N` 80 - Version PDF : La dépêche du sud
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SA la Princesse Charlène de Monaco à Agadir «Learn to swim» et «Water safety» Lire page 3 Académie de l’Economie Sociale et Solidaire Morocco tourism investment Forum C.A de l’agence urbaine d’Agadir Adopter une forte La crise économique approche participative comment s’en sortir ? Lancement du Resort de Tamaouanza Lire page 5 Lire page 10 et 11 Lire page 12 A vrai dire Haro sur le mal du foncier Saoudi El Amalki L e mal de l’habitation anarchique prolifère un peu partout dans le pays, notamment à Tanger, mais, à Agadir, il prend des dimensions beaucoup plus hallucinantes. On abeau qualifier les auteurs de ces infractions de « mafias » du foncier, les récidives sont criardes. Ce vocable fulminant peut également synonyme de « lobbys » dangereux. Si les forces de l’ordre se sont interposées avec la rigueur qui s’impose, l’inquisition de cette hérésie condamnait pareillement le non respect de la loi, en termes d’empiètement sur le domaine public. La profusion des spéculateurs et les médiateurs qui s’enrichissent illicitement de ces transactions juteuses, sont constamment à l’affût. Il n’est donc plus question de verser dans le laxisme face à cette situation déplorable. De même, la prolifération des constructions anarchiques de cette ampleur, ne fait que compromettre tout effort de réhabilitation. En effet, la dérobade dont sont soumises les contraventions en dépit de la volonté manifeste des diverses parties concernés de régulariser cet état de fait, depuis presque une décennie, ne saurait perdurer indéfiniment. Dans le même contexte, l’habitat social mis en place par le promoteur immobilier national n’est pas, sans doute, parvenu à destination, en faveur des familles démunies à reloge, dans la plupart du temps. Il convient de souligner, aussi, le principe de « deux poids, deux mesure » dont fait l’Etat fait preuve. D’une part, celui-ci étouffe les citoyens en leur interdisant de construire leurs habitations, à Aghroud de Tamri et à Tamaouanza d’Aourir dans la province d’Agadir Ida Outanane, à titre d’exemple, et, d’autre part, il se permet, à travers la SONABA et maintenant la SMIT, de « confisquer » des terrains à hauteur de plus de 1000 ha dont 590 au site d’Aghroud, sans procédure légale d’expropriation, depuis 1976. L’occupation des terrains, à tort et travers, et la profusion de ce commerce informel, occasionnent, en effet, des préjudices sérieux aux commerçants qui paient leurs impôts et s’acquittent de leurs diverses charges. Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine N° 80 Du 19 au 25 avril 2013 Dépôt légal: 64/94 4 Dhs Secteur de l’artisanat Le come back Lire Dossier 8 et 9 5ème édition du FIDADOC Une palette cinématographie du Maroc à l’Iran Lire page 13 N°79.indd 1 Entretien avec le bâtonnier Abdelatif Ouammou Les droits humains sont indissociables Lire page 16 17/04/13 21:08 Vie politique www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 2 L’apport des grands chantiers D epuis déjà plus d’une décennie, notre pays s’engage dans une opération nationale d’envergure. Il s’agit, en fait, de l’édification, un peu partout sur le territoire du royaume, de grands projets aux énormes capitaux. Sauf les renégats et les récalcitrants, nul ne pourrait nier cette révolution volontariste qui marque la dernière décade qu’on se plait de baptiser «la nouvelle génération de réformes». D’immenses réalisations ont vu le jour, en un laps de temps, d’autres sont toujours en cours. On citera à titre indicatif, la mise en marche d’une série d’autoroutes, d’une panoplie de stations balnéaires, d’une kyrielle d’installations portuaires et aéroportuaires, d’une pléthore de stades et de salles couvertes de sport, d’un parterre de prouesses hydriques, solaires, énergétique..., d’une nomenclature de plans stratégiques, azur, Maroc vert, émergence… Des esprits malveillants trouvent toujours une petite astuce pour contourner toutes ces performances érigées, dans une nation sans ressources naturelles de haut calibre. Ils s’amuseraient à avancer sans vergogne que seul le monarque en soit l’œuvre et que tous les autres ne sont que des «marionnettes». Ce discours d’amalgame et de déstabilisation ne cesse de s’installer parmi les courants nihilistes, surtout que les soulèvements du printemps démocratiques ouvrent grandes ouvertes ces portes battantes. La politique des grands travaux, piédestal de croissance et clef de voûte d’essor, s’insère, en effet, dans la lignée des réformes de la nouvelle ère. Il est vrai que la prise de conscience de cette manœuvre salutaire a pris énormément de temps pour persuader les décideurs, beaucoup plus préoccupés par les équilibres financiers dictés les instances monétaires mondiales, que de se focaliser sur des choix de haute portée civique. On en a déjà tiré les sonnettes, il y a plus deux décennies, affirmant, sans ambages, que les grands travaux constituent une issue incontournables pour permettre au pays de se hisser dans la cour des grands. Les retombées sociales ne feraient que suivre cette dynamique structurelle de base, car il s’avère judicieux de commencer par baliser les chemins des investissements et, partant, du drainage des revenus, afin se lancer dans des infrastructures et des équipements sociaux fort déficitaires. Aujourd’hui, la simultanéité de ces axes indissociables semble prendre le dessus dans une dynamique de plus en plus agissante. Il n’en demeure pas moins vrai que les fondements institutionnels que le Maroc n’a pas manqué de mettre en fonction, par le biais de ses textes de haute notoriété et de ses contextes de profonde animation, constituent l’assiette essentielle et protectrice des évolutions socioéconomiques. La loi suprême que la nation vient de réviser et améliorer substantiellement est, en fait, un outil garant de cet entrain multidimensionnel. On ne saurait alors renier toute cet élan pour des calculs passéistes et réducteurs. Toutefois, il va falloir immuniser toutes avancées notoires contre les dérapages et les périls aussi bien intérieurs qu’extérieurs, par le truchement d’un front national fort et pérenne. Les attentes du peuple sont insistantes et les instruments de jugulement sont identifiés par toutes les composantes de la nation. Il n’est plus question de revenir en arrière, car le train du développement est déjà en route ! S.E Commune de Massa Des sites historiques à l’abandon a commune de Massa relevant de la province de Chtouka Ait Baha, à une soixantaine de kilomètres au sud d’Agadir sur la route de Tiznit, renferme des sites historiques de grande importance, outre ses donnes naturelles et environnementales de haute notoriété, notamment la plage de Sidi R’bat et le parc écologique Souss Massa. Toutes ces potentialités qui représentent des ressources considérables, permettant une expansion certaine de toute une région féconde, sont quasiment abandonnées à leur sort. On citera à ce propos le souk de « tlata Massa » considéré comme un potentiel patrimonial d’envergure, à travers l’histoire. Ce symbole du commerce de toute la zone de Chtouka Ait Baha, connue pour sa prépondérance agricole, constitue, à l’époque, un carrefour incontournable du trafic caravanier de plus en plus attrayant. Cependant, au fil du temps, cette flamme commerciale de grande valeur socioéconomique sévit sous les affres de l’exclusion et l’indifférence. En dépit de son rôle indéniable, cette bâtisse classique ancestrale est exposée quotidiennement à l’usure et le délabrement, sans qu’on ne pense à la rénovation et la restauration de ce joyau à l’architecture typique. De surcroît et du fait de ce délaissement déconcertant, ce point de mire commercial abonde d’ordures et de déchets qui entrainent inéluctablement des odeurs nauséabondes émanant des résidus des abats et étouffant aussi bien les usagers que les visiteurs. En plus, ce Directeur de la publication Abdellah Tidrarine L N°79.indd 2 Rédacteur en chef Saoudi El Amalki Secrétaire de la rédaction Amina Belkay Rédaction Maryem Lasri Photographe/Maquettiste PAO Hassan Kharraz Département Commercial 05 28 84 58 24 lieu fort fréquenté souffre de l’indigence de l’éclairage public à cause de l’exiguïté et de la précarité des pylônes électriques. Cet endroit de rassemblement, complètement délaissé, a donc besoin d’un véritable sursaut de la part des parties concernées, afin de sauvegarder sa spécificité de patrimoine historique et d’assurer ses services en direction des commerçants et des consommateurs de toute une région. Par ailleurs, il est déplorable de constater pareillement que la plupart des accès de la zone de Massa sont dans un état piteux, au grand malheur des citoyens qui trouvent toutes les peines du monde pour se déplacer d’un lieu à l’autre, en particulier le chemin reliant le douar Aghbalou et la commune rurale Sidi Ouassay, provoquant ainsi un réel calvaire de circulation, notamment en cette période estivale. Pis encore, ces accès totalement mis aux oubliettes en termes de revêtement, se transforment en marécages et fossés pendant la saison hivernale, ce qui complique encore davantage les déplacements tant piétons que cyclables. Même chose pour l’entrée de la commune de Massa vers le douar Sidi Abbou qui se trouve, en temps d’hiver, envahie par les crues et transformée, de ce fait, en cours d’eau bloquant la circulation, en plus de l’insuffisance de l’éclairage, le manque de signalisation et les conditions de sécurité. Cette chaotique est alors appelée à s’améliorer avant qu’il ne soit trop tard, car les populations en ont raz le bol et se préparent à des émeutes alarmantes, comme ce fut le cat de leur soulèvement, dernièrement, contre la dégradation des services sanitaires. S.E Dossier de presse Dépôt légal ISSN 73/92 64/94 2028/6554 Rédaction, publicité et administration 17, Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Sbouya, Talborjt - Agadir Tél.: 05 28 84 58 24 / 05 28 82 84 66 Fax : 05 28 82 84 67 Courriel [email protected] Site Web www.ladepechedusud.com Edité par Agadir Média Impression : Ecoprint Distribution : Sapress 17/04/13 21:08 www.ladpechedusud.com Actualité SA la princesse Charlène de Monaco à Agadir Lancement de «Learn to swim» et «Water safety» T rès mobilisée dans le cadre de la promotion la pratique sportive, SA la princesse Charlène de Monaco a lancé, samedi à Agadir, les premiers projets «Learn to swim» et «Water safety» pilotés par sa Fondation éponyme. Les programmes visent à sensibiliser les enfants aux risques liés à la proximité de la mer et à leur dispenser un enseignement formel de natation. Le choix d’Agadir ne s’explique autre que par la beauté de ses paysages et l’attractivité de ses plages. Lors de la conférence de presse, la princesse a expliqué que cette initiative intervient suite à une promesse faite lors de sa dernière visite à l’une des longues plages de la région d’Agadir fin septembre dernier. Ainsi la princesse projette de mettre en place une école d’apprentissage de la natation aux enfants de la région. « Mon séjour dans le Royaume, et par- ticulièrement à Agadir, se passe comme celui d’un ‘’ poisson dans l’eau ’’, tellement la beauté des paysages et la chaleur des gens sont saisissants » s’est-elle réjouit de dire. La princesse espère également que ce premier projet, qui devra bénéficier aux élèves des écoles de Tamraght et d’Aourir, s’étendre vers d’autres régions du Maroc. En marge du lancement de ces projets, SA la princesse Charlène de Monaco a visité l’ensemble scolaire Al Amwaj dans la commune d’Aourir et y a effectué une tournée dans les dépendances, particulièrement une salle d’enseignement préscolaire, et une salle multimédia qu’elle a promis de doter d’une importante quantité de DVD destinés à l’apprentissage de la natation aux enfants. Elle a également rencontré les mères des enfants de l’école et accompagné ces derniers à la piscine pour une séance inaugu- S.A. la Princesse Charlène de Monaco rale du projet «Learn to swim». Le consul honoraire de Monaco à Agadir et représentant de la Fondation, Ahmed Benisaad, a déclaré que l’Association qu’il préside mettra à la disposition des élèves bénéficiaires de ce projet trois moniteurs (maitresnageurs) et un minibus pour assurer le transport de l’école vers la piscine, précisant qu’une fois les enfants initiés à la natation, ils seront emmenés à la plage pour des exercices de natation en mer. A rappeler que le but de la Fondation en question, lancée l’an dernier, était de venir en aide aux enfants défavorisés des quatre coins du monde et promouvoir la pratique du sport, dans un premier temps de la natation, le sport où la princesse a excellé. A.B La troisième édition du forum de l’élève A N°79.indd 3 3 Sofitel Agadir Thalassa Sea & Spa Une distinction mondiale peine un an après son ouverture, le Sofitel Agadir Thalassa Sea & Spa a remporté le prix du meilleur nouveau spa de luxe au Maroc au World Luxury Awards 2013. Le World Luxury Spa Récompenses est reconnu au niveau mondial comme la plus importante initiative de remise de prix pour les spas de luxe, et représente la plus haute distinction d’excellence pour le niveau de service. Les catégories attribuées en 2013 de World Spa Awards luxe ont variés entre les Meilleurs Hôtels de Luxe Spa, Mineral Spa de printemps, Safari Spa, Spa émergents de luxe, Spa de remise en forme, Spa de destination de luxe, Wellness Spa, Spa de luxe de jour, Beauty Spa de luxe, Boutique Spa de luxe et Best Medical Spa de luxe. Les gagnants et les finalistes ont été sélectionnés au moyen d’un processus de vote en ligne annuel où des milliers de curistes du monde entier y ont procédé. A Education vec la collaboration de la Délégation du Ministère de l’Education Nationale à Agadir-Idaoutanane, l’Institution Scolaire Attaraji Privée (ISAP) organise la troisième édition du Forum de l’élève du 25 au 27 avril 2013. En marge du Forum, les élèves et étudiants et leurs clubs participeront aux différentes activités, notamment à la troisième édition du festival de musique scolaire et universitaire. Les facultés et instituts universitaires, les libraires et artisans participeront à l’événement DidactExpo2013 en sa 7ème édition pour exposer des livres, des matériels didactiques et des productions scolaires, N° 80 du 19 au 25 avril 2013 des journées pédagogiques sont également au programme pour informer, orienter et conseiller les élèves et étudiants, leurs parents et le grand public. Attaraji offre des stands gratuits pour exposer les produits ou services en liaison avec l’éducation et la formation pour le public ainsi que des salles équipées pour les conférences et les interventions. En outre, le forum sera marqué par l’organisation des compétitions sportives et culturelles. La cérémonie d’ouverture de l’événement aura lieu le jeudi 25 à 8h 30 en présence d’une Délégation officielle et d’une couverture médiatique de l’événement. M.L En gagnant ce prix, le centre de Thalassa Sea & Spa, dont les soins de thalassothérapie sont inspirés des traditions marocaines et qui font partie intégrante de l’hôtel, a su se distinguer en tant que meilleure station thermale au niveau mondial. Les consommateurs de ces services de luxe feront certainement appel à la liste des gagnants et des finalistes pour décéder de leur prochaine destination spa ce qui augmentera la chance des gagnants à recevoir plus en plus de clients. M.L 17/04/13 21:08 www.ladpechedusud.com Actualité N° 80 du 19 au 25 avril 2013 4 « EDUC A L’EAU » Coopération décentralisée entre le Maroc et la France Pour de meilleures relations directes de partenariat Un passage à l’éducation sur l’environnement Amina belkay E n collaboration avec le ministère marocain de l’Intérieur, l’ambassade de France au Maroc a organisé, le 12 avril à Ouarzazate, un séminaire sur la coopération décentralisée. L’occasion était de mettre en exergue l’actualité de ce thème entre les deux pays et prendre en exemple l’expérience française de l’intercommunalité et le rôle qu’elle détient dans les projets de coopération décentralisée. Dans le cadre du chantier de la régionalisation avancée entreprit au Maroc, l’intercommunalité représente une forme de gouvernance efficace afin d’adapter les politiques de développement des territoires aux besoins locaux des populations. Même pertinent soit-il théoriquement, ce nouveau mode de gouvernance des communes, reste néanmoins complexe dans son application, d’autant plus dans son approbation par les élus. Au cœur du séminaire, trois présidents de régions marocaines et françaises ont procédé à la présentation de leurs expériences. Il s’agissait de Said Chbaâtou (président du conseil régional de Meknès E (Ph. Almaouja.com) Tafilalet), Ali Belhaj (président du conseil régional de l’Oriental) et Jean-Paul Bachy, président du conseil régional de ChampagneArdenne. Une coopération décentralisée entreprise entre le Maroc et la France a laissé libre champs aux relations directes de partenariat entre élus français et marocains des relations directes de partenariat, notamment que les problématiques de développement des deux pays vont de soi. La coopération décentralisée offre l’occasion d’agir durablement dans une approche de proximité qui conçoit plus concrètement les spécificités des territoires concer- nés. C’est également une occasion de mutualiser les expériences et pratiques dans la gestion des territoires. Le Fonds d’Appui aux initiatives Partenariales (FIP) a été également mis sur table, vu qu’il est destiné à soutenir des projets de développement local élaborés en partenariat par des collectivités locales marocaines et françaises. Depuis son lancement, ce fonds aurait permis de financer quatorze projets. L’expérience française Afin d’agir de manière concerte et collective, l’Etat français a incité depuis plus de 20 ans la constitution de structures de coopération entre les communes : les «communautés de communes». L’intercommunalité a depuis rejoint les dynamiques de la coopération décentralisée, offrant l’occasion aux communes de mener des actions de solidarité internationale autour de thématiques diversifiées. La région en France revêt un rôle d’incitation et de facilitation. Ce que la France a entreprit en la matière peut être une valeur ajoutée favorable au renforcement des capacités d’actions locales des collectivités territoriales marocaines à l’horizon de la régionalisation avancée. Reste le plus grandiose, mobiliser les élus locaux marocains. n collaboration avec le Lycée des métiers des services de montagne Ambroise Croisat, Moutiers, France, l’Association SAFE (Soutien aux Actions de Formation et d’Education) Gilly sur Isère – France, et le lycée collégial Jaber Ibn Hayane, Inchaden à Chtouka Ait Baha, Maroc organisent «EDUC’ A L’EAU». Une activité qui vise l’installation d’une nouvelle culture citoyenne permettra un contact à nouvelle culture citadine liée au choix de segmenter la vie humaine vers une action consciente « L’enjeu de l’université sort du choix classique « cours magistraux et débats » vers une transgression d’une action multiple » réclame Mme responsable de l’espace culturel de la Faculté des Lettres A ce titre, différentes activités seront programmées ainsi , l’installation d’une pompe à eau à Aghraisse à Sidi Bibi le 18 avril, Visites d’une station de traitement des eaux usées, des fermes agricoles, des musées, des expositions à Tiznit et à Tafraout le 20 et 21 avril, et enfin la présentation des régions de la Savoie et de Souss Massa Drâa le 22 avril à la salle 46 à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, et l’organisation d’une visite au lycée collégial Jaber Ibn Hayane à Inchaden à Chtouka le 23 Avril. Moatassim Lahcen Formation des métiers de guide des espaces naturels Premier métier du tourisme à se réformer L e 11 avril, s’est tenue à Ouarzazate la cérémonie de signature de la convention de partenariat relative à l’assistance technique dans la formation initiale et continue des guides des espaces naturels entre le Ministère du Tourisme et le Conseil Régional de Franche-Comté. Parmi les intervenants, Nadia Roudies, Secrétaire Général au Ministère du Tourisme, qui a expliqué que le Ministère a lancé la mise en œuvre d’une importante réforme des réglementations des métiers du tourisme tout en assurant l’accompagnement durable des professionnels du secteur pour une meilleure qualité de leurs prestations. Le métier de guide aura été le premier a ainsi se réformer puisque depuis le vote en septembre 2012 d’une nouvelle loi, deux filières professionnelles sont désormais en place : le métier de guide N°79.indd 4 des villes et circuits touristiques et le métier de guides des espaces naturels. La SG avance « le métier de guide est en effet l’un des plus importants du secteur car c’est celui qui accueille le touriste et le raccompagne. En cela, le guide est un ambassadeur du Maroc » En partenariat avec le centre de Prémanon, 88 guides des espaces naturels ont déjà pu suivre une mise à niveau professionnelle et 7 guides ont reçu une formation de formateur en France. De son côté, Denis Vuillermoz, Vice-président du Conseil Régional de Franche-Comté chargé des sports et du tourisme, a rappelé que la coopération entre la région française et la province de Ouarzazate ne s’est pas contentée au tourisme. En 2007, il a été procédé à un accompagnement à la mise en place de la coopérative laitière de Tametkalte, la création d’une fromagerie et d’une ferme pilote qui doit donner lieu en 2013 à la construction d’une étable modèle. La réussite de cette formation exige un dispositif d’évaluation performant apte à garantir l’évolution et l’adaptation permanentes du métier, c’est sur quoi a insis- té Vincent Jacquet, Directeur du Centre National de Ski Nordique et de Moyenne Montagne de Prémanon. Sans omettre l’importance d’inscrire le métier de guide dans les pratiques et normes internationales, notamment en matière de sécurité. Le plan d’action 2013, prévoit la programmation de trois sessions de formation continue en avril et en novembre 2013 au profit de 54 guides des espaces naturels ainsi qu’une formation de deux guides-formateurs marocains au CNSNMM de Prémanon. A.B Publication immédiate de toutes vos annonces légales dans 17/04/13 21:08 Economie www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 5 Préfectoral d’Agadir Ida Outanane Morocco tourism investment Forum Lancement du Resort de Tamaouanza (Aourir) Prioriser utant le flux impor- tout érigé sur une assiette le développement rural tant des visiteurs foncière de 120 hectares. « A augmente autant le Morocco tourism investment Forum se concrétise de plus en plus, et ce à travers l’annonce et le lancement d’importants investissements touristiques et la signature de différentes conventions. Celle qui intéresse la région SD n’est autre que la signée entre le ministère du tourisme, la société marocaine d’ingénierie touristique et le Groupe égyptien Amer. Il s’agit d’un mémorandum d’entente portant sur la création d’une cité de loisir à Tamaounza, Commune d’Aourir (à 15 km d’Agadir). Le projet nécessitera un investissement de 3 milliards de DH et comprendra un Hôtel 5 étoiles, un complexe cinématographique, un complexe d’animation et de loisirs ainsi qu’un Aquaparc, le Ce projet sera une destination familiale qui pourrait être complémentaire dans la région avec la station de Taghazout et l’offre hôtelière de la ville d’Agadir », témoigne Amine Soulami, ingénieur d’Affaires auprès de la Smit. Développée sur une durée de 3 ans, la cite de loisir de Tamaouanza permettra d’enrichir l’offre balnéaire de la région avec un produit d’animation intégré et jouir d’un nouveau resort balnéaire axé sur l’animation et complémentaire de l’ensemble des projets touristiques de la ville. A rappeler que le groupe égyptien Amer, créé par Mansour Amer a réalisé d›importants investissements en Égypte et a l’international. Des projets qui se sont démarqué et signé leur propre identité en développant le concept « A Porto ». Ce dernier se base sur la création de destination familiale d’animation. Parallèlement, La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) et la Société publique espagnole pour la gestion de l’innovation et les technologies touristiques (Segittur) ont signé une convention cadre dans le domaine de l’innovation et la recherche appliquées au produit touristique. D’une valeur de plus de 5,5 millions de DH, l’accord est relatif à la création d’un réseau de clusters touristiques hispano-marocains. Il s’agit plus spécifiquement du tourisme culturel et interne, tourisme rural et tourisme nautique. Sont concernées par ce partenariat les régions du nord du Royaume (Tanger Tétouan, l’Oriental, Taza, Al Hoceima et Taounate), les provinces du sud marocain (Guelmin, Es-Smara, Souss-Massa-Drâa et Laâyoune), et les régions espagnoles d’Alméria, Cadiz, Grenade, Huelva, Malaga, Séville, Cordoba A.B et Jaén. Premier trimestre 2013 Hausse des flux touristiques L e Conseil régional du tourisme (CRT Agadir) indique, dans un communiqué rendu récemment public, que l’analyse du cumul des arrivées et des nuitées enregistrées dans les hôtels classés de la ville d’Agadir durant les trois premiers mois de l’année 2013 par rapport à 2012, fait ressortir une augmentation de 11,07 % en termes d’arrivées et 9,32 % en nuitées La répartition des arrivées et nuitées cumulées, durant les trois premiers mois de l’année en cours par principaux marchés, fait ressortir une augmentation au niveau des marchés russe respectivement de +257,04 et +403,86%, suisse +36,05 et +21,58% et du marché national +20,13 et +28,58%. La même tendance haus- sière a été enregistrée par les marchés belge +19,47 et +21,43%, polonais +17,58 et +18,29%, hollandais +16,13 et +19,23%, italien +15,54 en arrivées, britannique +13,36 et +15,56%, saoudien +5,47 et +5,30% et le marché français de +2,14 en termes d’arrivées et +5,12% en termes de nuitées. Selon le communiqué, le taux d’occu- pation moyen a enregistré dans les hôtels classés de la ville, durant le premier trimestre de l’année, une augmentation de +6,70, soit 48,25% en 2013 par rapport à 45,22% en 2012. Il est à noter que 17 unités d’hébergement d’une capacité de 8 532 lits ont réalisé un taux d’occupation moyen de 74%. A souligner que le CRT d’Agadir SMD ambi- tionne de profiter du potentiel du marché russe qui connaît une grande dynamique. A cet effet des réunions ont été tenues avec les Tours-opérateurs (TO) russes programmant le Maroc. Les prévisions pour 2013 sont de 50 000 clients soit 67 % de plus par rapport aux réalisations de l’année précédente. M.L gadir n’est pas seulement la corniche, l’artère et la voierie. C’est également la montagne, la forêt et le val. Pas moins de douze communes rurales forment cette entité rurale accidentée et précaire, pour la plupart de ses constituantes. Une seule commune urbaine ferme la marche, mais avec également des périphéries périurbaines, en mal de projets structurants idoines. Pour créer l’équilibre escompté entre les composantes de la préfecture à dominante rurale, même d’aucuns considèrent toujours qu’Agadir, c’est la plage et le soleil, il va donc falloir procéder à l’élaboration d’un plan concerté autour d’un diagnostic territorial inclusif. Le conseil préfectoral, mue d’une volonté manifeste, axée sur une approche participative globale et transversale partagée par l’ensemble des acteurs locaux, est le plus habilité à s’atteler à cette tâche fédératrice. La mise à niveau du monde rural et son intégration dans les plans de développement constituent des priorités de cette action, au regard des attentes diverses et insistantes des populations et au vu des contraintes des collectivités locales. L’objectif étant de renforcer les bases de données collectées auparavant et de valoriser les suggestions des intervenants. Cette concertation à partir d’un diagnostic documentaire fiable est à même de mettre en fonction une vision stratégique à court, moyen et long terme. D’autant plus que ces échanges réunissent autour du diagnostic territorial participatif des acteurs locaux (Société civile, élus, organisations socio-économiques, services extérieurs, université, secteur privé…) dont les visées essentielles s’articulent à travers : Prendre connaissance, amender et valider la synthèse de l’état des lieux présenté par le bureau d’études IFED Identifier et hiérarchiser les problèmes majeurs identifiés Analyser les problèmes prioritaires Analyser les potentialités/ressources/difficultés qui peuvent servir de levier de développement pour la préfecture d’Agadir Ida Outanane Les intervenants de toutes les localités regroupant tous les volets aussi bien institutionnels, représentatifs qu’associatifs se doivent donc de mettre la main à la pâte dans une dynamique inclusive, à travers trois ateliers de travail, à savoir : Secteurs de productions (agriculture, pêche maritime, forêt, commerce, services, artisanat, tourisme …) Secteurs sociaux et environnement (enseignement, santé, habitat, assainissement…) Infrastructures de base (eau, électricité, routes, S.E canalisation…) Votre privilège sur le premier site web francophone de la région N°79.indd 5 17/04/13 21:08 www.ladpechedusud.com Economie N° 80 du 19 au 25 avril 2013 Secteur agricole Aswak Assalam lance l’éco-packaging Rentabiliser davantage la production A l’instar de certaines régions du royaume, la caravane de l’OCP fruits et légumes atterrit, récemment dans la région de Taroudant, plus exactement à la commune rurale d’Issen. Selon les organisateurs de cette activité, cette initiative tenue en partenariat avec le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, ambitionne de créer un dynamisme développé au sein des petits agriculteurs, pour mener à bien leurs activités agricoles, en termes de fertilisation et de rentabilité. Cette opération d’envergure, entamée dans le sud du Royaume, s’engage, en fait, à livrer des quantités appréciables d’engrais, alors que la fondation, se consacre à accorder des primes de performance aux bénéficiaires. Cette action à laquelle ont pris part, dans son étape réalisée au sud de la capitale du sud, en plus des responsables de l’organisme initiateur, des différents acteurs du monde de l’économie agricole, notamment la chambre professionnelle de l’agriculture, des représentants de la presse nationale été régionale, s’insère pareillement 6 a pollution au Maroc représente un grand problème auquel tout le monde doit faire face et contribuer à sa disparition. En multipliant les initiatives et en adoptant un comportement plus responsable, le Maroc peut se débarrasser de ses déchets. C’est dans ce sens et en contribuant activement à la Charte nationale de l’environnement et du développement durable que l’enseigne d’hypermarchés Aswak Assalam viens de lancer officiellement dans ses rayons l’éco-packaging. Il s’agit d’un emballage écologique 100 % recyclé, 100 % recyclable, 100% biodégradable et hygiénique. L’emballage écologique a pour vocation de protéger le pain, en y associant un geste citoyen, celui de préserver l’environnement. Ce nouveau produit utilisera l’encre alimentaire, les papiers recyclés ou issus de forêts gérées durablement, en outre, la nouvelle technique permettra l’optimisation du format de l’emballage qui devient réutilisable et utilisera des matériaux à moindre impact sur l’environnement. Grâce à cette initiative, Aswak Assalam sensibilise tout le monde à penser à un environnement meilleur pour le Maroc en adoptant un comportement citoyen, elle contribue également à la prévention des consommateurs sur la pollution engendrée par les emballages non écologiques. M.L L dans un long prolongement de « la caravane OCP céréales 2012 », et s’inscrit dans un exemple d’accord public-privé, a travers des « contrats-package », liant le groupe OCP, sa fondation et les distributeurs d’engrais sur le marché national. Dans ce sens, l’approche de formation et de sensibilisation vient également se joindre à cette activité purement partenariale. En effet, des présentations formulées par des experts-agronomes en la matière, auprès des petits paysans dans le but de vulgariser ce système, baptisé « carte de fertilité », par le biais d’échange d’expérience et de savoir-faire. Cette initiation permettra, sans doute, l’adoption des techniques agronomiques performantes, en valorisant le rendement de l’usage réfléchi des engrais et des facteurs nutritifs, notamment les nouvelles formules appropriées aux sols et aux cultures maraichères marocaines. Ce procédé incitera, certainement, les petits agriculteurs à promouvoir substantiellement leurs productions agricoles et, de ce fait, assurer et améliorer leurs revenus. D’après les accompagnateurs de cette caravane qui se sont montrés fort disponibles et accueillants, les décideurs de l’OCP, principal précurseur, ainsi que les ceux du ministère de tutelle et leurs instances régionales, ont tout fait pour réussir cette opération dehaute portée sociale, en mettant en place les op- portunités de bénéficier des prestations du laboratoire d’analyse des sols mobiles et de s’informer sur les natures essentielles de leurs terres, par le truchement de la « carte de fertilité des sols marocains ». Il va sans dire que cette opération, menée de main de maître, par les responsables de l’office et la fondation, conduits par, s’articule autour des actions de développement de l’agriculture nationale, par l’intermédiaire de la formation des petits agriculteurs et le développement de nouvelles solutions fertilisantes. Des visites de stands ont effectuées au profit des divers visiteurs de cette action qui a connu, il est vrai, un franc succès. S.E 11ème Edition du Congrès International de Mécanique Converger les avancées récentes sur la mécanique E n partenariat avec Université Ibn Zohr d’Agadir, la Société Marocaine des Sciences Mécaniques (SMSM) et le Réseau Universitaire de Mécanique (RUMEC), organisent du 23 au 26 Avril la 11ème édition du Congrès International de la Mécanique à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion. Selon un communiqué des organisateurs, ce congrès a pour objectif de rassembler la communauté scientifique et industrielle marocaine et étrangère qui s’intéresse au domaine des sciences de la mécaniques. C’est aussi une occasion pour les chercheurs scientifiques de faire converger les N°79.indd 6 avancées récentes sur la mécanique, faire un bilan des problématiques qui restent à lever mais aussi permettre le développement des relations interuniversitaires existantes et favoriser la collaboration entre les différents laboratoires concernés par la recherche en sciences mécaniques. 390 communications scientifiques seront présentées lors de cette manifestation internationale durant les 4 jours du congrès. Des Conférences, des communications orales, des communications par affiche et des tables rondes seront au programme. Sont au rendez-vous aussi, des prix de thèse et des prix de poster. D’après la même source, ce congrès s’inscrit dans le cadre des efforts tendant à promouvoir la science et la recherche scientifique qui ne peut que contribuer au développement technologique et économique. A souligner que le Congrès de Mécanique, organisé tous les deux ans, est ouvert à tous les chercheurs en mécanique des solides, en mécanique des fluides et en thermique ainsi qu’à toute personne dont l’activité a trait avec le domaine de la mécanique. Maryem Lasri 17/04/13 21:09 Société www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 7 3ème édition des Clubs Educatifs de Ouarzazate Campagne médicale du Club Moto Agadir Atelier de formation dans les Droits de l’Homme Participation estudiantine auprès des médecins E n partenariat avec la délégation de l’éducation nationale de Ouarzazate et la ligue démocratique pour les droits de la femme, l’Association 4 Bac pour l’éducation a récemment organisé à Ouarzazate la troisième édition des clubs éducatifs. Le thème choisi cette année fut « les clubs éducatifs, un espace de moralisation de la vie scolaire ». Selon les organisateurs, près de 1200 personnes ont pris part à cette cérémonie, entre élèves, staffs éducatifs et invités. Le programme contenait une compétition culturelle qui a opposé trois lycées dont le lycée Aboubakre Essadik de Tarmigte est arrivé en première place, suivi du lycée Errazi de Tazenakhte et enfin le lycée Elkadi Ayyad de Tarmigte. Les droits de l’Homme ont eu leur part dans le programme, 60 élèves ont pu bénéficier des ateliers de formation en la matière. L (Ph. Abdellah Azizi et Abdelilah Bourzik) Selon les organisateurs, près de 1200 personnes ont pris part à cette cérémonie, entre élèves, staffs éducatifs et invités Ce rendez-vous éducatif et culturel fixé par l’association vise à « encourager les clubs éducatifs pour contribuer à la moralisation de la vie scolaire et réussir l’ouverture des établissements éducatifs sur leur entourage ». A rappeler que l’Association 4 Bac œuvre également en matière de cours de soutien gratuits au profit des candidats aux examens du baccalauréat en créant le site des forums éducatifs 4bac.net. Ce dernier, lancé en 2010 par des enseignants de la province d’Ouarzazate, est considéré comme l’une des premières initiatives de ce genre à l’échelle nationale, destinées à optimiser le taux de réussite au baccalauréat. Le site connait la visite de plus de 200 mille élèves mensuellement. Amina Belkay 7ème édition du Congrès national dentaire du Souss Lors de la précédente campagne médicale ( ph. Ibrahim fadel ) A.B La formation continue est de mise Le Coran en tamazight P lus de 200 spécialistes et professionnels ont été réunis à la 7ème édition du Congrès national dentaire du Souss organisé récemment à Agadir par le Syndicat des médecins dentistes du Souss. L’événement, tenu tous les deux ans, est une occasion de discuter les problématiques de la filière. Sous le thème « L’odontologie évolue… vous aussi», le congrès est venu pour mettre en exergue la nécessité pour les professionnels du domaine d’être toujours au fait des dernières nouveautés et de s’impliquer dans la formation continue étant donné que la médecine dentaire est en évolution continue. Avec un programme de 8 conférences et 19 ateliers, les professionnels ont exposé les besoins et les problèmes dans l’absence N°79.indd 7 e Club Moto Agadir devrait organiser du 23 avril au 06 mai la 7ème édition de la campagne médicale gratuite pour la correction de vue sous le thème « Le désert le long de la vue ». La campagne ciblera la population de Teghjijte à 80 km au nord-est de la ville de Guelmim. Soutenue par la Ministère de la Santé, cette édition est organisée en partenariat avec certaines institutions privées et la Direction régionale de la santé de ladite région. Près de 90 médecins assureront leur mission, représentant différents pays, à savoir la Suisse, la France, l’Allemagne et le Danemark. Et une meilleure gestion des besoins de chaque bénéficiaire, les médecins se répartiront sous forme d’équipes, comptant chacune d’elle 30 médecins. Accompagneront également la campagne, des étudiants du Master Tourisme de l’Université Ibn Zohr, et ce afin de mieux faciliter la communication entre médecins et bénéficiaires. Selon le comité organisateur, cette campagne s’inscrit dans le cadre du volet associatif du club et vise essentiellement les régions enclavées souffrantes de précarité. Les bénéficiaires profiteront ainsi de visites médicales et d’une distribution de lunettes appropriées. A rappeler que la première édition de cette tradition initiée par le Club Moto Agadir a démarré depuis l’année 2007. Enfin disponible ! près les 60 langues auxquelles le coran a été traduit, les autorités saoudiennes ont fait sortir la première version du Coran en tamazight des presses du complexe d’édition du Livre saint Emir Fahd, de Médine (Arabie Saoudite). La réalisation a été faite sous l’autorité du Cheikh Salah Ibn Abdelaziz Ibn Mohamed Al Cheikh, ministre saoudien des affaires islamiques, des Wakfs, et de la prédication religieuse. En effet, depuis le 20 mars 2013, une version officielle du coran en tamazight (en lettres latines et en tifinagh) a été mise en circulation en Arabie Saoudite après avoir validé le résultat final. D’après le site algérien « Achorouk », des savants et des connaissants maghrébins en tamazight ont travaillé sur la traduction durant deux ans. Ensuite elle a été transférée dans un laboratoire spécial pour le débogage et l’examen minutieux. Finalement, la traduction a été présentée aux deux comités afin que la langue tamazight utilisée ne se disperse pas entre une région et une autre. A d’une loi qui organise la profession. Notamment l’intervention de certaines prothésistes dentaires qui prennent l’initiative de traiter directement avec le patient alors que leur travail est de confectionner des prothèses à la demande du médecin traitant. En plus de l’absence d’une couverture médicale et de système de retraite L’édition a mis l’ac- L’événement, tenu tous les deux ans, est une occasion de discuter les problématiques de la filière cent également cette année sur la concurrence déloyale représentée par le grand nombre des charlatans. Ces charlatans qui sont près de 10000 au niveau national, avec une grande proportion dans le Souss exposent la vie des citoyens et la mettent en danger à cause de l’absence d’hygiène, de stérilisation et de savoir-faire. Maryem Lasri M.L 17/04/13 21:09 Dossier www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 8 Secteur de l’artisanat Le come back Saoudi El Amalki L a foire régionale de l’artisanat qui s’est, la semaine dernière à Agadir sur un site agréable, constitue une belle opportunité pour la région Souss Massa Drâa de valoriser ses produits en pleine expansion qualitative. Initiée conjointement par la chambre professionnelle de l’artisanat, le conseil régional de SMD, la maison de l’artisan avec la coopération des directions du département de l’artisanat et la commune urbaine d’Agadir, cette manifestation d’envergure ambitionne d’assurer les ventes des exposants de plus d’une soixantaine pour une sélection pour plus de 500 demandes, de vulgariser la production artisanale auprès des touristes et des résidents, d’inciter la participation des mono artisans, des associations et des coopératives, de motiver des émulations positives interrégionales, en termes de produits artisanaux… La cérémonie de clôture a connu un engouement des plus vifs avec la remise des présents d’hommage a une panoplie de méritants. Selon Affane Bouaida, président de la chambre de l’artisanat, ce rendez-vous de haute notoriété permet, en fait, de mettre en valeur toutes les richesses spécifiques dont regorge la région Souss Massa Drâa et qui sont parfois méconnues du grand public. Dans le même sillage, Hassan El Merzouki, président de la commission de l’artisanat relevant du conseil régional SMD met l’accent sur certains produits qui sont d’une qualité incontestable, notamment la poterie de Tamegrout de la province de Zagora, le tapis de Taznakht de la province de Ouarzazate bien qu’il soit assez prisé, la babouche de Tafraout de la province de Tiznit…Par ailleurs, le responsable régional plaide pour un artisanat développé en matière de traçabilité et de performance, au niveau de la production et de la commercialisation. N°79.indd 8 Les opérations actuelles, souligne-t-il, s’effectuent, en grande partie, à travers un transport informel, car le transfert aérien s’avère exorbitant, en contradiction avec les moyens des artisans. D’autant plus que l’emballage exigé devrait passer par des dispositions de labellisation et de certifications rigoureuses, sinon la douane s’oppose à toute procédure empreinte d’approximation. D’autre part, le partenariat avec l’aquitaine donne la réciprocité des airs d’engouement satisfaisant, entre les intervenants respectifs. Cependant, précise Hassan El Merzouki, le rehaussement du secteur nécessite l’édification des espaces propices pour le développement du secteur de l’artisanat, l’amélioration Ce rendez-vous de haute notoriété permet, en fait, de mettre en valeur toutes les richesses spécifiques dont regorge la région Souss Massa Drâa et qui sont parfois méconnues du grand public Affane Bouaida, président de la chambre de l’artisanat, à gauche avec Hassan El Marzouki, président de la commission de l’artisanat au conseil régional SMD à la tête du secteur, l’état d’avancement Abdessamad Kayouh, des programmes mis en un enfant de la « maison », fit sa première apparition, en tant que tel, au sein des opérateurs du département, il y a quelques mois à Agadir, en compagnie de plusieurs intervenants et d’autres instances du secteur, notamment la fédération des chambres de l’artisanat et l’agence de partenariat pour le développement. L’enchainement avec celui du tourisme qui vient de rencontrer les professionnels du domaine, il y a moins d’une semaine, n’est pas anodin, au regard du lien organique qui unit les deux volets indissociables. L’enjeu est donc délicat pour tenter la relance de cette entité intégrée dont la région Sous Massa Drâa l’une des plaques charnières du royaume. Cette rencontre régionale qui s’insère, en fait, dans le cadre de la coopération avec l’organisme américain « Mellenium », vise le renforcement de l’alphabétisation fonctionnelle pour appuyer les aptitudes professionnelles des Redonner un artisans. Dans ce sens, nouveau au secteur il est question alors Fraichement nommé de faire le point sur des conditions de l’artisan, en le dotant de moyens de production et de sessions de formation du domaine. En effet, il convient de se comporter avec les modes d’artisanat en toute équité, sans exclusive ni favoritisme. Il faut bien dire, dans ce sens, que l’artisanat dans la région Souss Massa Drâa renferme des exceptions et des prouesses de premier ordre qu’il va falloir découvrir et mettre en avant, au lieu de se contenter des catégories traditionnelles. L’actuelle foire régionale qui abrite des variétés consistantes, telles la tannerie, la maroquinerie, la tapisserie, l’argenterie, la ferronnerie, la poterie, l’ébénisterie… est en passe de mettre de sérieux jalons dans l’édifice de ce dynamisme prometteur auquel adhèrent de nombreux intervenants, aussi bien institutionnels, professionnels, associatifs que représentatifs. En effet, tout l’entourage est propice pour esperer une telle reliance et un beau come back, à commencer par le responsable gouvernemental du pays. Le rehaussement du secteur nécessite l’édification des espaces propices pour le développement du secteur de l’artisanat, l’amélioration des conditions de l’artisan, en le dotant de moyens de production et de sessions de formation du domaine place, à travers multiples interventions et le plan d’action des années à venir. Cette action ambitionne la formation des artisans et, de ce fait, combattre le chômage au sein de cette large couche. En fait, le plan en question a été l’objet, il y a quelques mois, d’une large concertation avant d’être adopté. La déclinaison de cette ébauche de développement du secteur s’inscrit, en effet, dans une dynamique régionale, couronnée par la signature d’une convention multipartite dont les piliers essentiels s’articulent autour de la promotion des produits spécifiques de la région SMD, la mise en place d’un pôle de production structuré et organisé en favorisant les spécialités régionales, le développement des capacités de la région en matière logistique et la structuration des canaux de distribution destinés au marché national et mondial. Une cinquantaine de projets d’expansion est mise en œuvre, pour une enveloppe budgétaire globale de 249,5 millions de dirhams sur la période 2011-2015. 17/04/13 21:09 www.ladpechedusud.com Dossier N° 80 du 19 au 25 avril 2013 9 Secteur de l’artisanat Le come back T out en gardant l’expression de l’identité culturelle de la région sur le plan national et international, l’originalité du produit dont regorgent la région et ses homologues à travers le pays, sous toutes ses formes et matières constitue un atout majeur aussi bien au niveau de la subsistance d’une couche sociale grandissante qu’à celui de la compétitivité sur le marché mondial. Le concept de la formation fonctionnelle envers les artisans représente une nécessité sine qua non dans cette vision », souligna le nouveau patron du secteur dont l’expérience avérée dans le domaine de la gestion entrepreneuriale lui servira, sans doute, de levier managérial par rapport à sa nouvelle. Pour ce faire, il est donc question de favoriser l’innovation dans l’originalité pour répondre constamment aux goûts, de canaliser N°79.indd 9 l’approvisionnement à l’aide de techniques adéquates, de structurer les réseaux de commercialisation, de rehausser les systèmes de formation, d’améliorer les ressources des artisans pour leur permettre d’acquérir la matière première et les outils de production modernes… Il est à rappeler que ce secteur renferme un tissu productif de pas moins de 30 000 artisans et 7000 unités de production réparties sur toutes les sortes de professions. Ce bilan quoiqu’impressionnant, aurait pu être davantage porteur et concurrentiel s’il avait été doté de plus d’intérêt et cerné de mise à niveau. C’est justement la raison pour laquelle ce plan de développement de vie des artisans, la régional a été restructuration des atemis en liers de travail, la réglementation fluide de la commercialisation des produits, lapréservation des touches traditionnelles séculaires des objets et matières, la mise en œuvre des relations compétitives saines et fonction, loyales…La rencontre vendredi au par l’association d’hier de toutes les compé- Royal palace d’Agadir tences du secteur. Tout avec les acteurs du secen étant conscient de teur aura, sans doute, ce pari de taille et sans redynamiser et relancer prétendre, pour autant, le secteur vers des lenverser dans le perfec- demains meilleurs, par tionnisme démesuré, le le biais de la qualificaministre adopte plutôt tion des artisans, toutes confonune démarche incita- constituantes tive. On relèvera, dans dues. En fait, des destice sens, une réelle vo- nations touristiques de lonté d’aller de l’avant choix, tant balnéaires dans un domaine bour- que culturelles, comme ré de potentialités por- Marrakech, Fès, Agadir, teuses et diversifiées. Tanger…, s’appuyant Effectivement, l’accent inévitablement sur les est surtout mis sur meilleures offres aux vicette richesse qui varie siteurs étrangers, ne saud’une région à l’autre. raient se passer d’un des La poterie à Safi, la fondements majeurs de maroquinerie à Fès, la l’essor escompté, à satapisserie à Tazhnakht, voir l’artisanat. Il se sera la joaillerie àTiznit… donc agi d’une approche tels sont, entre autres, globale et cohérente. les ingrédients d’une L’association de toutes diversité certaine. les composantes du secLa mise en valeur de teur, la consolidation de toutes ces ressources la politique de proximiartisanales authen- té et l’ouverture sur les tiques passe inélucta- coopérations étrangères blement par l’amélio- demeurent les piliers de ration des conditions ce secteur. Ce bilan quoiqu’impressionnant, aurait pu être davantage porteur et concurrentiel s’il avait été doté de plus d’intérêt et cerné de mise à niveau 17/04/13 21:09 Reportage www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 10 3ème édition de l’Académie de l’Economie Sociale et Solidaire à Agadir La crise économique actuelle : comment s’en sortir ? Les locaux de l’université privée Universiapolis d’Agadir, ont abrité du 8 au 12 avril en cours, la troisième édition de l’Académie de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), sous le thème : « L’entreprise de l’économie sociale solidaire, une alternative pour l’emploi des jeunes ». 27 pays représentant quatre continents participent à l’événement. My. Belghiti, Zohra. B (MPM) près les deux premières éditions, organisées à Turin en Italie, et à Montréal au Canada, respectivement en octobre 2010 et 2011, la troisième édition de l’académie de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS), s’est tenue à Agadir, sous le thème : « L’entreprise de l’économie sociale solidaire, une alternative pour l’emploi des jeunes ». Le mérite de cette rencontre économique revient au Réseau Marocain de l’Economie Sociale et Solidaire (ReMESS) avec la collaboration du Réseau Intercontinental pour la Promotion de l’Economie Sociale et Solidaire (RIPESS), du Bureau International En plein débat de la 3ème ed. de l’ESS du Travail (BIT), et de l’Institut Panafricain de Développement (IPD). autres participants et par- HADDOUT, le président crétaire général de l’IPD Ont pris part aux travaux ticipantes représentants du ReMESS, M. Emma- et M. Abdeljalil CHERde cette académie, entre 27 pays, M Ahmed AIT nuel KAMDEM, le se- KAOUI, membre fondateur A C’est quoi l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ? elon les experts présents à l’Académie, l’entreprise de l’économie sociale et solidaire consiste à réunir un groupe de personnes autour de la production d’un produit. C’est une entreprise économique (une coopérative) où les membres sont solidaires entre eux et où la production et les revenus restent les biens de la coopérative. Selon Said Dia, BIT « L’économie sociale et solidaire, comme son nom l’indique, peut être une S N°79.indd 10 alternative à l’économie classique. On ne nie pas l’importance de l’économie dans la vie mais on peut faire une économie où ce qu’on gagne, où les bénéfices qu’on fait peuvent être redistribués de manière équitable à l’ensemble des travailleurs ». Ce système économique n’est pas nouveau. C’est un retour aux traditions déjà existantes dans plusieurs régions du monde. Jadis, les gens s’organisaient pour se rendre service mutuellement. On créait des groupes pour s’assurer soit des produits de terroir, soit des services ou du travail. Cela ne demandait pas de gros investissement et tout le monde était gagnant. Aujourd’hui, les experts en économie préconisent de nouveau l’économie sociale et solidaire car elle permet de créer des structures économiques qui sont tout sauf des sociétés de capital. Mais ces formes de structures n’ont pas pour but d’effacer les modèles économiques existants. Abdeljalil Cherkaoui du RAESS déclare « L’économie sociale et solidaire n’est pas le contre poids de l’économie publique elle en est une contribution parmi d’autres. L’Etat avec les moyens qu’il a, doit mettre en place les infrastructures, le secteur privé lui complète et enrichit les services et enfin l’économie sociale et solidaire permet aux associés de se prendre en charge ». de l’IPD. L’organisation de cet événement d’envergure internationale, a été confiée au Maroc plutôt qu’au Mexique ou au Brésil par exemple, pour au moins deux raisons, explique M. Ait HADDOUT : « D’abord parce que le Maroc est considéré par les instances internationales tels le BIT et l’IPD comme un bon exemple de bon développement économique et social et, ensuite, parce que Souss Massa Draa est l’une des régions les plus en avance en matière d’action sociale et, surtout, en matière de production d’emplois pour les jeunes. » La tenue de cette Académie a permis aux conférenciers de se poser les bonnes questions concernant la crise économique actuelle et de réfléchir aux issues possibles pour s’en sortir. Certains participants représentant le Canada, l’Italie, le Brésil ou le Maroc étaient très attendus pour parler des expériences réussies dans leur pays respectif. « L’Académie m’a permis d’avoir l’occasion de rencontrer beaucoup de gens et de voir des expériences qui ont réussi et qui pourrait être transposées dans mon pays et c’est ce que je chercherai à faire à mon retour c’est-à-dire essayer à travers le réseau que je représente de faire diffuser cette information, la rendre accessible aux différents intervenants réel et potentiels du secteur de l’économie sociale et solidaire en Tunisie. » (Sonia Bassi,RTESS, universitaire, économiste, Tunisie). Un grand nombre de pays présents à cette Académie sont vulnérables à la crise car ils sont majoritairement dépendants des économies mondiales en difficulté depuis 2008. Parmi les propositions avancées, l’économie sociale et solidaire pourrait être considérée, selon M. Abdeljalil CHERKAOUI, comme « une contribution à l’économie publique et à l’économie privée, une autre façon de faire le développement, où il y a plus de justice, plus d’équité et où c’est l’humain qui est au centre de la préoccupation et pas le capital. » 17/04/13 21:09 Reportage www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 11 Visites de terrain : La COPAG et la coopérative de Tighanimine, deux exemples réussis de l’économie sociale et solidaire à Souss Massa Draa L es participants à l’Académie de l’économie sociale et solidaire, organisée à Agadir entre le 8 et le 12 avril 2013 ont effectué trois visites de terrain, en marge des séminaires et des ateliers de formations au programme de la troisième édition de cette Académie. La première visite eut lieu à Ait Iâzza, la seconde à Sebt Elguerdane et la troisième à Tighanimine, au nord d’Agadir. Par ces visites, les organisateurs de l’Académie voulaient montrer aux visiteurs deux expériences réussies de coopératives agricoles de la région du Souss massa draa. Il s’agit de la COPAG, la plus grande coopérative de collecte de lait (25% de la production nationale) et la coopérative féminine de production d’huile d’argan à Tighanimine. Sur place se sont les membres de chaque coopérative qui se sont chargés de faire visiter les lieux aux invités. Toutes les informations concernant la création, l’organisation et la gestion des biens de chaque coopérative ont été fournies par un membre délégué. Les visiteurs étaient très impressionnés par le fait que dans ces coopératives il n’y a ni patron ni subalterne, ni exploitant ni exploité, ni chef ni ouvrier. Kwong Danhier, Ministre du Travail par intérim du Sud-Soudan, nous déclare « J’ai visité beaucoup de pays à travers le monde et sincèrement je considère que le Maroc a beaucoup de choses à donner au Soudan du Sud. La preuve est l’existence d’une coopérative comme la COPAG et où les associés font preuve de coopération, de complémentarité et de solidarité. Nous voudrions suivre ce bel exemple dans notre jeune pays». Les membres de chaque coopérative étaient à la fois producteurs et consommateurs de leurs propres produits et chacun œuvrait pour N°79.indd 11 Point de collecte de lait, à Sebt Elgardan le bien de tous. Dans ce sens, Insa Ben Said Dia du Bureau International du Travail en Afrique du Sud avance « Concernant la coopérative d’argan, ces femmes font un travail extraordinaire et original et je me dis voilà un produit qui est local, qui n’est pas triché, et qui vient d’un arbre qui ne se trouve que dans Les visiteurs étaient très impressionnés par le fait que dans ces coopératives il n’y a ni patron ni subalterne, ni exploitant ni exploité, ni chef ni ouvrier. cette région et qu’il faut protéger en même temps d’où tout l’équilibre est de savoir comment au niveau environnemental on peut continuer à avoir ces arbres sans dénaturer la nature et comment ces gens peuvent aussi avoir des ressources ». Selon l’avis des organisateurs de l’Académie, comme celui des visiteurs interviewés, il y a là deux bons exemples de structures économiques sociales et solidaires qui prennent en considération à la fois l’humain, l’environnement et les compétences de chaque membre. « Sincèrement nous avons l’impression d’une certaine affirmation de soi de la femme, d’une certaine organisation, de solidarité et d’entraide, une certaine considération sociale qui regroupe toutes les femmes de la région afin qu’elles s’affirment, qu’elles trouvent une certaine autonomie vis à vis de leur mari ou de l’Etat, et Inchaallah une fois chez nous nous allons donner ça comme un exemple de réussite pour les femmes », explique Khamissou Moussa, économiste et évaluateur de la cellule recherche syndicale et artistique au Niger. L’organisation, le sérieux, les lois en vigueur et l’implication des membres dans la prise de décisions sont autant de facteurs ayant contribué à la réussite des coopératives visitées. « Nous d’Agadir. Cette clôture s’est caractérisée par la signature d’un nouvel ouvrage de M. Emmanuel KAMDEM. M. Ahmed AIT HADDOUT, Président du REMESS et organisateur de l’Académie qui a présidé cette séance de clôture. Il a tenu à exprimer l’importance de cet événement marqué par la présence de la Présidente de l’Institut Panafricain pour le Développement. (IPD) qui était accompagnée de quatre de ses Directeurs régionaux, de M. Vincent FERRAND somnes tous d’accord que fondateur de l’institut c’est une expérience très ainsi que des membres réussie et je crois que de la CRDH d’Agadir et derrière cela il y a toute d’autres personnes intéune solidarité collective ressées par l’événement. qui commence par les Une présence très signifibonnes lois en vigueur cative et très qualifiée. dans votre pays, la bonne Mr Mohmed CHAREF, organisation, le collecte sérieux,deprésident de la commisPoint de lait, à Sebt Elgardan la patience et l’enthou- sion régionale des Droits siasme des membres de de l’Homme d’Agadir chaque coopérative », a exprimé pour sa part c’est ce que nous a dé- l’importance des objecclaré Souhail Almasri, tifs tracés par l’Acaconsultant économique démie de l’Economie en Egypte. Sociales et Solidaire en précisant que « l’avenir Une clôture porte sur l’encourageacadémique ment des structures de l’économie sociale et so(Signature de lidaire ». Il a également l’ouvrage d’Emma- évoqué l’engagement de nuel Kamdem, SG la commission Régionale de l’IPD) des Droits de l’Homme La troisième édition de (CRDH) D’Agadir pour l’Académie de l’Econo- le soutien et la dynamimie Sociale et Solidaire sation des réseaux qui s’est clôturée le vendredi visent le renforcement 12 Avril à 17h, au local de des capacités des strucla commission Régionale tures communautaires des Droits de l’Homme et associatives qui sont active dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Il a par ailleurs rappelé que la dernière activité, organisée en Octobre 2012, en partenariat avec le REMESS et l’ODCO, était autour des coopératives d’ARGAN et ce à l’occasion de l’année internationale des coopératives. La signature de l’ouvrage « Concertalisme, concertocratie et économie sociale », était pour son auteur M. Emmanuel KAMDEM, secrétaire général de l’IPD et l’un des spécialistes du Bureau International de Travail (BIT), l’occasion de répondre aux questions des personnes présentes à cette clôture. A travers les réponses qu’il a fournies, M. KAMDEM a fait savoir qu’il considérait cette préoccupation comme « le début sur la recherche d’un système économique qui serait plus adapté à notre monde actuel » page 109, et que l’économie sociale et solidaire pouvait être une vraie alternative à l’économie classique par le choix et le biais de « la concertation incontournable » basée essentiellement sur une « concertation réciproquement bénéfique » et « gagnants –gagnants » (figure 0 page 21). Ainsi la ville d’Agadir a eu l’honneur de présenter la philosophie de cet ouvrage au public. Signature de l’ouvrage d’Emmanuel Kamdem, SG de l’IPD 17/04/13 21:09 Focus www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 12 Conseil d’administration de l’agence urbaine d’Agadir Adopter une forte approche participative S.E L e ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville, Mohamed nabil Benabdallah, a réitéré, mardi dernier à Taroudant, la volonté ferme de son département à s’atteler à la mise en fonction de la stratégie viable et édifiante du secteur. Président les travaux de la 12ème session du conseil d’administration de l’agence urbaine d’Agadir, le responsable gouvernemental tenait à prôner l’approche participative forte et émulative. « Nous tendrons la main à toutes les régions qui se montrent prédisposées à conclure un partenariat performant, à travers une maitrise saine et solide des projets relatifs à l’exercice urbanistique », souligne-t-il, tout en insistant sur la nécessité de tenir en compte la conjoncture difficile que traverse notre pays, aux plans économique et budgétaire. « Il ne s’agit nullement de piétiner les règlements en vigueur, mais de simplifier les procédures inhérentes aux montages des dossiers et autorisations de construire. Il est vraiment insensé de continuer à tolérer des retards allant parfois jusqu’à une année quant à la délivrance du document demandé», précise-t-il, en rappelant que son ministère avait transmis une circulaire dans ce sens. En fait, l’orateur opte plutôt pour une compatibilité souple et intelligente des exigences réglementaires et procédurières avec les contraintes conjoncturelles. « Si on se comporte d’une manière rigide et répressive avec le citoyen, il finira toujours par trouver les moyens de bafouer le préétabli, car, en fin de compte, le besoin et le droit à la vie l’emportent sur toute autre considération. Par ailleurs, Il est question, indique-t-il de favoriser l’accompagnement et la synergie de toutes les parties intervenantes dans ce domaine, pour réaliser la complémentarité escomptée. « Notre souci majeur est de créer la cohérence requise aussi bien dans les espaces urbains sur lesquels il sera fondé pas moins de 23 ambitieux projets, pour une enveloppe budgétaire N°79.indd 12 de plus de 9 milliards de dirhams, que le milieu rural au sein duquel, il est prévu 21 projets, avec un fonds de 154 millions de dirhams », déclare-t-il, tout en affirmant que la disponibilité dépendra, naturellement, de la volonté locale et régionale pour tel ou tel projet. A ce propos, il exhorta donc l’auditoire d’opérationnaliser les dossiers à défendre, par le biais de rencontres de concertation avec tous les intervenants. L’autre préoccupation du département en question réside en le désir déterminant de mettre en place l’offre en termes d’habitat décent, car, il ne s’agit plus de bâtir, mais d’accompagner cet acte nodal de services sociaux, en matière d’instruction, de soins, de loisirs…Il est question, en effet, d’un traitement intégré de la chose urbanistique. S’agissant alors de la tâche des agences urbaines, cet énorme enjeu, dira Nabil le ministre a considéré, à Benabdallah, à cet égard. « juste titre, l’importance de Le bâtiment constitue une locomotive de la dynamique de l’économie nationale, ce qui implique son acuité dans le tissu socioéconomique », conclut-il. Auparavant, El Yazid Zellou, Wali de la région Souss Massa Drâa, ainsi que Fouad M’hamed, gouverneur de la province de Taroudant, n’ont pas manqué non plus, lors de leur allocution de préambule de mettre l’accent sur l’importance stratégique de se secteur, car l’habitat sain et salubre procure, à n’en pas douter, stabilité et sécurité sociales, avant tout. L’exposé pertinent de Mohamed Tita, directeur de l’agence urbaine d’Agadir a été surtout ponctué par des recommandations articulés essentiellement autour de la validation de la charte d’éthique, l’amendement des statuts des employés des agences urbaines, la dématérialisation des procédures…Il est à noter, enfin, que l’agence urbaine d’Agadir, au vu de son cette ébauche, en annonçant dynamisme et de ses comque son département est en pétences, s’est honorée de passe de mettre sur pieds s’adjuger l’attestation de quatre nouvelles structures qualité ISO 9001, formule dont l’une à Taroudant très 2008. Une consécration qui prochainement, étant donné a été remise au directeur par l’étendue grandissante que le ministre a été vivement couvre celle d’Agadir. Il va applaudie. alors falloir mobiliser les Cependant, il faut bien dire ressources matérielles et hu- que, depuis déjà quelques maines pour pouvoir relever temps, Agadir est devenu le Nous tendrons la main à toutes les régions qui se montrent prédisposées à conclure un partenariat performant, à travers une maitrise saine et solide des projets relatifs à l’exercice urbanistique refuge des prédateurs fonciers qui prennent d’assaut tous les terrains, avec la bénédiction des protecteurs bien choyés. On balise, alors, le chemin de l’édification des unités d’habitation comme des champignons, souvent sans être locale- Les portes de l’immobilier sont donc ouvertes à des promoteurs privés bien connus qui jouissent de tous les privilèges et, de ce fait, des terrains à des prix destinés à l’habitat économique, mais, en réalité, les réalisations qui s’effectuent au grand jour transgressent toutes les formalités initiale ment autorisés à le faire et sans prévoir des équipements sociaux, notamment des écoles, des dispensaires, des espaces verts, des maisons de culture, des aires de sport… D’autres viennent s’accaparer des terrains le long du littoral qu’ils monopolisent sans avoir à passer par les procédures d’expropriation légitime. Devant ce monopole démesuré, les opérateurs économiques locaux se voient frustrés par cette inondation étrangère, fortement implantée dans plusieurs régions du royaume.. Les portes de l’immobilier sont donc ouvertes à des promoteurs privés bien connus qui jouissent de tous les privilèges et, de ce fait, des terrains à des prix destinés à l’habitat économique, mais, en réalité, les réalisations qui s’effectuent au grand jour transgressent toutes les formalités initiales. Le cas du lotissement Hay Mohammadi dont des dizaines d’hectares ont été cédés, à des prix préférentiels à des promoteurs immobiliers «importés», est flagrant puisque son cours normal a été tout simplement dévié du fond en comble de son objectif, avec des agissements illicites et des rentes faramineuses. Maintenant, d’aucuns diraient, de vive voix, qui a vendu Agadir ou encore qui a acheté à Agadir, car, en fin de compte, ce sont les deux faces de la même pièce ! D’une part, les coins les plus prisés de la ville sont automatiquement légués aux influents qui débarquent sur les lieux et y montent leurs petites merveilles ou pondent à profusion des immeubles pour les revendre, pareil à des vaches laitières. D’autre part, la flambée des prix fait des ravages dans les opérations urbanistiques, partout dans la ville, sans tenir compte des pouvoirs d’achat des citoyens, puisque les spéculateurs sont là pour mettre de l’huile dans le feu et attiser les convoitises des mêmes acquéreurs. Le peuple, lui, se débat dans les unités où la promiscuité et l’exclusion battent leur plein. Cette politique de bidonvilisation anarchique longtemps encouragée, notamment dans les piémonts et les quartiers surpeuplés en ville à des fins électoralistes et purement corruptives, en complicité avec les Autorités et les élus, a balisé le chemin et déblayé le terrain vers l’émergence des gros bonnets de l’immobilier, la ruralisation des périphéries et l’entrée en lice des spéculateurs professionnels en la matière. Sans verser dans le pessimisme béat, on espère bien entamer la présente année 2013 sous des cieux meilleurs, avec l’application de la nouvelle Constitution et de la politique de la ville pour mettre un terme à cette débandade. 17/04/13 21:09 www.ladpechedusud.com Art & Culture N° 80 du 19 au 25 avril 2013 13 5ème édition du FIDADOC Une palette cinématographie du Maroc à l’Iran Le FIDADOC revient pour un cinquième rendez-vous, toujours avec son objectif phare : assurer au cinéma documentaire marocain un essor identique à celui noté dans plusieurs pays arabes et africains. Un jury représenté par cinq pays, des rencontres professionnelles, une « Ruche Documentaire » et des projections à Tiznit. Amina Belkay C ette édition doit être l’occasion de consolider encore plus notre statut de premier festival marocain exclusivement dédié au cinéma documentaire » c’est ce qu’a déclaré Hicham Falah, délégué général du festival lors de la conférence de presse tenue le lundi 15 avril. Plus encore, le volet pédagogique de la manifestation s’enrichit de plus en plus avec la création depuis l’année dernière du concept de la « Ruche Documentaire » destinée à repérer les documentaristes marocains en herbe, les encadrer et leur apporter soutien. Une initiative dont a résulté l’organisation d’une résidence d’écriture panafricaine à Safi en septembre dernier. Des films qui ont fait écho L’édition 2013 prévoit la projection de près de 30 documentaires de création, nationalités et formats confondus, qui ont fait le tour des plus prestigieux festivals internationaux. Les thématiques choisies cette année varient entre la guerre, la femme et l’Histoire. Une première, la programmation FIDADOC compte 3 long-métrages marocains : Camera/ Woman de Karima Zoubir, La danse des Hors la loi de Mohamed El Aboudi et Au nom du Frère de Youssef Ait Mansour. La compétition internationale regroupe Hicham Falah, délégué général du festival (à droite), à côté de la réalisatrice Myriam Bakir 10 films, inédits en salle au Maroc, représentant nalités le composent, allant représenteront l’Egypte, la mentaire de Damas comptera étudiants et amateurs désipresque tous les continents. des auteurs, réalisateurs, France, l’Allemagne et le parmi les invités. reux de réaliser un premier Quant au jury, cinq person- et producteurs. Quatre y Sénégal, auprès bien sur du film documentaire. L’invitaMaroc. Assister les réalisateurs en tion est également destinée herbe aux cinéphiles du Maghreb. Un visuel aux couleurs de Pour cette édition, le FIDA- Les apprentis documentala Syrie DOC 2013 a lancé un nouvel ristes seront bien servis avec « Depuis la révolution Tuni- appel à projets en direction la mise en place une seconde sienne et autres, nous assis- des réalisateurs et produc- fois de la « Ruche documentons à un boom de docu- teurs marocains afin d’en- taire ». Leurs projets seront mentaires sur la situation courager les vocations chez soigneusement étudiés, et ceux primés participeront des pays, le courage des aux prochaines résidences militants, et le malheur des d’écriture panafricaines du réfugiés. C’est dans ce sens réseau Africadoc. que cette édition connaitra la Un cinéma ambulant présence de cinéastes tuniFIDADOC ne se contente siens, palestiniens, égyptiens pas uniquement des projecet autres » déclare Hicham tions dans un seul et même Falah. La conception du viendroit, l’équipe du Cinéma suel FIDADOC 2013 a prit Numérique Ambulante met en considération la détermichaque soir à la disposition nation des organisateurs à du public un écran géant tirer au peuple et cinéastes dans un quartier différent. syriens la révérence mériL’équipe s’étale pour englotée. Ce sont alors les toits ber la ville de Tiznit avec de Damas représentés dans une projection en plein air le visuel, aux couleurs de programmée le 28 avril. Les l’emblème syrien. Une macadets ne seront pas omis, nière de rendre hommage à des projections matinales ces cinéastes risquant leurs de films, destinés au public vies pour se procurer des scolaire (8-14 ans), sont proimages de lutte, mais aussi grammées en présence de découvrir leurs expériences leurs auteurs. en tournage sur un terrain des plus meurtriers. Ainsi, le fondateur du festival docu- Depuis la révolution Tunisienne et autres, nous assistons à un boom de documentaires sur la situation des pays, le courage des militants, et le malheur des réfugiés Séances spéciales Lundi 22 : Soirée cinéma et poésie amazighe, Musée municipal du patrimoine Amazigh, 18h. Mardi 23 : Cérémonie d’ouverture, Hôtel de ville Jeudi 25 et Vendredi 26 : Soirée Musiques urbaines, Hôtel de ville ou plein Jardin Ibn Al Zeydoun Vendredi 26 : Ciné-concert Babylon, complexe Jamal Addora Samedi 27 : Cérémonie de clôture, palmarès, Hôtel de ville N°79.indd 13 17/04/13 21:09 Service www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 Agenda Clôture du Festival du Rire d’Agadir le 20 avril 1ère édition du semi-marathon international d’Agadir le 21 avril à Place Al Amal 3ème Edition de l’action médicale gratuite de la correction et mesure de la vue à la commune rurale de Taghjijte du 23 avril au 06 Mai 2ème édition de Agadir Magie, du 25 au 28 avril à l’Hôtel Club Omayades 1er forum dédié à la musique et au théâtre les 19, 20 et 21 avril au centre culturel Ouled Taima à partir de 16h 23 au 26 Avril la 11ème édition du Congrès International de la Mécanique à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion Pharmacies de garde à Agadir (du 15 au 21 Avril 2013) Pharmacie Cité Suisse N° 1/3 Avenue Mokhtar Soussi (à Côté Four Navaro) Cité Suisse Tel.: +212 5 28 82 77 45 Pharmacie Les Amicales Inter Rue Imam MAlik et Rue Omar Ibn Alkhtab Tel.: +212 5 28 22 88 90 Pharmacie ERRAHMA N° 161, Hay El Mohammadi I, près de l’école des handicaps Agadir Tel.: +212 5 28 23 23 33 Pharmacie EL Batoire Rue de Fès El Batoire à coté de la place de sTaxis et de la Boucherie El Afrahe El Batoire Tel.: +212 5 28 23 08 90 Pharmacie Hadrane N° 2 Bis Rue Ibn Arabi Quartier Industriel près de bureau du cheikh, Lakhiam I, en face du Croissant rouge Tel.: +212 5 28 23 10 12 Pharmacie Moutawakil Rue Isli, N° 27, Résidence Riad Al Qods, Hay Al Qods, près de station Afriquia Tel.: +212 5 28 23 52 87 Pharmacie Raja N° 13 AV Abderrahimane Ben Zidane près Hammam Salam Tel.: +212 5 28 23 56 70 Pharmacie Rady N° 150, Ibn Khaldoun IV Ben Sergao Tel.: +212 5 28 28 31 63 Panier de la ménagère Prévisions météo d’agadir du 19 au 25 avril 2013 Tomate : 3,5 dhs Courge : 9 dhs Oignons : 6 dhs Petits pois : 7 dhs Choux-fleurs : 4 dhs à 5 dhs Fèves : 7dh Carottes : 5 dhs Betteraves : 4 dhs Navet : 4 dhs Choux : 6 dhs Poivron : 6 dhs Concombres : 4 dhs Laitue : 5 dhs à 6 dhs Courgette : 6 dhs Citron : 8 dhs à10 dhs Pomme de terres : 5dhs Pomme : 12 dhs à 25 dhs Banane : 8 dhs Oronge :5 dhs à 9dhs Kiwi :20 dhs Mange : 30 dhs Avocat :28dhs à 30 dhs Erratum : ’équipe de La Dépêche du Sud présente ses sincères excuses à M. Ahmed Sabir, Directeur du FITUA et Doyen de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaine à l’UIZ, et ce suite à l’erreur technique notée dans l’article « Le FITUA de l’Université Ibn Zohr, Un exemple à suivre » paru dans le N°79. Cela concerne plus exactement les déclarations de M. Le Doyen et de Mlle. Karima Oulhouss et leurs illustrations qui ont été confuses. Ainsi la version correcte des déclarations est comme suit : L L e rôle que j’ai joué est celui de la femme du baron. C’est un rôle que j’ai travaillé activement et pendant quatre mois consécutifs, entre construction du personnage, exercices d’improvisation, corporel et respiration, sous la direction du metteur en scène Anouar Hassani. En Karima Oulhouss, 19 ans, me déplaçant vers Agadir, je me suis tracée l’objecétudiante à l’ENSG à tif de décrocher le prix de Casablanca la meilleure actrice, grâce au soutien des membres de la troupe Fantasia, cela m’a été possible. Mes remerciements vont au Directeur de l’ENCG Casablanca pour son soutien, l’association des étudiants pour l’aide financière, ainsi que mes parents pour leur encouragement. Je souhaite conjuguer les deux parcours, académique et artistique, espérant de se lancer dans une carrière professionnelle qui relie gestion des entreprises et management artistique et événementiel N°79.indd 14 J e suis très optimiste pour l’avenir du Festival International du Théâtre Universitaire d’Agadir. Cette 18ème édition nous a motivé encore plus pour aller de l’avant notamment en ce qui concerne la qualité des troupes qui ont participé, le côté international du festival mais également le M. Ahmed SABIR, rendement et les ateliers Directeur du FITUA qui ont accompagné en parallèle les représentations des troupes. Nous pensons que c’est un vrai chantier qui s’annonce très bien pour le futur. 14 Adresses Utiles Wilaya de la Région Souss Massa Drâa et Préfecture d’Agadir Idda Outanane Tél: 0528 84 01 03 Fax: 0528 84 04 14 Conseil Régional Souss Massa Draa Avenue Général El Kettani-BP 454 -Agadir 80 000 Tél: 0528 82 18 26 / 0528 82 17 99 / 0528 82 18 24 Fax: 0528 82 18 33 / 0528 82 17 98 Le Centre Régional d’Investissement CRI SMD Cité Founty Agadir, près de l’Agence Poste Maroc et de l’Institut Spécialisé en Tourisme et Hôtellerie Founty BP : 31.333 Agadir Tél.: 05.28.23.08.77 Fax: 05.28.23.08.81 GSM: 06.61.20.92.02 e-mail [email protected] Conseil régional du tourisme d’Agadir Imeuble Chambre de commerce d’Industrie et des Services d’Agadir, Avenue Hassan II-Agadir Tél: 0528 84 26 29-84 26 38-84 26 58 Tél: 0528 84 25 95 La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie d’Agadir cité des administrations Agadir Tél: 0528 84 06 49 Fax: 0528 84 73 60 La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie de Tiznit Quartier Youssoufia, Province de Tiznit - TIZNIT Tél: 05 28 86 29 48 Fax: 05 28 86 64 82 Université Ibnou Zohr B.P. S 32 Agadir Tél:0528 22 70 17 / 22 71 25 Fax:0528 22 72 60 L’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences Agadir n°1 Bis Avenue 11 Janvier Cité Dakhla tél. 0528 22 40 45 Direction Régionale CNSS Avenue générale Kettani BP 41 Agadir Tel :0528.82.32.57/58/59 Fax : 0528.84.03.81 Direction Régionale des Impôts DAKHLA HASSAN I Tel : 0528.23.31.10/20 Fax : 0528.22.76.00 Tribunal de Commerce Lot Najah Extension BP : 5241 Agadir Tel : 0528.23.96.64 Fax : 0528.23.32.41 Délégation de l’Emploi Quartier administratif BP 224 Tel : 0528.84.01.56/ 48.05.58 Fax : 0528.84.48.70 RAMSA Angle rue Ibnou Laarabi Bd 754 Agadir Tel : 0528.22.44.93/22 Fax : 0528.22.01.15 ONEP Rue 18 novembre Agadir BP 108 Tel : 0528.84.20.55/84.21.46 Fax : 0528.82.34.00 Consulat d’Espagne 49, rue Ibn Batouta secteur mixte - BP 3179-80005, Agadir Tél: 0528 84 57 10 Fax: 0528 84 58 43 Consulat Général de France Bd Mohamed Cheikh Saadi - Agadir Tél: 0528 84 08 26 Fax: 0528 84 23 30 17/04/13 21:09 Au féminin www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 15 Très attachée à la région, Myriam Bakir participe au FIDADOC N°5 Nous sommes mieux placés que les étrangers pour faire des films sur notre pays Pour sa cinquième édition, le FIDADOC qui se tient du 22 au 28 à Agadir, compte parmi son équipe la talentueuse réalisatrice Myriam Bakir. En marge de la conférence de presse relative au festival, La Dépêche est allé rencontrer notre Eve. Entretien. d’éducation sexuelles, c’est toujours un tabou d’en parler. Cà serait vraiment à la fois le César, l’Oscar et la Palme d’Or si Agadir Bombay puisse faire un pas dans les collèges et lycées. Les élèves auront l’occasion de débattre autour de la problématique de la prostitution en présence d’un spécialiste pour arriver à proposer des solutions aux problèmes qu’ils peuvent rencontrer. Propos recueillis par Meryam Lasri V ous êtes une réalisatrice résidente en France et le Maroc, mais très attachée à ses origines. C’est ce qui vous a motivé à produire dans votre pays malgré les difficultés très fréquentes ? Je suis de la génération de Nourdine Lakhmari et Nabil Ayouch, nous étions tous à l’étranger. Nous nous retrouvions souvent à Paris et chez moi à Casablanca, on se disait pourquoi ne pas apporter notre savoirfaire à notre pays ! Vous savez, plusieurs étrangers s’autorisent à tourner des films sur le Maroc, culture, religion et traditions confondues. Nous sommes mieux placés que les étrangers pour faire des films sur notre pays. Etant une arabe en Occident, je ne supportai plus d’entendre parler de sa culture d’une façon déri- vée et donc j’ai décidé de ne pas leur laisser la parole à eux seuls. Faire des films à tout prix ne ma jamais intéressé, la preuve, il m’a fallu 10 ans pour produire un long métrage au Maroc. Bien sur, entre temps, j’ai dû interpeler plusieurs fois le CCM mais en vain. En France, on m’avait proposé des sujets très intéressants relatifs à ma culture marocaine mais sous un angle déterminé par eux, ce qui me poussait à décliner. En ce qui concerne FIDADOC, vous y Votre long-métrage participez en tant Agadir Bombay a-t-il que réalisatrice, encafait le tour des salles drant ou autre ? de cinéma internatio- Ni réalisatrice, ni encanales ? drante, je participe en Pour des raisons personnelles, je n’ai rien entrepris après la réalisation de Agadir Bombay. Le plus intéressant pour moi était de toucher le public marocain jugé plus concerné. Or, j’aspire à un partenariat avec l’Académie de l’Education Nationale afin que le film puisse intégrer les programmes scolaires. Vous savez, nos enfants manquent tant qu’amie. Mon grand ami Hicham Falah, délégué général du festival, jouit d’un savoir-faire et d’une culture importants. C’est ce qui me pousse à dire que les choses au festival se passent sainement. Nazha Idrissi avait commencé un vrai chantier et Hicham maintenant reprend le relais. Le festival est à ses premières années mais est sur la voie Festival de la couture S N°79.indd 15 ainsi que d’établir le concept de la concurrence loyale entre les professionnels et échanger les expériences entre eux. C’est également l’occasion pour encourager les femmes qui tra- vaillent dans le domaine et valoriser la grande capacité des artisans du secteur de la couture à la région. Le programme du festival dans sa première édition a été marqué Les prochains projets de Myriam Bakir ? Je travaille sur un documentaire en co-production, d’un producteur marocain et une productrice française. Il a été sélectionné au Sénégal. L’histoire se passe à Agadir et traite le sujet des mères célibataires, mais d’un angle totalement différent de ce qui se fait d’habitude. Biographie Une première à Tikiouine ous le slogan « La société civile au service du fabricant traditionnel », l’association professionnelle solidaire pour le tailleur de Tikiouine a organisé en coordination avec le Conseil municipal de la ville d’Agadir, la première édition du festival de couture. Le festival qui a duré 4 jours du 11 au 14 avril à la place ISSAISS au centre de Tikiouine vise d’après les membres du bureau de l’association à élever le niveau de la couture traditionnelle et moderne à Tikiouine, du perfectionnement. par un certain nombre de réunions et séminaires autour du sujet de la couture en plus des hommages rendus aux plusieurs personnes qui ont contribué au développement de ce secteur. Née à Paris, d’une famille originaire de Taroudant, la réalisatrice marocaine Myriam Bakir reste très attachée à sa région. Passionnée du 7ème art depuis son enfance, elle a décidé d’intégrer le conservatoire libre de cinéma Français à Paris pour cultiver sa passion. Elle a vite travaillé comme scripte, assistante de production à la télévision et a décidé ensuite de faire ses propres films à Paris. Après 3 courts métrages: «Demain on tourne» en 1993, «Lettres à Elise» en 1996 et «Samia» en 1998, elle a signé son premier long métrage: «Agadir–Bombay» en décembre 2011. Agadir-Bombay retrace le parcours d’une jeune fille de Taroudant qui rêve de la ville ‘‘occidentale et moderne’’ : Agadir. Passionnée de films de Bollywood, cette petite de 14 ans se sent incomprise dans son village. Sous ses airs de film léger ou de guide touristique, «Agadir-Bombay» traite du sujet sensible de la prostitution dans le Sud, avec une note d’humour pour mieux faire passer le message. 17/04/13 21:09 Entretien www.ladpechedusud.com N° 80 du 19 au 25 avril 2013 16 Entretien avec le bâtonnier Abdelatif Ouammou : Les droits humains sont indissociables Abdelatif Ouammou, juriste avéré et illustre érudit, constitue une référence incontestée en la matière. Ses pensées, ses réflexions et ses écrits, à travers plusieurs décennies, sont, marquées de perspicacité et d’ingéniosité. Encore une fois, il nous livre ici ses idées et positions à propos de l’une des thématiques les plus mitigées dans notre pays. Sans trop s’embrouiller dans les détails, il égrène, le verbe clair et le cœur net, ses convictions on ne peut plus fort persuasives. Entretien. Propos recueillis par Saoudi El Amalki A la lumière des nouvelles dispositions de la Constitution adoptée, il y a un peu plus d’un an et demi, quel regard portez-vous sur l’évolution des droits de l’homme dans notre pays? D’abord la constitution est une charte fondamentale du pays qui garantit les Droits de l’Homme dans leur globalité en superposant les droits civils et politiques, aux droits économiques, sociaux et culturels, ainsi qu’aux droits à l’environnement, droit au développement en tant que troisième génération des droits … Et cette charte n’a pas simplement un caractère déclaratif, mais elle comporte aussi les moyens et les outils garantissant l’ensemble des Droits Humains ainsi que leur protection par le biais d’instruments de gouvernance et d’application tels que : le Conseil National des Droits de l’Homme, le médiateur, le Conseil Consultatif de la Jeunesse et de la société civile… La constitution a définitivement tranché au sujet de la primauté des conventions internationales sur le droit national, en réaffirmant l’attachement du Maroc aux droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus, tout en veillant à harmoniser en conséquence les dispositions pertinentes de sa législation nationale. Ce qui explique l’initiative du gouvernement d’adopter un certain nombre d’instruments d’application de ces conventions notamment celles concernant les droits de la femme et la lutte contre la torture,… etc, On est toujours tenté de dire que les droits humains au Maroc ont sensiblement avancé sur le plan des textes, N°79.indd 16 cependant, au niveau de la pratique, on est encore loin d’atteindre les seuils escomptés. Partagez-vous ce constat? L’avancée en matière institutionnelle et constitutionnelle dans le domaine des Droits de l’Homme est en elle-même considérée comme un acquis fondamental, irréversible et irrévocable. C’est une avancée considérable qui permet à tous les citoyens de sentir et jouir pleinement de leurs droits et par là même être libres de leurs actions dans le cadre Les droits socio-économiques, pour leur part, sont tributaires de la situation économique du pays et des différentes conjonctures générales. Elles relèvent aussi du modèle de développement adopté. Pour notre pays, c’est malheureusement un modèle libéral instable et qui manque de tradition, de profondeur et d’éthique socioculturelle de la loi qui leur ouvre des perspectives sur la voie du renforcement de la pleine citoyenneté, de la liberté et de la responsabilité. Certes, on a toutefois constaté quelques pratiques émanant des pouvoirs publics qui ne sont pas conformes aux règles énoncées en tant que droits constitutionnels du citoyen et sont parfois même qualifiés de régression notamment dans le cas de certaines pratiques de torture dans les commissariats de police ou dans les prisons et même dans la gestion de l’ordre public lors des manifestations. Certains rapports émanant de différents observateurs et organismes de défense des Droits de l’Homme nationaux et internationaux n’ont pas manqué de le signaler. Je crois pour ma part, que ces pratiques ne relèvent pas d’un recours systématique à la violence, mais elles sont là et interpellent tous les acteurs qui militent dans le champ des Droits Humains pour faire en sorte que ces fâcheuses et regrettables pratiques cessent et que la constitution soit respectée et que l’on permette aux citoyens de vivre leur civisme en toute légalité et en pleine liberté. Les analyses ont toujours tendance à se focaliser sur l’aspect institutionnel et démocratique du concept des droits humains, alorsque les aspects touchant les dimensions sociales et culturelles sont relégués au second plan. Pensez-vous que tous ces aspects des droits de l’homme sont traités de la même manière? haute importance pour remplir pleinement cet engagement. De telle façon que la jouissance des droits soit un tout indivisible. Mais ce qui est important c’est que le citoyen puisse sentir qu’il vit pleinement sa liberté d’action et d’initiative sans entraves autres que celles imposées par la loi et que cette liberté d’action et d’initiative soit garantie par la constitution. Et qu’en plus, ce citoyen puisse s’épanouir et ainsi redoubler d’effort pour participer activement au développement du pays et intégrer le mouvement permanent de l’évolution et de la production des valeurs et des richesses. culturels à travers la reconnaissance explicite de l’amazighe, du Hassani, et des affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen entre autres. Cette ouverture sur la créativité permettra à tous les citoyens de s’exprimer et de faire valoir leurs sentiments culturels et artistiques. Aujourd’hui, la constitutionnalisation de la langue Amazigh est une donne fondamentale. Elle aura certainement un effet évolutif et positif sur la société marocaine notamment quand elle touchera et embrassera tous les trésors des différentes composantes linguistiques nationales. Les droits socio-économiques, pour leur part, sont tributaires de la situation économique du pays et des différentes conjonctures générales. Elles relèvent aussi du modèle de développement adopté. Pour notre pays, c’est malheureusement un modèle libéral instable et qui manque de tradition, de profondeur et d’éthique socioculturelle. Ce qui veut dire que les droits économiques et sociaux nécessitent la continuité des luttes dans le cadre de la loi , l’organisation et la participation pour un véritable changement équitable et équilibré. Quant aux droits culturels et environnementaux, là aussi la constitution a mis en place une base très forte de relance et de renforcement des libertés en consacrant les droits Etes-vous optimiste quant à l’avenir des droits de l’homme au Maroc, compte tenu des mutations sociétales qui s’opèrent intensément dans notre pays? Oui, tout à fait, l’optimisme est de mise. Car n o u s cueillons aujourd’hui les fruits d’un long labeur et nous récoltons les fruits d’une longue bataille des Droits de l’Homme qui a duré des décennies. A ce jour, nous ne pouvons que nous réjouir des acquis et nous féliciter par là même des chances d’avenir qui se concrétisent en faveur des nouvelles générations qui sont appelées à promouvoir plus les acquis des Droits de l’Homme au Maroc. D’ailleurs, nous constatons par la profusion des activités multiples de la société civile à travers l’ensemble du territoire national que la confiance commence à se renforcer grâce à cette victoire des droits de l’Homme. Il reste à saisir et à mesurer les menaces qui sont toujours là. Il faut alors conforter cette emprise des Droits Humains par de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens. Une nouvelle aire s’annonce. Elle est marquée par la prééminence des nouvelles technologies de l’information et par la consolidation des relations internationales sur la base du renforcement des Droits Humains pour que chacun s’approprie les droits universels et qu’ils soient profitables pour tous dans une société ouverte, libre et progressiste. Le préambule de la déclaration universelle des droits de l’homme considère qu’une conception commune des droits et libertés est de la plus 17/04/13 21:09