grand toulouse
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grand toulouse santé En 2014, l’Inserm fête ses cinquante ans de recherche /ÜŔŀęŝŪÜű ŔęŝŔÜń Ūęń ńęŀŔÿÜń ńŝŀ $/ 02/ !/ 2$4$40 ¨Ón· <" nÓ ÏA£enÓ 0ö·¨£nÓb eÏn[ݨ£ a nÓ $/½ ÌAæeÝ¨Ïæ 0Ý-nÏÏnenÓ æÓ£nÓb 2¨æ¨æÓn a !AÏe ¯ A£ónÏ H äü ßüb nÏ[Ïne ¯ A£ónÏ H äü ßü½ ÌÓ[An en 2¨æÏ£n|næn a næe ¯Ø A£ónÏ H äü ßüb ón£eÏne ¯× A£ónÏ H äü ßü½ -ϨÏAn a ¨Ón· Aöe£ ¹¯×ßä¯sü¤ºb 0ö·¨£n £hßb !nÏ[æÏn Ö 0ö·¨£n £hb nÓ enæõ Ö 0ö·¨ £n £hb n !AÝÏn eÌo[¨n -Ïõ enÓ ·A[nÓ a en ~ H äß½ /n£Ón£nn£ÝÓ nÝ ÏoÓnÏóAݨ£Ó a ü~½Ø¯½ä佯ؽ߽ ôôô½¨Ï[nÓÝÏnen[AQÏnenÝ¨æ¨æÓn½|Ï 0 ¹ß¯¯~ü /44/0º nÏ /¨QQn£ ¨Ïeb ¯ |oóÏnÏ äü¯ H äü ßü½ 2AÏ|Ó ßüÙäs½ n Ïo·nÏݨÏn eæ æÝAÏÓÝn óÏÝæ¨Ón AoÏ[A£ n·Ïæ£Ýn Aæ QænÓb H A Ó¨æb Aæ Aúúb nÝ e¨££n næ H æ£n |æÓ¨£ æQAݨÏn en ݨæÓ [nÓ ÓÝönÓ æÓ[Aæõ½ 4£ AÏÝÓÝn ÏAÏn n£ ÏA£[n ÄæÌ £n |AæÝ ÓæÏݨæÝ ·AÓ A£ÄænÏz £|¨Ó QnÝÝnÏn a ôôô½nQAÓ[AA½[¨ ü~½Ø¯½s佨½ß× " b AÏÏn|¨æÏb n[nÏ[b æÝæÏA½ Ïn ÓA£Ó ¨Ïe¨££A£[n ¹ÝoCÝÏnº äs |oóÏnÏ äü¯b 䯽 2AÏ|Ó a ßüÙ䨽 nÓ [¨oen£Ó nõA£eÏn ÏAÓÓnæÏ nÝ $ónÏ 0ÝÏæ Ïnó ÓÝn£Ý n öÝn eæ næÝn£A£Ý ¨æQ¨ eA£Ó [nÝÝn ·r[n Äæ A £Ó·Ïo n£ ¯¤Øs A [orQÏn ÓoÏn ÝooóÓon½ æ¨æÏ £¨Ïb [ö£Ón nÝ ÝÏnÏ A[AóoÄæn Aæ ·Ï¨ÏAn z £|¨Ó QnÝÝnÏn a ôôô½nQAÓ[AA½[¨ ü~½Ø¯½s佨½ß× ¨õ $||[nb " b AÏÏn|¨æÏb n[nÏ[b æÝæÏA½ /"0 "2/-/20 æ£e ß |oóÏnÏ H äü H 0A£Ý-nÏÏnenÓ æÓ£nÓ a -¨¨ eÌ$Ϩ /[[AÏe¨ !£AÓb 󨨣½ -Ϩ½a 9óAeb ¨Ïn£úAb ÏnÓ[A£n¨½½½ 9n£eÏne ä¯ |oóÏnÏ H äü H A An Aæõ ÏA£Ó a n| $ón £eÓ£nÓb ·A£¨½ -Ϩ½a nnݨón£½ 9n£eÏne × AÏÓ H äü H A An Aæõ ÏA£Ó a A£ A£b ·A£¨½ -Ϩ½a !¨úAÏÝb ¨·£½ /oÓnÏóAݨ£Ó nÝ Ïn£Ón£nn£ÝÓ a ôôô½ÏA£eÓ£ÝnÏ·ÏnÝnÓ½[¨ ÏA£eÓ £ÝnÏ·ÏrÝnÓb دb Ïæn en A -¨n H 2¨æ¨æÓn ¹eæ æ£e Aæ ón£eÏneb en ¯ß H ¯s ßüÖ n AÏe en ¯ß H ¯¤ Ö ¨æÏ en [¨£[nÏÝb en ¯ü H ¯Ø º½ ß2 22/ ÌA||[n n£ A£ónÏb ¤ [¨oenÓb nÓ nnæÏnÓ eæ ¨ n£Ý a ÌAn QnAæ[¨æ· en Äæn ó¨æÓ |AÝnÓ £ ݨæÝnÓ AÝoÓ Ì£Ýnn£[n AÓ[æ£nb æ£ ¨õö¨Ï¨£ Å nÓ !¨£¨¨ænÓ eæ óA£ ¯ en ·nÏeæb ¯ü |A]¨£Ó en Ón ÏnÝϨæónÏ 2o H A n£Ýnb ÝÌnÓ [ÝϨ£ Å $£ nÓÝ Ý¨æÓ ·¨ÏÝoÓ ÓæÏ A ÄænÓݨ£ 2Ϩ· ·AÏ|AÝn !ÓÓ¨£ ¨Ï¨£Ý ß2 ß2 eÌH [ªÝo ÏA£e 2oCÝÏn ß2 üb Ïæn AQÏn-oÏ ß¯üüü 2¨æ¨æÓn /n·ÏoÓn£ÝAݨ£ eæ AÏe Aæ ÓAneb H ¯¤ nÝ ä¯ Ö n eA£[n H ¯Ø ßü½ /oÓnÏóAݨ£Ó a ü~½Ø¯½Øß½üü½× nÝ ôôô½ßÝ[A|nÝnAÝÏn½[¨ 22/ !4" - -/ æ ä~ A£ónÏ Aæ ¯nÏ |oóÏnÏ äü¯ a /¨Q£ ¨¨eb ·A£Ý¨nb Ó·n[ÝA[n n£ A£AÓ ¯~ |oóÏnÏ äü¯b H ä¯ a 9n£Ón Ó¨æÓ A £nnb [¨oen½ ä¯ |oóÏnÏ äü¯b H ä¯ a ÌóAÏnb ÝoCÝÏn½ ä× |oóÏnÏ äü¯b H ¯¤ a nA£A[ÄænÓb A·oÏ¨Ùæ¨æÏ½ 2!- ôôô½Ý··QÏA[½[¨ ü~½Ø¯½ü×½¯ä½¯¯ üb Ïæn -Ï£[·Anb ߯säü -QÏA[ 26. LA DÉPÊCHE DU MIDI . Dimanche 5 janvier 2014. L’Inserm, Institut national de la santé et de la recherche médicale fête ses cinquante ans en 2014. À Toulouse, même si le premier laboratoire a été implanté en 1966, les chercheurs de la délégation Midi-Pyrénées Limousin seront de la fête : le maire de Toulouse, Pierre Cohen, a convié tout le personnel au Capitole le vendredi 10 janvier. La délégation régionale Midi-Pyrénées Limousin, dont le siège est installé au cœur de l’hôpital Purpan de Toulouse, en- globe 14 structures de recherche dont deux centres d’investigation clinique. Elle gère 521 personnels dont 127 chercheurs, 136 ingénieurs et techniciens et représente un budget de recherche de 16 millions d’euros. LANGLADE : LES LABOS OUVRENT CET ÉTÉ Pour fêter les 50 ans de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), Toulouse aura la chance d’inaugurer un nouveau bâtiment. Du haut de ses 22 mètres, le centre de recherche sur le cancer de Toulouse (CRCT) est solidement adossé à l’Institut universitaire du cancer Toulouse (IUCT) Oncopole (un des trois sites toulousains de l’IUCT avec Purpan et Rangueil-Larrey). Campé sur des pieux de dix mètres, le bâtiment de 13 000 m2 conçu par les architectes Franck Vialet et Pierre Duffau accueillera entre 350 et 400 personnes venues de l’Inserm, du CNRS (centre national de la recherche scientifique), de l’université Paul-Sabatier, du centre hospitalier universitaire et de l’Institut Claudius Regaud. Soit toute la recherche toulousaine dédiée au cancer. Douze puis quatorze équipes s’y installeront en 2014. Animalerie de 10 000 cages Le bâtiment, configuré pour 21 laboratoires et donc 21 équipes, devrait être complet en 2016. Il hébergera également des plateaux techniques mutualisés avec l’hôpital qui le jouxte et auquel il est relié par une passerelle et le centre régional de ressources expérimentales et d’exploration fonctionnelle (CREFRE). C’est là que se trouvera une animalerie de 10 000 cages (souris et rats) avec une imagerie dédiée et très innovante (IRM, Tepscan, imagerie tridimensionnelle pour faire de la modélisation de tumeurs). « Une telle animalerie est un argument de poids pour attirer de nouvelles équipes de chercheurs. L’imagerie manquait, nous étions les derniers à ne pas l’avoir », souligne Yara Barreira, directrice du CREFRE. « Nous pourrons également produire Le chantier du centre de recherche sur le cancer de Toulouse doit être livré en avril 2014. D’une surface de 13 000 m2, il comprend 7 800 m2 de laboratoires./Photo DDM N. Saint-Affre des modèles animaux pour des projets scientifiques et en fournir aux sites de Rangueil et Purpan, cryoconserver les embryons de ces modèles » complète la directrice. Cette animalerie sera en outre dotée du plus gros système automatisé de France en volume de traitement pour le lavage et la stérilisation des cages. « C’est un investissement de plus d’un million d’euros qui permettra au personnel de se consacrer à des tâches moins ingrates, avec moins de risques d’allergies et de maladies professionnelles » conclut Yara Barreira. Financée par des fonds européens, la région Midi-Pyrénées, la Métropole, l’Etat, l’Nserm et le CNRS, l’opération se monte à plus de 41 millions d’euros dont 33 millions pour la construction. Emmanuelle Rey POUR ALLER PLUS LOIN Journal numérique : cliquez sur l’image pour voir un diaporama. POLLUTION EN 1966, CELLULES SOUCHES EN Depuis son bureau de la faculté de sciences et médecine des allées Jules Guesde, Anne Cambon-Thomsen a bien voulu nous servir de guide dans l’histoire des « U » (unités) de Toulouse. Entrée à l’Inserm en 1976, elle a été la première femme à diriger une unité Inserm à Toulouse, en 1985, date à laquelle, à 35 ans, elle était aussi la plus jeune directrice d’unité en France. Elle travaille aujourd’hui au sein de l’unité 1 027 dirigée par une autre femme, Sandrine Andrieu. Une unité très transversale dédiée à l’épidémiologie et aux analyses en santé publique. Une des rares aussi à intégrer les considérations éthiques. « J’ai démarré dans les labos avec les pipettes. Je suis aujourd’hui collée à mon ordinateur pour l’analyse des données mais c’est tout aussi passionnant. Toulouse ne Anne Cambon-Thomsen, première femme à diriger une unité Inserm à Toulouse. /Photo DDM NSA peut pas se passer de cette réflexion » confie Anne CambonThomsen. L’unité 100 (immunologie et immunogénétique), qu’elle a dirigée jusqu’en 1990, a été « enterrée » par une célébration festive. À l’Inserm, quand les directeurs s’en vont, les unités changent de numéro et de noms. Une façon de dire qu’une unité se crée autour d’une personne et que le 2013 successeur a toute la place pour œuvrer à sa façon. « Trente-trois directeurs, dont cinq femmes, se sont succédé à Toulouse depuis 1966, date de la création de la première unité dédiée à la pollution atmosphérique. Les unités des années soixante n’existent plus mais les suivantes ont puisé dans leurs thématiques. Des grands pôles se sont construits : immunologie, génétique et biochimie des lipides d’une part sur Purpan, cardiovasculaire, pathologie rénale, digestive et métabolique sur Rangueil, santé publique et société sur Jules Guesde, et cancer sur Claudius Regaud et l’ensemble des sites avant l’Oncopole dans quelques mois. » Le Stromalab (U 1 031) qui étudie les cellules-souches a été la dernière unité créée en 2013. E.R. 3 questions à Armelle Barelli, déléguée régionale Inserm « DÉDIÉS À LA RECHERCHE MÉDICALE » L’Inserm fête ses 50 ans. Est-ce l’occasion de mieux se faire connaître ? Nous sommes la seule organisation dédiée à la recherche médicale. L’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) s’est un peu construit contre les « gros », le sentiment d’appartenance est fort, cette fête, c’est celle de tout le personnel. Qu’est-ce-qui a changé en 50 ans ? Aujourd’hui, ce sont les agences de financement qui font fonctionner les laboratoires, la recherche s’est beaucoup complexifiée, la compétition est forte. Un projet de recherche a entre 20 et 30 % de chance de financement. Cet anniversaire coïncide avec le déménagement de certaines équipes sur l’Oncopole, est-ce un plus ? C’est un déménagement attendu. Les laboratoires sont éclatés sur cinq sites, les équipes de recherche en cancérologie ont besoin de se regrouper pour mener des projets scientifiques. C’est une opportunité formidable. Le reste de notre communauté de chercheurs bénéficiera de ce retour d’image.