annuaire - L`IEE en ligne
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INSTITUT D’ÉTUDES EUROPÉENNES ANNUAIRE DES ENSEIGNEMENTS 2011-2012 Une partie des enseignements assurés par l’Institut d’études européennes a bénéficié de financements de la Commission européenne, dans le cadre de la chaire européenne JeanMonnet de science politique attribuée à Bernard Cassen pour trois ans (1992-1994) et du module européen les «petits» États et l’intégration européenne, attribué, également pour trois ans (1994-1997), à Jean-Claude Boyer. Ces cours sont signalés par un astérisque (*). Par ailleurs, deux cours ont été mis en place dans le cadre de modules SOCRATES : Les femmes dans l’espace public en Europe (module pilote Statut juridique des femmes dans l’Union européenne, coordonné par Mireille Azzoug) et L’Europe des régions (module SOCRATES Géopolitique régionale et développement territorial dans l’Union européenne, coordonné par Jean-Claude Boyer). ABRÉVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES UTILISÉS IEE Institut d’études européennes UFR unité de formation et de recherche Sigles des diplômes EEI master Études européennes et internationales M1 et M2 master EEI 1ère année et Master EEI 2e année (p) master voie professionnelle ou (r) master voie recherche CE master EEI spécialité La construction européenne M1 et M2 (CEp et CEr) CEIE master M2CE, parcours Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne (p) CEPS master M2CE, parcours Politiques sociales et publiques (r) CERIp master M2CE, parcours Relations internationales Europe-monde (p) CERIr master M2CE, parcours L’Europe et l’ordre mondial (r) CEDMp et r master M2CE, parcours Droit et mondialisation (p et r) GC master EEI, spécialité Politiques et gestion de la culture en Europe M1 et M2 (Gcp et GCr) GCAI master M2GC, parcours Administration des institutions et entreprises culturelles (p) GCDP master M2GC, parcours Direction de projets culturels internationaux (p) GCEC master M2GC, parcours Gestion des échanges culturels et sociaux (p) GCDV master M2GC, parcours Stratégies culturelles et développement des villes (p) GCRC master M2GC, parcours Représentations et stratégies culturelles et sociales (r) VG master EEI, spécialité Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance M1 et M2 (p et r) VGPV master M2VG, parcours Gestion des villes et métiers du développement urbain (p) VGPP master M2VG, parcours Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (r) CI master EEI, spécialité Commerce et échanges internationaux M1 et M2 (p) CI master M2CI, parcours Commerce international (p) CIAM master M2CI, parcours Échanges commerciaux Europe-Amérique (p) CIPE master M2CI, option Échanges commerciaux Union européenne-pays d’Europe centrale et orientale (p) DU diplôme d’université Études européennes (niveau bac. + 3, équivalent à 180 ECTS) LP ou lic. pro. licence professionnelle : Commerce, Adjoint de responsable export Abréviations, sigles et symboles utilisés dans les descriptifs des cours et les index gr. groupe (lorsque le même cours est répété) S1 premier semestre (cours ayant lieu au premier semestre) S2 deuxième semestre (cours ayant lieu au deuxième semestre) S12 cours annuel S1 et S2 cours ayant lieu tant au premier qu’au deuxième semestre UE unité d’enseignement (correspondant à un cours semestriel de 30 heures) TC tous cursus * indique un cours organisé dans le cadre de la chaire européenne Jean-Monnet. Exemple : M1/M2/GC/S2/ : Cours accessible aux étudiants de première ou deuxième année de la spécialité Politiques et gestion de la culture ayant lieu au deuxième semestre. 2 Un projet pédagogique exigeant Chère étudiante, cher étudiant, Vous allez préparer l’un des diplômes offerts par l’Institut d’études européennes : master, doctorat, licence professionnelle, diplôme d’université. Hormis le doctorat et le master recherche, dont la finalité première est la recherche, toutes les autres formations se caractérisent par leur vocation professionnalisante liée à des métiers novateurs, par la place importante accordée à la maîtrise des langues étrangères et à la connaissance des sociétés et cultures et, enfin, par l’étude approfondie des problématiques de la construction européenne, dans leurs dimensions politique, économique, sociale et culturelle, ainsi que du contexte et des enjeux internationaux. Les enseignements qui vous sont proposés, et dont vous trouverez un bref descriptif accompagné d’éléments de bibliographie dans les pages qui suivent, sont assurés par une équipe enseignante qui se caractérise à la fois par sa diversité et par son unité. Diversité des disciplines, puisque s’y côtoient anthropologues, «civilisationnistes», économistes, géographes, juristes, linguistes, littéraires, philosophes, politologues, sociologues... Diversité des savoirs et des savoir-faire, qui conjugue les apports et expériences d’universitaires, de professionnels, d’acteurs sociaux et politiques et de personnalités du monde des arts, de la culture et des échanges internationaux. 3 Diversité enfin des points de vue et des convictions qui, au travers d’approches et d’analyses nuancées, nourrit un vrai débat d’idées qui vous permettra d’appréhender plus justement les données et enjeux des problématiques étudiées, et de développer une réflexion critique et personnelle. Mais aussi une équipe soudée autour d’un projet pédagogique exigeant, qui privilégie une conception dynamique des rapports entre théorie et pratique, et croit davantage à l’utilité d’apprendre à réfléchir, d’apprendre à apprendre et à comprendre, qu’à l’acquisition de connaissances ou de compétences finies et définitives. La qualité des formations de l’Institut, de ses enseignements, de ses débats sera aussi fonction de vos questionnements, de votre travail, de votre désir d’apprendre et de comprendre, de votre volonté de réussir. De votre volonté aussi d’effectuer les choix qui incombent aux citoyens que vous êtes, aux professionnels et peut-être aux décideurs que vous serez demain, en mesurant mieux les enjeux et les alternatives. Telle est la perspective à la fois modeste et ambitieuse que nous nous proposons, que nous vous proposons, avec la conviction que vous y adhérez déjà. Au nom de l’équipe enseignante et administrative de l’Institut, je vous souhaite la bienvenue. Mireille Azzoug Directrice de l’Institut 4 TABLE DES MATIÈRES ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES UTILISES..................................................... 2 UN PROJET PEDAGOGIQUE EXIGEANT ...................................................................... 3 PRESENTATION DE L’INSTITUT .................................................................. 7 ORGANISATION DES ETUDES ................................................................................. 8 INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ........................................................................ 9 CONSEIL D’ADMINISTRATION .............................................................................. 10 ET DIRECTION ..................................................................................................... 10 VOCATIONS ET MISSIONS..................................................................................... 11 LES ENSEIGNANT-E-S .......................................................................................... 14 COMMENT UTILISER CET ANNUAIRE .................................................................... 16 L’EUROPE EN QUESTIONS ........................................................................... 17 CYCLES DE CONFERENCES JEAN-MONNET .............................................................. 18 DESCRIPTIFS DES COURS PAR ENSEIGNANT-E ............................... 21 ACOSTA FERNANDO ............................................................................................ 22 ACOSTA RAPHAËL ............................................................................................... 22 ANIESA ANTONIO ................................................................................................ 24 AUTISSIER ANNE-MARIE ...................................................................................... 25 AZZOUG MIREILLE .............................................................................................. 30 BARRAL ANNABELLE .......................................................................................... 35 BENAMMAR JEAN-MARC ..................................................................................... 37 BENNI ASMAA ..................................................................................................... 45 BERNARD ELSA ................................................................................................... 49 BERNARD (DE) FRANÇOIS .................................................................................... 53 BERTHO ALAIN .................................................................................................... 54 BLACHIER JEAN-LOU ........................................................................................... 57 BODEAU-LIVINEC PIERRE .................................................................................... 58 BONGARD ISABELLE ............................................................................................ 59 BONIFACE PASCAL .............................................................................................. 62 BOUQUEREL FANNY ............................................................................................ 65 BUTZBACH ETIENNE ............................................................................................ 66 CHAOUAD ROBERT .............................................................................................. 68 COURS-SALIES PIERRE ......................................................................................... 70 DOUCET DIDIER ................................................................................................... 74 DUBIN LAURENCE ............................................................................................... 75 DUCHENE CYRIL.................................................................................................. 76 FABRE RENAUD ................................................................................................... 77 GALEOTE GUSTAVE ............................................................................................. 78 5 GALLINARI PAULINE ........................................................................................... 79 GOUGEON JACQUES-PIERRE................................................................................. 81 GUEDE BRUNO .................................................................................................... 82 HACKENBERG KATJA ........................................................................................... 85 HAMON BENOIT ................................................................................................... 86 HERARD MARIANNE ............................................................................................ 87 HENNI AMAR ....................................................................................................... 89 KARATSIOLI BARBARA ........................................................................................ 91 ELAZAMI ODILE................................................................................................... 95 FENG JEAN-YVES ................................................................................................. 95 HUGHES EDWARD ............................................................................................... 95 LARROQUE JIMENA ............................................................................................. 97 LAZARUS SYLVAIN .............................................................................................. 99 LE GLATIN MARC............................................................................................... 101 LHOMEL EDITH .................................................................................................. 104 MAINGAULT PHILIPPE ....................................................................................... 105 MARIS BERNARD ............................................................................................... 107 MESSAMAH KHELIFA ......................................................................................... 109 MONDY ANDRE ................................................................................................. 111 NIKONOFF JACQUES .......................................................................................... 113 PARIS GUY ........................................................................................................ 117 QUEMIN ALAIN .................................................................................................. 119 RAVEAUD GILLES .............................................................................................. 121 ROBERT ANNE-CECILE ....................................................................................... 124 SAINT VICTOR (DE) JACQUES ............................................................................. 127 SAMARY CATHERINE ......................................................................................... 129 SCHWARTZ ANTOINE ......................................................................................... 131 SINOU ALAIN ..................................................................................................... 133 SUAREZ HERO ................................................................................................... 135 TOPORKOFF SYLVIANE ...................................................................................... 137 TREGOMAIN (DE) PIERRE ................................................................................... 140 VENTURA CHRISTOPHE ...................................................................................... 141 WEISS PHILIPPE ................................................................................................. 143 ZUPPINGER THIBAUD ......................................................................................... 146 CURSUS PAR DIPLÔME ET INDEX ALPHABÉTIQUE DES ENSEIGNEMENTS ......................... 147 INDEX DES ENSEIGNEMENTS .............................................................................. 148 CURSUS PAR DIPLOME ....................................................................................... 157 VALIDATION D’UN PARCOURS PROFESSIONNEL MINEUR .................................... 168 CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2011-2012............................................................. 171 NOTES PERSONNELLES ...................................................................................... 172 6 PREMIÈRE PARTIE PRÉSENTATION DE L’INSTITUT 7 ORGANISATION DES ÉTUDES CALENDRIER Les cours se déroulent du 10 octobre 2011 au 14 avril 2012 L’année universitaire est divisée en deux semestres de 11 semaines chacun comportant 10 semaines de cours et une semaine d’examen. Une partie des cours sont annuels. • premier semestre : du lundi 10 octobre 2011 au samedi 14 janvier 2012. • deuxième semestre : du lundi 16 janvier au samedi 14 avril 2012 inclus. Les cours sont interrompus : • durant les vacances de Noël : du dimanche 18 décembre 2011 au lundi 2 janvier 2012 inclus. • durant les vacances d’hiver : du dimanche 19 février au dimanche 04 mars 2012. • durant les vacances de printemps : du dimanche 15 au dimanche 29 avril 2012 inclus. LES COURS OU UNITÉS D’ENSEIGNEMENT (UE) Les UE sont, en général, de 30 heures. • Les cours annuels sont de 1h30 par semaine durant 20 semaines. La plupart des cours de langue, des cours de base ainsi que des ateliers (études de cas, montages de projets…) et des séminaires sont annuels. • Les cours semestriels sont de 3 heures par semaine durant 11 semaines (10 semaines de cours et 1 semaine d’examen) et se répartissent entre les deux semestres. Il s’agit essentiellement de cours spécialisés et d’ateliers. Pour certains cours, un calendrier spécifique est communiqué au début de l’année (disponible sur le site de l’IEE dans la rubrique « Scolarité », « Emplois du temps »). LES EXAMENS Le contrôle des connaissances s’opère sous quatre formes (voir site de l’IEE, Scolarité, contrôle des connaissances) : • contrôle continu (travaux à la maison : exercices, dossiers, exposés…) • examens terminaux au sein des cours, à la fin de chaque semestre ou de l’année pour les cours annuels • examens de langues étrangères et examens transversaux subis en dehors des cours (selon le cursus : voir site de l’IEE) qui ont lieu début mars et début juin • soutenance des rapports de stage, études de cas et mémoires Les examens s’organisent en trois sessions : • session de janvier-février : Examens de fin d’UE : du mardi 3 janvier au samedi 14 janvier 2012. Examens transversaux master 1 : mercredi 11 et jeudi 12 janvier 2012. • session d’avril : Examens de fin d’UE : du lundi 2 au samedi 7 avril 2012. Examens transversaux master 1 et 2 : du mardi 10 avril au samedi 14 avril 2012 . Examens de rattrapage des cours du premier semestre : du mardi 10 au samedi 14 avril 2012. Soutenance des mémoires et des rapports de stage : jusqu’au 13 juillet 2012 • session de septembre-octobre : Examens de rattrapage des cours du deuxième semestre : du lundi 1er au vendredi 5 octobre 2012. Soutenance des mémoires et des rapports de stage : 25 septembre 2012 dernier délai. 8 INFORMATIONS ADMINISTRATIVES L’Institut d’études européennes (IEE) est situé au deuxième étage du bâtiment A, salles 241 à 249. (Code de gestion pédagogique : B5). Le secrétariat, salle A 246, accueille les étudiants et les enseignants, du lundi au vendredi, aux horaires affichés. La responsable administrative et financière de l’Institut est Mme Catherine Husson. L’INFORMATION Pour informer ses étudiant-e-s et usagers, l’IEE met à leur disposition : • des plaquettes et brochures, consultables et téléchargeables sur le site de l’IEE : • Annuaire des enseignements de l’Institut d’études européennes • Annuaire de la recherche de l’Institut d’études européennes • Brochure d’information pédagogique : Guide des études • Conseil pour la rédaction des rapports de stage et mémoires • un dispositif de communication • téléphone : 01 49 40 65 93 et 01 49 40 65 92 ; doctorat : 01 49 40 66 67 • fax : administration : 01 49 40 65 94 ; masters : 01 49 40 65 92/66 86 • mél : [email protected] et [email protected] • site Internet : http://iee.univ-paris8.fr (relié au site général de l’Université : http://www.univ-paris8.fr) comportant toutes les informations utiles en matière de scolarité, diplômes, cursus, enseignements, contrôle des connaissances, stages, soutenances des mémoires... • consultation des résultats pédagogiques sur le site de l’université • panneau d’affichage électronique, situé près du secrétariat, diffusant les informations urgentes et/ou importantes. • des permanences pédagogiques et des tutorats Les enseignants reçoivent les étudiants, à leurs horaires de permanence et de tutorat, dans le bureau A 249. LES LOCAUX L’Institut dispose de locaux bien équipés. Il met à la disposition des étudiants une salle informatique, accessible en libre service : 18 postes de travail (PC) connectés au réseau Internet. Un règlement intérieur fixant les droits et devoirs de chacun au sein de la communauté universitaire est distribué lors de l’inscription. NB : Les informations générales concernant l’Université se trouvent dans le Guide de l’étudiant de l’Université, délivré lors de l’inscription administrative. 9 CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DIRECTION L’Institut d’études européennes (IEE) est une unité de formation et de recherche à statut dérogatoire (article 33), créée par décret le 23 mars 1992. Il est dirigé par un conseil d’administration (réélu le 9 juillet 2010) : Présidente du conseil d’administration : Édith Cresson Ancienne commissaire européenne, ancienne premier ministre Vice-présidents : Bernard Cassen Ex-directeur général du Monde diplomatique, professeur émérite à l’IEE, titulaire d’une chaire européenne Jean-Monnet en science politique Stève Gentili Président de la BRED, président du bureau international du Forum francophone des affaires et par une équipe constituée de : La directrice : Mireille Azzoug Le directeur adjoint : Renaud Zuppinger Les autres membres du bureau du conseil d’administration, outre la directrice et le directeur adjoint : Anne-Marie Autissier Catherine Husson, responsable administrative et financière de l’IEE Marc Le Glatin, président du Conseil de pilotage professionnel Les autres membres du conseil d’administration sont : Personnalités extérieures : Jean-Lou Blachier (suppléante : Martine Stepanek), Chambre de commerce et d’industrie de Paris Jean Brafman, conseiller régional d’Ile-de-France Gilles Garnier, conseiller général de la Seine-Saint-Denis Francis Wurtz, ancien membre du Parlement européen Enseignant-e-s de l’Institut : Alain Bertho, Sylviane Farnoux-Toporkoff Etudiant-e-s de l’Institut : Sortants : Émile Cavigneaux, Luz Mando Chomyszyn, Boris Kozierow, Céline Legrand Personnels administratifs de l’Institut : Maguy Vialaret 10 VOCATIONS ET MISSIONS UFR à statut dérogatoire (article 33 de la loi du 26 janvier 1984) créée par décret le 23 mars 1992, l’Institut d’études européennes (IEE) est dirigé par un conseil d’administration comprenant des enseignant-e-s, des personnels administratifs, des étudiant-e-s et des personnalités extérieures. Il est dirigé par une directrice, un directeur adjoint et présidé par une personnalité extérieure (Édith Cresson) (voir p. 10). Il a été parrainé, à sa création, par un comité d’une cinquantaine de personnalités françaises et européennes (cf. site Internet de l’IEE). L’IEE rassemble plus de soixante enseignant-e-s : titulaires ou associés, chargé-e-s d’enseignements et intervenant-e-s professionnels issus des milieux culturels, des organisations ou institutions nationales et internationales et des entreprises. Il accueille régulièrement des conférencier-e-s – universitaires et personnalités scientifiques et culturelles – français ou étrangers (voir p. 14). Au cœur de réseaux européens et internationaux L’IEE dispose d’une chaire européenne Jean-Monnet en science politique : «Les enjeux politiques et économiques de l’intégration européenne», de deux modules européens : «Les ‘petits’ États et l’intégration européenne» et «Géopolitique régionale et développement territorial en Europe», ainsi que d’un module pilote : «Statut juridique des femmes dans l’Union européenne». Il collabore, pour l’ensemble de ces programmes, avec une dizaine d’universités des pays de l’Union (voir Cycles Jean-Monnet, p. 17). L’IEE entretient également des échanges réguliers d’étudiant-e-s et/ou d’enseignant-e-s, soit par le biais du programme de mobilité étudiante ERASMUS de l’Université, soit dans le cadre d’accords de coopération interuniversitaire, notamment avec les universités : d’Amsterdam (Pays-Bas), de Tokyo et du Kansai au Japon (il collabore au programme de formation «Les chemins de l’Europe»), le Centre franco-biélorusse d’études juridiques et européennes de Minsk (Biélorussie), les universités de la ville de New York (CUNY), de l’État du New Jersey (William Paterson, États-Unis), ARCIS (Chili), de Rio de Janeiro et l’ULBRA (Brésil), l’Université bolivarienne (Venezuela), les universités de Kiel, Osnabrück et Francfort-sur-Oder (Allemagne), de Cracovie (Pologne), de Timisoara (Université de l’Ouest, Roumanie), de Sofia (Nouvelle Université bulgare), de Vilnius (Lettonie). L’IEE est membre du réseau ENCATC (Réseau européen des centres de formation d’administrateurs culturels) et dispose, pour faciliter les stages de ses étudiant-e-s à l’étranger, d’une convention avec le ministère des Affaires étrangères et européennes pour les stages dans les instituts et services culturels français. Un ancrage dans les milieux professionnels et les entreprises L’IEE entretient, en outre, des liens étroits avec un ensemble de partenaires du monde de la culture et des arts, du commerce international et des collectivités territoriales, qui accueillent ses étudiant-e-s en stage et dont les professionnels apportent leur concours à ses enseignements. Tous les ans, les étudiant-e-s de l’IEE effectuent plus de 400 stages tant en France qu’à l’étranger. 11 L’IEE collabore également à la publication de la revue Culture Europe international (directrice de la publication : Anne-Marie Autissier, maître de conférences à l’IEE). De même, il entretient des liens privilégiés avec Le Monde diplomatique, dont une partie des journalistes collaborent aux enseignements de l’IEE. De nombreuses entreprises et institutions sont aussi associées à la formation des étudiant-e-s, et sont invitées, y compris par les étudiant-e-s euxmêmes, à intervenir dans les tables rondes, débats et montages de projets. Une partie de ces partenaires apportent, en outre, à l’IEE une aide précieuse en faisant bénéficier ses formations de la taxe d’apprentissage qu’ils acquittent. Des formations novatrices et professionnalisantes L’IEE a pour vocation non seulement d’impulser des initiatives multiformes sur l’Europe, mais aussi de mener des recherches concourant à une meilleure connaissance de ses sociétés et cultures, de développer la connaissance des mécanismes et politiques de la construction communautaire ainsi que du contexte et des enjeux internationaux, et de dispenser des enseignements professionnalisants en prise sur la société et ses évolutions. Dans cette perspective, il organise un ensemble de formations – licence professionnelle, masters recherche et professionnels, doctorat – qui accueillent au total 500 étudiant-e-s par an, sélectionnés (sur examen et entretien avec un jury) parmi plusieurs milliers de candidat-e-s. Ces diverses formations sont assurées par des universitaires et des professionnels, en partenariat avec un réseau d’institutions et d’entreprises parrainant la formation. Elles ont pour objectifs de former soit des chercheurs, soit des cadres familiers des problématiques européennes et internationales pour les secteurs de la culture et des arts, des relations et de la coopération internationales, des collectivités territoriales, de l’information et du journalisme, du commerce international, et de préparer aux concours de recrutement de l’Union européenne ou des fonctions publiques nationale et territoriale : • doctorat : Études européennes : sciences sociales (directeur : Bernard Maris, économiste, professeur). Pluridisciplinaire, ce doctorat regroupe une vingtaine de directeur-trice-s de recherche, professeur-e-s des universités – françaises ou étrangères – issus de disciplines variées. Le doctorat propose des recherches historiques et contemporaines sur la construction communautaire, sur la gouvernance, les mouvements sociaux, sur les politiques culturelles, sociales, économiques et régionales au sein de l’Union, sur ses relations avec le reste du monde ainsi que sur les relations et enjeux internationaux. Les étudiant-e-s sont associés au travail des équipes de recherche du Centre d’études des mutations en Europe (CEME : Cf Annuaire de la recherche 2007-2008) et de l’équipe Forces du droit. Paradoxes, comparaisons, expérimentations. Cursus des diplômes : voir p. 158 • master en 2 ans (validé par la maîtrise à la fin de la première année et le master à la fin de la seconde) : Études européennes et internationales, à vocation professionnelle (p) et recherche (r) dans les domaines de la construction européenne, du management culturel, du commerce international et du développement local (responsable général : Renaud Zuppinger, professeur). 12 Quatre spécialités et une douzaine de parcours sont offerts : – La construction européenne (p et r), parcours : Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne (p) ; Relations internationales Europe-monde (p) ; Droit et mondialisation (p et r) ; Politiques sociales et publiques (r) ; L’Europe et l’ordre international (r) (responsables : Mireille Azzoug, Pascal Boniface (directeur de l’IRIS) et Gilles Raveaud, maîtres de conférences, Elsa Bernard et Pierre Cours-Salies, professeurs, et Anne-Cécile Robert, professeur associée) – Politiques et gestion de la culture en Europe (p et r), parcours : Gestion des échanges culturels et sociaux (p) ; Administration des institutions et entreprises culturelles (p) ; Direction de projets culturels internationaux (p) ; Stratégies culturelles et développement des villes (p) ; Représentations et stratégies culturelles et sociales (r) (responsables : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, maîtres de conférences, Isabelle Bongard, directrice de galerie, Marc Le Glatin, professeur associé, directeur du théâtre de Chelles et Alain Quemin, professeur) – Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance (p et r), parcours : Gestion des villes et métiers du développement urbain (p) et Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (r) (responsables : Alain Bertho, professeur et Annabelle Barral, professeure associée, responsable territoriale) – Commerce et échanges internationaux (p), parcours : Commerce international ; Échanges commerciaux Europe-Amérique ; Échanges commerciaux UEPays d'Europe centrale et orientale (responsables : Jean-Marc Benammar, professeur associé, directeur de société et Sylviane Toporkoff, maître de conférences) • diplôme d’université (DU, niveau bac. + 3 à finalité professionnelle) : Études européennes (responsable : Pauline Gallinari, PRCE) • licence professionnelle : Commerce, Adjoint de responsable export, parcours marchés européens (marchés anglophone, germanophone, hispanophone, des pays d’Europe centrale et orientale), marchés nord-américains et latino-américains, marché chinois (responsables : Sylviane Toporkoff et JeanMarc Benammar). De sa création en 2000 jusqu’à fin 2008, cette formation a été assurée en collaboration avec l’École nationale de commerce de Paris et les lycées Eugène Delacroix de Drancy et Albert Schweitzer du Raincy. Cursus des diplômes : voir p. 158 et suivantes Le taux de succès dans les études est élevé : de 75% à 95% selon les diplômes. Le taux de placement est également élevé : la majorité des étudiant-e-s ne poursuivant pas leurs études une fois diplômés trouvent un emploi dans les mois qui suivent la délivrance du diplôme et, parfois, avant même la fin de leurs études. Une réflexion en prise sur les enjeux contemporains L’IEE est le centre d’une vie intellectuelle active. Il organise de nombreux colloques et débats, seul ou en collaboration avec des partenaires, parmi lesquels la Maison de l’Europe, l’Institut des relations internationales stratégiques (IRIS), Le Monde diplomatique... Il dispose d’une publication, Le Fil d’Ariane, qui édite les actes des colloques de l’IEE ainsi que des numéros thématiques consacrés aux recherches du CEME. 13 LES ENSEIGNANT-E-S L’IEE compte près d’une centaine d’enseignant-e-s : universitaires, professeure-s associés, intervenant-e-s professionnels et conférencier-e-s. Ils figurent dans cet annuaire dans l’ordre alphabétique, avec indication de leur qualité et descriptifs des enseignements qu’ils assurent. Par ailleurs, de 1991 à 2011, l’IEE a accueilli parmi ses professeur-e-s titulaires, invités et associés, les personnalités suivantes (la qualité indiquée est celle qu’elles avaient aux dates mentionnées). 1991-1993 : †José VIDAL-BENEYTO, ancien directeur de l’enseignement, de la culture et du sport au Conseil de l’Europe, haut conseiller à l’UNESCO (sémiologie et culture) 1991-1993 : Hervé SÉRIEYX, vice-président de l’Institut du leadership européen (gestion) 1992-1993 : Jacques CHÉRÈQUE, ancien ministre (aménagement du territoire) 1992-1993 : André-Yves PORTNOFF, ancien directeur délégué de Science et technologie (prospective) 1991-1993 : †Ivan DJURIC, professeur à l’Université de Belgrade (histoire) 1993-1994 : †Marx WARTOFSKY, distinguished professor à Baruch College, Université de New York ( philosophie) 1992-1995 : Muhamedin KULLASHI, professeur à l’Université de Pristina (philosophie) 1994-1995 : Jack KLIGERMAN, professeur à l’Université de New-York (culture) 1993-1996 : Catherine TASCA, ancienne ministre, présidente de Canal Horizons (politiques artistiques, audiovisuel) 1995-1996 : Walter BLANCO, professeur à l’Université de New York (littérature) 1993-1997 : †Bernard PINIAU, ancien directeur adjoint de la Maison des écrivains, chargé de mission de l’AFAA (politiques et action culturelles) 1993-1997 : Claude EVIN, ancien ministre, membre du Conseil économique et social (institutions européennes et politiques sociales) 1997-2000 : Michel CROS, directeur des stratégies chez Voltaire et associés (gestion) 1995-2001 : Jean-Pierre AUBERT, inspecteur général de l’industrie (développement local) 1992-2001 : Jean-Claude BOYER, professeur, titulaire de deux modules européens Jean-Monnet (géographie, géopolitique et développement territorial) 1992-2001 : Rachid KRIM, enseignant chercheur, économiste (commerce international, politiques économiques) 1992-2000 : Bernard CASSEN, professeur, titulaire d’une chaire européenne JeanMonnet (construction européenne, politiques publiques) 1994-2000 : Jean-Michel DJIAN, ex-rédacteur en chef du Monde de l’éducation, (politiques et gestion culturelles) 14 1998-2000 : Jean DIGNE, chargé de mission au cabinet du ministre de l’éducation nationale (politiques et gestion culturelles) 1997-2002 : Jean-François COPÉ, maire de Meaux, administrateur civil à la Caisse des dépôts et consignations (développement local, politiques de la ville) 1992-2003 : John EDWARDS, professeur, vice-président de la MICEFA (Mission interuniversitaire des échanges franco-américains) (civilisation anglaise) 2000-2005 : Pierre GUYOTAT, professeur associé, écrivain (littérature européenne) 2000-2008 : Laurent CARROUÉ, professeur, géographe (politiques régionales) 1999-2011 : David DRAKE, maître de conférences associé, littérature et culture anglo-saxonnes (société et culture britanniques, langue et traduction) 1995-2011 : Philip GOLUB, professeur associé, science politique (relations internationales, politique extérieure des Etats-Unis) 1991-2011 : Renaud ZUPPINGER, professeur, sémiologie (histoire des idées, représentations culturelles Ont, par ailleurs été invité-e-s, de 2000 à 2011, pour des périodes de un à trois mois, les universitaires suivants (dans l’ordre chronologique) : Gilles DOSTALER, professeur, Université d’Uqam (Québec), économiste Corinne GOBIN, chercheuse, Université libre de Bruxelles, sociologue Benoît RIHOUX, professeur, Université catholique de Louvain-la-Neuve, politologue Renate SIEBERT, professeure, Université de Calabre, sociologue Maria-Teresa GUERRA-MEDICI, professeure, Université Rome-la-Sapienza, juriste John MASON, professeur, Université William Paterson (États-Unis), politologue Emir SIMÃO SADER, professeur, Université de l’État de Rio de Janeiro, politologue Javier GOMEZ-MONTERO, professeur, Université de Kiel (Allemagne), civilisation Anna KRASTEVA, professeure, Nouvelle Université bulgare (Sofia), politologue Maria TIJOUX, professeure, Université ARCIS (Chili), sociologue Rodica VARTACIU, professeure, Université de l’Ouest (Timisoara, Roumanie), historienne de l’art Eva-Karin JOSEFSON, professeure, université de Stockholm, sémiologue Rosario DEL ROSARIO, professeure, université de Manille (Philippines), sociologue Wartyna DAVIS, professeure, université William Paterson (New-Jersey, États-Unis), politologue Christopher NEWFIELD, professeur, université de Santa Barbara (Californie, ÉtatsUnis), sociologue de la culture Serge-Henri RODIN, professeur, Université d’Antananarivo (Madagascar), littérature Christine KELLY, professeure, Université William Paterson (New-Jersey, États-Unis), politologue Smaranda VULTUR, maître de conférences à l’Université de l’Ouest (Timisoara, Roumanie), philologue-anthropologue Rainer WEHRHAHN, professeur, Université Christian Albrecht (Kiel, Allemagne) géographe 15 COMMENT UTILISER CET ANNUAIRE Il est important de lire la première partie de la brochure avant de consulter les descriptifs des enseignements, de façon à comprendre, au préalable, l’organisation des études. Abréviations, sigles et symboles : se reporter aux explications page 2 Les sigles M1 et M2 désignent la première et la deuxième année du master. L’option, professionnelle (p) et/ou recherche (r), est précisée après la spécialité du master, qui est indiquée par l’une des abréviations suivantes : – La construction européenne (p et r) : CE, parcours (M2) : Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne : CEIE ; Relations internationales Europe-monde (p) : CERIp ; Droit et mondialisation (p) : CEDMp ; Politiques sociales et publiques (r) : CEPS ; L’Europe et l’ordre mondial (r) : CERIr ; Droit et mondialisation (r) : CEDMr – Politiques et gestion de la culture en Europe (p et r) : GC, parcours (M2) : Gestion des échanges culturels et sociaux (p) : GCEC ; Administration des institutions et entreprises culturelles (p) : GCAI ; Direction de projets culturels internationaux (p) : GCDP ; Stratégies culturelles et développement des villes (p) : GCDV ; Représentations et stratégies culturelles et sociales (r) : GCRC – Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance (p et r) : VG, parcours (M2) : Gestion des villes et métiers du développement urbain (p) : VGPV ; Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (r) : VGPP – Commerce et échanges internationaux (p) : CI, parcours (M2) : Commerce international et marketing : CIMI ; Échanges commerciaux Europe-Amérique : CIAM ; Échanges commerciaux UE-Pays d'Europe centrale et orientale : CIPE Lorsque seul le sigle général (CE, GC, CEr, GCp...) est indiqué, l’enseignement concerne tous les parcours, recherche et/ou professionnels, de la spécialité. Pour chaque cours sont données les indications suivantes : • nom de(s) (l’) enseignant(es) assurant le cours ; • titre du cours et, éventuellement, des modules qui le composent lorsque le cours comporte deux modules ; • précisions/restrictions concernant l’accès au cours (qui, dans certains cas, suppose acquis le niveau ou l’UE préalables). Exemples : – M1/M2/GC : cours accessible aux étudiant-e-s de première et/ou deuxième année de ce cursus – M2/CERI : cours réservé aux étudiant-e-s de M2, option CERI. • semestre : S1, S2, S12 (annuel), S1 et S2 (cours ayant lieu au premier et au deuxième semestres) ; • volume horaire si le cours n’est pas de 30 heures (15 heures, 45 heures ou 60 heures pour certains cours exigeant un travail personnel plus intensif). 16 DEUXIÈME PARTIE CYCLES DE CONFÉRENCES JEAN-MONNET L’EUROPE EN QUESTIONS 17 L’EUROPE EN QUESTIONS CYCLES DE CONFÉRENCES JEAN-MONNET Coordinatrice générale Mireille Azzoug Chaire européenne Jean-Monnet science politique (1992-1994) titulaire : Bernard Cassen, professeur émérite Modules européens Jean-Monnet science politique, géographie (1994-1997) «Géopolitique régionale et développement territorial dans l’Union européenne» (1997-1999) titulaire : Jean-Claude Boyer, professeur émérite Module pilote SOCRATES «Statut juridique des femmes dans l’Union européenne» (SJFE) coordinatrice : Mireille Azzoug Grâce à la chaire européenne Jean-Monnet attribuée à Bernard Cassen, aux modules européens attribués à Jean-Claude Boyer et au module pilote coordonné par Mireille Azzoug, l’Institut d’études européennes a bénéficié de financements communautaires (DG X) lui permettant de mettre en place des enseignements contribuant à une meilleure connaissance de la construction européenne, ainsi que des pays de l’Union européenne et de leurs partenaires, en Europe et dans le reste du monde. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les cycles de conférences L’Europe en questions, destinés à sensibiliser les étudiant-e-s à l’idée d’Europe, à sa genèse et ses évolutions ainsi qu’aux réalités européennes telles qu’elles se sont construites à travers les histoires nationales qui ont accompagné ce lent processus de gestation. De 1992 à 2011 ont été organisés les cycles suivants (dont les deux premiers ont lieu tous les ans) : • Histoire de la civilisation européenne • Les grandes étapes de la construction européenne • Les grandes étapes de l’histoire de l’Europe • Les grandes villes européennes. • Les Douze et l’après-Maastricht • Les pouvoirs locaux en Europe • Quelques grands politiques face à l’idée d’Europe • Partenaires et concurrents de la Communauté européenne : les pays de l’AELE et les grands blocs mondiaux • Hauts lieux de la culture européenne • Quelques grandes entreprises européennes 18 • L’audiovisuel en Europe • Les partis politiques en Europe • Les métropoles européennes • Les minorités nationales en Europe • L’Europe et la mer • Carrefour de la francophonie et des pays francophones • Les politiques sociales en Europe • L’Union européenne face aux défis à venir • L’Europe à la croisée des chemins • L’idée d’Europe • Leçons et perspectives d’une crise systémique • L’Europe entre intégration et mondialisation En 2011-2012, les cycles de conférences suivants sont proposés : dans le cadre de la chaire européenne Jean-Monnet : • La civilisation européenne : histoire et héritages (Mireille Azzoug et Pauline Gallinari) • La construction européenne : historique et fonctionnement (Anne-Cécile Robert) • L’Europe entre mondialisation et intégration : cycle de conférences (coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug) dans le cadre du module pilote SOCRATES SJFE : • Les femmes dans l’espace public en Europe : représentations et statut (Mireille Azzoug) Par ailleurs, un autre cycle de conférences et certains enseignements professionnalisants sont organisés avec le concours ou l’aide financière des entreprises et organismes suivants, qui parrainent l’Institut : ARCO, le GIMAC (groupement interprofessionnel des entreprises de la région sud-est de Paris) : • La création artistique et son environnement : cycle de conférences (coordination : Marc Le Glatin) Contribuent également au financement d’enseignements pratiques et à l’acquisition des matériels pédagogiques les entreprises suivantes : ARCO, Association professionnelle du spectacle et de l’audiovisuel, Association IRIS, Association Cassiopée, BRED, Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Davum TMC SAS, Scop SARL Eurosur, GIMAC, Hervé Thermique, Groupe Monoprix Prisunic, Partenariat économique Est-Europe, Promaxion, Télé Shopping, Manutan SA, Le Monde diplomatique SA, La Poste de Saint-Denis, Quinette Gallay, Siroon, Relaxnews, Sarl Hokiss, Savpro, Vocatif. 19 20 TROISIÈME PARTIE DESCRIPTIFS DES COURS PAR ENSEIGNANT-E 21 ACOSTA Fernando Professeur agrégé (PRAG) au département d’économie et de gestion Comptabilité analytique (M2/CI/S1/15h de cours – 10 séances de 1h30 – et 15 heures d’ateliers intensifs : simulations informatisées en demi-groupes). Le calendrier sera fourni au premier cours. Cours Présentation générale : Introduction. Place de la comptabilité générale et de la comptabilité de gestion dans la stratégie générale de l’entreprise. Méthode des coûts complets : Introduction et définitions. Les sections homogènes. Hiérarchie des coûts : coûts d’achats, coûts de production, coûts de revient, marges. Limites de la méthode. Méthode des coûts variables : Introduction et définitions. Charges variables et charges fixes. Le seuil de rentabilité. Limites de la méthode. Méthode des coûts marginaux : Introduction et définitions. Calcul des coûts et des marges. Limites de la méthode. Mise en place des budgets : Introduction et définitions. Cas pratique : exemple : budget des achats. Ateliers de simulations informatisées d’entreprises : Les simulations informatisées d’entreprise permettent de s’initier au pilotage d’une entreprise par la mise en œuvre d’une stratégie de développement dans un marché concurrentiel. Méthodologie : Vous êtes membre de la Direction de votre entreprise ; à partir d’une situation initiale et d’un environnement donné, vous participerez à son développement... Vous définirez tout d’abord la stratégie que vous comptez suivre à moyen terme. Puis, à chaque période, vous aurez à : – analyser la situation de votre entreprise (comptabilité, études ...) ; – adapter votre stratégie à la situation nouvelle ; – prendre des décisions opérationnelles (finances, marketing, production...) et les reporter dans le logiciel. Le programme répartira les parts de marché et produira la situation finale de chaque entreprise (comptabilité, études ...). Cette situation sera le point de départ de la période suivante. En fin de session (six périodes), il vous sera demandé un compte-rendu de gestion et une réflexion prospective. Objectifs pédagogiques : Apprendre des savoirs et des savoir-faire sous forme interactive et ludique. Développer une dynamique du groupe. Proposer une approche décloisonnée des fonctions de l’entreprise (production, personnel, finance, marketing…). Analyser et construire les tableaux de bord de comptabilité analytique (calculs de ces coûts et des marges). Interpréter des études de marché. Mener une analyse en termes de stratégie. Conduire une réflexion synthétique et la présenter. 22 Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 23 Initiation aux techniques comptables (M1/M2/TC/S1) : 2 groupes/18 heures de cours – 12 séances de 1h30 heures – et 15 heures d’ateliers intensifs : simulations informatisées en demi-groupes). Le calendrier sera fourni au premier cours. Avec la collaboration de Raphaël Acosta Le cours d’initiation aux techniques comptables a pour but la compréhension des notions essentielles de la comptabilité et de la gestion d’une entreprise, et non de former des comptables. Le cours abordera d’une façon simple et pratique les notions suivantes : – Le modèle comptable : vue d’ensemble de la comptabilité générale et des éléments financiers. – Les mécanismes comptables : la facturation, les règlements : les opérations d’inventaires. – Le diagnostic financier : comprendre et analyser le bilan ; le compte de résultat et les SIG. – Notions de comptabilité analytique et prévisionnelle : étude de coûts ; le «seuil de rentabilité», les budgets. Ateliers de simulations informatisées d’entreprises : Les simulations informatisées d’entreprise permettent de s’initier au management d’une entreprise dans un marché concurrentiel et à l'analyse de ses données comptables. Méthodologie : Les étudiants regroupés en équipes concurrentes, doivent développer une entreprise et en assurer sa pérennité. Ils mettront en place une stratégie marketing et veilleront à ses équilibres comptables et financiers. Ils bâtiront un diagnostic comptable et financier de l'entreprise Objectifs pédagogiques : Apprendre des savoirs et des savoir-faire sous forme interactive et ludique. Comprendre l'entreprise dans ses interactions avec son environnement. Interpréter les principales synthèses de comptabilité (Bilan, compte de résultat, trésorerie, SIG…) Bibliographie succincte Georges SAUVAGEOT, La comptabilité, Nathan, Paris, 2005. Eric DUMALANEDE, Comptabilité générale, Foucher, 2007. Une bibliographie plus complète sera fournie lors du premier cours. 23 ANIESA Antonio Responsable du service des relations internationales de la ville de Nanterre Métropoles, centres, périphéries et banlieues (M1/M2/VG/TC/S1) La mondialisation bouleverse les villes et interroge leurs rapports au monde. Face à ces réalités, des pouvoirs locaux, à travers des réseaux européens et mondiaux, ont construit de nouveaux espaces de dialogues, d’échanges d’expériences et d’actions communes pour comprendre et agir ensemble sur le monde d’aujourd’hui. Nous étudierons à travers les exemples du réseau du Forum des autorités locales pour l’inclusion sociale de Porto Alegre (FAL), l’Observatoire international de la démocratie participative (OIDP), réseau mondial des villes de périphérie & démocratie participative… leur naissance, leurs objectifs, leurs dynamiques, la diversité des acteurs impliqués, leurs liens avec les mouvements citoyens. Nous travaillerons les réponses institutionnelles face à cette dynamique par l’examen des réseaux URB-AL du programme Europaid de la Commission européenne ainsi que la naissance, en mai 2004, de «Cités et gouvernements locaux unis» (CGLU – fusion de International United Local Authorities – Fédération mondiale des Cités-Unies – Metropolis), aujourd’hui seule organisation mondiale de collectivités locales dont la volonté est de devenir une «ONU des villes». Nous analyserons le processus d’investissement de certaines villes de France, d’Europe et du reste du monde pour aborder notamment, par le cas français, le passage de l’expérience des jumelages, de la coopération décentralisée à cette dynamique de réseaux. Bibliographie Thierry PAQUOT et al. (dir.), La Ville et l’Urbain : l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 2000. ––– (dir.), Le Monde des villes – Panorama urbain de la planète, Edition Complexe, Bruxelles, 1996. Pierre VELTZ, Mondialisation, Villes et Territoires, PUF, Paris, 2005/Actes du Forum européen des autorités locales de Saint Denis 11-13 novembre 2003 (Mairie de Saint-Denis) Acte des Rencontres internationales de Nanterre d’octobre 2002 : Villes de périphérie, jeunes, migrants : enjeu de la démocratie participative dans la société urbaine du XXIe siècle (Mairie de Nanterre). www.cites-unies-france.org (page web de Cités-Unies France, CUF) www.bcn.es/observatori (page Web de l’OIDP) www.autoridadeslocais.com.br (réseau FAL) http:// falp.nanterre.fr (réseau villes de périphérie & démocratie participative) http://www.cities-localgovernments.org (page WEB de CGLU) http://europa.eu.int/comm/europeaid/projects/urbal/index_fr.htm (page WEB de la Commission européenne sur les réseaux urbal) 24 AUTISSIER Anne-Marie Maître de conférences à l’Institut d’études européennes Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales et internationales* (M1/M2 n’ayant pas suivi ce cours en M1/GC/CE/S12) En collaboration avec Fanny Bouquerel Biens culturels, culture et sport, éducation et culture, la variété des attributions ministérielles en matière culturelle en Europe en dit long sur la diversité des traditions nationales à ce sujet. Le concept même de politique culturelle, auquel la coopération européenne a conféré quelques titres de gloire, recouvre, au mieux, des acceptions très diverses quand il n’est pas radicalement contesté par les tenants d’une gestion libérale, illustrée par les fameux quangos britanniques (organisations non gouvernementales quasi-autonomes). En effet, la culture a joué un rôle très inégal dans la genèse des nations modernes qui constituent aujourd’hui l’Europe. Quant à l’environnement institutionnel actuel de ces pays, il résulte d’interactions et de rapports de force successifs entre les principales composantes du monde culturel : aristocrates et monarques qui présidèrent aux destinées des artistes et des grandes institutions culturelles comme Covent Garden, la Scala, le Staatoper de Vienne ou de Berlin, bourgeois acheteurs, collectionneurs et mécènes, artistes et leurs représentants qui créèrent des instances représentatives comme les sociétés d’auteurs, Etats modernes protecteurs et parfois censeurs d’une expression artistique autonome ou sous haute surveillance comme dans les Etats communistes. Pourtant, les disparités à l’œuvre ne doivent pas masquer les évolutions parallèles qui ont marqué la majorité des pays européens depuis 1945, aujourd’hui rejoints par les nouveaux Etats-membres de l’Union européenne. Dans tous ces pays, existe aujourd’hui une administration nationale publique de la culture dont le rôle a beaucoup évolué depuis les années 1990. De plus, les enjeux culturels actuels des Etats membres de l’Union européenne tendent à s’inscrire dans un cadre européen, celui des institutions communautaires et, à ce titre, ils sont comme le Parlement européen, les co-concepteurs d’une action culturelle communautaire gérée par la Commission européenne. Ce cours analysera, de façon comparative, les caractéristiques institutionnelles publiques et privées en matière culturelle de sept pays européens et s’attachera également à mettre en valeur les stratégies des collectivités territoriales, dans le cadre d’une Europe rendue à ses dimensions continentales. Il montrera également comment les fondations privées ont, dans ce cadre, développé des projets fédérateurs. La mise en place de réseaux et d’associations paneuropéens dans tous les domaines de la culture permet aujourd’hui d’appréhender l’impact des politiques 25 culturelles sur des thématiques communes. Les programmes et dispositifs proposés à l’échelle communautaire, nationale et régionale seront donc étudiés dans leur interaction avec les principales initiatives développées par les professionnels de l’art et de la culture à l’échelle de l’Europe. Enfin, la question de l’échelon décisionnel pertinent pour engager de nouvelles initiatives sera amplement questionné. Bibliographie Robert LACOMBE, Les Politiques de soutien au spectacle vivant en Europe, Rapport pour le ministère de la Culture et de la Communication, DMDTS, La Documentation française, Paris, 2004. Anne-Marie AUTISSIER, L’Europe de la culture, Histoire(s) et enjeux, Maison des Cultures du Monde/Actes Sud, Arles, 2005. Jean-Michel DJIAN, Politique culturelle, la fin d’un mythe, Gallimard, Paris, 2005. Lluis BONET et Emmanuel NEGRIER (dir), La Fin des cultures nationales ? Les politiques culturelles à l’épreuve de la diversité, La Découverte/PACTE, Grenoble, 2008. Sites à consulter Relais Culture Europe : www.relais-culture-europe.org Culturalpolicies.net (Site Web d’information sur les politiques culturelles nationales ERICArts/ Conseil de l’Europe) Culturelink/IMO P.O Box 303, 10000 – Zagreb – Croatie : http://culturelink.org Culture Europe International, revue de presse européenne, réalisée avec le concours de l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 et du ministère français de la Culture et de la Communication : www.culture-europeinternational.org Une bibliographie plus complète sera donnée lors du cours. L’Europe de la culture : politiques et stratégies* (M2/GC/CE/S12) En collaboration avec Fanny Bouquerel Quels sont les enjeux de la coopération artistique et culturelle européenne ? Pourquoi et comment travailler à l’échelle communautaire ? Selon les termes de l’article 167 du Traité de Lisbonne, les activités culturelles ont une portée transversale. Sur son site, le Relais Culture Europe (www.relais-cultureeurope.org) propose un Panorama général des programmes communautaires intéressant la culture, en l’articulant selon cinq thématiques : «Culture et citoyenneté», «Culture et croissance durable», «Culture et ressources naturelles», «Culture et espace de liberté, sécurité, justice» et enfin «Culture et Union européenne, acteur mondial». Ces lignes de force illustrent le caractère essentiel de la culture, dans la ligne de la Stratégie de Lisbonne, engagée lors du Conseil européen de mars 2000 : investissements dans une société de la connaissance, politiques publiques actives des Etats membres en matière d’éducation et de formation. Autant dire qu’au-delà du seul programme Culture spécifiquement dédié à la coopération culturelle, les projets culturels peuvent s’inscrire dans différents dispositifs communautaires. Par ailleurs, la coopération européenne se tisse également dans la collaboration entre Etats membres, collectivités territoriales, fondations privées. Faut-il enfin rappeler que, sauf exception, les financements de 26 l’Union européenne sont nécessairement complémentaires d’autres subventions ? Plusieurs ingrédients s’avèrent nécessaires à la bonne marche des projets européens mais, outre la qualité des projets, le maître mot de leur réalisation est le partenariat : partenariat avec les instances nationales et locales, partenariat avec les bailleurs de fonds privés et, au cœur de tout, partenariat avec les entités artistiques et culturelles des autres pays européens, sans lesquelles aucun projet n’est viable. Il y faut du temps, de la confiance. Il faut lever des malentendus – qui ne sont pas seulement linguistiques –, il faut créer les conditions d’un partage réellement européen. Outre les aspects théoriques du «savoir-faire européen», ce cours sera ouvert aux témoignages et analyses des professionnels de la culture qui, jour après jour, ont su créer cet espace de partage, et ce dans tous les domaines des arts. Bibliographie succincte Joëlle FARCHY, La Fin de l’exception culturelle ?, CNRS Éditions, Paris, 1999. Les réseaux raisonnés, (édition en anglais) Étude IETM des effets du travail en réseaux, IETM/ Fondazione Fitzcarraldo/Conseil des Arts de Finlande, Bruxelles, 2001. Statistiques culturelles en Europe, ministère de la Culture et de la Communication (Sec. Gl, DDAI, DEPS), 2007. Richard POLÁCEK, Study on Impediments to Mobility in the EU live Performance sector and on possible solutions, Etude pour IETM, PEARLE et le Centre finlandais d’information sur le théâtre, Mobile Home Project, Helsinki, 2007. Communication relative à un agenda européen de la culture à l’ère de la mondialisation, Commission européenne, 2007 : http://ec.europa.eu/culture/portal/index_fr.htm Anne-Marie AUTISSIER, L’Union européenne et la culture, Notice 17, l’Union européenne, La Documentation française, Paris, 2008. Anne-Marie AUTISSIER (dir.), L’Europe des festivals, Culture Europe International/CEME/Editions de l’Attribut, Toulouse, 2008. Une bibliographie complète sera distribuée lors du cours. Sociologie de l’art et des représentations culturelles (M1/M2/GCr et p/S12/) Avec la collaboration de Thibaud Zuppinger Ce cours s’articule en deux parties. D’une part, il s’attache à donner les outils conceptuels et les références qui permettent d’aborder la réalité des métiers artistiques dans l’Europe d’aujourd’hui : conditions de formation, de création, de production et de diffusion des œuvres, statut des artistes et des professionnels qui les accompagnent, relation au(x) public(s). D’autre part, il s’attache à repérer la façon dont les œuvres et d’autres expressions culturelles s’inscrivent dans des sociétés amenées à vivre «la différence». Dans ce cas, il est fait appel à l’anthropologie et à la sociologie pour tenter de repérer comment les représentations de «l’autre» se dessinent au sein même des sociétés européennes – via un corpus de documents visuels et écrits, dont des exemples empruntés aux médias. Cette partie du cours s’efforce notamment de démonter le piège des identités culturelles conçues comme substance figée, en 27 montrant l’interaction permanente entre les cultures, grâce à la force de déconstruction et de reconstruction du triangle identité collective/ individu/sujet. Bibliographie succincte Georges CHARBONNIER, Entretiens avec Claude Lévi-Strauss, Julliard, Paris, 1961. Hannah ARENDT, La Crise de la culture, Gallimard, Paris, 1972 (pour la traduction française). Bernard LAHIRE, La Culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi, La Découverte, Paris, 2004. Pierre-Michel MENGER, Portrait de l’artiste en travailleur, Le Seuil, Paris, 2002. Michel WIEVIORKA, La Différence, Balland, Paris, 2001. Une bibliographie complète sera communiquée lors du cours. Coopérations culturelles multilatérales face aux enjeux des mondialisations (M1/M2/GC/CE/VG/p et r/S12) Dès les années 1980, une conclusion s’est imposée au Conseil de l’Europe et à l’Union européenne : l’Europe apparaissait désormais comme une région dans un monde régi par de nombreuses contradictions et aspirations. Après la fin de la Guerre froide, cette multipolarité culturelle est devenue évidente. Il importait donc que l’Union européenne mette en œuvre des stratégies nouvelles permettant à ses ressortissants de dialoguer avec le reste du monde. C’est ainsi que des programmes de coopération culturelle et éducative ont vu le jour avec l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie. Par ailleurs, l’UNESCO a développé dès les années 1950 d’importants programmes, notamment dans les domaines du patrimoine et de l’éducation. Aujourd’hui, l’ensemble de ces acteurs institutionnels se trouve confronté à une situation contradictoire : la prudence des États face à la coopération multilatérale dans des domaines culturels et éducatifs, la concentration accrue des industries culturelles, le développement des technologies de l’information et de la communication et l’accélération des échanges artistiques et culturels mis en œuvre par les artistes, les associations et les réseaux professionnels opérant déjà à l’échelle mondiale. En outre, un autre paramètre contraint ces organisations à envisager de nouvelles stratégies : celui de la mondialisation économique et financière. Pour l’heure, l’Union européenne mandatée par les États membres a obtenu «l’exception culturelle» à l’Organisation mondiale du commerce, suivie en cela par le Canada et d’autres États. Mais des voix se sont élevées pour demander la création d’une instance internationale de régulation dans le domaine culturel. C’est ainsi que la Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles est entrée en vigueur à l’UNESCO le 18 mai 2007. Les enjeux de cette bataille sont considérables tant en termes symboliques qu’économiques. Bibliographie succincte Arjun APPADURAI, Après le colonialisme, les conséquences culturelles de la globalisation, Payot, Paris, 2001. Susan GEORGE, Remettre l’OMC à sa place, ATTAC, Editions Mille et Une nuits, Paris, 2001. 28 Jean-Pierre WARNIER, La Mondialisation de la culture, La Découverte, Paris, 1999. Dictionnaire critique de la mondialisation, Le Pré aux Clercs, Paris, 2002, GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations). François ROCHE (dir.), «La Culture dans les relations internationales», Mélanges de l’Ecole française de Rome, Italie et Méditerranée, Tome 114-1-2002. Jean TARDIF et Joëlle FARCHY, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Édition Hors Commerce, Paris, 2006. Frédéric MARTEL, Mainstream, Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde, Flammarion, Paris, 2010. Une bibliographie complète sera donnée lors du premier cours. Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche (M2/GCr/S12/20h : selon calendrier) En collaboration avec Alain Quemin Quatre séances de trois heures seront consacrées à des mises au point théoriques en sociologie de la culture et des arts et en science politique appliquée à la culture. Ces séances permettront aux étudiants de master M2 voie recherche de compléter leurs références et d’orienter leur problématique et leur bibliographie. Les étudiants sont également conviés à participer au séminaire « Art, culture, représentations, Europe. Internationalisation, mondialisation » (voir p. 120 ). Séminaire : Arts, culture, représentations. Europe, internationalisation, mondialisation (M2/GCp/r/S12/selon calendrier) En collaboration avec Alain Quemin. Descriptif : voir Alain Quemin, voir p. 120. Méthodologie et rédaction des études de cas (M1) et des mémoires culturels (M2) (M1GC et M2/GCAI/DP/EC/S12/30 h) En collaboration avec Mireille Azzoug et Alain Quemin. Descriptif : voir p. 34. Méthodologie et stratégies de communication du montage de projet culturel (M2/GCp/S12/30h) En collaboration avec Isabelle Bongard, Marc Le Glatin et des professionnels extérieurs Descriptif : voir Marc Le Glatin, p. 102. Étude de cas culturels : atelier (M1 et M2/GCp/S12/60 h) En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir Isabelle Bongard, p. 61. 29 AZZOUG Mireille Maître de conférences à l’Institut d’études européennes La démocratie en Europe* (M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12) Mireille Azzoug, avec la collaboration d’Antoine Schwartz et Thibaud Zuppinger La construction européenne repose sur des fondements politiques et économiques précis, notamment la démocratie et le libre marché. Après un survol des grands courants de pensée européens, politiques et économiques, et des systèmes politiques qui se sont développés en Europe à partir du XVIe siècle, on étudiera les institutions des principaux pays de l’Union européenne. Une approche comparative permettra une analyse approfondie des différentes formes d’organisation et de gouvernement des États – modèles institutionnels, constitutions, conception de la citoyenneté et du peuple, systèmes électoraux, partis, … – qui conduira à une réflexion plus globale sur la démocratie, ses débats et ses évolutions actuels. Bibliographie succincte Références des principales oeuvres de philosophie politique et de théories économiques abordées (classées dans l’ordre chronologique de parution) : Jean BODIN, Les Six Livres de la République (1583), Le livre de poche, Paris, 1993. Thomas HOBBES, Léviathan (1651), Sirey, coll. «Philosophie politique», Paris, 1971. John LOCKE, Traité du gouvernement civil (1690), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1984. MONTESQUIEU, De l’Esprit des lois (1748), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1979 (2 t.). Jean-Jacques ROUSSEAU, Du Contrat social (1762), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1966. Ecrits politiques (recueil de textes), UGE, 10/18, Paris, 1972. Adam SMITH, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Gallimard, coll. «Folio», Paris, 1990. Thomas PAINE, Les Droits de l’Homme (1791), Presses universitaires de Nancy, 1991. Karl MARX, Friedrich ENGELS, Le Manifeste du parti communiste (1848), Le Livre de poche. John Stuart MILL, De la liberté (1859), Flammarion, Paris, 1990. L’Utilitarisme (1861), Gallimard, coll. «Folio essais», Paris, 1990. Léon WALRAS, Eléments d’économie politique pure, 1874 (Economica, Paris, 1988). John Maynard KEYNES, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, Payot, 1969 [1936]. Milton FRIEDMAN, Capitalisme et Liberté, Robert Laffont, Paris, 2006. Ouvrages critiques Michel BEAUD, Histoire du capitalisme. De 1500 à 2000, Seuil, Paris, 2000. Antoine DE BAECQUE (dir.), Une histoire de la démocratie en Europe, Le Monde Editions, coll. «La mémoire du Monde», Paris, 1991. Louis DUMONT, Homo aequalis. Tome 1 : Genèse et épanouissement de l’idéologie économique, Gallimard, coll. «Tel», Paris, 2008. Jean-Paul FITOUSSI, La Politique de l’impuissance, Arléa, Paris, 2005. 30 Jean-Paul FITOUSSI, La Démocratie et le Marché, Grasset, Paris, 2004. Anthony GIDDENS, Tony BLAIR, La Troisième Voie : Le renouveau de la social démocratie, Seuil, Paris, 2005. Pierre ROSANVALLON, Le Capitalisme utopique. Histoire de l’idée de marché, Seuil, 1999. Francisco VERGARA, Les Fondements philosophiques du libéralisme, La Découverte, Paris, 2002. Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours. La civilisation européenne : histoire et héritages* (TC/obligatoire M1/GC/S12) En collaboration avec Pauline Gallinari et Thibaud Zuppinger A travers les grands étapes de l’histoire de l’Europe, on étudiera comment se sont constituées et développées les sociétés du Vieux Continent, et comment se sont forgées les valeurs dont l’Europe et la civilisation européenne sont héritières. De l’Empire romain à aujourd’hui, on étudiera, à travers une approche thématique, les grandes étapes du destin plus ou moins commun de l’Europe : les héritages de l’Antiquité, les impérialismes antiques et modernes, la genèse de l’Europe chrétienne, l’ordre féodal, les rapports Église-État, la Réforme et la séparation des pouvoirs, l’humanisme, la Renaissance, la naissance de l’État nation, l’État de droit et l’État démocratique, les droits de l’homme, l’universalisme, les guerres et leur rôle dans l’histoire, le rôle prépondérant de la culture, de l’éducation et de la science. Le détail et le calendrier précis des séances seront donnés au début du cycle. Bibliographie Michel BANNIARD, Genèse culturelle de l’Europe Ve-VIIe siècles, Le Seuil, coll. «Points Histoire», Paris, 1989. Serge BERNSTEIN et Pierre MILZA, Histoire de l’Europe ; tome 1 : l’Héritage antique ; tome 2 : De l’Empire romain à l’Europe Ve-XIVe siècle ; tome 3 : Etats et identité européenne XIVe siècle-1815, Hatier, Paris, 1994 ; tomes 4 et 5 : Histoire de l’Europe contemporaine de 1815 à nos jours, Hatier, Paris, 1992. Rémi BRAGUE, Europe, la voie romaine, Gallimard, coll. «Folio/essais», Paris, 1999. Jean CARPENTIER et François LEBRUN (dir.), Histoire de l’Europe, Le Seuil, coll. «Points Histoire», Paris, 1992. Antoine COMPAGNON et Jacques SEEBACHER (dir.), L’Esprit de l’Europe (3 tomes. Tome1 : Dates et Lieux ; tome 2 : Mots et Choses ; tome 3 : Goûts et Manières), Flammarion, Paris, 1993. Ivan DJURIC, Le Crépuscule de Byzance, Maisonneuve et Larose, Paris, 1996. Jean-Marie ENGEL, L’Empire romain, PUF, coll. «Que sais-je ?», n° 1536, 4e éd., Paris, 1990. Paul FAURE, La Renaissance, PUF, coll. «Que sais-je ?», n° 345, 9e éd., Paris, 1990. François GUIZOT, Histoire de la civilisation en Europe, Hachette, coll. «Pluriel», Paris, 1985. Jerôme HESSE, Le Roman des Européens, Presses universitaires de Nancy, 1991. Edgar MORIN, Penser l’Europe, Gallimard, coll. «Folio», Paris, 1990. Krzysztof POMIAN, L’Europe et ses nations, Gallimard-Le Débat, Paris, 1990. Les étudiant-e-s désirant obtenir l’UE devront se présenter à l’examen terminal. 31 Les femmes dans l’espace public : représentations et statut* (Dans le cadre du module pilote SOCRATES : le statut juridique des femmes dans l’Union européenne coordonné par Mireille Azzoug) (TC/CE/GC/VG/S2). Avec la collaboration d’intervenant(e)s extérieur(e)s L’objectif du séminaire est de procéder à une étude comparée de l’évolution historique et sociologique de la place et du statut des femmes dans les sociétés européennes et notamment dans l’espace public. Sera étudié l’accès des femmes à la sphère publique – citoyenneté et monde du travail – et seront plus particulièrement analysées, dans leurs aspects positifs mais aussi contradictoires, les stratégies de conquête et la mise en œuvre de l’égalité entre hommes et femmes dans les domaines du travail (égalité professionnelle) et de la politique (parité). Sera également posée la question de l’accès des femmes au statut de sujet social, politique et historique. On s’efforcera de dresser un état des lieux précis et transdisciplinaire, intégrant des éléments d’analyse historique et sociopolitique, du statut juridique des femmes dans divers droits européens (fondements théoriques, progrès des droits nationaux, écarts entre droits formels et droits réels) et d’analyser les politiques publiques et sociales et leur incapacité ou réticence tant à inscrire dans leurs fondements une dimension sexuée qu’à remettre en cause les rapports sociaux de sexe. L’approche comparative permettra d’analyser de façon plus fine les discriminations commises dans les faits à l’encontre des femmes ainsi que les représentations sociales et culturelles à l’oeuvre dans la/les société-s. Bibliographie succincte Publications disponibles à l’Institut d’études européennes (IEE) : Mireille AZZOUG et Francine DEMICHEL (dir.), Le Statut juridique des femmes dans l’Union européenne, Le Fil d’Ariane, IEE, Saint-Denis, 1998. Mireille AZZOUG et al. (dir.), Les Violences à l’encontre des femmes et le droit en France, et Les Violences à l’encontre des femmes et le droit en Europe, Le Fil d’Ariane, IEE, Saint-Denis, 2001 et 2002. Christiane VEAUVY (dir.), Les Femmes dans l’espace public, Le Fil d’Ariane, IEE, SaintDenis, 2002, Nouvelle édition revue et augmentée : Les Femmes dans l’espace public. Itinéraire français et italiens, MSH/Le Fil d’Ariane, Paris, 2004. Christiane VEAUVY, Marguerite ROLLINDE et Mireille AZZOUG (dir.), Les Femmes entre violences et stratégies de liberté. Maghreb et Europe du Sud, Éditions Bouchene, Saint-Denis, 2004. Une bibliographie complète sera distribuée au début du séminaire. Écrire, rédiger en français (TC/S12 et S2). 3 groupes. En collaboration avec Pauline Gallinari Ce cours a pour but d’amener les étudiant-e-s à mieux maîtriser les outils de la langue française, afin d’optimiser leur capacité à écrire et rédiger (notamment leurs travaux et mémoires). 32 Seront étudiées les principales règles d’orthographe et de syntaxe (accord en genre et nombre, concordance des temps, composition de la phrase, du paragraphe, utilisation des marques de ponctuation, des mots d’articulation, etc.).34 Seront également présentés des éléments de stylistique, visant à permettre à l’étudiant d’améliorer son style et d’enrichir son lexique (utilisation des locutions latines, par exemple), ainsi que des techniques de résumé ou les normes de présentation d’une bibliographie, d’une table des matières... Le cours sera soutenu par de nombreux exercices (de grammaire, de rédaction...) liés à des «Topos» qui seront régulièrement mis en ligne sur le site Internet de l’IEE. Les travaux seront renvoyés corrigés et un corrigé commenté sera disponible en ligne. Des exercices sur table (4 à 5 par semestre) permettront de vérifier l’acquisition des connaissances. L’UE sera validée à partir de la moyenne pondérée des différentes notes obtenues (travaux à la maison et exercices sur table). Bibliographie Mireille AZZOUG, «Ecrire, rédiger en français», Le Fil d’Ariane, disponible à l’IEE. Dictionnaires et grammaires : Petit Robert, Mini dictionnaire orthographique : Hatier ou Flammarion. Le nouveau BESCHERELLE : Tome 2. L’Orthographe pour tous, Hatier, Paris, dernière édition. Tome 3. La Grammaire pour tous, Hatier, Paris, dernière édition. Maurice GREVISSE, Le Bon Usage, Duculot, Paris-Louvain-la-Neuve, dernière édition. Anglais. Version – atelier Internet (M1/M2GC/VG/CE/CIS12). Groupe 1 (S12) : Arts-culture : en collaboration avec Thibaud Zuppinger Groupe 2 (S12) : Actualité internationale et groupe 3 (S12) : Actualité économique : en collaboration avec Antoine Schwartz Espagnol. Thème-version – atelier Internet (M1/M2GC/VG/CE/S1et S2). Thème : Hero Suarez ; Version : Mireille Azzoug Groupe 1 (S12) : Arts-culture. Groupe 2 (S12) : Actualité économique La méthode de travail, les textes à traduire et les corrigés sont disponibles sur le site Internet de l’IEE (le code d’accès sera fourni au début du cours). Après deux séances de cours durant lesquelles on met au point une méthode de traduction, le travail consiste à traduire les textes en ligne et à les adresser par mél pour correction. Les traductions corrigées sont renvoyées par mél aux étudiant-e-s et un corrigé type commenté est disponible sur le site. L’UE est validée à partir du travail à la maison et de 3 examens sur table (plus un examen de rattrapage) répartis sur le semestre. Les textes proposés correpondent à trois orientations : « arts-culture » et « économie » en anglais et espagnol, auxquelles s’ajoute une orientation « actualité internationale » en anglais. 33 Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III (M2/GC/S1 et S12). En collaboration avec Fanny Bouquerel Il s’agit d’un atelier de traduction qui a pour but de traduire (version) – à partir de l’anglais, de l’espagnol, de l’italien, du portugais, de l’allemand – des articles tirés de la presse internationale consacrés à la culture, en vue de leur publication dans la revue Culture Europe international (éditée avec la collaboration de l’IEE. Directrice de la publication : Anne-Marie Autissier). C’est donc à un travail régulier, mobilisant des compétences quasi professionnelles, que les étudiant-e-s sont conviés, ce qui suppose une bonne maîtrise tant de la langue source que de la langue cible (le français). L’essentiel du travail consistera à traduire des textes (moyennement spécialisés), les séances de cours étant consacrées tantôt à définir une méthode de travail, tantôt à réviser les traductions réalisées (amélioration du style, harmonisation du glossaire, etc.). L’atelier (annuel pour les UE I et II et semestriel pour l’UE III), ne requerra pas la présence systématique des étudiants à chacune des séances, l’essentiel du travail étant de traduire (15 000 signes pour chaque UE que l’on souhaite valider partir de l’anglais et d’une autre langue. Étude de cas culturel : atelier (M2/GCEC/S12) En collaboration avec Anne-Marie Autissier. Descriptif : voir Isabelle Bongard, p. 61. Méthodologie et rédaction des études de cas Master GC : Culture (M1/GCp/S12) En collaboration avec Pauline Gallinari et Anne-Marie Autissier Master CE : Construction européenne (M1/CEp et r/M2/CEIE/S12) M1CEp et r : Gilles Raveaud, M2CEIE : Mireille Azzoug Le cours a pour but d’accompagner les étudiant-e-s dans la rédaction des études de cas et des mémoires, en leur permettant de mieux en maîtriser les différentes étapes et stratégies : comment délimiter un sujet et énoncer une problématique, comment la présenter et l’exploiter, comment élaborer un plan de travail, une bibliographie ? Telles seront quelques-unes des difficultés qui seront analysées. Seront également abordées des questions plus techniques, comme les normes typographiques et bibliographiques, le traitement des notes et des annexes. Des conseils en matière de stratégies de rédaction seront ensuite donnés concernant l’introduction, la conclusion ou le corps du mémoire. Ce travail se fera en partie en séances plénières, à partir des sujets d’études de cas et en partie sous forme de tutorat individualisé qui permettra le suivi du travail. 34 BARRAL Annabelle Chargée de mission « Habitat, renouvellement urbain, cadre de vie » de la ville de Paris, professeure associée à l’Institut d’études européennes Politique de la ville, nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers (M1/M2/VG/S12) L’objectif de ce cours est de présenter et d’analyser la politique de la ville en France avec des comparaisons européennes, sa fonction d’innovation et d’aiguillon dans le sens d’une évolution des autres politiques publiques. La conjonction de l’accroissement des difficultés économiques et sociales, de l’inscription particulière de ces difficultés sur certains territoires, du développement du chômage, de la lecture des problèmes sociaux en termes d’origine ethnique, etc. ont conduit à la mise en place de la politique de la ville au début des années 1980. Le cours effectue un retour sur la genèse et l’évolution de la politique de la ville permettant d’exposer les grands principes et les fondements méthodologiques de cette politique (territoires, démarche projet, participation des habitants, transversalité, contractualisation, financements spécifiques, etc.), de comprendre les évolutions des approches et les débats qui lui sont inhérents. Une présentation des politiques mises en oeuvre dans d’autres pays européens (Royaume-Uni, PaysBas, Italie) met en perspective les spécificités du modèle français. Il analyse, à partir de cas concrets, la façon dont les collectivités, mais également les autres acteurs locaux, sont conduits à modifier leur mode d’intervention avec des conséquences importantes sur les organisations administratives et politiques, sur les métiers et les pratiques professionnelles ainsi que sur l’approche des territoires. Le cours fait à cet égard un tour d’horizon, illustré d’exemples récents, des dispositifs et des acteurs de la politique de la ville dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et l’insertion, de la vie sociale et culturelle, de la prévention, de l’urbain et de l’habitat. Cet examen des dispositifs est l’occasion de présenter les différents métiers et fonctions qui y sont liés, de s’interroger sur les niveaux pertinents d’intervention et de développer des analyses critiques des approches développées. Il montre comment l’augmentation ou l’empilement des dispositifs, la diversification, la spécialisation des fonctions et la création de nouveaux métiers met la politique de la ville en demeure de se structurer de plus en plus, de gagner en cohérence et de ne pas perdre de vue ses objectifs premiers. Il interroge enfin les évolutions très récentes de la politique de la ville qui semblent remettre en cause les fondements du développement social urbain. 35 Bibliographie Antoine ANDERSON et Hervé VEILLARD-BARON, La Politique de la ville : histoire et organisation, éd. Ash, Paris, 2003. Pierre ANDRE, Un nouveau pacte de solidarité pour les quartiers (rapport), Sénat, 2006. Cyprien AVENEL, Sociologie des quartiers sensibles, Editions Armand Colin, Paris, 2005. Charles BACHMANN et Nicole LEGUENNEC, Violences urbaines, ascension et chute des classes moyennes à travers 50 ans de politique de la ville, Albin Michel, Paris, 1995. Gérard BAUDIN, Philippe. GENESTRIER, Banlieues à problèmes - la construction d’un problème social et d’un thème d’action publique, La Documentation française, Paris, 2002. Claude BREVAN et Pierre PICARD, Ville : une nouvelle ambition pour les métiers : rapport au ministre de la ville, La Documentation française, Paris, 2000. Jean-Marie DELARUE, Banlieue en difficulté : la relégation, Syros/ Alternative, Paris, 1991. DIV, Contributions des acteurs de la politique de la ville, Assises nationales de la Ville, 2005. Jacques DONZELOT, Catherine MEVEL, Anne WYVEKENS, Faire société. La Politique de la ville aux Etats-Unis et en France, Edition du Seuil, Paris, 2003. Hubert DUBEDOUT, Ensemble, refaire la ville, La Documentation française, Paris, 1983. Thierry PAQUOT, Michel LUSSAULT et Sophie BODY-GENDROT (dir.), La Ville et l’Urbain, l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 2000. Les politiques de la ville et leurs professionnels (M2/VGp et r/S12) En collaboration avec Marianne Hérard Cycle de conférences de professionnels de la ville qui présentent leur métier, les projets en cours, l’actualité et les débats qui animent leur secteur d’intervention, et qui croisent leurs regards sur les enjeux dans le champ sectoriel présenté (emploi – insertion, habitat – renouvellement urbain, éducation – jeunesse, culture et territoire, développement durable, etc.). Pratiques du développement social urbain : montage de projets (M2/VGp/S12) Cet enseignement est organisé autour de séances de méthodologie et de séances d’accompagnement des travaux des étudiants sous forme de tutorat. Les séances de méthodologie combinent présentation des principes généraux d’un montage de projet et exercices d’application (formulation d’un projet, définition d’objectifs, programmation, moyens techniques, humains et financiers, planning de réalisation, élaboration du budget, communication, évaluation, etc.). 36 BENAMMAR Jean-Marc Consultant, directeur de Grand Large Export, professeur associé à l’Institut d’études européennes Finance internationale d’entreprise I (M1/CI/S1) Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser de manière approfondie les mécanismes de base des paiements internationaux de la couverture ponctuelle du risque d’impayé et du risque de change. Le fonctionnement et le recours aux différentes possibilités existantes seront traités en détail. Seront abordés successivement : 1. Le choix du mode de paiement : instruments de paiement, techniques de paiement (notamment le crédit documentaire), et du délai de paiement ; 2. Le risque de défaut, le risque-pays, la couverture du risque d’impayé par l’assurance-crédit et les techniques financières ; 3. Le risque de change : le choix de la monnaie de paiement, la couverture du risque de change sur opérations ponctuelles. Bibliographie Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e éd., SEFI, Paris, 3e éd., 2006. –– Le Crédit documentaire, SEFI, Paris, 1997. Chambre de commerce internationale, Règles et usances uniformes de la CCI relatives aux crédits documentaires : révision de 2007, en vigueur à compter du 1er juillet 2007 (RUU 600), ICC Publishing, Paris, 2007. Chambre de commerce internationale, Règles et pratiques internationales relatives aux Standby (RPIS 98), ICC Publishing, Paris, 1997. Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000. Les Moyens de paiement des importations dans 132 pays, Mémo-guide MOCI, Sedec, Paris, 2003. Yves SIMON, Delphine LAUTIER, Finance internationale, Economica, Paris, 2005. De nombreux sites Internet permettant d’approfondir les thèmes traités font l’objet de citations pendant les séances. Finance internationale d’entreprise II (M2/CI tous parcours/S2) Pour suivre ce cours, la maîtrise des connaissances et des savoir-faire du cours précédent est nécessaire. Il est destiné à permettre aux étudiants de s’initier aux techniques de finance internationale principalement utilisées par les grandes entreprises mondiales. Les thèmes traités seront les suivants : – principes, activité, critique et évolution des agences de notation ; 37 – pratique des cautions et garanties de paiement ; – choix des instruments de trésorerie et de financement des créances à moyen terme : crédits administrés, titrisation, forfaitage, leasing, financement de projet, BOT, financements multilatéraux ; – vers la gestion des risques de l’entreprise (Risk management) ; – le risque de défaut sur grands contrats : analyse et couverture ; – le risque de change et le risque de taux : couverture par les produits dérivés. Bibliographie Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e éd., SEFI, Paris, 3e éd., 2006. –– Le Crédit documentaire, SEFI, Paris, 1997. Marie-Claude DELAVEAUD, Le «Risk Management» en 5 étapes, AFNOR, Saint-Denis, 2003. Bernard BARTHÉLÉMY, Philippe COURRÈGES, Gestion des risques : méthode d’optimisation globale, Editions d’Organisation, Paris, 2004. Richard MEKOUAR, Catherine VÉRET, Fonction : Risk Manager, Dunod, coll. «Fonctions de l’entreprise», Paris, 2005. Alain RUTTIENS, Futures, Swaps, Options : les produits financiers dérivés, ECCIEDS/CCI de Liège (2e éd.), Liège, 2003. François QUITTARD-PINON, Thierry ROLANDO, La Gestion du risque de taux d’intérêt, Economica, Paris, 2000. Sites Internet : les sites www.gtnews.com et www.lignedecredit.com proposent des lettres d'information gratuites renvoyant vers des articles sur les sujets traités. Les sites des banques françaises et étrangères (UBS, Crédit Suisse, Nordea…) de premier rang contiennent des fiches techniques complétant le cours. Marketing international I et II (M1/CI/lic. pro. tous parcours /S12 et S2) I (S12) : Jean-Marc Benammar. II (S2) : Sylviane Toporkoff Ces deux cours sont complémentaires et peuvent être suivis tous les deux. A l’aide de nombreux exemples tirés de l’actualité récente, ce cours se donne pour objectif de fournir les connaissances et les outils d’analyse nécessaires en ce qui concerne les spécificités du marketing international à partir des acquis de base dans le domaine du marketing en général. Des professionnels invités apporteront un éclairage précis aux situations et analyses décrites. Principaux thèmes traités dans le cours de Jean-Marc Benammar : – la décision d’exporter et les techniques de recherche d'informations sur les marchés étrangers ; – le marketing direct, l’utilisation d’Internet dans la politique commerciale internationale ; – les missions et les manifestations commerciales à l’étranger ; 38 – la politique d’investissement direct à l’étranger : implanter une succursale, une filiale étrangère, travailler en coopération (partenariat, joint-venture, franchise, cession de licence) ; – l’agent commercial, l’importateur-distributeur. Principaux thèmes traités dans le cours de Sylviane Toporkoff : – le comportement du consommateur, la segmentation ; – la politique de produit, l’adaptation ou la standardisation du produit ; – la politique de prix ; – la communication internationale : publicité, promotion, presse, relations publiques ; – le marketing des biens industriels et des services ; – le rôle stratégique de la marque. Bibliographie commune aux deux enseignements Ouvrages généraux sur le marketing ou comportant une partie consacrée au marketing international : Warren J. KEEGAN, Jean-Marc DE LEERSNYDER, Marketing sans frontières, InterEditions, Paris, 1994. Charles CROUÉ, Marketing international. Un consommateur local dans un monde global, De Boeck, coll. «Perspectives Marketing», Paris, 2006. Philip KOTLER, Kevin KELLER, Bernard DUBOIS, Delphine MANCEAU, Marketing, Management, Pearson Education (13e édition), Paris, 2009. Jacques LENDREVIE, Julien LÉVY, Denis LINDON, Le Mercator, Dalloz-Sirey, coll. «Dalloz-Gestion» (9e édition), Paris, 2009. Jean-Pierre HELFER, Jacques ORSONI, Jean-Louis NICOLAS, Marketing, Vuibert, coll. «Gestion» (11e édition), Paris, 2009. Le site www.marketingteacher.com est une bonne source sur les bases du marketing. Mode de présence : Voir la bibliographie sur les IDE ci-dessous. Sondages : Roland CAYROL, Sondages mode d’emploi, Presses de Sciences Po, coll. « La Bibliothèque du Citoyen », Paris, 2000. Emmanuel KESSLER, La Folie des sondeurs, de la trahison des opinions, Denoël, coll. «Impacts», Paris, 2002. Jean-Marc LECH, Sondages privés, Stock, Paris, 2001. Emmanuel RIVIÈRE, Nicolas HUBÉ, Pour ou contre les sondages ?, Prométhée, Paris, 2008. Marketing industriel : Richard MANIAK et al., Marketing industriel, Armand Colin, coll. «Étapes», Paris, 2005. Paul MILLIER, Stratégie et Marketing de l’innovation technologique : lancer avec succès des produits qui n'existent pas encore, Dunod, coll. «Fonctions de l’entreprise», Paris, 2005. Marketing des services : Christopher LOVELOCK, Jochen WIRTZ, Denis LAPERT, Annie MUNOS, Marketing des services, Campus Press, coll. «Marketing» (6e édition), Paris, 2008. Marques, publicité, promotion : Jean-Noël KAPFERER, Les Marques, capital de l’entreprise, Editions d'Organisation (4e édition), Paris, 2007. Jacques LENDREVIE, Arnaud de BAYNAST, Catherine EMPRIN, Publicitor, Dalloz-Sirey (7e éd.), coll. «Gestion», Paris, 2008. 39 David OGILVY, La Publicité selon Ogilvy, Dunod, Paris, 1993. Sylviane TOPORKOFF, Dal-Ju MUN, Jean-Jacques CROUTSCHE, La Publicité paneuropéenne, L’Harmattan, Paris, 2006. Christine TEILLARD D’EYRY, Sylviane FARNOUX-TOPORKOFF, La Promotion de A à Z, Tech. & Doc./Lavoisier, Paris, 1999. Projet commerce international. Méthodologie et pratique : atelier (M2/CI tous parcours /S12/60 h). Validé pour 2 UE. En collaboration avec Philippe Weiss Le projet tutoré est lié au stage en entreprise effectué en fin de deuxième année ou éventuellement entre la première et la seconde année du master. Il s’agit de mettre en oeuvre une démarche originale de professionnalisation et de développement des compétences par l’application, en situation réelle, des acquis de la formation : savoir, savoir-faire, savoir-être. Le mémoire qui en est issu traite d’une tâche effectuée en responsabilité par l’étudiant-e pendant son stage et relevant de la démarche de projet. Le suivi pédagogique privilégiera l’apprentissage des bases du comportement professionnel : responsabilité, ponctualité, rigueur. Il favorisera l’acquisition de méthodes de travail en équipe et valorisera l’esprit d’initiative, la persévérance, la créativité, l’autonomie et l’investissement de chacun. Il encouragera l’analyse critique des expériences, des succès mais aussi des échecs. Exemples de missions (liste non exhaustive) : – Création d’une structure dédiée à l’activité export dans l’entreprise ; – Evaluation des actions commerciales et proposition de mise en place de mesures d’amélioration ; – Recherche et analyse de la clientèle (potentielle ou existante) et de la concurrence sur un marché ou une zone géographique ; – Définition et structuration des actions de prospection ; – Création de documents commerciaux présentant l’entreprise et ses produits ; – Organisation et animation de la participation d’une manifestation commerciale internationale, en France ou à l’étranger ; – Etude de lancement de produits à l’étranger, budgétisation ; – Recherche de financements et d’aides des pouvoirs publics français et communautaires ; – Etude d’implantation d’une succursale à l’étranger ; Prise en charge des aspects logistiques liés à l’export (transport, douane, assurance) ; – Recherche de nouveaux fournisseurs à l’étranger. Projet tutoré : atelier export - licence professionnelle (lic. pro., tous parcours /S12) En collaboration avec Bruno Guédé pour les marchés nord-américains, latino-américains et européens (parcours anglophone, PECO et germanophone) et Sylviane Toporkoff pour les marchés européen (parcours hispanophone) et chinois. 40 Le projet tutoré englobe les UE professionnalisantes de la licence professionnelle. Il comprend la résolution en groupes restreints d’une étude de cas pendant toute la durée de la formation. Cette étude de cas met les étudiants en situation de recherche d’information et de prise de décision dans les différents domaines rencontrés par une entreprise exportatrice sur le marché concerné (Allemagne, Brésil, Chili, Chine, Espagne, Etats-Unis, PECO, Royaume-Uni) : – marketing (approche de marché, marketing interculturel, organisation, politique de produit, de prix, de communication, de distribution, prospection de la clientèle) ; – logistique (transport et dédouanement des marchandises, assurancetransport) ; – paiements (choix du mode de paiement, de la monnaie de facturation, du délai de paiement, couverture du risque d’impayé et du risque de change) ; – relations juridiques liées à la vente (contrat de vente, de distribution, de représentation, de cession de licence ...) ; – gestion financière (aptitude à exporter, gestion des découverts occasionnés par l’activité export). Exemples de projets tutorés : Accessoires pour animaux (Etats-Unis, 2000-2001), jouets (Allemagne, 2000-2001), vin AOC (Chine, 2001-2002), vendangeuses (Brésil, 2001-2002), matériel de levage (Chili, 2001- 2002), pédales de vélo (Grande-Bretagne, 2001-2002), pianos (Allemagne, 2001-2002), mobilier de bureau (États-Unis, 2001-2002), assurance-vie (Pologne, 2001-2002), fauteuils pour dentiste (Chine, 2002-2003), fruits et légumes de l’alimentation biologique (Allemagne, 2002-2003), médicaments génériques (Espagne, 2002-2003), automatismes pour portes de garage (Chine, 2003-2004), éoliennes (Allemagne, 2003-2004), accessoires automobiles (Etats-Unis, 20042005), colles à usage professionnel (Espagne, 2005-2006), linge de maison (Slovénie, 20052006), objets artisanaux (Allemagne, 2005-2006), mollusques (Espagne, 2008-2009)… Une liste de plusieurs dizaines de sites Internet sera distribuée. Elle comprend des sites utilisables par tous les marchés et des sites spécifiques au marché auquel l’étudiant se consacre. Elle permet un appui pratique à la résolution du projet tutoré. Le travail final se présente sous forme d’un mémoire reprenant les réponses de chaque groupe à toutes les questions posées, à rendre (un exemplaire papier et une copie électronique) pour le jeudi 10 mars 2012. Transport et logistique I (M1/CI /S1) Bruno Guédé Transport et logistique II (M2/CI tous parcours /S2) Jean-Marc Benammar Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les mécanismes de prise de décision en matière de logistique globale de l’activité internationale de l’entreprise dans le cadre du mouvement général de libéralisation et de privatisation des acteurs du secteur. 41 Le cours de Transports et logistique I présente le cadre institutionnel, les acteurs et les techniques spécifiques à chaque mode de transport (aérien, maritime, fluvial, terrestre) en insistant sur les enjeux de l’intermodalité. Le cours de Transports et logistique II concerne les principaux thèmes vers lesquels se dirige la recherche dans le domaine de la logistique : – l’évolution de la logistique moderne des flux poussés vers les flux tirés ; – la gestion des stocks par la logistique ; – la traçabilité et son application aux produits périssables (alimentaires, pharmaceutiques) ; – le traitement des flux d'information logistique (codes-barres, EDI, Internet, RFID) ; – la logistique spécifique à certains secteurs d'activité (automobile, grande distribution, commerce électronique B to C) ; – la gestion des flux internes (MRP) et externes (évolution du kanban vers la gestion en flux synchrones, ECR, Supply Chain Management, GPA, CPFR, gestion du dernier kilomètre). Bibliographie Ouvrages généraux comportant une part consacrée à la logistique: Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e édition, SEFI, Paris, 2006. Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000. Droit des transports : Christophe PAULIN, Droit des transports, Litec, coll. «Affaires Finances», Paris, 2005. Transport maritime : Marc LEVINSON, The Box: How the Shipping Container Made the World Smaller and the World Economy Bigger, Princeton University Press, Princeton, 2006. Hans Jürgen WITTHÖFT, Container: Die Mega-Carrier kommen, Koehler, Hambourg, 2004. Transport terrestre : Bernadette KERGUELEN-NEYROLLES (dir.), Lamy Transport (T. 1), Lamy, Paris, 2009. Traçabilité et RFID : Michel ALBERGANTI, Sous l’œil des puces, la RFID et la démocratie, Actes Sud, Arles, 2007. Michel ALBERGANTI, Pierre GEORGET, RFID, les enjeux pour l’entreprise !, Afnor, Saint-Denis, 2008. Pierre GEORGET, Code à barres, Berg International, Paris, 2007. Éric VANSCOOR, La Traçabilité, Afnor, coll. «100 questions pour comprendre et agir», Saint-Denis, 2008. Assurance-transport : Marc ALLÉGRET et al, Livret-guide de l’assurance-transports, Association française des sociétés d’assurance-transports, Paris, 6e éd., 1997. Ouvrages généraux sur la logistique : Philippe-Pierre DORNIER, Michel FENDER, La Logistique globale, et le Supply Chain Management, enjeux, principes, exemples, Éditions d’Organisation (2e éd.), Paris, 2007. Christophe PAULIN (dir.), Lamy Logistique, Lamy, Paris, 2010. Alexandre Kamyab SAMII, Stratégie logistique, Supply Chain Management, fondements, méthodes, applications, 3e édition, Dunod, Paris, 2004. 42 Périodiques spécialisés : Transports Actualités, Logistiques Magazine (plus particulièrement le n° 201 d'octobre 2005, consacré à «20 ans d'innovations»), Journal pour le Transport International, Bulletin des Transports et de la Logistique, Le Journal de la Logistique, Stratégie Logistique, Transports , Bulletin des Transports et de la Logistique, Stratégie Logistique, Transports Internationaux & Logistique, Solutions Transport, Air Cargo World, Journal de la Marine Marchande, Le MOCI, Pratic Export (ces deux derniers titres publient des dossiers spéciaux consacrés périodiquement à la logistique). Sites Internet : Une liste de plusieurs dizaines de sites Internet sera distribuée. Elle comprend des sites utilisables par tous les marchés et des sites spécifiques au marché auquel l’étudiant se consacre. Elle permet un appui pratique à la résolution du projet tutoré. La propriété industrielle (M1/M2/CI tous parcours/S1) Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les mécanismes de prise de décision en matière de gestion de l’activité commerciale internationale de l’entreprise, dans des domaine de la protection de sa propriété industrielle, et notamment de la stratégie internationale de l’entreprise en matière de gestion internationale du produit : – utilisation de la normalisation ; – le brevet : cadre institutionnel, délivrance, protection internationale, politique de gestion ; – la contrefaçon ; – la marque : concept de base, conditions de protection en France et l’étranger, politique de gestion. Bibliographie Pascal CORBEL, Management stratégique des droits de la propriété industrielle, Gualino, coll. «Mémentos LMD», Paris, 2007. John GERZEMA, Ed LEBAR, The Brand Bubble : The Looming Crisis in Brand Value and How to Avoid it, Jossey-Bass Wiley, San Francisco, 2008. Catherine GIRARD, Protéger sa marque, Francis Lefebvre, coll. « Dossiers pratiques », Paris, 2008. Yves de KERMADEC, Innover grâce au brevet, INSEP Editions, Paris, 1999. IRPI, L’Entreprise face à la contrefaçon, Litec, Paris, 2003. Jean-Noël KAPFERER, Les Marques, capital de l’entreprise, Editions d’Organisation (4e édition), Paris, 2007. François LEVÊQUE, Yann MENIÈRE, Économie de la propriété industrielle, La Découverte, coll. «Repères», Paris, 2003. Alice M. TYBOUT, Tim CALKINS (dir.), Kellogg on Branding, John Wiley & Sons, New York, 2005. Henri MITONNEAU, ISO 9000 version 2000, Dunod, Paris, 2002. Marie-Claude SICARD, Ce que marque veut dire…, Editions d’Organisation, Paris, 2001. De nombreux sites Internet permettant d’approfondir les thèmes traités font l’objet de citations pendant les séances. 43 Les investissements directs étrangers (M1/M2/CI/CE/S2) Attention : ce cours sera assuré en 2012-2013. En collaboration avec Jacques Nikonoff et Gilles Raveaud Ce cours présente et analyse l’évolution des flux d’investissements directs étrangers (IDE) principalement depuis leur forte croissance au cours des années 1980. Il s’appuie sur les principales analyses économiques de l’IDE développées depuis Ricardo au XIXe siècle. Y sont également traités : – les raisons de l’investissement étranger (investissement à finalité productive ou commerciale, investissement de création ou rachat d’une entreprise) ; – les facteurs favorables à l’IDE, en distinguant notamment le cas des pays émergents ; – Les facteurs d’attractivité d’une économie et de localisation des IDE ; – l’investissement en coproduction (joint-venture) ; – l’accueil des investisseurs étrangers dans le pays d’accueil. Bibliographie Vladimir ANDREFF, Les Multinationales globales, La Découverte, coll. Repères, 2003. Olivier BOUBA-OLGA, Les Nouvelles Géographies du capitalisme : Comprendre et Maîtriser les délocalisations, Seuil, coll. «Économie humaine», Paris, 2006. John Kenneth GALBRAITH, Le Nouvel Etat industriel, Gallimard, coll. «Tel», 3e éd., Paris, 1989. Gérard LAFAY, Comprendre la mondialisation, Économica, coll. «Eco-Poche», 4e éd., Paris, 2002. Claire MAINGUY (dir.), Les Investissements directs étrangers dans les pays en développement, L’Harmattan, Paris, 2005. Jean-Louis MUCCHIELLI, Jean-Pierre THUILLIER, Charles-Albert MICHALET, Multinationales européennes et investissements croisés, Économica, coll. «Approfondissement de la connaissance économique», Paris, 1982. Jean-Louis MUCCHIELLI, Multinationales et Mondialisation, Seuil, coll. «Points», Paris, 1998. David RICARDO, Des Principes de l'économie politique et de l'impôt, Flammarion, Paris, 1999. Walt Whitman ROSTOW, Joseph-Aloïs SCHUMPETER, Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, coll. «Bibliothèque historique», Paris, 1990. Raymond VERNON, «International Investment and International Trade in the Product Cycle», Quarterly Journal of Economics, vol. 80, mai 1966, p. 190-207. Site de la CNUCED sur les IDE : www.investmentmap.org Méthodologie et rédaction des études de cas (M1)/rapports de stage (LP) et des mémoires (M2) : commerce international (lic. pro./M1/M2/CI/S12) En collaboration avec Sylviane Toporkoff et Bruno Guédé (M1) et Philippe Weiss (M2) 44 BENNI Asmaa Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes, chercheuse associée à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) Introduction à l’étude des relations internationales (M1/TC/obligatoire CEp et r/S1) Les relations internationales désignent généralement l'étude de la politique étrangère des pays et des questions relatives au système international : rôle des États, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales et entreprises multinationales. Pour notre part, nous traiterons essentiellement des relations politiques interétatiques qui demeurent au cœur des relations internationales. Pour cela nous définirons dans un premier temps cette notion, puis traiterons des principales théories qui ont marqué ce champ d’étude pour enfin en présenter les acteurs majeurs. Enfin, une analyse de la politique étrangère des États sera effectuée (étude des décideurs et des facteurs influençant leurs décisions). Un plan détaillé sera distribué lors de la première séance. Ce cours a pour objectif d’initier les étudiants aux différents aspects de l’actualité internationale et permettre une compréhension plus approfondie des phénomènes internationaux : • maîtriser les concepts fondamentaux tels que guerre/paix, puissance/ pouvoir, hégémonie/alliances, coopération/ intégration... • décrire, analyser et mettre en relation les phénomènes politiques internationaux majeurs • acquérir une connaissance historique afin de saisir la diversité des arguments et des approches proposées • connaître les faits et situations historiques associés à ces phénomènes • comprendre les débats soulevés dans le contexte international actuel • être apte à mener une réflexion critique des opinions communément énoncées en matière de relations internationales La mondialisation n’est pas un phénomène nouveau. L’internationalisation et la création d’un système social mondial interdépendant remonte au XIXe siècle. S’appuyant sur les travaux d’histoire et de macrosociologie (Arrighi, Braudel, Wallerstein), le cours examine la construction et les structures de domination du système mondial moderne ; les cycles hégémoniques britanniques et américains au XIXe et au XXe siècles ; la mondialisation de la fin du XIXe et du XXe siècles ; les transformations en cours du système. Ces problématiques seront au cœur de la réflexion du cours, qui permettra aux étudiant-e-s d’étudier quelques 45 auteurs en profondeur et de situer les évolutions et les fractures du monde contemporain dans leur profondeur historique. Bibliographie Ouvrages généraux : Dario BATTISTELLA, Théories des relations internationales. 2e éd. Les Presses de Science. Po, Paris, 2006 Pascal BONIFACE, Les Relations internationales de 1945 à nos jours, 3e édition, Dalloz, coll. « Cours », Paris, 2010. ––– La Géopolitique. Les Relations internationales, IRIS/Eyrolles, coll. « Eyrolles pratique », Paris, 2011. ___ Atlas des relations internationales, Hatier, Paris, 2005. Pierre DE SENARCLENS et Yohan ARIFFIN, La politique internationale. Théories et enjeux contemporains, Armand Colin, coll. « Cursus », 5e éd., Paris, 2007. Martin GRIFFITHS, International Relations Theory for the Twenty-First Century. An Introduction, Routledge, Londres, 2007. Alex MACLEOD et Dan O'MEARA, Théories des relations internationales. Contestations et Résistances, Athéna, 2e ed., Montréal, 2010. Stéphane PAQUIN et Dany DESCHÊNES, Introduction aux relations internationales. Théories, pratiques et enjeux, Gaetan Morin, Montréal, 2009. Jean-Jacques ROCHE, Théories des relations internationales, Montchrestien, 7e éd., Paris, 2008. Serge SUR, Relations internationales, 5e éd., Montchrestien, Paris, 2009. Maurice VAÏSSE, Les Relations internationales depuis 1945. 10e éd., Armand Colin, Paris, 2005. Revues françaises : Annuaire français de Relations internationales, publication annuelle du Centre Thucydide (Paris II), La Documentation française, Paris/Bruylant, Bruxelles. L’année stratégique. Analyse des enjeux internationaux, Pascal BONIFACE (dir.), publication annuelle, IRIS/Armand Colin, Paris. Revues du Centre d’étude et de recherches internationales (CERI), Fondation nationale des Sciences politiques, Paris. Questions internationales, La Documentation française, Paris. Proche et Moyen-Orient : géopolitique, géostratégie (M1/M2/CE/CI/TC/S2) Berceau des trois grandes religions monothéistes et théâtre de grandes batailles historiques (Croisades…), l'Orient est communément associé au Proche et Moyen-Orient et n'a de cesse d'attirer l'attention du monde. Il se définit comme l’ensemble des pays de l’Asie de l’Ouest et du Sud-Ouest, de la Turquie à l’Iran et de la Transcaucasie à la péninsule Arabique, en comprenant l’Égypte. Riche d’une longue histoire, il dispose de particularités nationales et ethniques, sources de fortes tensions géopolitiques. 46 Sa position géographique lui confère aussi bien une fonctionnalité unique : au carrefour de trois continents et de trois mondes civilisationnels, que des ressources énergétiques précieuses (hydriques et pétrolières). Son espace très convoité est ainsi l'objet des intérêts géopolitiques, géostratégiques et géoéconomiques1 des puissances régionales et internationales, éléments déterminants dans les alliances tissées et rapports de force instaurés. Après une présentation générale et un bref historique de la région (identités et cultures, États nations et tensions/conflits), nous étudierons les stratégies/ politiques adoptées par les acteurs régionaux et internationaux (Syrie, Liban, Israël, Palestine, Iran, Irak, Afghanistan... Etats-Unis, Union européenne, Russie, Chine, Turquie) à la suite de trois dates butoirs/trois événements majeurs (la création d'Israël, le 11septembre 2001 et, plus récemment, la « Révolution arabe »). Enfin nous analyserons les grandes thématiques/enjeux caractérisant la région (énergétiques, socio-démographiques, terrorisme...). Un plan détaillé sera distribué lors de la première séance et un point sur l'actualité de la région sera effectué à chaque séance. L'objectif de ce cours étant de mettre en évidence les variables internes et externes déterminant la politique étrangère des Etats de la région, le jeu des alliances mis en place, et à fortiori les orientations internationales contemporaines en offrant aux étudiants des outils conceptuels indispensables à la compréhension des grands enjeux contemporains. Le Proche et le Moyen-Orient sont les dénominations contemporaines d’une région connue naguère sous la dénomination de Levant, et qui a occupé de tous temps une place particulière dans la vision de l’«Occident». De grandes civilisations y sont nées, les trois religions monothéistes en sont issues, les fameuses Croisades s’y réfèrent, et l’Empire ottoman a été, des siècles durant, l’objet de visées de la part de puissances européennes qui aboutiront à son démembrement et, partant, à la modification de la donne géopolitique dans l’ensemble de la région. Plus près de nous, les mandats français et britannique céderont rapidement la place à la prédominance des Etats-Unis. Ces derniers marqueront leurs premiers pas dans la région en adoptant des constantes politiques qui ne varieront pratiquement pas par la suite. Les événements du 11-Septembre, qui seront vite suivis de l’invasion américaine de l’Irak, confirmeront pour leur part la prédominance stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement du ProcheOrient, dans la vision des Etats-Unis. L’UE pour sa part, qui est toujours en quête de la formulation de principes concrets pour sa politique étrangère, ne cache pas sa volonté de pouvoir peser positivement sur les conflits de cette région. Mais pourquoi le Proche et le Moyen-Orient continuent-ils aujourd’hui à être l’objet de tant de convoitises ? La concentration des ressources pétrolières en leur sein est-elle réellement la raison principale de cette sollicitude ? Ou bien nous trouvons-nous simplement à l’aube d’une nouvelle redistribution des cartes, sous patronage américain, dans la région ? Le projet de «Grand Moyen-Orient» brandi 47 récemment par Washington serait-il finalement en train de répéter le précédent des accords de Sykes-Picot (1916) ? Ces questions, parmi d’autres, seront abordées dans ce cours qui sera axé sur l’étude de trois périodes historiques pour l’essentiel : – Le démembrement de l’Empire ottoman, et les mandats français et britannique sur la région ; – La création de l’Etat d’Israël, et les conflits israélo-arabes qui s’ensuivent ; – Le rôle des Etats-Unis et des autres grands acteurs des relations internationales dans la région. L’étude de l’ensemble de ces aspects permettra aux étudiants de forger leur propre opinion sur les raisons pour lesquelles le Moyen et le Proche-Orient restent, à l’ordre du jour, des régions incontournables dans l’évaluation de l’état des relations internationales contemporaines. Bibliographie Ouvrages : Pascal BONIFACE et Hubert VEDRINE (dir.), Atlas du monde global, Armand Colin/Fayard, Paris, 2010. ––– Atlas des crises et des conflits, Armand Colin/Fayard, Paris, 2009. Alexandre DEFAY, Géopolitique du Proche-Orient, PUF, coll. «Que sais-je ?», Paris, 2003. Alain GRESH, Dominique VIDAL, Les 100 clés du Proche-Orient, Hachette Littératures, Paris, 2003. Revue Maghreb-Machrek n° 193, numéro spécial « Les nouvelles guerres du monde arabe », éditions Choiseul, automne 2007. Revues : Moyen-Orient (magazine publié sous le contrôle scientifique du Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI)), Revue internationale et stratégique (publiée par l’IRIS), Hérodote (revue publiée par l’Institut français de géopolitique, université Paris 8). Presses nationales et internationales : Le Monde diplomatique (magazine de référence pour comprendre les grands conflits actuels) Alternatives économiques (magazine de référence pour comprendre l’actualité économique) Foreign Policy, Survival, International Herald Tribune, The Guardian, The New York Times. Études de cas. Relations internationales et Méthodologie et rédaction des mémoires : relations internationales (M1/M2/CEr/obligatoire CERI/S12). Selon le calendrier fourni. En collaboration avec Pascal Boniface Cet atelier vise à donner aux étudiant-e-s les outils (concepts fondamentaux et méthodes) nécessaires aux recherches menées sur les questions de relations internationales et développer les analyses critiques au travers des confrontations entre différentes approches. Les étudiant-e-s pourront aussi être invités à faire des communications sur des thèmes de leur recherche. 48 BERNARD Elsa Professeur de droit communautaire à l’Institut d’études européennes Constitutions et organisation administrative des territoires (M1/M2/VG/CE/TC/S1) La première partie de ce cours a pour objet l’étude des règles et des institutions régissant le pouvoir politique. Les collectivités humaines qui se dotent d’un pouvoir politique mettent en place des institutions et des structures permettant d’encadrer ce pouvoir. Les règles élaborées à cette fin sont consacrées au sein des normes suprêmes des ordres juridiques, les constitutions. Ces normes s’imposent aux organes de l’Etat et aux citoyens dans la mesure où leur respect est la condition essentielle des libertés fondamentales dont tout homme peut se prévaloir. En assurant la suprématie du droit sur les gouvernants et sur les gouvernés, la Constitution contribue à l’instauration de l’« Etat de droit ». Il s’agit, dans cette première partie, d’examiner le cadre du pouvoir politique qu’est l’Etat, de s’intéresser à la Constitution, charte suprême qui fixe les règles relatives à l’exercice de ce pouvoir, puis d’analyser les concepts essentiels de démocratie et de séparation des pouvoirs. La théorie de l’Etat permet ainsi de comprendre la pratique qui prévaut dans les régimes étrangers contemporains, qu’il s’agisse d’un régime présidentiel comme celui des Etats-Unis, de régimes parlementaires comme ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne ou du régime politique hybride qu’est celui de la France sous la cinquième République. La seconde partie de ce cours, plus particulièrement consacrée à l’organisation administrative des territoires, se concentre sur l’analyse des diverses formes d’État. L’Union européenne offre en effet un large panel de structures étatiques présentant des degrés de décentralisation variés, de l’Etat unitaire comme la France, à l’Etat fédéral comme l’Allemagne ou la Belgique, en passant par l’Etat régional comme l’Italie ou l’Espagne. Bibliographie Les étudiants se réfèreront aux manuels de droit constitutionnel, notamment : Philippe ARDANT et Bertrand MATHIEU, Institutions politiques et droit constitutionnel, LGDJ, coll. Manuel, 22e éd., Paris, 2010. Guy CARCASSONNE, La Constitution, Le Seuil, coll. « Points », 9e éd., Paris, 2009. Jean-Michle DE WAELE et Paul MAGNETTE (dir.), Les démocraties européennes, Armand Colin, coll. « U. », 1ère éd., Paris, 2008. Olivier DUHAMEL, Droit constitutionnel et institutions politiques, Le Seuil, coll. « Science politique », Paris, 2009. Louis FAVOREU et al., Droit constitutionnel, Dalloz, coll. « Précis Droit Public », 13e éd., Paris, 2010. Jean GICQUEL et Jean-Eric GICQUEL, Droit constitutionnel et institutions politiques, Montchrestien, coll. « Domat Droit Public », 24e éd., Paris, 2010. 49 Constance GREWE et Henri OBERDORFF, Les Constitutions des Etats de l’Union européenne, La Documentation française, coll. « Retour aux textes », Paris, 1999. Constance GREWE et Hélène RUIZ FABRI, Droits constitutionnels européens, PUF, coll. « Droit fondamental », série « Droit politique et théorique », 1ère éd., Paris, 1995. Emiliano GROSSMAN et Nicolas SAUGER, Introduction aux systèmes politiques nationaux de l’UE, de Boeck, coll. « Ouvertures politiques », 1ère éd., Paris, 2007. Francis HAMON et Michel TROPER, Droit constitutionnel, LGDJ, coll. « Manuel », 31e éd., Paris, 2009. Philippe LAUVAUX, Les Grandes Démocraties contemporaines, PUF, coll. « Droit fondamental », série « Classiques », 3e éd., Paris, 2004. Pierre PACTET et Ferdinand MELIN-SOUCRAMANIEN, Droit constitutionnel, Sirey Université, 29e éd., Paris, 2010. Isabelle THUMEREL, Gilles TOULEMONDE et Pauline TÜRK, Théorie générale du droit constitutionnel, Gualino, coll. « Exos LMD », Paris, 2010. Gilles TOULEMONDE, Institutions politiques comparées, Ellipses, coll. « Mise au point », Paris, 2006. Les institutions de l’Union européenne* (lic. pro./M1/M2/CE/VG/S1) L’Union européenne est un ordre juridique. A la différence de la plupart des Etats, cette organisation supranationale originale s’est faite par le droit. Le cours vise à présenter cet ordre juridique, son histoire, ses acteurs, ses institutions mais aussi les évolutions qui ont permis de passer des Communautés à l’Union européenne, au fil des traités. Il s’agit de mettre en évidence les particularités de cet ordre juridique de manière à bien comprendre ce qui le distingue à la fois d’un Etat et d’une organisation internationale classique. A cette fin, seront présentés notamment les sources du droit de l’Union, les grands principes qui le sous-tendent (effet direct – primauté), ainsi que le système judiciaire de cet ordre juridique (renvoi préjudiciel et recours contentieux). Bibliographie indicative Abdelkhaleq BERRAMDANE A. et Jean ROSSETTO, Droit de l’Union européenne, Montchestien, Paris, 2010. Claude BLUMANN et Louis DUBOUIS, Droit institutionnel de l’Union européenne, Litec, Paris, 2010. Guy ISAAC et Marc BLANQUET, Droit communautaire général, Armand Colin, 9ème éd., Paris, 2006. Jean-Claude GAUTRON, Droit européen, Dalloz, Paris, 2009. Sylvie GOULARD, L’Europe pour les nuls, First, Paris, 2007. Paul MAGNETTE, Le régime politique de l’Union européenne, Montchrestien, Paris, 2009. François-Xavier PRIOLLAUD et David SIRITZKY, Le Traité de Lisbonne – Texte et Commentaire article par article des nouveaux traités européens (TUE-TFUE), La Documentation française, Paris, 2008. 50 Jean-Louis QUERMONNE, Le système politique de l’Union européenne, Montchrestien, Paris, 2010. Joël RIDEAU, Droit institutionnel de l'Union européenne et des Communautés européennes, L.G.D.J., Paris, 2010. Denys SIMON, Le système juridique communautaire, PUF, Paris, 2001. Ordres juridiques nationaux, rapports de systèmes* européens, international : les (M1/M2/CE p et r/TC/S2) Les règles de droit qui s’appliquent sur un même territoire peuvent relever de différents ordres juridiques, de différents systèmes de droit. Ainsi, les citoyens des Etats membres de l’Union européenne sont soumis à la fois aux normes nationales, à celles issues de l’Union européenne, à la Convention européenne des droits de l’homme et, plus généralement, aux différentes règles de droit international. Ce pluralisme juridique doit être ordonné1. Tel est notamment la fonction du principe de primauté qui prévoit la supériorité des règles issues de certains systèmes sur celles issues d’autres systèmes, en cas de contradictions entre elles. Toutefois, les limites du droit positif en la matière apparaissent dès lors qu’un juge doit faire prévaloir une règle relevant d’un autre ordre juridique sur la norme suprême (Traité ou Constitution) de son propre ordre juridique, celle dont il tire son existence même. Ainsi par exemple, la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne impose clairement une primauté des règles de l’Union sur les constitutions nationales, que le juge national n’accepte pas dans les même termes. Si ce dernier accepte en effet la primauté du droit de l’Union européenne sur toutes les normes nationales inférieures à la Constitution, c’est justement parce que la Constitution – norme suprême de l’ordre juridique dont il relève – lui impose de procéder ainsi. Comment peut-il, dans ces conditions, faire prévaloir une norme extérieure sur la Constitution elle-même ? Dans la mesure où le droit positif peut difficilement résoudre ce problème de confrontation des ordres, un dialogue entre les juridictions des systèmes de droit s’impose afin d’assurer une cohérence entre eux. L’analyse des termes de ce dialogue à travers les jurisprudences des Cours constitutionnelles nationales, de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme notamment permet de constater que la superposition de ces différents systèmes oblige à repenser les rapports entre eux en termes de compatibilité plutôt que de conformité, et la pyramide des normes en terme d’harmonie plutôt que de hiérarchie. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 1 Selon l’expression de M. Delmas-Marty, Les Forces imaginantes du droit (II), Le Pluralisme ordonné, Seuil, Paris, 2006. 51 Protection comparée des droits fondamentaux (M1/M2/CEDM p et r/S1) Cours assuré au Département de droit Selon la protection juridique dont ils bénéficient, les droits de l’homme sont qualifiés de « libertés publiques » ou de « droits fondamentaux ». Ce cours a pour objectif d’analyser les modalités de leur garantie au national (1ère partie) comme au niveau européen (2ème partie). Au niveau national, il s’agit de s’intéresser à la protection des droits de l’homme par les constitutions et au différents modèles de justice constitutionnelle mise en place pour assurer leur garantie. Au niveau européen, il s’agit de s’intéresser à la garantie de ces droits par l’Union européenne et par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi qu’aux rapports entre ces deux ordres juridiques. La perspective d’une adhésion de l’Union à la Convention illustre en effet toute l’actualité de cette problématique… Bibliographie Dominique CHAGNOLLAUD et Guillaume DRAGO, Dictionnaire des droits fondamentaux, Dalloz, Paris, 2010. Charlotte DENIZEAU, Droit des Libertés fondamentales, Vuibert, coll. « Dyna’sup droit », Paris, 2010. Xavier DUPRE DE BOULOIS, Droit des libertés fondamentales, PUF, Paris, 2010. Louis FAVOREU et al, Droit des libertés fondamentales, Précis Dalloz, 5e éd., Paris, 2009. Arlette HEYMANN-DOAT, Gwenaële CALVÈS, Libertés publiques et droits de l'homme, LGDJ, coll. « Systèmes », 9e éd., Paris, 2009. Danièle LOCHAK, Les Droits de l’homme, La Découverte – Repères, 3e éd., Paris, 2009. Bertrand MATHIEU et Michel VERPEAUX, Contentieux constitutionnel des droits fondamentaux, LGDJ, Paris, 2002. Jean MORANGE, Droits de l’homme et libertés publiques, 6e éd, 2007. Henri OBERDORFF, Droits de l’homme et libertés fondamentales, LGDJ, Manuel, Paris, 2009. Jean-Marie PONTIER, Libertés publiques, Hachette, coll. « Les Fondamentaux », 4e éd., Paris, 2010. Jean-François RENUCCI, Droit européen des droits de l’homme. Contentieux européen, LGDJ, 4e éd., Paris, 2010. Jacques ROBERT et Jean DUFFAR, Droits de l’Homme et Libertés fondamentales, Montchrestien, 8e éd., Paris, 2009. Dominique ROUSSEAU, Droit du contentieux constitutionnel, Domat-Montchrestien, 9e éd., Paris, 2010. Frédéric SUDRE, Droit international et européen des droits de l'homme, PUF, Droit fondamental, 10e éd., Paris, 2011. Étude de cas. Institutions et systèmes juridiques européens* (M1/M2/CE p et r/S12) 52 BERNARD (de) François Directeur du GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations) Le dialogue interculturel (M1/M2/GC/TC) Attention : ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013 Qu’est ce que le « dialogue interculturel » ? Quelle est l’histoire de cette expression et des problématiques qu’elle soulève ? S’agit-il d’un véritable concept ou d’une « notion vague et confuse » ? Quelles sont ses définitions plurielles, contradictoires, sinon conflictuelles ? Pourquoi fait-il autant débat, à toutes les échelles de « gouvernance » : internationale, nationale, régionale ou locale ? Pourquoi intéresse-t-il un nombre croissant de politiques, de pédagogues, d’acteurs sociaux et culturels, d’entreprises et d’associations de tous ordres ? Quels sont ses rapports avec la diversité culturelle ? Avec les politiques multiculturelles ? Avec le communautarisme, l’intolérance, le retour des nationalismes ? Pourquoi l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe, l’UNESCO et bien d’autres organisations multilatérales lui accordent autant d’importance ? Mais aussi : quelles sont ses limites ? Pourquoi est-il l’objet de nombreuses attaques directes et indirectes visant à en miner les fondements et la pertinence ? C’est à de telles questions et bien d’autres que s’efforcera de répondre le cours, d’une manière elle-même interculturelle. En effet, la diversité des auteurs convoqués, des participants souhaités, des approches proposées, des langues et des outils utilisés, que l’on s’efforcera de mettre en dialogue, de faire parler entre eux, mais aussi « au milieu » (to mesôn) du collectif constitué par le cours, contribueront à faire émerger l’objet interculturel — son sens et ses méthodes —, à lui procurer ses contours, et, finalement : à le situer dans une perspective critique sur l’horizon des innombrables discours contemporains qui s’en revendiquent, pour des intérêts ou des projets souvent eux-mêmes contradictoires ou opposés. NB : participation des étudiants au cours impérative ; notation par voie de contrôle continu ; inscription différée non acceptée. Courriel : [email protected] - tél. : 09 52 64 26 76 (laisser message svp). Bibliographie introductive succincte Elle sera fournie au début des cours. 53 BERTHO Alain Professeur à l’Institut d’études européennes Villes globales, villes monde (M1/M2/VG/CE/TC/S1) La mondialisation est urbaine et la ville est mondialisée. La «Ville globale» analysée il y a vingt ans par la sociologue américaine Saskia Sassen est devenue la figure dominante des métropoles géantes qui se sont développées sur tous les continents. Partout la modernité et la finance y côtoient la pauvreté et les bidonvilles. Partout les flux de marchandises, de capitaux et de population y bouleversent les anciennes conceptions de la ville et de ses modes de gouvernement. La ville industrielle a été le cadre, et le moteur, d’une mise en ordre fondamentale de la vie et des rapports humains : séparation du travail productif et de la vie sociale, parachèvement de la séparation, de l’espace public et de l’espace privé, sur-rationalisation d’un urbanisme pris entre le vertige de la démiurgie sociale et la puissance de la réglementation étatique. Cette figure de la ville principalement européenne est à la fois le cadre et l’objet de luttes politiques et sociales qui, à leur tour, s’inscrivent dans l’espace urbain. Institutionnellement, cette ville industrielle a aussi été l’adossement d’un face à face social et politique de la localité et de l’État national, lieu d’enracinement d’une citoyenneté avant tout nationale. Cette figure de la ville est profondément ébranlée par les processus de métropolisation dans lesquelles les logiques financières et rentières dominent les vieilles logiques industrielles. Dans la Planet of Slums décrite par Mike Davis (traduction française : Le Pire des mondes possibles) les banlieues sont devenues Monde. Bibliographie indicative Alain BERTHO, «Penser la ville Monde», Socio-anthropologie, n° 16, 2005. Mike DAVIS, Le Pire des mondes possibles : de l'explosion urbaine au bidonville global, La Découverte, Paris, 2006. Saskia SASSEN, Territory, Authority, Rights, from Medieval to Global Assemblages, Princeton University Press, 2006 (traduction française : Critique de l’Etat, 2009). UN-HABITAT, State of the World’s Cities 2008-2009, 2008. Pierre VELTZ, Des lieux et des liens, politiques du territoire à l’heure de la mondialisation, L’Aube, La Tour d’Aigues, 2004. Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours. 54 Révoltes urbaines contemporaines dans le monde (M1/M2/VG/CE/GC/S2) Le cours retracera un panorama des révoltes urbaines dans le monde depuis le début du XXIe siècle : émeutes de la faim, émeutes de l’électricité, révoltes ouvrières en Europe, en Chine, en Corée ou au Bangladesh, soulèvement des townships et des favelas, « Communal riots » en Inde, crises politiques majeures (Thaïlande, Madagascar, Iran…), affrontements intercommunautaires (Chine, Kirghizstan…). Quelle nouvelle géopolitique de la mondialisation ces révoltes dessinent-elles ? Que nous apprennent-elles sur la crise des modes de représentation, sur les transformations des Etats ? Y a-t-il une singularité européenne, voire française, des émeutes ? Quel est le rôle d’Internet ? Le cours s’appuiera sur l’analyse de cas précis et sur un matériau audio-visuel inédit. Bibliographie Arjun APPADURAI, Géographie de la colère, la violence à l’âge de la globalisation, Payot, Paris, 2007. Alain BERTHO, Le Temps des émeutes, Bayard, Paris, 2009. Michel KOKOREFF, Sociologie des émeutes, Payot, Paris, 2008. Sakia SASSEN, Critique de l’État, Démopolis, Paris, 2009. Cultures urbaines : pratiques, subjectivité, enjeux (M1/M2/VG/GC/TC/S2) La ville contemporaine comme collectif humain et politique se cherche dans les processus mondiaux de métropolisation. Ce que Saskia Sassen nomme la « ville globale » est une ville dynamisée par l’accumulation des services et du travail immatériel. La logique de mobilisation collective de ce travail immatériel s’impose progressivement à toutes les formes du travail productif, y compris classiquement industriel. Les capacités collectives, culturelles, sociales d’une population urbaine deviennent la matière vivante des « externalités positives » recherchées par les grandes entreprises. Mais cette logique, qui est celle d’une mobilisation subjective créative et coopérative, dépasse largement l’espace traditionnel de l’entreprise. Du « district industriel » du nord de l’Italie au « bassin de travail immatériel en Région parisienne », c’est l’espace urbain qui devient l’espace productif, c’est la ville qui tend à devenir le nouveau collectif de travail. La culture, au sens du continuum culturel qui va des pratiques urbaines à la création artistique, est la matière vivante et pas toujours visible de la ville contemporaine. L’enjeu de la captation politique ou marchande de cette production immatérielle génère des stratégies diverses : politiques de valorisation culturelle de la ville du côté de ceux qui la gèrent, transformations commerciales 55 et rentabilisation financière de l’espace urbain, stratégies d’évitement des collectifs créatifs… Devenues terrains de tensions, voire de conflit, les cultures urbaines deviennent à la fois facteur de rassemblement et de division. Orientation bibliographique AUTISSIER Anne-Marie (dir.), L’Europe des Festivals. De Zagreb à Edimbourg, points de vue croisés, Culture Europe International/CEME/Editions de l’Attribut, Toulouse, 2008. BERTHO Alain, Nous autres nous-mêmes, éd. Le Croquant, 2008 CORSANI Antonella, LAZZARATO Maurizio, NEGRI Antonio, Le Bassin de travail immatériel dans la métropole parisienne, L’Harmattan, Paris, 2000. LAPLANTINE François, Tokyo, ville flottante, scène urbaine et mise en scène, Stock, Paris, 2010. LEXTRAIT Fabrice, Friches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires… une nouvelle époque de l'action culturelle, La Documentation française, Paris, 2010. NEGRI Antonio, Inventer le commun des hommes, Bayard, Paris, 2010. Méthodologie et rédaction des études de cas : villes (M1/VG/p et r/S12) En collaboration avec Catherine Hass Séminaire. Méthodologie et problématique : crise de la représentation (doctorat/M2/VGr/S12) 56 BLACHIER Jean-Lou Chef d’entreprise, président de la CGPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), président du Comité d’appui au commerce extérieur de la Seine-Saint-Denis (CEDAX) La Chine aujourd’hui (lic. pro./M1/M2/CI/S12) La Chine fascine ou la Chine fait peur. Il va s’agir, tout au long de ce cours, d’apprendre à connaître ce grand pays qui ne doit pas être considéré uniquement comme une machine à produire. Après avoir étudié l’évolution de la Chine jusqu’à ce jour du point de vue économique et politique, nous analyserons les différences qui existent du point de vue géographique et économique dans ce pays de 9 597 995 km2, soit 17,5 fois la surface de la France. Nous verrons que la croissance n’est pas sans conséquences sur la société chinoise dans son ensemble et, plus particulièrement, sur la vie quotidienne des Chinois. A travers des témoignages et des exemples nous étudierons quelle est la perception que les Français et d’autres Européens ont de la Chine. Travailler avec la Chine (lic. pro./M1/M2/CI/S12) La croissance économique de la Chine est impressionnante : 8 à 15% par an, fruit de l’insertion dans le commerce mondial. Nous étudierons quelles furent les conséquences de l’entrée de la Chine dans l’OMC, puis, à travers des exemples précis, nous étudierons comment aborder ce marché, encore beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Quelle attitude les entreprises françaises doivent avoir face à la montée en puissance de ce pays-continent. Quelles sont les aides ou les opportunités à saisir, quelles sont les erreurs à ne pas commettre. Comment, de façon concrète, choisir des partenaires chinois et comment commercer avec eux. Bibliographie commune André CHIENG, François JULLIEN, La Pratique de la Chine, Grasset, Paris, 2006. François GIPOULOUX, La Chine du XXIe siècle. Une nouvelle superpuissance ?, Armand Colin, Paris, 2005. Zhijun LING, The Lenovo Affair: The Growth of China's Computer Giant and its Takeover of IBM-PC, John Wiley & Sons Asia, Singapour, 2006. James McGREGOR, One Billion Customers: Lessons from the Front Lines of Doing Business in China, Wall Street Journal Books, New York, 2005. Jean-Marc PLANTADE, Yidir PLANTADE, La Face cachée de la Chine, Bourin éd., 2006. DVD : Jean-Christophe VICTOR, Le Dessous des cartes : les Chines, Arte Vidéo, 2006. 57 BODEAU-LIVINEC Pierre Professeur de droit international au département de droit (Université Paris 8) Le droit des organisations internationales (M1/M2/CE/TC/S1) Conçues comme des instruments essentiels au service de la paix et du développement, les organisations internationales se sont considérablement multipliées au XXe siècle pour couvrir des champs d’intervention extrêmement variés au moyen de compétences parfois très étendues. Ce triomphe apparent du multilatéralisme institutionnalisé soulève aujourd’hui des interrogations multiples. Critiquées souvent pour leur inefficacité, leurs orientations idéologiques supposées ou leur représentativité incertaine, les grandes organisations internationales semblent connaître une crise d’autant plus profonde que les possibilités de les réformer véritablement soulèvent souvent un grand scepticisme. Le cours visera à vérifier la réalité de cette crise du multilatéralisme en explorant les mécanismes et le fonctionnement des grandes organisations internationales à la lumière des objectifs et des missions qui leur sont assignés. Il tentera également de circonscrire la notion de grande organisation internationale en abordant successivement les arcanes du système onusien, puis celles des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avant d’examiner les particularités des grands mécanismes régionaux de coopération institutionnalisée (Union européenne, Conseil de l’Europe et OSCE ; Union africaine ; OEA et ALENA ; ASEAN). Les cadres spécifiques de l’OTAN et de la Francophonie seront également étudiés. Bibliographie succincte Michel CAMDESSUS, Organisations internationales et mondialisation, Recueil des cours de l’Académie de droit international, vol. 294, 2003. Jean-Pierre COT et Alain PELLET (dir.), La Charte des Nations unies. Commentaire article par article, Economica, Paris, 3e éd., Paris, 2005. Alain DEJAMMET, Supplément au voyage en Onusie, Fayard, Paris, 2003. Daniel DORMOY, « Les organisations internationales », in F. CHARILLON (dir.), Relations internationales, La Documentation française, Paris, 2006. Romain GARY, L’Homme à la colombe, L’Imaginaire, Gallimard, Paris. Tshibangu KALALA, Code des organisations internationales, Bruylant, Bruxelles, 2008. Pierre KLEIN, Philippe SANDS, Bowett’s Law of International Institutions, Sweet and Maxwell, Londres, 2009. 58 BONGARD Isabelle Enseignante associée à l’Institut d’études européennes L’art contemporain dans la ville : nouvelles pratiques artistiques et enjeux institutionnels (M1/M2/GC/VG/S1) La ville, l’espace public ont subi des transformations majeures des dernières décennies, notamment avec l’essor de la mobilité et des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les artistes ont pris leur place dans cette transformation urbaine. Nous nous intéresserons ici aux auteurs de projets interactifs souvent générateurs de lien social, utilisant l’espace urbain pour produire une parole et une imagerie alternatives aux sigles commerciaux et administratifs qui balisent, « confisquent » la ville, pour reconquérir un espace d’imagination qui, selon ces artistes, appartient aux habitants des cités. Organisées en réseaux, utilisant les nouvelles technologies, perméables au tissu associatif tout en étant à l’écoute des revendications citoyennes, déjouant le traditionnel clivage centre/périphérie, proposant une approche nouvelle du territoire, ces nouvelles pratiques artistiques dans l’espace urbain, qui opèrent originellement indépendamment de l’administration et de l’institution, se situent en réalité au cœur des problématiques actuelles des villes qui se veulent et se doivent d’être créatives, attractives et participatives, ce qui n’aura pas échappé aux instances officielles. Face aux diktats de la communication événementielle, aux dogmes du développement durable et de la nécessité de restaurer le lien social dans la cité, nous assistons à un glissement des pouvoirs publics en faveur de ces pratiques artistiques « contextuelles », ces dernières se laissant plus ou moins volontiers « institutionnaliser » pour assurer leur développement et leur financement. Ces nouvelles pratiques artistiques étant pour la plupart éphémères, transitoires, temporaires, la question d’une évolution du soutien à la création notamment au travers de la commande publique, et donc de la constitution du patrimoine, se pose. Au pérenne, à l’irréversibilité ancrée au XXe siècle dans le fondement de la pensée moderne en matière de structure de la ville se substituerait donc subrepticement le périssable, l’immatériel, l’éphémère, le réversible, jusque dans la commande publique, la constitution du patrimoine ? Ce cours propose d’apporter des éléments de débat et de réponse à ces questions et problématiques par un parcours documenté et illustré d’interventions d’artistes qui investissent les « territoires du quotidien » des villes, qu’ils soient socialement, politiquement, écologiquement ou esthétiquement engagés, ainsi 59 qu’un panorama des structures qui favorisent la collaboration entre acteurs artistiques, culturels et urbains. Participatif, cet enseignement est ouvert sur l’intervention de chacun. Outre les cours magistraux, une plage de parole sera organisée dans le semestre pour les étudiants, qui seront invités à faire un exposé sur un sujet « art dans la ville » de leur choix, dont l’évaluation validera leur UE. Bibliographie Une bibliographie et un index de ressources Internet seront fournis au fil des cours. Stratégies et méthodologie d’approche du monde professionnel (M1/GCp/S12) Ce cours est à la fois un relais et un tremplin pour permettre une approche optimale des études de cas mais aussi faciliter la recherche d’un stage et préparer à l’entrée dans la vie professionnelle. Une approche globale du monde professionnel de la culture permettra de prendre connaissance des différents types de structures qui existent et des différents métiers qui s’y exercent. De nombreux points pratiques seront traités, allant de la façon de présenter un budget à celle de mener une enquête, d’élaborer un questionnaire ou de préparer un entretien avec un professionnel en passant par la compréhension des différentes composantes stratégiques et organisationnelles d’une structure culturelle : politiques artistiques, politiques des publics, politiques de communication, ressources humaines, gestion du calendrier, stratégies financières… autant de questions qui seront abordées au travers de leur ancrage dans la réalité d’un contexte donné : objectifs, résultats, bilans et perspectives. Une étude de cas est en effet le résultat d’une enquête que l’étudiant-e aura effectuée sur le terrain choisi et dont le cas culturel doit être contextualisé, analysé et problématisé, à la fois en regard d’un terrain concret (local, régional, international) avec des éléments de comparaison, et d’un terrain théorique fonction du domaine où le cas se trouve. Aussi ce cours permettra-t-il à l’étudiant-e, en complément de l’encadrement spécialisé de son tuteur (atelier d’étude de cas), d’approcher les milieux professionnels avec la connaissance, le discernement et l’esprit d’analyse nécessaire à l’élaboration de son étude. Au cœur de l’enseignement en M1 p et r, bénéficiant de l’intervention de professionnels, le cours «Stratégies et méthodologie d’approche du monde professionnel de la culture» et l’atelier d’étude de cas culturels sont les fondements du travail à rédiger pour la fin d’année : l’étude de cas. Bibliographie Une bibliographie et un index de ressources Internet seront fournis au fil des cours. 60 Étude de cas culturel : atelier (M1/GC/S12) En collaboration : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Pauline Gallinari et Fanny Bouquerel Un atelier d’étude de cas, coordonné par Mireille Azzoug et Anne-Marie Autissier, en liaison avec Isabelle Bongard, permettra aux étudiant-e-s d’élaborer leur projet d’étude de cas. Ils seront alors orientés vers un-e tuteur-trice qui les aidera à construire et développer celle-ci. Les tuteur-trice-s seront proposés en fonction du domaine principal de l’étude de cas : arts plastiques, marché de l’art, musées : Isabelle Bongard ; cinéma et audiovisuel : Pauline Gallinari ; théâtre, arts de la rue, cirque : Marc Le Glatin ; opéra, musique, danse : Cyril Duchêne ; institutions culturelles, industries culturelles, mécénat : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug. Cet atelier permettra aux étudiant-e-s de s’inscrire dans une dynamique concrète d’étude de cas. Ils pourront, en collaborant à l’étude d’un cas réel au service d’une entreprise ou d’une institution, s’initier ou se perfectionner aux méthodes de détermination d’objectifs, à l’élaboration de stratégies, à la recherche de fonds et aux techniques de partenariat, de communication, de diffusion, à la gestion des publics… L’étude de cas aboutit à un travail à soutenir en fin d’année. Les étudiant-e-s seront encadrés et suivis sur le terrain par des intervenant-e-s professionnels et pour l’élaboration de leur mémoire par leur enseignant-e. Il est impératif d’être présent aux premières séances de cet atelier à la rentrée car les groupes de travail, pour lesquels le nombre d’étudiants est limité, et la répartition auprès des enseignants se décident à ce moment-là. Méthodologie et stratégies de communication du montage de projet culturel. (M2/GCEC/GCAI/GCDP/S1) En collaboration avec Marc Le Glatin : descriptif : voir p. 102. Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier (M2/GCEC/GCAI/GCDP/S12) En collaboration avec Marc Le Glatin : descriptif : voir p. 103. 61 BONIFACE Pascal Maître de conférences à l’Institut d’études européennes, directeur de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) Séminaire : relations internationales. Le monde occidental est-il en danger ? (M2/CE/obligatoire CERIp et r/S12). Selon le calendrier fourni. Le monde occidental, qui, à travers l'Europe puis les Etats-Unis, dominait le monde depuis cinq siècles, voit la disparition de son monopole de la puissance. Les Etats-Unis resteront encore quelques temps la puissance dominante. Mais l'émergence des autres puissances signifie la multipolarisation du monde à terme. Face à ce changement stratégique, le monde occidental s’interroge et parfois s'angoisse. Il lui faut remettre en cause son fonctionnement passé, fait de certitudes (nous sommes la civilisation, nos valeurs sont universelles), de puissance (économique et militaire) et de pouvoir d'édiction (nous pouvons dire aux autres comment agir). La montée en puissance économique, démographique, stratégique d'autres pôles de puissance remet ceci en cause, même si certains sont tentés de continuer à agir comme avant. Comment faire face à ce rééquilibrage ? Y a-t-il un véritable danger ou celui-ci est-il exagéré ? Nos modes de vie sont-ils menacés ou non ? C'est l'ensemble de ces questions que le séminaire défrichera à travers la production éditoriale récente. Bibliographie Voir ci-dessous. Une bibliographie spécifique sera distribuée lors du premier cours. Les grands enjeux stratégiques mondiaux I et II (M1/M2/TC/obligatoire CEIE et CERI/S1 et S2) La globalisation fait apparaître de nouveaux défis internationaux dont la solution ne peut passer que par une véritable coopération au niveau mondial. Or celle ci n’est pas toujours envisageable du fait de divergences d’interprétations et de perception entre les principaux acteurs des relations internationales. Il convient de comprendre non seulement quels sont ces grands enjeux capitaux pour l’avenir de la communauté internationale mais également les différences de représentations à l'origine des blocages actuels. Seront abordées dans cette optique les questions de prolifération d’armes, de destruction massive, d’ingérence, de démocratisation du monde, du terrorisme, du choc des civilisations, de la protection de l’environnement ou des déséquilibres économiques Nord-Sud. 62 Bibliographie Pascal BONIFACE, Atlas des relations internationales, Hatier, Paris, 2009. ––– Vers la 4e guerre mondiale ?, Armand Colin, Paris, 2009 ––– Réédition Vers la quatrième guerre mondiale ? Après Gaza, après Obama, Armand Colin, Paris, 2009. ––– Les Relations internationales depuis 1945, Daloz, Paris, 2005, réédition 2008. ––– Comprendre le monde, Armand Colin, Paris, 2010. Pascal BONIFACE, Hubert VEDRINE, Atlas des crises et conflits, A. Colin/Fayard, Paris 2009. Pascal BONIFACE, Hubert VEDRINE, Atlas du monde global, A. Colin/Fayard, Paris, 2009. Zbigniew BRZEZINSKI, Bent SCOWCROFT, L’Amérique face au monde, Pearson, 2009. Georges CORM, La Question religieuse au XXIe siècle, La Découverte, Paris, 2006. Régis DEBRAY, Le Monde fraternité, Gallimard, Paris, 2008. Charles ENDERLIN, Les Années perdues : Intifada et guerres au Proche-Orient, Fayard, 2001-2006 Jean-Pierre FILIU, Les Neuf Vies d’Al-Qaïda, Fayard, 2009. Samuel HUNTINGTON, Le Choc des civilisations, Odile Jacob, Paris, 1997. Robert KAGAN, La Puissance et la Faiblesse, Les États-Unis et l’Europe dans le nouvel ordre mondial, Plon, 2003. Samir KASSIR, Considérations sur le malheur arabe, Actes Sud, 2004. Henry KISSINGER, Diplomacy, Simon and Schuster, New York, 1994. Amin MAALOUF, Le Dérèglement du monde, Grasset, Paris, 2009. Serge MICHAILOF, Notre maison brûle au Sud, Fayard, Paris, 2010. Emmanuel TODD, Youssef COURBAGE, Le Rendez-vous des civilisations, Seuil, Paris, 2007. Tzvetan TODOROV, La Peur des barbares, Robert Laffont, Paris, 2008. Hubert VÉDRINE, Face à l’hyper puissance, Fayard, Paris, 2003. ––– Continuer l’histoire, Fayard, Paris, 2007. Fareed ZAKARIA, L’Empire américain, l’heure du partage, Saint-Simon, Paris, 2009. Forum de l’actualité internationale I et II (M1/M2/TC/S1 et S2) L’actualité internationale n’est plus ignorée par les médias. Elle y occupe désormais une large place. Elle n’est cependant pas toujours très bien traitée : manque de temps pour approfondir un sujet, manque d’espace pour le traiter correctement, manque de recul pour en saisir l’impact, manque de profondeur historique pour en distinguer la part de nouveauté de la part de continuité. L’objet de ce forum sera de décrypter les événements internationaux de la semaine les plus saillants, d’en expliquer les origines et les conséquences à long terme, d’en mesurer l’importance réelle et de réfléchir sur la façon dont ils ont été traités. Bibliographie Pour disposer de la base d’information nécessaire, il est recommandé de lire régulièrement : — un quotidien de référence : Le Monde, Le Figaro, The Financial Times, The International Herald Tribune, notamment. — Le Monde diplomatique (mensuel), Courrier international et de consulter régulièrement les sites d’information sur Internet, et notamment celui de l’IRIS. 63 L’Europe entre intégration conférences-débat et mondialisation* : cycle de (M1/M2/CE/CI/S1). Obligatoire en M2 CE tous parcours. Coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug avec la collaboration d’Antoine Schwartz Le programme précis sera diffusé (et accessible sur Internet) avant le début des cours. L’Europe s’est construite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec une volonté de promouvoir la paix et d’œuvrer à la reconstruction d’un continent dévasté, sous assistance du plan Marshall. Oscillant entre divers modèles de construction, d’une simple alliance des nations à un ensemble plus intégré de type fédéral, elle a, au cours des décennies, mis en œuvre une intégration interne de plus en plus poussée (Acte unique, traité de Maastricht, traité de Lisbonne…), essentiellement sous forme de constitution d’un marché unique et d’harmonisation des législations. Mais cette intégration se situe dans un monde qui s’est globalisé, à travers le développement des technologies de communication, la mutlinationalisation de la production, l’internationalisation du capital et des flux financiers, et le développement sans précédent du libre marché et de la libre concurrence, dont les élites gouvernantes libérales et socio-démocrates ont d’ailleurs fait le principal fondement de la construction européenne. Trois logiques se retrouvent donc en concurrence, celle des États-nations, qui continuent d’être le cadre de vie et de référence des citoyens européens, celle de l’intégration européenne et des tentatives de lui donner corps en essayant de faire émerger une identité collective, bâtie sur la devise (tardive) « Unie dans la diversité », et celle de la mondialisation, libérale et concurrentielle, qui ne connaît pas de frontières et tend à dissoudre les identités, les blocs et les politiques régionales dans un no man’s land économico-financier planétaire, mais qui fait aussi prendre conscience que de nombreux problèmes ne peuvent trouver de solutions qu’à une échelle mondiale, avec la nécessité de recourir à une « gouvernance » mondiale. La construction européenne a-t-elle réussi à forger une «européanité» à opposer à la mondialisation ? Celle-ci va-t-elle se renforcer ou se dissoudre dans le mouvement de globalisation ? C’est à partir de diverses angles d’approche, économique, culturel, politique, stratégique…, que le cycle s’efforcera d’analyser comment l’Union européenne gère ces contradictions et d’évaluer comment les stratégies et les processus de l’intégration communautaire s’articulent avec la mondialisation. Le cycle sera organisé avec la participation des enseignants et chercheurs de l’IEE et du CEME (Centre d’études des mutations en Europe) et sera relayé par un séminaire qui permettra d’approfondir certaines des problématiques analysées. 64 BOUQUEREL Fanny Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales et internationales* (M1GC/M2GC n’ayant pas suivi ce cours en M1/GC/CE/S12) En collaboration avec Anne-Marie Autissier Descriptif : voir p. 25. L’Europe de la culture : politiques et stratégies* (M2/GC/CE/S12) En collaboration avec Anne-Marie Autissier Descriptif : voir p. 26. Étude de cas culturel : atelier (M1/GC/S12) En collaboration avec Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Pauline Gallinari Descriptif : voir p. 61. Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel (M2/GCAI/GCDP/GCEC/S12/40h) En collaboration avec Marc Le Glatin, Anne-Marie Autissier, Isabelle Bongard, Marianne Clévy et des conférenciers professionnels invités. Descriptif : voir p. 102. Dans ce cadre, Fanny Bouquerel assurera un module sur les financements européens de la culture. Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III (M2/GC/S1 et S12). Collaboration au cours de Mireille Azzoug Descriptif : voir p. 34. 65 BUTZBACH Étienne Ancien professeur associé à l’Institut d’études européennes, maire de Belfort Études de cas. Financements européens : mode d’emploi * (M1/M2/CE/GC/S12). Conseillé pour la préparation des concours. En collaboration avec Benoît Hamon Fonds structurels, Fonds social européen, programmes communautaires… la Commission européenne multiplie les opportunités de financement pour les acteurs les plus divers. Conseil, Commission, comités, Parlement… Directives, règlements, recommandations, communications, comment ces politiques communautaires sont elles élaborées ? groupes de pression, représentations des opérateurs décentralisés, bureaux d’assistance technique… sur quelles structures s’appuyer ? Comment rendre éligibles des projets à ces différents fonds européens ? Commissaires, administration communautaire, agences d’exécution, représentations permanentes, à quels interlocuteurs s’adresser ? Comment identifier précisément ces sources de financement, repérer les lignes budgétaires, répondre aux appels d’offre ? Quelles procédures utiliser pour faire aboutir les demandes ? Les principaux programmes européens analysés seront : les Fonds structurels (FEDER, FSE, EQUAL, Interreg, Urban II, Leader…), le Fonds européen de développement (FED), le Fonds européen pour la Jeunesse, les programmes MEDA, PHARE, TACIS, CARDS, TEMPUS III, LEONARDO, SOCRATES II, SMAP, SAPARD, EUREKA ; les Programmes cadres de recherche et de développement technologique (PCRDT), l’initiative européenne des droits de l’homme, les programmes dans les domaines de la culture, de l’environnement ou en faveur des PME. Bibliographie Marc CHALLEAT, Les Fonds structurels européens, La Documentation française, Paris, 2003. Renaud DEHOUSSE (dir.) L’Europe sans Bruxelles ? une analyse de la méthode ouverte de coordination, L’Harmattan, Paris, 2004. Louis DUBOIS, «L’Union européenne», Les Notices de la Documentation française, Paris, 2004. Marc LECHANTRE, David SCHAJER, Le Budget de l’Union européenne, La Documentation française, Paris, 2004. Amélie LEFÈVRE, Union européenne : mode d’emploi, Études des missions économiques, Cellule entreprise et coopération de la Représentation permanente, janv. 2003. Christian LEQUESNE, Yves SUREL, L’Intégration européenne, entre émergence institutionnelle et recomposition de l’Etat, ed. Sciences Po, Paris, 2004. Paul MAGNETTE, Le Régime politique de l’Union européenne, Presses de Science Po, Paris, 2003. 66 Paul MAGNETTE (dir), La Grande Europe, Editions de l’Université de Bruxelles, 2004. Andy SMITH, «Le Gouvernement de l’Union européenne, une sociologie politique», LGDJ, Paris, 2004. «Budget 2006», JOCE . Commission européenne, Infoguide pour les projets de cofinancement avec les ONG et la coopération décentralisée, Office Europaid, 2002. Commission européenne, Guide pratique des procédures contractuelles. Études de cas. Institutions internationales multilatérales (M1/M2/CE/VG/GC/S12) Suivre en parallèle : Les grandes organisations internationales En collaboration avec Benoît Hamon Cet atelier approfondira l’approche des organisations internationales par des études de cas préparées par les étudiants, autour de thèmes liés à l’actualité, impliquant ces institutions et posant de façon concrète les problèmes de gouvernance mondiale : opérations de l’ONU en Afrique et au Moyen-Orient, lutte contre la pauvreté, politiques d’ajustement structurel, gestion de la dette et PMA, réchauffement climatique, lutte contre le Sida, mise en oeuvre de l’ADPIC et de l’AGCS. Seront également abordés : le renforcement du rôle des organisations de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) suite à la crise financière et notamment l'extension du mandat du FMI, la consolidation du rôle de l'OMC par le G8 et le G20, le forum de stabilité financière qui a connu une publicité importante avec la crise financière, les paradis fiscaux et les moyens développés récemment par le G20 pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscale. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 67 CHAOUAD Robert Docteur en science politique, chargé de recherches au LEPAC (Laboratoire d’études politiques et d’analyses cartographiques), chercheur associé à l’IRIS Les grands blocs économiques : Union européenne, États-Unis, Asie orientale (lic. pro./M1/M2/CI/CE/S1) UE obligatoire pour les options «marché chinois» et «marchés nord-américains» de la licence professionnelle. La dynamique de l’intégration régionale constitue l’une des caractéristiques majeures de la scène internationale contemporaine. Ce processus de régionalisation a cependant pris des formes bien différentes selon les parties du monde où il a trouvé à se réaliser. Le cours s’appliquera à cerner la réalité de ce phénomène, les conditions dans lesquelles ces blocs régionaux se sont constitués, ce qui les détermine et les structure, leur fonctionnement institutionnel, les acteurs qui y participent, mais également la nature des relations qu’ils peuvent entretenir. Nous essaierons également de voir dans quelle mesure le mouvement de régionalisation peut être considéré comme un avatar du processus plus global de mondialisation. Pour ce faire, nous procèderons à une étude détaillée des différentes expériences régionales en cours, en mettant l’accent sur le processus d’intégration européenne et sur la manière dont les Amériques et l’espace asiatique s’organisent. Bibliographie sélective Bertrand BADIE, Marie-Claude SMOUTS, Le Retournement du monde. Sociologie de la scène internationale, Presses de Science Po, Paris, 1999 (3e éd.). Paul BAIROCH, Victoires et Déboires. Histoire économique et sociale du monde du XVIe siècle à nos jours, 3 tomes, Le Seuil, Paris, 1997. Susan BERGER, Notre première mondialisation, Le Seuil, coll. «La République des idées», Paris, 2003. Sophie BOISSEAU du ROCHER, L’ASEAN et la construction régionale en Asie du Sud-Est, L’Harmattan, coll. «Logiques politiques», Paris, 2000. Christian CHAVAGNEUX, Economie politique internationale, La Découverte, coll. «Repères», Paris, 2004. Olivier DABÈNE, La Région Amérique latine. Interdépendance et Changement politique, Presses de Science Po, Paris, 1997. Karl POLANYI, La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de notre temps, Gallimard, Paris, 1983 (1re éd. The Great Transformation, 1944). Sébastien SANTANDER, Le Régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les EtatsUnis, Université de Bruxelles, coll. «Etudes européennes», Bruxelles, 2008. Susan STRANGE, States and Markets. An Introduction to International Political Economy, Pinter Publishers, Londres, 1998. Alfredo SUAREZ, Intégration régionale: évolution d’un concept, Hachette supérieur, Paris, 2009. Mario TELO (ed.), European Union and New Regionalism. Regional Actors and Global Governance in a Post-Hegemonic Era, Ashgate, Londres, 2e édition, 2007. 68 La politique extérieure de l’Union européenne* (TC/S2) Interroger les relations extérieures de l’Union européenne (UE), c’est interroger le statut international de l’UE. Dans quelle mesure l’UE peut-elle être considérée comme un acteur sur la scène internationale ? Loin de se réduire à la seule Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et à son volet militaire, la Politique de sécurité et de défense commune (PESD), l’action externe de l’UE, repose sur de nombreuses politiques qui, à leur façon, dessinent une manière spécifique d’exister et d’intervenir sur la scène internationale. De la politique commerciale extérieure à la politique de voisinage, de la PESC/PSDC à l’aide au développement, etc., les politiques externes de l’UE produisent des effets contrastés sur la scène internationale. Le cours s’attachera à montrer la diversité des relations extérieures et des outils développés en ce sens par l’UE, autant que leurs limites. C’est à cette aune que l’on pourra évaluer la réalité de l’influence internationale de l’UE. Bibliographie Bernard ADAM (dir.), Europe puissance tranquille ? Rôle et identité sur la scène mondiale, GRIP/ éd. Complexe, Bruxelles, 2006. Etienne BALIBAR, L’Europe, l’Amérique, la guerre. Réflexions sur la médiation européenne, La Découverte, Paris, 2003. Charlotte BRETHERTON, John VOGLER, The European Union as a Global Actor, Routledge, Londres, 2005 (2e éd.). Yves BUCHET de NEUILLY, L’Europe de la politique étrangère, Paris, Economica, 2005. Barbara DELCOURT, Marta MARTINELLI, Emmanuel KLIMIS (dir.), L’Union européenne et la gestion de crises, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2008. Christopher HILL et Michael SMITH (eds), International Relations and the European Union, Oxford University Press, Oxford, 2005. Michèle KNODT, Sebastian PRINCEN (dir.), Understanding the European Union’s External Relations, Routledge, Londres, 2003. Franck PETITEVILLE, Damien HELLY (dir.), L’Union européenne, acteur international, L’Harmattan, coll. «Logiques politiques», Londres, 2005. Franck PETITEVILLE, La Politique internationale de l’Union européenne, Presses de Sciences Po, coll. «Références-Mondes», Paris, 2006. Helene SJURSEN (ed.), Civilian or Military Power? European Foreign Policy in Perspective, Routledge, Londres, 2009. Tanguy de WILDE d’ESTMAEL, La Dimension politique des relations économiques extérieures de la Communauté européenne. Sanctions et incitants économiques comme moyens de politique étrangère, Bruylant, coll. «Organisation internationale et relations internationales», Paris, 1998. Étude de cas : relations internationales* (M1/M2/CE/p et r/S12) En collaboration avec Pascal Boniface et Asmaa Benni, p. 48. 69 COURS-SALIES Pierre Professeur à l’Institut d’études européennes Mutations politiques et sociales en France et en Europe (19451975)*2) (M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/VG/p et r/S12) Ce cours assume deux objectifs. Le premier : donner une culture suffisante à des étudiants qui ont peu de vision précise de la période de la deuxième moitié du XXe siècle. Il est complété par le cours : « Libéralisme (le) et l’Europe ». En même temps, il mettra en évidence des relations entre les débats, les politiques, les institutions, les conflits sociaux. Nul ne peut ignorer que nous sommes à la fin de deux cycles successifs : celui de la relative prospérité (IVe et début de la Ve République), suivi de la domination envahissante des politiques libérales (depuis le tournant des années 1970). Ce premier semestre nous permettra de comprendre ce qui s’est passé, ombres et lumières ? durant la longue phase de l’après-guerre et l’époque dite «keynésienne». Des guerres coloniales au «cycle vertueux» de la croissance, en passant par les phases de conflits sociaux, sur fond d’un monde divisé en deux blocs qui apparaissaient durables à l’infini... Le cours présentera et analysera, en fonction des diverses phases, les débats politiques ou théoriques (Aron, Sartre, Foucault, Althusser, Fanon, Césaire…), les crises et dispositifs institutionnels, en rapport avec les principales phases des conflits sociaux, dont la phase 68, en France et en Europe, dont a eu lieu de façon assez révélatrice le 40e anniversaire. Des travaux d’étudiants peuvent être réalisés notamment sur les organisations et leurs évolutions récentes, comme sur des mobilisations particulières. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours. Le libéralisme et l’Europe* (M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/VG/p et r/S12) Depuis le tournant des années 1970 en Europe et dans le monde – on doit comprendre la phase depuis 1981 – on a pu voir une série de longues durées comme celle de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, mais aussi des alternances politiques. Toutefois, une caractéristique pèse sur les divers pays d’Europe. 70 Certaines questions politiques précédemment posées semblent surannées : qu’en est-il, par exemple, des interrogations posées en termes de changement de système social ? Ou des partis politiques qui s’en réclamaient. Et, si nous vivons un long capitalisme d’un quatrième âge dépassé, comment réfléchir aux solutions qui se discutent sous nos yeux : depuis l’avenir de la planète jusqu’aux formes d’un «altermondialisme» qui sera présenté dans ses avancées récentes. Les logiques du libéralisme donnent un ample terrain de développement à une précarisation forte de la société, à des politiques racistes. L’essor de l’Europe politique en est en grande partie freiné. En France même, les enjeux se sont déplacés, et les élections de 2002, 2004, le référendum de 2005, puis celles de 2007 manifestent la fin de toute une période. Nous serons donc amenés ainsi à examiner les propositions de politiques alternatives, par les Forums sociaux européens, par les syndicats, par des partis en cours de réorganisation. Des enjeux majeurs se réaffirment. Tant sur le plan des «valeurs» que sur celui de l’avenir et de la recomposition ou des transformations majeures des partis, des syndicats et des associations. Le cours présentera et analysera, en fonction des diverses phases, tout autant les débats politiques ou théoriques, comme au premier semestre ; mais ils porteront sur d’autre auteurs : Samuel Huntington, Pierre Rosanvallon, Toni Negri, Pierre Bourdieu... Bibliographie Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours. Séminaire. Une possible Europe sociale* (M2/CEPS obligatoire/M1/CEr/S12). Selon le calendrier fourni au début du cours. Ce cours est commun aux étudiants du master CE, voie recherche, M1 et M2. Le séminaire est réservé aux étudiants de M2, option CEPS (recherche) Quelques cours (communs à M1 et M2) seront intercalés avec les exposés faits par les étudiant-e-s en master 2 recherche, voire les doctorants. Ceux-ci auront pour objectif de montrer si oui ou non la construction d’une Europe sociale est possible, à quelles conditions. Des invités de divers pays seront associés à l’enseignement afin de traiter, avec des ancrages précis, quelques-uns des dossiers fondamentaux (salaires, protection sociale, droits des salariés dans les entreprises), tant sous l’angle apparemment étroitement européen que dans les rapports que l’Europe entretient avec le monde (échanges commerciaux, immigration, participation à l’OMC, Banque mondiale, etc.). 71 Atelier de recherche. Politiques sociales* (M1/M2 parcours CEPS) A partir des sujets de travaux des étudiant-e-s de master 2 comme avec des travaux de doctorant-e-s déjà avancés en thèse, nous ferons le choix de privilégier quelques questions. Puis quelques dossiers : – Les droits des salariés, dans et hors les entreprises, et les éléments de droit social européen (au travers de la Charte et des principales directives d’ordre social) ; – Les politiques d’immigration et leur orchestration européenne ; – Les questions des services publics et des controverses autour des privatisations et des biens communs ; – Les minima sociaux (rmi/rma, rsa, minimex...) et leurs effets dans la précarisation ; – Les politiques salariales et l’épargne salariale, les retraites et les fonds de pension ; – Le temps de travail, la flexibilité, la réduction du temps de travail et le travail à temps partiel ; – La santé et les conditions de travail (en lien avec l’organisme de l’UE prévu à cette fin : le Bureau technique syndical) ; – Le droit à la formation initiale et tout au long de la vie ; – Les politiques de gestion du chômage («welfare» et «workfare»). Bibliographie Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours. Séminaire. Méthodes de la sociologie et approfondissements théoriques (M2CEr/doctorat/S12). Selon le calendrier fourni au début du cours. Quelques grand auteurs et grandes œuvres finissent par devenir des «classiques» mais n'en demeurent pas moins trop peu connues, au-delà des références bibliographiques polies. Elles sont pourtant d’un grand apport à la compréhension de notre monde contemporain. Le programme sera complété et orienté à la demande des étudiant-e-s. Toutefois, donnons un cadre qui, sans doute, fera partie de ce travail : Max Weber : pour toutes les analyses de la domination et des formes de légitimation. Voir notamment Le Savant et le Politique ; mais aussi État et Société. Raymond Aron : sur les classes sociales. Pierre Naville : au sujet de son ouvrage Vers l’automatisme social ? 72 Pierre Bourdieu : sur la sociologie de l’éducation et sur la construction du pouvoir politique (notamment La Noblesse d’État). Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot pour leurs ouvrages sur les formes d’existence de la bourgeoisie. Norbert Elias : Pour plusieurs ouvrages, dont La société des individus, La Dynamique de l’Occident, La Société de cour… Margaret Maruani (dir) Les Nouvelles Frontières de l’inégalité. Hommes et femmes sur le marché du travail Christine Delphy : L’Ennemi principal (deux tomes), Politique du patriarcat, Penser le genre. Au sujet de la situation des rapports au travail aux Etats-Unis, Richard Sennett, Le Travail sans qualités. Les Conséquences humaines de la flexibilité. Pierre Cours-Salies : Le Bas de l’échelle (Érès éditeur) et Nouvelles luttes de classes (PUF). Cette bibliographie est avant tout indicative des axes de préoccupation (pour permettre de prendre quelques repères) ; elle sera triée et complétée en fonction des questions qu’il sera convenu de développer durant les cours. 73 DOUCET Didier Chargé de mission au Centre d’analyse stratégique, membre du Conseil économique et social La communication dans l’entreprise (M1/M2/CI/GC/VG/S2). Attention : Ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013. Le succès des PME dépend de la qualité de leur communication interne. – Le profil du bon communiquant dans l’entreprise : il doit posséder les outils techniques de la communication globale générale (savoir écouter, parler, maîtriser les questions, être enthousiaste, dominer sa peur, etc.) ; il doit maîtriser les règles de base de la communication interne d’entreprise. – Les profils du dirigeant non communiquant et du dirigeant communiquant. – Comment se réalise la communication interne institutionnelle et légale dans l’entreprise : par l’intermédiaire d’institutions prévues et définies par la loi (délégués du personnel, comité d’entreprise, etc.) ; à l’occasion des grands moments de la vie de l’entreprise (licenciement, embauche, élections du personnel, etc.) ; dans des domaines de la vie de l’entreprise jugés importants et liés à la protection des intérêts des salariés (hygiène, accidents du travail, etc.) ? – La communication interne : un moyen essentiel du développement de l’entreprise. – La communication interne formelle : méthodes, objectifs, budget. Conclusion : le modèle japonais peut-il s’appliquer en France ? Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. 74 DUBIN Laurence Professeur au département de droit Droits des étrangers (M1/M2/CEDM/S1) Le cours envisage comment le droit, dans sa dimension nationale et internationale, saisit l’étranger. Objet de police lorsqu’il est irrégulier, sujet de droits variables selon les manifestations de la souveraineté, l’étranger est un objet juridique tributaire de la construction de l’Etat et de son concept. De plus en plus cerné par la construction politique de l’Union et participant, de jure ou de facto, à la mondialisation et la circulation entre les États, l’étranger ne possède plus un statut d’origine strictement nationale. Egalement sujet de droit européen et international, en ce qu’il est dépositaire de droits fondamentaux reconnus régionalement et universellement, l’étranger se voit au carrefour de différents systèmes juridiques, le système européen, le système international et le systéme étatique. Le cours organisera donc l’étude des droits reconnus et garantis juridictionnellement aux étrangers dans une dimension globale mêlant le droit international, le droit européen (CEDH et UE) et le droit administratif et constitutionnel français. D’un point de vue méthodologique, les cours se veulent conçus de manière thématique. Aucune bibliographie spécifique n’est requise en prérequis si ce n’est la lecture ou la relecture d’un manuel de droit administratif français. Un plan détaillé sera fourni au début du cours. Bibliographie Elle sera fournie au fil du cours. 75 DUCHÊNE Cyril Directeur du service publics et développement au Centre national de la danse, Conseil en agence de communication Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et projets culturels : cours Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et projets culturels : atelier (M2/GC/AI/EC/DP/S1). 2 UE, soit 60 heures au total. Cours assuré en collaboration avec André Mondy, Gustave Galeote et Maud Huynh. Coordination : Marc Le Glatin. Descriptif : voir à André Mondy, p. 111. Production et communication du projet culturel (M2/GC/AI/EC/DP/S12) En collaboration avec Maud Huyhn Coordination : Marc Le Glatin Après une présentation du marché audiovisuel français et européen, nous proposerons une introduction aux techniques juridiques et financières nécessaires à la réalisation d'une production audiovisuelle. A l’appui d’exemples concrets de productions, nous étudierons les différentes options de développement, de financement et de distribution des productions audiovisuelles. Seront également analysées les stratégies de communication et de marketing culturel. 76 FABRE Renaud Professeur au département d’économie, ancien président de l’Université Paris 8, rapporteur à la Cour des comptes Économie et dynamique des collectivités territoriales : évolutions actuelles (M1/M2/VG/TC/S1) L’enseignement se fonde sur l’analyse des pratiques nationales et internationales de «territorialisation» des politiques économiques publiques et privées. La démarche conduit à comprendre comment s’est bâtie l’originalité de l’expérience française du fait régional et local, comment elle est aujourd’hui gérée, avec quels facteurs d’évolution. Le cours est introduit par : - Une brève approche sur le temps long historique de la construction de la «décentralisation», - L’examen des fondamentaux d’une «économie des territoires», - Les concepts fondateurs de l’identité citoyenne au regard de l’ancrage dans les territoires. L’enseignement comprend trois temps : I. Textes et institutions Les rudiments des règles sont examinés autour des principes construisant l’architecture de décentralisation économique et budgétaire - Fondamentaux de la décentralisation économique et budgétaire en France : concepts, outils - Evolutions économiques, réglementaires associées à la décentralisation : les années 2000 - Comparaisons internationales II. Fonctionnement : évolutions récentes - Les résultats généraux de la décentralisation en France - Comparaisons internationales pertinentes (la Région en Europe) - Bilans actuels du fait régional : faits, controverses III. Evaluations : principales analyses de la décentralisation et du fait régional - L’examen des expériences : constats des principales sources d’audit - Les constats récents de la Cour des comptes - Autres constats récents de l’audit économique et financier des Régions (expertises des cabinets d’audit privé et public) Les étudiant-e-s qui le souhaitent peuvent proposer des sujets de mémoire, validés lors de l’enseignement, sur tout sujet appliqué ou théorique de management des politiques publiques des territoires. Bibliographie Elle est exclusivement composée de ressources en ligne, communiquées dès le début du cours. 77 GALEOTE Gustave Professeur associé à Paris 3, administrateur, conseil en gestion des entreprises Initiation à la gestion des entreprises culturelles (M1/GCp/DU/EC/S12) Gestion et administration de projets culturels. Analyse des problématiques économiques et financières spécifiques aux secteurs culturels et artistiques à travers la mise en œuvre d’outils de gestion adaptés. Initiation aux règles générales de la gestion budgétaire et financière, du contrôle de gestion. Études de cas et exercices pratiques. Gestion informatique des entreprises culturelles : atelier (M1/M2/GCp/DU/EC/S2) Le but de cet atelier sera d’aider les étudiants à utiliser l’outil informatique dans la réalisation des budgets de gestion, et notamment en ce qui concerne le budget qu’ils doivent établir pour le montage de projets. Trois types de logiciel seront abordés : logiciel comptable, logiciel de paie, tableur. Gestion administrative et financière des institutions, entreprises et projets culturels (M2/GCp/S12) En collaboration avec André Mondy. Module II : Cours. Descriptif, voir André Mondy, p. 111. Module I : Bases de la gestion Il s’agit d’un atelier intensif qui se déroulera en octobre et novembre sous forme de 8 séances de 3 heures. Le but est d’initier les étudiants aux concepts et outils de base de la comptabilité : obligations comptables, l’organisation comptable, le plan comptable, le principe de la partie double, le fonctionnement des comptes, le compte de résultat et le bilan, la notion d’amortissement, lien entre comptabilité générale et gestion budgétaire... 78 GALLINARI Pauline PRCE à l’Institut d’études européennes, docteure en histoire Introduction à l’économie du cinéma en Europe * (M1/M2//GC/CE/S1) Le cinéma est l’objet d’enjeux multiples. Du point de vue économique, c’est une véritable industrie qu’il faut prendre en compte. Structurée, elle est constituée par différents «maillons» : production, distribution et exploitation. De plus, le cinéma a une évidente dimension artistique et culturelle. Pour le spectateur, c’est une «pratique» qui induit des comportements spécifiques. Par ailleurs, c’est toute la question de la diversité culturelle qui se joue dans un domaine où la concurrence américaine est incontournable. Quelle est donc la place du cinéma en France et en Europe ? Quels mécanismes sont à l’œuvre ? Pourquoi et comment fonctionnent-ils ? Ce cours se propose d’aborder ces problèmes selon une approche à la fois économique et culturelle. Politiques de l’audiovisuel en Europe* (M1/M2/GC/TC/S1) Le terme «audiovisuel» désigne toutes les techniques de communication qui utilisent l’image et le son, ce qui englobe à la fois le cinéma, la télévision, la vidéo et Internet. Depuis les années 1990, de nombreuses mesures concernant l’audiovisuel ont été prises à l’échelle européenne. Parallèlement, une volonté d'intervention en direction de l'audiovisuel s'est développée dans le cadre des Etats européens. Dans quelle mesure peut-on dès lors parler d'une politique européenne de l'audiovisuel d'une part et de politiques nationales de l'audiovisuel d'autre part ? Ce cours questionnera la notion de politiques de l’audiovisuel du point de vue de ses mises en application et permettra de s'interroger sur la complémentarité des initiatives nationales et européennes dans un contexte où le champ audiovisuel est bouleversé par la révolution numérique et l'avènement d'Internet. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. Civilisation européenne : histoire et héritages* (M1GC/ TC/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug et Thibaud Zuppinger Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 31. 79 Histoire culturelle en Europe à l’époque contemporaine* (M1/M2/GC/TC/S2) L’histoire culturelle permet de s’intéresser aux politiques et aux institutions qui encadrent l’activité culturelle, aux manifestations culturelles ainsi qu’aux pratiques culturelles. A l’époque contemporaine, l’Europe a été marquée par différents phénomènes culturels dont l’un des plus importants a été le développement d’une culture dite «de masse», favorisée par l’essor de nouveaux médias tels que la radio, le cinéma ou la télévision. Ce cours se donne pour objectif d’aborder les multiples questions que soulève l’histoire culturelle en Europe dans une perspective à la fois nationale et européenne. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. Écrire, rédiger en français (TC/S12 et S2 : 3 groupes) En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir à Mireille Azzoug, p. 32. Étude de cas culturel (cinéma et audiovisuel) : atelier (M1/GC/S12). Descriptif général : voir Isabelle Bongard, p. 61. Projet culturel et artistique (cinéma et audiovisuel). Montage pratique : atelier (M2/GC/S12). Descriptif général : voir Marc Le Glatin, p. 103. Les thématiques d’études de cas proposées porteront essentiellement sur des questions ayant trait aux divers enjeux de l’économie du cinéma et de l’audiovisuel en Europe : les étudiants pourront travailler aussi bien sur le domaine de la production, que sur celui de la distribution, ou encore de la diffusion… Méthodologie et rédaction des études de cas culturels (TC/S12/2 groupes) En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 34. 80 GOUGEON Jacques-Pierre Professeur à l’université de Franche-Comté, expert à l’Assemblée nationale, directeur de recherches à l’IRIS, ancien conseiller culturel en Allemagne L’Allemagne dans le monde depuis 1914 (M1/M2/TC/recommandé en CE/S12). Cours assuré en français. Il s’agira dans ce cours de présenter l’évolution de la place de l’Allemagne dans l’Europe et dans le monde de 1914 à nos jours, à travers sa diplomatie mais aussi son économie, tant les deux sont liées. On étudiera également l’engagement de l’Allemagne au sein des organisations internationales. Un accent particulier sera porté sur la période de la post-unification, marquée par une mutation du regard de l’Allemagne sur le monde et du regard du monde sur l’Allemagne. On finira par s’interroger sur la capacité et la volonté de l’Allemagne unie de jouer le rôle de puissance diplomatique. Bibliographie Jacques-Pierre GOUGEON, L’Allemagne du XXIe siècle : une nouvelle nation ?, Colin, Paris, 2009. Jacques-Pierre GOUGEON, L’Allemagne : une puissance en mutation, Gallimard, Paris, 2006, rééd. 2009. ––– Où va l'Allemagne ? Flammarion, Paris, 1998. Christian HACKE, Die Aussenpolitik der Bundesrepublik Deutschland, Ullstein, Francfort sur Main/Berlin, 2003. Robert KAGAN, La Puissance et la Faiblesse. Les Etats-Unis et l’Europe dans le nouvel ordre mondial, Hachette, Paris, 2004. Michel KERAUTRET, Histoire de la Prusse, Seuil, Paris, 2005. Gregor SCHÖLLGEN, Der Auftritt. Deutschlands Rückkehr auf die Weltbühne, Ullstein/ Propyläen, Berlin, 2003. Allemand. Traduction/rédaction : l’actualité allemande (TC/S12) Il s’agira dans ce cours d’une présentation de l’actualité politique, économique et sociale de l’Allemagne à partir du commentaire et de la traduction de textes originaux : extraits d’ouvrages d’actualité, articles de presse, discours de la Chancelière et des principaux dirigeants politiques, documents économiques... Si une maîtrise correcte de la langue allemande est nécessaire, on s’efforcera dans l’évaluation de tenir compte du «bagage» propre à chaque étudiant. Bibliographie Ouvrage de base pour certains documents et le lexique : Jacques-Pierre GOUGEON, La Civilisation allemande, Hachette, Paris, 1999. 81 GUÉDÉ Bruno Consultant et formateur en commerce international - Directeur du cabinet BG Consul’Trade Techniques du commerce international (lic. pro./S12). 2 groupes : - gr 1 : marchés européens : parcours anglophone, germanophone, hispanophone et PECO - gr 2 : marchés internationaux : parcours marchés chinois, latino-américains et nordaméricains Le but de cet enseignement est de permettre à l’étudiant : d’identifier les solutions possibles quand il est placé dans une situation de choix impliquant des connaissances techniques ; de déterminer les avantages et les inconvénients respectifs des différentes solutions possibles ; d’effectuer un choix raisonné et justifiable par rapport à des critères tenant compte de l’entreprise concernée, du ou des marchés (produits, pays) dont il s’agit, et de l’environnement économique et commercial international. Seront traités les sujets suivants : – structure des entreprises exportatrices ; – organismes d’information pour les exportateurs : structure de l’information sur Internet, comment trouver l’information commerciale et l’information technique ; – normes et protection de la propriété intellectuelle ; – logistique : notions de base sur les Incoterms, la place de la conteneurisation et le transitaire / commissionnaire de transport ; – aspects de douane française (à l’exportation) et de douane locale des zones géographiques concernées (à l’importation) : documents requis, formalités à accomplir à l’importation et à l’exportation, placement sous régimes adéquats, paiement des droits et taxes ; – transports terrestre, maritime et aérien : cadre international et national (en France et dans les pays concernés), acteurs, documents de transport, tarification, critères de choix ; – assurance-transport : polices, garanties, responsabilité du transporteur, modalités d'indemnisation ; – paiements internationaux : instruments (chèque, virement, effets de commerce) et techniques de paiement (contre-remboursement), délais d’encaissement ; – gestion du risque d’impayé : prévention (renseignement commercial), suivi des comptes clients, assurance-crédit, recouvrement, clause de réserve de propriété. Bibliographie Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés de l’export, 3e édition, SEFI, Paris, 2006. 82 Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000. Le MOCI, Pratic Export. Sélection de sites Internet : Douane française (http://www.douane.gouv.fr/) ; ISO (http://www.iso.org), AFNOR (http://www.afnor.fr) ; INPI (http://www.inpi.fr). Sites généraux : Interex (http://www.interex.fr) ; Mondissimo (http://www.mondissimo.com). Projet tutoré : licence professionnelle (lic. pro./S12/marchés européens : parcours anglophone, germanophone et PECO, marchés nord-américains et latino-américains). Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40. Transport et logistique I (lic. pro./M1/M2/CI/S1) Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 41. Douanes (lic. pro./M1/M2/CI/S2) Ce cours complète ceux de Transport et logistique I et II en abordant les sujets liés à la Douane dans l’échange international. Son objectif est d’expliquer l’importance du contrôle des flux de marchandises et de montrer comment il s’articule avec une flexibilité des échanges nécessaire pour les entreprises pratiquant des opérations de commerce international. Le mouvement continu d’abaissement progressif des barrières douanières et non tarifaires depuis 1945 est aujourd’hui remis en question par de nouvelles exigences de sécurité dont le « nouveau code douanier européen » fait largement état. Parallèlement, un grand nombre d’accords de libre-échange sont signés chaque année dans le cadre de l’OMC. Le dédouanement est donc un enjeu-clé des négociations commerciales internationales et sa pratique doit garantir ces deux exigences contradictoires : sécurité et fluidité. Le cours abordera les thèmes liés au dédouanement : régimes et procédures, pratique en France et à l’étranger (Union européenne et exemples dans d’autres zones géographiques significatives). Bibliographie Claude J. BEER, Henri TRÉMEAU, Le Droit douanier, communautaire et national, Economica, coll. «Droit des affaires et de l’entreprise», 7e éd., Paris, 2006. Cyrille CHATAIL, Guide des procédures douanières, Lamy, Paris, 2006. Brieuc de MORDANT de MASSIAC, Christophe SOULARD, Code des douanes national 83 et communautaire, 4e éd., Litec, Paris, 2006. Le site de l’Organisation mondiale des douanes (http://www.wcoomd.org) est un excellent portail vers les sites des différentes administrations douanières du monde entier. Parmi les sites les plus remarquables, on peut citer celui de la DGDDI (www.douane.gouv.fr) pouvant être complété par ceux des douanes allemandes, belges, britanniques, espagnoles et irlandaises pour la pratique douanière dans l’Union européenne ; les sites des douanes du Brésil, du Canada, des Etats-Unis et du Japon permettent de s’informer sur des exemples de systèmes non communautaires. Autres sites conseillés : Bases de données de l’Union européenne : http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds/fr/home.htm CEFACT (organisme de l’ONU chargé de la simplification des procédures, notamment douanières) : http://www.unece.org/cefact/ Sydonia (Système douanier automatisé) : http://www.asycuda.org/french/default.asp 84 HACKENBERG Katja Maître de conférences à l’université Cergy-Pontoise L’Allemagne à travers les textes (TC/S1). Assuré en allemand, validable en langue et en civilisation Suivi de l’actualité allemande à travers une analyse des articles de presse ayant trait aux questions économiques, politiques et culturelles. Le cours permettra à la fois de pratiquer la langue allemande (traduction, compréhension, rédaction) et de d’étudier la société allemande et ses particularités à travers son histoire, ses institutions, son économie et ses cultures. Seront notamment étudiés la réunification de l’Allemagne, sa place au sein de l’Europe et les défis spécifiques qu’elle rencontre face à la mondialisation ; la diversité de la culture allemande, qui se fonde davantage sur les particularités des villes et des régions que sur l’Etat fédéral. Un plan détaillé sera fourni lors de la première séance. Bibliographie Laurent FÉREC, Dossiers de civilisation allemande, Ellipses, Paris, 2006. Christoph KLESSMANN, Teilung und Integration – Die doppelte deutsche Nachkriegsgeschichte als wissenschaftliches und didaktisches Problem, Bundeszentrale für politische Bildung, Bonn, 2005. Jean SOLCHANY, L’Allemagne au XXe siècle – entre singularité et normalité, PUF, coll. «Nouvelle Clio», Paris, 2003. Francis LACHAISE, Berlin, miroir de l'histoire allemande de 1945 à nos jours, Ellipses, Paris, 1999. Allemand. Initiation I (TC/S1). Validable en 3e langue uniquement. Allemand. Initiation II (TC/S2). Validable en 3e langue uniquement. Sous réserve 85 HAMON Benoît Professeur associé à l’Institut d’études européennes, ancien parlementaire européen, consultant Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union européenne* : atelier (M1/M2/CE/TC/S2). Conseillé pour la préparation des concours. En collaboration avec Antoine Schwartz Le Traité de Lisbonne renforce le rôle du Parlement européen. Quelles sont ses compétences (procédure législative, procédure budgétaire et procédure de contrôle) ? Où se situe le pouvoir dans le Parlement européen ? Seront étudiés : – Les groupes politiques (postes clés, répartition du pouvoir entre les groupes...). – La Présidence (pouvoirs du Président et du bureau). – Les commissions parlementaires (hiérarchie, poids des présidents, les différents rapports : législatifs, consultatifs et d’initiative ; rôle des coordinateurs de groupe dans les commissions, des rapporteurs fictifs dans chaque texte). – Les stratégies nationales, les regroupements de pays (NEM, pays nordiques). – Les délégations internationales clés. – Les relations avec les autres institutions (Commission et Conseil). – Les lobbies («les parlementaires privatisés»). – Le Parlementaire européen (statut et moyens). Diverses études de cas seront proposées (directive Bolkestein, groupe socialiste...) Bibliographie Elle sera distribuée lors du premier cours. Études de cas : construction européenne. Financements européens : mode d’emploi* (M1/M2/CE/GC/S12). Conseillé pour la préparation des concours. En collaboration avec Étienne Butzbach. Descriptif : voir Étienne Butzbach, p. 66. Étude de cas : Institutions internationales multilatérales. (M1/M2/CE/TC/S12) En collaboration avec Étienne Butzbach. Descriptif : voir Étienne Butzbach, p. 67. 86 HÉRARD Marianne Chercheuse, docteure en anthropologie La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers (M1/M2/VGp et r/TC/S2) Il existe dans les grandes villes, et dans les villes de banlieues en particulier, des logements très dégradés, des camps de Roms, des foyers de travailleurs migrants. Ces habitats atypiques sont au cœur des questions sociales et politiques et interrogent les transformations de la ville contemporaine : quelle place pour ces habitats et habitants singuliers dans la ville ? Nous verrons dans un premier temps comment les écrits sociologiques et anthropologiques sur la ville problématisent ces questions. Nous réfléchirons ensuite à la figure de la ville engagée par les politiques spécifiques (passage des foyers en résidences sociales, des camps de Roms aux villages d’insertion), et par les politiques de résorption de l’habitat insalubre. Le cours proposera dans un troisième temps des visites de terrain ainsi qu’une enquête auprès d’habitants de l’un de ces habitats singuliers afin d’examiner ce qu’ils pensent de leurs habitats, des politiques les concernant et des transformations de la ville. Bibliographie Sur les foyers : 16e Rapport du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, Du foyer de travailleurs migrants à la résidence sociale : mener à bien la mutation, juillet 2010 Pour une politique des foyers. Vers une politique du logement. Annexe au rapport du Haut Conseil à l’intégration, 1991 BAROU Jacques, « Trajectoires résidentielles, du bidonville au logement social », in Immigration et Intégration l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 1999. BERNARDOT Marc, « Déplacer et loger les indésirables. Sociologie du logement contraint », N°2. Revue Asylons Terrains d’ASILES, octobre 2007. BERNARDOT Marc, Loger les immigrés. La Sonacotra, 1956-2006, Editions du Croquant, coll. « Terra », Bellecombe-en-Bauges, 2008. COPAF, Contre le rapport Cuq, 23 propositions sur les foyers de travailleurs immigrés, 1996. CUQ Henri, 1996, Rapport de la Mission parlementaire sur la situation et le devenir des foyers de travailleurs migrants, brochure. DOSSIER coll., « Les foyers dans la tourmente », Hommes et Migrations, n°1202, oct. 1996 FIEVET Michel, Le Livre blanc des travailleurs immigrés des foyers, du non droit au droit, CIEMI l’Harmattan, Paris, 1999. HERSENT Madeleine, ROBERT Monique, dir., Les Foyers dans la ville, Foyers de travailleurs migrants et politique de la ville, Paris, FAS DIV Caisse des dépôts et consignations, Paris, 1999. 87 LAZARUS Sylvain, dir., Rencontres avec des gens d’ici : les résidents des foyers Sonacotra d’Argenteuil, Ed. La lettre du cadre territorial, 1998. PASCAL Pierre, Le Logement des immigrés, Rapport présenté par Pierre Pascal, 1994. TANTER Annick, TOUBON Jean-Claude, « Mixité sociale et politiques de peuplement : génèse de l’ethnicisation des opérations de réhabilitation », Sociétés contemporaines n°33-34, janv-avril 1999. Sur les squats et la résorption de l’habitat indigne AGIER Michel, L’Invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Éditions des archives contemporaines, Paris, 1999. BALLAIN René, MAUREL Elisabeth, Le Logement très social, Editions de l’Aube, La Tour d’Aigues, 2002. BOUILLON Florence, Les Mondes des squats, PUF, Paris, 2009. Sur les camps de roms et les villages d’insertion Marc Bernardot, « Les mutations de la figure du camp », p. 42-55, in Olivier Le Cour Grandmaison, Gilles Lhuilier, Jérome Valluy (dir.), Le Retour des camps ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo…, Autrement, Paris, 2007. Marc Bernardot, Camps d’étrangers, Editions du Croquant, coll. « Terra », Bellecombe-enBauges, 2008. COMMISSION EUROPÉENNE , Cadre de l’Union européenne pour les stratégies nationales d’intégration des Roms, pour la période allant jusqu’à 2020, avril 2011.GOTMAN A. (dir.), Villes et Hospitalité. Les municipalités et leurs « étrangers », CURAPP-CEMS, PUF, Paris, 2004. GUSFIELD J., « Action collective et problèmes publics » (entretien avec Daniel Cefaï et Dany Trom), in CEFAÏ D., PASQUIER D. (dir.), Les Sens du public. Publics politiques, publics médiatiques, Paris, PUF, CURAPP-CEMS, 2003. LEGROS Olivier, « Les « villages d’insertion » : un tournant dans les politiques en direction des migrants roms en région parisienne ? », REVUE Asylon(s), N°8, juillet 2010. LEGROS Olivier, « Les pouvoirs publics et les grands « bidonvilles roms » au nord de Paris (Aubervilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen).", EspacesTemps.net, Textuel, 27.09.2010 http://espacestemps.net/document8422.html LUSSAULT M., De la lutte des classes à la lutte des places, Grasset, coll. « Mondes vécus », Paris, 2009. MORAN GARO, Les Roms, une Nation en devenir, Syllepse, Paris, 2009. 88 HENNI Amar Directeur d’un Service municipal de la jeunesse en Région parisienne Les jeunes et la loi (M1/M2/VG/TC/S1) Le cours portera sur une transformation de l’état et son nouveau paradigme de sécurité dont les enfants sont la cible, et plus particulièrement les enfants et les jeunes des banlieues. Nous nous appuierons tout d’abord sur une enquête anthropologique menée à Grigny dans laquelle les jeunes établissent l’usage d’un processus de la punition par les représentants étatiques. Les problématiques abordées seront : 1. Les rapports entre les jeunes et l’Institution scolaire au travers de laquelle les élèves savent que, sous l’énoncé de la sécurité et de l’intérêt collectif, les responsables du collège authentifient un rapport de force qui, si nécessaire, peut ruiner une quelconque perspective d’avenir professionnel ou intellectuel. 2. L’intervention de la police embarquant le présumé innocent de façon trop souvent musclée, disproportionnée et terrorisante pour les familles. 3. Les comportements de certains travailleurs sociaux, de gardiens de prison, de magistrats, de journalistes ou d’élus locaux pour qui l’utilisation de la punition est une arme redoutable. Notre deuxième accroche s’orientera sur la profusion des textes de loi concourant à étayer notre propos et celui des jeunes participant à l’enquête, qui identifient ces mécanismes comme la distinction d’une injustice. Si nous prenons en compte les centaines de témoignages attestant de ces comportements, les lois récentes qui n’ont pour objet que de criminaliser des populations entières et les réseaux informatiques de surveillance, nous admettrons que l’acte de punir porté par ce principe de «sécurité» s’inscrit principalement comme le moyen de façonner une puissance et de faire la démonstration d’une réelle capacité à nuire ou à détruire. Dès lors, dans ce rapport dualiste que les représentants de l’État n’auront pas su ou pas voulu modifier, nous pouvons nous demander si dans cette catégorie d’injustice n’apparaît pas une figure contemporaine du vaincu et un archétype de la vengeance ? Bibliographie Loïc WACQUANT, Punir les pauvres, le nouveau gouvernement de l’insécurité sociale, Agone, Marseille, 2004. Michel FOUCAULT, Surveiller et Punir, Gallimard, Paris, 1975. Axel HONNETH, La Société du mépris, vers une nouvelle théorie critique, La Découverte/Poche, Paris, 2006. 89 Ivan JABLONSKA, Les Enfants de la République, l’intégration des jeunes de 1789 à nos jours, Le Seuil, Paris, 2010. Raymond VERDIER, «VENGEANCE : le face à face victime/agresseur», Autrement coll. «Mutation» n° 228, 2004. Naomi KLEIN, La Stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre LEMEAC / ACTES SUD. Alain BERTHO, Le Temps des émeutes, Bayard, Paris, 2009. Sylvain LAZARUS, L’Anthropologie du Nom, Seuil, « Collection des travaux », Paris, 1998. Christian SANCHEZ, Sous les regards de Caïn, l’impossible observation des mineurs délinquants (1945 – 1972), Ramonville Saint-Agne, Erès, 1995. Ramon GUTIÉRREZ, «Cultures de la Rue. Honneur et déshonneur dans les rues du Barrio : un code d’éthique moderne», Cahiers CHARLES V n° 20, Université Paris 7 – DenisDiderot, 1996. Carl SCHMITT, La Notion de politique, 1932, trad. fr. 1972, rééd. Calmann-Lévy, Paris, 1994. Didier LAPEYRONNIE, Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui, Robert Laffont, coll. «Le monde comme il va», Paris, 2008. François DUBET, La Galère, jeunes en survie, Le Point, Paris, 2008 / Fayard, Paris, 1987. 90 KARATSIOLI Barbara Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes La ville translocale : réseaux globaux et production du lieu (M1/M2/VG/CE/S1) Prenant à rebours la ville monde/globale ou postmoderne où la production du lieu fait défaut, ce cours propose d’introduire l’étudiant à la découverte de la ville « translocale ». Le cours s’attachera à montrer comment les espaces de la ville sont transformés en lieux signifiants sous l’effet des activités à caractère politique, économique et culturel menées à distance par des acteurs reliés à ce lieu par leur appartenance à des réseaux sociaux qui s’étendent au-delà de ce lieu et à une échelle globale. Il vise, en d’autres termes, à montrer comment la formation de réseaux sociaux à longue portée, et les connexions à longue distance qui traversent la ville, sont susceptibles de forger autrement les lieux, plutôt que de les « annuler ». Les dix séances du cours se divisent en deux séquences thématiques à partir de la manière dont ils élaborent l’interface entre transformation urbaine et les réseaux transnationaux dans la fabrication du lieu. La première séquence aborde les différents courants sur la globalisation qui oublient le lieu au profit de l’articulation local/global. Elle montrera comment en essayant d’arracher le local de son localisme, ces approches tendent à abstraire le local de la localité. Certains marquent trop l’opposition entre local global et d’autres distribuent le local et le global dans une articulation circulatoire sans lieu. La deuxième séquence propose de se concentrer sur la production de la ville comme lieu et sur la production des lieux de la ville. Elle présente, tout d’abord, des approches dominantes sur la translocalité qui s’accordent à parler des espaces à la limite de l'État-nation qui servent à comprendre les transformations de l'Etatnation. Elle vise par la suite de présenter des nouvelles approches à la translocalité qui émergent du chevauchement des champs d’étude critiques à la « transnationalité » et à l’ « urbanité ». Elle propose alors de prêter attention à la production du lieu à partir de ces connexions et dans la tension entre les liens transnationaux et les processus de déterritorialisation et de reterritorialisation qui caractérisent ces villes et aux échelles dans lesquelles ces réseaux s’inscrivent. Bibliographie AUGÉ, Marc. Non lieux, anthropologie de la surmodernité, Seuil, Paris, 1992. APPADURAI, Arjun. Après le colonialisme: les conditions culturelles de la globalisation, Payot, coll. “Petite Bilbliothèque de Payot”, Paris, 2005. Brenner, Neil. « The Urban question as a scale question: reflections on Henri Lefebvre, urban theory and the politics of scale », International Journal of Urban and Regional Research, 2000: 24 (2) : 361-78. 91 Burawoy, Michael, 2003, “L’étude de cas élargie. Une approche reflexive, historique et compare de l’enquête de terrain” in Cefaï, Daniel (dir), L’enquête de terrain, Paris, La Découverte, Collection “Recherches”: 425-464. Latour, Bruno, Nous n’avons jamais été modernes, Essai d’anthropologie symétrique, La Découverte,1997 [1991]. Low, Setha & Lawrence-Zuniga, Denise, The Anthropology of Space and Place: Locating Culture, Blackwell Readers in Anthropology, 2003. Lefebvre, Henri, La production de l’espace, Paris, Anthropos, 2000. Hannerz, Ulf, Explorer la ville : éléments d’anthropologie urbaine, Paris, Les éditions de Minuit, 1983. Smith, Michael Peter, Transnational Urbanism: Locating Globalization. Malden, Mass.: Blackwell Publishers, 2001. Swyngedouw, Eric, « Neither global nor local: ‘glocalisation’ and the politics of scale». In K. Cox (ed.), Spaces of globalisation : Reasserting the Power of the Local, Guildford Press, New York: 1997:137-156. Tarrius Alain, Les nouveaux cosmopolitismes. Mobilités, Identités, Territoires. Ed. de l'Aube. Monde en cours, 2000. Waldinger, Roger, « Transnationalisme » des migrants et présence du passé », Revue Européenne des Migrations internationales, 2006:22 (2) : 23-41. The Global City : a Critical Overview (M1/M2/VG/GC/CE/S12. Cours assuré en anglais, validable en langue) Cities have often been considered as the hallmark for a rising nation-state or as the surrogate for global capitalism. In recent times, the state has increasingly come to represent the barriers to economic globalization. As a result, the “global city” is emerging as the medium to the realization of a supra power, thus bypassing the fading state. This all-year course offers students an overview of the main texts and academic debates on the city and globalization since the 1980s. Held in English, it aims to introduce students to the vocabulary of the “global” city, allowing them to present, discuss, and argue the topic in English, both orally and in writing. In the first semester, the course will discuss mainstream 1980s-1990s theories of the city. It will initiate students to the city as the realization of a supra power: either as the “place of the nation-state”, a unique and unitary culture, or as an “impossible-place” (non-lieu), a location of global capitalism wherein identities dissolve. The course will delve into how theories of the global, postmodern, and world city assign a central role in urban change to the logic of accumulation and the agency of capitalism. It will show how these theories on the city evolve through particular historical global transformations. In the second semester, the course will discuss more recent approaches to the city. It will introduce the student to critical studies discussing the role of city in the rise of a “global civil society” through NGO networks. The course will then discuss the emergent post-Marxist approach. It aims to underscore the significant 92 shift made by this approach to a more dynamic understanding of the “city in the making”, one that is built on the study of power struggles and conflicts. In both semesters and through these approaches, the course will address questions of governance and migration, space and time, and methodology. Bibliographie Appadurai, Arjun, Modernity at Large, Cultural Dimensions of Globalization, 1998. Basch, Linda, Glick Schiller, Nina & Szanton Blanc, Cristina, Nations Unbound: Transnational Projects, Postcolonial Predicaments and the Deterritorialized Nation-State, New York: Gordon & Breach, 1994. Bauman, Zygmunt, Globalization: The Human Consequences, New York, Columbia University Press, 1998. Castells, Manuel, The City and the Grassroots. Berkeley, Los Angeles: University of California Press. Gupta, Akhil & Ferguson, James (eds), Culture, Power and Place. Durham, Londres: Macmillan, 1997. Hannerz, Ulf, Transnational Connections, Londres et New York: Routledge, 1996. Harvey, David, The Condition of Postmodernity, Oxford: Blackwell Publishers, 1989. Massey, Doreen, “A Global Sense of Place” in Marxism Today, 1991: 24-28 Sassen, Saskia, The Global City, New York, Londres: Princeton University Press, 1991. Patrimoines positifs et patrimoines négatifs dans les contextes de guerre (M1/M2/VG/GC/TC/S2) Dans une ère marquée par la prolifération des conflits, le patrimoine devient pour l’Unesco un moyen important pour la promotion de la « Culture de la Paix » et du dialogue interculturel entre civilisations. Car, une fois classé comme mondial, l’héritage appartient à l’ensemble de l’humanité. Cependant, on ne peut assigner au patrimoine –matériel ou immatériel- qu’une valeur positive tellement le patrimoine est imbriqué avec des questions d’identité et de conflit. En proposant d’étudier les patrimoines positifs et les patrimoines négatifs, le cours s’interroge sur les politiques complexes de destruction et de reconstruction du patrimoine. Il propose de montrer combien les dynamiques du conflit et de la paix sont impliquées dans les classements ainsi que dans les pratiques et les usages du patrimoine. Plusieurs questions se posent auxquelles le cours vise à répondre : comment experts, gouvernements, individus et communautés en conflit négocient-ils le patrimoine ? A quel point le développement de la pensée scientifique participe-t-elle aux qualifications positives ou négatives du patrimoine ? Demeure-t-elle impartiale ? A quel point le classement officiel du patrimoine est-il affecté par la situation sur place et l’urgence de l’application des droits de l’Homme localement. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. 93 La construction européenne face aux nouveaux régionalismes et à la globalisation (M1/M2/CE/VG/TC/S2) La tendance régionaliste figure dans les écrits quelques fois comme le contrepied et d’autres comme un échelon de la globalisation. Ce cours s’appuie sur l’étude des cas grec et turc pour montrer les défis que la globalisation et les nouveaux régionalismes posent à la construction européenne. Il s’applique à montrer combien les transformations politiques, économiques et culturelles récentes de la Grèce et de la Turquie, notamment la récente crise économique grecque et la politique de régionalisation de la Turquie, interrogent les limites de la gouvernance européenne. Le cours repose ainsi la question de la place de la gouvernance régionale par rapport à la gouvernance globale mais aussi par rapport à d’autres régionalismes géographiquement proches. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 94 LANGUE ELAZAMI Odile Chargée de cours Espagnol. Version spécialisée : économie-gestion (lic. pro./CI/TC/S1) Ce cours a pour objectifs de perfectionner la maîtrise de la syntaxe et de développer le vocabulaire commercial et la langue des entreprises à travers des textes et des documents commerciaux (factures, bilans...). FENG Jean-Yves Traducteur-interprète assermenté Chinois. Techniques de rédaction (lic. pro./marché chinois/TC/S12) Chinois. Version (lic. pro./marché chinois/TC/S12) HUGHES Edward Consultant, chargé de cours à l’Institut d’études européennes Anglais. Langue spécialisée : commerce international (lic pro/M1/M2/CI/S1 etS2/2 groupes) Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de réviser, consolider et de ce fait maîtriser le vocabulaire du commerce international. L’importance des relations commerciales avec les pays de langue anglaise est encore accrue par l’usage de l’anglais auprès des anglophones ou, le plus souvent en tant que langue véhiculaire entre personnes dont ce n’est pas la langue maternelle dans des domaines fondamentaux des techniques du commerce international. Seront utilisés comme support des documents d’usage professionnel, des articles d’actualité de la presse anglophone internationale ou des textes professionnels (rapports, communiqués de presse…). 95 Les étudiant-e-s suivant ce cours sont supposés avoir une connaissance approfondie des domaines abordés. Bibliographie Journaux, magazines et sites Internet : The Economist ; The Financial Times, The New York Times Publication officielle : Organisation mondiale du commerce, Understanding the WTO (116 p., disponible en ligne sur : http://www.wto.org/english/thewto_e/whatis_e/tif_e/tif_e.htm) Ouvrages pour l’anglais des affaires : D. COTTON, D. FALVEY, S. KENT, Market Leader: Business English with the Financial Times, Longman, Londres, 2000. A. ASHLEY, The Oxford Handbook of Commercial Correspondence, Oxford University Press, Oxford, 2003. I. MACKENZIE, Financial English, Language Teaching Publications, Hove, 1995. Anglais. Thème (TC/S12). 2 groupes. Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de consolider et élargir leurs compétences en traduction thème. A travers la traduction du français vers l’anglais de textes de l’actualité internationale, il s’agira d’acquérir non seulement des stratégies de traduction (éviter le calque, les faux amis, savoir recourir aux formes idiomatiques…) mais d’élargir ses compétences en matière de lexique et de syntaxe (construction de la phrase, place des mots, formation des mots composés, utilisation des temps et modes, de l’article…). Anglais. Techniques de rédaction (TC/S1) Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de consolider et élargir leurs compétences en langue anglaise écrite. Seront traitées, entre autres, les questions suivantes : rédaction de CV, de lettres de motivation en anglais ; de textes sur des sujets d’actualité (la société, le commerce, les arts, la finance…) ; analyse et synthèse de textes ; étude des registres : l’anglais du journalisme ; l’anglais littéraire. Un travail pointu sur la grammaire sera également entrepris. Bibliographie Journaux, magazines et sites Internet : The Economist, The Guardian, Time… 96 LARROQUE Jimena Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes L’Espagne contemporaine : politique et société (M1/M2/TC/S2/assuré en espagnol/validable en langue) Dans ce cours, l’objectif principal est de dresser un panorama diachronique sur les nouvelles configurations politiques et sociales de l’Espagne contemporaine, en revenant sur un certain nombre de marqueurs historiques et actuels. La transition de régime politique du franquisme à la démocratie et l’adoption de la Constitution en 1978 dessinent une organisation territoriale toute particulière connue sous la formule « État des autonomies ». La représentation de l’Espagne en tant qu’« État multinational » est mobilisée par les nationalismes périphériques souhaitant élargir leur autogouvernement. De ce fait, le cadre sociopolitique se plie à des tensions centrifuges extrêmement volubiles – faisant de l’Espagne un cas de fédéralisme asymétrique – tout en encourageant l’expression d’identités nationales diverses au sein de la société espagnole. Dans cette optique, nous donnerons les clés du système politique espagnol à partir des discours et du fonctionnement des partis politiques, des bases étatique et régionale. La place de l’Espagne dans l’Union européenne depuis son adhésion en 1986 attirera également notre attention, y compris dans une double dimension économique et politique : depuis le formidable décollage économique de l’Espagne rendu possible par l’octroi des fonds structurels jusqu’à la gestion de la crise économique de nos jours, quelle est la perception de l’Europe en Espagne ? Quelle est la portée d’une identité européenne, quels sont les effets de l’européanisation dans ce pays du Sud du continent ? Pour approfondir la nature d’une démocratie encore jeune, il semble aussi pertinent de s’interroger sur consolidation de celle-ci à partir de phénomènes moteurs de changement social comme l’immigration étrangère depuis les années 2000, ou la toute récente mobilisation des « indignados » à l’impact incontestable sur la culture politique espagnole Bibliographie : Nacima BARON-YELLÈS, L'Espagne aujourd'hui - De la prospérité à la crise, De Boeck, Paris, 2010 Manuel CASTELLS, Le pouvoir de l’identité, Fayard, Paris, 1999. Francisco CAMPUZANO (coord.), Les nationalismes en Espagne. De l'Etat libéral à l'Etat des autonomies, 1876-1978, Université Paul Valéry-Montpellier III, Montpellier, 2001. María Àngeles CEA D’ANCONA, Inmigración, racismo y xenofobia en la España del nuevo contexto europeo, Observatorio Español del Racismo y la Xenofobia, Madrid, 2007. Jaime HERNANDEZ YANEZ, L’Espagne du XXIe siècle, Éditions du Temps, Paris, 2006. 97 Juan Pablo FUSI, España : la evolución de la identidad nacional, Temas de hoy, Madrid, 2000. Ana María LÓPEZ SALA, Inmigrantes y Estados : la respuesta política ante la cuestión migratoria, Anthropos, Barcelone, 2005. José ORTEGA y GASSET (1921), La España invertebrada, Espasa-Calpe, Madrid, 2006. Ferrán REQUEJO, Federalismo plurinacional y pluralismo de valores : el caso español, Centro de Estudios Políticos y Constitucionales, Madrid, 2007. Ricard ZAPATA-BARRERO, Teun VAN DIJK (dir.), Discursos sobre la inmigración en España. Los medios de comunicación, los parlamentos y las administraciones, Cidob, Barcelone, 2007. Quête d'identité et hybridation à travers la littérature hispanique (TC/S2/assuré en espagnol et en français, validable en langue) L’objectif central de ce cours est d’interroger l’identité hispanique en Espagne et en Amérique latine, à partir de sources littéraires véhiculant différentes manifestations d’identités nécessairement multiples, hybrides et évolutives. De ce fait, nous proposerons aux étudiants la lecture de textes de la littérature hispanique (espagnole et sud-américaine). La méthode de travail est celle de l’essai, pour lequel il sera demandé d’apporter des éléments biographiques sur l’auteur permettant de contextualiser son œuvre. Faire de l’identité le point centrale de l’approche de cette littérature nous permettra de révéler des grands thèmes au cœur de la civilisation hispanique. Il s’agira, entre autres, de réfléchir au rapport entre la religion et le politique à partir des héritages chrétien et musulman dans la péninsule et de la conquête du « Nouveau Monde ». Mais aussi d’examiner le lien entre engagement politique et littérature, femmes et littérature, etc. Nous tiendrons compte plus largement de l’expression d’identités plurielles traversées par une réalité de fait multiculturelle. La question de fond qui émerge serait celle relative à l’existence de cultures nationales et/ou locales contenues in fine dans une idée d’hispanité, amalgame de cultures fragmentées autant que matrice culturelle commune. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Espagnol. Lecture et commentaire de la presse espagnole (TC/S2) À partir de l’analyse de la presse espagnole, les étudiants seront amenés à faire des synthèses écrites et orales portant sur l’actualité espagnole. Les sources documentaires seront les principaux journaux nationaux tels que El País, El Mundo, mais aussi régionaux : La Vanguardia, El Correo, ABC, etc. 98 LAZARUS Sylvain Professeur, anthropologue, Institut d’études européennes La ville et l’État (M2/VG/p et r/S1) L’hypothèse de ce cours est qu’il ne saurait y avoir de conceptualisation sur les villes (et encore moins sur « la ville ») sans prise en compte de l’analyse de l’État, et donc des formes singulières des États contemporains, en particulier en regard des situations faites aux habitants. On travaillera sur quelques exemples. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Penser l’actualité des villes et des banlieues (M2/VG/p et r/S2) Le propos de ce cours peut se dire ainsi : La ville est au cœur des débats de la presse – urbanisme, écologie, conflits, pouvoirs, enjeu du foncier, sécurité, zonage et partition, la liste est immense. Nous analyserons comment réfléchir le questionnement de l’espace urbain à partir de la presse, française et internationale, avec un intérêt particulier pour la presse européenne, en se posant la question : peut-on parler d’une spécificité urbaine européenne ? Notre grille d’analyse sera thématique et problématique. Elle tentera d’articuler, à propos des situations urbaines, leur singularité propre et cependant la possibilité d’une approche comparatiste. Le travail s’organisera sur la confrontation de quelques situations et de politiques urbaines. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Méthodologie et déontologie de l’enquête sur quelques situations urbaines (M1/VG/S1) Il s’agira de constituer la catégorie d’enquête comme catégorie de la connaissance en sociologie, anthropologie, histoire. Plusieurs points de repère sont nécessaires : En quoi la catégorie d’enquête se différencie-t-elle de celle de l’observation et de l’expérience, par exemple, en physique mais aussi en médecine. Ce sont d’autres disciplines, d’autres approches, d’autres domaines, 99 certes. Elles portent sur d’autres choses, elles ont d’autres propos, elles spécifient leurs objets. Cela ouvre à quelques questions essentielles : Sur ce sur quoi porte la connaissance dans les domaines qui nous intéressent, quels sont leurs propos, peut-on là aussi réfléchir en terme d’objet ? Quatre groupes de travail seront constitués sur les thèmes suivants : « Les émeutes de Londres, 2011 », « Le mouvement des Indignés, Madrid, 2011 », « Les manifestations d’Athènes, 2010-2011 », « Les événements de Clichy-sousBois, 2005 ; Villiers-le-Bel, 2007 – et la catégorie de banlieues en France ». Le rendu sera un document Web multimédia (images, son, textes). Enquête de terrain en banlieue (M1/VG/S2) Cet atelier pratique suit le cours du premier semestre. Il s’agira d’organiser collectivement une enquête par entretiens dont nous aurons à décider le thème précis et à élaborer le guide d’entretien. Le rendu se fera sous une forme publique. Séminaire de recherche. État, mondialisation, guerre (M2/VGr/CEr/doctorat/S12). Une séance par mois, selon le calendrier qui sera fourni. En collaboration avec Philip Golub et Barbara Karatsioli Le propos du séminaire est de réfléchir sur les formes contemporaines de l’État, en Europe et aux États-Unis. Sont-elles en continuité avec celles de la deuxième moitié du XXe siècle ? Ou, au contraire, une nouvelle période est-elle ouverte dont deux événements essentiels sont la chute de l’URSS en 1991 et les attentats de New York de 2001 ? L’analyse de la nature et de l’espace actuels de l’État seront abordés tant en regard des transformations internes, droits, lois, politiques publiques qu’à partir de la politique internationale, économique, militaire et hégémonique. Le détail des séances sera fourni lors du premier cours. Bibliographie Elle sera fournie au fil du cours. 100 LE GLATIN Marc Professeur associé à l’Institut d’études européennes, directeur du Théâtre de Chelles La création artistique et son environnement (M2/GC tous parcours/S1) En collaboration avec des conférenciers extérieurs. Le calendrier précis des séances sera fourni lors du premier cours. Le cycle de conférences a pour vocation de nourrir la réflexion sur le rôle de l’art et de la culture dans la société contemporaine. A partir d’interventions d’artistes et de professionnels de la culture, nous chercherons à comprendre en quoi les courants esthétiques sont influencés par l’environnement sociologique et économique, et en quoi le mouvement de la création pèse sur le champ social et politique. Il s’agit donc de s’interroger, à partir de témoignages concernant l’acte créateur, sur la portée de la pratique artistique et sur son rôle dans l’émergence de nouveaux imaginaires sociaux, tant à l’échelle d’un micro-territoire que dans le cadre des grands enjeux internationaux. Les interventions de professionnels couvriront une large gamme de secteurs artistiques (arts plastiques, spectacle vivant, audiovisuel...). Le calendrier en sera fourni au début du cycle et la programmation précisée avant chacune des conférences. Politiques et institutions culturelles en France (locales, nationales et internationales) (M1/M2/GC tous parcours/S12). Obligatoire si non suivi en M1. Assuré en collaboration par : Jean-François Marguerin, administrateur civil de la culture, directeur du Centre national des arts du cirque : Politiques nationales et locales en France jusqu’en 1959 Valérie de Saint-Do, rédactrice en chef adjointe de la revue Cassandre : Politiques nationales et locales en France depuis 1959 Marc Le Glatin : L’action artistique de la France à l’étranger Le cours s’attache en premier lieu à cerner les origines et les raisons fondatrices d’une intervention des pouvoirs publics en faveur de la culture, des arts et des artistes, dans un pays où la Nation a été structurée par un État centralisé. Une lecture de l’histoire sociale, politique, intellectuelle et artistique de ce pays permet de comprendre pourquoi une action publique, esquissée dans les années 1930 et réellement mise en œuvre à partir de la Libération, a pris appui de façon aussi nette sur une discipline, l’art dramatique, et donné lieu à la première formulation de la décentralisation. 101 Il s’agit aussi de comprendre le contexte idéologique, politique et esthétique sous-jacent aux politiques culturelles mises en œuvre depuis 1959 : articulation entre le ministère de la culture et les collectivités territoriales, liens du monde artistique avec le tissu socioculturel et les mouvements d’éducation populaire, émergence d’expressions artistiques hors des champs balisés par les institutions culturelles, ... Cette analyse des politiques culturelles nationales et locales de la France trouve des prolongements dans l’action de la France à l’étranger. Afin d’assurer le rayonnement de sa langue et de cultiver la réputation d’une nation considérée depuis huit siècles comme un prestigieux foyer culturel, la France conduit une ambitieuse action artistique à l’étranger, dont les enjeux historiques et géopolitiques sont multiples. La présentation des structures institutionnelles de l’action culturelle de la France à l’étranger et l’analyse de la complexité de la politique mise en œuvre par le ministère des affaires étrangères (relations avec les pays de la francophonie, enjeux posés par la construction européenne, rivalité avec le monde anglo-saxon), débouchent sur une interrogation concernant les nouveaux défis posés par la déferlante des industries culturelles ou par l’évolution de l’identité culturelle de la France. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel (M2/GC AI/GCDP/GCEC/S12/40h) Avec la collaboration d’Anne-Marie Autissier, Isabelle Bongard, Fanny Bouquerel, Marianne Clévy et de conférenciers professionnels invités Le cours de méthodologie se divisera en trois parties : 1- Séances méthodologiques : Isabelle Bongard, Marc Le Glatin Cet enseignement débutera par un tronc commun de séances de méthodologie qui présenteront les principes généraux d’un montage de projet et de ses financements. 2- Approche des divers secteurs culturels et artistiques Seront ensuite présentés de façon plus approfondie, au cours de séances intensives, différents domaines artistiques, en collaboration avec des professionnels invités (théâtre : Marc Le Glatin ; arts de la rue, cirque : Pauline Quantin, Laure Brière ; danse : Cyril Duchêne ; arts plastiques et musées : Isabelle Bongard ; musique classique : Philippe Fanjas ; cinéma : Pauline Gallinari ; musiques actuelles : Isabelle Lazzarini). Quelques rencontres et visites professionnelles (institutions, lieux culturels) permettront un contact plus concret avec le monde de la culture et son fonctionnement. 102 3 - Séances pratiques de montage de dossiers : Marianne Clévy Seront également intégrées au cours de méthodologie des séances d’initiation pratique (8 heures au total) à la rédaction/présentation de dossiers de candidature à projets (et financements) dans le cadre des programmes culturels européens et internationaux (Union européenne, Conseil de l’Europe, organisations internationales…, coopération décentralisée). Ces séances relaieront le travail de présentation et d’analyse de ces programmes opéré au sein du cours d’AnneMarie Autissier : Politiques et stratégies culturelles européennes et internationales. Les étudiants seront invités à faire une simulation par groupes de trois. Le travail de montage de dossier sera suivi par mél par l’enseignante et finalisé au cours d’une séance terminale collective de restitution et de mise en commun. Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier (M2/GCAI/DP/EC/S12/60h) En collaboration avec Isabelle Bongard, Cyril Duchêne et Pauline Gallinari Dès le début de l’année universitaire, les étudiant-e-s, par groupes de deux à quatre, seront invités à choisir une idée de montage de projet, qu’ils s’efforceront de faire aboutir en moins d’un an. Les projets peuvent concerner les domaines des industries culturelles, du spectacle vivant, des arts plastiques ou prendre une dimension transversale Lors de ce travail, qui les confrontera directement à la réalité professionnelle, ils seront suivis, au sein d’un atelier, par des tuteur-trice-s enseignants et professionnels. Chaque groupe d’étudiant-e-s aura un tuteur principal qui lui sera assigné en fonction du thème du projet, mais pourra également bénéficier des conseils des autres tuteurs. La coordination générale des projets sera assurée par Marc Le Glatin à qui les projets devront être soumis avant leur lancement. 103 LHOMEL Édith Analyste-rédacteur à la Documentation française. Revue Grande Europe L’intégration des pays d’Europe centrale et orientale à l’Union européenne* (lic. pro./M1/M2/CE/CI/TC/S1 ou S2) Attention : ce cours ne sera pas asssuré en 2011-2012 mais en 2012-2013 L’entrée en 2004, puis en 2007, de dix des États post-communistes (Pologne, République tchèque, Slovénie, Slovaquie, Hongrie, Estonie, Lituanie, Lettonie puis Roumanie et Bulgarie) – auxquels il convient d’ajouter Chypre et Malte – dans l’Union européenne a représenté un défi majeur de la construction communautaire, sans compter la perspective d’autres adhésions (Croatie et, de façon plus incertaine, Turquie, autres États des Balkans occidentaux). Tout en s’attachant à fournir les éléments d’une connaissance approfondie des «nouveaux États membres», cet enseignement décomposera à plusieurs niveaux la problématique de l’élargissement de l’UE à l’Est, notamment : – Les principales étapes du processus de négociation. – Les grandes dimensions et évolutions du débat sur l’élargissement à l’Est, d’une part, chez les ex-Quinze, d’autre part, chez les nouveaux pays membres. – Les modalités d'intégration au travers de la mise en œuvre des instruments financiers dits de pré-adhésion et de la reprise de l’acquis communautaire. – Les nouveaux aménagements institutionnels et configurations géopolitiques engendrés par ce rapprochement progressif, puis leur intégration. – Le devenir des politiques communautaires (PAC, Fonds structurels) à l’aune notamment de cet élargissement. – Les critères de convergence nominale et réelle appliqués aux nouveaux Etats membres. – Les influences que ces nouveaux entrants exercent au sein de l’Union européenne tant sur son fonctionnement et son devenir institutionnels que sur les politiques communautaires d’un point de vue économique et social. Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 104 MAINGAULT Philippe Responsable d’entreprise associative, chargé de cours à l’Institut d’études européennes Stratégies et pratiques du développement local (M2/VG/p et r/S1) Depuis plus de 25 ans, dans un contexte de recul de l’État-Providence, de reflux des politiques d’aménagement du territoire et d’avancées des idées néolibérales, les pouvoirs politiques locaux ont développé des stratégies actives de développement local. Les territoires mis en concurrence cherchent généralement à développer leurs activités économiques afin d’accroître leurs ressources fiscales et l’emploi. Ces objectifs de développement vont-ils perdurer avec la suppression de la taxe professionnelle ? Les notions de développement ne sont-elles pas d’ailleurs à réinterroger dans un contexte où l’efficacité économique traditionnelle est en crise, où les défis écologiques majeurs peuvent rejoindre la question sociale et où les habitants sont souvent les grands oubliés du « développement » de leur territoire ? Plusieurs options de développement sont envisageables selon le type de territoires mais aussi selon les choix politiques. Ainsi, les stratégies institutionnelles de développement ne peuvent être identiques entre la villemétropole ancrée dans la mondialisation libérale et inscrite dans une économie «d’archipel» et des territoires urbains ou ruraux relégués, entre les objectifs sélectifs de compétitivité et les projets de développement de territoires solidaires et équilibrés. A côté de ces formes institutionnelles, des expériences marginales mais de plus en plus nombreuses de développement solidaire émergent. Elles sont prises en charge par les populations dans certains pays du Sud mais aussi dans des territoires délaissés du Nord. Ces formes de développement se suffisent-elles ? Ne faut-il pas chercher à les articuler à des politiques publiques locales ambitieuses mais rénovées ? Les formes renouvelées de coopération décentralisée peuvent-elles encourager une mondialisation des «expériences innovantes» ? Nous travaillerons dans une démarche comparatiste et dans une approche croisant théorie et études de cas pratiques, autour des thèmes suivants : – Districts marshalliens, districts industriels italiens, systèmes productifs locaux et pôles de compétitivité, spécialisation sectorielle/fonctionnelle – Grands investissements privés ou publics en partie exogènes (Iter à Cadarache, nanotechnologies à Grenoble…) 105 – Logiques d’aménagements économiques tournées vers l’urbanisme commercial, l’aménagement de zones d’activités sans spécialisation particulière. – Logiques de captation des revenus : économie résidentielle, touristique, culturelle, «exportation» des couches pauvres. – Economie sociale et développement local (systèmes d’échanges locaux, association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), circuits courts et coopératifs, finances solidaires, développement communautaire, utopies locales). – Ecologie industrielle et développement local. – Articulations des formes alternatives de développement local et des interventions institutionnelles locales. Etude de cas liés à la commande publique locale et aux conventions de gestion entre une collectivité et une association. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Dynamiques territoriales du développement urbain : montage de projet. (M2/VGp et r/S12) Cet enseignement annuel est organisé autour de séances de méthodologie de montage de projets et de séances d’accompagnement des travaux des étudiants sous forme de tutorat. 106 MARIS Bernard Professeur à l’Institut d’études européennes Études de cas. Débats économiques contemporains : analyse des discours et des concepts (M1/M2/CE/r et p/M2/CI/S12) Sous réserve Ce cours propose aux étudiant-e-s une grille de lecture de la presse économique et une réflexion sur la «science» économique à travers l’analyse de cas économiques et financiers précis. L’économie est non seulement un savoir mais aussi un outil d’analyse, de sélection et de production de données qui ont des fonctions de légitimation et de justification des politiques économiques et sociales représentant des intérêts de groupes et de classe. C’est à travers le discours économique – dans ses différents registres : savant, expert, vulgaire – que sont véhiculées les idéologies qui soustendent ces intérêts et ces rapports de force. La presse est un véhicule essentiel de l’idéologie économique dominante et la formation de base de tout étudiant passe par une analyse critique de ce vecteur. Le travail sur les textes permettra une «déconstruction» du discours économique, dans le cadre d’études de cas. Dans ce cours seront abordés les grands thèmes suivants : – rhétorique et science ; – lois et prévision économique ; – rhétorique de l’économie ; – expertise et opinion économique – formalisme mathématique et économie ; – think tanks ; – sociologie de la science économique en France. Le dossier demandé aux étudiant-e-s constituera le mémoire de M1 et pourra servir de base à celui de M2, notamment pour les cursus de la voie recherche. Bibliographie ARISTOTE, Poétique, Le Livre de poche. Roland BARTHES, Le Plaisir du texte, Seuil, Paris, 2000. –– Critique et Vérité, Seuil, Paris, 1999. –– Leçon, Seuil, Paris, 1989. –– Mythologies, Seuil, Paris,1985. Pierre BOURDIEU, Les Structures sociales de l’économie, Seuil, Paris, 2000. Frédéric LEBARON, La Croyance économique, Seuil, Paris, 2000. Dairy MACCLOSKEY, If You Are So Smart, The University of Chicago Press, Chicago, 1990. –– Knowledge and Persuasion in Economics, Cambridge University Press, Londres, 1994. Bernard MARIS, Ah! Dieu que la guerre économique est jolie, Albin Michel, Paris, 1998. 107 Bernard MARIS, Lettre ouverte aux gourous de l’économie, Albin Michel, Paris, 1999. –– (dir.), «Légitimation du discours économique» (actes du colloque 2001), Science et Société n° 55, Presses de l’Université de Toulouse-le-Mirail, 2002. –– Antimanuel d’économie I et II, Bréal, Paris, 2003 et 2007. Chaim PERELMAN, L’Empire rhétorique, Librairie philosophique Vrin, Paris, 1997. Développement durable et services publics* (M1/M2/CE/CI/VG/S1) L’objet de ce cours est d’offrir aux étudiant-e-s une perspective globale sur l’économie de l’environnement, en relation avec la question du développement durable et la gestion publique des ressources rares. Opposée à la régulation marchande des problèmes liés à la pollution et à l’environnement, la régulation publique doit permettre de lier les notions de développement durable ou soutenable et de service public. Au terme de ce cours, les étudiants devront être également familiarisés avec les lieux et les modalités de gestion des problèmes environnementaux en France et dans le monde (ministères de l’environnement, agences de régulation ....). Un plan détaillé sera distribué au début des cours. Bibliographie Jean-Marie HARRIBEY, Le Développement soutenable, Economica, Paris, 1998. –– L’Économie économe, L’Harmattan, Paris, 1998. Michel HUSSON, Six Milliards sur la planète, Textuel, Paris, 2000. Serge LATOUCHE, L’Autre Afrique : entre don et marché, Albin Michel, Paris, 1998. –– La Déraison de la raison économique, Albin Michel, Paris, 2001. Dominique MEDA, Qu’est- ce que la richesse ?, Flammarion, Paris, 2000. François PARTANT, La Fin du développement, Stock, Paris, 1997. René PASSET, L’Économique et le Vivant, Economica, Paris, 1996. Karl POLANYI, La Grande Transformation, Gallimard, Paris, 1983. Jeremy RIFKIN, La Fin du travail, La Découverte, Paris, 1996. Joseph SCHUMPETER, Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, Paris, 1990. Frank-Dominique VIVIEN, Économie et Écologie, La Découverte, Paris, 1994. 108 MESSAMAH Khelifa Maître de conférences, département d’économie Géoécononomie du commerce international (lic. pro./M1/CI/S1) L’objectif de ce cours est triple. Il s’agit : – d’analyser les changements qui ont marqué les relations économiques internationales depuis la fin des années 1980 : globalisation, transition vers l’économie de marché dans les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO), croissance américaine, développement du régionalisme : UE, EEE, ALENA, APEC, Mercosur, émergence et crise des nouveaux pays industriels (NPI) d’Asie et d’Amérique latine, globalisation de la finance, marginalisation des pays en voie de développement (PVD)... – d’étudier les réponses à ces changements, telles qu’elles apparaissent à travers les nouvelles théories de l’échange international, les grands débats internationaux et les nouvelles stratégies des entreprises (partenariat, réseaux, maillage) et l’intégration des firmes multinationales. – d’approfondir les concepts, les outils et le cadre d’analyse susceptible d’aider les étudiant-e-s à comprendre l’évolution géoéconomique mondiale pour mieux cerner les politiques stratégiques des différents acteurs. Plan du cours : Peut-on concilier justice sociale et libéralisation du commerce international ? : Approche méthodologique et fondement conceptuel de l’évolution de l’internationalisation, de la mondialisation et la globalisation. Libéralisation des flux monétaires et financiers et leur impact sur le commerce international : I. Institutions internationales et économie mondiale : Restructuration de l’économie internationale, rôle et place des institutions internationales, système monétaire international, crise financière et endettement II. Libéralisation des flux commerciaux : enjeux et stratégies commerciales. Mondialisation et échanges internationaux : - de la mécanique du GATT à la dynamique de l’OMC. - Les nouveaux accords sur les services (GATS) et la propriété intellectuelle (ADPIC). III. L’OMC et les défis du cycle de DOHA : l’ORD et la gestion des conflits. IV. L’évolution géoéconomique du commerce international, nouvelle composition des échanges et impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication : compétitivité, recherche et développement. 109 Bibliographie Ouvrages : Michel AGLIETTA, La crise. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment en sortir ?, Michalon, Paris, 2008. Patrick ARTHUS et Maris-Paule VIARD, Globalisation : le pire est à venir, La Découverte, Paris, 2008. Paul KRUGMAN, L’Amérique que nous voulons, La Découverte, Paris, 2008. Charles-Albert MICHALET, Qu’est ce que la mondialisation ?, La Découverte, coll. «Cahiers libres», Paris, 2002. Michel RAINELLI, L’Organisation mondiale du commerce, La Découverte, coll. «Repères», Paris, 1996. –– La Nouvelle Théorie du commerce international, La Découverte, coll. «Repères», Paris, 2001. Joseph STIGLITZ, Un Autre Monde : contre le fanatisme du marché, Fayard, Paris, 2006. Revues : Problèmes économiques : numéros divers consacrés aux «questions internationales», aux «questions européennes», aux «économies étrangères», aux «pays en développement». IFRI/Dunod, Rapport RAMSES, annuel. INSEE, Première n° 1203, juillet 2008.«L’État de l’économie», Alternatives économiques, 2009, hors série. 110 MONDY André Inspecteur à la Direction artistique au ministère de la Culture et de la Communication, exadministrateur du Théâtre national de Chaillot et de la Maison de la Culture de Saint-Denis Gestion administrative et financière des institutions, entreprises et projets culturels Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et projets culturels : atelier (M2/GC/AI/EC/DP/S12). 2 UE, soit 60 heures au total. Cours assuré en collaboration avec Cyril Duchêne, Gustave Galeote et Maud Huynh. Coordination : Marc Le Glatin L’ensemble de ces deux cours comportent : 1) une mise à niveau en comptabilité (notamment pour les étudiants accédant directement en M2 et n’ayant pas suivi de cours d’introduction à la gestion comptable en M1), 2) un cours magistral commun aux trois parcours (GCAI, GCDP, GCEC), 3) un atelier pratique comportant des séances spécifiques à chaque parcours. 1) Formation à la comptabilité : Descriptif : voir Gustave Galeote, p. 75. 2) Cours magistral pour tous les parcours : descriptif détaillé voir ci-dessous - Eléments de gestion financière appliquée aux domaines du spectacle vivant, des arts plastiques et des industries culturelles, - Eléments de gestion du personnel, - Administration de production. 3) Ateliers par groupes optionnels : Cyril Duchêne, Gustave Galeote, Maud Huynh - Option Direction de projets culturels internationaux (GCDP) : Institutions culturelles internationales, montage de budgets prévisionnels, montage de projets internationaux. - Option Administration des institutions et entreprises culturelles (GCAI) : Approfondissement en administration de production, contrôle de gestion, approfondissement en gestion du personnel. - Options Gestion des échanges culturels et sociaux (GCEC) et Stratégies culturelles et développement des villes (GCDV) : Saisie comptable, montage de budgets prévisionnels, techniques de communication. Cours magistral Module 1 : Gestion financière des entreprises culturelles : André Mondy et Gustave Galeote La gestion et l’administration de l’entreprise culturelle sont marquées par trois spécificités : une organisation où la production relève d’un processus de création ; 111 l’importance des financements publics ; des statuts juridiques diversifiés et une législation fiscale/sociale quelquefois favorable. Après une présentation générale de l’entreprise culturelle, où l’on essayera de cerner ses multiples dimensions (production, création et diffusion du théâtre, de la musique, de la danse, du livre, du film, du disque...), on approfondira la gestion et l’administration par l’étude de trois modules : - l’environnement juridique : seront abordés les principes généraux du droit, les obligations et le contrat, les différentes formes de société et l’association. - l’analyse financière : seront abordés les principes du fonctionnement de la comptabilité générale et analytique, l’étude du compte de résultat et du bilan, les soldes intermédiaires de gestion, les différents types de coût, le contrôle de gestion et l’analyse financière. - la mise en œuvre du projet culturel : seront abordés sa pertinence économique et juridique, les techniques de sa prévision, les moyens de sa réalisation. Au travers de ces modules, les diverses branches de l’activité culturelle seront étudiées comme autant d’applications des principes généraux exposés. Module 2 : Ressources humaines : André Mondy La profession culturelle est en perpétuelle évolution. Elle intègre des métiers et des compétences nouvelles, qui prennent place dans une économie de plus en plus structurée. C’est de cette gestion spécifique des ressources humaines appliquées au projet ou à l’entreprise culturelle qu’il sera question dans ce cours. Manager un projet à vocation artistique et culturelle, c’est d’abord maîtriser l’ensemble des processus de décision artistiques et économiques ; c’est ensuite s’entourer d’hommes et de femmes dont la personnalité et la compétence doivent trouver leur juste place ; et c’est, enfin, comprendre l’ensemble des contraintes fonctionnelles, notamment juridiques, existant entre l’artiste et son public, pour mieux les résoudre. A partir d’études de cas et d’expériences concrètes, les étudiants seront amenés à faire preuve d’imagination et de rigueur dans ce domaine pour faire aboutir au mieux la réalisation de projets culturels donnés. La spécificité des secteurs sera prise en compte notamment pour le spectacle vivant et les arts plastiques. 112 NIKONOFF Jacques Professeur associé à l’Institut d’études européennes, ancien élève de l’ENA, administrateur civil hors classe à la Caisse des dépôts Méthodologie de l’expression écrite : préparation aux concours (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12) Le cours vise à maîtriser les techniques d’expression écrite. Celles-ci sont utiles dans la vie professionnelle et personnelle. Elles sont également nécessaires lors des cursus universitaires pour réussir les mémoires et dossiers. Le cours sera néanmoins centré sur la préparation aux épreuves écrites des concours administratifs de catégorie A et B, des écoles de commerce et de Sciences politiques. Il comportera des séances de méthodologie et d’entraînement aux techniques d’expression écrite : – rédaction des compositions de culture générale ; – rédaction de notes de synthèse sur dossier. Bibliographie J. BRANA, G. HOFFBECK, P. LIITOLFF, J.-P. LÉVY, J. WALTER, Les Concours de catégorie A : techniques, méthodes et sujets corrigés, CNFPT. J. BRANA, Les Épreuves de techniques d’expression : le procès-verbal, CNFPT. Serge SALON et Jean-Charles SAVIGNAC, Note administrative et résumé de texte, Sirey, Paris. ––– La Composition de droit public, Sirey, Paris, 1998. ––– La Composition de culture générale, Sirey, Paris, 2006. Méthodologie de l’expression orale : préparation aux concours (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12) Le cours vise à maîtriser les techniques d’expression orale. Comme les techniques d’expression écrite, elles sont utiles dans la vie professionnelle et personnelle. Elles sont également nécessaires dans les cursus universitaires pour réussir les présentations et soutenances. Le cours sera néanmoins centré sur la préparation aux épreuves orales des concours administratifs de catégorie A et B, des écoles de commerce et de Sciences politiques. Il comportera des séances de méthodologie et d’entraînement aux techniques d’expression orale : – « Grand oral » de culture générale ; – explication et commentaire de texte. 113 Bibliographie J. BRANA, G. HOFFBECK, P. LIITOLFF, J.-P. LÉVY, J. WALTER, Les Concours de catégorie A : techniques, méthodes et sujets corrigés, CNFPT. Ch. CAUVIN et G. DESAUNAY, Préparation à l’épreuve d’entretiens, Sirey. Crises des marchés financiers et finance internationale (M2/CI/CE/CI/S1) Le cours a pour but de familiariser les étudiants débutants avec le fonctionnement des marchés financiers et à en comprendre les crises. Deux crises seront particulièrement étudiées : celle des subprimes de 2007-2009 et celle de l’Union européenne commencée au début 2010. Les thèmes suivants seront abordés de manière critique : – les acteurs des marchés financiers (fonds de pension, fonds mutuels, fonds souverains, hedge funds...), les Bourses, les gérants de portefeuilles, les intermédiaires (agences de notation, courtiers...) ; – les différents marchés (actions, obligations, monétaire et devises, dérivés) ; – la question de la dette publique ; – les techniques financières et la gestion de portefeuille ; – les problèmes de régulation ; – le lien entre marchés financiers et firmes multinationales ; – le rôle des banques et des banques centrales ; – l’euro et le dollar. Bibliographie Nicolas AGBOHOU, Le franc CFA et l’euro contre l’Afrique, Éditions Solidarité mondiale, Paris, 2008. Walter BAGEHOT, Lombard Street, Des crises financières et des moyens d’y remédier, Payot, Paris, 2010. Agnès BENASSY-QUÉRÉ, Économie de l’euro, La Découverte, Paris, 2011. John Kenneth GALBRAITH, La crise économique de 1929 – Analyse d’une catastrophe financière, Petite bibliothèque Payot, Paris, 2009. Jean-Luc GRÉAU, L’Avenir du capitalisme, Gallimard, Paris, 2005. –– La Trahison des économistes, Gallimard, Paris, 2008. Morad EL HATTAB, La Vérité sur la crise, éditions Léo Scheer, Paris, 2011. Paul JORION, La Crise, Fayard, Paris, 2008. Olivier LACOSTE, Comprendre les crises financières, Editions Eyrolles, Paris, 2008. Frédéric LORDON, La Crise de trop, Fayard, Paris, 2009. Jacques NIKONOFF, La Comédie des fonds de pension, Arléa, Paris, 1999. André ORLÉAN, Le Pouvoir de la finance, Odile Jacob, Paris, 2000. Jacques SAPIR, La Démondialisation, Seuil, Paris, 2011. Joseph STIGLITZ, Le Rapport Stiglitz, Les Liens qui Libèrent, Paris, 2010. Bruno THÉRET, La Monnaie dévoilée par ses crises, Éd. EHESS, Paris, 2008, tomes 1 et 2. 114 Étude de cas. La mondialisation : causes, effets, alternatives (M1/M2/CE/CI/S12) Ce cours vise à identifier les différentes définitions de la «mondialisation», à en évaluer ses effets, à en comprendre les causes et la crise. Les thèmes suivants seront évoqués : - L’évolution du monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. - La révolution conservatrice et le néolibéralisme du tournant des années 1970-1980. - La crise du capitalisme et sa « régulation ». Deux possibilités de validation du cours sont offertes aux étudiants : - une validation semestrielle à partir d’un mémoire d’une quinzaine de pages sur un sujet lié à la mondialisation ; une validation annuelle à partir d’un mémoire d’une trentaine de pages sur un sujet lié à la mondialisation. Bibliographie Marc ABELES, Anthropologie de la globalisation, Payot, Paris, 2008. Samir AMIN, François HOUTART, Mondialisation des résistances, l’état des luttes, L’Harmattan, Paris, 2002. Patrick ARTUS, Marie-Paule VIRARD, Globalisation, le pire est à venir, La Découverte, Paris, 2008. Serge AUDIER, Le Colloque Lippmann, aux origines du néolibéralisme, Le Bord de l’eau, Latresne, 2008. Guy BOIS, Une Nouvelle Servitude, essai sur la mondialisation, François-Xavier de Guibert, Paris, 2003. Olivier BOUBA-OLGA, Les Nouvelles Géographies du capitalisme, Comprendre et Maîtriser les délocalisations, Seuil, Paris, 2006. Wendy BROWN, Néolibéralisme et la Mort de la démocratie libérale, Les Prairies ordinaires, Paris, 2007. Christian CHESNOT et Antoine SFEIR, Orient-Occident, le Choc ?, Calmann-Lévy, Paris, 2008. Samy COHEN, La Résistance des États – Les Démocraties face aux défis de la mondialisation, Seuil, Paris, 2003. Laurent DELCOURT, Bernard DUTERME, Aurélie LEROY, François POLET, Mondialisation, gagnants et perdants, CTRI – Couleur livres, 2009 François DENORD, Néolibéralisme version française, Demopolis, Paris, 2007. Marcel GAUCHET, La Crise du libéralisme, Gallimard, Paris, 2007. Pierre-Noel GIRAUD, La Mondialisation, Editions Sciences humaines, Paris, 2008. Jean-Christophe GRAZ, Aux sources de l’OMC. La Charte de la Havane 1941-1950, Droz, Genève, 1999. Serge HALIMI, Le Grand Bond en arrière. Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde, Fayard, Paris, 2004. 115 Philippe HUGON et Pierre SALAMA, « Les Suds dans la crise », Revue Tiers Monde, Paris, 2009. Jean-Claude MICHÉA, Impasse Adam Smith, Climats, Paris, 2002. Jacques SAPIR, La Démondialisation, Seuil, Paris, 2011. Joseph E. STIGLITZ, La Grande Désillusion, Fayard, Paris, 2002. Edouard TÉTREAU, Quand le dollar nous tue, Grasset, Paris, 2011. Finances publiques (TC/M1/M2/CE/VG/S2) Cet enseignement, qui peut éventuellement s’inscrire dans un module de préparation aux concours administratifs, vise à présenter, de façon approfondie, l’organisation et le fonctionnement des finances publiques. Les problématiques des déficits publics et de la dette publique seront particulièrement étudiées. Une large partie du cours sera consacrée au budget de l’État, c’est-à-dire à l’élaboration, à la présentation et au vote tant des recettes que des dépenses. Un rappel des principales théories économiques qui sous-tendent les politiques budgétaires et fiscales accompagnera cette présentation. Une présentation rapide sera effectuée : des finances européennes ; des finances locales ; des finances sociales (Sécurité sociale essentiellement). Une présentation des textes principaux qui régissent les finances publiques, en particulier la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’Ordonnance du 2 janvier 1959 et la Loi organique du 2 août 2001 sera effectuée. Les acteurs politiques et administratifs chargés de l’élaboration et du débat du budget seront passés en revue. Bibliographie Loi organique (Journal officiel « Lois et Décrets » du 2 août 2001). Vincent DUSSART, Finances publiques, Paradigme, Orléans, 2008. Yves GAUDEMENT, Droit administratif, LGDJ, Paris, 2005. Raymond MUZELLEC, Finances publiques. Intégral concours, Sirey, 13e édition, Paris, 2006. Les investissements directs étrangers (M1/M2/CI/CE) Attention : ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013) Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 44. 116 PARIS Guy Avocat, professeur associé à l’Institut d’études européennes Droit commercial (lic. pro./M1/CI/S1) Ce cours, destiné aux étudiants qui n’ont encore reçu aucune formation en droit commercial, abordera les aspects suivants : – introduction à l’étude du droit ; – l’organisation juridictionnelle ; – la théorie générale des contrats ; – les actes de commerce ; – les commerçants ; – les effets de commerce, les sociétés commerciales. Droit du commerce international (M2/CI/S2) Le cours abordera successivement : – L’introduction au droit international privé : sources internes et internationales ; domaine d’application ; renvoi, conflits, interprétation et solutions. – L’application des règles de conflit. – La nationalité des sociétés. – Le droit des obligations : les contrats ; la loi des contrats internationaux ; les conflits de juridiction ; vente commerciale internationale et conflits de loi. – La représentation commerciale dans les relations internationales : naissance, vie et fin du contrat. – L’arbitrage : juridiction étatique et arbitrage international ; institutions, règlements, procédures d’arbitrage ; exécution des jugements et sentences arbitrales. – Les impayés à l’étranger : prévention et recouvrement. – Les garanties à première demande : les intervenants ; les différentes sortes de garantie ; analyse juridique et recours ; les assurances contre le risque d’appel abusif. Assurances COFACE (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) et Lloyd’s. – Les transferts de technologie : contrat de licence de brevet et contrat de «know how». – Les accords inter-entreprises et l’ordre public européen. 117 Droit de la culture : introduction (DU/EC/M1GC/M2GC/S12). Ce cours s’adresse aussi aux étudiants de M2 n’ayant pas suivi ce cours auparavant. Expression récente, inconcevable il y a encore une cinquantaine d’années, le droit de la culture consacre l’évolution de la notion même de culture et de ses enjeux. 1Mais quelle en est la réalité et l’unicité, étant donné la grande diversité des activités culturelles et des réglementations qui les encadrent ? Servi par de nombreuses institutions, multiforme, le droit de la culture s’affirme néanmoins, assurant notamment la protection du patrimoine national (sites et monuments historiques, archives, langue française...) et des créations intellectuelles (oeuvres littéraires, artistiques, musicales, audiovisuelles...). Bibliographie Patrick COLOMBET, Propriété littéraire et artistique et droits voisins, Dalloz, Paris, 1996. Pierre Laurent FRIER, Droit du patrimoine culturel, PUF, Paris, 1997. André FRANCON, Cours de propriété littéraire, artistique et industrielle, Les cours de droit, Paris, 1997. André Hubert MESNARD, Droit et Politique de la culture, PUF, Paris, 1990. Droit des entreprises culturelles (M2/GC/S12). Cours magistral et atelier. Après quelques séances de présentation, ce cours fonctionnera essentiellement sous forme d’études de cas. Seront abordés : – le droit de la propriété intellectuelle ; – les législations protectrices du patrimoine culturel ; – les dispositions concernant la circulation des oeuvres d’art ; – les dispositions relatives aux droits de la propriété intellectuelle ; – la réglementation de l’exercice des professions – le droit social : statuts et droit du travail des professions de la culture. – le droit des contrats : les contrats de production, distribution, location. Bibliographie succincte Jean-Marie PONTIER, Jean-Claude RICCI, Jacques BOURDON, Droit de la culture, Dalloz, Paris, 1996. Alain RIOU, Le Droit de la culture et le droit à la culture, ESF, Paris, 1996. Emmanuel PIERRAT, Le Droit de l’édition appliqué, Cecofop-ProLibris, Paris, 1999. « Le service public culturel», Actualité juridique – droit administratif, Paris, octobre 2000. Elle sera complétée au début des cours. 118 QUEMIN Alain Professeur à l’Institut d’études européennes Courants esthétiques en Europe au XXe siècle* (M1/M2/GCp et r/CE/VG/S1) Après un rapide rappel sur la diffusion des formes culturelles en Europe dès l’Antiquité grecque puis romaine, qui ont vu les styles architecturaux s’étendre très largement sur le territoire européen, puis la poursuite de ce phénomène au Moyen-Age avec les styles roman puis gothique, le cours sur les courants esthétiques en Europe se focalisera sur le XXe siècle. Il débutera en développant plus longuement l’étude de l’apparition de l’Art nouveau au tournant entre le XIXe et le XXe siècle et ses différentes déclinaisons nationales ou régionales (Art nouveau français et Ecole de Nancy en particulier portant au sommet le travail de la pâte de verre), Sezession en Autriche, Modernisme catalan (avec la place particulière accordée au travail du fer forgé), Arts & Crafts en Grande-Bretagne, mais aussi, déjà, essaimage jusqu’aux Etats-Unis. Il s’agira donc de comprendre l’émergence d’une forme artistique commune sur le territoire européen, mais aussi ses déclinaisons en fonction de contextes nationaux et régionaux particuliers. Une attention toute particulière sera alors accordée aux avant-gardes apparues en Europe durant la première moitié du XXe siècle, expressionnisme, futurisme, cubisme, abstraction, dadaïsme, surréalisme, pop art dans les années 1950…) en montrant comment ces courants ont souvent émergé en lien avec le contexte politique et social européen de leur temps, mais aussi comment ils se sont rapidement étendus sur le continent, faisant apparaître des proximités entre certains pays, certaines villes. La place centrale de Paris dans la création européenne et mondiale jusqu’aux années 1960 sera mise en lumière à partir de l’exemple de certains parmi les plus grands artistes européens du XXe siècle, comme Picasso, mais sera aussi illustré le déplacement du centre névralgique de l’art vers New York avec le cas de Marcel Duchamp. L’exemple du pop art, né en Grande-Bretagne, décliné sous une forme nationale française avec les Nouveaux Réalistes et triomphant aux Etats-Unis, permettra également de rendre compte, dans le domaine artistique, des processus d’européanisation et de mondialisation. Evaluation : un dossier de recherche par groupe d’étudiants et un examen en fin de semestre. Bibliographie Elle sera fournie lors des premiers cours. 119 Séminaire. Arts, culture, représentations. Europe, internationalisation, mondialisation Assuré en collaboration avec Anne-Marie Autissier (M2/GC/p et r/S12) Calendrier : jeudi matin, de 10h30 à 13h00, salle A 242. Dates prévues : 13 octobre 2011, 10 novembre 2011, 15 décembre 2011, 12 janvier 2012, 16 février 2012, 15 mars 2012, 10 mai 2012, 14 juin 2012) Un programme de travail détaillé sera fourni au début des cours. À la lumière des évolutions mondiales récentes, les différentes formes d’européanisation et de mondialisation doivent être questionnées dans une optique comparative qui prenne pour centre de ses recherches les nouvelles mobilisations culturelles et identitaires liées aux flux transfrontaliers de professionnels et de capitaux, ainsi que les nouvelles modalités de souveraineté et d’action publique. Cette perspective doit être spécifiquement interrogée dans le cadre des problématiques artistiques et culturelles, ainsi que concernant les stratégies d’identification qui dé- et re-structurent les représentations individuelles et collectives. La sociologie de l’art et de la culture, la sociologie de l’action publique, l’économie de la culture, la science politique et la sociologie des relations internationales seront notamment convoquées dans la perspective de ce séminaire. Les problématiques analysées intégreront aussi bien le point de vue du marché que celui des politiques et des pratiques ou des modes de validation artistiques. À l’interface entre culture et société, seront tout particulièrement analysées les représentations qui structurent l’ensemble de ces stratégies, tant en termes d’identité que de systèmes culturels et artistiques. En relation avec les communications des enseignants-chercheurs et doctorants de l’Institut d’études européennes, des personnalités extérieures, spécialistes de ces problématiques, seront invitées à présenter leurs travaux dans le cadre de ce séminaire. Bibliographie Une bibliographie générale sera communiquée lors du premier cours. Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche (M2/GCr/S12/20h : selon calendrier) En collaboration avec Anne-Marie Autissier Descriptif : voir Anne-Marie Autissier, p. 29. 120 RAVEAUD Gilles Maître de conférences à l’Institut d’études européennes Économie et société au Royaume-Uni (TC/S1). Cous assuré en anglais, validable en langue. Lieu de l’invention de la Révolution industrielle, le Royaume-Uni a aussi été celui de l’État-providence, avec le rapport Beveridge. Les années Thatcher ont fait du Royaume-Uni le pays le plus libéral d’Europe. Les années Blair ont été celles de la recherche d’une «troisième voie» entre libéralisme et socialisme. Le cours présente cette histoire, ainsi que les défis actuels du Royaume-Uni, face à la crise actuelle. Le cours est assuré en anglais, avec des explications en français lorsque cela est nécessaire. Bibliographie succincte Richard COOTES, Britain since 1700, Longman, Londres, 1982. François-Charles MOUGEL, Royaume-Uni, Les années Blair, La Documentation française, Paris, 2005. Gérard BLAMONT, Anne PAQUETTE, Les Clés de la civilisation britannique, Ellipses, Paris, 2000. Les politiques économiques de l’Union européenne* (M1/M2CE/S1). Afin de comprendre la crise actuelle, il est nécessaire de maîtriser un certain nombre de mécanismes économiques, et de connaître l'histoire économique récente. Ce cours commence par expliquer les origines de la crise des années 1970, et la mise en place d'un « nouveau capitalisme ». Puis il explique quelles politiques ont été menées afin de permettre la création de la monnaie unique en 1999. Enfin, sont analysés le fonctionnement actuel de l'UE (Banque centrale européenne, Pacte de Stabilité et de Croissance), et ses conséquences en termes de croissance et de chômage. Le cours permet également aux étudiants de connaître les grandes théories économiques – théorie libérale, approche keynésienne, analyse marxiste – et la façon dont elles analysent la construction monétaire et économique européenne. Il est vivement recommandé aux étudiants de M1 CE. Bibliographie succincte Marie-Annick BARTHE, Economie de l’Union européenne, Economica, Paris, 2006. Agnès BENASSY-QUERE, Benoît COEURE, Economie de l’euro, La Découverte, coll. « Repères », Paris, 2010. Jean-Paul FITOUSSI, Le Débat interdit. Europe, Monnaie, Pauvreté, Seuil, Paris, 1995.8 121 Jacques GENEREUX, Introduction à la politique économique, Seuil, coll. « Points », Paris, 1997. Hans TIETMEYER, Économie sociale de marché et stabilité monétaire, Economica, Paris, 1999. Débats économiques européens* (TC/M1/M2CE/CI/S12) Pourquoi l'Europe est-elle autant touchée par la crise ? Que faire face à la montée des dettes publiques ? L'euro est-il menacé ? Que propose la stratégie « UE 2020 » ? En quoi consistent les « grandes orientations des politiques économiques » ? La nouvelle gouvernance économique actuellement mise en place par l'UE peut-elle réussir ? Plus fondamentalement, l'objectif de croissance est-il toujours d'actualité, ou doit-il être abandonné ? La Bourse contribue-t-elle au fonctionnement de l'économie, oui lui est-elle nuisibles ? Ce sont ces questions – et d’autres – que nous débattons durant ce cours, qui s'organisera en partie en fonction de l'actualité. Bibliographie succincte Philippe ASKENAZY, Thomas COUTROT, André ORLEAN, Henri STERDYNIAK, Manifeste d'économistes atterrés, Les Liens qui Libèrent, Paris, 2010. COMMISSION EUROPEENNE : plusieurs Communications, Livres Blancs, etc. Jean GADREY, Adieu à la croissance, Les Petits Matins, Paris, 2010. Jean-Paul FITOUSSI, Jacques LE CACHEUX, L’Etat de l’Union européenne, Fayard, Paris, dernière édition. Augustin LANDIER, David THESMAR, Le grand méchant marché, Flammarion, Paris, 2008. Frédéric LORDON, « Et si on fermait la Bourse ? », Le Monde diplomatique, fév. 2010. Le modèle social européen* (TC/CE/S2) Le «modèle social européen» est une organisation de l’économie qui a pour but de concilier efficacité économique et justice sociale. Succès jusque dans les années 1970, le modèle social européen a été confronté à la «crise de l’État providence» au début des années 1980, puis à la mondialisation depuis les années 1990. Nous verrons les différents modèles sociaux existant en Europe, et les réponses qu’ils apportent aux défis actuels. Nous étudierons également les politiques de l’Union européenne dans des domaines tels que l’emploi, les retraites, l’éducation ou la santé. Nous nous poserons la question du devenir du «modèle social français». 122 Ce cours ne nécessite pas de connaissances préalables. Toutefois, les étudiants qui auront suivi un cours d’économie au premier semestre tireront davantage profit du cours. Bibliographie succincte Gosta ESPING-ANDERSEN, Les Trois Mondes de l’État-providence, PUF, Paris, 1999. ––– Trois Leçons sur l’État-providence, Seuil, Paris, 2008. Bernard GAZIER, Vers un nouveau modèle social, Flammarion, coll. «Champs», Paris, 2005. Bruno PALIER, Les Réformes des systèmes de retraite, PUF, coll. « Que sais-je », Paris, 2007. ––– Les Réformes des systèmes de santé, PUF, coll. « Que sais-je », Paris, 2008. Pierre ROSANVALLON, La Crise de l’État-providence, Seuil, Paris, 1981. Étude de cas : construction européenne. (M1/M2/CE/S12) Cette étude de cas vise à suivre un débat (politique, économique, ou social) au niveau européen. Une fois le sujet choisi avec les étudiants, ceux-ci analysent les textes proposés par la Commission, discutés au Parlement européen, ainsi que les débats que la question choisie soulève dans différents pays européens. Une liste d'intervenants extérieurs est établie. Le travail rendu permet aux étudiants de se familiariser avec les procédures européennes, et de connaître les débats politiques, économiques et sociaux contemporains en Europe. Méthodologie et rédaction des études de cas : construction européenne (M1/CEp et r/S12). Cours obligatoire. Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 34. 123 ROBERT Anne-Cécile Professeur associée, docteur en droit, journaliste au Monde diplomatique La construction européenne. Historique et institutions* (lic. pro./M1/S1) L’élargissement de l’Union européenne de 15 à 27 pays membres entre 2004 et 2007, l’abandon du projet de traité constitutionnel, rejeté par les peuples français et néerlandais, et les difficultés d’adoption du traité de Lisbonne, rejeté par le peuple irlandais, marquent un tournant dans l’histoire de la construction européenne. L’étude de l’historique de cette unification continentale sans précédent permettra de mieux comprendre l’état actuel de l’Union et de mettre en perspective les choix effectués par les 27. Le cours s’attachera, en outre, à analyser les principes politiques et institutionnels qui fondent l’Union européenne afin d’en éclairer le fonctionnement. Cette UE reposera sur l’assiduité au cours et la lecture obligatoire de la totalité ou de fractions substantielles des trois ouvrages ci-dessous. L’examen final consistera en une batterie de questions très précises, permettant de vérifier que les bases historiques de la construction européenne sont bien connues. Bibliographie Gérard BOSSUAT, Les Fondateurs de l’Europe unie, Belin, coll. «Sup Histoire», Paris, 2005 (319 pages, 20 euros). Dominique HAMON et Ivan Serge KELLER, Fondements et Étapes de la construction européenne, PUF, coll. «Major», Paris, 1997 (481 pages, 26 euros). Louis DUBOUIS (dir.), «L’Union européenne», Les Notices de la Documentation française, Paris, 2004 (225 pages, 19 euros). Michel HUSSON, Roger MARTELLI, Yves SALESSE, Louis WEBER, Francis WURTZ et al, Europe : une alternative, Syllepse, coll. «Notes de la fondation Copernic», Paris, 2005 (145 pages, 7 euros). Klaus Dieter BORCHARDT, L’ABC du droit communautaire, Commission européenne, Direction générale de l’éducation et de la culture, Unité «Publications», Office des publications officielles des Communautés européennes, Luxembourg, 2000. Accessible sur le site de la Commission : ec.europa.eu/publications/booklets/eu.../02/txt_fr.pdf Cette UE, ainsi que l’acquisition des ouvrages mentionnés plus haut, doivent être considérées comme un investissement pour l’ensemble de la scolarité à l’Institut. 124 Les grands dossiers de la construction européenne* (lic. pro./M1/M2/TC/S2) Préalable : avoir suivi Construction européenne : historique et institutions ou Les institutions de l’Union européenne et/ou disposer des connaissances de base nécessaires. Les difficultés d’adoption du traité de Lisbonne, rejeté par le peuple irlandais, et l’abandon du projet de traité constitutionnel, rejeté par les peuples français et néerlandais, illustrent les limites politiques de la construction européenne telle qu’elle s’est réalisée jusqu’à présent. L’Union européenne peine à définir une identité commune dans laquelle se reconnaîtraient ses 500 millions d’habitants. Les controverses sur l’adhésion de la Turquie, sans cesse repoussée, confirment cette difficulté. Par ailleurs, si l’Union a, avec l’euro et la Banque centrale européenne, parachevé une sorte de fédéralisme technico-économique dont les institutions et les procédures résistent tant bien que mal à la crise économique, elle souffre d’un manque de légitimité démocratique (quelles réponses institutionnelles et politiques peut-on donner au manque de démocratie ?), sociale (pauvreté et chômage persistent à un niveau élevé), et culturelle (quelle volonté pour défendre quelles valeurs ?). Malgré des moyens juridiques et militaires croissants, l’Union se montre incapable d’élaborer une véritable politique commune face aux grands enjeux internationaux, comme l’a révélé sa division face à la guerre d’Irak en 2003 ou, plus récemment, les divergences entre États membres sur la mise en place de la force de paix Eufor Tchad-République centrafricaine. Une question clé n’est, au fond, jamais posée : quel projet pour quelle Europe ? Quelles grandes réformes, de fond et de forme, permettraient-elles au projet européen de «rebondir»? Après avoir analysé le système institutionnel européen, puis la nature, le contenu et les perspectives des grandes politiques de l’Union, le cours s’efforcera de répondre à ces questions. Bibliographie Thierry CHOPIN et Michel FOUCHER (dir.), L’État de l’Union, rapport Schuman 2007, 2007, 232 pages, 19 euros. Olivier BAISNÉE et Romain PASQUIER, L’Europe telle qu’elle se fait. Européanisation et sociétés politiques nationales, CNRS Editions, Paris, 2008, 314 pages, 30 euros. Olivier COSTA et Paul MAGNETTE (dir.), Une Europe des élites ? Réflexions sur la fracture démocratique de l’Union européenne, Editions de l’Université de Bruxelles, 2008, 286 pages, 25 euros. Benjamin LANDAIS, Aymeric MONVILLE, Pierre YAGHLEKDJIAN, L’Idéologie européenne, Editions Aden, Paris, 2008, 390 pages, 25 euros. Une bibliographie ad hoc sera aussi fournie sur chacun des aspects abordés. 125 L’Afrique dans la mondialisation : économie et géopolitique (lic. pro./M1/M2/TC/S2) Souvent qualifié de marginalisé, le continent africain joue en réalité un rôle réel dans la mondialisation. En effet, réservoir de matières premières (or, coltan, pétrole...) et de main-d'oeuvre, il est l'objet des convoitises des anciennes puissances coloniales mais aussi des pays émergents comme la Chine ou le Brésil. L'Afrique est le terrain d'une vaste bataille pour les investissements, de luttes d'influences internationales, de tensions politiques... Si la croissance économique est au rendez-vous, la misère et la famine demeurent. Les atouts de l'Afrique n'en font pas pour autant une puissance politique. Mis à part quelques pays, comme l'Afrique du Sud, aucun État ne semble s'imposer dans les débats internationaux. L'Union africaine, créée il y a dix ans, peine à exprimer la voix du continent. Pourtant, rien n'est figé : une nouvelle génération de responsables politiques et économiques voit le jour tandis que les sociétés inventent de nouvelles pratiques sociales et culturelles. Le cours aura pour objet d'étudier, en s'appuyant sur l'histoire, la sociologie et l'économie, les grands déterminants du continent africain et les grands mouvements qui président aujourd'hui à ses transformations ». Bibliographie succincte : Philippe LEYMARIE et Thierry PERRET, Les Cent Clés de l'Afrique, Hachette, coll. « Littératures », Paris, 2006. Georges COURADE, L'Afrique des idées reçues, Belin, Paris, 2006. Sylvie BRUNEL, L'Afrique, continent de développement, Bréal, Paris, 2004. Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours. 126 SAINT VICTOR (de) Jacques Professeur au département de droit (Université Paris 8) Droit de la sécurité globale (M2/CE/obligatoire CEDM/S1). Cours assuré au Département de droit. Le concept de « sécurité globale » est apparu récemment, essentiellement après les attentats du 11 septembre 2001, et il a plusieurs définitions. Pour certains, la sécurité globale peut être définie (définition de l'Institut National des Hautes Études en Sécurité - INHES) comme la capacité d'assurer à une collectivité donnée et à ses membres, un niveau suffisant de prévention et de protection contre les risques et les menaces de toutes natures et de tous impacts, d'où qu'ils viennent, dans des conditions qui favorisent le développement sans rupture de la vie et des activités collectives et individuelles. Pour d’autres, la « sécurité globale » a d’abord pour ambition de prendre en compte les nouvelles menaces qui affectent les Etats démocratiques et dont les causes ne peuvent être traitées dans un seul pays, comme les crimes contre l’humanité, le terrorisme, la criminalité organisée, la piraterie, le cybercrime, mais aussi des questions de sécurité relevant de causes accidentelles ou naturelles, comme la sécurité alimentaire, etc. Trois phénomènes expliquent cette évolution vers la notion de « Sécurité globale » en Europe : a/ la disparition des menaces militaires classiques. b/ la substitution des missions de « Sécurité globale » à celles de « Défense globale » à la suite des attentats terroristes depuis 2001 ; c/ l’accentuation de la concurrence et de l’interdépendance internationales résultant de la libéralisation et mondialisation de l’économie. Bien entendu, cette manière d’appréhender la Sécurité de façon globale et systémique pose de nouvelles questions : elle est à la fois pragmatique (répondant à une réalité de la mutation de certaines menaces ou certains phénomènes criminels transnationaux) mais aussi très idéologique. Une grande partie de cette idéologie répond dans ses grandes lignes à une mutation de la pensée stratégique qui veut tenir compte du continuum des dangers et menaces allant de la petite délinquance aux risque stratégiques, employant pour y faire face des moyens pouvant évoquer des pratiques militaires. Elle repose sur l’idée qu’il faut une nouvelle pensée stratégique qui se doit d’intégrer défense nationale, sécurité publique, protection des entreprises ou sécurité environnementale. Bien évidemment, cette approche ne peut manquer de susciter de nombreuses interrogations ou critiques, notamment concernant les risques divers entre « sécurité intérieure » et défense nationale. L’application du concept de « sécurité globale » se plie mal aux exigences de la criminalité locale et de la petite 127 délinquance, qui sont au premier rang des préoccupations des questions de sécurité. En procédant par étapes, selon une démarche à la fois historique, théorique et positive, ce cours vise à tenter de mieux saisir les réponses juridiques à ces nouvelles questions de sécurité posées par la mondialisation, sans perdre de vue une nécessaire approche critique. Seront plus spécifiquement étudiés : La question des crimes de guerre et contre l’humanité et la réponse du droit international pénal (Procès de Nuremberg et de Tokyo, CIJ, Tribunaux spéciaux (ex-Yougoslavie, Rwanda, etc.), Cour pénale internationale, la question de la torture, etc., La question du terrorisme, de la grande criminalité transnationale, de la piraterie et de la cybercriminalité, La base économique et financière des réseaux de terrorisme et de mafia, les activités de trafics illégaux (drogue, armes, êtres humains…), les activités de fraudes (fiscale, emploi, copies industrielles…) et de blanchiments d’argent, l’immigration clandestine, la question de la traite, etc. La question des enjeux de concurrence et d’indépendance stratégique (de l’intelligence économique à la question du contrôle des entreprises, en passant par la notion de souveraineté économique – ressources énergétiques, matières premières, etc. – ; voire la sauvegarde culturelle et linguistique d’un pays ; La question de la sécurité sanitaire et alimentaire, prévention des risques industriels, etc. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. 128 SAMARY Catherine Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, économiste PECO, Balkans de l'ouest, CEI : quels changements à l'épreuve de la mondialisation et de l'intégration européenne ? (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/CI/GC/S1) Ce cours servira d'appui pour l'atelier Études de cas : PECO, Balkans de l'ouest, CEI : changement de système, intégration européenne et ordre mondial (voir ci-dessous). Il est donc recommandé de le suivre pour faciliter le dégagement de «problématiques» dans les études de cas et les mémoires, bien que cela ne soit pas obligatoire. Réciproquement, le suivi du cours n'impose pas de rédiger une étude de cas ou un mémoire sur un sujet proche. Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, quels bilans peut-on tirer des transformations des anciens systèmes se revendiquant du socialisme et de l'intégration des PECO – Pays d'Europe centrale et orientale – dans l'Union européenne (UE) ? Et comment les interpréter ? Les présentations et perceptions du «siècle soviétique», comme des changements récents, demeurent brouillées par des évaluations opaques, des critères non explicités, autant que «les mots» ambivalents pour décrire ces réalités. Pourtant il est possible d'aller «derrière» les mots et discours, pour analyser les résultats en fonction de critères explicités. C'est ce que s'efforcera de faire ce cours, par une mise en perspective historique des grandes transformations européennes s'inscrivant dans diverses phases de mondialisation. Il présentera dans ce cadre (et fera discuter) les interprétations contradictoires du passé/présent de l'Europe de l'Est dans cette mondialisation, et ce qu'ont été les modalités et effets de la «transition» d'un système à l'autre et leurs relations avec les transformations mêmes de l’UE. On discutera donc, dans cette optique, les facteurs internes/externes marquant le basculement historique de la fin des années 1980 vers un changement de système en Europe de l'Est – et ce qu'en révèlent davantage aujourd'hui les archives et le recul historique. Nous analyserons les critères et modalités de ces changements – notamment les privatisations généralisées considérées comme «marqueurs» de la remise en cause de l'ancien système ; mais aussi la crise yougoslave qui fut la première épreuve de «politique extérieure» de l'UE après la chute du Mur de Berlin dans le contexte de la nouvelle phase de mondialisation. Les critères et modalités de l'élargissement à l'Est de l'UE seront comparés à ceux qui avaient prévalu vers les pays du Sud de l'Europe ainsi que les caractéristiques de la politique dite de «voisinage». Les exposés pourront s'adapter aussi aux demandes des étudiants de retour sur des «moments» historiques du passé faisant l'objet d'interprétations différentes (le soulèvement tchécoslovaque de 1968 réprimé par les tanks soviétiques, ou encore celui de Solidarnosc en Pologne en 1979-1980 revendiquaient-ils les transformations que la Tchécoslovaquie ou la Pologne ont connues dans les années 1990). 129 Appuis bibliographiques Ouvrages Vladimir ANDREFF, Economie de la transition, Ed. Bréal, Paris, 2007. Jean-Arnault DERENS et Catherine SAMARY, Les Conflits yougoslaves de A à Z, Editions de l’Atelier, Paris, 2000. Jean-Pierre PAGÉ et Julien VERCUEIL, De la chute du Mur à la Nouvelle Europe, L'Harmattan, Paris, 2004. Jean RADVANYI, Les Etats post-soviétiques, Armand Colin, Paris, 2004. Jacques RUPNIK (dir.), Les Banlieues de l'Europe – les politiques de voisinage de l'Union européenne, SciencesPo Les Presses, Paris, 2007. Catherine SAMARY, Yougoslavie : de la désintégration aux enjeux européens, Ed. du Cygne, Paris, 2008. Jean-François SOULET, Histoire de l'Europe de l'Est – de la Seconde Guerre mondiale à nos jours, Armand Colin, Paris, 2006. Revues et sites Le Courrier des Pays de l’Est, site de la Documentation française ; Articles et site du Monde diplomatique ; Sites et publications de l’Union européenne ; Site du Courrier des Balkans ; Études et site du CERI – SciencesPo ; Étude « Marchés émergents » - CDC ; Études et site de l'IRIS Étude de cas. PECO, Balkans, CEI : changement de système, intégration européenne et ordre mondial (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/S12). Selon calendrier fourni au début du cours. Cet atelier à pour objectif d’aider à la préparation d’études de cas ou de mémoires, qui doivent être finalisés en fin d’année universitaire. Les séances de travail, individualisées ou en groupes, s'appuieront sur le cours ci-dessus. L'atelier vise à souligner et maîtriser les difficultés auxquelles se confrontent les études portant sur ces sujets : brouillages des étiquettes, perceptions conflictuelles du passé/présent, enjeux ouverts et caractéristiques évolutives de la construction européenne... Les notions d'économie nécessaires aux analyses seront également explicitées, de façon à faire apparaître leurs critères et les enjeux de société sous-jacents. Des séances thématiques seront organisées en fonction des sujets de recherches, ainsi que des exposés (individuels ou collectifs, par regroupement thématiques) pour aider à élargir les connaissances, approfondir les approches critiques, et discuter et préparer les travaux écrits. Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, les pays concernés (Pays d’Europe centrale et orientale, Balkans de l’Ouest, au-delà…) soulèvent des questions spécifiques : questions politiques, économiques, institutionnelles, de la «transition» entre systèmes et de l'héritage de la guerre froide ; interaction entre construction de l'UE et changements de système en Europe de l'Est... Il s'agit aussi d'enjeux du nouvel ordre mondial (rapports Etats-Unis, Europe, Russie, Chine…). Le bilan des transformations réalisées depuis 1989, sans précédent historique, permet aussi de soulever des questions majeures sur la nature et l’évolution du projet européen, de ses mécanismes de décision et d'intégration, de ses effets sur les sociétés concernées. 130 SCHWARTZ Antoine Chercheur, politologue, chargé d’enseignement à l’Institut d’études européennes La gouvernance de l’Union européenne* (M1/M2/CE/CEIE/CERI/CI/S2) Depuis la crise financière, devenue celle des dettes publiques, la question de la « gouvernance économique » de l’UE figure au centre de l’actualité. Différents mécanismes ont déjà été imaginés pour gérer ces crises et renforcer la coordination des politiques économiques des États-membres. De nombreuses voix s’élèvent à présent pour réclamer davantage de « fédéralisme », proposer de nouveaux transferts de souveraineté et même imaginer un futur « gouvernement économique » de l’UE – une perspective évoquée par le président français et la chancelière allemande lors de leur rencontre du 16 août 2011. Quelles sont les modalités et les finalités de cette « gouvernance économique » ? Comment s’inscrit-elle dans le cadre plus large d’une possible « régulation de la mondialisation » ? De quels pouvoirs disposent aujourd’hui les instances européennes pour influer sur les politiques nationales des États membres ? Enfin, que penser des projets visant à renforcer cette gouvernance, à mener l’Union sur le chemin du fédéralisme ? L’objectif de ce cours est double : en premier lieu, étudier la notion de « gouvernance » et ses implications intellectuelles, politiques et économiques, en particulier dans les discussions relatives à la « gouvernance mondiale ». En second lieu, présenter les procédures et les institutions impliquées dans la gouvernance économique au niveau européen, de façon à éclairer les évolutions en cours, et les projets de réforme aujourd’hui envisagés. L’approche privilégiée ne sera donc pas strictement économique : elle s’appuiera sur l’histoire pour mettre en perspective les enjeux politiques de la « gouvernance » ; elle prendra soin de mêler le droit et la sociologie politique de façon à interroger la mise en œuvre et les effets de ces mécanismes. Ce cours s’adresse particulièrement aux étudiants non spécialistes en économie mais qui souhaiteraient approfondir, non seulement leur connaissance en cette manière, mais leur réflexion sur les débats actuels relatifs au devenir de l’intégration européenne. Bibliographie indicative Une bibliographie détaillée sera fournie en cours, ainsi qu’une revue de presse. Mario DEHOVE, Robert BOYER, « Du ‘gouvernement économique’ au gouvernement tout court », Critique internationale, 11, avril 2001. Didier GEORGAKAKIS et Marine de LASSALLE (dir.), La « nouvelle gouvernance européenne ». Genèses et usages politiques d’un livre blanc, Strasbourg, PUS, 2008. Jean-Christophe GRAZ, La Gouvernance de la mondialisation, La Découverte, Paris, 2010. 131 Jean-François JAMET « Un gouvernement économique européen : du slogan à la réalité ? », Fondation Robert Schuman, Questions d’Europe, n°167-168, 26 avril 2010. Frédéric LEBARON, Le Savant, le Politique et la Mondialisation, Broissieux, éd. du Croquant, Paris, 2003. Dani RODRIK, The Globalization Paradox. Democracy and the Future of the World Economy, New-York, Northon & Co, 2011. Jean-Claude TRICHET, « Construire l’Europe, bâtir ses institutions », Discours lors de la remise du Prix Charlemagne, 2 juin 2011. Europe (l’) entre intégration et mondialisation* : cycle de conférences-débat (M1/M2/CE/CI/S2). Obligatoire en M2 CEp tous parcours. Coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug avec la collaboration d’Antoine Schwartz Descriptif : voir p. 64. Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union européenne* (M1/M2/CE/TC/S2). Conseillé pour la préparation des concours. En collaboration avec Benoît Hamon Descriptif : voir p. 86. La démocratie en Europe* (M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug et Thibaud Zuppinger Descriptif : voir p. 30. Thèmes qui seront traités par Antoine Schwartz : les modèles institutionnels d’Etats, les formes d’expression de la démocratie, la Constitution française et l’État français. Anglais. Version – atelier Internet (M1/M2GC/VG/CE/S12). Anglais : version : en collaboration avec Mireille Azzoug Groupe 1 (S12) : Actualité internationale Groupe 2 (S12) : Actualité économique Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33. Examens transversaux : la construction européenne (M1 tous cursus et M2CE/S1 et S2) En collaboration avec Mireille Azzoug et Anne-Cécile Robert 132 SINOU Alain Professeur à l’université Paris 8, urbaniste Politiques publiques de la mémoire : production du patrimoine culturel architectural et urbain (M1/M2/GC/VG/TC/S2) Le cours commencera par un rappel de la genèse des notions de monument, monument historique et patrimoine urbain et des enjeux politiques qui leur sont liés. Seront étudiées de façon plus approfondie : – Les valeurs liées au patrimoine urbain : historique – esthétique – technologique – sociale – pratique – économique. – Les politiques de valorisation du patrimoine urbain : historique – les différentes formes : restauration, réhabilitation «touristification» de l’espace – ; les destinataires de ces politiques ; les procédures d’intervention en France (loi de 1913, Secteur sauvegardé, ZPPAUP, POS…). Seront abordés dans une approche comparative la politique étatique de la France, la politique décentralisée de l’Allemagne, le patrimoine dans les pays en développement. L’extension du champ patrimonial – dans l’histoire, dans la géographie, d’un point de vue formel. Les patrimoines matériel et immatériel. Etude de cas : la production d’un patrimoine de l’inhumanité en Europe : formes et enjeux de cette production. les traces du Nazisme en Allemagne (Berlin, Nuremberg) et en Pologne (Auschwitz). Les traces de « l’Etat français » et de la collaboration en France. Les traces de la guerre civile espagnole et du franquisme (Espagne, France). Les traces du communisme en Europe de l’Est. Politiques locales en matière d’aménagement (M1/VG/TC/S1) Le cours se divisera en trois parties : une présentation des politiques locales d’aménagement, un atelier de pilotage de projet et une étude de cas. Les politiques locales d’aménagement Seront abordés les thèmes suivants : – Des politiques étatiques aux politiques locales. – Les formes de coopérations entre acteurs locaux publics, avec l’Etat, avec les acteurs économiques et sociaux. – Les formes de l’action : notions de politiques, programme et projet – Les domaines d’intervention : objectifs, acteurs et outils : 133 – la programmation du développement urbain (les documents prévisionnels : SDAU/PLU…) – la maîtrise foncière et la gestion de l’espace urbain – extension (lotissement, ZAC) ; réhabilitation, requalification. – le logement – le logement social : financement, acteurs, types d’opération ; la réhabilitation de l’habitat dégradé – OPAH PACT ARIM ANAH PALULOS – les équipements sociaux : scolaires, sanitaires, culturels, de loisir… – le développement économique : zones d’activités, équipements commerciaux… Le pilotage de projet Seront abordés : – Projet et politique – Le cycle du projet – de l’idée à l’évaluation rétrospective. – Les acteurs d’un projet – Les différents maîtres d’ouvrage, privés, publics - le cadre juridique des maîtres d’ouvrage publics. – Le choix d’un dispositif de maîtrise d’ouvrage : – maîtrise d’ouvrage pleinement exercée, maîtrise d’ouvrage confiée, maîtrise d’ouvrage déléguée, PPP, conduite d’opération, co-maîtrise d’ouvrage. – Contraintes juridiques, fiscales. Présentation de cas et analyse comparative des dispositifs – Le choix d’un dispositif de maîtrise d’œuvre – type de marché, conception réalisation – Le cycle des études : – les différents types. Les études d’identification, de préfaisabilité – les études de faisabilité : enquêtes physiques, enquêtes socioéconomiques, études de programmation et de conception – Les procédures de passation des marchés d’étude de conception : – Les études techniques APD APS PRO DCE : études économiques – La passation des marchés de travaux : suivi de la mise en œuvre – L’évaluation de projet Etude de cas Que peut-on construire sur un terrain ? Exemple de lotissement ou d’un équipement public ou d’un immeuble de logement. – – – – – Analyse des contraintes réglementaires (plan d’urbanisme) Morphologie et contrainte du site Définition d’un pré-progamme Calcul du coût et de l’équilibre financier Montage institutionnel : les acteurs du projet. 134 SUAREZ Hero Chercheur post-doc, chargé d’enseignement à l’Institut d’études européennes Introduction à l’étude de la société espagnole (lic. pro./M1/M2/TC/S1). Cours se déroulant largement en espagnol : validable en langue. L’objectif de ce cours est de présenter une vision de la société espagnole actuelle à partir de différentes approches méthodologiques et théoriques. Il s’agit d’apporter aux étudiants des clés pour une réflexion critique sur la situation de l’Espagne et sa place dans le monde. La « transition démocratique » ouvrira cette étude, qui abordera le processus de normalisation politique de l’Espagne suite à l’implantation de la démocratie représentative. L’analyse approfondie de cette mutation du système politique espagnol et de ses effets sur la société permettra de réaliser une lecture critique de l'actualité sociale et culturelle de l’Espagne. Parallèlement, certaines évolutions propres à la société espagnole seront identifiées, dans sa transition actuelle vers un nouveau modèle sociétal fondé sur les structures en réseau, à travers l'analyse d'événements politiques, économiques et culturels qui se focalisera sur la coexistence de paradigmes sociétaux spécifiques à l’Espagne. La lecture croisée de ces deux mutations nous amènera à repérer certaines caractéristiques de la société espagnole et permettra d’interpréter et de décrypter, à partir d’une approche dynamique, diverses représentations actuelles de ce pays du sud de l’Europe. Bibliographie Paloma AGUILAR, Políticas de la memoria y memorias de la política: el caso español en perspectiva comparada, Alianza, Madrid, 2009. Bernard BESSIÈRE, La culture espagnole : les mutations de l’après-franquisme, L’Harmattan, Paris, 1992. Helena BEJAR, La dejación de España, Katz Editores, Madrid, 2008. Pohl BURKHARD et Jörg TÜRSCHMANN (dir.), Miradas glocales. Cine español en el cambio de milenio, Vervuet, Madrid, 2007. Manuel CASTELLS, Comunicación y poder, Alianza, Madrid, 2009. Antonio ELORZA, ETA, une histoire, Denoël, Paris, 2002. Juan Pablo FUSI, Espagne, nations, nationalités et nationalismes des Rois catholiques à la Monarchie constitutionnelle, Presses universitaires de Rennes, 2002. Dmitri Georges LAVROFF, Le Système politique espagnol, coll. «Que sais-je ?», Seuil, Paris. José ORTEGA y GASSET (1921), España invertebrada, Espasa-Calpe, Madrid, 2006. Victor PÉREZ-DIAZ, La Démocratie espagnole, vingt ans après, Complexe, Bruxelles, 1996. Eduardo SUBIRATS (ed.), Intransiciones. Crítica de la cultura española. Biblioteca Nueva, Madrid, 2002. Miguel de UNAMUNO (1916), L’essence de l’Espagne, Gallimard, Paris, 1999. 135 Espagnol. Mise à niveau : recyclage-débutants II (lic. pro./M1/M2/CI/S2) sous réserve Ce cours s’adresse à des étudiants ayant déjà étudié l’espagnol pendant quelques années mais ne l’ayant pas pratiqué ou l’ayant appris «sur le tas». Le cours permettra de réviser et d’acquérir la grammaire et le vocabulaire de base. Espagnol. Thème-version – atelier Internet : Arts-culture (lic. pro./M1/M2/GC/VG/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33. Espagnol. Thème-version – atelier Internet : actualité économique (lic. pro./M1/M2/GC/CE/VG/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33. 136 TOPORKOFF Sylviane Maître de conférences à l’Institut d’études européennes Identité culturelle, culture des affaires : Amérique/Asie (lic. pro./M1/M2/CI/S12) L’impact de la mondialisation, les mutations économiques, culturelles, sociales sont autant de nouveaux paramètres qui s’imposent à l’entreprise dans un contexte international et l’obligent désormais à gérer la complexité. Il est dans ce contexte indispensable de posséder une véritable culture des affaires internationales, des savoir-faire internationaux. S’ajoute à cela le fait que les dirigeants de diverses nationalités ont des perceptions différentes quant aux rapports au temps, à l’espace, au groupe, au travail, à l’environnement et sont souvent difficiles à comprendre et à accepter. La prise de conscience du rôle des différences culturelles est donc une des clés pour faciliter la stratégie internationale des entreprises (y compris PME-PMI) dans un univers de concurrence mondiale. Le cours se propose de les analyser et d’en tirer les implications afin de cultiver les différences pour mettre en place les stratégies industrielles et commerciales de ces entreprises. Bibliographie http://www.worldbusinessculture.com/ Yves BRUNSVICK et André DANZIN, Naissance d’une civilisation, le choc d’une mondialisation, Éditions UNESCO, coll. «défis»1998. W. Chan KIM et Renée MAUBORGNE, Stratégie Océan Bleu, Pearson Education France, 2005. Edward T. HALL et Mildred REED HALL : Guide du comportement dans les affaires internationales, Le Seuil, Paris, 1990. Edward T. HALL, Comprendre les Japonais, Le Seuil, Paris, 1994. Philippe d’IRIBARNE, La Logique de l’honneur. Gestion des entreprises et traditions nationales, Le Seuil, Paris, 1989. W. Chan KIM et Renée MAUBORGNE, Stratégie Océan Bleu, Pearson Education France, Paris, 2005. Emeric LEBRETON, Faire des Affaires avec les Chinois, Editions d’Organisation, Paris, 2010. Mercatique (lic. pro./M1/S12 : 2 groupes) I - La mercatique est un domaine et une pratique en constante évolution. A mesure que la société change, la conception de ce que doit être un marketing efficace et socialement responsable se modifie. Seront abordés les aspects suivants : – l’entreprise et son environnement 137 – définition de la démarche «mercatique» – le comportement du consommateur – les études quantitatives et qualitatives – politiques du «produit – politique du prix – l’organisation de la distribution – politiques de communication interne/ externe/globale. – politique de la marque – politiques de la recherche et de l’innovation – politiques de la qualité. Des études de cas dans des domaines divers seront proposées II - Les entreprises industrielles et de services européennes doivent s’adapter à la nouvelle concurrence mondiale et à la globalisation de l’économie. Elles doivent notamment intégrer le marketing relationnel, la dimension «marché européen» ainsi que l’apport des technologies de l’information à la pratique marketing. Quelques stratégies marketing européennes de grandes entreprises seront analysées (Nestlé, France Télécom, L’Oréal, Ikea, Carrefour...). Bibliographie Katalin BERENYI, Les 11 lois du marketing créatif. Secrets d'entrepreneurs pour réussir autrement, Editions d’organisation, Paris, 2011. Sylviane FARNOUX – TOPORKOFF et Christine TEILLARD d’EYRY, La Promotion de A à Z, Editions Lavoisier, Paris, 1992. Philip KOTLER, Bernard DUBOIS, Marketing management, Publi-union, Paris, 2010. Jacques LENDREVIE, Denis LINDON, Mercator, théorie et pratique du marketing, Dalloz, Paris, 2010. Sylvie MARTIN VEDRINE, Initiation au Marketing, les concepts-clés, Les Éditions d’organisation, Paris, 2003. Yves PARIOT, Les Outils du marketing stratégique et opérationnel, Editions d’organisation, coll. « Livres outils – Marketing », Paris, 2010. Marie-Claude SICARD, Identité de marque, Editions d’organisation, coll. « Livres outils – Marketing », Paris, 2008. Sylviane TOPORKOFF, Dal-Ju MUN, Jean-Jacques CROUTSCHE, La Publicité paneuropéenne, L’Harmattan, Paris, 2006. Société de l’information et compétitivité de l’Europe dans une économie globale* (lic. pro./M1/M2/CI/S1) La société de l’information issue de la convergence des technologies de l’information (télécommunications, audiovisuel, informatique) ainsi que de l’Internet est un facteur clé du développement et de la compétitivité de l’Union européenne dans une économie globale. Elle a des implications fortes pour l’Europe, d’une part au niveau commercial, d’autre part au niveau social et sociétal, bouleversant par ses applications la vie 138 des gouvernements locaux, régionaux, nationaux, des entreprises (à la fois PME/PMI et grandes entreprises), des institutions, des usagers et des citoyens... C’est pourquoi nous proposons de développer le cours de la façon suivante : – Les technologies de l’information comme facteur clé de la compétitivité de l’Union européenne et de ses entreprises. – La particularité du modèle européen face aux États-Unis, au Canada, au Japon, à la Corée... – Conséquences : stratégies et perspectives de développement de l’Europe en liaison avec ses nouveaux services et/ou applications télématiques. Les différents programmes européens mis en place par la Commission européenne seront étudiés. Des exemples d’applications en Europe seront développés (en montrant leur spécificité notamment par rapport aux États-Unis, Canada, Asie) dans différents secteurs de la société de l’information, tels que commerce électronique, e-santé, e-éducation, e-transports, e-développement économique local, régional, e-démocratie, e-gouvernement ... Bibliographie Michel CARPENTIER, Sylviane FARNOUX-TOPORKOFF, Christian GARRIC, Les télécommunications en liberté surveillée, Editions Lavoisier, Paris, 1991. André DANZIN, Sylviane TOPORKOFF, Jean-Pierre QUIGNAUX, Net-travail, Economica, Paris, 2000. Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, Beyond e-Government & e-Democracy: A Global Perspective, Public Technology Institute & ITEMS International, États-Unis, 2008. Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, Beyond eGovernment-Measuring Performance : A Global ,Perspective, Public Technology Institute, États-Unis, 2010 Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, -e-Health: A Global Perspective, PTI & Items International, États-Unis, 2010. Jean François SOUPIZET et Laurent GILLE (dir.), Nord et Sud numériques, Hermes Science Publications, 2002. Sylviane TOPORKOFF, Rapports 2008/2007/2006/2007/2008/2009/2010 Global Forum/Shaping the Future, Editions Items. Sites de la Commission européenne. Différents sites «web» et articles seront analysés durant le cours. Marketing international II (lic. pro./M1/S2) Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 38. Projet tutoré : licence professionnelle (Lic. pro marché européen hispanophone et marché chinois/S12) Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40. Méthodologie et rédaction des études de cas : commerce international (M1/CI/S12) Voir Jean-Marc Benammar, p. 44. 139 TRÉGOMAIN (de) Pierre Maître de conférences à l’Université de Reims Pays d’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie (TC/S1) Il est aujourd'hui courant de qualifier les nouveaux pays-membres de l’Union européenne de « pays de la Nouvelle Europe ». Leur actualité autant que celle des pays candidats à l’adhésion illustre pourtant sans cesse l’importance du passé historique en Europe centrale et orientale : le souvenir des dominations, les débats récurrents autour de l’identité nationale ou encore la question des minorités rappellent que le présent ne peut se comprendre ni se créer sans un recours à l’histoire. Ce cours a pour double but de fournir des bases historiques à l’étude des pays d’Europe centrale et orientale et de sensibiliser à la question de la mise en récit du passé. Il a également pour objectif d’accompagner les études de cas et projets des étudiants sur la région. Une participation active est par conséquent demandée. Le cours est validé par 1) une prise parole orale (exposé ou compte rendu de lecture seul(e) ou à deux) et par 2) un travail écrit (dossier ou devoir sur table avec documents autorisés). Bibliographie Elle sera fournie lors du premier cours. 140 VENTURA Christophe Dirigeant de coopérative, diplômé de l’Ecole des Hautes Études en sciences sociales, conférencier associé à l’IRIS Géopolitique de l’Amérique du Sud dans un monde multipolaire (LP/M1/M2CI/CE/TC/S1) Le sous-continent sud-américain s’engage dans le XXIe siècle avec de nombreux atouts : réserves énergétiques (gaz, pétrole, lithium), ressources naturelles (eau, minerais, etc.), réservoir unique de biodiversité, nouvelles configurations politiques, économiques, commerciales et culturelles d’intégration régionale (UNASUR, Banque du Sud, ALBA, PetrooCaribe, Telesur, etc.). Champion régional, membre du G-20, le Brésil s’affirme sur la scène internationale dans une dynamique politique et diplomatique inédite face aux Etats-Unis et au sein des institutions internationales. Parallèlement, la Révolution bolivarienne au Venezuela et l’action des présidents Evo Morales en Bolivie et Rafael Correa en Equateur démontrent la possibilité de ruptures partielles avec les dogmes dominants. Mais l’Amérique du Sud est aussi le terrain de tensions interrégionales persistantes (conflit colombien, coup d’Etat au Honduras) encouragées par Washington : installation de nouvelles bases militaires, déploiement de la 4e Flotte dans l’Atlantique Sud. Ce cours permettra de comprendre cette nouvelle donne sud-américaine dans ses dimensions économiques, sociopolitiques, culturelles et géopolitiques, et d’évaluer sa contribution à l’émergence progressive d’un nouveau Grand Sud dans l’arène mondiale. Les relations Amérique du Sud/ Union européenne feront l’objet d’une attention particulière, notamment à travers l’étude des accords de libre-échange signés ou en cours de négociation. Bibliographie Georges COUFFIGNAL (dir.), Amérique latine. Edition 2010. Une Amérique latine toujours plus diverse, La Documentation française, Paris, 2010. Sebastian SANTANDER, Le Régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les EtatsUnis, Editions de l’université de Bruxelles, 2008. Edouardo GALEANO, Les Veines ouvertes de l'Amérique latine , Editions Pocket, Paris, 2001. Alain ROUQUIÉ, A l'ombre des dictatures, Albin Michel, Paris, 2010. Olivier COMPAGNON, Julien REBOTIERr, Sandrine REVET ( dir.), Le Venezuela audelà du mythe, Les Éditions de l’atelier, Paris, 2009. Bernard DUTERME, La Bolivie d’Evo, Syllepse, Paris, 2009. Ignacio RAMONET, Fidel CASTRO : biographie à deux voix, Fayard/Galilée, Paris, 2007. 141 Sites, périodiques, revues Telesur : http://www.telesurtv.net/ El País : http://www.elpais.com/ Consejo Latinoamericano de Ciencas sociales : http://www.clacso.org.ar/ Folha de Sao Paulo : http://www.folha.uol.com.br/ Manière de voir n° 90 – « Amérique latine rebelle » (coord. Maurice Lemoine), Le Monde diplomatique, décembre 2006-janvier 2007. Manière de voir n° 113 – « Là où le Brésil va» (coord. Renaud Lambert), Le Monde diplomatique, septembre 2010. 142 WEISS Philippe Docteur en psychologie sociale, ancien cadre-export dans une société internationale de service, formateur en management et négociation interculturels Travailler et négocier avec le Japon (lic. pro. Marchés internationaux/M1/M2/CI/TC/S2) Assuré en anglais, validable en langue Le cours à pour objectif de permettre aux étudiants de bien connaître les différences culturelles entre Occidentaux et Japonais afin de communiquer efficacement et de mieux travailler avec ces derniers. Après une rapide introduction historico-culturelle, cette formation-action visera à fournir aux participants les conseils et outils opérationnels pour développer des stratégies gagnantes avec leurs homologues japonais. Au-delà des compétences techniques nécessaires, la sensibilité à la dimension interculturelle est l’une des conditions de la réussite des échanges avec les Japonais. Seront abordés les aspects suivants : • Concepts clés de l’interculturel • Comment situer le Japon parmi les différentes cultures • Les mythes fondateurs de la post-modernité au Japon • La vision japonaise du monde : entre tradition et modernité • L’organisation pyramidale de l’entreprise japonaise • Structures et fonctionnement de la langue japonaise : quelques notions élémentaires • Comment communiquer et construire des relations avec les Japonais ? • Comment travailler avec les Japonais ? • La socialisation : facteur de réussite dans la collaboration avecs les Japonais L’analyse de vingt cas d’implantations réussies de PME au Japon permettra d’illustrer la mise en œuvre concrète de ces diverses stratégies. Bibliographie Elle sera fournie au début du cours. Initiation au management multiculturel (lic. pro. marchés européens/M1/M2/CI/TC/S1) Le cours a pour objectifs de mesurer l’influence de la mondialisation et de l’interculturel sur le management des affaires internationales, c’est-à-dire : • Etre capable de prendre en compte les différentes logiques culturelles dans les relations professionnelles 143 • Réussir ses propositions commerciales/achats dans un contexte multiculturel • Gérer d’une manière synergique des équipes multiculturelles/ multiconfessionnelles en choisissant un leadership tenant compte du profil culturel des collaborateurs et des variables contextuelles • Pouvoir identifier et prévenir des conflits interculturels risquant de devenir contre-productifs • Savoir effectuer un diagnostic organisationnel sur la base de facteurs culturels Au delà des compétences techniques nécessaires, la sensibilité à la dimension interculturelle est l’une des conditions de la réussite des échanges internationaux L’éthique dont on se réclame se veut mondialiste et vise le « meilleur » de chaque culture ; elle mettra l’accent sur les universels et les différences, en d’autres termes ce qui « unit » et ce qui « distingue » les hommes. Cette approche du multiculturalisme a pour objectif de démontrer que la diversité culturelle doit être appréhendée comme une source d’optimisation du management des entreprises, comme outil de réconciliation de l’individu et du groupe et enfin comme méthodologie pour concevoir des stratégies pertinentes. Le dernier axe, à partir de situations concrètes, donnera aux étudiants l'occasion de se mettre en situation de managers pour tenter de régler, au fur et à mesure de leur maîtrise du mode de fonctionnement des différentes cultures, des situations qui sont celles auxquelles tout responsable peut être confronté : 4. Spécificité du management multiculturel/multiconfessionnel 5. Schéma général de la communication interculturelle 6. Savoir poser un diagnostic culturel 7. Sensibilisation au management multiculturel et à la négociation internationale (plus des monographies de pays) 8. Contrastes dans le monde des affaires européennes Des études de cas de négociation et de management spécifiques à ces pays permettront de contextualiser les savoir-faire étudiés. Bibliographie Sylvie CHEVRIER, Le Management multiculturel, PUF, Paris, 2004. Romain GUBERT, L’arrogance française, Ed. Balland, Paris, 2004. Samuel P. HUNTINGTON, Le Choc des civilisations, Odile Jacob, coll. «Poche», Paris, 2000. Charles HAMPDEN-TURNER, Fons TROMPENAARS, Au-delà du choc des cultures, Editions d’Organisation, Paris, 2004. Philippe D’IRIBARNE, L’Epreuve des différences, l’expérience d’une entreprise mondiale, Seuil, Paris, 2009. John MOLE, Mind your Manners, Nicolas Brealey Publishing. Edgar MORIN La voie pour l’avenir de l’humanité, Fayard, Paris, 2011. Donald MORRISON, Antoine COMPAGNON, Que reste t-il de la culture française ?, suivi de Le Souci de la grandeur, Ed. Denoël, Paris, 2008. 144 Bernard NADOULEK, L’Épopée des civilisations, éd. Eyrolles, Paris, 2005. PASSPORT, Business Culture, World Trade Press. Carl RODRIGUEZ, International Management, a Cultural Approach, 2nd edition, South Western College Publishing, 2001. Site internet :www.executiveplanet.com Projet commerce international I et II. Méthodologie et pratique : atelier (M2/CI/S12/60h). Validé pour 2 UE En collaboration avec Jean-Marc Benammar. Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40. Méthodologie et rédaction du mémoire : commerce international : atelier (M2/CI/S12/60h). Validé pour 2 UE En collaboration avec Jean-Marc Benammar. Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 44. 145 ZUPPINGER Thibaud Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes La démocratie en Europe* (M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug et Antoine Schwartz Descriptif : voir p. 30. Thèmes qui seront traités par Thibaud Zuppinger : Typologie et manifestation de la démocratie (à partir de Tocqueville), le libéralisme, le socialisme, la ville et le citoyen Civilisation européenne : histoire et héritages* (M1/M2/TC/obligatoire M1GC/S12) En collaboration avec Mireille Azzoug et Pauline Gallinari Descriptif : voir p. 31. Thème qui sera traité par Thibaud Zuppinger : les héritages philosophiques – l'Europe et l'éthique (problématique commune d'une série de 4 interventions) : 1) Panorama historique des courants moraux ; 2) L'utilitarisme ; 3)L'humanisme et l'honnête homme (XIIIe–XVIIe siècles) ; le nihilisme. Sociologie de l’art et des représentations culturelles * (M1/M2/TC/obligatoire M1/M2GCr/S12) Anne-Marie Autissier avec la collaboration de Thibaud Zuppinger Descriptif : voir p. 27. Thibaud Zuppinger abordera quelques aspects des mythes et représentations. Conception et réalisation d’un site Internet orienté arts-culture (M1/M2GC /S12) Cet atelier d’initiation a pour but de proposer aux étudiant-e-s qui en éprouvent le besoin les bases pour concevoir et mettre en ligne un site Internet dédié à une action ou un événement culturel. Le cours s’appuiera sur les projets des étudiante-s et des études de cas qu’ils auront à réaliser durant l’année. Outre la formation technique à l’installation d’un site Internet, seront également abordées la conception d’une charte graphique, l’ergonomie, la hiérarchisation des informations et les stratégies de communication. Anglais. Version : ateliers Internet (M1/M2GC/VG/CE/S12). Groupe 1 (S12) : Anglais : Arts-culture : en collaboration avec Mireille Azzoug Descriptif : voir p. 33. 146 QUATRIÈME PARTIE CURSUS PAR DIPLÔME ET INDEX ALPHABÉTIQUE DES ENSEIGNEMENTS 147 INDEX DES ENSEIGNEMENTS Il est indispensable de se reporter au préalable à la liste des abréviations et sigles utilisés (page 2) pour pouvoir consulter efficacement l’index des enseignements et les récapitulatifs des cursus qui suivent. Dans l’index ci-dessous, les intitulés des cours sont classés dans l’ordre alphabétique des titres, hors article. Pour chaque cours sont précisés le-s nom-s des enseignant-e-s ainsi que le-s cursus dans lequel/lesquels ils s’insèrent et le semestre (S1 ou S2, S12 qui signifie « annuel »). •A • Art (l’) contemporain dans la ville : nouvelles pratiques artistiques et enjeux institutionnels BONGARD Isabelle (M1/M2/GC/VG/S1) ................................................... 59 • Afrique (l’) dans la mondialisation : économie et géopolitique ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/M2/TC/S2) ....................................... 126 • Allemagne (l’) dans le monde depuis 1914 GOUGEON Jacques-Pierre (M1/M2/TC/recommandé en CE/S12) ............. 81 • Allemand. Initiation I et II HACKENBERG Katja (TC/20 h/S12/S2/3e lg ) ........................................... 85 • Allemand. Traduction/rédaction : l’actualité allemande GOUGEON Jacques-Pierre (TC/S12) ........................................................... 81 • Anglais. Langue spécialisée : commerce international HUGHES Edward (lic pro/M1/M2/CI/S1 et S2/2 groupes) .......................... 95 • Anglais. Techniques de rédaction HUGHES Edward (TC/S1) ........................................................................... 96 • Anglais. Thème HUGHES Edward (TC/S12) ......................................................................... 96 • Anglais. Version : atelier Internet AZZOUG Mireille, SCHWARTZ Antoine et ZUPPINGER Thibaud (M1/M2GC/VG/CE/CI/S12) ......................................................................... 33 • Atelier de recherche. Politiques sociales COURS-SALIES Pierre (M1/M2 parcours CEPS/S12/selon calendrier) ..... 72 C • Chine (la) aujourd’hui BLACHIER Jean-Lou (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ......................................... 57 • Chinois. Techniques de rédaction FENG Jean-Yves (lic. pro./marché chinois/TC/S12) .................................... 95 148 • Chinois. Version FENG Jean-Yves (lic. pro./marché chinois/TC/S12 ..................................... 95 • Civilisation (la) européenne : histoire et héritages* AZZOUG Mireille, GALLINARI Pauline, ZUPPINGER Thibaud (M1/GC/TC/S12)........................................................................................... 31 • Communication (la) dans l’entreprise DOUCET Didier (M1/M2/CI/GC/VG/S2/cours assuré en 2012-2013) ........ 74 • Comptabilité analytique ACOSTA Fernando (M2/CI/S1) ................................................................... 22 • Conception et réalisation d’un site Internet orienté arts-culture ZUPPINGER Thibaud (M1/M2GC/S12) ................................................... 146 • Constitutions et organisation administrative des territoires BERNARD Elsa (M1/M2/VG/CE/TC/S1).................................................... 49 • Construction (la) européenne face aux nouveaux régionalismes et à la globalisation KARATSIOLI Barbara (M1/M2/CE/VG/TC/S2) ......................................... 94 • Construction (la) européenne. Historique et institutions* ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/S1) .................................................... 124 • Coopérations culturelles multilatérales face aux enjeux des mondialisations AUTISSIER Anne-Marie (M1/M2/GC/CE/VG/p et r/S12) .......................... 28 • Courants esthétiques en Europe au XXe siècle* QUEMIN Alain (M1/M2/GCp et r/CE/VG/S1) .......................................... 119 • Création (la) artistique et son environnement LE GLATIN Marc (M2/GC tous parcours/S1) ........................................... 101 • Crises des marchés financiers et finance internationale NIKONOFF Jacques (M2/CI/CE/CI/S1) .................................................... 114 • Cultures urbaines : pratiques, subjectivité, enjeux BERTHO Alain (M1/M2/VG/GC/TC/S2) .................................................... 55 D • Débats économiques européens* RAVEAUD Gilles (M1/M2CE/CI/S12) ..................................................... 122 • Démocratie (la) en Europe* AZZOUG Mireille ( M1/M2/TC/obligatoire M1/CE/S12/) .......................... 30 • Développement durable et services publics MARIS Bernard (M1/M2/CE/CI/VG/S1) ................................................... 108 • Dialogue (le) interculturel BERNARD (de) François (TC/cours assuré en 2012-2013) ......................... 53 • Douanes GUÉDÉ Bruno (lic. pro./M1/M2/CI/S2) ....................................................... 83 149 • Droit commercial PARIS Guy (lic. pro./M1/CI/S1) ................................................................. 117 • Droit de la culture : introduction PARIS Guy (DU/EC/M1/M2/GC/S12) ....................................................... 118 • Droit de la sécurité globale SAINT VICTOR (M2/CE/obligatoire CEDM/S1)...................................... 127 • Droit des entreprises culturelles PARIS Guy (M2/GC/S12)........................................................................... 118 • Droit du commerce international PARIS Guy (M2/CI/S2) .............................................................................. 117 • Droits des étrangers DUBIN Laurence (M1/M2/CEDM/S1)......................................................... 75 • Dynamiques territoriales du développement urbain : montage de projet MAINGAULT Philippe (M2/VGp et r/S12) ............................................... 106 E • Économie et dynamique des collectivités territoriales : évolutions actuelles FABRE Renaud (M1/M2/VG/TC/S1)........................................................... 77 • Économie et société au Royaume-Uni RAVEAUD Gilles (TC/S1/en anglais/validable en langue) ....................... 121 • Écrire, rédiger en français AZZOUG Mireille, GALLINARI Pauline (TC/S12 et S2) ........................... 32 • Enquête de terrain en banlieue LAZARUS Sylvain (M1/VG/S2) ................................................................ 100 • Espagne (l’) contemporaine : politique et société LARROQUE Jimena (TC/S2/ en espagnol/validable en langue).................. 97 • Espagnol. Mise à niveau : recyclage-débutants II SUAREZ Hero (lic. pro./M1/M2/CI/S2/sous réserve) ................................ 136 • Espagnol. Lecture et commentaire de la presse espagnole LARROQUE Jimena (TC/S2) ....................................................................... 98 • Espagnol. Thème-version – atelier Internet : actualité économique AZZOUG Mireille et SUAREZ Hero (M1/M2GC/VG/CE/CI/S12) ............ 33 • Espagnol. Thème-version – atelier Internet : arts-culture AZZOUG Mireille et SUAREZ Hero (M1/M2GC/VG/CE/CI/S12)................................................ 33 • Espagnol. Version spécialisée : économie-gestion ELAZAMI Odile (lic. pro./CI/TC/S12) ........................................................ 95 • Étude de cas : construction européenne RAVEAUD Gilles (M1/M2/CE/S12) ......................................................... 123 • Étude de cas culturel : atelier AUTISSIER Anne-Marie, AZZOUG Mireille, BONGARD Isabelle et GALLINARI Pauline (M1/GC/S12) ....................... 61 150 • Étude de cas. Institutions internationales multilatérales BUTZBACH Étienne et HAMON Benoît (M1/M2/CE/VG/GC/S12).......... 67 • Étude de cas. La mondialisation : causes, effets, alternatives NIKONOFF Jacques (M1/M2/CE/CI/S12) ................................................. 115 • Étude de cas. PECO, Balkans, CEI : changement de système, intégration européenne et ordre mondial SAMARY Catherine (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/S12) .................... 130 • Études de cas. Débats économiques contemporains : analyse des discours MARIS Bernard (M1/M2/CE/r et p/M2/CI/S12) ........................................ 107 • Études de cas. Financements européens : mode d’emploi * BUTZBACH Étienne et HAMON Benoît (M1/M2/CE/GC/S12)................. 66 • Études de cas. Institutions et systèmes juridiques europens BERNARD Elsa (M1/M2/CE/p et r/S12) ..................................................... 52 • Europe (l’) entre intégration et mondialisation : cycle conférences. Coordin. AZZOUG Mireille, BONIFACE Pascal et SCHWARTZ Antoine (M1/M2/CE/CI/S1)........................................................................................ 64 F • Finance internationale d’entreprise I BENAMMAR Jean-Marc (LP/M1/CI/S1) .................................................... 37 • Finance internationale d’entreprise II BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours/S2) ................................... 37 • Finances publiques NIKONOFF Jacques (TC/M1/M2/CE/VG/S2) ........................................... 116 • Femmes (les) dans l’espace public : représentations et statut AZZOUG Mireille (TC/CE/GC/VG/S2) ....................................................... 32 • Forum de l’actualité internationale I et II BONIFACE Pascal (TC/S1 et S2)................................................................. 63 G • Géoécononomie du commerce international MESSAMAH Khelifa (lic. pro./M1/CI/S1) ................................................ 109 • Géopolitique de l’Amérique du Sud dans un monde multipolaire VENTURA Christophe (LP/M1/M2CI/CE/TC/S1) .................................... 141 • Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et projets culturels : atelier, DUCHENE Cyril, GALEOTE Gustave, HUYNH Maud (M2/GC /S12) ... 111 • Gestion administrative et financière : institutions, entreprises, projets culturels MONDY André, GALEOTE Gustave (M2/GC/S12) ................................. 111 • Gestion informatique des entreprises culturelles : atelier GALEOTE Gustave (M1/M2/GCp/DU/EC/S2)............................................ 78 151 • Global (the) City : a Critical overview KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/TC/S12) ............................................. 92 • Gouvernance (la) de l’Union européenne* SCHWARTZ Antoine (M1/M2/CE/TC/S2) ............................................... 131 • Droit (le) des organisations internationales BODEAU-LIVINEC Pierre (M1/M2CE/TC/S1) .......................................... 58 • Grands (les) dossiers de la construction européenne* ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/M2/TC/S2) ....................................... 125 • Grands (les) blocs économiques : UE, États-Unis, Asie orientale CHAOUAD Robert (lic. pro./M1/M2/CI/CE/S1) ......................................... 68 • Grands (les) enjeux stratégiques mondiaux I et II BONIFACE Pascal (M1/M2/TC/obligatoire CEIE/CERIp et r/S1 & S2) .... 62 H • Histoire culturelle en Europe à l’époque contemporaine* GALLINARI Pauline (M1/M2/GC/TC/S2) .................................................. 80 I • Identité culturelle, culture des affaires : Amérique/Asie TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ..................................... 137 • Initiation à la gestion des entreprises culturelles GALEOTE Gustave (M1/GCp/DU/EC/S12) ................................................ 78 • Initiation au management multiculturel WEISS Philippe (lic. pro. marchés européens/M1/M2/CI/TC/S1) ............. 143 • Initiation aux techniques comptables ACOSTA Fernando et ACOSTA Raphaël (M1/M2/TC/S1/2 groupes) ........ 23 • Institutions (les) de l’Union européenne BERNARD Elsa (M1/M2/CE/VG/S1) .......................................................... 50 • Intégration (l’) des pays d’Europe centrale et orientale à l’Union européenne* LHOMEL Édith (TC/ce cours sera assuré en 2012-2013) .......................... 104 • Introduction à l’économie du cinéma en Europe* GALLINARI Pauline (M1/M2//GC/CE/S1) ................................................. 79 • Introduction à l’étude de la société espagnole SUAREZ Hero (TC/S1/en espagnol, validable en langue) ......................... 135 • Introduction à l’étude des relations internationales BENNI Asmaa (M1/TC/obligatoire CEp et r/S1) ........................................ 45 • Investissements (les) directs étrangers BENAMMAR Jean-Marc, NIKONOFF Jacques et RAVEAUD Gilles (M1/M2/CI/CE/S2) .................. 44 • Investissements (les) directs étrangers BENAMMAR Jean-Marc, NIKONOFF Jacques, RAVEAUD Gilles (TC/M1/M2/CE/VG) : cours assuré en 2012-2013) .................................... 116 152 J • Jeunes (les) et la loi HENNI Amar (M1/M2/VG/TC/S1) .............................................................. 89 L • L’Allemagne à travers les textes HACKENBERG Katja (TC/S12/en allemand/validable en lg/civilisation) .. 85 • Europe (l’) de la culture : politiques et stratégies* AUTISSIER Anne-Marie et BOUQUEREL Fanny (M2/GC/CE/S12) ....... 26 • Libéralisme (le) et l’Europe* COURS-SALIES Pierre (M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/S12) ....... 70 M • Marketing international I BENAMMAR Jean-Marc (M1/CI/lic. pro. tous parcours /S12 .................... 38 • Marketing international II TOPORKOFF Sylviane (M1/CI/lic. pro. tous parcours /S2) ........................ 38 • Mercatique TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/S12/2 groupes) ................................ 137 • Méthodologie de l’expression écrite : préparation aux concours NIKONOFF Jacques (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)..................... 113 • Méthodologie de l’expression orale : préparation aux concours NIKONOFF Jacques (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)..................... 113 • Méthodologie et déontologie de l’enquête sur quelques situations urbaines LAZARUS Sylvain (M1/VG/S1) .................................................................. 99 • Méthodologie et rédaction des études de cas : villes BERTHO Alain et HASS Catherine (M1/VG/p et r/S12) ............................. 56 • Méthodologie et rédaction des études de cas : construction européenne RAVEAUD Gilles (M1/CEp et r/S12) ........................................................ 123 • Méthodologie et rédaction des études de cas culturels AZZOUG Mireille et GALLINARI Pauline (M1/GCp/S12) ........................ 34 • Méthodologie et rédaction études de cas/mémoires : construction européenne AZZOUG Mireille (M2/CEIE/S12), RAVEAUD Gilles (M1CE p et r) ...... 34 • Méthodologie et rédaction des études de cas/rapports de stage : CI BENAMMAR Jean-Marc, TOPORKOFF Sylviane et GUÉDÉ Bruno (lic. pro/M1/CI/S12) ............................................................ 44 • Méthodologie et rédaction des mémoires : commerce international BENAMMAR Jean-Marc et Philippe Weiss (M2/CI/S12) ........................... 44 • Méthodologie et rédaction mémoires/études de cas : relations internationales BONIFACE Pascal, BENNI Asmaa (M2/CEr/obligatoire CERI/S12) ......... 48 153 • Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel LE GLATIN Marc, BONGARD Isabelle et CLEVY Marianne (M2/GCAI/GCDP/GCEC/S12) ................................................................... 102 • Modèle (le) social européen* RAVEAUD Gilles (TC/CE/S2)................................................................... 122 • Mutations politiques et sociales en France et en Europe (1945-1975)* COURS-SALIES Pierre (M2/M1/CE/obligatoire pour CEPS/S12) ............. 70 O • Ordres juridiques nationaux, européens, international : rapports de systèmes BERNARD Elsa (M1/M2/CE p et r/TC/S2) ................................................. 51 P • Patrimoines positifs et patrimoines négatifs dans les contextes de guerre KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/GC/TC/S2) ........................................ 93 • Pays d’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie TRÉGOMAIN (de) Pierre (TC/S1) ............................................................. 140 • PECO, Balkans de l'ouest, CEI : quels changements à l'épreuve de la mondialisation et de l'intégration européenne ? SAMARY Catherine (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/CI/GC/S1) ........... 129 • Penser l’actualité des villes et des banlieues LAZARUS Sylvain (M2/VGp et r/S2) .......................................................... 99 • Politique (la) extérieure de l’Union européenne* CHAOUAD Robert (TC/S2) ......................................................................... 69 • Politique de la ville, nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers BARRAL Annabelle (M1/M2/VG/S12) ....................................................... 35 • Politiques (les) de la ville et leurs professionnels BARRAL Annabelle et HÉRARD Marianne (M2/VGp et r/S12) ................ 36 • Politiques (les) économiques de l’Union européenne* RAVEAUD Gilles (M1/M2CE/S1)............................................................. 121 • Politiques de l’audiovisuel en Europe* GALLINARI Pauline (M1/M2/GC/TC/S2) .................................................. 79 • Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales et internationales* AUTISSIER Anne-Marie et BOUQUEREL Fanny (M1/M2/GC/CE/S12) .. 25 • Politiques et institutions culturelles en France (locales, nationales internationales) LE GLATIN Marc, MARGUERIN Jean-François et SAINT-DO (de) Valérie (M1/M2/GC tous parcours /S12)......................... 101 • Politiques locales en matière d’aménagement SINOU Alain (M1/M2/VG/TC/S1)............................................................. 133 154 • Politiques publiques de la mémoire : production du patrimoine culturel architectural et urbain SINOU Alain (M1/M2/GC/VG/TC/S2) ...................................................... 133 • Pratiques du développement social urbain : montage de projets BARRAL Annabelle (M2/VGp/S12) ............................................................ 36 • Métropoles, centres, périphéries et banlieues ANIESA Antonio (M1/M2/VG/TC/S1) ........................................................ 24 • Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union européenne* HAMON Benoît et Antoine SCHWARTZ (M1/M2/CE/TC/S2) .................. 86 • Proche et Moyen-Orient : géopolitique, géostratégie BENNI Asmaa (M1/M2/CE/CI/TC/S2) ........................................................ 46 • Production et communication du projet culturel DUCHÊNE Cyril et HUYNH Maud M2/GC/S12) ....................................... 76 • Projet commerce international : atelier. Méthodologie et pratique BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours /S12) ................................ 40 • Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier LE GLATIN Marc, BONGARD Isabelle, GALLINARI Pauline (M2GCp/S12/60h) ....................................................................................... 103 • Projet tutoré : atelier export - licence professionnelle BENAMMAR Jean-Marc, GUÉDÉ Bruno, Sylviane TOPORKOFF (LP tous parcours /S12) ................................................................................. 40 • Propriété (la) industrielle BENAMMAR Jean-Marc (M1/M2/CI tous parcours /S1) ............................ 43 • Protection comparée des droits fondamentaux BERNARD Elsa (M1/M2/CEDM p et r/S1) ................................................. 52 Q • Quête d'identité et hybridation à travers la littérature hispanique LARROQUE Jimena (TC/S2/en espagnol/français/validable en langue) ..... 98 R • Révoltes urbaines contemporaines dans le monde BERTHO Alain (M1/M2/VG/CE/GC/S2) .................................................... 55 S • Séminaire : relations internationales. Le monde occidental est-il en danger ? BONIFACE Pascal (M2/CEIE/CERI/S12) ................................................... 62 • Séminaire. Arts, culture, réprésentations. Europe, internationalisation, mondialisation QUEMIN Alain et AUTISSIER Anne-Marie (M2/GC/p et r/S12) ............. 120 • Séminaire. Méthodes de la sociologie et approfondissements théoriques COURS-SALIES Pierre (M2/CEr/doctorat/S12/selon calendrier) ............... 72 155 • Séminaire. Méthodologie et problématique : crise de la réprésentation BERTHO Alain (doctorat/M2/VG r/S12) ..................................................... 56 • Séminaire. Une possible Europe sociale* COURS-SALIES Pierre (M2/CEPS obligatoire/ et M1/CEr/S12)................ 71 • Société de l’information et compétitivité de l’Europe ds l'économie globale TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/M2/CI/S1) ....................................... 138 • Sociologie de l’art et des représentations culturelles AUTISSIER Anne-Marie (M1/M2/GCr et p/S12/) ....................................... 27 • Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche AUTISSIER Anne-Marie et QUEMIN Alain (M2/GCr/S12/20h)........ 29, 120 • Séminaire de recherche. État, mondialisation, guerre LAZARUS Sylvain (M2/VGr/CEr/doctorat/S12) ....................................... 100 • Stratégies et méthodologie d’approche du monde professionnel BONGARD Isabelle (M1/GC p/S12)............................................................ 60 • Stratégies et pratiques du développement local MAINGAULT Philippe (M2/VG/p et r/S1) ................................................ 105 T • Techniques du commerce international GUÉDÉ Bruno (lic. pro./S12/2 groupes) ...................................................... 82 • Transport et logistique I GUÉDÉ Bruno (M1/CI /S1) .......................................................................... 41 • Transport et logistique II BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours/S2) ................................... 41 • Travailler avec la Chine BLACHIER Jean-Lou (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ......................................... 57 • Travailler et négocier avec le Japon WEISS Philippe (lic. pro. marchés internationaux/M1/M2/CI/TC/S2/ assuré en anglais/ validable en langue) ....................................................... 143 V • Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III AZZOUG Mireille, BOUQUEREL Fanny (M2GC/CE/S1 et S12) .............. 34 • Ville (la) aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers HÉRARD Marianne (M1/M2/VGp et r/TC/S2) ............................................ 87 • Ville (la) et l’État LAZARUS Sylvain (M2/VGp et r/S1) .......................................................... 99 • Ville (la) translocale : réseaux globaux et production du lieu KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/CE/S1) ............................................... 91 • Villes globales, villes monde BERTHO Alain (M1/M2/VG/CE/TC/S1)..................................................... 54 156 • CURSUS PAR DIPLÔME A lire avant de consulter les cursus Vous trouverez dans les pages qui suivent un descriptif succinct des cursus de chacun des diplômes offerts. Toutefois, pour disposer du détail précis des cours à suivre pour chacun des cursus et connaître les possibilités de double cursus, il est impératif de se reporter aux cursus détaillés par diplômes qui figurent sur le site de l’IEE dans le Guide des études, rubrique «Scolarité», et dans les fiches et les cursus commentés, rubrique «Diplômes». Pour les masters, le cursus est présenté sur les 2 ans. La première année d’études, M1, est sanctionnée par la maîtrise pour les étudiant-e-s qui ont obtenu tous les enseignements requis, ont rédigé le mémoire d’études de cas et accompli le stage professionnel. Ceux qui n’ont pas effectué le stage obtiennent une attestation de réussite. Les cursus de master sont de 500 heures par an, de même que celui du diplôme d’université (DU) ; celui de la licence professionnelle est de 540 heures. Chaque année d’études universitaires, quel que soit le diplôme, correspond à 60 crédits européens ECTS (European Credit Transfer System). Le DU et la licence professionnelle (bac + 3) correspondent donc à 180 ECTS, la maîtrise (M1, bac + 4) à 240 ECTS, le master (M2, bac + 5) à 300 ECTS et le doctorat (bac + 8) à 480 ECTS. Les cours ou UE (unités d’enseignement) sont, en majorité, semestriels et correspondent à 30 heures d’enseignements, à raison de 1h45 par semaine au premier semestre, qui est de 18 semaines, et de 3 heures par semaine au deuxième semestre, qui est de 10 semaines (voir calendrier, p. 8). Les séminaires de recherche, les cours professionnalisants (méthodologie, études de cas, montage de projets, projets tutorés) sont en général annuels et correspondent à 30 ou 60 heures de cours, organisés en séances de 1h45 ou plus selon un rythme variable. Un calendrier précis des séances est fourni au début de l’année universitaire. Quelques cours (mises à niveau, ateliers professionnalisants) sont intensifs et organisés sous forme de journées ou demi-journées, selon un calendrier précis, également fourni au début de l’année universitaire. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CURSUS Reportez-vous aux cursus ci-dessus ainsi qu’aux descriptifs des diplômes et aux fiches cursus sur le site Internet de l’IEE (rubrique «Diplômes») DIPLÔME DU Blocs d’UE LP M1 pro M1 r M2 pro M2 r Nombre d’UE à acquérir par bloc Langues étrangères A et B (et C optionnelle) 4 UE 4 UE 4 UE 4 UE 3 UE 1 UE Sociétés et cultures étrangères 2 UE 2 UE 2 UE 2 UE 0 UE 0 UE Construction européenne et questions internationales 3 UE 3 UE 3 UE 3 UE 2 UE 2 UE UE libres et optionnelles 2 UE 2 UE 2 UE 2 UE 2 UE 1 UE Environnement/pratiques professionnels ou problématiques de recherche liés à la spécialité 5 UE CE/GC/ VG : 3 UE CI : 5 UE 2 UE 5 UE 2 UE Projet tutoré, montage de projet ou projet recherche 0 UE CE/GC/ VG : 2 UE CI : 0 UE 2 UE 3 UE 5 UE + + Étude de cas, mémoire ou rapport de stage Stage : obligatoire (O), facultatif (F) Nombre global d’UE pour le diplôme Examens transversaux : nombre d’épreuves + + 1 UE + + 1 UE 1 UE étude cas 2 UE 1 UE 11 UE étude cas rapport étude cas mémoire mémoire recherche 0 UE O 1 UE O 0 UE F 0 UE F 1 UE O 0 UE F 17 18 17 17 17 17 0 0 4 0 4 0 3 épreuves de langue + 1 épreuve de culture générale 158 1 épreuve théorique + 1 épreuve pratique Doctorat Études européennes : Sciences sociales Directeur : Bernard Maris économiste, professeur à l’IEE Largement pluridisciplinaire, ce doctorat regroupe une vingtaine de directeurs de recherche, professeurs des universités – françaises ou étrangères – issus de disciplines très variées (anthropologie, civilisations et littératures étrangères, droit, économie, géographie, histoire, science politique, philosophie, sociologie). Les thèmes de recherche Institutions et politiques communautaires, gouvernance ; politiques économiques, sociales et publiques ; genre ; mouvements sociaux et altermondialistes ; villes et coopérations décentralisées ; enjeux stratégiques internationaux ; l’Union européenne et les grands blocs mondiaux ; analyse du discours économique ; représentations culturelles, politiques culturelles ; mutations des territoires et sociétés. Toutes les recherches entreprises doivent être comparatives. Les comparaisons peuvent également s’effectuer entre des pays européens et des pays d’autres continents. Les thèmes de recherche devront faire appel à une approche pluridisciplinaire. Le centre de recherches Un centre de recherches pluridisciplinaire, le Centre d’études des mutations en Europe (CEME), dirigé par Bernard Maris et Mireille Azzoug, encadre les étudiant-e-s du master recherche et du doctorat de même que l’équipe d’accueil Forces du droit, et notamment l’axe Mondialisation et transformations de l’État, piloté par Alain Bertho. Il rassemble cinq groupes de recherche thématiques : • Politiques, représentations, identités culturelles en Europe (PRICE) : Renaud Zuppinger ; • La construction européenne : politiques économiques et sociales (CEPES) : Bernard Maris ; • Statut juridique des femmes dans l’Union européenne (SJFE) : Mireille Azzoug • Relations internationales et économie politique internationale (RIEPI) : Pascal Boniface et Philip Golub ; • Villes et mondialisation : anthropologie politique et urbaine(VIMAPU) : Alain Bertho. Le CEME organise régulièrement colloques et tables rondes donnant lieu à publication (notamment dans Le Fil d’Ariane, revue de l’IEE). Voir l’Annuaire de la recherche 2007-2009, disponible sur le site de l’IEE, rubrique «Recherche» et le site Internet du CEME. 159 Master Études européennes et internationales (M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS) Spécialité La construction européenne Parcours professionnels : master 1 (CE-M1p) et master 2 : Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne (CEIE-M2p) Relations internationales Europe-monde (CERI-M2p) Droit et mondialisation (CEDM-M2p) Parcours recherche : master 1 (CE-M1r) et master 2 Politiques sociales et publiques (CEPS-M2r) L’Europe et l’ordre international (CERI-M2r) Droit et mondialisation (CEDM-Mrp) Responsables pédagogiques : Mireille Azzoug, Elsa Bernard, Pascal Boniface Pierre Cours-Salies, et Gilles Raveaud Accessible sur concours aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière de construction européenne. Objectif : former des chercheurs et des professionnels disposant d’une bonne connaissance de la construction européenne, des ses politiques, de ses programmes et ses financements ainsi que du contexte et des relations internationaux, pour les centres de recherche, les organismes d’expertise, les administrations de l’Union européenne et des grandes organisations internationales ainsi que pour les fonctions publiques internationale, nationale et locale. Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60 ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise. • Langues étrangères M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS) M2 : CEIE/CERIp/CEDMp : 3 UE (90 h, 9 ECTS), CEPS/CERIr/CEDMr : 1 UE (30 h, 3 ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la première langue : Traduction thème-version, langue spécialisée, lecture de la presse... Attention : les cours de débutant et recyclage ne sont validables qu’en 3e langue • Sociétés et cultures étrangères M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : Civilisation européenne, Fondements de la démocratie, Courants politiques, Sociétés/cultures, Géopolitique... • Construction européenne et environnement/problématiques internationaux M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) – Les institutions européennes (obligatoire) Introduction à l’étude des relations internationales (obligatoire M1) – Problématiques européennes/internationales : une UE parmi celles ci-dessous M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) choisies en fonction de l’option préparée : – Dossiers de la construction européenne/Grands enjeux stratégiques/ – Problématiques sociales, économiques… : Mutations politiques et sociales en France et en Europe (obligatoire pour CEPS) – Problématiques internationales : Coopérations culturelles multilatérales, Droit des grandes organisations internationales (CEDM) • Enseignements libres M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) M2 : CEIE/CERIp/CEDMp : 2 UE (60 h, 6 ECTS) ; CEPS/CERIr/CEDMr : 1 UE (30 h, 3 ECTS) parmi : Langues, sociétés/cultures, financements européens, politiques européennes ; Forum de l’actualité internationale, comptabilité, préparation des concours,... UE spécialisées, ou module structuré d’une autre spécialité ou parcours du master. 160 • Environnement professionnel et pratiques de la construction européenne/problématiques européennes et internationales M1 CE-M1p : 3 UE (90 h, 9 ECTS ) – Construction européenne (institutions, dossiers économiques, culturels de l’UE) – Politiques sociales et publiques, politique économique, politiques internationales, – Financements européens, Ordres juridiques nationaux, européen et international CE-M1r : 2 UE (60 h, 6 ECTS ) Orientation prévue en M2 : CERI/CEDM – Introduction à l’étude des relations internationales – Dossiers européens, l’Europe et les enjeux internationaux, les grandes organisations internationales, politique extérieure de l’UE, ... Orientation prévue en M2 : CEPS – Le libéralisme et l’Europe, Politique sociale européenne… M2 CEIE/CERIp/CEDMp : 5 UE (150 h, 15 ECTS ) CEIE : Ordres juridiques nationaux, européen et international, Grands enjeux mondiaux, Politique extérieure de l’IEE, Gouvernance de l’UE, Processus de décision, Financements européens, Prise de décision dans l’UE, Politiques économique, sociale, culturelle de l’UE, Sevice public et développement durable CERIp : Le monde occidental est-il en danger ? Grands enjeux mondiaux, Politique extérieure de l’UE, Géopoltique du Proche et Moyen–Orient, de l’Afrique, de l’Amérique latine, des PECO… CDEMp : Droit fondamentaux comparés, droits des étrangers, droit de la sécurité globale, droit des intitutions internationales, droit de la régulation CERIr : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – Séminaire/étude de cas. RI : Le monde occidental est-il en danger ? – L’Europe entre intégration et mondialisation CEPS : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – Séminaire : Une possible Europe sociale – Politiques sociales et publiques : atelier de recherche • Études de cas, projets, recherche M1 CE-M1p : 3 UE (90 h, 14 ECTS) – Étude de cas pratique : construction européenne, débats économiques, mondialisation – Etude de cas liée au mémoire – Méthodologie du mémoire et mémoire CE-M1r : 4 UE, 18 ECTS – Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire – Étude de cas et mémoire (3 UE) M2 CEIE/CERIp/CEDMp : 4 UE, 19 ECTS – Projet/étude de cas (2 UE) : financements européens, coopérations multilatérales, mondialisation, PECO, Balkans CEI, – Méthodologie et rédaction du mémoire (2 UE) CERIr/CEDMr/CEPS : 11 UE, 36 ECTS – Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS) – Mémoire (10 UE, 30 ECTS) • Stages en entreprise ou dans une institution, un centre de recherche M1 : CE-M1p : 6 ECTS, CE-M1r : 0 ECTS M2 : CEIE, CERIp/CEDMp : 1 UE, 6 ECTS, CERr/CEDMr/CEPS : 0 ECTS = optionnel Assuré avec le concours des institutions suivantes IRIS (Institut de relations stratégiques internationales), GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations), IRES (Institut de recherches économiques et sociales), MAEE, Monde diplomatique, Observatoire des mouvements de la société, DATAR... 161 Master Études européennes et internationales (M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS) Spécialité Politiques et gestion de la culture en Europe Parcours professionnels : master 1 (GC-M1p) et master 2 : Administration des institutions et entreprises culturelles (GCAI-M2p) Direction de projets culturels internationaux (GCDP-M2p) Gestion des échanges culturels et sociaux (GCEC-M2p) Stratégies culturelles et développement des villes (GCDV-M2p) Parcours recherche : master 1 (GC-M1r) et master 2 : Représentations et stratégies culturelles et sociales (GCRC-M2r) Responsables pédagogiques : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Isabelle Bongard, Marc Le Glatin et Alain Quemin Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture. Objectif : former de futurs professionnels de la culture, capables d’exercer des responsabilités stratégiques au sein d’institutions culturelles ou auprès de décideurs publics ou privés, soucieux de s’attacher des personnalités compétentes, au fait des problématiques artistiques, qu’elles soient locales, nationales ou internationales. Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60 ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise. • Langues étrangères M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS) M2 : GC-M2p : 3 UE (90 h, 9 ECTS), GCRC-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la première langue : Traduction thème/version, techniques de rédaction, langue spécialisée, lecture de la presse,... (les cours débutants/recyclage ne sont validables qu’en 3e lg) • Sociétés et cultures étrangères M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : Civilisation européenne, Courants esthétiques en Europe, Histoire culturelle, Audiovisuel, Art contemporain… • Construction européenne et environnement national et international M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) – La construction européenne : historique et institutions (obligatoire) – Sociologie relations internationales, Enjeux internationaux, Villes globales, villes monde – Problématiques européennes, culturelles, sociales…, financements européens (GCDV) M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) parmi les suivantes, choisies en fonction du parcours choisi : – L’Europe de la culture : politiques et stratégies : obligatoire – Dossiers de la construction européenne, Coopérations culturelles multilatérales, Relations internationales, Enjeux internationaux... Oragnisation administrative des territoires (GCDV) • Enseignements libres M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) M2 : GC-M2p : 2 UE (60 h, 6 ECTS) ; GCRC-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS), à choisir parmi : – Langues, sociétés/cultures, financements européens, Sociologie de l’art et des représentations culturelles, préparation des concours, Pratiques du développement urbain/ Organisations internationales (GCDV)... UE spécialisées/module mineur d’une autre spécialité. Mise à niveau pour les étudiant-e-s accédant directement en M2 (introduction au droit de la culture, à la comptabilité, politiques et institutions culturelles de la France et/ou de l’UE). 162 • Environnement et pratiques professionnels de la culture/ problématiques culturelles M1 GC-M1p : 3 UE (90 h, 9 ECTS ) – Politiques et institutions culturelles locales, nationales et internationales : France – Droit de la culture : introduction – Initiation à la gestion des entreprises culturelles GC-M1r : 2 UE (60 h, 6 ECTS ) – Courants esthétiques en Europe – Sociologie de l’art et des représentations culturelles M2 GC-M2p : 5 UE (150 h, 15 ECTS ) – La création artistique et son environnement /La ville, nouveaux métiers… (GCDV) – Droit de la culture et des entreprises culturelles – Gestion administrative et financière des institutions et entreprises culturelles – Gestion des institutions et entreprises culturelles : ateliers (selon le parcours) – Production et communication du projet culturel et audiovisuel GCRC-M2r : 2 UE (60 h, 8 ECTS ) – Séminaire : Art, culture, représentations (1 UE, 3 ECTS ) – Sociologie des arts et de la culture : atelier de recherche (1 UE, 3 ECTS ) • Études de cas, montages de projets culturels et recherche M1 GC-M1p : 3 UE (90 h, 14 ECTS) – Approche du monde professionnel ou Professionnels de la ville (GCDV) (1 UE, 3 ECTS) – Étude de cas pratique : arts plastiques, théâtre, cinéma, culture et ville ... (1 UE, 3 ECTS) – Méthodologie des études de cas et mémoire (1 UE, 6 ECTS) GC-M1r : 4 UE (120 h, 18 ECTS) – Étude de cas pratique : (1 UE, 3 ECTS) – Méthodologie de la recherche et études de cas (1 UE, 6 ECTS) – Mémoire de recherche master 1 (2 UE, 6 ECTS) M2 GC-M2p : 4 UE (120 h, 18 ECTS) – Projet culturel et artistique. Méthodologie et stratégies de communication (1 UE, 3 ECTS) – Projet culturel et artistique/ville : montage pratique : selon parcours (2 UE, 9 ECTS) – Méthodologie : problématiques culturelles : rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS) GCRC-M2r : 11 UE (330 h, 36 ECTS) – Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS) – Mémoire (10 UE, 36 ECTS) • Stages en entreprise/institution culturelle ou institution de recherche pour GCr M1 : GC-M1p : 0 UE, 6 ECTS, GC-M1r : 0 UE, 6 ECTS M2 : GC-M2p : 1 UE, 6 ECTS, GCRC-M2r : optionnel : 0 UE, 0 ECTS Assuré avec le concours des entreprises suivantes qui parrainent la formation Agence de coopération culturelle et technique - Association française d’action artistique - Canal + Centre d’information pour l’Europe - Centre d’art contemporain de Francfort - Centre européen de la culture (Genève) - Centre Georges Pompidou - Centre national de la Danse - Comédie française Conseil de l’Europe - Conseil général de la Seine-Saint-Denis - Courrier international - Direction des affaires culturelles de la ville de Paris – Espace 1987 - Europe cinéma - Fédération française des MJC Festival d’Avignon – Fondation européenne de la culture (Amsterdam) - Fondation Paribas - France Télécom multimédia - IMA productions - INA - Institut du monde arabe - Instituts culturels français d’Athènes, Kiel, Prague, Timisoara - Institut franco-portugais de Lisbonne - IRCAM - Kultur Kontakt (Autriche) - La Cinquième - La Métaphore - La Vidéothèque de Paris - Les Films d’ici - Le Lucernaire Literatur Werkstatt Berlin - MC 93 - Ministère de la culture - Municipalité de Barcelone - New Morning - Olympia – Paris Quartiers d’été - Printemps de Bourges - Les Recontres - Les Rencontres chorégraphiques de Saint-Denis - Réunion des musées nationaux - Sept - Song Line - Théâtre de la Commune - Théâtre de l’Europe - Théâtre de Chelles - Théâtre national de Chaillot - UNESCO - Virgin. 163 Master Études européennes et internationales (M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS) Spécialité Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance Parcours professionnels : master 1 (VG-M1p) et master 2 : Gestion des villes et métiers du développement urbain (VGPV-M2p) Parcours recherche : master 1 (VG-M1r) et master 2 : Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (VGPP-M2r) Responsables pédagogiques : Alain Bertho et Annabelle Barral Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture. Objectif : former des responsables de haut niveau pour la fonction publique territoriale, la gestion des villes, les institutions, organismes et services publics locaux, former des experts et des chercheurs pour les universités, les centres de recherche, les observatoires de la vie et de la décision publique locale, les études prospectives... Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60 ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise. • Langues étrangères M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS) M2 : VGPV-M2p : 3 UE (90 h, 9 ECTS), VGPP-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la première langue parmi : – Traduction, techniques de rédaction, langue spécialisée, lecture de la presse... • Sociétés et cultures étrangères – M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : – La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers – Civilisation, société, culture, Sociologie de l’art et de la culture, l’Art dans la ville… • Construction européenne et environnement national et international M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) Constitutions et organisation adminstrative des territoires Révoltes urbaines contemporaines dans le monde (si non validé en M1) ou Sociologie/politiques de la culture – Métropoles, centres, périphéries et banlieues M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – Révoltes urbaines contemporaines dans le monde (si non validé en M1) – Financements européens (VGPV-M2p) Métropoles, centres, périphéries et banlieues (VGPP-M2r) • Enseignements libres M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – Recommandés : Economie et dynamique des collectivités territoriales, Finances publiques M2 : VGPV-M2p : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : – Langues, sociétés, préparation des concours, UE spécialisées/module mineur d’une autre spécialité du master.,... Recommandés : Finances publiques, Economie et dynamique des collectivités territoriales : évolutions actuelles M2 : VGPP-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) parmi : Penser l’actualité des villes : problématiques et enquêtes, Les jeunes et la loi, La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers, La ville translocale 164 • La ville aujourd’hui : analyses et pratiques/problématiques urbaines M1 VGp et r : 3 UE (90 h, 9 ECTS ) : – Politiques de la ville ; nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers – Villes globales, villes monde – Enquêtes en banlieue M2 : VGPV-M2p : 5 UE (150 h, 15 ECTS ) – Penser l’actualité des villes – La ville translocale – Les politiques locales en matière d’aménagement – Stratégies et pratiques du développement local – Les jeunes et la loi M2 : VGPP-M2r : 2 UE (60 h, 6 ECTS ) parmi – La ville translocale ou Villes globales, villes monde (si non validé en M1) – Penser l’actualité des villes ou Les jeunes et la loi ou La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers • Études de cas, montages de projets et recherche M1 : VG-M1p et r : 3 UE (90 h, 12 ECTS) – Méthodologie et déontologie des enquêtes – Organisation d’un colloque professionnel – Étude de cas ville : Méthodologie et rédaction du mémoire (1 UE, 30 h, 6 ECTS) M2 VGPV-M2p : 4 UE (120 h, 18 ECTS) : Montage de projet faisant l’objet du mémoire (2 UE, 60 h, 8 ECTS) parmi les 4 suivants : – Les politiques de la ville et leurs professionnels : méthodologie projet (1 UE, 6ECTS) – La ville et l’État – Projet ville : montage pratique, au choix : Pratiques du développement social urbain ou Dynamiques territoriales ou Projets urbains (2 UE, 9 ECTS) VGPP-M2r : 11 UE (330 h, 36 ECTS) – La ville et l’État – Méthodologie et problématique de la recherche et suivi du mémoire (1 UE, 6 ECTS) – Mémoire de recherche (10 UE, 36 ECTS) • Stages en entreprise M1p : 6 ECTS, M1r : 6 ECTS M2 : VGPV-M2p : 1 UE, 6 ECTS, VGPP-M2r : optionnel : 0 ECTS La formation est assurée avec le concours et le soutien des entreprises suivantes qui parrainnent la formation OPAC (Office public d’aménagement et de construction) de la Plaine Commune Seine-SaintDenis, IFMO (Institut de formation à la maîtrise d’ouvrages), villes de Saint-Denis, Pantin, Meaux, Nanterre, Paris, Rennes, Lille, Stockholm..., Rencontres (Réseau des villes, des régions de la Grande Europe pour la culture), DATAR. 165 Master Études européennes et internationales (M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS) Spécialité Commerce et échanges internationaux Parcours professionnels : master 1 (CI-M1p) et master 2 : Commerce international et marketing international (CIMI-M2p) Échanges commerciaux : Europe-Amérique (CIAM-M2p) Échanges commerciaux : Union européenne-Pays d’Europe centrale et orientale (CIPE-M2p) Responsables pédagogiques : Jean-Marc Benammar, Sylviane Toporkoff Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture. Objectif : former export de PME, cadres de direction internationale, chefs de zone export, responsables de succursales ou de filiales étrangères en Europe, en Amérique du Nord, en Amérique latine ou en Europe des responsables de haut niveau pour le commerce international : responsables centrale et orientale. Cette formation est homologuée par les Conseillers du commerce extérieur de la France qui participent au recrutement, au cycle de conférences professionnelles et délivrent un Certificat de qualification aux étudiant-e-s qui ont suivi le cycle et satisfont aux exigences fixées. Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60 ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise. • Langues étrangères M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS) M2 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la première langue, parmi : – traduction, techniques de rédaction, langue spécialisée économique, et commerciale, lecture de la presse...) • Sociétés et cultures étrangères M1 : 2 UE : en rapport avec les marchés du parcours choisi ou sur les relations internationales • Construction européenne et environnement économique et commercial international M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) parmi les suivantes, choisies en fonction de l’option choisie : – Construction européenne : historique et institutions (M1) Grands dossiers européens (M2), Politique extérieure de l’UE … – Politiques économiques de la construction européenne, Société de l’information et compétitivité de l’Europe dans une économie globale, Intégration des PECO à l’UE … – Géoéconomie du commerce international, Grands blocs mondiaux, Grands enjeux mondiaux, Crises et finance internationale, Géopolitique de l’Amérique latine, de l’Afrique, du Proche et Moyen-Orient..., Pays émergents • Enseignements libres (120 h, 4 UE, 12 ECTS) M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : à choisir parmi – Langues, sociétés, financements européens, relations internationales, préparation des concours, mise à niveau en CI (M1) : comptabilité, techniques du CI, droit des affaires, UE spécialisées de commerce, ou module mineur d’une autre spécialisation…, Cycle de conférences : Les Carrefours du commerce international 166 • Environnement professionnel et pratiques du commerce international M1 : 5 UE (150 h, 15 ECTS) à choisir parmi : – Culture des affaires : Amérique-Asie – Travailler et négocier avec le Japon – Douanes – Droit du commerce international – Finance internationale d’entreprise I – Marketing international I ou II – Initiation au management multiculturel – Propriété industrielle – Transport et logistique I – La communication dans l’entreprise (tous les 2 ans) M2 : 5 UE (150 h, 15 ECTS ) : à choisir parmi : Tous parcours – Comptabilité analytique – Douanes – Finance internationale d’entreprise II – Investissements directs étrangers (tous les 2 ans) – Marketing international I ou II – Initiation au management multiculturel – Propriété industrielle – Transport et logistique II • Etudes de cas, montage de projets internationaux et mémoire M1 : 1 UE (30 h, 6 ECTS) – Méthodologie et rédaction des études de cas export. M 2 : 4 UE (120 h, 16 ECTS) – Projet tutoré : commerce international : méthodologie et pratique (2 UE, 60 h, 12 ECTS) – Méthodologie et rédaction du mémoire : 2 UE (60 h, 6 ECTS) • Stages en entreprise de 3 mois minimum M1 : validé pour 0 UE et 6 ECTS (lorsque le stage n’est pas validé, l’étudiant obtient une attestation de réussite et non pas la maîtrise) M2 : validé pour 1 UE et 6 ECTS La formation est assurée avec le concours et le soutien des entreprises et organismes suivants Chambre de commerce et d’industrie de Paris : services du commerce extérieur, Chambre de commerce et d’industrie française à l’étranger, Comité des conseillers du commerce extérieur de la France, Ubi-France, Services déconcentrés de la DREE, Alcatel, Alstom; Aphrodite’s Melody, ARCO, Auchan, Aventis Pharma, Bagages Record-Promaxion, Bayer France, Bongrain, Bosch France, Carrefour, EDF-GDF, Fujitsu-Siemens, ITEMS International, Lexibook, L’Oréal, Promodentaire, Rodde, Saint-Gobain, Sellier-Hermès, Siemens France, Souchier, Total, Universal Music Valeo… 167 VALIDATION D’UN PARCOURS PROFESSIONNEL MINEUR Pour les masters voie professionnelle, il est possible de valider une spécialité professionnelle mineure (prise dans une autre spécialité professionnelle du master de l’IEE), dite «parcours» au sein de la majeure (la spécialité du master préparé) en consacrant certaines UE du cursus à la mineure (6 UE au total sur les 2 ans en respectant les obligations fixées ci-dessous). Ainsi un-e étudiant-e peut obtenir un master professionnel : «Politiques et gestion de culture, option : Gestion des échanges culturels et sociaux» (majeure), avec un parcours : «Gestion des villes et nouveaux métiers du développement urbain» (mineure). Les UE devant être consacrés à la mineure sont : • Les 4 UE libres de M1 (2 UE) et M2 (2 UE) • 2 UE parmi les autres rubriques (sociétés, environnement international) Ces 6 UE comportent certaines UE obligatoires et un/e deuxième étude de cas/montage de projet. Modules des parcours professionnels de la mineure • La construction européenne : – Les dossiers de la construction européenne (M2) – Les grands enjeux de relations internationales (M1 ou M2) – La gouvernance de l’Europe (M1 ou M2) – Politiques sociales ou économiques de l’Union européenne (M1 ou M2) – Étude de cas «Construction européenne» (M1) – Montage de projet «Construction européenne» (M2) • Politiques et gestion de la culture en Europe : – Les politiques et institutions culturelles en France (M1) – L’Europe de la culture : politiques et stratégies (M2) – La création artistique et son environnement (M2) – Gestion administrative et financière des entreprises et projets culturels (2 UE : M2) – Montage de projet culturel (M2) • Commerce et échanges internationaux : – Droit du commerce international (M1) – Marketing international (M1 ou M2) – Finance internationale d’entreprise I ou II (M1 ou M2) – Transport et logistique I ou II (M1 ou M2) – Étude de cas Commerce international (M1) – Projet tutoré Commerce international (M2) • Gestion des villes et nouveaux métiers du développement urbain : – Nouvelles problématiques urbaines : villes globales et villes monde (M1) – Introduction au droit administratif et à l’organisation administrative du territoire (M1/M2) – Les politiques locales en matière d’aménagement ou Economie et dynamique des collectivités territoriales (M1/M2) – Stratégies et pratiques du développement local ou La ville portuaire – espace productif de la mondialisation (M2) – Une étude de cas en 1ère année : ville (M1) – Un montage de projet en 2e année : Pratiques du développement social urbain ou Dynamiques territoriales du développement urbain 168 Licence professionnelle (510 heures + stage, soit 60 crédits européens ECTS) Commerce : spécialisation : adjoint de responsable export parcours : marchés européens (marchés anglophone, germanophone, hispanophone, des pays d’Europe centrale et orientale) marchés nord-américains et latino-américains, marché chinois Responsables du diplôme : Sylviane Toporkoff et Jean-Marc Benammar Accessible, sur concours, aux titulaires du DEUG, du BTS ou d’un diplôme équivalent au DEUG, et ayant une bonne connaissance des langues étrangères. Objectifs : former des cadres bien préparés et familiers des problématiques européennes et des mécanismes communautaires pour les secteurs du commerce international. La formation est homologuée par les Conseillers du commerce extérieur de la France et donne lieu à la délivrance d’un Certificat de qualification aux étudiant-e-s qui ont suivi avec succès le cycle de conférences professionnelles organisé dans ce cadre. • Langues et sociétés étrangères : 6 UE (180 h, 18 ECTS) – 4 UE : étude de 2 ou 3 langues étrangères : anglais et une/deux autres langues en fonction du parcours préparé – 2 UE : étude des sociétés étrangères (européennes, américaine ou chinoise, des PECO) • L’environnement économique national et international du commerce : 3 UE (90 h, 9 ECTS) choisies en fonction du parcours préparé : – Géoéconomie du commerce international – Politique économique de l’Union européenne – Grands blocs mondiaux : Union européenne, États-Unis, Asie orientale – Géopolitique de l’Amérique latine, de l’Afrique, du Proche et Moyen-Orient, ou Marketing international ou Transports et logistique … – Identité culturelle et culture de affaires : Amérique/Asie ou Management multiculturel – Travailler avec la Chine, Travailler et négocier avec le Japon • Pratiques du commerce international : projet tutoré : 5 UE (150 h, 15 ECTS) – Techniques du commerce international – Mercatique – Droit des affaires – Initiation à la comptabilité – Projet tutoré : étude de cas export de l’option préparée • Enseignements techniques et optionnels : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – Informatique, atelier CI, techniques de rédaction en français, langues et sociétés étrangères, UE spécialisées • Stages et mémoire validés pour 2 UE (12 ECTS) – stage de 3 à 6 mois dans une entreprise à l’étranger ou en France travaillant à l’export – mémoire lié au projet tutoré et rapport de stage soutenus devant un jury Le diplôme peut exceptionnellement donner accès au master Commerce et échanges internationaux de l’Institut. 169 Diplôme d’université (bac + 3) 500 heures + stage et séjour dans une université européenne (soit 60 crédits européens ECTS) Etudes européennes parcours Gestion des échanges culturels et sociaux Gestion de la ville et politiques urbaines Pays d’Europe centrale et de l’Est Responsables : Anne-Marie Autissier, Pauline Gallinari Accessible, sur concours, aux titulaires d’un diplôme au moins équivalent au DEUG (bac + 2) et disposant d’une bonne maîtrise d’au moins deux langues étrangères. Objectifs : former des cadres bien préparés et familiers des problématiques européennes et des mécanismes communautaires pour les secteurs de la culture, de la gestion locale et des échanges culturels et sociaux • Langues et sociétés étrangères : 6 UE (180 h, 18 ECTS) - 4 UE : étude de 2 ou 3 langues (dont 2 langues européennes) - 2 UE : étude des sociétés et cultures européennes : La civilisation européenne ou Civilisations, sociétés, cultures étrangères, notamment des PECO • Construction européenne et contexte international : 3 UE (90h, 9 ECTS) – La construction européenne : historique et institutions – Introduction à l’étude des relations internationales – Politiques européennes ou questions internationales, politiques de la ville • Spécialisation : 5 UE (150 h, 15 ECTS) Gestion de la culture – Droit de la culture : introduction – Courants esthétiques/ Histoire cutlurelle – Politiques culturelles de l’Europe – Approche du monde professionnel – Étude de cas culturels Gestion de la ville – Finances publiques – Politiques de la ville : nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers – Méthodologie des études de cas – Étude de cas Pays d’Europe centrale et de l’Est – L’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie – Les PECO : changement de système, intégration et mondialisation – L’intégration des PECO dans l’Union européenne, ou une UE sur l’Uion européenne – UE de relations internationales – Méthodologie des études de cas et étude de cas • Enseignements techniques et optionnels : 2 UE (60 h, 6 ECTS) – 2 UE : Initiation à la gestion, écrire, rédiger en français, comptabilité... ou UE libres • Stages, semestre d’études, mémoire (validé pour 1 UE, 15 ECTS) – semestre d’études dans une université européenne validé dans le cursus – stage de 2 à 3 mois dans une entreprise ou institution européenne ou internationale, ou dans une collectivité territoriale. – étude de cas soutenue devant un jury Le diplôme donne accès, sur examen d’entrée, au master M1, spécialités : Construction européenne, Politiques et gestion de la culture en Europe, Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance. 170 CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2011-2012 SEPTEMBRE 2011 26 Début de la session intensive : Savoirs fondamentaux OCTOBRE 2011 3 Fin de la session intensive : Savoirs fondamentaux 10 Début des cours 2011-2012 DÉCEMBRE 2011 18 Début des vacances d’hiver JANVIER 2012 2 Fin des vacances d’hiver 3 Reprise des cours et début des examens de fin d’UE 11/12 Reprise des cours du 2e semestre Examens transversaux 14 Fin du 1er semestre 16 Début du 2e semestre MARS 2012 5 NOVEMBRE 2011 AVRIL 2012 10/13 Examens transversaux et rattapage cours 1er semestre 15/29 Vacances de printemps JUIN 2012 JUILLET 2012 13 SEPTEMBRE 2012 Fin des soutenances de la session de juin-juillet OCTOBRE 2012 1/5 Examens transversaux et rattapage cours 2e semestre 30 Fin des soutenances de la session de septembre-octobre 171 FÉVRIER 2012 19 Interruption des cours MAI 2012 AOÛT 2012 NOTES PERSONNELLES 172 LE • Des radiographies de tous les pays MONDE diplomatique Comprendre l’environnement international Anticiper l’événement • Un autre manière d’aborder l’économie • Les nouvelles données de l’équilibre mondial • Les grandes négociations internationales Chaque mois, un panorama complet de la vie internationale ABONNEZ-VOUS… OU ABONNEZ UN AMI • Vous contribuez activement à l’indépendance du journal • Vous êtes assurée-e de ne manquer aucune information importante • Vous profitez d’une économie par rapport à l’achat au numéro Abonnements : B1209, 60732 Sainte-Geneviève cedex France Bulletin d’abonnement disponible dans le journal Téléphone : 03 44 62 52 74 (numéro non surtaxé) Abonnement 1 an, 12 numéros FRANCE 49 euros Tarif spécial (étudiants, lycéens, chômeurs, RMIstes sur présentation d’un justificatif : France métropolitaine uniquement 42 euros ÉTRANGER Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, 57 euros Grande-Bretgane, Grèce, Irlande, Isalnde, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse) DOM 61 euros TOM 73,50 euros Canada et États-Unis 64 euros Afrique, Proche et Moyen-Orient, autre Europe 62 euros Reste du monde, Asie, Océanie Amérique centrale et du Sud 78 euros 173 Directrice de la publication Mireille Azzoug Réalisation Mireille Azzoug et Sylvie Azzoug avec la collaboration de Catherine Husson Impression Espace Plan Technocopie 5-7, rue Houdart, 95700 Roissy-en-France © Le fil d’Ariane ISSN : 1241-7084 Dépôt légal : 3ème trimestre 2011 174