LES QUANTITES NEGLIGEABLES ? - CFDT
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LES QUANTITES NEGLIGEABLES ? - CFDT
LES QUANTITES NEGLIGEABLES ? La direction générale a convoqué un comité technique aujourd'hui 17 avril. Au menu : des sujets d'intérêt plus ou moins forts ou immédiats, le tout essentiellement traité en «points d'information ». On daigne nous « informer » : c'est trop d'honneur … En aucun cas, nous ne pouvions nous prêter à cette triste farce. Des délégations de toutes les organisations syndicales sont allées interpeller la directrice générale, afin d'exiger que les plans et perspectives liés au PSD soient dévoilés à l'ensemble des agents. Ce n'est pas le tout de se gargariser des mots tels que « transparence » ou autre « dialogue social intense », cher à notre secrétaire d'Etat. Il faut le pratiquer et jouer maintenant carte sur table. Une fermeture par ci, une concentration par là : la ficelle est trop grosse. Depuis des années, l'administration refuse de développer un plan d'ensemble, par crainte de susciter une réaction collective. C'est la restructuration par tranche … mais c'est la restructuration quand même ! Nous ne nous contenterons pas de réunions alibi - on a déjà (beaucoup trop) donné, merci ! -, ni d'annonces Aladin totalement creuses, en termes de conséquences réelles. La chose est trop grave pour les agents et leurs familles pour qu'on se limite aux pseudo-news, sur un réseau informatique qui fait référence à une lampe magique et à un génie (à ce propos, celui de Bercy nous avait promis des groupes de travail sur les métiers douaniers, on attend toujours …) La réponse d'Hélène Crocquevieille était prévisible. En résumé : je ne pratique pas le dialogue social de cette façon. vous faites obstacle à la concertation et ne rendez service ni à la Douane, ni à ses agents (ben voyons!!!) ou encore : les ébauches ne sont pas encore finalisées et/ou seront communiquées par région et par thématique. Cette rhétorique est connue et archi-connue. Elle ne passe pas et ne passera plus. Tout simplement parce qu'elle n'est pas admissible. A défaut, l'administration fait apparaître en pleine lumière ce qu'elle veut à tout prix nier : les agents ne sont que quantités négligeables dans l'affaire. Bercy et la DGDDI peuvent encore changer la donne. Mais (passez-nous l'expression) cela « urge ». Et l'un comme l'autre ont déjà perdu beaucoup de crédit dans ce dossier. Paris, le 17 avril 2015