CONSERVATION ET GESTION DURABLE DE LA FAUNE
Transcription
CONSERVATION ET GESTION DURABLE DE LA FAUNE
CONSERVATION ET GESTION DURABLE DE LA FAUNE SAUVAGE EN PÉRIPHÉRIE DES PARCS NATIONAUX DU BASSIN DU CONGO Pays CAMEROUN, CONGO, GABON, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Institution française Ministère des Affaires étrangères Bénéficiaires Thématique Secteur d’application Signature de convention UNESCO Biodiversité Durée prévue 3 ans Contribution FFEM 2,50 M Euros Coût total Biodiversité L 7,93 M Euros e projet se propose d’intervenir dans les concessions forestières et les zones villageoises autour des aires protégées sélectionnées. Il a pour objectif d’améliorer la gestion des ressources naturelles, en particulier la gestion de la faune autour de ces aires protégées. This project targets forest concessions and rural zones around selected protected area, with a goal to improve natural resources management, particularly wildlife management around these protected areas. 1. Contexte et objectifs du projet ä Contexte : La conservation des forêts du Bassin du Congo, écosystèmes qui abritent la plus grande diversité biologique d’Afrique, n’est pas seulement essentielle pour la faune sauvage mais également pour les millions de personnes qui en dépendent directement et indirectement. Face aux menaces qui pèsent sur les équilibres écologiques et socio-économiques de la région, notamment l'érosion de la biodiversité animale, l’Initiative pour le Patrimoine Mondial Forestier d’Afrique Centrale (CAWHFI) vise à améliorer la gestion durable de 3 paysages écologiques clefs du bassin du Congo. Ceux-ci correspondent aux complexes TRIDOM, Gamba-Conkouati et Tri-National de la Sangha. Répartis entre le Cameroun, le Gabon, le Congo et la République Centrafricaine, ces trois complexes englobent douze aires protégées couvrant plus de 60 000 km2. A celles-ci s’ajoutent les zones tampons périphériques qui portent la superficie totale à plus de 230 000 km2. Le programme CAWHFI résulte d’une coopération entre le Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, les Gouvernements du Cameroun, Congo, Gabon et République Centrafricaine et quatre ONG de conservation (WWF, WCS, CI, JGI). Il vient en appui aux engagements pris par sept Etats d’Afrique Centrale lors de la Déclaration de Yaoundé et poursuit trois objectifs principaux: 1. améliorer la gestion des aires protégées sélectionnées dans le Bassin du Congo, 2. améliorer la gestion des ressources naturelles, en particulier la faune, autour des aires protégées sélectionnées, 3. utiliser le statut de Patrimoine Mondial pour promouvoir la conservation de la biodiversité du bassin du Congo. Pour le projet FFEM, 7 zones périphériques d'aires protégées dans les 3 complexes clefs concernant 3 pays (Cameroun, Congo, Gabon), ont été retenues comme sites d’intervention. Et les activités de terrain dans ces zones seront exécutées par 2 ONG de conservation (WCS et WWF). ä Bénéfices attendus du projet : • • • Socio-économiques : formation des médiateurs, animateurs et cadres locaux, sensibilisation des acteurs locaux et de la population. Ecologiques : gestion de la chasse, protection de la faune et du milieu forestier. Institutionnels : le programme CAWHFI est un partenariat entre le Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, le réseau des Aires protégées d’Afrique Centrale (RAPAC), les Gouvernements du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la République Centrafricaine et 4 ONG de conservation . 2. Descriptif du projet Le projet comprend trois composantes : • Renforcement des capacités institutionnelles pour permettre la gestion concertée de la faune autour des aires protégées. Expertise technique spécialisée pour améliorer l’environnement institutionnel et augmenter les capacités de concertation des acteurs. Revue des cadres juridiques concernant la chasse dans les trois pays concernés. • Définition de plans de gestion de la faune avec tous les acteurs pour les zones autour des aires protégées. Campagne de sensibilisation auprès des acteurs locaux en vue du processus de négociation (chasseurs, commerçants de viande de brousse). Identification des problèmes communs et formulation de plans de gestion participatifs. • Mise en œuvre des plans de gestion de la faune et suivi de leur exécution. Système de suivi et de contrôle des plans de gestion de la faune. Etablissement des canaux de communication permanents entre les signataires des conventions. Projets pilotes pour tester des mécanismes novateurs de gestion de la chasse (nouvelles pratiques de prélèvement, augmentation de la productivité). Projets pilotes pour valoriser le système traditionnel de gestion de la faune par les communautés seminomades. Diminution de la dépendance directe à la viande de brousse en développant des alternatives protéiques (agriculture, élevage, approvisionnement en viande d’élevage des travailleurs des concessions, filière pêche). 3. Justification d’une intervention du FFEM • • Approvisionnement durable et sain en viande de brousse pour les populations rurales et urbaines. Conservation et contrôle de la pression sur les ressources. Intervention au niveau des zones tampons pour freiner l’expansion de l’exploitation illégale vers les aires protégées. Valorisation des ressources pour encourager à la conservation en l’état des écosystèmes. Approche participative. Février 2006 • • •