dossier pédagogique - Orchestre Symphonique de Gironde
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dossier pédagogique - Orchestre Symphonique de Gironde
musique Piotr Tchaikovsky Conteuse Sylvie Batby Direction musicale Lionel Gaudin-Villard CONTE DE NOËL Mini Concerts© Orchestre Symphonique de Gironde Lionel Gaudin-Villard Sommaire ………………………………………………….……………………………………………………… 1) Piotr Tchaikovsky - sa vie - son époque - ses oeuvres 2) Le Ballet - présentation - Les extraits que vous entendrez 3) Les artistes - Orchestre Symphonique de Gironde - Lionel Gaudin-Villard - Sylvie Batby 4) Mini Concerts - Dates, lieux et horaires « Carnaval des Animaux » - Mini Concerts Saison 2016.17 - Inscriptions - Conditions générales de vente ………………………………………………….……………………………………………………… GRANDS COMPOSITEURS PIOTR TCHAIKOVSKY SA VIE Piotr Tchaikovsky est né le 07 mai 1840 à Votkinsk à l’ouest de l’Oural et fait partie de la Fédération de Russie. 1859, diplôme de l’École de fin d’études. 1862, Entre au Conservatoire de Saint-Pétersbourg 1866, Diplômé il devient professeur au conservatoire de Moscou 1825 1850 1875, premiers grands succès avec le Concerto pour piano 1876, création du Lac des cygnes 1877, Madame von Meck devient son mécène 1875 1889, création de la Belle au bois dormant 1892, création de Casse Noisette 1893, création de la Sixième symphonie. Mort de Tchaikovsky à Moscou. 1900 1925 II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I I I II I 1800 1800 SON ÉPOQUE 1750 à 1820 1803-1869 Hector Berlioz ÉPOQUE CLASSIQUE 1810-1849 Frédéric Chopin 1811-1866 Franz Liszt 1813-1883 Richard Wagner 1818-1893 Charles Gounod 1819-1880 Jacques Offenbach 1822-1890 César Franck 1820 à 1910 1825 ÉPOQUE 1833-1897 Johannes Brahms ROMANTIQUE 1838-1875 Georges Bizet 1845-1924 Gabriel Fauré 1850 Règne des Romanov Alexandre Ier 1801-1825 Nicolas Ier 1825-1855 Alexandre II 1855-1881 1860-1911 Gustav Mahler 1862-1918 Claude Debussy Alexandre III 1881-1894 Nicolas II 1894-1917 1875 1875-1937 Maurice Ravel 1881-1945 Bela Bartok Empire de Russie 1613 - 1917 1891-1953 Sergueï Prokofiev 1900 à partir de 1910 ÉPOQUE MODERNE 1925 URSS 1917 - 1990 SA VIE Piotr Tchaikovsky (ou Tchaïkovski) naquit à Votkinsk et fréquenta le collège de la Jurisprudence de Saint-Pétersbourg, une école de garçons aux méthodes rudes. Il prit des cours de piano durant les 7 années qu’il y passa; curieusement, les professeurs ne virent en lui que des capacités musicales moyennes. Après avoir obtenu son diplôme en 1859, Tchaikovsky semblait se destiner à une carrière de fonctionnaire, mais, en 1862, il entra au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Sous la tutelle d’Anton Rubinstein, grand pianiste de l’époque, il progressa beaucoup et, peu après avoir obtenu son diplôme en 1866, fut engagé pour enseigner au Conservatoire de Moscou. Les années que Tchaikovsky passa à Moscou furent fructueuses pour ce jeune compositeur car ses œuvres étaient souvent interprétées. Il y écrivit deux de ses chefs-d’œuvre, le majestueux Concerto pour piano (1875) et le Ballet Le Lac des cygnes (1876). Mariage, protection et gloire Mais tout ne fut pas aussi simple. En 1877, alors que son homosexualité semblait avoir été acceptée, Tchaikovsky épousa Antonina Ivanovna. Bien que leur mariage ne durât que 2 mois, il n’oublia pas la femme dont il s’était séparé. Dans son opéra Eugène Onéguine (1878), l’héroïne, Tatyana, est cruellement rejetée par l’aristocratique Eugène, et le portrait délicat qui en est fait semble refléter la sympathie de Tchaikovsky pour Antonina. Son célèbre Concerto pour violon et sa quatrième symphonie datent aussi de cette époque agitée. C’est à cette période également qu’il reçut une lettre de Nadejda von Meck, veuve fortunée et admiratrice de ses œuvres. Elle lui proposait de devenir son mécène à la condition surprenante qu’ils ne se rencontrent jamais. Tchaikovsky put ainsi abandonner l’enseignement en 1878 et satisfaire son envie de voyager. Il passa 6 ans à visiter la Russie, l’Europe et plus particulièrement l’Italie; il compose, entre autres, l’Ouverture 1812 et la Sérénade pour orchestre à cordes. En 1885, il s’installa à nouveau à Moscou où il dirigea la section moscovite de la Société musicale russe. Tchaikovsky, dont la santé déclinait, produisit alors quelques unes de ses plus grandes œuvres, dont les Ballets La Belle au bois dormant (1889) et Casse-noisette (1892), ses cinquième et sixième symphonies (1888 et 1893) et l’opéra la Dame de Pique (1890). Il reçut une pluie d’honneurs: Doctorat honoraire de l’Université de Cambridge et une pension à vie accordée par le Tsar Alexandre III. Ce succès fut toutefois assombri par l’arrêt brutal du mécénat de Mme. von Meck et de sa correspondance en 1891, sans que nous connaissions précisément les raisons. En 1893, alors qu’il était en pleine gloire, Tchaikovsky mourut dans des circonstances peu précises: une version prétend qu’il ait contracté le choléra, une deuxième version invoque son suicide. En effet, les musicologues ont longtemps débattu des vraies raisons de sa mort mais il semble qu’il ait été poussé au suicide par d’anciens camarades de classe pour avoir eu une relation scandaleuse avec le neveu d’un noble Pour une écoute en classe Ses principales œuvres, cliquer sur les liens > Concerto pour violon et orchestre > Roméo et Juliette, ouverture > Sérénade pour orchestre à cordes > La Belle au bois dormant SON ÉPOQUE Composée de différents groupes ethniques, la Russie du XIXè siècle s’étendait de l’Europe occidentale à l’Asie, de l’Arctique au Nord de la Mer noire tempérée au Sud. Le climat extrême et les immenses distances gênaient les communications, ralentissant et compliquant l’administration. Mais, à la fin du siècle, la Russie était un empire puissant qui n’éclata que dans les années 1990. Si l’Europe occidentale craignait la Russie, celle-ci redoutait une invasion par ses proches voisins ou le soulèvement des populations conquises à l’intérieur de ses frontières changeantes. Elle mena une politique étrangère agressive et constitua une armée impressionnante. En 1801, la dynastie Romanov exerçait son pouvoir autocratique sur l’empire depuis quelque 200 ans. Alexandre Ier, petit fils de Catherine II de Russie, arriva au pouvoir en 1801. Il permit à la noblesse d’accéder aux fonctions de la bureaucratie et d’officiers dans l’armée; au début du XIXè siècle, la bourgeoisie russe était quasi inexistante. Alors que d’autres puissances européennes libéralisaient petit à petit leur système politique, les tsars résistaient. Nicolas Ier, dont la devise était « Ortodoxie, autocratie et génie national », ne permit que peu de réformes. Alexandre II (1855-1881) affranchit les serfs au titre du décret d’émancipation de 1861. La réaction négative de l’intelligentsia provoqua des manifestations pour plus de réformes, puis mena au terrorisme et à la révolution. Après l’assassinat d’Alexandre II, son fils, Alexandre III, revint sur les réformes des décennies précédentes. Il tenta de renforcer l’autocratie et de conquérir l’opposition. Il encouragea l’industrialisation et fit construire le Transsibérien (achevé en 1905), mais ce d développement se fit aux dépens de l’agriculture. Lorsque Nicolas II, le dernier Tsar, hérita du trône en 1894, la Russie accusait un grand retard politique, social et économique par rapport aux autres grandes puissances européennes. Les deux dernières décennies du XIXè siècle furent des années d’intense activité politique dans les universités et les sociétés secrètes d’une bourgeoise de plus en plus nombreuse et qui remettait en question le gouvernement autocratique. Genève, en Suisse, devint la base d’un groupe d’exilés russes qui formèrent le groupe Libération du travail, un mouvement visant à inculquer les principes marxistes aux révolutionnaires. Lénine leur rendit visite en 1895… Tchaikovsky dans ce contexte C’est dans ce contexte que vit Tchaikovsky, et ses idées aussi bien que sa musique sont certainement influencées par les événements qui se déroulent en toile de fond de sa vie, bien qu’il n’ait jamais manifesté beaucoup d’intérêt pour la politique. La Russie s’est toujours montrée méfiante envers le reste de l’Europe, et la menace qui pèse sur son mode d’organisation sociale l’oblige à examiner toute influence venant de l’Europe occidentale avec une « suspicion farouche ». Cette attitude envers le reste de l’Europe se reflète à divers degrés dans l’ensemble de la production des compositeurs et des écrivains russes. Il est intéressant de noter que Tchaïkovski affiche, à bien des égards, un tempérament rétrograde : l’image qu’il se fait de son pays, sa loyauté envers son tsar, tout cela relève d’un passé moribond auquel il s’accroche toute sa vie. Sur le plan musical, cependant, sa plus grande réussite est de s’imposer comme le premier compositeur professionnel à plein temps de l’histoire de la Russie, et le seul de son époque qui n’ait pas craint l’apport d’influences occidentales dans son œuvre ni répugné à faire connaître celle-ci des mélomanes européens et nord- américains. Il sait allier une profonde sensibilité russe à une grande connaissance de la culture occidentale pour créer une musique qui le distingue nettement de ses contemporains. SA MUSIQUE À l’époque où naît Tchaikovsky, en 1840, il n’existe pas de véritable tradition musicale en Russie, mis à part les chansons folkloriques des moujiks et le chant choral qui est au cœur des célébrations liturgiques. La musique est perçue comme un moyen pour les jeunes filles de bonne famille de briller en société. On ne la considère pas comme une profession envisageable; de plus, il n’existe en Russie aucun établissement de formation professionnelle en musique. Au moment de l’inauguration du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, sous la direction d’Anton Rubinstein, celui-ci est inscrit au registre de l’état civil comme marchand, à l’instar de son père, plutôt que comme musicien. Glinka est « propriétaire terrien » et membre de la noblesse dirigeante de Smolensk, Borodine est professeur de chimie, Balarikev, mathématicien, Rimski-Korsakov, officier de marine et Moussorgski, fonctionnaire. Pourtant, à peine 73 ans plus tard, en 1913, Le Sacre du printemps de Stravinski établira la Russie une fois pour toutes à l’avant-garde de la musique occidentale du XXe siècle. Mais c’est à Piotr Ilitch Tchaikovsky qu’il revient de faire le pont entre les deux époques. Paradoxalement, la musique de Tchaikovsky, en dépit de ses nombreux emprunts aux traditions de l’Europe occidentale, demeure foncièrement russe. Stravinski lui-même considère d’ailleurs Tchaikovsky comme « le plus russe de nous tous ». Tchaikovsky est un compositeur fécond, qui maîtrise à la perfection de nombreuses formes musicales. Il compose des opéras, des ballets, des pièces orchestrales, des poèmes symphoniques, des fantaisies ouvertures, de la musique de chambre, des morceaux pour piano et des œuvres vocales. Tchaikovsky adore la lecture; beaucoup de ses œuvres, en particulier ses ballets et ses opéras, s’inspirent de classiques de la littérature. C’est souvent son frère Modeste qui lui fait découvrir les écrits à l’origine de ses compositions. D’une timidité maladive avec les femmes, il affectionne néanmoins les personnages féminins. Il s’intéresse en particulier au sort des femmes déshéritées, souffrantes ou marquées par le destin, comme en témoignent un certain nombre de ses œuvres, dont Roméo et Juliette, Francesca da Rimini, Le Lac des cygnes, La Pucelle d’Orléans (l’histoire de Jeanne d’Arc l’a toujours fasciné) et La Dame de pique. Tchaikovsky transpose également en musique Hamlet et La Tempête de Shakespeare, des contes folkloriques russes, trois œuvres de Pouchkine, des poèmes de lord Byron et des morceaux choisis de Dante. Tchaikovsky se définit lui-même en ces termes: « J’ai atteint un âge très avancé sans jamais m’être appuyé sur rien de positif, sans avoir cherché à calmer l’agitation de mon esprit par les secours de la philosophie ou de la religion. Je serais certainement devenu fou sans la musique. Celle-ci est assurément le plus beau don du Ciel à l’humanité qui erre dans la nuit. Elle apaise et éclaire nos âmes. Ce n’est pas la branche à laquelle s’agrippe l’homme qui se noie; c’est une véritable amie, un refuge et une consolation qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Peut-être n’y at-il pas de musique dans l’au-delà. Alors consacrons-lui le temps qu’il nous reste à vivre. » sources www.Artsvivants.ca 23 SON ŒUVRE principales œuvres citées Ballets Le Lac des cygnes, op. 20 (1875-1876) La Belle au bois dormant, op. 66 (1888-1889) Casse-noisette, op. 71 (1891-1892) Symphonies nº 1 en sol mineur « Rêves d’hiver », op. 13 (1866) nº 2 en ut mineur « Petite Russie », op. 17 (1872) nº 3 en ré majeur « Polonaise », op. 29 (1875) nº 4 en fa mineur, op. 36 (1877) Manfred, op. 58 (1885) nº 5 en mi mineur, op. 64 (1888) nº 6 en si mineur « Pathétique », op. 74 (1893) Symphonie en mi bémol majeur (1891-1892, inachevée) Ouvertures et autres œuvres pour orchestre L'Orage, op. 76 (1864) Ouverture en fa majeur (1865, rev. 1866) Ouverture solennelle sur l'hymne national danois, op. 15 (1866, rev. 1892) Fatum, op. 77 (1868) Roméo et Juliette (1869, rev. 1870, 1880) La Tempête, op. 18 (1873) Marche slave, op. 31 (1876) Francesca da Rimini, op. 32 (1876) Capriccio Italien, op. 45 (1880) Sérénade pour cordes, op. 48 (1880) Ouverture solennelle 1812, op. 49 (1880) Hamlet, op. 67 (1888) Le Voïévode, op. 78 (1890-1891) Casse-noisette, op. 71 (1892) Concertos et pièces concertantes Concerto pour piano nº 1 en si bémol mineur, op. 23 (1874-1875, rev. 1879 et 1889) Sérénade mélancolique, op. 26 (1875) Variations sur un thème rococo, op. 33 (1876) Valse-scherzo, op. 34 (1877) Concerto pour violon en ré majeur, op. 35 (1878) Concerto pour piano nº 2 en sol majeur, op. 44 (1879-1880) Fantaisie de concert, op. 56 (1884) Pezzo Capriccioso, op. 62 (1887) Concerto pour piano nº 3 en mi bémol majeur, op. 75 (1893) Andante et Finale, op. 79 (1893) Suites orchestrales nº 1 en ré mineur, op. 43 (1878-1879) nº 2 en ut majeur, op. 53 (1883) nº 3 en sol majeur, op. 55 (1884) nº 4 en sol majeur « Mozartiana », op. 61 (1887) Casse-noisette, op. 71a (1892) Musique de chambre Quatuor à cordes en si bémol majeur (1865) Quatuor à cordes nº 1 en ré majeur, op. 11 (1871) Quatuor à cordes nº 2 en fa majeur, op. 22 (1873-1874) Quatuor à cordes nº 3 en mi bémol mineur, op. 30 (1876) Souvenir d’un lieu cher, op. 42 (1878) Trio pour piano en la mineur, op. 50 (1881-1882) Souvenir de Florence, op. 70 (1890) ŒUVRE SON principales œuvres citées Piano Souvenir de Hapsal, op.2 Trois morceaux, op.9 Deux morceaux, op.10 Six morceaux, op.19 Six morceaux composés sur un seul thème, op.21 Les Saisons, op.37 bis Album d'enfants, op.39 Douze morceaux, op.40 Six morceaux, op.51 Dix-huit pièces, op.72 Sonate en ut dièse mineur Sonate nº 2 « Grande Sonate » en sol majeur, op.37 Scherzo à la russe et Impromptu, op.1 Valse-caprice, op.4 Romance, op.5 Valse-scherzo, op.7 Capriccio, op.8 Doumka, op.59 Chansons Six chansons françaises,op. 65 sur des poésies en français de Paul Collin (1888) Musique de scène Snégourotchka, op. 12 (1873) Hamlet, op. 67a (1888) Opéras Le Voïévode, 1869 Ondine (jamais représenté) L’opritchnik, 1874 Vakoula le forgeron, 1876 Eugène Onéguine, 1879 La Pucelle d’Orléans, 1881 Mazeppa, 1884 Tcheveritchki (Les souliers de la Reine), 1887 L’Enchanteresse, 1887 La Dame de Pique, 1890 Iolenta, 1892 Le Ballet Alors que le Ballet apparaît comme tel au XVIè siècle, il prend un réel essor au siècle romantique. Ainsi la fin du XIXè siècle vit le Ballet quitter l’opéra pour entrer dans sa propre arène théâtrale. Des troupes de ballet virent le jour dans le monde entier pour interpréter un répertoire de plus en plus riche. Les œuvres les plus appréciées, comme les musiques origines du Lac des cygnes, Casse Noisette et Belle au bois dormant de Tchaikovsky et le Sacre du printemps de Stravinsky, datent de cette riche époque. D’autres styles de collaboration incluaient l’utilisation de la musique de différentes façons, comme l’emprunt de musique existante (symphonies), la création de ballets à partir d’anthologies des œuvres d’un compositeur (Chopiniana ou les Sylphides, par exemple, du chorégraphe Michel Fokine) ou l’emprunt de la musique d’un ballet pour l’utiliser ailleurs. Les ballets étaient présentés dans les théâtres d’opéra et les troupes faisaient toujours appel à des compositeurs résidents. Toutefois, les partitions et les œuvres révolutionnaires naissaient désormais de la collaboration entre les chorégraphes et les compositeurs. Cela fut particulièrement notable en France et en Russie. MARIUS PETIPA ET LE GRAND SPECTACLE Marius Petipa (1818-1910) influença de manières très importante l’École de danse françaises aussi bien que le Ballet impérial russe de SaintPétersbourg. Il commanda tout au long de sa grande carrière de nombreux ballets à « grand spectacle » et fit appel pour la musique à des compositeurs expérimentés. La Belle au bois dormant sur une musique de Tchaikovsky illustre ces nouveaux grands ballets. Grâce aux différents styles de danse dans la chorégraphie de Petipa, l’action sur la scène pouvait être portée par une partition intéressante. Petipa et Tchaikovsky collaborèrent également sur Casse-Noisette. La musique des ballets de Tchaikovsky illustre ses pratiques orchestrales uniques. L’utilisation du célesta (instrument entre le piano et le glockenspiel avec un son très perlé, exemple Fée des dragées) dans Casse-Noisette en est un exemple, le recours à des artifices romantiques comme l’utilisation du leitmotiv (mélodie, rythme récurrent symbolisant une action ou un personnage) pour représenter les personnages du ballet en est un autre. Les intentions de Tchaikovsky en matière d’expression étaient semblables à celles du compositeur Léo Delibes (compositeur français de la même période), dont le ballet Sylvia (1876) se caractérise par la même écriture de véritables poèmes symphoniques élaborés pour souligner l’expression dramatique. Ce que vous entendrez durant les Mini Concerts Ballet Lac des cygnes extraits présentés dans l’ordre d’écoute du conte Cliquer sur les liens pour une écoute en classe > n°15 Scene, Allegro Giusto > n°4c - Pas de trois III Variation > n°13 - Danse des Cygnes I Tempo di valse > n°13 - Danse des Cygnes IV, Allegro Moderato > n°5a - Pas de deux, Andante > n°5d - Pas de deux, Coda > n°19d - Pas de six Variation 3, Moderato > n°19e - Pas de six Variation 4, Allegro > n°4a - Pas de trois I Intrada, Allegro > n°19b - Pas de six II Variation I, Allegro > n°19c - Pas de six II Variation II, Andante con moto > n°15 Scene, Allegro Giusto ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE GIRONDE Orchestre professionnel dirigé par Lionel Gaudin-Villard, l’OSG est constitué d’une cinquantaine d’artistes bordelais. Bien que cet orchestre soit un nouvel ensemble, tous les instrumentistes travaillent depuis des années avec le chef d’orchestre. Habitué des Mini Concerts dont le concept a également été créé par Lionel Gaudin-Villard pour le jeune public des écoles maternelles, élémentaires et collèges, l’OSG se produit près d’une centaine de fois par an dans divers salles de concerts de la Nouvelle Aquitaine, tels Bordeaux, Cenon, Artigues-près-Bordeaux et Saint-Pierre du Mont dans les Landes. Toutes les informations . www.orchestresymphoniquedebordeaux.fr LIONEL GAUDIN-VILLARD Chef d’orchestre fondateur de l’OSG, Lionel Gaudin-Villard a commencé ses études musicales à l’âge de 5 ans par la mandoline, la clarinette puis le piano et le chant lyrique. Diplômé de la classe de Robert Delcroix à l’Unanimité du Jury en 1998, il se consacre exclusivement à sa passion de la direction que ce soit avec des orchestres ou avec des choeurs. Il crée le concept des Mini Concerts en 2008, concerts pédagogiques dont il possède les droits exclusifs. Il dirige actuellement plusieurs choeurs (Ensemble Vocal de Bordeaux, Ensembles Vocaux Martenot de Gironde et Résonances) et l’orchestre symphonique amateur Molto Assai. Il crée en 2016 la Fabrique Opéra Bordeaux Aquitaine, reprenant une franchise collaborative d’un concept d’opéra créé par le chef d’orchestre grenoblois, Patrick Souillot. SYLVIE BATBY, Actrice Née à Dax le 28 juillet 1973, je suis une « croque maïs » revendiquant la beauté de ses Landes natales. Élevée au grain et au foie gras de canard, je me porte bien dès la naissance. Mais dès l’âge de 6 ans, l’attrait pour les sports comme la gymnastique, la GRS, la danse moderne-jazz puis le fitness me redonne une silhouette d’aspect normal et plus féminin. De 13 à 20 ans, je goûte à la douceur de vivre du Pays Basque, puis, travail oblige, je « monte à la capitale » pour ma première vraie expérience professionnelle qui durera un an et demi. C’est en arrivant à Bordeaux fin 1996, alors que j’entame une nouvelle carrière dans la communication, que les démons de la salsa et des danses latines m’embarquent et feront vibrer mes nuits pendant plus de 5 années. Puis c’est arrivé. Un soir d’octobre 2006, j’ose pousser la porte d’une compagnie de théâtre du quartier des Chartrons : La Marge Rousse. C’est le choc. La rencontre avec le théâtre me retourne comme une crêpe. Transportée par cette première année d’initiation, c’est presque en lévitation que je rejoins l’atelier spectacle l’année suivante. Gourmande, limite vorace, j’intègre dès la rentrée 2009 l’équipe du pôle des « Lectures à la Marge » et goûte aux spectacles et lectures théâtralisées destinés au jeune public. Je découvre ensuite le Clown, m’initie au théâtre d’improvisation, participe à des stages de lectures à haute voix…. Bienvenue dans un monde où l’on se sent vivant ! Toutes les informations . www.sylviebatby.fr Mini Concerts© saison 2016.17 …………………………………………………………………… > OCTOBRE . CARNAVAL DES ANIMAUX lundi 17 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 18 . Théâtre Fémina, Bordeaux > NOVEMBRE . HISTOIRE DE LOUP lundi 14 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 15 . Rocher de Palmer, Cenon jeudi 17 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont > DÉCEMBRE . CONTE DE NOËL lundi 12 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 13 . Rocher de Palmer, Cenon jeudi 15 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont > JANVIER 2017 . MOUSQUETAIRES DU ROI jeudi 19 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont lundi 23 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 24 . Rocher de Palmer, Cenon > FÉVRIER . LA BOÎTE DE JAZZ jeudi 09 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont lundi 13 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 14 . Rocher de Palmer, Cenon > MARS . UNE APRÈS-MIDI AVEC MOZART lundi 13 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 14 . Rocher de Palmer, Cenon jeudi 16 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont > AVRIL . ULYSSE ET LES SIRÈNES lundi 03 . Théâtre Fémina, Bordeaux mardi 04 . Rocher de Palmer, Cenon jeudi 06 . Pôle Culturel Le Marsan, St Pierre du Mont > MAI . LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN vendredi 19 . Rocher de Palmer, Cenon lundi 22 . Théâtre Fémina, Bordeaux > JUIN . CARMEN vendredi 09 . Patinoire Meriadeck, Bordeaux Séances 3 à 4 séances par jour Horaires A) 09h30/10h15 . B) 11h15/12h . C) 13h45/14h30 . D) 15h/15h45 Tarif 7€ par enfant . Gratuit pour tout accompagnateur (dans la limite des places disponibles) Inscription obligatoire Toutes les informations www.orchestresymphoniquedegironde.fr L’Orchestre Symphonique de Gironde est administré par l’Association Promotion Choeurs et Orchestres d’Aquitaine / APCOA