annuaire - L`IEE en ligne

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annuaire - L`IEE en ligne
INSTITUT D’ÉTUDES EUROPÉENNES
ANNUAIRE
DES ENSEIGNEMENTS
2011-2012
Une partie des enseignements assurés par l’Institut d’études
européennes a bénéficié de financements de la Commission
européenne, dans le cadre de la chaire européenne JeanMonnet de science politique attribuée à Bernard Cassen pour
trois ans (1992-1994) et du module européen les «petits» États
et l’intégration européenne, attribué, également pour trois ans
(1994-1997), à Jean-Claude Boyer. Ces cours sont signalés par
un astérisque (*).
Par ailleurs, deux cours ont été mis en place dans le cadre de
modules SOCRATES : Les femmes dans l’espace public en
Europe (module pilote Statut juridique des femmes dans
l’Union européenne, coordonné par Mireille Azzoug) et
L’Europe des régions (module SOCRATES Géopolitique
régionale et développement territorial dans l’Union
européenne, coordonné par Jean-Claude Boyer).
ABRÉVIATIONS, SIGLES ET
SYMBOLES UTILISÉS
IEE Institut d’études européennes
UFR unité de formation et de recherche
Sigles des diplômes
EEI master Études européennes et internationales
M1 et M2 master EEI 1ère année et Master EEI 2e année
(p) master voie professionnelle ou (r) master voie recherche
CE master EEI spécialité La construction européenne M1 et M2 (CEp et CEr)
CEIE master M2CE, parcours Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne (p)
CEPS master M2CE, parcours Politiques sociales et publiques (r)
CERIp master M2CE, parcours Relations internationales Europe-monde (p)
CERIr master M2CE, parcours L’Europe et l’ordre mondial (r)
CEDMp et r master M2CE, parcours Droit et mondialisation (p et r)
GC master EEI, spécialité Politiques et gestion de la culture en Europe M1 et M2 (Gcp et GCr)
GCAI master M2GC, parcours Administration des institutions et entreprises culturelles (p)
GCDP master M2GC, parcours Direction de projets culturels internationaux (p)
GCEC master M2GC, parcours Gestion des échanges culturels et sociaux (p)
GCDV master M2GC, parcours Stratégies culturelles et développement des villes (p)
GCRC master M2GC, parcours Représentations et stratégies culturelles et sociales (r)
VG master EEI, spécialité Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance M1 et
M2 (p et r)
VGPV master M2VG, parcours Gestion des villes et métiers du développement urbain (p)
VGPP master M2VG, parcours Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie
locale (r)
CI master EEI, spécialité Commerce et échanges internationaux M1 et M2 (p)
CI master M2CI, parcours Commerce international (p)
CIAM master M2CI, parcours Échanges commerciaux Europe-Amérique (p)
CIPE master M2CI, option Échanges commerciaux Union européenne-pays d’Europe centrale
et orientale (p)
DU diplôme d’université Études européennes (niveau bac. + 3, équivalent à 180 ECTS)
LP ou lic. pro. licence professionnelle : Commerce, Adjoint de responsable export
Abréviations, sigles et symboles utilisés dans les descriptifs des cours et les index
gr. groupe (lorsque le même cours est répété)
S1 premier semestre (cours ayant lieu au premier semestre)
S2 deuxième semestre (cours ayant lieu au deuxième semestre)
S12 cours annuel
S1 et S2 cours ayant lieu tant au premier qu’au deuxième semestre
UE unité d’enseignement (correspondant à un cours semestriel de 30 heures)
TC tous cursus
* indique un cours organisé dans le cadre de la chaire européenne Jean-Monnet.
Exemple :
M1/M2/GC/S2/ : Cours accessible aux étudiants de première ou deuxième année de la
spécialité Politiques et gestion de la culture ayant lieu au deuxième semestre.
2
Un projet pédagogique exigeant
Chère étudiante, cher étudiant,
Vous allez préparer l’un des diplômes offerts par
l’Institut d’études européennes : master, doctorat, licence
professionnelle, diplôme d’université.
Hormis le doctorat et le master recherche, dont la finalité
première est la recherche, toutes les autres formations se
caractérisent par leur vocation professionnalisante liée à
des métiers novateurs, par la place importante accordée à
la maîtrise des langues étrangères et à la connaissance des
sociétés et cultures et, enfin, par l’étude approfondie des
problématiques de la construction européenne, dans leurs
dimensions politique, économique, sociale et culturelle,
ainsi que du contexte et des enjeux internationaux.
Les enseignements qui vous sont proposés, et dont vous
trouverez un bref descriptif accompagné d’éléments de
bibliographie dans les pages qui suivent, sont assurés par
une équipe enseignante qui se caractérise à la fois par sa
diversité et par son unité.
Diversité des disciplines, puisque s’y côtoient anthropologues, «civilisationnistes», économistes, géographes,
juristes, linguistes, littéraires, philosophes, politologues,
sociologues...
Diversité des savoirs et des savoir-faire, qui conjugue les
apports et expériences d’universitaires, de professionnels,
d’acteurs sociaux et politiques et de personnalités du
monde des arts, de la culture et des échanges internationaux.
3
Diversité enfin des points de vue et des convictions qui,
au travers d’approches et d’analyses nuancées, nourrit un
vrai débat d’idées qui vous permettra d’appréhender plus
justement les données et enjeux des problématiques
étudiées, et de développer une réflexion critique et
personnelle.
Mais aussi une équipe soudée autour d’un projet
pédagogique exigeant, qui privilégie une conception
dynamique des rapports entre théorie et pratique, et croit
davantage à l’utilité d’apprendre à réfléchir, d’apprendre à
apprendre et à comprendre, qu’à l’acquisition de
connaissances ou de compétences finies et définitives.
La qualité des formations de l’Institut, de ses
enseignements, de ses débats sera aussi fonction de vos
questionnements, de votre travail, de votre désir
d’apprendre et de comprendre, de votre volonté de réussir.
De votre volonté aussi d’effectuer les choix qui incombent
aux citoyens que vous êtes, aux professionnels et peut-être
aux décideurs que vous serez demain, en mesurant mieux
les enjeux et les alternatives.
Telle est la perspective à la fois modeste et ambitieuse
que nous nous proposons, que nous vous proposons, avec la
conviction que vous y adhérez déjà.
Au nom de l’équipe enseignante et administrative de
l’Institut, je vous souhaite la bienvenue.
Mireille Azzoug
Directrice de l’Institut
4
TABLE DES MATIÈRES
ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES UTILISES..................................................... 2
UN PROJET PEDAGOGIQUE EXIGEANT ...................................................................... 3
PRESENTATION DE L’INSTITUT .................................................................. 7
ORGANISATION DES ETUDES ................................................................................. 8
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ........................................................................ 9
CONSEIL D’ADMINISTRATION .............................................................................. 10
ET DIRECTION ..................................................................................................... 10
VOCATIONS ET MISSIONS..................................................................................... 11
LES ENSEIGNANT-E-S .......................................................................................... 14
COMMENT UTILISER CET ANNUAIRE .................................................................... 16
L’EUROPE EN QUESTIONS ........................................................................... 17
CYCLES DE CONFERENCES JEAN-MONNET
.............................................................. 18
DESCRIPTIFS DES COURS PAR ENSEIGNANT-E ............................... 21
ACOSTA FERNANDO ............................................................................................ 22
ACOSTA RAPHAËL ............................................................................................... 22
ANIESA ANTONIO ................................................................................................ 24
AUTISSIER ANNE-MARIE ...................................................................................... 25
AZZOUG MIREILLE .............................................................................................. 30
BARRAL ANNABELLE .......................................................................................... 35
BENAMMAR JEAN-MARC ..................................................................................... 37
BENNI ASMAA ..................................................................................................... 45
BERNARD ELSA ................................................................................................... 49
BERNARD (DE) FRANÇOIS .................................................................................... 53
BERTHO ALAIN .................................................................................................... 54
BLACHIER JEAN-LOU ........................................................................................... 57
BODEAU-LIVINEC PIERRE .................................................................................... 58
BONGARD ISABELLE ............................................................................................ 59
BONIFACE PASCAL .............................................................................................. 62
BOUQUEREL FANNY ............................................................................................ 65
BUTZBACH ETIENNE ............................................................................................ 66
CHAOUAD ROBERT .............................................................................................. 68
COURS-SALIES PIERRE ......................................................................................... 70
DOUCET DIDIER ................................................................................................... 74
DUBIN LAURENCE ............................................................................................... 75
DUCHENE CYRIL.................................................................................................. 76
FABRE RENAUD ................................................................................................... 77
GALEOTE GUSTAVE ............................................................................................. 78
5
GALLINARI PAULINE ........................................................................................... 79
GOUGEON JACQUES-PIERRE................................................................................. 81
GUEDE BRUNO .................................................................................................... 82
HACKENBERG KATJA ........................................................................................... 85
HAMON BENOIT ................................................................................................... 86
HERARD MARIANNE ............................................................................................ 87
HENNI AMAR ....................................................................................................... 89
KARATSIOLI BARBARA ........................................................................................ 91
ELAZAMI ODILE................................................................................................... 95
FENG JEAN-YVES ................................................................................................. 95
HUGHES EDWARD ............................................................................................... 95
LARROQUE JIMENA ............................................................................................. 97
LAZARUS SYLVAIN .............................................................................................. 99
LE GLATIN MARC............................................................................................... 101
LHOMEL EDITH .................................................................................................. 104
MAINGAULT PHILIPPE ....................................................................................... 105
MARIS BERNARD ............................................................................................... 107
MESSAMAH KHELIFA ......................................................................................... 109
MONDY ANDRE ................................................................................................. 111
NIKONOFF JACQUES .......................................................................................... 113
PARIS GUY ........................................................................................................ 117
QUEMIN ALAIN .................................................................................................. 119
RAVEAUD GILLES .............................................................................................. 121
ROBERT ANNE-CECILE ....................................................................................... 124
SAINT VICTOR (DE) JACQUES ............................................................................. 127
SAMARY CATHERINE ......................................................................................... 129
SCHWARTZ ANTOINE ......................................................................................... 131
SINOU ALAIN ..................................................................................................... 133
SUAREZ HERO ................................................................................................... 135
TOPORKOFF SYLVIANE ...................................................................................... 137
TREGOMAIN (DE) PIERRE ................................................................................... 140
VENTURA CHRISTOPHE ...................................................................................... 141
WEISS PHILIPPE ................................................................................................. 143
ZUPPINGER THIBAUD ......................................................................................... 146
CURSUS PAR DIPLÔME
ET INDEX ALPHABÉTIQUE DES ENSEIGNEMENTS ......................... 147
INDEX DES ENSEIGNEMENTS .............................................................................. 148
CURSUS PAR DIPLOME ....................................................................................... 157
VALIDATION D’UN PARCOURS PROFESSIONNEL MINEUR .................................... 168
CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2011-2012............................................................. 171
NOTES PERSONNELLES ...................................................................................... 172
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PREMIÈRE PARTIE
PRÉSENTATION
DE
L’INSTITUT
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ORGANISATION DES ÉTUDES
CALENDRIER
Les cours se déroulent du 10 octobre 2011 au 14 avril 2012
L’année universitaire est divisée en deux semestres de 11 semaines chacun
comportant 10 semaines de cours et une semaine d’examen. Une partie des cours
sont annuels.
• premier semestre : du lundi 10 octobre 2011 au samedi 14 janvier 2012.
• deuxième semestre : du lundi 16 janvier au samedi 14 avril 2012 inclus.
Les cours sont interrompus :
• durant les vacances de Noël : du dimanche 18 décembre 2011 au lundi 2 janvier
2012 inclus.
• durant les vacances d’hiver : du dimanche 19 février au dimanche 04 mars 2012.
• durant les vacances de printemps : du dimanche 15 au dimanche 29 avril 2012
inclus.
LES COURS OU UNITÉS D’ENSEIGNEMENT (UE)
Les UE sont, en général, de 30 heures.
• Les cours annuels sont de 1h30 par semaine durant 20 semaines. La plupart des
cours de langue, des cours de base ainsi que des ateliers (études de cas, montages de
projets…) et des séminaires sont annuels.
• Les cours semestriels sont de 3 heures par semaine durant 11 semaines (10 semaines
de cours et 1 semaine d’examen) et se répartissent entre les deux semestres. Il s’agit
essentiellement de cours spécialisés et d’ateliers.
Pour certains cours, un calendrier spécifique est communiqué au début de l’année
(disponible sur le site de l’IEE dans la rubrique « Scolarité », « Emplois du temps »).
LES EXAMENS
Le contrôle des connaissances s’opère sous quatre formes (voir site de l’IEE, Scolarité,
contrôle des connaissances) :
• contrôle continu (travaux à la maison : exercices, dossiers, exposés…)
• examens terminaux au sein des cours, à la fin de chaque semestre ou de l’année pour
les cours annuels
• examens de langues étrangères et examens transversaux subis en dehors des cours
(selon le cursus : voir site de l’IEE) qui ont lieu début mars et début juin
• soutenance des rapports de stage, études de cas et mémoires
Les examens s’organisent en trois sessions :
• session de janvier-février : Examens de fin d’UE : du mardi 3 janvier au samedi 14
janvier 2012. Examens transversaux master 1 : mercredi 11 et jeudi 12 janvier 2012.
• session d’avril : Examens de fin d’UE : du lundi 2 au samedi 7 avril 2012. Examens
transversaux master 1 et 2 : du mardi 10 avril au samedi 14 avril 2012 . Examens de
rattrapage des cours du premier semestre : du mardi 10 au samedi 14 avril 2012.
Soutenance des mémoires et des rapports de stage : jusqu’au 13 juillet 2012
• session de septembre-octobre : Examens de rattrapage des cours du deuxième
semestre : du lundi 1er au vendredi 5 octobre 2012. Soutenance des mémoires et des
rapports de stage : 25 septembre 2012 dernier délai.
8
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
L’Institut d’études européennes (IEE) est situé au deuxième étage du bâtiment A,
salles 241 à 249. (Code de gestion pédagogique : B5).
Le secrétariat, salle A 246, accueille les étudiants et les enseignants, du lundi au
vendredi, aux horaires affichés. La responsable administrative et financière de l’Institut
est Mme Catherine Husson.
L’INFORMATION
Pour informer ses étudiant-e-s et usagers, l’IEE met à leur disposition :
• des plaquettes et brochures, consultables et téléchargeables sur le site de l’IEE :
• Annuaire des enseignements de l’Institut d’études européennes
• Annuaire de la recherche de l’Institut d’études européennes
• Brochure d’information pédagogique : Guide des études
• Conseil pour la rédaction des rapports de stage et mémoires
• un dispositif de communication
• téléphone : 01 49 40 65 93 et 01 49 40 65 92 ; doctorat : 01 49 40 66 67
• fax : administration : 01 49 40 65 94 ; masters : 01 49 40 65 92/66 86
• mél : [email protected] et [email protected]
• site Internet : http://iee.univ-paris8.fr (relié au site général de l’Université :
http://www.univ-paris8.fr) comportant toutes les informations utiles en matière de
scolarité, diplômes, cursus, enseignements, contrôle des connaissances, stages,
soutenances des mémoires...
• consultation des résultats pédagogiques sur le site de l’université
• panneau d’affichage électronique, situé près du secrétariat, diffusant les informations
urgentes et/ou importantes.
• des permanences pédagogiques et des tutorats
Les enseignants reçoivent les étudiants, à leurs horaires de permanence et de tutorat,
dans le bureau A 249.
LES LOCAUX
L’Institut dispose de locaux bien équipés. Il met à la disposition des étudiants une salle
informatique, accessible en libre service : 18 postes de travail (PC) connectés au réseau
Internet.
Un règlement intérieur fixant les droits et devoirs de chacun au sein de la communauté
universitaire est distribué lors de l’inscription.
NB : Les informations générales concernant l’Université se trouvent dans le Guide de
l’étudiant de l’Université, délivré lors de l’inscription administrative.
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CONSEIL D’ADMINISTRATION
ET DIRECTION
L’Institut d’études européennes (IEE) est une unité de formation et de
recherche à statut dérogatoire (article 33), créée par décret le 23 mars 1992.
Il est dirigé par un conseil d’administration (réélu le 9 juillet 2010) :
Présidente du conseil d’administration :
Édith Cresson
Ancienne commissaire européenne, ancienne premier ministre
Vice-présidents :
Bernard Cassen
Ex-directeur général du Monde diplomatique, professeur émérite à l’IEE,
titulaire d’une chaire européenne Jean-Monnet en science politique
Stève Gentili
Président de la BRED, président du bureau international du Forum francophone
des affaires
et par une équipe constituée de :
La directrice :
Mireille Azzoug
Le directeur adjoint :
Renaud Zuppinger
Les autres membres du bureau du conseil d’administration, outre la directrice
et le directeur adjoint :
Anne-Marie Autissier
Catherine Husson, responsable administrative et financière de l’IEE
Marc Le Glatin, président du Conseil de pilotage professionnel
Les autres membres du conseil d’administration sont :
Personnalités extérieures :
Jean-Lou Blachier (suppléante : Martine Stepanek), Chambre de commerce
et d’industrie de Paris
Jean Brafman, conseiller régional d’Ile-de-France
Gilles Garnier, conseiller général de la Seine-Saint-Denis
Francis Wurtz, ancien membre du Parlement européen
Enseignant-e-s de l’Institut :
Alain Bertho, Sylviane Farnoux-Toporkoff
Etudiant-e-s de l’Institut :
Sortants : Émile Cavigneaux, Luz Mando Chomyszyn, Boris Kozierow,
Céline Legrand
Personnels administratifs de l’Institut :
Maguy Vialaret
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VOCATIONS ET MISSIONS
UFR à statut dérogatoire (article 33 de la loi du 26 janvier 1984) créée par
décret le 23 mars 1992, l’Institut d’études européennes (IEE) est dirigé par un
conseil d’administration comprenant des enseignant-e-s, des personnels administratifs, des étudiant-e-s et des personnalités extérieures. Il est dirigé par une
directrice, un directeur adjoint et présidé par une personnalité extérieure (Édith
Cresson) (voir p. 10). Il a été parrainé, à sa création, par un comité d’une
cinquantaine de personnalités françaises et européennes (cf. site Internet de l’IEE).
L’IEE rassemble plus de soixante enseignant-e-s : titulaires ou associés,
chargé-e-s d’enseignements et intervenant-e-s professionnels issus des milieux
culturels, des organisations ou institutions nationales et internationales et des
entreprises. Il accueille régulièrement des conférencier-e-s – universitaires et
personnalités scientifiques et culturelles – français ou étrangers (voir p. 14).
Au cœur de réseaux européens et internationaux
L’IEE dispose d’une chaire européenne Jean-Monnet en science politique :
«Les enjeux politiques et économiques de l’intégration européenne», de deux
modules européens : «Les ‘petits’ États et l’intégration européenne» et «Géopolitique régionale et développement territorial en Europe», ainsi que d’un module
pilote : «Statut juridique des femmes dans l’Union européenne». Il collabore,
pour l’ensemble de ces programmes, avec une dizaine d’universités des pays de
l’Union (voir Cycles Jean-Monnet, p. 17).
L’IEE entretient également des échanges réguliers d’étudiant-e-s et/ou
d’enseignant-e-s, soit par le biais du programme de mobilité étudiante ERASMUS
de l’Université, soit dans le cadre d’accords de coopération interuniversitaire,
notamment avec les universités : d’Amsterdam (Pays-Bas), de Tokyo et du
Kansai au Japon (il collabore au programme de formation «Les chemins de
l’Europe»), le Centre franco-biélorusse d’études juridiques et européennes de
Minsk (Biélorussie), les universités de la ville de New York (CUNY), de l’État
du New Jersey (William Paterson, États-Unis), ARCIS (Chili), de Rio de Janeiro
et l’ULBRA (Brésil), l’Université bolivarienne (Venezuela), les universités de
Kiel, Osnabrück et Francfort-sur-Oder (Allemagne), de Cracovie (Pologne), de
Timisoara (Université de l’Ouest, Roumanie), de Sofia (Nouvelle Université
bulgare), de Vilnius (Lettonie).
L’IEE est membre du réseau ENCATC (Réseau européen des centres de formation d’administrateurs culturels) et dispose, pour faciliter les stages de ses
étudiant-e-s à l’étranger, d’une convention avec le ministère des Affaires étrangères
et européennes pour les stages dans les instituts et services culturels français.
Un ancrage dans les milieux professionnels et les entreprises
L’IEE entretient, en outre, des liens étroits avec un ensemble de partenaires du
monde de la culture et des arts, du commerce international et des collectivités
territoriales, qui accueillent ses étudiant-e-s en stage et dont les professionnels
apportent leur concours à ses enseignements. Tous les ans, les étudiant-e-s de
l’IEE effectuent plus de 400 stages tant en France qu’à l’étranger.
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L’IEE collabore également à la publication de la revue Culture Europe
international (directrice de la publication : Anne-Marie Autissier, maître de
conférences à l’IEE). De même, il entretient des liens privilégiés avec Le Monde
diplomatique, dont une partie des journalistes collaborent aux enseignements de
l’IEE. De nombreuses entreprises et institutions sont aussi associées à la
formation des étudiant-e-s, et sont invitées, y compris par les étudiant-e-s euxmêmes, à intervenir dans les tables rondes, débats et montages de projets. Une
partie de ces partenaires apportent, en outre, à l’IEE une aide précieuse en faisant
bénéficier ses formations de la taxe d’apprentissage qu’ils acquittent.
Des formations novatrices et professionnalisantes
L’IEE a pour vocation non seulement d’impulser des initiatives multiformes
sur l’Europe, mais aussi de mener des recherches concourant à une meilleure
connaissance de ses sociétés et cultures, de développer la connaissance des
mécanismes et politiques de la construction communautaire ainsi que du contexte
et des enjeux internationaux, et de dispenser des enseignements
professionnalisants en prise sur la société et ses évolutions.
Dans cette perspective, il organise un ensemble de formations – licence
professionnelle, masters recherche et professionnels, doctorat – qui accueillent au
total 500 étudiant-e-s par an, sélectionnés (sur examen et entretien avec un jury)
parmi plusieurs milliers de candidat-e-s.
Ces diverses formations sont assurées par des universitaires et des
professionnels, en partenariat avec un réseau d’institutions et d’entreprises
parrainant la formation. Elles ont pour objectifs de former soit des chercheurs,
soit des cadres familiers des problématiques européennes et internationales pour
les secteurs de la culture et des arts, des relations et de la coopération
internationales, des collectivités territoriales, de l’information et du journalisme,
du commerce international, et de préparer aux concours de recrutement de
l’Union européenne ou des fonctions publiques nationale et territoriale :
• doctorat : Études européennes : sciences sociales (directeur : Bernard
Maris, économiste, professeur). Pluridisciplinaire, ce doctorat regroupe une
vingtaine de directeur-trice-s de recherche, professeur-e-s des universités –
françaises ou étrangères – issus de disciplines variées. Le doctorat propose des
recherches historiques et contemporaines sur la construction communautaire, sur
la gouvernance, les mouvements sociaux, sur les politiques culturelles, sociales,
économiques et régionales au sein de l’Union, sur ses relations avec le reste du
monde ainsi que sur les relations et enjeux internationaux. Les étudiant-e-s sont
associés au travail des équipes de recherche du Centre d’études des mutations en
Europe (CEME : Cf Annuaire de la recherche 2007-2008) et de l’équipe Forces
du droit. Paradoxes, comparaisons, expérimentations.
Cursus des diplômes : voir p. 158
• master en 2 ans (validé par la maîtrise à la fin de la première année et le
master à la fin de la seconde) : Études européennes et internationales, à vocation
professionnelle (p) et recherche (r) dans les domaines de la construction
européenne, du management culturel, du commerce international et du
développement local (responsable général : Renaud Zuppinger, professeur).
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Quatre spécialités et une douzaine de parcours sont offerts :
– La construction européenne (p et r), parcours : Enjeux et dynamiques de
l’intégration européenne (p) ; Relations internationales Europe-monde (p) ; Droit
et mondialisation (p et r) ; Politiques sociales et publiques (r) ; L’Europe et
l’ordre international (r) (responsables : Mireille Azzoug, Pascal Boniface
(directeur de l’IRIS) et Gilles Raveaud, maîtres de conférences, Elsa Bernard et
Pierre Cours-Salies, professeurs, et Anne-Cécile Robert, professeur associée)
– Politiques et gestion de la culture en Europe (p et r), parcours : Gestion des
échanges culturels et sociaux (p) ; Administration des institutions et entreprises
culturelles (p) ; Direction de projets culturels internationaux (p) ; Stratégies
culturelles et développement des villes (p) ; Représentations et stratégies
culturelles et sociales (r) (responsables : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug,
maîtres de conférences, Isabelle Bongard, directrice de galerie, Marc Le Glatin,
professeur associé, directeur du théâtre de Chelles et Alain Quemin, professeur)
– Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance (p et r), parcours :
Gestion des villes et métiers du développement urbain (p) et Processus politiques,
modes de gouvernement et démocratie locale (r) (responsables : Alain Bertho,
professeur et Annabelle Barral, professeure associée, responsable territoriale)
– Commerce et échanges internationaux (p), parcours : Commerce international ; Échanges commerciaux Europe-Amérique ; Échanges commerciaux UEPays d'Europe centrale et orientale (responsables : Jean-Marc Benammar, professeur associé, directeur de société et Sylviane Toporkoff, maître de conférences)
• diplôme d’université (DU, niveau bac. + 3 à finalité professionnelle) :
Études européennes (responsable : Pauline Gallinari, PRCE)
• licence professionnelle : Commerce, Adjoint de responsable export,
parcours marchés européens (marchés anglophone, germanophone, hispanophone, des pays d’Europe centrale et orientale), marchés nord-américains et
latino-américains, marché chinois (responsables : Sylviane Toporkoff et JeanMarc Benammar). De sa création en 2000 jusqu’à fin 2008, cette formation a été
assurée en collaboration avec l’École nationale de commerce de Paris et les
lycées Eugène Delacroix de Drancy et Albert Schweitzer du Raincy.
Cursus des diplômes : voir p. 158 et suivantes
Le taux de succès dans les études est élevé : de 75% à 95% selon les diplômes.
Le taux de placement est également élevé : la majorité des étudiant-e-s ne poursuivant pas leurs études une fois diplômés trouvent un emploi dans les mois qui
suivent la délivrance du diplôme et, parfois, avant même la fin de leurs études.
Une réflexion en prise sur les enjeux contemporains
L’IEE est le centre d’une vie intellectuelle active. Il organise de nombreux
colloques et débats, seul ou en collaboration avec des partenaires, parmi lesquels
la Maison de l’Europe, l’Institut des relations internationales stratégiques (IRIS),
Le Monde diplomatique...
Il dispose d’une publication, Le Fil d’Ariane, qui édite les actes des colloques
de l’IEE ainsi que des numéros thématiques consacrés aux recherches du CEME.
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LES ENSEIGNANT-E-S
L’IEE compte près d’une centaine d’enseignant-e-s : universitaires, professeure-s associés, intervenant-e-s professionnels et conférencier-e-s. Ils figurent dans
cet annuaire dans l’ordre alphabétique, avec indication de leur qualité et
descriptifs des enseignements qu’ils assurent.
Par ailleurs, de 1991 à 2011, l’IEE a accueilli parmi ses professeur-e-s
titulaires, invités et associés, les personnalités suivantes (la qualité indiquée est
celle qu’elles avaient aux dates mentionnées).
1991-1993 : †José VIDAL-BENEYTO, ancien directeur de l’enseignement, de la
culture et du sport au Conseil de l’Europe, haut conseiller à l’UNESCO
(sémiologie et culture)
1991-1993 : Hervé SÉRIEYX, vice-président de l’Institut du leadership européen
(gestion)
1992-1993 : Jacques CHÉRÈQUE, ancien ministre (aménagement du territoire)
1992-1993 : André-Yves PORTNOFF, ancien directeur délégué de Science et
technologie (prospective)
1991-1993 : †Ivan DJURIC, professeur à l’Université de Belgrade (histoire)
1993-1994 : †Marx WARTOFSKY, distinguished professor à Baruch College,
Université de New York ( philosophie)
1992-1995 : Muhamedin KULLASHI, professeur à l’Université de Pristina
(philosophie)
1994-1995 : Jack KLIGERMAN, professeur à l’Université de New-York (culture)
1993-1996 : Catherine TASCA, ancienne ministre, présidente de Canal Horizons
(politiques artistiques, audiovisuel)
1995-1996 : Walter BLANCO, professeur à l’Université de New York (littérature)
1993-1997 : †Bernard PINIAU, ancien directeur adjoint de la Maison des écrivains,
chargé de mission de l’AFAA (politiques et action culturelles)
1993-1997 : Claude EVIN, ancien ministre, membre du Conseil économique et social
(institutions européennes et politiques sociales)
1997-2000 : Michel CROS, directeur des stratégies chez Voltaire et associés (gestion)
1995-2001 : Jean-Pierre AUBERT, inspecteur général de l’industrie (développement
local)
1992-2001 : Jean-Claude BOYER, professeur, titulaire de deux modules européens
Jean-Monnet (géographie, géopolitique et développement territorial)
1992-2001 : Rachid KRIM, enseignant chercheur, économiste (commerce international, politiques économiques)
1992-2000 : Bernard CASSEN, professeur, titulaire d’une chaire européenne JeanMonnet (construction européenne, politiques publiques)
1994-2000 : Jean-Michel DJIAN, ex-rédacteur en chef du Monde de l’éducation,
(politiques et gestion culturelles)
14
1998-2000 : Jean DIGNE, chargé de mission au cabinet du ministre de l’éducation
nationale (politiques et gestion culturelles)
1997-2002 : Jean-François COPÉ, maire de Meaux, administrateur civil à la Caisse
des dépôts et consignations (développement local, politiques de la ville)
1992-2003 : John EDWARDS, professeur, vice-président de la MICEFA (Mission
interuniversitaire des échanges franco-américains) (civilisation anglaise)
2000-2005 : Pierre GUYOTAT, professeur associé, écrivain (littérature européenne)
2000-2008 : Laurent CARROUÉ, professeur, géographe (politiques régionales)
1999-2011 : David DRAKE, maître de conférences associé, littérature et culture
anglo-saxonnes (société et culture britanniques, langue et traduction)
1995-2011 : Philip GOLUB, professeur associé, science politique (relations
internationales, politique extérieure des Etats-Unis)
1991-2011 : Renaud ZUPPINGER, professeur, sémiologie (histoire des idées,
représentations culturelles
Ont, par ailleurs été invité-e-s, de 2000 à 2011, pour des périodes de un à trois
mois, les universitaires suivants (dans l’ordre chronologique) :
Gilles DOSTALER, professeur, Université d’Uqam (Québec), économiste
Corinne GOBIN, chercheuse, Université libre de Bruxelles, sociologue
Benoît RIHOUX, professeur, Université catholique de Louvain-la-Neuve, politologue
Renate SIEBERT, professeure, Université de Calabre, sociologue
Maria-Teresa GUERRA-MEDICI, professeure, Université Rome-la-Sapienza, juriste
John MASON, professeur, Université William Paterson (États-Unis), politologue
Emir SIMÃO SADER, professeur, Université de l’État de Rio de Janeiro, politologue
Javier GOMEZ-MONTERO, professeur, Université de Kiel (Allemagne), civilisation
Anna KRASTEVA, professeure, Nouvelle Université bulgare (Sofia), politologue
Maria TIJOUX, professeure, Université ARCIS (Chili), sociologue
Rodica VARTACIU, professeure, Université de l’Ouest (Timisoara, Roumanie),
historienne de l’art
Eva-Karin JOSEFSON, professeure, université de Stockholm, sémiologue
Rosario DEL ROSARIO, professeure, université de Manille (Philippines), sociologue
Wartyna DAVIS, professeure, université William Paterson (New-Jersey, États-Unis),
politologue
Christopher NEWFIELD, professeur, université de Santa Barbara (Californie, ÉtatsUnis), sociologue de la culture
Serge-Henri RODIN, professeur, Université d’Antananarivo (Madagascar), littérature
Christine KELLY, professeure, Université William Paterson (New-Jersey, États-Unis),
politologue
Smaranda VULTUR, maître de conférences à l’Université de l’Ouest (Timisoara,
Roumanie), philologue-anthropologue
Rainer WEHRHAHN, professeur, Université Christian Albrecht (Kiel, Allemagne)
géographe
15
COMMENT UTILISER CET ANNUAIRE
Il est important de lire la première partie de la brochure avant de consulter les descriptifs
des enseignements, de façon à comprendre, au préalable, l’organisation des études.
Abréviations, sigles et symboles : se reporter aux explications page 2
Les sigles M1 et M2 désignent la première et la deuxième année du master.
L’option, professionnelle (p) et/ou recherche (r), est précisée après la spécialité
du master, qui est indiquée par l’une des abréviations suivantes :
– La construction européenne (p et r) : CE, parcours (M2) : Enjeux et
dynamiques de l’intégration européenne : CEIE ; Relations internationales
Europe-monde (p) : CERIp ; Droit et mondialisation (p) : CEDMp ; Politiques
sociales et publiques (r) : CEPS ; L’Europe et l’ordre mondial (r) : CERIr ; Droit
et mondialisation (r) : CEDMr
– Politiques et gestion de la culture en Europe (p et r) : GC, parcours (M2) :
Gestion des échanges culturels et sociaux (p) : GCEC ; Administration des
institutions et entreprises culturelles (p) : GCAI ; Direction de projets culturels
internationaux (p) : GCDP ; Stratégies culturelles et développement des villes
(p) : GCDV ; Représentations et stratégies culturelles et sociales (r) : GCRC
– Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance (p et r) : VG, parcours
(M2) : Gestion des villes et métiers du développement urbain (p) : VGPV ;
Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (r) : VGPP
– Commerce et échanges internationaux (p) : CI, parcours (M2) : Commerce
international et marketing : CIMI ; Échanges commerciaux Europe-Amérique :
CIAM ; Échanges commerciaux UE-Pays d'Europe centrale et orientale : CIPE
Lorsque seul le sigle général (CE, GC, CEr, GCp...) est indiqué, l’enseignement
concerne tous les parcours, recherche et/ou professionnels, de la spécialité.
Pour chaque cours sont données les indications suivantes :
• nom de(s) (l’) enseignant(es) assurant le cours ;
• titre du cours et, éventuellement, des modules qui le composent lorsque le
cours comporte deux modules ;
• précisions/restrictions concernant l’accès au cours (qui, dans certains cas,
suppose acquis le niveau ou l’UE préalables).
Exemples :
– M1/M2/GC : cours accessible aux étudiant-e-s de première et/ou deuxième
année de ce cursus
– M2/CERI : cours réservé aux étudiant-e-s de M2, option CERI.
• semestre : S1, S2, S12 (annuel), S1 et S2 (cours ayant lieu au premier et au
deuxième semestres) ;
• volume horaire si le cours n’est pas de 30 heures (15 heures, 45 heures ou
60 heures pour certains cours exigeant un travail personnel plus intensif).
16
DEUXIÈME PARTIE
CYCLES DE CONFÉRENCES
JEAN-MONNET
L’EUROPE
EN
QUESTIONS
17
L’EUROPE EN QUESTIONS
CYCLES DE CONFÉRENCES JEAN-MONNET
Coordinatrice générale
Mireille Azzoug
Chaire européenne Jean-Monnet
science politique (1992-1994)
titulaire : Bernard Cassen, professeur émérite
Modules européens Jean-Monnet
science politique, géographie (1994-1997)
«Géopolitique régionale et développement territorial
dans l’Union européenne» (1997-1999)
titulaire : Jean-Claude Boyer, professeur émérite
Module pilote SOCRATES
«Statut juridique des femmes dans l’Union européenne» (SJFE)
coordinatrice : Mireille Azzoug
Grâce à la chaire européenne Jean-Monnet attribuée à Bernard Cassen, aux
modules européens attribués à Jean-Claude Boyer et au module pilote coordonné
par Mireille Azzoug, l’Institut d’études européennes a bénéficié de financements
communautaires (DG X) lui permettant de mettre en place des enseignements
contribuant à une meilleure connaissance de la construction européenne, ainsi que
des pays de l’Union européenne et de leurs partenaires, en Europe et dans le reste
du monde.
C’est dans ce cadre que s’inscrivent les cycles de conférences L’Europe en
questions, destinés à sensibiliser les étudiant-e-s à l’idée d’Europe, à sa genèse et
ses évolutions ainsi qu’aux réalités européennes telles qu’elles se sont construites à
travers les histoires nationales qui ont accompagné ce lent processus de gestation.
De 1992 à 2011 ont été organisés les cycles suivants (dont les deux premiers
ont lieu tous les ans) :
• Histoire de la civilisation européenne
• Les grandes étapes de la construction européenne
• Les grandes étapes de l’histoire de l’Europe
• Les grandes villes européennes.
• Les Douze et l’après-Maastricht
• Les pouvoirs locaux en Europe
• Quelques grands politiques face à l’idée d’Europe
• Partenaires et concurrents de la Communauté européenne : les pays de
l’AELE et les grands blocs mondiaux
• Hauts lieux de la culture européenne
• Quelques grandes entreprises européennes
18
• L’audiovisuel en Europe
• Les partis politiques en Europe
• Les métropoles européennes
• Les minorités nationales en Europe
• L’Europe et la mer
• Carrefour de la francophonie et des pays francophones
• Les politiques sociales en Europe
• L’Union européenne face aux défis à venir
• L’Europe à la croisée des chemins
• L’idée d’Europe
• Leçons et perspectives d’une crise systémique
• L’Europe entre intégration et mondialisation
En 2011-2012, les cycles de conférences suivants sont proposés :
dans le cadre de la chaire européenne Jean-Monnet :
• La civilisation européenne : histoire et héritages
(Mireille Azzoug et Pauline Gallinari)
• La construction européenne : historique et fonctionnement
(Anne-Cécile Robert)
• L’Europe entre mondialisation et intégration : cycle de conférences
(coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug)
dans le cadre du module pilote SOCRATES SJFE :
• Les femmes dans l’espace public en Europe : représentations et statut
(Mireille Azzoug)
Par ailleurs, un autre cycle de conférences et certains enseignements
professionnalisants sont organisés avec le concours ou l’aide financière des
entreprises et organismes suivants, qui parrainent l’Institut : ARCO, le
GIMAC (groupement interprofessionnel des entreprises de la région sud-est de
Paris) :
• La création artistique et son environnement : cycle de conférences
(coordination : Marc Le Glatin)
Contribuent également au financement d’enseignements pratiques et à
l’acquisition des matériels pédagogiques les entreprises suivantes :
ARCO, Association professionnelle du spectacle et de l’audiovisuel, Association IRIS,
Association Cassiopée, BRED, Chambre de commerce et d’industrie de Paris, Davum
TMC SAS, Scop SARL Eurosur, GIMAC, Hervé Thermique, Groupe Monoprix
Prisunic, Partenariat économique Est-Europe, Promaxion, Télé Shopping, Manutan SA,
Le Monde diplomatique SA, La Poste de Saint-Denis, Quinette Gallay, Siroon,
Relaxnews, Sarl Hokiss, Savpro, Vocatif.
19
20
TROISIÈME PARTIE
DESCRIPTIFS
DES COURS PAR
ENSEIGNANT-E
21
ACOSTA Fernando
Professeur agrégé (PRAG) au département d’économie et de gestion
Comptabilité analytique
(M2/CI/S1/15h de cours – 10 séances de 1h30 – et 15 heures d’ateliers intensifs :
simulations informatisées en demi-groupes). Le calendrier sera fourni au premier cours.
Cours
Présentation générale : Introduction. Place de la comptabilité générale et de la
comptabilité de gestion dans la stratégie générale de l’entreprise.
Méthode des coûts complets : Introduction et définitions. Les sections
homogènes. Hiérarchie des coûts : coûts d’achats, coûts de production, coûts de
revient, marges. Limites de la méthode.
Méthode des coûts variables : Introduction et définitions. Charges variables et
charges fixes. Le seuil de rentabilité. Limites de la méthode.
Méthode des coûts marginaux : Introduction et définitions. Calcul des coûts et
des marges. Limites de la méthode.
Mise en place des budgets : Introduction et définitions. Cas pratique :
exemple : budget des achats.
Ateliers de simulations informatisées d’entreprises : Les simulations informatisées d’entreprise permettent de s’initier au pilotage d’une entreprise par la
mise en œuvre d’une stratégie de développement dans un marché concurrentiel.
Méthodologie : Vous êtes membre de la Direction de votre entreprise ; à partir
d’une situation initiale et d’un environnement donné, vous participerez à son
développement... Vous définirez tout d’abord la stratégie que vous comptez
suivre à moyen terme. Puis, à chaque période, vous aurez à :
– analyser la situation de votre entreprise (comptabilité, études ...) ;
– adapter votre stratégie à la situation nouvelle ;
– prendre des décisions opérationnelles (finances, marketing, production...) et
les reporter dans le logiciel.
Le programme répartira les parts de marché et produira la situation finale de
chaque entreprise (comptabilité, études ...). Cette situation sera le point de départ
de la période suivante. En fin de session (six périodes), il vous sera demandé un
compte-rendu de gestion et une réflexion prospective.
Objectifs pédagogiques : Apprendre des savoirs et des savoir-faire sous forme
interactive et ludique. Développer une dynamique du groupe. Proposer une
approche décloisonnée des fonctions de l’entreprise (production, personnel,
finance, marketing…). Analyser et construire les tableaux de bord de comptabilité
analytique (calculs de ces coûts et des marges). Interpréter des études de marché.
Mener une analyse en termes de stratégie. Conduire une réflexion synthétique et
la présenter.
22
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours. 23
Initiation aux techniques comptables
(M1/M2/TC/S1) : 2 groupes/18 heures de cours – 12 séances de 1h30 heures – et 15 heures
d’ateliers intensifs : simulations informatisées en demi-groupes). Le calendrier sera fourni
au premier cours.
Avec la collaboration de Raphaël Acosta
Le cours d’initiation aux techniques comptables a pour but la compréhension
des notions essentielles de la comptabilité et de la gestion d’une entreprise, et non
de former des comptables.
Le cours abordera d’une façon simple et pratique les notions suivantes :
– Le modèle comptable : vue d’ensemble de la comptabilité générale et des
éléments financiers.
– Les mécanismes comptables : la facturation, les règlements : les opérations
d’inventaires.
– Le diagnostic financier : comprendre et analyser le bilan ; le compte de
résultat et les SIG.
– Notions de comptabilité analytique et prévisionnelle : étude de coûts ; le
«seuil de rentabilité», les budgets.
Ateliers de simulations informatisées d’entreprises :
Les simulations informatisées d’entreprise permettent de s’initier au management d’une entreprise dans un marché concurrentiel et à l'analyse de ses
données comptables.
Méthodologie :
Les étudiants regroupés en équipes concurrentes, doivent développer une
entreprise et en assurer sa pérennité. Ils mettront en place une stratégie marketing
et veilleront à ses équilibres comptables et financiers. Ils bâtiront un diagnostic
comptable et financier de l'entreprise
Objectifs pédagogiques :
Apprendre des savoirs et des savoir-faire sous forme interactive et ludique.
Comprendre l'entreprise dans ses interactions avec son environnement.
Interpréter les principales synthèses de comptabilité (Bilan, compte de résultat,
trésorerie, SIG…)
Bibliographie succincte
Georges SAUVAGEOT, La comptabilité, Nathan, Paris, 2005.
Eric DUMALANEDE, Comptabilité générale, Foucher, 2007.
Une bibliographie plus complète sera fournie lors du premier cours.
23
ANIESA Antonio
Responsable du service des relations internationales de la ville de Nanterre
Métropoles, centres, périphéries et banlieues
(M1/M2/VG/TC/S1)
La mondialisation bouleverse les villes et interroge leurs rapports au monde.
Face à ces réalités, des pouvoirs locaux, à travers des réseaux européens et mondiaux, ont construit de nouveaux espaces de dialogues, d’échanges d’expériences et
d’actions communes pour comprendre et agir ensemble sur le monde d’aujourd’hui.
Nous étudierons à travers les exemples du réseau du Forum des autorités
locales pour l’inclusion sociale de Porto Alegre (FAL), l’Observatoire
international de la démocratie participative (OIDP), réseau mondial des villes de
périphérie & démocratie participative… leur naissance, leurs objectifs, leurs
dynamiques, la diversité des acteurs impliqués, leurs liens avec les mouvements
citoyens.
Nous travaillerons les réponses institutionnelles face à cette dynamique par
l’examen des réseaux URB-AL du programme Europaid de la Commission européenne ainsi que la naissance, en mai 2004, de «Cités et gouvernements locaux
unis» (CGLU – fusion de International United Local Authorities – Fédération
mondiale des Cités-Unies – Metropolis), aujourd’hui seule organisation mondiale
de collectivités locales dont la volonté est de devenir une «ONU des villes».
Nous analyserons le processus d’investissement de certaines villes de France,
d’Europe et du reste du monde pour aborder notamment, par le cas français, le
passage de l’expérience des jumelages, de la coopération décentralisée à cette
dynamique de réseaux.
Bibliographie
Thierry PAQUOT et al. (dir.), La Ville et l’Urbain : l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 2000.
––– (dir.), Le Monde des villes – Panorama urbain de la planète, Edition Complexe,
Bruxelles, 1996.
Pierre VELTZ, Mondialisation, Villes et Territoires, PUF, Paris, 2005/Actes du Forum européen
des autorités locales de Saint Denis 11-13 novembre 2003 (Mairie de Saint-Denis)
Acte des Rencontres internationales de Nanterre d’octobre 2002 : Villes de périphérie,
jeunes, migrants : enjeu de la démocratie participative dans la société urbaine du XXIe
siècle (Mairie de Nanterre).
www.cites-unies-france.org (page web de Cités-Unies France, CUF)
www.bcn.es/observatori (page Web de l’OIDP)
www.autoridadeslocais.com.br (réseau FAL)
http:// falp.nanterre.fr (réseau villes de périphérie & démocratie participative)
http://www.cities-localgovernments.org (page WEB de CGLU)
http://europa.eu.int/comm/europeaid/projects/urbal/index_fr.htm (page WEB de la
Commission européenne sur les réseaux urbal)
24
AUTISSIER Anne-Marie
Maître de conférences à l’Institut d’études européennes
Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales
et internationales*
(M1/M2 n’ayant pas suivi ce cours en M1/GC/CE/S12)
En collaboration avec Fanny Bouquerel
Biens culturels, culture et sport, éducation et culture, la variété des attributions
ministérielles en matière culturelle en Europe en dit long sur la diversité des
traditions nationales à ce sujet. Le concept même de politique culturelle, auquel la
coopération européenne a conféré quelques titres de gloire, recouvre, au mieux, des
acceptions très diverses quand il n’est pas radicalement contesté par les tenants
d’une gestion libérale, illustrée par les fameux quangos britanniques (organisations
non gouvernementales quasi-autonomes). En effet, la culture a joué un rôle très
inégal dans la genèse des nations modernes qui constituent aujourd’hui l’Europe.
Quant à l’environnement institutionnel actuel de ces pays, il résulte
d’interactions et de rapports de force successifs entre les principales composantes
du monde culturel : aristocrates et monarques qui présidèrent aux destinées des
artistes et des grandes institutions culturelles comme Covent Garden, la Scala, le
Staatoper de Vienne ou de Berlin, bourgeois acheteurs, collectionneurs et mécènes,
artistes et leurs représentants qui créèrent des instances représentatives comme les
sociétés d’auteurs, Etats modernes protecteurs et parfois censeurs d’une expression
artistique autonome ou sous haute surveillance comme dans les Etats communistes.
Pourtant, les disparités à l’œuvre ne doivent pas masquer les évolutions
parallèles qui ont marqué la majorité des pays européens depuis 1945, aujourd’hui
rejoints par les nouveaux Etats-membres de l’Union européenne. Dans tous ces
pays, existe aujourd’hui une administration nationale publique de la culture dont le
rôle a beaucoup évolué depuis les années 1990. De plus, les enjeux culturels actuels
des Etats membres de l’Union européenne tendent à s’inscrire dans un cadre
européen, celui des institutions communautaires et, à ce titre, ils sont comme le
Parlement européen, les co-concepteurs d’une action culturelle communautaire
gérée par la Commission européenne.
Ce cours analysera, de façon comparative, les caractéristiques institutionnelles
publiques et privées en matière culturelle de sept pays européens et s’attachera
également à mettre en valeur les stratégies des collectivités territoriales, dans le
cadre d’une Europe rendue à ses dimensions continentales. Il montrera également
comment les fondations privées ont, dans ce cadre, développé des projets
fédérateurs.
La mise en place de réseaux et d’associations paneuropéens dans tous les
domaines de la culture permet aujourd’hui d’appréhender l’impact des politiques
25
culturelles sur des thématiques communes. Les programmes et dispositifs proposés
à l’échelle communautaire, nationale et régionale seront donc étudiés dans leur
interaction avec les principales initiatives développées par les professionnels de
l’art et de la culture à l’échelle de l’Europe. Enfin, la question de l’échelon
décisionnel pertinent pour engager de nouvelles initiatives sera amplement
questionné.
Bibliographie
Robert LACOMBE, Les Politiques de soutien au spectacle vivant en Europe, Rapport pour
le ministère de la Culture et de la Communication, DMDTS, La Documentation française,
Paris, 2004.
Anne-Marie AUTISSIER, L’Europe de la culture, Histoire(s) et enjeux, Maison des
Cultures du Monde/Actes Sud, Arles, 2005.
Jean-Michel DJIAN, Politique culturelle, la fin d’un mythe, Gallimard, Paris, 2005.
Lluis BONET et Emmanuel NEGRIER (dir), La Fin des cultures nationales ? Les politiques
culturelles à l’épreuve de la diversité, La Découverte/PACTE, Grenoble, 2008.
Sites à consulter
Relais Culture Europe : www.relais-culture-europe.org
Culturalpolicies.net (Site Web d’information sur les politiques culturelles nationales
ERICArts/ Conseil de l’Europe)
Culturelink/IMO P.O Box 303, 10000 – Zagreb – Croatie : http://culturelink.org
Culture Europe International, revue de presse européenne, réalisée avec le concours de
l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 et du ministère français de la
Culture et de la Communication : www.culture-europeinternational.org
Une bibliographie plus complète sera donnée lors du cours.
L’Europe de la culture : politiques et stratégies*
(M2/GC/CE/S12)
En collaboration avec Fanny Bouquerel
Quels sont les enjeux de la coopération artistique et culturelle européenne ?
Pourquoi et comment travailler à l’échelle communautaire ? Selon les termes de
l’article 167 du Traité de Lisbonne, les activités culturelles ont une portée
transversale. Sur son site, le Relais Culture Europe (www.relais-cultureeurope.org) propose un Panorama général des programmes communautaires
intéressant la culture, en l’articulant selon cinq thématiques : «Culture et
citoyenneté», «Culture et croissance durable», «Culture et ressources naturelles»,
«Culture et espace de liberté, sécurité, justice» et enfin «Culture et Union
européenne, acteur mondial». Ces lignes de force illustrent le caractère essentiel de
la culture, dans la ligne de la Stratégie de Lisbonne, engagée lors du Conseil
européen de mars 2000 : investissements dans une société de la connaissance,
politiques publiques actives des Etats membres en matière d’éducation et de
formation. Autant dire qu’au-delà du seul programme Culture spécifiquement dédié
à la coopération culturelle, les projets culturels peuvent s’inscrire dans différents
dispositifs communautaires. Par ailleurs, la coopération européenne se tisse
également dans la collaboration entre Etats membres, collectivités territoriales,
fondations privées. Faut-il enfin rappeler que, sauf exception, les financements de
26
l’Union européenne sont nécessairement complémentaires d’autres subventions ?
Plusieurs ingrédients s’avèrent nécessaires à la bonne marche des projets européens
mais, outre la qualité des projets, le maître mot de leur réalisation est le
partenariat : partenariat avec les instances nationales et locales, partenariat avec les
bailleurs de fonds privés et, au cœur de tout, partenariat avec les entités artistiques
et culturelles des autres pays européens, sans lesquelles aucun projet n’est viable. Il
y faut du temps, de la confiance. Il faut lever des malentendus – qui ne sont pas
seulement linguistiques –, il faut créer les conditions d’un partage réellement
européen. Outre les aspects théoriques du «savoir-faire européen», ce cours sera
ouvert aux témoignages et analyses des professionnels de la culture qui, jour après
jour, ont su créer cet espace de partage, et ce dans tous les domaines des arts.
Bibliographie succincte
Joëlle FARCHY, La Fin de l’exception culturelle ?, CNRS Éditions, Paris, 1999.
Les réseaux raisonnés, (édition en anglais) Étude IETM des effets du travail en réseaux,
IETM/ Fondazione Fitzcarraldo/Conseil des Arts de Finlande, Bruxelles, 2001.
Statistiques culturelles en Europe, ministère de la Culture et de la Communication (Sec. Gl,
DDAI, DEPS), 2007.
Richard POLÁCEK, Study on Impediments to Mobility in the EU live Performance sector
and on possible solutions, Etude pour IETM, PEARLE et le Centre finlandais
d’information sur le théâtre, Mobile Home Project, Helsinki, 2007.
Communication relative à un agenda européen de la culture à l’ère de la mondialisation,
Commission européenne, 2007 : http://ec.europa.eu/culture/portal/index_fr.htm
Anne-Marie AUTISSIER, L’Union européenne et la culture, Notice 17, l’Union
européenne, La Documentation française, Paris, 2008.
Anne-Marie AUTISSIER (dir.), L’Europe des festivals, Culture Europe
International/CEME/Editions de l’Attribut, Toulouse, 2008.
Une bibliographie complète sera distribuée lors du cours.
Sociologie de l’art et des représentations culturelles
(M1/M2/GCr et p/S12/)
Avec la collaboration de Thibaud Zuppinger
Ce cours s’articule en deux parties.
D’une part, il s’attache à donner les outils conceptuels et les références qui
permettent d’aborder la réalité des métiers artistiques dans l’Europe
d’aujourd’hui : conditions de formation, de création, de production et de diffusion
des œuvres, statut des artistes et des professionnels qui les accompagnent, relation
au(x) public(s).
D’autre part, il s’attache à repérer la façon dont les œuvres et d’autres expressions
culturelles s’inscrivent dans des sociétés amenées à vivre «la différence».
Dans ce cas, il est fait appel à l’anthropologie et à la sociologie pour tenter de
repérer comment les représentations de «l’autre» se dessinent au sein même des
sociétés européennes – via un corpus de documents visuels et écrits, dont des
exemples empruntés aux médias. Cette partie du cours s’efforce notamment de
démonter le piège des identités culturelles conçues comme substance figée, en
27
montrant l’interaction permanente entre les cultures, grâce à la force de
déconstruction et de reconstruction du triangle identité collective/ individu/sujet.
Bibliographie succincte
Georges CHARBONNIER, Entretiens avec Claude Lévi-Strauss, Julliard, Paris, 1961.
Hannah ARENDT, La Crise de la culture, Gallimard, Paris, 1972 (pour la traduction française).
Bernard LAHIRE, La Culture des individus. Dissonances culturelles et distinction de soi,
La Découverte, Paris, 2004.
Pierre-Michel MENGER, Portrait de l’artiste en travailleur, Le Seuil, Paris, 2002.
Michel WIEVIORKA, La Différence, Balland, Paris, 2001.
Une bibliographie complète sera communiquée lors du cours.
Coopérations culturelles multilatérales face aux enjeux des
mondialisations
(M1/M2/GC/CE/VG/p et r/S12)
Dès les années 1980, une conclusion s’est imposée au Conseil de l’Europe et à
l’Union européenne : l’Europe apparaissait désormais comme une région dans un
monde régi par de nombreuses contradictions et aspirations. Après la fin de la
Guerre froide, cette multipolarité culturelle est devenue évidente. Il importait
donc que l’Union européenne mette en œuvre des stratégies nouvelles permettant
à ses ressortissants de dialoguer avec le reste du monde. C’est ainsi que des
programmes de coopération culturelle et éducative ont vu le jour avec l’Afrique,
l’Amérique latine, l’Asie. Par ailleurs, l’UNESCO a développé dès les années
1950 d’importants programmes, notamment dans les domaines du patrimoine et
de l’éducation. Aujourd’hui, l’ensemble de ces acteurs institutionnels se trouve
confronté à une situation contradictoire : la prudence des États face à la
coopération multilatérale dans des domaines culturels et éducatifs, la
concentration accrue des industries culturelles, le développement des technologies
de l’information et de la communication et l’accélération des échanges artistiques
et culturels mis en œuvre par les artistes, les associations et les réseaux
professionnels opérant déjà à l’échelle mondiale. En outre, un autre paramètre
contraint ces organisations à envisager de nouvelles stratégies : celui de la
mondialisation économique et financière.
Pour l’heure, l’Union européenne mandatée par les États membres a obtenu
«l’exception culturelle» à l’Organisation mondiale du commerce, suivie en cela par
le Canada et d’autres États. Mais des voix se sont élevées pour demander la création
d’une instance internationale de régulation dans le domaine culturel. C’est ainsi que
la Convention pour la protection et la promotion de la diversité des expressions
culturelles est entrée en vigueur à l’UNESCO le 18 mai 2007. Les enjeux de cette
bataille sont considérables tant en termes symboliques qu’économiques.
Bibliographie succincte
Arjun APPADURAI, Après le colonialisme, les conséquences culturelles de la globalisation,
Payot, Paris, 2001.
Susan GEORGE, Remettre l’OMC à sa place, ATTAC, Editions Mille et Une nuits, Paris,
2001.
28
Jean-Pierre WARNIER, La Mondialisation de la culture, La Découverte, Paris, 1999.
Dictionnaire critique de la mondialisation, Le Pré aux Clercs, Paris, 2002, GERM (Groupe
d’études et de recherches sur les mondialisations).
François ROCHE (dir.), «La Culture dans les relations internationales», Mélanges de l’Ecole
française de Rome, Italie et Méditerranée, Tome 114-1-2002.
Jean TARDIF et Joëlle FARCHY, Les Enjeux de la mondialisation culturelle, Édition Hors
Commerce, Paris, 2006.
Frédéric MARTEL, Mainstream, Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde,
Flammarion, Paris, 2010.
Une bibliographie complète sera donnée lors du premier cours.
Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche
(M2/GCr/S12/20h : selon calendrier)
En collaboration avec Alain Quemin
Quatre séances de trois heures seront consacrées à des mises au point
théoriques en sociologie de la culture et des arts et en science politique appliquée
à la culture. Ces séances permettront aux étudiants de master M2 voie recherche
de compléter leurs références et d’orienter leur problématique et leur
bibliographie. Les étudiants sont également conviés à participer au séminaire
« Art, culture, représentations, Europe. Internationalisation, mondialisation »
(voir p. 120 ).
Séminaire : Arts, culture, représentations. Europe, internationalisation, mondialisation
(M2/GCp/r/S12/selon calendrier)
En collaboration avec Alain Quemin. Descriptif : voir Alain Quemin, voir p. 120.
Méthodologie et rédaction des études de cas (M1) et des mémoires
culturels (M2)
(M1GC et M2/GCAI/DP/EC/S12/30 h)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Alain Quemin. Descriptif : voir p. 34.
Méthodologie et stratégies de communication du montage de projet
culturel
(M2/GCp/S12/30h)
En collaboration avec Isabelle Bongard, Marc Le Glatin et des professionnels extérieurs
Descriptif : voir Marc Le Glatin, p. 102.
Étude de cas culturels : atelier
(M1 et M2/GCp/S12/60 h)
En collaboration avec Mireille Azzoug. Descriptif : voir Isabelle Bongard, p. 61.
29
AZZOUG Mireille
Maître de conférences à l’Institut d’études européennes
La démocratie en Europe*
(M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12)
Mireille Azzoug, avec la collaboration d’Antoine Schwartz et Thibaud Zuppinger
La construction européenne repose sur des fondements politiques et
économiques précis, notamment la démocratie et le libre marché. Après un survol
des grands courants de pensée européens, politiques et économiques, et des
systèmes politiques qui se sont développés en Europe à partir du XVIe siècle, on
étudiera les institutions des principaux pays de l’Union européenne. Une
approche comparative permettra une analyse approfondie des différentes formes
d’organisation et de gouvernement des États – modèles institutionnels,
constitutions, conception de la citoyenneté et du peuple, systèmes électoraux,
partis, … – qui conduira à une réflexion plus globale sur la démocratie, ses débats
et ses évolutions actuels.
Bibliographie succincte
Références des principales oeuvres de philosophie politique et de théories économiques abordées
(classées dans l’ordre chronologique de parution) :
Jean BODIN, Les Six Livres de la République (1583), Le livre de poche, Paris, 1993.
Thomas HOBBES, Léviathan (1651), Sirey, coll. «Philosophie politique», Paris, 1971.
John LOCKE, Traité du gouvernement civil (1690), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1984.
MONTESQUIEU, De l’Esprit des lois (1748), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1979 (2 t.).
Jean-Jacques ROUSSEAU, Du Contrat social (1762), Flammarion, coll. «GF», Paris, 1966.
Ecrits politiques (recueil de textes), UGE, 10/18, Paris, 1972.
Adam SMITH, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776),
Gallimard, coll. «Folio», Paris, 1990.
Thomas PAINE, Les Droits de l’Homme (1791), Presses universitaires de Nancy, 1991.
Karl MARX, Friedrich ENGELS, Le Manifeste du parti communiste (1848), Le Livre de
poche.
John Stuart MILL, De la liberté (1859), Flammarion, Paris, 1990. L’Utilitarisme (1861),
Gallimard, coll. «Folio essais», Paris, 1990.
Léon WALRAS, Eléments d’économie politique pure, 1874 (Economica, Paris, 1988).
John Maynard KEYNES, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, Payot,
1969 [1936].
Milton FRIEDMAN, Capitalisme et Liberté, Robert Laffont, Paris, 2006.
Ouvrages critiques
Michel BEAUD, Histoire du capitalisme. De 1500 à 2000, Seuil, Paris, 2000.
Antoine DE BAECQUE (dir.), Une histoire de la démocratie en Europe, Le Monde
Editions, coll. «La mémoire du Monde», Paris, 1991. Louis DUMONT, Homo aequalis.
Tome 1 : Genèse et épanouissement de l’idéologie économique, Gallimard, coll. «Tel»,
Paris, 2008.
Jean-Paul FITOUSSI, La Politique de l’impuissance, Arléa, Paris, 2005.
30
Jean-Paul FITOUSSI, La Démocratie et le Marché, Grasset, Paris, 2004.
Anthony GIDDENS, Tony BLAIR, La Troisième Voie : Le renouveau de la social
démocratie, Seuil, Paris, 2005.
Pierre ROSANVALLON, Le Capitalisme utopique. Histoire de l’idée de marché, Seuil, 1999.
Francisco VERGARA, Les Fondements philosophiques du libéralisme, La Découverte,
Paris, 2002.
Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours.
La civilisation européenne : histoire et héritages*
(TC/obligatoire M1/GC/S12)
En collaboration avec Pauline Gallinari et Thibaud Zuppinger
A travers les grands étapes de l’histoire de l’Europe, on étudiera comment se
sont constituées et développées les sociétés du Vieux Continent, et comment se
sont forgées les valeurs dont l’Europe et la civilisation européenne sont héritières.
De l’Empire romain à aujourd’hui, on étudiera, à travers une approche
thématique, les grandes étapes du destin plus ou moins commun de l’Europe : les
héritages de l’Antiquité, les impérialismes antiques et modernes, la genèse de
l’Europe chrétienne, l’ordre féodal, les rapports Église-État, la Réforme et la
séparation des pouvoirs, l’humanisme, la Renaissance, la naissance de l’État
nation, l’État de droit et l’État démocratique, les droits de l’homme,
l’universalisme, les guerres et leur rôle dans l’histoire, le rôle prépondérant de la
culture, de l’éducation et de la science.
Le détail et le calendrier précis des séances seront donnés au début du cycle.
Bibliographie
Michel BANNIARD, Genèse culturelle de l’Europe Ve-VIIe siècles, Le Seuil, coll. «Points
Histoire», Paris, 1989.
Serge BERNSTEIN et Pierre MILZA, Histoire de l’Europe ; tome 1 : l’Héritage antique ;
tome 2 : De l’Empire romain à l’Europe Ve-XIVe siècle ; tome 3 : Etats et identité
européenne XIVe siècle-1815, Hatier, Paris, 1994 ; tomes 4 et 5 : Histoire de l’Europe
contemporaine de 1815 à nos jours, Hatier, Paris, 1992.
Rémi BRAGUE, Europe, la voie romaine, Gallimard, coll. «Folio/essais», Paris, 1999.
Jean CARPENTIER et François LEBRUN (dir.), Histoire de l’Europe, Le Seuil, coll.
«Points Histoire», Paris, 1992.
Antoine COMPAGNON et Jacques SEEBACHER (dir.), L’Esprit de l’Europe (3 tomes.
Tome1 : Dates et Lieux ; tome 2 : Mots et Choses ; tome 3 : Goûts et Manières),
Flammarion, Paris, 1993.
Ivan DJURIC, Le Crépuscule de Byzance, Maisonneuve et Larose, Paris, 1996.
Jean-Marie ENGEL, L’Empire romain, PUF, coll. «Que sais-je ?», n° 1536, 4e éd., Paris, 1990.
Paul FAURE, La Renaissance, PUF, coll. «Que sais-je ?», n° 345, 9e éd., Paris, 1990.
François GUIZOT, Histoire de la civilisation en Europe, Hachette, coll. «Pluriel», Paris,
1985.
Jerôme HESSE, Le Roman des Européens, Presses universitaires de Nancy, 1991.
Edgar MORIN, Penser l’Europe, Gallimard, coll. «Folio», Paris, 1990.
Krzysztof POMIAN, L’Europe et ses nations, Gallimard-Le Débat, Paris, 1990.
Les étudiant-e-s désirant obtenir l’UE devront se présenter à l’examen terminal.
31
Les femmes dans l’espace public : représentations et statut*
(Dans le cadre du module pilote SOCRATES : le statut juridique des femmes dans l’Union
européenne coordonné par Mireille Azzoug)
(TC/CE/GC/VG/S2). Avec la collaboration d’intervenant(e)s extérieur(e)s
L’objectif du séminaire est de procéder à une étude comparée de l’évolution
historique et sociologique de la place et du statut des femmes dans les sociétés
européennes et notamment dans l’espace public. Sera étudié l’accès des femmes à
la sphère publique – citoyenneté et monde du travail – et seront plus particulièrement
analysées, dans leurs aspects positifs mais aussi contradictoires, les stratégies de
conquête et la mise en œuvre de l’égalité entre hommes et femmes dans les
domaines du travail (égalité professionnelle) et de la politique (parité). Sera
également posée la question de l’accès des femmes au statut de sujet social,
politique et historique.
On s’efforcera de dresser un état des lieux précis et transdisciplinaire, intégrant
des éléments d’analyse historique et sociopolitique, du statut juridique des femmes
dans divers droits européens (fondements théoriques, progrès des droits nationaux,
écarts entre droits formels et droits réels) et d’analyser les politiques publiques et
sociales et leur incapacité ou réticence tant à inscrire dans leurs fondements une
dimension sexuée qu’à remettre en cause les rapports sociaux de sexe.
L’approche comparative permettra d’analyser de façon plus fine les
discriminations commises dans les faits à l’encontre des femmes ainsi que les
représentations sociales et culturelles à l’oeuvre dans la/les société-s.
Bibliographie succincte
Publications disponibles à l’Institut d’études européennes (IEE) :
Mireille AZZOUG et Francine DEMICHEL (dir.), Le Statut juridique des femmes dans
l’Union européenne, Le Fil d’Ariane, IEE, Saint-Denis, 1998.
Mireille AZZOUG et al. (dir.), Les Violences à l’encontre des femmes et le droit en France,
et Les Violences à l’encontre des femmes et le droit en Europe, Le Fil d’Ariane, IEE,
Saint-Denis, 2001 et 2002.
Christiane VEAUVY (dir.), Les Femmes dans l’espace public, Le Fil d’Ariane, IEE, SaintDenis, 2002, Nouvelle édition revue et augmentée : Les Femmes dans l’espace public.
Itinéraire français et italiens, MSH/Le Fil d’Ariane, Paris, 2004.
Christiane VEAUVY, Marguerite ROLLINDE et Mireille AZZOUG (dir.), Les Femmes
entre violences et stratégies de liberté. Maghreb et Europe du Sud, Éditions Bouchene,
Saint-Denis, 2004.
Une bibliographie complète sera distribuée au début du séminaire.
Écrire, rédiger en français
(TC/S12 et S2). 3 groupes.
En collaboration avec Pauline Gallinari
Ce cours a pour but d’amener les étudiant-e-s à mieux maîtriser les outils de la
langue française, afin d’optimiser leur capacité à écrire et rédiger (notamment
leurs travaux et mémoires).
32
Seront étudiées les principales règles d’orthographe et de syntaxe (accord en
genre et nombre, concordance des temps, composition de la phrase, du paragraphe,
utilisation des marques de ponctuation, des mots d’articulation, etc.).34
Seront également présentés des éléments de stylistique, visant à permettre à
l’étudiant d’améliorer son style et d’enrichir son lexique (utilisation des locutions
latines, par exemple), ainsi que des techniques de résumé ou les normes de
présentation d’une bibliographie, d’une table des matières... Le cours sera soutenu
par de nombreux exercices (de grammaire, de rédaction...) liés à des «Topos» qui
seront régulièrement mis en ligne sur le site Internet de l’IEE. Les travaux seront
renvoyés corrigés et un corrigé commenté sera disponible en ligne. Des exercices
sur table (4 à 5 par semestre) permettront de vérifier l’acquisition des
connaissances. L’UE sera validée à partir de la moyenne pondérée des différentes
notes obtenues (travaux à la maison et exercices sur table).
Bibliographie
Mireille AZZOUG, «Ecrire, rédiger en français», Le Fil d’Ariane, disponible à l’IEE.
Dictionnaires et grammaires :
Petit Robert, Mini dictionnaire orthographique : Hatier ou Flammarion.
Le nouveau BESCHERELLE : Tome 2. L’Orthographe pour tous, Hatier, Paris, dernière
édition. Tome 3. La Grammaire pour tous, Hatier, Paris, dernière édition.
Maurice GREVISSE, Le Bon Usage, Duculot, Paris-Louvain-la-Neuve, dernière édition.
Anglais. Version – atelier Internet
(M1/M2GC/VG/CE/CIS12).
Groupe 1 (S12) : Arts-culture : en collaboration avec Thibaud Zuppinger
Groupe 2 (S12) : Actualité internationale et groupe 3 (S12) : Actualité économique : en
collaboration avec Antoine Schwartz
Espagnol. Thème-version – atelier Internet
(M1/M2GC/VG/CE/S1et S2).
Thème : Hero Suarez ; Version : Mireille Azzoug
Groupe 1 (S12) : Arts-culture. Groupe 2 (S12) : Actualité économique
La méthode de travail, les textes à traduire et les corrigés sont disponibles sur
le site Internet de l’IEE (le code d’accès sera fourni au début du cours). Après
deux séances de cours durant lesquelles on met au point une méthode de
traduction, le travail consiste à traduire les textes en ligne et à les adresser par mél
pour correction. Les traductions corrigées sont renvoyées par mél aux étudiant-e-s
et un corrigé type commenté est disponible sur le site. L’UE est validée à partir
du travail à la maison et de 3 examens sur table (plus un examen de rattrapage)
répartis sur le semestre.
Les textes proposés correpondent à trois orientations : « arts-culture » et
« économie » en anglais et espagnol, auxquelles s’ajoute une orientation
« actualité internationale » en anglais.
33
Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III
(M2/GC/S1 et S12).
En collaboration avec Fanny Bouquerel
Il s’agit d’un atelier de traduction qui a pour but de traduire (version) – à partir
de l’anglais, de l’espagnol, de l’italien, du portugais, de l’allemand – des articles
tirés de la presse internationale consacrés à la culture, en vue de leur publication
dans la revue Culture Europe international (éditée avec la collaboration de l’IEE.
Directrice de la publication : Anne-Marie Autissier).
C’est donc à un travail régulier, mobilisant des compétences quasi
professionnelles, que les étudiant-e-s sont conviés, ce qui suppose une bonne
maîtrise tant de la langue source que de la langue cible (le français). L’essentiel
du travail consistera à traduire des textes (moyennement spécialisés), les séances
de cours étant consacrées tantôt à définir une méthode de travail, tantôt à réviser
les traductions réalisées (amélioration du style, harmonisation du glossaire, etc.).
L’atelier (annuel pour les UE I et II et semestriel pour l’UE III), ne requerra
pas la présence systématique des étudiants à chacune des séances, l’essentiel du
travail étant de traduire (15 000 signes pour chaque UE que l’on souhaite valider
partir de l’anglais et d’une autre langue.
Étude de cas culturel : atelier
(M2/GCEC/S12)
En collaboration avec Anne-Marie Autissier. Descriptif : voir Isabelle Bongard, p. 61.
Méthodologie et rédaction des études de cas
Master GC : Culture (M1/GCp/S12)
En collaboration avec Pauline Gallinari et Anne-Marie Autissier
Master CE : Construction européenne (M1/CEp et r/M2/CEIE/S12)
M1CEp et r : Gilles Raveaud, M2CEIE : Mireille Azzoug
Le cours a pour but d’accompagner les étudiant-e-s dans la rédaction des
études de cas et des mémoires, en leur permettant de mieux en maîtriser les
différentes étapes et stratégies : comment délimiter un sujet et énoncer une
problématique, comment la présenter et l’exploiter, comment élaborer un plan de
travail, une bibliographie ? Telles seront quelques-unes des difficultés qui seront
analysées. Seront également abordées des questions plus techniques, comme les
normes typographiques et bibliographiques, le traitement des notes et des
annexes. Des conseils en matière de stratégies de rédaction seront ensuite donnés
concernant l’introduction, la conclusion ou le corps du mémoire.
Ce travail se fera en partie en séances plénières, à partir des sujets d’études de
cas et en partie sous forme de tutorat individualisé qui permettra le suivi du travail.
34
BARRAL Annabelle
Chargée de mission « Habitat, renouvellement urbain, cadre de vie » de la ville de Paris,
professeure associée à l’Institut d’études européennes
Politique de la ville, nouvelles questions sociales, nouveaux espaces,
nouveaux métiers
(M1/M2/VG/S12)
L’objectif de ce cours est de présenter et d’analyser la politique de la ville en
France avec des comparaisons européennes, sa fonction d’innovation et
d’aiguillon dans le sens d’une évolution des autres politiques publiques.
La conjonction de l’accroissement des difficultés économiques et sociales, de
l’inscription particulière de ces difficultés sur certains territoires, du
développement du chômage, de la lecture des problèmes sociaux en termes
d’origine ethnique, etc. ont conduit à la mise en place de la politique de la ville au
début des années 1980.
Le cours effectue un retour sur la genèse et l’évolution de la politique de la ville
permettant d’exposer les grands principes et les fondements méthodologiques de
cette politique (territoires, démarche projet, participation des habitants,
transversalité, contractualisation, financements spécifiques, etc.), de comprendre
les évolutions des approches et les débats qui lui sont inhérents. Une présentation
des politiques mises en oeuvre dans d’autres pays européens (Royaume-Uni, PaysBas, Italie) met en perspective les spécificités du modèle français.
Il analyse, à partir de cas concrets, la façon dont les collectivités, mais
également les autres acteurs locaux, sont conduits à modifier leur mode
d’intervention avec des conséquences importantes sur les organisations
administratives et politiques, sur les métiers et les pratiques professionnelles ainsi
que sur l’approche des territoires.
Le cours fait à cet égard un tour d’horizon, illustré d’exemples récents, des
dispositifs et des acteurs de la politique de la ville dans les domaines de
l’éducation, de l’emploi et l’insertion, de la vie sociale et culturelle, de la
prévention, de l’urbain et de l’habitat.
Cet examen des dispositifs est l’occasion de présenter les différents métiers et
fonctions qui y sont liés, de s’interroger sur les niveaux pertinents d’intervention
et de développer des analyses critiques des approches développées.
Il montre comment l’augmentation ou l’empilement des dispositifs, la
diversification, la spécialisation des fonctions et la création de nouveaux métiers
met la politique de la ville en demeure de se structurer de plus en plus, de gagner
en cohérence et de ne pas perdre de vue ses objectifs premiers. Il interroge enfin
les évolutions très récentes de la politique de la ville qui semblent remettre en
cause les fondements du développement social urbain.
35
Bibliographie
Antoine ANDERSON et Hervé VEILLARD-BARON, La Politique de la ville : histoire et
organisation, éd. Ash, Paris, 2003.
Pierre ANDRE, Un nouveau pacte de solidarité pour les quartiers (rapport), Sénat, 2006.
Cyprien AVENEL, Sociologie des quartiers sensibles, Editions Armand Colin, Paris, 2005.
Charles BACHMANN et Nicole LEGUENNEC, Violences urbaines, ascension et chute des
classes moyennes à travers 50 ans de politique de la ville, Albin Michel, Paris, 1995.
Gérard BAUDIN, Philippe. GENESTRIER, Banlieues à problèmes - la construction d’un
problème social et d’un thème d’action publique, La Documentation française, Paris, 2002.
Claude BREVAN et Pierre PICARD, Ville : une nouvelle ambition pour les métiers :
rapport au ministre de la ville, La Documentation française, Paris, 2000.
Jean-Marie DELARUE, Banlieue en difficulté : la relégation, Syros/ Alternative, Paris, 1991.
DIV, Contributions des acteurs de la politique de la ville, Assises nationales de la Ville, 2005.
Jacques DONZELOT, Catherine MEVEL, Anne WYVEKENS, Faire société. La Politique
de la ville aux Etats-Unis et en France, Edition du Seuil, Paris, 2003.
Hubert DUBEDOUT, Ensemble, refaire la ville, La Documentation française, Paris, 1983.
Thierry PAQUOT, Michel LUSSAULT et Sophie BODY-GENDROT (dir.), La Ville et
l’Urbain, l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 2000.
Les politiques de la ville et leurs professionnels
(M2/VGp et r/S12)
En collaboration avec Marianne Hérard
Cycle de conférences de professionnels de la ville qui présentent leur métier,
les projets en cours, l’actualité et les débats qui animent leur secteur
d’intervention, et qui croisent leurs regards sur les enjeux dans le champ sectoriel
présenté (emploi – insertion, habitat – renouvellement urbain, éducation –
jeunesse, culture et territoire, développement durable, etc.).
Pratiques du développement social urbain : montage de projets
(M2/VGp/S12)
Cet enseignement est organisé autour de séances de méthodologie et de séances
d’accompagnement des travaux des étudiants sous forme de tutorat. Les séances
de méthodologie combinent présentation des principes généraux d’un montage de
projet et exercices d’application (formulation d’un projet, définition d’objectifs,
programmation, moyens techniques, humains et financiers, planning de
réalisation, élaboration du budget, communication, évaluation, etc.).
36
BENAMMAR Jean-Marc
Consultant, directeur de Grand Large Export, professeur associé à l’Institut d’études
européennes
Finance internationale d’entreprise I
(M1/CI/S1)
Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser de manière
approfondie les mécanismes de base des paiements internationaux de la couverture
ponctuelle du risque d’impayé et du risque de change. Le fonctionnement et le
recours aux différentes possibilités existantes seront traités en détail.
Seront abordés successivement :
1. Le choix du mode de paiement : instruments de paiement, techniques de
paiement (notamment le crédit documentaire), et du délai de paiement ;
2. Le risque de défaut, le risque-pays, la couverture du risque d’impayé par
l’assurance-crédit et les techniques financières ;
3. Le risque de change : le choix de la monnaie de paiement, la couverture du
risque de change sur opérations ponctuelles.
Bibliographie
Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e éd., SEFI, Paris, 3e éd., 2006.
–– Le Crédit documentaire, SEFI, Paris, 1997.
Chambre de commerce internationale, Règles et usances uniformes de la CCI relatives aux
crédits documentaires : révision de 2007, en vigueur à compter du 1er juillet 2007
(RUU 600), ICC Publishing, Paris, 2007.
Chambre de commerce internationale, Règles et pratiques internationales relatives aux
Standby (RPIS 98), ICC Publishing, Paris, 1997.
Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000.
Les Moyens de paiement des importations dans 132 pays, Mémo-guide MOCI, Sedec, Paris,
2003.
Yves SIMON, Delphine LAUTIER, Finance internationale, Economica, Paris, 2005.
De nombreux sites Internet permettant d’approfondir les thèmes traités font l’objet de
citations pendant les séances.
Finance internationale d’entreprise II
(M2/CI tous parcours/S2)
Pour suivre ce cours, la maîtrise des connaissances et des savoir-faire du cours
précédent est nécessaire. Il est destiné à permettre aux étudiants de s’initier aux
techniques de finance internationale principalement utilisées par les grandes
entreprises mondiales.
Les thèmes traités seront les suivants :
– principes, activité, critique et évolution des agences de notation ;
37
– pratique des cautions et garanties de paiement ;
– choix des instruments de trésorerie et de financement des créances à moyen
terme : crédits administrés, titrisation, forfaitage, leasing, financement de projet,
BOT, financements multilatéraux ;
– vers la gestion des risques de l’entreprise (Risk management) ;
– le risque de défaut sur grands contrats : analyse et couverture ;
– le risque de change et le risque de taux : couverture par les produits dérivés.
Bibliographie
Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e éd., SEFI, Paris, 3e éd., 2006.
–– Le Crédit documentaire, SEFI, Paris, 1997.
Marie-Claude DELAVEAUD, Le «Risk Management» en 5 étapes, AFNOR, Saint-Denis,
2003.
Bernard BARTHÉLÉMY, Philippe COURRÈGES, Gestion des risques : méthode
d’optimisation globale, Editions d’Organisation, Paris, 2004.
Richard MEKOUAR, Catherine VÉRET, Fonction : Risk Manager, Dunod, coll. «Fonctions
de l’entreprise», Paris, 2005.
Alain RUTTIENS, Futures, Swaps, Options : les produits financiers dérivés, ECCIEDS/CCI
de Liège (2e éd.), Liège, 2003.
François QUITTARD-PINON, Thierry ROLANDO, La Gestion du risque de taux d’intérêt,
Economica, Paris, 2000.
Sites Internet :
les sites www.gtnews.com et www.lignedecredit.com proposent des lettres d'information
gratuites renvoyant vers des articles sur les sujets traités. Les sites des banques françaises
et étrangères (UBS, Crédit Suisse, Nordea…) de premier rang contiennent des fiches
techniques complétant le cours.
Marketing international I et II
(M1/CI/lic. pro. tous parcours /S12 et S2)
I (S12) : Jean-Marc Benammar.
II (S2) : Sylviane Toporkoff
Ces deux cours sont complémentaires et peuvent être suivis tous les deux.
A l’aide de nombreux exemples tirés de l’actualité récente, ce cours se donne
pour objectif de fournir les connaissances et les outils d’analyse nécessaires en ce
qui concerne les spécificités du marketing international à partir des acquis de base
dans le domaine du marketing en général.
Des professionnels invités apporteront un éclairage précis aux situations et
analyses décrites.
Principaux thèmes traités dans le cours de Jean-Marc Benammar :
– la décision d’exporter et les techniques de recherche d'informations sur les
marchés étrangers ;
– le marketing direct, l’utilisation d’Internet dans la politique commerciale
internationale ;
– les missions et les manifestations commerciales à l’étranger ;
38
– la politique d’investissement direct à l’étranger : implanter une succursale,
une filiale étrangère, travailler en coopération (partenariat, joint-venture,
franchise, cession de licence) ;
– l’agent commercial, l’importateur-distributeur.
Principaux thèmes traités dans le cours de Sylviane Toporkoff :
– le comportement du consommateur, la segmentation ;
– la politique de produit, l’adaptation ou la standardisation du produit ;
– la politique de prix ;
– la communication internationale : publicité, promotion, presse, relations
publiques ;
– le marketing des biens industriels et des services ;
– le rôle stratégique de la marque.
Bibliographie commune aux deux enseignements
Ouvrages généraux sur le marketing ou comportant une partie consacrée au marketing international :
Warren J. KEEGAN, Jean-Marc DE LEERSNYDER, Marketing sans frontières,
InterEditions, Paris, 1994.
Charles CROUÉ, Marketing international. Un consommateur local dans un monde global,
De Boeck, coll. «Perspectives Marketing», Paris, 2006.
Philip KOTLER, Kevin KELLER, Bernard DUBOIS, Delphine MANCEAU, Marketing,
Management, Pearson Education (13e édition), Paris, 2009.
Jacques LENDREVIE, Julien LÉVY, Denis LINDON, Le Mercator, Dalloz-Sirey, coll.
«Dalloz-Gestion» (9e édition), Paris, 2009.
Jean-Pierre HELFER, Jacques ORSONI, Jean-Louis NICOLAS, Marketing, Vuibert, coll.
«Gestion» (11e édition), Paris, 2009.
Le site www.marketingteacher.com est une bonne source sur les bases du marketing.
Mode de présence :
Voir la bibliographie sur les IDE ci-dessous.
Sondages :
Roland CAYROL, Sondages mode d’emploi, Presses de Sciences Po, coll. « La Bibliothèque
du Citoyen », Paris, 2000.
Emmanuel KESSLER, La Folie des sondeurs, de la trahison des opinions, Denoël, coll.
«Impacts», Paris, 2002.
Jean-Marc LECH, Sondages privés, Stock, Paris, 2001.
Emmanuel RIVIÈRE, Nicolas HUBÉ, Pour ou contre les sondages ?, Prométhée, Paris,
2008.
Marketing industriel :
Richard MANIAK et al., Marketing industriel, Armand Colin, coll. «Étapes», Paris, 2005.
Paul MILLIER, Stratégie et Marketing de l’innovation technologique : lancer avec succès des
produits qui n'existent pas encore, Dunod, coll. «Fonctions de l’entreprise», Paris, 2005.
Marketing des services :
Christopher LOVELOCK, Jochen WIRTZ, Denis LAPERT, Annie MUNOS, Marketing des
services, Campus Press, coll. «Marketing» (6e édition), Paris, 2008.
Marques, publicité, promotion :
Jean-Noël KAPFERER, Les Marques, capital de l’entreprise, Editions d'Organisation (4e
édition), Paris, 2007.
Jacques LENDREVIE, Arnaud de BAYNAST, Catherine EMPRIN, Publicitor, Dalloz-Sirey
(7e éd.), coll. «Gestion», Paris, 2008.
39
David OGILVY, La Publicité selon Ogilvy, Dunod, Paris, 1993.
Sylviane TOPORKOFF, Dal-Ju MUN, Jean-Jacques CROUTSCHE, La Publicité
paneuropéenne, L’Harmattan, Paris, 2006.
Christine TEILLARD D’EYRY, Sylviane FARNOUX-TOPORKOFF, La Promotion de A à
Z, Tech. & Doc./Lavoisier, Paris, 1999.
Projet commerce international. Méthodologie et pratique : atelier
(M2/CI tous parcours /S12/60 h). Validé pour 2 UE.
En collaboration avec Philippe Weiss
Le projet tutoré est lié au stage en entreprise effectué en fin de deuxième année
ou éventuellement entre la première et la seconde année du master.
Il s’agit de mettre en oeuvre une démarche originale de professionnalisation et
de développement des compétences par l’application, en situation réelle, des
acquis de la formation : savoir, savoir-faire, savoir-être.
Le mémoire qui en est issu traite d’une tâche effectuée en responsabilité par
l’étudiant-e pendant son stage et relevant de la démarche de projet.
Le suivi pédagogique privilégiera l’apprentissage des bases du comportement
professionnel : responsabilité, ponctualité, rigueur. Il favorisera l’acquisition de
méthodes de travail en équipe et valorisera l’esprit d’initiative, la persévérance, la
créativité, l’autonomie et l’investissement de chacun. Il encouragera l’analyse
critique des expériences, des succès mais aussi des échecs.
Exemples de missions (liste non exhaustive) :
– Création d’une structure dédiée à l’activité export dans l’entreprise ;
– Evaluation des actions commerciales et proposition de mise en place de
mesures d’amélioration ;
– Recherche et analyse de la clientèle (potentielle ou existante) et de la
concurrence sur un marché ou une zone géographique ;
– Définition et structuration des actions de prospection ;
– Création de documents commerciaux présentant l’entreprise et ses produits ;
– Organisation et animation de la participation d’une manifestation
commerciale internationale, en France ou à l’étranger ;
– Etude de lancement de produits à l’étranger, budgétisation ;
– Recherche de financements et d’aides des pouvoirs publics français et
communautaires ;
– Etude d’implantation d’une succursale à l’étranger ;
Prise en charge des aspects logistiques liés à l’export (transport, douane,
assurance) ;
– Recherche de nouveaux fournisseurs à l’étranger.
Projet tutoré : atelier export - licence professionnelle
(lic. pro., tous
parcours /S12)
En collaboration avec Bruno Guédé pour les marchés nord-américains, latino-américains et
européens (parcours anglophone, PECO et germanophone) et Sylviane Toporkoff pour les
marchés européen (parcours hispanophone) et chinois.
40
Le projet tutoré englobe les UE professionnalisantes de la licence
professionnelle.
Il comprend la résolution en groupes restreints d’une étude de cas pendant
toute la durée de la formation. Cette étude de cas met les étudiants en situation de
recherche d’information et de prise de décision dans les différents domaines
rencontrés par une entreprise exportatrice sur le marché concerné (Allemagne,
Brésil, Chili, Chine, Espagne, Etats-Unis, PECO, Royaume-Uni) :
– marketing (approche de marché, marketing interculturel, organisation,
politique de produit, de prix, de communication, de distribution, prospection de la
clientèle) ;
– logistique (transport et dédouanement des marchandises, assurancetransport) ;
– paiements (choix du mode de paiement, de la monnaie de facturation, du
délai de paiement, couverture du risque d’impayé et du risque de change) ;
– relations juridiques liées à la vente (contrat de vente, de distribution, de
représentation, de cession de licence ...) ;
– gestion financière (aptitude à exporter, gestion des découverts occasionnés
par l’activité export).
Exemples de projets tutorés :
Accessoires pour animaux (Etats-Unis, 2000-2001), jouets (Allemagne, 2000-2001), vin AOC
(Chine, 2001-2002), vendangeuses (Brésil, 2001-2002), matériel de levage (Chili, 2001- 2002),
pédales de vélo (Grande-Bretagne, 2001-2002), pianos (Allemagne, 2001-2002), mobilier de
bureau (États-Unis, 2001-2002), assurance-vie (Pologne, 2001-2002), fauteuils pour dentiste
(Chine, 2002-2003), fruits et légumes de l’alimentation biologique (Allemagne, 2002-2003),
médicaments génériques (Espagne, 2002-2003), automatismes pour portes de garage (Chine,
2003-2004), éoliennes (Allemagne, 2003-2004), accessoires automobiles (Etats-Unis, 20042005), colles à usage professionnel (Espagne, 2005-2006), linge de maison (Slovénie, 20052006), objets artisanaux (Allemagne, 2005-2006), mollusques (Espagne, 2008-2009)…
Une liste de plusieurs dizaines de sites Internet sera distribuée. Elle comprend des sites
utilisables par tous les marchés et des sites spécifiques au marché auquel l’étudiant se consacre.
Elle permet un appui pratique à la résolution du projet tutoré.
Le travail final se présente sous forme d’un mémoire reprenant les réponses de
chaque groupe à toutes les questions posées, à rendre (un exemplaire papier et
une copie électronique) pour le jeudi 10 mars 2012.
Transport et logistique I
(M1/CI /S1) Bruno Guédé
Transport et logistique II
(M2/CI tous parcours /S2) Jean-Marc Benammar
Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les mécanismes
de prise de décision en matière de logistique globale de l’activité internationale de
l’entreprise dans le cadre du mouvement général de libéralisation et de
privatisation des acteurs du secteur.
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Le cours de Transports et logistique I présente le cadre institutionnel, les
acteurs et les techniques spécifiques à chaque mode de transport (aérien,
maritime, fluvial, terrestre) en insistant sur les enjeux de l’intermodalité.
Le cours de Transports et logistique II concerne les principaux thèmes vers
lesquels se dirige la recherche dans le domaine de la logistique :
– l’évolution de la logistique moderne des flux poussés vers les flux tirés ;
– la gestion des stocks par la logistique ;
– la traçabilité et son application aux produits périssables (alimentaires,
pharmaceutiques) ;
– le traitement des flux d'information logistique (codes-barres, EDI, Internet,
RFID) ;
– la logistique spécifique à certains secteurs d'activité (automobile, grande
distribution, commerce électronique B to C) ;
– la gestion des flux internes (MRP) et externes (évolution du kanban vers la
gestion en flux synchrones, ECR, Supply Chain Management, GPA, CPFR,
gestion du dernier kilomètre).
Bibliographie
Ouvrages généraux comportant une part consacrée à la logistique:
Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés à l’export, 3e édition, SEFI, Paris, 2006.
Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000.
Droit des transports :
Christophe PAULIN, Droit des transports, Litec, coll. «Affaires Finances», Paris, 2005.
Transport maritime :
Marc LEVINSON, The Box: How the Shipping Container Made the World Smaller and the
World Economy Bigger, Princeton University Press, Princeton, 2006.
Hans Jürgen WITTHÖFT, Container: Die Mega-Carrier kommen, Koehler, Hambourg, 2004.
Transport terrestre :
Bernadette KERGUELEN-NEYROLLES (dir.), Lamy Transport (T. 1), Lamy, Paris, 2009.
Traçabilité et RFID :
Michel ALBERGANTI, Sous l’œil des puces, la RFID et la démocratie, Actes Sud, Arles,
2007.
Michel ALBERGANTI, Pierre GEORGET, RFID, les enjeux pour l’entreprise !, Afnor,
Saint-Denis, 2008.
Pierre GEORGET, Code à barres, Berg International, Paris, 2007.
Éric VANSCOOR, La Traçabilité, Afnor, coll. «100 questions pour comprendre et agir»,
Saint-Denis, 2008.
Assurance-transport :
Marc ALLÉGRET et al, Livret-guide de l’assurance-transports, Association française des
sociétés d’assurance-transports, Paris, 6e éd., 1997.
Ouvrages généraux sur la logistique :
Philippe-Pierre DORNIER, Michel FENDER, La Logistique globale, et le Supply Chain
Management, enjeux, principes, exemples, Éditions d’Organisation (2e éd.), Paris, 2007.
Christophe PAULIN (dir.), Lamy Logistique, Lamy, Paris, 2010.
Alexandre Kamyab SAMII, Stratégie logistique, Supply Chain Management, fondements,
méthodes, applications, 3e édition, Dunod, Paris, 2004.
42
Périodiques spécialisés :
Transports Actualités, Logistiques Magazine (plus particulièrement le n° 201 d'octobre 2005,
consacré à «20 ans d'innovations»), Journal pour le Transport International, Bulletin des
Transports et de la Logistique, Le Journal de la Logistique, Stratégie Logistique, Transports ,
Bulletin des Transports et de la Logistique, Stratégie Logistique, Transports Internationaux &
Logistique, Solutions Transport, Air Cargo World, Journal de la Marine Marchande, Le
MOCI, Pratic Export (ces deux derniers titres publient des dossiers spéciaux consacrés
périodiquement à la logistique).
Sites Internet :
Une liste de plusieurs dizaines de sites Internet sera distribuée. Elle comprend des sites
utilisables par tous les marchés et des sites spécifiques au marché auquel l’étudiant se consacre.
Elle permet un appui pratique à la résolution du projet tutoré.
La propriété industrielle
(M1/M2/CI tous parcours/S1)
Le cours a pour objectif de permettre aux étudiants de maîtriser les mécanismes
de prise de décision en matière de gestion de l’activité commerciale internationale
de l’entreprise, dans des domaine de la protection de sa propriété industrielle, et
notamment de la stratégie internationale de l’entreprise en matière de gestion
internationale du produit :
– utilisation de la normalisation ;
– le brevet : cadre institutionnel, délivrance, protection internationale, politique
de gestion ;
– la contrefaçon ;
– la marque : concept de base, conditions de protection en France et l’étranger,
politique de gestion.
Bibliographie
Pascal CORBEL, Management stratégique des droits de la propriété industrielle, Gualino,
coll. «Mémentos LMD», Paris, 2007.
John GERZEMA, Ed LEBAR, The Brand Bubble : The Looming Crisis in Brand Value and
How to Avoid it, Jossey-Bass Wiley, San Francisco, 2008.
Catherine GIRARD, Protéger sa marque, Francis Lefebvre, coll. « Dossiers pratiques »,
Paris, 2008.
Yves de KERMADEC, Innover grâce au brevet, INSEP Editions, Paris, 1999.
IRPI, L’Entreprise face à la contrefaçon, Litec, Paris, 2003.
Jean-Noël KAPFERER, Les Marques, capital de l’entreprise, Editions d’Organisation
(4e édition), Paris, 2007.
François LEVÊQUE, Yann MENIÈRE, Économie de la propriété industrielle, La
Découverte, coll. «Repères», Paris, 2003.
Alice M. TYBOUT, Tim CALKINS (dir.), Kellogg on Branding, John Wiley & Sons, New
York, 2005.
Henri MITONNEAU, ISO 9000 version 2000, Dunod, Paris, 2002.
Marie-Claude SICARD, Ce que marque veut dire…, Editions d’Organisation, Paris, 2001.
De nombreux sites Internet permettant d’approfondir les thèmes traités font l’objet de
citations pendant les séances.
43
Les investissements directs étrangers
(M1/M2/CI/CE/S2) Attention : ce cours sera assuré en 2012-2013.
En collaboration avec Jacques Nikonoff et Gilles Raveaud
Ce cours présente et analyse l’évolution des flux d’investissements directs
étrangers (IDE) principalement depuis leur forte croissance au cours des années
1980.
Il s’appuie sur les principales analyses économiques de l’IDE développées
depuis Ricardo au XIXe siècle.
Y sont également traités :
– les raisons de l’investissement étranger (investissement à finalité productive
ou commerciale, investissement de création ou rachat d’une entreprise) ;
– les facteurs favorables à l’IDE, en distinguant notamment le cas des pays
émergents ;
– Les facteurs d’attractivité d’une économie et de localisation des IDE ;
– l’investissement en coproduction (joint-venture) ;
– l’accueil des investisseurs étrangers dans le pays d’accueil.
Bibliographie
Vladimir ANDREFF, Les Multinationales globales, La Découverte, coll. Repères, 2003.
Olivier BOUBA-OLGA, Les Nouvelles Géographies du capitalisme : Comprendre et
Maîtriser les délocalisations, Seuil, coll. «Économie humaine», Paris, 2006.
John Kenneth GALBRAITH, Le Nouvel Etat industriel, Gallimard, coll. «Tel», 3e éd., Paris,
1989. Gérard LAFAY, Comprendre la mondialisation, Économica, coll. «Eco-Poche»,
4e éd., Paris, 2002.
Claire MAINGUY (dir.), Les Investissements directs étrangers dans les pays en
développement, L’Harmattan, Paris, 2005.
Jean-Louis MUCCHIELLI, Jean-Pierre THUILLIER, Charles-Albert MICHALET,
Multinationales européennes et investissements croisés, Économica, coll.
«Approfondissement de la connaissance économique», Paris, 1982.
Jean-Louis MUCCHIELLI, Multinationales et Mondialisation, Seuil, coll. «Points», Paris,
1998.
David RICARDO, Des Principes de l'économie politique et de l'impôt, Flammarion, Paris,
1999.
Walt Whitman ROSTOW, Joseph-Aloïs SCHUMPETER, Capitalisme, socialisme et
démocratie, Payot, coll. «Bibliothèque historique», Paris, 1990.
Raymond VERNON, «International Investment and International Trade in the Product
Cycle», Quarterly Journal of Economics, vol. 80, mai 1966, p. 190-207.
Site de la CNUCED sur les IDE : www.investmentmap.org
Méthodologie et rédaction des études de cas (M1)/rapports de stage
(LP) et des mémoires (M2) : commerce international
(lic. pro./M1/M2/CI/S12)
En collaboration avec Sylviane Toporkoff et Bruno Guédé (M1) et Philippe Weiss (M2)
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BENNI Asmaa
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes,
chercheuse associée à l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques)
Introduction à l’étude des relations internationales
(M1/TC/obligatoire CEp et r/S1)
Les relations internationales désignent généralement l'étude de la politique
étrangère des pays et des questions relatives au système international : rôle des
États, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales
et entreprises multinationales.
Pour notre part, nous traiterons essentiellement des relations politiques
interétatiques qui demeurent au cœur des relations internationales.
Pour cela nous définirons dans un premier temps cette notion, puis traiterons
des principales théories qui ont marqué ce champ d’étude pour enfin en présenter
les acteurs majeurs. Enfin, une analyse de la politique étrangère des États sera
effectuée (étude des décideurs et des facteurs influençant leurs décisions).
Un plan détaillé sera distribué lors de la première séance.
Ce cours a pour objectif d’initier les étudiants aux différents aspects de
l’actualité internationale et permettre une compréhension plus approfondie des
phénomènes internationaux :
• maîtriser les concepts fondamentaux tels que guerre/paix, puissance/
pouvoir, hégémonie/alliances, coopération/ intégration...
• décrire, analyser et mettre en relation les phénomènes politiques
internationaux majeurs
• acquérir une connaissance historique afin de saisir la diversité des
arguments et des approches proposées
• connaître les faits et situations historiques associés à ces phénomènes
• comprendre les débats soulevés dans le contexte international actuel
• être apte à mener une réflexion critique des opinions communément
énoncées en matière de relations internationales
La mondialisation n’est pas un phénomène nouveau. L’internationalisation et la
création d’un système social mondial interdépendant remonte au XIXe siècle.
S’appuyant sur les travaux d’histoire et de macrosociologie (Arrighi, Braudel,
Wallerstein), le cours examine la construction et les structures de domination du
système mondial moderne ; les cycles hégémoniques britanniques et américains
au XIXe et au XXe siècles ; la mondialisation de la fin du XIXe et du XXe
siècles ; les transformations en cours du système. Ces problématiques seront au
cœur de la réflexion du cours, qui permettra aux étudiant-e-s d’étudier quelques
45
auteurs en profondeur et de situer les évolutions et les fractures du monde
contemporain dans leur profondeur historique.
Bibliographie
Ouvrages généraux :
Dario BATTISTELLA, Théories des relations internationales. 2e éd. Les Presses de
Science. Po, Paris, 2006
Pascal BONIFACE, Les Relations internationales de 1945 à nos jours, 3e édition, Dalloz,
coll. « Cours », Paris, 2010.
––– La Géopolitique. Les Relations internationales, IRIS/Eyrolles, coll. « Eyrolles
pratique », Paris, 2011.
___ Atlas des relations internationales, Hatier, Paris, 2005.
Pierre DE SENARCLENS et Yohan ARIFFIN, La politique internationale. Théories et
enjeux contemporains, Armand Colin, coll. « Cursus », 5e éd., Paris, 2007.
Martin GRIFFITHS, International Relations Theory for the Twenty-First Century. An
Introduction, Routledge, Londres, 2007.
Alex MACLEOD et Dan O'MEARA, Théories des relations internationales. Contestations
et Résistances, Athéna, 2e ed., Montréal, 2010.
Stéphane PAQUIN et Dany DESCHÊNES, Introduction aux relations internationales.
Théories, pratiques et enjeux, Gaetan Morin, Montréal, 2009.
Jean-Jacques ROCHE, Théories des relations internationales, Montchrestien, 7e éd., Paris,
2008.
Serge SUR, Relations internationales, 5e éd., Montchrestien, Paris, 2009.
Maurice VAÏSSE, Les Relations internationales depuis 1945. 10e éd., Armand Colin, Paris,
2005.
Revues françaises :
Annuaire français de Relations internationales, publication annuelle du Centre Thucydide
(Paris II), La Documentation française, Paris/Bruylant, Bruxelles.
L’année stratégique. Analyse des enjeux internationaux, Pascal BONIFACE (dir.),
publication annuelle, IRIS/Armand Colin, Paris.
Revues du Centre d’étude et de recherches internationales (CERI), Fondation nationale des
Sciences politiques, Paris.
Questions internationales, La Documentation française, Paris.
Proche et Moyen-Orient : géopolitique, géostratégie
(M1/M2/CE/CI/TC/S2)
Berceau des trois grandes religions monothéistes et théâtre de grandes batailles
historiques (Croisades…), l'Orient est communément associé au Proche et
Moyen-Orient et n'a de cesse d'attirer l'attention du monde.
Il se définit comme l’ensemble des pays de l’Asie de l’Ouest et du Sud-Ouest,
de la Turquie à l’Iran et de la Transcaucasie à la péninsule Arabique, en
comprenant l’Égypte.
Riche d’une longue histoire, il dispose de particularités nationales et ethniques,
sources de fortes tensions géopolitiques.
46
Sa position géographique lui confère aussi bien une fonctionnalité unique : au
carrefour de trois continents et de trois mondes civilisationnels, que des
ressources énergétiques précieuses (hydriques et pétrolières).
Son espace très convoité est ainsi l'objet des intérêts géopolitiques,
géostratégiques et géoéconomiques1 des puissances régionales et internationales,
éléments déterminants dans les alliances tissées et rapports de force instaurés.
Après une présentation générale et un bref historique de la région (identités et
cultures, États nations et tensions/conflits), nous étudierons les stratégies/
politiques adoptées par les acteurs régionaux et internationaux (Syrie, Liban,
Israël, Palestine, Iran, Irak, Afghanistan... Etats-Unis, Union européenne, Russie,
Chine, Turquie) à la suite de trois dates butoirs/trois événements majeurs (la
création d'Israël, le 11septembre 2001 et, plus récemment, la « Révolution
arabe »).
Enfin nous analyserons les grandes thématiques/enjeux caractérisant la région
(énergétiques, socio-démographiques, terrorisme...).
Un plan détaillé sera distribué lors de la première séance et un point sur
l'actualité de la région sera effectué à chaque séance.
L'objectif de ce cours étant de mettre en évidence les variables internes et
externes déterminant la politique étrangère des Etats de la région, le jeu des
alliances mis en place, et à fortiori les orientations internationales contemporaines
en offrant aux étudiants des outils conceptuels indispensables à la compréhension
des grands enjeux contemporains. Le Proche et le Moyen-Orient sont les
dénominations contemporaines d’une région connue naguère sous la
dénomination de Levant, et qui a occupé de tous temps une place particulière
dans la vision de l’«Occident». De grandes civilisations y sont nées, les trois
religions monothéistes en sont issues, les fameuses Croisades s’y réfèrent, et
l’Empire ottoman a été, des siècles durant, l’objet de visées de la part de
puissances européennes qui aboutiront à son démembrement et, partant, à la
modification de la donne géopolitique dans l’ensemble de la région.
Plus près de nous, les mandats français et britannique céderont rapidement la
place à la prédominance des Etats-Unis. Ces derniers marqueront leurs premiers
pas dans la région en adoptant des constantes politiques qui ne varieront
pratiquement pas par la suite. Les événements du 11-Septembre, qui seront vite
suivis de l’invasion américaine de l’Irak, confirmeront pour leur part la
prédominance stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement du ProcheOrient, dans la vision des Etats-Unis. L’UE pour sa part, qui est toujours en quête
de la formulation de principes concrets pour sa politique étrangère, ne cache pas
sa volonté de pouvoir peser positivement sur les conflits de cette région.
Mais pourquoi le Proche et le Moyen-Orient continuent-ils aujourd’hui à être
l’objet de tant de convoitises ? La concentration des ressources pétrolières en leur
sein est-elle réellement la raison principale de cette sollicitude ? Ou bien nous
trouvons-nous simplement à l’aube d’une nouvelle redistribution des cartes, sous
patronage américain, dans la région ? Le projet de «Grand Moyen-Orient» brandi
47
récemment par Washington serait-il finalement en train de répéter le précédent
des accords de Sykes-Picot (1916) ?
Ces questions, parmi d’autres, seront abordées dans ce cours qui sera axé sur
l’étude de trois périodes historiques pour l’essentiel :
– Le démembrement de l’Empire ottoman, et les mandats français et
britannique sur la région ;
– La création de l’Etat d’Israël, et les conflits israélo-arabes qui s’ensuivent ;
– Le rôle des Etats-Unis et des autres grands acteurs des relations
internationales dans la région.
L’étude de l’ensemble de ces aspects permettra aux étudiants de forger leur
propre opinion sur les raisons pour lesquelles le Moyen et le Proche-Orient
restent, à l’ordre du jour, des régions incontournables dans l’évaluation de l’état
des relations internationales contemporaines.
Bibliographie
Ouvrages :
Pascal BONIFACE et Hubert VEDRINE (dir.), Atlas du monde global, Armand
Colin/Fayard, Paris, 2010.
––– Atlas des crises et des conflits, Armand Colin/Fayard, Paris, 2009.
Alexandre DEFAY, Géopolitique du Proche-Orient, PUF, coll. «Que sais-je ?», Paris, 2003.
Alain GRESH, Dominique VIDAL, Les 100 clés du Proche-Orient, Hachette Littératures,
Paris, 2003.
Revue Maghreb-Machrek n° 193, numéro spécial « Les nouvelles guerres du monde arabe »,
éditions Choiseul, automne 2007.
Revues :
Moyen-Orient (magazine publié sous le contrôle scientifique du Centre d’analyse et de
prévision des risques internationaux (CAPRI)), Revue internationale et stratégique
(publiée par l’IRIS), Hérodote (revue publiée par l’Institut français de géopolitique,
université Paris 8).
Presses nationales et internationales :
Le Monde diplomatique (magazine de référence pour comprendre les grands conflits actuels)
Alternatives économiques (magazine de référence pour comprendre l’actualité économique)
Foreign Policy, Survival, International Herald Tribune, The Guardian, The New York
Times.
Études de cas. Relations internationales et Méthodologie et
rédaction des mémoires : relations internationales
(M1/M2/CEr/obligatoire CERI/S12). Selon le calendrier fourni.
En collaboration avec Pascal Boniface
Cet atelier vise à donner aux étudiant-e-s les outils (concepts fondamentaux et
méthodes) nécessaires aux recherches menées sur les questions de relations
internationales et développer les analyses critiques au travers des confrontations
entre différentes approches. Les étudiant-e-s pourront aussi être invités à faire des
communications sur des thèmes de leur recherche.
48
BERNARD Elsa
Professeur de droit communautaire à l’Institut d’études européennes
Constitutions et organisation administrative des territoires
(M1/M2/VG/CE/TC/S1)
La première partie de ce cours a pour objet l’étude des règles et des institutions
régissant le pouvoir politique. Les collectivités humaines qui se dotent d’un
pouvoir politique mettent en place des institutions et des structures permettant
d’encadrer ce pouvoir. Les règles élaborées à cette fin sont consacrées au sein des
normes suprêmes des ordres juridiques, les constitutions. Ces normes s’imposent
aux organes de l’Etat et aux citoyens dans la mesure où leur respect est la
condition essentielle des libertés fondamentales dont tout homme peut se
prévaloir. En assurant la suprématie du droit sur les gouvernants et sur les
gouvernés, la Constitution contribue à l’instauration de l’« Etat de droit ».
Il s’agit, dans cette première partie, d’examiner le cadre du pouvoir politique
qu’est l’Etat, de s’intéresser à la Constitution, charte suprême qui fixe les règles
relatives à l’exercice de ce pouvoir, puis d’analyser les concepts essentiels de
démocratie et de séparation des pouvoirs. La théorie de l’Etat permet ainsi de
comprendre la pratique qui prévaut dans les régimes étrangers contemporains,
qu’il s’agisse d’un régime présidentiel comme celui des Etats-Unis, de régimes
parlementaires comme ceux du Royaume-Uni et de l’Allemagne ou du régime
politique hybride qu’est celui de la France sous la cinquième République.
La seconde partie de ce cours, plus particulièrement consacrée à l’organisation
administrative des territoires, se concentre sur l’analyse des diverses formes
d’État. L’Union européenne offre en effet un large panel de structures étatiques
présentant des degrés de décentralisation variés, de l’Etat unitaire comme la
France, à l’Etat fédéral comme l’Allemagne ou la Belgique, en passant par l’Etat
régional comme l’Italie ou l’Espagne.
Bibliographie
Les étudiants se réfèreront aux manuels de droit constitutionnel, notamment :
Philippe ARDANT et Bertrand MATHIEU, Institutions politiques et droit constitutionnel,
LGDJ, coll. Manuel, 22e éd., Paris, 2010.
Guy CARCASSONNE, La Constitution, Le Seuil, coll. « Points », 9e éd., Paris, 2009.
Jean-Michle DE WAELE et Paul MAGNETTE (dir.), Les démocraties européennes,
Armand Colin, coll. « U. », 1ère éd., Paris, 2008.
Olivier DUHAMEL, Droit constitutionnel et institutions politiques, Le Seuil, coll. « Science
politique », Paris, 2009.
Louis FAVOREU et al., Droit constitutionnel, Dalloz, coll. « Précis Droit Public », 13e éd.,
Paris, 2010.
Jean GICQUEL et Jean-Eric GICQUEL, Droit constitutionnel et institutions politiques,
Montchrestien, coll. « Domat Droit Public », 24e éd., Paris, 2010.
49
Constance GREWE et Henri OBERDORFF, Les Constitutions des Etats de l’Union
européenne, La Documentation française, coll. « Retour aux textes », Paris, 1999.
Constance GREWE et Hélène RUIZ FABRI, Droits constitutionnels européens, PUF, coll.
« Droit fondamental », série « Droit politique et théorique », 1ère éd., Paris, 1995.
Emiliano GROSSMAN et Nicolas SAUGER, Introduction aux systèmes politiques
nationaux de l’UE, de Boeck, coll. « Ouvertures politiques », 1ère éd., Paris, 2007.
Francis HAMON et Michel TROPER, Droit constitutionnel, LGDJ, coll. « Manuel », 31e
éd., Paris, 2009.
Philippe LAUVAUX, Les Grandes Démocraties contemporaines, PUF, coll. « Droit
fondamental », série « Classiques », 3e éd., Paris, 2004.
Pierre PACTET et Ferdinand MELIN-SOUCRAMANIEN, Droit constitutionnel, Sirey
Université, 29e éd., Paris, 2010.
Isabelle THUMEREL, Gilles TOULEMONDE et Pauline TÜRK, Théorie générale du droit
constitutionnel, Gualino, coll. « Exos LMD », Paris, 2010.
Gilles TOULEMONDE, Institutions politiques comparées, Ellipses, coll. « Mise au point »,
Paris, 2006.
Les institutions de l’Union européenne*
(lic. pro./M1/M2/CE/VG/S1)
L’Union européenne est un ordre juridique. A la différence de la plupart des
Etats, cette organisation supranationale originale s’est faite par le droit.
Le cours vise à présenter cet ordre juridique, son histoire, ses acteurs, ses
institutions mais aussi les évolutions qui ont permis de passer des Communautés à
l’Union européenne, au fil des traités.
Il s’agit de mettre en évidence les particularités de cet ordre juridique de
manière à bien comprendre ce qui le distingue à la fois d’un Etat et d’une
organisation internationale classique. A cette fin, seront présentés notamment les
sources du droit de l’Union, les grands principes qui le sous-tendent (effet direct –
primauté), ainsi que le système judiciaire de cet ordre juridique (renvoi
préjudiciel et recours contentieux).
Bibliographie indicative
Abdelkhaleq BERRAMDANE A. et Jean ROSSETTO, Droit de l’Union européenne,
Montchestien, Paris, 2010.
Claude BLUMANN et Louis DUBOUIS, Droit institutionnel de l’Union européenne, Litec,
Paris, 2010.
Guy ISAAC et Marc BLANQUET, Droit communautaire général, Armand Colin, 9ème éd.,
Paris, 2006.
Jean-Claude GAUTRON, Droit européen, Dalloz, Paris, 2009.
Sylvie GOULARD, L’Europe pour les nuls, First, Paris, 2007.
Paul MAGNETTE, Le régime politique de l’Union européenne, Montchrestien, Paris, 2009.
François-Xavier PRIOLLAUD et David SIRITZKY, Le Traité de Lisbonne – Texte et
Commentaire article par article des nouveaux traités européens (TUE-TFUE), La
Documentation française, Paris, 2008.
50
Jean-Louis QUERMONNE, Le système politique de l’Union européenne, Montchrestien,
Paris, 2010.
Joël RIDEAU, Droit institutionnel de l'Union européenne et des Communautés
européennes, L.G.D.J., Paris, 2010.
Denys SIMON, Le système juridique communautaire, PUF, Paris, 2001.
Ordres juridiques nationaux,
rapports de systèmes*
européens,
international :
les
(M1/M2/CE p et r/TC/S2)
Les règles de droit qui s’appliquent sur un même territoire peuvent relever de
différents ordres juridiques, de différents systèmes de droit. Ainsi, les citoyens des
Etats membres de l’Union européenne sont soumis à la fois aux normes nationales,
à celles issues de l’Union européenne, à la Convention européenne des droits de
l’homme et, plus généralement, aux différentes règles de droit international.
Ce pluralisme juridique doit être ordonné1. Tel est notamment la fonction du
principe de primauté qui prévoit la supériorité des règles issues de certains
systèmes sur celles issues d’autres systèmes, en cas de contradictions entre elles.
Toutefois, les limites du droit positif en la matière apparaissent dès lors qu’un
juge doit faire prévaloir une règle relevant d’un autre ordre juridique sur la norme
suprême (Traité ou Constitution) de son propre ordre juridique, celle dont il tire
son existence même.
Ainsi par exemple, la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union
européenne impose clairement une primauté des règles de l’Union sur les
constitutions nationales, que le juge national n’accepte pas dans les même termes.
Si ce dernier accepte en effet la primauté du droit de l’Union européenne sur
toutes les normes nationales inférieures à la Constitution, c’est justement parce
que la Constitution – norme suprême de l’ordre juridique dont il relève – lui
impose de procéder ainsi. Comment peut-il, dans ces conditions, faire prévaloir
une norme extérieure sur la Constitution elle-même ?
Dans la mesure où le droit positif peut difficilement résoudre ce problème de
confrontation des ordres, un dialogue entre les juridictions des systèmes de droit
s’impose afin d’assurer une cohérence entre eux. L’analyse des termes de ce
dialogue à travers les jurisprudences des Cours constitutionnelles nationales, de la
Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de
l’homme notamment permet de constater que la superposition de ces différents
systèmes oblige à repenser les rapports entre eux en termes de compatibilité
plutôt que de conformité, et la pyramide des normes en terme d’harmonie plutôt
que de hiérarchie.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
1
Selon l’expression de M. Delmas-Marty, Les Forces imaginantes du droit (II), Le Pluralisme ordonné, Seuil, Paris, 2006.
51
Protection comparée des droits fondamentaux
(M1/M2/CEDM p et r/S1) Cours assuré au Département de droit
Selon la protection juridique dont ils bénéficient, les droits de l’homme sont
qualifiés de « libertés publiques » ou de « droits fondamentaux ». Ce cours a
pour objectif d’analyser les modalités de leur garantie au national (1ère partie)
comme au niveau européen (2ème partie).
Au niveau national, il s’agit de s’intéresser à la protection des droits de
l’homme par les constitutions et au différents modèles de justice constitutionnelle
mise en place pour assurer leur garantie.
Au niveau européen, il s’agit de s’intéresser à la garantie de ces droits par
l’Union européenne et par la Convention européenne de sauvegarde des droits de
l’homme et des libertés fondamentales, ainsi qu’aux rapports entre ces deux
ordres juridiques. La perspective d’une adhésion de l’Union à la Convention
illustre en effet toute l’actualité de cette problématique…
Bibliographie
Dominique CHAGNOLLAUD et Guillaume DRAGO, Dictionnaire des droits
fondamentaux, Dalloz, Paris, 2010.
Charlotte DENIZEAU, Droit des Libertés fondamentales, Vuibert, coll. « Dyna’sup droit »,
Paris, 2010.
Xavier DUPRE DE BOULOIS, Droit des libertés fondamentales, PUF, Paris, 2010.
Louis FAVOREU et al, Droit des libertés fondamentales, Précis Dalloz, 5e éd., Paris, 2009.
Arlette HEYMANN-DOAT, Gwenaële CALVÈS, Libertés publiques et droits de l'homme,
LGDJ, coll. « Systèmes », 9e éd., Paris, 2009.
Danièle LOCHAK, Les Droits de l’homme, La Découverte – Repères, 3e éd., Paris, 2009.
Bertrand MATHIEU et Michel VERPEAUX, Contentieux constitutionnel des droits
fondamentaux, LGDJ, Paris, 2002.
Jean MORANGE, Droits de l’homme et libertés publiques, 6e éd, 2007.
Henri OBERDORFF, Droits de l’homme et libertés fondamentales, LGDJ, Manuel, Paris,
2009.
Jean-Marie PONTIER, Libertés publiques, Hachette, coll. « Les Fondamentaux », 4e éd.,
Paris, 2010.
Jean-François RENUCCI, Droit européen des droits de l’homme. Contentieux européen,
LGDJ, 4e éd., Paris, 2010.
Jacques ROBERT et Jean DUFFAR, Droits de l’Homme et Libertés fondamentales,
Montchrestien, 8e éd., Paris, 2009.
Dominique ROUSSEAU, Droit du contentieux constitutionnel, Domat-Montchrestien, 9e
éd., Paris, 2010.
Frédéric SUDRE, Droit international et européen des droits de l'homme, PUF, Droit
fondamental, 10e éd., Paris, 2011.
Étude de cas. Institutions et systèmes juridiques européens*
(M1/M2/CE p et r/S12)
52
BERNARD (de) François
Directeur du GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations)
Le dialogue interculturel
(M1/M2/GC/TC) Attention : ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013
Qu’est ce que le « dialogue interculturel » ? Quelle est l’histoire de cette
expression et des problématiques qu’elle soulève ? S’agit-il d’un véritable
concept ou d’une « notion vague et confuse » ? Quelles sont ses définitions
plurielles, contradictoires, sinon conflictuelles ? Pourquoi fait-il autant débat, à
toutes les échelles de « gouvernance » : internationale, nationale, régionale ou
locale ? Pourquoi intéresse-t-il un nombre croissant de politiques, de pédagogues,
d’acteurs sociaux et culturels, d’entreprises et d’associations de tous ordres ?
Quels sont ses rapports avec la diversité culturelle ? Avec les politiques
multiculturelles ? Avec le communautarisme, l’intolérance, le retour des
nationalismes ? Pourquoi l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe,
l’UNESCO et bien d’autres organisations multilatérales lui accordent autant
d’importance ? Mais aussi : quelles sont ses limites ? Pourquoi est-il l’objet de
nombreuses attaques directes et indirectes visant à en miner les fondements et la
pertinence ?
C’est à de telles questions et bien d’autres que s’efforcera de répondre le cours,
d’une manière elle-même interculturelle. En effet, la diversité des auteurs
convoqués, des participants souhaités, des approches proposées, des langues et
des outils utilisés, que l’on s’efforcera de mettre en dialogue, de faire parler entre
eux, mais aussi « au milieu » (to mesôn) du collectif constitué par le cours,
contribueront à faire émerger l’objet interculturel — son sens et ses méthodes —,
à lui procurer ses contours, et, finalement : à le situer dans une perspective
critique sur l’horizon des innombrables discours contemporains qui s’en
revendiquent, pour des intérêts ou des projets souvent eux-mêmes contradictoires
ou opposés.
NB : participation des étudiants au cours impérative ; notation par voie de contrôle continu ;
inscription différée non acceptée. Courriel : [email protected] - tél. : 09 52 64 26 76
(laisser message svp).
Bibliographie introductive succincte
Elle sera fournie au début des cours.
53
BERTHO Alain
Professeur à l’Institut d’études européennes
Villes globales, villes monde
(M1/M2/VG/CE/TC/S1)
La mondialisation est urbaine et la ville est mondialisée. La «Ville globale»
analysée il y a vingt ans par la sociologue américaine Saskia Sassen est devenue la
figure dominante des métropoles géantes qui se sont développées sur tous les
continents. Partout la modernité et la finance y côtoient la pauvreté et les bidonvilles. Partout les flux de marchandises, de capitaux et de population y bouleversent les anciennes conceptions de la ville et de ses modes de gouvernement.
La ville industrielle a été le cadre, et le moteur, d’une mise en ordre
fondamentale de la vie et des rapports humains : séparation du travail productif et
de la vie sociale, parachèvement de la séparation, de l’espace public et de l’espace
privé, sur-rationalisation d’un urbanisme pris entre le vertige de la démiurgie
sociale et la puissance de la réglementation étatique.
Cette figure de la ville principalement européenne est à la fois le cadre et
l’objet de luttes politiques et sociales qui, à leur tour, s’inscrivent dans l’espace
urbain. Institutionnellement, cette ville industrielle a aussi été l’adossement d’un
face à face social et politique de la localité et de l’État national, lieu
d’enracinement d’une citoyenneté avant tout nationale.
Cette figure de la ville est profondément ébranlée par les processus de
métropolisation dans lesquelles les logiques financières et rentières dominent les
vieilles logiques industrielles. Dans la Planet of Slums décrite par Mike Davis
(traduction française : Le Pire des mondes possibles) les banlieues sont devenues
Monde.
Bibliographie indicative
Alain BERTHO, «Penser la ville Monde», Socio-anthropologie, n° 16, 2005.
Mike DAVIS, Le Pire des mondes possibles : de l'explosion urbaine au bidonville global,
La Découverte, Paris, 2006.
Saskia SASSEN, Territory, Authority, Rights, from Medieval to Global Assemblages,
Princeton University Press, 2006 (traduction française : Critique de l’Etat, 2009).
UN-HABITAT, State of the World’s Cities 2008-2009, 2008.
Pierre VELTZ, Des lieux et des liens, politiques du territoire à l’heure de la mondialisation,
L’Aube, La Tour d’Aigues, 2004.
Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours.
54
Révoltes urbaines contemporaines dans le monde
(M1/M2/VG/CE/GC/S2)
Le cours retracera un panorama des révoltes urbaines dans le monde depuis le
début du XXIe siècle : émeutes de la faim, émeutes de l’électricité, révoltes
ouvrières en Europe, en Chine, en Corée ou au Bangladesh, soulèvement des
townships et des favelas, « Communal riots » en Inde, crises politiques majeures
(Thaïlande, Madagascar, Iran…), affrontements intercommunautaires (Chine,
Kirghizstan…).
Quelle nouvelle géopolitique de la mondialisation ces révoltes dessinent-elles ?
Que nous apprennent-elles sur la crise des modes de représentation, sur les
transformations des Etats ? Y a-t-il une singularité européenne, voire française,
des émeutes ? Quel est le rôle d’Internet ? Le cours s’appuiera sur l’analyse de
cas précis et sur un matériau audio-visuel inédit.
Bibliographie
Arjun APPADURAI, Géographie de la colère, la violence à l’âge de la globalisation,
Payot, Paris, 2007.
Alain BERTHO, Le Temps des émeutes, Bayard, Paris, 2009.
Michel KOKOREFF, Sociologie des émeutes, Payot, Paris, 2008.
Sakia SASSEN, Critique de l’État, Démopolis, Paris, 2009.
Cultures urbaines : pratiques, subjectivité, enjeux
(M1/M2/VG/GC/TC/S2)
La ville contemporaine comme collectif humain et politique se cherche dans les
processus mondiaux de métropolisation. Ce que Saskia Sassen nomme la « ville
globale » est une ville dynamisée par l’accumulation des services et du travail
immatériel. La logique de mobilisation collective de ce travail immatériel
s’impose progressivement à toutes les formes du travail productif, y compris
classiquement industriel. Les capacités collectives, culturelles, sociales d’une
population urbaine deviennent la matière vivante des « externalités positives »
recherchées par les grandes entreprises.
Mais cette logique, qui est celle d’une mobilisation subjective créative et
coopérative, dépasse largement l’espace traditionnel de l’entreprise. Du « district
industriel » du nord de l’Italie au « bassin de travail immatériel en Région
parisienne », c’est l’espace urbain qui devient l’espace productif, c’est la ville qui
tend à devenir le nouveau collectif de travail.
La culture, au sens du continuum culturel qui va des pratiques urbaines à la
création artistique, est la matière vivante et pas toujours visible de la ville
contemporaine. L’enjeu de la captation politique ou marchande de cette
production immatérielle génère des stratégies diverses : politiques de valorisation
culturelle de la ville du côté de ceux qui la gèrent, transformations commerciales
55
et rentabilisation financière de l’espace urbain, stratégies d’évitement des
collectifs créatifs…
Devenues terrains de tensions, voire de conflit, les cultures urbaines deviennent
à la fois facteur de rassemblement et de division.
Orientation bibliographique
AUTISSIER Anne-Marie (dir.), L’Europe des Festivals. De Zagreb à Edimbourg, points de
vue croisés, Culture Europe International/CEME/Editions de l’Attribut, Toulouse, 2008.
BERTHO Alain, Nous autres nous-mêmes, éd. Le Croquant, 2008
CORSANI Antonella, LAZZARATO Maurizio, NEGRI Antonio, Le Bassin de travail
immatériel dans la métropole parisienne, L’Harmattan, Paris, 2000.
LAPLANTINE François, Tokyo, ville flottante, scène urbaine et mise en scène, Stock, Paris,
2010.
LEXTRAIT Fabrice, Friches, laboratoires, fabriques, squats, projets pluridisciplinaires…
une nouvelle époque de l'action culturelle, La Documentation française, Paris, 2010.
NEGRI Antonio, Inventer le commun des hommes, Bayard, Paris, 2010.
Méthodologie et rédaction des études de cas : villes
(M1/VG/p et r/S12)
En collaboration avec Catherine Hass
Séminaire. Méthodologie et problématique : crise de la représentation
(doctorat/M2/VGr/S12)
56
BLACHIER Jean-Lou
Chef d’entreprise, président de la CGPME (Confédération des petites et moyennes entreprises),
président du Comité d’appui au commerce extérieur de la Seine-Saint-Denis (CEDAX)
La Chine aujourd’hui
(lic. pro./M1/M2/CI/S12)
La Chine fascine ou la Chine fait peur. Il va s’agir, tout au long de ce cours,
d’apprendre à connaître ce grand pays qui ne doit pas être considéré uniquement
comme une machine à produire. Après avoir étudié l’évolution de la Chine
jusqu’à ce jour du point de vue économique et politique, nous analyserons les
différences qui existent du point de vue géographique et économique dans ce pays
de 9 597 995 km2, soit 17,5 fois la surface de la France.
Nous verrons que la croissance n’est pas sans conséquences sur la société
chinoise dans son ensemble et, plus particulièrement, sur la vie quotidienne des
Chinois. A travers des témoignages et des exemples nous étudierons quelle est la
perception que les Français et d’autres Européens ont de la Chine.
Travailler avec la Chine
(lic. pro./M1/M2/CI/S12)
La croissance économique de la Chine est impressionnante : 8 à 15% par an,
fruit de l’insertion dans le commerce mondial. Nous étudierons quelles furent les
conséquences de l’entrée de la Chine dans l’OMC, puis, à travers des exemples
précis, nous étudierons comment aborder ce marché, encore beaucoup plus
complexe qu’il n’y paraît. Quelle attitude les entreprises françaises doivent avoir
face à la montée en puissance de ce pays-continent. Quelles sont les aides ou les
opportunités à saisir, quelles sont les erreurs à ne pas commettre. Comment, de
façon concrète, choisir des partenaires chinois et comment commercer avec eux.
Bibliographie commune
André CHIENG, François JULLIEN, La Pratique de la Chine, Grasset, Paris, 2006.
François GIPOULOUX, La Chine du XXIe siècle. Une nouvelle superpuissance ?, Armand
Colin, Paris, 2005.
Zhijun LING, The Lenovo Affair: The Growth of China's Computer Giant and its Takeover
of IBM-PC, John Wiley & Sons Asia, Singapour, 2006.
James McGREGOR, One Billion Customers: Lessons from the Front Lines of Doing
Business in China, Wall Street Journal Books, New York, 2005.
Jean-Marc PLANTADE, Yidir PLANTADE, La Face cachée de la Chine, Bourin éd., 2006.
DVD : Jean-Christophe VICTOR, Le Dessous des cartes : les Chines, Arte Vidéo, 2006.
57
BODEAU-LIVINEC Pierre
Professeur de droit international au département de droit (Université Paris 8)
Le droit des organisations internationales
(M1/M2/CE/TC/S1)
Conçues comme des instruments essentiels au service de la paix et du
développement, les organisations internationales se sont considérablement
multipliées au XXe siècle pour couvrir des champs d’intervention extrêmement
variés au moyen de compétences parfois très étendues. Ce triomphe apparent du
multilatéralisme institutionnalisé soulève aujourd’hui des interrogations
multiples. Critiquées souvent pour leur inefficacité, leurs orientations idéologiques supposées ou leur représentativité incertaine, les grandes organisations
internationales semblent connaître une crise d’autant plus profonde que les
possibilités de les réformer véritablement soulèvent souvent un grand
scepticisme.
Le cours visera à vérifier la réalité de cette crise du multilatéralisme en
explorant les mécanismes et le fonctionnement des grandes organisations
internationales à la lumière des objectifs et des missions qui leur sont assignés. Il
tentera également de circonscrire la notion de grande organisation internationale
en abordant successivement les arcanes du système onusien, puis celles des
institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), avant d’examiner les particularités des
grands mécanismes régionaux de coopération institutionnalisée (Union européenne, Conseil de l’Europe et OSCE ; Union africaine ; OEA et ALENA ;
ASEAN). Les cadres spécifiques de l’OTAN et de la Francophonie seront
également étudiés.
Bibliographie succincte
Michel CAMDESSUS, Organisations internationales et mondialisation, Recueil des cours
de l’Académie de droit international, vol. 294, 2003.
Jean-Pierre COT et Alain PELLET (dir.), La Charte des Nations unies. Commentaire article
par article, Economica, Paris, 3e éd., Paris, 2005.
Alain DEJAMMET, Supplément au voyage en Onusie, Fayard, Paris, 2003.
Daniel DORMOY, « Les organisations internationales », in F. CHARILLON (dir.),
Relations internationales, La Documentation française, Paris, 2006.
Romain GARY, L’Homme à la colombe, L’Imaginaire, Gallimard, Paris.
Tshibangu KALALA, Code des organisations internationales, Bruylant, Bruxelles, 2008.
Pierre KLEIN, Philippe SANDS, Bowett’s Law of International Institutions, Sweet and
Maxwell, Londres, 2009.
58
BONGARD Isabelle
Enseignante associée à l’Institut d’études européennes
L’art contemporain dans la ville : nouvelles pratiques artistiques et
enjeux institutionnels
(M1/M2/GC/VG/S1)
La ville, l’espace public ont subi des transformations majeures des dernières
décennies, notamment avec l’essor de la mobilité et des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
Les artistes ont pris leur place dans cette transformation urbaine. Nous nous
intéresserons ici aux auteurs de projets interactifs souvent générateurs de lien
social, utilisant l’espace urbain pour produire une parole et une imagerie
alternatives aux sigles commerciaux et administratifs qui balisent, « confisquent »
la ville, pour reconquérir un espace d’imagination qui, selon ces artistes,
appartient aux habitants des cités.
Organisées en réseaux, utilisant les nouvelles technologies, perméables au tissu
associatif tout en étant à l’écoute des revendications citoyennes, déjouant le
traditionnel clivage centre/périphérie, proposant une approche nouvelle du
territoire, ces nouvelles pratiques artistiques dans l’espace urbain, qui opèrent
originellement indépendamment de l’administration et de l’institution, se situent
en réalité au cœur des problématiques actuelles des villes qui se veulent et se
doivent d’être créatives, attractives et participatives, ce qui n’aura pas échappé
aux instances officielles.
Face aux diktats de la communication événementielle, aux dogmes du
développement durable et de la nécessité de restaurer le lien social dans la cité,
nous assistons à un glissement des pouvoirs publics en faveur de ces pratiques
artistiques « contextuelles », ces dernières se laissant plus ou moins volontiers
« institutionnaliser » pour assurer leur développement et leur financement.
Ces nouvelles pratiques artistiques étant pour la plupart éphémères,
transitoires, temporaires, la question d’une évolution du soutien à la création
notamment au travers de la commande publique, et donc de la constitution du
patrimoine, se pose. Au pérenne, à l’irréversibilité ancrée au XXe siècle dans le
fondement de la pensée moderne en matière de structure de la ville se
substituerait donc subrepticement le périssable, l’immatériel, l’éphémère, le
réversible, jusque dans la commande publique, la constitution du patrimoine ?
Ce cours propose d’apporter des éléments de débat et de réponse à ces
questions et problématiques par un parcours documenté et illustré d’interventions
d’artistes qui investissent les « territoires du quotidien » des villes, qu’ils soient
socialement, politiquement, écologiquement ou esthétiquement engagés, ainsi
59
qu’un panorama des structures qui favorisent la collaboration entre acteurs
artistiques, culturels et urbains.
Participatif, cet enseignement est ouvert sur l’intervention de chacun. Outre les
cours magistraux, une plage de parole sera organisée dans le semestre pour les
étudiants, qui seront invités à faire un exposé sur un sujet « art dans la ville » de
leur choix, dont l’évaluation validera leur UE.
Bibliographie
Une bibliographie et un index de ressources Internet seront fournis au fil des cours.
Stratégies et méthodologie d’approche du monde professionnel
(M1/GCp/S12)
Ce cours est à la fois un relais et un tremplin pour permettre une approche
optimale des études de cas mais aussi faciliter la recherche d’un stage et préparer
à l’entrée dans la vie professionnelle.
Une approche globale du monde professionnel de la culture permettra de
prendre connaissance des différents types de structures qui existent et des
différents métiers qui s’y exercent.
De nombreux points pratiques seront traités, allant de la façon de présenter un
budget à celle de mener une enquête, d’élaborer un questionnaire ou de préparer
un entretien avec un professionnel en passant par la compréhension des
différentes composantes stratégiques et organisationnelles d’une structure
culturelle : politiques artistiques, politiques des publics, politiques de
communication, ressources humaines, gestion du calendrier, stratégies
financières… autant de questions qui seront abordées au travers de leur ancrage
dans la réalité d’un contexte donné : objectifs, résultats, bilans et perspectives.
Une étude de cas est en effet le résultat d’une enquête que l’étudiant-e aura
effectuée sur le terrain choisi et dont le cas culturel doit être contextualisé,
analysé et problématisé, à la fois en regard d’un terrain concret (local, régional,
international) avec des éléments de comparaison, et d’un terrain théorique
fonction du domaine où le cas se trouve.
Aussi ce cours permettra-t-il à l’étudiant-e, en complément de l’encadrement
spécialisé de son tuteur (atelier d’étude de cas), d’approcher les milieux
professionnels avec la connaissance, le discernement et l’esprit d’analyse
nécessaire à l’élaboration de son étude.
Au cœur de l’enseignement en M1 p et r, bénéficiant de l’intervention de
professionnels, le cours «Stratégies et méthodologie d’approche du monde
professionnel de la culture» et l’atelier d’étude de cas culturels sont les
fondements du travail à rédiger pour la fin d’année : l’étude de cas.
Bibliographie
Une bibliographie et un index de ressources Internet seront fournis au fil des cours.
60
Étude de cas culturel : atelier
(M1/GC/S12)
En collaboration : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Pauline Gallinari et Fanny
Bouquerel
Un atelier d’étude de cas, coordonné par Mireille Azzoug et Anne-Marie
Autissier, en liaison avec Isabelle Bongard, permettra aux étudiant-e-s d’élaborer
leur projet d’étude de cas. Ils seront alors orientés vers un-e tuteur-trice qui les
aidera à construire et développer celle-ci. Les tuteur-trice-s seront proposés en
fonction du domaine principal de l’étude de cas : arts plastiques, marché de l’art,
musées : Isabelle Bongard ; cinéma et audiovisuel : Pauline Gallinari ; théâtre,
arts de la rue, cirque : Marc Le Glatin ; opéra, musique, danse : Cyril Duchêne ;
institutions culturelles, industries culturelles, mécénat : Anne-Marie Autissier,
Mireille Azzoug.
Cet atelier permettra aux étudiant-e-s de s’inscrire dans une dynamique
concrète d’étude de cas. Ils pourront, en collaborant à l’étude d’un cas réel au
service d’une entreprise ou d’une institution, s’initier ou se perfectionner aux
méthodes de détermination d’objectifs, à l’élaboration de stratégies, à la
recherche de fonds et aux techniques de partenariat, de communication, de
diffusion, à la gestion des publics…
L’étude de cas aboutit à un travail à soutenir en fin d’année. Les étudiant-e-s
seront encadrés et suivis sur le terrain par des intervenant-e-s professionnels et
pour l’élaboration de leur mémoire par leur enseignant-e.
Il est impératif d’être présent aux premières séances de cet atelier à la rentrée
car les groupes de travail, pour lesquels le nombre d’étudiants est limité, et la
répartition auprès des enseignants se décident à ce moment-là.
Méthodologie et stratégies de communication du montage de projet
culturel.
(M2/GCEC/GCAI/GCDP/S1)
En collaboration avec Marc Le Glatin : descriptif : voir p. 102.
Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier
(M2/GCEC/GCAI/GCDP/S12)
En collaboration avec Marc Le Glatin : descriptif : voir p. 103.
61
BONIFACE Pascal
Maître de conférences à l’Institut d’études européennes, directeur de l’IRIS (Institut de
relations internationales et stratégiques)
Séminaire : relations internationales. Le monde occidental est-il en
danger ?
(M2/CE/obligatoire CERIp et r/S12).
Selon le calendrier fourni.
Le monde occidental, qui, à travers l'Europe puis les Etats-Unis, dominait le
monde depuis cinq siècles, voit la disparition de son monopole de la puissance.
Les Etats-Unis resteront encore quelques temps la puissance dominante. Mais
l'émergence des autres puissances signifie la multipolarisation du monde à terme.
Face à ce changement stratégique, le monde occidental s’interroge et parfois
s'angoisse. Il lui faut remettre en cause son fonctionnement passé, fait de
certitudes (nous sommes la civilisation, nos valeurs sont universelles), de
puissance (économique et militaire) et de pouvoir d'édiction (nous pouvons dire
aux autres comment agir).
La montée en puissance économique, démographique, stratégique d'autres
pôles de puissance remet ceci en cause, même si certains sont tentés de continuer
à agir comme avant.
Comment faire face à ce rééquilibrage ? Y a-t-il un véritable danger ou celui-ci
est-il exagéré ? Nos modes de vie sont-ils menacés ou non ? C'est l'ensemble de ces
questions que le séminaire défrichera à travers la production éditoriale récente.
Bibliographie
Voir ci-dessous. Une bibliographie spécifique sera distribuée lors du premier cours.
Les grands enjeux stratégiques mondiaux I et II
(M1/M2/TC/obligatoire CEIE et CERI/S1 et S2)
La globalisation fait apparaître de nouveaux défis internationaux dont la
solution ne peut passer que par une véritable coopération au niveau mondial. Or
celle ci n’est pas toujours envisageable du fait de divergences d’interprétations et
de perception entre les principaux acteurs des relations internationales. Il convient
de comprendre non seulement quels sont ces grands enjeux capitaux pour l’avenir
de la communauté internationale mais également les différences de
représentations à l'origine des blocages actuels.
Seront abordées dans cette optique les questions de prolifération d’armes, de
destruction massive, d’ingérence, de démocratisation du monde, du terrorisme, du
choc des civilisations, de la protection de l’environnement ou des déséquilibres
économiques Nord-Sud.
62
Bibliographie
Pascal BONIFACE, Atlas des relations internationales, Hatier, Paris, 2009.
––– Vers la 4e guerre mondiale ?, Armand Colin, Paris, 2009
––– Réédition Vers la quatrième guerre mondiale ? Après Gaza, après Obama, Armand
Colin, Paris, 2009.
––– Les Relations internationales depuis 1945, Daloz, Paris, 2005, réédition 2008.
––– Comprendre le monde, Armand Colin, Paris, 2010.
Pascal BONIFACE, Hubert VEDRINE, Atlas des crises et conflits, A. Colin/Fayard, Paris 2009.
Pascal BONIFACE, Hubert VEDRINE, Atlas du monde global, A. Colin/Fayard, Paris, 2009.
Zbigniew BRZEZINSKI, Bent SCOWCROFT, L’Amérique face au monde, Pearson, 2009.
Georges CORM, La Question religieuse au XXIe siècle, La Découverte, Paris, 2006.
Régis DEBRAY, Le Monde fraternité, Gallimard, Paris, 2008.
Charles ENDERLIN, Les Années perdues : Intifada et guerres au Proche-Orient, Fayard,
2001-2006
Jean-Pierre FILIU, Les Neuf Vies d’Al-Qaïda, Fayard, 2009.
Samuel HUNTINGTON, Le Choc des civilisations, Odile Jacob, Paris, 1997.
Robert KAGAN, La Puissance et la Faiblesse, Les États-Unis et l’Europe dans le nouvel
ordre mondial, Plon, 2003.
Samir KASSIR, Considérations sur le malheur arabe, Actes Sud, 2004.
Henry KISSINGER, Diplomacy, Simon and Schuster, New York, 1994.
Amin MAALOUF, Le Dérèglement du monde, Grasset, Paris, 2009.
Serge MICHAILOF, Notre maison brûle au Sud, Fayard, Paris, 2010.
Emmanuel TODD, Youssef COURBAGE, Le Rendez-vous des civilisations, Seuil, Paris, 2007.
Tzvetan TODOROV, La Peur des barbares, Robert Laffont, Paris, 2008.
Hubert VÉDRINE, Face à l’hyper puissance, Fayard, Paris, 2003.
––– Continuer l’histoire, Fayard, Paris, 2007.
Fareed ZAKARIA, L’Empire américain, l’heure du partage, Saint-Simon, Paris, 2009.
Forum de l’actualité internationale I et II
(M1/M2/TC/S1 et S2)
L’actualité internationale n’est plus ignorée par les médias. Elle y occupe
désormais une large place. Elle n’est cependant pas toujours très bien traitée :
manque de temps pour approfondir un sujet, manque d’espace pour le traiter
correctement, manque de recul pour en saisir l’impact, manque de profondeur
historique pour en distinguer la part de nouveauté de la part de continuité.
L’objet de ce forum sera de décrypter les événements internationaux de la semaine
les plus saillants, d’en expliquer les origines et les conséquences à long terme, d’en
mesurer l’importance réelle et de réfléchir sur la façon dont ils ont été traités.
Bibliographie
Pour disposer de la base d’information nécessaire, il est recommandé de lire régulièrement :
— un quotidien de référence : Le Monde, Le Figaro, The Financial Times, The International
Herald Tribune, notamment.
— Le Monde diplomatique (mensuel), Courrier international
et de consulter régulièrement les sites d’information sur Internet, et notamment celui de
l’IRIS.
63
L’Europe entre intégration
conférences-débat
et
mondialisation* :
cycle
de
(M1/M2/CE/CI/S1). Obligatoire en M2 CE tous parcours.
Coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug avec la collaboration d’Antoine
Schwartz
Le programme précis sera diffusé (et accessible sur Internet) avant le début des cours.
L’Europe s’est construite au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec
une volonté de promouvoir la paix et d’œuvrer à la reconstruction d’un continent
dévasté, sous assistance du plan Marshall.
Oscillant entre divers modèles de construction, d’une simple alliance des
nations à un ensemble plus intégré de type fédéral, elle a, au cours des décennies,
mis en œuvre une intégration interne de plus en plus poussée (Acte unique, traité
de Maastricht, traité de Lisbonne…), essentiellement sous forme de constitution
d’un marché unique et d’harmonisation des législations.
Mais cette intégration se situe dans un monde qui s’est globalisé, à travers le
développement des technologies de communication, la mutlinationalisation de la
production, l’internationalisation du capital et des flux financiers, et le
développement sans précédent du libre marché et de la libre concurrence, dont les
élites gouvernantes libérales et socio-démocrates ont d’ailleurs fait le principal
fondement de la construction européenne.
Trois logiques se retrouvent donc en concurrence, celle des États-nations, qui
continuent d’être le cadre de vie et de référence des citoyens européens, celle de
l’intégration européenne et des tentatives de lui donner corps en essayant de faire
émerger une identité collective, bâtie sur la devise (tardive) « Unie dans la
diversité », et celle de la mondialisation, libérale et concurrentielle, qui ne connaît
pas de frontières et tend à dissoudre les identités, les blocs et les politiques
régionales dans un no man’s land économico-financier planétaire, mais qui fait
aussi prendre conscience que de nombreux problèmes ne peuvent trouver de
solutions qu’à une échelle mondiale, avec la nécessité de recourir à une
« gouvernance » mondiale.
La construction européenne a-t-elle réussi à forger une «européanité» à opposer
à la mondialisation ? Celle-ci va-t-elle se renforcer ou se dissoudre dans le
mouvement de globalisation ? C’est à partir de diverses angles d’approche,
économique, culturel, politique, stratégique…, que le cycle s’efforcera d’analyser
comment l’Union européenne gère ces contradictions et d’évaluer comment les
stratégies et les processus de l’intégration communautaire s’articulent avec la
mondialisation.
Le cycle sera organisé avec la participation des enseignants et chercheurs de
l’IEE et du CEME (Centre d’études des mutations en Europe) et sera relayé par
un séminaire qui permettra d’approfondir certaines des problématiques analysées.
64
BOUQUEREL Fanny
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes
Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales
et internationales*
(M1GC/M2GC n’ayant pas suivi ce cours en M1/GC/CE/S12)
En collaboration avec Anne-Marie Autissier
Descriptif : voir p. 25.
L’Europe de la culture : politiques et stratégies*
(M2/GC/CE/S12)
En collaboration avec Anne-Marie Autissier
Descriptif : voir p. 26.
Étude de cas culturel : atelier
(M1/GC/S12)
En collaboration avec Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Pauline Gallinari
Descriptif : voir p. 61.
Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel
(M2/GCAI/GCDP/GCEC/S12/40h)
En collaboration avec Marc Le Glatin, Anne-Marie Autissier, Isabelle Bongard,
Marianne Clévy et des conférenciers professionnels invités.
Descriptif : voir p. 102.
Dans ce cadre, Fanny Bouquerel assurera un module sur les financements
européens de la culture.
Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III
(M2/GC/S1 et S12).
Collaboration au cours de Mireille Azzoug
Descriptif : voir p. 34.
65
BUTZBACH Étienne
Ancien professeur associé à l’Institut d’études européennes, maire de Belfort
Études de cas. Financements européens : mode d’emploi *
(M1/M2/CE/GC/S12). Conseillé pour la préparation des concours.
En collaboration avec Benoît Hamon
Fonds structurels, Fonds social européen, programmes communautaires… la
Commission européenne multiplie les opportunités de financement pour les
acteurs les plus divers. Conseil, Commission, comités, Parlement… Directives,
règlements, recommandations, communications, comment ces politiques
communautaires sont elles élaborées ? groupes de pression, représentations des
opérateurs décentralisés, bureaux d’assistance technique… sur quelles structures
s’appuyer ? Comment rendre éligibles des projets à ces différents fonds
européens ?
Commissaires, administration communautaire, agences d’exécution, représentations permanentes, à quels interlocuteurs s’adresser ? Comment identifier
précisément ces sources de financement, repérer les lignes budgétaires, répondre
aux appels d’offre ? Quelles procédures utiliser pour faire aboutir les demandes ?
Les principaux programmes européens analysés seront : les Fonds structurels
(FEDER, FSE, EQUAL, Interreg, Urban II, Leader…), le Fonds européen de
développement (FED), le Fonds européen pour la Jeunesse, les programmes
MEDA, PHARE, TACIS, CARDS, TEMPUS III, LEONARDO, SOCRATES II,
SMAP, SAPARD, EUREKA ; les Programmes cadres de recherche et de
développement technologique (PCRDT), l’initiative européenne des droits de
l’homme, les programmes dans les domaines de la culture, de l’environnement ou
en faveur des PME.
Bibliographie
Marc CHALLEAT, Les Fonds structurels européens, La Documentation française, Paris,
2003.
Renaud DEHOUSSE (dir.) L’Europe sans Bruxelles ? une analyse de la méthode ouverte de
coordination, L’Harmattan, Paris, 2004.
Louis DUBOIS, «L’Union européenne», Les Notices de la Documentation française, Paris,
2004.
Marc LECHANTRE, David SCHAJER, Le Budget de l’Union européenne, La
Documentation française, Paris, 2004.
Amélie LEFÈVRE, Union européenne : mode d’emploi, Études des missions économiques,
Cellule entreprise et coopération de la Représentation permanente, janv. 2003.
Christian LEQUESNE, Yves SUREL, L’Intégration européenne, entre émergence
institutionnelle et recomposition de l’Etat, ed. Sciences Po, Paris, 2004.
Paul MAGNETTE, Le Régime politique de l’Union européenne, Presses de Science Po,
Paris, 2003.
66
Paul MAGNETTE (dir), La Grande Europe, Editions de l’Université de Bruxelles, 2004.
Andy SMITH, «Le Gouvernement de l’Union européenne, une sociologie politique», LGDJ,
Paris, 2004.
«Budget 2006», JOCE .
Commission européenne, Infoguide pour les projets de cofinancement avec les ONG et la
coopération décentralisée, Office Europaid, 2002.
Commission européenne, Guide pratique des procédures contractuelles.
Études de cas. Institutions internationales multilatérales
(M1/M2/CE/VG/GC/S12)
Suivre en parallèle : Les grandes organisations internationales
En collaboration avec Benoît Hamon
Cet atelier approfondira l’approche des organisations internationales par des
études de cas préparées par les étudiants, autour de thèmes liés à l’actualité,
impliquant ces institutions et posant de façon concrète les problèmes de
gouvernance mondiale : opérations de l’ONU en Afrique et au Moyen-Orient,
lutte contre la pauvreté, politiques d’ajustement structurel, gestion de la dette et
PMA, réchauffement climatique, lutte contre le Sida, mise en oeuvre de l’ADPIC
et de l’AGCS.
Seront également abordés : le renforcement du rôle des organisations de
Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) suite à la crise financière et
notamment l'extension du mandat du FMI, la consolidation du rôle de l'OMC par
le G8 et le G20, le forum de stabilité financière qui a connu une publicité
importante avec la crise financière, les paradis fiscaux et les moyens développés
récemment par le G20 pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscale.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
67
CHAOUAD Robert
Docteur en science politique, chargé de recherches au LEPAC (Laboratoire d’études politiques
et d’analyses cartographiques), chercheur associé à l’IRIS
Les grands blocs économiques : Union européenne, États-Unis,
Asie orientale
(lic. pro./M1/M2/CI/CE/S1) UE obligatoire pour les options «marché chinois» et «marchés
nord-américains» de la licence professionnelle.
La dynamique de l’intégration régionale constitue l’une des caractéristiques
majeures de la scène internationale contemporaine. Ce processus de régionalisation
a cependant pris des formes bien différentes selon les parties du monde où il a
trouvé à se réaliser. Le cours s’appliquera à cerner la réalité de ce phénomène, les
conditions dans lesquelles ces blocs régionaux se sont constitués, ce qui les
détermine et les structure, leur fonctionnement institutionnel, les acteurs qui y
participent, mais également la nature des relations qu’ils peuvent entretenir. Nous
essaierons également de voir dans quelle mesure le mouvement de régionalisation
peut être considéré comme un avatar du processus plus global de mondialisation.
Pour ce faire, nous procèderons à une étude détaillée des différentes expériences
régionales en cours, en mettant l’accent sur le processus d’intégration européenne
et sur la manière dont les Amériques et l’espace asiatique s’organisent.
Bibliographie sélective
Bertrand BADIE, Marie-Claude SMOUTS, Le Retournement du monde. Sociologie de la
scène internationale, Presses de Science Po, Paris, 1999 (3e éd.).
Paul BAIROCH, Victoires et Déboires. Histoire économique et sociale du monde du XVIe
siècle à nos jours, 3 tomes, Le Seuil, Paris, 1997.
Susan BERGER, Notre première mondialisation, Le Seuil, coll. «La République des idées»,
Paris, 2003.
Sophie BOISSEAU du ROCHER, L’ASEAN et la construction régionale en Asie du Sud-Est,
L’Harmattan, coll. «Logiques politiques», Paris, 2000.
Christian CHAVAGNEUX, Economie politique internationale, La Découverte, coll.
«Repères», Paris, 2004.
Olivier DABÈNE, La Région Amérique latine. Interdépendance et Changement politique,
Presses de Science Po, Paris, 1997.
Karl POLANYI, La Grande Transformation. Aux origines politiques et économiques de
notre temps, Gallimard, Paris, 1983 (1re éd. The Great Transformation, 1944).
Sébastien SANTANDER, Le Régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les EtatsUnis, Université de Bruxelles, coll. «Etudes européennes», Bruxelles, 2008.
Susan STRANGE, States and Markets. An Introduction to International Political Economy,
Pinter Publishers, Londres, 1998.
Alfredo SUAREZ, Intégration régionale: évolution d’un concept, Hachette supérieur, Paris,
2009.
Mario TELO (ed.), European Union and New Regionalism. Regional Actors and Global
Governance in a Post-Hegemonic Era, Ashgate, Londres, 2e édition, 2007.
68
La politique extérieure de l’Union européenne*
(TC/S2)
Interroger les relations extérieures de l’Union européenne (UE), c’est
interroger le statut international de l’UE. Dans quelle mesure l’UE peut-elle être
considérée comme un acteur sur la scène internationale ? Loin de se réduire à la
seule Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et à son volet militaire,
la Politique de sécurité et de défense commune (PESD), l’action externe de l’UE,
repose sur de nombreuses politiques qui, à leur façon, dessinent une manière
spécifique d’exister et d’intervenir sur la scène internationale. De la politique
commerciale extérieure à la politique de voisinage, de la PESC/PSDC à l’aide au
développement, etc., les politiques externes de l’UE produisent des effets
contrastés sur la scène internationale.
Le cours s’attachera à montrer la diversité des relations extérieures et des outils
développés en ce sens par l’UE, autant que leurs limites. C’est à cette aune que
l’on pourra évaluer la réalité de l’influence internationale de l’UE.
Bibliographie
Bernard ADAM (dir.), Europe puissance tranquille ? Rôle et identité sur la scène mondiale,
GRIP/ éd. Complexe, Bruxelles, 2006.
Etienne BALIBAR, L’Europe, l’Amérique, la guerre. Réflexions sur la médiation
européenne, La Découverte, Paris, 2003.
Charlotte BRETHERTON, John VOGLER, The European Union as a Global Actor,
Routledge, Londres, 2005 (2e éd.).
Yves BUCHET de NEUILLY, L’Europe de la politique étrangère, Paris, Economica, 2005.
Barbara DELCOURT, Marta MARTINELLI, Emmanuel KLIMIS (dir.), L’Union européenne
et la gestion de crises, Bruxelles, Editions de l’Université de Bruxelles, 2008.
Christopher HILL et Michael SMITH (eds), International Relations and the European
Union, Oxford University Press, Oxford, 2005.
Michèle KNODT, Sebastian PRINCEN (dir.), Understanding the European Union’s
External Relations, Routledge, Londres, 2003.
Franck PETITEVILLE, Damien HELLY (dir.), L’Union européenne, acteur international,
L’Harmattan, coll. «Logiques politiques», Londres, 2005.
Franck PETITEVILLE, La Politique internationale de l’Union européenne, Presses de
Sciences Po, coll. «Références-Mondes», Paris, 2006.
Helene SJURSEN (ed.), Civilian or Military Power? European Foreign Policy in
Perspective, Routledge, Londres, 2009.
Tanguy de WILDE d’ESTMAEL, La Dimension politique des relations économiques
extérieures de la Communauté européenne. Sanctions et incitants économiques comme
moyens de politique étrangère, Bruylant, coll. «Organisation internationale et relations
internationales», Paris, 1998.
Étude de cas : relations internationales*
(M1/M2/CE/p et r/S12)
En collaboration avec Pascal Boniface et Asmaa Benni, p. 48.
69
COURS-SALIES Pierre
Professeur à l’Institut d’études européennes
Mutations politiques et sociales en France et en Europe (19451975)*2)
(M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/VG/p et r/S12)
Ce cours assume deux objectifs.
Le premier : donner une culture suffisante à des étudiants qui ont peu de vision
précise de la période de la deuxième moitié du XXe siècle. Il est complété par le
cours : « Libéralisme (le) et l’Europe ».
En même temps, il mettra en évidence des relations entre les débats, les
politiques, les institutions, les conflits sociaux.
Nul ne peut ignorer que nous sommes à la fin de deux cycles successifs : celui
de la relative prospérité (IVe et début de la Ve République), suivi de la
domination envahissante des politiques libérales (depuis le tournant des années
1970).
Ce premier semestre nous permettra de comprendre ce qui s’est passé, ombres
et lumières ? durant la longue phase de l’après-guerre et l’époque dite
«keynésienne». Des guerres coloniales au «cycle vertueux» de la croissance, en
passant par les phases de conflits sociaux, sur fond d’un monde divisé en deux
blocs qui apparaissaient durables à l’infini...
Le cours présentera et analysera, en fonction des diverses phases, les débats
politiques ou théoriques (Aron, Sartre, Foucault, Althusser, Fanon, Césaire…), les
crises et dispositifs institutionnels, en rapport avec les principales phases des
conflits sociaux, dont la phase 68, en France et en Europe, dont a eu lieu de façon
assez révélatrice le 40e anniversaire.
Des travaux d’étudiants peuvent être réalisés notamment sur les organisations
et leurs évolutions récentes, comme sur des mobilisations particulières.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours.
Le libéralisme et l’Europe*
(M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/VG/p et r/S12)
Depuis le tournant des années 1970 en Europe et dans le monde – on doit
comprendre la phase depuis 1981 – on a pu voir une série de longues durées
comme celle de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, mais aussi des
alternances politiques. Toutefois, une caractéristique pèse sur les divers pays
d’Europe.
70
Certaines questions politiques précédemment posées semblent surannées :
qu’en est-il, par exemple, des interrogations posées en termes de changement de
système social ? Ou des partis politiques qui s’en réclamaient. Et, si nous vivons
un long capitalisme d’un quatrième âge dépassé, comment réfléchir aux solutions
qui se discutent sous nos yeux : depuis l’avenir de la planète jusqu’aux formes
d’un «altermondialisme» qui sera présenté dans ses avancées récentes.
Les logiques du libéralisme donnent un ample terrain de développement à une
précarisation forte de la société, à des politiques racistes. L’essor de l’Europe
politique en est en grande partie freiné.
En France même, les enjeux se sont déplacés, et les élections de 2002, 2004, le
référendum de 2005, puis celles de 2007 manifestent la fin de toute une période.
Nous serons donc amenés ainsi à examiner les propositions de politiques
alternatives, par les Forums sociaux européens, par les syndicats, par des partis en
cours de réorganisation.
Des enjeux majeurs se réaffirment. Tant sur le plan des «valeurs» que sur celui
de l’avenir et de la recomposition ou des transformations majeures des partis, des
syndicats et des associations.
Le cours présentera et analysera, en fonction des diverses phases, tout autant
les débats politiques ou théoriques, comme au premier semestre ; mais ils
porteront sur d’autre auteurs : Samuel Huntington, Pierre Rosanvallon, Toni
Negri, Pierre Bourdieu...
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours.
Séminaire. Une possible Europe sociale*
(M2/CEPS obligatoire/M1/CEr/S12). Selon le calendrier fourni au début du cours.
Ce cours est commun aux étudiants du master CE, voie recherche, M1 et M2. Le séminaire
est réservé aux étudiants de M2, option CEPS (recherche)
Quelques cours (communs à M1 et M2) seront intercalés avec les exposés faits
par les étudiant-e-s en master 2 recherche, voire les doctorants.
Ceux-ci auront pour objectif de montrer si oui ou non la construction d’une
Europe sociale est possible, à quelles conditions.
Des invités de divers pays seront associés à l’enseignement afin de traiter, avec
des ancrages précis, quelques-uns des dossiers fondamentaux (salaires, protection
sociale, droits des salariés dans les entreprises), tant sous l’angle apparemment
étroitement européen que dans les rapports que l’Europe entretient avec le monde
(échanges commerciaux, immigration, participation à l’OMC, Banque mondiale,
etc.).
71
Atelier de recherche. Politiques sociales*
(M1/M2 parcours CEPS)
A partir des sujets de travaux des étudiant-e-s de master 2 comme avec des
travaux de doctorant-e-s déjà avancés en thèse, nous ferons le choix de privilégier
quelques questions.
Puis quelques dossiers :
– Les droits des salariés, dans et hors les entreprises, et les éléments de droit
social européen (au travers de la Charte et des principales directives d’ordre
social) ;
– Les politiques d’immigration et leur orchestration européenne ;
– Les questions des services publics et des controverses autour des
privatisations et des biens communs ;
– Les minima sociaux (rmi/rma, rsa, minimex...) et leurs effets dans la
précarisation ;
– Les politiques salariales et l’épargne salariale, les retraites et les fonds de
pension ;
– Le temps de travail, la flexibilité, la réduction du temps de travail et le travail
à temps partiel ;
– La santé et les conditions de travail (en lien avec l’organisme de l’UE prévu
à cette fin : le Bureau technique syndical) ;
– Le droit à la formation initiale et tout au long de la vie ;
– Les politiques de gestion du chômage («welfare» et «workfare»).
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours avec un plan détaillé du cours.
Séminaire. Méthodes de la sociologie et approfondissements
théoriques
(M2CEr/doctorat/S12). Selon le calendrier fourni au début du cours.
Quelques grand auteurs et grandes œuvres finissent par devenir des
«classiques» mais n'en demeurent pas moins trop peu connues, au-delà des
références bibliographiques polies. Elles sont pourtant d’un grand apport à la
compréhension de notre monde contemporain.
Le programme sera complété et orienté à la demande des étudiant-e-s.
Toutefois, donnons un cadre qui, sans doute, fera partie de ce travail :
Max Weber : pour toutes les analyses de la domination et des formes de
légitimation. Voir notamment Le Savant et le Politique ; mais aussi État et
Société.
Raymond Aron : sur les classes sociales.
Pierre Naville : au sujet de son ouvrage Vers l’automatisme social ?
72
Pierre Bourdieu : sur la sociologie de l’éducation et sur la construction du
pouvoir politique (notamment La Noblesse d’État).
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot pour leurs ouvrages sur les formes
d’existence de la bourgeoisie.
Norbert Elias : Pour plusieurs ouvrages, dont La société des individus, La
Dynamique de l’Occident, La Société de cour…
Margaret Maruani (dir) Les Nouvelles Frontières de l’inégalité. Hommes et
femmes sur le marché du travail
Christine Delphy : L’Ennemi principal (deux tomes), Politique du patriarcat,
Penser le genre.
Au sujet de la situation des rapports au travail aux Etats-Unis, Richard Sennett,
Le Travail sans qualités. Les Conséquences humaines de la flexibilité.
Pierre Cours-Salies : Le Bas de l’échelle (Érès éditeur) et Nouvelles luttes de
classes (PUF).
Cette bibliographie est avant tout indicative des axes de préoccupation (pour
permettre de prendre quelques repères) ; elle sera triée et complétée en fonction
des questions qu’il sera convenu de développer durant les cours.
73
DOUCET Didier
Chargé de mission au Centre d’analyse stratégique, membre du Conseil économique et social
La communication dans l’entreprise
(M1/M2/CI/GC/VG/S2).
Attention : Ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013.
Le succès des PME dépend de la qualité de leur communication interne.
– Le profil du bon communiquant dans l’entreprise : il doit posséder les outils
techniques de la communication globale générale (savoir écouter, parler, maîtriser
les questions, être enthousiaste, dominer sa peur, etc.) ; il doit maîtriser les règles
de base de la communication interne d’entreprise.
– Les profils du dirigeant non communiquant et du dirigeant communiquant.
– Comment se réalise la communication interne institutionnelle et légale dans
l’entreprise : par l’intermédiaire d’institutions prévues et définies par la loi
(délégués du personnel, comité d’entreprise, etc.) ; à l’occasion des grands
moments de la vie de l’entreprise (licenciement, embauche, élections du
personnel, etc.) ; dans des domaines de la vie de l’entreprise jugés importants et
liés à la protection des intérêts des salariés (hygiène, accidents du travail, etc.) ?
– La communication interne : un moyen essentiel du développement de
l’entreprise.
– La communication interne formelle : méthodes, objectifs, budget.
Conclusion : le modèle japonais peut-il s’appliquer en France ?
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
74
DUBIN Laurence
Professeur au département de droit
Droits des étrangers
(M1/M2/CEDM/S1)
Le cours envisage comment le droit, dans sa dimension nationale et
internationale, saisit l’étranger. Objet de police lorsqu’il est irrégulier, sujet de
droits variables selon les manifestations de la souveraineté, l’étranger est un objet
juridique tributaire de la construction de l’Etat et de son concept. De plus en plus
cerné par la construction politique de l’Union et participant, de jure ou de facto, à
la mondialisation et la circulation entre les États, l’étranger ne possède plus un
statut d’origine strictement nationale. Egalement sujet de droit européen et
international, en ce qu’il est dépositaire de droits fondamentaux reconnus
régionalement et universellement, l’étranger se voit au carrefour de différents
systèmes juridiques, le système européen, le système international et le systéme
étatique. Le cours organisera donc l’étude des droits reconnus et garantis
juridictionnellement aux étrangers dans une dimension globale mêlant le droit
international, le droit européen (CEDH et UE) et le droit administratif et
constitutionnel français.
D’un point de vue méthodologique, les cours se veulent conçus de manière
thématique. Aucune bibliographie spécifique n’est requise en prérequis si ce n’est
la lecture ou la relecture d’un manuel de droit administratif français.
Un plan détaillé sera fourni au début du cours.
Bibliographie
Elle sera fournie au fil du cours.
75
DUCHÊNE Cyril
Directeur du service publics et développement au Centre national de la danse, Conseil en
agence de communication
Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et
projets culturels : cours
Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et
projets culturels : atelier
(M2/GC/AI/EC/DP/S1). 2 UE, soit 60 heures au total.
Cours assuré en collaboration avec André Mondy, Gustave Galeote et Maud Huynh.
Coordination : Marc Le Glatin. Descriptif : voir à André Mondy, p. 111.
Production et communication du projet culturel
(M2/GC/AI/EC/DP/S12)
En collaboration avec Maud Huyhn
Coordination : Marc Le Glatin
Après une présentation du marché audiovisuel français et européen, nous
proposerons une introduction aux techniques juridiques et financières nécessaires
à la réalisation d'une production audiovisuelle. A l’appui d’exemples concrets de
productions, nous étudierons les différentes options de développement, de
financement et de distribution des productions audiovisuelles. Seront également
analysées les stratégies de communication et de marketing culturel.
76
FABRE Renaud
Professeur au département d’économie, ancien président de l’Université Paris 8, rapporteur à la
Cour des comptes
Économie et dynamique des collectivités territoriales : évolutions
actuelles
(M1/M2/VG/TC/S1)
L’enseignement se fonde sur l’analyse des pratiques nationales et
internationales de «territorialisation» des politiques économiques publiques et
privées. La démarche conduit à comprendre comment s’est bâtie l’originalité de
l’expérience française du fait régional et local, comment elle est aujourd’hui
gérée, avec quels facteurs d’évolution.
Le cours est introduit par :
- Une brève approche sur le temps long historique de la construction de la
«décentralisation»,
- L’examen des fondamentaux d’une «économie des territoires»,
- Les concepts fondateurs de l’identité citoyenne au regard de l’ancrage dans
les territoires.
L’enseignement comprend trois temps :
I. Textes et institutions
Les rudiments des règles sont examinés autour des principes construisant
l’architecture de décentralisation économique et budgétaire
- Fondamentaux de la décentralisation économique et budgétaire en France :
concepts, outils
- Evolutions économiques, réglementaires associées à la décentralisation : les
années 2000
- Comparaisons internationales
II. Fonctionnement : évolutions récentes
- Les résultats généraux de la décentralisation en France
- Comparaisons internationales pertinentes (la Région en Europe)
- Bilans actuels du fait régional : faits, controverses
III. Evaluations : principales analyses de la décentralisation et du fait régional
- L’examen des expériences : constats des principales sources d’audit
- Les constats récents de la Cour des comptes
- Autres constats récents de l’audit économique et financier des Régions
(expertises des cabinets d’audit privé et public)
Les étudiant-e-s qui le souhaitent peuvent proposer des sujets de mémoire, validés lors de l’enseignement, sur tout sujet appliqué ou théorique de management des politiques publiques des territoires.
Bibliographie
Elle est exclusivement composée de ressources en ligne, communiquées dès le début du cours.
77
GALEOTE Gustave
Professeur associé à Paris 3, administrateur, conseil en gestion des entreprises
Initiation à la gestion des entreprises culturelles
(M1/GCp/DU/EC/S12)
Gestion et administration de projets culturels.
Analyse des problématiques économiques et financières spécifiques aux
secteurs culturels et artistiques à travers la mise en œuvre d’outils de gestion
adaptés.
Initiation aux règles générales de la gestion budgétaire et financière, du
contrôle de gestion.
Études de cas et exercices pratiques.
Gestion informatique des entreprises culturelles : atelier
(M1/M2/GCp/DU/EC/S2)
Le but de cet atelier sera d’aider les étudiants à utiliser l’outil informatique
dans la réalisation des budgets de gestion, et notamment en ce qui concerne le
budget qu’ils doivent établir pour le montage de projets. Trois types de logiciel
seront abordés : logiciel comptable, logiciel de paie, tableur.
Gestion administrative et financière des institutions, entreprises et
projets culturels
(M2/GCp/S12)
En collaboration avec André Mondy.
Module II : Cours. Descriptif, voir André Mondy, p. 111.
Module I : Bases de la gestion
Il s’agit d’un atelier intensif qui se déroulera en octobre et novembre sous
forme de 8 séances de 3 heures. Le but est d’initier les étudiants aux concepts et
outils de base de la comptabilité : obligations comptables, l’organisation
comptable, le plan comptable, le principe de la partie double, le fonctionnement
des comptes, le compte de résultat et le bilan, la notion d’amortissement, lien
entre comptabilité générale et gestion budgétaire...
78
GALLINARI Pauline
PRCE à l’Institut d’études européennes, docteure en histoire
Introduction à l’économie du cinéma en Europe *
(M1/M2//GC/CE/S1)
Le cinéma est l’objet d’enjeux multiples. Du point de vue économique, c’est
une véritable industrie qu’il faut prendre en compte. Structurée, elle est constituée
par différents «maillons» : production, distribution et exploitation.
De plus, le cinéma a une évidente dimension artistique et culturelle. Pour le
spectateur, c’est une «pratique» qui induit des comportements spécifiques. Par
ailleurs, c’est toute la question de la diversité culturelle qui se joue dans un
domaine où la concurrence américaine est incontournable. Quelle est donc la
place du cinéma en France et en Europe ? Quels mécanismes sont à l’œuvre ?
Pourquoi et comment fonctionnent-ils ?
Ce cours se propose d’aborder ces problèmes selon une approche à la fois
économique et culturelle.
Politiques de l’audiovisuel en Europe*
(M1/M2/GC/TC/S1)
Le terme «audiovisuel» désigne toutes les techniques de communication qui
utilisent l’image et le son, ce qui englobe à la fois le cinéma, la télévision, la
vidéo et Internet. Depuis les années 1990, de nombreuses mesures concernant
l’audiovisuel ont été prises à l’échelle européenne. Parallèlement, une volonté
d'intervention en direction de l'audiovisuel s'est développée dans le cadre des
Etats européens. Dans quelle mesure peut-on dès lors parler d'une politique
européenne de l'audiovisuel d'une part et de politiques nationales de l'audiovisuel
d'autre part ?
Ce cours questionnera la notion de politiques de l’audiovisuel du point de vue
de ses mises en application et permettra de s'interroger sur la complémentarité des
initiatives nationales et européennes dans un contexte où le champ audiovisuel est
bouleversé par la révolution numérique et l'avènement d'Internet.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
Civilisation européenne : histoire et héritages*
(M1GC/ TC/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Thibaud Zuppinger
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 31.
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Histoire culturelle en Europe à l’époque contemporaine*
(M1/M2/GC/TC/S2)
L’histoire culturelle permet de s’intéresser aux politiques et aux institutions qui
encadrent l’activité culturelle, aux manifestations culturelles ainsi qu’aux
pratiques culturelles.
A l’époque contemporaine, l’Europe a été marquée par différents phénomènes
culturels dont l’un des plus importants a été le développement d’une culture dite
«de masse», favorisée par l’essor de nouveaux médias tels que la radio, le cinéma
ou la télévision.
Ce cours se donne pour objectif d’aborder les multiples questions que soulève
l’histoire culturelle en Europe dans une perspective à la fois nationale et
européenne.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
Écrire, rédiger en français
(TC/S12 et S2 : 3 groupes)
En collaboration avec Mireille Azzoug.
Descriptif : voir à Mireille Azzoug, p. 32.
Étude de cas culturel (cinéma et audiovisuel) : atelier
(M1/GC/S12).
Descriptif général : voir Isabelle Bongard, p. 61.
Projet culturel et artistique (cinéma et audiovisuel). Montage
pratique : atelier
(M2/GC/S12).
Descriptif général : voir Marc Le Glatin, p. 103.
Les thématiques d’études de cas proposées porteront essentiellement sur des
questions ayant trait aux divers enjeux de l’économie du cinéma et de
l’audiovisuel en Europe : les étudiants pourront travailler aussi bien sur le
domaine de la production, que sur celui de la distribution, ou encore de la
diffusion…
Méthodologie et rédaction des études de cas culturels
(TC/S12/2 groupes)
En collaboration avec Mireille Azzoug.
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 34.
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GOUGEON Jacques-Pierre
Professeur à l’université de Franche-Comté, expert à l’Assemblée nationale, directeur de
recherches à l’IRIS, ancien conseiller culturel en Allemagne
L’Allemagne dans le monde depuis 1914
(M1/M2/TC/recommandé en CE/S12). Cours assuré en français.
Il s’agira dans ce cours de présenter l’évolution de la place de l’Allemagne
dans l’Europe et dans le monde de 1914 à nos jours, à travers sa diplomatie mais
aussi son économie, tant les deux sont liées. On étudiera également l’engagement
de l’Allemagne au sein des organisations internationales. Un accent particulier
sera porté sur la période de la post-unification, marquée par une mutation du
regard de l’Allemagne sur le monde et du regard du monde sur l’Allemagne.
On finira par s’interroger sur la capacité et la volonté de l’Allemagne unie de
jouer le rôle de puissance diplomatique.
Bibliographie
Jacques-Pierre GOUGEON, L’Allemagne du XXIe siècle : une nouvelle nation ?, Colin,
Paris, 2009.
Jacques-Pierre GOUGEON, L’Allemagne : une puissance en mutation, Gallimard, Paris,
2006, rééd. 2009.
––– Où va l'Allemagne ? Flammarion, Paris, 1998.
Christian HACKE, Die Aussenpolitik der Bundesrepublik Deutschland, Ullstein, Francfort
sur Main/Berlin, 2003.
Robert KAGAN, La Puissance et la Faiblesse. Les Etats-Unis et l’Europe dans le nouvel
ordre mondial, Hachette, Paris, 2004.
Michel KERAUTRET, Histoire de la Prusse, Seuil, Paris, 2005.
Gregor SCHÖLLGEN, Der Auftritt. Deutschlands Rückkehr auf die Weltbühne, Ullstein/
Propyläen, Berlin, 2003.
Allemand. Traduction/rédaction : l’actualité allemande
(TC/S12)
Il s’agira dans ce cours d’une présentation de l’actualité politique, économique
et sociale de l’Allemagne à partir du commentaire et de la traduction de textes
originaux : extraits d’ouvrages d’actualité, articles de presse, discours de la
Chancelière et des principaux dirigeants politiques, documents économiques...
Si une maîtrise correcte de la langue allemande est nécessaire, on s’efforcera
dans l’évaluation de tenir compte du «bagage» propre à chaque étudiant.
Bibliographie
Ouvrage de base pour certains documents et le lexique :
Jacques-Pierre GOUGEON, La Civilisation allemande, Hachette, Paris, 1999.
81
GUÉDÉ Bruno
Consultant et formateur en commerce international - Directeur du cabinet BG Consul’Trade
Techniques du commerce international
(lic. pro./S12). 2 groupes :
- gr 1 : marchés européens : parcours anglophone, germanophone, hispanophone et PECO
- gr 2 : marchés internationaux : parcours marchés chinois, latino-américains et nordaméricains
Le but de cet enseignement est de permettre à l’étudiant : d’identifier les
solutions possibles quand il est placé dans une situation de choix impliquant des
connaissances techniques ; de déterminer les avantages et les inconvénients
respectifs des différentes solutions possibles ; d’effectuer un choix raisonné et
justifiable par rapport à des critères tenant compte de l’entreprise concernée, du
ou des marchés (produits, pays) dont il s’agit, et de l’environnement économique
et commercial international.
Seront traités les sujets suivants :
– structure des entreprises exportatrices ;
– organismes d’information pour les exportateurs : structure de l’information
sur Internet, comment trouver l’information commerciale et l’information
technique ;
– normes et protection de la propriété intellectuelle ;
– logistique : notions de base sur les Incoterms, la place de la conteneurisation
et le transitaire / commissionnaire de transport ;
– aspects de douane française (à l’exportation) et de douane locale des zones
géographiques concernées (à l’importation) : documents requis, formalités à
accomplir à l’importation et à l’exportation, placement sous régimes
adéquats, paiement des droits et taxes ;
– transports terrestre, maritime et aérien : cadre international et national (en
France et dans les pays concernés), acteurs, documents de transport,
tarification, critères de choix ;
– assurance-transport : polices, garanties, responsabilité du transporteur, modalités d'indemnisation ;
– paiements internationaux : instruments (chèque, virement, effets de
commerce) et techniques de paiement (contre-remboursement), délais
d’encaissement ;
– gestion du risque d’impayé : prévention (renseignement commercial), suivi
des comptes clients, assurance-crédit, recouvrement, clause de réserve de
propriété.
Bibliographie
Jean-Marc BENAMMAR, Les Clés de l’export, 3e édition, SEFI, Paris, 2006.
82
Anne DEYSINE, Jacques DUBOIN, S’internationaliser, stratégies et techniques, DallozSirey, Paris, 2000.
Le MOCI, Pratic Export.
Sélection de sites Internet :
Douane française (http://www.douane.gouv.fr/) ; ISO (http://www.iso.org),
AFNOR (http://www.afnor.fr) ; INPI (http://www.inpi.fr). Sites généraux : Interex
(http://www.interex.fr) ; Mondissimo (http://www.mondissimo.com).
Projet tutoré : licence professionnelle
(lic. pro./S12/marchés européens : parcours anglophone, germanophone et PECO, marchés
nord-américains et latino-américains).
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40.
Transport et logistique I
(lic. pro./M1/M2/CI/S1)
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 41.
Douanes
(lic. pro./M1/M2/CI/S2)
Ce cours complète ceux de Transport et logistique I et II en abordant les sujets
liés à la Douane dans l’échange international.
Son objectif est d’expliquer l’importance du contrôle des flux de marchandises
et de montrer comment il s’articule avec une flexibilité des échanges nécessaire
pour les entreprises pratiquant des opérations de commerce international.
Le mouvement continu d’abaissement progressif des barrières douanières et
non tarifaires depuis 1945 est aujourd’hui remis en question par de nouvelles
exigences de sécurité dont le « nouveau code douanier européen » fait largement
état. Parallèlement, un grand nombre d’accords de libre-échange sont signés
chaque année dans le cadre de l’OMC.
Le dédouanement est donc un enjeu-clé des négociations commerciales
internationales et sa pratique doit garantir ces deux exigences contradictoires :
sécurité et fluidité.
Le cours abordera les thèmes liés au dédouanement : régimes et procédures,
pratique en France et à l’étranger (Union européenne et exemples dans d’autres
zones géographiques significatives).
Bibliographie
Claude J. BEER, Henri TRÉMEAU, Le Droit douanier, communautaire et national,
Economica, coll. «Droit des affaires et de l’entreprise», 7e éd., Paris, 2006.
Cyrille CHATAIL, Guide des procédures douanières, Lamy, Paris, 2006.
Brieuc de MORDANT de MASSIAC, Christophe SOULARD, Code des douanes national
83
et communautaire, 4e éd., Litec, Paris, 2006.
Le site de l’Organisation mondiale des douanes (http://www.wcoomd.org) est un excellent
portail vers les sites des différentes administrations douanières du monde entier.
Parmi les sites les plus remarquables, on peut citer celui de la DGDDI
(www.douane.gouv.fr) pouvant être complété par ceux des douanes allemandes, belges,
britanniques, espagnoles et irlandaises pour la pratique douanière dans l’Union
européenne ; les sites des douanes du Brésil, du Canada, des Etats-Unis et du Japon
permettent de s’informer sur des exemples de systèmes non communautaires.
Autres sites conseillés :
Bases de données de l’Union européenne :
http://ec.europa.eu/taxation_customs/dds/fr/home.htm
CEFACT (organisme de l’ONU chargé de la simplification des procédures, notamment
douanières) : http://www.unece.org/cefact/
Sydonia (Système douanier automatisé) : http://www.asycuda.org/french/default.asp
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HACKENBERG Katja
Maître de conférences à l’université Cergy-Pontoise
L’Allemagne à travers les textes
(TC/S1). Assuré en allemand, validable en langue et en civilisation
Suivi de l’actualité allemande à travers une analyse des articles de presse ayant
trait aux questions économiques, politiques et culturelles. Le cours permettra à la
fois de pratiquer la langue allemande (traduction, compréhension, rédaction) et de
d’étudier la société allemande et ses particularités à travers son histoire, ses
institutions, son économie et ses cultures. Seront notamment étudiés la
réunification de l’Allemagne, sa place au sein de l’Europe et les défis spécifiques
qu’elle rencontre face à la mondialisation ; la diversité de la culture allemande,
qui se fonde davantage sur les particularités des villes et des régions que sur l’Etat
fédéral.
Un plan détaillé sera fourni lors de la première séance.
Bibliographie
Laurent FÉREC, Dossiers de civilisation allemande, Ellipses, Paris, 2006.
Christoph KLESSMANN, Teilung und Integration – Die doppelte deutsche
Nachkriegsgeschichte als wissenschaftliches und didaktisches Problem, Bundeszentrale
für politische Bildung, Bonn, 2005.
Jean SOLCHANY, L’Allemagne au XXe siècle – entre singularité et normalité, PUF, coll.
«Nouvelle Clio», Paris, 2003.
Francis LACHAISE, Berlin, miroir de l'histoire allemande de 1945 à nos jours, Ellipses,
Paris, 1999.
Allemand. Initiation I
(TC/S1). Validable en 3e langue uniquement.
Allemand. Initiation II
(TC/S2). Validable en 3e langue uniquement. Sous réserve
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HAMON Benoît
Professeur associé à l’Institut d’études européennes, ancien parlementaire européen, consultant
Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union
européenne* : atelier
(M1/M2/CE/TC/S2). Conseillé pour la préparation des concours.
En collaboration avec Antoine Schwartz
Le Traité de Lisbonne renforce le rôle du Parlement européen. Quelles sont ses
compétences (procédure législative, procédure budgétaire et procédure de
contrôle) ? Où se situe le pouvoir dans le Parlement européen ?
Seront étudiés :
– Les groupes politiques (postes clés, répartition du pouvoir entre les
groupes...).
– La Présidence (pouvoirs du Président et du bureau).
– Les commissions parlementaires (hiérarchie, poids des présidents, les
différents rapports : législatifs, consultatifs et d’initiative ; rôle des
coordinateurs de groupe dans les commissions, des rapporteurs fictifs dans
chaque texte).
– Les stratégies nationales, les regroupements de pays (NEM, pays nordiques).
– Les délégations internationales clés.
– Les relations avec les autres institutions (Commission et Conseil).
– Les lobbies («les parlementaires privatisés»).
– Le Parlementaire européen (statut et moyens).
Diverses études de cas seront proposées (directive Bolkestein, groupe
socialiste...)
Bibliographie
Elle sera distribuée lors du premier cours.
Études de cas : construction européenne. Financements européens :
mode d’emploi*
(M1/M2/CE/GC/S12). Conseillé pour la préparation des concours.
En collaboration avec Étienne Butzbach. Descriptif : voir Étienne Butzbach, p. 66.
Étude de cas : Institutions internationales multilatérales.
(M1/M2/CE/TC/S12)
En collaboration avec Étienne Butzbach. Descriptif : voir Étienne Butzbach, p. 67.
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HÉRARD Marianne
Chercheuse, docteure en anthropologie
La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers
(M1/M2/VGp et r/TC/S2)
Il existe dans les grandes villes, et dans les villes de banlieues en particulier,
des logements très dégradés, des camps de Roms, des foyers de travailleurs
migrants. Ces habitats atypiques sont au cœur des questions sociales et politiques
et interrogent les transformations de la ville contemporaine : quelle place pour ces
habitats et habitants singuliers dans la ville ?
Nous verrons dans un premier temps comment les écrits sociologiques et
anthropologiques sur la ville problématisent ces questions. Nous réfléchirons
ensuite à la figure de la ville engagée par les politiques spécifiques (passage des
foyers en résidences sociales, des camps de Roms aux villages d’insertion), et par
les politiques de résorption de l’habitat insalubre.
Le cours proposera dans un troisième temps des visites de terrain ainsi qu’une
enquête auprès d’habitants de l’un de ces habitats singuliers afin d’examiner ce
qu’ils pensent de leurs habitats, des politiques les concernant et des
transformations de la ville.
Bibliographie
Sur les foyers :
16e Rapport du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, Du foyer de
travailleurs migrants à la résidence sociale : mener à bien la mutation, juillet 2010
Pour une politique des foyers. Vers une politique du logement. Annexe au rapport du Haut
Conseil à l’intégration, 1991
BAROU Jacques, « Trajectoires résidentielles, du bidonville au logement social », in
Immigration et Intégration l’état des savoirs, La Découverte, Paris, 1999.
BERNARDOT Marc, « Déplacer et loger les indésirables. Sociologie du logement
contraint », N°2. Revue Asylons Terrains d’ASILES, octobre 2007.
BERNARDOT Marc, Loger les immigrés. La Sonacotra, 1956-2006, Editions du Croquant,
coll. « Terra », Bellecombe-en-Bauges, 2008.
COPAF, Contre le rapport Cuq, 23 propositions sur les foyers de travailleurs immigrés,
1996.
CUQ Henri, 1996, Rapport de la Mission parlementaire sur la situation et le devenir des
foyers de travailleurs migrants, brochure.
DOSSIER coll., « Les foyers dans la tourmente », Hommes et Migrations, n°1202, oct. 1996
FIEVET Michel, Le Livre blanc des travailleurs immigrés des foyers, du non droit au droit,
CIEMI l’Harmattan, Paris, 1999.
HERSENT Madeleine, ROBERT Monique, dir., Les Foyers dans la ville, Foyers de
travailleurs migrants et politique de la ville, Paris, FAS DIV Caisse des dépôts et
consignations, Paris, 1999.
87
LAZARUS Sylvain, dir., Rencontres avec des gens d’ici : les résidents des foyers Sonacotra
d’Argenteuil, Ed. La lettre du cadre territorial, 1998.
PASCAL Pierre, Le Logement des immigrés, Rapport présenté par Pierre Pascal, 1994.
TANTER Annick, TOUBON Jean-Claude, « Mixité sociale et politiques de peuplement :
génèse de l’ethnicisation des opérations de réhabilitation », Sociétés contemporaines
n°33-34, janv-avril 1999.
Sur les squats et la résorption de l’habitat indigne
AGIER Michel, L’Invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Éditions
des archives contemporaines, Paris, 1999.
BALLAIN René, MAUREL Elisabeth, Le Logement très social, Editions de l’Aube, La
Tour d’Aigues, 2002.
BOUILLON Florence, Les Mondes des squats, PUF, Paris, 2009.
Sur les camps de roms et les villages d’insertion
Marc Bernardot, « Les mutations de la figure du camp », p. 42-55, in Olivier Le Cour
Grandmaison, Gilles Lhuilier, Jérome Valluy (dir.), Le Retour des camps ? Sangatte,
Lampedusa, Guantanamo…, Autrement, Paris, 2007.
Marc Bernardot, Camps d’étrangers, Editions du Croquant, coll. « Terra », Bellecombe-enBauges, 2008.
COMMISSION EUROPÉENNE , Cadre de l’Union européenne pour les stratégies
nationales d’intégration des Roms, pour la période allant jusqu’à 2020, avril
2011.GOTMAN A. (dir.), Villes et Hospitalité. Les municipalités et leurs « étrangers »,
CURAPP-CEMS, PUF, Paris, 2004.
GUSFIELD J., « Action collective et problèmes publics » (entretien avec Daniel Cefaï et
Dany Trom), in CEFAÏ D., PASQUIER D. (dir.), Les Sens du public. Publics politiques,
publics médiatiques, Paris, PUF, CURAPP-CEMS, 2003.
LEGROS Olivier, « Les « villages d’insertion » : un tournant dans les politiques en direction
des migrants roms en région parisienne ? », REVUE Asylon(s), N°8, juillet 2010.
LEGROS Olivier, « Les pouvoirs publics et les grands « bidonvilles roms » au nord de Paris
(Aubervilliers, Saint-Denis, Saint-Ouen).", EspacesTemps.net, Textuel, 27.09.2010
http://espacestemps.net/document8422.html
LUSSAULT M., De la lutte des classes à la lutte des places, Grasset, coll. « Mondes
vécus », Paris, 2009.
MORAN GARO, Les Roms, une Nation en devenir, Syllepse, Paris, 2009.
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HENNI Amar
Directeur d’un Service municipal de la jeunesse en Région parisienne
Les jeunes et la loi
(M1/M2/VG/TC/S1)
Le cours portera sur une transformation de l’état et son nouveau paradigme de
sécurité dont les enfants sont la cible, et plus particulièrement les enfants et les
jeunes des banlieues. Nous nous appuierons tout d’abord sur une enquête
anthropologique menée à Grigny dans laquelle les jeunes établissent l’usage d’un
processus de la punition par les représentants étatiques.
Les problématiques abordées seront :
1. Les rapports entre les jeunes et l’Institution scolaire au travers de laquelle
les élèves savent que, sous l’énoncé de la sécurité et de l’intérêt collectif, les
responsables du collège authentifient un rapport de force qui, si nécessaire,
peut ruiner une quelconque perspective d’avenir professionnel ou intellectuel.
2. L’intervention de la police embarquant le présumé innocent de façon trop
souvent musclée, disproportionnée et terrorisante pour les familles.
3. Les comportements de certains travailleurs sociaux, de gardiens de prison,
de magistrats, de journalistes ou d’élus locaux pour qui l’utilisation de la
punition est une arme redoutable.
Notre deuxième accroche s’orientera sur la profusion des textes de loi
concourant à étayer notre propos et celui des jeunes participant à l’enquête, qui
identifient ces mécanismes comme la distinction d’une injustice.
Si nous prenons en compte les centaines de témoignages attestant de ces
comportements, les lois récentes qui n’ont pour objet que de criminaliser des
populations entières et les réseaux informatiques de surveillance, nous admettrons
que l’acte de punir porté par ce principe de «sécurité» s’inscrit principalement
comme le moyen de façonner une puissance et de faire la démonstration d’une
réelle capacité à nuire ou à détruire.
Dès lors, dans ce rapport dualiste que les représentants de l’État n’auront pas su
ou pas voulu modifier, nous pouvons nous demander si dans cette catégorie
d’injustice n’apparaît pas une figure contemporaine du vaincu et un archétype de
la vengeance ?
Bibliographie
Loïc WACQUANT, Punir les pauvres, le nouveau gouvernement de l’insécurité sociale,
Agone, Marseille, 2004.
Michel FOUCAULT, Surveiller et Punir, Gallimard, Paris, 1975.
Axel HONNETH, La Société du mépris, vers une nouvelle théorie critique, La
Découverte/Poche, Paris, 2006.
89
Ivan JABLONSKA, Les Enfants de la République, l’intégration des jeunes de 1789 à nos
jours, Le Seuil, Paris, 2010.
Raymond VERDIER, «VENGEANCE : le face à face victime/agresseur», Autrement coll.
«Mutation» n° 228, 2004.
Naomi KLEIN, La Stratégie du choc, la montée d’un capitalisme du désastre LEMEAC /
ACTES SUD.
Alain BERTHO, Le Temps des émeutes, Bayard, Paris, 2009.
Sylvain LAZARUS, L’Anthropologie du Nom, Seuil, « Collection des travaux », Paris,
1998.
Christian SANCHEZ, Sous les regards de Caïn, l’impossible observation des mineurs
délinquants (1945 – 1972), Ramonville Saint-Agne, Erès, 1995.
Ramon GUTIÉRREZ, «Cultures de la Rue. Honneur et déshonneur dans les rues du Barrio :
un code d’éthique moderne», Cahiers CHARLES V n° 20, Université Paris 7 – DenisDiderot, 1996.
Carl SCHMITT, La Notion de politique, 1932, trad. fr. 1972, rééd. Calmann-Lévy, Paris,
1994.
Didier LAPEYRONNIE, Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France
aujourd’hui, Robert Laffont, coll. «Le monde comme il va», Paris, 2008.
François DUBET, La Galère, jeunes en survie, Le Point, Paris, 2008 / Fayard, Paris, 1987.
90
KARATSIOLI Barbara
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes
La ville translocale : réseaux globaux et production du lieu
(M1/M2/VG/CE/S1)
Prenant à rebours la ville monde/globale ou postmoderne où la production du
lieu fait défaut, ce cours propose d’introduire l’étudiant à la découverte de la ville
« translocale ». Le cours s’attachera à montrer comment les espaces de la ville
sont transformés en lieux signifiants sous l’effet des activités à caractère
politique, économique et culturel menées à distance par des acteurs reliés à ce lieu
par leur appartenance à des réseaux sociaux qui s’étendent au-delà de ce lieu et à
une échelle globale. Il vise, en d’autres termes, à montrer comment la formation
de réseaux sociaux à longue portée, et les connexions à longue distance qui
traversent la ville, sont susceptibles de forger autrement les lieux, plutôt que de
les « annuler ».
Les dix séances du cours se divisent en deux séquences thématiques à partir de
la manière dont ils élaborent l’interface entre transformation urbaine et les
réseaux transnationaux dans la fabrication du lieu. La première séquence aborde
les différents courants sur la globalisation qui oublient le lieu au profit de
l’articulation local/global. Elle montrera comment en essayant d’arracher le local
de son localisme, ces approches tendent à abstraire le local de la localité. Certains
marquent trop l’opposition entre local global et d’autres distribuent le local et le
global dans une articulation circulatoire sans lieu.
La deuxième séquence propose de se concentrer sur la production de la ville
comme lieu et sur la production des lieux de la ville. Elle présente, tout d’abord,
des approches dominantes sur la translocalité qui s’accordent à parler des espaces
à la limite de l'État-nation qui servent à comprendre les transformations de l'Etatnation. Elle vise par la suite de présenter des nouvelles approches à la
translocalité qui émergent du chevauchement des champs d’étude critiques à la
« transnationalité » et à l’ « urbanité ». Elle propose alors de prêter attention à la
production du lieu à partir de ces connexions et dans la tension entre les liens
transnationaux et les processus de déterritorialisation et de reterritorialisation qui
caractérisent ces villes et aux échelles dans lesquelles ces réseaux s’inscrivent.
Bibliographie
AUGÉ, Marc. Non lieux, anthropologie de la surmodernité, Seuil, Paris, 1992.
APPADURAI, Arjun. Après le colonialisme: les conditions culturelles de la globalisation,
Payot, coll. “Petite Bilbliothèque de Payot”, Paris, 2005.
Brenner, Neil. « The Urban question as a scale question: reflections on Henri Lefebvre,
urban theory and the politics of scale », International Journal of Urban and Regional
Research, 2000: 24 (2) : 361-78.
91
Burawoy, Michael, 2003, “L’étude de cas élargie. Une approche reflexive, historique et
compare de l’enquête de terrain” in Cefaï, Daniel (dir), L’enquête de terrain, Paris, La
Découverte, Collection “Recherches”: 425-464.
Latour, Bruno, Nous n’avons jamais été modernes, Essai d’anthropologie symétrique, La
Découverte,1997 [1991].
Low, Setha & Lawrence-Zuniga, Denise, The Anthropology of Space and Place: Locating
Culture, Blackwell Readers in Anthropology, 2003.
Lefebvre, Henri, La production de l’espace, Paris, Anthropos, 2000.
Hannerz, Ulf, Explorer la ville : éléments d’anthropologie urbaine, Paris, Les éditions de
Minuit, 1983.
Smith, Michael Peter, Transnational Urbanism: Locating Globalization. Malden, Mass.:
Blackwell Publishers, 2001.
Swyngedouw, Eric, « Neither global nor local: ‘glocalisation’ and the politics of scale». In
K. Cox (ed.), Spaces of globalisation : Reasserting the Power of the Local, Guildford
Press, New York: 1997:137-156.
Tarrius Alain, Les nouveaux cosmopolitismes. Mobilités, Identités, Territoires. Ed. de
l'Aube. Monde en cours, 2000.
Waldinger, Roger, « Transnationalisme » des migrants et présence du passé », Revue
Européenne des Migrations internationales, 2006:22 (2) : 23-41.
The Global City : a Critical Overview
(M1/M2/VG/GC/CE/S12. Cours assuré en anglais, validable en langue)
Cities have often been considered as the hallmark for a rising nation-state or as
the surrogate for global capitalism. In recent times, the state has increasingly
come to represent the barriers to economic globalization. As a result, the “global
city” is emerging as the medium to the realization of a supra power, thus bypassing the fading state.
This all-year course offers students an overview of the main texts and academic
debates on the city and globalization since the 1980s. Held in English, it aims to
introduce students to the vocabulary of the “global” city, allowing them to
present, discuss, and argue the topic in English, both orally and in writing.
In the first semester, the course will discuss mainstream 1980s-1990s theories
of the city. It will initiate students to the city as the realization of a supra power:
either as the “place of the nation-state”, a unique and unitary culture, or as an
“impossible-place” (non-lieu), a location of global capitalism wherein identities
dissolve. The course will delve into how theories of the global, postmodern, and
world city assign a central role in urban change to the logic of accumulation and
the agency of capitalism. It will show how these theories on the city evolve
through particular historical global transformations.
In the second semester, the course will discuss more recent approaches to the
city. It will introduce the student to critical studies discussing the role of city in
the rise of a “global civil society” through NGO networks. The course will then
discuss the emergent post-Marxist approach. It aims to underscore the significant
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shift made by this approach to a more dynamic understanding of the “city in the
making”, one that is built on the study of power struggles and conflicts.
In both semesters and through these approaches, the course will address
questions of governance and migration, space and time, and methodology.
Bibliographie
Appadurai, Arjun, Modernity at Large, Cultural Dimensions of Globalization, 1998.
Basch, Linda, Glick Schiller, Nina & Szanton Blanc, Cristina, Nations Unbound:
Transnational Projects, Postcolonial Predicaments and the Deterritorialized Nation-State,
New York: Gordon & Breach, 1994.
Bauman, Zygmunt, Globalization: The Human Consequences, New York, Columbia
University Press, 1998.
Castells, Manuel, The City and the Grassroots. Berkeley, Los Angeles: University of
California Press.
Gupta, Akhil & Ferguson, James (eds), Culture, Power and Place. Durham, Londres:
Macmillan, 1997.
Hannerz, Ulf, Transnational Connections, Londres et New York: Routledge, 1996.
Harvey, David, The Condition of Postmodernity, Oxford: Blackwell Publishers, 1989.
Massey, Doreen, “A Global Sense of Place” in Marxism Today, 1991: 24-28
Sassen, Saskia, The Global City, New York, Londres: Princeton University Press, 1991.
Patrimoines positifs et patrimoines négatifs dans les contextes de
guerre
(M1/M2/VG/GC/TC/S2)
Dans une ère marquée par la prolifération des conflits, le patrimoine devient
pour l’Unesco un moyen important pour la promotion de la « Culture de la Paix »
et du dialogue interculturel entre civilisations. Car, une fois classé comme
mondial, l’héritage appartient à l’ensemble de l’humanité. Cependant, on ne peut
assigner au patrimoine –matériel ou immatériel- qu’une valeur positive tellement
le patrimoine est imbriqué avec des questions d’identité et de conflit. En
proposant d’étudier les patrimoines positifs et les patrimoines négatifs, le cours
s’interroge sur les politiques complexes de destruction et de reconstruction du
patrimoine. Il propose de montrer combien les dynamiques du conflit et de la paix
sont impliquées dans les classements ainsi que dans les pratiques et les usages du
patrimoine. Plusieurs questions se posent auxquelles le cours vise à répondre :
comment experts, gouvernements, individus et communautés en conflit
négocient-ils le patrimoine ? A quel point le développement de la pensée
scientifique participe-t-elle aux qualifications positives ou négatives du
patrimoine ? Demeure-t-elle impartiale ? A quel point le classement officiel du
patrimoine est-il affecté par la situation sur place et l’urgence de l’application des
droits de l’Homme localement.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
93
La construction européenne face aux nouveaux régionalismes et à
la globalisation
(M1/M2/CE/VG/TC/S2)
La tendance régionaliste figure dans les écrits quelques fois comme le contrepied et d’autres comme un échelon de la globalisation. Ce cours s’appuie sur
l’étude des cas grec et turc pour montrer les défis que la globalisation et les
nouveaux régionalismes posent à la construction européenne. Il s’applique à
montrer combien les transformations politiques, économiques et culturelles
récentes de la Grèce et de la Turquie, notamment la récente crise économique
grecque et la politique de régionalisation de la Turquie, interrogent les limites de
la gouvernance européenne. Le cours repose ainsi la question de la place de la
gouvernance régionale par rapport à la gouvernance globale mais aussi par
rapport à d’autres régionalismes géographiquement proches.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
94
LANGUE
ELAZAMI Odile
Chargée de cours
Espagnol. Version spécialisée : économie-gestion
(lic. pro./CI/TC/S1)
Ce cours a pour objectifs de perfectionner la maîtrise de la syntaxe et de
développer le vocabulaire commercial et la langue des entreprises à travers des
textes et des documents commerciaux (factures, bilans...).
FENG Jean-Yves
Traducteur-interprète assermenté
Chinois. Techniques de rédaction
(lic. pro./marché chinois/TC/S12)
Chinois. Version
(lic. pro./marché chinois/TC/S12)
HUGHES Edward
Consultant, chargé de cours à l’Institut d’études européennes
Anglais. Langue spécialisée : commerce international
(lic pro/M1/M2/CI/S1 etS2/2 groupes)
Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de réviser, consolider et
de ce fait maîtriser le vocabulaire du commerce international. L’importance des
relations commerciales avec les pays de langue anglaise est encore accrue par
l’usage de l’anglais auprès des anglophones ou, le plus souvent en tant que langue
véhiculaire entre personnes dont ce n’est pas la langue maternelle dans des
domaines fondamentaux des techniques du commerce international. Seront
utilisés comme support des documents d’usage professionnel, des articles
d’actualité de la presse anglophone internationale ou des textes professionnels
(rapports, communiqués de presse…).
95
Les étudiant-e-s suivant ce cours sont supposés avoir une connaissance
approfondie des domaines abordés.
Bibliographie
Journaux, magazines et sites Internet :
The Economist ; The Financial Times, The New York Times
Publication officielle :
Organisation mondiale du commerce, Understanding the WTO (116 p., disponible en ligne
sur : http://www.wto.org/english/thewto_e/whatis_e/tif_e/tif_e.htm)
Ouvrages pour l’anglais des affaires :
D. COTTON, D. FALVEY, S. KENT, Market Leader: Business English with the Financial
Times, Longman, Londres, 2000.
A. ASHLEY, The Oxford Handbook of Commercial Correspondence, Oxford University
Press, Oxford, 2003.
I. MACKENZIE, Financial English, Language Teaching Publications, Hove, 1995.
Anglais. Thème
(TC/S12). 2 groupes.
Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de consolider et élargir
leurs compétences en traduction thème. A travers la traduction du français vers
l’anglais de textes de l’actualité internationale, il s’agira d’acquérir non seulement
des stratégies de traduction (éviter le calque, les faux amis, savoir recourir aux
formes idiomatiques…) mais d’élargir ses compétences en matière de lexique et
de syntaxe (construction de la phrase, place des mots, formation des mots
composés, utilisation des temps et modes, de l’article…).
Anglais. Techniques de rédaction
(TC/S1)
Ce cours a pour objectif de permettre aux étudiant-e-s de consolider et élargir
leurs compétences en langue anglaise écrite. Seront traitées, entre autres, les
questions suivantes : rédaction de CV, de lettres de motivation en anglais ; de
textes sur des sujets d’actualité (la société, le commerce, les arts, la finance…) ;
analyse et synthèse de textes ; étude des registres : l’anglais du journalisme ;
l’anglais littéraire. Un travail pointu sur la grammaire sera également entrepris.
Bibliographie
Journaux, magazines et sites Internet : The Economist, The Guardian, Time…
96
LARROQUE Jimena
Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes
L’Espagne contemporaine : politique et société
(M1/M2/TC/S2/assuré en espagnol/validable en langue)
Dans ce cours, l’objectif principal est de dresser un panorama diachronique sur
les nouvelles configurations politiques et sociales de l’Espagne contemporaine, en
revenant sur un certain nombre de marqueurs historiques et actuels.
La transition de régime politique du franquisme à la démocratie et l’adoption
de la Constitution en 1978 dessinent une organisation territoriale toute
particulière connue sous la formule « État des autonomies ». La représentation de
l’Espagne en tant qu’« État multinational » est mobilisée par les nationalismes
périphériques souhaitant élargir leur autogouvernement. De ce fait, le cadre
sociopolitique se plie à des tensions centrifuges extrêmement volubiles – faisant
de l’Espagne un cas de fédéralisme asymétrique – tout en encourageant
l’expression d’identités nationales diverses au sein de la société espagnole. Dans
cette optique, nous donnerons les clés du système politique espagnol à partir des
discours et du fonctionnement des partis politiques, des bases étatique et
régionale.
La place de l’Espagne dans l’Union européenne depuis son adhésion en 1986
attirera également notre attention, y compris dans une double dimension
économique et politique : depuis le formidable décollage économique de
l’Espagne rendu possible par l’octroi des fonds structurels jusqu’à la gestion de la
crise économique de nos jours, quelle est la perception de l’Europe en Espagne ?
Quelle est la portée d’une identité européenne, quels sont les effets de
l’européanisation dans ce pays du Sud du continent ?
Pour approfondir la nature d’une démocratie encore jeune, il semble aussi
pertinent de s’interroger sur consolidation de celle-ci à partir de phénomènes
moteurs de changement social comme l’immigration étrangère depuis les années
2000, ou la toute récente mobilisation des « indignados » à l’impact incontestable
sur la culture politique espagnole
Bibliographie :
Nacima BARON-YELLÈS, L'Espagne aujourd'hui - De la prospérité à la crise, De Boeck,
Paris, 2010
Manuel CASTELLS, Le pouvoir de l’identité, Fayard, Paris, 1999.
Francisco CAMPUZANO (coord.), Les nationalismes en Espagne. De l'Etat libéral à l'Etat
des autonomies, 1876-1978, Université Paul Valéry-Montpellier III, Montpellier, 2001.
María Àngeles CEA D’ANCONA, Inmigración, racismo y xenofobia en la España del
nuevo contexto europeo, Observatorio Español del Racismo y la Xenofobia, Madrid,
2007.
Jaime HERNANDEZ YANEZ, L’Espagne du XXIe siècle, Éditions du Temps, Paris, 2006.
97
Juan Pablo FUSI, España : la evolución de la identidad nacional, Temas de hoy, Madrid,
2000.
Ana María LÓPEZ SALA, Inmigrantes y Estados : la respuesta política ante la cuestión
migratoria, Anthropos, Barcelone, 2005.
José ORTEGA y GASSET (1921), La España invertebrada, Espasa-Calpe, Madrid, 2006.
Ferrán REQUEJO, Federalismo plurinacional y pluralismo de valores : el caso español,
Centro de Estudios Políticos y Constitucionales, Madrid, 2007.
Ricard ZAPATA-BARRERO, Teun VAN DIJK (dir.), Discursos sobre la inmigración en
España. Los medios de comunicación, los parlamentos y las administraciones, Cidob,
Barcelone, 2007.
Quête d'identité et hybridation à travers la littérature hispanique
(TC/S2/assuré en espagnol et en français, validable en langue)
L’objectif central de ce cours est d’interroger l’identité hispanique en Espagne
et en Amérique latine, à partir de sources littéraires véhiculant différentes
manifestations d’identités nécessairement multiples, hybrides et évolutives. De ce
fait, nous proposerons aux étudiants la lecture de textes de la littérature
hispanique (espagnole et sud-américaine). La méthode de travail est celle de
l’essai, pour lequel il sera demandé d’apporter des éléments biographiques sur
l’auteur permettant de contextualiser son œuvre.
Faire de l’identité le point centrale de l’approche de cette littérature nous
permettra de révéler des grands thèmes au cœur de la civilisation hispanique. Il
s’agira, entre autres, de réfléchir au rapport entre la religion et le politique à partir
des héritages chrétien et musulman dans la péninsule et de la conquête du
« Nouveau Monde ». Mais aussi d’examiner le lien entre engagement politique et
littérature, femmes et littérature, etc. Nous tiendrons compte plus largement de
l’expression d’identités plurielles traversées par une réalité de fait multiculturelle.
La question de fond qui émerge serait celle relative à l’existence de cultures
nationales et/ou locales contenues in fine dans une idée d’hispanité, amalgame de
cultures fragmentées autant que matrice culturelle commune.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Espagnol. Lecture et commentaire de la presse espagnole
(TC/S2)
À partir de l’analyse de la presse espagnole, les étudiants seront amenés à faire
des synthèses écrites et orales portant sur l’actualité espagnole. Les sources
documentaires seront les principaux journaux nationaux tels que El País, El
Mundo, mais aussi régionaux : La Vanguardia, El Correo, ABC, etc.
98
LAZARUS Sylvain
Professeur, anthropologue, Institut d’études européennes
La ville et l’État
(M2/VG/p et r/S1)
L’hypothèse de ce cours est qu’il ne saurait y avoir de conceptualisation sur les
villes (et encore moins sur « la ville ») sans prise en compte de l’analyse de l’État,
et donc des formes singulières des États contemporains, en particulier en regard
des situations faites aux habitants. On travaillera sur quelques exemples.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Penser l’actualité des villes et des banlieues
(M2/VG/p et r/S2)
Le propos de ce cours peut se dire ainsi :
La ville est au cœur des débats de la presse – urbanisme, écologie, conflits,
pouvoirs, enjeu du foncier, sécurité, zonage et partition, la liste est immense.
Nous analyserons comment réfléchir le questionnement de l’espace urbain à
partir de la presse, française et internationale, avec un intérêt particulier pour la
presse européenne, en se posant la question : peut-on parler d’une spécificité
urbaine européenne ?
Notre grille d’analyse sera thématique et problématique. Elle tentera
d’articuler, à propos des situations urbaines, leur singularité propre et cependant
la possibilité d’une approche comparatiste. Le travail s’organisera sur la
confrontation de quelques situations et de politiques urbaines.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Méthodologie et déontologie de l’enquête sur quelques situations
urbaines
(M1/VG/S1)
Il s’agira de constituer la catégorie d’enquête comme catégorie de la
connaissance en sociologie, anthropologie, histoire. Plusieurs points de repère
sont nécessaires : En quoi la catégorie d’enquête se différencie-t-elle de celle de
l’observation et de l’expérience, par exemple, en physique mais aussi en
médecine. Ce sont d’autres disciplines, d’autres approches, d’autres domaines,
99
certes. Elles portent sur d’autres choses, elles ont d’autres propos, elles spécifient
leurs objets.
Cela ouvre à quelques questions essentielles : Sur ce sur quoi porte la
connaissance dans les domaines qui nous intéressent, quels sont leurs propos,
peut-on là aussi réfléchir en terme d’objet ?
Quatre groupes de travail seront constitués sur les thèmes suivants : « Les
émeutes de Londres, 2011 », « Le mouvement des Indignés, Madrid, 2011 »,
« Les manifestations d’Athènes, 2010-2011 », « Les événements de Clichy-sousBois, 2005 ; Villiers-le-Bel, 2007 – et la catégorie de banlieues en France ». Le
rendu sera un document Web multimédia (images, son, textes).
Enquête de terrain en banlieue
(M1/VG/S2)
Cet atelier pratique suit le cours du premier semestre. Il s’agira d’organiser
collectivement une enquête par entretiens dont nous aurons à décider le thème
précis et à élaborer le guide d’entretien. Le rendu se fera sous une forme
publique.
Séminaire de recherche. État, mondialisation, guerre
(M2/VGr/CEr/doctorat/S12). Une séance par mois, selon le calendrier qui sera fourni.
En collaboration avec Philip Golub et Barbara Karatsioli
Le propos du séminaire est de réfléchir sur les formes contemporaines de
l’État, en Europe et aux États-Unis. Sont-elles en continuité avec celles de la
deuxième moitié du XXe siècle ? Ou, au contraire, une nouvelle période est-elle
ouverte dont deux événements essentiels sont la chute de l’URSS en 1991 et les
attentats de New York de 2001 ?
L’analyse de la nature et de l’espace actuels de l’État seront abordés tant en
regard des transformations internes, droits, lois, politiques publiques qu’à partir
de la politique internationale, économique, militaire et hégémonique.
Le détail des séances sera fourni lors du premier cours.
Bibliographie
Elle sera fournie au fil du cours.
100
LE GLATIN Marc
Professeur associé à l’Institut d’études européennes, directeur du Théâtre de Chelles
La création artistique et son environnement
(M2/GC tous parcours/S1)
En collaboration avec des conférenciers extérieurs. Le calendrier précis des séances sera
fourni lors du premier cours.
Le cycle de conférences a pour vocation de nourrir la réflexion sur le rôle de
l’art et de la culture dans la société contemporaine. A partir d’interventions
d’artistes et de professionnels de la culture, nous chercherons à comprendre en
quoi les courants esthétiques sont influencés par l’environnement sociologique et
économique, et en quoi le mouvement de la création pèse sur le champ social et
politique.
Il s’agit donc de s’interroger, à partir de témoignages concernant l’acte
créateur, sur la portée de la pratique artistique et sur son rôle dans l’émergence de
nouveaux imaginaires sociaux, tant à l’échelle d’un micro-territoire que dans le
cadre des grands enjeux internationaux.
Les interventions de professionnels couvriront une large gamme de secteurs
artistiques (arts plastiques, spectacle vivant, audiovisuel...). Le calendrier en sera
fourni au début du cycle et la programmation précisée avant chacune des
conférences.
Politiques et institutions culturelles en France (locales, nationales et
internationales)
(M1/M2/GC tous parcours/S12). Obligatoire si non suivi en M1.
Assuré en collaboration par :
Jean-François Marguerin, administrateur civil de la culture, directeur du Centre national
des arts du cirque : Politiques nationales et locales en France jusqu’en 1959
Valérie de Saint-Do, rédactrice en chef adjointe de la revue Cassandre : Politiques
nationales et locales en France depuis 1959
Marc Le Glatin : L’action artistique de la France à l’étranger
Le cours s’attache en premier lieu à cerner les origines et les raisons
fondatrices d’une intervention des pouvoirs publics en faveur de la culture, des
arts et des artistes, dans un pays où la Nation a été structurée par un État
centralisé. Une lecture de l’histoire sociale, politique, intellectuelle et artistique de
ce pays permet de comprendre pourquoi une action publique, esquissée dans les
années 1930 et réellement mise en œuvre à partir de la Libération, a pris appui de
façon aussi nette sur une discipline, l’art dramatique, et donné lieu à la première
formulation de la décentralisation.
101
Il s’agit aussi de comprendre le contexte idéologique, politique et esthétique
sous-jacent aux politiques culturelles mises en œuvre depuis 1959 : articulation
entre le ministère de la culture et les collectivités territoriales, liens du monde
artistique avec le tissu socioculturel et les mouvements d’éducation populaire,
émergence d’expressions artistiques hors des champs balisés par les institutions
culturelles, ...
Cette analyse des politiques culturelles nationales et locales de la France trouve
des prolongements dans l’action de la France à l’étranger. Afin d’assurer le
rayonnement de sa langue et de cultiver la réputation d’une nation considérée
depuis huit siècles comme un prestigieux foyer culturel, la France conduit une
ambitieuse action artistique à l’étranger, dont les enjeux historiques et
géopolitiques sont multiples. La présentation des structures institutionnelles de
l’action culturelle de la France à l’étranger et l’analyse de la complexité de la
politique mise en œuvre par le ministère des affaires étrangères (relations avec les
pays de la francophonie, enjeux posés par la construction européenne, rivalité
avec le monde anglo-saxon), débouchent sur une interrogation concernant les
nouveaux défis posés par la déferlante des industries culturelles ou par l’évolution
de l’identité culturelle de la France.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel
(M2/GC AI/GCDP/GCEC/S12/40h)
Avec la collaboration d’Anne-Marie Autissier, Isabelle Bongard, Fanny Bouquerel,
Marianne Clévy et de conférenciers professionnels invités
Le cours de méthodologie se divisera en trois parties :
1- Séances méthodologiques : Isabelle Bongard, Marc Le Glatin
Cet enseignement débutera par un tronc commun de séances de méthodologie
qui présenteront les principes généraux d’un montage de projet et de ses
financements.
2- Approche des divers secteurs culturels et artistiques
Seront ensuite présentés de façon plus approfondie, au cours de séances
intensives, différents domaines artistiques, en collaboration avec des
professionnels invités (théâtre : Marc Le Glatin ; arts de la rue, cirque : Pauline
Quantin, Laure Brière ; danse : Cyril Duchêne ; arts plastiques et musées :
Isabelle Bongard ; musique classique : Philippe Fanjas ; cinéma : Pauline
Gallinari ; musiques actuelles : Isabelle Lazzarini).
Quelques rencontres et visites professionnelles (institutions, lieux culturels)
permettront un contact plus concret avec le monde de la culture et son
fonctionnement.
102
3 - Séances pratiques de montage de dossiers : Marianne Clévy
Seront également intégrées au cours de méthodologie des séances d’initiation
pratique (8 heures au total) à la rédaction/présentation de dossiers de candidature
à projets (et financements) dans le cadre des programmes culturels européens et
internationaux (Union européenne, Conseil de l’Europe, organisations
internationales…, coopération décentralisée). Ces séances relaieront le travail de
présentation et d’analyse de ces programmes opéré au sein du cours d’AnneMarie Autissier : Politiques et stratégies culturelles européennes et internationales.
Les étudiants seront invités à faire une simulation par groupes de trois. Le
travail de montage de dossier sera suivi par mél par l’enseignante et finalisé au
cours d’une séance terminale collective de restitution et de mise en commun.
Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier
(M2/GCAI/DP/EC/S12/60h)
En collaboration avec Isabelle Bongard, Cyril Duchêne et Pauline Gallinari
Dès le début de l’année universitaire, les étudiant-e-s, par groupes de deux à
quatre, seront invités à choisir une idée de montage de projet, qu’ils s’efforceront
de faire aboutir en moins d’un an. Les projets peuvent concerner les domaines des
industries culturelles, du spectacle vivant, des arts plastiques ou prendre une
dimension transversale
Lors de ce travail, qui les confrontera directement à la réalité professionnelle,
ils seront suivis, au sein d’un atelier, par des tuteur-trice-s enseignants et
professionnels. Chaque groupe d’étudiant-e-s aura un tuteur principal qui lui sera
assigné en fonction du thème du projet, mais pourra également bénéficier des
conseils des autres tuteurs.
La coordination générale des projets sera assurée par Marc Le Glatin à qui les
projets devront être soumis avant leur lancement.
103
LHOMEL Édith
Analyste-rédacteur à la Documentation française. Revue Grande Europe
L’intégration des pays d’Europe centrale et orientale à l’Union
européenne*
(lic. pro./M1/M2/CE/CI/TC/S1 ou S2)
Attention : ce cours ne sera pas asssuré en 2011-2012 mais en 2012-2013
L’entrée en 2004, puis en 2007, de dix des États post-communistes (Pologne,
République tchèque, Slovénie, Slovaquie, Hongrie, Estonie, Lituanie, Lettonie
puis Roumanie et Bulgarie) – auxquels il convient d’ajouter Chypre et Malte –
dans l’Union européenne a représenté un défi majeur de la construction
communautaire, sans compter la perspective d’autres adhésions (Croatie et, de
façon plus incertaine, Turquie, autres États des Balkans occidentaux).
Tout en s’attachant à fournir les éléments d’une connaissance approfondie des
«nouveaux États membres», cet enseignement décomposera à plusieurs niveaux la
problématique de l’élargissement de l’UE à l’Est, notamment :
– Les principales étapes du processus de négociation.
– Les grandes dimensions et évolutions du débat sur l’élargissement à l’Est,
d’une part, chez les ex-Quinze, d’autre part, chez les nouveaux pays
membres.
– Les modalités d'intégration au travers de la mise en œuvre des instruments
financiers dits de pré-adhésion et de la reprise de l’acquis communautaire.
– Les nouveaux aménagements institutionnels et configurations géopolitiques
engendrés par ce rapprochement progressif, puis leur intégration.
– Le devenir des politiques communautaires (PAC, Fonds structurels) à l’aune
notamment de cet élargissement.
– Les critères de convergence nominale et réelle appliqués aux nouveaux Etats
membres.
– Les influences que ces nouveaux entrants exercent au sein de l’Union
européenne tant sur son fonctionnement et son devenir institutionnels que sur
les politiques communautaires d’un point de vue économique et social.
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
104
MAINGAULT Philippe
Responsable d’entreprise associative, chargé de cours à l’Institut d’études européennes
Stratégies et pratiques du développement local
(M2/VG/p et r/S1)
Depuis plus de 25 ans, dans un contexte de recul de l’État-Providence, de
reflux des politiques d’aménagement du territoire et d’avancées des idées
néolibérales, les pouvoirs politiques locaux ont développé des stratégies actives
de développement local.
Les territoires mis en concurrence cherchent généralement à développer leurs
activités économiques afin d’accroître leurs ressources fiscales et l’emploi. Ces
objectifs de développement vont-ils perdurer avec la suppression de la taxe
professionnelle ?
Les notions de développement ne sont-elles pas d’ailleurs à réinterroger dans
un contexte où l’efficacité économique traditionnelle est en crise, où les défis
écologiques majeurs peuvent rejoindre la question sociale et où les habitants sont
souvent les grands oubliés du « développement » de leur territoire ?
Plusieurs options de développement sont envisageables selon le type de
territoires mais aussi selon les choix politiques. Ainsi, les stratégies
institutionnelles de développement ne peuvent être identiques entre la villemétropole ancrée dans la mondialisation libérale et inscrite dans une économie
«d’archipel» et des territoires urbains ou ruraux relégués, entre les objectifs
sélectifs de compétitivité et les projets de développement de territoires solidaires
et équilibrés.
A côté de ces formes institutionnelles, des expériences marginales mais de plus
en plus nombreuses de développement solidaire émergent. Elles sont prises en
charge par les populations dans certains pays du Sud mais aussi dans des
territoires délaissés du Nord.
Ces formes de développement se suffisent-elles ? Ne faut-il pas chercher à les
articuler à des politiques publiques locales ambitieuses mais rénovées ? Les
formes renouvelées de coopération décentralisée peuvent-elles encourager une
mondialisation des «expériences innovantes» ?
Nous travaillerons dans une démarche comparatiste et dans une approche
croisant théorie et études de cas pratiques, autour des thèmes suivants :
– Districts marshalliens, districts industriels italiens, systèmes productifs locaux
et pôles de compétitivité, spécialisation sectorielle/fonctionnelle
– Grands investissements privés ou publics en partie exogènes (Iter à Cadarache,
nanotechnologies à Grenoble…)
105
– Logiques d’aménagements économiques tournées vers l’urbanisme
commercial, l’aménagement de zones d’activités sans spécialisation particulière.
– Logiques de captation des revenus : économie résidentielle, touristique,
culturelle, «exportation» des couches pauvres.
– Economie sociale et développement local (systèmes d’échanges locaux,
association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), circuits courts et
coopératifs, finances solidaires, développement communautaire, utopies locales).
– Ecologie industrielle et développement local.
– Articulations des formes alternatives de développement local et des
interventions institutionnelles locales. Etude de cas liés à la commande publique
locale et aux conventions de gestion entre une collectivité et une association.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Dynamiques territoriales du développement urbain : montage de
projet.
(M2/VGp et r/S12)
Cet enseignement annuel est organisé autour de séances de méthodologie de
montage de projets et de séances d’accompagnement des travaux des étudiants
sous forme de tutorat.
106
MARIS Bernard
Professeur à l’Institut d’études européennes
Études de cas. Débats économiques contemporains : analyse des
discours et des concepts
(M1/M2/CE/r et p/M2/CI/S12) Sous réserve
Ce cours propose aux étudiant-e-s une grille de lecture de la presse économique
et une réflexion sur la «science» économique à travers l’analyse de cas
économiques et financiers précis.
L’économie est non seulement un savoir mais aussi un outil d’analyse, de
sélection et de production de données qui ont des fonctions de légitimation et de
justification des politiques économiques et sociales représentant des intérêts de
groupes et de classe. C’est à travers le discours économique – dans ses différents
registres : savant, expert, vulgaire – que sont véhiculées les idéologies qui soustendent ces intérêts et ces rapports de force. La presse est un véhicule essentiel de
l’idéologie économique dominante et la formation de base de tout étudiant passe
par une analyse critique de ce vecteur. Le travail sur les textes permettra une
«déconstruction» du discours économique, dans le cadre d’études de cas. Dans ce
cours seront abordés les grands thèmes suivants :
– rhétorique et science ;
– lois et prévision économique ;
– rhétorique de l’économie ;
– expertise et opinion économique
– formalisme mathématique et économie ;
– think tanks ;
– sociologie de la science économique en France.
Le dossier demandé aux étudiant-e-s constituera le mémoire de M1 et pourra
servir de base à celui de M2, notamment pour les cursus de la voie recherche.
Bibliographie
ARISTOTE, Poétique, Le Livre de poche.
Roland BARTHES, Le Plaisir du texte, Seuil, Paris, 2000.
–– Critique et Vérité, Seuil, Paris, 1999.
–– Leçon, Seuil, Paris, 1989.
–– Mythologies, Seuil, Paris,1985.
Pierre BOURDIEU, Les Structures sociales de l’économie, Seuil, Paris, 2000.
Frédéric LEBARON, La Croyance économique, Seuil, Paris, 2000.
Dairy MACCLOSKEY, If You Are So Smart, The University of Chicago Press, Chicago,
1990.
–– Knowledge and Persuasion in Economics, Cambridge University Press, Londres, 1994.
Bernard MARIS, Ah! Dieu que la guerre économique est jolie, Albin Michel, Paris, 1998.
107
Bernard MARIS, Lettre ouverte aux gourous de l’économie, Albin Michel, Paris, 1999.
–– (dir.), «Légitimation du discours économique» (actes du colloque 2001), Science et
Société n° 55, Presses de l’Université de Toulouse-le-Mirail, 2002.
–– Antimanuel d’économie I et II, Bréal, Paris, 2003 et 2007.
Chaim PERELMAN, L’Empire rhétorique, Librairie philosophique Vrin, Paris, 1997.
Développement durable et services publics*
(M1/M2/CE/CI/VG/S1)
L’objet de ce cours est d’offrir aux étudiant-e-s une perspective globale sur
l’économie de l’environnement, en relation avec la question du développement
durable et la gestion publique des ressources rares. Opposée à la régulation
marchande des problèmes liés à la pollution et à l’environnement, la régulation
publique doit permettre de lier les notions de développement durable ou
soutenable et de service public. Au terme de ce cours, les étudiants devront être
également familiarisés avec les lieux et les modalités de gestion des problèmes
environnementaux en France et dans le monde (ministères de l’environnement,
agences de régulation ....).
Un plan détaillé sera distribué au début des cours.
Bibliographie
Jean-Marie HARRIBEY, Le Développement soutenable, Economica, Paris, 1998.
–– L’Économie économe, L’Harmattan, Paris, 1998.
Michel HUSSON, Six Milliards sur la planète, Textuel, Paris, 2000.
Serge LATOUCHE, L’Autre Afrique : entre don et marché, Albin Michel, Paris, 1998.
–– La Déraison de la raison économique, Albin Michel, Paris, 2001.
Dominique MEDA, Qu’est- ce que la richesse ?, Flammarion, Paris, 2000.
François PARTANT, La Fin du développement, Stock, Paris, 1997.
René PASSET, L’Économique et le Vivant, Economica, Paris, 1996.
Karl POLANYI, La Grande Transformation, Gallimard, Paris, 1983.
Jeremy RIFKIN, La Fin du travail, La Découverte, Paris, 1996.
Joseph SCHUMPETER, Capitalisme, socialisme et démocratie, Payot, Paris, 1990.
Frank-Dominique VIVIEN, Économie et Écologie, La Découverte, Paris, 1994.
108
MESSAMAH Khelifa
Maître de conférences, département d’économie
Géoécononomie du commerce international
(lic. pro./M1/CI/S1)
L’objectif de ce cours est triple. Il s’agit :
– d’analyser les changements qui ont marqué les relations économiques
internationales depuis la fin des années 1980 : globalisation, transition vers
l’économie de marché dans les pays de l’Europe centrale et orientale (PECO),
croissance américaine, développement du régionalisme : UE, EEE, ALENA,
APEC, Mercosur, émergence et crise des nouveaux pays industriels (NPI) d’Asie
et d’Amérique latine, globalisation de la finance, marginalisation des pays en voie
de développement (PVD)...
– d’étudier les réponses à ces changements, telles qu’elles apparaissent à
travers les nouvelles théories de l’échange international, les grands débats
internationaux et les nouvelles stratégies des entreprises (partenariat, réseaux,
maillage) et l’intégration des firmes multinationales.
– d’approfondir les concepts, les outils et le cadre d’analyse susceptible d’aider
les étudiant-e-s à comprendre l’évolution géoéconomique mondiale pour mieux
cerner les politiques stratégiques des différents acteurs.
Plan du cours :
Peut-on concilier justice sociale et libéralisation du commerce international ? :
Approche méthodologique et fondement conceptuel de l’évolution de
l’internationalisation, de la mondialisation et la globalisation.
Libéralisation des flux monétaires et financiers et leur impact sur le commerce
international :
I. Institutions internationales et économie mondiale : Restructuration de
l’économie internationale, rôle et place des institutions internationales, système
monétaire international, crise financière et endettement
II. Libéralisation des flux commerciaux : enjeux et stratégies commerciales.
Mondialisation et échanges internationaux : - de la mécanique du GATT à la
dynamique de l’OMC. - Les nouveaux accords sur les services (GATS) et la
propriété intellectuelle (ADPIC).
III. L’OMC et les défis du cycle de DOHA : l’ORD et la gestion des conflits.
IV. L’évolution géoéconomique du commerce international, nouvelle
composition des échanges et impact des nouvelles technologies de l’information
et de la communication : compétitivité, recherche et développement.
109
Bibliographie
Ouvrages :
Michel AGLIETTA, La crise. Pourquoi en est-on arrivé là ? Comment en sortir ?,
Michalon, Paris, 2008.
Patrick ARTHUS et Maris-Paule VIARD, Globalisation : le pire est à venir, La Découverte,
Paris, 2008.
Paul KRUGMAN, L’Amérique que nous voulons, La Découverte, Paris, 2008.
Charles-Albert MICHALET, Qu’est ce que la mondialisation ?, La Découverte, coll.
«Cahiers libres», Paris, 2002.
Michel RAINELLI, L’Organisation mondiale du commerce, La Découverte, coll.
«Repères», Paris, 1996.
–– La Nouvelle Théorie du commerce international, La Découverte, coll. «Repères», Paris,
2001.
Joseph STIGLITZ, Un Autre Monde : contre le fanatisme du marché, Fayard, Paris, 2006.
Revues :
Problèmes économiques : numéros divers consacrés aux «questions internationales», aux
«questions européennes», aux «économies étrangères», aux «pays en développement».
IFRI/Dunod, Rapport RAMSES, annuel.
INSEE, Première n° 1203, juillet 2008.«L’État de l’économie», Alternatives économiques,
2009, hors série.
110
MONDY André
Inspecteur à la Direction artistique au ministère de la Culture et de la Communication, exadministrateur du Théâtre national de Chaillot et de la Maison de la Culture de Saint-Denis
Gestion administrative et financière des institutions, entreprises et
projets culturels
Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et
projets culturels : atelier
(M2/GC/AI/EC/DP/S12). 2 UE, soit 60 heures au total.
Cours assuré en collaboration avec Cyril Duchêne, Gustave Galeote et Maud Huynh.
Coordination : Marc Le Glatin
L’ensemble de ces deux cours comportent : 1) une mise à niveau en
comptabilité (notamment pour les étudiants accédant directement en M2 et
n’ayant pas suivi de cours d’introduction à la gestion comptable en M1), 2) un
cours magistral commun aux trois parcours (GCAI, GCDP, GCEC), 3) un atelier
pratique comportant des séances spécifiques à chaque parcours.
1) Formation à la comptabilité : Descriptif : voir Gustave Galeote, p. 75.
2) Cours magistral pour tous les parcours : descriptif détaillé voir ci-dessous
- Eléments de gestion financière appliquée aux domaines du spectacle
vivant, des arts plastiques et des industries culturelles,
- Eléments de gestion du personnel,
- Administration de production.
3) Ateliers par groupes optionnels : Cyril Duchêne, Gustave Galeote, Maud Huynh
- Option Direction de projets culturels internationaux (GCDP) : Institutions
culturelles internationales, montage de budgets prévisionnels, montage de
projets internationaux.
- Option Administration des institutions et entreprises culturelles (GCAI) :
Approfondissement en administration de production, contrôle de gestion,
approfondissement en gestion du personnel.
- Options Gestion des échanges culturels et sociaux (GCEC) et Stratégies
culturelles et développement des villes (GCDV) : Saisie comptable, montage de
budgets prévisionnels, techniques de communication.
Cours magistral
Module 1 : Gestion financière des entreprises culturelles : André Mondy et
Gustave Galeote
La gestion et l’administration de l’entreprise culturelle sont marquées par trois
spécificités : une organisation où la production relève d’un processus de création ;
111
l’importance des financements publics ; des statuts juridiques diversifiés et une
législation fiscale/sociale quelquefois favorable.
Après une présentation générale de l’entreprise culturelle, où l’on essayera de
cerner ses multiples dimensions (production, création et diffusion du théâtre, de la
musique, de la danse, du livre, du film, du disque...), on approfondira la gestion et
l’administration par l’étude de trois modules :
- l’environnement juridique : seront abordés les principes généraux du droit,
les obligations et le contrat, les différentes formes de société et l’association.
- l’analyse financière : seront abordés les principes du fonctionnement de la
comptabilité générale et analytique, l’étude du compte de résultat et du bilan, les
soldes intermédiaires de gestion, les différents types de coût, le contrôle de gestion
et l’analyse financière.
- la mise en œuvre du projet culturel : seront abordés sa pertinence économique et juridique, les techniques de sa prévision, les moyens de sa réalisation.
Au travers de ces modules, les diverses branches de l’activité culturelle seront
étudiées comme autant d’applications des principes généraux exposés.
Module 2 : Ressources humaines : André Mondy
La profession culturelle est en perpétuelle évolution. Elle intègre des métiers et
des compétences nouvelles, qui prennent place dans une économie de plus en plus
structurée. C’est de cette gestion spécifique des ressources humaines appliquées
au projet ou à l’entreprise culturelle qu’il sera question dans ce cours.
Manager un projet à vocation artistique et culturelle, c’est d’abord maîtriser
l’ensemble des processus de décision artistiques et économiques ; c’est ensuite
s’entourer d’hommes et de femmes dont la personnalité et la compétence doivent
trouver leur juste place ; et c’est, enfin, comprendre l’ensemble des contraintes
fonctionnelles, notamment juridiques, existant entre l’artiste et son public, pour
mieux les résoudre.
A partir d’études de cas et d’expériences concrètes, les étudiants seront amenés
à faire preuve d’imagination et de rigueur dans ce domaine pour faire aboutir au
mieux la réalisation de projets culturels donnés. La spécificité des secteurs sera
prise en compte notamment pour le spectacle vivant et les arts plastiques.
112
NIKONOFF Jacques
Professeur associé à l’Institut d’études européennes, ancien élève de l’ENA, administrateur
civil hors classe à la Caisse des dépôts
Méthodologie de l’expression écrite : préparation aux concours
(M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)
Le cours vise à maîtriser les techniques d’expression écrite. Celles-ci sont
utiles dans la vie professionnelle et personnelle. Elles sont également nécessaires
lors des cursus universitaires pour réussir les mémoires et dossiers. Le cours sera
néanmoins centré sur la préparation aux épreuves écrites des concours
administratifs de catégorie A et B, des écoles de commerce et de Sciences
politiques.
Il comportera des séances de méthodologie et d’entraînement aux techniques
d’expression écrite :
– rédaction des compositions de culture générale ;
– rédaction de notes de synthèse sur dossier.
Bibliographie
J. BRANA, G. HOFFBECK, P. LIITOLFF, J.-P. LÉVY, J. WALTER, Les Concours de
catégorie A : techniques, méthodes et sujets corrigés, CNFPT.
J. BRANA, Les Épreuves de techniques d’expression : le procès-verbal, CNFPT.
Serge SALON et Jean-Charles SAVIGNAC, Note administrative et résumé de texte, Sirey,
Paris.
––– La Composition de droit public, Sirey, Paris, 1998.
––– La Composition de culture générale, Sirey, Paris, 2006.
Méthodologie de l’expression orale : préparation aux concours
(M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)
Le cours vise à maîtriser les techniques d’expression orale. Comme les
techniques d’expression écrite, elles sont utiles dans la vie professionnelle et
personnelle. Elles sont également nécessaires dans les cursus universitaires pour
réussir les présentations et soutenances. Le cours sera néanmoins centré sur la
préparation aux épreuves orales des concours administratifs de catégorie A et B,
des écoles de commerce et de Sciences politiques.
Il comportera des séances de méthodologie et d’entraînement aux techniques
d’expression orale :
– « Grand oral » de culture générale ;
– explication et commentaire de texte.
113
Bibliographie
J. BRANA, G. HOFFBECK, P. LIITOLFF, J.-P. LÉVY, J. WALTER, Les Concours de
catégorie A : techniques, méthodes et sujets corrigés, CNFPT.
Ch. CAUVIN et G. DESAUNAY, Préparation à l’épreuve d’entretiens, Sirey.
Crises des marchés financiers et finance internationale
(M2/CI/CE/CI/S1)
Le cours a pour but de familiariser les étudiants débutants avec le
fonctionnement des marchés financiers et à en comprendre les crises. Deux crises
seront particulièrement étudiées : celle des subprimes de 2007-2009 et celle de
l’Union européenne commencée au début 2010. Les thèmes suivants seront
abordés de manière critique :
– les acteurs des marchés financiers (fonds de pension, fonds mutuels, fonds
souverains, hedge funds...), les Bourses, les gérants de portefeuilles, les
intermédiaires (agences de notation, courtiers...) ;
– les différents marchés (actions, obligations, monétaire et devises, dérivés) ;
– la question de la dette publique ;
– les techniques financières et la gestion de portefeuille ;
– les problèmes de régulation ;
– le lien entre marchés financiers et firmes multinationales ;
– le rôle des banques et des banques centrales ;
– l’euro et le dollar.
Bibliographie
Nicolas AGBOHOU, Le franc CFA et l’euro contre l’Afrique, Éditions Solidarité mondiale,
Paris, 2008.
Walter BAGEHOT, Lombard Street, Des crises financières et des moyens d’y remédier,
Payot, Paris, 2010.
Agnès BENASSY-QUÉRÉ, Économie de l’euro, La Découverte, Paris, 2011.
John Kenneth GALBRAITH, La crise économique de 1929 – Analyse d’une catastrophe
financière, Petite bibliothèque Payot, Paris, 2009.
Jean-Luc GRÉAU, L’Avenir du capitalisme, Gallimard, Paris, 2005.
–– La Trahison des économistes, Gallimard, Paris, 2008.
Morad EL HATTAB, La Vérité sur la crise, éditions Léo Scheer, Paris, 2011.
Paul JORION, La Crise, Fayard, Paris, 2008.
Olivier LACOSTE, Comprendre les crises financières, Editions Eyrolles, Paris, 2008.
Frédéric LORDON, La Crise de trop, Fayard, Paris, 2009.
Jacques NIKONOFF, La Comédie des fonds de pension, Arléa, Paris, 1999.
André ORLÉAN, Le Pouvoir de la finance, Odile Jacob, Paris, 2000.
Jacques SAPIR, La Démondialisation, Seuil, Paris, 2011.
Joseph STIGLITZ, Le Rapport Stiglitz, Les Liens qui Libèrent, Paris, 2010.
Bruno THÉRET, La Monnaie dévoilée par ses crises, Éd. EHESS, Paris, 2008, tomes 1 et 2.
114
Étude de cas. La mondialisation : causes, effets, alternatives
(M1/M2/CE/CI/S12)
Ce cours vise à identifier les différentes définitions de la «mondialisation», à en
évaluer ses effets, à en comprendre les causes et la crise. Les thèmes suivants
seront évoqués :
- L’évolution du monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
- La révolution conservatrice et le néolibéralisme du tournant des années
1970-1980.
- La crise du capitalisme et sa « régulation ».
Deux possibilités de validation du cours sont offertes aux étudiants :
- une validation semestrielle à partir d’un mémoire d’une quinzaine de pages
sur un sujet lié à la mondialisation ;
une validation annuelle à partir d’un mémoire d’une trentaine de pages sur un
sujet lié à la mondialisation.
Bibliographie
Marc ABELES, Anthropologie de la globalisation, Payot, Paris, 2008.
Samir AMIN, François HOUTART, Mondialisation des résistances, l’état des luttes,
L’Harmattan, Paris, 2002.
Patrick ARTUS, Marie-Paule VIRARD, Globalisation, le pire est à venir, La Découverte,
Paris, 2008.
Serge AUDIER, Le Colloque Lippmann, aux origines du néolibéralisme, Le Bord de l’eau,
Latresne, 2008.
Guy BOIS, Une Nouvelle Servitude, essai sur la mondialisation, François-Xavier de
Guibert, Paris, 2003.
Olivier BOUBA-OLGA, Les Nouvelles Géographies du capitalisme, Comprendre et
Maîtriser les délocalisations, Seuil, Paris, 2006.
Wendy BROWN, Néolibéralisme et la Mort de la démocratie libérale, Les Prairies
ordinaires, Paris, 2007.
Christian CHESNOT et Antoine SFEIR, Orient-Occident, le Choc ?, Calmann-Lévy, Paris,
2008.
Samy COHEN, La Résistance des États – Les Démocraties face aux défis de la
mondialisation, Seuil, Paris, 2003.
Laurent DELCOURT, Bernard DUTERME, Aurélie LEROY, François POLET,
Mondialisation, gagnants et perdants, CTRI – Couleur livres, 2009
François DENORD, Néolibéralisme version française, Demopolis, Paris, 2007.
Marcel GAUCHET, La Crise du libéralisme, Gallimard, Paris, 2007.
Pierre-Noel GIRAUD, La Mondialisation, Editions Sciences humaines, Paris, 2008.
Jean-Christophe GRAZ, Aux sources de l’OMC. La Charte de la Havane 1941-1950, Droz,
Genève, 1999.
Serge HALIMI, Le Grand Bond en arrière. Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde,
Fayard, Paris, 2004.
115
Philippe HUGON et Pierre SALAMA, « Les Suds dans la crise », Revue Tiers Monde,
Paris, 2009.
Jean-Claude MICHÉA, Impasse Adam Smith, Climats, Paris, 2002.
Jacques SAPIR, La Démondialisation, Seuil, Paris, 2011.
Joseph E. STIGLITZ, La Grande Désillusion, Fayard, Paris, 2002.
Edouard TÉTREAU, Quand le dollar nous tue, Grasset, Paris, 2011.
Finances publiques
(TC/M1/M2/CE/VG/S2)
Cet enseignement, qui peut éventuellement s’inscrire dans un module de
préparation aux concours administratifs, vise à présenter, de façon approfondie,
l’organisation et le fonctionnement des finances publiques. Les problématiques
des déficits publics et de la dette publique seront particulièrement étudiées.
Une large partie du cours sera consacrée au budget de l’État, c’est-à-dire à
l’élaboration, à la présentation et au vote tant des recettes que des dépenses. Un
rappel des principales théories économiques qui sous-tendent les politiques
budgétaires et fiscales accompagnera cette présentation.
Une présentation rapide sera effectuée : des finances européennes ; des
finances locales ; des finances sociales (Sécurité sociale essentiellement).
Une présentation des textes principaux qui régissent les finances publiques, en
particulier la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’Ordonnance du 2
janvier 1959 et la Loi organique du 2 août 2001 sera effectuée. Les acteurs
politiques et administratifs chargés de l’élaboration et du débat du budget seront
passés en revue.
Bibliographie
Loi organique (Journal officiel « Lois et Décrets » du 2 août 2001).
Vincent DUSSART, Finances publiques, Paradigme, Orléans, 2008.
Yves GAUDEMENT, Droit administratif, LGDJ, Paris, 2005.
Raymond MUZELLEC, Finances publiques. Intégral concours, Sirey, 13e édition, Paris,
2006.
Les investissements directs étrangers
(M1/M2/CI/CE) Attention : ce cours ne sera pas assuré en 2011-2012 mais en 2012-2013)
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 44.
116
PARIS Guy
Avocat, professeur associé à l’Institut d’études européennes
Droit commercial
(lic. pro./M1/CI/S1)
Ce cours, destiné aux étudiants qui n’ont encore reçu aucune formation en droit
commercial, abordera les aspects suivants :
– introduction à l’étude du droit ;
– l’organisation juridictionnelle ;
– la théorie générale des contrats ;
– les actes de commerce ;
– les commerçants ;
– les effets de commerce, les sociétés commerciales.
Droit du commerce international
(M2/CI/S2)
Le cours abordera successivement :
– L’introduction au droit international privé : sources internes et internationales ; domaine d’application ; renvoi, conflits, interprétation et solutions.
– L’application des règles de conflit.
– La nationalité des sociétés.
– Le droit des obligations : les contrats ; la loi des contrats internationaux ; les
conflits de juridiction ; vente commerciale internationale et conflits de loi.
– La représentation commerciale dans les relations internationales : naissance,
vie et fin du contrat.
– L’arbitrage : juridiction étatique et arbitrage international ; institutions,
règlements, procédures d’arbitrage ; exécution des jugements et sentences
arbitrales.
– Les impayés à l’étranger : prévention et recouvrement.
– Les garanties à première demande : les intervenants ; les différentes sortes de
garantie ; analyse juridique et recours ; les assurances contre le risque
d’appel abusif. Assurances COFACE (Compagnie française d’assurance
pour le commerce extérieur) et Lloyd’s.
– Les transferts de technologie : contrat de licence de brevet et contrat de
«know how».
– Les accords inter-entreprises et l’ordre public européen.
117
Droit de la culture : introduction
(DU/EC/M1GC/M2GC/S12). Ce cours s’adresse aussi aux étudiants de M2 n’ayant pas
suivi ce cours auparavant.
Expression récente, inconcevable il y a encore une cinquantaine d’années, le
droit de la culture consacre l’évolution de la notion même de culture et de ses
enjeux.
1Mais quelle en est la réalité et l’unicité, étant donné la grande diversité des
activités culturelles et des réglementations qui les encadrent ?
Servi par de nombreuses institutions, multiforme, le droit de la culture
s’affirme néanmoins, assurant notamment la protection du patrimoine national
(sites et monuments historiques, archives, langue française...) et des créations
intellectuelles (oeuvres littéraires, artistiques, musicales, audiovisuelles...).
Bibliographie
Patrick COLOMBET, Propriété littéraire et artistique et droits voisins, Dalloz, Paris, 1996.
Pierre Laurent FRIER, Droit du patrimoine culturel, PUF, Paris, 1997.
André FRANCON, Cours de propriété littéraire, artistique et industrielle, Les cours de
droit, Paris, 1997.
André Hubert MESNARD, Droit et Politique de la culture, PUF, Paris, 1990.
Droit des entreprises culturelles
(M2/GC/S12). Cours magistral et atelier.
Après quelques séances de présentation, ce cours fonctionnera essentiellement
sous forme d’études de cas. Seront abordés :
– le droit de la propriété intellectuelle ;
– les législations protectrices du patrimoine culturel ;
– les dispositions concernant la circulation des oeuvres d’art ;
– les dispositions relatives aux droits de la propriété intellectuelle ;
– la réglementation de l’exercice des professions
– le droit social : statuts et droit du travail des professions de la culture.
– le droit des contrats : les contrats de production, distribution, location.
Bibliographie succincte
Jean-Marie PONTIER, Jean-Claude RICCI, Jacques BOURDON, Droit de la culture,
Dalloz, Paris, 1996.
Alain RIOU, Le Droit de la culture et le droit à la culture, ESF, Paris, 1996.
Emmanuel PIERRAT, Le Droit de l’édition appliqué, Cecofop-ProLibris, Paris, 1999.
« Le service public culturel», Actualité juridique – droit administratif, Paris, octobre 2000.
Elle sera complétée au début des cours.
118
QUEMIN Alain
Professeur à l’Institut d’études européennes
Courants esthétiques en Europe au XXe siècle*
(M1/M2/GCp et r/CE/VG/S1)
Après un rapide rappel sur la diffusion des formes culturelles en Europe dès
l’Antiquité grecque puis romaine, qui ont vu les styles architecturaux s’étendre
très largement sur le territoire européen, puis la poursuite de ce phénomène au
Moyen-Age avec les styles roman puis gothique, le cours sur les courants
esthétiques en Europe se focalisera sur le XXe siècle. Il débutera en développant
plus longuement l’étude de l’apparition de l’Art nouveau au tournant entre le
XIXe et le XXe siècle et ses différentes déclinaisons nationales ou régionales (Art
nouveau français et Ecole de Nancy en particulier portant au sommet le travail de
la pâte de verre), Sezession en Autriche, Modernisme catalan (avec la place
particulière accordée au travail du fer forgé), Arts & Crafts en Grande-Bretagne,
mais aussi, déjà, essaimage jusqu’aux Etats-Unis. Il s’agira donc de comprendre
l’émergence d’une forme artistique commune sur le territoire européen, mais
aussi ses déclinaisons en fonction de contextes nationaux et régionaux
particuliers.
Une attention toute particulière sera alors accordée aux avant-gardes apparues
en Europe durant la première moitié du XXe siècle, expressionnisme, futurisme,
cubisme, abstraction, dadaïsme, surréalisme, pop art dans les années 1950…) en
montrant comment ces courants ont souvent émergé en lien avec le contexte
politique et social européen de leur temps, mais aussi comment ils se sont
rapidement étendus sur le continent, faisant apparaître des proximités entre
certains pays, certaines villes.
La place centrale de Paris dans la création européenne et mondiale jusqu’aux
années 1960 sera mise en lumière à partir de l’exemple de certains parmi les plus
grands artistes européens du XXe siècle, comme Picasso, mais sera aussi illustré
le déplacement du centre névralgique de l’art vers New York avec le cas de
Marcel Duchamp. L’exemple du pop art, né en Grande-Bretagne, décliné sous
une forme nationale française avec les Nouveaux Réalistes et triomphant aux
Etats-Unis, permettra également de rendre compte, dans le domaine artistique, des
processus d’européanisation et de mondialisation.
Evaluation : un dossier de recherche par groupe d’étudiants et un examen en fin
de semestre.
Bibliographie
Elle sera fournie lors des premiers cours.
119
Séminaire. Arts, culture, représentations. Europe, internationalisation, mondialisation
Assuré en collaboration avec Anne-Marie Autissier
(M2/GC/p et r/S12)
Calendrier : jeudi matin, de 10h30 à 13h00, salle A 242. Dates prévues : 13 octobre 2011,
10 novembre 2011, 15 décembre 2011, 12 janvier 2012, 16 février 2012, 15 mars 2012, 10
mai 2012, 14 juin 2012)
Un programme de travail détaillé sera fourni au début des cours.
À la lumière des évolutions mondiales récentes, les différentes formes
d’européanisation et de mondialisation doivent être questionnées dans une
optique comparative qui prenne pour centre de ses recherches les nouvelles
mobilisations culturelles et identitaires liées aux flux transfrontaliers de
professionnels et de capitaux, ainsi que les nouvelles modalités de souveraineté et
d’action publique. Cette perspective doit être spécifiquement interrogée dans le
cadre des problématiques artistiques et culturelles, ainsi que concernant les
stratégies d’identification qui dé- et re-structurent les représentations
individuelles et collectives.
La sociologie de l’art et de la culture, la sociologie de l’action publique,
l’économie de la culture, la science politique et la sociologie des relations
internationales seront notamment convoquées dans la perspective de ce séminaire.
Les problématiques analysées intégreront aussi bien le point de vue du marché
que celui des politiques et des pratiques ou des modes de validation artistiques. À
l’interface entre culture et société, seront tout particulièrement analysées les
représentations qui structurent l’ensemble de ces stratégies, tant en termes
d’identité que de systèmes culturels et artistiques.
En relation avec les communications des enseignants-chercheurs et doctorants
de l’Institut d’études européennes, des personnalités extérieures, spécialistes de
ces problématiques, seront invitées à présenter leurs travaux dans le cadre de ce
séminaire.
Bibliographie
Une bibliographie générale sera communiquée lors du premier cours.
Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche
(M2/GCr/S12/20h : selon calendrier)
En collaboration avec Anne-Marie Autissier
Descriptif : voir Anne-Marie Autissier, p. 29.
120
RAVEAUD Gilles
Maître de conférences à l’Institut d’études européennes
Économie et société au Royaume-Uni
(TC/S1). Cous assuré en anglais, validable en langue.
Lieu de l’invention de la Révolution industrielle, le Royaume-Uni a aussi été
celui de l’État-providence, avec le rapport Beveridge. Les années Thatcher ont
fait du Royaume-Uni le pays le plus libéral d’Europe. Les années Blair ont été
celles de la recherche d’une «troisième voie» entre libéralisme et socialisme. Le
cours présente cette histoire, ainsi que les défis actuels du Royaume-Uni, face à la
crise actuelle.
Le cours est assuré en anglais, avec des explications en français lorsque cela est
nécessaire.
Bibliographie succincte
Richard COOTES, Britain since 1700, Longman, Londres, 1982.
François-Charles MOUGEL, Royaume-Uni, Les années Blair, La Documentation française,
Paris, 2005.
Gérard BLAMONT, Anne PAQUETTE, Les Clés de la civilisation britannique, Ellipses,
Paris, 2000.
Les politiques économiques de l’Union européenne*
(M1/M2CE/S1).
Afin de comprendre la crise actuelle, il est nécessaire de maîtriser un certain
nombre de mécanismes économiques, et de connaître l'histoire économique
récente. Ce cours commence par expliquer les origines de la crise des années
1970, et la mise en place d'un « nouveau capitalisme ». Puis il explique quelles
politiques ont été menées afin de permettre la création de la monnaie unique en
1999. Enfin, sont analysés le fonctionnement actuel de l'UE (Banque centrale
européenne, Pacte de Stabilité et de Croissance), et ses conséquences en termes
de croissance et de chômage.
Le cours permet également aux étudiants de connaître les grandes théories
économiques – théorie libérale, approche keynésienne, analyse marxiste – et la
façon dont elles analysent la construction monétaire et économique européenne. Il
est vivement recommandé aux étudiants de M1 CE.
Bibliographie succincte
Marie-Annick BARTHE, Economie de l’Union européenne, Economica, Paris, 2006.
Agnès BENASSY-QUERE, Benoît COEURE, Economie de l’euro, La Découverte, coll.
« Repères », Paris, 2010.
Jean-Paul FITOUSSI, Le Débat interdit. Europe, Monnaie, Pauvreté, Seuil, Paris, 1995.8
121
Jacques GENEREUX, Introduction à la politique économique, Seuil, coll. « Points », Paris,
1997.
Hans TIETMEYER, Économie sociale de marché et stabilité monétaire, Economica, Paris,
1999.
Débats économiques européens*
(TC/M1/M2CE/CI/S12)
Pourquoi l'Europe est-elle autant touchée par la crise ? Que faire face à la
montée des dettes publiques ? L'euro est-il menacé ? Que propose la stratégie
« UE 2020 » ? En quoi consistent les « grandes orientations des politiques
économiques » ? La nouvelle gouvernance économique actuellement mise en
place par l'UE peut-elle réussir ?
Plus fondamentalement, l'objectif de croissance est-il toujours d'actualité, ou
doit-il être abandonné ? La Bourse contribue-t-elle au fonctionnement de
l'économie, oui lui est-elle nuisibles ?
Ce sont ces questions – et d’autres – que nous débattons durant ce cours, qui
s'organisera en partie en fonction de l'actualité.
Bibliographie succincte
Philippe ASKENAZY, Thomas COUTROT, André ORLEAN, Henri STERDYNIAK,
Manifeste d'économistes atterrés, Les Liens qui Libèrent, Paris, 2010.
COMMISSION EUROPEENNE : plusieurs Communications, Livres Blancs, etc.
Jean GADREY, Adieu à la croissance, Les Petits Matins, Paris, 2010.
Jean-Paul FITOUSSI, Jacques LE CACHEUX, L’Etat de l’Union européenne, Fayard,
Paris, dernière édition.
Augustin LANDIER, David THESMAR, Le grand méchant marché, Flammarion, Paris,
2008.
Frédéric LORDON, « Et si on fermait la Bourse ? », Le Monde diplomatique, fév. 2010.
Le modèle social européen*
(TC/CE/S2)
Le «modèle social européen» est une organisation de l’économie qui a pour but
de concilier efficacité économique et justice sociale. Succès jusque dans les
années 1970, le modèle social européen a été confronté à la «crise de l’État
providence» au début des années 1980, puis à la mondialisation depuis les années
1990. Nous verrons les différents modèles sociaux existant en Europe, et les
réponses qu’ils apportent aux défis actuels. Nous étudierons également les
politiques de l’Union européenne dans des domaines tels que l’emploi, les
retraites, l’éducation ou la santé. Nous nous poserons la question du devenir du
«modèle social français».
122
Ce cours ne nécessite pas de connaissances préalables. Toutefois, les étudiants
qui auront suivi un cours d’économie au premier semestre tireront davantage
profit du cours.
Bibliographie succincte
Gosta ESPING-ANDERSEN, Les Trois Mondes de l’État-providence, PUF, Paris, 1999.
––– Trois Leçons sur l’État-providence, Seuil, Paris, 2008.
Bernard GAZIER, Vers un nouveau modèle social, Flammarion, coll. «Champs», Paris,
2005.
Bruno PALIER, Les Réformes des systèmes de retraite, PUF, coll. « Que sais-je », Paris,
2007.
––– Les Réformes des systèmes de santé, PUF, coll. « Que sais-je », Paris, 2008.
Pierre ROSANVALLON, La Crise de l’État-providence, Seuil, Paris, 1981.
Étude de cas : construction européenne.
(M1/M2/CE/S12)
Cette étude de cas vise à suivre un débat (politique, économique, ou social) au
niveau européen. Une fois le sujet choisi avec les étudiants, ceux-ci analysent les
textes proposés par la Commission, discutés au Parlement européen, ainsi que les
débats que la question choisie soulève dans différents pays européens. Une liste
d'intervenants extérieurs est établie. Le travail rendu permet aux étudiants de se
familiariser avec les procédures européennes, et de connaître les débats
politiques, économiques et sociaux contemporains en Europe.
Méthodologie et rédaction des études de cas : construction
européenne
(M1/CEp et r/S12). Cours obligatoire.
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 34.
123
ROBERT Anne-Cécile
Professeur associée, docteur en droit, journaliste au Monde diplomatique
La construction européenne. Historique et institutions*
(lic. pro./M1/S1)
L’élargissement de l’Union européenne de 15 à 27 pays membres entre 2004 et
2007, l’abandon du projet de traité constitutionnel, rejeté par les peuples français
et néerlandais, et les difficultés d’adoption du traité de Lisbonne, rejeté par le
peuple irlandais, marquent un tournant dans l’histoire de la construction
européenne. L’étude de l’historique de cette unification continentale sans
précédent permettra de mieux comprendre l’état actuel de l’Union et de mettre en
perspective les choix effectués par les 27. Le cours s’attachera, en outre, à
analyser les principes politiques et institutionnels qui fondent l’Union européenne
afin d’en éclairer le fonctionnement.
Cette UE reposera sur l’assiduité au cours et la lecture obligatoire de la totalité
ou de fractions substantielles des trois ouvrages ci-dessous.
L’examen final consistera en une batterie de questions très précises, permettant
de vérifier que les bases historiques de la construction européenne sont bien
connues.
Bibliographie
Gérard BOSSUAT, Les Fondateurs de l’Europe unie, Belin, coll. «Sup Histoire», Paris,
2005 (319 pages, 20 euros).
Dominique HAMON et Ivan Serge KELLER, Fondements et Étapes de la construction
européenne, PUF, coll. «Major», Paris, 1997 (481 pages, 26 euros).
Louis DUBOUIS (dir.), «L’Union européenne», Les Notices de la Documentation française,
Paris, 2004 (225 pages, 19 euros).
Michel HUSSON, Roger MARTELLI, Yves SALESSE, Louis WEBER, Francis WURTZ et
al, Europe : une alternative, Syllepse, coll. «Notes de la fondation Copernic», Paris, 2005
(145 pages, 7 euros).
Klaus Dieter BORCHARDT, L’ABC du droit communautaire, Commission européenne,
Direction générale de l’éducation et de la culture, Unité «Publications», Office des
publications officielles des Communautés européennes, Luxembourg, 2000. Accessible
sur le site de la Commission : ec.europa.eu/publications/booklets/eu.../02/txt_fr.pdf
Cette UE, ainsi que l’acquisition des ouvrages mentionnés plus haut, doivent être
considérées comme un investissement pour l’ensemble de la scolarité à l’Institut.
124
Les grands dossiers de la construction européenne*
(lic. pro./M1/M2/TC/S2)
Préalable : avoir suivi Construction européenne : historique et institutions ou Les
institutions de l’Union européenne et/ou disposer des connaissances de base nécessaires.
Les difficultés d’adoption du traité de Lisbonne, rejeté par le peuple irlandais,
et l’abandon du projet de traité constitutionnel, rejeté par les peuples français et
néerlandais, illustrent les limites politiques de la construction européenne telle
qu’elle s’est réalisée jusqu’à présent. L’Union européenne peine à définir une
identité commune dans laquelle se reconnaîtraient ses 500 millions d’habitants.
Les controverses sur l’adhésion de la Turquie, sans cesse repoussée, confirment
cette difficulté.
Par ailleurs, si l’Union a, avec l’euro et la Banque centrale européenne,
parachevé une sorte de fédéralisme technico-économique dont les institutions et
les procédures résistent tant bien que mal à la crise économique, elle souffre d’un
manque de légitimité démocratique (quelles réponses institutionnelles et
politiques peut-on donner au manque de démocratie ?), sociale (pauvreté et
chômage persistent à un niveau élevé), et culturelle (quelle volonté pour défendre
quelles valeurs ?).
Malgré des moyens juridiques et militaires croissants, l’Union se montre
incapable d’élaborer une véritable politique commune face aux grands enjeux
internationaux, comme l’a révélé sa division face à la guerre d’Irak en 2003 ou,
plus récemment, les divergences entre États membres sur la mise en place de la
force de paix Eufor Tchad-République centrafricaine.
Une question clé n’est, au fond, jamais posée : quel projet pour quelle Europe ?
Quelles grandes réformes, de fond et de forme, permettraient-elles au projet
européen de «rebondir»?
Après avoir analysé le système institutionnel européen, puis la nature, le
contenu et les perspectives des grandes politiques de l’Union, le cours s’efforcera
de répondre à ces questions.
Bibliographie
Thierry CHOPIN et Michel FOUCHER (dir.), L’État de l’Union, rapport Schuman 2007,
2007, 232 pages, 19 euros.
Olivier BAISNÉE et Romain PASQUIER, L’Europe telle qu’elle se fait. Européanisation et
sociétés politiques nationales, CNRS Editions, Paris, 2008, 314 pages, 30 euros.
Olivier COSTA et Paul MAGNETTE (dir.), Une Europe des élites ? Réflexions sur la
fracture démocratique de l’Union européenne, Editions de l’Université de Bruxelles,
2008, 286 pages, 25 euros.
Benjamin LANDAIS, Aymeric MONVILLE, Pierre YAGHLEKDJIAN, L’Idéologie
européenne, Editions Aden, Paris, 2008, 390 pages, 25 euros.
Une bibliographie ad hoc sera aussi fournie sur chacun des aspects abordés.
125
L’Afrique dans la mondialisation : économie et géopolitique
(lic. pro./M1/M2/TC/S2)
Souvent qualifié de marginalisé, le continent africain joue en réalité un rôle réel
dans la mondialisation. En effet, réservoir de matières premières (or, coltan,
pétrole...) et de main-d'oeuvre, il est l'objet des convoitises des anciennes
puissances coloniales mais aussi des pays émergents comme la Chine ou le Brésil.
L'Afrique est le terrain d'une vaste bataille pour les investissements, de luttes
d'influences internationales, de tensions politiques... Si la croissance économique
est au rendez-vous, la misère et la famine demeurent. Les atouts de l'Afrique n'en
font pas pour autant une puissance politique. Mis à part quelques pays, comme
l'Afrique du Sud, aucun État ne semble s'imposer dans les débats internationaux.
L'Union africaine, créée il y a dix ans, peine à exprimer la voix du continent.
Pourtant, rien n'est figé : une nouvelle génération de responsables politiques et
économiques voit le jour tandis que les sociétés inventent de nouvelles pratiques
sociales et culturelles. Le cours aura pour objet d'étudier, en s'appuyant sur
l'histoire, la sociologie et l'économie, les grands déterminants du continent
africain et les grands mouvements qui président aujourd'hui à ses
transformations ».
Bibliographie succincte :
Philippe LEYMARIE et Thierry PERRET, Les Cent Clés de l'Afrique, Hachette, coll.
« Littératures », Paris, 2006.
Georges COURADE, L'Afrique des idées reçues, Belin, Paris, 2006.
Sylvie BRUNEL, L'Afrique, continent de développement, Bréal, Paris, 2004.
Une bibliographie plus complète sera fournie au début du cours.
126
SAINT VICTOR (de) Jacques
Professeur au département de droit (Université Paris 8)
Droit de la sécurité globale
(M2/CE/obligatoire CEDM/S1). Cours assuré au Département de droit.
Le concept de « sécurité globale » est apparu récemment, essentiellement après
les attentats du 11 septembre 2001, et il a plusieurs définitions. Pour certains, la
sécurité globale peut être définie (définition de l'Institut National des Hautes
Études en Sécurité - INHES) comme la capacité d'assurer à une collectivité
donnée et à ses membres, un niveau suffisant de prévention et de protection
contre les risques et les menaces de toutes natures et de tous impacts, d'où qu'ils
viennent, dans des conditions qui favorisent le développement sans rupture de la
vie et des activités collectives et individuelles.
Pour d’autres, la « sécurité globale » a d’abord pour ambition de prendre en
compte les nouvelles menaces qui affectent les Etats démocratiques et dont les
causes ne peuvent être traitées dans un seul pays, comme les crimes contre
l’humanité, le terrorisme, la criminalité organisée, la piraterie, le cybercrime,
mais aussi des questions de sécurité relevant de causes accidentelles ou naturelles,
comme la sécurité alimentaire, etc.
Trois phénomènes expliquent cette évolution vers la notion de « Sécurité
globale » en Europe : a/ la disparition des menaces militaires classiques. b/ la
substitution des missions de « Sécurité globale » à celles de « Défense globale » à
la suite des attentats terroristes depuis 2001 ; c/ l’accentuation de la concurrence
et de l’interdépendance internationales résultant de la libéralisation et
mondialisation de l’économie.
Bien entendu, cette manière d’appréhender la Sécurité de façon globale et
systémique pose de nouvelles questions : elle est à la fois pragmatique (répondant
à une réalité de la mutation de certaines menaces ou certains phénomènes
criminels transnationaux) mais aussi très idéologique. Une grande partie de cette
idéologie répond dans ses grandes lignes à une mutation de la pensée stratégique
qui veut tenir compte du continuum des dangers et menaces allant de la petite
délinquance aux risque stratégiques, employant pour y faire face des moyens
pouvant évoquer des pratiques militaires. Elle repose sur l’idée qu’il faut une
nouvelle pensée stratégique qui se doit d’intégrer défense nationale, sécurité
publique, protection des entreprises ou sécurité environnementale. Bien
évidemment, cette approche ne peut manquer de susciter de nombreuses
interrogations ou critiques, notamment concernant les risques divers entre
« sécurité intérieure » et défense nationale. L’application du concept de « sécurité
globale » se plie mal aux exigences de la criminalité locale et de la petite
127
délinquance, qui sont au premier rang des préoccupations des questions de
sécurité.
En procédant par étapes, selon une démarche à la fois historique, théorique et
positive, ce cours vise à tenter de mieux saisir les réponses juridiques à ces
nouvelles questions de sécurité posées par la mondialisation, sans perdre de vue
une nécessaire approche critique.
Seront plus spécifiquement étudiés :
La question des crimes de guerre et contre l’humanité et la réponse du droit
international pénal (Procès de Nuremberg et de Tokyo, CIJ, Tribunaux spéciaux
(ex-Yougoslavie, Rwanda, etc.), Cour pénale internationale, la question de la
torture, etc.,
La question du terrorisme, de la grande criminalité transnationale, de la
piraterie et de la cybercriminalité,
La base économique et financière des réseaux de terrorisme et de mafia, les
activités de trafics illégaux (drogue, armes, êtres humains…), les activités de
fraudes (fiscale, emploi, copies industrielles…) et de blanchiments d’argent,
l’immigration clandestine, la question de la traite, etc.
La question des enjeux de concurrence et d’indépendance stratégique (de
l’intelligence économique à la question du contrôle des entreprises, en passant par
la notion de souveraineté économique – ressources énergétiques, matières
premières, etc. – ; voire la sauvegarde culturelle et linguistique d’un pays ;
La question de la sécurité sanitaire et alimentaire, prévention des risques
industriels, etc.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
128
SAMARY Catherine
Maître de conférences à l’Université Paris-Dauphine, économiste
PECO, Balkans de l'ouest, CEI : quels changements à l'épreuve de
la mondialisation et de l'intégration européenne ?
(M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/CI/GC/S1)
Ce cours servira d'appui pour l'atelier Études de cas : PECO, Balkans de l'ouest, CEI :
changement de système, intégration européenne et ordre mondial (voir ci-dessous). Il est donc
recommandé de le suivre pour faciliter le dégagement de «problématiques» dans les études de
cas et les mémoires, bien que cela ne soit pas obligatoire. Réciproquement, le suivi du cours
n'impose pas de rédiger une étude de cas ou un mémoire sur un sujet proche.
Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, quels bilans peut-on tirer des
transformations des anciens systèmes se revendiquant du socialisme et de
l'intégration des PECO – Pays d'Europe centrale et orientale – dans l'Union
européenne (UE) ? Et comment les interpréter ? Les présentations et perceptions
du «siècle soviétique», comme des changements récents, demeurent brouillées par
des évaluations opaques, des critères non explicités, autant que «les mots»
ambivalents pour décrire ces réalités. Pourtant il est possible d'aller «derrière» les
mots et discours, pour analyser les résultats en fonction de critères explicités.
C'est ce que s'efforcera de faire ce cours, par une mise en perspective historique
des grandes transformations européennes s'inscrivant dans diverses phases de
mondialisation. Il présentera dans ce cadre (et fera discuter) les interprétations
contradictoires du passé/présent de l'Europe de l'Est dans cette mondialisation, et
ce qu'ont été les modalités et effets de la «transition» d'un système à l'autre et
leurs relations avec les transformations mêmes de l’UE. On discutera donc, dans
cette optique, les facteurs internes/externes marquant le basculement historique de
la fin des années 1980 vers un changement de système en Europe de l'Est – et ce
qu'en révèlent davantage aujourd'hui les archives et le recul historique. Nous
analyserons les critères et modalités de ces changements – notamment les
privatisations généralisées considérées comme «marqueurs» de la remise en cause
de l'ancien système ; mais aussi la crise yougoslave qui fut la première épreuve de
«politique extérieure» de l'UE après la chute du Mur de Berlin dans le contexte de
la nouvelle phase de mondialisation.
Les critères et modalités de l'élargissement à l'Est de l'UE seront comparés à
ceux qui avaient prévalu vers les pays du Sud de l'Europe ainsi que les
caractéristiques de la politique dite de «voisinage».
Les exposés pourront s'adapter aussi aux demandes des étudiants de retour sur
des «moments» historiques du passé faisant l'objet d'interprétations différentes (le
soulèvement tchécoslovaque de 1968 réprimé par les tanks soviétiques, ou encore
celui de Solidarnosc en Pologne en 1979-1980 revendiquaient-ils les transformations que la Tchécoslovaquie ou la Pologne ont connues dans les années 1990).
129
Appuis bibliographiques
Ouvrages
Vladimir ANDREFF, Economie de la transition, Ed. Bréal, Paris, 2007.
Jean-Arnault DERENS et Catherine SAMARY, Les Conflits yougoslaves de A à Z, Editions
de l’Atelier, Paris, 2000.
Jean-Pierre PAGÉ et Julien VERCUEIL, De la chute du Mur à la Nouvelle Europe,
L'Harmattan, Paris, 2004.
Jean RADVANYI, Les Etats post-soviétiques, Armand Colin, Paris, 2004.
Jacques RUPNIK (dir.), Les Banlieues de l'Europe – les politiques de voisinage de l'Union
européenne, SciencesPo Les Presses, Paris, 2007.
Catherine SAMARY, Yougoslavie : de la désintégration aux enjeux européens, Ed. du
Cygne, Paris, 2008.
Jean-François SOULET, Histoire de l'Europe de l'Est – de la Seconde Guerre mondiale à
nos jours, Armand Colin, Paris, 2006.
Revues et sites
Le Courrier des Pays de l’Est, site de la Documentation française ; Articles et site du Monde
diplomatique ; Sites et publications de l’Union européenne ; Site du Courrier des
Balkans ; Études et site du CERI – SciencesPo ; Étude « Marchés émergents » - CDC ;
Études et site de l'IRIS
Étude de cas. PECO, Balkans, CEI : changement de système,
intégration européenne et ordre mondial
(M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/S12). Selon calendrier fourni au début du cours.
Cet atelier à pour objectif d’aider à la préparation d’études de cas ou de mémoires, qui
doivent être finalisés en fin d’année universitaire. Les séances de travail, individualisées ou en
groupes, s'appuieront sur le cours ci-dessus.
L'atelier vise à souligner et maîtriser les difficultés auxquelles se confrontent
les études portant sur ces sujets : brouillages des étiquettes, perceptions
conflictuelles du passé/présent, enjeux ouverts et caractéristiques évolutives de la
construction européenne... Les notions d'économie nécessaires aux analyses
seront également explicitées, de façon à faire apparaître leurs critères et les enjeux
de société sous-jacents.
Des séances thématiques seront organisées en fonction des sujets de
recherches, ainsi que des exposés (individuels ou collectifs, par regroupement
thématiques) pour aider à élargir les connaissances, approfondir les approches
critiques, et discuter et préparer les travaux écrits.
Vingt ans après la chute du Mur de Berlin, les pays concernés (Pays d’Europe
centrale et orientale, Balkans de l’Ouest, au-delà…) soulèvent des questions
spécifiques : questions politiques, économiques, institutionnelles, de la
«transition» entre systèmes et de l'héritage de la guerre froide ; interaction entre
construction de l'UE et changements de système en Europe de l'Est... Il s'agit
aussi d'enjeux du nouvel ordre mondial (rapports Etats-Unis, Europe, Russie,
Chine…). Le bilan des transformations réalisées depuis 1989, sans précédent
historique, permet aussi de soulever des questions majeures sur la nature et
l’évolution du projet européen, de ses mécanismes de décision et d'intégration, de
ses effets sur les sociétés concernées.
130
SCHWARTZ Antoine
Chercheur, politologue, chargé d’enseignement à l’Institut d’études européennes
La gouvernance de l’Union européenne*
(M1/M2/CE/CEIE/CERI/CI/S2)
Depuis la crise financière, devenue celle des dettes publiques, la question de la
« gouvernance économique » de l’UE figure au centre de l’actualité. Différents
mécanismes ont déjà été imaginés pour gérer ces crises et renforcer la
coordination des politiques économiques des États-membres. De nombreuses voix
s’élèvent à présent pour réclamer davantage de « fédéralisme », proposer de
nouveaux transferts de souveraineté et même imaginer un futur « gouvernement
économique » de l’UE – une perspective évoquée par le président français et la
chancelière allemande lors de leur rencontre du 16 août 2011.
Quelles sont les modalités et les finalités de cette « gouvernance
économique » ? Comment s’inscrit-elle dans le cadre plus large d’une possible
« régulation de la mondialisation » ? De quels pouvoirs disposent aujourd’hui les
instances européennes pour influer sur les politiques nationales des États
membres ? Enfin, que penser des projets visant à renforcer cette gouvernance, à
mener l’Union sur le chemin du fédéralisme ?
L’objectif de ce cours est double : en premier lieu, étudier la notion de
« gouvernance » et ses implications intellectuelles, politiques et économiques, en
particulier dans les discussions relatives à la « gouvernance mondiale ». En
second lieu, présenter les procédures et les institutions impliquées dans la
gouvernance économique au niveau européen, de façon à éclairer les évolutions
en cours, et les projets de réforme aujourd’hui envisagés.
L’approche privilégiée ne sera donc pas strictement économique : elle
s’appuiera sur l’histoire pour mettre en perspective les enjeux politiques de la
« gouvernance » ; elle prendra soin de mêler le droit et la sociologie politique de
façon à interroger la mise en œuvre et les effets de ces mécanismes.
Ce cours s’adresse particulièrement aux étudiants non spécialistes en économie
mais qui souhaiteraient approfondir, non seulement leur connaissance en cette
manière, mais leur réflexion sur les débats actuels relatifs au devenir de
l’intégration européenne.
Bibliographie indicative
Une bibliographie détaillée sera fournie en cours, ainsi qu’une revue de presse.
Mario DEHOVE, Robert BOYER, « Du ‘gouvernement économique’ au gouvernement tout
court », Critique internationale, 11, avril 2001.
Didier GEORGAKAKIS et Marine de LASSALLE (dir.), La « nouvelle gouvernance
européenne ». Genèses et usages politiques d’un livre blanc, Strasbourg, PUS, 2008.
Jean-Christophe GRAZ, La Gouvernance de la mondialisation, La Découverte, Paris, 2010.
131
Jean-François JAMET « Un gouvernement économique européen : du slogan à la réalité ? »,
Fondation Robert Schuman, Questions d’Europe, n°167-168, 26 avril 2010.
Frédéric LEBARON, Le Savant, le Politique et la Mondialisation, Broissieux, éd. du
Croquant, Paris, 2003.
Dani RODRIK, The Globalization Paradox. Democracy and the Future of the World
Economy, New-York, Northon & Co, 2011.
Jean-Claude TRICHET, « Construire l’Europe, bâtir ses institutions », Discours lors de la
remise du Prix Charlemagne, 2 juin 2011.
Europe (l’) entre intégration et mondialisation* : cycle de
conférences-débat
(M1/M2/CE/CI/S2). Obligatoire en M2 CEp tous parcours.
Coordination : Pascal Boniface et Mireille Azzoug avec la collaboration d’Antoine
Schwartz
Descriptif : voir p. 64.
Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union
européenne*
(M1/M2/CE/TC/S2). Conseillé pour la préparation des concours.
En collaboration avec Benoît Hamon Descriptif : voir p. 86.
La démocratie en Europe*
(M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Thibaud Zuppinger Descriptif : voir p. 30.
Thèmes qui seront traités par Antoine Schwartz : les modèles institutionnels
d’Etats, les formes d’expression de la démocratie, la Constitution française et
l’État français.
Anglais. Version – atelier Internet
(M1/M2GC/VG/CE/S12).
Anglais : version : en collaboration avec Mireille Azzoug
Groupe 1 (S12) : Actualité internationale
Groupe 2 (S12) : Actualité économique
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33.
Examens transversaux : la construction européenne
(M1 tous cursus et M2CE/S1 et S2)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Anne-Cécile Robert
132
SINOU Alain
Professeur à l’université Paris 8, urbaniste
Politiques publiques de la mémoire : production du patrimoine
culturel architectural et urbain
(M1/M2/GC/VG/TC/S2)
Le cours commencera par un rappel de la genèse des notions de monument,
monument historique et patrimoine urbain et des enjeux politiques qui leur sont liés.
Seront étudiées de façon plus approfondie :
– Les valeurs liées au patrimoine urbain : historique – esthétique –
technologique – sociale – pratique – économique.
– Les politiques de valorisation du patrimoine urbain : historique – les
différentes formes : restauration, réhabilitation «touristification» de l’espace – ;
les destinataires de ces politiques ; les procédures d’intervention en France (loi de
1913, Secteur sauvegardé, ZPPAUP, POS…).
Seront abordés dans une approche comparative la politique étatique de la
France, la politique décentralisée de l’Allemagne, le patrimoine dans les pays en
développement.
L’extension du champ patrimonial – dans l’histoire, dans la géographie, d’un
point de vue formel.
Les patrimoines matériel et immatériel.
Etude de cas : la production d’un patrimoine de l’inhumanité en Europe : formes et
enjeux de cette production.
les traces du Nazisme en Allemagne (Berlin, Nuremberg) et en Pologne
(Auschwitz). Les traces de « l’Etat français » et de la collaboration en France. Les
traces de la guerre civile espagnole et du franquisme (Espagne, France). Les
traces du communisme en Europe de l’Est.
Politiques locales en matière d’aménagement
(M1/VG/TC/S1)
Le cours se divisera en trois parties : une présentation des politiques locales
d’aménagement, un atelier de pilotage de projet et une étude de cas.
Les politiques locales d’aménagement
Seront abordés les thèmes suivants :
– Des politiques étatiques aux politiques locales.
– Les formes de coopérations entre acteurs locaux publics, avec l’Etat, avec les
acteurs économiques et sociaux.
– Les formes de l’action : notions de politiques, programme et projet
– Les domaines d’intervention : objectifs, acteurs et outils :
133
– la programmation du développement urbain (les documents prévisionnels :
SDAU/PLU…)
– la maîtrise foncière et la gestion de l’espace urbain – extension (lotissement,
ZAC) ; réhabilitation, requalification.
– le logement – le logement social : financement, acteurs, types d’opération ;
la réhabilitation de l’habitat dégradé – OPAH PACT ARIM ANAH PALULOS
– les équipements sociaux : scolaires, sanitaires, culturels, de loisir…
– le développement économique : zones d’activités, équipements commerciaux…
Le pilotage de projet
Seront abordés :
– Projet et politique
– Le cycle du projet – de l’idée à l’évaluation rétrospective.
– Les acteurs d’un projet
– Les différents maîtres d’ouvrage, privés, publics - le cadre juridique des
maîtres d’ouvrage publics.
– Le choix d’un dispositif de maîtrise d’ouvrage :
– maîtrise d’ouvrage pleinement exercée, maîtrise d’ouvrage confiée, maîtrise
d’ouvrage déléguée, PPP, conduite d’opération, co-maîtrise d’ouvrage.
– Contraintes juridiques, fiscales. Présentation de cas et analyse comparative
des dispositifs
– Le choix d’un dispositif de maîtrise d’œuvre – type de marché, conception
réalisation
– Le cycle des études :
– les différents types. Les études d’identification, de préfaisabilité
– les études de faisabilité : enquêtes physiques, enquêtes socioéconomiques,
études de programmation et de conception
– Les procédures de passation des marchés d’étude de conception :
– Les études techniques APD APS PRO DCE : études économiques
– La passation des marchés de travaux : suivi de la mise en œuvre
– L’évaluation de projet
Etude de cas
Que peut-on construire sur un terrain ?
Exemple de lotissement ou d’un équipement public ou d’un immeuble de
logement.
–
–
–
–
–
Analyse des contraintes réglementaires (plan d’urbanisme)
Morphologie et contrainte du site
Définition d’un pré-progamme
Calcul du coût et de l’équilibre financier
Montage institutionnel : les acteurs du projet.
134
SUAREZ Hero
Chercheur post-doc, chargé d’enseignement à l’Institut d’études européennes
Introduction à l’étude de la société espagnole
(lic. pro./M1/M2/TC/S1). Cours se déroulant largement en espagnol : validable en langue.
L’objectif de ce cours est de présenter une vision de la société espagnole
actuelle à partir de différentes approches méthodologiques et théoriques. Il s’agit
d’apporter aux étudiants des clés pour une réflexion critique sur la situation de
l’Espagne et sa place dans le monde.
La « transition démocratique » ouvrira cette étude, qui abordera le processus de
normalisation politique de l’Espagne suite à l’implantation de la démocratie
représentative. L’analyse approfondie de cette mutation du système politique
espagnol et de ses effets sur la société permettra de réaliser une lecture critique de
l'actualité sociale et culturelle de l’Espagne.
Parallèlement, certaines évolutions propres à la société espagnole seront
identifiées, dans sa transition actuelle vers un nouveau modèle sociétal fondé sur
les structures en réseau, à travers l'analyse d'événements politiques, économiques
et culturels qui se focalisera sur la coexistence de paradigmes sociétaux
spécifiques à l’Espagne.
La lecture croisée de ces deux mutations nous amènera à repérer certaines
caractéristiques de la société espagnole et permettra d’interpréter et de décrypter,
à partir d’une approche dynamique, diverses représentations actuelles de ce pays
du sud de l’Europe.
Bibliographie
Paloma AGUILAR, Políticas de la memoria y memorias de la política: el caso español en
perspectiva comparada, Alianza, Madrid, 2009.
Bernard BESSIÈRE, La culture espagnole : les mutations de l’après-franquisme,
L’Harmattan, Paris, 1992.
Helena BEJAR, La dejación de España, Katz Editores, Madrid, 2008.
Pohl BURKHARD et Jörg TÜRSCHMANN (dir.), Miradas glocales. Cine español en el
cambio de milenio, Vervuet, Madrid, 2007.
Manuel CASTELLS, Comunicación y poder, Alianza, Madrid, 2009.
Antonio ELORZA, ETA, une histoire, Denoël, Paris, 2002.
Juan Pablo FUSI, Espagne, nations, nationalités et nationalismes des Rois catholiques à la
Monarchie constitutionnelle, Presses universitaires de Rennes, 2002.
Dmitri Georges LAVROFF, Le Système politique espagnol, coll. «Que sais-je ?», Seuil, Paris.
José ORTEGA y GASSET (1921), España invertebrada, Espasa-Calpe, Madrid, 2006.
Victor PÉREZ-DIAZ, La Démocratie espagnole, vingt ans après, Complexe, Bruxelles, 1996.
Eduardo SUBIRATS (ed.), Intransiciones. Crítica de la cultura española. Biblioteca Nueva,
Madrid, 2002.
Miguel de UNAMUNO (1916), L’essence de l’Espagne, Gallimard, Paris, 1999.
135
Espagnol. Mise à niveau : recyclage-débutants II
(lic. pro./M1/M2/CI/S2) sous réserve
Ce cours s’adresse à des étudiants ayant déjà étudié l’espagnol pendant
quelques années mais ne l’ayant pas pratiqué ou l’ayant appris «sur le tas». Le
cours permettra de réviser et d’acquérir la grammaire et le vocabulaire de base.
Espagnol. Thème-version – atelier Internet : Arts-culture
(lic. pro./M1/M2/GC/VG/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug.
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33.
Espagnol. Thème-version – atelier Internet : actualité économique
(lic. pro./M1/M2/GC/CE/VG/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug.
Descriptif : voir Mireille Azzoug, p. 33.
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TOPORKOFF Sylviane
Maître de conférences à l’Institut d’études européennes
Identité culturelle, culture des affaires : Amérique/Asie
(lic. pro./M1/M2/CI/S12)
L’impact de la mondialisation, les mutations économiques, culturelles, sociales
sont autant de nouveaux paramètres qui s’imposent à l’entreprise dans un
contexte international et l’obligent désormais à gérer la complexité. Il est dans ce
contexte indispensable de posséder une véritable culture des affaires
internationales, des savoir-faire internationaux.
S’ajoute à cela le fait que les dirigeants de diverses nationalités ont des
perceptions différentes quant aux rapports au temps, à l’espace, au groupe, au
travail, à l’environnement et sont souvent difficiles à comprendre et à accepter.
La prise de conscience du rôle des différences culturelles est donc une des clés
pour faciliter la stratégie internationale des entreprises (y compris PME-PMI)
dans un univers de concurrence mondiale. Le cours se propose de les analyser et
d’en tirer les implications afin de cultiver les différences pour mettre en place les
stratégies industrielles et commerciales de ces entreprises.
Bibliographie
http://www.worldbusinessculture.com/
Yves BRUNSVICK et André DANZIN, Naissance d’une civilisation, le choc d’une
mondialisation, Éditions UNESCO, coll. «défis»1998.
W. Chan KIM et Renée MAUBORGNE, Stratégie Océan Bleu, Pearson Education France, 2005.
Edward T. HALL et Mildred REED HALL : Guide du comportement dans les affaires
internationales, Le Seuil, Paris, 1990.
Edward T. HALL, Comprendre les Japonais, Le Seuil, Paris, 1994.
Philippe d’IRIBARNE, La Logique de l’honneur. Gestion des entreprises et traditions
nationales, Le Seuil, Paris, 1989.
W. Chan KIM et Renée MAUBORGNE, Stratégie Océan Bleu, Pearson Education France,
Paris, 2005.
Emeric LEBRETON, Faire des Affaires avec les Chinois, Editions d’Organisation, Paris,
2010.
Mercatique
(lic. pro./M1/S12 : 2 groupes)
I - La mercatique est un domaine et une pratique en constante évolution. A
mesure que la société change, la conception de ce que doit être un marketing
efficace et socialement responsable se modifie.
Seront abordés les aspects suivants :
– l’entreprise et son environnement
137
– définition de la démarche «mercatique»
– le comportement du consommateur
– les études quantitatives et qualitatives
– politiques du «produit
– politique du prix
– l’organisation de la distribution
– politiques de communication interne/ externe/globale.
– politique de la marque
– politiques de la recherche et de l’innovation
– politiques de la qualité.
Des études de cas dans des domaines divers seront proposées
II - Les entreprises industrielles et de services européennes doivent s’adapter à
la nouvelle concurrence mondiale et à la globalisation de l’économie. Elles
doivent notamment intégrer le marketing relationnel, la dimension «marché
européen» ainsi que l’apport des technologies de l’information à la pratique
marketing. Quelques stratégies marketing européennes de grandes entreprises
seront analysées (Nestlé, France Télécom, L’Oréal, Ikea, Carrefour...).
Bibliographie
Katalin BERENYI, Les 11 lois du marketing créatif. Secrets d'entrepreneurs pour réussir
autrement, Editions d’organisation, Paris, 2011.
Sylviane FARNOUX – TOPORKOFF et Christine TEILLARD d’EYRY, La Promotion de
A à Z, Editions Lavoisier, Paris, 1992.
Philip KOTLER, Bernard DUBOIS, Marketing management, Publi-union, Paris, 2010.
Jacques LENDREVIE, Denis LINDON, Mercator, théorie et pratique du marketing, Dalloz,
Paris, 2010.
Sylvie MARTIN VEDRINE, Initiation au Marketing, les concepts-clés, Les Éditions
d’organisation, Paris, 2003.
Yves PARIOT, Les Outils du marketing stratégique et opérationnel, Editions
d’organisation, coll. « Livres outils – Marketing », Paris, 2010.
Marie-Claude SICARD, Identité de marque, Editions d’organisation, coll. « Livres outils –
Marketing », Paris, 2008.
Sylviane TOPORKOFF, Dal-Ju MUN, Jean-Jacques CROUTSCHE, La Publicité
paneuropéenne, L’Harmattan, Paris, 2006.
Société de l’information et compétitivité de l’Europe dans une
économie globale*
(lic. pro./M1/M2/CI/S1)
La société de l’information issue de la convergence des technologies de
l’information (télécommunications, audiovisuel, informatique) ainsi que de
l’Internet est un facteur clé du développement et de la compétitivité de l’Union
européenne dans une économie globale.
Elle a des implications fortes pour l’Europe, d’une part au niveau commercial,
d’autre part au niveau social et sociétal, bouleversant par ses applications la vie
138
des gouvernements locaux, régionaux, nationaux, des entreprises (à la fois
PME/PMI et grandes entreprises), des institutions, des usagers et des citoyens...
C’est pourquoi nous proposons de développer le cours de la façon suivante :
– Les technologies de l’information comme facteur clé de la compétitivité de
l’Union européenne et de ses entreprises.
– La particularité du modèle européen face aux États-Unis, au Canada, au
Japon, à la Corée...
– Conséquences : stratégies et perspectives de développement de l’Europe en
liaison avec ses nouveaux services et/ou applications télématiques.
Les différents programmes européens mis en place par la Commission
européenne seront étudiés. Des exemples d’applications en Europe seront
développés (en montrant leur spécificité notamment par rapport aux États-Unis,
Canada, Asie) dans différents secteurs de la société de l’information, tels que
commerce électronique, e-santé, e-éducation, e-transports, e-développement
économique local, régional, e-démocratie, e-gouvernement ...
Bibliographie
Michel CARPENTIER, Sylviane FARNOUX-TOPORKOFF, Christian GARRIC, Les
télécommunications en liberté surveillée, Editions Lavoisier, Paris, 1991.
André DANZIN, Sylviane TOPORKOFF, Jean-Pierre QUIGNAUX, Net-travail,
Economica, Paris, 2000.
Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, Beyond e-Government & e-Democracy: A
Global Perspective, Public Technology Institute & ITEMS International, États-Unis,
2008.
Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, Beyond eGovernment-Measuring
Performance : A Global ,Perspective, Public Technology Institute, États-Unis, 2010
Alan R. SHARK et Sylviane TOPORKOFF, -e-Health: A Global Perspective, PTI & Items
International, États-Unis, 2010.
Jean François SOUPIZET et Laurent GILLE (dir.), Nord et Sud numériques, Hermes
Science Publications, 2002.
Sylviane TOPORKOFF, Rapports 2008/2007/2006/2007/2008/2009/2010 Global
Forum/Shaping the Future, Editions Items.
Sites de la Commission européenne.
Différents sites «web» et articles seront analysés durant le cours.
Marketing international II
(lic. pro./M1/S2) Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 38.
Projet tutoré : licence professionnelle
(Lic. pro marché européen hispanophone et marché chinois/S12)
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40.
Méthodologie et rédaction des études de cas : commerce international
(M1/CI/S12) Voir Jean-Marc Benammar, p. 44.
139
TRÉGOMAIN (de) Pierre
Maître de conférences à l’Université de Reims
Pays d’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie
(TC/S1)
Il est aujourd'hui courant de qualifier les nouveaux pays-membres de l’Union
européenne de « pays de la Nouvelle Europe ». Leur actualité autant que celle des
pays candidats à l’adhésion illustre pourtant sans cesse l’importance du passé
historique en Europe centrale et orientale : le souvenir des dominations, les débats
récurrents autour de l’identité nationale ou encore la question des minorités
rappellent que le présent ne peut se comprendre ni se créer sans un recours à
l’histoire.
Ce cours a pour double but de fournir des bases historiques à l’étude des pays
d’Europe centrale et orientale et de sensibiliser à la question de la mise en récit du
passé. Il a également pour objectif d’accompagner les études de cas et projets des
étudiants sur la région. Une participation active est par conséquent demandée. Le
cours est validé par 1) une prise parole orale (exposé ou compte rendu de lecture
seul(e) ou à deux) et par 2) un travail écrit (dossier ou devoir sur table avec
documents autorisés).
Bibliographie
Elle sera fournie lors du premier cours.
140
VENTURA Christophe
Dirigeant de coopérative, diplômé de l’Ecole des Hautes Études en sciences sociales,
conférencier associé à l’IRIS
Géopolitique de l’Amérique du Sud dans un monde multipolaire
(LP/M1/M2CI/CE/TC/S1)
Le sous-continent sud-américain s’engage dans le XXIe siècle avec de
nombreux atouts : réserves énergétiques (gaz, pétrole, lithium), ressources
naturelles (eau, minerais, etc.), réservoir unique de biodiversité, nouvelles
configurations politiques, économiques, commerciales et culturelles d’intégration
régionale (UNASUR, Banque du Sud, ALBA, PetrooCaribe, Telesur, etc.).
Champion régional, membre du G-20, le Brésil s’affirme sur la scène
internationale dans une dynamique politique et diplomatique inédite face aux
Etats-Unis et au sein des institutions internationales. Parallèlement, la Révolution
bolivarienne au Venezuela et l’action des présidents Evo Morales en Bolivie et
Rafael Correa en Equateur démontrent la possibilité de ruptures partielles avec
les dogmes dominants.
Mais l’Amérique du Sud est aussi le terrain de tensions interrégionales
persistantes (conflit colombien, coup d’Etat au Honduras) encouragées par
Washington : installation de nouvelles bases militaires, déploiement de la 4e
Flotte dans l’Atlantique Sud.
Ce cours permettra de comprendre cette nouvelle donne sud-américaine dans
ses dimensions économiques, sociopolitiques, culturelles et géopolitiques, et
d’évaluer sa contribution à l’émergence progressive d’un nouveau Grand Sud
dans l’arène mondiale.
Les relations Amérique du Sud/ Union européenne feront l’objet d’une
attention particulière, notamment à travers l’étude des accords de libre-échange
signés ou en cours de négociation.
Bibliographie
Georges COUFFIGNAL (dir.), Amérique latine. Edition 2010. Une Amérique latine toujours
plus diverse, La Documentation française, Paris, 2010.
Sebastian SANTANDER, Le Régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les EtatsUnis, Editions de l’université de Bruxelles, 2008.
Edouardo GALEANO, Les Veines ouvertes de l'Amérique latine , Editions Pocket, Paris,
2001.
Alain ROUQUIÉ, A l'ombre des dictatures, Albin Michel, Paris, 2010.
Olivier COMPAGNON, Julien REBOTIERr, Sandrine REVET ( dir.), Le Venezuela audelà du mythe, Les Éditions de l’atelier, Paris, 2009.
Bernard DUTERME, La Bolivie d’Evo, Syllepse, Paris, 2009.
Ignacio RAMONET, Fidel CASTRO : biographie à deux voix, Fayard/Galilée, Paris, 2007.
141
Sites, périodiques, revues
Telesur : http://www.telesurtv.net/
El País : http://www.elpais.com/
Consejo Latinoamericano de Ciencas sociales : http://www.clacso.org.ar/
Folha de Sao Paulo : http://www.folha.uol.com.br/
Manière de voir n° 90 – « Amérique latine rebelle » (coord. Maurice Lemoine), Le Monde
diplomatique, décembre 2006-janvier 2007.
Manière de voir n° 113 – « Là où le Brésil va» (coord. Renaud Lambert), Le Monde
diplomatique, septembre 2010.
142
WEISS Philippe
Docteur en psychologie sociale, ancien cadre-export dans une société internationale de service,
formateur en management et négociation interculturels
Travailler et négocier avec le Japon
(lic. pro. Marchés internationaux/M1/M2/CI/TC/S2) Assuré en anglais, validable en langue
Le cours à pour objectif de permettre aux étudiants de bien connaître les
différences culturelles entre Occidentaux et Japonais afin de communiquer
efficacement et de mieux travailler avec ces derniers.
Après une rapide introduction historico-culturelle, cette formation-action
visera à fournir aux participants les conseils et outils opérationnels pour
développer des stratégies gagnantes avec leurs homologues japonais.
Au-delà des compétences techniques nécessaires, la sensibilité à la dimension
interculturelle est l’une des conditions de la réussite des échanges avec les
Japonais.
Seront abordés les aspects suivants :
• Concepts clés de l’interculturel
• Comment situer le Japon parmi les différentes cultures
• Les mythes fondateurs de la post-modernité au Japon
• La vision japonaise du monde : entre tradition et modernité
• L’organisation pyramidale de l’entreprise japonaise
• Structures et fonctionnement de la langue japonaise : quelques notions
élémentaires
• Comment communiquer et construire des relations avec les Japonais ?
• Comment travailler avec les Japonais ?
• La socialisation : facteur de réussite dans la collaboration avecs les
Japonais
L’analyse de vingt cas d’implantations réussies de PME au Japon permettra
d’illustrer la mise en œuvre concrète de ces diverses stratégies.
Bibliographie
Elle sera fournie au début du cours.
Initiation au management multiculturel
(lic. pro. marchés européens/M1/M2/CI/TC/S1)
Le cours a pour objectifs de mesurer l’influence de la mondialisation et de
l’interculturel sur le management des affaires internationales, c’est-à-dire :
• Etre capable de prendre en compte les différentes logiques culturelles
dans les relations professionnelles
143
• Réussir ses propositions commerciales/achats dans un contexte
multiculturel
• Gérer d’une manière synergique des équipes multiculturelles/
multiconfessionnelles en choisissant un leadership tenant compte du
profil culturel des collaborateurs et des variables contextuelles
• Pouvoir identifier et prévenir des conflits interculturels risquant de
devenir contre-productifs
• Savoir effectuer un diagnostic organisationnel sur la base de facteurs
culturels
Au delà des compétences techniques nécessaires, la sensibilité à la dimension
interculturelle est l’une des conditions de la réussite des échanges internationaux
L’éthique dont on se réclame se veut mondialiste et vise le « meilleur » de
chaque culture ; elle mettra l’accent sur les universels et les différences, en
d’autres termes ce qui « unit » et ce qui « distingue » les hommes.
Cette approche du multiculturalisme a pour objectif de démontrer que la
diversité culturelle doit être appréhendée comme une source d’optimisation du
management des entreprises, comme outil de réconciliation de l’individu et du
groupe et enfin comme méthodologie pour concevoir des stratégies pertinentes.
Le dernier axe, à partir de situations concrètes, donnera aux étudiants
l'occasion de se mettre en situation de managers pour tenter de régler, au fur et à
mesure de leur maîtrise du mode de fonctionnement des différentes cultures, des
situations qui sont celles auxquelles tout responsable peut être confronté :
4. Spécificité du management multiculturel/multiconfessionnel
5. Schéma général de la communication interculturelle
6. Savoir poser un diagnostic culturel
7. Sensibilisation au management multiculturel et à la négociation
internationale (plus des monographies de pays)
8. Contrastes dans le monde des affaires européennes
Des études de cas de négociation et de management spécifiques à ces pays
permettront de contextualiser les savoir-faire étudiés.
Bibliographie
Sylvie CHEVRIER, Le Management multiculturel, PUF, Paris, 2004.
Romain GUBERT, L’arrogance française, Ed. Balland, Paris, 2004.
Samuel P. HUNTINGTON, Le Choc des civilisations, Odile Jacob, coll. «Poche», Paris,
2000.
Charles HAMPDEN-TURNER, Fons TROMPENAARS, Au-delà du choc des cultures,
Editions d’Organisation, Paris, 2004.
Philippe D’IRIBARNE, L’Epreuve des différences, l’expérience d’une entreprise mondiale,
Seuil, Paris, 2009.
John MOLE, Mind your Manners, Nicolas Brealey Publishing.
Edgar MORIN La voie pour l’avenir de l’humanité, Fayard, Paris, 2011.
Donald MORRISON, Antoine COMPAGNON, Que reste t-il de la culture française ?,
suivi de Le Souci de la grandeur, Ed. Denoël, Paris, 2008.
144
Bernard NADOULEK, L’Épopée des civilisations, éd. Eyrolles, Paris, 2005.
PASSPORT, Business Culture, World Trade Press.
Carl RODRIGUEZ, International Management, a Cultural Approach, 2nd edition, South
Western College Publishing, 2001.
Site internet :www.executiveplanet.com
Projet commerce international I et II. Méthodologie et pratique :
atelier
(M2/CI/S12/60h). Validé pour 2 UE
En collaboration avec Jean-Marc Benammar.
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 40.
Méthodologie et rédaction du mémoire : commerce international :
atelier
(M2/CI/S12/60h). Validé pour 2 UE
En collaboration avec Jean-Marc Benammar.
Descriptif : voir Jean-Marc Benammar, p. 44.
145
ZUPPINGER Thibaud
Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à l’Institut d’études européennes
La démocratie en Europe*
(M1/M2/TC/obligatoire M1CE/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Antoine Schwartz Descriptif : voir p. 30.
Thèmes qui seront traités par Thibaud Zuppinger : Typologie et manifestation
de la démocratie (à partir de Tocqueville), le libéralisme, le socialisme, la ville et
le citoyen
Civilisation européenne : histoire et héritages*
(M1/M2/TC/obligatoire M1GC/S12)
En collaboration avec Mireille Azzoug et Pauline Gallinari Descriptif : voir p. 31.
Thème qui sera traité par Thibaud Zuppinger : les héritages philosophiques –
l'Europe et l'éthique (problématique commune d'une série de 4 interventions) :
1) Panorama historique des courants moraux ; 2) L'utilitarisme ; 3)L'humanisme
et l'honnête homme (XIIIe–XVIIe siècles) ; le nihilisme.
Sociologie de l’art et des représentations culturelles *
(M1/M2/TC/obligatoire M1/M2GCr/S12)
Anne-Marie Autissier avec la collaboration de Thibaud Zuppinger Descriptif : voir p. 27.
Thibaud Zuppinger abordera quelques aspects des mythes et représentations.
Conception et réalisation d’un site Internet orienté arts-culture
(M1/M2GC /S12)
Cet atelier d’initiation a pour but de proposer aux étudiant-e-s qui en éprouvent
le besoin les bases pour concevoir et mettre en ligne un site Internet dédié à une
action ou un événement culturel. Le cours s’appuiera sur les projets des étudiante-s et des études de cas qu’ils auront à réaliser durant l’année.
Outre la formation technique à l’installation d’un site Internet, seront
également abordées la conception d’une charte graphique, l’ergonomie, la
hiérarchisation des informations et les stratégies de communication.
Anglais. Version : ateliers Internet
(M1/M2GC/VG/CE/S12).
Groupe 1 (S12) : Anglais : Arts-culture : en collaboration avec Mireille Azzoug
Descriptif : voir p. 33.
146
QUATRIÈME PARTIE
CURSUS PAR DIPLÔME
ET
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES ENSEIGNEMENTS
147
INDEX DES ENSEIGNEMENTS
Il est indispensable de se reporter au préalable à la liste des abréviations et sigles
utilisés (page 2) pour pouvoir consulter efficacement l’index des enseignements
et les récapitulatifs des cursus qui suivent.
Dans l’index ci-dessous, les intitulés des cours sont classés dans l’ordre
alphabétique des titres, hors article.
Pour chaque cours sont précisés le-s nom-s des enseignant-e-s ainsi que le-s
cursus dans lequel/lesquels ils s’insèrent et le semestre (S1 ou S2, S12 qui signifie
« annuel »).
•A • Art (l’) contemporain dans la ville : nouvelles pratiques artistiques et enjeux
institutionnels
BONGARD Isabelle (M1/M2/GC/VG/S1) ................................................... 59
• Afrique (l’) dans la mondialisation : économie et géopolitique
ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/M2/TC/S2) ....................................... 126
• Allemagne (l’) dans le monde depuis 1914
GOUGEON Jacques-Pierre (M1/M2/TC/recommandé en CE/S12) ............. 81
• Allemand. Initiation I et II
HACKENBERG Katja (TC/20 h/S12/S2/3e lg ) ........................................... 85
• Allemand. Traduction/rédaction : l’actualité allemande
GOUGEON Jacques-Pierre (TC/S12) ........................................................... 81
• Anglais. Langue spécialisée : commerce international
HUGHES Edward (lic pro/M1/M2/CI/S1 et S2/2 groupes) .......................... 95
• Anglais. Techniques de rédaction
HUGHES Edward (TC/S1) ........................................................................... 96
• Anglais. Thème
HUGHES Edward (TC/S12) ......................................................................... 96
• Anglais. Version : atelier Internet
AZZOUG Mireille, SCHWARTZ Antoine et ZUPPINGER Thibaud
(M1/M2GC/VG/CE/CI/S12) ......................................................................... 33
• Atelier de recherche. Politiques sociales
COURS-SALIES Pierre (M1/M2 parcours CEPS/S12/selon calendrier) ..... 72
C • Chine (la) aujourd’hui
BLACHIER Jean-Lou (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ......................................... 57
• Chinois. Techniques de rédaction
FENG Jean-Yves (lic. pro./marché chinois/TC/S12) .................................... 95
148
• Chinois. Version
FENG Jean-Yves (lic. pro./marché chinois/TC/S12 ..................................... 95
• Civilisation (la) européenne : histoire et héritages*
AZZOUG Mireille, GALLINARI Pauline, ZUPPINGER Thibaud
(M1/GC/TC/S12)........................................................................................... 31
• Communication (la) dans l’entreprise
DOUCET Didier (M1/M2/CI/GC/VG/S2/cours assuré en 2012-2013) ........ 74
• Comptabilité analytique
ACOSTA Fernando (M2/CI/S1) ................................................................... 22
• Conception et réalisation d’un site Internet orienté arts-culture
ZUPPINGER Thibaud (M1/M2GC/S12) ................................................... 146
• Constitutions et organisation administrative des territoires
BERNARD Elsa (M1/M2/VG/CE/TC/S1).................................................... 49
• Construction (la) européenne face aux nouveaux régionalismes et
à la globalisation
KARATSIOLI Barbara (M1/M2/CE/VG/TC/S2) ......................................... 94
• Construction (la) européenne. Historique et institutions*
ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/S1) .................................................... 124
• Coopérations culturelles multilatérales face aux enjeux des mondialisations
AUTISSIER Anne-Marie (M1/M2/GC/CE/VG/p et r/S12) .......................... 28
• Courants esthétiques en Europe au XXe siècle*
QUEMIN Alain (M1/M2/GCp et r/CE/VG/S1) .......................................... 119
• Création (la) artistique et son environnement
LE GLATIN Marc (M2/GC tous parcours/S1) ........................................... 101
• Crises des marchés financiers et finance internationale
NIKONOFF Jacques (M2/CI/CE/CI/S1) .................................................... 114
• Cultures urbaines : pratiques, subjectivité, enjeux
BERTHO Alain (M1/M2/VG/GC/TC/S2) .................................................... 55
D • Débats économiques européens*
RAVEAUD Gilles (M1/M2CE/CI/S12) ..................................................... 122
• Démocratie (la) en Europe*
AZZOUG Mireille ( M1/M2/TC/obligatoire M1/CE/S12/) .......................... 30
• Développement durable et services publics
MARIS Bernard (M1/M2/CE/CI/VG/S1) ................................................... 108
• Dialogue (le) interculturel
BERNARD (de) François (TC/cours assuré en 2012-2013) ......................... 53
• Douanes
GUÉDÉ Bruno (lic. pro./M1/M2/CI/S2) ....................................................... 83
149
• Droit commercial
PARIS Guy (lic. pro./M1/CI/S1) ................................................................. 117
• Droit de la culture : introduction
PARIS Guy (DU/EC/M1/M2/GC/S12) ....................................................... 118
• Droit de la sécurité globale
SAINT VICTOR (M2/CE/obligatoire CEDM/S1)...................................... 127
• Droit des entreprises culturelles
PARIS Guy (M2/GC/S12)........................................................................... 118
• Droit du commerce international
PARIS Guy (M2/CI/S2) .............................................................................. 117
• Droits des étrangers
DUBIN Laurence (M1/M2/CEDM/S1)......................................................... 75
• Dynamiques territoriales du développement urbain : montage de projet
MAINGAULT Philippe (M2/VGp et r/S12) ............................................... 106
E • Économie et dynamique des collectivités territoriales : évolutions actuelles
FABRE Renaud (M1/M2/VG/TC/S1)........................................................... 77
• Économie et société au Royaume-Uni
RAVEAUD Gilles (TC/S1/en anglais/validable en langue) ....................... 121
• Écrire, rédiger en français
AZZOUG Mireille, GALLINARI Pauline (TC/S12 et S2) ........................... 32
• Enquête de terrain en banlieue
LAZARUS Sylvain (M1/VG/S2) ................................................................ 100
• Espagne (l’) contemporaine : politique et société
LARROQUE Jimena (TC/S2/ en espagnol/validable en langue).................. 97
• Espagnol. Mise à niveau : recyclage-débutants II
SUAREZ Hero (lic. pro./M1/M2/CI/S2/sous réserve) ................................ 136
• Espagnol. Lecture et commentaire de la presse espagnole
LARROQUE Jimena (TC/S2) ....................................................................... 98
• Espagnol. Thème-version – atelier Internet : actualité économique
AZZOUG Mireille et SUAREZ Hero (M1/M2GC/VG/CE/CI/S12) ............ 33
• Espagnol. Thème-version – atelier Internet : arts-culture AZZOUG Mireille et
SUAREZ Hero (M1/M2GC/VG/CE/CI/S12)................................................ 33
• Espagnol. Version spécialisée : économie-gestion
ELAZAMI Odile (lic. pro./CI/TC/S12) ........................................................ 95
• Étude de cas : construction européenne
RAVEAUD Gilles (M1/M2/CE/S12) ......................................................... 123
• Étude de cas culturel : atelier AUTISSIER Anne-Marie, AZZOUG Mireille,
BONGARD Isabelle et GALLINARI Pauline (M1/GC/S12) ....................... 61
150
• Étude de cas. Institutions internationales multilatérales
BUTZBACH Étienne et HAMON Benoît (M1/M2/CE/VG/GC/S12).......... 67
• Étude de cas. La mondialisation : causes, effets, alternatives
NIKONOFF Jacques (M1/M2/CE/CI/S12) ................................................. 115
• Étude de cas. PECO, Balkans, CEI : changement de système, intégration
européenne et ordre mondial
SAMARY Catherine (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/S12) .................... 130
• Études de cas. Débats économiques contemporains : analyse des discours
MARIS Bernard (M1/M2/CE/r et p/M2/CI/S12) ........................................ 107
• Études de cas. Financements européens : mode d’emploi *
BUTZBACH Étienne et HAMON Benoît (M1/M2/CE/GC/S12)................. 66
• Études de cas. Institutions et systèmes juridiques europens
BERNARD Elsa (M1/M2/CE/p et r/S12) ..................................................... 52
• Europe (l’) entre intégration et mondialisation : cycle conférences. Coordin.
AZZOUG Mireille, BONIFACE Pascal et SCHWARTZ Antoine
(M1/M2/CE/CI/S1)........................................................................................ 64
F • Finance internationale d’entreprise I
BENAMMAR Jean-Marc (LP/M1/CI/S1) .................................................... 37
• Finance internationale d’entreprise II
BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours/S2) ................................... 37
• Finances publiques
NIKONOFF Jacques (TC/M1/M2/CE/VG/S2) ........................................... 116
• Femmes (les) dans l’espace public : représentations et statut
AZZOUG Mireille (TC/CE/GC/VG/S2) ....................................................... 32
• Forum de l’actualité internationale I et II
BONIFACE Pascal (TC/S1 et S2)................................................................. 63
G • Géoécononomie du commerce international
MESSAMAH Khelifa (lic. pro./M1/CI/S1) ................................................ 109
• Géopolitique de l’Amérique du Sud dans un monde multipolaire
VENTURA Christophe (LP/M1/M2CI/CE/TC/S1) .................................... 141
• Gestion administrative et financière des entreprises, institutions et projets
culturels : atelier,
DUCHENE Cyril, GALEOTE Gustave, HUYNH Maud (M2/GC /S12) ... 111
• Gestion administrative et financière : institutions, entreprises, projets culturels
MONDY André, GALEOTE Gustave (M2/GC/S12) ................................. 111
• Gestion informatique des entreprises culturelles : atelier
GALEOTE Gustave (M1/M2/GCp/DU/EC/S2)............................................ 78
151
• Global (the) City : a Critical overview
KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/TC/S12) ............................................. 92
• Gouvernance (la) de l’Union européenne*
SCHWARTZ Antoine (M1/M2/CE/TC/S2) ............................................... 131
• Droit (le) des organisations internationales
BODEAU-LIVINEC Pierre (M1/M2CE/TC/S1) .......................................... 58
• Grands (les) dossiers de la construction européenne*
ROBERT Anne-Cécile (lic. pro./M1/M2/TC/S2) ....................................... 125
• Grands (les) blocs économiques : UE, États-Unis, Asie orientale
CHAOUAD Robert (lic. pro./M1/M2/CI/CE/S1) ......................................... 68
• Grands (les) enjeux stratégiques mondiaux I et II
BONIFACE Pascal (M1/M2/TC/obligatoire CEIE/CERIp et r/S1 & S2) .... 62
H • Histoire culturelle en Europe à l’époque contemporaine*
GALLINARI Pauline (M1/M2/GC/TC/S2) .................................................. 80
I • Identité culturelle, culture des affaires : Amérique/Asie
TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ..................................... 137
• Initiation à la gestion des entreprises culturelles
GALEOTE Gustave (M1/GCp/DU/EC/S12) ................................................ 78
• Initiation au management multiculturel
WEISS Philippe (lic. pro. marchés européens/M1/M2/CI/TC/S1) ............. 143
• Initiation aux techniques comptables
ACOSTA Fernando et ACOSTA Raphaël (M1/M2/TC/S1/2 groupes) ........ 23
• Institutions (les) de l’Union européenne
BERNARD Elsa (M1/M2/CE/VG/S1) .......................................................... 50
• Intégration (l’) des pays d’Europe centrale et orientale à l’Union européenne*
LHOMEL Édith (TC/ce cours sera assuré en 2012-2013) .......................... 104
• Introduction à l’économie du cinéma en Europe*
GALLINARI Pauline (M1/M2//GC/CE/S1) ................................................. 79
• Introduction à l’étude de la société espagnole
SUAREZ Hero (TC/S1/en espagnol, validable en langue) ......................... 135
• Introduction à l’étude des relations internationales
BENNI Asmaa (M1/TC/obligatoire CEp et r/S1) ........................................ 45
• Investissements (les) directs étrangers BENAMMAR Jean-Marc,
NIKONOFF Jacques et RAVEAUD Gilles (M1/M2/CI/CE/S2) .................. 44
• Investissements (les) directs étrangers
BENAMMAR Jean-Marc, NIKONOFF Jacques, RAVEAUD Gilles
(TC/M1/M2/CE/VG) : cours assuré en 2012-2013) .................................... 116
152
J • Jeunes (les) et la loi
HENNI Amar (M1/M2/VG/TC/S1) .............................................................. 89
L • L’Allemagne à travers les textes
HACKENBERG Katja (TC/S12/en allemand/validable en lg/civilisation) .. 85
• Europe (l’) de la culture : politiques et stratégies*
AUTISSIER Anne-Marie et BOUQUEREL Fanny (M2/GC/CE/S12) ....... 26
• Libéralisme (le) et l’Europe*
COURS-SALIES Pierre (M2/M1/CE/TC/obligatoire pour CEPS/S12) ....... 70
M • Marketing international I
BENAMMAR Jean-Marc (M1/CI/lic. pro. tous parcours /S12 .................... 38
• Marketing international II
TOPORKOFF Sylviane (M1/CI/lic. pro. tous parcours /S2) ........................ 38
• Mercatique
TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/S12/2 groupes) ................................ 137
• Méthodologie de l’expression écrite : préparation aux concours
NIKONOFF Jacques (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)..................... 113
• Méthodologie de l’expression orale : préparation aux concours
NIKONOFF Jacques (M1/M2/TC/recommandé en VG/S12)..................... 113
• Méthodologie et déontologie de l’enquête sur quelques situations urbaines
LAZARUS Sylvain (M1/VG/S1) .................................................................. 99
• Méthodologie et rédaction des études de cas : villes
BERTHO Alain et HASS Catherine (M1/VG/p et r/S12) ............................. 56
• Méthodologie et rédaction des études de cas : construction européenne
RAVEAUD Gilles (M1/CEp et r/S12) ........................................................ 123
• Méthodologie et rédaction des études de cas culturels
AZZOUG Mireille et GALLINARI Pauline (M1/GCp/S12) ........................ 34
• Méthodologie et rédaction études de cas/mémoires : construction européenne
AZZOUG Mireille (M2/CEIE/S12), RAVEAUD Gilles (M1CE p et r) ...... 34
• Méthodologie et rédaction des études de cas/rapports de stage : CI
BENAMMAR Jean-Marc, TOPORKOFF Sylviane et
GUÉDÉ Bruno (lic. pro/M1/CI/S12) ............................................................ 44
• Méthodologie et rédaction des mémoires : commerce international
BENAMMAR Jean-Marc et Philippe Weiss (M2/CI/S12) ........................... 44
• Méthodologie et rédaction mémoires/études de cas : relations internationales
BONIFACE Pascal, BENNI Asmaa (M2/CEr/obligatoire CERI/S12) ......... 48
153
• Méthodologie et stratégies de communication du projet culturel
LE GLATIN Marc, BONGARD Isabelle et CLEVY Marianne
(M2/GCAI/GCDP/GCEC/S12) ................................................................... 102
• Modèle (le) social européen*
RAVEAUD Gilles (TC/CE/S2)................................................................... 122
• Mutations politiques et sociales en France et en Europe (1945-1975)*
COURS-SALIES Pierre (M2/M1/CE/obligatoire pour CEPS/S12) ............. 70
O • Ordres juridiques nationaux, européens, international : rapports de systèmes
BERNARD Elsa (M1/M2/CE p et r/TC/S2) ................................................. 51
P • Patrimoines positifs et patrimoines négatifs dans les contextes de guerre
KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/GC/TC/S2) ........................................ 93
• Pays d’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie
TRÉGOMAIN (de) Pierre (TC/S1) ............................................................. 140
• PECO, Balkans de l'ouest, CEI : quels changements à l'épreuve de la
mondialisation et de l'intégration européenne ?
SAMARY Catherine (M1/M2 CE, CEIE, CERI, CEPS/CI/GC/S1) ........... 129
• Penser l’actualité des villes et des banlieues
LAZARUS Sylvain (M2/VGp et r/S2) .......................................................... 99
• Politique (la) extérieure de l’Union européenne*
CHAOUAD Robert (TC/S2) ......................................................................... 69
• Politique de la ville, nouvelles questions sociales, nouveaux espaces,
nouveaux métiers
BARRAL Annabelle (M1/M2/VG/S12) ....................................................... 35
• Politiques (les) de la ville et leurs professionnels
BARRAL Annabelle et HÉRARD Marianne (M2/VGp et r/S12) ................ 36
• Politiques (les) économiques de l’Union européenne*
RAVEAUD Gilles (M1/M2CE/S1)............................................................. 121
• Politiques de l’audiovisuel en Europe*
GALLINARI Pauline (M1/M2/GC/TC/S2) .................................................. 79
• Politiques et institutions culturelles en Europe : locales, nationales et
internationales*
AUTISSIER Anne-Marie et BOUQUEREL Fanny (M1/M2/GC/CE/S12) .. 25
• Politiques et institutions culturelles en France (locales, nationales
internationales)
LE GLATIN Marc, MARGUERIN Jean-François et
SAINT-DO (de) Valérie (M1/M2/GC tous parcours /S12)......................... 101
• Politiques locales en matière d’aménagement
SINOU Alain (M1/M2/VG/TC/S1)............................................................. 133
154
• Politiques publiques de la mémoire : production du patrimoine culturel
architectural et urbain
SINOU Alain (M1/M2/GC/VG/TC/S2) ...................................................... 133
• Pratiques du développement social urbain : montage de projets
BARRAL Annabelle (M2/VGp/S12) ............................................................ 36
• Métropoles, centres, périphéries et banlieues
ANIESA Antonio (M1/M2/VG/TC/S1) ........................................................ 24
• Processus décisionnel et acteurs des procédures dans l’Union européenne*
HAMON Benoît et Antoine SCHWARTZ (M1/M2/CE/TC/S2) .................. 86
• Proche et Moyen-Orient : géopolitique, géostratégie
BENNI Asmaa (M1/M2/CE/CI/TC/S2) ........................................................ 46
• Production et communication du projet culturel
DUCHÊNE Cyril et HUYNH Maud M2/GC/S12) ....................................... 76
• Projet commerce international : atelier. Méthodologie et pratique
BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours /S12) ................................ 40
• Projet culturel et artistique. Montage pratique : atelier
LE GLATIN Marc, BONGARD Isabelle, GALLINARI Pauline
(M2GCp/S12/60h) ....................................................................................... 103
• Projet tutoré : atelier export - licence professionnelle
BENAMMAR Jean-Marc, GUÉDÉ Bruno, Sylviane TOPORKOFF
(LP tous parcours /S12) ................................................................................. 40
• Propriété (la) industrielle
BENAMMAR Jean-Marc (M1/M2/CI tous parcours /S1) ............................ 43
• Protection comparée des droits fondamentaux
BERNARD Elsa (M1/M2/CEDM p et r/S1) ................................................. 52
Q • Quête d'identité et hybridation à travers la littérature hispanique
LARROQUE Jimena (TC/S2/en espagnol/français/validable en langue) ..... 98
R • Révoltes urbaines contemporaines dans le monde
BERTHO Alain (M1/M2/VG/CE/GC/S2) .................................................... 55
S • Séminaire : relations internationales. Le monde occidental est-il en danger ?
BONIFACE Pascal (M2/CEIE/CERI/S12) ................................................... 62
• Séminaire. Arts, culture, réprésentations. Europe, internationalisation,
mondialisation
QUEMIN Alain et AUTISSIER Anne-Marie (M2/GC/p et r/S12) ............. 120
• Séminaire. Méthodes de la sociologie et approfondissements théoriques
COURS-SALIES Pierre (M2/CEr/doctorat/S12/selon calendrier) ............... 72
155
• Séminaire. Méthodologie et problématique : crise de la réprésentation
BERTHO Alain (doctorat/M2/VG r/S12) ..................................................... 56
• Séminaire. Une possible Europe sociale*
COURS-SALIES Pierre (M2/CEPS obligatoire/ et M1/CEr/S12)................ 71
• Société de l’information et compétitivité de l’Europe ds l'économie globale
TOPORKOFF Sylviane (lic. pro./M1/M2/CI/S1) ....................................... 138
• Sociologie de l’art et des représentations culturelles
AUTISSIER Anne-Marie (M1/M2/GCr et p/S12/) ....................................... 27
• Sociologie de la culture et des arts : atelier de recherche
AUTISSIER Anne-Marie et QUEMIN Alain (M2/GCr/S12/20h)........ 29, 120
• Séminaire de recherche. État, mondialisation, guerre
LAZARUS Sylvain (M2/VGr/CEr/doctorat/S12) ....................................... 100
• Stratégies et méthodologie d’approche du monde professionnel
BONGARD Isabelle (M1/GC p/S12)............................................................ 60
• Stratégies et pratiques du développement local
MAINGAULT Philippe (M2/VG/p et r/S1) ................................................ 105
T • Techniques du commerce international
GUÉDÉ Bruno (lic. pro./S12/2 groupes) ...................................................... 82
• Transport et logistique I
GUÉDÉ Bruno (M1/CI /S1) .......................................................................... 41
• Transport et logistique II
BENAMMAR Jean-Marc (M2/CI tous parcours/S2) ................................... 41
• Travailler avec la Chine
BLACHIER Jean-Lou (lic. pro./M1/M2/CI/S12) ......................................... 57
• Travailler et négocier avec le Japon
WEISS Philippe (lic. pro. marchés internationaux/M1/M2/CI/TC/S2/
assuré en anglais/ validable en langue) ....................................................... 143
V • Version multilingue : traduire l’Europe de la culture I, II et III
AZZOUG Mireille, BOUQUEREL Fanny (M2GC/CE/S1 et S12) .............. 34
• Ville (la) aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers
HÉRARD Marianne (M1/M2/VGp et r/TC/S2) ............................................ 87
• Ville (la) et l’État
LAZARUS Sylvain (M2/VGp et r/S1) .......................................................... 99
• Ville (la) translocale : réseaux globaux et production du lieu
KARATSIOLI Barbara (M1/M2/VG/CE/S1) ............................................... 91
• Villes globales, villes monde
BERTHO Alain (M1/M2/VG/CE/TC/S1)..................................................... 54
156
•
CURSUS PAR DIPLÔME
A lire avant de consulter les cursus
Vous trouverez dans les pages qui suivent un descriptif succinct des cursus de
chacun des diplômes offerts.
Toutefois, pour disposer du détail précis des cours à suivre pour chacun des
cursus et connaître les possibilités de double cursus, il est impératif de se
reporter aux cursus détaillés par diplômes qui figurent sur le site de l’IEE dans le
Guide des études, rubrique «Scolarité», et dans les fiches et les cursus
commentés, rubrique «Diplômes».
Pour les masters, le cursus est présenté sur les 2 ans. La première année
d’études, M1, est sanctionnée par la maîtrise pour les étudiant-e-s qui ont obtenu
tous les enseignements requis, ont rédigé le mémoire d’études de cas et accompli
le stage professionnel. Ceux qui n’ont pas effectué le stage obtiennent une
attestation de réussite.
Les cursus de master sont de 500 heures par an, de même que celui du diplôme
d’université (DU) ; celui de la licence professionnelle est de 540 heures.
Chaque année d’études universitaires, quel que soit le diplôme, correspond à
60 crédits européens ECTS (European Credit Transfer System). Le DU et la
licence professionnelle (bac + 3) correspondent donc à 180 ECTS, la maîtrise
(M1, bac + 4) à 240 ECTS, le master (M2, bac + 5) à 300 ECTS et le doctorat
(bac + 8) à 480 ECTS.
Les cours ou UE (unités d’enseignement) sont, en majorité, semestriels et
correspondent à 30 heures d’enseignements, à raison de 1h45 par semaine au
premier semestre, qui est de 18 semaines, et de 3 heures par semaine au deuxième
semestre, qui est de 10 semaines (voir calendrier, p. 8).
Les séminaires de recherche, les cours professionnalisants (méthodologie,
études de cas, montage de projets, projets tutorés) sont en général annuels et
correspondent à 30 ou 60 heures de cours, organisés en séances de 1h45 ou plus
selon un rythme variable. Un calendrier précis des séances est fourni au début de
l’année universitaire.
Quelques cours (mises à niveau, ateliers professionnalisants) sont intensifs et
organisés sous forme de journées ou demi-journées, selon un calendrier précis,
également fourni au début de l’année universitaire.
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES CURSUS
Reportez-vous aux cursus ci-dessus
ainsi qu’aux descriptifs des diplômes et aux fiches cursus
sur le site Internet de l’IEE (rubrique «Diplômes»)
DIPLÔME
DU
Blocs d’UE
LP
M1 pro
M1 r
M2 pro
M2 r
Nombre d’UE à acquérir par bloc
Langues étrangères A et B
(et C optionnelle)
4 UE
4 UE
4 UE
4 UE
3 UE
1 UE
Sociétés et cultures
étrangères
2 UE
2 UE
2 UE
2 UE
0 UE
0 UE
Construction européenne et
questions internationales
3 UE
3 UE
3 UE
3 UE
2 UE
2 UE
UE libres et optionnelles
2 UE
2 UE
2 UE
2 UE
2 UE
1 UE
Environnement/pratiques
professionnels ou
problématiques de recherche
liés à la spécialité
5 UE
CE/GC/
VG : 3 UE
CI : 5 UE
2 UE
5 UE
2 UE
Projet tutoré, montage de
projet ou projet recherche
0 UE
CE/GC/
VG : 2 UE
CI : 0 UE
2 UE
3 UE
5 UE
+
+
Étude de cas, mémoire ou
rapport de stage
Stage : obligatoire (O),
facultatif (F)
Nombre global d’UE pour
le diplôme
Examens transversaux :
nombre d’épreuves
+
+
1 UE
+
+
1 UE
1 UE
étude cas
2 UE
1 UE
11 UE
étude
cas
rapport
étude
cas
mémoire
mémoire
recherche
0 UE
O
1 UE
O
0 UE
F
0 UE
F
1 UE
O
0 UE
F
17
18
17
17
17
17
0
0
4
0
4
0
3 épreuves
de langue
+
1 épreuve de
culture
générale
158
1 épreuve
théorique
+
1 épreuve
pratique
Doctorat
Études européennes : Sciences sociales
Directeur : Bernard Maris
économiste, professeur à l’IEE
Largement pluridisciplinaire, ce doctorat regroupe une vingtaine de directeurs de recherche,
professeurs des universités – françaises ou étrangères – issus de disciplines très variées
(anthropologie, civilisations et littératures étrangères, droit, économie, géographie, histoire,
science politique, philosophie, sociologie).
Les thèmes de recherche
Institutions et politiques communautaires, gouvernance ; politiques économiques, sociales et
publiques ; genre ; mouvements sociaux et altermondialistes ; villes et coopérations
décentralisées ; enjeux stratégiques internationaux ; l’Union européenne et les grands blocs
mondiaux ; analyse du discours économique ; représentations culturelles, politiques culturelles ;
mutations des territoires et sociétés.
Toutes les recherches entreprises doivent être comparatives. Les comparaisons peuvent
également s’effectuer entre des pays européens et des pays d’autres continents. Les thèmes de
recherche devront faire appel à une approche pluridisciplinaire.
Le centre de recherches
Un centre de recherches pluridisciplinaire, le Centre d’études des mutations en Europe
(CEME), dirigé par Bernard Maris et Mireille Azzoug, encadre les étudiant-e-s du master
recherche et du doctorat de même que l’équipe d’accueil Forces du droit, et notamment l’axe
Mondialisation et transformations de l’État, piloté par Alain Bertho. Il rassemble cinq groupes
de recherche thématiques :
• Politiques, représentations, identités culturelles en Europe (PRICE) : Renaud Zuppinger ;
• La construction européenne : politiques économiques et sociales (CEPES) : Bernard
Maris ;
• Statut juridique des femmes dans l’Union européenne (SJFE) : Mireille Azzoug
• Relations internationales et économie politique internationale (RIEPI) : Pascal Boniface et
Philip Golub ;
• Villes et mondialisation : anthropologie politique et urbaine(VIMAPU) : Alain Bertho.
Le CEME organise régulièrement colloques et tables rondes donnant lieu à publication
(notamment dans Le Fil d’Ariane, revue de l’IEE).
Voir l’Annuaire de la recherche 2007-2009, disponible sur le site de l’IEE, rubrique
«Recherche» et le site Internet du CEME.
159
Master Études européennes et internationales
(M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS)
Spécialité La construction européenne
Parcours professionnels : master 1 (CE-M1p) et master 2 :
Enjeux et dynamiques de l’intégration européenne (CEIE-M2p)
Relations internationales Europe-monde (CERI-M2p)
Droit et mondialisation (CEDM-M2p)
Parcours recherche : master 1 (CE-M1r) et master 2
Politiques sociales et publiques (CEPS-M2r)
L’Europe et l’ordre international (CERI-M2r)
Droit et mondialisation (CEDM-Mrp)
Responsables pédagogiques : Mireille Azzoug, Elsa Bernard, Pascal Boniface
Pierre Cours-Salies, et Gilles Raveaud
Accessible sur concours aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une maîtrise
ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière de construction européenne.
Objectif : former des chercheurs et des professionnels disposant d’une bonne connaissance de
la construction européenne, des ses politiques, de ses programmes et ses financements ainsi
que du contexte et des relations internationaux, pour les centres de recherche, les organismes
d’expertise, les administrations de l’Union européenne et des grandes organisations
internationales ainsi que pour les fonctions publiques internationale, nationale et locale.
Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60
ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise.
• Langues étrangères
M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS)
M2 : CEIE/CERIp/CEDMp : 3 UE (90 h, 9 ECTS), CEPS/CERIr/CEDMr : 1 UE (30 h, 3
ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le
portugais ou le russe pour la première langue : Traduction thème-version, langue
spécialisée, lecture de la presse... Attention : les cours de débutant et recyclage ne sont
validables qu’en 3e langue
• Sociétés et cultures étrangères
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : Civilisation européenne, Fondements de la démocratie, Courants
politiques, Sociétés/cultures, Géopolitique...
• Construction européenne et environnement/problématiques internationaux
M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS)
– Les institutions européennes (obligatoire)
Introduction à l’étude des relations
internationales (obligatoire M1)
– Problématiques européennes/internationales : une UE parmi celles ci-dessous
M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) choisies en fonction de l’option préparée :
– Dossiers de la construction européenne/Grands enjeux stratégiques/
– Problématiques sociales, économiques… : Mutations politiques et sociales en France et en
Europe (obligatoire pour CEPS)
– Problématiques internationales : Coopérations culturelles multilatérales, Droit des grandes
organisations internationales (CEDM)
• Enseignements libres
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
M2 : CEIE/CERIp/CEDMp : 2 UE (60 h, 6 ECTS) ; CEPS/CERIr/CEDMr : 1 UE (30 h,
3 ECTS) parmi : Langues, sociétés/cultures, financements européens, politiques
européennes ; Forum de l’actualité internationale, comptabilité, préparation des
concours,... UE spécialisées, ou module structuré d’une autre spécialité ou parcours du
master.
160
• Environnement professionnel et pratiques de la construction européenne/problématiques européennes et internationales
M1
CE-M1p : 3 UE (90 h, 9 ECTS )
– Construction européenne (institutions, dossiers économiques, culturels de l’UE)
– Politiques sociales et publiques, politique économique, politiques internationales,
– Financements européens, Ordres juridiques nationaux, européen et international
CE-M1r : 2 UE (60 h, 6 ECTS )
Orientation prévue en M2 : CERI/CEDM
– Introduction à l’étude des relations internationales
– Dossiers européens, l’Europe et les enjeux internationaux, les grandes organisations
internationales, politique extérieure de l’UE, ...
Orientation prévue en M2 : CEPS
– Le libéralisme et l’Europe, Politique sociale européenne…
M2
CEIE/CERIp/CEDMp : 5 UE (150 h, 15 ECTS )
CEIE : Ordres juridiques nationaux, européen et international, Grands enjeux mondiaux,
Politique extérieure de l’IEE, Gouvernance de l’UE, Processus de décision, Financements
européens, Prise de décision dans l’UE, Politiques économique, sociale, culturelle de
l’UE, Sevice public et développement durable
CERIp : Le monde occidental est-il en danger ? Grands enjeux mondiaux, Politique
extérieure de l’UE, Géopoltique du Proche et Moyen–Orient, de l’Afrique, de l’Amérique
latine, des PECO…
CDEMp : Droit fondamentaux comparés, droits des étrangers, droit de la sécurité
globale, droit des intitutions internationales, droit de la régulation
CERIr : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– Séminaire/étude de cas. RI : Le monde occidental est-il en danger ?
– L’Europe entre intégration et mondialisation
CEPS : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– Séminaire : Une possible Europe sociale
– Politiques sociales et publiques : atelier de recherche
• Études de cas, projets, recherche
M1
CE-M1p : 3 UE (90 h, 14 ECTS)
– Étude de cas pratique : construction européenne, débats économiques, mondialisation
– Etude de cas liée au mémoire
– Méthodologie du mémoire et mémoire
CE-M1r : 4 UE, 18 ECTS
– Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire
– Étude de cas et mémoire (3 UE)
M2
CEIE/CERIp/CEDMp : 4 UE, 19 ECTS
– Projet/étude de cas (2 UE) : financements européens, coopérations multilatérales,
mondialisation, PECO, Balkans CEI,
– Méthodologie et rédaction du mémoire (2 UE)
CERIr/CEDMr/CEPS : 11 UE, 36 ECTS
– Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS)
– Mémoire (10 UE, 30 ECTS)
• Stages en entreprise ou dans une institution, un centre de recherche
M1 : CE-M1p : 6 ECTS, CE-M1r : 0 ECTS
M2 : CEIE, CERIp/CEDMp : 1 UE, 6 ECTS, CERr/CEDMr/CEPS : 0 ECTS = optionnel
Assuré avec le concours des institutions suivantes
IRIS (Institut de relations stratégiques internationales), GERM (Groupe d’études et de
recherches sur les mondialisations), IRES (Institut de recherches économiques et sociales),
MAEE, Monde diplomatique, Observatoire des mouvements de la société, DATAR...
161
Master Études européennes et internationales
(M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS)
Spécialité Politiques et gestion de la culture en Europe
Parcours professionnels : master 1 (GC-M1p) et master 2 :
Administration des institutions et entreprises culturelles (GCAI-M2p)
Direction de projets culturels internationaux (GCDP-M2p)
Gestion des échanges culturels et sociaux (GCEC-M2p)
Stratégies culturelles et développement des villes (GCDV-M2p)
Parcours recherche : master 1 (GC-M1r) et master 2 :
Représentations et stratégies culturelles et sociales (GCRC-M2r)
Responsables pédagogiques : Anne-Marie Autissier, Mireille Azzoug, Isabelle Bongard,
Marc Le Glatin et Alain Quemin
Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une
maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture.
Objectif : former de futurs professionnels de la culture, capables d’exercer des responsabilités
stratégiques au sein d’institutions culturelles ou auprès de décideurs publics ou privés,
soucieux de s’attacher des personnalités compétentes, au fait des problématiques artistiques,
qu’elles soient locales, nationales ou internationales.
Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60
ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise.
• Langues étrangères
M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS)
M2 : GC-M2p : 3 UE (90 h, 9 ECTS), GCRC-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) à répartir sur 2 ou
3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la
première langue : Traduction thème/version, techniques de rédaction, langue spécialisée,
lecture de la presse,... (les cours débutants/recyclage ne sont validables qu’en 3e lg)
• Sociétés et cultures étrangères
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : Civilisation européenne, Courants esthétiques en Europe,
Histoire culturelle, Audiovisuel, Art contemporain…
• Construction européenne et environnement national et international
M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS)
– La construction européenne : historique et institutions (obligatoire)
– Sociologie relations internationales, Enjeux internationaux, Villes globales, villes monde
– Problématiques européennes, culturelles, sociales…, financements européens (GCDV)
M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) parmi les suivantes, choisies en fonction du parcours choisi :
– L’Europe de la culture : politiques et stratégies : obligatoire
– Dossiers de la construction européenne, Coopérations culturelles multilatérales, Relations
internationales, Enjeux internationaux... Oragnisation administrative des territoires (GCDV)
• Enseignements libres
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
M2 : GC-M2p : 2 UE (60 h, 6 ECTS) ; GCRC-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS), à choisir parmi :
– Langues, sociétés/cultures, financements européens, Sociologie de l’art et des
représentations culturelles, préparation des concours, Pratiques du développement urbain/
Organisations internationales (GCDV)... UE spécialisées/module mineur d’une autre spécialité.
Mise à niveau pour les étudiant-e-s accédant directement en M2 (introduction au droit de la
culture, à la comptabilité, politiques et institutions culturelles de la France et/ou de l’UE).
162
• Environnement et pratiques professionnels de la culture/ problématiques culturelles
M1
GC-M1p : 3 UE (90 h, 9 ECTS )
– Politiques et institutions culturelles locales, nationales et internationales : France
– Droit de la culture : introduction
– Initiation à la gestion des entreprises culturelles
GC-M1r : 2 UE (60 h, 6 ECTS )
– Courants esthétiques en Europe
– Sociologie de l’art et des représentations culturelles
M2
GC-M2p : 5 UE (150 h, 15 ECTS )
– La création artistique et son environnement /La ville, nouveaux métiers… (GCDV)
– Droit de la culture et des entreprises culturelles
– Gestion administrative et financière des institutions et entreprises culturelles
– Gestion des institutions et entreprises culturelles : ateliers (selon le parcours)
– Production et communication du projet culturel et audiovisuel
GCRC-M2r : 2 UE (60 h, 8 ECTS )
– Séminaire : Art, culture, représentations (1 UE, 3 ECTS )
– Sociologie des arts et de la culture : atelier de recherche (1 UE, 3 ECTS )
• Études de cas, montages de projets culturels et recherche
M1
GC-M1p : 3 UE (90 h, 14 ECTS)
– Approche du monde professionnel ou Professionnels de la ville (GCDV) (1 UE, 3 ECTS)
– Étude de cas pratique : arts plastiques, théâtre, cinéma, culture et ville ... (1 UE, 3 ECTS)
– Méthodologie des études de cas et mémoire (1 UE, 6 ECTS)
GC-M1r : 4 UE (120 h, 18 ECTS)
– Étude de cas pratique : (1 UE, 3 ECTS)
– Méthodologie de la recherche et études de cas (1 UE, 6 ECTS)
– Mémoire de recherche master 1 (2 UE, 6 ECTS)
M2
GC-M2p : 4 UE (120 h, 18 ECTS)
– Projet culturel et artistique. Méthodologie et stratégies de communication (1 UE, 3 ECTS)
– Projet culturel et artistique/ville : montage pratique : selon parcours (2 UE, 9 ECTS)
– Méthodologie : problématiques culturelles : rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS)
GCRC-M2r : 11 UE (330 h, 36 ECTS)
– Méthodologie de la recherche et de la rédaction du mémoire (1 UE, 6 ECTS)
– Mémoire (10 UE, 36 ECTS)
• Stages en entreprise/institution culturelle ou institution de recherche pour GCr
M1 : GC-M1p : 0 UE, 6 ECTS, GC-M1r : 0 UE, 6 ECTS
M2 : GC-M2p : 1 UE, 6 ECTS, GCRC-M2r : optionnel : 0 UE, 0 ECTS
Assuré avec le concours des entreprises suivantes qui parrainent la formation
Agence de coopération culturelle et technique - Association française d’action artistique - Canal + Centre d’information pour l’Europe - Centre d’art contemporain de Francfort - Centre européen de la
culture (Genève) - Centre Georges Pompidou - Centre national de la Danse - Comédie française Conseil de l’Europe - Conseil général de la Seine-Saint-Denis - Courrier international - Direction des
affaires culturelles de la ville de Paris – Espace 1987 - Europe cinéma - Fédération française des MJC Festival d’Avignon – Fondation européenne de la culture (Amsterdam) - Fondation Paribas - France
Télécom multimédia - IMA productions - INA - Institut du monde arabe - Instituts culturels français
d’Athènes, Kiel, Prague, Timisoara - Institut franco-portugais de Lisbonne - IRCAM - Kultur Kontakt
(Autriche) - La Cinquième - La Métaphore - La Vidéothèque de Paris - Les Films d’ici - Le Lucernaire Literatur Werkstatt Berlin - MC 93 - Ministère de la culture - Municipalité de Barcelone - New Morning
- Olympia – Paris Quartiers d’été - Printemps de Bourges - Les Recontres - Les Rencontres
chorégraphiques de Saint-Denis - Réunion des musées nationaux - Sept - Song Line - Théâtre de la
Commune - Théâtre de l’Europe - Théâtre de Chelles - Théâtre national de Chaillot - UNESCO - Virgin.
163
Master Études européennes et internationales
(M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS)
Spécialité Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance
Parcours professionnels : master 1 (VG-M1p) et master 2 :
Gestion des villes et métiers du développement urbain (VGPV-M2p)
Parcours recherche : master 1 (VG-M1r) et master 2 :
Processus politiques, modes de gouvernement et démocratie locale (VGPP-M2r)
Responsables pédagogiques : Alain Bertho et Annabelle Barral
Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une
maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture.
Objectif : former des responsables de haut niveau pour la fonction publique territoriale, la
gestion des villes, les institutions, organismes et services publics locaux, former des experts et
des chercheurs pour les universités, les centres de recherche, les observatoires de la vie et de
la décision publique locale, les études prospectives...
Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et 60
ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise.
• Langues étrangères
M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS)
M2 : VGPV-M2p : 3 UE (90 h, 9 ECTS), VGPP-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) à répartir sur 2
ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la
première langue parmi :
– Traduction, techniques de rédaction, langue spécialisée, lecture de la presse...
• Sociétés et cultures étrangères
– M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) :
– La ville aux marges des villes : squats, bidonvilles, foyers
– Civilisation, société, culture, Sociologie de l’art et de la culture, l’Art dans la ville…
• Construction européenne et environnement national et international
M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS)
Constitutions et organisation adminstrative des territoires
Révoltes urbaines contemporaines dans le monde (si non validé en M1) ou
Sociologie/politiques de la culture
– Métropoles, centres, périphéries et banlieues
M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– Révoltes urbaines contemporaines dans le monde (si non validé en M1)
– Financements européens (VGPV-M2p) Métropoles, centres, périphéries et banlieues
(VGPP-M2r)
• Enseignements libres
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– Recommandés : Economie et dynamique des collectivités territoriales, Finances publiques
M2 : VGPV-M2p : 2 UE (60 h, 6 ECTS) :
– Langues, sociétés, préparation des concours, UE spécialisées/module mineur d’une autre
spécialité du master.,... Recommandés : Finances publiques, Economie et dynamique des
collectivités territoriales : évolutions actuelles
M2 : VGPP-M2r : 1 UE (30 h, 3 ECTS) parmi : Penser l’actualité des villes :
problématiques et enquêtes, Les jeunes et la loi, La ville aux marges des villes : squats,
bidonvilles, foyers, La ville translocale
164
• La ville aujourd’hui : analyses et pratiques/problématiques urbaines
M1 VGp et r : 3 UE (90 h, 9 ECTS ) :
– Politiques de la ville ; nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers
– Villes globales, villes monde
– Enquêtes en banlieue
M2 : VGPV-M2p : 5 UE (150 h, 15 ECTS )
– Penser l’actualité des villes
– La ville translocale
– Les politiques locales en matière d’aménagement
– Stratégies et pratiques du développement local
– Les jeunes et la loi
M2 : VGPP-M2r : 2 UE (60 h, 6 ECTS ) parmi
– La ville translocale ou Villes globales, villes monde (si non validé en M1)
– Penser l’actualité des villes ou Les jeunes et la loi ou La ville aux marges des villes :
squats, bidonvilles, foyers
• Études de cas, montages de projets et recherche
M1 :
VG-M1p et r : 3 UE (90 h, 12 ECTS)
– Méthodologie et déontologie des enquêtes
– Organisation d’un colloque professionnel
– Étude de cas ville : Méthodologie et rédaction du mémoire (1 UE, 30 h, 6 ECTS)
M2
VGPV-M2p : 4 UE (120 h, 18 ECTS) : Montage de projet faisant l’objet du mémoire (2 UE,
60 h, 8 ECTS) parmi les 4 suivants :
– Les politiques de la ville et leurs professionnels : méthodologie projet (1 UE, 6ECTS)
– La ville et l’État
– Projet ville : montage pratique, au choix : Pratiques du développement social urbain ou
Dynamiques territoriales ou Projets urbains (2 UE, 9 ECTS)
VGPP-M2r : 11 UE (330 h, 36 ECTS)
– La ville et l’État
– Méthodologie et problématique de la recherche et suivi du mémoire (1 UE, 6 ECTS)
– Mémoire de recherche (10 UE, 36 ECTS)
• Stages en entreprise
M1p : 6 ECTS, M1r : 6 ECTS
M2 : VGPV-M2p : 1 UE, 6 ECTS, VGPP-M2r : optionnel : 0 ECTS
La formation est assurée avec le concours et le soutien des entreprises suivantes
qui parrainnent la formation
OPAC (Office public d’aménagement et de construction) de la Plaine Commune Seine-SaintDenis, IFMO (Institut de formation à la maîtrise d’ouvrages), villes de Saint-Denis, Pantin,
Meaux, Nanterre, Paris, Rennes, Lille, Stockholm..., Rencontres (Réseau des villes, des régions
de la Grande Europe pour la culture), DATAR.
165
Master Études européennes et internationales
(M1 : bac + 4 : 240 ECTS et M2 : bac + 5 : 300 ECTS)
Spécialité Commerce et échanges internationaux
Parcours professionnels : master 1 (CI-M1p) et master 2 :
Commerce international et marketing international (CIMI-M2p)
Échanges commerciaux : Europe-Amérique (CIAM-M2p)
Échanges commerciaux : Union européenne-Pays d’Europe centrale et orientale (CIPE-M2p)
Responsables pédagogiques :
Jean-Marc Benammar, Sylviane Toporkoff
Accessible sur concours, aux titulaires d’une licence ou de son équivalent (M1) ou d’une
maîtrise ou de son équivalent (M2) ayant des connaissances en matière d’art et de culture.
Objectif : former export de PME, cadres de direction internationale, chefs de zone export,
responsables de succursales ou de filiales étrangères en Europe, en Amérique du Nord, en
Amérique latine ou en Europe des responsables de haut niveau pour le commerce
international : responsables centrale et orientale.
Cette formation est homologuée par les Conseillers du commerce extérieur de la France qui
participent au recrutement, au cycle de conférences professionnelles et délivrent un Certificat
de qualification aux étudiant-e-s qui ont suivi le cycle et satisfont aux exigences fixées.
Le cursus, de 1000 heures (120 crédits européens ECTS) se prépare en 2 ans (500 heures et
60 ECTS par an) et est sanctionné à la fin de la première année par la maîtrise.
• Langues étrangères
M1 : 4 UE (120 h, 12 ECTS)
M2 : 3 UE (90 h, 9 ECTS) à répartir sur 2 ou 3 langues, dont l’anglais, l’allemand,
l’espagnol, l’italien, le portugais ou le russe pour la première langue, parmi :
– traduction, techniques de rédaction, langue spécialisée économique, et commerciale, lecture
de la presse...)
• Sociétés et cultures étrangères
M1 : 2 UE : en rapport avec les marchés du parcours choisi ou sur les relations internationales
• Construction européenne et environnement économique et commercial international
M1 : 3 UE (90 h, 9 ECTS)
M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) parmi les suivantes, choisies en fonction de l’option choisie :
– Construction européenne : historique et institutions (M1) Grands dossiers européens (M2),
Politique extérieure de l’UE …
– Politiques économiques de la construction européenne, Société de l’information et
compétitivité de l’Europe dans une économie globale, Intégration des PECO à l’UE …
– Géoéconomie du commerce international, Grands blocs mondiaux, Grands enjeux
mondiaux, Crises et finance internationale, Géopolitique de l’Amérique latine, de
l’Afrique, du Proche et Moyen-Orient..., Pays émergents
• Enseignements libres (120 h, 4 UE, 12 ECTS)
M1 : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
M2 : 2 UE (60 h, 6 ECTS) : à choisir parmi
– Langues, sociétés, financements européens, relations internationales, préparation des
concours, mise à niveau en CI (M1) : comptabilité, techniques du CI, droit des affaires,
UE spécialisées de commerce, ou module mineur d’une autre spécialisation…, Cycle de
conférences : Les Carrefours du commerce international
166
• Environnement professionnel et pratiques du commerce international
M1 : 5 UE (150 h, 15 ECTS) à choisir parmi :
– Culture des affaires : Amérique-Asie
– Travailler et négocier avec le Japon
– Douanes
– Droit du commerce international
– Finance internationale d’entreprise I
– Marketing international I ou II
– Initiation au management multiculturel
– Propriété industrielle
– Transport et logistique I
– La communication dans l’entreprise (tous les 2 ans)
M2 : 5 UE (150 h, 15 ECTS ) : à choisir parmi :
Tous parcours
– Comptabilité analytique
– Douanes
– Finance internationale d’entreprise II
– Investissements directs étrangers (tous les 2 ans)
– Marketing international I ou II
– Initiation au management multiculturel
– Propriété industrielle
– Transport et logistique II
• Etudes de cas, montage de projets internationaux et mémoire
M1 : 1 UE (30 h, 6 ECTS)
– Méthodologie et rédaction des études de cas export.
M 2 : 4 UE (120 h, 16 ECTS)
– Projet tutoré : commerce international : méthodologie et pratique (2 UE, 60 h, 12 ECTS)
– Méthodologie et rédaction du mémoire : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
• Stages en entreprise de 3 mois minimum
M1 : validé pour 0 UE et 6 ECTS (lorsque le stage n’est pas validé, l’étudiant obtient une
attestation de réussite et non pas la maîtrise)
M2 : validé pour 1 UE et 6 ECTS
La formation est assurée avec le concours et le soutien
des entreprises et organismes suivants
Chambre de commerce et d’industrie de Paris : services du commerce extérieur, Chambre de
commerce et d’industrie française à l’étranger, Comité des conseillers du commerce extérieur
de la France, Ubi-France, Services déconcentrés de la DREE, Alcatel, Alstom; Aphrodite’s
Melody, ARCO, Auchan, Aventis Pharma, Bagages Record-Promaxion, Bayer France,
Bongrain, Bosch France, Carrefour, EDF-GDF, Fujitsu-Siemens, ITEMS International,
Lexibook, L’Oréal, Promodentaire, Rodde, Saint-Gobain, Sellier-Hermès, Siemens France,
Souchier, Total, Universal Music Valeo…
167
VALIDATION D’UN PARCOURS
PROFESSIONNEL MINEUR
Pour les masters voie professionnelle, il est possible de valider une spécialité professionnelle
mineure (prise dans une autre spécialité professionnelle du master de l’IEE), dite «parcours»
au sein de la majeure (la spécialité du master préparé) en consacrant certaines UE du cursus à
la mineure (6 UE au total sur les 2 ans en respectant les obligations fixées ci-dessous).
Ainsi un-e étudiant-e peut obtenir un master professionnel : «Politiques et gestion de culture,
option : Gestion des échanges culturels et sociaux» (majeure), avec un parcours : «Gestion des
villes et nouveaux métiers du développement urbain» (mineure).
Les UE devant être consacrés à la mineure sont :
• Les 4 UE libres de M1 (2 UE) et M2 (2 UE)
• 2 UE parmi les autres rubriques (sociétés, environnement international)
Ces 6 UE comportent certaines UE obligatoires et un/e deuxième étude de cas/montage de
projet.
Modules des parcours professionnels de la mineure
• La construction européenne :
– Les dossiers de la construction européenne (M2)
– Les grands enjeux de relations internationales (M1 ou M2)
– La gouvernance de l’Europe (M1 ou M2)
– Politiques sociales ou économiques de l’Union européenne (M1 ou M2)
– Étude de cas «Construction européenne» (M1)
– Montage de projet «Construction européenne» (M2)
• Politiques et gestion de la culture en Europe :
– Les politiques et institutions culturelles en France (M1)
– L’Europe de la culture : politiques et stratégies (M2)
– La création artistique et son environnement (M2)
– Gestion administrative et financière des entreprises et projets culturels (2 UE : M2)
– Montage de projet culturel (M2)
• Commerce et échanges internationaux :
– Droit du commerce international (M1)
– Marketing international (M1 ou M2)
– Finance internationale d’entreprise I ou II (M1 ou M2)
– Transport et logistique I ou II (M1 ou M2)
– Étude de cas Commerce international (M1)
– Projet tutoré Commerce international (M2)
• Gestion des villes et nouveaux métiers du développement urbain :
– Nouvelles problématiques urbaines : villes globales et villes monde (M1)
– Introduction au droit administratif et à l’organisation administrative du territoire (M1/M2)
– Les politiques locales en matière d’aménagement ou Economie et dynamique des
collectivités territoriales (M1/M2)
– Stratégies et pratiques du développement local ou La ville portuaire – espace productif de
la mondialisation (M2)
– Une étude de cas en 1ère année : ville (M1)
– Un montage de projet en 2e année : Pratiques du développement social urbain ou
Dynamiques territoriales du développement urbain
168
Licence professionnelle
(510 heures + stage, soit 60 crédits européens ECTS)
Commerce : spécialisation : adjoint de responsable export
parcours : marchés européens
(marchés anglophone, germanophone,
hispanophone, des pays d’Europe centrale et orientale)
marchés nord-américains et latino-américains,
marché chinois
Responsables du diplôme : Sylviane Toporkoff et Jean-Marc Benammar
Accessible, sur concours, aux titulaires du DEUG, du BTS ou d’un diplôme équivalent au
DEUG, et ayant une bonne connaissance des langues étrangères.
Objectifs : former des cadres bien préparés et familiers des problématiques européennes et des
mécanismes communautaires pour les secteurs du commerce international.
La formation est homologuée par les Conseillers du commerce extérieur de la France et
donne lieu à la délivrance d’un Certificat de qualification aux étudiant-e-s qui ont suivi avec
succès le cycle de conférences professionnelles organisé dans ce cadre.
• Langues et sociétés étrangères : 6 UE (180 h, 18 ECTS)
– 4 UE : étude de 2 ou 3 langues étrangères : anglais et une/deux autres langues en fonction
du parcours préparé
– 2 UE : étude des sociétés étrangères (européennes, américaine ou chinoise, des PECO)
• L’environnement économique national et international du commerce : 3 UE (90 h,
9 ECTS) choisies en fonction du parcours préparé :
– Géoéconomie du commerce international
– Politique économique de l’Union européenne
– Grands blocs mondiaux : Union européenne, États-Unis, Asie orientale
– Géopolitique de l’Amérique latine, de l’Afrique, du Proche et Moyen-Orient, ou
Marketing international ou Transports et logistique …
– Identité culturelle et culture de affaires : Amérique/Asie ou Management multiculturel
– Travailler avec la Chine, Travailler et négocier avec le Japon
• Pratiques du commerce international : projet tutoré : 5 UE (150 h, 15 ECTS)
– Techniques du commerce international
– Mercatique
– Droit des affaires
– Initiation à la comptabilité
– Projet tutoré : étude de cas export de l’option préparée
• Enseignements techniques et optionnels : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– Informatique, atelier CI, techniques de rédaction en français, langues et sociétés
étrangères, UE spécialisées
• Stages et mémoire validés pour 2 UE (12 ECTS)
– stage de 3 à 6 mois dans une entreprise à l’étranger ou en France travaillant à l’export
– mémoire lié au projet tutoré et rapport de stage soutenus devant un jury
Le diplôme peut exceptionnellement donner accès au master Commerce et échanges
internationaux de l’Institut.
169
Diplôme d’université (bac + 3)
500 heures + stage et séjour dans une université européenne
(soit 60 crédits européens ECTS)
Etudes européennes
parcours
Gestion des échanges culturels et sociaux
Gestion de la ville et politiques urbaines
Pays d’Europe centrale et de l’Est
Responsables : Anne-Marie Autissier, Pauline Gallinari
Accessible, sur concours, aux titulaires d’un diplôme au moins équivalent au DEUG (bac + 2)
et disposant d’une bonne maîtrise d’au moins deux langues étrangères.
Objectifs : former des cadres bien préparés et familiers des problématiques européennes et des
mécanismes communautaires pour les secteurs de la culture, de la gestion locale et des
échanges culturels et sociaux
• Langues et sociétés étrangères : 6 UE (180 h, 18 ECTS)
- 4 UE : étude de 2 ou 3 langues (dont 2 langues européennes)
- 2 UE : étude des sociétés et cultures européennes : La civilisation européenne ou Civilisations, sociétés, cultures étrangères, notamment des PECO
• Construction européenne et contexte international : 3 UE (90h, 9 ECTS)
– La construction européenne : historique et institutions
– Introduction à l’étude des relations internationales
– Politiques européennes ou questions internationales, politiques de la ville
• Spécialisation : 5 UE (150 h, 15 ECTS)
Gestion de la culture
– Droit de la culture : introduction
– Courants esthétiques/ Histoire cutlurelle
– Politiques culturelles de l’Europe
– Approche du monde professionnel
– Étude de cas culturels
Gestion de la ville
– Finances publiques
– Politiques de la ville : nouvelles questions sociales, nouveaux espaces, nouveaux métiers
– Méthodologie des études de cas
– Étude de cas
Pays d’Europe centrale et de l’Est
– L’Europe centrale et orientale : histoire et historiographie
– Les PECO : changement de système, intégration et mondialisation
– L’intégration des PECO dans l’Union européenne, ou une UE sur l’Uion européenne
– UE de relations internationales
– Méthodologie des études de cas et étude de cas
• Enseignements techniques et optionnels : 2 UE (60 h, 6 ECTS)
– 2 UE : Initiation à la gestion, écrire, rédiger en français, comptabilité... ou UE libres
• Stages, semestre d’études, mémoire (validé pour 1 UE, 15 ECTS)
– semestre d’études dans une université européenne validé dans le cursus
– stage de 2 à 3 mois dans une entreprise ou institution européenne ou internationale, ou dans
une collectivité territoriale.
– étude de cas soutenue devant un jury
Le diplôme donne accès, sur examen d’entrée, au master M1, spécialités : Construction européenne,
Politiques et gestion de la culture en Europe, Villes et nouveaux espaces européens de gouvernance.
170
CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2011-2012
SEPTEMBRE 2011
26
Début de la session
intensive : Savoirs
fondamentaux
OCTOBRE 2011
3
Fin de la session intensive :
Savoirs fondamentaux
10
Début des cours 2011-2012
DÉCEMBRE 2011
18
Début des vacances
d’hiver
JANVIER 2012
2
Fin des vacances d’hiver
3
Reprise des cours et début
des examens de fin d’UE
11/12
Reprise des cours du 2e
semestre
Examens transversaux
14
Fin du 1er semestre
16
Début du 2e semestre
MARS 2012
5
NOVEMBRE 2011
AVRIL 2012
10/13
Examens transversaux et
rattapage cours 1er semestre
15/29
Vacances de printemps
JUIN 2012
JUILLET 2012
13
SEPTEMBRE 2012
Fin des soutenances de la
session de juin-juillet
OCTOBRE 2012
1/5
Examens transversaux et
rattapage cours 2e semestre
30
Fin des soutenances de la
session de septembre-octobre
171
FÉVRIER 2012
19
Interruption des cours
MAI 2012
AOÛT 2012
NOTES PERSONNELLES
172
LE
• Des radiographies
de tous les pays
MONDE
diplomatique
Comprendre l’environnement international
Anticiper l’événement
• Un autre manière
d’aborder l’économie
• Les nouvelles données
de l’équilibre mondial
• Les grandes
négociations
internationales
Chaque mois, un panorama
complet de la vie internationale
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présentation d’un justificatif : France métropolitaine uniquement
42 euros
ÉTRANGER
Europe (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, 57 euros
Grande-Bretgane, Grèce, Irlande, Isalnde, Italie, Liechtenstein,
Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse)
DOM
61 euros
TOM
73,50 euros
Canada et États-Unis
64 euros
Afrique, Proche et Moyen-Orient, autre Europe
62 euros
Reste du monde, Asie, Océanie Amérique centrale et du Sud
78 euros
173
Directrice de la publication
Mireille Azzoug
Réalisation
Mireille Azzoug et Sylvie Azzoug
avec la collaboration de
Catherine Husson
Impression
Espace Plan Technocopie
5-7, rue Houdart,
95700 Roissy-en-France
© Le fil d’Ariane
ISSN : 1241-7084
Dépôt légal : 3ème trimestre 2011
174