dossier pédagogique - Orchestre Symphonique de Gironde

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dossier pédagogique - Orchestre Symphonique de Gironde
musique Piotr Tchaikovsky
Conteuse Sylvie Batby
Direction musicale Lionel Gaudin-Villard
CONTE DE NOËL
Mini Concerts©
Orchestre Symphonique de Gironde
Lionel Gaudin-Villard
Sommaire
………………………………………………….………………………………………………………
1) Piotr Tchaikovsky
- sa vie
- son époque
- ses oeuvres
2) Le Ballet
- présentation
- Les extraits que vous entendrez
3) Les artistes
- Orchestre Symphonique de Gironde
- Lionel Gaudin-Villard
- Sylvie Batby
4) Mini Concerts
- Dates, lieux et horaires « Carnaval des Animaux »
- Mini Concerts Saison 2016.17
- Inscriptions
- Conditions générales de vente
………………………………………………….………………………………………………………
GRANDS COMPOSITEURS
PIOTR TCHAIKOVSKY
SA VIE
Piotr Tchaikovsky est né le 07 mai
1840 à Votkinsk à l’ouest de l’Oural
et fait partie de la Fédération de
Russie.
1859, diplôme de l’École de fin
d’études.
1862, Entre au Conservatoire de
Saint-Pétersbourg
1866, Diplômé il devient professeur
au conservatoire de Moscou
1825
1850
1875, premiers grands succès avec
le Concerto pour piano
1876, création du Lac des cygnes
1877, Madame von Meck devient
son mécène
1875
1889, création de la Belle au bois
dormant
1892, création de Casse Noisette
1893, création de la Sixième
symphonie.
Mort de Tchaikovsky à Moscou.
1900
1925
II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I
1800
1800
SON ÉPOQUE
1750 à 1820
1803-1869 Hector Berlioz
ÉPOQUE
CLASSIQUE
1810-1849 Frédéric Chopin
1811-1866
Franz Liszt
1813-1883 Richard Wagner
1818-1893 Charles Gounod
1819-1880 Jacques Offenbach
1822-1890
César Franck
1820 à 1910
1825
ÉPOQUE
1833-1897 Johannes Brahms
ROMANTIQUE
1838-1875
Georges Bizet
1845-1924
Gabriel Fauré
1850
Règne des
Romanov
Alexandre Ier
1801-1825
Nicolas Ier
1825-1855
Alexandre II
1855-1881
1860-1911 Gustav Mahler
1862-1918 Claude Debussy
Alexandre III
1881-1894
Nicolas II
1894-1917
1875
1875-1937
Maurice Ravel
1881-1945
Bela Bartok
Empire
de Russie
1613 - 1917
1891-1953 Sergueï Prokofiev
1900
à partir de 1910
ÉPOQUE
MODERNE
1925
URSS
1917 - 1990
SA VIE
Piotr Tchaikovsky (ou Tchaïkovski) naquit à Votkinsk et fréquenta le collège de la Jurisprudence
de Saint-Pétersbourg, une école de garçons aux méthodes rudes. Il prit des cours de piano durant
les 7 années qu’il y passa; curieusement, les professeurs ne virent en lui que des capacités
musicales moyennes.
Après avoir obtenu son diplôme en 1859, Tchaikovsky semblait se destiner à une carrière de
fonctionnaire, mais, en 1862, il entra au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Sous la tutelle
d’Anton Rubinstein, grand pianiste de l’époque, il progressa beaucoup et, peu après avoir obtenu
son diplôme en 1866, fut engagé pour enseigner au Conservatoire de Moscou.
Les années que Tchaikovsky passa à Moscou furent fructueuses pour ce jeune compositeur car ses
œuvres étaient souvent interprétées. Il y écrivit deux de ses chefs-d’œuvre, le majestueux
Concerto pour piano (1875) et le Ballet Le Lac des cygnes (1876).
Mariage, protection et gloire
Mais tout ne fut pas aussi simple. En 1877, alors que son
homosexualité semblait avoir été acceptée, Tchaikovsky
épousa Antonina Ivanovna. Bien que leur mariage ne
durât que 2 mois, il n’oublia pas la femme dont il s’était
séparé. Dans son opéra Eugène Onéguine (1878),
l’héroïne, Tatyana, est cruellement rejetée par
l’aristocratique Eugène, et le portrait délicat qui en est fait
semble refléter la sympathie de Tchaikovsky pour
Antonina. Son célèbre Concerto pour violon et sa
quatrième symphonie datent aussi de cette époque
agitée. C’est à cette période également qu’il reçut une lettre de Nadejda von Meck, veuve
fortunée et admiratrice de ses œuvres. Elle lui proposait de devenir son mécène à la condition
surprenante qu’ils ne se rencontrent jamais.
Tchaikovsky put ainsi abandonner l’enseignement en 1878 et satisfaire son envie de voyager. Il
passa 6 ans à visiter la Russie, l’Europe et plus particulièrement l’Italie; il compose, entre autres,
l’Ouverture 1812 et la Sérénade pour orchestre à cordes.
En 1885, il s’installa à nouveau à Moscou où il dirigea la section moscovite de la Société musicale
russe.
Tchaikovsky, dont la santé déclinait, produisit alors quelques unes de ses plus grandes œuvres,
dont les Ballets La Belle au bois dormant (1889) et Casse-noisette (1892), ses cinquième et
sixième symphonies (1888 et 1893) et l’opéra la Dame de Pique (1890).
Il reçut une pluie d’honneurs: Doctorat honoraire de l’Université de Cambridge et une pension à
vie accordée par le Tsar Alexandre III.
Ce succès fut toutefois assombri par l’arrêt brutal du mécénat de Mme. von Meck et de sa
correspondance en 1891, sans que nous connaissions précisément les raisons.
En 1893, alors qu’il était en pleine gloire, Tchaikovsky mourut dans des circonstances peu précises:
une version prétend qu’il ait contracté le choléra, une deuxième version invoque son suicide. En
effet, les musicologues ont longtemps débattu des vraies raisons de sa mort mais il semble qu’il
ait été poussé au suicide par d’anciens camarades de classe pour avoir eu une relation scandaleuse
avec le neveu d’un noble
Pour une écoute en classe
Ses principales œuvres, cliquer sur les liens
> Concerto pour violon et orchestre
> Roméo et Juliette, ouverture
> Sérénade pour orchestre à cordes
> La Belle au bois dormant
SON ÉPOQUE
Composée de différents groupes ethniques, la Russie du XIXè siècle s’étendait de l’Europe occidentale à
l’Asie, de l’Arctique au Nord de la Mer noire tempérée au Sud. Le climat extrême et les immenses distances
gênaient les communications, ralentissant et compliquant l’administration. Mais, à la fin du siècle, la Russie
était un empire puissant qui n’éclata que dans les années 1990.
Si l’Europe occidentale craignait la Russie, celle-ci redoutait une invasion par ses proches voisins ou le
soulèvement des populations conquises à l’intérieur de ses frontières changeantes. Elle mena une politique
étrangère agressive et constitua une armée impressionnante. En 1801, la dynastie Romanov exerçait son
pouvoir autocratique sur l’empire depuis quelque 200 ans. Alexandre Ier, petit fils de Catherine II de Russie,
arriva au pouvoir en 1801. Il permit à la noblesse d’accéder aux fonctions de la bureaucratie et d’officiers
dans l’armée; au début du XIXè siècle, la bourgeoisie russe était quasi inexistante.
Alors que d’autres puissances européennes libéralisaient petit à petit leur système politique, les tsars
résistaient. Nicolas Ier, dont la devise était « Ortodoxie, autocratie et génie national », ne permit que peu de
réformes.
Alexandre II (1855-1881) affranchit les serfs au titre du décret d’émancipation de 1861. La réaction négative
de l’intelligentsia provoqua des manifestations pour plus de réformes, puis mena au terrorisme et à la
révolution.
Après l’assassinat d’Alexandre II, son fils, Alexandre III, revint sur les réformes des décennies précédentes. Il
tenta de renforcer l’autocratie et de conquérir l’opposition.
Il encouragea l’industrialisation et fit construire le Transsibérien (achevé en 1905), mais ce
d développement se fit aux dépens de l’agriculture. Lorsque Nicolas II, le dernier Tsar, hérita du trône en
1894, la Russie accusait un grand retard politique, social et économique par rapport aux autres grandes
puissances européennes.
Les deux dernières décennies du XIXè siècle furent des années d’intense activité politique dans les
universités et les sociétés secrètes d’une bourgeoise de plus en plus nombreuse et qui remettait en question
le gouvernement autocratique. Genève, en Suisse, devint la base d’un groupe d’exilés russes qui formèrent
le groupe Libération du travail, un mouvement visant à inculquer les principes marxistes aux
révolutionnaires. Lénine leur rendit visite en 1895…
Tchaikovsky dans ce contexte
C’est dans ce contexte que vit Tchaikovsky, et ses idées aussi bien que sa musique sont
certainement influencées par les événements qui se déroulent en toile de fond de sa vie, bien qu’il
n’ait jamais manifesté beaucoup d’intérêt pour la politique.
La Russie s’est toujours montrée méfiante envers le reste de l’Europe, et la menace qui pèse sur
son mode d’organisation sociale l’oblige à examiner toute influence venant de l’Europe
occidentale avec une « suspicion farouche ».
Cette attitude envers le reste de l’Europe se reflète à divers degrés dans l’ensemble de la
production des compositeurs et des écrivains russes.
Il est intéressant de noter que Tchaïkovski affiche, à bien des égards, un tempérament rétrograde :
l’image qu’il se fait de son pays, sa loyauté envers son tsar, tout cela relève d’un passé moribond
auquel il s’accroche toute sa vie.
Sur le plan musical, cependant, sa plus grande réussite est de s’imposer comme le premier
compositeur professionnel à plein temps de l’histoire de la Russie, et le seul de son époque qui
n’ait pas craint l’apport d’influences occidentales dans son œuvre ni répugné à faire connaître
celle-ci des mélomanes européens et nord- américains.
Il sait allier une profonde sensibilité russe à une grande connaissance de la culture occidentale
pour créer une musique qui le distingue nettement de ses contemporains.
SA MUSIQUE
À l’époque où naît Tchaikovsky, en 1840, il n’existe pas de véritable tradition musicale en Russie, mis à part
les chansons folkloriques des moujiks et le chant choral qui est au cœur des célébrations liturgiques.
La musique est perçue comme un moyen pour les jeunes filles de bonne famille de briller en société. On ne
la considère pas comme une profession envisageable; de plus, il n’existe en Russie aucun établissement de
formation professionnelle en musique.
Au moment de l’inauguration du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, sous la direction d’Anton Rubinstein,
celui-ci est inscrit au registre de l’état civil comme marchand, à l’instar de son père, plutôt que comme
musicien. Glinka est « propriétaire terrien » et membre de la noblesse dirigeante de Smolensk, Borodine est
professeur de chimie, Balarikev, mathématicien, Rimski-Korsakov, officier de marine et Moussorgski,
fonctionnaire.
Pourtant, à peine 73 ans plus tard, en 1913, Le Sacre du printemps de Stravinski établira la Russie une fois
pour toutes à l’avant-garde de la musique occidentale du XXe siècle.
Mais c’est à Piotr Ilitch Tchaikovsky qu’il revient de faire le pont entre les deux époques.
Paradoxalement, la musique de Tchaikovsky, en dépit de ses nombreux emprunts aux traditions de l’Europe
occidentale, demeure foncièrement russe. Stravinski lui-même considère d’ailleurs Tchaikovsky comme « le
plus russe de nous tous ».
Tchaikovsky est un compositeur fécond, qui maîtrise à la perfection de nombreuses formes musicales. Il
compose des opéras, des ballets, des pièces orchestrales, des poèmes symphoniques, des fantaisies
ouvertures, de la musique de chambre, des morceaux pour piano et des œuvres vocales.
Tchaikovsky adore la lecture; beaucoup de ses œuvres, en particulier ses ballets et ses opéras, s’inspirent de
classiques de la littérature. C’est souvent son frère Modeste qui lui fait découvrir les écrits à l’origine de ses
compositions. D’une timidité maladive avec les femmes, il affectionne néanmoins les personnages
féminins. Il s’intéresse en particulier au sort des femmes déshéritées, souffrantes ou marquées par le destin,
comme en témoignent un certain nombre de ses œuvres, dont Roméo et Juliette, Francesca da Rimini, Le
Lac des cygnes, La Pucelle d’Orléans (l’histoire de Jeanne d’Arc l’a toujours fasciné) et La Dame de pique.
Tchaikovsky transpose également en musique Hamlet et La Tempête de Shakespeare, des contes
folkloriques russes, trois œuvres de Pouchkine, des poèmes de lord Byron et des morceaux choisis de
Dante.
Tchaikovsky se définit lui-même en ces termes:
« J’ai atteint un âge très avancé sans jamais m’être appuyé sur rien de positif,
sans avoir cherché à calmer l’agitation de mon esprit par les secours de la
philosophie ou de la religion. Je serais certainement devenu fou sans la
musique. Celle-ci est assurément le plus beau don du Ciel à l’humanité qui
erre dans la nuit. Elle apaise et éclaire nos âmes. Ce n’est pas la branche à
laquelle s’agrippe l’homme qui se noie; c’est une véritable amie, un refuge et
une consolation qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Peut-être n’y at-il pas de musique dans l’au-delà. Alors consacrons-lui le temps qu’il nous
reste à vivre. »
sources www.Artsvivants.ca 23
SON ŒUVRE
principales œuvres citées
Ballets
Le Lac des cygnes, op. 20 (1875-1876)
La Belle au bois dormant, op. 66 (1888-1889)
Casse-noisette, op. 71 (1891-1892)
Symphonies
nº 1 en sol mineur « Rêves d’hiver », op. 13 (1866)
nº 2 en ut mineur « Petite Russie », op. 17 (1872)
nº 3 en ré majeur « Polonaise », op. 29 (1875)
nº 4 en fa mineur, op. 36 (1877)
Manfred, op. 58 (1885)
nº 5 en mi mineur, op. 64 (1888)
nº 6 en si mineur « Pathétique », op. 74 (1893)
Symphonie en mi bémol majeur (1891-1892, inachevée)
Ouvertures
et autres
œuvres pour
orchestre
L'Orage, op. 76 (1864)
Ouverture en fa majeur (1865, rev. 1866)
Ouverture solennelle sur l'hymne national danois, op. 15 (1866, rev. 1892)
Fatum, op. 77 (1868)
Roméo et Juliette (1869, rev. 1870, 1880)
La Tempête, op. 18 (1873)
Marche slave, op. 31 (1876)
Francesca da Rimini, op. 32 (1876)
Capriccio Italien, op. 45 (1880)
Sérénade pour cordes, op. 48 (1880)
Ouverture solennelle 1812, op. 49 (1880)
Hamlet, op. 67 (1888)
Le Voïévode, op. 78 (1890-1891)
Casse-noisette, op. 71 (1892)
Concertos
et pièces
concertantes
Concerto pour piano nº 1 en si bémol mineur, op. 23 (1874-1875, rev. 1879 et 1889)
Sérénade mélancolique, op. 26 (1875)
Variations sur un thème rococo, op. 33 (1876)
Valse-scherzo, op. 34 (1877)
Concerto pour violon en ré majeur, op. 35 (1878)
Concerto pour piano nº 2 en sol majeur, op. 44 (1879-1880)
Fantaisie de concert, op. 56 (1884)
Pezzo Capriccioso, op. 62 (1887)
Concerto pour piano nº 3 en mi bémol majeur, op. 75 (1893)
Andante et Finale, op. 79 (1893)
Suites
orchestrales
nº 1 en ré mineur, op. 43 (1878-1879)
nº 2 en ut majeur, op. 53 (1883)
nº 3 en sol majeur, op. 55 (1884)
nº 4 en sol majeur « Mozartiana », op. 61 (1887)
Casse-noisette, op. 71a (1892) Musique
de chambre
Quatuor à cordes en si bémol majeur (1865)
Quatuor à cordes nº 1 en ré majeur, op. 11 (1871)
Quatuor à cordes nº 2 en fa majeur, op. 22 (1873-1874)
Quatuor à cordes nº 3 en mi bémol mineur, op. 30 (1876)
Souvenir d’un lieu cher, op. 42 (1878)
Trio pour piano en la mineur, op. 50 (1881-1882)
Souvenir de Florence, op. 70 (1890)
ŒUVRE
SON
principales œuvres citées
Piano
Souvenir de Hapsal, op.2
Trois morceaux, op.9
Deux morceaux, op.10
Six morceaux, op.19
Six morceaux composés sur un seul thème, op.21
Les Saisons, op.37 bis
Album d'enfants, op.39
Douze morceaux, op.40
Six morceaux, op.51
Dix-huit pièces, op.72
Sonate en ut dièse mineur
Sonate nº 2 « Grande Sonate » en sol majeur, op.37
Scherzo à la russe et Impromptu, op.1
Valse-caprice, op.4
Romance, op.5
Valse-scherzo, op.7
Capriccio, op.8
Doumka, op.59
Chansons
Six chansons françaises,op. 65 sur des poésies en français de Paul Collin (1888)
Musique de
scène
Snégourotchka, op. 12 (1873)
Hamlet, op. 67a (1888)
Opéras
Le Voïévode, 1869
Ondine (jamais représenté)
L’opritchnik, 1874
Vakoula le forgeron, 1876
Eugène Onéguine, 1879
La Pucelle d’Orléans, 1881
Mazeppa, 1884
Tcheveritchki (Les souliers de la Reine), 1887
L’Enchanteresse, 1887
La Dame de Pique, 1890
Iolenta, 1892
Le Ballet
Alors que le Ballet apparaît comme tel au XVIè siècle, il prend un réel essor au siècle romantique.
Ainsi la fin du XIXè siècle vit le Ballet quitter l’opéra pour entrer dans sa propre arène théâtrale. Des
troupes de ballet virent le jour dans le monde entier pour interpréter un répertoire de plus en plus
riche. Les œuvres les plus appréciées, comme les musiques origines du Lac des cygnes, Casse Noisette et
Belle au bois dormant de Tchaikovsky et le Sacre du printemps de Stravinsky, datent de cette riche
époque.
D’autres styles de collaboration incluaient l’utilisation de la musique de différentes façons, comme
l’emprunt de musique existante (symphonies), la création de ballets à partir d’anthologies des œuvres
d’un compositeur (Chopiniana ou les Sylphides, par exemple, du chorégraphe Michel Fokine) ou
l’emprunt de la musique d’un ballet pour l’utiliser ailleurs. Les ballets étaient présentés dans les théâtres
d’opéra et les troupes faisaient toujours appel à des compositeurs résidents. Toutefois, les partitions et
les œuvres révolutionnaires naissaient désormais de la collaboration entre les chorégraphes et les
compositeurs. Cela fut particulièrement notable en France et en Russie.
MARIUS
PETIPA ET LE GRAND SPECTACLE
Marius Petipa (1818-1910) influença de manières très importante l’École
de danse françaises aussi bien que le Ballet impérial russe de SaintPétersbourg. Il commanda tout au long de sa grande carrière de
nombreux ballets à « grand spectacle » et fit appel pour la musique à des
compositeurs expérimentés. La Belle au bois dormant sur une musique
de Tchaikovsky illustre ces nouveaux grands ballets. Grâce aux différents
styles de danse dans la chorégraphie de Petipa, l’action sur la scène
pouvait être portée par une partition intéressante. Petipa et Tchaikovsky
collaborèrent également sur Casse-Noisette.
La musique des ballets de Tchaikovsky illustre ses pratiques orchestrales
uniques. L’utilisation du célesta (instrument entre le piano et le
glockenspiel avec un son très perlé, exemple Fée des dragées) dans Casse-Noisette en est un
exemple, le recours à des artifices romantiques comme l’utilisation du leitmotiv (mélodie,
rythme récurrent symbolisant une action ou un personnage) pour représenter les personnages
du ballet en est un autre.
Les intentions de Tchaikovsky en matière d’expression étaient
semblables à celles du
compositeur Léo Delibes (compositeur français de la même période), dont le ballet Sylvia (1876)
se caractérise par la même écriture de véritables poèmes symphoniques élaborés pour souligner
l’expression dramatique.
Ce que vous entendrez durant les Mini Concerts
Ballet Lac des cygnes
extraits présentés dans l’ordre d’écoute du conte
Cliquer sur les liens pour une écoute en classe
> n°15 Scene, Allegro Giusto
> n°4c - Pas de trois III Variation
> n°13 - Danse des Cygnes I Tempo di valse
> n°13 - Danse des Cygnes IV, Allegro Moderato
> n°5a - Pas de deux, Andante
> n°5d - Pas de deux, Coda
> n°19d - Pas de six Variation 3, Moderato
> n°19e - Pas de six Variation 4, Allegro
> n°4a - Pas de trois I Intrada, Allegro
> n°19b - Pas de six II Variation I, Allegro
> n°19c - Pas de six II Variation II, Andante con moto
> n°15 Scene, Allegro Giusto
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE GIRONDE
Orchestre professionnel dirigé par Lionel Gaudin-Villard, l’OSG est constitué d’une cinquantaine d’artistes
bordelais. Bien que cet orchestre soit un nouvel ensemble, tous les instrumentistes travaillent depuis des
années avec le chef d’orchestre.
Habitué des Mini Concerts dont le concept a également été créé par Lionel Gaudin-Villard pour le jeune
public des écoles maternelles, élémentaires et collèges, l’OSG se produit près d’une centaine de fois par
an dans divers salles de concerts de la Nouvelle Aquitaine, tels Bordeaux, Cenon, Artigues-près-Bordeaux
et Saint-Pierre du Mont dans les Landes.
Toutes les informations . www.orchestresymphoniquedebordeaux.fr
LIONEL GAUDIN-VILLARD
Chef d’orchestre fondateur de l’OSG, Lionel Gaudin-Villard a commencé ses études musicales à l’âge de 5
ans par la mandoline, la clarinette puis le piano et le chant lyrique. Diplômé de la classe de Robert
Delcroix à l’Unanimité du Jury en 1998, il se consacre exclusivement à sa passion de la direction que ce
soit avec des orchestres ou avec des choeurs. Il crée le concept des Mini Concerts en 2008, concerts
pédagogiques dont il possède les droits exclusifs. Il dirige actuellement plusieurs choeurs (Ensemble
Vocal de Bordeaux, Ensembles Vocaux Martenot de Gironde et Résonances) et l’orchestre symphonique
amateur Molto Assai. Il crée en 2016 la Fabrique Opéra Bordeaux Aquitaine, reprenant une franchise
collaborative d’un concept d’opéra créé par le chef d’orchestre grenoblois, Patrick Souillot.
SYLVIE BATBY, Actrice
Née à Dax le 28 juillet 1973, je suis une « croque maïs »
revendiquant la beauté de ses Landes natales.
Élevée au grain et au foie gras de canard, je me porte
bien dès la naissance.
Mais dès l’âge de 6 ans, l’attrait pour les sports comme la
gymnastique, la GRS, la danse moderne-jazz puis le
fitness me redonne une silhouette d’aspect normal et
plus féminin.
De 13 à 20 ans, je goûte à la douceur de vivre du Pays
Basque, puis, travail oblige, je « monte à la capitale »
pour ma première vraie expérience professionnelle qui
durera un an et demi.
C’est en arrivant à Bordeaux fin 1996, alors que j’entame
une nouvelle carrière dans la communication, que les
démons de la salsa et des danses latines m’embarquent
et feront vibrer mes nuits pendant plus de 5 années.
Puis c’est arrivé.
Un soir d’octobre 2006, j’ose pousser la porte d’une
compagnie de théâtre du quartier des Chartrons : La
Marge Rousse.
C’est le choc. La rencontre avec le théâtre me retourne
comme une crêpe. Transportée par cette première année
d’initiation, c’est presque en lévitation que je rejoins
l’atelier spectacle l’année suivante.
Gourmande, limite vorace, j’intègre dès la rentrée 2009 l’équipe du pôle des « Lectures à la
Marge » et goûte aux spectacles et lectures théâtralisées destinés au jeune public.
Je découvre ensuite le Clown, m’initie au théâtre d’improvisation, participe à des stages de
lectures à haute voix….
Bienvenue dans un monde où l’on se sent vivant !
Toutes les informations . www.sylviebatby.fr
Mini Concerts©
saison 2016.17
……………………………………………………………………
> OCTOBRE . CARNAVAL DES ANIMAUX
lundi 17 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 18 . Théâtre Fémina, Bordeaux
> NOVEMBRE . HISTOIRE DE LOUP
lundi 14 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 15 . Rocher de Palmer, Cenon
jeudi 17 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
> DÉCEMBRE . CONTE DE NOËL
lundi 12 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 13 . Rocher de Palmer, Cenon
jeudi 15 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
> JANVIER 2017 . MOUSQUETAIRES DU ROI
jeudi 19 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
lundi 23 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 24 . Rocher de Palmer, Cenon
> FÉVRIER . LA BOÎTE DE JAZZ
jeudi 09 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
lundi 13 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 14 . Rocher de Palmer, Cenon
> MARS . UNE APRÈS-MIDI AVEC MOZART
lundi 13 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 14 . Rocher de Palmer, Cenon
jeudi 16 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
> AVRIL . ULYSSE ET LES SIRÈNES
lundi 03 . Théâtre Fémina, Bordeaux
mardi 04 . Rocher de Palmer, Cenon
jeudi 06 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont
> MAI . LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN
vendredi 19 . Rocher de Palmer, Cenon
lundi 22 . Théâtre Fémina, Bordeaux
> JUIN . CARMEN
vendredi 09 . Patinoire Meriadeck, Bordeaux
Séances 3 à 4 séances par jour
Horaires A) 09h30/10h15 . B) 11h15/12h . C) 13h45/14h30 . D) 15h/15h45
Tarif 7€ par enfant . Gratuit pour tout accompagnateur (dans la limite des places disponibles)
Inscription obligatoire
Toutes les informations www.orchestresymphoniquedegironde.fr
L’Orchestre Symphonique de Gironde est administré par l’Association Promotion Choeurs et Orchestres d’Aquitaine / APCOA