L`information, la communication et la publicité sont trois métiers bien

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L`information, la communication et la publicité sont trois métiers bien
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Les métiers de l’Information et de la
communication
Novembre 2008
L’information, la communication et la publicité sont trois métiers bien distincts.
Les communicants ont pour objectif de construire et entretenir une image positive
de la structure qui les emploie, la publicité permet de faire connaître un produit
ou une marque et les journalistes ont pour but d’informer de manière objective.
Attention, ces secteurs séduisent beaucoup de jeunes, mais ils sont de plus en plus
bouchés. Par exemple, plébiscité par les jeunes, le journalisme offre peu de
débouchés et des premières années d’emploi difficiles et précaires.
En deux ans après le bac, le BTS communication des entreprises et le DUT
information communication débouchent en principe sur la vie active, mais les
diplômés sont de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études en licence
professionnelle, en IUP, puis en master professionnel... ou en école spécialisée
comme le CELSA, l’EFAP, l’ISCOM, l’ISERP...
Pour la publicité, il existe quatre BTS phares : le BTS management des unités
commerciales (MUC), le BTS expression visuelle espaces en communication, le BTS
communication visuelle et le BTS communication des entreprises.
Là aussi il est fortement conseillé de continuer avec une année en licence
professionnelle. Attention, pour certains BTS comme le BTS communication
visuelle, certains établissements exigent un bac STI Arts appliqués ou une prépa
équivalente.
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LES METIERS DU SECTEUR
Acheteur (euse) d'espaces publicitaires
Archiviste
Assistant (e) de communication
Attaché(e) de presse
Bibliothécaire
Chargé(e) d'études média
Chargé(e) de communication
Chargé(e) des relations publiques
Chef d'atelier
Chef de projet internet
Chef de publicité
Correcteur (trice)
Dessinateur (trice) - Illustrateur (trice) - Roughman(woman)
Directeur (trice) de collection
Documentaliste
Graphiste
Infographiste
Interprète
Journaliste
Libraire
Maquettiste
Opérateur (trice) de système texte-image
Photographe
Photograveur (euse)
Rédacteur (trice)
Secrétaire de rédaction
Technicien(ne) de fabrication des industries graphiques
Web designer
Webmestre
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Acheteur d'espaces publicitaires
L’acheteur d’espaces publicitaires est derrière l’affiche. C’est lui qui négocie
les meilleurs espaces aux meilleurs prix pour les annonceurs qui sont ses
clients. Autres missions : optimiser un budget de campagne publicitaire et offrir
le meilleur impact possible à ses annonceurs. L’acheteur d’espaces publicitaires
se situe à la charnière entre les commerciaux et les créatifs
Description des tâches / conditions de travail.
En accord avec l’agence et l’annonceur et connaissant le produit et les données du
marché, l’acheteur d’espaces publicitaires choisit parmi les emplacements
proposés. Il doit offrir un support pertinent pour la campagne de publicité et
veiller à optimiser les coûts. Il doit maîtriser les médias traditionnels et les
nouveaux moyens de communication comme les panneaux électroniques ou les
supports multimédias.
Selon le cas, il s’adresse à des entreprises d’affichage, des régies publicitaires de
radios, de chaînes TV ou des entreprises de presse. Il recherche le meilleur rapport
qualité prix des supports publicitaires, en tenant compte des périodes couvertes
par la campagne, du calendrier et du budget prévisionnel. Il doit donc résoudre
l’équation : nature du produit + calendrier de la campagne + nature du ou des
supports = rendement maximum.
Cette fonction est devenue extrêmement technique, notamment en ce qui
concerne les achats TV. Il existe dans ce domaine de nombreux logiciels
spécialisés. Le sens du dialogue, un goût évident pour les chiffres et la négociation
sont des qualités indispensables. Rigueur et précision s'imposent dans ce
métier. Une obligation pour exercer ce métier : avoir un carnet d’adresses bien
rempli.
Etudes et formations
Il n’existe pas de formation spécifique correspondant à ce métier. Néanmoins des
connaissances en gestion et en communication sont nécessaires. Des formations de
type BTS ou DUT en information/communication sont recommandées pour débuter
dans la spécialité d’achat d’espaces publicitaires :
BTS communication des entreprises,
DUT information communication, option publicité
Des formations universitaires peuvent également convenir pour préparer à ce
type de poste comme des masters professionnels (bac + 4/5) :
- carrières technico-commerciales de l’information et de la communication
- communication des entreprises et des institutions à Paris 3
- marketing et communication des entreprises à Paris 2,
Il en existe beaucoup d’autres accessibles après une licence. Renseignez-vous
auprès des SCUIO des universités.
Par ailleurs, des écoles de commerce et de gestion ou des instituts spécialisés
comme les IAE ou le CELSA délivrent des diplômes adaptés aux responsabilités
professionnelles dans le domaine de l’achat d’espace.
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Archiviste
L’archiviste est chargé de collecter, étudier, classer et restaurer les archives et
également de les communiquer au public et le plus souvent aux chercheurs. Ces
archives proviennent des administrations, des entreprises, des associations ou
parfois même de particuliers. C’est aussi fréquemment un métier d’historien
Du manuscrit médiéval, chartes et autres documents anciens, à l’enregistrement
sur support électronique d’une émission de télévision, en passant par l’acte notarié
attestant l’achat d’une propriété, il existe toutes sortes d’archives plus ou moins
précieuses. Il s’agit dans tous les cas de documents originaux (documents écrits,
photos, disques, films…), destinés pour une raison ou pour une autre à être
conservés. Les supports utilisés aujourd’hui (microfilms, répertoires numériques,
bases de données informatisées) permettent de gagner à la fois beaucoup de temps
et d’espace.
Le métier s’exerce principalement dans la fonction publique, notamment
territoriale (archives nationales, régionales, départementales, municipales…) avec
un accès sur concours de catégorie A. Par ailleurs et de plus en plus, de grandes
entreprises, soucieuses de conserver leur « mémoire », se sont dotées d’un services
d’archives. Une activité qui ancre l’archiviste – appelé alors « records manager » au cœur de la gestion de l’information
Etudes / formations
Un DUT information-communication, option métiers du livre et du patrimoine
permet de postuler un emploi d’archiviste ou de passer un concours de la fonction
publique.
Au niveau encadrement les études sont très sélectives et conduisent à un niveau
bac + 5. Plusieurs possibilités :
- Ecole nationale des Chartes : accès sur concours après 2 années de classe
préparatoire (khâgne et hypokhâgne). - Institut national du patrimoine (INP) :
accès
- sur concours pour les titulaires d’une licence ou d’un master.
- La formation acquise à l’Ecole nationale supérieure des sciences de
l’information et des bibliothèques (ENSSIB) prépare également aux métiers des
archives
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Assistant(e) Communication
Secrétaire spécialisée dans un service de communication ou une entreprise dédiée
à la communication (édition, information, presse, production cinématographique),
l’assistante de communication seconde le responsable.
Etudes et formations
Les diplômes de base sont ceux du secrétariat (bac pro secrétariat, bac STG gestion
des systèmes d’information, communication et gestion des ressources humaines,
mercatique).
- un BTS édition
- un BTS communication des entreprises
- un BTS assistant de direction
- Il est possible de suivre une formation universitaire dans le domaine de la
communication de niveau licence professionnelle et master professionnel. Ou
encore des formations spécialisées très reconnues telles que celles du CELSA qui
permettent d’avoir de réelles possibilités d’évolution
www.aacc.fr
www.celsa.fr
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Attaché(e) de presse
Ce métier compte une grande majorité de femmes. L’attaché de presse a pour
mission de faire connaître une entreprise, une marque, un artiste, une
collectivité locale auprès des journalistes. Il fournit des informations aux
journalistes, rédige des communiqués et dossiers de presse, organise des
événements. Il doit tisser un relationnel avec des journalistes de différents
domaines. Il doit se tenir informé régulièrement en lisant quotidiennement la
presse et réalise des revues de presse.
Ses qualités : bonne maîtrise du rédactionnel, diplomatie, disponibilité, rigueur,
clarté, patience
Il fournit des informations aux journalistes, rédige des communiqués et dossiers
de presse, organise des événements. Il doit tisser un relationnel avec des
journalistes de différents domaines. Il doit se tenir informé régulièrement en
lisant quotidiennement la presse et réalise des revues de presse.
Ses qualités : bonne maîtrise du rédactionnel, diplomatie, disponibilité, rigueur,
clarté, patience.
Etudes et formations :
Les niveaux de qualifications demandés varient selon les employeurs. Les bac + 2
(BTS et DUT) sont souvent insuffisants, il est conseillé de poursuivre ses études et
surtout de réaliser un maximum de stages professionnels.
- Après un bac L, ES ou STG, tu peux faire :
- un BTS communication des entreprises (bac + 2)
- un DUT information communication, option communication d’entreprise (bac +
2)
- un DEUST ou L2 ou une formation universitaire au niveau licence professionnelle
et master.
- une école comme le CELSA à Paris, dont la sélection sur concours est
extrêmement dure et constitue le diplôme le plus prisé dans le domaine de la
communication. Le diplôme de sciences politiques peut également conduire à ce
métier. Il existe aussi de nombreuses écoles privées dont la plus connue reste
l’EFAP (école française des attachés de presse).
www.aacc.fr
www.celsa.fr
www.efap.com
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Bibliothécaire
Le bibliothécaire accueille, oriente et conseille le public dans sa recherche de
lecture ou d'information. Il est également chargé d'acquérir de nouveaux
ouvrages, de les classer, de les conserver et d'organiser des expositions ou des
rencontres autour d'un thème
La plupart des bibliothécaires travaillent dans la fonction publique. On y trouve les
quatre fonctions suivantes, accessibles sur concours de catégorie A (bac + 3) ou B
(bac à bac + 2) C (Bepc / niveau bac)
Catégorie A : bibliothécaire territorial ; conservateur territorial de bibliothèque.
Catégorie B : assistant territorial de conservation du patrimoine et des
bibliothèques ; assistant territorial qualifié de conservation du patrimoine et des
bibliothèques.
Catégorie C : agent ou agent qualifié du patrimoine.
En tant que bibliothécaire, vous êtes en contact direct avec le public (adultes,
jeunes, étudiants, enfants, etc.). Vous ne vous occupez pas seulement des livres
mais aussi des disques compacts, vidéos, cédéroms, DVD, photos. L’évolution
actuelle exige une adaptation des infrastructures aux nouvelles technologies
(informatique, vidéo). Vous avez des tâches de gestion (enregistrement des
emprunts et des retours, classement des ouvrages). Ces activités varient toutefois
selon le lieu de travail (bibliothèques polyvalentes, services d'archives, organismes
de recherche) et le public reçu.
Premier employeur : les bibliothèques municipales qui accueillent des publics très
variés (de la petite enfance au troisième âge). Elles comportent une section
jeunesse et une section adultes. Ces bibliothèques dépendent de la fonction
publique territoriale. Dépendant également des collectivités territoriales, les
bibliothèques départementales assurent le prêt gratuit des livres pour les zones à
faible densité de population.
Les bibliothèques universitaires et les bibliothèques nationales publiques (situées
principalement à Paris) offrent également des possibilités d'emploi. Dans les
entreprises, les bibliothèques sont le plus souvent animées et gérées par le comité
d'entreprise.
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Etudes / formations
Différentes filières universitaires ainsi que des écoles spécialisées forment au
métier de bibliothécaire :
- DUT information communication, option métiers du livre et du patrimoine, en 2
ans d’études après le bac.
- - Licences professionnelles, option bibliothèque à Bordeaux 3, métiers de
l’édition, option bibliothèque à Paris 10, métiers des bibliothèques à Amiens,
etc
- - Masters pro à Grenoble 2, Lyon 2, 3, le Mans, Caen… (cf. les SCUIO des
universités).
- - Diplôme de l’Ecole de bibliothécaires documentalistes (EBD) de l’Institut
catholique de Paris (accès bac + 2).
- - Formations supérieures à l’Ecole nationale supérieure des sciences de
l’information et des bibliothèques (ENSSIB) à Villeurbanne (concours d’entrée
très sélectif)
- - Les centres régionaux de l’ABF assurent la formation d’auxiliaires de
bibliothèques
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Chargé(e) d’études média
Dans le cadre d'une campagne publicitaire, le chargé d'études médias, appelé aussi
media-planner, doit élaborer un plan médias. Il étudie les différents médias avant
de déterminer la meilleure stratégie à adopter pour atteindre le public visé par un
produit ou une marque.
Le chargé d'études médias analyse le produit ou la marque à promouvoir en
étudiant les attentes de son public cible, sa place sur le marché et celle de la
concurrence. Pour chacune des opérations qu'il doit mener à bien, il dispose d'un
budget précis. Il rédige son plan médias, qui comprend le rappel des
caractéristiques du produit, la liste des médias retenus pour la campagne, le coût
total des achats d'espaces publicitaires en presse écrite, à la télévision, à la radio,
par affichage ou sur Internet. Il précise également à quelle fréquence et à quelles
dates les publicités paraîtront ou seront diffusées.
Le chargé d'études médias partage son temps entre son bureau, où il prépare les
stratégies médias, les rendez-vous avec les annonceurs et les équipes commerciales
des différents supports. Il est le plus souvent salarié.
Les principaux débouchés
Les agences de publicité sont les principaux recruteurs de chargés d'études
médias. Elles ont l'avantage d'offrir aux débutants une vision globale du secteur de
la publicité.
Cependant, les centrales d'achat d'espaces peuvent aussi offrir des opportunités
intéressantes, de préférence aux candidats expérimentés qui sont plus aptes à
négocier de gros tarifs commerciaux.
Etudes et formations
Il n'existe pas de formation spécifique menant au métier de chargé d'études
médias. Néanmoins, il est souhaitable d'acquérir un niveau bac + 4 ou + 5 et de
maîtriser les statistiques.
A l'université, la préférence va aux masters recherche ou professionnels dans les
domaines suivants : communication, économie, statistiques, gestion. On peut citer
le master recherche spécialité marketing et stratégie, le master pro spécialité
management de la culture et des médias), ou le master pro spécialité
communication, médias et médiatisation.
- Les diplômes des grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP-EAP, ESC)
constituent également un très bon atout
- Après un bac + 5, une poursuite d'études vers un mastère spécialisé (bac + 6) est
envisageable. On peut citer le mastère spécialisé médias de l'ESCP-EAP.
- Il existe, par ailleurs, dans le domaine de la communication de nombreuses écoles
privées. On peut citer : sup de pub, l'école supérieure de publicité, ou encore
l'Institut supérieur de communication et de publicité (ISCOM) dont le titre est
certifié au niveau II (bac + 4).
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Chargé (e) ou responsable de communication
Mettre en valeur une idée-force, valoriser l'image de l'entreprise ou affirmer
son identité, telles sont les compétences et le rôle du responsable de
communication appelé aussi chargé de communication. Le responsable de
communication est le garant de la cohérence de l'image de l'établissement
Dans les grandes entreprises il existe souvent un service de communication. A sa
tête, le responsable définit et met en œuvre la politique ou les projets de
communication fixés par la direction de l'établissement. Le responsable de
communication supervise la rédaction de communiqués et dossiers de presse. Il
choisit et/ou conçoit les supports de communication et étudie les moyens de
réalisation : panneaux, scénarios de films, cédéroms, articles de revue, documents
pédagogiques, pages WEB... Il veille à la relance des journalistes et supports
presse (écrite, radio, TV, Internet) lorsque des opérations sont organisées afin que
le nom de l’entreprise soit diffusé au maximum. Le responsable de communication
s’occupe aussi de l’organisation de manifestations qu’elles soient destinées à des
clients, collaborateurs ou au personnel même de l’entreprise. Il met tout en œuvre
pour que salons, conférences de presse, cocktails se déroulent dans les meilleures
conditions possibles et qu’à chacune de ces occasions l’entreprise apparaisse sous
son meilleur jour. Le responsable de communication est une personne qui doit être
avenante et douée pour les relations publiques.
La taille de l’entreprise détermine pour beaucoup l’exercice de la fonction du
responsable de communication. Dans une petite structure il sera plus polyvalent,
ce qui représente un avantage pour cerner tous les rouages du métier. Cependant,
les responsabilités y sont vite limitées et le chargé de communication peut choisir
d’évoluer vers des structures plus importantes et devenir directeur de la
communication (dir’com »). Selon les agences dans lesquelles ils travailleront, les
conseillers pourront être salariés, travailleurs indépendants ou associés.
Etudes et formations
- Pour être recruté en temps que responsable de communication un niveau bac plus
5 est indispensable. Les formations recommandées sont sciences de l'information,
communication,... mais aussi droit, sciences économiques, sciences politiques
(IEP)…
- Ecoles d’ingénieurs ou école de commerce complétées par une spécialisation en
communication peuvent aussi déboucher sur un métier de responsable de
communication
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Chargé de relations publiques
La mission principale du chargé de relations publiques est de promouvoir
l’image de marque de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il met en place,
développe et améliore des actions de promotion externe. Il organise et fait
fonctionner la « vitrine » de l’entreprise. C’est une courroie de transmission
avec l’environnement de cette dernière.
Organiser une exposition ou un colloque, programmer une campagne de promotion
pour un film, lancer un nouveau produit… Les activités du chargé de relations
publiques sont proches de celles de l’attaché de presse. Il doit convaincre, séduire
et fidéliser le ou les publics ciblés (prescripteurs, administrations, fournisseurs,
clients). Il est en relation constante avec les médias et rédige à leur intention des
communiqués de presse, des dossiers ou des bulletins d’information. Il peut aussi
être en relation avec des organismes publics ou parapublics, des milieux financiers,
des pays étrangers, etc. Pour nourrir et affiner ses analyses, il a recours aux
nouvelles techniques de communication (Internet, banques de données,
téléconférences par satellite…). Ouverture d’esprit, rapidité et aisance dans les
rapports humains sont absolument indispensables.
Vous pouvez exercer cette fonction au sein du service intégré d’une entreprise ou
d’une administration, ou bien dans une agence de conseil spécialisée en relations
publiques. Dans tous les cas, sachez que les horaires sont chargés, souvent
irréguliers et les déplacements fréquents. Disponibilité indispensable et obligation
d’un carnet d’adresses très bien rempli.
Après quelques années d’expérience, le chargé de relations publiques peut évoluer
vers des fonctions de responsable de communication, concevoir les campagnes de
promotion et mettre en œuvre les moyens de leur réalisation. Il peut également se
spécialiser dans un certain type de communication (publique, financière,
événementielle…).
Etudes et formations
IUT, universités, écoles de commerce et instituts spécialisés dispensent de
nombreuses formations dans le domaine de la communication et des relations
publiques.
Le niveau d’accès minimum à ce métier se situe de bac + 2 à bac + 4 :
- DUT information communication, option communication d’entreprise, - BTS
communication des entreprises,
- licences professionnelles et masters en information et communication délivrés
par de nombreuses universités
- diplômes d’IUP en information et communication
- Diplômes et masters spécialisés d’écoles supérieures de commerce,
- diplôme du CELSA, du CFPJ entreprise
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Chef d'atelier des industries graphiques
Textes imprimés, design, logos, emballages, illustrations, le chef d’atelier des
industries graphiques est responsable de la fabrication de produits de
communication en tenant compte de la quantité, de la qualité, des délais et du
coût de production. Il assure également la gestion administrative d’un ou
plusieurs ateliers
Cadre technique, on le rencontre aussi bien en imprimerie de labeur (affiches,
revues, imprimés publicitaires…), que dans la presse (journaux, hebdomadaires). Le
chef d’atelier des industries graphiques travaille en relation directe avec le
directeur technique ou le chef d’entreprise. Selon la taille de la structure, il est en
charge de l’encadrement, de la gestion administrative et de la production. Il
dispose d’un dossier de fabrication contenant les informations relatives aux
procédés, aux quantités, à la qualité et aux délais de production graphique. Le
chef d’atelier contrôle le bon déroulement du traitement des différents dossiers
clients. Il fixe le niveau d’exigence à respecter en fonction du devis de la
commande. A chaque opération, il analyse et contrôle le produit réalisé.
Le chef d’atelier travaille aussi dans un bureau. Il peut avoir des horaires réguliers
ou décalés (équipe du matin ou du soir). Chargé d’encadrer le personnel de
maîtrise et ouvrier, il organise le travail et les équipes en fonction des objectifs de
production et cherche à optimiser le fonctionnement du parc machines. Le chef de
fabrication est son principal interlocuteur. Il collabore aussi avec différents
services de l’entreprise : ventes, personnel, entretien, approvisionnements.
Animateur et chef d’équipe, il se doit d’avoir le sens des relations humaines. Il est
également en contact avec les clients, notamment au moment de la signature des
bons à tirer (BAT). Ses connaissances techniques sont importantes. Il maîtrise
l’ensemble des techniques de production, ainsi que les différentes étapes de la
chaîne graphique. Il doit suivre l’évolution des logiciels informatiques utilisés en
imprimerie et dans le domaine de l’image afin d’anticiper les changements. Sa
maîtrise de la gestion lui permet de maîtriser les coûts
Etudes et formations
Le BTS est un niveau indispensable. On y accède après un bac S ou STI. Des bacs
professionnels peuvent aussi être une étape dans l’acquisition des techniques
modernes du graphisme :
- bac pro production graphique,
- bac pro production imprimée,
- bac pro artisanat et métiers d’art, option communication graphique.
- BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de
produits graphiques,
- BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de
produits imprimés,
- BTS communication visuelle, option graphisme, édition, publicité.
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Chef de projet internet
Le chef de projet Internet travaille pour un éditeur multimédia. Il peut
travailler sur le site web d’une entreprise afin de le rendre plus attractif, plus
visible sur la grande toile du Net...
Il gère le projet du début à la fin et dirige une équipe. Il travaille, en fonction du
produit à réaliser, avec des professionnels qui lui apportent des infos sur le contenu
du site : il crée l’architecture du site, met en place les animations...
Etudes et formations
Un
-
bac S ou ES et d’enchaîner sur :
une école d’ingénieurs (bac + 4/5)
une école de commerce (bac + 4/5)
un master (bac + 5) en traitement de l’information et multimédia.
une école d’art après avoir obtenu un BTS ou un DUT en informatique et
information communication
www.passinformatique.com
www.vidadoc.com
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Chef de publicité
Le chef de publicité élabore, organise et coordonne une campagne publicitaire.
Il définit une stratégie commerciale en tenant compte des caractéristiques du
produit et du budget prévu. Ses activités sont différentes selon le lieu où il
travaille. S'il exerce chez un annonceur, il sera chargé de traduire les attentes de
son entreprise auprès de l'agence et de retenir une idée parmi les propositions que
l'agence lui soumet. S'il est employé dans une agence, il assurera l'orchestration
des différentes équipes qui participent à la réalisation d'une campagne.
Coordinateur, médiateur, il est aussi décideur, il présélectionne des projets avant
de les défendre devant le client. Dans une grande agence, il s'intégrera à un
service commercial hiérarchisé ; dans une petite agence, il sera seul responsable
des problèmes commerciaux et ses activités seront étendues et plus variées.
Le chef de publicité entretient des relations fonctionnelles avec les services de
l'agence : équipe de création, assistants techniques, studio d'exécution, service
d'achat d'espaces. Il a de nombreux contacts à l'extérieur de l'entreprise. Il doit
posséder un solide sens de l'organisation, de la diplomatie et être un bon
commercial. La réussite dans ce métier exige dynamisme, combativité et passion
de la publicité. Il jouit d'une large autonomie dans l'exercice de ses responsabilités
et travaille en étroite collaboration avec le chef de groupe. Les déplacements sont
fréquents. L'activité peut impliquer des horaires irréguliers en fonction des délais à
respecter. Le chef de publicité est employé dans les agences de publicité, les
entreprises de presse et quelques sociétés d'affichage, les régies publicitaires
autonomes des journaux, radios ou télévisions.
Etudes et formations
Il n'existe pas d'école de commerce spécialisée dans la publicité et les formations à
la publicité ne sont pas axées uniquement sur l'aspect commercial.
Pas de filière unique mais une place prédominante est faite aux diplômes des
grandes écoles de commerce (HEC, Sciences Po...). Parmi les formations
universitaires, citons : les maîtrises et DESS de gestion orientés vers le marketing
d'information-communication, les MST d'information-communication, mercatiquecommunication, communication d'entreprise, les IUP d'information-communication.
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Correcteur (livre, édition)
Le correcteur intervient sur tout texte écrit destiné à la publication. Il veille à
la correction orthographique et grammaticale, tout en assurant une
présentation typographique de qualité.
Le correcteur passe les textes des auteurs au crible et traque toutes les fautes
d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de typographie. Il est attentif à la
forme comme au fond, et doit réussir à corriger mot à mot tout en intégrant le
sens général du texte, dont il doit vérifier la cohérence. Dans certains cas, la
correction proprement dite peut être complétée par du travail de ré-écriture ou «
rewriting ». Il ne s’agit plus seulement de corriger les fautes, mais de modifier le
texte, le couper, le compléter, ou de vérifier certains points qui semblent obscurs.
Avec une règle d’or : ne jamais intervenir sans l’accord de l’auteur et respecter sa
pensée avec toute la précision souhaitable.
Pour passer d’un ouvrage sur la peinture à un texte littéraire via un guide pratique
ou une étude scientifique, vous devez faire preuve d’une solide culture générale et
d’une grande ouverture d’esprit. Rares sont les entreprises ou les maisons d’édition
qui proposent des postes de correcteur à temps plein. Vous exercerez le plus
souvent en solitaire, à votre domicile, pour le compte de plusieurs employeurs.
Presque tous les textes étant composés sur ordinateur, vous devrez également être
équipé d’un matériel informatique et d’un modem pour expédier votre travail via
Internet.
Certains pensent que la profession est menacée par le recours aux logiciels de
correction automatique. Il est facile de leur objecter que quelle que sera la
perfection atteinte par ces outils ils ne remplaceront jamais l’œil du professionnel
averti.
Les correcteurs de la presse quotidienne parisienne forment l’aristocratie du
métier et le syndicat des correcteurs qui revendique encore le monopole
d’embauche est un passage obligé. Les autres formes de presse et l’édition
échappent à ce monopole, la profession y est donc plus facile d’accès et les
revenus plus incertains
Etudes / formations
Il n’existe pas de diplôme spécifique. Il est recommandé toutefois de suivre un
stage de formation proposé par un organisme spécialisé. Le niveau minimum exigé
est le bac, mais les stagiaires ont couramment un niveau bac + 2 à bac + 4.
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Dessinateur de presse
Le dessinateur de presse allie journalisme et dessin pour croquer avec humour
personnalités et événements d’actualité. C’est un journaliste à part entière,
associé à la vie d’une publication
Elections politiques, attentats, guerres, justice, « affaires », questions de société…
Rien n’échappe au dessinateur de presse, qui présente l’actualité avec humour et
distanciation. Il peut se fixer comme mission de faire ressortir le grotesque ou le
ridicule d’une situation ou d’un événement. Au-delà de son ingéniosité à teinter
d’apparente légèreté la gravité de certains faits d’actualité, son coup de crayon
dessine d’abord et avant tout un espace de liberté. Qu’il soit chargé d’illustrer un
article ou qu’il parte d’un événement brut, son objectif reste le même : porter un
regard personnel, pédagogique et critique sur l’actualité. Plus qu’un observateur,
le dessinateur de presse joue en fait le rôle d’un « révélateur social ». Ses
principaux atouts : un style reconnaissable entre tous et de la combativité à
revendre. Ce qui ne le met pas à l’abri d’un risque de démagogie.
Il existe moins d’une centaine de dessinateurs de presse en France, dont une petite
minorité jouit d’une notoriété certaine. Ils sont associés généralement à des
journaux satiriques tels que le « Canard enchaîné » ou « Charlie Hebdo » ou à des
grands quotidiens comme nationaux (Le Monde, Le Figaro) ou régionaux.
A condition d’être reconnu en tant que « reporter-dessinateur » par la Commission
de la carte de presse, il a le statut de journaliste à part entière. Il peut être salarié
ou travailler en free-lance et à la commande pour plusieurs publications.
Etudes / formations
Si le dessinateur de presse est un journaliste, son parcours est celui d’un artiste. Il
n’existe pas de conditions strictement définies pour accéder à ce métier. Mais
avoir suivi une formation artistique (écoles des Beaux-arts nationales ou régionales,
écoles d’Arts décoratifs) permet d’acquérir, bien sûr, les bases indispensables pour
réussir. Elles offrent toujours un plus dans un CV pour un débutant. Néanmoins le
plus important dans ce milieu professionnel c’est le « reste ». Le reste est affaire
d’ouverture d’esprit, de curiosité, de goût de l’actualité, de réseaux relationnels…
de sens de l’humour et d’esprit de synthèse. Et par dessus tout, de sens de la
caricature et une extrême rapidité d’exécution
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Directeur de collection
Personnage pivot de la conception à la réalisation d’un livre, le directeur de
collection, au sein d’une maison d’édition, est responsable de la politique
éditoriale et de la coordination des équipes. Il suit le travail éditorial de toute
une collection, littérature française ou étrangère, sciences, livres pour la
jeunesse, philosophie… jusqu’à la commercialisation des ouvrages.
Un directeur de collection sélectionne les nouveaux auteurs, négocie leur contrat,
recherche de nouvelles idées ou de nouvelles orientations pour la collection. Il
participe à la sélection des manuscrits. Une fois le manuscrit en main, il le relit,
l’annote, le corrige dans ses moindres détails. Il doit être diplomate et faire preuve
d’un grand sens de la communication pour travailler avec l’auteur. Il donne au
texte sa forme définitive et choisit les couvertures. Grâce à une bonne
connaissance de la chaîne de fabrication d’un livre, il en supervise la réalisation
matérielle et tout ce qui concerne l’habillage et le « look » des ouvrages qui
composent la collection. Il doit également avoir des compétences en gestion afin
de pouvoir respecter un budget. Une bonne culture générale, évidemment
littéraire, est indispensable pour ce métier, ainsi qu’une parfaite maîtrise de la
langue française. Un directeur de collection dans une grosse maison d’édition a un
statut de cadre. Il est courant que la lecture des manuscrits se poursuive hors du
lieu de travail. Beaucoup de directeurs de collection exercent en « free lance »
dans les sociétés plus petites ou sur Internet et ont une ou plusieurs autres
activités comme l’enseignement universitaire.
Etudes et formations
Pour accéder à la fonction de directeur de collection, les meilleures formations
sont de caractères universitaires et professionnelles de niveau master :
- master pro commercialisation du livre & politiques éditoriales
- master pro littérature pour la jeunesse
- master pro métiers du livre & de l’édition
- A signaler également le mastère spécialisé (accessible après un bac + 5) en
management de l’édition délivré en collaboration entre l’ESCP-EAP (Ecole
supérieure de commerce de Paris) et l’ASFORED.
- Une formation de journaliste ou dans un IEP peut également servir de base pour
exercer le métier de directeur de collection
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Documentaliste
Le documentaliste assure la collecte, le traitement et la diffusion des
documents nécessaires à une entreprise ou un service. Avec l'introduction des
nouvelles technologies, les missions traditionnelles du documentaliste ont
fortement évolué et de nouvelles fonctions sont apparues : cyber
documentaliste, gestionnaire de bases de données, etc.
Le métier de documentaliste s'exerce à différents niveaux de compétence. L'aide
documentaliste assure les tâches d'exécution nécessaires à la gestion d'un système
documentaire. Le technicien, à l'intérieur d'une équipe, analyse et indexe les
documents, alimente une base de données et peut être responsable de la mise en
place de certains outils. Quant à l'ingénieur, il est capable de concevoir,
d'organiser et de diriger des systèmes documentaires. L'expert, enfin, est
responsable de la politique documentaire d'une entreprise, et sait trouver des
solutions face à un problème nouveau.
Au quotidien le documentaliste se tient au courant des nouvelles parutions à l’aide
de bibliographies, de revues spécialisées, de banques de données, de fils RSS,
d’enquêtes… Il sélectionne les documents à acquérir en fonction des intérêts de
l’entreprise ou du public. Pour chaque document réceptionné, il établit une notice
catalographique (carte d’identité) à l’aide de normes. Après en avoir analysé le
contenu et extrait les idées essentielles, il les traduit en langage documentaire
(mots-clés d’un thésaurus).
Autre tâche importante : aider les consultants dans leur recherche et les initier à la
manipulation de fichiers. Il peut aussi être amené à assurer un travail de promotion
du service ou de l’entreprise en organisant des expositions, des animations et en
développant des contacts personnels et institutionnels.
Dans le secteur privé, ce sont surtout les grandes entreprises qui possèdent un
centre de documentation. La fonction publique emploie aussi un grand nombre de
documentalistes
Etudes et formations
Dans le domaine de la documentation les filières professionnelles universitaires ou
scolaires ne manquent pas, de bac + 2 à bac + 5 :
- DUT GIDO (gestion de l'information et du document dans les organisations)
- licence professionnelle (bac + 3), master pro (bac + 5), master de recherche
(bac + 4/5) : documentation multimédia, information scientifique et technique
- Trois écoles forment des documentalistes de haut niveau : l’Ecole des
bibliothécaires-documentalistes (EBD) de l’Institut catholique de Paris,
l’Institut national des techniques de la documentation (INTD-CNAM) qui
dispense des formations en collaboration avec l’INA et l’Institut régional des
techniques documentaires (IRTD) basé à Rouen. L’accès à ces écoles est très
sélectif (concours, examen, entretien).
- CAPES de documentation, concours sur licence pour devenir documentaliste,
dans un CDI de collège ou de lycée public.
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Graphiste
Mission : créer un visuel à l’aide de textes et d’images qui transmettent le
message exprimé par le client. Le graphiste intervient au niveau de la
conception de la maquette…. Mais il doit pouvoir assurer le suivi de fabrication.
Un mot qui se décline en différents métiers : designer graphique, designer
publicitaire, graphiste internet, infographiste, maquettiste… Car le graphiste
exerce sa créativité sur différents supports : couvertures de livres, journaux,
affiches publicitaires, dépliants commerciaux, logos, cartes de visite d’entreprises,
emballages, pages Internet, cédérom, habillage TV/vidéo, signalétique. Il travaille
en osmose avec le directeur artistique dans une agence, ou avec le client quand il
est indépendant (free-lance).Les débuts sont difficiles et les salaires modestes.
Sans oublier qu’à chaque commande, il faut renouveler les preuves de son talent.
Rythme de travail soutenu, angoisse de l’erreur fatale, argumentations difficiles
auprès des clients… un métier qui demande une forte personnalité.
Etudes et formation
Une formation supérieure en arts graphiques ou expression visuelle (BTS, écoles des
beaux-arts, écoles Estienne, Olivier de Serres, Arts-Déco, ECV, ESAG…) est
nécessaire.
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Infographiste
L’infographiste est un metteur en scène de l’information. C’est un artiste qui
manie les textes et les images pour créer un message clair et efficace
Il peut travailler dans la presse, la publicité, l’audiovisuel et évidemment Internet
mais aussi dans l’édition : illustrateur, maquettiste, opérateur PAO (publication
assistée par ordinateur), photograveur (métiers du prépresse) et plus récemment
les métiers de l’animation vidéo. Il ne faut pas seulement être bon en informatique
mais avoir des qualités artistiques : un bon coup de crayon et le sens créatif. Il est
un concepteur artistique et non un simple exécutant.
Etudes et formations
- bac général ou technologique comme le bac STI avec en seconde les
enseignements de détermination culture design et création design.
- BTS communication visuelle ou BTS audiovisuel, aux beaux-arts (bac + 2) :
diplôme national d’art et technique (DNAT) bac + 3, diplôme national supérieur
d’expression plastique (DNSEP) bac + 5.
- école nationale supérieure d’Art : diplôme supérieur des arts appliqués de
niveau bac + 4 (soit après le bac, soit après un BTS). Certaines écoles
spécialisées forment aussi à ce métier, comme l’ENSAD « art déco », ,
Supinfocom, formations de niveaux bac +4 / +5 en communication multimédia,
master en images de synthèse …
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Interprète – traducteur
Ce sont deux métiers différents. L’interprète traduit toujours à l’oral, tandis
que le traducteur le fait à l’écrit. Leur but commun ? Faciliter les relations
commerciales entre deux personnes de langues différentes, traduire une
oeuvre littéraire… Les traducteurs interprètes sont rémunérés à la page ou à la
journée. Ils doivent se documenter dans tous domaines (chirurgie, droit,
finance…) pour permettre la traduction.
Beaucoup de jeunes, qui aiment les langues étrangères, sont attirés par les métiers
de la traduction.
Les débouchés sont peu nombreux en traduction littéraire, section où l’on traduit
une oeuvre littéraire étrangère en langue française, par exemple. Pour cela, il faut
faire des études de langues et civilisations étrangères (étudier exclusivement
l’anglais, l’allemand...)
Etudes et formation
Les débouchés se situent plutôt dans le domaine « technique » : traduire un texte
juridique (par exemple en travaillant à la communauté européenne ou dans une
grande entreprise), travailler dans l’informatique, la finance où on a besoin de
traducteur spécialisé. C’est également le cas dans le commerce international où
les négociations se font en langue étrangère mais avec un vocabulaire spécialisé.
Pour cela, plusieurs possibilités en fonction du profil scolaire et de ce que l’on
aime :
- un double cursus en Droit et en Langues, LEA (langues étrangères appliquées
avec un un excellent niveau dans 2 langues, et une compétence en sciences
économiques, droit, statistiques pour devenir commercial export, acheteur,
- école de commerce (pour travailler dans le marketing, le commerce
international, les finances…),
- école d’ingénieurs pour avoir une double compétence en langues et chimie,
langues étrangères et informatique en devenant ingénieur…
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Libraire
Le libraire n’est pas seulement un commerçant qui vend des livres et parfois
des revues. Il joue un rôle fondamental auprès du public, qu’il doit accueillir,
conseiller et guider dans ses choix. Qu'il soit salarié en grandes surfaces ou
indépendant, le libraire doit faire face à la révolution technologique du
numérique.
Gestion des stocks, commande des ouvrages, approvisionnement, étiquetage,
inventaire, mise en valeur des livres et de la vitrine, connaissance des réseaux de
distribution… Le libraire doit maîtriser toutes les techniques de vente et de
gestion, et réaliser un chiffre d’affaires satisfaisant. Mais c’est également un
passionné des livres, qui joue un rôle de médiateur entre la demande du public et
l’offre éditoriale et la publicité dont elle est l’objet. Il s’informe en permanence
par la lecture de la presse et des revues professionnelles et par l’écoute des
émissions littéraires. Son objectif : détecter toute information importante sur
l’activité éditoriale pour mieux conseiller le public et lui faire partager ses « coups
de cœur ». Il doit également se tenir au courant des évolutions du métier : il est
devenu important aujourd’hui, par exemple, de développer un rayon multimédia
Les tâches et les conditions de travail sont très différentes suivant le lieu
d’exercice. S’il travaille dans une petite librairie, il est souvent seul et il exerce
une multitude de tâches, avec des horaires chargés. Dans les chaînes, type FNAC,
ou grandes librairies de centre ville, il travaille en équipe avec des horaires
réguliers. Il peut être spécialisé dans un poste ou un domaine particulier. Mais,
dans tous les cas, goût des livres, très bonne culture générale et compétences
commerciales sont indispensables. Malgré la loi Lang protectrice, imposant un prix
unique du livre, la consultation et la vente en ligne viennent concurrencer
fortement l'activité.
Avec de l’expérience et une bonne culture générale le vendeur en librairie peut
prendre la responsabilité d’un secteur (littéraire, politique, essais, histoire…) ou
diriger un rayon dans une grande surface. Bien qu’aléatoire la création de son
propre fonds de commerce demeure une possibilité. Question d’implantation.
Etudes et formations
Une bonne culture universitaire générale en lettres ou sciences humaines est
recommandée pour exercer avec professionnalisme le métier de libraire. Elle
n’exclut pas une solide formation professionnelle. Il en existe plusieurs comprises
entre bac + 2 et bac + 5. Citons
- le BTS édition, le DUT information/communication, option métiers du livre et
du patrimoine
- la licence professionnelle métiers du livre, édition, multimédia
- la licence information/communication, parcours métiers du livre,
- les masters professionnels 1 et 2 assuré par le pôle des métiers du livre
rattaché à l’université Paris 10.
A noter : le BP (brevet professionnel) libraire est un diplôme de haute qualification
apprécié de la profession. Accès au niveau bac ou avec 5 ans d'expérience.
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Maquettiste
Dans tous les secteurs de la communication visuelle comme la presse, l’édition,
la publicité, la signalétique ou le conditionnement, le maquettiste est toujours
celui qui met en scène l’image et l’information
Ce pro de la mise en page du message intervient en amont de la chaîne éditoriale.
Des supports traditionnels « papiers » : affiches, plaquettes, magazines, journaux
ou livres, il peut passer à ceux du multimédia : sites web et cédéroms. Mais quel
que soit le support, il a la même mission : « agencer » des pages attractives pour le
lecteur, donner envie de lire ou de regarder, donc produire de l’impact du produit
fini sur le client. Le sens artistique est indéniable chez ce créatif rompu aux
techniques de la chaîne graphique et de tous les logiciels qui s’y rapportent.
Le maquettiste décide la mise en place, la position des images, des textes et la
forme comme le style des caractères, leur couleur et leur taille (polices et
typographies). Rien ne lui échappe dans la mise en page : titres, encadrés,
emplacement des illustrations et répartition des blancs. C’est ainsi que la page
devient une maquette qui sert de cadre au produit écrit ou image ou les deux.
Polyvalent, travaillant souvent dans l’urgence, il commence par exprimer ses idées
à l’aide d’un crayon et d’une feuille blanche, cette étape marque la réalisation du
« rough » ou esquisse de la future maquette. Mais c’est l’ordinateur et les logiciels
de mise en page et de retouche d’images qui sont devenus ses principaux outils de
travail. De plus en plus souvent, il crée ses maquettes directement à l'écran.
Etudes et formations
Différentes filières de formation conduisent à cette profession.
-
-
Bac pro artisanat et métiers d'art option communication graphique,bac pro
production graphique
Bac techno STI arts appliqués
BT dessinateur maquettiste,
BTS expression visuelle option espaces de communication (après un BT de
dessinateur-maquettiste ou une classe de mise à niveau),
BTS communication visuelle option graphisme-édition-publicité (après un bac
STI arts appliqués, BT dessinateur-maquettiste),
BTS communication graphique et industrie graphique option études et
réalisation de produits graphiques,option études et réalisation de produits
imprimés,
DSAA diplôme supérieur d'arts appliqués préparé dans les écoles supérieures
d'arts appliqués après le BTS,
Licence professionnelle maquettiste numérique en conception et fabrication
préparée à l’IUT d’Angoulême
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Opérateur de système texte-image / Opératrice de
système texte-image.
L'opérateur de système texte-image est un professionnel de l'imprimerie. Il
participe à la production de journaux, d'affiches, de revues, d'imprimés
publicitaires, etc.
L'opérateur de système texte-image travaille sur informatique. Il prépare les textes
et les images, qu'il s'agisse de photos, de dessins ou de schémas et les organise en
fonction des directives du maquettiste. Pour cela, il effectue des retouches :
corrections d'orthographe, traitement scanner des images fournies, mise en page. Il
procède ensuite à la mise en page et au flashage. Les films préparés partent alors
sous presse pour être imprimés
Il exerce en studio de création chez un éditeur ou dans l'atelier d'une imprimerie,
l'opérateur de système texte-image travaille principalement devant son écran, mais
est également chargé d'effectuer les réglages de certaines machines de l'atelier
Le métier est très technique, mais la sensibilité artistique de l'opérateur de
système texte-image est aussi sollicitée au quotidien.
Les cadences sont parfois très élevées avec des tâches de plus en plus spécialisées
et pointues.
Du soin qu'apporte l'opérateur de système texte-image à la préparation de ses
documents, à leur numérisation et au flashage des films, dépend la qualité de
l'impression
Le métier implique d'avoir une très bonne acuité visuelle, notamment une bonne
appréhension des couleurs, pour imprimer des documents fidèles aux originaux
Dans l'imprimerie, les techniques évoluent sans cesse : nouvelles machines,
nouveaux logiciels professionnels, nouveaux procédés. Mieux vaut être réceptif à
l'informatique
Etudes et formation
- Le BEP métiers de la communication et des industries graphiques demande 2 ans
d'études après la classe de 3e
- Après le BEP, il devient nécessaire de poursuivre ses études pendant deux années
supplémentaires pour préparer le bac pro production graphique ou le bac pro
artisanat et métiers d'art option communication graphique.
- Un BTS communication et industries graphiques option B étude et réalisation de
produits imprimés permet d'accéder à des emplois plus qualifiés de la chaîne
d'impression ou de progresser plus rapidement en entreprise. Il se prépare en 2 ans
après un bac STI ou le bac pro production graphique
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Photographe
La prise de vue représente peu d'emplois. Comme photographe, vous avez le plus de
chance de travailler en laboratoire où 90 % des emplois se situent. Le métier
est différent selon le secteur choisi : photo scientifique, publicitaire, presse,
photo numérique (création d'images fixes ou animées à partir de codes
numériques...).
Le technicien photographe effectue, en laboratoire, toutes les opérations
nécessaires à la réalisation d’épreuves photographiques. Ce sont le tri et
l’assemblage des films, le développement des négatifs, le tri des épreuves, le
développement des positifs sur papier ou diapositives. Enfin, il effectue les
opérations de finition : vérification, calibrage, mise en sachet, tarification. Dans un
magasin, il assure les activités de vente et de conseil auprès de la clientèle.
Le photographe proprement dit réalise des prises de vue : repérage, réglages
techniques (lumière, cadrage, mise au point, vitesse…). Suivant le sujet
photographié et la destination des photos, on devient photographe de portrait,
reporter photographe, photographe industriel, photographe publicitaire,
photographe d'illustration, photographe de mode, photographe scientifique ou
médical.
En labo le travail s’effectue dans l’obscurité ou à la lumière artificielle.
Dans les « mini-labs » le photographe est en contact avec la clientèle.
A noter que le passage des techniques traditionnelles au numérique modifie les
compétences des professionnels. À la culture de l'image s'ajoute désormais une
maîtrise de l'informatique. Le métier est en pleine évolution
Etudes et formations
Les diplômes de base pour devenir photographe sont :
- Le CAP photographe préparé à plein temps en deux ans dans un lycée
professionnel ou en apprentissage, après la classe de troisième.
- - Le bac professionnel photographie. Il est accessible aux titulaires du CAP
photographie. L'enseignement a lieu en lycée professionnel ou en centre de
formation d'apprentis (CFA). Les études durent 2 ans.
- - Le BTS photographie. Il est accessible aux titulaires d'un bac scientifique, il
se prépare en deux ans. Tous les bacs sont acceptés, mais de solides
connaissances en optique, physique et chimie sont demandées.
- Par ailleurs, une dizaine d’écoles spécialisées sont reconnues par la profession.
Elles dispensent des enseignements artistiques et techniques. D’autres écoles
non reconnues existent : elles sont généralement chères et de qualité inégale.
- Enfin on peut citer quelques formations universitaires de type licence/master
en arts plastiques.
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Photograveur(se)
Expert dans le traitement des images avant leur impression, le photograveur s’y
entend comme nul autre pour retoucher une photo, la recadrer, en modifier les
couleurs, ou réaliser un montage astucieux… L’informatique est son alliée et lui
permet d’accomplir des miracles. L’utilisation de scanners et de tables de montage
électroniques a permis de réaliser d’importants gains de productivité. Le scanner
est un ordinateur capable, après avoir analysé une image, de la traduire en langage
informatique. Le savoir-faire du photograveur demeure toutefois irremplaçable
pour améliorer les résultats. Dernière étape avant l’envoi des documents chez
l’imprimeur : la production de films ou flashage. Ce métier se raréfie. De
nombreux imprimeurs possèdent déjà des machines qui permettent de passer
directement du fichier à la plaque à imprimer, en sautant l’étape film . La
photogravure sera certainement dévolue aux infographistes, spécialistes de l’image
sur ordinateur. En effet, ils savent utiliser les scanners qui, grâce à des
imprimantes numériques, fourniront une image de très bonne qualité.Les
photograveurs travaillent au sein de studios chez les éditeurs ou dans des
imprimeries.
Etudes et formations
Cet emploi/métier est accessible à partir de formations spécifiques de niveaux V
ou IV (CAP, BEP, CFPA, BT, Bac professionnel) dans le domaine des industries
graphiques (CAP photographe des industries graphiques, Bac professionnel
imprimerie et industries graphiques, option préparation de la forme
imprimante...). L'accès est également possible à partir d'une expérience dans un
autre domaine de la chaîne graphique (montage, composition...), complétée par
une formation pouvant être assurée par le fabricant du matériel.
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Technicien de fabrication
Dans le secteur de l’édition, de la presse, de l’imprimerie ou des arts
graphiques, le technicien de fabrication organise et coordonne la fabrication
des ouvrages, journaux, publications, encarts publicitaires… de A à Z, en tenant
compte des impératifs éditoriaux, commerciaux et des techniques de mise en
page et de typographie
Le technicien de fabrication travaille pour une maison d’édition, en imprimerie ou
chez un prestataire de services (studio d’arts graphiques). C’est en quelque sorte
un conseiller technique et un lien entre les services éditoriaux et la fabrication des
ouvrages pour le livre, entre les services rédaction et édition pour la presse et
entre les services création et la fabrication pour les industries graphiques et
l’imprimerie.
Pour mener à bien sa mission, il s’entretient avec les maquettistes, les
illustrateurs, les secrétaires d’édition et de rédaction.
Il négocie les coûts et rédige le devis des fournisseurs. Il doit aussi choisir la qualité
du papier et son grammage, la couleur de l’encre, le type de procédé d’impression,
de brochage… Il peut alors établir le cahier des charges et le faire respecter.
Le technicien de fabrication a parfois des horaires lourds qui outrepassent la durée
légale du travail, notamment lorsqu’une publication est sur le point de paraître. Il
faut savoir « boucler » ! En cas de panne de l’une des machines, casse-tête garanti
pour le technicien et son « chef de fab ». Dans les petites structures les fonctions
sont souvent confondues. Le technicien de fabrication travaille dans le bruit des
machines d’impression.
Etudes et formations
Le parcours de formation d’un technicien de fabrication dans le secteur de
l’édition-imprimerie peut commencer par la préparation d’un BEP et d’un bac
professionnel :
- BEP métiers de la communication et des industries graphiques,
- - bac pro production graphique, bac pro production imprimée.
- A un niveau supérieur elle se poursuit par l’un des trois BTS suivants :
- - BTS édition, BTS communication et industries graphiques, option étude et
réalisation de produits imprimés,
- - BTS communication et industries graphiques, option études et réalisation de
produits
graphiques.
Sur un plan plus théorique on peut mentionner aussi : le DUT information et
communication, métiers du livre et du patrimoine.
- Ces diplômes peuvent faire l’objet d’un contrat d’apprentissage ou de
professionnalisation pour être préparés en alternance.
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Webdesigner
Mi-graphiste, mi-informaticien, cet artiste est spécialisé dans la création de
pages web. Il conçoit tout l’aspect graphique du site : illustrations, animations,
typographie, couleurs… en choisissant la place des photos, la taille des
caractères, la couleur de chaque rubrique.
C’est lui qui crée les pictogrammes et autres boutons. Dans certains cas, le
webdesigner sera amené à établir la charte graphique et créer l’identité visuelle
du site web. C’est un exercice délicat, car il faut respecter les désirs du client, la
nature du site web, les impératifs de marketing ou de communication, le public
visé… En plus, l’internet a des spécificités. Par exemple, les images très lourdes
sont à bannir : une durée du téléchargement trop longue peut faire fuir
l’internaute dès la première connexion. Enfin, le webdesigner doit connaître les
règles de l’ergonomie pour capter l’attention des visiteurs. Embauché par des
studios de création des sites, des web agencies, ou encore des fournisseurs d’accès
à l’internet, le webdesigner est à l’aise avec les logiciels de traitement de l’image
(Illustrateur, Photoshop, Flash, Firework, etc.).
Etudes et formatrion
Bac + 2 minimum
Pour devenir informaticien webdesigner, il faut au minimum un diplôme de niveau
bac+2. En règle générale, on recrute des BTS ou des DUT en informatique ayant
suivi une formation complémentaire en graphisme. Ou bac +3/ +4 (école des
beaux-arts, école d'arts appliqués).
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Webmestre
Appelé aussi webmaster ou administrateur de site web, le webmestre est celui
qui conçoit, développe et entretient un site Internet et/ou Intranet. C’est «
l’homme des tuyaux » qui met en forme les contenus. Il a un credo : proposer
des solutions attractives et conviviales aux utilisateurs du site
La fonction recouvre des aspects variés : technicité et travail éditorial quelquefois.
Le webmestre fait naître et vivre un site. Après en avoir défini l’architecture, les
rubriques et la mise en place, il veille à son fonctionnement et à sa mise à jour.
Hormis, la veille technologique (observation de la concurrence et des évolutions
techniques), il gère les relations avec des graphistes, des webdesigners et des
développeurs. S’il est responsable du contenu du site, il peut être amené à rédiger
des articles, à en commander à des journalistes, à créer des rubriques.
En résumé le webmaster est l’architecte du site, son ergonome pour rendre la
navigation fluide et conviviale et son graphiste pour lui donner un look attractif.
Selon la taille de l’entreprise ou du service, il travaille sous la responsabilité d’un
chef de projet ou responsable de site Internet ou il assume lui-même cette
fonction. S'il s'occupe d'un site Intranet, il sollicite les différents services de
l’entreprise pour enrichir les rubriques du site. Il peut assumer le rôle de chef de
projet Intranet.
Ses outils indispensables : des langages et logiciels spécifiques comme JavaScript,
Dreamweaver, HTML, ASP, PHP, Java ou Flash. Son obligation : aimer, l'animation
d'équipes pluridisciplinaires et avoir le sens de la coordination.
Il a des conditions de travail parfois difficiles avec des horaires lourds et décalés :
délais à respecter et jours d'astreinte si besoin est.
Etudes / formations
Dans le cadre universitaire en passant par les formations d’écoles spécialisées, il
existe plusieurs diplômes qui permettent d’accéder à ce métier. Les formations
classiques dans l’informatique (BTS, DUT, école d’ingénieurs) peuvent aussi bien
mener à cette fonction qu’un cycle universitaire ou une école de commerce
complétés par une formation spécialisée (licence pro, master professionnel ou
spécialisé ou diplôme d’école). Dans tous les cas, une adaptation permanente aux
nouveaux outils, qui évoluent sans cesse, est indispensable dans ce secteur.
Quelques diplômes utiles pour démarrer : bac STI arts appliqués, BTS
communication et industries graphiques option études et réalisations graphiques,
BTS communication visuelle option graphisme-édition-publicité, DUT informatique
option génie informatique ou option imagerie numérique, DUT services et réseaux
de communication.
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Journaliste
Le journalisme recoupe différents métiers qui ont en commun le même but :
informer.
Le rédacteur en presse écrite récolte l’information par différents moyens
(Enquêtes, reportages, interviews ou dépêches d’agences de presse) puis rédige les
articles.
-
Le journaliste reporter d’images (JRI) effectue des reportages et interviews
sur le terrain. C’est à la fois un journaliste, un caméraman et un preneur de
son. Il participe au montage de son sujet, puis rédige son commentaire avant
de poser sa voix sur la bande montée. Le secteur est aujourd’hui en pleine
évolution grâce à l’émergence des chaînes câblées.
-
Le journaliste radio réalise des interviews sur le terrain ou par téléphone puis
il monte son sujet pour qu’il soit diffusable à l’antenne. Dans une rédaction
radio, un journaliste est responsable du flash info, il fait régulièrement le point
sur l’actualité grâce aux dépêches d’agences de presse ou aux sujets réalisés
par les autres journalistes.
-
Le journaliste d’agence rédige des dépêches qui seront ensuite reprises par de
nombreux médias
-
Le journaliste Web reprend les dépêches des agences de presse pour alimenter
des sites de journaux ou de médias audiovisuels. Quelquefois, il part sur le
terrain réaliser des reportages, mais cela reste rare. Travailler pour un site
d’informations n’est pas très attractif pour les journalistes mais c’est souvent
un tremplin professionnel. Internet est un secteur dynamique en pleine
évolution, le métier va sûrement évoluer ces prochaines années.
82% des journalistes travaillent en presse écrite dans un quotidien, un
hebdomadaire ou un magazine. Environ 10 % des journalistes travaillent pour la
télévision et 7% à la radio.
Après plusieurs années d’expérience, le journaliste peut se spécialiser dans un
domaine (économie, politique, presse jeunesse…) qu’il apprécie particulièrement
ou dans lequel il a fait des études supérieures.
Qualités requises : bonne culture générale, bonne expression écrite et orale,
bonne capacité d’analyse, curieux, débrouillard, autonome, polyvalent.
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La réalité du métier
Journaliste d’investigation, d’opinion, grand reporter à l’étranger, présentateur du
journal télévisé... les métiers du journalisme font rêver. Mais attention, la réalité
est bien différente de ce que tu imagines. Les journalistes passent souvent leurs
journées assis devant leur ordinateur. Les rédacteurs réalisent souvent les
interviews par téléphone, faute de temps. Il existe très peu de journalistes qui
partent en reportage à l’étranger. Ce sont des journalistes qui ont beaucoup
d’expériences et qui travaillent dans de grands groupes de presse.
Le journaliste rend compte des faits, il ne les commente pas. Seuls les
éditorialistes et certains journalistes culturels donnent leur avis aux lecteurs.
Enfin, un journaliste n’est pas un animateur télé. Ce sont deux métiers totalement
différents.
Un métier précaire
Le journalisme est un travail précaire : très souvent, les jeunes journalistes doivent
travailler à la pige pendant plusieurs années avant de décrocher un contrat à durée
déterminée (CDD) ou indéterminée (CDI). Lorsque qu’un journaliste « pige », cela
signifie qu’il est payé à l’article. Les pigistes travaillent donc pour plusieurs titres à
la fois et rédigent leurs articles souvent de chez eux. Les pigistes représentent 20 %
des journalistes.
Qu’il soit pigiste ou salarié permanent, le journaliste peut travailler le samedi, le
dimanche, les jours fériés, parfois même la nuit !
Etudes et formation
Aucune formation spécifique n’est absolument obligatoire mais, dans la pratique,
les jeunes journalistes sont de plus en plus diplômés. Une majorité est passée par
l’université ou un IEP et en est sortie diplômée en lettres, histoire, droit ou
sciences politiques. Ces formations universitaires donnent une solide culture
générale, ce qui permet par la suite d’intégrer éventuellement l’une des 9 écoles
ou l’un des 3 IUT reconnus par la profession (CFJ Paris, IPJ Paris, CELSA Paris, IFP
Paris, ESJ Lille, CUEJ Strasbourg, EJCMarseille, EJToulouse, ICM Grenoble et les IUT
de Tours et Bordeaux et Lannion). Sans oublier l’IEP de Paris (Sciences po) qui a
créé sa propre filière de formation professionnelle : master de sciences politiques,
mention journalisme. Les concours d’entrée à ces écoles sont difficiles. Le
recrutement se fait souvent à partir d’une licence (bac + 3) mais, plus souvent
encore, au niveau master.
Syndicat National des Journalistes : www.snj.fr
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