I- Présentation générale - Conseil Départemental des Pyrénées
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I- Présentation générale - Conseil Départemental des Pyrénées
Ancienne Source de La BASTIDE SOMMAIRE I - Présentation générale_____________________________________________________4 I.1 Présentation..........................................................................................................................4 I.2 Le secteur d’intervention.....................................................................................................4 I.3 Les moyens humains et matériels.......................................................................................5 I.3.1 Le personnel...................................................................................................................................5 I.3.2. Les véhicules.................................................................................................................................5 I.3.3 Le matériel......................................................................................................................................5 II - Les missions du S.A.T.E.P. realisées dans le cadre de la convention avec l'agence de l'eau__________________________________________________________________6 II.1 Les visites de suivi des installations..................................................................................6 II.2 Les actions plus thématiques effectuées lors des visites..................................................7 II.3 Les réunions d’assistance ..............................................................................................7 II.4 La formation des exploitants...........................................................................................8 II.5 La collaboration interdépartementale ............................................................................8 III - Les missions du S.A.T.E.P réalisées dans le cadre du contrat départemental avec l’Agence de l’Eau_______________________________________________________8 III.1 L’instruction des demandes de subventions...................................................................9 III.2 L’étude spécifique sur le prix de référence de l’eau potable.......................................11 IV - Présentation des installations d’eau potable en régie _________________________11 IV.1 Les installations .............................................................................................................11 IV.1.1 Présentation des installations en 2007 .......................................................................................11 IV.1.3 Évolution par rapport à la date de création du S.A.T.E.P .........................................................16 IV.Types de captages ..............................................................................................................16 IV.3 État d’avancement des procédures administratives ....................................................17 IV.Types de traitement :.........................................................................................................19 IV.4.1 IV.4.2 IV.4.3 IV.4.4 Les unités de distribution désinfectées (annexe D):...................................................................19 Le nombre et la nature des appareils de désinfection.................................................................21 Autres paramètres.......................................................................................................................24 Les autorisations réglementaires des traitements.......................................................................26 IV.Comptage ...........................................................................................................................28 IV. Les réseaux........................................................................................................................31 IV.6.1 Les branchements en plomb.......................................................................................................31 IV.6.2 Les retours d’eau........................................................................................................................31 IV.Localisation des ouvrages .................................................................................................32 IV.Qualité de l’eau :................................................................................................................32 V - Principales observations de terrain ________________________________________33 VI - Le compte administratif ________________________________________________34 RECETTES DU SATEP POUR L’ANNEE 2007.................................................................36 VII – Conclusion et objectifs pour l’annee 2008_________________________________37 VII.1 Conclusion ...................................................................................................................37 VII.2 Objectifs 2008..............................................................................................................37 BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT Liste des tableaux et des graphiques : Tableau 1 : kilomètres parcourus Tableau 2 : répartition du nombre des demandes d’aides par domaines d’intervention Tableau 3 : répartition du nombre des demandes d’aides par domaines d’intervention 2006 Tableau 4 : répartition relative des demandes d’aides par domaines d’intervention Tableau 5 : nombre d'installations concernées par l’activité du S.A.T.E.P Tableau 6 : évolution du cumul des indices Tableau 7 : unités de distribution sortant de la liste du SATEP en 2007 Tableau 8 : unités de distribution intégrant la liste du SATEP en 2007 Tableau 9 : captages délaissés en 2007 Tableau 10 : captages intégrant la liste du SATEP en 2007 Tableau 11 : réservoirs intégrant la liste du SATEP en 2007 Tableau 12 : unité 2005 sortant de la liste du SATEP en 2007 Tableau 13 : unités intégrant la liste du SATEP en 2007 Tableau 14 : progression du nombre d’installations concernées par l’activité du S.A.T.E.P Tableau 15 : nombre et types de captages Tableau 16 : nombre de captages réglementairement inconnus Tableau 17 : situation administrative des captages SATEP en 2007 Tableau 18 : évolution de la situation administrative des captages SATEP depuis 2000 Tableau 19 : évolution du nombre des unités désinfectées ou non en pourcentage Tableau 20 : nouvelles unités concernées par des traitements de désinfection combinés Tableau 21 : répartition des unités en fonction du nombre de traitements de désinfection Tableau 22 : répartition des unités en fonction du nombre de traitements de désinfection Tableau 23 : évolution de la situation administrative des traitements Tableau 24 : répartition des appareils de comptage Tableau 25 : répartition des appareils fonctionnels Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure Figure 1 : participation aux réunions 2 : nombre des demandes d’aides par année 3 : répartition des demandes d’aides par secteurs d’intervention 4 : évolution des installations visitées par le SATEP 5 : répartition des types de captages 6 : nombre d’unités de distribution disposant ou non d'un traitement de désinfection 7 : nombre d’appareils de désinfection 8 : type de désinfections rencontrées 9 : évolution de la répartition des traitements de désinfection 10 : situation administrative des traitements 11 : évolution du nombre d’appareils de comptage en valeur relative 12 : évolution nombre d’appareils fonctionnels (2001-2007) BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT Liste des annexes ANNEXE 1 : Document A : Les visites du S.A.T.E.P A1 - Cartographie des communes concernées A2 - Liste des communes et visites de distribution A3 - Représentation des communes du SATEP A4 - Dates des visites et des remises de rapports A5 - Exemples de rapport de visite (Ille sur Têt, Vinça) Document B : Les captages B1 - Les captages type B2 – Avancement des procédures sur les captages Document C : Les réservoirs Document D : Les traitements Document E : Le comptage Document F : Les réunions ANNEXE 2 : Annexes photographiques 1 – Contraintes exploitation 2 – Événements marquants 3 – Observations remarquables 4 – Préconisations SATEP BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT I - PRÉSENTATION GÉNÉRALE .I.1 Présentation . Le S.A.T.E.P (Service d’Assistance Technique aux ouvrages d’Eau Potable) du Conseil Général des Pyrénées Orientales fait partie intégrante du pôle Eau Potable et Assainissement (Direction EauAgriculture-Environnement). Il a été créé en 2000. Sa mission s’est développée en partenariat avec l’Agence de l’Eau Rhône – Méditerranée et Corse par la signature : d’une convention d’assistance technique aux exploitants d’eau potable qui fixe les modalités d’organisation et de financement du S.A.T.E.P ; cette convention a été reconduite par avenant sur l’année 2007. d’un contrat départemental de protection et de gestion des milieux aquatiques qui permet une programmation et un financement conjoints des aides aux collectivités en matière d’eau potable et d’assainissement. Après négociation avec cet organisme, le partenariat financier a été reconduit pour 2007-2012. Ainsi, les activités du S.A.T.E.P comprennent essentiellement : La visite de l’ensemble des installations (au moins une fois par an et par unité de distribution), Le conseil permanent aux élus locaux et aux préposés, La rédaction de fiches techniques et de documents de synthèse, La participation aux réunions sollicitées par les communes ou les syndicats, L’avis technique sur les dossiers de demandes de subventions émanant des collectivités. En 2007, ce service a poursuivi son action entreprise dans le domaine de l’eau potable auprès des collectivités rurales exploitant en régie leurs installations. • Pour information, une unité de distribution (UDI) est une zone géographique où un réseau d’eau est exploité par la même personne morale, et appartient à la même unité administrative (syndicat ou commune). De plus, il s’agit d’une zone où la qualité de l’eau distribuée est considérée comme relativement homogène. .I.2 Le secteur d’intervention En 2007, le secteur d’intervention du S.A.T.E.P. des Pyrénées Orientales comprend 210 unités de distribution réparties sur 153 communes, soit appartenant à un syndicat intercommunal, une communauté de communes soit gérées de façon indépendante (Annexe A.2) Ceci représente 31% de la population du département et 68% des communes.(Annexe A3). Les installations concernées représentent : - 331 captages - 299 réservoirs - 140 unités de traitement Tout comme l’année précédente, la prise de contact auprès des collectivités a été formalisée par une proposition de date de visite envoyée au moins quinze jours à l’avance. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 4/38 .I.3 Les moyens humains et matériels I.3.1 Le personnel L’effectif du S.AT.E.P. des Pyrénées Orientales est composé de trois techniciens : Bernard RIGOLE, Pascal BISSIERE et Anne RIEUSSET. Sébastien BOUTET a quitté le service en février. Il a été remplacé par Anne Rieusset en septembre, ce qui signifie qu'en 2007, le S.AT.E.P. a fonctionné avec 2 agents la moitié de l'année. Le Secrétariat est assuré en partie par celui du pôle eau potable - assainissement. Chaque agent dispose d’un bureau situé dans les locaux du Pôle Eau-Assainissement du Général, sis à l'ancien hôpital militaire depuis le déménagement du pôle en février 2005. Au niveau informatique, trois ordinateurs reliés à des imprimantes leur permettent d’effectuer la part administrative de leur travail. Deux ordinateurs portables ainsi que trois téléphones mobiles sont affectés au service. I.3.2. Les véhicules Deux véhicules de service de type Renault Kangoo sont affectés au S.A.T.E.P. Les techniciens se déplacent très régulièrement. La distance parcourue en 2006 est beaucoup plus faible celle réalisée l’année précédente. Elle est inférieure d'environ 3 800 km, ce qui peut être expliqué par l'absence d'un agent pendant 6 mois. 6434 SK 66 8060 SL 66 Total Indice au 01/01/07 69 045 88 884 157 929 Indice au 31/12/07 79 260 99 437 178 643 Km Parcourus 2007 10 161 10 553 20 714 Tableau 1 : kilomètres parcourus Il est rappelé que les caractéristiques géographiques et climatiques particulières du département constituent une contrainte pour les déplacements. I.3.3 Le matériel Le matériel de terrain est composé : - deux photomètres MERCK DR 850 avec accessoires permettant de mesurer une dizaine de paramètres, de thermomètres, pH-mètres, conductimètres et d’un turbidimètre. - d’un enregistreur de débit de marque PARATRONIC et de type MAC03R qui permet une mesure en continu et de longue durée des volumes distribués sur les réseaux d’eau potable lorsque les compteurs de distribution sont équipés de tête émettrice. Les mesures de débit sur les sources sont réalisées à l’aide d’un chronomètre et de seaux gradués - d’appareils numériques de marque OLYMPUS et de type CAMEDIA C-960 et KODAK EasyShare DX 4330 - deux G.P.S. de marque Magellan Sport Track, qui ont été utilisés pour renseigner une base de données de localisation (acquis en 2004). Il convient de préciser qu'en décembre, les deux appareils photos ne fonctionnaient plus. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 5/38 II - LES MISSIONS DU S.A.T.E.P. REALISÉES DANS LE CADRE DE LA CONVENTION AVEC L'AGENCE DE L'EAU Elles restent identiques à l'année dernière (information et soutien technique à l’exploitant, organisation des tournées, acquisitions des données…). Depuis la création du service, la charge de travail est sans cesse croissante et rend de plus en plus difficile l’accomplissement des missions. Trois paramètres sont à souligner pour 2007 : l'obligation d'effectuer 80 jours de stages par un technicien à la suite de sa titularisation, le temps nécessaire à la formation de base de la nouvelle arrivante, l’augmentation sensible des unités à visiter et surtout le caractère assez complexe des nouvelles unités intégrées en 2007. . II.1 Les visites de suivi des installations En 2007, le principal contrat figurant au cahier des charges a été rempli : chaque unité de distribution a fait l’objet d’au moins une visite. Toutefois, celles d'ARBOUSSOLS et SALEILLES n'ont pu être réalisées, faute d'être accompagné par un responsable de la collectivité le jour du rendez vous. Le retard dans la transmission des fiches ne s'est pas résorbé, en raison essentiellement des contraintes évoquées ci-dessus. Au 31 décembre 2007, 98 des rapports relatifs aux unités étaient rédigés, soit 47% du total des visites, contre 118 (58%) en 2006. Le retard, de plus grande ampleur que l’année précédente, a toutefois été plus facilement résorbé en début d’année 2007, grâce à la présence du troisième agent. Toutes les fiches de visite avaient été envoyées le 15 avril 2008, soit quinze jours plus tôt. De même, le bilan d'activité, normalement initié en début d'année (janvier ou février) a commencé à être élaboré en avril. Les rapports de visites 2007 gardent la même structure que ceux de 2006. Le document met en particulier en exergue les changements intervenus et intègre les thématiques abordées pour l’année en cours (Des exemples sont fournis en Annexe A3). Ils ont été établis en fonction du modèle de présentation suivant : 1. Modifications intervenues depuis le dernier passage L’accent a été particulièrement mis sur la comparaison avec la situation précédente (apparition de nouvelles infrastructures, amélioration ou dégradation de l’existant, vérification de la prise en compte des recommandations du S.A.T.E.P, évolution des situations administratives…). Le port folio montre certaines de ces modifications. 2. Observations et informations complémentaires Il s’agit essentiellement de préciser des éléments dont l’importance n’avait pas été signifiée jusqu’alors, ou plus rarement de rectifier des oublis ou des erreurs. Il a été rajouté un point sur les opérations en cours et un état d’avancement des subventions. 3. Relevés de terrain Ils concernent essentiellement des relevés de compteurs ou de localisation d’ouvrages au GPS. Lorsque cela paraît nécessaire, des mesures de chlore résiduel, de pH, de conductivité, de température… sont effectués et transcrits sur la fiche. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 6/38 4. Tableaux de synthèse et/ou courbes Ils sont établis sur la base des index de compteurs et montrent à l'exploitant l'évolution des volumes produits et consommés et, le cas échéant, des temps de fonctionnement des unités de pompage si les données sont disponibles. Deux niveaux de fréquence sont retenus : d’abord annuel grâce aux relevés du SATEP lors de ses passages, ensuite, si possible mensuel lorsque l’exploitant tient régulièrement à jour un carnet d’entretien. 5. Les coordonnées en Lambert III des installations principales Elles concernent uniquement les ouvrages non répertoriés l'année précédente. 6. L'état d'avancement des subventions Il reprend la liste de celles accordées dans le domaine de l'eau potable à la collectivité dans le cadre du contrat départemental et non encore soldées. 7. Recommandations du S.A.T.E.P. Ce chapitre constitue la synthèse des observations énoncées dans la fiche et formule l’ensemble des conseils du service à l’exploitant. L’ensemble de ces données est repris et résumé dans des rapports de visite rédigés systématiquement après le passage du S.A.T.E.P. Ceux ci sont envoyés au maître d’ouvrage, à l’Agence de l’Eau et à la D.D.A.S.S. Les unités de distribution de Sainte-Eulalie, Saint Sauveur et la Clinique du Pré, n'ayant fait l'objet d'aucune modification, n'ont pas fait l'objet d'une fiche. Celle de Le Vivier regroupe les deux derniers passages. Ainsi, pour 2007, 182 rapports ont été rédigés, certains regroupent plusieurs unités d'une même collectivité. Il existe également quelques fiches globales de présentation. Le document A2, joint en annexe, résume ce volant d’activité qui, sur le plan du nombre des visites, est beaucoup plus conséquent que celui de l’année précédente. En effet, 210 unités ont été vues contre 206 en 2006, 175 en 2005. 12 ont fait l’objet de deux passages, contre 9 en 2006 et 6 en 2005. .II.2 Les actions plus thématiques effectuées lors des visites Cette année, compte tenu du retard accumulé, aucune action spécifique n'a pu être entreprise. Toutefois, la sensibilisation aux conséquences de la pollution diffuse par les phytosanitaires et à la connaissance des volumes produits et distribués a été intensifiée. Cette dernière a fait l'objet d'une attention particulière en raison de la sécheresse sévère qui affecte le département depuis plus d'un an et demi. Cette démarche a pour but d’initier beaucoup de responsables des réseaux, qui ne la pratiquent pas, à une gestion quantitative des volumes. Cela peut leur permettre de connaître plus rapidement, entre autres, des défaillances de ressources, des pertes importantes en distribution, des dysfonctionnements majeurs. .II.3 Les réunions d’assistance 8 rencontres ont été programmées avec les représentants de l’Agence de l’Eau, soit dans le cadre du contrat, d’études de dossiers, soit sur les futurs statuts du service. Il n’y a pas eu de réunions thématiques avec les maîtres d'œuvre. Le S.A.T.E.P. a été convié comme conseiller technique à 75 réunions organisées par les communes ou leurs communautés, les syndicats, le Conseil Général (ZAC de RIVESALTES, SERRABONA), l'Etat (DDASS pour le plan Vigipirate, les mises en place de traitement de potabilisation et la régularisation des captages...) BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 7/38 Le nombre de participations est exactement le même qu'en 2006, mais plus que d'ordinaire, un certain nombre d'invitations n'a pu être honoré, compte tenu de la charge de travail. R E U N I O N S S A TE P 90 80 66 Nombre 70 68 70 2004 2005 75 75 2006 2007 60 50 46 45 2001 2002 40 35 30 2000 2003 A nnées Figure 1 : participation aux réunions Le service est aujourd’hui systématiquement associé à toute discussion portant sur des problèmes ou des projets concernant l’eau destinée à la consommation humaine. Les appels téléphoniques ont été également nombreux mais n’ont pas été comptabilisés. Si l’on excepte les rencontres avec les maîtres d'œuvre, on observe le maintien du haut niveau de sollicitation depuis 2004. . II.4 La formation des exploitants En 2007, tout comme les autres années, le S.A.T.E.P n’a pas pu organiser de sessions de formation pour les préposés, faute de disponibilité. .II.5 La collaboration interdépartementale M. Alexandre ZILBERMAN du SATEP de la HAUTE LOIRE été accueilli à PERPIGNAN du 12 au 16 septembre, dans le cadre d'un stage de formation professionnelle. Cette rencontre a permis une discussion sur les méthodes de travail des deux services. Il nous a accompagné dans nos sorties à l'occasion de réunions de travail ( RASIGUERES, La LLAGONNE, NAHUJA) ou de visites de terrain (MONTALBA le CHÂTEAU, CORNEILLA de la RIVIERE, COMMUNAUTE de COMMUNES des ALBERES) III - LES MISSIONS DU S.A.T.E.P RÉALISÉES DANS LE CADRE DU CONTRAT DÉPARTEMENTAL AVEC L’AGENCE DE L’EAU En 2007, le Conseil Général et l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée & Corse ont renouvelé la contractualisation de leurs politiques d'aides aux collectivités dites rurales (au sens du code des communes) dans le domaine de l'assainissement et de l'eau potable. Dans le cadre de ce contrat le S.A.T.E.P exerce plusieurs missions. Ce contrat a été renégocié pour 6 ans (2007-2012.) BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 8/38 .III.1 L’instruction des demandes de subventions Les tableaux suivants font état de l’évolution du nombre de demandes de subventions en matière d’eau potable de la part des collectivités du département correspondant aux exercices 1999 à 2007. Opérations 2001B 2002B 2002A 1999 2000 2001A Études et schémas 0 27 18 29 Travaux captages 8 11 29 Travaux stockages 2 8 Comptages Télégestion 0 Traitements Réseaux Total 2003 2004 2005 17 15 13 14 14 31 14 12 7 5 11 6 5 6 11 40 39 55 96 2006 2007 30 25 21 36 29 35 32 5 9 4 0 3 13 12 8 16 18 5 28 11 13 17 17 28 8 41 28 22 19 26 27 32 22 124 117 109 123 138 91 84 95 Tableau 2 : répartition du nombre des demandes d’aides par domaines d’intervention Il faut noter que ce chapitre concerne l’ensemble des projets présentés sans intégrer la suite favorable ou défavorable qui leur a été réservée. On constate que le nombre de dossiers traités a nettement diminué. Le chiffre peut être rapproché de celui observé en 2000. Les deux années ont en commun le fait qu'elles précédent des élections municipales, ce qui peut, du moins en partie, expliquer cette baisse. En 2007, deux programmations ont été votées dans le cadre du contrat. La répartition par thèmes s'établit comme suit : Opérations 2007 A 2007 B TOTAL Études et schémas 11 10 21 Travaux captages 19 13 32 Travaux stockages 1 2 3 Comptages Télégestion 4 1 5 Traitements 3 5 8 Réseaux 8 14 22 Total 46 45 91 Tableau 3 : répartition du nombre des demandes d’aides par domaines d’intervention en 2007 BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 9/38 Années D E M A N D E S d 'A I D E S 55 1999 2000 2001A 01B02A 2002B 2003 2004 2005 2006 2007 96 84 95 124 117 109 123 91 0 20 40 60 80 100 120 138 140 160 Nombre Figure 2 : nombre des demandes d’aides par année Les opérations portant sur les captages concernent la construction, l’équipement et la réfection des ouvrages. Ils comprennent également les demandes d’autorisation et de régularisation des ressources. Celles concernant les stockages comprennent les aménagements et la construction de réservoirs. On observe l’absence de ce type de dossier cette année. Il a été également recensé les études diagnostiques et les schémas directeurs, les réhabilitations et restructurations des réseaux ainsi que la pose de compteurs. Sont également notées celles relatives à la maintenance et à la mise en place de traitements. L’action du S.A.T.E.P n’est pas étrangère à l’augmentation des dossiers instruits car depuis sa création en 2000, les demandes émanant des communes en régie sont majoritaires. (figure 3) 140 120 100 80 72 57 60 40 120 SATEP HORS SATEP 2827 39 52 77 82 68 40 80 29 76 30 18 15 01B 02A 2003 2005 2001A 2002B 2004 2006 2007 16 20 93 13 0 2000 1999 Figure 3 : répartition des demandes d’aides par secteurs d’intervention BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 10/38 Une approche peut être tentée sur les pourcentages représentés par chaque catégorie de travaux : 2001B 2002 B 2003 2004 2002A Opérations 1999 2000 2001 A Études et schémas 0,0% 28,1% 14,5% 24,8% 20,2% 15,8% 11,9% 24,4% 18,1% 28,1% Travaux captages 14,5% 11,5% 23,4% 12,0% 16,7% 32,6% 33,0% 23,6% 25,4% 35,1% Travaux stockages 3,6% 8,3% 11,3% 10,3% 8,3% Comptages Télégestion 0,0% 5,2% 8,9% 15,5% 12,6% 7,4% Traitements 9,1% 6,3% Réseaux 72,7% 40,6% 33,1% 23,9% 26,2% 20,0% 23,8% 21,9% 23,2% 24,2 % 8,3% 3,3% 2006 2007 0,00% 3,3 % 13,0% 13,0% 5,5 % 8,9% 23,9% 13,1% 13,7% 15,6% 13,8% 20,3% 8,8 % 5,1% 5,3% 2005 Tableau 4 : répartition relative des demandes d’aides par domaines d’intervention Le tableau montre une baisse significative des demandes relatives aux traitements et aux dispositifs de comptage et de télégestion. En ce qui concerne les deux premiers, cela peut paraître logique dans la mesure où un effort très conséquent a été consenti en ce domaine les années précédentes. De nombreuses unités sont actuellement équipées. Par contre, ce n'est pas la cas pour la télégestion, ces équipements étant appelés à être de plus en plus utilisés dans l'avenir. On observe des augmentations en pourcentage des études et des opérations sur les captages. Cela doit être relativisé. En effet, leur nombre est du même ordre que celui constaté en 2006. .III.2 L’étude spécifique sur le prix de référence de l’eau potable Afin d’avoir des données homogènes et d’effectuer une seule collecte, pour l’étude spécifique du SATEP et de l’observatoire du prix de l’eau du Conseil Général, il a été prévu une mise à jour des données en 2008 . IV - PRÉSENTATION DES INSTALLATIONS D’EAU POTABLE EN RÉGIE .IV.1 Les installations IV.1.1 Présentation des installations en 2007 Les données suivantes concernent uniquement des ouvrages suivis par le S.A.T.E.P 66 et non l’ensemble du département (soit 153 communes / 236). Sont intégrées cette année les 4 communes du Syndicat de la Vallée du Carol (ENVEITG, LATOUR de CAROL, PORTA, PORTE PUYMORENS) qui ont mis un terme en octobre 2006 à son contrat d'affermage avec la Société Lyonnaise des Eaux. En effet, comme le stipule le contrat départemental, l’activité du S.A.T.E.P 66 ne concerne que les collectivités rurales du département assurant la distribution de l’eau en régie directe et acceptant de recevoir le service. Son champ d’action compte : - 153 communes - 210 Unités de Distribution - 331 captages - 299 réservoirs - 140 stations de traitement, 176 installations de désinfection, 151 UDI distribuant une eau traitée BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 11/38 Conformément au cahier des charges du contrat départemental, la totalité des installations a été visitée au moins une fois durant l’année 2007. Il convient de noter que, depuis sa création, le SATEP a toujours honoré cette clause, qu’il considère comme son objectif majeur. Un complément d’information est apporté par des documents joints en annexe. L’annexe A donne la liste complète de toutes les unités de distribution, le jour de la visite des installations, les dates de fin de rédaction des fiches et de leur envoi aux collectivités, à l’Agence de l’Eau et à la D.D.A.S.S. 66. 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Communes 129 129 138 135 134 134 149 153 UDI 179 181 189 190 190 189 206 210 Captages 316 322 318 318 310 307 323 331 Réservoirs 213 242 255 263 261 262 291 299 Stations de traitement 68 74 86 95 104 109 122 140 UDI traitées 73 78 92 106 116 122 138 151 Tableau 5 : nombre d'installations concernées par l’activité du S.A.T.E.P Ces valeurs sont reprises dans le graphe suivant : Installations SATEP 350 300 Communes UDI Nombre 250 200 Captages Réservoirs 150 Stations de traitement UDI traitées 100 50 0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 A nnées Figure 4 : Évolution des installations visitées par le SATEP Toutes les courbes montrent une progression des installations, assez modérée pour les captages et les communes, beaucoup plus marquée pour les autres infrastructures. Cumul des Indices Ecart 2000 978 2001 1 026 48 2002 1 078 52 2003 1 107 29 2004 1 115 8 2005 1 123 8 2006 1 229 106 2007 1 284 55 Tableau 6 : Évolution du cumul des indices BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 12/38 IV.1.2 Évolution par rapport à 2006 Comme l’indiquent les tableaux comparatifs ci-dessus, on note une augmentation des équipements visités, plus forte entre 2005 et 2006, d’une ampleur jamais observée depuis la création du service. En 2007, elle est de moindre importance mais reste conséquente. Il s'agit de la deuxième plus forte de la série. Tous les indices sont en hausse (entre + 4 et +16). Le cumul se situe à + 55. Cette donnée constitue l’une des principales explications à la difficulté de résorber le retard accumulé sur les deux dernières saisons, avec un agent de moins sur la moitié de l'année. Les unités de distribution Le bilan fait état de 4 unités supplémentaires (annexe A3 et A4). En fait, le SATEP est intervenu sur 6 nouvelles, issues du Syndicat de la Vallée du Carol, passées en exploitation en régie directe 2 disparaissent, mais simplement à cause de restructurations de réseau, comme l’indique le tableau suivant. Unités de Distribution Montesquieu Trompettes Hautes Ossèja Haut Service Cause Restructuration du réseau Tableau 7 : unités de distribution sortant de la liste du SATEP en 2007 Unités de Distribution Production CAMPCARDOS PORTE PUYMORENS PORTA ENVEITG LATOUR de CAROL ENVEITG BENA ENVEITG BRANGOLY FANES Cause Passage en régie du Syndicat de la Vallée du Carol Tableau 8 : unités de distribution intégrant la liste du SATEP en 2007 Les captages Le bilan fait état de 8 ressources supplémentaires (annexe B). En fait, le SATEP est intervenu sur 14 nouvelles. 6 disparaissent pour des raisons diverses explicitées ci dessous : Captages Forage F1 Carrérade F1 Camp Bilerach F1 Coll de Croux Puits des Racines Source de la Pagèsa Font d'en Barbut Unité Corneilla de la Rivière Néfiach Saint Arnac Villefranche de Conflent Batère (Corsavy) Ansignan Cause Remplacé par le F2 - Bétonné Abandonné – Réservé à un autre usage Ouvrage improductif (♠) Abandonné – Avis défavorable de l'hydrogéologue agréé Remplacée par la font del Pou Raccordement impossible sur la nouvelle adduction Tableau 9 : captages délaissés en 2007 (♠) D'autres ouvrages se sont avérés taris ou improductifs (F2 Saint Arnac, P1 Banyuls dels Aspres...) Ils n'ont pas été retirés de la liste car, contrairement à ceux y figurant, l'arrêt de leur production est relativement récent et leur réactivation est toujours possible, en cas de changement des conditions météorologiques. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 13/38 Captages Unité Source de Béna Enveitg Bena Rivière de Brangoly Enveitg Brangoly Fanes Source du Campcardos Production Campcardos Rivière du Campcardos Source La Vignole Porte Puymorens F1 Camp dels Miquelets Les Angles Nord Source Haute de Péborny Les Angles Jassettes Source Rouquette Ansignan F2 Carrérade Corneilla de la Rivière Font del Pou Batère (Corsavy) Font de la Rourèda Nohèdes F5 Garoufè Pia F2 Village Villeneuve de la Raho Font de la Matta Urbanya Cause Passage en régie du Syndicat de la Vallée du Carol Nouveau captage en vue de substitution de Balmettes Mise en service d'une source autorisée par DUP Mise en service d'une source autorisée par DUP Substitution du F1 abandonné Substitution de la source Pagèsa abandonnée Nouveau captage en vue de substitution de la rivière Substitution du F2 abandonné Réactivation de l'ouvrage Renforcement de la production souterraine du village Tableau 10 : captages intégrant la liste du SATEP en 2007 De nombreux projets sont envisagés. Sont toujours d'actualité : les captages de la source Fontfréda (Montbolo), Saint Paul amont (Py), F6 Hourtoulane (Pia), celui des sources basses du Faytou (Syndicat de la Vanéra) et du Rigal del Flaret (Llo). Pour des raisons d’opposition à la D.U.P., les travaux de réalisation de la source de Sainte Foi sur la commune de La Bastide n’ont pas encore commencé. Aytua (commune d'Escaro) compte se renforcer en captant la source de la Cantine, Lamanère les fonts del Boix et del Faitg. Saint Marsal et Taulis souhaitent substituer leur prise en rivière par des eaux d'origine souterraine. Corsavy projette un captage sur Batère pour régler son problème d'arsenic, Maury un forage pour réduire les sulfates. Le SMPEPTA étudie des possibilités au niveau de l’anse de Brouilla et de forage sur le site de Sabirou… Des substitutions sont également programmées comme le F1 Camp de Billerach (P1-Néfiach), F3 (P1S.I. De Bouleternère), F2 (F1-Corneilla de la Rivière), F2 Cabanes (F1-Saint Féliu d’Avall). Enfin, on devrait assister à la remise en service du F2 Devèze (Peyrestortes), du P3 Salita (SMPEPTA) La liste évoquée ci-dessus est loin d’être exhaustive. D’autres projets sont susceptibles de voir le jour, en particulier, si les conditions climatiques s’avèrent défavorables. En effet, le deuxième semestre de 2006 n’a pratiquement pas connu de précipitations significatives et l'année 2007 ne s'est pas révélée favorable en ce domaine. De ce fait, certaines unités sont confrontées à des baisses quantitatives de la production, voire des pénuries avérées. Elles se sont engagées dans des investigations, qui pourraient se traduire par la réalisation de nouveaux ouvrages (Lansac, Feilluns, Prats de Sournia, Rasiguères, Nahuja, La Quillane, Ille sur Têt, Canaveilles, Llar, Fetges, Mas La Cassagne...) Les réservoirs : Le bilan fait état de 8 stockages supplémentaires. 3 ouvrages ont été abandonnés et 11 nouveaux ont été visités. Réservoirs R1 Village Bâche F1 Bâche du Pou Unité Casefabre Cause Remplacé par le R2 après suppression de l'adduction distribution Sournia Désaffectées suite à l'abandon des captages Tableau 11 : réservoirs délaissés en 2007 BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 14/38 Réservoirs Unité Enveitg Village Enveitg Camp Nord Enveitg Ribets Carol Courbassil Quès Latour Fontfréda Béna Brangoly Vignole Village R2 Casefabre Cause Enveitg Latour de Carol Passage en régie du Syndicat de la Vallée du Carol Béna Brangoly Fanès Porte Puymorens Porta Casefabre Remplacement du R1 Tableau 12 : réservoirs intégrant la liste du SATEP en 2007 Les unités de traitement : Le bilan fait état de 13 unités supplémentaires. En fait, le SATEP est intervenu sur 15 nouvelles, essentiellement issues des syndicats de la Haute Vallée du Sègre et du Carol. Le premier a engagé un programme d'équipement de ses ouvrages. Pour le second, les installations étaient déjà en place, mais se rajoutent du fait du passage en régie de la structure. Les deux qui disparaissent correspondent aux unités de distribution quittant la liste. Installation Ultraviolets Hypochlorite Sodium UDI OSSEJA Haut Service TROMPETTES HAUTES Cause Suppression des unités de distribution Tableau 13 : unité 2006 sortant de la liste du SATEP en 2007 Unité MONISTROL CORSAVY VILLEROGE ENVEITG BENA ENVEITG BRANGOLY FANES ERR FONTFREDA EYNE 2600 GLORIANES LLO PORTA PORTE PUYMORENS VEDRIGNANS SAINT ARNAC TRILLA ENVEITG LATOUR de CAROL Type Ultraviolets + Hypochlorite Ultraviolets + Hypochlorite Ultraviolets + Hypochlorite Ultraviolets Ultraviolets + Hypochlorite Hypochlorite de Sodium Hypochlorite de Sodium Ultraviolets + Hypochlorite Hypochlorite de Sodium Ultraviolets + Hypochlorite Hypochlorite de Sodium Chlore Gazeux Ultraviolets + Hypochlorite Ultraviolets + Hypochlorite Hypochlorite de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium de Sodium Tableau 14 : unités intégrant la liste du SATEP en 2007 BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 15/38 On observera qu’il s’agit exclusivement de traitement de désinfection. Aucune unité destinée à résoudre un problème d’ordre chimique (pesticides ou arsenic) n’a été mise en place. On peut également remarquer que plusieurs unités ont, soit modifié le type (Chlore gazeux à la place de l'hypochlorite sur Montesquieu), soit renforcé leur unité en optant pour la double désinfection (Vanéra, Casefabre, Montalba le Château ...) IV.1.3 Évolution par rapport à la date de création du S.A.T.E.P 2000 2007 Écart Communes 129 153 + 24 + 18,60 % UDI 179 210 + 31 + 17,32 % Captages 316 331 + 15 + 4,75 % Réservoirs 213 299 + 86 + 40,38 % Stations de traitement 68 140 + 72 + 105,88 % UDI traitées 73 151 + 78 + 106,85 % TOTAL 978 1 284 + 306 + 31,29 % Tableau 15 : progression du nombre d’installations concernées par l’activité du S.A.T.E.P A ce niveau, tous les indicateurs évoluent dans le même sens. Cette tendance s’avère faible pour les captages, moyenne pour les structures (24 communes et 31 unités de distribution supplémentaires, soit entre 15 et 20% de plus), très forte pour les traitements, puisque leur nombre a plus que doublé. IV.Types de captages Le tableau suivant correspond à la synthèse du tableau présenté en Annexe B1 qui indique au regard de chaque unité de distribution le nombre et le nom des captages la desservant ainsi que le type de prise d’eau correspondant. Toutefois, il convient de préciser que ce document a été réalisé dans un objectif statistique et qu’en conséquence chaque captage n’a été compté qu’une seule fois, lorsqu'il est susceptible d’alimenter plusieurs réseaux. Pour faciliter l’expression statistique, il a été décidé de considérer trois grandes catégories de captages : les eaux superficielles (ESU), les eaux souterraines au sens strict (ESO) les sources, y compris les résurgences, que l’on classe à part, en estimant qu’il s’agit d’une interface entre ces deux domaines. Il a également été procédé à une différenciation pour les sources où l’on a distingué celles qui avaient une émergence nette de celles issues du drainage d’un champ captant (en général des configurations de mouillères). BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 16/38 Nombre de captages 331 Type de Captages Sources ESO ESU Nombre 214 87 28 Pourcentage 64,65 % 26,28 % 08,46 % Catégories Émergences Drains Mouillères Puits Forages Drains Prises Directes Nombre 108 106 17 70 12 16 % catégorie 50,47 % 49,53 % 19,54 % 80,46 % 42,86 % 57,14 % % ensemble des CAP 32,63 % 32,02 % 5,14 % 21,15 % 3,63 % 4,83 % Tableau 16 : nombre et types de captages Depuis la création du S.A.T.E.P, ces chiffres présentent une stabilité remarquable tant en nombre qu’en pourcentage. Les sources représentent pratiquement les 2/3 des ouvrages, les eaux souterraines au sens large plus de 90 %. Les prises superficielles sont largement minoritaires ( - de 10 %). Cela se traduit par les graphes suivants : 04,83 % 03,63 % 12 16 32,63 % 108 21,28 % 05,14 % 70 17 106 Émergences Drains Mouillères Puits Forages Drains Prises Directes 32,02 % Figure 5 : Répartition des types de captages IV.3 État d’avancement des procédures administratives D’après le tableau fourni par l’organisme instructeur des procédures, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) des Pyrénées-Orientales, en 2007, les actes suivants ont été rédigés pour les captages concernant le secteur d’intervention du S.A.T.E.P. (annexe B2). BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 17/38 Il s'agit de : • 22 rapports définitifs d’hydrogéologues agréés • 7 rapports préalables d’hydrogéologues agréés • 21 avis du CODERST • 20 Déclarations d’Utilité Publique Ces chiffres sont du même ordre que l’année précédente. On a également recensé 4 captages ayant fait l’objet de désignations d’hydrogéologues agréés et aucun arrêté préfectoral d'autorisation provisoire. Par ailleurs, le nombre de captages pour lesquels aucune procédure n’a été initiée est passé de 23 en 2000 à 0 en 2006 et 2007. Cette tendance est visualisée par le tableau ci dessous : Année Nombre de captages concernés 2000 23 2001 12 2002 5 2003 2 2004 2 2005 1 2006 0 2007 0 Tableau 17 : Nombre de captages réglementairement inconnus En ce qui concerne les 331 captages, suivis par le SATEP, on constate que leur situation administrative est dans l'ensemble plus que satisfaisante, comme le montre le tableau suivant: Pièces Nombre % D.U.P. 255 77,04 Avis C.D.H. CODERST 262 79,15 Rapports Géologiques 328 99,09 71 21,45 Réactualisations Tableau 18 : situation administrative des captages SATEP en 2007 Il est difficile d’estimer exactement l’évolution de cette action d’année en année dans la mesure où certains captages disparaissent et d’autres sont créés, ce qui empêche une comparaison parfaite de ligne à ligne. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 18/38 Le tableau suivant esquisse une approche globale en considérant uniquement les pourcentages (Les données sont extraites du tableau présenté en Annexe B2). Pièces % 2000 % 2007 D.U.P. 52,08 77,04 Avis C.D.H. CODERST 54,76 79,15 Rapports Géologiques 79,76 99,09 Réactualisations 8,93 21,45 Captages non suivis 6,85 0,00 Tableau 19 : évolution de la situation administrative des captages SATEP depuis 2000 Ce bilan d’ensemble montre une évolution significative vers une normalisation progressive qui se confirme d’année en année. Plus de 3/4 des ouvrages bénéficient d'un arrêté préfectoral d'autorisation contre à peine la moitié en 2000. Il ne reste que 3 captages n’ayant pas de rapport géologique définitif, mais ces derniers sont dans le circuit de la procédure, tous ont au moins fait l’objet de désignation d’hydrogéologues agréés, certains disposent déjà d’un avis préliminaire. Il convient également de mettre en évidence un événement remarquable : le souci émanant des collectivités de prendre en compte l’évolution du contexte environnemental de leurs captages. Cela se concrétise parfois par la remise en cause de la D.U.P. existante et par l’engagement d’une procédure de réactualisation dans le but de remplacer des prescriptions réglementaires acquises mais obsolètes afin de conforter la protection des ressources. Cela concerne un ouvrage en service sur 5. IV.Types de traitement : IV.4.1 Les unités de distribution désinfectées (annexe D): UDI avec désinfection 59 151 UDI sans désinfection Figure 6 : nombre d'unité de distribution disposant ou non d'un traitement de désinfection BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 19/38 Les tableaux suivants, dont les données sont extraites de l’Annexe D, indiquent l’évolution de l’équipement des communes en matière de désinfection. Celle-ci, en sept ans, s’avère importante. En effet, on passe d’un tiers des unités de distribution pourvues d’appareils à demeure à plus de la moitié d’entre elles en cours d’année 2002. Il convient de signaler que pour la première fois en 2002, le nombre d’unités équipées devenait majoritaire. Le phénomène ne fait que s’accentuer pour atteindre cette année pratiquement les 3/4 pour les unités désinfectées. Année 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 % UDI sans désinfection 60 57 49 44 39 35 33 28 % UDI avec désinfection 40 43 51 56 61 65 67 72 Tableau 20 : évolution du nombre des unités désinfectées ou non en pourcentage La présentation (IV.1) différencie les stations de traitement, les installations de désinfection et les unités de distributions concernées. En effet, suivant la catégorie choisie, il peut y avoir des effets de double compte, des valeurs qui sont à intégrer dans un cas et pas dans un autre. Les tableaux suivants détaillent les divers exemples de particularités qui justifient la nécessité d’opérer une distinction. D’abord, une même station peut concerner plusieurs unités de distribution : les réseaux suivants sont tributaires d’installations présentes sur le secteur d’intervention du S.A.T.E.P, donc déjà comptabilisées. Ensuite, d’autres dépendent de structures exploitées par une compagnie fermière. Dans ce cas également, la station n’est pas intégrée dans le calcul contrairement au réseau. Il n'y a pas de changement par rapport à l'an passé. Enfin, la distinction entre stations et installations est également apparue nécessaire car, plusieurs doubles, voire triples (C) désinfections ont été recensées. Par rapport aux tableaux de 2005 et 2006, il faut rajouter : Unité de distribution Désinfectant 1 Désinfectant 2 BOURG MADAME Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (existant) CASEFABRE Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (existant) MONISTROL Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (2007) CORSAVY Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (2007) VILLEROGE Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (2007) ENVEITG BRANGOLY FANES Ultraviolets (existant) Hypochlorite de Sodium (existant) GLORIANES Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (2007) MONTALBA le CHATEAU Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (existant) OSSEJA Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (existant) PALAU de CERDAGNE Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (existant) PORTA Ultraviolets (existant) Hypochlorite de Sodium (existant) SAINT ARNAC Ultraviolets (2007) Hypochlorite de Sodium (2007) Tableau 21 : nouvelles unités concernées par des traitements de désinfection combinés Par contre, il convient de retirer VILLERACH, qui n'a pas remplacé son générateur d'ultraviolets défectueux, l'unité restant désinfectée par chloration. On constate un fait nouveau, en l'occurrence, un renforcement de chlorations existantes par l'installation d'ultraviolets. Cela concerne 5 unités en 2007. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 20/38 Les unités de distribution équipées de désinfection se répartissent donc de la manière suivante : Mode de désinfection Nombre % Une seule 107 70,86 Plusieurs 44 29,14 Combinaison UV - Chlore 41 27,15 Combinaison Chlores 3 1,99 Tableau 22 : répartition des unités en fonction du nombre de traitements de désinfection Les valeurs sont stables par rapport à l'an passé. IV.4.2 Le nombre et la nature des appareils de désinfection Le nombre L’évolution concernant le nombre des équipements, quel que soit leur type, depuis l’année 2000 est figurée dans le graphe ci dessous, elle montre une évolution constante : 200 175 163 150 130 125 176 137 112 94 100 76 75 50 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Figure 7 : nombre d’appareils de désinfection installés Les tableaux et graphiques suivants détaillent la répartition des types de traitement en 2007 (177 installations du secteur S.A.T.E.P) en nombre et pourcentage : Type Chlore Gazeux Bioxyde de Chlore Hypochlorite de Sodium Ultraviolets Cl2 ClO2 NaClO UV Nombre 16 2 99 59 % 9,09 1,14 56,25 33,52 Tableau 23 : répartition des unités en fonction du nombre de traitements de désinfection BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 21/38 Appareils de désinfection 2 1% 9% 16 2 17 34% Cl2 ClO2 NaClO UV 59 60 99 98 56% Figure 8 : type de désinfections rencontrées Le graphique suivant montre l’évolution du nombre d’installations de 2000 à 2007 en fonction de leur type : 99 100 91 78 Nombre d'Appareils 80 71 2000 59 60 45 40 26 20 5050 34 36 31 C l2 59 2001 2002 2003 2004 2005 2006 16 16 4 4 3 5 4 5 0 42 44 54 2007 7 5 4 4 4 4 2 2 C lO 2 N aC lO UV PRO C ED E Figure 9 : évolution de la répartition des traitements de désinfection Le nombre d’installations est resté à peu prés stable les deux premières années (+ 7 %). Il a connu un essor remarquable en 2002 (+ 24 %). Cette tendance s’est confirmée en 2003 (+ 19 %) comme en 2004 (+ 16%), et de manière plus modérée en 2005 (+ 5 %) pour revenir en 2006 au niveau de 2003 (+ 19 %) En 2007, la progression représente + 8,6 %. En huit ans, le nombre d’appareils a été multiplié par un facteur de 2,5. Il est passé de 71 à 176 (+ 250 %). BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 22/38 La nature des traitements Les plus fortes augmentations par rapport à 2007 sont celles concernant l’hypochlorite de sodium (+8) et les ultraviolets (+5). Le chlore gazeux évolue peu (+1). Il est vrai que la progression spectaculaire observée l'année dernière était entièrement imputable au fait qu'il est le procédé le plus utilisé en plaine du Roussillon et sur la vallée aval du Tech, par des unités conséquentes récupérées par le SATEP en 2006. Le rapport de qualité établi par la D.D.A.S.S. évoqué plus haut indique un mauvais rendement de certaines unités équipées en ultraviolets. Ces communes présentent un bilan bactériologique défavorable malgré la présence de la désinfection. Il convient certes d’étudier chaque cas avec soin, mais il semble d’ores et déjà acquis que le problème est consécutif à une insuffisance de la structure de traitement, les trois quarts environ se résumant à un simple appareil de désinfection n’intégrant aucune filtration. Le pourcentage de non-conformités est plus faible pour les installations dotées de chloration, avec apparemment une incidence moindre sur l’efficacité du traitement. Les ultraviolets Les ultraviolets continuent de progresser lentement chaque année, malgré le plan Vigipirate. En effet, en milieu rural, les exploitants ne cachent pas leur préférence pour ce type de désinfection, essentiellement en raison de la conservation des qualités organoleptiques de l’eau distribuée (absence de goûts et d’odeurs…), mais aussi pour la facilité de la maintenance (peu d’interventions, pas de manipulation de produits chimiques…). C’est pour cette raison que certains d’entre eux, pour concilier le respect des directives préfectorales et leur volonté initiale, ont opté pour l’installation d’une double désinfection. Leur intention est de maintenir la javellisation pendant la durée de la période de crise et de privilégier ensuite les ultraviolets, le chlore restant opérationnel pour ponctuellement gérer tous les incidents ou les opérations d’entretien pouvant avoir une incidence sur la qualité de l’eau. Un élément plaide, de plus, pour sa mise en place quoiqu’il en soit, il s'agit de sa meilleure efficacité contre les protozoaires pathogènes de type giardia ou cryptosporidium, qu’il est possible de rencontrer car leur présence est souvent liée aux activités d’élevage, nombreuses en montagne. Certaines contraintes sont toutefois à prendre en compte pour les ultraviolets, comme la fréquence des nettoyages des verres protecteurs des lampes ou l’absence de système de protection contre les coupures électriques, habituelles en période d’orages. Dans certains cas, la présence sur l'eau brute de matières en suspension rend nécessaire l'installation de filtres protecteurs à membranes, pas toujours évidents à calibrer. Tous ces éléments sont en effet de nature à perturber le bon fonctionnement du générateur. La première observation relève du simple entretien du matériel et donc du sérieux du suivi. En ce qui concerne le deuxième élément, il convient de noter que certaines unités sont dotées de système de protection contre la foudre. On peut également citer le choix judicieux des communes de PEZILLA de CONFLENT et VIRA qui se sont dotées d’une alimentation solaire, ce qui permet d’éviter la coupure classique lors des intempéries et d’utiliser une énergie opérationnelle et renouvelable. Le bioxyde de chlore Le bioxyde de chlore est en baisse significative, pratiquement divisée par 4 depuis 2000. Dans ce cas, la chute apparaît sur le graphe de moindre ampleur qu’elle ne l’est en réalité. En effet, si la totalité des unités suivies en 2007 l’avaient été en 2000, l’écart serait apparu comme plus important. La plupart des chlores gazeux recensés sur la Communauté de Communes des Albères ont récemment remplacé les générateurs de bioxyde. Prats de Mollo a également effectué cette démarche. Elle a déposé les appareils du village et du hameau de La Preste et a choisi l’eau de Javel, en lieu et place. Actuellement sur le secteur, il ne subsiste que deux unités: Estagel, qui dispose toutefois d'une pompe doseuse d’hypochlorite de sodium en secours et Saint Cyprien–Latour bas Elne, où l’exploitant a demandé une étude dont les conclusions pourraient se traduire par l’arrêt de son utilisation. Le peu d'engouement pour le bioxyde de chlore en milieu rural réside dans la haute technicité nécessaire pour son exploitation, les risques présentés par sa fabrication et son utilisation, le délai et le coût des interventions sur le changement des pièces. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 23/38 Un autre élément est plus récemment apparu entraînant l’abandon des générateurs, sur des secteurs urbains ou disposant de moyens techniques et humains plus importants. En effet, de plus en plus, de très fortes présomptions sont émises quant à la compatibilité de son utilisation avec des branchements en PEHD. A titre d’exemple et à la suite de nombreuses fuites apparues, et de plaintes d’associations d’usagers, la société Véolia a déposé tous ses appareils présents dans le département et installé en lieu et place des bouteilles de chlore gazeux, bien que rien n’ait été définitivement prouvé en ce domaine. L'hypochlorite de sodium L’hypochlorite de sodium est largement le plus utilisé. Son importance représente quasiment le double du procédé venant en second. De 2000 à 2007, le nombre de pompes doseuses d’hypochlorite de sodium placées sur les unités de distribution du secteur visité par le S.A.T.E.P a été multiplié par 3,8. Deux éléments fondamentaux expliquent cet essor significatif du nombre de traitements de désinfection et du type de procédé choisi par les collectivités. Le premier réside dans la demande formulée par une circulaire préfectorale dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, prorogé déjà à plusieurs reprises, compte tenu du contexte politique international. Elle incite fortement les exploitants à procéder en prévention à une chloration continue de l’eau distribuée et ceci sur l’ensemble des réseaux du département. Les maîtres d’ouvrage, qui répondent favorablement à cette disposition, vont faire la démarche de s’équiper, par obligation, avec un dispositif à base de chlore, garantissant la rémanence du produit sur le réseau. En milieu rural, le traitement liquide est généralement privilégié par rapport au gazeux pour essentiellement des raisons pratiques de maintenance. Le second élément est la prise de conscience de la part des maîtres d’ouvrage de la nécessité de fournir aux usagers une eau de qualité qui a pu être motivée selon les cas par : - une démarche volontariste de l’exploitant, - les conseils du S.A.T.E.P qui insistent sur les responsabilités des élus en la matière, - les aides incitatives de l’Agence de l’Eau et du Conseil Général (70% pour ce type d’opération), - les initiatives de la D.D.A.S.S rappelant le bilan analytique des communes (courriers personnalisés et surtout en 2002 la diffusion d’un rapport pluriannuel, diffusé dans la presse locale). IV.4.3 Autres paramètres En dehors des non conformités bactériologiques, d’autres éléments peuvent altérer la qualité de l’eau produite ou distribuée : Turbidité : Les exploitants commencent à être sensibilisés au risque de contamination de l’eau liée à la présence de turbidité. Certains n’hésitent pas, autant que faire se peut, à arrêter momentanément la production de la prise en rivière pendant les fortes pluies. D’autres ont installé des alarmes sur ce paramètre afin de pouvoir prendre en temps réel les dispositions nécessaires, la solution la plus souvent proposée consiste à compléter la désinfection par une filtration préalable. Ce phénomène affecte principalement les eaux superficielles, qui, on l'a vu plus haut, ne sont pas très nombreuses. Dans ce cas de figure, la présence d'une filtration sur sable est incontournable. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 24/38 Sur un autre plan, on l'a vu précédemment, la présence de matières en suspension ou de coloration de l'eau est de nature à affaiblir l'efficacité des rayonnements ultraviolets. D'où la nécessité d'installer parfois des filtres à cartouches en amont des générateurs. L’augmentation de ces unités est particulièrement significative ; elle suit logiquement la courbe d’installations d’appareils de désinfection. Arsenic : A l’heure actuelle, trois unités concernées par le problème ont été identifiées. A Montferrer, un forage de substitution a été réalisé. Il est actuellement fonctionnel et résout le problème. Sur Corsavy, la même démarche a été entreprise, malheureusement la ressource de substitution ne présente pas la productivité suffisante. Un captage de sources éloignées du village et du hameau est à nouveau envisagée. La possibilité du traitement, un instant privilégiée, a été remise en cause par l'affaiblissement conséquent du débit du captage actuel et des incertitudes relatives aux modalités et aux coûts de l'évacuation du substrat saturé en décharge contrôlée. Une troisième commune (Le Tech) va tenter de résoudre la non-conformité par une gestion des volumes produits, le paramètre n’ayant été mesuré que sur un des deux sites de captages conservés. L'issue de l'opération pourrait être compromise par une utilisation du captage non contaminé par un particulier. La régularisation administrative du captage devrait entériner l'utilité publique du droit d'eau communal. Pesticides : Des analyses du contrôle sanitaire ont mis en évidence la présence de produits phytosanitaires sur plusieurs captages du Fenouillèdes (Syndicats de Bélesta-Cassagnes, Latour de France–Montner, communes d'Estagel, Lansac, Planèzes, Feilluns). En 2002, une station de traitement au charbon actif a été bâtie pour le premier maître d’ouvrage cité. Les suivantes font l’objet d’un suivi sanitaire renforcé pour suivre l'évolution des concentrations dans l'eau produite et distribuée sur une année. La solution déjà actée ne satisfait pas les partenaires financiers du Contrat Départemental pour deux raisons essentielles. La première résulte du constat que le curatif ne suffit pas et qu’une approche environnementale est nécessaire. La seconde découle du fait que de nouvelles molécules se substituent progressivement aux organoazotés, et que le procédé au charbon actif n’est plus adapté pour leur élimination. Ces arguments sont développés ci-dessous. Dans le cas où le suivi ne se traduirait pas par une amélioration significative de la situation, il est, en conséquence, acté que toute aide financière éventuelle sollicitée pour la mise en place d'une filière de traitement est conditionnée par une action volontariste dans la lutte contre les pollutions diffuses par les produits phytosanitaires. La position est justifiée par le principe que les collectivités doivent fournir des assurances concrètes sur leur engagement dans une politique de prévention efficace à l'échelle du bassin, complétée par des initiatives localisées. En fait, la question se révèle délicate à gérer, car les mesures envisageables ne dépendent pas uniquement du seul bon vouloir du maître d'ouvrage et des communes concernées. A ce titre, le SAGE de l'Agly, constitue un cadre adapté pour aborder, de façon globale, ce problème car il semble que la majorité des cours d’eau du bassin versant du fleuve et de son affluent principal, le Verdouble sont affectés à des degrés divers. Il serait donc souhaitable de réactiver cette structure, au moins sur ce sujet fédérateur. Cette démarche fournirait, en particulier, l'occasion de s'interroger sur les pratiques culturales et de conforter une action prenant en compte les impératifs environnementaux de protection sanitaire des captages d'eau potable et les contraintes socio-économiques du secteur. Par contre, une intervention sur un territoire plus restreint, plus facilement maîtrisable par les municipalités pourrait être engagée en parallèle. Elle porte essentiellement sur une sensibilisation de la profession viticole, des essais de modification des pratiques culturales, à réaliser sur plusieurs parcelles dans le périmètre de protection des captages. Une étude sur le sujet concernerait non seulement l'impact environnemental, mais également les effets sur le rendement du vignoble et ses coûts d'exploitation. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 25/38 La Chambre d'Agriculture et l'Agence de l'Eau sont prêtes à apporter leur soutien à cette initiative, à l'image du travail accompli sur le bassin de la Baillaury à Banyuls sur Mer. Dans ce contexte, un cahier des charges pour l'élaboration d'une stratégie de protection des captages contre les pollutions diffuses a été proposé et accepté par les responsables locaux. Un autre obstacle au financement tient au fait que la filière adaptée à l'élimination des pesticides azotés, de moins en moins utilisés, à savoir la filtration sur charbon actif, peut n'avoir aucune efficacité sur de nouvelles molécules émergentes et ses sous-produits, comme par exemple le glyphosate et l'AMPA. A ce titre, la question de la construction d'une unité qui pourrait ne plus correspondre à un besoin réel au moment de sa mise en service, se pose. Il est donc important que les conclusions de la mission en cours définissent avec précisions toutes les options envisageables pour que l'exploitant distribue une eau conforme à la réglementation en vigueur. Dans cet ordre d'idée, la recherche d'une ressource nouvelle, exempte de pesticides, si toutefois elle existe, pourrait représenter une solution en se substituant totalement aux captages actuels, ou en constituant un apport en dilution suffisant pour maintenir une concentration des phytosanitaires conforme à la réglementation de l'eau potable. En tout état de cause, il semble toujours préférable de mettre en place une politique préventive. Dans ce cas précis, la difficulté d'appréhender une action curative efficace, la rend absolument incontournable. Le Pôle Eau Potable - Assainissement du Conseil Général a engagé en 2008 un chargé de mission « Pesticides », afin de créer et d'animer un groupe travail constitué par les différents intervenants en ce domaine. Son objectif consistera à formuler des propositions concrètes pour améliorer la situation. Equilibre calcocarbonique : Le Département des Pyrénées Orientales, du fait de la nature géologique de son sous sol, est caractérisé par la production d’eaux qui pour la plupart ne sont pas chimiquement équilibrées. Les extrêmes sont représentés par : • la Cerdagne où le caractère agressif se traduit par une conductivité souvent située en dessous de 50 µS/cm et des réseaux fuyards • le Fenouillèdes où, inversement, l’eau s’avère fortement entartrante et cause l’obturation des circuits de chauffage Dans les deux cas, ce déséquilibre est préjudiciable à la mise en place d’un traitement chimique. En conséquence, les filières proposent de plus en plus des étapes de mises à l ‘équilibre (neutralite ou injection de soude). En ce qui concerne la dureté excessive, les deux procédés électromagnétiques de type Barbotte, qui fonctionnaient en 2000, ont été déposés sans être remplacés. Sulfates : L’eau distribuée par la commune de Maury présente une teneur en sulfates d’origine naturelle de l’ordre de 750 mg/l (soit trois fois la limite de qualité admise). Le maître d’ouvrage a sollicité l’avis de Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) afin de pouvoir connaître dans quelles conditions, il peut continuer à fournir de l’eau à ses usagers en respectant ses contraintes légales d’exploitant. IV.4.4 Les autorisations réglementaires des traitements En ce qui concerne les autorisations réglementaires, sur les 176 installations recensées, 120 disposent d’un arrêté préfectoral, soit 68% des unités. Parmi les 56 qui n’en bénéficient pas, il convient de signaler que plus de la moitié (33) sont en voie de régularisation par le biais d’une procédure administrative concernant les captages de la collectivité. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 26/38 Le schéma suivant affiche l’image de la situation au 31 décembre 2007. 19% 33 AUTORISE NON AUTORISE PROCEDURE EN COURS 23 13% 120 68% Figure 10 : situation administrative des traitements Malgré l'augmentation du nombre d'unités (+18), les pourcentages de chaque catégories restent stables. Il s’agit, toutefois, d’une évolution considérable par rapport à 2002, comme l’indique le tableau ci dessous : Installations Année de référence AUTORISEES NON AUTORISEES Nombre % Nombre % 2002 23 24 % 71 76 % 2007 120 68 % 23 32 % Tableau 24 : évolution de la situation administrative des traitements Le service s’est particulièrement investi dans le message de l’obligation faite aux maîtres d’ouvrage de disposer de structures en conformité avec la réglementation en vigueur, tant au niveau de l’utilisation des captages que la mise en service d’un traitement de l’eau. On constate avec satisfaction que la démarche est suivie d’effet. Les opérations d’amélioration de la qualité de l’eau sont dotées de financements intéressants dans le cadre du contrat départemental. Le fait que le versement de l’aide soit effectué sous réserve de la production de l’autorisation administrative favorise également le phénomène. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 27/38 IV.Comptage La logique statistique initiée en 2001 est conservée en relevant la présence du matériel sur les 3 niveaux fondamentaux de l’infrastructure de l’alimentation en eau potable (annexe E). Les productions regroupant plusieurs ressources considérées comme équipées sont celles qui disposent soit d’un compteur général, soit de compteurs unitaires sur tous les captages. Si un des appareils contribuant à la fonction est en panne ou manque, cette dernière ne sera pas considérée comme active. Pour les unités de distribution il s’agit de celles dont la majeure partie des branchements est équipée (totalité ou ensemble des usagers sans les bâtiments ou activités gérées par la commune). A ce niveau de l'évolution des structures, il paraît intéressant de considérer d'une part les postes installés et ceux qui sont fonctionnels. Le suivi réalisé jusqu'alors ne concernait que le deuxième volet, les appareils cassés n’ayant pas été jusqu'alors inclus. Le tableau général, réalisé à partir du document en Annexe E se présente comme suit : 210 unités de distribution Compteurs installés % installations équipées Production 135 64,29 Distribution 156 69,05 Réseaux de distribution 153 72,86 Tableau 25 : répartition des appareils de comptage installés (situation 2007) Il convient de préciser que sur les 210 unités de distribution, 13 sont des structures de production strictes (sans réseau inclus), le pourcentage des installations équipées ne pourra donc jamais atteindre 100%. En 2007, le nombre d'unités possédant le double comptage production et distribution s'élève à 112, soit plus de la moitié de celles suivies par le S.A.T.E.P. soit 53,33%. 99 disposent d'appareils fonctionnels, 13 en ont au moins un des deux cassé. Ce tableau donne une idée plus précise de l'action des exploitants en matière de volonté d'équipement des unités. Si l'on ne considère que les compteurs en service effectif, on obtient le tableau suivant : 210 unités de distribution Compteurs % installations Production 127 60,48 Distribution 145 69,05 Réseaux de distribution 153 72,86 Tableau 26 : répartition des appareils fonctionnels (situation 2007) Celui ci montre qu'un nombre non négligeable de compteurs connaît des problèmes. En effet, 19 appareils installés, soit 7% du parc, s'avèrent hors service (8 en production, 11 en distribution). En dehors d'une anomalie d'origine, toujours possible, cela peut être occasionné par des erreurs de pose (non respect des linéaires amont et aval, modèle non adapté au débit de passage...). Ceux mis en place sur des conduites d'adduction gravitaires sont également affectés par la présence inévitable BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 28/38 d'air, qui fausse leur mesure et peut aller jusqu'à provoquer leur blocage. Certains, plus anciens, sont tout simplement usés. Il est également important de préciser ces éléments, car la simple lecture de l'évolution par rapport à l'année passée sur les appareils en service montre une quasi stabilité en nombre (- 1 en production, + 2 en distribution, + 2 en réseaux) voire une très légère régression en pourcentage, malgré la récupération d'unités supplémentaires. En fait, 7 compteurs existants et 12 récemment placés sont enregistrés pour la première fois. Depuis sa création, le S.A.T.E.P. a particulièrement insisté et sensibilisé les exploitants pour que leur gestion au quotidien s’appuie sur la connaissance des volumes produits, distribués et consommés. Les tableaux suivants montrent à quel point il a été entendu, en particulier sur les deux premiers niveaux, où le nombre d’appareils installés se situe entre le double et le triple du parc existant il y a 5 ans. A ce jour, plus de la moitié du secteur dispose des trois niveaux de comptage. A ce jour, plus de 60 % du secteur dispose d'au moins un des niveaux de comptage. Les comparaisons établies par rapport aux années précédentes sont reprises dans les diagrammes suivants : en nombre d'appareils : 50 73 PRODUCTION 59 85 94 79 104 128 127 105 116 DISTRIBUTION 128 143 145 127 133 139 138 137 RESEAU 0 20 40 60 80 1 00 1 20 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 1 40 151 153 1 60 1 80 Figure 11 : évolution du nombre d’appareils de comptage BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 29/38 en pourcentage : 22,62 40,33 44,74 49,47 55,03 62,14 60,48 PRODUCTION 32,6 43,65 DISTRIBUTION 52,26 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 61,05 67,72 69,42 69,05 70,17 70,37 73,16 72,63 72,43 73,3 72,86 RESEAU 0 10 20 30 40 50 60 70 80 Figure 12 : évolution nombre d’appareils de comptage en valeur relative Le message constant du service engageant les collectivités à s’investir dans une gestion cohérente et responsable des volumes produits et distribués est parfaitement compris par la majorité des interlocuteurs. L’objectif est loin d’être atteint, mais compte tenu du niveau de départ et des changements de mentalités qu’il convient de provoquer, ce constat est l’un des plus satisfaisants de l’exercice écoulé. Contrairement aux traitements où plusieurs facteurs ont pu déclencher la dynamique de réalisation des installations et où il est difficile de quantifier la part du S.A.T.E.P, il est permis d’avancer que dans le domaine du comptage, l’action du service est largement prépondérante, comme le montre le tableau suivant : Compteurs 2001 Niveaux % installations 2001 Compteurs 2007 % installations 2007 Production 50 22,62 127 60,48 Distribution 59 32,60 145 69,05 127 70,17 153 72,86 Réseaux de distribution Tableau 27 : évolution des appareils fonctionnels (2001-2007) Il met en évidence une stabilité au niveau des réseaux (+ 2,7%). Par contre, on assiste à une très nette progression au niveau de la production et de la distribution (163 appareils supplémentaires sur les deux postes) et un taux d'équipement passant respectivement d'un quart et d'un tiers à plus de 60% et 69 % en 2007. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 30/38 L’accent a particulièrement porté sur la mise en place de compteurs de distribution qui, outre la connaissance fondamentale des valeurs cumulées dans le temps, permettent à l’exploitant de visualiser en temps réel le comportement du réseau. Ils jouent un rôle primordial dans la mise en évidence de pertes significatives. De plus, observés en parallèle avec la manipulation de vannes de secteurs, ils peuvent permettre de localiser plus ou mois précisément leur origine. Le discours relatif à la production nécessite moins de pédagogie dans la mesure où ces appareils sont imposés par les arrêtés déclaratifs d’utilité publique autorisant l’exploitation des captages. Mais il est plus délicat, dans la mesure où le bon fonctionnement du compteur nécessite un écoulement occupant tout le volume de la conduite d'adduction, ce qui n'est pas toujours observé en adduction gravitaire. En ce qui concerne les branchements des particuliers, il est plus difficile de faire évoluer les choses. A ce niveau, il est moins évident de dissocier la fonction purement arithmétique du comptage et celle de la dimension financière. Cela correspond à des particularismes locaux profondément ancrés dans le contexte politique de la collectivité. Ceci est mis en évidence par le fait que les secteurs concernés par le « forfait strict » de la facturation sont géographiquement homogènes et bien identifiés (Capcir, parties Ouest du Haut Conflent et du Fenouillèdes). De plus, dès la parution de la Loi sur l’Eau imposant une part de taxation sur la consommation réelle, l’ensemble de ces communes s’est empressé de demander une dérogation à cette règle. La plupart l’ont d’ailleurs obtenue en répondant aux critères de l’abondance de la ressource et de son alimentation gravitaire. Il reste également à convaincre les collectivités qui, en majorité, ne l’ont pas fait, d’équiper les installations communales (mairies, écoles, ateliers municipaux, stades, potences, fontaines…) afin de pouvoir effectuer un comparatif entre le volume indiqué par le compteur général de distribution et la somme des consommations de tous les branchements, et d’avoir ainsi un indicateur annuel du rendement du réseau. Dans le même ordre d’idée, et dans un souci d'économie, une action de sensibilisation a été engagée pour que les maîtres d’ouvrages évitent d’utiliser l’eau potable pour des usages qui nécessitent pas ce niveau de qualité (arrosage des espaces verts et des jardins particuliers, nettoyage des rues, remplissage des cuves de traitements phytosanitaires…). IV. Les réseaux Deux axes précis, caractérisés par le fait qu'ils représentent des risques sanitaires, ont fait l’objet comme en 2006 d’une attention particulière. La situation n’a pas suffisamment évolué à ce niveau pour qu’il soit intéressant d’établir des statistiques en regard des données de référence précédentes. Le message de sensibilisation continue d’être porté. IV.6.1 Les branchements en plomb Un recensement des unités concernées a été effectué dans une première approche afin de tenter d’appréhender la situation des communes vis à vis du risque de saturnisme et les conseiller au mieux quant à leurs obligations réglementaires. Par ailleurs, le S.A.T.E.P insiste pour que la localisation des branchements soit incluse dans le cahier des charges de tout projet d’étude diagnostique et que le risque de saturnisme d’origine hydrique soit clairement déterminé. IV.6.2 Les retours d’eau Ce problème est principalement posé par la présence de potences agricoles connectées sur les réseaux, en particulier sur les secteurs géographiques à forte vocation agricole. La situation en ce domaine est loin d’être satisfaisante. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 31/38 L’information entreprise dès la création du S.A.T.E.P porte d’abord, comme cela a été précisé plus haut, sur le réel besoin d’utiliser de l’eau potable pour cet usage. La recherche de ressources de substitution et de moindre qualité est la démarche présentée comme la plus souhaitable. Car, outre le risque de retour d’eau, la potence est en général un poste générateur de très forte consommation, survenant, de plus, en période d’étiage des ressources. En cas d’impossibilité d’utiliser une autre alimentation, il est fortement préconisé d’installer un système de dysconnexion adapté. A la place d’appareils homologués très coûteux et qui posent des problèmes de maintenance, il est proposé la pose d’entonnoirs correctement dimensionnés à l’exutoire du tuyau d’arrivée d’eau. Il est à noter que la majorité des équipements posés est attribuée à l’action de conseil du S.A.T.E.P. IV.Localisation des ouvrages L’ensemble des ouvrages majeurs du réseau (captages, brise charge, collecteurs, réservoirs, bâche de reprise, stations de traitements …) a fait l’objet de relevés systématiques au G.P.S. en 2004. La position géographique de chacun d’entre eux est désormais connue et peut être répertoriée sur une carte. Les quelques installations manquantes et toutes les nouvelles ont été répertoriées depuis. Les données ont été communiquées à l’exploitant, car elles sont intégrées à la rédaction de la fiche de visite. Elles peuvent s’avérer extrêmement précieuses pour l’élaboration des plans d’urbanisme en général et de réseaux en particulier, voire dans le cadre de la régularisation des captages. Pour certaines sources de montagne ou de piémont, les coordonnées seront parfois utilisées en repérage. IV.Qualité de l’eau : L’action du SATEP s’inscrit d’abord dans une logique préventive. En conséquence, les données relatives à l’amélioration de la qualité de l’eau par rapport à sa démarche ne pourront être appréciées qu’après la mise en application des préconisations édictées dans les fiches de visites (protection physique et réglementaire des captages, mise en place éventuelle de nouveaux traitements, entretien des installations, remise en état du génie civil des ouvrages…) Ces effets ne pourront vraisemblablement apparaître de façon tangible qu’à moyen terme. De plus, deux des agents provenant du service Santé – Environnement de la DDASS 66, il a été décidé de continuer ne pas mettre trop en avant ce paramètre afin d’éviter la confusion entre les missions précises de ce service et celles du S.A.T.E.P, d’autant plus que les collectivités confrontées à des problèmes de qualité d’eau sont parfaitement identifiées. On peut toutefois rappeler que les difficultés rencontrées dans le département et qui nécessitent une réaction des exploitants, correspondent à des contaminations bactériologiques, événement le plus fréquent mais également à des constats plus rares mais préoccupants comme la présence d’arsenic et de pesticides et qui a été évoquée dans les chapitres précédents. Le S.A.T.E.P compte contribuer à la résolution de ces dépassements de limite de qualité en préconisant dans un premier temps des mesures de protections physiques et environnementales des ouvrages (réfection du génie civil, respect des prescriptions réglementaires, meilleure gestion socioéconomique des parcelles avoisinantes …). Ensuite, en préalable aux traitements chimiques, uniquement retenus qu’en cas d’échec, des options de dilution ou de substitution de ressources sont proposées. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 32/38 V - PRINCIPALES OBSERVATIONS DE TERRAIN Les premières visites de l’ensemble des installations avaient permis d’établir un constat sur la situation dans le département qui, à la suite de nombreuses observations, mettait en évidence un certain nombre de dysfonctionnements récurrents. Ils ont été exposés longuement et de manière détaillée dans les rapports précédents, il est donc inutile de les énumérer à nouveau. La plupart d’entre eux sont la conséquence d’une cinquantaine d’années d’exploitation pendant lesquelles l’entretien des installations et la politique d’investissement à long terme, en particulier sur les renouvellements ont été plus ou moins sous estimés. Il est donc évident que la normalisation de la situation dans un premier temps ne pourra se faire du jour au lendemain et ceci d’autant plus lorsque les opérations de remises à niveau s’avèrent lourdes et coûteuses. Le bilan brossé en 2006 demeure toujours d’actualité et les thèmes abordés constituent sans conteste les fondements à partir desquels se dégagent les grands axes d’actions du service pour les années à venir(Cf chapitre I.1). On a pu observer toutefois avec satisfaction que les visites et les rapports établis depuis 2000 ont été considérés avec intérêt par les collectivités d’une manière très majoritaire, comme ont pu en témoigner les déplacements du S.A.T.E.P en 2007. Beaucoup confirment que la création du service répondait à un besoin réel et urgent, s’insérant dans un créneau où n'évoluait aucune structure comparable et constituant une aide et un conseil appréciable, ce qui correspond, en fait, pleinement au but recherché. Sur le plan pratique, les recommandations ont été souvent suivies d’effet. Cela concerne essentiellement les petits travaux d’aménagement faciles à réaliser par les employés communaux eux-mêmes et généralement mis en application très rapidement (grillages d’aération et de protection, fermeture efficace des installations, mesures d’amélioration de l’étanchéité des ouvrages, visites plus fréquentes et nettoyages réguliers…). En contrepartie, les propositions d’opérations plus consistantes nécessitant des conditions de mise en œuvre complexes ou des investissements conséquents ne se sont pas toujours concrétisées. Cela peut éventuellement s’expliquer par le fait qu’elles engageaient pour la plupart la politique communale, intercommunale ou une réflexion par bassin versant et son budget dans une action à long terme et nécessitaient une réflexion aboutie de la part des conseillers municipaux. De plus, les changements susceptibles d’intervenir dans le cadre de la modification de la convention d’aides n’ont pas généré un contexte favorable de prise de décision. Il convient toutefois de rajouter que ces projets sont rarement abandonnés et attendent des conditions favorables de mise en œuvre. Une étude affinée au cas par cas serait indispensable pour appréhender les véritables motivations de chacun. Toutefois, il se dégage que les études (schémas directeurs, diagnostics de réseaux…) et les installations de traitement de désinfection (dans le contexte actuel du plan Vigipirate) ont fait l’objet de projets aussi nombreux qu'auparavant. La réalisation de nombreux travaux prescrits sur les captages indique que les procédures d’autorisation avancent dans le département et se traduisent par des opérations concrètes. La production d’études s’inscrit dans la suite logique du discours tenu par le S.A.T.E.P lors de ses déplacements et est inspirée par des règles établies et explicitées dans le contrat. Il est rappelé que ces documents sont indispensables pour perfectionner la connaissance de l’exploitant de son réseau, ainsi que pour sa gestion au quotidien en établissant un état des lieux. Ils le sont également pour mettre en évidence, hiérarchiser et justifier auprès des organismes financeurs les opérations à engager. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 33/38 Un document photographique joint en annexe montre des exemples de préconisations prises en compte. Ce que le S.A.T.E.P 66 voit et entend lors de ses visites lui prouve que son action est comprise et souhaitée. Cela se traduit souvent par un investissement accru de ses interlocuteurs dans le domaine de l’eau potable, et le conforte dans une méthode de travail qui a fait ses preuves. En 2007, le contexte climatologique a été caractérisé sur le Département par le maintien d'une situation particulièrement préoccupante caractérisée par un déficit pluviométrique important. En effet, le manque d'eau enregistré en 2006 n'a pas été rattrapé. Bien au contraire, la situation s'est aggravée. A l'exception de la période allant de février à mai 2007, qualifiée par Météo France de normale voire excédentaire sur le premier mois, le reste de l'année s'est avéré déficitaire, et fortement en janvier, juin et novembre. En toute logique, comme en 2006, M. le Préfet des Pyrénées-Orientales a pris un arrêté de niveau 2 (2751/2007) portant restriction en matière d’eau le 01 août 2007. Contrairement à l'année précédente, ce texte a concerné l'ensemble du département et n'a pas été levé en septembre, un nouvel arrêté pris le 17 (3358/2007) a prorogé les dispositions du premier. En automne, pendant les vendanges, la commune de Feilluns a du faire appel à des ravitaillements par camions citernes, au même titre que Saint Martin de Fenouillet, déjà en difficulté l'année précédente. Il en a été de même sur le village d'Urbanya, qui, en fin d'été, à la suite des phénomènes combinés d'une rupture d'alimentation de la conduite d'adduction et de fuites en réseau, a complètement vidé son réservoir et n'a pu réussir ensuite à le remplir normalement. Le Mas Lacassagne (commune de Sauto) a vu sa source unique se tarir à la fin du mois de décembre. D'autres unités sont confrontées à des baisses quantitatives de la production, voire des pénuries avérées comme Lansac, Prats de Sournia, Rasiguères, Nahuja, La Quillane, Fetges. Pour ces communes, la demande en eau a pu être satisfaite, mais sans aucune marge de sécurité. Deux des trois forages de Saint Arnac sont devenus totalement improductifs. Ille sur Têt , Rodès et Canaveilles, dont la nappe des captages est fortement tributaire des pertes des canaux d'arrosage ont connu des perturbations liées à la gestion de ces ouvrages (arrêts provisoires ou prolongés, limitation des débits...). Cette situation préoccupante,si elle perdure, pourrait concerner en 2008 d'autres communes, en particulier sur le secteur du Fenouillèdes, où les unités de distribution présentent l’inconvénient d’être confrontés à des fortes consommations pendant les vendanges, qui correspondent à la période d‘étiage de fin d’été. Les villages du piémont, dont le potentiel des nappes d'alimentation est fragile et limité pourrait également être affectés. VI - LE COMPTE ADMINISTRATIF Les dépenses et les recettes du S.A.T.E.P pour l’exercice 2007 sont détaillées ci-après. Elles figurent respectivement en page 35 et 36. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 34/38 COMPTE ADMINISTRATIF DEPENSES DU SATEP POUR L’ANNEE 2007 INVESTISSEMENT TOTAL INVESTISSEMENT 0,00 FONCTIONNEMENT ENSEMBLE IMMOBILIERS ET MOBILIER Chapitre 11 Article 616 Article 60622 Article 6068 Article 60632 Article 61551 Article 60636 Assurances Carburants Autres fournitures Acquisition petit matériel, outillage et mobilier Entretien et réparation matériel de transport Habillement de travail S/TOTAL ADMINISTRATION GENERALE Chapitre 11 Article 6064 Article 6251 Article 6262 Fourniture de bureau Frais de déplacement de personnel Frais de téléphone 1 118,42 1 426,00 0 0 1 722,86 0,00 4 267,28 S/TOTAL 690,00 1 159,00 1 000,00 2 849,00 S/TOTAL 52 231,59 14 560,22 29 708,44 17 416,88 113 917,13 PERSONNEL Chapitre 012 Salaire et charges patronales Technicien 1 Technicien 2 Technicien 3 Secrétaire à mi-temps TOTAL FONCTIONNEMENT TOTAL GENERAL DEPENSES 2007 en €uros BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 121 033,41 121 033,41 35/38 .RECETTES DU SATEP POUR L’ANNEE 2007 Assiette de la participation de l’Agence de l’Eau R.M.C. L’aide de l’Agence de l’Eau est basée sur un barème plafond d’intervention exprimé en nombre de journée / personne. La valeur de la journée / personne est fixée à 460 € pour 2007 Les prestations effectuées par unité de distribution sont estimées globalement à 1,5 journée par personne. Nombre d’unités de distribution : 210 Prestations par unités de distribution : 210 x 1,5 = 315 Valeur journée / personne : x 460 € = 144 900 € qui constitue le plafond de participation de l’Agence de l’Eau PARTICIPATION ATTENDUE DE L'AGENCE DE L'EAU : INVESTISSEMENT 0 € x 50% = 0€ FONCTIONNEMENT 121 033 € x 70% = 84 723,10 € TOTAL PARTICIPATION ATTENDUE : 84 723 € BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 36/38 VII – CONCLUSION ET OBJECTIFS POUR L’ANNEE 2008 .VII.1 Conclusion Depuis sa création, la prise de contact avec l’ensemble de ses interlocuteurs et la visite de toutes les installations de son domaine d’intervention, le S.A.T.E.P a atteint sa pleine maturité et s’est parfaitement intégré parmi les intervenants incontournables dans le domaine de l’eau potable dans le département des Pyrénées Orientales. Les sollicitations diverses et nombreuses dont il fait l’objet, l’augmentation de la charge de travail, montrent que sa création répondait à un besoin fondamental des maîtres d'ouvrage (annexes A1.1 et F). On insistera encore une fois sur le fait que beaucoup d'entre eux confirment que la création du service répondait à un besoin réel et urgent, s’insérant dans un créneau où n'évoluait aucune structure comparable et constituant une aide et un conseil appréciable, ce qui correspond, en fait, pleinement au but recherché. A ce titre, la remise en cause des missions du SATEP par la Loi sur l'Eau a été l'occasion d'un véritable plébiscite de la part des collectivités concernées. Ces dernières ont apporté massivement leur soutien et leur attachement au SATESE et au SATEP par le biais d'une pétition. Ce témoignage fort a été envoyé aux parlementaires, qui ne l'ont pas estimé suffisant pour reconsidérer leur position initiale. Le service constate avec satisfaction que la plupart des intervenants dans le domaine de l’eau potable font référence aux rapports de visite du S.A.T.E.P dans leurs écrits (hydrogéologue agréé, bureau d’études, courrier DDASS…) L’ambition du S.A.T.E.P, puisque la loi le lui permet encore pour 2008, est de poursuivre l’action entreprise relative au changement significatif des pratiques couramment constatées et de continuer d’informer de manière efficace les exploitants sur les responsabilités auxquelles ils ont à faire face. Pour ce faire, l’action se concrétise chaque année par une intégration progressive de thèmes divers (prix de l’eau, carnet d’entretien, règlement du service de l’eau…), qui permettront à terme de cerner l’ensemble des préoccupations des élus et d’optimiser la mission de conseil qui est dévolue au service. Le principal objectif du S.A.T.E.P, au-delà d’une amélioration significative de la situation actuelle, est d’inciter les collectivités à une remise à niveau nécessaire pour pouvoir affronter les exigences de qualité de service qui seront de plus en plus imposées au maître d’ouvrage par la réglementation et par les attentes en constante augmentation de la part des usagers. Le programme se révèle de plus en plus consistant et le Conseil Général, à travers son S.A.T.E.P, a l’ambition légitime de relever ce défi. Il affirme clairement son implication dans le soutien aux collectivités qui œuvreront dans cette logique. .VII.2 Objectifs 2008 Sur le fondement de la satisfaction des collectivités visitées, il est évident que la stratégie mise en place depuis le début doit être maintenue dans le même état d’esprit et la même volonté. En conséquence, les thèmes principaux constituant la mission seront conservés et développés. Le renforcement du service par Mlle Anne RIEUSSET devrait permettre de résorber le retard pris depuis 2 ans pour le rendu des rapports des visites. Cela sera d'autant plus facile que ses acquis professionnels dans le domaine de l'eau potable et la connaissance de la plupart des interlocuteurs vont lui permettre d'être rapidement efficace, ce qui évitera aux deux autres agents de s'investir trop intensément dans sa formation. De plus, son expérience passée au sein d'un bureau d'études privé va permettre au service d'élargir son domaine de compétence . BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 37/38 Le secteur d'intervention du SATEP devrait conserver ses unités 2007 et récupérer une nouvelle commune, Millas, qui a décidé de passer en régie directe en 2008. Dans ce contexte, le principal objectif de 2008 consistera à mener à bien les actions fondamentales et prioritaires du service, à savoir : effectuer la visite annuelle de chaque unité, participer aux réunions organisées par les collectivités et les partenaires. Il convient également de s'attacher à réduire les délais de transmission des fiches. En effet, il est indispensable, qu'à défaut de ne pouvoir respecter la contrainte contractuelle d'un mois, ils soient ramenés à des bases plus raisonnables. Un temps de réponse trop long peut avoir des incidences sur la portée du conseil, étant donné que des événements majeurs sont susceptibles d'intervenir sur les unités entre la visite et la transmission du rapport, ce qui peut entraîner des confusions et des incompréhensions de la part des collectivités à la lecture du document, qui, du fait, n'intégrerait pas ces changements importants. En outre, plus le temps passe entre la venue sur le terrain et la rédaction, la mémoire des détails s'estompe, ce qui peut avoir une influence non négligeable sur la qualité du travail rendu. En effet, une des préoccupations essentielles du service consiste à conserver l’indice de satisfaction qu’il reçoit des collectivités sur les critères développés dans les rapports précédents, afin qu’il reste toujours aussi élevé. Il convient donc avant tout de rattraper le retard pris en ce domaine. Compte tenu du renforcement, cela devrait se faire rapidement, ce qui va permettre de pouvoir s'investir sur certaines actions thématiques, comme établir un nouveau bilan sur le prix de référence de l'eau potable. Il est question de recenser les unités équipées de télégestion et de poursuivre la sensibilisation de disposer d'un règlement de service de l'eau. Un point est également prévu sur les unités ayant réalisé un schéma directeur. Par ailleurs, l’adoption de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (art. 73) et la parution de son décret d'application en décembre 2007 modifient les conditions de l’assistance technique et réduisent de façon drastique le domaine d'intervention du SATEP en le cantonnant aux actions sur les périmètres de protection des captages. Le service va réfléchir sur la nature de ses prestations futures et présenter des propositions en ce sens auprès de l'Assemblée Départementale. Ces dispositions ne sont pas, à ce jour arrêtées, elles feront l'objet de discussions de concertation avec l'Agence de l'Eau. L'éventualité de la nécessité de contractualiser avec les maîtres d'ouvrages sera évoquée avec l'ensemble des représentants des collectivités territoriales. En tout état de cause, et nonobstant les contraintes générées par l'application des directives européennes résolument libérales, le SATEP demeure particulièrement motivé et déterminé pour continuer sa mission de service public. Le Conseil Général et l'Agence de l'Eau peuvent compter sur un engagement sans faille de ses agents en ce domaine. BILAN D’ACTIVITÉ SATEP 2007 DIRECTION EAU AGRICULTURE ENVIRONNEMENT – PÔLE EAU POTABLE - ASSAINISSEMENT 38/38