VIA N° 97
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VIA N° 97
Bulletin bimensuel Edité par le collectif Afrique du Parti Communiste Français N° 97 période du 15 au 30 avril 2007 L’un des pays les plus pauvres du monde, la Zambie, a été condamné, en début de semaine, à verser dix-sept millions de dollars de dédommagements à un fonds d’investissements. « Donegal International », immatriculé dans les îles Vierges britanniques, appartient à une catégorie bien particulière, celle des « fonds vautour. Eh oui cela existe !!! Concernant la Côte d’Ivoire. Doit-on s’attendre à voir rentrer au plus vite en France les hommes de la force Licorne ? Antoine Lecerf son patron répond : Pas du tout ! Elle coûte 250 millions d’euros par an. Au Mali, le 29 avril, le premier tour de l’élection présidentielle dont la fiabilité a été remise en question par la principale coalition de l'opposition a eu lieu. Au Nigeria l’élection présidentielle du 21 avril a été marquée par de violents incidents et par des soupçons de fraudes massives. Umaru Yar’adua a remporté officiellement ce scrutin mais la question se pose : Disposera t-il de la légitimité nécessaire pour diriger un pays aussi complexe ? 1 Le continent Sous le titre : «L’irruption chinoise en Afrique. » L’Humanité du 19 avril écrit : « Échanges. En dix ans, le commerce a plus que décuplé et les investissements directs chinois se sont multipliés sur d’autres bases que celles fixées par le monde occidental. Depuis le troisième forum de coopération Chine-Afrique à Pékin en novembre 2006 (48 pays y étaient représentés), une véritable campagne d’affolement est orchestrée à travers les médias européens, bousculés dans leur propension à voir dans le continent une sorte de chasse gardée du monde occidental. Au point d’amener certains d’entre eux à parler de la « Chinafrique » et de fulminer contre le principe de non-ingérence énoncée dans la déclaration finale de la rencontre. Les autres orientations inscrites - égalité politique, coopération économique « gagnant gagnant » et échanges culturels - rompent également avec la doctrine forgée par les institutions financières internationales, expliquant ainsi l’indiscutable intérêt des dirigeants africains pour les initiatives et le discours venus de Pékin. » L’Afrique de l’ouest Bénin Burkina-Faso Cap vert Côte d’ivoire Gambie Ghana Guinée Guinée Bissau Libéria Mali Niger Nigeria Sénégal Sierra Leone Togo Bénin. Fraternité du 30 avril : « La commission mise sur pied par le Chef de l'Etat docteur Boni Yayi pour évaluer le processus électoral au Bénin a déposé son rapport provisoire au Chef de l'Etat…..Le rapport présenté est axé sur 3 points essentiels dont notamment l'historique de la Cena et les dysfonctionnements observés dans sa mise en oeuvre. Au nombre de ces dysfonctionnements, l'instabilité juridique de la Cena, sa politisation, les difficultés et les irrégularités liées à l'inscription sur les listes électorales, le vote des Béninois de l'extérieur, la lenteur dans la proclamation des résultats et surtout le coût exorbitant du processus électoral au Bénin. » Burkina Faso. On apprend par L’Observateur de Paalga le 17 avril que : « Les éléments de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) ne sont pas du tout contents. Ils l'ont clairement exprimé le lundi 16 avril 2007, à travers un arrêt de travail à l'allure de rébellion. A l'origine de ce mouvement d'humeur, le non paiement de leurs primes alimentaires et des différentes indemnités liées à leur fonction. » Côte d’Ivoire. L’Humanité du 16 avril interviewe Sidiki Konaté, ex-porte-parole des Forces nouvelles: « Jusqu’à ce jour, les premiers pas de cette cohabitation portent leurs fruits. Je vous invite à faire preuve de patience et à attendre les décrets qui vont être signés. Par ailleurs, nous n’entendons pas faire de mauvaises querelles sur des pouvoirs théoriques, parce que nous savons où 2 ce type de débat peut nous mener. La cohabitation est une réalité, on doit accepter cette nouvelle donne. Hier, les deux camps s’affrontaient en ennemis, aujourd’hui ils sont engagés par un accord accepté par le monde entier... » On apprend dans L’Humanité du 18 avril que : « Gbagbo est opposé au retrait immédiat des troupes étrangères…..l’événement marquant la fin de la partition a été un « geste fort » à portée symbolique, a même reconnu le patron des troupes Licorne, le général Antoine Lecerf. La force Licorne sait qu’elle est dans un schéma de désengagement progressif, car malgré un léger dégraissage de quelque 500 hommes sur le départ, elle a conservé toute sa puissance de feu. « Pour partir il faut la paix, et puis c’est une décision politique a-t-il déclaré» Sur RFI le 20 avril : « Un convoi de 40 camions chargés de coton en provenance du Burkina Faso est arrivé jeudi à Yamoussoukro, dans le cadre d’une opération de rétablissement du trafic routier entre les deux Etats, interrompu depuis le début de la crise ivoirienne en 2002. Cette opération montre que les activités économiques vont pouvoir redémarrer, après le démantèlement de l’ancienne «zone de confiance» qui coupait le pays en deux. La Banque mondiale et le gouvernement ivoirien viennent de conclure un accord qui va permettre de rétablir des crédits et des programmes d’assistance. La Côte d’Ivoire s’est engagée à rembourser ses dettes et des négociations sont en cours en vue du retour des investisseurs français. » On apprend dans L’Humanité du 23 avril que : « Les milices de l’Ouest menacent de ne pas déposer les armes si elles ne sont pas prises en considération, au risque de bloquer le processus de paix. » L’Humanité du 23 avril « La Zone de confiance (ZDC) supprimée, doit-on s’attendre à voir rentrer au plus vite en France les hommes de la force Licorne ? Antoine Lecerf. Pas du tout ! C’est plutôt un achèvement majeur, parce que c’est un projet sur lequel, avec le général Amoussou de l’ONUCI, qui commande les forces impartiales, nous travaillons depuis septembre 2006……Coût de l’opération Licorne pour Paris : 250 millions d’euros par an, malgré la suppression de la zone de confiance et le départ annoncé d’un demi-millier de soldats. » Le Monde du 25 avril : « La perspective d'en finir avec la partition de la Côte d'Ivoire - depuis 2003 - a attiré, à Abidjan, une délégation de chefs d'entreprises français, organisée par le Medef, le 18 avril. Le lendemain, la Banque mondiale et le gouvernement ivoirien annonçaient un accord sur des arriérés de 419 millions de dollars (309 millions d'euros) dus à la Banque. Certains établissements bancaires locaux ont, par ailleurs, entamé des 3 travaux de réhabilitation de leurs agences en zone « rebelle ». La rapidité de ces signaux de reprise tient d'abord au fait que la Côte d'Ivoire ne se porte pas trop mal malgré cinq années de guerre civile plus ou moins larvée et la privation de toute aide extérieure, à l'exception de celle de l'Union européenne. Certes, quand la croissance du reste de l'Afrique subsaharienne dépasse les 5 % par an, la Côte d'Ivoire se traîne à + 1,8 % en 2005, + 1,2 % en 2006 et pourrait ne pas dépasser + 1,5 %, cette année. Le pays a, d'ailleurs, reculé à la 164e place sur 177 pays classés selon l'indice de développement humain des Nations unies. La Banque mondiale estime que le taux de pauvreté (moins de deux dollars par jour) est passé de 38 % en 2002 à 43,2 % en 2006……Pourtant, la Côte d'Ivoire a fait preuve d'une surprenante résistance à la crise. Son déficit budgétaire est contenu à 2 % du PIB et son taux d'inflation, à 2,5 %. Le dynamisme des importations de biens non alimentaires (+ 18,45 % en 2006) ne se dément pas, notamment à cause des ventes de véhicules neufs (+ 23 %). Le tonnage traité par le port d'Abidjan progresse. Enfin, l'économie locale ne s'est pas effondrée, car le cacao, qui fait vivre 4 millions d'habitants sur 18, se porte plutôt bien, même s'il a été sévèrement ponctionné par un gouvernement désireux de financer son effort de guerre. » Jeune Afrique le 27 avril : « A l’ouverture, jeudi, de la première session parlementaire de la nouvelle transition en Côte d'Ivoire, les députés ont décidé d’accompagner le processus de paix marqué par la signature, le 4 mars dernier à Ouagadougou, de l’accord de paix entre le président Laurent Gbagbo et l'ex-chef rebelle, Guillaume Soro, devenu Premier ministre. » Sur RFI le 30 avril on pouvait lire : « Depuis la signature de l’accord de paix, le 4 mars dernier, les autorités ivoiriennes mettent en place les différentes structures devant conduire à la réunification du pays. Le 16 avril, le démantèlement officiel de la « Zone de confiance » est entré en vigueur avec l’installation à Yamoussoukro du Centre de commandement intégré (CCI). A Bangolo, les premières brigades mixtes, entre les forces loyalistes et rebelles sont en train de voir le jour……Les autorités ivoiriennes ont décidé de débuter la mise en application de leurs décisions par l’ouest du pays, la zone de grande instabilité. » Guinée Bissau. Sur RFI le 18 avril : « Le nouveau Premier ministre, Martinho N’Dafa Cabi, a annoncé, mardi 17 avril, la formation de son gouvernement, qui compte 29 portefeuilles, dont 11 attribués au Parti pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, ex-parti unique de 1975 à 1998) et au Parti de la rénovation sociale (PRS), les deux partis à l’origine de la crise institutionnelle qui secoue le pays depuis un mois. Le président Joao Bernardo Vieira a, pour sa part, nommé des 4 proches aux postes-clés des Affaires étrangères, Intérieur, Finances et Justice. Seuls deux ministres du précédent exécutif ont été reconduits : Issuf Sanha, ex-ministre de l’Economie, nommé aux Finances et Joao de Barros, maintenu au secrétariat d’Etat à la Communication sociale. En revanche, les ministèresclés de la Défense et des Ressources naturelles ont été confiés à Marciano Silva Barbeiro et Soares Sambu, du PAIGC. » Mali. « Près de sept millions d’électeurs maliens sont appelés à participer au scrutin présidentiel. La campagne électorale, qui a démarré le lundi 9 avril, n’arrive pas à mobiliser la population, ce qui n’était pas le cas lors des scrutins présidentiels précédents. Le président sortant Amadou Toumani Touré (dit ATT) semble être en bonne position pour assumer un second quinquennat. » Ecrit sur son site RFI le 19 avril. Sur RFI le 23 avril : « Dimanche, le temps du premier tour de la présidentielle en France, les Maliens se sont détournés de leur propre joute, programmée le 29 avril, pour déchiffrer les résultats sortis des urnes françaises. Avec son «immigration choisie» et les «charters» de retour qu'elle rappelle, Nicolas Sarkozy n'est pas vraiment populaire au Mali. Son arrivée en tête de la présidentielle ne réjouit guère les Maliens.» « La coalition qui soutient la candidature du président sortant, Amadou Toumani Touré, a bouclé sa campagne française en donnant rendez-vous à la presse parisienne, le 26 avril, dans un restaurant malien de Paris. Dans la foule des journalistes se sont glissés quelques représentants d’associations ou d’autres groupes politiques, mais ce n’était visiblement pas le lieu pour apporter la contradiction au chapelet de louanges des organisateurs de la rencontre. » Avons-nous entendu le 27 avril sur RFI. L’Humanité du 28 avril : « le poids de la diaspora pèsera, car le Mali, à la différence de nombre de pays africains - citons les cas du Cameroun, du Congo-Brazzaville ou du Burkina qui possède 3 millions de ressortissants en Côte d’Ivoire -, autorise ses ressortissants à l’étranger à participer aux élections majeures telles que la présidentielle et les législatives », explique ce conseiller d’Omar Diko, ministre des Maliens de l’extérieur. » Jeune Afrique du 30 avril : « Les Maliens étaient dans l'attente lundi de la publication des résultats du premier tour de la présidentielle au lendemain d'un scrutin dont la fiabilité a été remise en question par la principale coalition de l'opposition. » Niger. Sous le titre : « L'université de Niamey en décomposition » On lisait sur le site de RFI le 30 avril : « L'année universitaire a été fortement perturbée par des grèves et des manifestations d'étudiants, à Niamey. Les autorités ont décidé de repousser les 5 dates des examens. Les dernières revendications portent sur le retrait des militaires du campus de l'université Abdou Moumouni, la démission du directeur des oeuvres universitaires et la réintégration de six étudiants, exclus en mars dernier. » Nigeria. Sur RFI le 18 avril : « L’élection des gouverneurs et des Parlements locaux, le 14 avril dernier, «est entachée d’irrégularités», remarquent la plupart des observateurs internationaux dépêchés au Nigeria pour l’occasion. Mais la Commission nationale électorale (INEC) juge les faits reprochés marginaux dont la nature ne pouvait modifier les résultats. Les partis de l’opposition pensent tout le contraire et menacent de boycotter la présidentielle du 21 avril. » « Dix-huit partis d'opposition nigérians ont exigé tard mardi soir l'annulation des élections régionales du 14 avril sous peine de ne pas participer aux scrutins présidentiel et législatifs de samedi prochain » a constaté jeune Afrique le 18 avril. Jeune Afrique le 19 avril : « Les élections présidentielle et législatives au Nigeria auront bien lieu le 21 avril comme prévu et les principaux partis d'opposition ont finalement décidé jeudi d'y participer après avoir menacé de les boycotter. » RFI le 22 avril : « L’élection présidentielle de samedi a été marquée par de violents incidents et par des soupçons de fraudes massives. Le principal candidat de l’opposition, Muhammadu Buhari, a annoncé dimanche qu’il ne reconnaîtrait pas le résultat du scrutin. Le plus important groupe d’observateurs nigérians, Transition monitoring group, a appelé à de nouvelles élections. Mais le gouvernement a affirmé qu’un complot était en préparation pour détruire la démocratie dans le pays, qui est le plus peuplé du continent africain. » Le Monde du 24 avril : « La démocratie a reculé au Nigeria. Dans ce pays de 140 millions d'habitants, le plus peuplé du continent africain, l'élection présidentielle, samedi 21 avril, couplée à des législatives, avait valeur de test. Pour la première fois dans l'histoire d'un pays habitué aux coups d'Etat, depuis son indépendance en 1960, un président démocratiquement élu pouvait espérer succéder à un autre. Or, avant même que le résultat du scrutin soit connu, un constat s'impose : quel que soit le vainqueur, le prochain président ne disposera pas de la légitimité nécessaire pour diriger un pays aussi complexe que le Nigeria. Tous les observateurs internationaux, lors du vote, l'ont confirmé. » Sous le titre : « Parodie d’élection nigériane » L’humanité du 25 écrit : « Vainqueur sans surprise d’une parodie d’élection : le candidat du pouvoir Umaru Yar’adua a remporté officiellement hier la présidentielle nigériane. Au moins deux cents personnes, dont 6 des policiers et des candidats, ont été tuées au cours des violences électorales entre le 14 et le 21 avril dernier, selon les chiffres des observateurs de l’Union européenne (UE) sur place qui dénoncent un bilan humain « inacceptable au regard du respect du droit à la vie et du processus démocratique ». Une situation imputable, rappellent-ils, au fait que « l’usage continuel de voyous par un certain nombre de partis politiques a créé un degré significatif de peur et d’intimidation », ajoutant que « l’élection a été une parodie » et qu’« un système démocratique fondé sur une telle fraude ne peut avoir aucune légitimité ». Sénégal. Wal Fadjri le 18 avril : « L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a fêté ses 50 ans d'existence mercredi. Les autorités de l'Ucad ont entendu marquer de manière indélébile cette étape de la vie de l'une des plus célèbres universités africaines. » L’Afrique centrale Burundi Cameroun Centrafrique Congo Gabon Guinée équatoriale R D du Congo Rwanda Tchad Jeune Afrique du 18 avril : « Les chefs d'états majors des armées du Burundi, du Rwanda, de RDC et d'Ouganda se sont réunis mercredi à Bujumbura pour mettre au point une stratégie militaire commune contre les groupes armés actifs dans la région….L'objectif est de constituer un état-major commun qui puisse (...) adopter des stratégies communes (...), qui pourront même impliquer les forces combinées de ces pays. » Jeune Afrique le 26 avril : « Le 8ème Sommet de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) s'est achevé mercredi à Ndjamena sur l'engagement des pays membres à oeuvrer pour la création d'un gouvernement continental et la réalisation des Etats-unis d'Afrique. Le colonel Mouamar Kadhafi présent à ce Sommet a insisté dans son discours sur la nécessité de parachever les dispositions de ratification des amendements de l'Acte constitutif de l'Union africaine (UA) concernant la non-agression et la défense commune. » Centrafrique. Dans un communiqué daté du 17 avril les Nations Unies écrivent : « Le Programme alimentaire mondial (PAM) a demandé aujourd'hui un soutien plus important des donateurs afin d'éviter une crise humanitaire de plus en plus grave en République centrafricaine, où des centaines de milliers de personnes déplacées par la guerre et les conflits civils ont un besoin urgent d'aide alimentaire. République Démocratique du Congo. Jeune Afrique le 26 avril nous apprend que : « Des députés de l'opposition en République 7 démocratique du Congo (RDC) ont eu jeudi à Kinshasa une "réunion préparatoire" avec des conseillers du président Joseph Kabila, qu'ils doivent rencontrer dans les prochains jours. » Rwanda. Sur RFI le 18 avril : « Le Rwanda a déposé mercredi une requête contre la France devant la Cour internationale de justice de La Haye. Kigali estime que les mandats d’arrêt, lancés par le juge Bruguière contre des proches du président Kagame, «violent la souveraineté» du Rwanda. Toutefois, pour que la procédure suive son cours, il faudrait que la France accepte la compétence de la Cour, ce qui est peu probable, estiment les spécialistes. » Jeune Afrique le 19 avril :« La cour d'assises de Bruxelles a entamé jeudi le procès du commandant rwandais Bernard Ntuyahaga, en espérant qu'il apportera des éclairages nouveaux sur les premières heures du génocide de 1994 au cours desquelles 10 Casques bleus belges avaient été tués. Comme lors de deux premiers procès organisés sur le génocide rwandais à Bruxelles en 2001 et 2005, la Belgique, encouragée par les associations de défense des droits de l'Homme, montre ainsi sa volonté de juger les auteurs de crimes contre l'humanité, d'où qu'ils viennent, à condition de pouvoir établir un lien avec la Belgique comme le veut une loi révisée en 2003. » L’Humanité du 19 avril : « Le commandant Bernard Ntuyahaga comparaît aujourd’hui devant la cour d’assises de Bruxelles. Il est accusé d’avoir fait assassiner, le 7 avril 1994, quelques heures après l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana, le premier ministre rwandais Agathe Uwilingiyimana, puis les 10 casques bleus belges qui la protégeaient. La mort des 10 hommes avait profondément choqué la Belgique, qui avait décidé le retrait immédiat de son contingent, le mieux équipé de la mission de l’ONU, réduisant à néant toute vélléité onusienne d’interposition pendant le génocide des Tutsi qui a fait entre 800 000 et 1 million de morts. » L’Afrique de l’est Djibouti Erythrée Ethiopie Kenya Ouganda Somalie Soudan Tanzanie Djibouti. Sur RFI le 20 avril : « Dans le cadre de l’affaire du juge français, Bernard Borrel, retrouvé mort à Djibouti en 1995, deux magistrates, vice-présidentes du tribunal de Paris, ont perquisitionné les ministères des Affaires étrangères et de la Justice à Paris, les 19 et 20 avril. » Erythrée. Le Monde du 24 avril : «L'Erythrée a annoncé, samedi 21 avril, avoir suspendu son adhésion à l'Autorité 8 intergouvernementale de développement (IGAD), une organisation qui regroupe sept pays d'Afrique de l'Est, l'accusant d'avoir pris des décisions qui « sapent la paix et la sécurité » dans la région troublée de la Corne de l'Afrique. L'IGAD ne rassemble plus désormais que six pays de la région : Kenya, Ouganda, Djibouti, Ethiopie, Soudan et Somalie. Il y a deux semaines, une réunion de l'IGAD a vu l'Erythrée et l'Ethiopie s'affronter et s'accuser mutuellement d'ingérence en Somalie. Une guerre a opposé les deux pays entre 1998 et 2000.» Ethiopie. « Débordement du conflit somalien sur l’Éthiopie ? » s’interroge L’Humanité du 26 avril : « Embourbé en Somalie, le gouvernement éthiopien a été frappé sur son front intérieur. Mardi, un groupe d’hommes en armes a attaqué un site pétrolier exploité par une compagnie chinoise, dans le nord de l’Ogaden, région éthiopienne située à la frontière avec la Somalie. L’attaque, qui a fait 77 morts dont 9 Chinois, a été revendiquée par le Front national de libération de l’Ogaden (ONLF), un groupe armé fondé en 1984 et qui combat pour l’autonomie ou l’indépendance de cette région peuplée en majorité de musulmans appartenant à l’ethnie Somalie. » Ouganda. Dans un communiqué des Nations Unies le 19 avril nous avons appris que : « La Haut Commissaire aux droits de l'homme, Louise Arbour, a réitéré aujourd'hui son appel au gouvernement de l'Ouganda afin qu'il révise sa stratégie de désarmement forcé à Karamoja, dans le nord-est du pays, où les violations des droits fondamentaux ont continué d'empirer depuis son dernier rapport de novembre 2006. Entre le 16 novembre 2006 et le 31 mars 2007, le recours excessif et indiscriminé à la force par les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF, l'armée ougandaise), a conduit au meurtre d'au moins 69 civils, y compris des femmes et des enfants. » Somalie. Sur RFI le 21 avril : « De violents combats entre militaires éthiopiens et des insurgés proches des Tribunaux islamiques se sont poursuivis samedi à Mogadiscio, faisant de nombreuses victimes selon des organisations humanitaires à Mogadiscio. Les Nations unies affirment que ces combats, qui durent depuis le début de la semaine, ont provoqué la fuite de près du tiers de la population de la capitale somalienne. Le Conseil de sécurité va étudier l’envoi d’une force conventionnelle de maintien de la paix. La Somalie vit en guerre civile depuis 1991. » Le Monde du 21 avril écrit : « Le piège de la guérilla urbaine est-il en train de se refermer sur les troupes éthiopiennes déployées dans la capitale somalienne ? Après une première phase de quatre jours de combats contre les insurgés de Mogadiscio, interrompue le 1er avril par l'instauration d'une trêve, les forces d'Addis-Abeba avaient dû se rendre à l'évidence. La capacité 9 militaire des insurgés - une coalition de combattants des exTribunaux islamiques et de miliciens de clans - avait été sousestimée. » Jeune Afrique le 27 avril : « Les chars et l'artillerie éthiopiens ont bombardé mardi les positions des insurgés à Mogadiscio, au septième jour de combats meurtriers, surtout pour les civils, entre les deux camps qui ont ignoré l'appel du secrétaire général de l'ONU à l'arrêt des combats. Après une nuit marquée par des explosions sporadiques, des chars de l'armée éthiopienne ont commencé mardi matin à tirer sur les positions des insurgés, dans le nord et le sud de la ville…..A Genève, les organisations humanitaires de l'ONU et la Croix Rouge internationale (CICR) ont affirmé que la Somalie sombre dans le chaos et que la population de Mogadiscio fuit les combats en "flot continu", le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiées (HCR) faisant état de "foules affamées et en colère" là où les déplacés se sont massés. » Soudan. Le Monde du 16 avril : «Le chef de la diplomatie soudanaise a donné son feu vert à la deuxième phase du soutien de l'ONU à la force africaine au Soudan. Lam Akol a accepté, lundi 16 avril, le déploiement de six hélicoptères d'assaut des Nations unies, conformément à l'accord négocié à Addis-Abeba la semaine dernière. » Jeune Afrique le 17 avril : « L'ONU et l'Union africaine (UA) ont conclu mardi à New York deux jours de discussions sur le Darfour en pressant le Soudan de mettre rapidement en oeuvre son engagement d'autoriser le déploiement de 3.000 personnels de l'ONU dans sa province. » Sur RFI le 18 avril : « Un comité d'experts de l'Onu affirme dans un rapport confidentiel, cité mercredi par le New York Times, que les autorités soudanaises ont décidé de peindre frauduleusement des avions en blanc, avec des marques d’identification des Nations unies. Ces avions ont ensuite été utilisés dans des opérations de bombardement au Darfour. Le rapport accuse également les rebelles d’avoir violé des résolutions de l’Onu et recommande le renforcement de l’embargo des armes à destination du Soudan. » Dans un communiqué le département d’état américain annonce le 18 avril : « Le président américain, George W. Bush a annoncé à Washington que les États-Unis seraient prêts à considérer "d'autres options" si le gouvernement soudanais s'obstine à bombarder les villages du Darfour. » 10 Afrique Australe. Zambie. L’Humanité du 26 avril : « L’un des pays les plus pauvres du monde a été condamné, en début de semaine, à verser dixsept millions de dollars de dédommagements à un fonds d’investissements. « Donegal International », immatriculé dans les îles Vierges britanniques, appartient à une catégorie bien particulière, celle des « fonds vautour ». Et pour cause : il est spécialisé dans le rachat à bas prix des créances sur des États pauvres. Avec un objectif, réaliser un profit en obtenant devant les tribunaux le remboursement des dettes, les lourdes pénalités en plus. La Haute Cour de justice de Londres a décidé que pour cette fois, ce sera au tour de la Zambie de passer au crachoir à dollars. Ces dix-sept millions représentent quasiment la moitié des quarante millions auxquels la Zambie a d’après elle, eu accès cette année dans le cadre de l’annulation de la dette. Ces procédures des « fonds vautour » ne cessent de se multiplier et concernent des États qui commencent ou tentent de se sortir de la spirale du surendettement. Le procès Donegal versus Zambie a créé des remous jusqu’aux États-Unis. Le propriétaire du fonds étant américain, les députés et le département de la Justice enquêtent sur lui pour tentative de corruption contre la Zambie. » 11 Titre Le Monde L’Humanité UN News Service date 16 avril 16 avril 17 avril L’observateur de Paalga 17 avril Jeune Afrique 17 avril RFI 18 avril RFI 18 avril RFI 18 avril RFI 18 avril Wal Fadjri 18 avril Jeune Afrique 18 avril Jeune Afrique 18 avril L’Humanité 18 avril Jeune Afrique 19 avril Jeune Afrique 19 avril UN News Service 19 avril RFI 19 avril L’Humanité 19 avril L’Humanité 19 avril RFI 20 avril RFI 20 avril RFI 21 avril Le Monde 21 avril RFI 22 avril RFI 23 avril L’Humanité 23 avril L’Humanité 23 avril Jeune Afrique 24 avril Le Monde 24 avril Le Monde 24 avril L’Humanité 25 avril Le Monde 25 avril Jeune Afrique 26 avril Jeune Afrique 26 avril L’Humanité 26 avril L’Humanité 26 avril RFI 27 avril Jeune Afrique 27 avril L’humanité 28 avril RFI 30 avril Jeune Afrique 30 avril Fraternité (Cotonou) 30 avril RFI 30 avril sujet Karthoum accepte le déploiement d’hélicoptères de l’ONU Côte d’Ivoire. L’esprit de cohabitation est une réalité le pam sonne l’alarme en république centrafricaine Les GSP réclament leur garba ONU et U.A appellent à l’action pour déployer une force de paix Nigeria. Menace sur la présidentielle Riposte du Rwanda à l’enquête Bruguière Soudan. Des avions signés ONU ont bombardé le Darfour. Guinée Bissau. Un gouvernement de sortie de crise Sénégal. Célébration des 50 ans de l’Université Cheikl Anta Diop Nigeria. L’opposition menace de ne pas participer aux élections Les pays des grands lacs planchent sur une stratégie militaire Effective mais fragile réunification ivoirienne Nigeria. Elections maintenues, l’opposition menace de boycotter La Belgique réexamine le génocide rwandais …. Ouganda. Les violations des droits de l’homme ont persisté Mali. La campagne tarde à démarrer L’irruption chinoise en Afrique. Rwanda. Procès d’un militaire accusé. Djibouti. La chancellerie française et l’affaire Borrel Côte d’Ivoire. Vers la reprise des activités économiques Somalie. Combats meurtriers à Mogadiscio Les troupes éthiopiennes rencontrent des difficultés à Mogadiscio Nigeria. Elections contestées. Mali. L’homme de l’immigration choisie inquiète La grogne des chefs de guerre ivoiriens Licorne conserve toute sa puissance Ethiopiens et insurgés ignorent l’appel de l’ONU au cessez le feu L’Erythrée suspend sa participation à l’IGAD Occasion ratée au Nigeria Parodie d’élection nigériane. L’économie ivoirienne a étonnamment résisté à la crise L’opposition rencontre des conseillers du président Kabila. La CEMAC appelle à l’édification des Etats-Unis d’Afrique Débordement du conflit somalien sur l’Ethiopie La Zambie saignée par un fonds vautour. Mali. La diaspora se mobilise Soutien des députés ivoiriens à l’accord de paix de Ouga. Le décisif poids de la diaspora dans la présidentielle malienne Niger. L’université de Niamey en décomposition Les Maliens dans l’attente des résultats…. Le système électoral connaîtra bientôt un toilettage complet Côte d’ivoire. Pacifier l’Ouest.> 12