We are not dead,Trans-porcs en commun
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We are not dead,Trans-porcs en commun
We are not dead Une zone commerciale périurbaine comme on en connait tant, entre villes et champs, bordée par une voie rapide ou une nationale. A la fois décor et actrice du film cette zone est l’incarnation de notre société de consommation. Une société saturée, compulsive et déshumanisée. Comme la station de ski pouvait l’être dans « L’enfant d’en haut » d’Ursula Meier ce lieux cristallise les envies et les inégalités… Un couple y gère mollement un restaurant exécutant des plats à base de pomme de terre mais c’est vraiment la soupe à la grimace… L’homme est broyé par le travail (Bouli Lanners). La femme est noyée dans l’ennui et la folie (Brigitte Fontaine). Leur premier fils (Albert Dupontel) essaie de vendre du rêve mais surtout des sommiers dans un magasin de la zone éclairé au néon et vidé de tous clients… la faute à la crise. Leur second fils (Benoît Poelvoorde) est un marginal – un punk- il erre entre parkings, ronds points et grandes enseignes de la distribution de cette même zone mais jamais sans son chien. L’errance justement est un personnage clé du film. Qu’ils marchent de longues heures, qu’ils attendent, roulent ou qu’ils pèlent des patates, les différents personnages sont acteurs de longues et bizarroïdes scènes de quasi inactions qui créent des longueurs. Fort heureusement ces longueurs sont compensées par des pépites grolandesques et ubuesques qui vous laisseront les yeux ronds comme des soucoupes. « Le Grand soir » est avant tout un film drôle oui vraiment comique à la manière du cinéma social anglais à la Ken Loach. On pouffe, on rit -parfois jaune- mais on ne compte plus les scènes dont on sait dès le premier regard qu’elles deviendront cultes. Une petite révolution de monsieur Toutlemonde et un grand cri de résistante : « WE ARE NOT DEAD » ! Le Grand Soir réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern en salle depuis le 13 Juin. Prix spécial à « Un Certain Regard » Cannes 2012. Trans-porcs en commun – Les femmes du bus 678 Amateurs de comédie et/ou de films d’action, vous pouvez passer votre chemin … Après un billet consacré aux Hommes et à leurs combats, en voici un en hommage au combat de Femmes. Le nouveau film de Mohamed Diab impressionne par les explosions (de rage), la violence (de la société) et les pieds de nez (au destin). Coincés dans le RER, le métro, le train tous les matins, tous les soirs, vous jurez, vous pestez, vous vociférez. Pourtant ce pourrait être bien pire. Et sans issue. Ajoutez à la puanteur, à la moiteur, au confinement, une dose de terreur et d’angoisse. Vous commencez à percevoir ce que vivent ces femmes tous les jours au moment de monter dans un bus. Ces bus toujours bondés. Prétextes à toutes les fantaisies de la part des hommes. Malheur à celle qui osera se plaindre, lever les yeux sur son agresseur. Car, malgré ce qu’en disait encore la loi égyptienne, on est bien là en train de parler d’agressions. Agression sexuelle. Agression morale. « Les femmes du bus 678 » est l’histoire de trois femmes meurtries. Meurtries, mais qui vont oser se faire entendre et agir. Trois remarquables interprètes (Nahed El Sebaï, Bushra Rozza et Nelly Karim) pour trois personnages que tout sépare (classe sociale, rapport à la religion, contexte familial et personnel, profession, …). Ces contrastes servent d’autant plus le film et le message qu’il souhaite faire passer, qu’ils démontrent (si besoin en était) qu’il s’agit là d’un combat universel, qui doit se concevoir à l’échelle d’une société toute entière. Mohamed Diab trouve les mots justes pour laisser percer la lueur d’espoir tout au long du film. Cette lueur que ne vont pas arrêter de suivre Fayza, Nelly et Seba. Cette lueur menacée aujourd’hui encore. Réalisation et scénario : Mohamed Diab Montage : Amr Salah el-Din Musique : Hany Adel Distribution : Boushra : Fayza Nelly Karim : Seba Nahed el-Sebai : Nelly Maged El Kedwany : Essam Omar el-Saeed : Omar, le petit ami de Nelly Basem el-Samra : Adel Ahmed El Feshawy : Sherif, le mari de Seba Sawsan Badr : la mère de Nelly Yara Goubran : Amina, une collègue de Fayza Marwa Mahran : Magda, la femme de l’inspecteur Motaz El Demerdash : lui-même Stress et rage à tous les étages La pièce BUILDING s’ouvre sur une miscénette drôlissime propre du au quotidien citadin : le métro. Au petit matin, compressés, stressés, pressés on découvre les protagonistes de la pièce. On les suit tout au long de leur journée, on les poursuit comme caméra au poing dans les moindres recoins du bâtiment où ils travaillent. Témoins indiscrets de moments « de craquage » collectif ou individuel. D’étage en étage, standardistes, directeurs, consultants, agents de surfaces sont tous logés à la même enseigne. Tous logés à la même enseigne Amandine : Ils sont cinq, traits tirés, visages pâles, à supporter l’humeur et l’haleine de leur voisin de métro. Ils sont fatigués de bon matin, déjà usés par une vie professionnelle qui les ennuient. Ils pointent, saluent leurs collègues, suivent un client, prennent une pause. Tous logés à la même enseigne, celle de Consulting Conseil, ils s’émiettent. Stef : L’aliénation de l’homme par l’homme voici ce que j’ai vu sur scène. Ce dont j’ai rit, car ces instants de vie « professionnelle » poussent au paroxysme des situations ubuesques. Ce qui est hypnotisant, tant le rythme entretenu par les mouvements du décor et les chorégraphies ultra-rythmées est fou. Ce qui au final m’a fait grincer des dents car ce ballet des ambitions personnelles et des concepts américains porte à voir une fuite en avant folle et criante de vérité. Amandine : Derrière cette mosaïque de travailleurs se cachent des hommes et femmes au bord du gouffre qui outrepassent les limites. Avec une parfaite maîtrise de l’espace, des décors et de leurs personnages, les acteurs proposent au public un panel (effrayant) de situations cocasses, nous permettant ainsi de rire de la folie humaine. Parfois vulgaires ou surfaits mais souvent drôles et touchants, ces petits sketchs donnent, au final, plus envie d’être acteur que consultant. Bande Annonce Théâtre Mouffetard 73 rue Mouffetard, 75009 Paris Du 9 Mai au 30 Juin 2012 du mercredi au samedi à 20h30 et le dimanche à 15h Mise en scène : Catherine Schaub Chorégraphies : Magali B. Costumes : Julia Allègre Scénographie : Sophie Jacob Lumières : Vincent Grisoni Son : Aldo Gilbert Comédiens : Miren Pradier, Léonore Confino, Olivier Faliez, Yann De Monterno et Bruno Cadillon. Des hommes. Ils n’étaient pourtant que des hommes. Tout commence dans une fête de village. Un après-midi pluvieux, des hommes et des femmes comme les autres, réunis dans une salle des fêtes pour l’anniversaire d’une des leurs. Des hommes comme les autres. Des hommes. Un cadeau, un beau cadeau, sans doute le plus beau des cadeaux de l’après-midi. Mais au-delà d’un cadeau à une soeur, la broche en or est prétexte à une folle dispute. Empoignades avec le passé, coups de poing dans les souvenirs et coups de tête dans les fiertés. Personne ne se sortira tout à fait indemne de cette bataille contre le passé. Car personne n’était sorti indemne de cette bataille, dans le passé. On ne trompe pas le passé. Bernard, Rabut, Février et les autres pourront en témoigner. Eux qui sont partis défendre leur pays, n’ont pas pu défendre leur âme. Jetée en pâture dans la violence ordinaire de l’époque. Cette violence s’est immiscée dans leurs pores. Dans leurs peurs. Dans son septième livre, Laurent Mauvignier nous abandonne à notre histoire nationale, aux zones d’ombre qui la ponctuent. Et nous bouleverse(nt). L’ambiance est étouffante, l’aridité du texte pour témoigner de celle du climat, des rapports inhumains, des rapports humains. Car après tout, ce n’était que des hommes. Des hommes comme les autres. Des hommes. Crédit Photo Mercier : Aristide Des hommes, Laurent Mauvignier, Les Editions de Minuit Prix Millepages 2009 Prix Initiales 2010 Prix des Libraires 2010 Et ce qui est vrai, c’est que les gars ne trouvent pas le sommeil, ou que le sommeil vient très tard dans la nuit. Et lorsqu’on entend que certains s’agitent dans leur lit, et se tournent, se retournent, on ne fait plus de blagues salaces, on ne fait pas allusion aux femmes ; on entend seulement le silence et parfois la voix furieuse et excédée de l’un ou l’autre qui gueule pour qu’on ne bouge plus, qu’on cesse ce bordel, Arrêtez ce bordel ! Et alors dans la nuit les corps se figent, chacun dans son lit, et on sait que pour beaucoup la respiration reste presque bloquée et le coeur près de craquer, on entend presque l’envie de hurler qui les étouffe. Et là, avait raconté Février, je ne sais pas comment on pourrait dire la peur qu’on a lorsqu’on avance en silence, le corps en angle, les jambes fléchies, le fusil à la main, presque à croupetons – je veux dire, à ce moment-là d’ouvrir la route vers le poste, les quelque mètres comme ça, tous les cinq, moi devant, suivi de Bernard, et puis les trois autres à l’arrière – tellement peur qu’on finit un moment par ne plus y penser du tout, ni à la peur ni à rien. On ne sait même pas pourquoi on y va. Et alors on s’agrippe à son arme et on court. Tête basse on court, on avance dans cette position ridicule de crabe ou quoi, pour se faire petit et discret. Et le plus dur c’est de ne pas crier. Du flobots pur Cafetera Roja jus : La Par une nuit orageuse d’été, la substantifique moelle de Manu Chao a peut-être rencontré l’énergie hip-hop des Black Eyed Peas et serait née de cette folle fusion La Cafetera Roja. Le groupe forme un melting-pot européen volcanique et performe sur toutes les scènes de France et de Navarre. A chacune de ses apparitions, chaleureusement encouragée par un public transi par la bonne humeur urban-bohème et conquis par ces textes délicieusement critiques de notre société parfois même engagés, La Cafetera Roja met le feu. Inspirée sans le savoir par l’esprit Flobots, ce groupe mythique de Denver qui créa son propre style « hip-hop alternatif », La Cafetera Roja en partage le fun et la force. [Stef/Arkult] Pour débuter cette interview, ôtez-nous d’un doute. Que signifie ce nom intrigant de « La Cafetera Roja » ? La « Cafetière Rouge » en français. [Stef/Arkult] Sur scène il y a du monde… Pouvez-vous nous présenter toute l’équipe ? Sur scène on retrouve tous les éléments que contient cette cafetière rouge… On est six musiciens, un intriguant mélange de différentes personnalités et de styles musicaux. La musique de La Cafetera Roja vous emmène vers des univers hip-hop, pop-rock, trip-hop en passant même par la musique latine. Tous ces styles qu’on retrouve dans notre musique proviennent des diverses influences que chacun apporte. Le mélange des genres, d’instruments électriques et acoustiques, nous a permis de créer un style bien à nous. Plus concrètement l’équipe sur scène, c’est celle-là : Twan : chant MC et clavier Aurélia : chant et guitare acoustique Zermina : violoncelle Fiti : basse, chant et violon Chloé : guitare électrique et chœurs Nico : drums Mais notre équipe ce n’est pas seulement celle que l’on voit sur la scène. Derrière cette scène, il y a notre label Green Piste Records, implanté en Auvergne, avec qui nous travaillons et nous nous développons. [Stef/Arkult] 4 nationalités pour 5 langues ça ouvre de nombreux horizons et permet de créer un univers très riche mais comment fonctionne le processus créatif ? C’est vrai que notre groupe est un vrai melting pot européen. On s’est formé à Barcelone et, dans cette ville, ce n’est pas si étonnant que ça de côtoyer quotidiennement des gens de pays et d’horizons différents. C’est au sein de cette ville cosmopolite qu’on s’est rencontré. La Cafetera Roja n’aurait sûrement pas existé si ce n’avait pas été à Barcelone. Dans le groupe il y a des Français, un Espagnol, une Lituanienne et un Autrichien. On chante en anglais, espagnol, allemand, français et italien. On nous demande souvent comment on arrive à créer tous ensemble car on est tous très différents…Mais la musique, c’est quelque chose de spontané et d’instinctif. Dans la composition, ça se passe assez naturellement. Souvent le point de départ est une mélodie à la guitare, au piano, au chant etc…peu importe ça part d’une idée. Ensuite chacun crée sa propre partie et apporte sa touche personnelle à la musique. On compose vraiment tous ensemble et c’est d’ailleurs pour ça que la fusion musicale se ressent. Pour les voir en live : 23 juin – The Lucky Ludo American Dreamer Annonay, France 24 Juin – Aluna Festival Ruoms, France 30 Juin – Foin Estival de Baillestavy, France 13 Juillet – Folie en Tête Chauzon, France 14 Juillet – Folie en Tête Chauzon, France 18 Juillet – Contre courant – Avignon, France 21 Juillet – Musique d’ici et d’ailleurs – Châlon en champagne, France 04 10 11 14 15 16 17 19 20 21 22 23 24 Août Août Août Août Août Août Août Août Août Août Août Août Août – – – – – – – – – – – – – LA PLAGE A BEAUGENCY Beaugency, France Les Nocturnes – Saint-Brieuc, France Lolly Papaye – Lancieux, France CCAS Le Conquet, France CCAS Morgat, France CCAS Plonevez-Porzay, France CCAS Mesquer, France CCAS Mesquer, France CCAS Saint-Brevin-Les-Pins, France CCAS Noirmoutier-En-L’ile, France CCAS Saint-Hilaire-De-Riez, France CCAS Saint-Clement-Des-Baleines, France CCAS La Rochelle, France Pour patienter, deux extraits de concert si pop / rock : La Cafetera Roja – The Lie from Diogonos Creation on Vimeo. La Cafetera Roja – Rolex from Diogonos Creation on Vimeo. La Cafetera Roja a ce petit quelque chose de vrai et de biscornu que les amoureux du son épicé sauront apprécier. Pour un savoir plus Site de la Cafetera Roja www.lacafeteraroja.com Facebook http://www.facebook.com/lacafeteraroja Player sur http://www.deezer.com/fr/music/la-cafetera-roja deezer World Press Photo – Le monde en images Un bon conseil en trois mots: allez-y vite! Il ne reste plus qu’une semaine pour admirer les clichés primés du World Press Photo 2012 à la galerie Azzédine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, à Paris. Un rendez-vous annuel à ne pas manquer. Un portrait ciselé du monde qui nous entoure. Depuis 1955, le plus prestigieux concours du photojournalisme décerne des prix aux images de l’année. Pour cette édition, 5247 photographes de 124 nationalités différentes ont soumis plus de 100 000 images au jury. Tous sillonnent le monde pour le compte des grands médias, immortalisant sur leur passage les drames, les révoltes et les bouleversements de la planète mais aussi sa beauté et sa diversité. Les photographies, classées par thème (informations ponctuelles ou générales, vie quotidienne, drames contemporains, arts et divertissements, portraits, nature …) sont soumises, à Amsterdam, à un jury qui récompensent les clichés les plus évocateurs. Une fois les lauréats annoncés, les photographies gagnantes forment une exposition itinérante qui traverse une quarantaine de pays. Les chefs d’œuvre photos de l’année. Certains clichés ont déjà fait le tour du monde, comme cette jeune chinoise, rattrapée de justesse alors qu’elle tentait de se suicider en robe de mariée ou cette japonaise qui brandit le diplôme de son fils retrouvé au milieu des décombres de sa maison. Ces photographies, seules ou en série, sont autant de courtes histoires qui racontent la grande. La chute de Khadafi, l’austérité nordcoréenne, la crise du logement aux Etats-Unis et les guerres de gangs au Mexique sont saisies avec le même talent qu’un rhinocéros mutilé, une prostituée ukrainienne ou un plongeur en vol. Le prix « Photo de l’année ». Pour l’année 2012, la consécration ultime revient à Samuel Aranda. Ce photographe espagnol se trouvait au Yémen lors du soulèvement populaire contre l’ancien président Ali Abdallah Saleh. Son cliché montre un homme souffrant, enlacé par une femme entièrement voilée. « Nous ne saurons peut être jamais qui est cette femme, qui tient avec précaution un proche blessé, mais ensemble ils forment une image vivante du courage de gens ordinaires qui contribuent à écrire un chapitre important de l’histoire du Moyen Orient. » explique Aidan Sullivan, le président du jury. Parce que les intentions du prix sont celles-ci : promouvoir et accompagner le travail des photojournalistes contemporains qui, ensemble, œuvrent à montrer le monde tel qu’il est. A suivre chaque année… Galerie Azzédine Alaïa 18 rue de la Verrerie 75004 Paris Entrée gratuite Renseignements complémentaires: http://www.worldpressphoto.org/exhibition/2012_Paris Montez le son pour PacoVolume PacoVolume va vous donner envie de monter le son, de déguster ses rythmiques et accessoirement de sautiller sur place. PacoVolume, est un hédoniste, il aime le vin, la mozzarella di Bufala, les kiwis (pas le fruit poilu… les néo-zélandais) et la musique, of course. En 2006, une perle énergisante soft-rock extraite de l’album «Manhattan baby », Cookie machine avait propulsée PacoVolume au rang de meilleur espoir pop de l’hexagone (Inrocks). Massive Passive est son second opus et il était de fait, vachement attendu. Cette vendange tardive porte le nom de l’équaliseur utilisé par l’artiste et, à coup sûr, un bon cru. Massive Passive est planant et habillé d’une robe lumineuse. Il est lascif mais il a du corps. Il a des notes florales enivrantes. Il est parfois électrique mais toujours dans la langue de Shakespeare. Il est produit par Julien Delfaud, qui n’est autre que le producteur de Gaëtan Roussel, Revolver et Phoenix… ce qui lui permettrait de revendiquer une certaine parenté avec des cousins audacieux et talentueux. On peut donc s’attendre à ce qu’il booste votre été 2012 en vous offrant quelques caudalies, dès sa sortie dans les bacs en Juillet. Faisons-donc connaissance grâce à un anti-portrait chinois avec ce frenchy qui a, souhaitons lui, « de beaux tannins ». [Stef / Arkult] Le clip de Cookie machine est réalisé en stop motion et dans Palest Winter Light on découvre la championne de France de Pole dance réalisant son périlleux exercice adroitement accrochée à un artefact de la république française… Indéniablement tu accordes donc une importance capitale au visuel associé à ta musique. Alors Paco, si tu étais un clip musical, quel clip serais-tu ? Mon clip favori, c’est le clip de la Ritournelle de Sébastien Tellier où on le voit observer le ciel, déterrer des lapins de la neige, et couper du bois. Sinon Eagles of Africa de Koudlam, dont je ne me lasse pas. // Le fameux clip de Palest Winter Light // [Stef / Arkult] Paco, tu as été œnologue et caviste chouchou des musiciens Bordelais, tu n’y couperas donc pas : si tu étais un vin, quel produit de l’agriculture viticole seraistu? Un Txakoli, un vin blanc très sec du Pays basque, aux reflets parfois verts. [Stef / Arkult] Tes inspirations sont très diverses et vont de Crowded House à Slash alors Paco, si tu étais un groupe anglais, lequel serais-tu ? Si j’étais un groupe à moi tout seul, et anglais de surcroît, je ne sais pas trop, peut-être le groupe Yuck, que j’ai beaucoup écouté cette année. Leurs mélodies, leurs sons de guitares, leur manière de jouer me rendent zinzin. [Stef / Arkult] Ton parcours est fait de hasards et de rencontres, un chemin sinueux qui a rendu ton travail original et marqué d’une certaine plénitude. C’est l’heure des « aveux » cher Paco, si tu étais une erreur de jeunesse, laquelle serais-tu ? Une coupe de cheveux un peu trop stylisée. Dates de scènes ? Salles ? Festivals ? 15 juin aux Affranchis sur France Inter, 29 juin Bus Palladium, 6 juillet à Blois, 9 août à Samoens, 18 août à Noisy le Sec, 24 août aux Nocturnes de Saint-Brieuc , Tournée française à partir de septembre 2012 Vous vous demandez encore qui est c’est hurluberlu de PacoVolume ? Rendez-vous sur son http://pacovolume.com/site/ Découvrez les lettres qu’il écrit aux grands de notre monde, un pan de la vie publique de Paco qui le politise mais qui est avant tout très drôle : http://pacovolume.com/site/category/lettres-pour-reussir