Recyclable(s) - Taps
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Recyclable(s) - Taps
Les Taps, théâtre actuel et public de Strasbourg saison 2011-12 DOSSIER DE PRESSE Recyclable(s) Direction artistique et chorégraphie Christophe Roser Compagnie Magic Electro, Strasbourg – création 2011 Complicité rythmique (percussions sur objet et corporelles) Leela Patronio Regard à la mise en scène Emmanuel Vacca Interprètes Christophe Roser Alice Pinto Maia Faly Andriamboavonjy Franck Guizonne Musique Henry Torgue Scénographie Magic Electro Construction Guillaume de Baudreuil (collectif Tricyclique Dol) Lumière et régie générale Pierre-Emmanuel Faure Taps Gare (Laiterie) jeudi 2 et vendredi 3 février à 20h30 RÉSUMÉ Recyclable(s) conjugue danse hip-hop, percussions corporelles et percussions sur objets. Telle un songe sur le travail, sur les dérives du matérialisme et de la productivité ; cette création parle de la dignité de l’individu, de la mécanisation de la vie et de la notion de rendement, omniprésente dans notre société. Quatre danseurs entrent à bras le corps dans le monde de l’entreprise. Comme des funambules hallucinés, ils traversent un univers clairobscur dont les reflets chatoyants séduisent autant qu’ils apeurent. Le rythme est énergique, soutenu, bientôt intenable ; les danseurs sont des outils utilisés les uns par les autres et obéissent ainsi à une cadence effrénée. Des techniques de coaching aux « entreprisescités », du bureau à l’open space, de la machine à café à l’entrepôt, du néon blafard aux bas plafonds des bâtiments préfabriqués, le quatuor évolue frénétiquement, entre la carotte et le bâton, le marteau et l’enclume. Ces danseurs sont-ils encore des individus ? Ne sont-ils pas tous standardisés, tels des robots ? contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -1 Que leur reste t’il de singulier après qu’ils soient passés dans le broyeur de « mise en conformité professionnelle » ? Sont-ils recyclables ? Dans un monde que nous croyons pourtant bien connaître, ces quatre danseursexplorateurs ouvrent de nouvelles perspectives. "après-coup" le jeudi 2 février à l’issue de la représentation Les "après-coups" sont un moment d’échanges privilégiés entre les équipes artistiques et le public en salle. Ils se déroulent à l’issue de l’une des représentations et prolongent ainsi le temps du spectacle par celui de la rencontre. Avec le soutien du Conseil Général du Bas-Rhin, de la Région Alsace et de la Ville de Strasbourg. En partenariat avec le Centre Chorégraphique Pol Pik - Bron, le Relais Culturel de Wissembourg, Initiatives d’artistes en danse urbaine – Parc de La Villette, Paris, La Fondation de France, Le Preo, Oberhausbergen, l’Espace Culturel de Vendenheim, l’Espace Culturel Busserine, Marseille, Le Triangle, Rennes, le CCO de Villeurbanne. Coproductions : illiade à Illkirch, Compagnie Hip Tap à Malakoff, Espace Jules Verne à Montbéliard, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne, Cie Käfig dans le cadre de l’accueil studio. Remerciements à Marie Bohner, Loubna Lotfi, Leela Petronio, La Maison des Métallos, la Cie Mémoires Vives. contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -2 ITINERAIRE DE CHRISTOPHE ROSER, CHOREGRAPHE, DIRECTEUR ARTISTIQUE ET DANSEUR En 1986, Christophe Roser commence la danse, à 11 ans, dans le quartier de l’Elsau à Strasbourg. En 1996, il se professionnalise. Il est l’un des membres fondateurs de la compagnie Magic Electro et participe aux créations collectives « EVo-So-Lution », « Passions d’Exils », « Effet », « Magic Show » et signe en 2004 la chorégraphie de « Zapping ». De 1996 à 2000, il a également travaillé avec la compagnie Accrorap (« Echaffaudage », « Hip-Hop Opéra », « M Panandro », « Quilombo »). En 2000-2001, sous la direction de Farid Berki, il interprète le rôle principal de « Petrouchka » pour le Ballet National du Rhin. En 2002, il est l’un des interprètes de « Prince Igor » - chorégraphie de Johann Kresnik à l’Opéra National du Rhin ; la même année, il a également participé en tant que danseur et chorégraphe au film « Freestyle » de Caroline Chomienne. 2004 – 2005, il est danseur dans « Ego », une création de la Cie Ego – chorégraphie Eric Mézino. 2004-2006, il danse dans « Malendragem » (projet franco brésilien) de la Cier Malka. Direction artistique Bouba Landrille Tchouda. 2005-2006, il est interprète de « Rétroviseur » Cie GestueLLe – direction artistique Sabine Samba. En 2006-2007, il est interprète et chorégraphe dans le spectacle de la Cie Mémoires Vives : « A nos morts » - direction artistique Yan Gilg. Il a également participé en tant que danseur au spectacle franco-cubain « Rumba hip-hop » de la Cie Accrorap – direction artistique Kader Attou. En 2008, il prend la direction artistique de la Cie Magic Electro et signe la chorégraphie du diptyque « Je de Société », composé du solo « Case départ » (mise en scène Emmanuel Vacca) et du trio « Confidence » (mise en scène Mohamed Guellati). Christophe Roser est lauréat du Concours National de Jeunes Chorégraphes (Centre Culturel Balavoine – Arques, juin 2009). En 2010, il collabore en tant qu’interprète à « Samudaripen », de la Cie Mémoires Vives (direction artistique Yan Gilg). Christophe Rosen anime également des ateliers de Danse hip-hop et Funk styles, pour un public amateur et professionnel. Au fil de son parcours, Christophe Rosen a participé à plus de 700 représentations, présentées dans une vingtaine de pays (Amérique du Sud, Afrique, Europe…) contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -3 LA COMPAGNIE MAGIC ELECTRO Créé en 1994 par des jeunes danseurs autodidactes strasbourgeois, passionnés de hip-hop depuis l’enfance – et l’arrivée des disciplines de rue en France, dans les années 80 - , le groupe MAGIC ELECTRO s’est petit à petit professionnalisé. En 1998, ils créent Les Sons d’La Rue : une structure qui a pour but la valorisation des différentes disciplines de la culture hip-hop : la danse, la musique (rap, Djing) et le graffiti. Le Groupe Magic Electro en est alors la composante danse hip-hop. En 2000 est créé la compagnie professionnelle MAGIC ELECTRO ; celle-ci traduit une volonté d’autonomie par rapport aux Sons d’La Rue, mais également un désir des artistes de ne se consacrer qu’à leur art de prédilection : la danse, en développant leurs créations. Ouverture à l’autre, partage, confrontation de différentes expériences et styles, tels sont les leitmotivs de la compagnie MAGIC ELECTRO qui travaille autour d’un dialogue pluriel et la collaboration avec divers artistes (taps dance, théâtre, musique, cirque, vidéo…). Depuis la création « Passions d’Exils » en 2001, MAGIC ELECTRO a pris le parti de laisser libre cours à l’individualité de chacun afin d’apporter une autre dimension à la création collective. Chaque spectacle est dorénavant le fruit d’une direction artistique qui s’exerce à tour de rôle par un danseurchorégraphe permanent de la compagnie. Les pièces sont interprétées par les danseurs de la compagnie et des artistes invités : « Effets » (2002) : direction artistique Sébastien Vela Lopez « Zapping » (2002) : direction artistique Christophe Roser « 2005 » : direction artistique Sidali Doulache En 2007, la compagnie MAGIC ELECTRO se restructure suite au départ de trois de ses membres ; en 2008, c’est Christophe Roser qui en devient le directeur artistique permanent. contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -4 LES DANSEURS DE RECYCLABLE(S) Alice PINTO MAIA Surnommée Liss Funk, Alice Pinto Maïa se passionne pour la danse hip-hop, en 1996 à Rennes. A ses débuts, elle fait l’expérience de la scène avec divers groupes de sa région (R.C.D., Fly Girl, Citizen H, Doïda Soul…). En quête de perfectionnement, elle part rencontrer de grands noms des danses funkstyles : Greg Campbell, Tony Gogo, Ana Sanchez… Dès lors, elle se consacre en grande partie au locking (le locking (ou lock) est une danse de club appartenant aux funk-styles (Pop & Lock). Cette danse a été inventée par Don Campbell lorsqu'il était jeune et qu'il essayait de reproduire certains mouvements que ses amis essayaient de lui apprendre). Adepte du jazz des années 20, des claquettes et de la danse africaine, Alice Pinto Maïa laisse ces influences imprégner sa gestuelle ; son amour de la soul et du funk rythmant sa danse. Parallèlement à cela, elle s’intéresse à d’autres styles, tels que le waacking (danse qui consiste en l’imitation de stars/actrices/divas en utilisant déplacements, mouvements complexes des bras, lignes, poses ;..), la house dance… A partir de 2006, Alice Pinto Maïa entre dans le monde des battles (catégorie locking) dans divers pays ; elle remporte le Japan Locking Summit en 2009. Parallèlement, elle intègre le spectacle K.I.F. de la Cie Par Terre, puis elle rejoint le Cie Engrenage et prend part à plusieurs projets tels que « Zoom », petite forme pour trois danseurs et « Roots », une création pour cinq danseurs. Elle travaille également en tant que chorégraphe sur divers projets et clips musicaux, avec la production audiovisuelle Onthemoon Artistic. Faly ANDRIAMBOAVONJY Danseur hétéroclite, c’est au sein du Conservatoire de Musique de Besançon qu’il commence sa carrière artistique. Durant sept ans, il étudie la flûte traversière, puis se tourne vers les claquettes en arrivant à Lyon (avec Bob H. Ekoto) et la capoeira (avec Mestre Joao Pequinho) : arts et danse qu’il perfectionnera avec de grands noms. Il arrive alors à la danse contemporaine et la danse contact (Urs Staeffer), une discipline qui lui permettra de faire de multiples rencontres artistiques, aussi bien dans la danse-théâtre (Kabuki et Nô) que dans la musique. Il se perfectionne alors dans la flûte indienne, la flûte Peul et diverses percussions telles que les tablas (Inde) et les percussions brésiliennes (Batucada de Lyon et les Bandanas). Il garde une pratique des arts martiaux en suivant des cours de Kung Fu avec Maître Sun (Académie Tian Long de Lyon). C’est en rencontrant le comédien Claudio Colangelo qu’il approfondit son jeu théâtral et les techniques du clown (Cie Itchy Feet). contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -5 Franck GUIZONNE Autodidacte, il découvre le hip-hop en 1984 et grandit avec ces nouvelles disciplines artistiques de la rue. Il est tout d’abord rappeur, puis s’intéresse à la danse et la pratique intensément. Il rencontre alors Céline Mousseau, avec laquelle il fonde la compagnie Engrenages (2003), puis des chorégraphes tels que Zaza Disdier (Cie Articulations) ou Eric Mézino (Cie E. go) et Hamid Ben Mahi (Cie Hors Série), plus récemment. Il décide de créer ses propres spectacles en 2002, puis s’éloigne de Paris pour Rennes, où en 2003, il travaille avec Céline Mousseau. En 2004, il rencontre Marie Houdin avec laquelle il coécrit la plupart des spectacles de la Cie Engrenages : « Il était une fois dans l’Ouest » 2005 ; « Histoire courte » 2005 ; « Seul à sol » 2006 ; « Matières » 2006 ; « Histoire courte… version longue » 2007 ; « Zoom » 2008. Dans la démarche artistique de Franck Guizonne, le public a une place primordiale, le propose est toujours accessible et s’articule en reflet avec une réalité, des territoires, des populations. La danse détourne alors la réalité pour l’emmener vers un univers intense et fabuleux. INFORMATIONS PRATIQUES Recyclable(s) Direction artistique et chorégraphie Christophe Roser Compagnie Magic Electro, Strasbourg – création 2011 Taps Gare (Laiterie) jeudi 2 et vendredi 3 février à 20h30 tarifs : de 5.50 € à 15 € Information – réservation : tél. 03 88 34 10 36 www.taps.strasbourg.eu Billets également en vente à la Boutique culture, Place de la Cathédrale (Strasbourg) Taps Gare (Laiterie) / 10 rue du Hohwald - Strasbourg contact presse Taps Valérie Busseuil tél. 03 88 34 10 36 [email protected] -6