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Stop Elephant Poaching in Guinea: Part 1 Audio Translation Dans la grande forêt classée de Ziama, République de Guinée Conakry, vit une population d’éléphants de forêt (éléphants nains) estimée à 214 individus. Malheureusement en 2008, 6 à 7 de ces éléphants ont été abattus par des braconniers. Pire, en 2009 on estime entre 11 et 16 autres éléphants tués. Ce reportage qui suit fait état de cette situation. ► The large Ziama Protected Forest in the Republic of Guinea (Conakry), shelters a population of forest elephants (pygmy [sic] elephants) estimated at 214 individuals. Unfortunately, in 2008, 6 or 7 of these elephants were slaughtered by poachers. In 2009 an additional 11-16 elephants are believed to have been killed. The following report exposes the current situation. (Infographic : Studio Yankadi Diffusion) Elephant slaughter in Guinea Les éléphants qui vivent dans ces forêts guinéennes sont tués tous les ans. Une réelle menace d’extinction pèse sur eux, c’est à dire une disparition pure et simple du territoire guinéen. Dans la préfecture de Macenta, la grande forêt classée de Ziama, 119 000 ha, abrite des éléphants dont le nombre était estimé à 214 en 2006 suite à une enquête menée par l’ONG « Faune et Flore Internationales » en collaboration avec le Centre Forestier de N'Zérékoré. De juin 2008 à novembre 2009, 20 à 22 de ces éléphants ont été abattus selon différentes sources. ► Elephants are killed every year in Guinea’s forests. These elephants are greatly threatened with extinction and could eventually disappear from Guinea altogether. In the prefecture of Macenta, the large Ziama Protected Forest (119000 ha), shelters a population of elephants estimated to number 214 according to a 2006 survey carried out by the non-governmental organization “Fauna and Flora International” in partnership with the “Centre Forestier de N'Zérékoré” (Forestry Center of N'Zérékoré). According to several sources, 20 to 22 of these elephants were killed between June 2008 and November 2009. 1 En témoignent ces carcasses dont certaines étaient encore au stade de la décomposition le 27 décembre 2009. Pire nous avons trouvé de nombreux spécimens gardés dans les maisons forestières par les écogardes. Les éléphants abattus par des paysans et par des braconniers. Des chasseurs qui résident ou sont originaires pour la plupart des 5 sous-préfectures qui sont dans l’aire de la forêt classée de Ziama (à savoir les sous-préfectures de Seredou - Zebela - Fasankony – Oremai - Sengbedou) toutes dans la préfecture de Macenta pour un total de 26 villages et donc des gens qui connaissent bien la forêt classée de Ziama. Par contre toutes les ivoires ont été enlevées et vendues à 1,5 millions de francs guinéens le kilo. Plus inquiétant, tous les paysans qui vivent autour de la forêt classée de Ziama sont armés de fusils de chasse, d’autres de fusils de guerre pris au Liberia pendant les années de rébellion. En parcourant la forêt classée on trouve des étuis de balles partout, des champs et des plantations ce qui révèle la fragmentation de l’habitat des éléphants, d’où le conflit homme-éléphant. ► Evidence of the slaughter includes carcasses, some of which were still in a state of decomposition on December 27, 2009. Even worse, we found numerous specimens that were kept in the forestry centers by eco-guards. The elephants were shot by farmers and poachers, most of whom live in or come from the five administrative subdivisions in the area of Ziama Protected Forest. These administrative subdivisions of Seredou, Zebela, Fasankony, Oremai and Sengbedou form part of the prefecture of Macenta, and include 26 villages total. Therefore, the poachers are familiar with Ziama Protected Forest. All ivory was removed from the carcasses and was sold for 1.5 million Guinean Francs (US$296.73) per kilo (2,2lbs). More troubling is the fact that all farmers who live in the areas surroundings of Ziama Protected Forest are equipped with hunting rifles or military weapons taken from Liberia during the years of civil war there. When traveling through the protected forest, one comes across shell casings everywhere, [as well as] fields and plantations which testify to the fragmentation of elephants’ habitat which, in turn, influences the manifestation of human-elephant conflicts. (President of the Human-Elephant Committee in Seredou) (Inaudible) Résultat : 5 a 6 hommes auraient été tués courant 2008-2009. Parmi eux, feu Loa Siba dont voici la photo. 2 Après l’avoir tué, l’éléphant a couvert sa dépouille de deux arbres arrachés par le pachyderme en colère. Le défunt était marié à 3 femmes et père de 15 enfants. Autant dire que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable devrait s’impliquer dans le conflit homme-éléphant en veillant à l’application de la Convention de la CITES que la Guinée a ratifiée en 1981, une convention qui réglemente la chasse et le commerce international des espèces. ► As a result of elephant conflicts, 5 to 6 individuals are reported to have been killed in the course of 2008-2009. Among them is the late Loa Siba. Here is his photo. After killing him, the angry elephant covered his body with two uprooted trees. Mr. Siba had three wives and was the father of 15 children. Needless to say that the Ministry of Environment and Sustainable Development should address humanelephant conflicts by making sure that the CITES convention, which Guinea ratified in 1981, is implemented. This Convention regulates hunting and the international trade in [threatened and endangered] species. 3