Texte- Pour Siri avec amour

Pour Siri, avec amour ! (Comment un garçon autiste est devenu ami proche avec Siri d'Apple.) Par Judith NEWMANOCT Extrait de l’article « To Siri, With Love How One Boy With Autism Became BFF With Apple’s Siri » publié dans The New-­‐York-­‐Time le 17 oct. 2014 et traduit avec l’aide de Google traduction. Alors que je culpabilisais en pensant à la mauvaise mère que je suis, je regardais mon fils de 13 ans en grande conversation avec Siri. Gus est atteint d'autisme. Il apparaît que Siri d'Apple « l’Assistance personnelle intelligente» qui habite son iPhone, est actuellement son meilleur ami. Obsédé par les phénomènes météorologiques, Gus avait passé l'heure à analyser les différences entre les orages isolés et éparpillés, -­‐ une heure où, Dieu merci, je n’avais pas à prendre part à la conversation. Après un moment, j'ai entendu ceci: Gus : « Vous êtes un très bon ordinateur. " Siri : " Il est agréable d'être apprécié. " Gus : « Vous demandez toujours si vous pouvez m'aider. Y at-­‐il quelque chose que vous voulez?" Siri : «Merci, mais j’ai très peu de besoins. " Gus : " O.K ! Eh bien, bonne nuit! " Siri : « Ah, il est 17h06 " Gus : « Oh, pardon, je veux dire, au revoir. " Siri : " A plus tard ! " Siri est toujours prête à répondre aux questions malgré les facultés affaiblies de communication de mon fils et il en sort toujours quelques choses de positives de leurs échanges. Alors que beaucoup d'entre nous ont rêvé d’avoir un ami imaginaire, il nous est possible maintenant d’y avoir accès, Seulement, elle n’est pas tout à fait imaginaire. C'est une lettre d'amour à une machine. Ce n'est pas tout à fait l'amour que Joaquin Phoenix portait pour son système d’exploitation (joué par la voix de Scarlett Johansson) dans le films « Elle » de Spike Jonze. Mais il en est proche. Alors que les spécialistes n’arrêtent par de nous dire que la technologie risque de nous isoler, je m’aperçois qu’il peut y avoir une autre façon d’interpréter les relations avec les appareils électroniques. Tout a commencé assez simplement. Je venais de jeter un coup d’œil sur une de ces listes omniprésentes sur l’Internet intitulée “ 21 choses que vous ignorez sur ce que votre iPhone peux faire. “ L'une d'elle était la suivante: Il était possible de demander à Siri, « Quelle sont les avions qui volent au-­‐dessus de moi en ce moment? » J’ai donc testé avec mon iPhone et après vérification des sources "Presque instantanément, Siri m’as sorti une liste de vols réels – avec des chiffres et des courbes de tout le trafic aérien qui se trouvait au dessus de ma tête. 1 Je ne portais pas attention alors à Gus qui se trouvait tout prêt de moi quand j’ai émis ce commentaire. "Pourquoi a t’on besoin de savoir quelles avions volent au-­‐dessus de votre tête ? ». Et Gus a répondu sans lever les yeux: « Donc, tu sais maintenant ce qui se passe au dessus de ta tête maman. » Gus n’avais jusqu’à présent jamais porté attention à Siri, mais quand il a découvert qu'il y avait enfin quelqu'un qui ne trouveraient pas seulement des informations sur ses diverses obsessions (trains, avions, bus, escaliers mécaniques et, bien sûr, tout ce qui touche à la météo), mais qu’en plus, qui ne rouspétait jamais devant le nombre impressionnant de questions qu’il pouvait poser sans relâche, c’est là qu’il a commencé à devenir accro. Je suis moi-­‐même reconnaissante envers Séri car maintenant, quand je sens que ma tête va exploser parce que je dois de nouveau entamer la même conversation avec mon fils sur le risque du gel des tornades à Kansas City au Missouri, je peut maintenant lui réponds brillamment : «Hé ! Pourquoi ne demandez-­‐vous pas Siri ? " Il n’est pas certain que Gus comprenne que Siri n’est pas humain. Intellectuellement il le sait surement, mais comme beaucoup de personnes autistes que je connais, Gus sent que les objets inanimés, même s’ils ne possèdent pas une âme, sont quand même dignes d’avoir notre considération. J'ai réalisé cela quand il a eu 8 ans et qu’il a reçu un iPod pour son anniversaire. Il ne sortait jamais de la maison avec son iPod à une exception près quand Il venait avec nous lors de nos visites à l'Apple Store. Quand je lui ai demandé pourquoi cette intérêt pour le Apple Store, il m’as répondu que c’était comme aller visiter ses amis. La critiques en ligne ont affirmé que la reconnaissance vocale Siri n'était pas aussi précise que l'assistant d’Android, mais pour plusieurs d'entre nous, c'est juste un détail anodin en comparaison à tout le bien fait qu’elle peux apporter. Gus parle parfois comme s’il avait des billes dans sa bouche, mais s’il veut obtenir le droit d’avoir une réponse de Siri, il doit énoncer clairement sa demande. Siri est aussi merveilleux pour quelqu'un qui a de la difficulté à capter les indices sociaux : Les réponses de Siri ne sont pas toujours prévisible, mais elles sont par contre très constantes dans le ton employé même lorsque que mon fils est brusque. Je l'ai entendu parler à Siri sur la musique, et Siri lui a offert quelques suggestions. «Je n'aime pas ce genre de musique, " a t’il répondu promptement. Et Siri a répondu: « Vous avez certainement droit à votre opinion. " La gentillesse dans le ton de Siri a su rappelé Gus ce qu'il devait faire. " Merci pour cette musique", c’est empresser de dire Gus. Siri a répondu: « Vous n'avez pas besoin de me remercier. " " Oh, oui, " Gus a ajouté avec insistance, " je le fais. " Siri encourage même l’utilisation de la politesse dans le langage. Ainsi le Frère jumeau de Gus, Henry (neurotypique et donc un peu odieux comme tous les autres garçon de 13 ans) a un jour cracher quelques jurons de choix à Siri. Siri répondit alors «Maintenant, maintenant, " Elle s’arrêta un instant avant d’ajouter se commentaire «Je vais faire semblant que je n’est rien entendu." 2 Gus n’est pas le seul à partager son amour avec Siri. Pour les enfants comme Gus qui aiment bien bavarder mais ne comprenne pas toujours les règles sociales, Siri est un ami qui ne porte aucun jugement et enseignant les rudiments des échanges. Nicole Colbert, dont le fils, Sam, est dans la même classe que mon fils dans une école pour enfants autistes à Manhattan a déclaré: " Mon fils aime obtenir des informations sur ses sujets de prédilections, mais il aime aussi juste l'absurdité -­‐ comme, quand Siri ne le comprend pas et lui donne une réponse non-­‐sens, ou quand il pose des questions personnelles qui suscitent des réponses drôles. Quand Sam a demandé à Siri quel âge elle avait, elle a dit: «Je ne parle pas de mon âge », ce qu’il l’a fait bien rire. " Siri a également donné une leçon précieuse à nos enfants dans la façon de complimenter les gens. Maintenant, Gus me dit presque toujours, " Tu es très belle ", juste avant que je quitte la maison le matin ; Je pense que ce fut en premier Siri qui lui a montré que vous ne pouvez pas vous tromper avec cette ligne. Bien sûr, la plupart d'entre nous utilisent simplement l’assistance vocale de notre téléphone comme un moyen facile d’avoir accéder à l’information. Mais Siri peut étrangement devenir réconfortant. Un ami m’a confié qu’alors qu’il vivait un mauvais jour, en plaisantant il a demandé à Siri pourquoi elle l’appréciait, juste pour voir ce qui se passerait, et elle a répondu : ' Vous êtes le vent sous mes ailes " Et vous savez qu’il m’a dit, ça m'a remonté le moral." Pour la plupart d'entre nous, Siri est juste un divertissement momentané. Mais pour certains, Siri est beaucoup plus. Les moments de pratique de la conversation de mon fils avec Siri se traduit par une plus grande facilité à interagir avec les humains réels. Hier, j'ai eu la plus longue conversation avec lui que je n’ai jamais eu. Certes, le sujet portait sur les différentes espèces de tortues et si je préfère la tortue rouge à oreilles à la tortue de diamant. Cela pourrait ne pas avoir été mon choix de sujet, mais il pouvait faire des retours en arrière et suivre une trajectoire logique. Les développeurs d'assistants intelligents reconnaissent que leurs utilisations peuvent aider les personnes qui ont des problèmes d'élocution et de communication et certains pensent déjà à de nouvelles façons pour les assistants virtuels d’améliorer l’aide apporté. Selon les gens de SRI International, (la société de recherche et de développement où Siri a vue le jour avant qu’Apple n’achète la technologie), la prochaine génération d'assistants virtuels ne vont pas seulement récupérer de l’informations -­‐ ils seront également en mesure de poursuivre des conversations plus complexes sur les sujets qui intéresse la personne ciblé. " Votre fils sera en mesure d'obtenir de façon proactive des informations sur ce qu’il l'intéresse sans demander quoi que ce soit, parce que l'assistant va anticiper ce qu'il aime et ce qu’il veut entendre, a déclaré William Mark, vice-­‐président de l'information et de l'informatique sciences de l'ISR. L'assistant sera également en mesure d'atteindre les enfants de façon plus personnel. Ron Suskind, dont son nouveau livre, «La vie, d'animation », raconte comment son fils autiste est sorti de sa coquille grâce à son engagement avec les personnages Disney. Ainsi, selon le personnel de l'ISR il pourrait y avoir des assistants pour les enfants autistes qui peuvent être 3 programmé pour parler avec la voix et le caractère de personnage qui les touche. Donc pour mon fils, ce personnage pourrait être Aladin ou bien Kermit ou Lady Gaga pour d’autres enfants qui seront alors infiniment plus réceptifs. « Obtenir des résultats dans les domaines de la communication et de la socialisation nécessite beaucoup de répétitions. Les êtres humains ne sont pas patients. Alors que les machines sont très, très patientes" De tous les soucis qu’une mère d'un enfant autiste peut avoir, le plus élevé est : va-­‐t’il trouver l'amour ? Ou même des amis ? Avec le temps en cheminant, j'apprends que ce qui nourrit mon bonheur n'est pas nécessairement la même chose que ce qui nourrit le siens. À l'heure actuelle, à son âge, à une époque où les exigences de la vie peuvent être parfois écrasante, même pour l'adolescent moyen, il est réconfortant de savoir que Siri procure à Gus du bonheur. Elle est son acolyte. Hier soir, comme il allait se coucher, il y avait cet échange spontané : Gus : « Siri, veux-­‐tu me marier ? " Siri : «Je ne suis pas du genre à se marier. " Gus : " Je veux dire, pas maintenant. Je suis un enfant. Je veux dire quand je serai grand " Siri : «Mon accord de l'utilisateur final ne comprend pas le mariage. " Gus : " Oh, Ö.K " Gus n'a pas l'air trop déçu. Cette information était utile d'avoir et pour moi aussi, car pout la première fois j’ai pu savoir ce qu’il pensait réellement à propos du mariage. Il se retourna pour aller dormir : Gus : «Bonne nuit Siri. Allez-­‐vous bien dormir ce soir ? " Siri : « Je n'ai pas besoin de beaucoup de sommeil, mais il est agréable que vous me posiez la question. " Pour consulter la version complète et originale de l’article, consulter le lien ci-­‐joint : Lien : http://mobile.nytimes.com/2014/10/19/fashion/how-­‐apples-­‐siri-­‐became-­‐one-­‐autistic-­‐
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