harmonia mundi - Le Chant Du Monde

Transcription

harmonia mundi - Le Chant Du Monde
1 Suavito (Instrumental) (Oscar Orestes Batista Riquenes) 4’18
2 Vente años (María Teresa Vera) 3’33
3 Lodo (Alfredo Gill) 2’56
4 Lagrimas negras (Miguel Matamoros / Oscar Orestes Batista Riquenes, Enel Marcos Alvarez) 4’53
5 Yolanda (Pablo Milanes) 4’39
6 Para que no me olvides (Oscar Castro / Los Alelies) 2’35
7 Toda una vida (Osvaldo Farrés) 2’59
8 Nosotros (Pedro Junco) 4’02
9 Mi dulce anhelo (Rodovaldo Suarez) 4’18
10 Perdon (Pedro Flores) 3’10
11 Camison de Pepa (Máximo Francisco Repilado Muñoz Dit “Compay Segundo”) 4’18
12 Dos gardenias (Isolina Carrilo) 3’05
13 Como me gustas (Osvaldo Farret) 2’28
14 Contigo aprendi (Armando Manzanero) 3’16
15 Tic-Tac (Angel Alday) 3’31
16 El carretero (Guillermo Portabales) 4’37
Contact presse : Le Chant du Monde - Céline Breugnon
Tél. 01 53 80 37 98 - [email protected]
Contact scène : Latino Records - Bob Pétrovitch
Tél. 06 99 78 04 07 - [email protected]
Également disponibles
Rodovaldo Suarez
& Jesus Cruz
Sí tu no estuvíeras
274 1443
Malecon Social Club
Una aventura mas
274 1492
harmonia mundi
distribution
L’histoire du groupe
A l’origine de Malecon Social Club il y a un homme, un français de 45 ans d’origine croate,
créateur de haute couture à Paris. Au cours d’un voyage de «dépaysement» à Cuba, par un
jour ensoleillé de mai à La Havane, lui parvient l’écho d’une chanson qui va exercer sur lui un
choc émotionnel inédit. Cette chanson émane d’un trio qui se produit depuis toujours dans
tous les lieux à chansons de la capitale. Devant le sentiment de plénitude quasi hypnotique
qu’exercent sur lui les chansons du groupe «Los Astros», il ose les aborder et leur propose
ses services d’agent, d’impresario, de producteur… Enel Marcos Alvares,Oscar Riquines
Batista, Armando Suares Mendes apprécient instantanément l’enthousiasme chaleureux et
la démarche spontanée de cet homme.
Au gré de ses balades, le producteur improvisé croise au détour de la même rue un guitariste aveugle qui, une fois les touristes rassasiés d’un répertoire de «standards» convenus,
semble ne jouer que pour lui-même avec une dextérité hors du commun des chansons de sa
composition. Fort de l’accueil chaleureux que lui ont réservé les trois premiers membres du
tout juste naissant Malecon Social Club, Bob Pétrovich va se permettre d’aborder Rodovaldo
Suarez, chanteur et guitariste solitaire dont la cécité a démultiplié la sensibilité artistique.
Quelques jours plus tard, rejoints, sur proposition du groupe, par Arley Rubio Torres, les
membres de Malecon Social Club débutaient le cycle de leurs premières répétitions. Très vite
un répertoire d’une soixantaine de titres fut mis sur pied et les séances d’enregistrement
purent débuter sous les meilleurs auspices au Studio Egrem de La Havane.
Au printemps 2005, au Bataclan de Paris, Malecon Social Club fit ses «débuts» hors de Cuba
avec une série de concerts qui restent gravés dans la mémoire des quelques 2000 privilégiés qui eurent la chance de les entendre.
«Como Me Gustas» est le premier témoignage enregistré d’une formation qui a déjà gravé de
son empreinte l’histoire de la chanson cubaine.
L’histoire du nom
Les «Social Club» étaient à l’origine des cercles mondains, des clubs où les races ne se
mélangeaient guère. Le «Malecon» est l’incontournable boulevard en arc parfait, croisette
longue de six kilomètres qui surplombe l’océan au nord de La Havane.
Armando Suarez Mendez chant, percussions
Enel Marcos Alvarez guitare
Oscar Orestes Batista Riquenes guitare
Arley Rubio Torres percussions
Rodovaldo Suarez Suarez chant, guitare
Enregistré du 14 au 22 janvier 2005 au Studio Egrem - La Havane - Cuba
Mastering : Studio Egrem - La Havane - Cuba
Ingénieur du son : Pedro Ugarte Perez
Biographies
Rodovaldo Suarez est né le 6 juillet 1977 à Pinar Del Rio, l’une des cinq plus grandes villes de
Cuba. Issu d’un milieu défavorisé et frappé de cécité, il trouve son réconfort dans la musique.
Après un détour par le piano, il adopte finalement la guitare en autodidacte, ce qui lui permet
d’être plus mobile et d’exercer son art avec l’appui d’associations cubaines. Sa volonté
d’indépendance l’amène à privilégier de plus en plus les expériences en solitaire et c’est dans
la rue qu’il aime à jouer devant un parterre de spectateurs et de voyageurs venus visiter Cuba.
Stupéfait par les aptitudes hors norme de ce personnage à la voix romantique et suave, Bob
Pétrovitch lui propose d’intégrer le groupe « Malecon Social Club ».
Enel Marcos Alvares est né le 4 août 1951 à Moron Camaguey ville de l’est de Cuba, dans une
famille très modeste. Il débute la guitare à 14 ans. De cet apprentissage va naître une véritable
vocation pour la musique qui lui colle à la peau comme les tambours Bata au rythme de Cuba.
A partir de 1991, il commence à récolter les fruits de son travail et devient directeur artistique
de « Gaviota », une formation très populaire à Cuba. Sa passion pour le style traditionnel le
pousse à préférer les trios pour la prédominance des cordes. C’est en compagnie d’Oscar
Riquines Batista et d’Armando Suarez, qu’il crée « Los Astros » avec qui il enregistra deux
albums. Reconnu jusqu’en Amérique latine, cette formation lui permit de se faire connaître par
la télévision locale et de participer à de nombreuses émissions radiophoniques.
Oscar Riquines Batista est né le 8 octobre 1950 à Santiago de Cuba dans une famille de
musiciens. Il apprend la guitare dès l’âge de cinq ans. Son père joue alors en compagnie de son
fils aîné dans un petit orchestre à Santiago de Cuba, un des berceaux de la musique cubaine.
Chaque soir, Oscar travaille l’instrument pour atteindre très vite un grand niveau de virtuosité
dans la pratique de la guitare traditionnelle Cubaine la « TRES » dont il est reconnu à Cuba
comme un des plus éminents spécialistes. En 1995, il quitte Santiago pour La Havane et deux
ans plus tard intègre la formation « Los Astros ». Très à l’aise sur scène, il apporte son savoirfaire, son expérience et son professionnalisme aux talents réunis de « Malecon Social Club ».
Armando Suarez Mendes est né à la Havane le 20 août 1940. Issu d’une famille aisée,
son enfance est marquée par les études et le sport. Il devint lauréat de l’Institut Cubain
du Sport et sera rémunéré à vie par cet organisme. Mais sa véritable passion demeurera à
jamais le chant. Il prit ses marques de «bel canto » dans l’excellence puisqu’il apprit avec
le professeur Manuel Pena fondateur de l’Opéra de Cuba et de l’Institut Supérieur des
Arts. Reconnu et apprécié comme chanteur de tango, il travailla avec l’association Tango
De Cuba et dans le célèbre ensemble «Coro de Tabacaleros» (Le Chœur des vendeurs de
Tabac). Il intégrera des formations cubaines telles que Brindisi, Jema, Consulles... et plus
récemment «Los Astros» où il rencontra Enel Marcos. Véritable ténor, sa présence scénique et son charisme le font
apparaître comme un leader naturel de «Malecon Social Club».
Arley Rubio Torres est né le 20 janvier 1973 à La Havane au sein d’une famille des classes moyennes cubaines. Son
père et son frère, eux-mêmes musiciens, le poussent très jeune à apprendre la musique. Il se dirige très tôt vers les
percussions polyrythmiques. Montuno, Cha cha, Guajira, Mambo, Songo, Timba, Pilon, Merengue, Bolero sont les
riches chemins de son apprentissage. En marge de ses études, il ne rate aucune occasion de démontrer ses talents
au sein de diverses formations. Suite à un concert donné en compagnie de son frère à La Havane, il rencontre Armando
Suarez qui lui propose d’intégrer «Los Astros» pour un enregistrement en studio. Il intégra dès sa naissance «Malecon
Social Club» et participa en 2005 aux concerts donnés en France.
Jesus Cruz est né le 29 décembre 1975, à Pinar Del Rio, province occidentale de la Havane au
sein d’une famille très modeste. Aveugle de naissance, il toucha sa première guitare dès l’âge de
cinq ans. Aujourd’hui il maîtrise les techniques d’une bonne douzaine d’instruments. Compositeur
fécond, son génie créatif est reconnu partout à Cuba. Curieux de tous les styles de musique
traditionnelle Cubaine, son éclectisme et sa grande disponibilité font de lui un des personnages
incontournables de La Havane. Après l’enregistrement de l’album «Como Me Gustas», il pallie au
départ d’Arley Rubio Torres au sein de Malecon Social Club auquel il apporte sa culture musicale
et son expérience. En Parallèle, il travaille sur des projets de production musicale aux USA et au
Japon, notamment avec des stars portoricaines comme Andy Montanez. Il fut un des guitaristes de Pablo Milanez.