en deux ans. L’ADAGP a plaidé pour que le gouvernement fasse bénéficier les artistes et le marché de l’art de la même mesure que le secteur du livre, à savoir une TVA au taux de 5,5 %. Les professionnels du marché de l’art, sociétés de ventes aux enchères publiques, galeristes et antiquaires sont montés avec force au créneau et ont obtenu que le taux sur les œuvres d’art importées soit dissocié de celui sur les œuvres d’art situées sur le territoire national. Au final, la loi de finances 2014 a modifié les taux de TVA comme suit : - La TVA à l’importation des œuvres d’art, jusqu’alors soumise au taux intermédiaire, a été ramenée au taux réduit de 5,5 % ; - Les ventes d’œuvres d’art sur le sol français, en revanche, sont soumises au taux intermédiaire de 10%, ce qui crée une inégalité regrettable puisque les œuvres vendues à l’étranger et importées en France sont soumises au taux réduit ; - Les droits d’auteur restent au taux intermédiaire, passant donc de 7 % à 10 %, malgré le soutien de la sénatrice C. Bouchoux qui, suite à sa rencontre avec l’ADAGP, avait présenté et fait adopter au sein de la Commission Culture un amendement soumettant les droits d’auteur au taux réduit : l’amendement, malheureusement, n’a pas été repris lors de l’examen au Sénat. • Directive européenne sur la gestion collective Après deux ans de discussions, la directive sur la gestion collective a été adoptée en février 2014 et doit être transposée dans les États membres avant le mois d’avril 2016. Le gouvernement français a ouvert une concertation avec les sociétés d’auteurs pour réfléchir aux incidences de cette directive et aux modalités de sa transposition en droit national, étant précisé que le système français est d’ores et déjà, au regard de la transparence et du contrôle des sociétés d’auteurs, le plus abouti d’Europe (voire du monde). L’un des effets directs de cette directive est la mise en place du vote électronique pour les assemblées générales, obligation qui a été anticipée par l’ADAGP puisque cette modalité de vote entre en vigueur dès cette année. Il est toutefois quasi-certain que les statuts de l’ADAGP devront être modifiés, notamment pour mettre en place une fonction de surveillance. Une autre incidence sera que l’assemblée générale aura à l’avenir beaucoup plus de points à ratifier formellement, ce qui risque d’allonger sensiblement la durée des réunions… • Jurisprudences Deux décisions notables doivent être signalées. L’une concerne les catalogues raisonnés et a été rendue par la Cour de Cassation le 22 janvier 2014. L’acquéreur d’une œuvre de Jean Metzinger attaquait l’expert de l’artiste et auteur du catalogue raisonné du fait d’un refus de délivrer un certificat d’authenticité et d’inclure l’œuvre dans le futur catalogue. Le Tribunal de grande instance et la Cour d’Appel ont reconnu l’authenticité de l’œuvre et condamné l’expert soit à indemniser le propriétaire, soit à inclure l’œuvre dans le catalogue. La Cour suprême a cassé l’arrêt de la Cour d’appel sur ce point, en rappelant que l’auteur d’un catalogue raisonné bénéficiait comme tout le monde de la protection accordée par la Déclaration des droits de l’Homme en matière de liberté d’expression. Ainsi, le refus d’inclure ne peut, sauf texte spécial, être considéré comme fautif. Mais pour répondre à l’impératif contraire d’outil scientifique et exhaustif, tel que reconnu en 2008 et 2011 à l’occasion des contentieux concernant les catalogues raisonnés de Jean-Michel Atlan, l’inclusion se fera sous forme d’insertion judiciaire. L’autre décision concerne l’exception aux droits d’auteur dite de parodie et a été rendue début rapport d’activité 2014 accidents du travail. Déjà, depuis 2011, ces deux associations agréées ont une direction commune. Couvrant des problématiques fiscales et sociales complexes, l’enjeu de la concertation qui s’est ouverte en février avec les pouvoirs publics va surtout se concentrer sur deux problèmes spécifiques : la distinction entre assujettis et affiliés que le régime général de sécurité sociale ne connaît pas et le mode de cotisation entre appel individuel à cotisations plus adapté aux BNC et le précompte plus adapté aux traitements et salaires. 27 septembre par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). La Cour statuait dans une affaire concernant l’utilisation d’un dessin par un parti d’extrême droite belge pour brocarder le maire de Gand. La Cour a jugé que l’exception de parodie pouvait s’appliquer dès lors qu’il n’existait pas de risque de confusion avec l’œuvre originale et que le but était de faire rire, sans qu’il soit nécessaire que ce soit de l’œuvre ou de l’auteur. C’est donc une interprétation extrêmement large de l’exception, qui s’impose à l’ensemble des pays européens. En ce qui concerne les droits patrimoniaux, en cas de parodie, il n’y a donc pas besoin d’autorisation préalable et pas de rémunération de l’auteur. La Cour rappelle cependant que le droit moral de l’auteur doit être respecté. Dans ce cadre, il est important pour l’ADAGP de connaître la position de ses membres sur l’impression 3D : Qui utilise d’ores et déjà cette technologie ? Quelles sont les craintes suscitées par elle ? De quelle manière l’ADAGP et les artistes pourraient-ils contribuer à faire émerger une offre légale permettant de combattre dès l’origine les pratiques illicites ? e Impression 3D • Mise en place du vote électronique L’impression 3D devrait révolutionner d’ici 2020 un très grand nombre de pratiques et d’usages. Le secteur des arts graphiques et plastiques est concerné au premier chef, et dès à présent. Il n’y a rien de plus facile que de récupérer sur internet des modèles 3D représentant des sculptures, des œuvres de design ou des créations des arts mobiliers. Ces modèles peuvent ensuite être modifiés, enrichis, incorporés à d’autres créations, avant d’être imprimés au moyen d’un matériel dédié (aujourd’hui encore assez coûteux) ou en recourant aux services d’un tiers (des lieux de rencontre et de partage – les « FabLabs » – fleurissent aujourd’hui un peu partout dans le monde). Des services internet d’impression à la demande permettent même d’obtenir en quelques jours un objet sur mesure, l’utilisateur pouvant choisir la taille, la couleur et le matériau (plastique, résine, alumide, argent massif, cire ou même chocolat !). L’Assemblée Générale Extraordinaire de 2013 a modifié les statuts en vue de permettre l’instauration du vote électronique. Pour l’Assemblée 2014, l’ADAGP s’est donc lancée pour la première fois dans sa mise en œuvre. rapport d’activité 2014 Ces technologies, en plein essor, constituent tout à la fois une menace et une opportunité pour les artistes. Une menace, parce que les œuvres des plasticiens risquent d’être touchées d’ici quelques temps par une nouvelle forme de « piratage », sous la forme d’objets physiques et non plus seulement d’images numériques. Mais c’est aussi une opportunité pour les artistes, qui pourront bientôt réaliser des tirages à bas coût en résine ou en bronze (les imprimantes 3D pouvant imprimer des objets en cire, immédiatement exploitables pour une fonte). 28 L’ADAGP a engagé le dialogue avec les principaux acteurs concernés pour mettre en place des mesures permettant non seulement de lutter contre les exploitations non autorisées mais aussi d’établir les modalités de rémunération des auteurs, que ce soit sur le terrain du droit exclusif ou de mécanismes de licence légale tels que la rémunération pour copie privée. C’est pourquoi, ce sujet a fait l’objet d’un appel à contribution dans la newsletter de juillet 2014 et une page internet dédiée a été mise en place sur notre site internet afin que les artistes et ayants droit puissent signaler leur intérêt pour le sujet et participer à la réflexion dans les mois qui viennent. e À l’ADAGP Le vote électronique est un nouveau procédé de vote qui s’ajoute à ceux préexistants – le traditionnel vote en séance et le vote par procuration – afin de permettre aux associés de l’ADAGP de voter sans avoir à se déplacer. En conséquence, les convocations à l’Assemblée Générale sont désormais envoyées début juillet pour que, les années d’élections, les candidats disposent d’un temps suffisant pour se déclarer. Le vote électronique s’est déroulé cette année du 22 septembre à 9 h au 8 octobre à 18 h. L’accès au dispositif de vote en ligne s’est fait à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe personnels, fournis sur le courrier de convocation à l’Assemblée Générale envoyé début juillet. Les votants ont eu accès aux résolutions (approbation des comptes 2013, du rapport d’activité, de l’action culturelle…) et aux documents idoines sur lesquels il leur est demandé de se prononcer. Le vote peut se faire quel que soit l’écran (ordinateur, smartphone, tablettes…) et le réseau (fixe, mobile). Les identifiants et mots de passe étant générés et communiqués par le seul prestataire du vote électronique, Élections Europe, les services de l’ADAGP n’auront jamais accès à ces informations personnelles et confidentielles. Le procédé technologique retenu assure la sécurité du vote au moyen d’un cryptage sécurisé des données. Enfin, l’ouverture de l’urne électronique a été constatée par Me Chapuis, huissier de justice, assisté des scrutateurs. Par ailleurs, la mise en place du vote électronique nécessite la désignation d’un mandataire unique disposant du droit de vote. À ce titre, chaque ayant droit d’une succession plurale doit désigner un unique représentant parmi sa succession, qui, seul, pourra voter au nom du collège. À défaut de réponse de l’un des membres, le processus de désignation n’est pas achevé et le vote ne pourra malheureusement pas être exprimé • Empreintes numériques (fingerprinting) Internet permet la diffusion des œuvres à une échelle jamais égalée dans l’histoire. Cette révolution que l’on dit technologique – mais qui ne se résume plus à cela – nécessite une adaptation de chaque économie. Concernant les arts graphiques et plastiques, jamais autant d’œuvres n’ont circulé à une telle vitesse. Dans les réseaux sociaux, dans les pages d’accueil des sites, dans les vidéos, mais aussi sur les blogs et les forums, les images sont partout. Cette démultiplication des diffusions rend évidente la nécessité de renforcer la surveillance faite par des yeux humains à l’aide d’outils numériques. L’ADAGP se lance dans ce défi en innovant sur la scène internationale et en prenant les devants. Une technologie existe et des entreprises françaises y figurent en pointe : le fingerprinting ou empreintes numériques. Ce terme désigne ces algorithmes qui sont capables de reconnaître, d’extraire et de filtrer dans des données de masse des images recherchées. Ce filtrage doit à terme transformer les capacités de détection des exploitations et les procédures de répartition des droits revenant à chacun. Mais pour être opérante, cette technologie doit partir d’une base d’images la plus large qui soit, afin de lui permettre d’être la plus exhaustive possible. C’est la raison pour laquelle l’ADAGP a lancé un appel à ses adhérents, afin qu’ils lui fassent parvenir des photos de leurs œuvres en vue de leur intégration dans la base de données d’empreintes numériques. La base ainsi constituée ne servira aucunement à diffuser ou commercialiser les images mais uniquement à en extraire l’empreinte numérique afin de « tracer » les œuvres et ainsi mieux protéger les droits d’auteur. Une page dédiée à ce sujet a été mise en place sur le site internet de l’ADAGP. • Contrats L’ADAGP, la SACD, la SACEM et la SCAM ont signé avec Orange, en janvier 2014, un accord déterminant pour la gestion des droits d’auteur à l’heure du numérique. Cet accord couvre la distribution des programmes de télévision et l’exploitation des œuvres des répertoires des sociétés d’auteurs par ADSL, fibre optique, satellite mais également sur mobile. Il s’inscrit dans la continuité de ceux signés précédemment tout en adaptant leur périmètre compte tenu des très importantes mutations de marché : évolution des offres, démultiplication des modes de consommation et modifications fiscales. D’autres signatures avec des opérateurs offrant des services du même type sont en cours (Free, SFR). En matière de vidéo à la demande par abonnement, l’ADAGP et la SACD ont signé le 4 septembre un accord avec Netflix. Ce contrat autorise Netflix à utiliser les répertoires de la SACD et de l’ADAGP au titre de la mise à disposition d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles dont l’exploitation a été préalablement autorisée par leur producteur ou distributeur. Il permettra d’assurer au bénéfice des auteurs une rémunération effective correspondant à l’utilisation de leurs œuvres conformément à la mission dont sont investies les sociétés d’auteurs. L’accord garantit une stricte égalité de traitement du droit d’auteur entre toutes les plateformes présentes sur le marché français. Les signataires souhaitent que le développement de la vidéo à la demande par abonnement contribue à élargir l’accès du public aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles françaises et européennes, récentes ou plus anciennes, et l’incite ainsi à se détourner des sources illégales. • Procédures judiciaires En novembre 2013, janvier 2014 et mars 2014, l’ADAGP a gagné quatre procédures judiciaires : deux concernaient des titres de presse ayant publié des œuvres sans autorisation ni rémunération et, dans l’un des deux cas, avec atteinte au droit moral. Les parties adverses ont opposé la liberté d’expression, l’exception d’actualité, voire la promotion des artistes, pour justifier le nonrespect des règles, mais les juges ne s’y sont pas laissé tromper. Toutes les pratiques de gestion de l’ADAGP ont été validées, ce qui est un point très positif. La troisième procédure concernait une galerie de second marché n’ayant jamais répondu aux demandes de déclaration pour le droit de suite. L’ADAGP a donc été forcée de demander un référé-expertise, ce qui a permis de recouvrer des montants importants de droit de suite. rapport d’activité 2014 Les membres qui se sont exprimés par voie électronique ne peuvent plus voter en séance, sauf s’ils disposent de pouvoirs donnés par des associés n’ayant pas encore voté. Les résultats seront donc, comme à l’habitude, proclamés au fur et à mesure. 29 Enfin la dernière portait sur une monographie d’artiste éditée et importée en France par son éditeur américain sans autorisation ni rémunération. • Répertoire Le répertoire est en progression très satisfaisante puisque 573 artistes et successions sont devenus membres de la société entre le 15 mai 2014 et le 10 mai 2015. En tenant compte des auteurs tombés dans le domaine public, l’ADAGP représente à ce jour 10 693 auteurs membres directs de la société, 11 154 photographes via des agences photos et 108 923 auteurs membres des sociétés sœurs de l’étranger, soit 130 770 auteurs représentés au total. • Partage et répartition des droits de reprographie pour la presse Bloqués depuis 15 ans du fait de conflits entre journalistes et éditeurs de presse au sujet des droits d’auteur, les droits de reprographie pour la presse ont été perçus il y a quelques mois. Il a donc fallu élaborer des règles de partage avec la SAIF et la SCAM, ainsi que des règles de répartition, ce qui fut long compte tenu de l’ancienneté des sommes (1998-2012 !). C’est dorénavant chose faite. Les règles de répartition mises en place sont précisées dans un document publié sur le site internet de l’ADAGP et distribué aux membres présents à l’assemblée générale. e Étranger • CISAC rapport d’activité 2014 La Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs (CISAC) qui regroupe 227 sociétés d’auteurs à travers le monde et représente plus de trois millions de créateurs de tous les répertoires artistiques (musique, audiovisuel, littérature, art dramatique et bien sûr arts visuels) a eu, en 2014, une actualité riche. 30 En janvier 2014, la CISAC a ouvert son bureau en Chine Continentale. La cérémonie d’ouverture – qui a réuni une liste impressionnante d’invités de marque, parmi lesquels le directeur général du NCAC (Copyright Office chinois), des représentants du Congrès national du peuple, du Conseil des affaires de l’État, de la Cour suprême populaire et de la Fédération chinoise des cercles littéraires et artistiques – a été suivie d’un séminaire international sur le droit d’auteur et la gestion collective au cours duquel l’ADAGP a fait deux interventions : l’une sur le droit de suite, l’autre sur le rôle des sociétés d’auteurs. Cette ouverture d’un bureau de la CISAC en Chine est une excellente nouvelle. Ce sera l’outil idéal pour défendre la création en Asie et créer un lien fort avec les artistes chinois. Le 6 juin, la CISAC a tenu son assemblée générale à Londres. Elle avait comme ordre du jour central la stratégie à mettre en place pour poursuivre le travail de reconnaissance des auteurs et créateurs dans le monde et préserver leurs droits dans un contexte de diffusion de leurs œuvres et de contestation de leurs droits sans précédent. L’actualité de la CISAC passe enfin par la réunion de son Conseil International des Créateurs des Arts Graphiques, Plastiques et Photographiques (CIAGP). • CIAGP Après Paris l’année dernière, le CIAGP, présidé par Hervé Di Rosa, s’est déroulé cette année à Amsterdam, les 15 et 16 mai 2014. Les échanges entre la soixantaine de représentants des sociétés d’auteurs du monde entier ont été très riches. De vives inquiétudes existent au regard de l’éventuelle réouverture de la directive européenne de 2001 sur les droits d’auteur et droits voisins dans la société de l’information, suite à la consultation publique lancée par la Commission européenne. De même, la communauté internationale des auteurs est alarmée par le projet de loi américain sur les œuvres orphelines qui permettrait, s’il reste en l’état, des diffusions commerciales. D’autant que les diligences de recherche des ayants droit, démarche préalable à la mise sous statut d’œuvre orpheline, sont floues, voire incontrôlables. Or, si les États-Unis permettent la diffusion sans droit d’œuvres abusivement « orphelinisées », c’est toute l’économie mondiale des œuvres protégées qui pourrait s’en trouver déstabilisée. Par ailleurs, une table ronde sur les questions soulevées par le cloud computing, c’est-à-dire le stockage à distance de fichiers numériques comportant des œuvres, a démontré l’importance de ces usages et leur impact sur l’économie de la création. Le versement aux auteurs d’une rémunération pour copie privée par les entités fournissant ces services a été réclamé. Bien évidemment, la campagne pour la reconnaissance universelle du droit de suite à l’OMPI, menée par la CISAC, EVA et le GESAC, les trois organisations supranationales des sociétés d’auteurs, et pour laquelle l’ADAGP joue un rôle central, a été au cœur des discussions durant ces deux jours. Enfin, deux sujets d’avenir ont été présentés par l’ADAGP aux sociétés sœurs : la reconnaissance automatique des images grâce aux empreintes numériques et l’impression 3D, qui est sans conteste une révolution pour les plasticiens. et bien pour accomplir au quotidien sa mission de gestion des droits des auteurs. e Perceptions EVA (European Visual Artists) est le groupement des 24 sociétés d’auteurs des arts visuels en Europe. Cet organisme est chargé de représenter les intérêts des artistes plasticiens, photographes, dessinateurs auprès des instances européennes (Commission, Parlement...) et internationales telles que l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle) et de mener des actions communes avec les autres fédérations supranationales de sociétés d’auteurs (CISAC, GESAC ...). • Droit de suite Après une année 2012 en très forte progression, le droit de suite affiche encore en 2013 une progression de 3,49 % par rapport à l’année précédente, passant de 12 059 572 € en 2012 à 12 480 730 € en 2013. Cette progression est portée par le droit de suite France qui passe de 7 866 769 € en 2012 à 8 268 881 € en 2013, soit une progression de 5,11 % en ligne avec la situation du marché de l’art en France. Lors de l’Assemblée générale et du Conseil d’administration qui se sont tenus le 11 juin 2014, Marie-Anne Ferry-Fall a été élue à la présidence pour un mandat de deux ans renouvelable. Diffusion numérique, droit de suite, impression 3D sont quelques-uns des dossiers en cours qu’EVA devra traiter dans les prochaines années... Le droit de suite venant de l’étranger reste à peu près équivalent à celui enregistré en 2012, avec une progression très légère de 0,45 % ayant permis de passer de 4 192 803 € en 2012 à 4 211 849 € en 2013. Ces chiffres confirment les effets positifs de la mise en place du droit de suite pour les artistes décédés en Grande-Bretagne. Pierre Peyrolle remercie Marie-Anne Ferry-Fall pour son exposé et passe la parole à la salle. • Droit de reproduction En l’absence de questions sur le rapport d’activité, le président Peyrolle soumet la résolution suivante au vote : « Les associés de l’ADAGP approuvent le rapport d’activité de l’exercice 2013 présenté par la gérante. » Résultat : 6 904 voix « pour », 254 voix « abstention », 33 voix « contre ». 2 Rapport de gestion de l’exercice 2013 L’année 2013 a été très positive et a vu l’ADAGP franchir un nouveau cap puisque les droits facturés, en hausse de 7,15 % (soit plus de 2 millions d’euros en plus), ont largement dépassé 30 millions d’euros, passant de 28 795 376 € en 2012 à 30 854 970 € en 2013. Ce très bon résultat fait suite à une année 2012 déjà en hausse significative. Droit de suite, droit de reproduction, droit de représentation : chacun de ces droits porte cette croissance. L’ADAGP a pu procéder à un reversement complémentaire de droits d’un montant exceptionnel de 240 000 €. Au final, le montant des droits répartis aux auteurs et ayants droit a progressé de 8,32 %. Marie-Anne Ferry-Fall salue l’excellent travail fourni par l’équipe de l’ADAGP, qui travaille beaucoup Au total, les facturations affichent une forte progression de 10,55 % par rapport à 2012, soit + 1 097 950 €, pour s’établir en 2013 à 11 505 974 €. Cette progression est essentiellement enregistrée en France puisque les droits de reproduction y ont progressé de 12,28 % par rapport à 2012 et atteignent 7 020 290 € en 2013. Toutefois, la tendance est en partie portée par la reprographie France qui connaît une perception par à-coups. Ainsi, en 2012, seulement 933 € étaient perçus. En 2013, ce sont 1 109 693 € qui ont été perçus. Cette somme s’explique principalement par un déblocage exceptionnel de plusieurs années d’arriérés venant de l’image dans la presse, ainsi que par la perception annuelle normalisée au titre de l’image dans les livres. En revanche, les droits primaires nationaux affichent une baisse de 619 273 € (- 17,62 %) pour s’établir à 2 895 878 € en 2013. Cette baisse s’explique entièrement par un rattrapage exceptionnel d’AVA pour les protocoles « éducation nationale » (usages pédagogiques) réalisé en 2012 et qui portait sur trois années d’arriérés. En 2013, la facturation auprès d’AVA à ce titre s’est normalisée et a logiquement porté sur une seule année, provoquant un écart de 645 360 € brut entre les deux années de facturation. Sans cet événement exceptionnel qui a artificiellement fait croître la facturation en 2012, les chiffres 2013 seraient donc même en très légère progression. rapport d’activité 2014 • EVA 31 En droits collectifs (hors la reprographie, évoquée plus haut), la copie privée affiche une belle progression en augmentant de 9,30 %, de 2 628 924 € en 2012 à 2 873 462 €. Cela est notamment lié aux effets de la négociation des tarifs qui a abouti en décembre 2012, mais aussi à l’augmentation des ventes des supports de copie sur lesquels les arts visuels ont une part importante. Le droit de prêt a, quant à lui, engendré 141 257 €, soit 34 033 € de plus qu’en 2012. Les sommes venant de l’étranger progressent de façon significative puisque les sociétés sœurs ont versé 112 630 € de plus qu’en 2012 (+ 3,11 %) pour atteindre 3 732 494 €. Mais c’est surtout la gestion directe à l’étranger qui a permis de facturer 753 190 €, soit une progression de 40,54 % (217 262 €) par rapport à 2012. • Droit de représentation Les droits de représentation sont en forte hausse de 8,54 % (soit 540 486 €) puisqu’ils passent de 6 327 780 € en 2012 à 6 868 266 € en 2013. Les droits de télédiffusion France progressent de 6,20 %, à 5 241 674 € contre 4 935 647 € en 2012, grâce à l’issue positive des négociations avec Orange concernant la diffusion par ADSL (boxes), la TV sur PC et la TV sur mobile. Concernant l’étranger, les droits venant des sociétés sœurs augmentent de 8,22 % à 507 366 € contre 468 842 € en 2012, et les droits étrangers en gestion directe restent stables à 41 881 € contre 42 364 € en 2012. rapport d’activité 2014 Les droits multimédias progressent de 34,89 %, en passant de 659 033 € en 2012 à 888 951 € en 2013, soit 229 918 € de plus, notamment grâce à la pleine application de certains contrats, dont celui signé avec YouTube. À l’étranger, les sociétés sœurs ont versé 61 445 € de moins que l’année dernière, soit une baisse de 29,24 % ramenant ces droits à 148 705 € ; en gestion directe, au contraire, 39 689 € de droits ont été facturés en 2013 contre 11 744 € en 2012. 32 étant rappelé que l’actif immobilisé est en diminution logique de 8,65 % puisque la société n’a pas eu de substantiels investissements dans de nouveaux matériels, incorporels comme corporels. Au passif, les capitaux propres de la société ont progressé de 1,51 %, passant de 1 186 150 € en 2012 à 1 204 092 € en 2013, et le capital souscrit (parts sociales des associés) connaît, lui, une augmentation de 4,67 % en passant de 187 374 € en 2012 à 196 122 € en 2013, en phase avec l’augmentation du nombre d’adhérents. Au final, le bilan de la société s’accroît de 9,03 % à 25 666 237 € en 2013, contre 23 539 460 € en 2012. • Compte de résultat - Produits (retenues statutaires) Le produit des retenues statutaires affiche un léger recul de 0,77 %, qui est mécaniquement lié à l’augmentation des droits venant de l’étranger (pour lesquels la retenue statutaire sur droits est faible, voire nulle). Il s’élève à 3 662 904 € en 2013 contre 3 691 311 € en 2012. - Charges d’exploitation Les charges d’exploitation ont reculé de 0,53 %, en passant de 4 236 248 € en 2012 à 4 213 595 € en 2013. Ce léger recul est d’autant plus remarquable que l’année 2013 a été marquée par les célébrations du soixantième anniversaire de la société, qui ont engendré des charges exceptionnelles (97 892 €) répercutées dans les charges structurelles et fonctionnelles. De plus, à cette occasion, le site internet de l’ADAGP a été refait, ce qui se traduit aussi par un coût exceptionnel (30 355 €), ainsi que la brochure institutionnelle de la société (11 478 €). Enfin, ce recul s’inscrit aussi dans un contexte classique d’augmentations contraintes (loyers, honoraires d’avocats, assurances…). e Répartitions S’agissant des charges structurelles et de fonctionnement : En 2013, les droits répartis ont augmenté de 8,32 % par rapport à 2012. Ils se sont élevés à 27 192 066 € contre 25 104 065 € en 2012. Il est à noter qu’un reversement complémentaire aux auteurs et ayants droit d’un montant exceptionnel de 240 000 € a pu être effectué grâce aux bons résultats de la société. - Les charges structurelles passent de 521 853 € en 2012 à 532 572 €, soit une légère augmentation de 2,05 % du fait des dépenses liées au soixantième anniversaire qui se sont notamment traduites en charges exceptionnelles de location et de soustraitance. e Tableaux Comptables • Bilan À l’actif, les bonnes perceptions permettent d’afficher un actif circulant en croissance de + 9,23 %, - Les charges de fonctionnement sont, elles, en augmentation exceptionnelle de 21,37 % pour atteindre 609 018 € en 2013. Cet écart significatif par rapport à 2012 s’explique, là encore, par le soixantième anniversaire, qui se répercute ici sur différents postes (frais de réception, frais de rela- - Les charges d’impôts et taxes diminuent légèrement de 5,06 % (89 932 € en 2012 contre 85 380 € en 2013). Les frais de personnel (qui représentent 67,87 % des charges) diminuent de 3,74 % (- 111 260 €) et passent de 2 971 238 € en 2012 à 2 859 978 €. Cette diminution s’explique par le fait que durant l’exercice 2012, deux départs à la retraite avaient constitué des charges exceptionnelles. Cette année, deux départs de chefs de service (dont l’un à la retraite, ce qui s’accompagne donc des charges afférentes) sont à noter dans les charges de personnel. Les dotations aux amortissements sont, elles, en hausse puisqu’elles passent de 85 386 € en 2012 à 90 385 €, soit + 5,85 %. Cette hausse s’explique par l’application des règles comptables d’amortissement des charges salariales du développeur informatique dédié. • Résultat d’exploitation Au total, le résultat d’exploitation s’améliore de 10,08 %, passant de - 275 631 € en 2012 à - 247 841 €, soit + 27 790 €. • Produits financiers Les produits financiers suivent l’évolution des placements bancaires de l’année écoulée et ont baissé de 11,34 %, en passant de 338 365 € en 2012 à 299 993 €. Il convient de noter que les résultats exceptionnels (dommages-intérêts, irrépartissables) sont en très nette diminution (- 89,01 %, à 7 581 € contre 68 992 € en 2012) suite à une année 2012 marquée par une décision judiciaire favorable à l’ADAGP qui avait permis d’enregistrer à elle seule plus de 43 000 € de produit exceptionnel. L’impôt sur les sociétés est en forte baisse (- 60,86 %), à 50 435 € contre 128 860 € en 2012. • Résultat de l’exercice Au final, le résultat d’exercice est de 9 195 € (+ 6 381 € par rapport à l’année dernière) après le reversement complémentaire exceptionnel aux auteurs et ayants droit, ce qui est conforme au but non lucratif de la société. L’année 2013 est donc une année exceptionnelle puisque les perceptions sont en belle augmentation, tandis que dans le même temps la gestion des dépenses de la société a permis une diminution des charges. • Taux de gestion Ces bons indicateurs permettent donc d’afficher un taux de prélèvement pour frais qui est ramené de 12,82 % à 11,87 %, ce qui témoigne de la performance de gestion de la société au service de ses associés et des bons résultats de celle-ci, dûment redistribués aux auteurs et ayants droit. e Tendances 2014 Aux comptes intermédiaires du 30 septembre, les droits sont en augmentation de 8,9 % (soit plus de 1,4 millions) par rapport à la même période de 2013. Le droit de suite France est en baisse alors que le droit de suite étranger est en hausse sans parvenir toutefois à compenser les droits nationaux. Les droits de reproduction primaires sont également en baisse en France même si celle-ci est compensée par les droits étrangers provenant des sociétés sœurs. Les droits étrangers gérés directement sont en baisse mais cela est lié au fait que l’année dernière avait bénéficié d’un versement exceptionnel qui n’aura pas lieu cette année. La perception des derniers arriérés de quinze années de blocage de la reprographie presse d’une part et l’augmentation sensible de la rémunération pour copie privée d’autre part permettent d’être en hausse de plus d’un million et demi d’euros. Les droits audiovisuels sont en augmentation par rapport à l’année dernière à la même époque alors que les droits multimédias sont à la baisse. Au final et même s’il est difficile d’anticiper les perceptions des six prochains mois, 2014 devrait être égal ou légèrement supérieur à 2013. Après cette présentation par Marie-Anne FerryFall, Pierre Peyrolle passe la parole à Guy Flochlay, commissaire aux comptes (société Grant Thornton). M. Flochlay lit son rapport général par lequel il indique certifier sans réserve les comptes 2013, qui sont réguliers, sincères et fidèles. Concernant les conventions réglementées, il donne lecture de son rapport spécial qui précise qu’il n’a pas connaissance de l’existence de telles conventions. Pierre Peyrolle demande s’il y a des questions dans la salle. En l’absence de questions, Pierre Peyrolle déclare alors qu’il doit être procédé au vote à main levée de la résolution suivante : « Après avoir pris connaissance des rapports du commissaire aux comptes sur les comptes annuels rapport d’activité 2014 tions publiques) et également, la refonte du site internet opérée en 2013 et qui se traduit dans ces charges. 33 et sur les conventions visées à l’article L. 612-5 du code de commerce, les associés de l’ADAGP approuvent les comptes et le rapport de gestion de l’exercice 2013 présenté par la gérante. » : Résultat : 6 829 voix « pour », 330 voix « abstention », 32 voix « contre ». 3 L ’action culturelle Conformément à l’article L. 321-9 du code de la propriété intellectuelle, l’ADAGP utilise 25 % des sommes provenant de la rémunération pour copie privée (RCP) à des actions d’aide à la création, à la diffusion du spectacle vivant et à des actions de formation des artistes. Marie-Anne Ferry-Fall indique que trois budgets de l’action vont être présentés : - Le budget 2013, qui est clos et que l’assemblée générale doit ratifier ; - Un point d’information sur le budget 2014, qui est en cours d’exécution ; - La présentation du budget 2015, qui est également soumis à l’approbation de l’assemblée générale. rapport d’activité 2014 e Budget 2013 34 Beaux-Arts 95 750 € - Le réseau art contemporain Paris Ile-de-France (TRAM) 10 000 € - Réalités Nouvelles 9 000 € - Macparis 9 000 € - Comparaisons 9 000 € - Salon des artistes français 9 000 € - Salon national des beaux-arts 9 000 € - Salon d’automne 9 000 € - Les Hivernales 4 000 € - Salon du dessin et de la peinture à l’eau 3 000 € - Salon des indépendants 3 000 € - Salon de Versailles 3 000 € - Puls’art 3 000 € - Arts Atlantic 2 000 € - Salon des artistes du Val-de-Marne 1 500 € - Artcité 1 500 € - Salon des Artistes orléanais 1 500 € - Salon « Itinéraires » 1 500 € - Triennale internationale d’art contemporain de Paris 1 500 € - Biennale 109 1 500 € - Les ateliers de Ménilmontant 1 500 € - Salon Courants d’arts 1 000 € - La Puce des arts 1 000 € - « Huis clos » 750 € - RDVd’art 500 € S’agissant du budget 2013, Marie-Anne Ferry-Fall attire l’attention sur les deux points suivants : - l’abandon du projet de la Maison des illustrateurs (2 000 €) ; - la convention sur le marché de l’art avec le SYMEV, dont la demande est arrivée après l’assemblée générale d’octobre 2013. - Les Rencontres d’Arles 13 000 € - Exposition à la Maison nationale des Artistes de Nogent-sur-Marne (FNAGP) 3 500 € - Les Promenades photographiques 3 000 € • Affectations de l’action culturelle 2013 Dessin - 25 % des rémunérations collectées - Report du solde de l’Action Culturelle 2012 - Brochures « Le contrat dont vous êtes le héros » et « Le contrat d’édition al dente » (Charte des Auteurs et des Illustrateurs Jeunesse) 3 000 € -E xposition des résidents de la maison des auteurs de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image 3 000 € - Maison des illustrateurs 0€ 646 946 € 119 757 € Total des montants disponibles 766 703 € Montants attribués 621 242 € Actions d’aides à la création 491 853 € Installations / performances / vidéos Manifestations culturelles et promotion des œuvres 470 526 € Multirépertoires 324 276 € - Arte Creative - Atelier A - Banque d’Images Photographie 180 000 € 144 276 € - Nuit Blanche -F estival international du livre d’art et du film (FILAF) 19 500 € 6 000 € 25 000 € 20 000 € 5 000 € Actions de défense et d’information 21 327 € - Atelier A - 52 interviews d’artistes (DVD)12 327 € -C olloque du Centre d’études et de recherche en Droit de l’Immatériel (CERDI) 5 000 € Actions de formation des artistes - Contribution à la formation continue (AFDAS) Montant total attribué Solde de l’Action Culturelle 2013 129 389 € 129 389 € 621 242 € 145 461 € e Budget 2014 Le budget 2014 dispose de 50 000 € de plus que ce qui avait été prévu lors de l’assemblée générale de 2013. Le report est également un peu plus important, du fait de la modification du calendrier de refonte du site de la Banque d’images et de l’abandon de certains projets. Au final, ce sont 120 000 € de plus qui sont disponibles. Les points saillants du budget 2014 sont les suivants : - la part allouée à la Banque d’images est augmentée par rapport à ce qui avait été voté l’année précédente, du fait du report de la refonte du site et de l’afflux de nouvelles images ; - l’abandon de certains projets (colloque reporté, abandon des hivernales...) ; - dans les autres manifestations : Palais de Tokyo, Quiz ; Au final, le report est de 63 000 €. • Affectations de l’action culturelle 2014 - 25 % des rémunérations collectées - Report du solde de l’Action Culturelle 2013 701 608 € 145 461 € Total des montants disponibles 847 069 € Montants attribués 783 072 € Actions d’aides à la création 642 750 € Manifestations culturelles et promotion des œuvres 596 750 € Multirépertoires 371 000 € - Banque d’Images - Atelier A - Arte Creative 191 000 € 180 000 € Beaux-arts 155 500 € - Salon de Montrouge - Réalités Nouvelles - Macparis - Comparaisons - Salon des artistes français - Salon national des beaux-arts - Salon d’automne - Salon dessin et peinture à l’eau - Salon des indépendants - Salon de Versailles - Puls’art - Salon des artistes du Val-de-Marne - Artcité - Salon des Artistes orléanais - Salon «Itinéraires» - Salon international du portrait - RDVd’art - « Corps à corps » - « Artistes de passage » - Les ateliers de Ménilmontant - Seizièm’Art - Autres manifestations - Inside, Palais de Tokyo - « Quiz » - Les Hivernales - Archives of Women Artists, Research and Exhibitions (Aware) - Saint-Ouen traversée d’arts - « Ames en résonance » - « Huis Clos - Opus 2 » (Itinéraires) Photographie 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 10 000 € 3 500 € 3 500 € 3 500 € 3 500 € 3 500 € 1 750 € 1 750 € 1 750 € 1 750 € 1 750 € 1 500 € 1 500 € 20 000 € 5 000 € 4 000 € 3 000 € 1 750 € 1 000 € 1 500 € 26 500 € - Les Rencontres d’Arles 20 000 € - Exposition à la Maison nationale des Artistes de Nogent-sur-Marne (FNAGP) 0€ - Les Promenades photographiques 3 500 € - Autres manifestations - Base de données Möbius 3 000 € Dessin 13 750 € - Rencontres internationales du dessin de presse (RIDEP) 4 000 € -B rochure « Abécédaire des auteurs et illustrateurs jeunesse » (Charte des Auteurs et des Illustrateurs Jeunesse) 3 000 € - Exposition des résidents de La maison des auteurs de La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image 3 000 € - Maison des illustrateurs 0€ - Autres manifestations - Festival Regard 9 1 750 € - Bulles d’air 2 000 € rapport d’activité 2014 - Rencontres annuelles de la Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens (FRAAP) 2 000 € - Convention avec le Syndicat national des maisons de vente volontaire (SYMEV) 1 500 € - Journée d’information sur les marchés de l’art (Association Droit et fiscalité du marché de l’art - DFMA Collection) 500 € 35 Installations / performances / vidéos 30 000 € - Nuit Blanche 20 000 € - Festival international du livre d’art et du film (FILAF) 8 000 € - Autres manifestations - Festival « Arts à la pointe » 1 000 € - « INACT - festival de performances transmédias » 1 000 € Actions de défense et d’information 46 000 € - Actions en faveur du droit de suite 10 000 € - Colloque du Centre d’études et de recherche en Droit de l’Immatériel (CERDI) 0 € - Actions de formation du Groupement des illustrateurs-auteurs et scénaristes de la région Alsace (GRILL) 3 000 € - Rencontres annuelles de la Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens (FRAAP) 2 000 € - Journée d’information sur les marchés de l’art (Association Droit et Fiscalité du Marché de l’Art - « DFMA Collection ») 1 000 € - Autres manifestations - Guide successoral 5 000 € - Colloque le 4 novembre 2014 au Parlement européen 2 000 € - Convention du Syndicat national des maisons de vente volontaire (SYMEV) 1 500 € - Association nationale des élèves commissaires-priseurs (ANECP) 500 € - Divers 21 000 € Actions de formation des artistes - Contribution à la formation continue (AFDAS) Montant total attribué Solde de l’Action Culturelle 2014 140 322 € 140 322 € 783 072 € 63 997 € e Budget 2015 rapport d’activité 2014 Pour le budget de 2015, qui augmente sensiblement, il est proposé de reconduire l’ensemble des actions culturelles qui ont été menées en 2014, en les renforçant : 36 - les manifestations qui bénéficiaient d’une subvention à 10 000 € passent à 11 000 € (+ 10 %) ; - celles qui étaient à 3 500 € passent à 4 000 € (+ 14 %) ; - celles qui étaient à 1 750 € passent à 2 000 € (+ 14,5 %) ; - Les lignes de crédit « autres manifestations » sont renforcées. Pour le surplus des montants disponibles, le Conseil d’Administration a adopté les trois axes de développement ci-dessous : 1° Mailler le territoire en renforçant les actions menées dans les régions de France et diversifier les aides vers des nouveaux domaines de création. L’ADAGP entend soutenir des événements représentant la diversité du répertoire et développer en profondeur les actions menées afin d’en faire bénéficier l’ensemble des régions en France. De plus, l’augmentation des montants disponibles a permis au Conseil d’Administration de renforcer quatre rubriques des « Actions d’aides à la création - manifestations culturelles et promotion des œuvres » (Beaux-Arts, Photographie, Dessin et BD, Installations, Performances et Vidéos) mais aussi et surtout de créer une rubrique Design. 2° Développer les actions auprès des auteurs tant en matière de promotion des œuvres qu’en matière de défense, d’information et de formation. Soucieuse des intérêts des artistes, et consciente des difficultés qu’ils rencontrent pour diffuser leurs œuvres, s’informer, échanger et acquérir de nouvelles compétences, l’ADAGP veut en 2015 renforcer certaines actions et en créer de nouvelles en faveur des auteurs. Cela passe notamment par la création de cinq prix (arts graphiques et plastiques, photographie, vidéo, BD et design) 3° Impulser des actions conjointes avec les acteurs majeurs du secteur de l’art contemporain. Cet axe fonde la mise en place de partenariats avec le CNAP, avec Platform, l’association des FRAC, une association sur le marché de l’art en partenariat avec le ministère de la Culture, et des actions d’information à destination des galeries. • Affectations de l’action culturelle 2015 - 25 % des rémunérations collectées - Report AC année précédente 2014 Total des montants disponibles 1 045 310 € 64 000 € 1 109 310 € Montants attribués 886 766 € Actions d’aides à la création 834 500 € Manifestations culturelles et promotion des œuvres 789 000 € Multirépertoires 435 000 € - Banque d’Images - Arte Creative - Atelier A 190 000 € 180 000 € - Prix ADAGP 35 000 € - Exposition d’artistes en partenariat avec le Centre national des arts plastiques (CNAP) 30 000 € 250 000 € - Exposition au Palais de Tokyo 30 000 € - Salon de Montrouge 15 000 € - Le réseau art contemporain Paris Ile-deFrance (TRAM) 15 000 € - Réalités nouvelles 11 000 € - Macparis 11 000 € - Comparaisons 11 000 € - Salon des artistes français 11 000 € - Salon national des beaux-arts 11 000 € - Salon d’automne 11 000 € - Salon du dessin et de la peinture à l’eau11 000 € - Salon des indépendants 11 000 € - Platform FRAC 5 000 € - Salon de Versailles 4 000 € - Puls’art 4 000 € - Salon des artistes du Val-de-Marne 4 000 € - Artcité 4 000 € - Arts Atlantic 4 000 € - Salon des Artistes orléanais 4 000 € - Les Hivernales 4 000 € - Exposition du Fresnoy 4 000 € - Printemps de l’art contemporain 4 000 € - Salon «Jeune Création» 4 000 € - Expositon du Cube 4 000 € - Exposition au Lieu unique 4 000 € - Biennale de Lyon 4 000 € - Salon «Itinéraires» 2 000 € - Salon international du portrait 2 000 € - RDVd’art 2 000 € - Salon Courants d’arts 2 000 € - Biennale 109 2 000 € - Exposition de l’Association de rencontre pour la création artistique et son développement (ARCAD) 2 000 € - Seizièm’Art 1 500 € - La Réserve des arts 1 500 € - Autres manifestations 30 000 € Installations / performances / vidéos - Nuit Blanche - Festival international du livre d’art et du film (FILAF) - Autres manifestations Design - Biennale Internationale design Saint-Etienne - Autres manifestations 8 000 € 4 000 € 15 000 € 5 000 € 10 000 € - Actions en faveur du droit de suite 15 000 € - Colloque du Centre d’études et de recherche en Droit de l’Immatériel (CERDI) 5 000 € - Association marché de l’art avec le Ministère de la Culture 5 000 € - Rencontres annuelles de la Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens (FRAAP) 2 000 € - Convention avec le Syndicat national des maisons de vente volontaire (SYMEV) 1 500 € - Galeries Mode d’emploi 1 000 € - Journée d’information sur les marchés de l’art (Association Droit et fiscalité du marché de l’art - DFMA Collection) 1 000 € - Autres manifestations 15 000 € Actions de formation des artistes - Contribution à la formation continue (AFDAS) Montant total attribué 52 266 € 52 266 € 886 766 € 222 545 € 40 000 € - Les Rencontres d’Arles 20 000 € - Exposition d’artistes à la Maison nationale des artistes de Nogent-sur-Marne (FNAGP) 5 000 € - Les Promenades photographiques 5 000 € - Autres manifestations 10 000 € Dessin 20 000 € Actions de défense et d’information 45 500 € Solde de l’Action Culturelle 2013 Photographie 32 000 € 17 000 € - Projet de la Charte des Auteurs et des Illustrateurs Jeunesse 4 000 € - Exposition de la maison des auteurs de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image 4 000 € Pierre Peyrolle passe la parole à la salle. En l’absence d’autres questions, Pierre Peyrolle soumet au vote la résolution suivante : « Après avoir pris connaissance de l’attestation du commissaire aux comptes sur l’action culturelle 2013, les associés de l’ADAGP ratifient la répartition 2014 et adoptent la proposition de répartition 2015 des sommes affectées à l’action culturelle en vertu des dispositions de l’article L. 321-9 du code de la propriété intellectuelle. » Résultat : 6 655 voix « pour », 449 voix « abstention », 87 voix « contre ». rapport d’activité 2014 Beaux-Arts - 19e Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens 4 000 € - Festival Regard 9 2 000 € - Autres manifestations 3 000 € 37 4 Compte-rendu d’activité de la Commission sur le droit d’information des associés Pierre Peyrolle fait lecture du rapport de la commission spéciale prévue à l’article R. 321-6-3 du code de la propriété intellectuelle : « La Commission spéciale sur l’information des associés prévue à l’article R. 321-6-3 du code de la propriété intellectuelle et à l’article 35 des statuts de l’ADAGP n’a fait l’objet d’aucune saisine au cours de l’exercice 2013. La Commission spéciale n’a par conséquent pas eu à se réunir. Les membres de la Commission spéciale chargent le Président de l’ADAGP, M. Pierre Peyrolle, de présenter le présent rapport à l’Assemblée générale du 16 octobre 2014. » 5 Rapport de la Commission permanente de contrôle des SPRD La Commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits (SPRD) a rendu public, le 23 mai 2014, son rapport annuel 2013 (disponible sur www.culture.gouv.fr). Il présente la synthèse des vérifications opérées au cours de l’année 2013, assortie de recommandations. rapport d’activité 2014 Comme tous les deux ans, le rapport 2013 analyse les comptes et les flux financiers des vingt-six sociétés en activité, pour les exercices 2011 et 2012. Il examine par ailleurs le patrimoine et la gestion immobilière de treize sociétés ou ensemble de sociétés occupant les mêmes locaux : la SACEM et la SDRM, la SACD, la SCAM, l’ARP, l’ADAGP, la SCELF, l’ADAMI, la SPEDIDAM, la SCPP, la SPPF, la SPRÉ, le CFC, l’ANGOA et la PROCIREP. 38 S’agissant du patrimoine et de la gestion immobilière de l’ADAGP, la Commission permanente de contrôle s’est contentée de recommander « qu’une convention encadre les mises à disposition de moyens entre l’ADAGP et l’AVA »: la société des arts visuels associés (AVA), dont les associés sont des sociétés d’auteurs (ADAGP, SACD, SAIF, SCAM) et qui est domiciliée juridiquement au siège de l’ADAGP, occupe en effet trois ou quatre fois par an une salle de réunion située dans les locaux de l’ADAGP pour la tenue de son Conseil d’Administration, de son Assemblée Générale ou de réunions de travail. Cette mise à disposition a été formalisée dans le cadre d’une convention de mise à disposition gratuite conclue en juillet 2014. 6 Questions diverses Pierre Peyrolle passe la parole à la salle pour les questions diverses. Un associé demande à quoi correspondent les 20 000 euros accordés, au titre de l’action culturelle, à Nuit Blanche. Marie-Anne Ferry-Fall répond que cette somme vient abonder le budget global de la manifestation. Elle est équilibrée par rapport aux autres subventions accordées. Une personne interroge la directrice générale sur le bilan de ce premier vote électronique. Elle indique qu’avec plus de 1 000 votes exprimés en ligne, le bilan est très positif. C’est un taux de participation supérieur à celui constaté dans d’autres sociétés de perception et de répartition des droits pourtant plus grandes que l’ADAGP. Un intervenant demande des précisions quant aux modalités de gestion des catalogues de vente. Il lui est indiqué que s’il existe une exception en la matière dans le code de la propriété intellectuelle, elle ne couvre que les ventes judiciaires. Toutefois, on constate un usage général de ne pas réclamer de droits, suite à une consultation des artistes dans les années 90, mais cet usage tend à évoluer. En revanche, les œuvres de comparaisons ou les supports promotionnels font l’objet d’une facturation de droits. Un associé s’inquiète du sort des œuvres qui sont exposées en Chine et des difficultés à pouvoir récupérer les œuvres prêtées. Il arrive notamment que les organisateurs se remboursent de leurs frais en conservant les œuvres. Pierre Peyrolle et Marie-Anne Ferry-Fall lui indiquent qu’il faut en effet rester très prudent en cas de prêt d’œuvres en Chine, car il existe en effet des difficultés avérées. La question de la gestion des droits en Tunisie est posée. Marie-Anne Ferry-Fall indique que l’ADAGP y est représentée par un organisme (le bureau du droit d’auteur), qui fonctionne certes moins bien qu’en France mais qui existe. Comme dans tous les pays où les droits sont gérés par une organisation gouvernementale, les liens étroits avec l’État ont tendance à brider l’action de l’organisme en charge de la gestion des droits. En l’absence d’autres questions, et l’ordre du jour étant épuisé, le président Peyrolle clôt la séance à 17 h 40. Pierre Peyrolle, Président de séance Marie-Anne Ferry-Fall, Directrice générale gérante répertoire rapport d’activité 2014 d e l ’ ADA G P 39 En France, du 15 mai 2014 au 10 mai 2015, 573 auteurs et successions ont rejoint l’ADAGP. ABLACK Torrick (dit TOXIC, C-One) ACHARD Véronique (dite WABÉ) AHL Thomas AHMED BASHIR Fatma ALBA Thierry ALEXIS Rodolphe ALL Hervé (Hervé ALLEMAND) ALLARD Christian ALLARD Denis-Charles ALLEMAND Virginie ANCEL Franck ANCELIN David ANONYME ANTONA Antoine (dit TOE) ARANEGA Diego ARCQ CRESP Bernadette (Arcq Cresp) ARGYROGLO CALLIAS BEY Aurore (Aurore CALLIAS) ARTHUR Stéphanie (dite Steph MC ARTHUR) ASHFORD-BROWN Ashley (dit ASHLEY) ASPHE Marie-Claude (dite Margot ASPHE) AUBERT Anne (dite ANN’S LOVE) AUBOUÉ David (dit DADAVE) AUDEBERT Julien AVILA FORERO Marcos BABLED Emmanuel BACHELIER Florence BADACHAOUI Karim (dit BAD) BADOLATO Silvia (dite Silvia B.QUITI) BAILLE Elisabeth BAILLY Josiane BALBZIOUI Yassine BALCON Maxime BALLINI Gilles BARANGE Michèle BARATTER Elsa BARBA Stéphanie BARICHASSE Dan BARRIERE Charles (dit CHARLES) BASSET Jean-Claude BAUMARD Jean-François BAUTHIAN Isabelle BAZIGNAN Pauline BEAUDENON Thierry BEAUFUMÉ Viviane (dite VIFKE) BEAUREGARD Christophe BEBERT Vincent BECERRA MARTINEZ Hamilton BEERENS Michael BELIC Milija BELLIARD François BENAHMED Mustapha (dit MOUSSE) BENOIT-BASSET BENSAID VéroniqueEsther BERGEZ François (Bergez Jean-François) BERGOT Sidonie BERLION Olivier BERNARD Elizabeth BERQUIN Patricia BERTIN Grégory (dit GILBERT1) BESANÇON Sibylle BESSE Camille (dite BESSE) BESSE Fabrice BESSIS Georges (dit Georges BESS) BIDET Steffie (dite Steffie BROCOLI) BIGARD Claire BISCH Etienne (dit ETIENNE) BLICQUY Anémone, de BOIVIN Guillaume (dit RNST) BONCENS Christophe BONCHRISTIANI AnneLine (dite AN LYNE) BONIN Gisèle BONY-TOURTOGLOU Evangelia (Eva T. BONY) BORGNET Cyrille BOSC Cyrille BOTHUON Anne BOUCHART Jeanne BOUCHON François BOUISSON René BOULAY Christophe (dit CHRISTOPHE) BOURDON-GIQUET Patrick BOURRELY Rose-Marie BOUTADJINE Mustapha BOUTTÉ Nathalie BOUVET Jean-Pierre BOUZARD Guillaume (dit BOUZARD) BOXER Devorah BRIAND Joran (TRUST IN DESIGN) BRIS Jean-Jacques BROSCH Iris BROUARD Richard BUFFET Michel BUPA AGENCE CAILLAUD-HOUËL Michèle CALOC Joy CALVET Michel CAMPEAU Rebecca CANTRICK Susan CARDINALE Stéphane ( PEOPLE AVENUE) CARMONA Christophe CARPENTIER Benoît CARRÉ Patrice CARTON Thierry CATELAIN Christophe (dit C. CATELAIN) CAYET Muriel CESANO Angélique CHABOUTÉ Christophe CHAHBAZIAN PARMENTIER Laure CHAMPY Claude CHANTIER Emeric CHARBONNIER Yann CHARDONNAY Catherine CHARPIN Pierre CHASTENET DE GÉRY Aymeric (dit MRIC) CHAUVET Corinne CHÉREL Floriande CHERKI Sabine CHIVARD Yoann (dit YOANN) CHO Hee-Kyung CHO Sung-Mi CHOLLAT Thierry CIBILLE Mehdi (LE MODULE DE ZEER, LMDLDZR, ZEER) CIMARRON Joël (David AGLAÉE) CISSÉ-MARTINELLI Céline (QUEEN K) CITTADINI CESI Giovanni CLAIREFOND Fabien CLAUDEL René CLAUSTRE Linda CLOLUS Michel CODEX URBANUS (Antoine TECHENET) COEURET Françoise COHEN Manuel COLRAT Agnès COMBE Romuald (dit ROMUALD&PJ) CÔME Vincent COMMISSAIRE Edith CONAN Brigitte (dite STEVA) CORNIÈRE Géraldine CORRÉ Patricia COTTENCIN Jocelyn CRASSAT Arnaud (dit Arthur RAINBOW) CRESP Laurent CRESPEL Cédrix CRESPIN Patrick CROMWELL (Didier DAVID) CUTILLO Ralph DAËRON Isabelle DAGNOGO Gopal DAMON Aurélie DANTRAS Didier DARI Ahmad (dit DARI) DAUMERIE Aljosa (dit SENZ) DAVID-LEROY Françoise DEBIZET Agnès DELAIGUE Annabelle DELANNOY Jean-Pierre DELIGNY Gérard DELISLE Guy DELORME Clémentine (dite CLÉMENTINE D. CALCUTTA) DELORT Nicolas DENEUX Xavier DEPARIS Sylvie DEQUEST PierreEmmanuel DERRIEN Noëlle (dite ANN, N.D, DERHIEN Noëlle) DOBREMEL Olivier DOBRITZ Jean DONATI Daphné rapport d’activité 2014 les nouveaux auteurs 41 rapport d’activité 2014 42 DORTU Agnès DOUTRES Nelson (dit NELSON-D) DREYFUSS Corinne DRUMMOND Christine DU FAŸ Laure DUAULT Nicolas DUCOS DE LA HAILLE Pierre Henri DUCRET Eva DUFOUR Chantal DUFOUR Nicole DUHAMEL Daniel (dit DUHAMEL ARRAPEL) DUPRILLOT Catherine (dite CATH) DURAND Elodie DURCUDOY Thomas (dit SAINT-OMA) DUREAU-MARTINI Hélène DURINCK Emmanuelle (dite MUNA) DUTOIT Marion DUVAL Carole DUVERT-BUSCOT Emmanuella (dite NELLA BUSCOT) ECKART Antoine EDGAR (Manuel MARCOS) EL BAZ Mohamed ENJOLET-FERRANÉ Quentin (LE DESIGN) ESCOBAR Florence (dite FLORENCE H) ESPILIT Jean-Louis EVENO Arthur FACCHETTI Jean-Paul (dit Jean-Paul AGOSTI) FEJTO Nadja (née LECAYE) FERARU Adriana FERM Jens FERRER Christine FESQUET David (dit MONSIEUR BMX) FLEURY Galdric (FLEURYFONTAINE) FLEURY Jérémie FLEURYFONTAINE FOFANA Florence FOGLIERINI Laurence FONTAINE Antoine (FLEURYFONTAINE) FONTES André ( NOIR VIF) FORSTNER Gregory FOUQUIER Elsa FOURASTIÉ Jacques FOURASTIÉ Jean FRANCK Laurie FRANTZEN Christian FRASER Calum FRATINI Sara GAL Damien-Paul (dit DPG) GANG Seok-Mun GARNESSON Laurence GARRETA Renaud GASPARI Claude GATEAU Yasmine GAUTIER Vincent GAYET Yann GENDRE Christèle GENIN Cendrine (Sandrine GENIN) GENOVESIO Lucien (dit Luciano GENOVESIO) GERBAUD Evelyn GERBAULET Yves GHELLOUSSI Karim GIBERT Isabelle GIBRAT Jean-Pierre GILLEGIRARD-LE QUERREC Sylvaine (dite SYLDA) GIRARD Henri GIRAUD Lia GIREL Alain GIRELLI Alain GO Ok-Hee GODDE Robin GOUBAND Virginie GOUPY Georges GRAFFET Didier GRANDVAL Camille GRINBERG Anouk (dite ANOUK) GUÉGUEN Marie-Laure GUÉRIN Ghislaine GUERIN Guillaume GUERRIER Francesca GUFFROY Denis GUIBBAUD Christophe GUIBRUNET Frédéric (Papier à Êtres, ANI + LUMIGRANE) GUILHEMDEBAT Akila (AD, AKILA, AG) GUILLE Marielle GUILLEMÉ Sylvie GUILLEMIN Christian GUILLON Agnès GUILLOPPE Antoine GUILLOTIN Alain GUIRAUD Catherine GUISSET Constance GUMBS David GUREL Philippe GUYON Thibaud GWAK Yeong-I HAN Ji-Hae HARTMANN Michelle (2 Potiers) HASCH Victor (Jean-Claude HUSSER) HEINRICH Rebecca HEINTZ Paul HEO Il HÉRARD Philippe HERREL (Régis LEROY) HICKS Sheila HOCINI Najime HOFFMANN Jean HONNART Valérie HOSTEN Laurent (HOSMOUSE, APAULIPSE, HOSANOMOUS) HYVERNAT Patricia IBARA Henri IDRISS Hakim (dit Socrome, Cromso) ILLARRAMENDI Raul JACAMON Luc JAILLETTE Renaud JANSKA Bozena JOHNSON Edouard (dit EPJ) JOLLET Karine JOUILI Estelle JOURDAIN Elizabeth JOUSSET Didier JOUX Daniel JUILLET Anny JULLIEN Corinne JUN S-Mi JUNCKER Nicolas JUNG Etienne (dit J. ETIENNE) KAK (Patrick LAMASSOURE) KANG Yeon-Ho KAPOUDJIAN P. Noël (dit Noël KAY) KARAMISARIS Christos KARQUEL Gaston KASSIGIAN Stéphanie (dite FIKAS) KAYO Thierry (Thierry CAILLAUD-HOUËL) KHATTOU Bernard (dit FRISCO) KIESER Monique (dite ODELENE) KILLOFFER Patrice KIM Hyang-Sun KIM Hyéyong KIM In-Suk KIM Mi-Moon KIM Nan-Soog KING James KIS DERDEI Nikola KISS Mathias (dit ATTILALOU) KOSIRÉ Dimitri KOSKOWITZ Jacques KOUMBA Eric (dit RICKY B) KRIEGEL Raphaële KROPIVNITSKAIA Valentina KWON Oh-Seok LABBÉ Boris LABORDE BARBANEGRE Raphaëlle LACOMBE Xavier LAGARRIGUE Emmanuel LAMBEAUX Sébastien LAMBERT Daniel LAMY Jean LARGE Marc LATASTE Martine LATIL Nathalie LAURENT Fabien LAUX Gérard (dit MOSKO) LAVAU Michel (dit Michel LAURENT) LAVRIL LE BARTZ Françoise LE BRAS Gwen LE BRICON Philippe LE GOFF Tania LE GUILLON Isis (dite LULU CABRIOLE) LE MOUËL CANIVET Véronique LE NINAN Karen LEBLON Guillaume LEBLOND Françoise LEBOT Sophie LEBRAT Christian LECLERCQ BÉRIMONT Elise LEE Byoung-Lyoun LEE Jung-Sook LEE Kiel-Soon LEE Myung-Choon LEE Nam-Hee LEGAULT Carole LEGEARD Dominique (LIDWINE, DOM, MARCEL DE LA GARE) LEHOUX Guillaume ( NOIR VIF) LELLOUCHE Michèle LENTURLU Jean LEPEUT Philippe LEPRÊTRE Briac LEROY Dominique LESAGE Arnaud LESIMPLE Corinne (CALOUAN) LEVISSE Mehryl LÉVY-CARIÈS Adrien LÉVY-LASNE Thomas LEZER Philippe LHUISSET Emeric LIÉGEOIS Catherine LIEZ Gladys LOEB Pierre LOEVSKY Vadim LONCHAMP Véronique LOPES NETO Carlos (dit CLN) LORENZON Katia MOUSSETTE Nicolas MOUTON-PERRAT Sophie MUNOZ David MUTIO Dominique NADAUD Aurélien NAKAMOTO Takami NALIN Jeff (Jean-François NALIN) NANGUET Yannis (dit BOOGIE) NAUCZYCIEL Frédéric N’DIAYE Iba NÉDÉLEC Julien NGUYEN Christophe NICAISE Simon NOIR VIF NONOTAK NYS Hervé NZABA MOUNGUENGUE BOUESSE Arafat (dit KharYsma NZABA) OIKNINE-BROCHERIEUX Elisabeth OLARIU Julian ORBAN Thierry PAGNY Corine PANGAUD Xavier PAPAEMMANOUÏL Emmanuel (dit SIFE, SIFER) PAPIER À ETRES PARIS Cécile PARK Choon-Ock PARK Moon-Suk PARK Yuk-Chul PASSIMA Cristina PELLISSIER Odile PERDRIEL Hervé PERNON ROMERO Elisa (dite Eli MARLEY) PERRAUD Stephane (dit STEFANE) PERRIN Michel PIAU Emmanuel PICASSO Jacqueline PILATE Pascal PINTADO Cédric (dit ZOKATOS) PIQUART Emmanuelle PLEDEL Iannis PLUMART François PODARU Mioara POLI Valérie POLOMSKI Colin PORTE Catherine PORTET Sébastien (dit ESPÉ) POSTAIRE Chantal (dite PÉNÉLOPE) POUGATCH Philippe (dit POUGATCH) POULIQUEN Mari-Naïg PRESSAGER Louise PROUVÉ Claude Georges PUYBARET Eric QUÊNE Benjamin (dit Ben QUÊNE) QUIMBEL Tony QUITARD Valéry (dit VECU) RACONTE-MOI AÏT OURIR RADIX Colette RAFFINAT Leslie (dite LESLIERF) RAMON Jean-Paul RAPAPORT Gilles RASTÉGAR Sophie RAUFFLET JeanChristophe RAULT Jean RAVAN Pari RAVIT Jean-Paul (dit TIVAR) RAYNAL Paul REGAZZONI Tony RENAUD Paul-André RIBIÈRE Perrine (dite PRIBB) RICHARD Marie-Hélène ROBBE Jérôme ROBILLARD Chantal ROLLE Gilles ROQUES Stéphanie (dite FA&CO) ROSENWALD Francine RUELLAND Danièle (Dani) RUELLAND Jacques RUSTON Marianne RYPERT Fabien RYU Hyun-Soo SABATIER Alain SAGET Hervé SAINT-JEAN PAGE Isabelle SAIT Lutfi-Lucien SARFATI David (BIRDY FREEMAN) SARNE Patricia SCHIPFER Noemi SCHLEGEL Valentine SCIPIONI-GUENANCIA Raoul SECHAUD Jacques (dit SEPT) SEINTURIER Pierre SELLÈS Raphaëlle (NUAGE 40) SETCH (Christian JOLIFF) SETO Momoko SÉVÉRAC Catherine SIMOES CERQUEIRA Fabio (dit NHOBI) SIMON Corinne SINKO Louis Armand SITOUNADIN Félix SITTLER Pascal SPEEG Catherine (LECOEURDECATHY) STEPHENS Alexis (dit BUST THE DRIP) STEVENS William SUISSIA Gérard SULTAN Olivier SZEKELY Véra TANGARA Sada TAROT Antoine TERRASSON Thierry (dit TÉHY) TESCAR Nina THOMAS Frédéric THUILLIER Jacques TIBAY Laszlo TORTI François (dit Gérard GOUVRANT) TOURÉ Mamadou TRAMIER Sophie TRANSON Maria TRICOIRE Alexis (AXT) TRINQUESSE Aurélien TRITZ Sarah TROTZIER Jean-Bernard (dit LE LORRAIN) TURQUOIS Alice (Zaza) UCHINO Natsuko ULGADOR (Gabor ULVECZKI) VALLANCIEN Grégoire VALLON Jean (dit VALLON) VAN DER STEEN Germain VAN EETVELDE Catharina VANDERME Yann VAPPEREAU Amélie VASTINE Eric VATINE Olivier VEILHAN Clémence VEILLARD Jean-François VEILLET Alexandrine VERGUES Nadine VICOMTE Laurent VIDAL Virginie VIÉ Claude VILDER Roger VINZANT Michèle VIOLO Martine VIRLANGE Anne VYSKOC Tristan WERTH François WIDENLOCHER WILLETTE Alain WINCKLER Michelle WOJAZER Philippe (WODA) YACOËL Yves (dit SARAWEB) YACONO Anne-Sophie YANG Dong-Kil YUN Sun-Hee ZACOT (Fernand ZACOT) ZAHEDI Aurélia ZAJAC Suzel ZHENG Mengzhi rapport d’activité 2014 LORGEOU Elise (dite Elise VALDORCIA) LORIQUET Dorothée LOTTENBURGER Jana LOYE Stéphen LOYER Jean-Luc LUCIANO Jean MAGNE Michaël MAHEKE Paul MAIRE Benoît MALAUSSENA Jean-Pierre MALIG Emma MARAJO Miguel MARC Henri MARCELLUS Aude, de MARCHAIS Albert MARCHAL Emilie MARIGÉ MARMARA JeanChristophe MAROUFI Randa MARTINEZ Maria Teresa (dite Maïté MARTINEZ) MASSE Anne-Sophie MASSÉ Arnaud MASSE Sébastien (dit SEB.M) MASSONMEHRENBERGER MarieElise MAUN Vivienne (Véronique SIMO) MAYET Claude (dit AYE) MAZERAT Jérôme (Jérôme ROUCHON-MAZERAT) MEIGNEUX Romuald MENOU Aurélie (dite ORELI) MERCH MALEK Myriam (SEXY EXPEDITION YÉYÉ) MERLET Jean-Yves (dit ELEVANSCOEUR, Kursceangdre) MESLIN Jean-Marie METRAZ Séverine MICHEL Pierre MIKHAYLOVA Maria MISEREY Hugo MODOCK Sonia (dite S. MODOCK) MOHAMMED BAKIR Lahouari MOHLITZ Philippe MOLINARD Patrice MOLINERO Anita MOLLER Philippe MOMEIN Nicolas MONTANIER Francis MONTEILLET Valérie MONTEIRO Alexandre (dit HOPARE) MORLEY-PRICE Ursula MORSE Adèle 43 Auteurs décédés L’ADAGP a eu, ces derniers mois, la profonde tristesse d’apprendre les décès de : ACKLING, Roger, le 5 juin 2014 ARRIGONI NERI Jean François, le 1er novembre 2014 FALETTI GIORGIO, le 4 juillet 2014 FEHR Johannes, le17 juillet 2014 FOERSTER AXEL, le 17 mai 2014 FORSTMEYER ROLF, le 30 mai 2014 KLINGLER Arthur, le 19 septembre 2014 KOKINES Magdalena, le 20 octobre 2014 LAERMANNS MATHIAS, le 20 mai 2014 LANG ERNST MARIA, le 01 août 2014 LE MERDY Jean, le 21 février 2015 RECONDO Félix, de, le 25 mars 2015 REIDEL MARLENE, le 21 juillet 2014 RIBOT Raoul, le 16 août 2014 RICHARD Jean Pierre, le 28 avril 2015 RUSS RUTH, le 10 septembre 2014 SCHURR Claude, le 28 novembre 2014 FOZ Eugénio, le 9 juin 2014 BARTELS Gisela, le15 mai 2014 FRIEDRICH REINHARD, le 26 octobre 2014 BELKAHIA Farid, le 25 septembre 2014 GENEROSOW Valer¡, le 21 juin 2014 BETZ Rainer, le 1er septembre 2014 GILLES Jean, le 13 novembre 2014 BIGOT MOONENS, le 1er avril 2015 GRZAN PETER, le 15 juillet 2014 BRUESSING HEINZ GEORG, le 1er juin 2014 GUIRE VAKA Michel, le 30 janvier 2015 LLANOS VILLAMIL CARLOS ALBERTO, le 10 septembre 2014 CABEZUDO PEREZ FERNANDO MIGUEL, le 10 août 2014 GUTZEIT Werner, le 3 août 2014 LOEPER Brigitte, le 16 septembre 2014 STREICH FRIEDRICH, le 3 octobre 2014 HARTZ WERNER, le 25 septembre 2014 LOHMUELLER INGRID, le 1er juillet 2014 HEIDSIECK Bernard, le 22 novembre 2014 MÉNARD Martine, le 19 février 2015 ULTRA VIOLET (Isabelle COLLIN DUFRESN, le 14 juin 2014 HELD Annet, le 7 juillet 2014 MITORAJ Igor, le 6 octobre 2014 HERRMANN Holger, le 20 mai 2014 NEUMANN HEINZ DIETER, le 10 juillet 2014 HILARIUS (STREIF Klaus, dit), le 25 juin 2014 ORZI SARTELLI GERMANO, le 8 septembre 2014 DENNY Robyn, le 20 mai 2014 DINNENDAHL Ludwig, le 19 juin 2014 DITTMANN Ursula, le 2 juillet 2014 DUBOIS Claude, le 16 mars 2015 DUMINIL Franck, le 13 juin 2014 rapport d’activité 2014 EDOGA Mo, le 17 juin 2014 KAMBOUCHNER Jacques (dit KAMB), le 6 février 2015 BALTZ Lewis, le 22 novembre 2014 CHARB (Stéphane CHARBONNIER), le 7 janvier 2015 44 DURET André, le 9 septembre 2014 HUCHET Urbain, le 16 décembre 2014 JAEGER MATTHIAS, le 1er septembre 2014 LEMENKUEHLER BERND, le 1er juin 2014 SCHWEGLER Fritz, le 3 juin 2014 LENK Thomas, le 15 septembre 2014 SECHAUD Jacques (dit SEPT), le 5 novembre 2014 LEPERLIER Etienne, le 31 mai 2014 SEREBRIAKOFF Catherine, le 22 août 2014 LERCH GUENTER, le 21 octobre 2014 SPENCER, le 8 juin 2014 PATEZ Henri, le 19 novembre 2014 PIENE Otto, le 18 juillet 2014 SPITZER GERHARD, le 17 août 2014 STOLZENBERG Susanne, le 1er août 2014 VETTER Marlies, le 17 août 2014 WACKER HEINZ, le 1er juin 2014 WEISS URSULA, le 5 juillet 2014 WIRTH H.H. (HAAS WIRTH Helga, dit), le 6 juin 2014 ZEISSIG CHRISTA, le 22 septembre 2014 administration de la société Conseil d’administration Services internes Président Pierre Peyrolle Directrice générale gérante Marie-Anne Ferry-Fall Vice-présidents Hervé Di Rosa Gustave de Staël Direction juridique Thierry Maillard Sarah Velté Administrateurs Jean-Pierre Alaux Michel Averseng Laurent Baude Daniel Buren Anaïd Derebeyan Christian Jaccard Christine Manessier Thierry Martin Meret Meyer Annie Peynet Alexis Poliakoff Joan Punyet Miró Igor Ustinov Secrétaire général Jérôme Dechesne Comptabilité Diep Nguyen Véronique de Pedrals Ingrid Alexinsky Informatique Serge Monnet Vincent Ly Administration Fabienne Gonzalez Catherine Simonet Droit de suite Romain Durand Clémence Claude Marion Roy Droit audiovisuel Emmanuelle Lagrue Marie Fréville Marie-Christine Cambon Maud Erien Thomas Hartmann Service Edition Claire Miguet Julie Legrand Linda Fraimann Chantal Bermude Michel Donval Fanny Lautissier Mariela Muñoz Anita Pognon Clémence Zagorski Droit de reproduction Étranger Catherine Costanzo Caroline Chatelain Amélie Lamiche Droit multimédia Sylvie Dumas Solenn Cariou Maëlle Henez Chloé Mortreux Droits collectifs Catherine Simonet Pôle auteurs / Banque d’images Johanna Hagège Delphine Mousset Marc Duvillier Marie-Laure Gemignani Muriel Guerre Sophie Perrot Pôle qualité Sylvie Dumas Mariela Muñoz Communication Gabrielle de Préval Accueil Annick Sauvage 11, rue Berryer - 75008 Paris - T +33 (0)1 43 59 09 79 - F +33 (0)1 45 63 44 89 [email protected] - www.adagp.fr - banque d’images : http://bi.adagp.fr Société civile à capital variable RCS Paris D 339 330 722