L`information, la communication et la publicité sont trois métiers bien
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L`information, la communication et la publicité sont trois métiers bien
MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Les métiers de l’Information et de la communication Novembre 2008 L’information, la communication et la publicité sont trois métiers bien distincts. Les communicants ont pour objectif de construire et entretenir une image positive de la structure qui les emploie, la publicité permet de faire connaître un produit ou une marque et les journalistes ont pour but d’informer de manière objective. Attention, ces secteurs séduisent beaucoup de jeunes, mais ils sont de plus en plus bouchés. Par exemple, plébiscité par les jeunes, le journalisme offre peu de débouchés et des premières années d’emploi difficiles et précaires. En deux ans après le bac, le BTS communication des entreprises et le DUT information communication débouchent en principe sur la vie active, mais les diplômés sont de plus en plus nombreux à poursuivre leurs études en licence professionnelle, en IUP, puis en master professionnel... ou en école spécialisée comme le CELSA, l’EFAP, l’ISCOM, l’ISERP... Pour la publicité, il existe quatre BTS phares : le BTS management des unités commerciales (MUC), le BTS expression visuelle espaces en communication, le BTS communication visuelle et le BTS communication des entreprises. Là aussi il est fortement conseillé de continuer avec une année en licence professionnelle. Attention, pour certains BTS comme le BTS communication visuelle, certains établissements exigent un bac STI Arts appliqués ou une prépa équivalente. 1 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] LES METIERS DU SECTEUR Acheteur (euse) d'espaces publicitaires Archiviste Assistant (e) de communication Attaché(e) de presse Bibliothécaire Chargé(e) d'études média Chargé(e) de communication Chargé(e) des relations publiques Chef d'atelier Chef de projet internet Chef de publicité Correcteur (trice) Dessinateur (trice) - Illustrateur (trice) - Roughman(woman) Directeur (trice) de collection Documentaliste Graphiste Infographiste Interprète Journaliste Libraire Maquettiste Opérateur (trice) de système texte-image Photographe Photograveur (euse) Rédacteur (trice) Secrétaire de rédaction Technicien(ne) de fabrication des industries graphiques Web designer Webmestre 2 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Acheteur d'espaces publicitaires L’acheteur d’espaces publicitaires est derrière l’affiche. C’est lui qui négocie les meilleurs espaces aux meilleurs prix pour les annonceurs qui sont ses clients. Autres missions : optimiser un budget de campagne publicitaire et offrir le meilleur impact possible à ses annonceurs. L’acheteur d’espaces publicitaires se situe à la charnière entre les commerciaux et les créatifs Description des tâches / conditions de travail. En accord avec l’agence et l’annonceur et connaissant le produit et les données du marché, l’acheteur d’espaces publicitaires choisit parmi les emplacements proposés. Il doit offrir un support pertinent pour la campagne de publicité et veiller à optimiser les coûts. Il doit maîtriser les médias traditionnels et les nouveaux moyens de communication comme les panneaux électroniques ou les supports multimédias. Selon le cas, il s’adresse à des entreprises d’affichage, des régies publicitaires de radios, de chaînes TV ou des entreprises de presse. Il recherche le meilleur rapport qualité prix des supports publicitaires, en tenant compte des périodes couvertes par la campagne, du calendrier et du budget prévisionnel. Il doit donc résoudre l’équation : nature du produit + calendrier de la campagne + nature du ou des supports = rendement maximum. Cette fonction est devenue extrêmement technique, notamment en ce qui concerne les achats TV. Il existe dans ce domaine de nombreux logiciels spécialisés. Le sens du dialogue, un goût évident pour les chiffres et la négociation sont des qualités indispensables. Rigueur et précision s'imposent dans ce métier. Une obligation pour exercer ce métier : avoir un carnet d’adresses bien rempli. Etudes et formations Il n’existe pas de formation spécifique correspondant à ce métier. Néanmoins des connaissances en gestion et en communication sont nécessaires. Des formations de type BTS ou DUT en information/communication sont recommandées pour débuter dans la spécialité d’achat d’espaces publicitaires : BTS communication des entreprises, DUT information communication, option publicité Des formations universitaires peuvent également convenir pour préparer à ce type de poste comme des masters professionnels (bac + 4/5) : - carrières technico-commerciales de l’information et de la communication - communication des entreprises et des institutions à Paris 3 - marketing et communication des entreprises à Paris 2, Il en existe beaucoup d’autres accessibles après une licence. Renseignez-vous auprès des SCUIO des universités. Par ailleurs, des écoles de commerce et de gestion ou des instituts spécialisés comme les IAE ou le CELSA délivrent des diplômes adaptés aux responsabilités professionnelles dans le domaine de l’achat d’espace. - 3 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Archiviste L’archiviste est chargé de collecter, étudier, classer et restaurer les archives et également de les communiquer au public et le plus souvent aux chercheurs. Ces archives proviennent des administrations, des entreprises, des associations ou parfois même de particuliers. C’est aussi fréquemment un métier d’historien Du manuscrit médiéval, chartes et autres documents anciens, à l’enregistrement sur support électronique d’une émission de télévision, en passant par l’acte notarié attestant l’achat d’une propriété, il existe toutes sortes d’archives plus ou moins précieuses. Il s’agit dans tous les cas de documents originaux (documents écrits, photos, disques, films…), destinés pour une raison ou pour une autre à être conservés. Les supports utilisés aujourd’hui (microfilms, répertoires numériques, bases de données informatisées) permettent de gagner à la fois beaucoup de temps et d’espace. Le métier s’exerce principalement dans la fonction publique, notamment territoriale (archives nationales, régionales, départementales, municipales…) avec un accès sur concours de catégorie A. Par ailleurs et de plus en plus, de grandes entreprises, soucieuses de conserver leur « mémoire », se sont dotées d’un services d’archives. Une activité qui ancre l’archiviste – appelé alors « records manager » au cœur de la gestion de l’information Etudes / formations Un DUT information-communication, option métiers du livre et du patrimoine permet de postuler un emploi d’archiviste ou de passer un concours de la fonction publique. Au niveau encadrement les études sont très sélectives et conduisent à un niveau bac + 5. Plusieurs possibilités : - Ecole nationale des Chartes : accès sur concours après 2 années de classe préparatoire (khâgne et hypokhâgne). - Institut national du patrimoine (INP) : accès - sur concours pour les titulaires d’une licence ou d’un master. - La formation acquise à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) prépare également aux métiers des archives 4 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Assistant(e) Communication Secrétaire spécialisée dans un service de communication ou une entreprise dédiée à la communication (édition, information, presse, production cinématographique), l’assistante de communication seconde le responsable. Etudes et formations Les diplômes de base sont ceux du secrétariat (bac pro secrétariat, bac STG gestion des systèmes d’information, communication et gestion des ressources humaines, mercatique). - un BTS édition - un BTS communication des entreprises - un BTS assistant de direction - Il est possible de suivre une formation universitaire dans le domaine de la communication de niveau licence professionnelle et master professionnel. Ou encore des formations spécialisées très reconnues telles que celles du CELSA qui permettent d’avoir de réelles possibilités d’évolution www.aacc.fr www.celsa.fr 5 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Attaché(e) de presse Ce métier compte une grande majorité de femmes. L’attaché de presse a pour mission de faire connaître une entreprise, une marque, un artiste, une collectivité locale auprès des journalistes. Il fournit des informations aux journalistes, rédige des communiqués et dossiers de presse, organise des événements. Il doit tisser un relationnel avec des journalistes de différents domaines. Il doit se tenir informé régulièrement en lisant quotidiennement la presse et réalise des revues de presse. Ses qualités : bonne maîtrise du rédactionnel, diplomatie, disponibilité, rigueur, clarté, patience Il fournit des informations aux journalistes, rédige des communiqués et dossiers de presse, organise des événements. Il doit tisser un relationnel avec des journalistes de différents domaines. Il doit se tenir informé régulièrement en lisant quotidiennement la presse et réalise des revues de presse. Ses qualités : bonne maîtrise du rédactionnel, diplomatie, disponibilité, rigueur, clarté, patience. Etudes et formations : Les niveaux de qualifications demandés varient selon les employeurs. Les bac + 2 (BTS et DUT) sont souvent insuffisants, il est conseillé de poursuivre ses études et surtout de réaliser un maximum de stages professionnels. - Après un bac L, ES ou STG, tu peux faire : - un BTS communication des entreprises (bac + 2) - un DUT information communication, option communication d’entreprise (bac + 2) - un DEUST ou L2 ou une formation universitaire au niveau licence professionnelle et master. - une école comme le CELSA à Paris, dont la sélection sur concours est extrêmement dure et constitue le diplôme le plus prisé dans le domaine de la communication. Le diplôme de sciences politiques peut également conduire à ce métier. Il existe aussi de nombreuses écoles privées dont la plus connue reste l’EFAP (école française des attachés de presse). www.aacc.fr www.celsa.fr www.efap.com 6 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Bibliothécaire Le bibliothécaire accueille, oriente et conseille le public dans sa recherche de lecture ou d'information. Il est également chargé d'acquérir de nouveaux ouvrages, de les classer, de les conserver et d'organiser des expositions ou des rencontres autour d'un thème La plupart des bibliothécaires travaillent dans la fonction publique. On y trouve les quatre fonctions suivantes, accessibles sur concours de catégorie A (bac + 3) ou B (bac à bac + 2) C (Bepc / niveau bac) Catégorie A : bibliothécaire territorial ; conservateur territorial de bibliothèque. Catégorie B : assistant territorial de conservation du patrimoine et des bibliothèques ; assistant territorial qualifié de conservation du patrimoine et des bibliothèques. Catégorie C : agent ou agent qualifié du patrimoine. En tant que bibliothécaire, vous êtes en contact direct avec le public (adultes, jeunes, étudiants, enfants, etc.). Vous ne vous occupez pas seulement des livres mais aussi des disques compacts, vidéos, cédéroms, DVD, photos. L’évolution actuelle exige une adaptation des infrastructures aux nouvelles technologies (informatique, vidéo). Vous avez des tâches de gestion (enregistrement des emprunts et des retours, classement des ouvrages). Ces activités varient toutefois selon le lieu de travail (bibliothèques polyvalentes, services d'archives, organismes de recherche) et le public reçu. Premier employeur : les bibliothèques municipales qui accueillent des publics très variés (de la petite enfance au troisième âge). Elles comportent une section jeunesse et une section adultes. Ces bibliothèques dépendent de la fonction publique territoriale. Dépendant également des collectivités territoriales, les bibliothèques départementales assurent le prêt gratuit des livres pour les zones à faible densité de population. Les bibliothèques universitaires et les bibliothèques nationales publiques (situées principalement à Paris) offrent également des possibilités d'emploi. Dans les entreprises, les bibliothèques sont le plus souvent animées et gérées par le comité d'entreprise. 7 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Etudes / formations Différentes filières universitaires ainsi que des écoles spécialisées forment au métier de bibliothécaire : - DUT information communication, option métiers du livre et du patrimoine, en 2 ans d’études après le bac. - - Licences professionnelles, option bibliothèque à Bordeaux 3, métiers de l’édition, option bibliothèque à Paris 10, métiers des bibliothèques à Amiens, etc - - Masters pro à Grenoble 2, Lyon 2, 3, le Mans, Caen… (cf. les SCUIO des universités). - - Diplôme de l’Ecole de bibliothécaires documentalistes (EBD) de l’Institut catholique de Paris (accès bac + 2). - - Formations supérieures à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (ENSSIB) à Villeurbanne (concours d’entrée très sélectif) - - Les centres régionaux de l’ABF assurent la formation d’auxiliaires de bibliothèques 8 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chargé(e) d’études média Dans le cadre d'une campagne publicitaire, le chargé d'études médias, appelé aussi media-planner, doit élaborer un plan médias. Il étudie les différents médias avant de déterminer la meilleure stratégie à adopter pour atteindre le public visé par un produit ou une marque. Le chargé d'études médias analyse le produit ou la marque à promouvoir en étudiant les attentes de son public cible, sa place sur le marché et celle de la concurrence. Pour chacune des opérations qu'il doit mener à bien, il dispose d'un budget précis. Il rédige son plan médias, qui comprend le rappel des caractéristiques du produit, la liste des médias retenus pour la campagne, le coût total des achats d'espaces publicitaires en presse écrite, à la télévision, à la radio, par affichage ou sur Internet. Il précise également à quelle fréquence et à quelles dates les publicités paraîtront ou seront diffusées. Le chargé d'études médias partage son temps entre son bureau, où il prépare les stratégies médias, les rendez-vous avec les annonceurs et les équipes commerciales des différents supports. Il est le plus souvent salarié. Les principaux débouchés Les agences de publicité sont les principaux recruteurs de chargés d'études médias. Elles ont l'avantage d'offrir aux débutants une vision globale du secteur de la publicité. Cependant, les centrales d'achat d'espaces peuvent aussi offrir des opportunités intéressantes, de préférence aux candidats expérimentés qui sont plus aptes à négocier de gros tarifs commerciaux. Etudes et formations Il n'existe pas de formation spécifique menant au métier de chargé d'études médias. Néanmoins, il est souhaitable d'acquérir un niveau bac + 4 ou + 5 et de maîtriser les statistiques. A l'université, la préférence va aux masters recherche ou professionnels dans les domaines suivants : communication, économie, statistiques, gestion. On peut citer le master recherche spécialité marketing et stratégie, le master pro spécialité management de la culture et des médias), ou le master pro spécialité communication, médias et médiatisation. - Les diplômes des grandes écoles de commerce (HEC, ESSEC, ESCP-EAP, ESC) constituent également un très bon atout - Après un bac + 5, une poursuite d'études vers un mastère spécialisé (bac + 6) est envisageable. On peut citer le mastère spécialisé médias de l'ESCP-EAP. - Il existe, par ailleurs, dans le domaine de la communication de nombreuses écoles privées. On peut citer : sup de pub, l'école supérieure de publicité, ou encore l'Institut supérieur de communication et de publicité (ISCOM) dont le titre est certifié au niveau II (bac + 4). 9 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chargé (e) ou responsable de communication Mettre en valeur une idée-force, valoriser l'image de l'entreprise ou affirmer son identité, telles sont les compétences et le rôle du responsable de communication appelé aussi chargé de communication. Le responsable de communication est le garant de la cohérence de l'image de l'établissement Dans les grandes entreprises il existe souvent un service de communication. A sa tête, le responsable définit et met en œuvre la politique ou les projets de communication fixés par la direction de l'établissement. Le responsable de communication supervise la rédaction de communiqués et dossiers de presse. Il choisit et/ou conçoit les supports de communication et étudie les moyens de réalisation : panneaux, scénarios de films, cédéroms, articles de revue, documents pédagogiques, pages WEB... Il veille à la relance des journalistes et supports presse (écrite, radio, TV, Internet) lorsque des opérations sont organisées afin que le nom de l’entreprise soit diffusé au maximum. Le responsable de communication s’occupe aussi de l’organisation de manifestations qu’elles soient destinées à des clients, collaborateurs ou au personnel même de l’entreprise. Il met tout en œuvre pour que salons, conférences de presse, cocktails se déroulent dans les meilleures conditions possibles et qu’à chacune de ces occasions l’entreprise apparaisse sous son meilleur jour. Le responsable de communication est une personne qui doit être avenante et douée pour les relations publiques. La taille de l’entreprise détermine pour beaucoup l’exercice de la fonction du responsable de communication. Dans une petite structure il sera plus polyvalent, ce qui représente un avantage pour cerner tous les rouages du métier. Cependant, les responsabilités y sont vite limitées et le chargé de communication peut choisir d’évoluer vers des structures plus importantes et devenir directeur de la communication (dir’com »). Selon les agences dans lesquelles ils travailleront, les conseillers pourront être salariés, travailleurs indépendants ou associés. Etudes et formations - Pour être recruté en temps que responsable de communication un niveau bac plus 5 est indispensable. Les formations recommandées sont sciences de l'information, communication,... mais aussi droit, sciences économiques, sciences politiques (IEP)… - Ecoles d’ingénieurs ou école de commerce complétées par une spécialisation en communication peuvent aussi déboucher sur un métier de responsable de communication 10 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chargé de relations publiques La mission principale du chargé de relations publiques est de promouvoir l’image de marque de l’entreprise pour laquelle il travaille. Il met en place, développe et améliore des actions de promotion externe. Il organise et fait fonctionner la « vitrine » de l’entreprise. C’est une courroie de transmission avec l’environnement de cette dernière. Organiser une exposition ou un colloque, programmer une campagne de promotion pour un film, lancer un nouveau produit… Les activités du chargé de relations publiques sont proches de celles de l’attaché de presse. Il doit convaincre, séduire et fidéliser le ou les publics ciblés (prescripteurs, administrations, fournisseurs, clients). Il est en relation constante avec les médias et rédige à leur intention des communiqués de presse, des dossiers ou des bulletins d’information. Il peut aussi être en relation avec des organismes publics ou parapublics, des milieux financiers, des pays étrangers, etc. Pour nourrir et affiner ses analyses, il a recours aux nouvelles techniques de communication (Internet, banques de données, téléconférences par satellite…). Ouverture d’esprit, rapidité et aisance dans les rapports humains sont absolument indispensables. Vous pouvez exercer cette fonction au sein du service intégré d’une entreprise ou d’une administration, ou bien dans une agence de conseil spécialisée en relations publiques. Dans tous les cas, sachez que les horaires sont chargés, souvent irréguliers et les déplacements fréquents. Disponibilité indispensable et obligation d’un carnet d’adresses très bien rempli. Après quelques années d’expérience, le chargé de relations publiques peut évoluer vers des fonctions de responsable de communication, concevoir les campagnes de promotion et mettre en œuvre les moyens de leur réalisation. Il peut également se spécialiser dans un certain type de communication (publique, financière, événementielle…). Etudes et formations IUT, universités, écoles de commerce et instituts spécialisés dispensent de nombreuses formations dans le domaine de la communication et des relations publiques. Le niveau d’accès minimum à ce métier se situe de bac + 2 à bac + 4 : - DUT information communication, option communication d’entreprise, - BTS communication des entreprises, - licences professionnelles et masters en information et communication délivrés par de nombreuses universités - diplômes d’IUP en information et communication - Diplômes et masters spécialisés d’écoles supérieures de commerce, - diplôme du CELSA, du CFPJ entreprise 11 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chef d'atelier des industries graphiques Textes imprimés, design, logos, emballages, illustrations, le chef d’atelier des industries graphiques est responsable de la fabrication de produits de communication en tenant compte de la quantité, de la qualité, des délais et du coût de production. Il assure également la gestion administrative d’un ou plusieurs ateliers Cadre technique, on le rencontre aussi bien en imprimerie de labeur (affiches, revues, imprimés publicitaires…), que dans la presse (journaux, hebdomadaires). Le chef d’atelier des industries graphiques travaille en relation directe avec le directeur technique ou le chef d’entreprise. Selon la taille de la structure, il est en charge de l’encadrement, de la gestion administrative et de la production. Il dispose d’un dossier de fabrication contenant les informations relatives aux procédés, aux quantités, à la qualité et aux délais de production graphique. Le chef d’atelier contrôle le bon déroulement du traitement des différents dossiers clients. Il fixe le niveau d’exigence à respecter en fonction du devis de la commande. A chaque opération, il analyse et contrôle le produit réalisé. Le chef d’atelier travaille aussi dans un bureau. Il peut avoir des horaires réguliers ou décalés (équipe du matin ou du soir). Chargé d’encadrer le personnel de maîtrise et ouvrier, il organise le travail et les équipes en fonction des objectifs de production et cherche à optimiser le fonctionnement du parc machines. Le chef de fabrication est son principal interlocuteur. Il collabore aussi avec différents services de l’entreprise : ventes, personnel, entretien, approvisionnements. Animateur et chef d’équipe, il se doit d’avoir le sens des relations humaines. Il est également en contact avec les clients, notamment au moment de la signature des bons à tirer (BAT). Ses connaissances techniques sont importantes. Il maîtrise l’ensemble des techniques de production, ainsi que les différentes étapes de la chaîne graphique. Il doit suivre l’évolution des logiciels informatiques utilisés en imprimerie et dans le domaine de l’image afin d’anticiper les changements. Sa maîtrise de la gestion lui permet de maîtriser les coûts Etudes et formations Le BTS est un niveau indispensable. On y accède après un bac S ou STI. Des bacs professionnels peuvent aussi être une étape dans l’acquisition des techniques modernes du graphisme : - bac pro production graphique, - bac pro production imprimée, - bac pro artisanat et métiers d’art, option communication graphique. - BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de produits graphiques, - BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de produits imprimés, - BTS communication visuelle, option graphisme, édition, publicité. 12 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chef de projet internet Le chef de projet Internet travaille pour un éditeur multimédia. Il peut travailler sur le site web d’une entreprise afin de le rendre plus attractif, plus visible sur la grande toile du Net... Il gère le projet du début à la fin et dirige une équipe. Il travaille, en fonction du produit à réaliser, avec des professionnels qui lui apportent des infos sur le contenu du site : il crée l’architecture du site, met en place les animations... Etudes et formations Un - bac S ou ES et d’enchaîner sur : une école d’ingénieurs (bac + 4/5) une école de commerce (bac + 4/5) un master (bac + 5) en traitement de l’information et multimédia. une école d’art après avoir obtenu un BTS ou un DUT en informatique et information communication www.passinformatique.com www.vidadoc.com 13 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Chef de publicité Le chef de publicité élabore, organise et coordonne une campagne publicitaire. Il définit une stratégie commerciale en tenant compte des caractéristiques du produit et du budget prévu. Ses activités sont différentes selon le lieu où il travaille. S'il exerce chez un annonceur, il sera chargé de traduire les attentes de son entreprise auprès de l'agence et de retenir une idée parmi les propositions que l'agence lui soumet. S'il est employé dans une agence, il assurera l'orchestration des différentes équipes qui participent à la réalisation d'une campagne. Coordinateur, médiateur, il est aussi décideur, il présélectionne des projets avant de les défendre devant le client. Dans une grande agence, il s'intégrera à un service commercial hiérarchisé ; dans une petite agence, il sera seul responsable des problèmes commerciaux et ses activités seront étendues et plus variées. Le chef de publicité entretient des relations fonctionnelles avec les services de l'agence : équipe de création, assistants techniques, studio d'exécution, service d'achat d'espaces. Il a de nombreux contacts à l'extérieur de l'entreprise. Il doit posséder un solide sens de l'organisation, de la diplomatie et être un bon commercial. La réussite dans ce métier exige dynamisme, combativité et passion de la publicité. Il jouit d'une large autonomie dans l'exercice de ses responsabilités et travaille en étroite collaboration avec le chef de groupe. Les déplacements sont fréquents. L'activité peut impliquer des horaires irréguliers en fonction des délais à respecter. Le chef de publicité est employé dans les agences de publicité, les entreprises de presse et quelques sociétés d'affichage, les régies publicitaires autonomes des journaux, radios ou télévisions. Etudes et formations Il n'existe pas d'école de commerce spécialisée dans la publicité et les formations à la publicité ne sont pas axées uniquement sur l'aspect commercial. Pas de filière unique mais une place prédominante est faite aux diplômes des grandes écoles de commerce (HEC, Sciences Po...). Parmi les formations universitaires, citons : les maîtrises et DESS de gestion orientés vers le marketing d'information-communication, les MST d'information-communication, mercatiquecommunication, communication d'entreprise, les IUP d'information-communication. 14 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Correcteur (livre, édition) Le correcteur intervient sur tout texte écrit destiné à la publication. Il veille à la correction orthographique et grammaticale, tout en assurant une présentation typographique de qualité. Le correcteur passe les textes des auteurs au crible et traque toutes les fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de typographie. Il est attentif à la forme comme au fond, et doit réussir à corriger mot à mot tout en intégrant le sens général du texte, dont il doit vérifier la cohérence. Dans certains cas, la correction proprement dite peut être complétée par du travail de ré-écriture ou « rewriting ». Il ne s’agit plus seulement de corriger les fautes, mais de modifier le texte, le couper, le compléter, ou de vérifier certains points qui semblent obscurs. Avec une règle d’or : ne jamais intervenir sans l’accord de l’auteur et respecter sa pensée avec toute la précision souhaitable. Pour passer d’un ouvrage sur la peinture à un texte littéraire via un guide pratique ou une étude scientifique, vous devez faire preuve d’une solide culture générale et d’une grande ouverture d’esprit. Rares sont les entreprises ou les maisons d’édition qui proposent des postes de correcteur à temps plein. Vous exercerez le plus souvent en solitaire, à votre domicile, pour le compte de plusieurs employeurs. Presque tous les textes étant composés sur ordinateur, vous devrez également être équipé d’un matériel informatique et d’un modem pour expédier votre travail via Internet. Certains pensent que la profession est menacée par le recours aux logiciels de correction automatique. Il est facile de leur objecter que quelle que sera la perfection atteinte par ces outils ils ne remplaceront jamais l’œil du professionnel averti. Les correcteurs de la presse quotidienne parisienne forment l’aristocratie du métier et le syndicat des correcteurs qui revendique encore le monopole d’embauche est un passage obligé. Les autres formes de presse et l’édition échappent à ce monopole, la profession y est donc plus facile d’accès et les revenus plus incertains Etudes / formations Il n’existe pas de diplôme spécifique. Il est recommandé toutefois de suivre un stage de formation proposé par un organisme spécialisé. Le niveau minimum exigé est le bac, mais les stagiaires ont couramment un niveau bac + 2 à bac + 4. 15 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Dessinateur de presse Le dessinateur de presse allie journalisme et dessin pour croquer avec humour personnalités et événements d’actualité. C’est un journaliste à part entière, associé à la vie d’une publication Elections politiques, attentats, guerres, justice, « affaires », questions de société… Rien n’échappe au dessinateur de presse, qui présente l’actualité avec humour et distanciation. Il peut se fixer comme mission de faire ressortir le grotesque ou le ridicule d’une situation ou d’un événement. Au-delà de son ingéniosité à teinter d’apparente légèreté la gravité de certains faits d’actualité, son coup de crayon dessine d’abord et avant tout un espace de liberté. Qu’il soit chargé d’illustrer un article ou qu’il parte d’un événement brut, son objectif reste le même : porter un regard personnel, pédagogique et critique sur l’actualité. Plus qu’un observateur, le dessinateur de presse joue en fait le rôle d’un « révélateur social ». Ses principaux atouts : un style reconnaissable entre tous et de la combativité à revendre. Ce qui ne le met pas à l’abri d’un risque de démagogie. Il existe moins d’une centaine de dessinateurs de presse en France, dont une petite minorité jouit d’une notoriété certaine. Ils sont associés généralement à des journaux satiriques tels que le « Canard enchaîné » ou « Charlie Hebdo » ou à des grands quotidiens comme nationaux (Le Monde, Le Figaro) ou régionaux. A condition d’être reconnu en tant que « reporter-dessinateur » par la Commission de la carte de presse, il a le statut de journaliste à part entière. Il peut être salarié ou travailler en free-lance et à la commande pour plusieurs publications. Etudes / formations Si le dessinateur de presse est un journaliste, son parcours est celui d’un artiste. Il n’existe pas de conditions strictement définies pour accéder à ce métier. Mais avoir suivi une formation artistique (écoles des Beaux-arts nationales ou régionales, écoles d’Arts décoratifs) permet d’acquérir, bien sûr, les bases indispensables pour réussir. Elles offrent toujours un plus dans un CV pour un débutant. Néanmoins le plus important dans ce milieu professionnel c’est le « reste ». Le reste est affaire d’ouverture d’esprit, de curiosité, de goût de l’actualité, de réseaux relationnels… de sens de l’humour et d’esprit de synthèse. Et par dessus tout, de sens de la caricature et une extrême rapidité d’exécution 16 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Directeur de collection Personnage pivot de la conception à la réalisation d’un livre, le directeur de collection, au sein d’une maison d’édition, est responsable de la politique éditoriale et de la coordination des équipes. Il suit le travail éditorial de toute une collection, littérature française ou étrangère, sciences, livres pour la jeunesse, philosophie… jusqu’à la commercialisation des ouvrages. Un directeur de collection sélectionne les nouveaux auteurs, négocie leur contrat, recherche de nouvelles idées ou de nouvelles orientations pour la collection. Il participe à la sélection des manuscrits. Une fois le manuscrit en main, il le relit, l’annote, le corrige dans ses moindres détails. Il doit être diplomate et faire preuve d’un grand sens de la communication pour travailler avec l’auteur. Il donne au texte sa forme définitive et choisit les couvertures. Grâce à une bonne connaissance de la chaîne de fabrication d’un livre, il en supervise la réalisation matérielle et tout ce qui concerne l’habillage et le « look » des ouvrages qui composent la collection. Il doit également avoir des compétences en gestion afin de pouvoir respecter un budget. Une bonne culture générale, évidemment littéraire, est indispensable pour ce métier, ainsi qu’une parfaite maîtrise de la langue française. Un directeur de collection dans une grosse maison d’édition a un statut de cadre. Il est courant que la lecture des manuscrits se poursuive hors du lieu de travail. Beaucoup de directeurs de collection exercent en « free lance » dans les sociétés plus petites ou sur Internet et ont une ou plusieurs autres activités comme l’enseignement universitaire. Etudes et formations Pour accéder à la fonction de directeur de collection, les meilleures formations sont de caractères universitaires et professionnelles de niveau master : - master pro commercialisation du livre & politiques éditoriales - master pro littérature pour la jeunesse - master pro métiers du livre & de l’édition - A signaler également le mastère spécialisé (accessible après un bac + 5) en management de l’édition délivré en collaboration entre l’ESCP-EAP (Ecole supérieure de commerce de Paris) et l’ASFORED. - Une formation de journaliste ou dans un IEP peut également servir de base pour exercer le métier de directeur de collection 17 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Documentaliste Le documentaliste assure la collecte, le traitement et la diffusion des documents nécessaires à une entreprise ou un service. Avec l'introduction des nouvelles technologies, les missions traditionnelles du documentaliste ont fortement évolué et de nouvelles fonctions sont apparues : cyber documentaliste, gestionnaire de bases de données, etc. Le métier de documentaliste s'exerce à différents niveaux de compétence. L'aide documentaliste assure les tâches d'exécution nécessaires à la gestion d'un système documentaire. Le technicien, à l'intérieur d'une équipe, analyse et indexe les documents, alimente une base de données et peut être responsable de la mise en place de certains outils. Quant à l'ingénieur, il est capable de concevoir, d'organiser et de diriger des systèmes documentaires. L'expert, enfin, est responsable de la politique documentaire d'une entreprise, et sait trouver des solutions face à un problème nouveau. Au quotidien le documentaliste se tient au courant des nouvelles parutions à l’aide de bibliographies, de revues spécialisées, de banques de données, de fils RSS, d’enquêtes… Il sélectionne les documents à acquérir en fonction des intérêts de l’entreprise ou du public. Pour chaque document réceptionné, il établit une notice catalographique (carte d’identité) à l’aide de normes. Après en avoir analysé le contenu et extrait les idées essentielles, il les traduit en langage documentaire (mots-clés d’un thésaurus). Autre tâche importante : aider les consultants dans leur recherche et les initier à la manipulation de fichiers. Il peut aussi être amené à assurer un travail de promotion du service ou de l’entreprise en organisant des expositions, des animations et en développant des contacts personnels et institutionnels. Dans le secteur privé, ce sont surtout les grandes entreprises qui possèdent un centre de documentation. La fonction publique emploie aussi un grand nombre de documentalistes Etudes et formations Dans le domaine de la documentation les filières professionnelles universitaires ou scolaires ne manquent pas, de bac + 2 à bac + 5 : - DUT GIDO (gestion de l'information et du document dans les organisations) - licence professionnelle (bac + 3), master pro (bac + 5), master de recherche (bac + 4/5) : documentation multimédia, information scientifique et technique - Trois écoles forment des documentalistes de haut niveau : l’Ecole des bibliothécaires-documentalistes (EBD) de l’Institut catholique de Paris, l’Institut national des techniques de la documentation (INTD-CNAM) qui dispense des formations en collaboration avec l’INA et l’Institut régional des techniques documentaires (IRTD) basé à Rouen. L’accès à ces écoles est très sélectif (concours, examen, entretien). - CAPES de documentation, concours sur licence pour devenir documentaliste, dans un CDI de collège ou de lycée public. 18 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Graphiste Mission : créer un visuel à l’aide de textes et d’images qui transmettent le message exprimé par le client. Le graphiste intervient au niveau de la conception de la maquette…. Mais il doit pouvoir assurer le suivi de fabrication. Un mot qui se décline en différents métiers : designer graphique, designer publicitaire, graphiste internet, infographiste, maquettiste… Car le graphiste exerce sa créativité sur différents supports : couvertures de livres, journaux, affiches publicitaires, dépliants commerciaux, logos, cartes de visite d’entreprises, emballages, pages Internet, cédérom, habillage TV/vidéo, signalétique. Il travaille en osmose avec le directeur artistique dans une agence, ou avec le client quand il est indépendant (free-lance).Les débuts sont difficiles et les salaires modestes. Sans oublier qu’à chaque commande, il faut renouveler les preuves de son talent. Rythme de travail soutenu, angoisse de l’erreur fatale, argumentations difficiles auprès des clients… un métier qui demande une forte personnalité. Etudes et formation Une formation supérieure en arts graphiques ou expression visuelle (BTS, écoles des beaux-arts, écoles Estienne, Olivier de Serres, Arts-Déco, ECV, ESAG…) est nécessaire. 19 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Infographiste L’infographiste est un metteur en scène de l’information. C’est un artiste qui manie les textes et les images pour créer un message clair et efficace Il peut travailler dans la presse, la publicité, l’audiovisuel et évidemment Internet mais aussi dans l’édition : illustrateur, maquettiste, opérateur PAO (publication assistée par ordinateur), photograveur (métiers du prépresse) et plus récemment les métiers de l’animation vidéo. Il ne faut pas seulement être bon en informatique mais avoir des qualités artistiques : un bon coup de crayon et le sens créatif. Il est un concepteur artistique et non un simple exécutant. Etudes et formations - bac général ou technologique comme le bac STI avec en seconde les enseignements de détermination culture design et création design. - BTS communication visuelle ou BTS audiovisuel, aux beaux-arts (bac + 2) : diplôme national d’art et technique (DNAT) bac + 3, diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) bac + 5. - école nationale supérieure d’Art : diplôme supérieur des arts appliqués de niveau bac + 4 (soit après le bac, soit après un BTS). Certaines écoles spécialisées forment aussi à ce métier, comme l’ENSAD « art déco », , Supinfocom, formations de niveaux bac +4 / +5 en communication multimédia, master en images de synthèse … 20 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Interprète – traducteur Ce sont deux métiers différents. L’interprète traduit toujours à l’oral, tandis que le traducteur le fait à l’écrit. Leur but commun ? Faciliter les relations commerciales entre deux personnes de langues différentes, traduire une oeuvre littéraire… Les traducteurs interprètes sont rémunérés à la page ou à la journée. Ils doivent se documenter dans tous domaines (chirurgie, droit, finance…) pour permettre la traduction. Beaucoup de jeunes, qui aiment les langues étrangères, sont attirés par les métiers de la traduction. Les débouchés sont peu nombreux en traduction littéraire, section où l’on traduit une oeuvre littéraire étrangère en langue française, par exemple. Pour cela, il faut faire des études de langues et civilisations étrangères (étudier exclusivement l’anglais, l’allemand...) Etudes et formation Les débouchés se situent plutôt dans le domaine « technique » : traduire un texte juridique (par exemple en travaillant à la communauté européenne ou dans une grande entreprise), travailler dans l’informatique, la finance où on a besoin de traducteur spécialisé. C’est également le cas dans le commerce international où les négociations se font en langue étrangère mais avec un vocabulaire spécialisé. Pour cela, plusieurs possibilités en fonction du profil scolaire et de ce que l’on aime : - un double cursus en Droit et en Langues, LEA (langues étrangères appliquées avec un un excellent niveau dans 2 langues, et une compétence en sciences économiques, droit, statistiques pour devenir commercial export, acheteur, - école de commerce (pour travailler dans le marketing, le commerce international, les finances…), - école d’ingénieurs pour avoir une double compétence en langues et chimie, langues étrangères et informatique en devenant ingénieur… 21 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Libraire Le libraire n’est pas seulement un commerçant qui vend des livres et parfois des revues. Il joue un rôle fondamental auprès du public, qu’il doit accueillir, conseiller et guider dans ses choix. Qu'il soit salarié en grandes surfaces ou indépendant, le libraire doit faire face à la révolution technologique du numérique. Gestion des stocks, commande des ouvrages, approvisionnement, étiquetage, inventaire, mise en valeur des livres et de la vitrine, connaissance des réseaux de distribution… Le libraire doit maîtriser toutes les techniques de vente et de gestion, et réaliser un chiffre d’affaires satisfaisant. Mais c’est également un passionné des livres, qui joue un rôle de médiateur entre la demande du public et l’offre éditoriale et la publicité dont elle est l’objet. Il s’informe en permanence par la lecture de la presse et des revues professionnelles et par l’écoute des émissions littéraires. Son objectif : détecter toute information importante sur l’activité éditoriale pour mieux conseiller le public et lui faire partager ses « coups de cœur ». Il doit également se tenir au courant des évolutions du métier : il est devenu important aujourd’hui, par exemple, de développer un rayon multimédia Les tâches et les conditions de travail sont très différentes suivant le lieu d’exercice. S’il travaille dans une petite librairie, il est souvent seul et il exerce une multitude de tâches, avec des horaires chargés. Dans les chaînes, type FNAC, ou grandes librairies de centre ville, il travaille en équipe avec des horaires réguliers. Il peut être spécialisé dans un poste ou un domaine particulier. Mais, dans tous les cas, goût des livres, très bonne culture générale et compétences commerciales sont indispensables. Malgré la loi Lang protectrice, imposant un prix unique du livre, la consultation et la vente en ligne viennent concurrencer fortement l'activité. Avec de l’expérience et une bonne culture générale le vendeur en librairie peut prendre la responsabilité d’un secteur (littéraire, politique, essais, histoire…) ou diriger un rayon dans une grande surface. Bien qu’aléatoire la création de son propre fonds de commerce demeure une possibilité. Question d’implantation. Etudes et formations Une bonne culture universitaire générale en lettres ou sciences humaines est recommandée pour exercer avec professionnalisme le métier de libraire. Elle n’exclut pas une solide formation professionnelle. Il en existe plusieurs comprises entre bac + 2 et bac + 5. Citons - le BTS édition, le DUT information/communication, option métiers du livre et du patrimoine - la licence professionnelle métiers du livre, édition, multimédia - la licence information/communication, parcours métiers du livre, - les masters professionnels 1 et 2 assuré par le pôle des métiers du livre rattaché à l’université Paris 10. A noter : le BP (brevet professionnel) libraire est un diplôme de haute qualification apprécié de la profession. Accès au niveau bac ou avec 5 ans d'expérience. 22 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Maquettiste Dans tous les secteurs de la communication visuelle comme la presse, l’édition, la publicité, la signalétique ou le conditionnement, le maquettiste est toujours celui qui met en scène l’image et l’information Ce pro de la mise en page du message intervient en amont de la chaîne éditoriale. Des supports traditionnels « papiers » : affiches, plaquettes, magazines, journaux ou livres, il peut passer à ceux du multimédia : sites web et cédéroms. Mais quel que soit le support, il a la même mission : « agencer » des pages attractives pour le lecteur, donner envie de lire ou de regarder, donc produire de l’impact du produit fini sur le client. Le sens artistique est indéniable chez ce créatif rompu aux techniques de la chaîne graphique et de tous les logiciels qui s’y rapportent. Le maquettiste décide la mise en place, la position des images, des textes et la forme comme le style des caractères, leur couleur et leur taille (polices et typographies). Rien ne lui échappe dans la mise en page : titres, encadrés, emplacement des illustrations et répartition des blancs. C’est ainsi que la page devient une maquette qui sert de cadre au produit écrit ou image ou les deux. Polyvalent, travaillant souvent dans l’urgence, il commence par exprimer ses idées à l’aide d’un crayon et d’une feuille blanche, cette étape marque la réalisation du « rough » ou esquisse de la future maquette. Mais c’est l’ordinateur et les logiciels de mise en page et de retouche d’images qui sont devenus ses principaux outils de travail. De plus en plus souvent, il crée ses maquettes directement à l'écran. Etudes et formations Différentes filières de formation conduisent à cette profession. - - Bac pro artisanat et métiers d'art option communication graphique,bac pro production graphique Bac techno STI arts appliqués BT dessinateur maquettiste, BTS expression visuelle option espaces de communication (après un BT de dessinateur-maquettiste ou une classe de mise à niveau), BTS communication visuelle option graphisme-édition-publicité (après un bac STI arts appliqués, BT dessinateur-maquettiste), BTS communication graphique et industrie graphique option études et réalisation de produits graphiques,option études et réalisation de produits imprimés, DSAA diplôme supérieur d'arts appliqués préparé dans les écoles supérieures d'arts appliqués après le BTS, Licence professionnelle maquettiste numérique en conception et fabrication préparée à l’IUT d’Angoulême 23 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Opérateur de système texte-image / Opératrice de système texte-image. L'opérateur de système texte-image est un professionnel de l'imprimerie. Il participe à la production de journaux, d'affiches, de revues, d'imprimés publicitaires, etc. L'opérateur de système texte-image travaille sur informatique. Il prépare les textes et les images, qu'il s'agisse de photos, de dessins ou de schémas et les organise en fonction des directives du maquettiste. Pour cela, il effectue des retouches : corrections d'orthographe, traitement scanner des images fournies, mise en page. Il procède ensuite à la mise en page et au flashage. Les films préparés partent alors sous presse pour être imprimés Il exerce en studio de création chez un éditeur ou dans l'atelier d'une imprimerie, l'opérateur de système texte-image travaille principalement devant son écran, mais est également chargé d'effectuer les réglages de certaines machines de l'atelier Le métier est très technique, mais la sensibilité artistique de l'opérateur de système texte-image est aussi sollicitée au quotidien. Les cadences sont parfois très élevées avec des tâches de plus en plus spécialisées et pointues. Du soin qu'apporte l'opérateur de système texte-image à la préparation de ses documents, à leur numérisation et au flashage des films, dépend la qualité de l'impression Le métier implique d'avoir une très bonne acuité visuelle, notamment une bonne appréhension des couleurs, pour imprimer des documents fidèles aux originaux Dans l'imprimerie, les techniques évoluent sans cesse : nouvelles machines, nouveaux logiciels professionnels, nouveaux procédés. Mieux vaut être réceptif à l'informatique Etudes et formation - Le BEP métiers de la communication et des industries graphiques demande 2 ans d'études après la classe de 3e - Après le BEP, il devient nécessaire de poursuivre ses études pendant deux années supplémentaires pour préparer le bac pro production graphique ou le bac pro artisanat et métiers d'art option communication graphique. - Un BTS communication et industries graphiques option B étude et réalisation de produits imprimés permet d'accéder à des emplois plus qualifiés de la chaîne d'impression ou de progresser plus rapidement en entreprise. Il se prépare en 2 ans après un bac STI ou le bac pro production graphique 24 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Photographe La prise de vue représente peu d'emplois. Comme photographe, vous avez le plus de chance de travailler en laboratoire où 90 % des emplois se situent. Le métier est différent selon le secteur choisi : photo scientifique, publicitaire, presse, photo numérique (création d'images fixes ou animées à partir de codes numériques...). Le technicien photographe effectue, en laboratoire, toutes les opérations nécessaires à la réalisation d’épreuves photographiques. Ce sont le tri et l’assemblage des films, le développement des négatifs, le tri des épreuves, le développement des positifs sur papier ou diapositives. Enfin, il effectue les opérations de finition : vérification, calibrage, mise en sachet, tarification. Dans un magasin, il assure les activités de vente et de conseil auprès de la clientèle. Le photographe proprement dit réalise des prises de vue : repérage, réglages techniques (lumière, cadrage, mise au point, vitesse…). Suivant le sujet photographié et la destination des photos, on devient photographe de portrait, reporter photographe, photographe industriel, photographe publicitaire, photographe d'illustration, photographe de mode, photographe scientifique ou médical. En labo le travail s’effectue dans l’obscurité ou à la lumière artificielle. Dans les « mini-labs » le photographe est en contact avec la clientèle. A noter que le passage des techniques traditionnelles au numérique modifie les compétences des professionnels. À la culture de l'image s'ajoute désormais une maîtrise de l'informatique. Le métier est en pleine évolution Etudes et formations Les diplômes de base pour devenir photographe sont : - Le CAP photographe préparé à plein temps en deux ans dans un lycée professionnel ou en apprentissage, après la classe de troisième. - - Le bac professionnel photographie. Il est accessible aux titulaires du CAP photographie. L'enseignement a lieu en lycée professionnel ou en centre de formation d'apprentis (CFA). Les études durent 2 ans. - - Le BTS photographie. Il est accessible aux titulaires d'un bac scientifique, il se prépare en deux ans. Tous les bacs sont acceptés, mais de solides connaissances en optique, physique et chimie sont demandées. - Par ailleurs, une dizaine d’écoles spécialisées sont reconnues par la profession. Elles dispensent des enseignements artistiques et techniques. D’autres écoles non reconnues existent : elles sont généralement chères et de qualité inégale. - Enfin on peut citer quelques formations universitaires de type licence/master en arts plastiques. 25 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Photograveur(se) Expert dans le traitement des images avant leur impression, le photograveur s’y entend comme nul autre pour retoucher une photo, la recadrer, en modifier les couleurs, ou réaliser un montage astucieux… L’informatique est son alliée et lui permet d’accomplir des miracles. L’utilisation de scanners et de tables de montage électroniques a permis de réaliser d’importants gains de productivité. Le scanner est un ordinateur capable, après avoir analysé une image, de la traduire en langage informatique. Le savoir-faire du photograveur demeure toutefois irremplaçable pour améliorer les résultats. Dernière étape avant l’envoi des documents chez l’imprimeur : la production de films ou flashage. Ce métier se raréfie. De nombreux imprimeurs possèdent déjà des machines qui permettent de passer directement du fichier à la plaque à imprimer, en sautant l’étape film . La photogravure sera certainement dévolue aux infographistes, spécialistes de l’image sur ordinateur. En effet, ils savent utiliser les scanners qui, grâce à des imprimantes numériques, fourniront une image de très bonne qualité.Les photograveurs travaillent au sein de studios chez les éditeurs ou dans des imprimeries. Etudes et formations Cet emploi/métier est accessible à partir de formations spécifiques de niveaux V ou IV (CAP, BEP, CFPA, BT, Bac professionnel) dans le domaine des industries graphiques (CAP photographe des industries graphiques, Bac professionnel imprimerie et industries graphiques, option préparation de la forme imprimante...). L'accès est également possible à partir d'une expérience dans un autre domaine de la chaîne graphique (montage, composition...), complétée par une formation pouvant être assurée par le fabricant du matériel. 26 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Technicien de fabrication Dans le secteur de l’édition, de la presse, de l’imprimerie ou des arts graphiques, le technicien de fabrication organise et coordonne la fabrication des ouvrages, journaux, publications, encarts publicitaires… de A à Z, en tenant compte des impératifs éditoriaux, commerciaux et des techniques de mise en page et de typographie Le technicien de fabrication travaille pour une maison d’édition, en imprimerie ou chez un prestataire de services (studio d’arts graphiques). C’est en quelque sorte un conseiller technique et un lien entre les services éditoriaux et la fabrication des ouvrages pour le livre, entre les services rédaction et édition pour la presse et entre les services création et la fabrication pour les industries graphiques et l’imprimerie. Pour mener à bien sa mission, il s’entretient avec les maquettistes, les illustrateurs, les secrétaires d’édition et de rédaction. Il négocie les coûts et rédige le devis des fournisseurs. Il doit aussi choisir la qualité du papier et son grammage, la couleur de l’encre, le type de procédé d’impression, de brochage… Il peut alors établir le cahier des charges et le faire respecter. Le technicien de fabrication a parfois des horaires lourds qui outrepassent la durée légale du travail, notamment lorsqu’une publication est sur le point de paraître. Il faut savoir « boucler » ! En cas de panne de l’une des machines, casse-tête garanti pour le technicien et son « chef de fab ». Dans les petites structures les fonctions sont souvent confondues. Le technicien de fabrication travaille dans le bruit des machines d’impression. Etudes et formations Le parcours de formation d’un technicien de fabrication dans le secteur de l’édition-imprimerie peut commencer par la préparation d’un BEP et d’un bac professionnel : - BEP métiers de la communication et des industries graphiques, - - bac pro production graphique, bac pro production imprimée. - A un niveau supérieur elle se poursuit par l’un des trois BTS suivants : - - BTS édition, BTS communication et industries graphiques, option étude et réalisation de produits imprimés, - - BTS communication et industries graphiques, option études et réalisation de produits graphiques. Sur un plan plus théorique on peut mentionner aussi : le DUT information et communication, métiers du livre et du patrimoine. - Ces diplômes peuvent faire l’objet d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation pour être préparés en alternance. 27 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Webdesigner Mi-graphiste, mi-informaticien, cet artiste est spécialisé dans la création de pages web. Il conçoit tout l’aspect graphique du site : illustrations, animations, typographie, couleurs… en choisissant la place des photos, la taille des caractères, la couleur de chaque rubrique. C’est lui qui crée les pictogrammes et autres boutons. Dans certains cas, le webdesigner sera amené à établir la charte graphique et créer l’identité visuelle du site web. C’est un exercice délicat, car il faut respecter les désirs du client, la nature du site web, les impératifs de marketing ou de communication, le public visé… En plus, l’internet a des spécificités. Par exemple, les images très lourdes sont à bannir : une durée du téléchargement trop longue peut faire fuir l’internaute dès la première connexion. Enfin, le webdesigner doit connaître les règles de l’ergonomie pour capter l’attention des visiteurs. Embauché par des studios de création des sites, des web agencies, ou encore des fournisseurs d’accès à l’internet, le webdesigner est à l’aise avec les logiciels de traitement de l’image (Illustrateur, Photoshop, Flash, Firework, etc.). Etudes et formatrion Bac + 2 minimum Pour devenir informaticien webdesigner, il faut au minimum un diplôme de niveau bac+2. En règle générale, on recrute des BTS ou des DUT en informatique ayant suivi une formation complémentaire en graphisme. Ou bac +3/ +4 (école des beaux-arts, école d'arts appliqués). 28 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Webmestre Appelé aussi webmaster ou administrateur de site web, le webmestre est celui qui conçoit, développe et entretient un site Internet et/ou Intranet. C’est « l’homme des tuyaux » qui met en forme les contenus. Il a un credo : proposer des solutions attractives et conviviales aux utilisateurs du site La fonction recouvre des aspects variés : technicité et travail éditorial quelquefois. Le webmestre fait naître et vivre un site. Après en avoir défini l’architecture, les rubriques et la mise en place, il veille à son fonctionnement et à sa mise à jour. Hormis, la veille technologique (observation de la concurrence et des évolutions techniques), il gère les relations avec des graphistes, des webdesigners et des développeurs. S’il est responsable du contenu du site, il peut être amené à rédiger des articles, à en commander à des journalistes, à créer des rubriques. En résumé le webmaster est l’architecte du site, son ergonome pour rendre la navigation fluide et conviviale et son graphiste pour lui donner un look attractif. Selon la taille de l’entreprise ou du service, il travaille sous la responsabilité d’un chef de projet ou responsable de site Internet ou il assume lui-même cette fonction. S'il s'occupe d'un site Intranet, il sollicite les différents services de l’entreprise pour enrichir les rubriques du site. Il peut assumer le rôle de chef de projet Intranet. Ses outils indispensables : des langages et logiciels spécifiques comme JavaScript, Dreamweaver, HTML, ASP, PHP, Java ou Flash. Son obligation : aimer, l'animation d'équipes pluridisciplinaires et avoir le sens de la coordination. Il a des conditions de travail parfois difficiles avec des horaires lourds et décalés : délais à respecter et jours d'astreinte si besoin est. Etudes / formations Dans le cadre universitaire en passant par les formations d’écoles spécialisées, il existe plusieurs diplômes qui permettent d’accéder à ce métier. Les formations classiques dans l’informatique (BTS, DUT, école d’ingénieurs) peuvent aussi bien mener à cette fonction qu’un cycle universitaire ou une école de commerce complétés par une formation spécialisée (licence pro, master professionnel ou spécialisé ou diplôme d’école). Dans tous les cas, une adaptation permanente aux nouveaux outils, qui évoluent sans cesse, est indispensable dans ce secteur. Quelques diplômes utiles pour démarrer : bac STI arts appliqués, BTS communication et industries graphiques option études et réalisations graphiques, BTS communication visuelle option graphisme-édition-publicité, DUT informatique option génie informatique ou option imagerie numérique, DUT services et réseaux de communication. 29 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] Journaliste Le journalisme recoupe différents métiers qui ont en commun le même but : informer. Le rédacteur en presse écrite récolte l’information par différents moyens (Enquêtes, reportages, interviews ou dépêches d’agences de presse) puis rédige les articles. - Le journaliste reporter d’images (JRI) effectue des reportages et interviews sur le terrain. C’est à la fois un journaliste, un caméraman et un preneur de son. Il participe au montage de son sujet, puis rédige son commentaire avant de poser sa voix sur la bande montée. Le secteur est aujourd’hui en pleine évolution grâce à l’émergence des chaînes câblées. - Le journaliste radio réalise des interviews sur le terrain ou par téléphone puis il monte son sujet pour qu’il soit diffusable à l’antenne. Dans une rédaction radio, un journaliste est responsable du flash info, il fait régulièrement le point sur l’actualité grâce aux dépêches d’agences de presse ou aux sujets réalisés par les autres journalistes. - Le journaliste d’agence rédige des dépêches qui seront ensuite reprises par de nombreux médias - Le journaliste Web reprend les dépêches des agences de presse pour alimenter des sites de journaux ou de médias audiovisuels. Quelquefois, il part sur le terrain réaliser des reportages, mais cela reste rare. Travailler pour un site d’informations n’est pas très attractif pour les journalistes mais c’est souvent un tremplin professionnel. Internet est un secteur dynamique en pleine évolution, le métier va sûrement évoluer ces prochaines années. 82% des journalistes travaillent en presse écrite dans un quotidien, un hebdomadaire ou un magazine. Environ 10 % des journalistes travaillent pour la télévision et 7% à la radio. Après plusieurs années d’expérience, le journaliste peut se spécialiser dans un domaine (économie, politique, presse jeunesse…) qu’il apprécie particulièrement ou dans lequel il a fait des études supérieures. Qualités requises : bonne culture générale, bonne expression écrite et orale, bonne capacité d’analyse, curieux, débrouillard, autonome, polyvalent. 30 MIPOP/ 01 69 24 76 11 [email protected] La réalité du métier Journaliste d’investigation, d’opinion, grand reporter à l’étranger, présentateur du journal télévisé... les métiers du journalisme font rêver. Mais attention, la réalité est bien différente de ce que tu imagines. Les journalistes passent souvent leurs journées assis devant leur ordinateur. Les rédacteurs réalisent souvent les interviews par téléphone, faute de temps. Il existe très peu de journalistes qui partent en reportage à l’étranger. Ce sont des journalistes qui ont beaucoup d’expériences et qui travaillent dans de grands groupes de presse. Le journaliste rend compte des faits, il ne les commente pas. Seuls les éditorialistes et certains journalistes culturels donnent leur avis aux lecteurs. Enfin, un journaliste n’est pas un animateur télé. Ce sont deux métiers totalement différents. Un métier précaire Le journalisme est un travail précaire : très souvent, les jeunes journalistes doivent travailler à la pige pendant plusieurs années avant de décrocher un contrat à durée déterminée (CDD) ou indéterminée (CDI). Lorsque qu’un journaliste « pige », cela signifie qu’il est payé à l’article. Les pigistes travaillent donc pour plusieurs titres à la fois et rédigent leurs articles souvent de chez eux. Les pigistes représentent 20 % des journalistes. Qu’il soit pigiste ou salarié permanent, le journaliste peut travailler le samedi, le dimanche, les jours fériés, parfois même la nuit ! Etudes et formation Aucune formation spécifique n’est absolument obligatoire mais, dans la pratique, les jeunes journalistes sont de plus en plus diplômés. Une majorité est passée par l’université ou un IEP et en est sortie diplômée en lettres, histoire, droit ou sciences politiques. Ces formations universitaires donnent une solide culture générale, ce qui permet par la suite d’intégrer éventuellement l’une des 9 écoles ou l’un des 3 IUT reconnus par la profession (CFJ Paris, IPJ Paris, CELSA Paris, IFP Paris, ESJ Lille, CUEJ Strasbourg, EJCMarseille, EJToulouse, ICM Grenoble et les IUT de Tours et Bordeaux et Lannion). Sans oublier l’IEP de Paris (Sciences po) qui a créé sa propre filière de formation professionnelle : master de sciences politiques, mention journalisme. Les concours d’entrée à ces écoles sont difficiles. Le recrutement se fait souvent à partir d’une licence (bac + 3) mais, plus souvent encore, au niveau master. Syndicat National des Journalistes : www.snj.fr 31