2001 BOGUES 2001 BUGS 2001 EFECTOS Montréal, Québec

Transcription

2001
BOGUES
GLOBALISME
ET PLURALISME
2001
BUGS
GLOBALISM
AND PLURALISM
2001
EFECTOS
GLOBALISMO
Y PLURALISMO
Montréal, Québec, Canada
du 24 au 27 avril 2002
Page couverture : Carole Kearney, Service audiovisuel,UQAM
Mise en pages : France Lamarre, Frisson design inc.
Le colloque
2001 BOGUES. GLOBALISME ET PLURALISME
a été rendu possible grâce à la collabor ation
des partenaires suivants :
Table des matières
Les comités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .IX
Les organismes impliqués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .XI
Mot de bienvenue du recteur de l’UQAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .XIII
Mot de bienvenue du coordonnateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .XV
Renseignements généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .XIX
Horaire synthétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Horaire détaillé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Cahier des résumés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17
Cahier des notices biographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .103
COMITÉ ORGANISATEUR
COMITÉ SCIENTIFIQUE
Le colloque 2001 BOGUES. GLOBALISME ET PLURALISME est
organisé par le GRICIS et le RC-14 de l’AIS, en collaboration
avec le GRESEC, de Grenoble et le LABSIC, de Paris.
Cesar BOLAÑO, Brésil
Les membres du comité organisateur sont les suivants :
Jean-Guy LACROIX
Bernard MIÈGE
Pierre MŒGLIN
Gaëtan TREMBLAY, coordonnateur
Pour plus d’informations sur les 4 organismes ayant participé
à l’organisation,consultez la page XI de ce programme.
Jean-Claude BURGELMAN, Belgique
Enrique BUSTAMANTE, Espagne
Mihai COMAN, Roumanie
Peter DAHLGREN, Suède
Nicholas GARNHAM, Royaume-Uni
Josianne JOUET, France
José MARQUES DE MELO, Brésil
Guillermo MASTRINI,Argentine
Armand MATTELART, France
ÉQUIPE TECHNIQUE
Susan MCDANIEL, Canada
France AUBIN,
adjointe à l’organisation
Manuel PARÈS I MAICAS, Espagne
Luc BONNEVILLE,
aide à la mise en ligne
Alexandra DANS,
adjointe à l’organisation
Noémie DANSEREAU-LAVOIE,
stagiaire en relations publiques
Marie-Ève MILLAR,
Marie-Éve ROY,
Serge PROULX, Canada
Giuseppe RICHERI, Italie
Enrique SANCHEZ RUIZ, Mexique
2001 BOGUES. GLOBALISME ET
PLURALISME
Organismes ayant participé à
l’organisation du colloque
GRICIS
Le Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur la Communication, l’Information et la Société (GRICIS) a comme
objectif d’étudier la place et le rôle de l’information (au sens
large) et de la communication dans la dynamique des sociétés
contemporaines. Le groupe analyse particulièrement les transformations de l’interaction entre la production et la consommation de l’information,de la culture et de la communication
sous l’impact des processus d’industrialisation,d’informatisation
(implantation et déploiement des technologies d’informationcommunication [TIC]) et de marchandisation.Les travaux du
groupe s’intéressent :aux politiques scientifiques, culturelles et
des communications;à la structuration de l’offre de technologies, de programmes, de contenus et de services résultant de
l’action d’une diversité d’acteurs (étatiques, privés, professionnels, individuel-public); à l’organisation du travail dans les
différentes filières de production-diffusion-distribution de l’information, du savoir, de la culture; et, à la transmission, à la
formation et au développement des usages sociaux des médias
et des TIC. Il campe ses analyses dans le contexte de la mondialisation,tant des échanges marchands que des rapports socioculturels, et des efforts de reproduction des spécificités
culturelles. Dans cette perspective, il privilégie une méthode
comparative des situations nationales, continentales et internationales, entre autres à travers plusieurs programmes de
coopération internationale,qui appuient ses travaux d’enquête,
quantitative et qualitative, et ceux,plus fondamentaux,portant
sur la conceptualisation et la théorisation des rapports cultureinformation-communication-société.
GRICIS, an interdisciplinary research group on communication, information and society, focuses on the position
and role of information (in all its forms) and communication
within the dynamics of contemporary societies. More specifically,it examines the changing interaction between the production and consumption of information,culture and communication as it is influenced by industrialization, commodification
and computerization (e.g.,the wide-spread use of ICT).GRICIS
research concerns the following:policies pertaining to science,
culture and communications; the structuring of technologies,
programs, contents and services, inasmuch as they are shaped
by varied agents (state, private, professional,individual-public);
work organization in different sectors of production/
broadcasting/distribution of information, knowledge and
culture;the circulation and development of social uses of new
media and of ICT. GRICIS research pays particular attention to
the process of globalization of both trade and sociocultural
relations, and to the resulting efforts to preserve cultural spe-
cificity. In this perspective, its research calls on comparative
methods to analyze national and international issues, specifically in the framework of international cooperation programs.
GRICIS draws on these programs to conduct its quantitative and
qualitative inquiries as well as its basic research into the
conceptualization and theorization of the relations between
culture, information,communication and society.
El Grupo de investigación ínterdisciplinario sobre la
comunicación, la información y la sociedad (GRICIS),
tiene como objetivo de estudiar el lugar y el rol de la
información (en su sentido amplio) y de la comunicación en
la dinámica de las sociedades contemporáneas.El grupo analiza
particularmente las transformaciones de la interacción entre la
producción y el consumo de la información,de la cultura y de
la comunicación bajo el impacto de los procesos de industrialización,de informatización (implantación y despliego de las
tecnologías de información-comunicación /TIC) y de la
mercantilización. Los trabajos del grupo se interesan: en las
políticas culturales, científicas y comunicacionales en la
estructuración de la oferta de tecnologías, de programas, de
contenidos y de servicios que resultan de las acciones de una
diversidad de actores (estatales, privados, profesionales,
individual-público); en la organización del trabajo en sus
diferentes escalafones de producción-emisión-distribución de
la información,del saber,de la cultura;y,en la transmisión,en la
formación y en el desarrollo de los usos sociales de los medios
y de las TIC. El g rupo centra sus análisis en el contexto de la
mundialización,tanto de los intercambios mercantiles que de
las relaciones socioculturales, y de los esfuerzos de
reproducción de las especificidades culturales. En esta
perspectiva,el grupo privilegia un método comparativo de las
situaciones nacionales, continentales e internacionales, entre
otros, por el intermedio de varios programas de cooperación
internacional que apoyan sus trabajos de investigación,
cuantitativos y cualitativos, y aquellos, más fundamentales,
sobre la conceptualización y la teorización de las relaciones
cultura-información-comunicación-sociedad.
http://www.uqam.ca/gricis
Jean-Guy L ACROIX
Gaëtan TREMBLAY
GRICIS
GRICIS
Université du Québec à Montréal Université du Québec à Montréal
C.P. 8888,succ . Centre-Ville
Montréal,Québec
Montréal,Québec
CANADA H3C 3P8
CANADA H3C 3P8
RC-14 de l’AIS
Le RC-14 est la section communication,culture et connaissance
de l’Association internationale de sociologie dont le prochain
congrès mondial aura lieu à Brisbane, Australie, du 7 au 13
juillet 2002.Créé par Edgar Morin en 1959 sous l’appellation
communication de masse, il est connu sous son appellation
actuelle depuis 1978.Gaëtan Tremblay en est l’actuel président.
Pour plus d’information :http://www.ucm.es/info/isa/rc14.htm
2001 Bogues. Globalisme et pluralisme / 2001 Bugs. Globalism and pluralism / 2001 Efectos. Globalismo y pluralismo
RC-14 is the International Sociological Association’s research
committee on communication,culture and knowledge.The next
ISA world conference will be held in Brisbane,Australia, July 713,2002.Created by Edgar Morin in 1959,it was first labelled
Mass Communication . Its name was changes in 1978. The pr esent elected president is Gaëtan Tremblay. For more information : http://www.ucm.es/info/isa/rc14.htm
El RC-14 es el comité de investigación sobre comunicación,cul tura y conocimiento de la Asociación internacional de
sociología que celebrará su próximo Congreso internacional
en Brisbane,Australia,del 7 al 13 de setiembre del 2002.Creado
por Edgar Morin en 1959 bajo el título comunicación de masa,
lleva su nombre actual desde 1978. Gaëtan Tremblay es su
actual presidente. Para más información : http://www.ucm.es/
info/isa/rc14.htm
Gaëtan Tremblay
GRICIS
Université du Québec à Montréal
Montréal,Québec
CANADA H3C 3P8
GRESEC
L’orientation majeure du Gresec (Groupe de Recherche sur les
Enjeux de la Communication) vise à suivre l’émergence des outils modernes de communication (qu’ils prennent ou non la
forme de techniques inscrites dans des supports matériels),
dans leurs développements et leurs inscriptions sociales à la
fois complexes, aléatoires, voire contradictoires. Cette orientation prend en compte aussi bien les changements qui se
produisent dans les médiations sociales ou culturelles que la
forme qu’ils revêtent (de plus en plus marchande et même
industrielle), ou la composante interactive, pluri-modale et
“signifiante”des dispositifs offerts aux usagers-consommateurs.
Le GRESEC est composé de quatre équipes : L’Industrialisation
de l’information et de la culture (ICI) (Bernard Miège);les Mutations de l’espace public :communication,territoires et organisations (MEP) (Isabelle Pailliart);écritures multimédia et interactives : production et usages (EMIPU) (Françoise Séguy);
informatique et communication (CRISTAL) (Geneviève Lallich).
http://www.u-grenoble3.fr/stendhal/recherche/centres/11.Gresec.html
Bernard Miège
Université Stendhal Grenoble III
Institut de la Communication et des Médias
Avenue du 8 mai 1945
38130 Échirolles
FRANCE
LABSIC (Laboratoire des Sciences de
l’information et de la communication)
XII
Les recherches menées dans le cadre du Laboratoire s’articulent autour de la question transversale de l’industrialisation
de la communication et de la culture. L’accent mis sur cette
question part d’un double constat : d’une part, les activités
économiques, l’organisation du travail et les échanges sociaux
font de plus en plus appel à la communication,ses techniques,
ses modes et son idéologie; d’autre part, selon un processus
inverse, les formes et les modes de l’industrialisation ainsi que
“l’esprit industriel” gagnent à grande vitesse le secteur de la
communication,de la culture et du savoir.
Au point de rencontre de ces deux tendances, la question de
l’industrialisation de la communication et de la culture vise
complémentairement à :identifier et analyser les processus à
l’œuvre à l’usine, au bureau, à l’école, dans la cité et à la
maison;et à mettre en évidence les facteurs de résistance et les
éléments d’incompatibilité auxquels elles se heurtent.
Les axes de recherche du LABSIC sont les suivants : industries
culturelles;analyse historique et sociologique des processus de
rationalisation de la communication; ap p ro ches sociotechniques de la diffusion des innovations en communication;
théories et épistémologie de la communication.
http://sic.univ-paris13
courriel : [email protected]
Pierre Mœglin
UFR des sciences de la communication
Université Paris XIII
99, avenue J.B. Clément
F 93430 Villetaneuse
FRANCE
’Université du Québec à Montréal
est très heureuse de saluer les
participants au colloque 2001
Bogues. Globalisme et pluralisme.
Ce colloque favorisera,j’en suis sûr, le
dialogue entre les chercheurs universitaires, les représentants professionnels
et industriels et les responsables publics des secteurs de la culture et des
communications.
Avec la mondialisation des économies, le développement des
télécommunications et les migrations de la main-d’œuvre sont
confrontés à de grands défis. L’internationalisation du savoir et
des formations ouvre, quant à elle, de nouvelles perspectives
tout aussi stimulantes qu’exigeantes. Déjà très présente sur la
scène internationale, l’UQAM veut renforcer son insertion dans
les réseaux d’enseignement et de recherche mondiaux. Il en va
désormais de la qualité des formations et des coopérations
scientifiques dans tous les domaines. Nos chercheurs ont signé
plus de 100 protocoles formels de coopération avec les
universités de plus de 40 pays des Amériques, d’Europe, d’Asie
et d’Afrique. Les 2000 étudiants étrangers à l’UQAM sont trois
fois plus nombreux qu’il y a 15 ans. Ils transportent dans leur s
bagages des éléments de la culture de près de 90 pays.
L’expertise du Département des communications de l’UQAM,
un des plus importants en Amérique du Nord,est une source de
fierté pour notre université,tant dans le domaine professionnel
que de la recherche. Il forme la relève dans les domaines du
journalisme, des relations publiques, de la radio, de la
télévision,du cinéma et des nouveaux médias. Ce département
est très actif en coopération internationale, particulièrement
dans le domaine des nombreux accords France-Québec.
L’UNESCO a reconnu l’expertise exceptionnelle de l’UQAM en
lui confiant la responsabilité du réseau ORBICOM, un réseau
mondial de 21 chaires en communication dont l’objectif est de
promouvoir un changement économique et social fondé sur la
liberté d’information.
Je souhaite donc que cette grande rencontre vous apporte de
nombreuses satisfactions intellectuelles et soit à la source de
nouveaux projets.
L
Roch Denis
Recteur de l’Université du Québec à Montréal
he Université du Québec à Montréal is very pleased to
welcome participants to the 2001 Bugs. Globalism
and Pluralism conference.This symposium will foster,
I am sure, dialogue between academic researchers, professional
and industry representatives, as well as public sector representatives from the cultural and communications sectors.
With the globalization of the economy, major challenges have
arisen concerning both the future development of telecommunications and the issue of labour mobility. The internationalization of knowledge and training create, on the other hand,
new perspectives that are as stimulating as they are demanding.
Already a significant player internationally, UQÀM is str iving to
strengthen its integration in global educational and research
networks. This has become crucial for the future quality of
scientific training and co-operation in all fields.Our researchers
have signed over 100 formal co-operation protocols with
universities from over 40 countries in Latin America,Europe,
Asia, and Africa. UQÀM has a foreign student population of
T
2,000--three times as many as 15 years ago. They represent
sources of cultural diversity and enrichment from close to 90
countries.
The expertise of UQÀM’s Department of Communications, one
of the most important in North America,is a source of pride for
our university, both professionally as well as in the area of
research. The department is preparing future leaders in the
fields of journalism,public relations, radio, television, film and
new media.It has taken on a very active role in international cooperation,particularly via numerous bilateral agreements bet ween France and Quebec.UNESCO has recognized the UQÀM’s
exceptional expertise by entrusting it with the coordination of
the ORBICOM network,a world network of 21 chairs in communications aimed at promoting economic and social change
based on the freedom of information.
It is my sincere wish that this major meeting bear abundant
intellectual fruit and contribute to the birth of many new projects.
Roch Denis
Rector of the Université du Québec à Montréal
a Universidad de Quebec en Montreal está muy feliz de
recibir a los participantes al coloquio 2001 Efectos.
Globalismo Y Pluralismo. Este coloquio favorecerá,
estoy seguro, el diálogo entre los investigadores universitarios,
los representantes profesionales e industriales y los responsables
públicos de los sectores de la cultura y de las comunicaciones.
Con la mundialización de las economías, el desar rollo de las
telecomunicaciones y las migraciones de la mano de obra
están confrontadas a grandes desafíos. La internacionalización
del saber y de las formaciones abre, por su parte, nuevas
perspectivas tan estimulantes como exigentes. Ya muy presente
en la escena internacional, la UQAM quiere reforzar su
inserción en las redes de enseñanza y de investigación
mundiales. De ahora en más, de eso depende la calidad de las
formaciones y de las cooperaciones científicas en todos los
medios. Nuestros investigadores fi rm a ron más de 100
protocolos formales de cooperación con las univesidades de
más de 40 países de las Américas, de Europa, de Asia y de
Africa. Los 2000 estudiantes extranjeros en la UQAM son tres
veces más que hace 15 años. Traen consigo elementos de la
cultura de casi 90 países.
La calidad del Departamento de comunicaciones de la UQAM,
uno de los más importantes en América del Norte, es un
elemento de orgullo para nuestra universidad, tanto en el
sector profesional como en el de la investigación. Forma los
futuros profesionales del periodismo, de las relaciones
públicas, de la radio, de la televisión,del cine y de los nuevos
medios de comunicación. Este departamento es muy activo en
cooperación internacional,particularmente con respecto a los
numerosos acuerdos Francia-Quebec. La Unesco reconoció la
capacidad excepcional de la UQAM dándole la responsabilidad de la red ORBICOM,una red mundial de 21 cátedras de
comunicación,para la cual el objetivo es promover un cambio
económico y social fundado en la libertad de información.
Les deseo entonces que este gran encuentro les traiga
numerosas satisfacciones intelectuales y sea fuente de nuevos
proyectos.
L
Roch Denis
Rector de la Université du Québec à Montréal.
ous terminons un colloque panaméricain sur Les
industries culturelles et le dialogue des civilisations dans
les Amériques et en ouvrons un second, d’envergure
mondiale, sur les rapports entre les technologies de l’information et de la communication,les enjeux du globalisme et les
exigences du pluralisme.
Initialement prévus en septembre 2001, les deux colloques
avaient dû être annulés à la suite des perturbations du trafic
aérien consécutives aux attentats terroristes du 11 septembre.
Face à la violence et à la guerre,il nous est apparu que les deux
colloques étaient plus d’actualité que jamais et nous avons
donc décidé de les reprendre.Merci à tous les conférenciers et
participants qui ont cru,comme nous, qu’il fallait poursuivre le
dialogue entre les civilisations et aborder l’équilibre délicat du
globalisme et du pluralisme.
Nous avons organisé les deux colloques la même semaine pour
permettre à ceux et celles qui viennent de loin de rentabiliser
leur déplacement, bien sûr, mais nous les avons également
articulés l’un à l’autre pour bien marquer les liens que nous
établissons entre les deux événements.
À une époque, où l’on parle beaucoup de communautés virtuelles et abstraites, qui seraient libérées des contraintes spatiales, nous assistons à un renforcement des intérêts fondés sur
la proximité géographique, renforcement qui se manifeste notamment par la création de zones régionales de libre échange :
l’Union européenne, l’Aléna, le Mercosur, etc. Le colloque
Panaméricain s’inscrivait dans la foulée de cette prise de
conscience assez récente de l’existence de l’entité américaine
et nous l’avons interrogée sous l’angle du développement des
industries culturelles dans ce marché continental en voie de
formation.
La petite histoire du second colloque que nous inaugurons,
2001 Bogues, rappelle que nos solidarités ne s’enracinent pas
que dans des intérêts géographiques et économiques. L’idée
tire son origine, en effet,d’une vieille collaboration entre des
équipes françaises et des équipes québécoises, qui prend sa
source dans l’appartenance à un même univers linguistique,
celui de la francophonie.
Ce sont ces deux itinéraires d’ouverture sur le monde que nous
avons voulu croiser et célébrer par l’organisation de ces deux
rencontres internationales, consacrées à l’étude des grandes
questions qui préoccupent les spécialistes des sciences de la
communication en ce début de siècle et de millénaire.
Nous avons repris la formule que nous avions mise de l’avant et
qui avait connu un certain succès lors du colloque international que nous avons organisé,en 1994,sur la convergence
des communications. Nous aurons donc cinq tables rondes, en
séance plénière, sur les cinq grands sous-thèmes du colloque :
N
1. 50 ans de réflexion et de recherche sur « les TIC et la
société »
2. La concurrence et la convergence
3. Les usages et les usagers
4. La régulation des réseaux.
5. La mondialisation et la diversité culturelle
Nos 24 ateliers,divisés entre six plages horaires de deux heures
chacune, permettront à plus d’une centaine de chercheurs de
faire part du résultat de leurs études et recherches. Les
conférenciers seront très majoritairement des universitaires
mais, comme en 94, nous avons également invité des professionnels de la communication,des dirigeants d’entreprises et
des responsables d’organismes publics à faire part de leurs
analyses et réflexions et les confronter à celles des chercheurs.
Nous espérons que nos échanges seront profitables aux uns et
aux autres.
Je voudrais, avant de terminer, remercier nos partenaires et
commanditaires dans l’organisation de ce colloque. Les cinq
ministères du Gouvernement québécois : de la Culture et des
Communications; des Relations internationales; de l’Industrie
et du Commerce; de la Recherche, de la Science et de la
Technologie; des Affaires municipales et de la Métropole; le
Gouvernement du Canada,le Conseil de recherche en Sciences
humaines du Canada; la Société de développement des
entreprises culturelles du Québec (SODEC) et l’Université du
Québec à Montréal.
Le nom de certaines personnes mérite également d’être souligné,pour l’importance du rôle qu’elles ont joué.Les membres
du comité organisateur, bien sûr :Messieurs Jean-Guy Lacroix,
codirecteur du GRICIS à l’UQAM,Bernard Miège, directeur du
GRESEC à Grenoble III,Pierre Mœglin,directeur du LabSic à
Paris XIII. Je remercie également les membres du comité
scientifique international,dont vous trouverez la liste au début
du programme.
Je transmets aussi mes plus sincères remerciements à Mme
Brigitte Mercier et M.Dave Atkinson, de la fonction publique
québécoise, M.Bernard Boucher, de la Sodec, à Mme Heather
de Santis ainsi qu’à Messieurs Dick Stanley et Ghislain Savoie
de la fonction publique fédérale.
Et finalement,j’exprime toute ma gratitude aux étudiantes et
étudiants de l’UQAM qui m’ont donné un coup de main pour
mener à bien les multiples tâches que comporte l’organisation
d’une telle rencontre : Mesdames Alexandra Dans, France
Aubin, Justyna Grudnicka,Claire Roberge, Noémie DansereauLavoie, Marie-Ève Millar, Marie-Ève Roy, Messieurs Luc
Bonneville et Éric George.
Je souhaite à toutes et à tous un fructueux colloque.
Gaëtan Tremblay
Codirecteur du GRICIS
e are closing a panamerican colloquium on Cultural
Industries and Dialogue between civilizations in the
Americas and at the same time we are opening a
second one, of international scope, on the relations between
information and communication technologies, issues raised by
the globalization and the requirements of pluralism.
Initially, this conference was planned to take place on September 19-22,2001.We were compelled to cancel it because of the
air traffic mess that followed the terrorist attacks on September
11.It immediately appeared to us that both conferences were
more relevant than ever and that they should be resumed as
soon as possible.Here,we want to thank all of you,speakers and
participants, who have believed, like us,that it was important to
pursue our dialogue between civilizations and to address the
delicate balance of globalism and pluralism.
We have organized both conferences during the same week to
allow those coming from far away to maximize their travel
benefits, of course, but we have also linked one to the other in
order to highlight the connections we establish between both
events.
In times when many celebrate virtual communities, presented
as independent from spatial constraints, we can also acknowledge a reinforcement of interests grounded in geographic
proximity, reinforcement resulting namely from the creation of
regional areas of free trade:the European Union, NAFTA,Mer cosur, etc. The PANAM conference was inspired by the recent
awareness of the existence of an American entity. We have
examined it from the perspective of the development of
cultural industries in this emerging market.
The inside story of the second conference that we open today,
2001 Bugs, reminds us that our solidarities are not rooted only
in geographic and economic interest.The idea results from an
old cooperation between French and Quebec research teams,
emerging from a common belonging to the same linguistic
community, the francophonie.
These are the two paths connecting to the world that we wanted
to mix and celebrate organizing these two international
conferences, dedicated to the study of the main questions that
preoccupy the specialists in communication sciences at the
beginning of a new century and millenium.
We have adopted the same formula that we successfully tested
in 1994 on the occasion of the international conference that we
have organized on the convergence of communications. This
means that we will have five panels, in plenary sessions, on the
five major following themes:
1. 50 years of thinking about and investigating “ICTs and
society”
2. Competition and convergence
3. Uses and users
4. The regulation of networks
5. Globalization and cultural diversity
W
Our 24 workshops of two hours each will give the opportunity
to more than a hundred scholars to give the results of their
studies and researches. Speakers are mainly academics but,like
in 1994, we have also invited communication professionals,
managers and public officers to join us and share their views
XVI
and analysis with the researchers’ ones. We wish our debates
will benefit everyone.
Before closing, I would like to thank our partners in the organization of this conference. The five ministries of the Quebec
government (ministère des Affaires municipales et de la Métropole, ministère de la Culture et des Communications, ministère
de l’Industrie et du Commerce,ministère de la Recherche,de la
Science et de la Technologie, ministère des Relations internationales), the Government of Canada, the Social and Humanities Research Council, Société de développement des
entreprises culturelles du Québec et l’Université du Québec à
Montréal.
The name of various people is worth citing for the crucial role
they played. Members of the organizing committee, of course:
Mr. Jean-Guy Lacroix, codirector of the GRICIS at UQAM, Mr.
Bernard Miège,director of the GRESEC at Grenoble III,Mr.Pierre
Mœglin, director of the LabSic at Paris XIII. I also thank the
scientific committee members, whose names you will find in
the first pages of this document.
Many thanks also to Mrs.Brigitte Mercier and Mr.Dave Atkinson,
Quebec civil ser vants, Mr. Bernard Boucher, from the Sodec, to
Mrs. Heather de Santis and Mr. Dick Stanley and Mr. Ghislain
Savoie, federal civil servants.
And finally,I express all my gratitude to the UQAM students who
helped me with the many tasks that organizing such a
conference involves: Mrs. Alexandra Dans, France Aubin,
Justyna Grudnicka,Claire Roberge, Noémie Dansereau-Lavoie,
Marie-Ève Millar, Marie-Ève Roy, and MM Luc Bonneville and
Éric George.
I wish you all an excellent conference.
Gaëtan Tremblay
Codirector of the GRICIS
bienvenue / welcome / bem-vindo
erminamos un coloquio panamericano sobre Las
industrias culturales y el diálogo de las civilizaciones en
las Américas y abrimos un segundo, de envergadura
mundial, sobre las relaciones entre las tecnologías de la
información y de la comunicación,los retos del globalismo y
las exigencias del pluralismo. Es claro que hemos organizado
uno y otro en la misma semana de modo que aquellos que
vienen de lejos puedan rentabilizar sus desplazamientos, pero
igualmente los hemos articulado uno al otro de manera a
marcar bien los lazos que esta blecemos entre los dos eventos.
Originalmente previstos para setiembre 2001,los dos coloquios
debieron ser anulados por las perturbaciones del tráfico aéreo
causadas por los atentados terroristas del 11 de setiembre.
Frente a la violencia y a la guerra, pensamos que estos dos
coloquios eran más actuales que nunca por lo que decidimos
retormarlos. Agradecemos a todos los conferencistas que
pensaron,al igual que nosotros,que había que proseguir con el
diálogo entre las civilizaciones y abordar el delicado equilibrio
del globalismo y del pluralismo.
En una época donde se habla mucho de comunidades virtuales, abstractas y liberadas de las limitaciones espaciales,
asistimos a un incremento de los intereses fundados en la
proximidad geográfica,incremento que se ve reforzado netamente por la creación de zonas regionales de libre-comercio:
la Unión europea, el Nafta,el Mercosur, etc. El coloquio Panamericano se inscribía en esa nueva toma de conciencia bastante reciente de la existencia de la entidad americana y la
hemos interrogado bajo el ángulo del desarrollo de las
industrias culturales en ese mercado continental en vías de
formación.
La pequeña historia del segundo coloquio que inauguramos,
2001 Efectos, nos recuerda que nuestras solidaridades no toman raiz únicamente en los intereses geográficos y económicos. La idea tiene su origen en una antigua colaboración
entre equipos franceses y quebequenses que nace en la pertenencia a un mismo universo lingüístico, el de la francofonía.
Son esos dos itinerarios de apertura sobre el mundo que
quisimos cruzar y celebrar con la organización de estos dos
encuentros internacionales, dedicados al estudio de grandes
cuestiones que preocupan a especialistas de las ciencias de la
comunicación en este principio de siglo y de milenio.
Retomamos aquella fórmula con la cual conocimos un cierto
éxito en el coloquio internacional organizado en 1994 sobre la
convergencia de las comunicaciones. Tendremos entonces
cinco mesas redondas, en plenario, sobre los cinco grandes
temas del coloquio:
T
1. 50 años de reflexión y de investigación sobr e “las TIC y la
sociedad”
2. La competencia y la convergencia
3. Los usos y los usuarios
4. La regulación de las redes
5. La mundialización y la diversidad cultural
Nuestros 24 talleres, divididos en seis períodos de dos horas
cada uno, permitirán a más de un centenar de investigadores
de compartir el resultado de sus estudios e investigaciones.Los
participantes serán muy mayoritariamente universitarios per o,
como en el 94,tendremos también invitados a profesionales de
la comunicación, dirigentes de empresas y responsables de
organismos públicos que nos harán conocer sus análisis y
re fl exiones confrontándolos a los de los investigadores.
Esperamos que nuestros intercambios sean provechos para
todos.
Quisiera,antes de terminar, agradecer nuestros socios y sponsors en la organización de este coloquio. Los cinco ministerios
del Gobierno quebequense (de la Cultura y comunicaciones,
de Relaciones internacionales, de industria y comercio, de la
Investigación ciencia y tecnología,de los Asuntos municipales
y de Montréal),el Gobierno de Canadá,el Consejo de investigación en Ciencias humanas de Canadá,la Sociedad de desarrollo de las empresas culturales de Quebec y la Universidad de
Quebec en Montreal.
El nombre de algunas personas merece también ser subrayado,
por la importancia del papel que jugaron.Los miembros del
comité organizador, evidentemente: Jean Guy Lacroix, codirector del GRICIS en la UQAM, Bernard Miège, director del
GRESEC en Grenoble III,Pierre Moeglin,director del LabSic en
París XIII. Quisiera también agradecer a los miembros del
comité científico internacional,cuyos nombres encontrarán en
la lista al principio del pr ograma.
Quisiera transmitir mis más sinceros agradecimientos a la
señora Brigitte Mercier y al señor Dave Atkinson,de la función
pública quebequense,al señor Bernard Boucher de la Sodec, a
la señora Heather de Santis, a los señores Dick Stanley y
Ghislain Savoie de la función pública federal.
Finalmente, quisiera expresar toda mi gratitud a los estudiantes
de la UQAM que me han dado una mano para llevar a cabo las
múltiples tareas que supone la organización de un encuentro
como este: las señoras Alexandra Dans, France Aubin, Justyna
Grudnicka, Claire Roberge,Noémie Dansereau-Lavoie, MarieÈve Millar, Marie-Ève Roy y los señores Luc Bonneville y Èric
George.
Deseo a todos un fructuoso coloquio.
Gaëtan Tremblay
Codirector del GRICIS
XVII
Lisez-moi
Please Read Me
A Leer Sin Falta
…
Contenu du programme
Le programme que vous tenez entre vos mains contient différentes sections,dont vous trouverez l’énumération dans la table
des matières. Outre l’horaire détaillé,vous pourrez consulter
le cahier des résumés et celui des notices biographiques.
Les deux cahiers ont été indexés par ordre alphabétique
d’auteurs, mais les rubriques du cahier des résumés commencent par le(s) prénom(s) des conférenciers et conférencières tandis que celles du cahier des bios commencent par
leur(s) nom(s), suivi(s) de leur(s) prénom(s). Nous nous excusons auprès de nos collègues hispanophones et lusophones
dont nous pourrions,bien involontairement,avoir confondu les
noms et prénoms, plus nombreux dans leur notice biographique que dans leur résumé. Nous avons tenté de limiter les
« quiproqui » en consultant le plus souvent possible Alexandra,
notre réviseure multilingue attitrée. Il y a fort à parier qu’elle se
souviendra longtemps de nos questions ingénues…
Les informations ont été recueillies auprès des conférenciers et
conférencières et révisées par l’équipe technique à des fins
d’uniformisation. Souvent, il a fallu faire des choix, quand vous
avez négligé de prendre en compte la limite de caractères
imposée… Nous espérons que vous ne nous en tiendrez pas
rigueur.
Les cahiers des notices biographiques et des résumés contiennent un renvoi à la communication des auteurs et auteures.
Ce renvoi est identifié par une abréviation débutant par A pour
Atelier,ou TR pour Table Ronde,le chiffre renvoie au numéro de
l’atelier ou de la table ronde. Par exemple, en consultant la
rubrique de Gaëtan Tremblay dans le cahier des résumés, vous
constaterez qu’il participe à la table ronde 1 (TR-1) et à l’atelier
7 (A-7) avec Pierre Mœglin. Vous trouverez du même coup le
titre de ses communications ainsi que ses résumés. Dans le
cahier des notices biographiques, vous trouverez également les
renvois aux présidences de tables rondes ou d’ateliers, ainsi
que la participation aux séances d’ouverture ou de clôture, ce
qui vous permettra d’apprendre que Gaëtan participe aussi à la
séance d’ouverture.
Pour retrouver rapidement les coordonnées d’une communication (le lieu et l’heure où elle se tiendra), nous vous invitons à
consulter l’horaire synthétique qui suit la page que vous êtes
en train de lire et précède l’horaire détaillé. Vous saurez que
vous pourrez assister à l’atelier 7 (A-7), auquel Gaëtan et Pierre
participeront, à 16h15 le 25 avril dans la salle des Pins 1.
Services offerts aux participants et participantes
Les préposés aux inscriptions (Foyer du Parc) se feront un
plaisir de vous indiquer : comment vous rendre à l’endroit
(salle 215) où vous pourrez accéder à Internet; le babillard
où vous pourrez laisser ou lire des messages; ainsi que le coin
de l’édition, où vous pourrez déposer vos ouvrages ou vous
procurer ceux de vos collègues.
Bon colloque à tous et à toutes !
L’équipe technique
Contents of the program
This program contains various sections and here’s how to get
the most out of it. In addition to the detailed schedule, you
will be able to consult the abstracts and the biographical
notes (bios) sections. Both sections were indexed alphabetically by the authors’ names. However, the headings of the
abstracts sections start with the first name of the lecturer while
those of the bios section start with the name, followed by the
first name. We want to apologize to our Spanish and Portuguese
speaking colleagues if, involuntarily, we made mistakes with
their names and their first names (we found more names and
first names in some biographical notes than in the corresponding abstracts). We tried to limit the misunderstanding by
consulting Alexandra, our appointed multilingual corrective as
often as possible. She will certainly remember our ingenuous
questions for a long time…
Information was collected from the lecturers and was revised
for standardization by the technical team. Often, we had to
make choices if you neglected to take into account the imposed character boundary. We count on your understanding.
The abstracts and bios sections contain a reference to the
author’s communication(s). This reference is identified by an
abbreviation starting with A for “Atelier” (workshop), or TR for
“Table Ronde” (round table), the figure refers to the number of
the workshop or the round table. For example, by consulting
the heading of Gaëtan Tremblay in the abstracts book, you will
note that he takes part in the round table 1 (TR-1) and in the
workshop 7 (A-7) with Pierre Mœglin. You will find at the same
time the titles of his communications and his abstracts. In the
biographical notes, you will also find the references to the
presidencies of round tables or workshops as well as the
participation in the opening and closing meetings. This will
allow you to know that Gaëtan also takes part in the opening
meeting.
To quickly find where and when a communication takes place,
you can take a look at the synthetic schedule on the last page
of the program.You will know that you will be able to attend the
workshop 7 (A-7), in which Gaëtan and Pierre take part, at
16h15 on April 25 in the room Des Pins 1.
Services offered to the participants
It will be a pleasure for the inscription staff to show you: where
to find the Internet room (215); the notice board where you
will be able to leave or read messages; and the edition corner,
where you will be able to deposit your works or get those of
your colleagues.
Good conference to all of you!
The technical team.
Contenido del programa
El programa que tiene entre sus manos contiene varias
secciones,de las cuales usted encontrará la enumeración en el
índice. Además del horario detallado, usted podrá consultar
el cuaderno de los resúmenes y el de las notas biográficas.
Los dos cuadernos fueron realizados poniendo los autores por
orden alfabético, pero mientras el índice del cuaderno de
resúmenes comienza por los nombres de los participantes, el
cuaderno de las notas biográficas lo hace con los apellidos
seguidos de los nombres.Queremos disculparnos ante nuestros
colegas de habla hispana y portuguesa si,involuntariamente,
confundimos los nombres y los apellidos (ya que estos eran
más numerosos en ciertas notas biográficas que en los resúmenes). Intentamos limitar la confusión consultando lo más
seguido posible a Alexandra, nuestra correctora multilingüe.
Podemos apostar que recordará mucho tiempo nuestras
preguntas ingenuas...
Las informaciones fueron proporcionadas por los conferenciantes y revisada por nuestro equipo técnico con el fin de
uniformizar. A menudo, debimos tomar decisiones y elegir,
cuando habían descuidado el límite de carácter impuesto.
Esperamos que usted sepa comprender.
Los cuadernos de las notas biográficas y el de lo resúmenes
contienen una referencia a la comunicación de los autores.
Esta referencia es identificada por una abreviatura
comenzando con la letra A para“atelier”(taller) o TR para“table
ronde”(mesa redonda),el número hace referencia al taller o a
la mesa redonda que lo lleva. Por ejemplo, consultando la
rúbrica de Gaëtan Tremblay en el cuaderno de resúmenes,
usted observará que participa a la mesa redonda 1 (TR-1).
Encontrará al mismo tiempo los títulos de sus comunicaciones
asi como sus resúmenes. En el cuaderno de las notas
biográficas, usted también encontrará las referencias a las
presidencias de las mesas redondas o de los talleres así como
la participación en las sesiones de apertura y clausura. Verá
que Gaëtan también participa a la reunión de apertura.
Para encontrar rápidamente las coordenadas de una comunicación (el lugar y la hora donde se llevará a cabo),le invitamos
a que consulte el horario sintético que aparece en la
siguiente página del programa. Usted sabrá que podrá asistir al
taller 10 (A-10),al que participará Gaëtan y Pierre, a las 16h15
del dia 25 de abril en la sala des Pins 1.
Servicios ofrecidos a los participantes
Será un gusto para el personal de inscripción indicarle como
ir al lugar (sala 215) donde podrá acceder a Internet,para
llevar a cabo sus investigaciones o bajar su cor reo
electrónico, la cartelera donde podrá dejar o leer mensajes, la
esquina de la edición donde podrá depositar sus libros y
conseguir los de sus cole gas.
Buena conferencia a todos y todas!
El equipo técnico
XX
Horaire synthétique
synthetic schedule
horario sintético
…
TABLES RONDES PANELS
MESAS REDONDAS
TR-1
25 avril
8h30 – 10h30
Salle du Parc 2
TR-2
25 avril
14h00 – 16h00
Salle du Parc 2
TR-3
26 avril
8h30 – 10h30
Salle du Parc 2
TR-4
26 avril
14h00 – 16h00
Salle du Parc 2
TR-5
27 avril
14h00 – 17h00
Salle du Parc
ATELIERS WORKSHOPS TALLERES
A-1
25 avril
10h45 – 12h45
Salle Prince-Arthur
A-2
25 avril
10h45 – 12h45
Salle Mont-Royal 2
A-3
25 avril
10h45 – 12h45
Salle des Pins 1
A-4
25 avril
10h45 – 12h45
Salle des Pins 2
A-5
25 avril
16h15 – 18h15
Salle Prince-Arthur
A-6
25 avril
16h15 – 18h15
Salle Mont-Royal 2
A-7
25 avril
16h15 – 18h15
Salle des Pins 1
A-8
25 avril
16h15 – 18h15
Salle des Pins 2
A-9
26 avril
10h45 – 12h45
Salle des Pins 1
A-10
26 avril
10h45 – 12h45
Salle des Pins 2
A-11
26 avril
10h45 – 12h45
Salle Prince-Arthur
A-12
26 avril
10h45 – 12h45
Salle Saint-Denis
A-13
26 avril
16h15 – 18h15
Salle des Pins 1
A-14
26 avril
16h15 – 18h15
Salle des Pins 2
A-15
26 avril
16h15 – 18h15
Salle Prince-Arthur
A-16
26 avril
16h15 – 18h15
Salle Saint-Denis
A-17
27 avril
8h30 – 10h30
Salle Saint-Laurent
A-18
27 avril
8h30 – 10h30
Salle Saint-Denis
A-19
27 avril
8h30 – 10h30
Salle des Pins
A-20
27 avril
8h30 – 10h30
Salle Prince-Arthur
A-21
27 avril
10h45 – 12h45
Salle Saint-Laurent
A-22
27 avril
10h45 – 12h45
Salle Saint-Denis
A-23
27 avril
10h45 – 12h45
Salle des Pins
A-24
27 avril
10h45 – 12h45
Salle Prince-Arthur
2001 BOGUES. GLOBALISME ET PLURALISME
2001 BUGS. GLOBALISM AND PLURALISM
2001 EFECTOS. GLOBALISMO Y PLURALISMO
MERCREDI 24 AVRIL 2002
14h00 – 17h30
Inscription – Registration – Inscripciones
Foyer du Parc
17h30 – 18h30
Séance d’ouverture – Opening Session – Acto Inaugural
Salle du Parc
Présidente: Danielle Maisonneuve, UQAM, Montréal, Québec, Canada
Avec la participation de :
Diane LEMIEUX, ministre d’État à la Culture et aux Communications
du Québec, Canada
Lucía CASTELLÓN, Universidad Diego Portales, Chile
Daniel CODERRE, vice-recteur à la recherche, UQAM, Montréal,
Canada
Bernard MIÈGE, Université Stendhal, Grenoble, France
Gaëtan TREMBLAY, UQAM, Montréal, Québec, Canada
Représentant du gouvernement canadien
18h30 – 19h30
Key Note Address from Vincent MOSCO, Professor, School of Journalism and
Communication, Carleton University, Canada.
“Brand New World? Globalization, Cyberspace and the Politics of
Convergence”
19h30 – 20h00
Cocktail de Bienvenue – Welcome Cocktail – Cocktail de
Bienvenida
Foyer de la
Salle Mont-Royal
20h00
Salle Mont-Royal
Banquet – Banquete
2001 Bogues. Globalisme et pluralisme / 2001 Bugs. Globalism and pluralism / 2001 Effectos. Globalismo y pluralismo
JEUDI 25 AVRIL 2002
8h30 – 10h30
Salle du Parc 2
Table ronde 1 – Panel 1
La régulation des réseaux. L’État et le marché.
The regulation of networks. The State and the market.
La regulación de redes. El Estado y el mercado.
Président: César Ricardo Siqueira BOLAÑO, Universidade Federal de Sergipe
(UFS), Brasil
Réjean MYRE , Directeur, Politique de radiodiffusion, CRTC, Canada
“Le cadre législatif et réglementaire canadien en radiodiffusion a-t-il favorisé
l’épanouissement de nos industries culturelles et mis en valeur nos réalités
linguistiques, culturelles et artistiques canadiennes?”
Héctor SCHMUCLER, profesor, Universidad de Córdoba, Argentina
Gaëtan TREMBLAY, professeur, Université du Québec à Montréal, Canada
“Entre réseaux et sommets. Enjeux de régulation à l’ère de la globalisation”
Michel VENNE, journaliste, Le Devoir, Canada
“Les réseaux font partie du réel : l’application de la loi dans le monde virtuel”
10h30 – 10h45
Pause – Break – Descanso
10h45 – 12h45
Ateliers – Workshops – Talleres 1, 2, 3, 4
Salle Prince-Arthur
A-1 Approches théoriques – Theoretical approaches –
Perspectivas teóricas 1
Président: Juan Carlos MIGUEL, España
Patrice FLICHY, France
“Le modèle de la production et de la circulation libre des produits
intellectuels constitue-t-il une alternative?”
Bernard FLORIS, France
”Marketing informationnel et contrôle du client”
Daniel Antonio HERNANDEZ LOPEZ, Venezuela
“La sociedad del conocimiento : nuevas estrategias del capital y viejas formas
de explotación y opresión política.”
René-Jean RAVAULT, Canada
“Contrer la globalisation de la pensée unique par l’éducation plurielle.”
4
Dwayne WINSECK, Canada
“Netscapes of Power: Convergence, Network Design, Walled Gardens and
Other Strategies of Control in the Information Age.”
programme / program / programa
Salle Mont-Royal 2
A-2 Campus numériques – Digital campus – Campus
numéricos 1
Président: Bernard SCHIELE, Canada
Alexandra BAL, Canada/France
“L’autonomie de l’apprenant : un enjeu pour la globalisation de l’éducation
virtuelle”
Yolande COMBÈS, Elisabeth FICHEZ, France
“Les campus numériques en France. Etat des lieux et carrefours critiques.”
Julien DECEUNINCK, France
“Campus numériques : la carte de l’offre et le parcours de l’usager”
Salle des Pïns 1
A-3 Usages et usagers – Uses and users – Usos y usuarios 1
Président: Mihai COMAN, Romania
Laurence ALLARD, France, Frédéric VANDENBERGHE, UK
“L’invention de soi. De quelques usages culturels d’Internet.”
Patricia JULLIA, France
“La constitution des usages en fonction de la situation de communication
médiatisée via Internet”
Gilles PRONOVOST, Canada
“Pratiques culturelles et modes d’apprentissage à l’ère de l’Internet : entre
continuité et rupture”
Serge PROULX, Canada
“L’identité culturelle de la société québécoise à l’ère des réseaux numériques”
Geneviève VIDAL, France
“Internautes citoyens et consommateurs”
Salle des Pins 2
A-4 Globalisation, communication et culture –
Globalization, communication and culture –
Globalización, comunicación y cultura
Présidente: Michèle MATTELART, France
France AUBIN, Canada
“Les discours européens et nord-américains d’opposition à
l’internationalisation de l’éducation”
Maria De La Luz CASAS PÉREZ, México
“Cultural identity in the age of globalism. A concept revisited.”
John DOWNING, USA
“Le phénomène INDYMEDIA : espace-location-démocratie et les nouveaux
Centres des Médias Indépendants”
Yvonne MIGNOT-LEFEBVRE, France
“Un bogue peut en cacher un autre.”
Alain QUEMIN, France
“L’art contemporain ‘‘international’’ l’est-il vraiment ? Art et globalisation.”
5
12h45 – 14h00
Déjeuner – Lunch – Almuerzo
Salle du Parc 1
Salle Floréale
14h00 – 16h00
Salle du Parc 2
Concurrence et convergence : un premier bilan
Competition and convergence : a first appraisal
Competencia y convergencia : un primer balance
Présidente: Solange CORMIER, Université du Québec à Montréal, CANADA
Donald BASTIEN, vice-président principal et directeur général de CFCF
Television, Canada (à confirmer)
Richard BOUSQUET, vice-président, Fédération professionnelle des
journalistes du Québec, Canada
Paul JUNEAU, président d’Accès Capital, Canada (à confirmer)
Jean-Guy LACROIX, professeur, UQAM, Canada
“La concentration : inévitable, nécessaire, utile, nuisible ?”
Pierre ROY, Directeur ingénierie réseau IP.Vidéotron, Canada
16h00 – 16h15
16h15 – 18h15
Salle Prince-Arthur
Président: Emmanuel EVENO, France
Paul JONES, Australia
“Beyond ‘Ages’ and ‘Eras’: sidestepping societal projections by typologising
ICTs”
Ali KHARDOUCHE, France
“De la radiomessagerie à l’Internet mobile : la convergence entre les
radiocommunications et l’Internet”
Christian PRADIÉ, France
“Comment penser la question de la détention et du contrôle des industries de
la culture et de la communication ?”
Chris RUSSIL, Canada
“The Discourse of Contractuality and the Model of Communication”
6
Salle Mont-Royal 2
A-6 Enjeux réglementaires et questions de gouvernance –
Statutory and governance issues – Retos reglamentarios y
asuntos de gobernabilidad 1
Président: Yves THÉORÊT, Canada
Indrajit BANERJEE, Singapura, Éric LOO, Australia
“Information and Communication Technologies for Development: Critical
Asian Issues and Perspectives.”
Claudine CARLUER, France
“Quelle régulation globale pour l’information financière ?”
Françoise SÉGUY, Philippe BOUQUILLION, France
“Les enjeux de la réglementation publique relative aux technologies de
l’information et de la communication (TIC)”
Wisdom J. TETTEY, Canada
“ICTs, local government capacity building, and civic engagement: an
evaluation of the Leland initiative in Ghana.”
Limore YAGIL, Israël
“Le terrorisme sur Internet et nouveaux enjeux pour les démocraties”
Salle des Pins 1
A-7 Campus numériques – Digital campus – Campus
numéricos 2
Président: Claude KINTZIG, France
Rocío AMADOR, México
“La Universidad Virtual en México : un nuevo escenario de la educación
superior”
Claude DEBON, France
“Ressources techniques et ressources humaines en formation individualisée
à distance: leurs rôles dans les apprentissages et le pouvoir d’autodirection
des apprenants.”
Patrice GREVET, France
“Informationnalisme, gratuité et modes de gestion des coûts fixes dans la
formation”
Patrick GUILLEMET, Canada
“La médiatisation des cours sur Internet : un processus d’industrialisation ?”
Pierre MŒGLIN, France, Gaëtan TREMBLAY, Canada
“Industrialisation de la prestation éducative : une approche dynamique”
Salle des Pins 2
A-8 Usages et usagers – Uses and users – Usos y usuarios 2
Président: John DOWNING, USA
Denis BÉRARD, France
“Les conséquences de l’introduction des TIC sur l’organisation et les
conditions de travail”
Jean-Thierry JULIA, France
“Technologie et émancipation”
7
Laurent HENIN, Belgique
“Internet, des images aux usages — Analyse d’un corpus publicitaire”
Ozlem OKUR, Türkiye (Turkey)
“Women on the Phone”
Virginie SPIES, France
“Lorsque la télévision regarde Internet”
VENDREDI 26 AVRIL 2002
8h30 – 10h30
Salle du Parc 2
Des usages qui se précisent, des usagers qui se
différencient.
More precise uses, more diverse users.
Usos que se afianzan, usuarios que se diferencian.
Présidente: Françoise BERTRAND, SECOR, Canada
Monique CHARBONNEAU, présidente-directrice générale, CEFRIO, Canada
“Au-delà des bogues technologiques”
Heather DRYBURGH, Statistique Canada, Canada
“Changing our ways: why and how Canadians use the Internet”
Susan MCDANIEL, professor, University of Alberta, Canada
“Information and Communication Technologies: Bugs in the Generational
Ointment? “
Pierre MŒGLIN, professeur, Paris XIII, France
“Repenser l’usager, entre globalisme et pluralisme”
10h30 – 10h45
10h45 – 12h45
Salle des Pins 1
A-9 TIC, espace public et démocratie – ICT, public space
and democracy – TIC, espacio público y democracia 1
Président: Enrique SANCHEZ RUIZ, México
Jorge ALMEIDA, Brasil
“Convergência tecnológica, espacio público e democracia”
8
Éric GEORGE, Canada/France
“Internet comme outil de démocratisation de nos sociétés ?”
Olga GUEDES, UK
“New Technologies and Democracy: Brazilian social movement and the
Internet”
Marin LEDUN, Laetitia SCHWEITZER, France
“Entre rationalité technique et logiques marketing : le cas du vote
électronique en France”
Salle des Pins 2
A-10 Usages et usagers – Uses and users – Usos y
usuarios 3
Présidente: Delia CROVI DRUETTA, México
Roxane BERNIER, Canada
“Le musée virtuel et la borne interactive : une analogie entre les pratiques
d’usage et les perceptions des visiteurs”
Hélène BOURDELOIE, France
“Retour sur quelques notions-clés de la sociologie des usages des TIC à la
lumière d’une enquête de terrain”
Louise COURTEMANCHE, France/Luxembourg
“Convergence des médias et comportement du consommateur : la publicité
en mutation ?”
Carmen GÓMEZ MONT, México
“Défi de l’Internet face à la construction des usages. Le cas de deux
communautés mexicaines.”
Nicolás LORITE, España
“Usos sociales de las NTIC y procesos de dinamización intercultural en
Catalunya”
Salle Prince-Arthur
A-11 TIC et Territoire – ICT and Territories – TIC y
territorios 1
Président: Philippe BOUQUILLION, France
Francisco Rui CADIMA, Portugal
“The European Audiovisual Policy in the Face of Digital Television”
Behnam Rajabi KOUCHI, UK
“Information city and achieving sustainable urban form”
Alain LEFEBVRE, France
“Pratiques Internet et multiterritorialité”
Jacques PRADES, France
“Globalisation des économies et informatisation de la société : permanences
et changements.”
Philippe VIDAL, France
“20 ans après le câble, le retour de la problématique du haut débit, quels
enjeux territoriaux pour la région Midi-Pyrénées ?”
9
Salle St-Denis
A-12 Les jeunes et l’Internet – Youth and the Internet –
Jovenes e Internet
Président: Gilles PRONOVOST, Canada
Une recherche internationale : des résultats comparatifs”
Belgique: Thierry De SMEDT
Canada: Jacques PIETTE, Christian-Marie PONS, Luc GIROUX
España: Mariano Sanchez MARTINEZ, José Ignacio AGUADED
France: Évelyne BEVORT, Isabelle BRÉDA
Italia: Pier Cesare RIVOLTELLA
Portugal: Jose Carlos ABRANTES
12h45 – 14h00
Salle du Parc 1
Salle Floréale
14h00 – 16h00
Salle du Parc 2
50 ans de réflexion et de recherche sur “les TIC et la
société”
50 years of thinking about and investigating “ITCs and
society”
50 años de reflexión e investigación sobre las “TIC y la
sociedad”
Président: Patrice FLICHY, Université de Marne-la-Vallée, France
Nicholas GARNHAM, professor, University of Westminster, UK
“The Information Society: Myth and Reality”
Bernard MIÈGE, professeur, Université Stendhal-Grenoble 3, France
“Les TIC : un champ de plus en plus complexe et un entrelacs d’enjeux ”
Gertrude ROBINSON, professor, McGill University, Canada
“Fifty Years of Canadian Reflections on Technology and Society: Lessons from
the Past”
10
16h00 – 16h15
16h15 – 18h15
Salle des Pins 1
A-13 TIC, espace public et démocratie – ICT, public space
and democracy – TIC, espacio público y democracia 2
Présidente: Yolande COMBÈS, France
Mihai COMAN, Romania
“Une perspective symbolique de l’espace public”
Roger DELBARRE, France
“En réponse à la globalisation, vers l’émergence d’un espace public
international ?”
Ratiba HADJ-MOUSSA, Canada
“Quelle politique et quelles identités: télévision par satellite et société postcoloniale (le cas de l’Algérie)”
Giuseppe RICHERI, Italia
“European public television at a crossroad”
Michel SÉNÉCAL, Canada
“societecivile.net : l’appropriation citoyenne d’un nouvel espace
médiatique ?”
Salle des Pins 2
A-14 TIC et territoire – ICT and territories – TIC y
territorios 2
Présidente: Jean-Paul LAFRANCE, Canada
Jean CARRIÈRE, Juan Luis KLEIN, Canada
“Appropriation de l’information et décentralisation territoriale”
Emmanuel EVENO, France
“Pouvoirs urbains et TIC”
Isabelle PAILLIART, France
“Les techniques d’information et de communication et développement local :
la question de l’appropriation sociale”
Gilles PUEL, France
“Les espaces publics numérisés peuvent-ils aider à résoudre la ‘‘fracture
numérique’’ ? L’exemple de la Communauté d’Agglomération de CastresMazamet.”
Mathieu VIDAL, France
“TIC et ancrage territorial”
Salle Prince-Arthur
A-15 Les jeunes, les femmes et les TIC – Young people,
women and ICT – Los jóvenes, las mujeres y las TIC
Président: Jacques PIETTE, Canada
Cristina BACCIN, Gladys MATHIEU, Jorge SALDUONDO, Argentina
“Jóvenes y utopías comunicacionales : Construyendo el futuro en el hoy.”
11
Mónica COHENDOZ, Argentina
“Gente joven: el sentido de una aporía”
Delia CROVI DRUETTA, México
“Convergencia tecnológica, juventud y trabajo”
Michèle MATTELART, France
“Identité ou affinité ? Genre, réseaux et cyber-fables.”
Salle St-Denis
A-16 Communautés virtuelles – Virtual communities –
Comunidades virtuales
Président: Kevin WILSON, Canada
Olivier GALIBERT, France
“Le communautarisme ‘on line’ pris dans le modèle des relations publiques
généralisées”
Fabien GRANJON, France
“Mouvement anti-mondialisation, Multitude et dispositifs
de communication sur réseaux”
Pierre-Léonard HARVEY, Canada
“Le contrôle de la qualité des connaissances et les communautés virtuelles
d’apprentissage”
Gilles LEMIRE, Pierre-Léonard HARVEY, Canada
“Et si l’autoconstruction des savoirs dans des espaces communautiques était
l’une des voies privilégiées par les TIC!”
18h15
Cocktail
Foyer du Parc
SAMEDI 27 AVRIL 2002
8h30 – 10h30
Salle St-Laurent
Présidente: Isabelle PAILLIART, France
Laurent COLLET, Françoise PAPA, France
“Sport et information sportive sur Internet : l’émergence d’une industrie de la
relation ?”
12
Alain HERSCOVICI, Brasil
“Réseaux électroniques, ‘nouvelle économie’ et universalisation du marché: à
la recherche de régulations partielles et globales”
Sofia KOCERGIN, France
“Le ‘guichet unique’ : son rôle dans la structuration du média Internet”
Jean-Paul LAFRANCE, Canada
“Analyse socio-technique du commerce électronique”
Juan Carlos MIGUEL, España
“Los grupos de comunicación occidentales a la hora de la convergencia”
Salle St-Denis
A-18 TIC et formation – ICT and education – TIC y
educación 1
Président: Michel SÉNÉCAL, Canada
Christian AGBOBLI, Togo
“Je surfe donc je sais : quelles formes de développement de l’éducation avec
les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication en
Afrique ?”
Micheline FRENETTE, Jacques LAJOIE, Canada
“L’appropriation de l’Internet par les étudiants universitaires : l’émergence de
nouveaux codes de conduite ?”
Almudena MORENO MINGUEZ, España
“La educación pluralista ante el advenimiento de la sociedad global versus
multicultural”
Roxana OLOGEANU, France
“Campus virtuels en France : reproductibilité de ressources et labellisation de
services”
Claire ROBERGE, Canada
“La réalité culturelle : sa présence marquante dans des produits ou des
services internationalisés en formation”
Salle des Pins
A-19 TIC et santé – ICT and health -TIC y salud
Président: Alain LEFEBVRE, France
Luc BONNEVILLE, Canada
“La réorganisation du système sociosanitaire autour de l’autoroute de
l’information : le problème de la productivité”
Dominique CARRÉ, Robert PANICO, France
“Informationnalisation en santé, ou le rapprochement par l’éloignement ?
Éléments d’analyse d’une gestion économique et organisationnelle de la
distance socio-sanitaire.”
Jean- Guy LACROIX, Canada
“Le sens sociopolitique de la façon de construire les autoroutes de
l’information dans le secteur de la santé : quand l’informatisationmarchandisation des services de santé progresse, la démocratisation de
l’accès aux soins régresse.”
Marc LEMIRE, Canada
“La télésanté et les inforoutes : le progrès technologique au sacrifice du
progrès sociopolitique ?”
Diane RAYMOND, Luc GIROUX, Canada
“Les usages annoncés d’un dispositif de surveillance médicale versus la
pratique. La mouvance des représentations.”
13
Salle Prince-Arthur
A-20 Globalisation et diversité culturelle – Globalization
and cultural diversity – Globalización y diversidad
cultural 1
Présidente: Carmen GÓMEZ MONT, México
Migdalia Piñeda De ALCAZAR, Venezuela
“Globalización, tecnologías de la información y diversidad cultural :
homogenización Vs diferencias.”
Annie CHENEAU-LOQUAY, France
“Internet en Afrique : extraversion et recentrage”
Raphaël NTAMBUE, Belgique
“Débat sur l’Internet en Afrique : approches actuelles”
Martine PAQUETTE, Canada
“Société de l’information, nation et mondialisation”
Jian QIAN, USA
“Globalization of Culture”
10h30 – 10h45
10h45 – 12h45
Salle St-Laurent
Président: Indrajit BANERJEE, Singapore
Emilia BERMUDEZ, Gildardo MARTINEZ, Venezuela
“Los estudios culturales en la era del ciberespacio”
Susan A. MCDANIEL, Fred GAULT, Canada
“Approaches, Continuities and Transformations: Challenges to Capturing
Information about ‘Information Society’”
Charles L. MITCHELL, USA
“Knowledge Transfer and the Global Internet Community”
Michael TOTSCHNIG, Autriche/Canada
“Du logiciel libre comme laboratoire d’une éthique de la créativité et de la
communication”
Salle St-Denis
A-22 Enjeux réglementaires et questions de gouvernance –
Statutory and governance issues – Retos reglamentarios y
asuntos de gobernabilidad 2
Président: Giuseppe RICHERI, Italia/Suisse
14
Slavka ANTONOVA, Canada
“Collaborating in the Internet Domain Name Space Governance: The
Emergence of a New Govern-mentality in the Global Communication Policy”
César Ricardo Siqueira BOLAÑO, Brasil
“La reforma del modelo brasileño de regulación de las comuniciones en
perspectiva histórica”
Fanny CARMAGNAT, France
“Du service public au service universel et de la législation à la pratique : le
cas des cabines téléphoniques publiques en France au XX° siècle”
Junghoon KIM, Tomoaki WATANABE, USA
“The Social Construction of the Internet and Emerging Problems of Internet
Governance”
Kevin G. WILSON, Canada
“Spinning Competition: Concentration and Competition in Canada’s
Deregulated Telecommunications Market”
Salle des Pins
A-23 TIC et formation à distance – ICT and at distance
education – TIC y educación a distancia 2
Présidente: Élisabeth FICHEZ, France
Ghislaine CHABERT, France
“Les usages du ‘‘cartable électronique’’ : pour une évaluation des
technologies dans l’éducation”
Viviane GLICKMAN, France
“La ‘E-formation’ entre globalisation des produits et pluralité des services”
Bernard MIÈGE, Philippe QUINTON, Françoise SÉGUY, France
“En quoi les TICE innovent-elles ? Pour une analyse communicationnelle du
recours aux TIC dans l’enseignement supérieur.”
Carmen PÉREZ FRAGOSO, México
“Evaluación de cursos en línea : El caso de una universidad pública
mexicana.”
Stéphane THELLEN, Canada
“L’école aux prises avec les idéologues de l’informatisation sociale”
Salle Prince-Arthur
A-24 Globalisation et diversité culturelle – Globalization
and cultural diversity – Globalización y diversidad
cultural 2
Président: Manuel PARÉS I MAICAS, España
Patrick J. BRUNET, Canada
“Les enjeux éthiques de la mondialisation de la communication : l’exemple de
Afrique de l’Ouest”
Francis JAURÉGUIBERRY, France
“Un nouvel enjeu dans la société de communication : le droit à la
déconnexion”
Teresa LA PORTE, Teresa SABADA, España
“NICE: one summit, two topics, many visions. The nationalization of an
international (or global) debate”
Ada Cristina MACHADO DA SILVEIRA, Brasil
“Borderlands. The variety of communication strategies in southern Brazil”
15
Leslie Regan SHADE, Canada
“Here Comes the Dot Force! The new cavalry for equity ?”
12h45 – 14h00
Salle Mont-Royal
14h00 – 17h00
Salle du Parc
Mondialisation et diversité culturelle, une utopie ?
Globalization and cultural diversity. A utopia ?
Globalización y diversidad cultural: ¿una utopía ?
Président: Marc RABOY, Université de Montréal, Canada
Jesús Martín BARBERO, Colombia
“La globalización en clave cultural : destiempos y reinvenciones”
Michel FREITAG, Canada
“Civiliser l’Empire interactif global et totalitaire. Les ‘civilisations’ comme
nouveaux acteurs politiques dans la perspective d’une mondialisation
multidimensionnelle ?”
Armand MATTELART, France
“La communication-monde”
Everett ROGERS, USA
“The Diffusion of the Internet and the Digital Divide”
17h00 – 17h30
Séance de clôture – Closing ceremony – Acto de clausura
Président: Manuel PARÉS I MAICAS, Universitat Autónoma de Barcelona,
España
Avec la participation de :
Jean-Guy LACROIX,UQAM,Montréal,Québec, Canada
Pierre MŒGLIN, Université de Parix XIII, Paris, France
17h30 – 18h30
Foyer du Parc
16
Cocktail
Cahier des
résumés
abstracts / resumenes
…
Jose Carlos ABRANTES
voir ➔ Jacques PIETTE
A-12
Kokou Edem Christian AGBOBLI
A-18
Je surfe donc je sais : quelles formes de
développement de l’éducation avec les Nouvelles
Technologies de l’Information et de la
Communication en Afrique ?
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC) sont devenues, depuis un
certain temps, le nouveau paradigme dominant dans le
domaine de la communication et du développement. Si
pour certains, il ne fait aucun doute que leur caractère
révolutionnaire et novateur constitue un avantage et
même une chance tant pour le monde que pour
l’Afrique, pour d’autres, les NTIC représentent une
illusion entretenue qui n’entraînera pas les changements souhaités ou prédits. Ainsi, les NTIC sont plus
connues par leurs effets escomptés sur le développement du monde que par leurs caractéristiques intrinsèques. Entre autres effets, les adeptes des NTIC
prédisent une plus grande démocratie, une meilleure
répartition des richesses avec la nouvelle économie qui
se profile, une amélioration de la santé des individus,
une visibilité accrue des cultures, une éducation plus
axée sur le savoir, etc. Si ces conséquences de l’usage
des NTIC sont envisagées pour les pays industrialisés,
elles le sont encore plus pour les pays en développement, entre autres les pays africains. Nous souhaitons
baser notre réflexion sur la question du rôle des NTIC
dans le développement de l’éducation en Afrique. En
effet, depuis plus de quarante années d’indépendance,
l’éducation a été mise au cœur du processus de développement social. Des succès ont été enregistrés mais
aussi des échecs retentissants. Dans un premier temps,
nous présenterons un état des lieux de l’éducation en
Afrique. Dans le but d’enrichir notre réflexion, l’accent
sera porté sur les limites et les échecs qu’a connus
l’éducation dans les pays africains. Ensuite, nous nous
pencherons sur les NTIC (particulièrement Internet) et
sur les conséquences envisagées de cet outil de
communication sur l’éducation en Afrique. Enfin, nous
nous attarderons sur les limites du rôle que les
Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication pourraient jouer dans le développement de
l’éducation en Afrique.
I Surf Then I Know: Which Kinds of Education
Development with The New Information and
Communication Technologies in Africa?
For some time, the New Information and Communication Technologies (NICTs) have become the dominant
paradigm in development and international communication. For some, their revolutionary and innovative
character represents an advantage and luck for the
world and for Africa. For others, the NICTs are part of a
constructed illusion which is incapable of bringing the
predicted changes. Consequently, the New Information
and Communication Technologies are known more by
their so-called effects on the development of the world
than by their intrinsic characteristics. Among those
effects, one can cite a greater democracy, a fair distribution of wealth, a better health situation, an equitable
representation of cultures and an appropriate education
based on knowledge. For the industrialised countries,
those consequences are supposed to be (optional)
workable strategies for the future whereas for developing countries (including African countries), they are
considered a sine qua non for their development. Our
reflection is centred on the roles of NICTs in education
development in Africa. Certainly, since 40 years of
independence,education has been a central issue in the
process of social development.There were successes but
also resounding failures. First, I will analyse the progress
of education in Africa. Hence, I will stress on the limits
and failures of educational strategies in the African
countries.Then,the consequences of NICTs (particularly
the Internet) on education in Africa will be scrutinized.
Finally, we will show the limited role of New Information
and Communication Technologies in the development
of education in Africa.
José Ignacio AGUADED
A-12
Migdalia Pineda De ALCÁZAR
A-20
Globalización, tecnologías de la información y
diversidad cultural: homogenización Vs
diferencias
Esta ponencia aborda el fenómeno de la globalización
en su vinculación con las tecnologías de la información
y la comunicación (TIC) y su incidencia sobre la
diversidad cultural.
Partiendo de un análisis sobre el concepto de globalización y sus dimensiones económicas, políticas y
culturales, se plantea el tema de las relaciones contradictorias que se originan entre la homogeneización y la
diversidad en el mundo cultural globalizado de la sociedad actual, insistiendo fundamentalmente en el papel
jugado por esas tecnologías en este proceso y en los
aportes realizados por algunos investigadores latinoamericanos sobre el tema.
Palabras claves:Globalización/ TIC/ Cultura
Globalization, information technologies and
cultural diversity: homogenization Vs
differences
This paper approaches the phenomenon of the globalization in its linking with the information and the
communication technologies (ICT) and its incidence on
cultural diversity.
Starting with an analysis on the globalization concept
and its economic, political and cultural dimensions, the
paper thinks about the topic of the contradictory relationships originated between the homogenization and
the diversity in the cultural world of the current society,
insisting fundamentally in the role played by these
technologies in the process and in the contributions
carried out by some Latin American researchers on the
topic.
Key words:Globalization / ICT /Culture
Laurence ALLARD et
Frédéric VANDENBERGHE
A-3
L’invention de soi. De quelques usages culturels
d’Internet.
18
Cette communication voudrait documenter certains
usages culturels d’Internet et les analyser dans la perspective des théories sociologiques de l’individualisation
réflexive (Berger, Giddens, Beck, Bauman, Lash) et des
théories plus philosophiques de l’identité narrative
(Ricoeur, Taylor, Ferrara). Notre approche ethnophilosophique portera plus précisément sur un corpus
de pages personnelles, des sites de fans et de forums de
discussion culturels et artistiques, que nous désignerons
sous la notion de “self culture”. Cet ensemble de pratiques, d’expériences, de projets et de réalisations nous
semblent particulièrement typiques de l’horizon culturel émanant des réseaux de communication informatisés, en ce sens qu’elles sont des formes d’expression le
plus souvent centrées sur les propres passions et
hobbies des simples particuliers et des amateurs qui en
sont les auteurs. Reliant des considérations sur la
réflexivité induite par les réseaux de communication
informatisés, nous nous efforcerons, à partir de trois
études de cas (manifestation organisée, depuis 1999,par
l’opérateur France Télécom récompensant les “meilleurs
sites et pages personnels” notamment dans le domaine
culturel, sites de fans dans le domaine cinématographique et projets fédérés de webcamtv), de nous
interroger sur les logiques sociales, culturelles et individuelles qui rendent possibles et pensables la floraison et
la légitimation,comme relevant authentiquement de la
culture des réseaux,de telles formes auto-centrées sur
l’expérience des acteurs culturels. Ces manifestations
d’une “réversibilité généralisée des rôles culturels” et
d’un “individualisme expressif” dans les productions
symboliques étudiées seront examinées à la lumière
d’une “herméneutique du soi”.Cette approche permet,
selon nous, de modifier les récents travaux sur la
question de “l’identité réflexive”,qui malgré tout opèrent
dans une perspective cognitiviste, en recentrant
l’analyse sur “l’identité expressive”.A travers l’analyse de
ces formes “culturelles sur mesure”, sera réorientée la
théorie de l’individualisation réflexive vers une éthique
esthétique du soi.
The invention of the self. On the cultural uses of
the internet
This paper intends to document some of the cultural
uses of the internet and to analyse them within the
perspective of the sociological theories of reflexive
individualisation (Berger, Giddens, Beck,Bauman,Lash)
and the more philosophical theories of narrative identity
(Ricoeur, Taylor, Ferrara). Our ethno-philosophical
approach will more particularly look at a set of personal
webpages, sites of fans, and cultural and artistic forums
of discussion that we will investigate under the heading
of ‘self culture’.In so far as those forms of expression are
most often centred on the passions and hobbies of
ordinary individuals and amateurs who are themselves
the authors, this set of practices, experiences, projects
and realisations seem to us to epitomise the cultural
horizon of the virtual networks.Inductively theorising on
the reflexivity that characterises the networks of virtual
communication, we will look at three case studies: the
first one is organised by France Télécom and rewards
the best webpages in the cultural domain, the second
one pertains to the webpages of fans of the films of the
résumés / abstracts / resumenes
producer Luc Besson,and the third one is about projects
for webcams that are brought together in discussion
groups. Our aim is to try to understand the social,
cultural and individual logic that makes the flourishing
and the legitimacy of such self-centred experiential
forms of cultural actors possible and thinkable as authentic expressions of the webculture.Those expressions
of the ‘generalised reversibility of cultural roles’ and of
an ‘expressive individuality’in the symbolic productions
will be examined in terms of a ‘hermeneutics of the self’.
We think that by focussing on ‘expressive identity’ our
approach will allow us to amend and improve the
recent theories of ‘reflexive identity’ and to overcome
their cognitivist bias.In other words,the analysis of those
‘taylor-made cultures’will reorient the theory of reflexive
individualisation in the direction of an esthetical ethics
of the self.
Jorge ALMEIDA
A-9
Convergence technologique, espace public et
démocratie
Dans ce texte, nous parlons de la façon dont nous
pouvons : penserles usagers des produits et services des
TIC afin quíls ne soient pas seulement un point de mire
des stratégies politiques et économiques; penser les citoyens afin qu’ils ne soient pas réduits à de simples
consommateurs; et penser les circonstances dans lesquelles láppropriation de ces produits et services peut
donner sa contribution pour une émancipation individuelle et collective. Il ságit ainsi dúne étude qui traite
des implications et des défis de líntroduction des
nouveaux systèmes dínformation dans la vie publique.
Dúne manière générale, la critique du procès de
superficialisation du débat public, de líncohérence de
la dénommée opinion publique, de la bureaucratisation
et de la marchandisation grandissante de l’espace
public et du rôle que jouent les TIC dans ce sens, est
juste.
Or, si les médias ont,d’un côté,contribué à une concentration du pouvoir, d’un autre côté,c’est seulement avec
l’utilisation démocratique des TIC que devient possible
la viabilité d’un espace public démocratique,participatif
et délibératif. Pour ce faire, au-delà des actions spécifiquement politiques qui permettent une grande participation de la citoyenneté au débat,à la formation dópinion et à la délibération – qui combine les parlements
avec les conseils populaires – il est aujourd´hui possible
de penser à l’utilisation massive des TIC pour le débat et
la participation délibérative de tous les citoyens pour
former une agora médiatique et numérique, ce qui est
déjà techniquement possible avec la convergence
technologique.
Cependant, il est nécessaire de créer les conditions
culturelles et politiques pour la réalisation de ce nouvel
espace public parce que les conditions matérielles et
technologiques déjà existantes ne sont pas suffisantes. Il
faut aussi de nouvelles conditions subjectives qui
devront être créées par les sujets sociaux.
Convergencia tecnológica, espacio público y
democracia
En este texto discutimos de qué manera se puede
pensar en usuarios de productos y servicios de las TIC
(Tecnologías de Información y Comunicación) que
no sean apenas punto de mira de estratégias políticas
y económicas;en ciudadanos que no sean reducidos
a meros consumidores; y en qué circunstancias la
apropriación de estos productos y servicios pueden
aportar para una emancipación individual y colectiva.
Es, de esta manera, un estudio que aborda las
implicaciones y los desafios de la introducción de
nuevos sistemas de información en la vida pública.
Es justa la crítica que se hace al proceso de superficialización del debate público, a la inconsistencia de la
llamada opinión pública, a la burocratización y
mercadorización cada vez mayor del espacio público
y al papel que las TIC ejercen en este sentido.
Pero si,por un lado, los medios han contribuído a la
concentración del poder, por otro lado, solo con la
utilización democrática de las TIC es posible viabilizar
un espacio público democrático, participativo y
deliberativo. Para eso, además de las acciones propiamente políticas, que permitan una participación
mayor de la ciudadanía en el debate, en la formación
de la opinión y en la deliberación – que combine los
parlamentos con consejos populares – hoy día es
posible pensar en la utilización masiva de las TIC en el
debate y en la participación deliberativa de todos los
ciudadanos, configurando un ágora mediático y
digital, lo que ya es técnicamente posible con la
convergencia tecnológica.
Empero, es necesario crear las condiciones culturales
y políticas para la efectivación de este nuevo espacio
público, pues no bastan las condiciones materiales y
tecnológicas ya existentes, sino también nuevas
condiciones subjetivas a construir por los sujetos
sociales.
Rocío AMADOR
A-7
La Universidad Virtual en México: un nuevo
escenario de la educación superior.
En el escenario del México contemporáneo, la transformación estructural de las universidades está enfrentando grandes desafíos provocados por las demandas de
19
mundialización de la educación superior. En este contexto, la creación de universidades virtuales representan
la posibilidad de acceder a la información y el
conocimiento mundial.
Actualmente las universidades virtuales mexicanas, públicas y privadas, promueven políticas educativas para
incentivar la diversificación de sus estructuras y funciones; estimular la creación de programas académicos y
estrategias de formación profesional flexibles, rentables
y adaptados a las demandas de los mercados de trabajo;
y la integración de nuevas redes de comunidades
educativas en alternancia. Sin embargo, las universidades virtuales enfrentan tres desafíos fundamentales:
a) el desafío político-cultural de privilegiar los valores
de la mundialización, por encima de los valores de
democracia, justicia social e integración social; b) el
desafío socio-económico de la productividad y racionalidad económica de la información y el conocimiento,y
los nuevos procesos de cooperación y alianza entre
empresas e instituciones educativas con impacto en el
mercado laboral; y c) el desafío tecno-educativo de la
innovación y la convergencia de tecnologías para la
producción, almacenamiento, distribución y consumo
de información y nuevos conocimientos que modifican
los procesos y las prácticas de enseñar y de aprender.
El trabajo de investigación hace una reflexión crítica de
tres universidades virtuales de instituciones representativas del país: la Universidad Nacional Autónoma de
México (UNAM),el Instituto Politécnico Nacional (IPN)
y el Instituto Tecnológico y de Estudios Superiores de
Monterrey (ITESM),que integran importantes redes de
comunidades académicas sustentadas en el desarrollo
de redes de telecomunicaciones e informáticas a nivel
nacional y latinoamericano.
L’université virtuelle au Mexique: un nouveau
scénario pour l’éducation supérieure
20
Dans le scénario du Mexique contemporain,la transformation structurelle des universités fait face à de grands
défis provoqués par les demandes de mondialisation de
l’éducation supérieure.Dans ce contexte,la création des
universités virtuelles, publiques et privées, promeut des
politiques éducatives pour favoriser le changement de
leurs structures et fonctions;stimuler la création de programmes académiques et de stratégies de formation
professionnelle flexibles, rentables et adaptées aux demandes du marché du travail;ainsi qu’à l’intégration de
nouveaux réseaux de communautés éducatives en
alternance.
Cependant,les universités virtuelles font face à trois défis fondamentaux: a) le défi politico-culturel qui privilégie les valeurs de la mondialisation, au-delà des
valeurs de la démocratie, de la justice sociale et de
l’intégration nationale; b) le défi socio-économique de
la productivité et de la rationalité économique de
l’information et du savoir, ainsi que des nouveaux
processus de coopération et dálliances entre les
entreprises et les institutions éducatives avec un impact
sur le marché du travail;et c) le défi techno-éducatif de
l’innovation et de la convergence des technologies pour
la production,le stockage, la distribution et la consommation d’information et de nouvelles connaissances qui
modifient les processus et les pratiques de l’enseignement et de l’apprentissage.
Ce travail de recherche fait une réflexion critique sur
trois universités virtuelles appartenant à des institutions
représentatives du pays: l’Université Nationale Autonome de Mexico (UNAM), l’Institut Polytechnique
National (IPN) et l’Institut Technologique et d’Études
Supérieures de Monterrey (ITESM), qui intègrent
d’importants réseaux de communautés académiques
alimentés par le développement des réseaux informatiques et de télécommunication au niveau national et de
l’Amérique latine.
Slavka ANTONOVA
A-22
Collaborating in the Internet Domain Name
Space Governance: The Emergence of a New
Govern-mentality in the Global Communication
Policy
Scholars examining the policy process of the Internet
Domain Name Space governance unanimously recognize the exceptional significance of the case. (See Post,
D.,1999; Holitscher, M.,1999; Mueller, M.,2000) In 1998,
the U.S.government initiated the privatization of this very
important access layer of the Internet by delegating the
authority to govern the domain name space in public
interest to a private non-profit entity – the Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN).
What the researchers differ on is the interpretation of the
causative factors of the emergence of this new institution – “open” Internet governance. From the technology-driven-institutional-change formula (Mueller, M.;
Friendlander, A.and Cooper. G.R.) to the explanation of
how “an American style regulation”has been imposed
on foreign governments by exerting “soft power”
(Holitscher, M.), to the thesis of the construction of a
new regime of domain name governance incorporating
Internet norms and values (see Harvard Law Review,
1999, “Developments in the Law: The Law of Cyberspace”) – all of these interpretations have attempted to
isolate a particular causative factor and assign the
emergence of the new regime of communication public
policy to it.
Investigating the case in the Foucaultian perspective of
power and governmentality, I propose to approach this
institution of global multistakeholder collaborative
public policy as a new regime of government in commu-
nications, a new modus of governmentality. It is my
thesis, further, that when power is considered a productive network of relationships (Foucault’s power/
knowledge spiral of reinforcement),collaborative arrangements appear as power-production sites that accumulate, generate, and, consequently, radiate transformative
impulses through the technologies of consensus, learning, and innovation. The essence of this institutional
novelty is examined in the interplay of such Political
Science and Organizational Studies concepts as shared
power and global public policy.
Collaboration has been conceptualized as a public
policy approach that provides a viable democratic
alternative to deal with complex issues. By bringing into
focus the constitutive dynamics of the “shared power”
regime (i.e. ICANN’s modus operandi), the presented
research substantiates the critical analysis of the global
Internet governance in terms of the attributes of a
democratic politics: legitimacy, authority, accountability,
representation,and transparency.
En inter rogeant ce cas à l’aide de la perspective développée par M. Foucault sur le pouvoir et la gouvernementalité, je propose d’aborder cette institution (la
CINNA) – reposant sur une politique publique globale de
collaboration multipartite (multistakeholder collaboration) – comme un nouveau régime du gouvernement des
communications, ou encore une nouvelle modalité de
gouvernementalité. Ensuite, je suggère d’interpréter les
entités de cette collaboration comme des lieux de production de pouvoir ceci,dans la mesure où le pouvoir est
considéré comme un réseau productif de relations
(selon la spirale de renforcement pouvoir-savoir de
Foucault).Ces lieux accumulent,produisent et émettent
des impulsions de changement à la société au moyen
des techniques de consensus, d’apprentissage et
d’innovation.
La collaboration dans le gouvernement de
l’Espace des Noms de Domaine sur l’Internet : la
naissance d’une nouvelle gouvernementalité
dans la politique mondiale de la
communication
Les discours européens et nord-américains
d’opposition à l’internationalisation de
l’éducation
Les chercheurs qui examinent le processus politique du
gouvernement (governance) de l’Espace des Noms de
Domaine (l’END) sur l’Internet reconnaissent unanimement sa signification exceptionnelle (Post, D., 1999;
Holitscher, M., 1999; Mueller, M., 2000). En 1998, le
gouvernement des États-Unis a entrepris de privatiser
cette strate de l’Internet qui permet l’accès au réseau.Le
droit de gouverner l’END dans l’intérêt du public a été
délégué à une entité privée à but non lucratif : la
Corporation d’Internet pour les noms et numéraux
assignés (la CINNA).
Cependant, les chercheurs diffèrent quant à l’interprétation des facteurs à l’origine de la naissance de cette
nouvelle institution, soit d’une régulation “ouverte” de
l’Internet. Selon MM. Mueller, A. Friendlander et G. R.
Cooper,ce processus s’est développé en regard de la formule “technologie-engendre-changements-institutionnels”.
D’après M. Holitscher, il s’agit d’un “style de gouvernement américain”imposé aux gouvernements étrangers
par l’usage d’un “pouvoir doux”. Finalement, selon les
auteurs de “Developments in the Law : The Law of
Cyberspace” (Harvard Law Review, 1999), le nouveau
régime du gouvernement de l’END a été élaboré en incorporant les normes et les valeurs de l’Internet.L’aspect
commun de ces diverses interprétations concerne la
tendance à choisir un seul facteur causal et à lui attribuer la naissance de ce nouveau régime de pratiques
politiques dans le domaine des communications.
France AUBIN
A-4
En réponse à la globalisation néo-libérale du monde, la
société civile se mondialise. Ce processus d’expansion
planétaire se donne à voir dans différents lieux via différents supports, allant des Teach In aux sites web où le
référencement croisé illustre le réseautage en cours, en
passant par différentes assemblées des peuples et
l’adoption de déclarations communes.
L’éducation figure parmi les objets de mobilisation les
plus intéressants et ce, pour différentes raisons. Parmi
celles-ci,on trouve la relation viscérale que l’éducation
entretient avec l’État,à cause des fonctions idéologiques
et économiques que celui-ci lui demande de remplir,en
contrepartie d’oblig ations qu’il s’engage à respecter en
termes de “service public”.Cette relation entre l’État et
l’éducation n’échappe pas aux mutations du rôle de
l’État prenant place dans le contexte de la globalisation
néo-libérale. Les accords commerciaux internationaux
comme l’ALENA,et l’AGCS de l’OMC ont inclus l’éducation au nombre des services pouvant faire l’objet du
libre marché.Certains s’en réjouissent,d’autres s’en inquiètent. L’auteure s’intéresse aux discours d’opposition,dont elle a entrepris la comparaison (par acteur,par
contexte géographique).
Les résultats préliminaires, dont la communication
rendra compte, laissent entrevoir des différences marquées pour ce qui est de la perception de l’impact des
technologies de l’information et de la communication.À
terme, l’analyse comparative des contre-discours devrait
permettre de faire ressortir la diversité des points de vue
(ou son contraire) associés aux positions des acteurs;
les spécificités des différents contextes, mettant en
21
lumière les représentations des acteurs au niveau local;
puis d’observer le jeu de ces différentes représentations
dans le processus général de la globalisation,entendue
ici au sens d’uniformisation planétaire.
European and North-American Counter Discourses on the Globalisation of Education
In response to the neoliberal globalization,civil society
is going global as well. This alternative globalisation,
often called “globalisation from below” as opposed to
“globalisation from above”, can be seen in different
locations, with different mediations , including teach in
workshops, web sites, Peoples’assemblies and common
declarations.
Among the many items that are on the alternative agenda, education is one of the most important, namely
because of its “intimate” relationship with the State.
Actually,education and the State often go“hand in hand”
because of the ideological and economical functions
the latter has asked education to fulfil,while committing
itself to provide with the adequate ressources,
conceiving of education as a “public service”.
But things are beginning to change. International trade
agreements such as NAFTA and WTO GATS have included education on the list of services opened to free
market.While some people see this shift of paradigm as
positive, some others are quite worried about it.I have
begun,last January,to work on those counter-discourses,
willing to examine and compare discourses produced
in Europe and in North America about education and
globalisation. Preliminary results, that will be delivered
during the presentation,suggest ICTs are portrayed quite
in a different manner whether the discourses are
produced in North America or in Europe. At the end, I
hope that my research will bring some insights on how
something local – or national – like education is being
dealt about in a global perspective.
Cristina BACCIN, Jorge SALDUONDO y A-15
Gladys MATHIEU
Jóvenes y utopías comunicacionales:
Construyendo el futuro en el hoy
22
La problemática del tiempo y la construcción subjetiva
del tiempo futuro por parte de jóvenes estudiantes
avanzados de la Carrera de Comunicación,fue abordado en el marco de una investigación cuya necesidad se
planteaba desde el aula y se proyectaba en la
incorporación de la dimensión temporal en términos
individuales y colectivos.
Como múltiple experiencia pedagógica y de investigación del Área de Comunicación Institucional y, en
particular del Taller de Planificación de la Comunica-
ción de la Carrera de Comunicación (Fac. de Ciencias
Sociales – Universidad Nacional del Centro de la Prov.
de Bs. As.), en el marco del Proyecto de Investigación
EEDUCOM (Estudios en Educación y Comunicación),se
realizó el seguimiento de un trabajo de proyección de la
dimensión temporal y de la construcción de utopías por
parte de jóvenes, estudiantes avanzados de la carrera de
Comunicación, entre los años 1995/2000 (ciudad de
Olavarría,Prov. de Buenos Aires, Argentina).
Ello persiguió fines múltiples y complementarios:
• problematizar el contexto de las proyecciones en el
tiempo y la dimensión que alcanza en términos de
utopías colectivas para jóvenes estudiantes de
Comunicación Social,
• problematizar la dimensión del tiempo futuro como
eje de estructuración de la organización de
actividades profesionales de comunicación y su
necesidad
de
sistematización
con
ejes
temporales/espaciales,
• reflexionar sobre la proyección personal como
profesionales de la comunicación,los supuestos de
complejidad del campo de la comunicación y la
explicitación de utopías individuales.
El trabajo se basó en el tratamiento de un corpus constituido por trabajos realizados por estudiantes, relevado
entre 1995 y 2000. Dicho corpus contiene textos de
diferentes géneros en vinculación a la proyección de
futuro colectivo e individual así como currículums
imaginarios (elaborados en texto escrito y webs).
Les jeunes et les utopies de communication :
construire lávenir aujourd´hui
Le problème du temps et de la construction subjective
de l’avenir par de jeunes étudiants aux études avancées
en communication a été abordé dans le cadre de recherches dont le besoin s’est d’abord présenté en classe,
puis s’est répercuté dans la prise de conscience de la dimension temporelle aux niveaux individuel et collectif.
Nous avons évalué la projection de la dimension
temporelle et la construction d’utopies réalisées par de
jeunes étudiants aux études avancées en communication entre 1995 et 2000 (Olavarría,Provincia de Buenos
Aires, Argentina). Ce travail a été mené à titre d’expérience pédagogique et de recherche dans le domaine
de la communication institutionnelle et plus particulièrement pour le groupe de planification de la communication du programme de Communication (Facultad de
Ciencias Sociales – Universidad Nacional del Centro de
la Provincia de Buenos Aires, Argentina),dans le cadre
du projet de recherche EEDUCOM (Estudios en
Educación y Comunicación).
Notre projet répondait à des buts multiples et complémentaires :
• approfondir l’analyse de l’entourage dans lequel les
jeunes se projettent dans le temps à travers leurs
utopies;
• approfondir l’analyse de l’avenir qui va constituer le
fondement de leurs activités professionnelles de
communication;
• réfléchir à leur projection personnelle en tant que
p ro fessionnels de la communication, en tenant
compte de la complexité du domaine de la
communication, où vont s’inscrire les utopies
individuelles.
Notre travail a analysé un corpus constitué par des
travaux d’étudiants recueillis entre 1995 et 2000. Ce
corpus contient différents types de textes en rapport
avec la projection de l’avenir collectif et individuel,ainsi
que des curricula fictifs.
Alexandra BAL
A-2
L’autonomie de l’apprenant : un enjeu pour la
globalisation de l’éducation virtuelle
Cet article cherche à montrer comment le concept
d’auto-gouvernance piagetien a été schématisé et instrumentalisé pour faciliter la production industrielle de
produits éducatifs. Il devient courant dans nos sociétés
dites post-modernes de considérer le citoyen comme un
client actif capable de contrôler ses propres activités
d’apprentissage. De finalité, l’autonomie devient le
moyen de justifier le développement des technologies
éducatives. En effet, elle constitue un préalable à la
distribution de produits de masse personnalisés car elle
permet de promouvoir la multiplicité des prestations
virtuelles et leur capacité d’adaptation à la variété de
ces clients-apprenants potentiels actifs.
L’analyse d’une expérimentation de télé-enseignement
universitaire de premier cycle en Ontario, ayant pour
objet la conception de la navette spatiale, nous permet
d’appréhender les formes d’autonomie auxquelles se
réfèrent les différents expérimentateurs. En effet,l’étude
des aspects pédagogiques d’auto-formation, d’autodidaxie et finalement d’auto-gouvernance, mentionnés
par les développeurs, permet de percevoir leur représentation du rôle de l’usager dans l’apprentissage et des
modèles économiques et industriels qui leur sont sousjacents. Si tous les acteurs considèrent l’e-formation
comme adaptée aux exigences de l’économie globale,
ils sont cependant animés par des logiques professionnelles propres qui renvoient à des finalités idéologiques
et sociales incompatibles.
Ainsi,la notion d’autonomie de l’apprenant est généralement instrumentalisée pour favoriser la mondialisation de l’éducation. Toutefois, elle renvoie à des finalités
éducatives et sociales différentes, sinon opposées, selon
l’interprétation qu’en font les acteurs.La question est de
savoir laquelle l’emportera et pourquoi.
Indrajit BANERJEE and Eric LOO
A-6
Information and Communication Technologies
for Development: A Critical Asian Appraisal
Most Asian governments have launched ambitious national information infrastructure initiatives and have profoundly transformed their regulatory and policy frameworks in order to facilitate the expansion of ICTs. The
Asian broadcasting and telecommunications landscapes have thus witnessed unprecedented changes as
a result of deregulation, liberalization and an increasingly competitive environment. Beginning with an
examination of the discourses and government actions
that support and promote ICT innovation and implementation in several Asian countries, this paper will
critically evaluate the assumptions and theoretical
considerations that govern these initiatives. The central
argument that will be developed here will be that
political and economic considerations essentially
govern ICT deployment, and development is generally
seen as a natural consequence of these technological
innovations. Political and economic interests clearly
motivate ICT initiatives in Asia and therefore, even
though there might be some resultant benefit in terms of
social, cultural and economic development in Asian
societies, it is evident that development in the real sense
is not the main objective of these initiatives. If ICTs were
to serve genuine development concerns and issues
faced by Asian nations, this paper argues that it would
require a radically different approach to planning and
policy-making. In the Asian context,and more generally
in the developing world, where large sections of the
population are deprived of even the basic conditions for
a dignified existence, the unchecked and combined
forces of technological innovation and market logics
could have potentially devastating consequences.Social
and economic exclusion and marginalization, an
increasing digital divide and new forms of political and
economic hegemony could well be the plight of those
very nations that are dreaming of development and
freedom.
Jesus Martín BARBERO
TR 5
La globalización en clave cultural: destiempos y
reinvenciones
Con la globalización es el moderno proceso de
racionalización el que parece estar llegando a su fin:
después de la economía y la política ahora es la cultura,
23
esto es el mundo mismo de la vida, su sentido y las
coordenadas espacio-temporales de la sensibilidad, las
racionalizadas e instrumentalizadas. La atmósfera cultural del cambio de siglo se halla dominada por la alianza
entre tecnofascinación y realismo de lo invitable,lo que
está permitiendo conectar la razón instrumental a la
pasión personal.La privatización de la vida conecta así
con la privatización en el campo económico y la
erosión del tejido societal producida por la política
neoliberal –crecimiento de la desigualdad, concentración del ingreso,reducción del gasto social,deterioro de
la escena pública– llevando la atomización social hasta
el deterioro de los mecanismos básicos de la cohesión
política y cultural.
Ligado a sus dimensiones tecno-económicas, la
globalización pone en marcha un proceso de
interconexión a nivel mundial que está convirtiendo a
la cultura en espacio estratégico de emergencia de las
tensiones que desgar ran y recomponen los nuevos modos de “estar juntos”,los nuevos sentidos que adquiere
el lazo social,y también como lugar de anudamiento e
hibridación de todas sus crisis: políticas, ideológicas,
religiosas.De ahí que sea desde la diversidad cultural de
los territorios y las historias, de las experiencias y las
memorias, desde donde no solo se resiste sino se negocia e interactúa con la globalización,y desde donde se
acabará por transformarla.
Las contradicciones latinoamericanas que atraviesan y
sostienen su globalizada integración desembocan así
decisivamente en la pregunta por el peso que las indus trias culturales están teniendo en ese proceso, ya que
esas industrias juegan en el terreno estratégico de las
imágenes que de sí mismos se hacen estos pueblos y con
las que se hacen reconocer de los demás. Ahí estan el
cine y la televisión indicándonos los contradictorios
derroteros que marca la globalización comunicacional,
todo lo que en ella es negación de la diferencia pero
tambien suscitación de la resistencia y potenciación de
la capacidad de experimentar estéticamente y de
expresar culturalmente la pluralidad y heterogeneidad
de que están hechas tanto sus pueblos y naciones como
Latinoamérica en su conjunto.
Globalization in a cultural key: time-crossroads
and reinventions
24
With globalization, the modern process of rationalization seems to be getting to an end:after economy
and politics, time has come to culture. Culture, as the
world of life itself, as life sense, and the co-ordinates in
time and space of sensibility, all of which have been
rationalized and instrumentalized. New century’s cultural atmosphere is dominated by the alliance between
technofascination and the realism of the inevitable.And
that allows instrumental reason and personal passion to
be intertwined.Thus, life privatization connects with the
privatization of the economical field and the erosion of
the societal fabric, produced by neoliberal politics (an
inequity increase, concentration of income, a decrease
in governments’social investment,a deterioration of the
public sphere). This erosion drives social fragmentation
towards a weakening in the basic mechanism of
political and cultural cohesion.
Related to its technical and economical dimensions,
globalization strikes a worldwide interconnection process that is turning culture into a strategic locus, in
which tensions emerge – tensions that rip and mend the
new ways of “being together”, that tear and mend the
new significance of social ties. A locus that joins and
hybridizes e very crisis – religious, political,ideological.
This is the reason why, from there, from cultural diversity
of territories and histories, of experiences and memories, is where globalization is resisted, and interacted
with.And from there, in the end, globalization will be
transformed.
Latin American contradictions go across and sustain its
own globalized integration,and thus decisively lead into
a question: what is the importance of cultural industries
in this process? For these industries take part in a strategic field – the field of the images these peoples form of
themselves, and the images they use to make themselves
recognizable to others. Film and television industries
show us the contradictory paths of communicational
globalization,of everything in it about difference denial.
But they also show us its resistance development, its
capacity for aesthetic experimentation and cultural
expression of the plural and heterogeneous nations and
peoples such as those of Latin America.
Denis BÉRARD
A-8
Les conséquences de l’introduction des TIC sur
l’organisation et les conditions de travail
(Cette communication s’appuie sur les résultats d’une
étude réalisée en 1999 et 2000 par l’ANACT avec l’appui
du ministère du travail,dans six régions françaises.)
L’introduction des TIC semble accélérer un processus de
“porosité” des frontières : les TIC autorisent l’externalisation d’une partie croissante des activités, tout en
renforçant leurs relations avec les activités maintenues
dans l’entreprise.
Dans la plupart des entreprises observées, les qualifications et les compétences initiales sont ébranlées ou
recomposées par l’introduction de TIC. Les nouvelles
qualifications reposent de plus en plus sur la capacité à
manipuler des informations abstraites et à gérer des
situations complexes.
Dans les entreprises où des usages avancés des TIC se
sont développés, apparaissent de nouvelles fonctions
directement liées à la mise en place des technologies
Internet. Le plus souvent, ces activités ne peuvent être
assimilées à d’autres tâches déjà existantes. Certaines
entreprises choisissent de rattacher ces nouvelles
activités à des métiers déjà présents, d’autres préfèrent
des recrutements de compétences nouvelles, mais,dans
tous les cas, l’introduction des TIC oblige à une
recomposition des tâches et des métier s.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la forte différenciation de la stratégie des entreprises face à ce bouleversement:la taille, la culture, mais aussi et surtout la façon
dont sont conduits les projets.
En conclusion,l’étude met surtout en lumière l’ambivalence des effets de l’utilisation des TIC sur l’organisation
du travail : plus d’autonomie, plus de possibilités de
travail collectif, un enrichissement des fonctions, des
organisations plus flexibles permettant le développement de compétences… Mais aussi une intensification
et une accélération des rythmes du travail, une surveillance plus sophistiquée,une augmentation du stress.
About the consequences on organization of
work and working conditions of ICT’s
introduction in French enterprises
(This communication presents the results of a French
study achieved in 1999 and 2000 by ANACT, French
agency for improvement of working conditions).
ICT’s introduction appears to accelerate a kind of
« permeability » process through enterprise boundaries:
ICTs allow externalization of a growing part of the
activities, while reinforcing their relationships to the
activities maintained in the company.
In the majority of observed companies, the initial
qualifications and skills are recomposed by ICT’s
introduction.The new qualifications rest on the capacity
to handle abstract information and to manage complex
situations.
In the companies where advanced uses of the ICTs
developed, appear new functions directly related to the
installation of Internet technologies. Generally, these
activities cannot be compared with other already
existing tasks. Some companies choose to attach these
new activities to jobs already present, others prefer
recruitments of new skills, but, in any cases, the ICT’s
introduction implies a recomposition of tasks and jobs.
Several factors can explain the strong differentiation
between the companies’ strategies concerning this
upheaval: size, culture, but more especially the way in
which are led the projects.
In conclusion,the study emphasizes the ambivalence of
the effects of ICTs on work organisation and work
conditions: more autonomy, more possibilities of
collective work, an enrichment of the functions, and
more flexible organizations allowing the development
of competences.
But,also, intensification and an acceleration of the work
rhythms, a more sophisticated monitoring, and finally a
growing stress at work.
Emilia BERMÚDEZ y
Gildardo MARTÍNEZ
A-21
Los estudios culturales en la era del
ciberespacio
El desarrollo de las Nuevas Tecnologías de Información
y Comunicación (NTIC) y el surgimiento de un nuevo
espacio de interacción socio-cultural lleva a preguntarnos sobre los procesos de construcción de los imaginarios sociales y los retos epistemológicos y teóricos
para las ciencias sociales y, en especial,para los Estudios
Culturales.
Las NTIC y la llamada realidad virtual, complejizan el
debate en los Estudios Culturales acerca del problema
de las mediaciones tecnológicas en la construcción del
tejido simbólico y las implicaciones para el orden social
y le imponen preguntarse sobre las nuevas maneras de
construcción del imaginario social y sus implicaciones
para la edificación de un orden social colectivo.
Igualmente reabren el debate acerca del fenómeno
massmediatico, revalorizan e impulsan la discusión de
los nuevos procesos de construcción simbólica,de las
identidades culturales, de la relación entre cultura y
poder y de la necesidad de los estudios transdisciplinarios, para comprender las nuevas formas de
sociabilidad en la sociedad real.
La cuestión es saber si es posible entender el ciberespacio con el mismo corpus teórico con el que interpretamos las interacciones socioculturales en el mundo
real, cuando las representaciones de la dimensión
espacial y temporal y las condiciones de producción
simbólica del imaginario social han variado.
Se reflexiona sobre las nuevas formas de construcción
simbólica examinando el ciberespacio como un espacio de interacción sociocultural,cuya lógica semántica
descansa en la construcción metafórica de un mundo
simbólico. Se estudian las formas de sociabilidad
edificadas en el espacio reticular, y la posibilidad de
construir identidades en comunidades virtuales;sin olvidar que en esas maneras de construir el sentido social,
están presentes nuevos productores simbólicos y nuevas
maneras de imponer el sentido.
The Cultural Studies in the era of cyberspace
The development of the New Information and Communication Technologies (NITC) and the sprouting of a
new space of sociocultural interaction make us ask ourselves about the processes of construction of social
imaginary and the epistemologic and theoretical chal-
25
lenges for social sciences and, in special, for Cultural
Studies.
The NITC and virtual reality, introduce the debate in
Cultural Studies about the problem of technological mediations in the construction of the symbolic weave and
the implications for the social order, and also impose to
ask themselves on the new ways of construction of social imaginary and the implications for the construction
of a collective social order. The virtual reality also reopens the debate about the mass media phenomena,
revalue and impel the discussion about the new processes of symbolic construction, the construction of
cultural identities, the relationship between culture and
power and the necessity of transdisciplinaries studies,all
of this in order to understand the new forms of
sociability in the real society.
The question is to know if it is possible to understand
cyberspace with the same theoretical corpus which we
use to interpret sociocultural interactions in the real
world, because of changes in representations of space
and temporary dimension and the conditions of production of social imaginary.In this paper it is analized in one
hand, the new forms of symbolic construction, examining cyberspace as a space of sociocultural interaction,
which semantic logic rests in metaphoric construction
of a symbolic world. And the forms of sociability in the
netspace, and the possibility of constructing identities in
virtual communities, in the other; without forgetting that
in those ways to construct the social sense, new
symbolic producers and new ways to impose the sense
are presented.
Roxane BERNIER
A-10
Le musée virtuel et la borne interactive : une
analogie entre les pratiques d’usage et les
perceptions des visiteurs
26
L’entrée massive des NTIC dans la sphère culturelle a
considérablement élargi le mandat des musées pour
laisser place à l’innovation.En l’occurrence, la tactique
préconisée par les concepteurs est celle de dynamiser
les expositions en faisant usage de produits dérivés de
l’informatique, tels le cédérom et l’Internet.
Nous nous proposons ici de saisir la nature des visites
axées sur “la convivialité informatique individualisée”,le
visiteur ultramoderne étant inséré dans une dialectique
scénographique très éloignée des modes de réception
traditionnels, comme le panneau et la vidéo. Les dispositifs technologiques modifient en effet le parcours conventionnel d’apprentissage. Spécifions par ailleurs que
la logique de médiation technique d’Internet s’avère,
contrairement à celle de la borne interactive, infiniment
modelée par la pratique des usagers.Les deux dispositifs
exigent cependant une interprétation, dictée par le
processus navigationnel,qui est une articulation à la fois
sémiotique,syntaxique et pragmatique. Une énonciation
langagière dite pr ogressive, donc qui se présente au fur
à mesure que l’usager choisit l’information sous la
forme d’icônes et de liens hypertextes.
Nous examinerons concrètement les attentes des visiteurs en matière de modalités d’exploration,en particulier, l’ergonomie, le graphisme, les contenus, les outils
d’accompagnement et les logiciels périphériques
(VRML et Cie) sur divers sujets, qu’ils soient de nature
artistique, historique ou scientifique. Ce que l’on convient d’appeler une “évaluation heuristique”qui consiste
à montrer l’efficacité des interfaces informationnelles.
La question fondamentale, pour tout objet de recherche
qui gravite autour des NTIC,n’est-elle pas de connaître si
l’usage de technologies sophistiquées rend les sujets
plus intelligibles pour les individus. Les résultats de deux
études de cas, l’une sur des musées virtuels et l’autre sur
des bornes interactives, montrent clairement que les
visiteurs portent davantage attention aux technicalités
de l’interface plutôt qu’aux contenus véhiculés. C’est
pourquoi de nombreux utilisateurs se disent confinés à
un “savoir étanche” en utilisant de tels dispositifs
technologiques. En outre, même si les utilisateurs voient
d’un bon œil l’implantation de NTIC par les institutions
culturelles, elles apportent néanmoins plus de rigueur
que d’harmonie dans la diffusion des savoirs.
The Web Museum and the Interactive Computer:
An Analogy between the Uses and the
Perceptions of the Visitors
The emergence of ICTs in the cultural sphere has
considerably widened the mandate of museums,leaving
room for innovation. The advocated philosophy of most
technological devices (e.g., the CD-ROM,the Internet) is
centred on “individualized user-friendly information”.
The new tendency of curators is to enrol the visitors in a
dialectical scenography different from the usual modes
of reception, that is, the panel and the video.However, to
illustrate the previous statements, we must investigate
the educational attainments of ICTs with respect to the
viewpoints of visitors.
For example, the on-line museum alters not only the
conventional perception of the institution but also the
course of learning. The established logic of the web
museum,in contrast that of the interactive computer, is
an open structure shaped by the paths chosen by users.
Nevertheless, both devices call for a mental interpretation, dictated by the browsing process, an articulation
which is simultaneously semiotic, syntactic, and
pragmatic.
It will indeed be point out that the visitor is trapped in a
form of “hermetic knowledge”,as the content becomes
visible when one selects icons and hypertext links.Thus,
the users’technical background provides an interesting
output to fathom their tastes in terms of a helpful homepage, privileged ergonomics, favoured computer graphics, sought contents, and useful softwares for specific
topics such as artistic, historical,and scientific themes.
This is known as a «heuristic evaluation» in User-Centred
Design (UCD) in order to gauge the usability of
informational interfaces.
Starting from those premises, an issue of utmost
importance will be addressed: how can technological
devices ensure knowledgeable information for visitors
assuming that a personalization of content allows a
greater interactivity? According to the results of two case
studies, we will show that the visitors, of virtual museums
as well as of terminals, pay more attention to the
ergonomics rather than to the conveyed content.Even if
the users welcome the implementation of ICTs by
cultural institutions, they nevertheless bring more rigour
than harmony in the diffusion of knowledge.
Évelyne BEVORT
A-12
César Ricardo Siqueira BOLAÑO
A-22
La reforma del modelo brasileño de regulación
de las comuniciones en perspectiva histórica.
Desde 1962, los sectores de radiodifusión y telefonía
estaban regidos en Brasil por un único instrumento
legal, el Código Brasileño de Telecomunicaciones. Esa
situación perduró hasta la reforma de las telecomunicaciones, en la segunda mitad de los 90,que acabó por
fragmentar y privatizar el sistema TELEBRAS, creando,
por otra parte, un ente de regulación autónomo, la
Agencia Nacional de Telecomunicaciones (ANATEL),
que icorporó funciones anteriormente ejercidas por el
Ministerio de las Comunicaciones. En el proyecto
original del gobierno, estaba prevista la transferencia
tambien para la ANATEL de la regulación del sistema de
radio y TV, en un segundo momento, lo que solo ocurrió
con la TV segmentada, permaneciendo la radio y la
televisión abiertas sometidas al viejo CBT. Este texto
pretende estudiar la política audiovisual brasileña en
perspectiva histórica y presentar los lineamientos
generales del modelo de regulación del conjunto de lo
que se puede nombrar como macro-sector de las
comunicaciones,lo que incluye los cambios en la ley de
informática, que adquiere una relevancia todavía más
grande en el momento en que las redes telemáticas,
especialmente internet, pasan a organizarse en gran
medida como industria cultural y como medio de
comunicación y locus de interacción entre individuos,
los cuales pasan a utilizar así parte de su tiempo libre,
en perjuicio de las viejas industrias culturales que, por
su parte, tienden a reestructurarse para beneficiarse
también de las nuevas oportunidades que trajeron
aquellas redes.
La réforme du modèle brésilien de régulation
des communications selon une perspective
historique
Depuis 1962, les secteurs de la radiodiffusion et de la
téléphonie étaient régulés au Brésil par un seul
instrument juridique,le Code Brésilien de Télécommunications (CBT). Cette situation a continué jusqu’à la
reforme des télécommunications dans la deuxième
moitié des années 90, qui a fini par fragmenter et
privatiser le système TELEBRAS. La reforme a aussi créé
une nouvelle autorité autonome de régulation, la
Agência Nacional de Telecomunicações (ANATEL), laquelle a incorporé des fonctions antérieurement exercées par le Ministère des Communications. Le projet
original du gouvernement prévoyait aussi, dans une
deuxième phase, le transfert à l’ANATEL de la régulation
du système de radio et TV, ce qui n’a été effectué que
dans le cas de la télévision segmentée, la radio et la
télévision ouvertes demeurant soumises à l’ancien CBT.
Ce texte a l’intention d’étudier la politique audiovisuelle
brésilienne dans une perspective historique et de
présenter les lignes générales du modèle de régulation
de l’ensemble de ce qu’on peut appeler le macro-secteur des communications, ce qui inclue les changements dans la loi de l’informatique, qui acquiert une
pertinence encore plus grande au moment où les
réseaux télématiques, spécialement Internet, s’organisent en grande mesure en tant qu’industrie culturelle,
moyen de communication et espace d’interaction entre
individus, lesquels leur consacrent une partie de leur
temps libre aux dépens des vieilles industries culturelles
qui, de leur côté, tendent à se restructurer aussi pour
bénéficier des opportunités ouvertes par les nouveaux
réseaux.
Luc BONNEVILLE
A-19
La réorganisation du système sociosanitaire
autour de l’autoroute de l’information : le
problème de la productivité
Depuis le début des années quatre-vingt-dix,on assiste à
l’émergence d’une série de discours sur la “nouvelle
économie”,souvent considérée comme une économie
de services, du savoir, des connaissances, etc. Bref, une
économie dans laquelle l’information joue un rôle fondamental.La crise économique qui a frappé l’Occident
dans les années soixante-dix a tôt fait de révéler
l’épuisement des conditions de mise en productivité
“fordiste-keynésistes”,ce qui a contribué à la construc-
27
tion d’une nouvelle phase longue d’expansion fondée
sur l’usage des TIC. Plusieurs secteurs de la société
durent alors entreprendre une réorganisation afin de
retrouver la productivité nécessaire à l’élargissement de
la mise en valeur du capital,compte tenu de l’héritage
de l’interventionnisme étatique, qui se faisait de plus en
plus contraignant sur les conditions d’émergence de la
nouvelle économie.C’est ainsi que le secteur de la santé
est la cible, depuis environ une décennie, de plusieurs
expérimentations visant à informatiser l’ensemble des
structures de soins pour les rendre plus performantes,
efficaces et donc productives.Mais en quoi consiste cette
dynamique? Quels sont les mécanismes par lesquels les
acteurs impliqués dans la réorganisation pensent
transformer la “productivité”? Voilà autant d’interrogations sur lesquelles nous nous pencherons dans cette
présentation. Bien que plusieurs acteurs annoncent
l’avènement de nouvelles sources de productivité,nous
pensons que nous assistons plutôt à la construction
d’une nouvelle réalité qui rend caduques les mesures
les plus fréquemment employées pour rendre compte
d’une productivité dénuée de sens , selon de nous. C’est
ce que nous tenterons de montrer dans le cadre de
notre présentation, en nous appuyant à la fois sur les
éléments de problématique mis de l’avant dans notre
thèse de doctorat et sur les constats de recherche issus
de notre observation en cours.
La reorganización del sistema socio sanitario
alrededor de la autopista de la información; el
problema de la productividad
28
Desde el inicio de los años noventa se viene asistiendo
al surgimiento de una serie de discursos sobre la ¨nueva
economía¨,considerada por algunos como una economía de servicios,del saber, de los conocimientos,etc.,en
breve, como una economía en la cual la información
juega un papel fundamental.La crisis económica sufrida
por el hemisferio occidental en los años setenta reveló
rápidamente el agotamiento de las condiciones de
puesta en productividad ¨fordista-keynesianas¨. Esto
contribuyó a la formación de una nueva fase larga de
expansión fundada sobre el uso de las TIC. Varios sectores de la sociedad necesitaron entonces una reorganización con el fin de reencontrar esta productividad,
necesaria para los fines de la ampliación de la puesta
en valor del capital,considerando el legado dejado por
el intervencionismo estatal, que se hizo cada vez mas
coercitivo respecto de las condiciones necesarias para
el surgimiento de una nueva economía. Es así como,
desde hace una década, el sector de la salud se
convirtió en el blanco de varias experimentaciones tendientes a informatizar el conjunto de las estructuras de
servicios con miras a hacerlas más eficaces, de mayor
desempeño y,consecuentemente, productivas.Pero sería
pertinente cuestionarnos en que consiste esta diná-
mica,y cuáles son los mecanismos a través de los cuales
los actores implicados en la reorganización conciben la
transformación de la ¨productividad¨. Tales son los
interrogantes sobre los cuales nos inclinaremos en esta
presentación. Aunque varios actores anuncian el advenimiento de nuevas fuentes de productividad, nosotros
pensamos que se asiste, en cambio, a la construcción de
una nueva realidad que convierte caducas las acciones
más frecuentemente empleadas para dar razón de una
productividad que, desde nuestra perspectiva, se
encuentra huérfana de sentido. Es lo que intentaremos
mostrar en el marco de nuestra presentación, apoyándonos a la vez sobre algunos elementos problemáticos
resaltados en nuestra tesis de doctorado y sobre los
resultados actuales de nuestra investigación en curso.
Philippe BOUQUILLION
voir ➔ Françoise SÉGUY
Hélène BOURDELOIE
A-6
A-10
Retour sur quelques notions-clés de la
sociologie des usages des TIC à la lumière d’une
enquête de terrain
Une campagne d’entretiens auprès d’utilisateurs de
cédéroms culturels nous a conduit à nous interroger sur
les notions d’“usage”,de “pratique”,de “consommation”,
d’“usage social”ou encore d’“utilisation”. Au r egard de
cette enquête réalisée dans la sphère domestique des
informateurs, il nous est apparu que ces notions employées dans la littérature consacrée aux technologies
de l’information et de la communication (TIC) étaient
entourées d’un flou définitionnel.Ces termes désignentils des opérations similaires ou convient-il de les
distinguer ?
Bien que d’après Pierre Chambat, la notion d’“usage”
paraisse ambiguë et qu’elle recouvre diverses acceptions, il semble que cette notion l’ait emporté dans la
littérature consacrée aux TIC. Josiane Jouët a, par
exemple, distingué les termes “usage”et “pratique”mais
elle a aussi remarqué que les termes étaient fréquemment employés dans la littérature l’un pour l’autre.
Si on parlait de “récepteur”ou de “consommateur”pour
les médias de masse, l’introduction des TIC a fait émerger la notion d’“usage”,qui incline à rendre compte de
la figure d’un usager actif ainsi que du processus complexe de l’activité de réception.
Cela dit, l’“usage ”d evient plus élaboré dès qu’on parle
d’“usages sociaux”. Selon Jean-Guy Lacroix et Gilles
Pronovost, les usages deviennent sociaux dès qu’ils se
manifestent avec suffisamment de récurrence sous la
forme d’habitudes intégrées dans la quotidienneté.Ainsi,
l’“usage social” pourrait se rapprocher de la notion
d’“habitus”,entendue selon la théorie de Pierre Bourdieu.
À l’aune des tr avaux effectués au sein de l’approche de
l’appropriation et à la lumière de notre enquête de
terrain,nous proposons de rediscuter les emplois de ces
différentes notions.
Sociology of the use of ICT: a reassessment of
several key concepts
A series of interviews conducted among educational
CD-Rom users led us to question the concepts of “use”,
“practice”,“consumption”, “social use” or “utilization”.
Taking into consideration the survey carried out in the
domestic environment of the participants,it appeared to
us that these concepts used in the literature devoted to
information and communication technologies (ICT)
were not clearly defined. Do these terms indicate similar
operations or is it necessary to distinguish between
them?
Although,according to Pierre Chambat,the concept of
“use” appears to be ambiguous and covers various
meanings, it seems that this concept is dominant in the
literature devoted to the ICT. For example, Josiane Jouët
distinguishes between the terms “use”and “practice” but
notices that these terms are frequently deemed interchangeable in the literature.If one used to speak of mass
media “receiver” or mass media “consumer”, the
introduction of the ICT brought to light the concept of
“use” which takes into account the profile of an active
user as well as the complicated process of the activity of
reception.
Nevertheless, the “use”becomes more elaborate as soon
as one speaks of “social uses”. According to Jean-Guy
Lacroix and Gilles Pronovost,the use becomes social as
soon as it occurs with sufficient recurrence in the form
of integrated habits of daily life. Thus, the “social use”
could be similar to the concept of “habitus”,according
to the theory of Pierre Bourdieu.
As a result of projects carried out within the “approach
of the appropriation”and following the fieldwork which
was undertaken, we propose to redefine the uses of
these various concepts.
Isabelle BRÉDA
A-12
Patrick J. BRUNET
A-24
Les enjeux éthiques de la mondialisation de la
communication : l’exemple de Afrique de l’Ouest
À la fois support et accélérateur du phénomène de la
mondialisation,la communication tant dans ses formes
technologiques que dans ses pratiques sociales, fait
émerger des enjeux éthiques d’un type nouveau. La
communication présentera dans un premier temps un
tableau des différents enjeux éthiques liés au développement des technologies de l’information et de la
communication dans le contexte actuel de la mondialisation.La production,l’usage,l’appropriation et l’intégration d’internet soulèvent des enjeux éthiques d’un
nouvel ordre tels que l’inégalité, l’exclusion, les
contenus dits illicites ou offensants, la surveillance
électronique, le cyberterrorisme, etc. À partir de ce
tableau,la réflexion fera,dans un deuxième temps, état
des moyens à mettre en œuvre pour relever ces défis
selon différentes perspectives et approches (sensibilisation, éducation, réglementation, auto-réglementation,
etc.). Ces défis font l’objet de réflexion sur le plan
national dans la plupart des pays occidentaux et sur le
plan international dans le cadre des travaux de
l’UNESCO (division Communication and Information in
the Knowledge Society/INFOéthique). Au-delà des
thèmes abordés tels que le rôle des pouvoirs publics
dans l’accès à l’information ou la protection de la
dignité humaine à l’ère numérique, la problématique
générale peut se traduire par la question suivante : fautil réglementer ou développer une éthique de la
responsabilité individuelle et collective ? Après la
proposition d’éléments de réponses à cette question,les
résultats d’une recherche portant sur les enjeux
éthiques d’internet en Afrique de l’Ouest seront
présentés. À partir d’une approche émique de l’usage
d’internet, la recherche aboutit à la proposition d’un
modèle éthique d’intégration d’internet qui met en
rapport les comportements des utilisateurs d’internet,le
taux de pénétration et les éléments contextuels.
Ethical Issues in Communication Globalization:
A Case Study of West Africa
Communications today raise a new type of ethical
questions – not only because they actually facilitate the
acceleration of the phenomenon of globalization but
also because of the technologies involved and of the
role that they play in society. We will first start by
examining the various ethical questions related to the
development of information technologies in the current
context of globalization – questions such as inequality,
exclusion, content known as illicit or offensive, electronic surveillance, cyber-terrorism,etc.We will then look at
different ways of looking at and of meeting these
challenges (education, regulation,auto-regulation,etc.).
These challenges are debated on a national level in the
majority of Western countries as well as on an
international level within the framework of UNESCO
(division of Communications and Information in the
Knowledge Society/INFOethics).Beyond questions such
as the role of public authorities in the access to
29
information or the protection of human dignity in a
digital society, one can formulate a more general
question: Is it necessary to regulate or develop an
individual and collective liability ethics? We will look at
proposals that attempt to answer this question before
finally reviewing the results of a research on the ethics of
the Internet in West Africa.This research takes an émique
approach to the use of the Internet, which leads to a
proposal for an ethical model of integration of the
Internet, which takes into account the relation between
the behavior of Internet users, the rate of internet access
and contextual elements.
Francisco Rui CADIMA
A-11
The European Audiovisual Policy in the Face of
Digital Television
30
A historical and critical approach to the European
audiovisual in the latest years shall necessarily discuss a
phenomenon that has become a model extensible to
the majority of cases:deregulation of the sector,or better,
the gradual shifting from a monopolistic model of
public service television to a fragmentary model,based
on new technologies and media corporations. In the
context of this changing into markets based on
oligopolies and on a diversified supply, a certain
perversion of the system allowed us from its start to
foresee a duopolistic logic, strongly competitive, and the
subsequent decay in the quality and diversity of
programs in general-interest television. This model
inspires deep concerns in view of the generalization of
digital television projects in Europe.
Firstly, the main concern is to discuss the shift from a
paradigm based on legal and political regulation (that,
in the field of analogue media, was ruled by a rigid
model of legal production),into an “ex post”model in
the digital age, with a stronger auto-regulatory character.
Secondly, in an attempt to anticipate the need of new
regulation policies, we shall reflect on the possibility of
a regulatory instance to concentrate and co-ordinate
n o rm at ive decisions in a context of convergence
between old and new media, taking into account the
specificity of each of the main sectors that take part in
this process, namely traditional media,telecommunications and the Internet. Finally, it is important to raise the
issue of the impossibility of an “ex ante” global
regulation applied to new networks and platforms of
convergence.
An “ex post”regulation allows to create consensus in that
field, contrasting with a seemingly more “ethical”
regulatory policy that eventually turns out to be fundamentalist.In sum,the question is to keep unfinished the
regulation model,with a strong auto-regulatory character and a clear dimension of universal service, thus
allowing a positive discrimination of contents that the
market will hardly comprise.
Claudine CARLUER
A-6
Quelle régulation globale pour l’information
financière ?
L’industrialisation de l’information et de la communication a un impact direct sur les systèmes d’information
professionnels, en particulier dans le champ économique et financier. Il s’agit dans ce cas d’une
industrialisation lourde, c’est-à-dire exigeante sur le plan
technologique,tant en raison du nombre d’informations
véhiculées que de la sophistication des traitements à
effectuer. Elle présente deux caractéristiques en lien
étroit avec une réflexion sur le rôle de l’Etat-nation et de
ses nouveaux modes de régulation :
1. C’est une industrialisation à l’échelle globale en raison du caractère planétaire historiquement précoce
des mouvements de capitaux.
2. Cette industrialisation, en partie en raison de mutations sociales, s’accompagne d’une migration aussi
bien des informations véhiculées que des outils, depuis la sphère professionnelle vers la sphère grand
public.
Les enjeux de souveraineté nationale sont, en conséquence, doubles, associant ce qui relève du domaine
culturel à ce qui relève du domaine strictement
économique.
La régulation par les pouvoirs publics y est à la fois
croissante et battue en brèche : croissante car il est du
rôle de l’Etat de fixer les règles du jeu économique au
niveau de la fiabilité comme de l’éthique de l’information financière diffusée, battue en brèche car les
effets de la mondialisation de l’économie se conjuguent
avec ceux des mutations technologiques pour aboutir à
des mouvements qui dépassent le cadre national.
Ces éléments nous conduisent à une analyse spécifique
de l’industrialisation de l’information économique et
financière issue de systèmes professionnels, et à mener
une investigation sur les réponses que peuvent apporter
les Etats aux questions posées par la nécessité d’une
profonde évolution dans ce domaine crucial de leurs
modes de régulation.
Which global regulation for financial
information
The industrialisation of information and communication has a direct impact on professional information systems, particularly in the economic and financial fields.
In this case,the industrialisation can be named as heavy,
that is to say demanding of technology, because of the
great number of information conveyed as well as the
sophistication of the applied processing. This industrialisation is for two reasons tightly linked with a reflection
on the functions of the national state and of his ways of
regulation:
1. it is a worldwide industrialisation, because the
circulation of capital has itself, on an historical basis,
been early worldwide
2. it goes together with a migration from the professional to the general public as well of the information
itself as of the tools used to convey it.
The stakes for national sovereignty are therefore double,
linking the cultural topics with more strictly economic
questions.
Therefore, regulation by the public authorities is at the
same time growing and challenged: growing because it
is the role of the state to determine the rules of the
economic activities regarding the reliability and the
ethics of financial information,and challenged because
the effects of globalization of economy combine with
technological mutations to create an activity that goes
far beyond the national frame.
This element led us to a specific analysis of the industrialisation of economic and financial information for
professional use, and to investigate which answer the
states can bring to the questions raised by the necessity
of a deep evolution in this crucial field for their capacity
to regulate.
Fanny CARMAGNAT
A-22
Du service public au service universel et de la
législation à la pratique : le cas des cabines
téléphoniques publiques en France au XXe
siècle.
Les cabines téléphoniques publiques peuvent être
considérées comme emblématiques du service public
téléphonique en France. Non seulement elles sont un
service collectif et,à ce titre, sont destinées à l’usa ge de
tous, mais elles sont aussi placées dans les lieux publics,
ce qui en fait un sujet de débat sur l’aménagement de la
ville et du territoire. Enfin,la persistance de la prise en
charge actuelle de leur gestion par l’entreprise publique
issue de l’ancienne administration des PTT, en dépit
d’une déréglementation quasi complète des télécommunications en France,en font un terrain d’analyse de la
transformation du service public en service universel.
Cette communication s’appuie sur un travail de
recherche sur l’histoire de cette forme de téléphonie
dont l’origine se confond avec celle du téléphone en
France, à la fin du XXe siècle. La recherche historique à
base de travail d’archives et d’interviews d’acteurs de
différentes époques s’est poursuivie par une enquête sur
les modes d’exploitation actuels de ce secteur de la
téléphonie par France Télécom,entreprise dont le statut
et la position vis-à-vis de l’Etat se sont considérablement
modifiés ces dernières années.
L’implication de l’État dans le téléphone public a pris
différentes formes sans jamais atteindre un désengagement complet.La prise en compte des usagers est un des
éléments témoignant de l’évolution du service public tel
qu’il se pratique concrètement.Les transformations du
service public seront analysées à partir de deux types de
critères :
• la relation entre l’offre en téléphone public et les usagers : quelle représentation les ingénieurs administrateurs se font-ils des usagers, quand et pour quelles
raisons ont-ils (ou n’ont-ils pas) entrepris des analyses
des usages des cabines, quelles raisons ont présidé
aux changements techniques qu’ont connus appareils et habitacles.
• l’évolution de la législation et du statut des entreprises chargées des cabines ainsi que celle de son
personnel : entreprise privée sous concession,administration monopolistique puis soumise à la concurrence.
Un coup de projecteur sera mis sur certains épisodes
significatifs de l’histoire du téléphone public mettant à
jour la façon dont les gestionnaires, les ingénieurs administrateurs du téléphone public ainsi que leur ministère
de tutelle ont cherché à résoudre la contradiction entre
les obligations de service public inscrites au contrat de
Plan et la gestion commerciale de ce secteur des télécommunications.
À travers le nouvel environnement socioéconomique de
la téléphonie publique (avènement du portable, baisse
du trafi c, nouveaux usages, nouveaux modes d’aménagement du domaine public urbain ),on s’interrogera sur
la façon dont un service public devenu service universel
peut s’adapter et résister à une logique économique qui
semble tendre vers sa disparition.
Dominique CARRÉ et Roberto PANICO
A-19
Informationnalisation en santé, ou le
rapprochement par l’éloignement?
Éléments d’analyse d’une gestion économique et
organisationnelle de la distance socio-sanitaire.
Télésurveillance, télé-expertise, carte Vitale, e-santé,
téléservices… ces bouquets d’innovations techniques
accompagnent la modernisation du service (public) de
santé et participent à la construction des autoroutes de
l’information (AI) dont ils épousent en retour les
logiques.Ainsi,la médecine et au-delà,le système sociosanitaire, sont saisis dans le processus plus large d’informatisation sociale.Délaissant les effets spectaculaires de
31
32
l’utilisation encore expérimentale des TIC au service
d’une médecine de pointe, nous voulons appréhender
la mise en réseau de la santé dans un contexte élargi,
celui du virage ambulatoire informatisé qui,en réponse
au dérapage des dépenses de soins, apparaît comme
l’expression centrale de la réforme du système sociosanitaire engagée en France et dans la plupart des pays
industrialisés.
Ainsi se dessinent les contours d’une notion réactualisée, et désormais emblématique, celle de santé
publique, où les promesses de proximité,d’équité dans
l’accès aux soins, de couverture universelle, s’accompagnent d’un transfert de pouvoir médical vers les
gestionnaires, vers des structures de régulation nouvellement créées au sein du secteur de la santé,ou vers des
tiers, il y a peu extérieurs au secteur de la santé,comme
les industriels dont on espère qu’ils participeront au
financement de la santé en contrepartie de concessions
de services. De cette recomposition,sous-tendue par un
recueil systématisé de données soignantes (cf. le PMSI
en France) et d’une mise à disposition partiellement
maîtrisée d’informations-patient à des tiers encore mal
identifiés par le grand public, émergent de façon inédite
des rapports de force et des intérêts dont il est temps
d’évaluer dans quelle mesure ils prendront demain pour
cible le patient-citoyen… ou plus radicalement le
consommateur de soins.
Le recours à de nouveaux dispositifs technico-organisationnels à base de TIC , ou à de nouveaux acteurs de ce
champ industriel, veut rapprocher l’usager-patient des
services de soins, mais oblige en fait le secteur de la
santé à s’orienter vers une gestion organisationnelle et
économique de la distance sanitaire, engageant par
exemple les structures hospitalières dans des communautés d’établissements …où il est toutefois moins
question de complémentarité que de dépendance vis-àvis d’une structure-centre; cette orientation n’est pas
sans contradictions dans la mesure où,distillant implicitement des valeurs nouvelles d’efficacité comptable,
elle cautionne un peu partout la réduction de la durée
d’hospitalisation,systématisée en MCO, et localement la
fermeture de lits telle qu’on l’observe entre autres dans
ces services. Voire la fermeture de certains de ces
services en milieu semi-rural (maternité, urgences,
radiologie…).Plutôt que de rapprocher l’usager/patient,
on tend donc à l’éloigner des institutions sociosanitaires et dans certains cas, des soins-experts. Et c’est
là que, dans le débat public orchestré par les
promoteurs de cette évolution sanitaire, entre en scène
l’argument de la télémédecine, avant-garde d’une
“médecine juste-à-temps”… Un système socio-sanitaire
à distance, qui semble bien s’implanter peu à peu.
Distances multiples qui s’insèrent aussi bien dans la
relation médiatisée patient-soignant,que dans la relation
informatisée usager-caisses d’assurance maladie.
Nous analyserons le processus de distanciation (usagerpatient / système de soins) à partir des quatre dispositifs
technico-organisationnels pour lesquels nous nous
efforcerons de mettre à jour la rationalité économique,
organisationnelle, voire la logique marchande à
l’œuvre :
• le PMSI et son influence sur l’organisation sanitaire
(SROS et administration de la santé);
• le réseau santé social RSS (administration de
l’assurance maladie);
• le télémonitoring, ou télésurveillance médicale
(évolution de la clinique et pratique de soins);
• l’e-santé, à travers l’étude de portails médicaux
(marchandisation du soin,servuction).
Information mediation in health or how to
attain closeness by distancing.
The economical and managerial issues of
distance based health care management.
Numerous technical innovations, such as Telewatch,
tele-expertise,Vitale card, e-health,teleservices, are adjacent to the modernisation of public healthcare services
and contribute to the development of Information Highways (AI) while adopting their rational. Thus medical
care, and beyond it,the entire socio-sanitary system is
caught in the wider process of social informatisation.
Putting aside the spectacular effects of the experimental
use of information and communication technologies in
high end medicine, we will deal with the constitution of
health networks in the wider context of developing computerized processes. These processes are considered to
be an answer to public health’s increasingly large
expenses and appear to be the main manifestation of
the socio-sanitary system reform which has started to
settle in France as well as in most industrialized
countries.
Thus a renewed notion of public health,now illustrious,
is drawn, that promises proximity, equal access to
medical care,universal health protection while implying
the transfer of medical power to managers, to newly
created regulating bodies within the system, or to
external institutions. It is hoped that these actors, until
recently external to the health sector, such as industrial
management firms will participate to the financing of
the health care system in exchange of their acquiring
services. This new design of the health care system
implies a systematic gathering of health care data (CF
the PMSI in France), which represents the diffusion of
personal patients data,only partially controlled,to actors
still unidentified by the public at large. This brings the
emergence of new power relationships and interests that
have to be evaluated in terms of how they will target the
citizen-patient or,in a more radical way, the consumer of
health care services.
The utilization of new technico-organisational processes
based on Information and communication technologies
(TIC),or of new actors inter vening in this industrial field
is meant to bring the health care services closer to the
patients. Actually, it compels the public health sector to
adopt an economical and managerial approach to distance base health care services. For example, hospitals
have to gather in communities, in order to make them
dependant of a central structure instead of to favor
complementary associations. Contradictions are born
from this fact, while new financial management values
are implicitly promoted, it shortens the duration of
hospitalisation time. It reduces the number of beds
available and even provokes the disappearance of some
wards (maternity wards, emergency wards, radiology
services, etc.), especially in some hospitals situated in
semi-rural environments. This means that instead of
bringing together the patient/user and services (sometimes even the expert health care) the reverse ef fect is
obtained. This is when the relevancy of telemedecine,
orchestrated by the promoters of this sanitary evolution,
comes into the public debate. This looks like the
beginning of a “just-in-time ” medecine.
It seems that a new socio-sanitary system,operating at a
distance, is being implemented. A distance established
in the mediated patient/caregiver relationship as well as
in the computerized user/health care insurance
relationship.
We propose to analyse the distancing process between
the user/patient and the health care system.Our aim is
to show how economical motivations, if not a commercial rationale is at work in three different technicoorganisational processes: The PMSI and its influence
over the sanitary institution (SROS and Health administration),the social health net – RSS – (health administration) and telemonitoring or medical telewatch (the
evolution of clinics and health care practices), the ehealth, by the study of medical portals (health care
marketing, self-service).
We intent to show how liberal economic policies, at
work in the health care sector, underlie the State’s new
positioning and the entry of new actors required to deal
with new social demands. And this beyond the mere
statement of a computarized ambulatory shift,the development of distant health care as well as net health care.
The question becomes,can there be any coincidental or
pacific coexistence between a project that aims at reducing raising costs for a particular public (patient/user/
citizen) and the tendency to promote individualised
sanitary practices, in many ways left in the hands of the
market and consumption laws. A tendancy that borrows
the well-known market principles that intervene in the
building of information societies.
Jean CARRIÈRE et Juan-Luis KLEIN
A-14
Appropriation de l’information et
décentralisation territoriale
L’information est un facteur crucial de la structuration
des territoires de la mondialisation.Le territoire se structure en réseaux et prend une forme d’archipel.Une telle
armature ter ritoriale s’appuie sur des nœuds locaux et
régionaux.Il s’agit de collectivités locales et régionales
qui,au travers des découpages traditionnels (nationaux),
cherchent à se repositionner dans une nouvelle hiérarchie socio-spatiale. L’accès à l’information et l’offre
d’information deviennent alors un enjeu principal de
développement pour ces collectivités. Ainsi,des dispositifs informationnels nouveaux (intranet, portail, etc.)
apparaissent comme des instances émergeantes de gouvernance territoriale. De plus, la décentralisation de
l’information doit être conçue comme un moyen
“bottom up” pour permettre aux acteurs de prendre des
décisions éclairées et documentées pour l’avenir de
leurs collectivités. L’exemple de deux territoires
périphériques, soit le Nunavik et le Bas-Saint-Laurent,
tirés de l’Atlas du Québec et de ses régions sur Internet
(http://www.atlasduquebec.qc.ca),illustrera nos propos
sur l’appropriation de l’information et la décentralisation territoriale.
María de la Luz CASAS-PÉREZ
A-4
Cultural Identity in the age of Globalism. A
concept revisited
The main objective of this work is to revise the concept
of cultural identity in the global age. Cultural identity is
to be examined as an initial dynamic impulse in the
structuring of community identities and, eventually as a
means for the creation of national identities with social
and political purposes. Changes experienced by modern societies and societies in transition are analyzed in
order to consider a possible evolution of the concept of
national identity.
In this paper, the author also discusses the concept of
identity,its main distinctions with other related concepts
such as cultural identity and national identity, the concept of globalization and its specific characteristics, and
finally all of the above and their relationship to the
processes of construction and deconstruction of identities in the new information society.
The case of Mexico is here being taken as an example
for the analysis of the transformation of the notion of a
national identity. The Mexican case is hereby revised
through the viewpoint of different disciplines, consider-
33
ing the evolution of the concept at the end of a century
and a millennium.This analysis is of most importance,as
Mexican society is being changed by recent social and
political events in the context of a global world.
The characteristics of the new media are also taken into
consideration,as they interact with the construction of
identities. The underlying premise supporting the analysis being, that the presence of new communications
technologies in the society of information is central to
the processes of construction of identities taking place
within new conditions of global exchange;and that as a
result of these interactions, identities being formed will
respond to new institutions outside the social order
realm.
Una revisión a las aproximaciones
conceptuales sobre la identidad cultural en la
era de la globalidad.
34
El presente trabajo tiene por objeto revisar algunas
aproximaciones conceptuales a la noción de identidad
cultural en la era de la globalidad. En él se examina a la
identidad cultural como un impulso dinámico inicial
para la estructuración de identidades comunitarias y
eventualmente para la gestación de identidades nacionales como parámetros para la diferenciación política
en las sociedades.También se analizan los cambios y la
pertinencia de transformar el concepto de identidad
nacional frente a la evolución de las sociedades y modernas y las sociedades en transición.
La autora elabora algunas distinciones relativas a los
conceptos centrales de identidad, identidad cultural e
identidad nacional, y las relaciona con algunos otros
pertinentes como el concepto de globalización y sus
características específicas y,por último, con los procesos
de construcción-deconstrucción de las identidades a la
luz de la nueva sociedad de la información.
A manera de ejemplo para el análisis, se utiliza el caso
de México y la revisión que se ha hecho, desde distintas
disciplinas, de las nociones de identidad nacional
mexicana a fin de siglo y fin de milenio en el contexto
de un mundo globalizado y de transición política.
El trabajo además retoma algunas de las características
de los nuevos medios de comunicación para analizar
sus implicaciones en la construcción de las identidades. La premisa fundamental sobre la que se sustenta
todo el análisis es que la presencia de los nuevos me dios de comunicación en esta sociedad de la información,incide directamente en los procesos de construcción de identidades culturales,comunitarias y nacionales
en condiciones de intercambio global, y que, como
resultante de estas interacciones, la formación de
identidades responderá a nuevas instituciones fuera del
orden social actual.
Ghislaine CHABERT
A-23
Les usages du “cartable électronique” : pour
une évaluation des technologies dans
l’éducation
La question des usages est plus que jamais d’actualité,
en particulier en ce qui concerne l’évaluation de l’insertion des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’Éducation (TICE).La prise en compte de
l’innovation en fonction des seules possibilités
techniques sans la prise en compte simultanée de
données contextuelles, sociales et communicationnelles, est aujourd’hui vouée à l’échec. C’est dans ce
cadre que depuis septembre 2000,nous accompagnons,
par les usages, le développement du cartable électronique® pour la conception d’un ensemble de services
éducatifs destinés aux élèves et enseignants du secondaire et du supérieur. Du point de vue de la méthode,les
usages du cartable sont étudiés aussi bien par des méthodes quantitatives que qualitatives afin de chercher au
niveau des pratiques, d’une part les représentations que
se font les acteurs de l’outil,et d’autre part la complémentarité de l’outil avec les technologies traditionnelles. Dans le but d’une généralisation du cartable
électronique®, cette évaluation est effectuée dans
différents contextes éducatifs et auprès de divers
groupes d’utilisateurs (apprenants et enseignants).
La spécificité de ce cartable électronique® est la possibilité laissée à des groupes de se constituer, d’échanger
et de communiquer. Cette fonctionnalité est également
explorée pour voir s’il n’est pas utopique de croire que
l’outil faciliterait un travail en collaboration et des
usages collectifs médiatisés ou s’il y a au contraire une
accentuation de l’individualisation dans les comportements d’usages. Ici,nous chercherons à savoir comment
les groupes se forment et recréent des communautés
virtuelles via l’utilisation des TICE en privilégiant une
problématique communicationnelle. Autrement dit,
quelle est la part prise par les pratiques de
communication et les échanges dans les usages de ce
cartable ?
Uses of the “electronic school bag»: educational
technologies evaluation
The issue of uses is more than ever a topical one,
particularly with regard to the introducing evaluation of
Information and Communication Technologies into
Education. Taking only the technical dimension of
innovation into account without also considering the
social and contextual aspects is nowadays a recipe for
failure.Therefore,since September 2000,we have observed the uses of the electronic school bag in order to
combine educational service design for students and
teachers in different contexts.According to the method,
the uses of the electronic school bag are studied both by
quantitative and qualitative methods in order to identify
the actor’s representations on one hand, and on the
other hand the tool’s complementarity with traditional
technologies. In order for electronic school bag to be
generalized, this evaluation is being carried out in
different educational contexts and in different user
groups (“learners”and teachers).
The electronic school bag’s specificity is the opportunity
for the groups to set up themselves and to exchange and
communicate with each other. This possibility is also
being explored to see if it’s not utopian to believe that
the tool could make collaborative work and collective
uses easier, or if on the contrary there is not more
individualisation in use behaviors. Here, we’ll try to find
out how groups form and re-create virtual communities
with the use of Information and Communication Technologies in Education by focusing on communicational
issues. In other words, we’d like to identify the role of
communication in the use of this electronic school bag.
Monique CHARBONNEAU
TR-3
Au-delà des bogues technologiques
Nous évoluons dans un univers où les technologies sont
non seulement omniprésentes mais n’en finissent plus
de se surpasser.Ainsi,nous n’avons pas encore apprivoisé un outil qu’une version encore plus performante
nous est imposée. Si bien que ce ne sont habituellement
pas les technologies qui nous limitent mais la façon
dont l’homme et la société se les approprient.
En tant que spécialiste de la veille et de la recherche
action, le CEFRIO se penche au quotidien sur ce qui
favorise ou freine l’appropriation des technologies de
l’information au Québec. Ses travaux portent sur des
thématiques aussi variées que le développement des
collectivités locales, la mise sur pied de communautés
de pratique, le télétravail et la télémédecine. Ses chercheurs associés tentent de faire la lumière sur les conditions de succès, les occasions et les menaces qui se
profilent derrière ces nouvelles pratiques.
À partir d’exemples concrets, Monique Charbonneau
livrera certains résultats de recherche et dévoilera les
grandes questions que suscitent les projets en cours.
Quelques exemples :
Collectivités locales : Bien que les citoyens et les entreprises du Québec soient de plus en plus branchés,
l’accès à Internet permettra-t-il pour autant un meilleur
développement économique et social des collectivités?
Est-ce que la création de ces cités ingénieuses favorisera
l’implantation des entreprises de la nouvelle économie
en région? Les services gouvernementaux vont-ils mieux
répondre aux besoins du citoyen?
Télétravail : Bien que nous disposions de toutes les
technologies pour effectuer du travail à distance,
sommes-nous socialement équipés pour en favoriser le
déploiement? Nos lois sont-elles adaptées? Le travailleur
à distance est-il protégé en matière de santé et sécurité
au travail? A-t-il autant de chances d’avancement que
son collègue qui se présente au siège social tous les
matins?
Télémédecine : Les Québécois en région peuvent-ils
avoir accès aux mêmes soins médicaux que ceux
dispensés dans les grands centres sans toujours avoir à
se déplacer? Les médecins et les infirmières sont-ils
prêts à prendre le virage technologique?
À la lumière de ces interrogations, l’on comprend qu’il
ne suffit pas de simplement élargir la bande passante
pour bien implanter les nouvelles technologies. C’est
pourquoi la mise sur pied de réseaux virtuels de travail,
de communautés de pratique, est de plus en plus perçue
comme la nouvelle avenue à explorer par les experts.
Beyond the technological bugs
We live and work in a world where technology is not
only ever-present but also ever-evolving.Thus, no sooner
have we finished assimilating a given tool than we are
asked to master a higher-performance version of it.As a
result, it is usually not so much the technological
advances that are limiting but rather the way man and
society appropriate them.
As an agency specialized in monitoring and action
research, CEFRIO concentrates daily on factors which
promote or hamper the appropriation of information
technology in Quebec. Its efforts focus on a variety of
themes including the development of local communities, the creation of communities of practice, telework
and telemedicine.Its research associates attempt to shed
some light on the conditions for success, opportunities
and threats that surface behind these new practices.
Based on concrete examples, Monique Charbonneau
will deliver certain research results and reveal the major
issues raised by ongoing projects.
A few examples:
Local communities: Although Quebec households and
businesses are increasingly “connected”, will Internet
access be enough to improve the social and economical
development of communities? Will the creation of these
ingenious cities promote the establishment of neweconomy businesses in outlying areas? Will public
services respond more efficiently to citizens’needs?
Telework: Although all the technologies are available to
support telework,are we socially equipped to foster its
deployment? Is our legislation adapted to suit its needs?
Are teleworkers protected in terms of occupational
health and safety? Do they have as many opportunities
35
for advancement as their colleagues who show up for
work at head office every morning?
Telemedicine: Can Quebecers in outlying areas have
access to the same medical care that is provided in
major centres, without constantly having to deal with
transportation? Are doctors and nurses ready to make
the technological conversion?
Considering these questions,it is understandable that we
cannot simply broaden the bandwidth in order to
properly implement new technology. Therefore, the
development of virtual work networks, communities of
practice, is increasingly perceived as the new path to be
explored by experts.
Annie CHENEAU-LOQUAY
A-20
Internet en Afrique : extraversion et recentrage
36
Dans notre programme CNRS-AFRICA’NTI,l’analyse des
modes d’insertion et des usages d’Internet au Mali,au
Sénégal, au Gabon, au Ghana montre à différentes
échelles et de différents points de vue géographiques,
des processus à la fois d’extraversion et de recentrage.
A l’échelle planétaire, l’Afrique apparaît insignifiante,
elle est absente des cartes de flux de données. Pourtant
le continent n’échappe pas au bouleversement actuel
des télécommunications, sur place, au contraire, les
processus de la globalisation y sont très lisibles parce
que plus exacerbés qu’ailleurs induisant des recompositions nouvelles et originales.
La fracture entre nantis et démunis passe toujours,
comme pour les autres secteurs, par la disponibilité des
services d’infrastructures , par un maillage du territoire,
mais désormais la fracture socio-territoriale se calque
sur la fracture communicationnelle plus que sur l’appartenance à un territoire du “Nord” ou du “Sud”. Le
profond clivage demeure entre les hyper-centres des capitales connectés au réseau urbain mondial,(territoires
extravertis, en archipel,des élites “planétarisées”),et les
extrêmes périphéries dépourvues de tout moyen
moderne de communication, (territoires exclus des
pauvres du monde rural profond, essentiellement agis
par les énergies locales, biomasse et force humaine).
Cependant, dans une seconde phase d’extension du
réseau, toute une gamme de configurations intermédiaires peuvent exister. Désormais (au Sénégal surtout)
les flux de communication par Internet dessinent de
nouveaux territoires réticulaires pour des jeunes qui
cherchent sur la toile des moyens pour aller dans les
pays riches, et prennent leurs distances vis à vis de leur
milieu d’origine. Se renforcent aussi les puissants réseaux des intermédiaires, acteurs de l’échange, commerçants et/ou migrants, hommes et femmes , relais des
multiples diasporas; ils trouvent avec les NTIC de
nouvelles opportunités de relations Nord-Sud et transversales, Sud-Sud qui renforcent leur cohésion sociale.
Mónica COHENDOZ
A-15
Gente joven: el sentido de una aporía
¿Quién es joven? ¿ Cómo han sido los jóvenes de los 90
‘? Para caracterizar el sector uso el primer Estudio
Nacional de niñez,adolescencia y juventud, hecho por
UNICEF en Argentina.Las expectativas de participación
social de los jóvenes son limitadas; muchos de ellos
prefieren el consumo privado; sólo 2% participan en
prácticas políticas, la mayoría de los entrevistados no
está interesados en política (49%).Cuando ellos fueron
interrogados acerca de qué actividades sociales
prefieren,contestan la familia y amigos.
¿Los jóvenes se han exiliado del espacio público o ellos
han encontrado otra manera de participar allí? Esta
pregunta apela,en lugar de a la práctica política, a las
prácticas de la vida cotidiana para analizar dos
problemas: a) el proceso social de diferenciación, de
qué manera construyen sus identidades y b) el
agenciamiento que realizan los jóvenes de sus condiciones concretas, no sólo en términos políticos sino,
también culturales, en tanto resistencia al proceso hegemónico. En este sentido la respuesta implicaría
considerar las posiciones de los jóvenes en dicho
proceso social.
Trabajo y educación se han vuelto condiciones de
exclusión de la vida social para los jóvenes. En el
proyecto Moderno encontraban en estas prácticas un
modo de dar significado a la identidad joven,debemos
considerar que este modelo ha cambiado y son sentidos
residuales que deben articularse con las nuevas
condiciones de la identidad joven. Esta investigación
tiene un triple propósito: 1) configurar un mapa de
situación del sector (fundamentalmente, respecto al
trabajo, la educación y el consumo), haciendo énfasis
en las prácticas de resistencia; 2) relacionar el mapa
con el discurso mediático y la interpelación de los
jóvenes como sujetos consumidores; 3) contrastar los
resultados con las percepciones acerca de su propia
identidad de los jóvenes.
Young people: the sense of the aporia
Who is young? And what are young people like in the
90’s? In order to characterise the sector,I will use the first
National Survey of childhood, adolescent and young,
made by a private organization,Grace Romer, in charge
of UNICEF in Argentina. Their expectations of social
participation were: many of them prefer private consumption;only 2% participate in political practice, most
of the interviewed are not interested in politics (49%).
When they were asked about which social activities they
prefer, they point to family and friends.
The everyday practice has more value, specially the one
which is in the private sphere.Have young people left the
public sphere or have they found another way to
participate in it? This question appeals, instead of political practice, to consumption in order to analyse two
problems:a) social process of differentiation in the way
of producing identities and b) the struggle, not only as
political meaning but also as cultural meaning of
resistance to the hegemonic process.
Nowadays, young people can sit at work and the school
system doesn’t offer many opportunities. Most of them
neither study nor work, in Capital Federal 32.000, they
were considered as “completely non active”.
I argue that consumption is a condition of possibility of
young culture and a point of articulation of their identity
which provides a key to the ways that cultural industry
appeals to Latin-American’s youngster to produce an
hegemonic identity This research has a triple purpose:1)
to draw a map of the situation of youth (mainly consumption, work and educational ones), paying special
attention to resistance, 2) to try to relate them to media
discourse representing or problematising them through
the constitution of “figures of danger”and 3) to contrast
these results with the discourses and practices of
significant social actors.
Laurent COLLET et Françoise PAPA
A-17
Sport et information sportive sur Internet :
émergence d’une industrie de la relation ?
Sur les nouveaux écrans du sport, l’information demeure encore première sur les sites des médias traditionnels. Le modèle organisateur des autres sites sportifs
est plus difficile à cerner. Les logiques de communication institutionnelle, informationnelle et marchande
s’interpénètrent, rendant délicate leur caractérisation.
L’information sportive apparaît comme un produit
d’appel pour la consommation de services marchands
et non marchands.
L’accentuation des logiques communicationnelles pèse
sur les contenus diffusés et leur hiérarchisation. Les
notions de grille, de rendez-vous et d’agenda,s’effacent
derrière l’offre de services et de contenus diversifiés à
travers lesquels chacun chemine selon ses propres
temporalités.
Nous formulons plusieurs hypothèses :
• L’interdépendance des acteurs associés sur ces sites
participe de la constitution d’une filière de production/
médiatisation du sport, à terme contradictoire avec
les exigences de l’information.
• L’affaiblissement du modèle journalistique traditionnel en raison d’un contrôle accru par les sources
institutionnelles sur les contenus diffusés et d’une
marchandisation de tous les aspects qui entourent la
performance et l’événement sportifs médiatisés. Le
marché du sport partage désormais le même espaceécran que l’information sportive.
• Le renouvellement des modalités de la relation entre
le champion et l’internaute où le dispositif exclut
symboliquement les médiateurs de l’information au
bénéfice des marchands. Aux dispositifs centrés sur
les contenus se greffent des dispositifs privilégiant la
relation. Ce processus de construction du
consommateur/ acteur bénéficie de la sophistication
des techniques marketing : Il s’appuie sur des
dispositifs interactifs de prise en charge et de
standardisation de la relation sur le mode de la
gratuité, prélude à la consommation marchande et
modèle de réalisation de soi.
Mihai COMAN
A-13
Media anthropology – a symbolic perspective on
public sphere
We have been assisting for the past years to the
development of the every day life anthropology which
refuses being the prisoner of the “exotic” alternatives,
preserving however the methodological and conceptual
assets of the classic anthropology. In this environment,
the media anthropology may also claim its rights , due to
its specific territory, the important number of studies and
theoretical frames already issued.
A resembling approach relies on the hypothesis that
media,like the expression studied with the help of myth,
sacred, magic etc, create and impose some symbolic
systems of thought and enunciation (in accessible and
satisfactory mental or spiritual meanings) of the reality.
In other words, it assumes that media are a cultural
system of social building the reality and it abides that
this building is made in certain circumstances, not with
the tools of the argumentative reasoning but with those
of the symbolic reasoning. More, the anthropological
approach asserts that these images are accepted and
assumed just because they have the statute of symbolic
constructions and, having this statute, they function and
signify the same way the mythical and ritual systems
belonging to the non-modern societies do.
Such a vision, which proposes the reading/
interpretation of the media phenomena in the frames of
the theories and concepts of the cultural anthropology,
shows that symbolism,far from being a residual element
of the journalistic communication, is one of its
fundamental factors. This perspective forces us to
reconsider the theories regarding the role of the media
37
in the construction of the public space and in the
creation of the modern social imaginary, and it also
makes us rethink the rapport between the rational and
the non-rational in the construction of the mediated
public space.
Une perspective symbolique de l’espace public
Ces dernières années, nous avons assisté à l’émergence
de l’anthropologie du quotidien (“du proche”),qui,tout
en gardant le capital méthodolo gique et conceptuel de
l’anthropologie classique, refuse d’être prisonnière des
altérités “exotiques”. Dans ce paysage, l’anthropologie
des médias peut demander, elle aussi,droit de cité – en
raison de la spécificité de son territoire, du nombre
important de recherches et des cadres théoriques déjà
produits.
Une approche pareille repose sur l’hypothèse selon
laquelle les médias, comme les manifestations étudiées
à l’aide des concepts de mythe, rite, sacré, magie etc.,
créent et imposent des systèmes symboliques de pensée
et d’articulation (dans des constructions mentales ou de
l’esprit accessibles et satisfaisantes) de la réalité
environnante. Autrement dit, elle part de la prémisse
selon laquelle les médias sont un système culturel de
construction sociale de la réalité et soutient que cette
construction se fait,dans certaines circonstances, avec
des instruments qui ne tiennent pas de la rationalité
argumentative, mais de la rationalité symbolique.
L’approche anthropologique soutient,en plus, que ces
images sont acceptées et assumées justement parce
qu’elles ont le statut de constructions symboliques et
que, ayant ce statut, elles fonctionnent et signifient
comme fonctionnent et signifient les systèmes
mythiques et rituels des sociétés non-modernes.
Une telle vision, qui propose la lecture/l’interprétation
des phénomènes médiatiques dans les cadres de
théories et de concepts de l’anthropologie culturelle,
montre que le symbolique, loin d’être un élément
résiduel de la communication journalistique, en est l’un
des facteurs constitutifs. Cette perspective nous oblige à
reconsidérer les théories concernant le rôle des médias
dans la constitution de l’espace public et dans la
création de l’imaginaire social moderne et également à
repenser le rapport entre le rationnel et le non-rationnel
dans la constitution de l’espace public médiatisé.
Yolande COMBES et Elisabeth FICHEZ
38
A-2
Les campus numériques en France. Etat des
lieux et car refours critiques
Les campus numériques se développent en France
comme dans le reste du monde industrialisé,recouvrant
des réalisations très diversifiées.
Nous chercherons à mesurer l’ampleur du phénomène
dans notre pays, en portant notamment notre attention
sur les appels d’offre lancés par le Ministère de
l’Éducation Nationale (octobre 2000 et juin 2001), sur
des expérimentations en cours comme“l’Université en
ligne”et sur les développements entrepris par un leader
de la formation pour les entreprises.
Cet état des lieux nous permettra de dégager les
tendances à l’œuvre dans les modes de structuration et
d’industrialisation,de situer les tendances idéologiques
qui sous-tendent les réalisations et d’analyser le rôle des
instances politiques.
Mais, à travers ces observations,nous nous interrogerons
aussi sur les “carrefours critiques”, c’est-à-dire les éléments ou processus nouveaux que doivent mettre en
place les acteurs se lançant dans la formation ouverte à
distance et dont la construction sociale reste problématique.
Le travail d’observation sur le terrain nous a permis de
dégager trois carrefours critiques majeurs qui coïncident avec des axes structurants :
• La relation entre ressources objectivées et service de
personne à personne : les formes d’industrialisation
des produits et des services diffèrent,ce qui place les
acteurs de terrain face à une réalité contradictoire.
• La fluidification de la relation entre l’offre et la
demande : elle suscite le développement d’une
fonction d’intermédiation centrale et stratégique
dans la chaîne de formation.
• Les formes de concentration de recettes et de
rémunération : elles conduisent à une ré-interrogation
des modèles socio-économiques relatifs aux
industries culturelles.
Par rapport à ces trois carrefours critiques, nous nous
attacherons à décrire les modes de fonctionnement et
les incertitudes auxquels les acteurs engagés dans les
campus numériques sont confrontés.
Virtual campuses in France. Presentation of the
current state of development and critical
intersections
Virtual campuses are developing in France as in the rest
of the industrialized word, while encompassing highly
diversified endeavours.
We are attempting to measure the extent of this phenomenon in our country by observing existing experimentations such as “on-line universities”and developments
undertaken by a leader of industrial training through
proposal calls initiated by the Ministry of National
Education (October 2000 and June 2001).
This presentation of the current state of development
will allow us to explain the used tendencies in the actual
organization and industrialization modes of on-line
open learning , to contextualise the ideological tenden-
cies that underlie existing projects and to analyse the
roles of political authorities in these endeavours.
However, using these observations, we are also investigating their critical intersections, i.e.“carrefours critiques”,
in other words the elements or new processes that must
be put in place by players establishing themselves in online open learning, the social construction of which
remains problematic.
Field based observations have allowed us to extricate
three major critical intersections coinciding with the
following structuring directions:
• The relationship between educational objectified
resources and human to human based services: existing products and services operate according to
differing industrial forms, a phenomenon creating a
contradiction that developers must face in the reality
of implementation.
• The synchronization of the push of offers and the pull
of demands: this requires the development of a central and strategic intermediation function in the
educational chain.
• The revenue and remuneration streams which lead to
a re-questioning of the socio-economical models in
cultural industries.
In relation to these three critical intersections, we will
describe the functioning modalities and uncertainties
that players involved in virtual campuses are confronted
with.
Louise COURTEMANCHE
A-10
Convergence des médias et comportement du
consommateur: la publicité en mutation ?
Le rythme d’évolution de la technologie surpasse
largement le rythme d’adaptation de l’individu à ces
technologies Les entreprises développent de nouvelles
applications, de nouveaux dispositifs et appareils qui
incitent à de nouveaux usages. Dans le domaine de la
publicité, la convergence des médias bouscule les
usages et les comportements des consommateurs. Les
annonceurs et les agences de communication doivent
faire face à une mutation de la publicité,engendrée par
Internet,son ubiquité et son appel à l’interactivité.De la
télévision à la télévision interactive, de l’imprimé à
l’Internet, et de l’Internet aux dispositifs mobiles, les
permutations possibles se multiplient rapidement,
empêchant une réelle adaptation.
Parallèlement aux comportements liés à l’utilisation du
média et à l’attitude adoptée face à lui, de tous
nouveaux comportements sociaux émergent.Alors que
nous adoptons les nouvelles technologies, la Net
Generation les internalise.S’attendant à des produits évolutifs et personnalisables,habitués au partage de fichiers
et de contenus, effectuant systématiquement plusieurs
tâches à la fois, l’attention de cette nouvelle génération
devient plus difficile à capter. La question de la mesure
de l’efficacité de la publicité,objet de nombreux débats,
se pose ensuite naturellement. Plusieurs modèles
linéaires longtemps et encore utilisés comme DAGMAR
ou AIDA se basent sur le schéma classique “stimuliréponse”.De récents travaux postulent que le consommateur sera influencé non seulement par le message
mais aussi par le contexte, ses expériences et ses
intérêts.
A partir de ces constats et modèles, mes travaux consistent,d’une part,à identifier et à comprendre les facteurs incitant à la mutation de la publicité (comportements, interactivité, médias) et, d’autre part, à travers
l’analyse du discours, à étudier l’évolution de la
construction (ou co-construction ?) du message
publicitaire pour découvrir une forme adaptée aux
médias issus de la convergence.
Media Convergence and Consumer Behavior: is
advertising changing?
The fast pace at which technologies evolve has largely
surpassed the individual’s capabilities for adaptation.Yet,
companies continue to develop new applications,devices
and products that create new uses. In advertising, media
convergence disrupts not only how the media is used
but also the consumers’behavior towards it.Advertisers
and media agencies are confronted with transformations in advertising form and content triggered by the
Internet,its ubiquity and its interactivity potential. From
television to interactive television, from print to the
Internet, from the Internet to portable devices, the numerous permutations are rapidly growing, causing
delayed and/or inefficient adaptation.
In addition to behaviors linked to media usage and
attitudes towards it, entirely new social behaviors are
emerging. While the older generation adopts these new
communication technolo gies, the “Net Generation” has
already internalized them. Expecting personalization,
accustomed to exchanging information or files,systematically performing multiple tasks at once, this new generation’s attention is becoming more and more difficult to
seize. The question of advertising efficiency measurement,the object of many debates, thus naturally springs
up. Many linear models based on the classical pattern of
“stimuli-reaction”,such as DAGMAR and AIDA,have long
been employed to illustrate and explain communication.Recent studies have however advanced the thesis
that the consumer is not only influenced by the message
or content, but also by the context, his or her experiences as well as interests.
Based on these statements and models, my research
aims, on the one hand, at identifying and understanding
39
the factors causing changes in advertising (behavior,
interactivity, media), and, on the other hand, through
discourse analysis, to study the progress of the admessage construction (or co-construction?) in order to
identify the form of message best adapted to media
stemming from convergence.
Delia CROVI DRUETTA
A-15
Convergencia tecnológica, juventud y trabajo
El trabajo presenta los resultados de la investigación La
convergencia tecnológica en los escenarios laborales
de la juventud, realizada en la ciudad de México en el
año 2000,entres jóvenes de 25 a 29 años de edad, con
estudios de educación superior,que han incorporado la
convergencia tecnológica a sus actividades laborales.
La ponencia destaca los caminos que han seguido estos
jóvenes para apropiarse de las tecnologías de la convergencia que utilizan para su trabajo cotidiano, así como
el comportamiento que en materia de capacitación y
actualización han asumido las empresas para las cuales
laboran.Se analiza asimismo, el vínculo que los jóvenes
establecen con las nuevas tecnologías en sus escenarios
laborales y fuera de ellos, marcando las diferencias que
se producen con la apropiación de medios similares
para fines diferentes.
Finalmente, el trabajo muestra algunas de las condiciones generales que caracterizan al proceso de apropiación de la convergencia tecnológica por parte de ese
sector juvenil,así como los desafíos que deben afrontar
en el corto y el mediano plazo.
Technological convergence, youth and work
40
This work presents the results of the research project
Technological Convergence in Youth Work Environments, carried out in Mexico City in the year 2000. This
project studied young people between the ages of 25
and 29, with university level education, who have
incorporated technological convergence into their work
activities.
The paper highlights the paths these young people have
taken in order to appropriate convergence technologies,
which they use in their day to day work,as well as the
behaviour of the firms for which they work regarding
training and updating. The links that young people
establish with new technologies,both inside and outside
of the work place, is also analysed, marking the
differences produced by the appropriation of similar
means for different ends.
Finally, the work reveals some of the general conditions
which characterise this process of appropriating
technological convergence by the youth sector, as well
as the challenges which must be faced in the short and
medium term.
Claude DEBON
A-7
Ressources techniques et ressources
humaines en formation individualisée à
distance: leurs rôles dans les apprentissages et
le pouvoir d’autodirection des apprenants
La communication se propose de rendre compte de
recherches conduites auprès d’adultes suivant des
formations à distance diplômantes et qualifiantes au
CNAM, grand établissement d’enseignement supérieur
s’adressant pour l’essentiel à des adultes engagés
professionnellement et inscrits individuellement. Ces
formations sont proposées en alternative aux cours du
soir pour faciliter les conditions de vie professionnelle
et personnelle de ces adultes et favoriser le suivi des
formations et leur réussite.
Ces recherches interrogent les usagers de certaines des
formations à distance du point de vue de leur parcours
scolaire, professionnel, statut, responsabilité professionnelle, et projet. Ces caractéristiques d’ordre sociobiographique et socio-professionnel sont de nature à
éclairer le rapport que les apprenants instaurent avec le
parcours de formation proposé. Leur prise en compte
permet une segmentation intéressante du public en
formation en les mettant en relation avec l’usage fait des
ressources mises à disposition et la réussite ou l’échec
des apprentissages.
Les usages sont aussi observés de façon précise : on
cherche à identifier les rôles joués par les ressources
mises à disposition dans le parcours d’autoformation
des apprenants et sa réussite. Il apparaît important de
différencier ressources techniques, médiatisées ou
classiques et ressources humaines médiatisées ou
présentielles et d’analyser leurs apports respectifs ou
conjugués au développement du pouvoir d’autoformation et aussi leurs limites.
Cette analyse prenant en compte les comportements
des apprenants et l’autonomie qu’ils prennent dans
l’usage ou le non-usage des ressources proposées
permet de comparer modèle d’usage recherché par
l’institution formatrice et usage réel du point de vue des
apprenants et d’en comprendre les écarts. Elle est de
nature à apporter des informations utiles à une réflexion
concernant l’économie générale des formations
médiatisées et leur ingénierie.
Technical and Human Resources Within
Individualized Distance Education: Their Roles
in the Learning Process and in Learners’ Power
upon their Own Learning
This paper presents researches carried out with distance
learners in the Conservatoire National des Arts-etMétiers (CNAM), a large organisation for adult higher
education.Most of the learners are employed and some
distance courses have been set up, as an alternative to
evening courses , in order to facilitate their professional
and personal lives and to help them to follow up their
studies and to succeed. Courses lead to a qualification
and a degree.
These researches deal with the users of some of these
courses. They consider their school and occupational
process, their status, their professional responsibilities
and their plans. Such social, biographical and
professional characteristics enlighten the relation which
learners establish with their learning setting.They permit
interesting audience segmentation in regard to the
learners’uses of the educational resources and to their
success or failure.
Learners’practices also have to be carefully observed in
order to identify the roles of educational resources in
self-directed learning and in its achievement. It seems
important to make a distinction between technical
resources, classical or using new technologies, and
human resources, face to face or through media,and to
analyse how they contribute,separately or together,to an
increase of the learn e rs ’ power upon their own
learning – as well as it is necessary to recognize their
limits.
The analyse takes into account learners’behaviour and
their autonomy in using or not the available resources.
Thus, the “model of use”seeked by the organisation can
be compared with the learners’ real uses and the gap
between both can be understood. These results may
bring useful info rm ation in relation to the general
organisation of mediated education and its engineering.
Julien DECEUNINCK
A-2
Campus numériques : la carte de l’offre et le
parcours de l’usager
La communication proposée tente de tracer les grandes
lignes d’un modèle d’analyse qui permettrait de r epérer
et de comprendre les mouvements en cours dans
l’espace éducatif et dans l’espace scolaire.
Le modèle repose sur les notions de carte et de
parcours :
• la carte de l’offre de ressources (matérielles et
humaines) et de services de formation
• les parcours réalisés par les apprenants pour
s’approprier les savoirs dont ils ont besoin.
En se situant du point de vue de l’apprenant, on peut
retracer les parcours d’apprentissage qui apparaissent à
travers le recours aux ressources offertes par ces différents espaces : entre le monde marchand et le service
public quels sont les changements qui se dessinent ?
Des sites Web aux campus numériques : l’explosion des
sites Web depuis moins de dix ans nous a amené à
reconsidérer une approche initialement bipolaire des
parcours des usagers (entre marchand et non marchand), en s’appuyant notamment sur les travaux de
Karl Polanyi,qui distingue les sphères du marché,de la
redistribution et de la réciprocité.
A côté des sites publics (en France : sites des ministères,
sites académiques) et des sites clairement issus des
entreprises (France Télécom, Vivendi…) se sont multipliés des sites personnels et des sites associatifs
hébergés le plus souvent gratuitement par des opérateurs privés. Certains sites se situent dans une
perspective d’échange de savoir ou de mise à disposition de la collectivité et n’appartiendraient donc ni à la
sphère marchande (le marché), ni à celle de la
redistribution (l’Etat) mais à celle de la “réciprocité”(le
lien social) et relèveraient de ce qu’en France on
appelle “l’économie solidaire”.
La question qui se pose est de savoir si la multiplication
de ces ressources mises à disposition dans le “tiers
secteur”peut se maintenir où si elle n’est qu’une étape
dans un processus de marchandisation et de privatisation plus général.
Campuses digitales : el mapa de la oferta y el
trayecto del usuario
La comunicación propuesta trata de definir las orientaciones de un modelo de análisis que permita identificar
y entender los movimientos actuales en el espacio
educativo y en el espacio escolar.
El modelo se fundamenta en las nociones de mapa y de
trayecto :
• el mapa de la oferta de recursos (materiales y humanos) y de servicios de formación,
• los trayectos que realizan los individuos en situación
de aprendizaje para apropiarse los saberes que
necesitan.
Situándose desde el punto de vista del que aprende, se
puede describir el trayecto de aprendizaje que aparece
en su acceso a los recursos ofrecidos en estos espacios :
entre el mundo comercial y el servicio público, ¿cuáles
son los cambios que se anuncian ?
De los sitios web a los campuses digitales :
El desarrollo de los sitios web desde hace menos de
diez años nos ha conducido a modificar un enfoque
bipolar inicial en el estudio de los trayectos de los
usuarios (entre comercial y no comercial), apoyándonos especialmente en los estudios de Karl Polanyi
que hace una distinción entre las esferas del mercado,
de la distribución y de la reciprocidad.
Junto a sitios públicos y sitios que son obvias emanaciones de empresas se han multiplicado sitios personales y sitios de asociaciones, que los proveedores
privados alojan gratis la mayor parte del tiempo.Varios
sitios se sitúan en una perspectiva de intercambios de
saber o de oferta a la colectividad, por lo tanto no
41
pertenecen a la esfera comercial (el mercado),ni a la
esfera de la distribución (el Estado) sino a la de la
reciprocidad (el lazo social) y son muestras de lo que
llamamos en Francia la “economía solidaria”.
La cuestión que se plantea es saber si la multiplicación
de estos recursos en uso libre en el “tercer sector”puede
seguir existiendo o si sólo es una etapa en un proceso
de comercialización y de privatización más general.
Roger DELBARRE
A-13
En réponse à la globalisation, vers l’émergence
d’un espace public international ?
42
La doxa prétend que le développement des nouvelles
techniques de communication,leur mise en réseaux,ne
peuvent que conduire à un élargissement de la
démocratie, à travers la participation plus large et plus
active des citoyens.
Rendant compte de la préparation et de la réunion de
Porto Alegre en janvier dernier, des médias français ont
même vu là les prémices de la constitution d’un “espace
public mondial”.Sans rejeter de prime abord l’idée de
sa possible et future émergence, notre perspective actuelle se veut plus modeste. Il s’agit d’essayer d’interroger la réalité à travers quelques recherches afin de
mettre en exergue des formes de mobilisation affectant
des fragments des opinions publiques de certains pays
du Nord et du Sud et leur rassemblement autour
d’objectifs de lutte contre certaines conséquences,
économiques, sociales et/ou écologiques notamment,
de la globalisation.
Des arguments de type économique et leurs critiques,
des analyses sociologiques, des réflexions davantage
géopolitiques et idéologiques,seront utilisés afin d’identifier et de qualifier un double mouvement centripète/
centrifuge affectant ces fragments d’opinions publiques.
La démarche consiste à essayer de montrer que, d’un
côté,à travers un mouvement dépassant le simple cadre
évènementiel pour y inclure la longue durée, se met en
place une tendance à la constitution de conditions d’un
rassemblement pouvant demain constituer la matrice
de cet espace public plus “international”que “mondial”
et que, de l’autre, les facteurs qui s’y opposent ne sont
pas moins forts que ceux qui y concourent.
Les travaux que nous poursuivons depuis 1994 sur les
questions afférentes à l’émergence et à la constitution
d’un espace public en RDA puis dans les cinq nouveaux
Länder de la RFA peuvent ici être d’un précieux secours.
Ce terrain constitue en effet un formidable laboratoire
en grandeur nature et la littérature documentaire de
première main, archivée avec soin, est largement
accessible.
Confronting globalisation: in the prospect of
the emergence of a new international public
space?
As the doxa goes the development of the new
communication technology the wider use of open computer networks cannot but lead to a real enlargement of
democracy,increasing and widening the participation of
ordinary citizens.
In their assessment of the preparation of the conference
in Porto Alegre, last January, the French media were able
to trace the premises of a “global public space”in the
making.Unwilling as we are to jettison the idea that such
a public space will presumably emerge in the future our
assumption is nevertheless far more moderate than
theirs. Our basic theme is exploring reality and examining scientifically aspects of the mobilisation of certain
fragments of public opinion in a number of countries
(both in the Northern and Southern hemisphere) and
gaining insights into the way they come together and
become involved in a battle against the economic social
and/or environmental (more specifically) fallout of
globalisation.
We are to use arguments on economy- and the criticisms
of these arguments – sociological analysis, together with
notions with regard to geopolitics and ideology to elicit
the dual motions – centripedal/centrifugal -that interplay upon those fragmented slices of public opinion.We
will try and demonstrate that, on the one hand, an
emerging force has come into sight reaching beyond the
mere level of everyday occurrences and incorporating
time within itself-this force can become the matrix of the
new “public space”,one much more“international”than
“global” in spirit.And on the other hand, we will take
account of the fact that the conflicting forces are in no
way weaker than the ones which give the impulse (to the
whole process).
The research we have been conducting ever since 1994,
on such issues as the emergence and the constitution of
a public space in GDR,and subsequently in the five new
Länder of the FRG, might well cast a precious light upon
this development. This field of studies offers an
extraordinary potential for scientific research and a lifesize one besides carefully archived first-hand literature is
kept fully accessible.
John DOWNING
A-4
Le phénomène INDYMEDIA : espace-locationdémocratie et les nouveaux Centres de Médias
Indépendants
L’émergence des Centres de Médias Indépendants dans
le cadre des manifestations contre l’OMC à Seattle en
1999 et leur diffusion mondiale (notamment en Europe
et dans les Amériques) présentent un cas aussi innovateur que passionnant d’utilisation des TIC,qui à la fois
transcendent les limitations de l’espace, concentrent les
mouvements anti-globalisation dans une location
spécifique de contestation et instituent un moment clé
de la démocratie globale. Notre communication va se
concentrer sur ces trois aspects du phénomène, les
illustrant à partir des évènements tenus à Québec en
avril 2001 autour de la conférence de la ZLEA. La
flexibilité de l’utilisation des TIC offre une correspondance étroite avec la mobilité du capital transnational et
l’espace des flux théorisé par Manuel Castells.
The INDYMEDIA phenomenon: space-placedemocracy and the new Independent Media
Centers
The birth and growing global diffusion of these Centers
(IMCs), which started with the anti-WTO demonstrations
in Seattle in 1999,but are now spread quite widely across
Europe,the Americas and elsewhere,present an instance
as innovative as it is fascinating of the use of ICTs to –
simultaneously – transcend space limitations and concentrate anti-globalization movements in a specific contestatory site, and at the same time to turn this into a key
moment for global democracy. The presentation will
focus on these three aspects of the phenomenon,
illustrating them in part from the events in Québec City
in April 2001 around the FTAA conference.The flexibility
of this use of ICTs corresponds in a very important way
to the mobility of transnational capital and to the space
of flows theorized by Manuel Castells.
Heather DRYBURGH
TR-3
Changing our ways: why and how Canadians
use the Internet
Using the 2000 General Social Survey data on individual
Internet use, this article explores the use of the Internet,
and its social impact on Canadians. During the year
2000,an estimated 13 million,or 53% of Canadians over
15 years of age said they used the Internet at home,work
or somewhere else in the last 12 months. Nevertheless,
the digital divide remains in Canada.Income,education,
age,gender,and language are all important predictors of
Internet use in Canada. Most non-users say cost and
access are their greatest barriers to the Internet. The
majority of Canadians feel everyone should have access
to the Internet, but they are divided about who should
remove the barriers, with similar numbers saying
individuals should be responsible as those saying
government should be responsible.
The Internet is having an impact on the daily activities of
Canadians.Most Internet users use the Internet from one
to seven hours a week,and over one-quarter say they are
watching less television as a result. The Internet is used
mostly to search for information on goods or services, to
access online news sites, and to search for health and
medical information. Most Internet users connect to email, and many use it as a daily communication tool.
Only 30% of workers feel computers or automated
technology have had no effect on their work. Nevertheless, most workers do not view computers or
automated technology as a threat to their job security,
and over half of those who feel their work has been
affected by the introduction of computers believe it has
made their work more interesting.
Emmanuel EVENO
A-14
Pouvoirs urbains et TIC
Cet exposé est consacré à l’analyse des systèmes d’action publics urbains confrontés au développement des
Technologies de l’Information et de la Communication.
La diffusion des TIC dans la sphère des activités
économiques participe de la restructuration des
économies des pays industrialisés depuis plusieurs
décennies. Ces restructurations économiques, qu’il
s’agisse de “post-fordisme” ou de “nouvelle économie”,
contribuent à la mise en place d’une nouvelle
géographie des activités économiques et par le fait
même, à la recomposition des sociétés urbaines. C’est à
ce double titre qu’elles intéressent les décideurs
publics.
Les acteurs économiques des TIC, opérateurs de télécommunications, fournisseurs d’accès et entreprises de
multimédia,se situent à la fois au cœur et en amont des
processus dont il est question, et font l’objet, dans la
plupart des pays industrialisés, de l’attention des grands
programmes de politique publique. Ils contribuent à
l’émergence de territoires privilégiés -grappes innovantes (innovation clusters), concentrations créatives
et “districts-Web” – dont la multiplication est rendue
possible grâce à la généralisation des TIC et de leurs
usages ainsi qu’aux activités économiques qu’elles
induisent. Déjà, ces nouveaux espaces urbains ont
commencé à modifier la carte des services urbains et
des modes d’appartenance territoriale.
L’exposé se concentrera sur les “réponses” formulées au
travers des politiques publiques urbaines. Face à l’émergence d’une “nouvelle géographie urbaine”, qui se
traduit par l’apparition de “foyers de développement
économique centré sur l’économie des TIC” et opère
une nouvelle sélection des territoires, quelles peuvent
être l’attitude et la stratégie des acteurs publics urbains?
43
Comment peuvent-ils intervenir et prendre leur place
face aux “nouvelles” stratégies d’implantation des
acteurs économiques des TIC ?
Patrice FLICHY
Urban Authorities and ICT
Le modèle de la production et de la circulation
libre des produits intellectuels constitue-t-il une
alternative?
This presentation is dedicated to the analysis of the
systems of action in the urban public sector confronted
with the development of Communication and Information technologies (ICT).
The diffusion of ICT in the field of economic activity has
been playing a role in the restructuring of the economies of industrialized countries for several decades.
These economic restructurings be they the Post-Ford Era
or New Economics contribute to the setting up of a new
schema of economic activities and, at the same time, to
the reconstitution of urban societies.This double role is
the main reason for their interest to decision makers in
the public sector.
Telecommunication operators, access providers, multimedia companies be they simultaneously at the core
and ahead of the process in which we are interested and
who are the object of the major public policy programs
in most industrialized countries. They contributes to
determine privileged areas: Innovative clusters –
creative sectors and Web-areas – the development of
which has been made possible by the generalization of
ICT,of their use,as well as of the economic activities they
lead to. These new urban areas have already begun to
change the urban service plan and what it contains.
Our questions are around the responses formulated
through various urban public policies:What attitude and
strategy can urban public decision-makers adopt in
response to the emergence of a new urban geography
the effect of which is the appearance of economic
development centers around the economy of ICT that
operate in a new selection of areas? How can they
intervene and be of influence when confronted with the
new implantation strategies of this sort of actors?
Our presentation is focused on the changes produced
by the ICT diffusion through the powers of local
authorities. Here we present the hypothesis that cities
authorities will not remain passive in face of this change.
Several of them have already put policies into place,
though, to a large extent, these are experimental or
pragmatic.
A-1
Internet est un cas tout à fait exceptionnel dans l’histoire
des techniques, puisque ce réseau de données a été
conçu sans aucune autorité centrale et sans aucun droit
de propriété intellectuelle. Les concepteurs d’Internet,
qui venaient du monde universitaire, ont travaillé de
façon coopérative. Ils ont estimé,dès le démarrage, que
l’information doit être libre et partagée entre tous. Les
grandes applications de base qui ont fait le succès
d’Internet ont été offertes à tous les internautes sans
aucune redevance.Aussi on ne s’étonnera pas que cela
soit dans le monde des informaticiens que soit née
l’idée de créer des logiciels libres. Ce mouvement, apparu dans les années 1980,a pris un dynamisme nouveau
avec Linux.Ce qui est essentiel dans Linux,c’est moins
la gratuité,puisque les logiciels peuvent éventuellement
être vendus, que l’idée d’une coopération entre des
producteurs indépendants qui acceptent de rendre
public le logiciel source.
En termes d’informations, Internet est également un lieu
où la gratuité est encore majoritaire. En 1998,les pages
non marchandes assuraient 51% de l’audience. Si l’on
tient compte du fait que la fréquentation d’une bonne
partie des sites commerciaux (portails, moteurs de
recherche) est souvent motivée par la consultation des
sites non commerciaux, on peut noter que le secteur
non commercial reste toujours central dans le domaine
des contenus d’Internet.
Le principe de l’accès libre à l’information apparaît
également dans le P2P (Peer to Peer).
Cette proposition de communication se propose :
1. de faire un état de tous ces phénomènes liés au
“libre”, tant dans le domaine de la production que
dans celui de la consommation;
2. d’examiner s’il s’agit d’une réelle alternative au mode
de production informatique, voire plus largement à
celui des industries culturelles.
Bernard FLORIS
A-1
Marketing informationnel et contrôle du client
44
Elisabeth FICHEZ
voir ➔ Yolande COMBES
A-2
Dans la course à la captation des consommateurs, le
marché global s’appuie fortement sur les technologies
de l’information et de la communication.
1) Ces dernières ne sont pas qu’un outil d’efficacité
informationnelle, elles véhiculent des relations de
pouvoir économique et symbolique.Le fonctionnalisme
spontané du rapport homme/technique tend à effacer
le rapport social qui structure toute technique.
Un instrument technique est toujours porteur d’idéologies qui légitiment ou masquent des dominations. Les
technologies matérielles sont porteuses de technologies
intellectuelles qui diffusent les cadres de pensée et
d’action,les valeurs ou les croyances des agents qui les
conçoivent. Les appareils vendus sur le marché
n’exercent pas seulement une fonction technique, mais
portent aussi les idéologies de l’innovation technique et
du consumérisme.
2) Le e-commerce introduit la médiation directe d’Internet dans la relation producteur-consommateur. Il
amplifie fortement les démarches de captation des consommateurs, d’accumulation de données commerciales
et de recherche d’une relation personnalisée avec le
“client roi”.Il contribue à renforcer l’intégration entre la
production,la distribution et la consommation.Le total
quality management et le customer management
relationship sont les deux faces de cette intégration
globale.
Le marketing recherche depuis longtemps l’articulation
des segments de marché les plus vastes possibles avec la
connaissance individualisée des clients. La collecte toujours plus fine des informations clients, optimisée par
Internet, fait des bases de données une force stratégique
du marketing et de la publicité. Parallèlement, la marchandisation continue de la vie privée favorise cette capacité de contrôle et d’autocontrôle sur les consommateurs.
Du spamming au permission marketing, le marketing
direct pourrait devenir une force productive directe des
marchandises et des consommateurs.
Computing marketing and customer control
In the race for attracting consumers,the global market is
heavily based on information and communication
technologies.
1) The latter are not only a tool of information efficiency.
They convey economical and symbolical power
relationships. The spontaneous functionalism man to
technical relationship tends to erase the social
relationship which structures any technic.
A technical instrument always bears ideologies which
justify or conceal dominations. The material technologies which spread the frames of thought and action,
the values or the convictions of the agents who conceive
them.The equipments sold on the market have not only
a technical function but also carry the ideologies of the
technical innovation and the consumerism.
2) The E commerce introduces the direct mediation of
Internet in the producer / consumer relationship.It highly amplifies the efforts of consumer attraction,accumulation of commercial data and the research of
personalized relationship with the “king customer”. It
contributes to reinforce integration between production, distribution and consumerism. The Total quality
management and the Customer management relationship are the two sides of this global integration.
The marketing has been searching for a long time the
connection with the widest possible market segments
with the individualized knowledge of the customers.The
gathering of info rm ation always more acute on
customer information,optimised by Internet rends data
basis a strategic strength of marketing and advertising.
On the same level,the continuous commercialisation of
private life favours control and self-control on
consumers.
From spamming to permission marketing, the direct
marketing might become the direct productive force of
goods and consumers.
Michel FREITAG
TR-5
Civiliser l’Empire interactif global et totalitaire.
Les «civilisations» comme nouveaux acteurs
politiques dans la perspective d’une
mondialisation multidimensionnelle ?
Le XXe siècle nous a appris que les civilisations aussi
sont mortelles (Valéry). Nous savons que beaucoup
d’anciennes civilisations sont mortes et nous avons
également dû reconnaître que l’expansion mondiale de
la civilisation occidentale dans les «Temps Modernes»
en a fait périr plusieurs autres, par violence directe ou
par étouffement. Mais avec le développement d’une
réalité systémique à caractère postmoderne,le problème
est maintenant d’un autre ordre, global et exponentiel,
puisque nous commençons à prendre conscience que
désormais toutes les civilisations sont très directement
menacées,y compris celle qui domine le monde et dont
est venue la menace présente, après qu’elle se soit prise
elle-même pour La Civilisation, et confondue avec Les
Lumières,avec Le Progrès et Le Développement,avec Le
Destin Unique de L’Humanité.
Le thème général de ce colloque porte directement au
cœur de ce problème dans la mesure où la forme la plus
puissante en même temps que la plus insidieuse de la
domination contemporaine est celle qui se déploie à
travers les technologies de l’information et de la communication, qui sont en train d’absorber en elles non
seulement tout ce qui est désormais massivement produit et consommé comme “culture”dans le cadre de la
“mondialisation”, mais le cœur même du politique; or
cela soulève la question de savoir si une telle culture
technologisée et mercantilisée et de telles modalités de
décision et de contrôle répondent encore au concept
même de civilisation en tant que celui-ci est lié à une
45
certaine idée ou un certain idéal de l’humanité,et qu’il
réfère à l’essence même du symbolique et de la praxis.
Le concept de civilisation est bien sûr un concept
imprécis, et il va le rester (il faudra même sans doute
qu’il le reste, qu’il demeure un concept à plusieurs
entrées et plusieurs sorties). Mais cela n’empêche pas
qu’il faille reconnaître sociologiquement la réalité
spécifique du très large halo symbolique qu’il constitue,
du puissant rayonnement de sens qu’il émet et qui
dépasse ou transcende tout concept organique de la
«société»,toute définition fonctionnelle de la «culture»,
toute conception particulariste ou fractionnée de
l’«identité collective».
Mon exposé comportera quatre parties :1.un diagnostic
de la situation qui ne sera guère original (comment
l’être ici,et pourquoi?); 2.un essai de définition sociologique réaliste du concept de «civilisation»,qu’il faudra
confronter typologiquement aux concepts de «culture»
et de «société»; 3.une réflexion sur la signification du
politique dans le contexte de la globalisation:
souveraineté des États, totalitarisme systémique ou nouvelle synthèse politique pluraliste dans la perspective de
la réappropriation critique du modèle politico-culturel
d’une impérialité mondiale sans impérialisme; 4.
perspective utopique:les civilisations comme nouveaux
acteurs politiques dans un procès de mondialisation
humanisée: le nouveau problème de la représentation
démocratique (où l’«utopie», contrairement à son
étymologie, devra comporter à nouveau un ancrage
historique et territorial; et où la démocratie devra au
contraire redécouvrir quelque chose du sens originel du
demos et du kratein, pour s’en inspirer).
Micheline FRENETTE et
Jacques LAJOIE
A-18
L’appropriation d’Internet par les étudiants
universitaires : l’émergence de nouveaux codes
de conduite ?
46
Cette étude se situe dans le cadre d’une recherche comparative franco-québécoise qui porte sur la création et la
diffusion de nouvelles normes sociales liées au partage
des connaissances et aux actions de coopération en
réseau.Nous présentons les résultats d’une enquête exploratoire sur l’appropriation de l’Internet par des étudiants universitaires québécois dans ses dimensions
cognitives, affectives et sociales. Voici quelques
exemples de questionnements spécifiques qui seront
explorés. Sur le plan cognitif, en quoi la participation
active au réseau Internet fait-elle émerger la possibilité
de changements significatifs dans les formes qu’empruntent les modes d’acquisition et d’utilisation du
savoir? Comment les étudiants gèrent-ils leur apprentissage et exploitent-ils leur potentiel intellectuel à la
lumière de cette pratique d’Interne ? Sur le plan affectif,
de quelles manières la participation à l’Internet peutelle avoir des répercussions sur l’identité personnelle, le
bien-être psychologique et les gratifications émotives du
jeune adulte ? Ces dimensions sont-elles vécues dans le
contexte des relations personnelles existantes et/ou
dans la quête de nouvelles formes d’expression de soi ?
Sur le plan social, le jeune adulte se représenterait
comme un participant de plein droit à l’intérieur d’une
collectivité donnée. Comment l’Internet peut-il constituer un lieu alternatif et complémentaire d’intégration
ou de contestation dans la mesure où leurs rapports
avec autrui et avec le monde (tant local que mondial)
sont amplifiés ou transformés? Ces résultats préliminaires devraient contribuer à une meilleure compréhension des nouveaux modes d’intégration et d’interaction des jeunes citoyens adeptes de l’Internet avec les
médias traditionnels d’une part, et les institutions
sociales et politiques d’autre part,et ce dans un contexte
de mondialisation des cultures.
La apropiación de Internet por los estudiantes
universitarios: ¿la emergencia de nuevos
códigos de conducta?
Esta investigación se sitúa en el marco de una investigación colectiva donde están involucrados Francia y
Quebec sobre la creación y la difusión de nuevas
normas sociales ligadas a buscar los conocimientos y
sus acciones de cooperación en la red. Nuestra encuesta exploratoria trata de esclarecer si la apropiación
de la Internet en los estudiantes universitarios quebequenses puede ser comprendida de una manera
benéfica y provechosa a través de tres vectores:
cognitivos,afectivos y sociales.Veamos algunos ejemplos
de cuestionamientos específicos que serán explorados.
¿Sobre el vector cognitivo, en qué medida la
participación activa en la red de internet propicia que
emerja la posibilidad de cambios siginificativos en las
formas de adquisición y utilización del saber? ¿Cómo
los estudiantes generan su propio aprendizaje y
explotan su potencial intelectual a la raiz de esa
práctica en internet? ¿Sobre el vector afectivo, de qué
manera la participación en internet podría tener
repercusiones en la identidad personal,o en el bienestar
psicológico y de gratificaciones emotivas de un joven
adulto?¿Estas dimensiones son vividas dentro del
contexto de las relaciones personales existentes como
una nueva manera de expresión de si mismos? Sobre el
vector social, el joven adulto se representa como un
participante en pleno derecho al interior de una
colectividad dada.¿Cómo Internet puede constituir una
alternativa y complemento de esa integración o
respuesta en la medida que sus propias relaciones con
el otro y el mundo (tanto local como mundial) son
amplificadas o transformadas? Los resultados preli-
minares deberán contribuir a una mejor comprensión
de los nuevos modos de integración e interacción de los
jóvenes citadinos adeptos a la Internet con los medios
tradicionales por una lado, las instituciones sociales y
políticas por otro, en el contexto de la mundialización
de culturas.
Olivier GALIBERT
A-16
Le communautarisme “on line” pris dans le
modèle des relations publiques généralisées
Nous proposons d’envisager le phénomène communautaire sur Internet d’un point de vue critique. Nous nous
intéresserons en effet à la mise en place de stratégies
marketing et commerciales fondées sur l’utilisation des
différentes formes de communication communautaire
disponibles sur Internet. C’est ainsi que nous considérons que le “modèle des relations publiques généralisées”,identifié par Yves de La Haye et Bernard Miège,
constitue un cadre explicatif communicationnel de
l’évolution du communautarisme sur le Net.
A partir d’un constat macro-économique, organisationnel et symbolique, nous nous proposons de décrire le
double processus de commercialisation et d’instrumentalisation “marketing” du communautarisme “on line”.
Pour ce faire,nous dresserons une typologie générale de
ce phénomène constitué non pas sur la base de l’intérêt
partagé par le groupe ou sur le degré d’appartenance
supposé à celui-ci, mais sur la forme de marchandisation qui le caractérise. Ceci implique que nous
considérons l’ensemble des communautés Internet,
dont l’accès n’est pas restreint, comme sujet à ce
phénomène.
Nous illustrerons nos propos par les résultats d’une
enquête qualitative réalisée auprès d’initiateurs de cette
tendance (spécialistes du marketing tribal, webmestres
de sites communautaires et opérationnels de stratégies
communautaires). C’est au travers des représentations
des “acteurs de l’offre”que nous pourrons envisager les
velléités de normalisation des communications à l’intérieur des communautés, inscrivant dès lors le fait social
observé dans une logique globale de marchandisation
de l’espace public.
Nicholas GARNHAM
TR-4
The Information Society: Myth or Reality?
This panel has been asked to present and examine the
various models used to analyse the relationship
between ICTs and society. I have chosen to focus on the
Information Society. I think this focus is particularly
important because the model or concept of the
Information Society is at present the dominant way of
thinking both among academics but also within the
corporate and political arenas, not just about the
relationship between ICT s on the one hand and
communication and culture on the other, but about the
nature,and development dynamics,of society per se.It is
a model now widely mobilised not just to understand
the world but also to change it.In assessing its accuracy
as a model more is therefore at stake than merely
theoretical disputes among scholars.
Before analysing the roots of this model, what it claims
and the extent to which those claims match social
reality it is important to distinguish between two
different types of explanation of the relationship
between ICTs and society which are often confused.
Their easy confusion can be illustrated by the fact that I
would associate one type of explanation with the work
of Innis and the other with the work of McLuhan when it
is conventional to see McLuhan as deriving from Innis.
The first type of explanation is socio-economic and
structural. It sees ICTs as tools of social interaction. It
argues that developments in ICTs change the relations
between social actors and thus structures of power. The
second type of explanation is epistemological. It sees
ICTs as tools for thinking, as tools for representing the
world.Each type of explanation uses a different sense of
the word media. In the first the mediation is between
people. In the second between people and their worlds.
I make this distinction because the concept of the
Information Society which I will examine is of the first
type and it is important not to confuse it with much
current thinking about cyberspace which is of the
second type and lies within a tradition which argues that
societies are distinguished by world views which are in
their turn based upon the epistemological structures
embedded in ‘languages’ in the widest sense of that
term. I have my views on the validity of such hypotheses
but it would I think confuse matters to enter into them
here. I just want to make it clear that I am leaving such
theories to one side.
La société de l’information : mythe ou réalité ?
On a demandé à ce comité de se pencher sur les différents modèles utilisés pour analyser la relation entre les
nouvelles technologies et la société. J’ai choisi de me
concentrer sur la “société de l’information”.Je considère
que cet aspect est particulièrement important parce que
le modèle ou concept de la société de l’information est
présentement la façon dominante de réfléchir sur les
deux termes, tant dans le milieu académique que dans
les milieux corporatif et politique, non seulement pour
aborder la relation entre les nouvelles technologies d’un
côté et la communication et la culture de l’autre, mais
aussi la nature et les dynamiques de la société per se. À
l’heure actuelle, c’est un modèle très répandu non
seulement pour comprendre le monde, mais également
47
pour le changer. En affirmer sa pertinence comme
modèle entraîne des conséquences qui dépassent de
loin l’issue de disputes théoriques entre chercheurs.
Avant d’analyser les racines de ce modèle, ce qu’il
revendique et dans quelle mesure ses revendications
reflètent la réalité,il faut d’abord distinguer deux types
d’explication de la relation entre les TIC et la société,
que l’on confond souvent.Pour illustrer cette confusion,
il me suffira de dire que je vais associer un type d’explication au travail d’Innis et l’autre, à celui de McLuhan
alors qu’on a l’habitude de faire dériver McLuhan
d’Innis. Le premier type d’explication est socio-économique et structurel.Il considère les TIC comme des outils d’interaction sociale.Il stipule que le développement
des technologies de l’information transforme les relations entre les acteurs sociaux et par conséquent, les
structures de pouvoir. Le deuxième type d’explication
est épistémologique. Il considère les TIC comme des
outils pour penser, pour représenter le monde. Chaque
type d’explication utilise un sens différent du mot
“média”. Pour le premier, la médiation prend place entre
les personnes. Pour le deuxième, la médiation prend
place entre les personnes et le monde. Je fais cette distinction car le concept de société de l’information que
j’examinerai renvoie au premier type d’explication et il
est important de ne pas le confondre avec les réflexions
plus courantes sur le cyberespace,qui relèvent plutôt du
deuxième type d’explication et correspondent à une
tradition selon laquelle les sociétés se distinguent par
leur vision du monde, visions reposant sur les structures
épistémologiques enracinées dans les “langages”au sens
large. J’ai mes opinions sur la validité de ces hypothèses
mais je ne veux pas m’étendre sur ce sujet ici en
ajoutant ainsi à la confusion. Je désire simplement
souligner que je laisse ces théories de côté.
Fred GAULT
➔ Susan A. McDANIEL
A-21
voir
Éric GEORGE
A-9
Internet comme outil de démocratisation de nos
sociétés ?
48
Notre époque est caractérisée par la marchandisation
d’un nombre croissant d’activités, y compris au sein de
secteurs tels la communication,la culture, l’éducation et
la santé,où la mise en valeur du capital a été freinée par
l’existence d’autres logiques, notamment de service public, pendant des décennies. En conséquence, les êtres
humains tendent à être considérés uniquement comme
des consommateurs et des consommatrices soi-disant
libres d’agir sur les marchés susceptibles de com-
prendre tous les rapports sociaux. Les dispositifs
techniques communicationnels sont mobilisés afin de
renforcer cette tendance. En témoignent les “grandes
manœuvres” autour du commerce électronique. Toutefois, Internet peut également être approprié à d’autres
fins par les citoyennes et les citoyens qui souhaitent
s’impliquer dans la vie sociale, voire politique. Nous
aborderons cette question à partir des quatre points
suivants :
(1) les inégalités devant l’appropriation des dispositifs
techniques doivent être compensées par la prestation
de formations à Internet qui doivent aussi permettre de
comprendre le rôle global de celui-ci dans nos sociétés;
(2) en tant que système décentralisé, Internet donne
accès à un nombre considérable d’informations moins
« filtrées » que sur d’autres supports de sens.Toutefois, il
est nécessaire de ne pas confondre information et
connaissance : seul le contenu qui fait sens peut être
débattu dans l’espace public, électronique ou autre;
(3) une utilisation d’Internet à des fins de participation
à la vie politique contribue à se reposer la question de
la citoyenneté qui présente deux facettes : le citoyen,la
citoyenne qui vote d’une part; le citoyen,la citoyenne
qui milite d’autre part;
(4) La question du temps est primordiale. On peut
même émettre comme hypothèse que si les forces sociales susceptibles de se transformer en mouvement
social capable de changer l’histoire ne le font pas, c’est
certes une question de moyens mais surtout de temps.
Or, il importe de replacer les usages de l’Internet dans
cette perspective car ce dernier est un dévoreur de
temps.
Internet, A Tool for Social Democratisation?
The current conjuncture is characterised by the commodification of an increasing number of activities, including activities in sectors such as communication,culture,
education,and health, where the privileging of monetary
value had been checked by the existence of other logics
– particularly, that of public service – for decades. A
consequence of this tendency is that human beings
become considered only as consumers whose vaunted
freedom is directed toward markets which move to
envelop all social relations.The technical apparatuses of
communication are mobilised to reinforce this tendency, as the large-scale deployment of electronic commerce suggests.Yet the Internet can also be appropriate
toward other ends by citizens seeking to involve
themselves in social, even political,life. We address this
question starting from the following four points:
(1) iniquities with regard to the appropriation of
technological apparatuses should be balanced by the
provision of Internet training which demonstrates the
overall role that the Internet plays in our societies;
(2) as a decentralised system, the Internet provides
access to a considerable amount of less “filtered”
information than do other information platforms.Yet it is
important not to mistake information for knowledge;
only content which makes sense may be debated in the
public space, be that space electronic or other ;
(3) use of the Internet to participation in political life
helps look at the question of citizenship through two
facets, the citizen who votes on one hand, and the
citizen who actively participates, on the other;
(4) The question of time is of primary importance. One
can even express as hypothesis that if the social forces
suitable to be transformed into social movement able to
change history do not make it,it is certainly a question
of means but especially of time. However, that is why it is
important to replace the uses of the Internet in this
perspective because this last one is a “devourer”of time.
Luc GIROUX
voir ➔ Diane RAYMOND
A-19
Luc GIROUX
A-12
Viviane GLIKMAN
A-23
La “E-formation” entre globalisation des
produits et pluralité des services
Décideurs ministériels et industriels des télécommunications ne cessent de déplorer le retard français en
matière de développement des nouvelles technologies,
de manière générale et, plus particulièrement, dans
l’éducation et la formation. Pour tenter de rattraper ce
retard et de se positionner face à la concurrence internationale, la production française de documents éducatifs multimédia s’accélère et, grâce à des financements
tant nationaux qu’européens,les campus numériques se
multiplient, sur des “plates-formes” de formation à distance dont les fonctionnalités ne cessent de croître. En
France comme ailleurs, la “E-formation”est aujourd’hui
en pleine expansion.
En regard de cet impératif de production,et bien que les
usagers soient constamment invoqués dans les discours
qui l’accompagne, leurs points de vue et leurs pratiques
effectives passent souvent au second plan – comme
bien souvent lorsque les exigences de l’action prédominent. Certes, les expérimentations initiales donnent
couramment lieu à évaluations, mais celles-ci sont souvent ponctuelles et réalisées auprès de publics
sélectionnés artificiellement et/ou inscrits dans des
disciplines qui impliquent de toutes façons l’utilisation
de moyens informatiques. En revanche, moins nombreux et relativement récents, au moins dans le secteur
de la formation, sont les travaux qui analysent, en
situation réelle, les “rapports d’usage” (Vedel, 1994;
Glikman,1995) qui s’instaurent entre les apprenants et
les dispositifs ainsi construits.
Bien que ces nouveaux supports soient réputés rendre
la formation accessible au plus grand nombre, les
quelques travaux menés par nous-mêmes et par d’autres
chercheurs du domaine mettent en évidence l’inégalité
des apprenants face à la machine, à la maîtrise des
“environnements” informatiques, à la gestion de la
masse des informations disponibles et à l’utilisation de
ces supports pour une communication éducative
efficace. Ces travaux soulignent le fait que, pour la
plupart des usagers, la sophistication des dispositifs
technologiques ne pallie pas, bien au contraire, une
insuffisance des “médiations humaines”(Linard, 1995).
Celles-ci sont d’autant plus essentielles que le dispositif
est complexe et leur champ d’intervention (rôle d’animation et de facilitation des apprentissages, soutiens de
toutes natures...) n’est pas moindre que dans les
dispositifs traditionnels. Or, bien souvent mise en place
dans un but de réduction des coûts, la “E-formation”ne
satisfait à cet objectif qu’au détriment de la part dévolue
à la fonction tutorale, alors que seuls contribuent
effectivement à une relative égalisation des chances les
dispositifs qui accordent à cette fonction au moins
autant d’attention qu’aux dimensions techniques.
Cette communication se propose ainsi, à travers une
évocation de quelques résultats de recherches sur ce
thème, de montrer que la globalisation des produits de
formation,rendue possible par les TIC, ne peut répondre
à une demande massive, et connaître de la sorte, à
t e rm e, le succès commercial qu’en escomptent la
plupart des promoteurs de la “E-formation”,que si elle
offre un véritable service d’animation du dispositif et
d’aide aux apprenants, personnalisé et diversifié,donc
pluraliste et, par conséquent, plus coûteux qu’il n’y
paraît.
E-learning between globalization of products
and plurality of services
Government decision-makers and telecommunications
managers keep on complaining about France being late
in terms of new technologies development, in general
and especially in the field of education and training. In
order to make up for lost time and to take place in the
international competition, the French production of
educational multimedia products speeds up and, thanks
to national as well as European fundings, v i rt u a l
campuses grow in number, using distance learning
“platforms” which functionalities increase constantly. In
49
France as anywhere else, “E-learning” is today strongly
expanding.
Compared with this production requirement,and though
users are continuously called upon in the speeches
which go along with it, their points of view and their
actual experiences are often underestimated – as it
often happens when action demands prevail.Of course,
first experimentations generally drive to evaluations, but
they are often limited and carried out with artificially
selected populations and/or with people learning
matters which anyway imply the use of computers. On
the other end, at least in the field of education, less
numerous and relatively recent are the research works
analysing, in a real context,the “relations of use”(Vedel,
1994; Glikman, 1995) which are being established
between learners and such technological settings.
Though these new means are reputed to open learning
to a great majority of people, the few research works
carried out by myself and by others researchers in this
field point out the learners’ inequality in face of the
machine,of the mastery of programs, of dealing with the
quantity of available information and of the use of these
tools for an effective educational communication.
Research underlines that, for most of users, the sophistication of technological settings does not compensate
for an insufficiency of “human mediations” (Linard,
1995),on the contrar y.These mediations are all the more
crucial since the setting is more complex and their
sphere of activity (role of facilitator and moderator,
various learning supports...) is not lesser than in
traditional settings. However, often set up in order to
reduce costs,“E-learning”fulfils this objective merely b y
reducing the part devoted to human interventions, even
though only settings which pay attention to the tutors’
role as much as to technological issues actually
contribute to some equalisation of chances.
This contribution so intends, through recalling some
research results about these problems, to show that the
globalization of educational products, which ITCs make
possible, cannot answer to a mass demand, and therefore, in a long run,meet the commercial success which
most E-learning developers are expecting, if it does not
offer real services such as moderating groups and
supporting individual learners.These services have to be
personalised and diversified, i.e. pluralistic – and thus
are more costly than it may seem.
Carmen GÓMEZ MONT
50
A-10
Défi de l’Internet face à la construction des
usages : les cas de deux communautés
mexicaines
Cette communication vise à analyser le processus
d’appropriation d’Internet dans certaines organisations
sociales mexicaines à partir des thèses sur les usages
sociaux des TIC.
Cette recherche touche donc la relation global /local,
c’est-à-dire cherche à identifier le point flexible de la
technologie afin de mettre dans un premier plan les
singularités (diversité culturelle) dérivant de la culture
mexicaine et de certaines communautés d’usagers.
On partira de la construction des réseaux sociaux où le
niveau de créativité et d’expression en ligne devient
important.
Les thématiques à souligner seront les suivantes :
fortification des acteurs
sociaux et identification des métissages à partir des
pages WEB, dont nous analyserons plus spécifiquement
deux aspects : perméabilité culturelle et singularité
d’appropriation.
Il s’agit donc de :
a) Récupérer les principaux projets latino-américains en
ligne faisant appel à un principe d’appropriation de
l’Internet, tels les cas FUNREDES, TELECENTROS et
AMARC, parmi les plus importants. On va analyser ces
initiatives en tant que touchant le champ mexicain,sujet
de notre recherche.
b) Identifier l’existence des politiques de formation face
à l’Internet de la part du gouvernement mexicain touchant certaines couches sociales où la dive rs i t é
culturelle et la singularité dans l’expression deviennent
importantes.
c) Identifier les principaux traits caractérisant le
processus d’appropriation technologique dans certains
groupes sociaux parmi lesquels seront choisies et analysées deux communautés mexicaines :une dans la ville
de Mexico et l’autre dans un village indigène (Oaxaca).
Le but de cette recherche sera donc de vérifier jusqu’à
quel point les thèses développées sur les usages sociaux
des TIC peuvent sáppliquer au processus d’appropriation des TIC dans la société mexicaine.
El desafio de internet ante la construcción de
los usos sociales. El caso de dos comunidades
mexicanas
Esta ponencia tiene como propósito analizar el proceso
de apropiación de Internet en ciertas organizaciones
mexicanas a partir de las tesis de los usos sociales de las
TIC.
Esta investigación aborda la relación global/local, es
decir, busca identificar la versatilidad de una tecnología
a fin de colocar en un primer plano las singularidades
(diversidad cultural) que derivan de la cultura
mexicana y de ciertas comunidades de usuarios.
Se partirá de la construcción de redes sociales donde el
nivel de creatividad y de expresión en línea se tornan
importantes.
Las temáticas sobre las que se pondrá un acento serán
las siguientes: proyección de los actores sociales e
identificación de la mezcla cultural en páginas WEB a
partir de las cuales podría ponerse el acento en dos
puntos: permeablilidad cultural y singularidad de la
apropiación.
Se trata entonces de:
a) Recuperar los principales proyectos latinoamericanos en línea que hacen un llamado a un principio de
apropiación de Internet, como los casos FUNREDES,
TELECENTROS y AMARC, entre los más importantes. Se
analizarán estas iniciativas en tanto toquen el terreno
mexicano, tema de nuestra investigación.
b) Identificar la existencia de políticas de formación
ante Internet de parte del gobierno mexicano y que
tocan ciertas capas sociales donde la diversidad
cultural y la singularidad en la expresión se vuelven
prioritarias.
c) Identificar cuáles son los principales rasgos que
caracterizan el proceso de apropiación de las TIC en
ciertos grupos sociales entre los cuales serán escogidas
y analizadas dos comunidades mexicanas: una en la
ciudad de México y otra en Oaxaca.
La finalidad de esta investigació sera la de comprobar
hasta que punto las tesis desarrolladas ante los usos
sociales de las TIC pueden aplicarse al proceso de
apropiación de las TIC de la sociedad mexicana.
Fabien GRANJON
A-16
Mouvement anti-mondialisation, multitude et
dispositifs de communication sur réseaux
Le deuxième Forum Social Mondial de Porto Alegre
(Brésil),qui peut être considéré comme l’un des signes
tangibles de l’émergence d’un mouvement contestataire
de type transnational,a permis la rencontre de groupements militants considérablement hétérogènes de par
leur taille, leur raison sociale, leur structure, leur origine
géographique, leurs préoccupations, leur degré d’eng agement, etc. Cette hétérogénéité constitutive de ce
nouvel acteur de la critique sociale nous conduit à envisager ce mouvement “anti-mondialisation” selon une
perspective théorique qui pose la nécessité d’une
interrogation qui devra s’effectuer, au moins, selon
quatre dimensions fortement intriquées et dont l’articulation sera également à questionner : a) les formats de
l’action collective se déclinent à différents niveaux
d’échelle (local, national ou transnational) parfois
articulés les uns aux autres; b) la construction identitaire, élément central et problématique de la
constitution d’un acteur collectif de type transnational,
doit notamment être capable de rassembler la multitude
par-delà ses particularités subjectives (dépasser le
simple stade de l’agrégation) et proposer un “êtreensemble” se constituant à partir d’une expérience
commune – par le dépassement des particularismes
dans l’action – liée à ce désir global de libération des
nouvelles formes de souveraineté du capital; c) la
critique sociale transnationale propose des formes
réflexives d’action collective (production de
connaissances, expertise) qui prennent appui sur des
réseaux d’information sociotechniques; d) le travail des
médias “traditionnels”, présenté encore très largement
comme la voie d’accès privilégiée des citoyens à
l’actualité militante transnationale, constitue une
dimension importante de la mobilisation du consensus
et de la construction symbolique des luttes. À l’intérieur
de ces différents axes, nous porterons une attention
soutenue aux rôles que jouent les agencements
sociotechniques.Nous essaierons de démontrer en quoi
les dispositifs télématiques, largement utilisés par les
acteurs de la critique sociale transnationale, peuvent
structurer, sans toutefois les déterminer, la réflexivité,
l’emboîtement des cadres de l’action collective, la
construction des identités collectives et la production
d’information médiatique. Autrement dit, en quoi le
recours aux technologies de l’Internet contribue à
l’émergence, au maintien, voire au délitement d’une
communauté politique protestataire.
Anti-globalisation Movement, Multitude and
Network Communication Devices
The second world-wide Social Forum in Porto Alegre
(Brazil), which can be considered as one tangible sign
of the emergence of a transnational protest movement,
has facilitated the meeting of militant groups whose
heterogeneity consists in their size, their social status,
their structure, their geographical origins, their
preoccupations and their commitments.
This diversity leads us to envisage this anti-globalisation
movement,in theoretical terms, according to four main
considerations:
The formats of collective action,sometimes concerted,
are to be examined at local,national and international
levels.
The identity factor, a central and problematical element
in a transnational body, must be able to unite opinions
beyond subjective specificities and propose an
“integrity”based on common experience—which goes
further than individual actions—linked to the worldwide desire for freedom from the domination of
international capital.
The transnational social criticism proposes reflexive
forms in collective action (knowledge production,
expertise) which rely on socio-technical information
networks.
The work of “traditional media”, still very largely
presented as the privileged route of access for citizens to
transnational militant topics, constitutes an important
vector in the mobilisation of consensus and the
symbolical construction of struggles.
51
Within those four axes, we will concentrate on the roles
played by socio-technical techniques. We will try to
demonstrate in which way the telematic devices, widely
used by the actors of transnational social criticism,can
structure, without determining, the reflexivity, the
interdependence of collective action frameworks and
the building up of collective identities and media
information production. In other words, we will try to
show how the use of Internet technologies contributes
to the emergence, the survival or the disappearance of a
political protest community.
Patrice GREVET
A-7
Informationnalisme, gratuité et modes de
gestion des coûts fixes dans la formation
52
Cette communication s’intéresse aux lignes de force
marquant les expériences utilisant les technologies numériques dans la formation continue et l’enseignement
supérieur initial.
Elle adopte une entrée socio-économique mettant l’accent sur les changements des rapports sociaux associés
aux évolutions des structures de coûts, notamment à
propos de deux facteurs des processus de formation : les
ressources informationnelles objectivées et les compétences engagées dans les interactions personnelles.
Elle se réfère aux tensions entre la duplication gratuite
de l’information et une structure de coûts fixes à trois
niveaux : la production des informations originales, la
constitution des compétences des personnels, les
caractéristiques des systèmes matériels de l’information
et de la distribution des ressources informationnelles.
En s’appuyant sur des données de terrain, la communication développe une hypothèse : les lignes de force
des dispositifs d’enseignement utilisant le numérique à
distance ou en présentiel traduisent pour une part
importante les modes de gestion de la gratuité et des
coûts fixes. Ces divers modes de gestion assemblent,
dans le champ spécifique de la formation, des choix
entre des potentialités contradictoires d’une économie
informationnelle. Il s’agit notamment des rapports
sociaux entre les personnes actives et leurs outils de
travail,des choix entre logiques publiques et logiques de
marché, entre refoulement et engagement des coûts
fixes, entre standardisation et sur mesure, entre fermeture et ouverture de l’usage des outils informationnels,
entre concurrence oligopolistique et coopération de
partage public, entre divers agencements des compétences dans la division du travail.
Informationalism, freeware and management of
fixed costs in education
This paper aims to explore major trends that characterize the use of digital technologies in the fields of
continuing and higher education.
The socio-economic approach adopted here allows us
to underpin some changes in social relationships
associated with the development of the structure of
costs.We focus our attention on two components of the
learning/teaching process in particular: objectified
information resources and skills engaged in personal
interaction.
We claim that there is conflict between free duplication
of information and a structure of fixed costs at three
levels:(1) the production of original information,(2) the
make-up of employees’ skills and (3) the features of
information support structure systems and the distribution of information resources.
Drawing upon empirical data, we make the assumption
that the major trends that characterize technological
learning solutions for distant or on campus learning
convey most of the modes of management of freeware
and fixed costs.
In the field of education, the various modes of management assemble choices amongst the contradictory
potentialities of informational economy, namely in the
following realms: social relationships between working
people and their devices of labour, choices between
public service logic or commercial logic, between
engaging fixed costs or holding them back, between
standardisation or custom-made production, between
promoting or hindering the use of information tools,
between oligopolistic competition and cooperation in
public distribution,and among various ways of ordering
skills in the division of labour.
Olga GUEDES
A-9
New Technologies and Democracy: Brazilian
social movement and the Internet
A convergence of opinions from both left and right
asserts that mass media distort and trivialise democratic
communication.Others have made the small step from
this prognosis to the assertion that the new media of
communication – the Internet,multimedia and computermediated communication (CMC) – can be used to encourage active political citizenship.This heralding of the
Internet as the new “third sphere” of the public
deliberation, untainted by the state or commerce has
been accompanied by a boom of experiments using
CMC to encourage democratic participation. These
projects have attempted to use such“new media”to offer
new channels of access to different exercises of
democracy: information provision, voting, deliberation,
debate and fo rm ation of group organisation. Many
information-based services are also being delivered via
new media. Those range from using governmental web
pages as a way of making the process of governance
transparent and available to the citizens, to experiment
in electronic voting, to encouraging all citizens to use
interactive media to organise interest groups. Although
the impact of the Internet by national government is
seen as crucial to the process of democratisation of the
“network society”,it is perhaps the experiments of the
civil society that might provide insights into emerging
patterns of political communication.Drawing on a piece
of research in which the consumption of the Internet by
the environmental movement was analysed, this paper
examines the potential of the technology to enhance
the green movement political identity, and their political
representation and institutionalisation in the public
sphere.
Nuevas Tecnologías y Democracia: Movimiento
Social Brasileño e Internet
Una convergencia de opiniones tanto de la izquierda
como de la derecha sostiene que los medios de comunicación distorsionan y trivalizan la comunicación
democrática. Otros han dado el pequeño paso desde
este pronóstico hasta la afirmación de que los nuevos
medios de comunicación – Internet, multimedia y comunicación a través de ordenadores (CMC, computers
mediated communication)- puede ser usado para
alentar a la ciudadanía política activa. Este anunciamento de Internet como la nueva “tercera esfera”de la
libre deliberación pública,no cor rompido por el estado
o el comercio ha sido acompañado por un boom de
experimentos usando CMC para alentar la participación
democrática. Estos proyectos han intentado usar estos
“nuevos medios”para ofrecer nuevos canales de acceso
a diferentes ejercicios de democracia: provisión de
información, votación,deliberación,debate y formación
de organización de grupo. Muchos servicios de información están siendo repartidos a través de los nuevos
medios. Éstos se extienden desde utilizar páginas web
del gobierno como un medio para hacer transparente y
asequible a los ciudadanos el proceso de forma de
gobierno, hasta experimentar el voto electrónico, para
animar a todos los ciudadanos a usar los medios
interactivos para organizar grupos de interés. Aunque el
impacto de Internet está visto por los gobiernos nacionales como crucial para el proceso de democratización
de la “sociedad de redes”,son quizá los experimentos de
la sociedad civil los que proporcionen nuevas percepciones de los emergentes modelos de la comunicación
política.Inspirándose en una investigación en la que el
consumo de Internet por el movimiento medioambien-
tal fue analizado, este papel examina el potencial de
tecnología para realzar la identidad política del movimento verde, y su representación política e institucionalización en la esfera pública.
Patrick GUILLEMET
A-7
La médiatisation des cours sur Internet : un
processus d’industrialisation ?
La médiatisation de cours sur Internet constitue une tendance récente de l’évolution des universités québécoises. Qu’elles soient animées par la perspective d’implantation du campus virtuel ou par le simple souci de
tirer avantage des NTIC, ces universités mettent de
l’avant d’ambitieux programmes de modernisation de
leurs enseignements. A ceci s’ajoute évidemment une
préoccupation commerciale manifeste, afin de joindre
la plus grande part possible des étudiants adultes en
emploi.
Les stratégies déployées par les universités dans ce but
sont cependant variées. Dans certains cas, la médiatisation fait l’objet d’une stratégie institutionnelle
concrétisée par le choix d’une instrumentation technologique standardisée, accompagnée par un répertoire
d’opérations de formation et d’assistance. Dans d’autres
cas,l’institution prend plutôt le parti de miser sur le libre
choix des professeurs, quitte à s’écarter des instruments
les plus répandus dans le milieu de l’enseignement
universitaire pour miser sur des outils développés en
son sein.
L’ampleur de ce phénomène de médiatisation amène à
s’interroger sur les effets pédagogiques qui l’accompagnent. Quels avantages et quels inconvénients les
professeurs voient-ils à cette médiatisation de leur enseignement,ainsi que de l’encadrement et de la gestion de
leurs étudiants ? Quels en sont les coûts et les bénéfices
? Existe-t-il à cet égard des différences entre les
professeurs qui utilisent des outils ayant fait l’objet d’un
choix institutionnel standardisé et ceux à qui le libre
choix est laissé? Et que sait-on des retombées de ces
nouvelles formes d’enseignement chez les étudiants ?
Une analyse attentive de ces témoignages permettra
d’établir si ces premières formes de standardisation
confirment les craintes de perte de qualité pédagogique
souvent associées à l’industrialisation de la formation
ou si elles sont porteuses du renouveau annoncé par les
tenants des NTIC en termes d’auto-organisation de l’apprentissage et d’interaction sociale permettant une appropriation accrue des connaissances. Elle permettra
également d’examiner les transformations des rôles qui
les accompagnent et l’évaluation qu’en font les institutions.
53
The mediatization of Web-based courses: an
industrialization process?
The mediatization of web-based courses is a trend in the
recent evolution of Quebec universities. Whether they
are lead by a preoccupation of developing virtual
campuses or by the simple concern of taking advantage
of the new technologies, these universities promote
ambitious programs intended to the modernization of
their teaching methods. Moreover comes an obvious
business concern, as they want to take the largest
possible share of the market of working adults.
The strategies which are used by the universities with
this aim are however dive rs e. In some cases, the
mediatization relies on an institutional strategy based on
the choice of a standardized technological instrumentation,which is accompanied by a number of tutorials and
assistance means. In some other cases, the university
rather decides to allow the teachers to freely choose
their software, at the risk of getting away of the most
commonly used software, or they may encourage the
use of home-developed environments.
The magnitude of this mediatization trend brings the
question of its pedagogical outcomes. What advantages
and what drawbacks are associated by the teachers with
the mediatization of their teaching, as well as the
counseling and the academic management of their students? What do they perceive as its costs and benefits?
Are there any differences in that respect between those
teachers who use standardized tools chosen by their
institution and those who can freely chose their tools?
And what do we know about the impacts of these new
teaching methods on the students?
A careful analysis of this evidence will help to state if
these standardization initiatives do confirm the fears of
a loss of pedagogical quality often associated with the
industrialization of teaching or if they bear its renewal
predicted by the advocates of the new technolo gies, i.e.
self-organization of learning, and social interaction allowing a better integration of knowledge.It will also help
to understand the transformations of the roles in the
teaching process and their analysis by the universities.
Ratiba HADJ-MOUSSA
54
A-13
Quelle politique et quelles identités ?
Télévision par satellite et société post-coloniale
(le cas de l’Algérie)
Cette communication s’appuie sur une recherche de
terrain réalisée en Algérie sur les usages de la télévision
par satellite,les constructions identitaires et la formation
de l’espace public. La télévision par satellite a été
introduite en Algérie au cours des années 1980,dans un
moment d’essoufflement économique alors que le
champ politique s’ouvrait timidement au pluralisme. La
réponse positive et massive des téléspectateurs a été
sans précédent. Les modalités d’acquisition de ce qui
sera appelé la “parabole” varient d’une période à une
autre et s’articulent non seulement à l’accessibilité
monétaire ou à la privatisation de l’acte de voir, de plus
en plus prédominant vers la fin des années 1990,mais
aussi à la réaction virulente des divers groupes
islamistes durant la guerre civile,en particulier au milieu
des années 1990.
Comment dans ces conditions parler d’espace public?
Un tel espace est-il envisageable sans démocratie ? Pour
réfléchir à ces questions, je propose de faire une sorte
d’ethno-carto-graphie des pratiques télévisuelles qui ne
se réduisent pas ici à la réception des programmes et à
leur narration, mais sont inscrites dans l’ensemble des
interactions sociales. Ces pratiques rendent compte à la
fois de la dynamique téléspectatorielle et des échappées créées par la télévision par satellite. Ces dernières
permettent de (re)formuler une critique du système
politique (entre autres de la télévision d’État), d’exprimer et d’affirmer des identités (dans un moment où la
guerre des fictions Occident/Islam est à son plus fort),
d’établir des comparaisons et enfin, de libérer une
parole critique vis-à-vis à la fois du même et de l’autre.
Outre qu’elle donne à voir des enjeux majeurs quant à
la définition inédite du politique et de l’espace dans
lequel il s’inscrit, la télévision par satellite repose
autrement le rapport Orient/Occident, ne serait-ce que
parce que le regard projeté par l’Occident lui est
retourné.
La description qui sera faite de ces pratiques et représentations dessinera le contour – même fluctuant et
incertain – du type de vivre ensemble auquel cette
société aspire.Ce projet n’est pas un phénomène interne
ou limité à l’espace de l’Etat-nation, mais génère des
questions fondamentales sur le rôle et la place des
nouvelles technologies de communications, en l’occurrence ici la télévision par satellite, dans la distinction
espace privé/espace public, espace national/espace
international et enfin, sur la nature des mouvements
sociaux et de la société civile en émergence.
Which Politics and Which Identities? Satellite
Television and Post-Colonial Society (Algeria),
This paper is based on research fieldwork on the uses of
satellite television in Algeria as well as on identity formation and the constitution of a public space. Satellite
television was first introduced in Algeria during the
1980s, at a moment of economic slowdown, yet the
political field was opening itself up to pluralism. The
response of Algerian audiences to the introduction of
satellite TV was overwhelmingly positive.The acquisition
of what will be called the “parabole”obeys to multiple
modalities and varies from one period to the other. It
depends on the monetary access as well as on the
changes in the viewing habit itself (from collective to a
more private one),and is tainted by the virulent reaction
of diverse Islamist groups, in particular in the mid-1990s.
How can someone refer to public space in these
conditions? Could this space be envisionned without
democracy? In order to reflect on these questions, I
suggest to do a kind of ethno-carto-graphy of televisual
practices. These practices are not limited to the
reception of the programmes and to their narration, but
should be inscribed within a larger social framework.
These practices highlight the dynamic of the acts of
viewing and, at the same time, allow the production of a
counter discourse. This counter discourse helps to
(re)formulate a critical stance against the political
system (notably national TV) and to distinguish between
the Same and the Other. Furthermore, it expresses and
affirms certain identities (at a moment where the
fictional war Occident/Islam is at its peak). While
satellite television shows crucial and major issues in
regard to a new (yet unarticulated) definition of politics
and its space of inscription in contemporary Algeria,it
also repositions the relationship Orient/Occident (in so
far as the gaze is simply returned).
The description of these practices and representations
will sketch the lines of the type of “living together” to
which this society aspires.This reflection is not an internal phenomenon limited to the borders of he NationState, but raises fundamental questions about the role of
new communication technologies (in this case satellite
television) for some distinctions (private /public,
national/international),as well as on the nature of social
movements and the emergence of civil society.
Pierre-Léonard HARVEY
voir ➔ Gilles LEMIRE
A-16
A-16
Le contrôle de la qualité des connaissances et
les communautés virtuelles d’apprentissage
L’échange d’information par la communication médiatisée par ordinateur (CMO) et les nouveaux environnements logiciels de type collecticiel et communauticiel
suscitent un mouvement de co-construction des savoirs
en réseau que l’on peut qualifier de socioconstructiviste. Des lieux de formation traditionnels basés sur un
territoire physique bien circonscrit, la société et le
monde des organisations évoluent vers des formes de
plus en plus diversifiées de contextes d’apprentissage
coopératif comme les communautés virtuelles multimédia : vidéoconférence, visioconférence, chat, messagerie de groupe, systèmes multi-a gents permettent aux
individus et aux groupes de produire, de gérer et de
partager des connaissances en réseau : nous assistons à
la naissance des communautés de pratique dans le
contexte du “Knowledge Management”.La mobilité du
savoir gagne du terrain dans des environnements
virtuels où les personnes s’approprient de nouveaux
espaces d’échange par la participation à des projets où
ils effectuent leurs tâches à distance. Des recherches
transdisciplinaires de pointe proposent une interprétation des caractéristiques du télétravail et de la communautique dans des architectures spécialement dédiées à
la culture des milieux organisationnels. Cependant
plusieurs observateurs s’inter rogent sur la capacité des
communautés virtuelles à promouvoir une sociabilité
ou encore à fournir le support émotionnel et le sens de
l’appartenance qui représentent des finalités importantes dans l’univers social des apprenants, des travailleurs et des professionnels. Ils se questionnent sur
l’utilité même du multimédia dans le domaine de la formation.Ils remettent en cause la capacité des systèmes
à produire des connaissances et à en contrôler la
qualité. Alors que d’autres chercheurs clament le
caractère obsolète de la communication face à face
dans de nombreuses situations, certains autres semblent
soutenir que les codes comportementaux et relationnels pourraient se transformer en code informatique,
signifiant par là leur scepticisme quant à la possibilité
des systèmes à produire un savoir de qualité.Qu’en estil au juste ? A partir de l’examen de la définition même
de ce que nous appelons la connaissance, en passant
par la problématique des usages des nouveaux outils et
de l’analyse des réseaux d’apprentissage asynchrone ou
synchrone sur le WEB (en tant que lieux et espaces
d’accès à la connaissance),cette conférence tentera de
trouver un certain équilibre dans ce questionnement
tout en suscitant de nouvelles réflexions.
Knowledge building communities and learning
quality control
New technological environments and the exchange of
information on the Internet are the source of pragmatic
and theoretical developments that we can classify as
socioconsructivist. From territorial education bases, society and the organisational world are evolving toward
virtual education bases in which co-operative learning is
exemplified in what is now called “knowledge building
communities”: videoconferences, chat rooms, e-messages and new applications whereby groups and
individuals may produce, manage and share new information and knowledge. We are witnessing the birth of
new communities in the area known as “knowledge
management”.Information and knowledge invade new
55
territories in which people gradually adopt virtual
meeting places; in the latter they can participate in the
building and management of distance projects. Many
interdisciplinary teams analyse the characteristics of this
new work culture, especially within the context of
organisational culture. However, many specialists
question virtual communities’ ability to promote a new
kind of sociability or even enhance a new sense of
belonging, both of which contributing to the basis for
the construction of meaning in the world of learners,
workers and professionals. They question the virtual
system’s capacity to produce and control knowledge
quality. While other researchers proclaim the obsolete
character of face-to-face communication in numerous
situations, others seem to believe that relational and
behavioural codes will slowly be replaced by computer
codes. Therefore, virtual communities cannot yield
quality knowledge. This is, in a nutshell, the whole
question. Starting with a definition of what we call
“knowledge”and proceeding to examining the use that
new technological tools are put to in knowledge
building networks, we shall try to address this question
all the while raising questions that may shed some light
on this debate.
Laurent HENIN
A-8
Internet, des images aux usages – Analyse d’un
corpus publicitaire
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Cet article tente de retracer cinq années d’évolution de
la société de l’information sur la base des publicités
pour les services Internet de l’opérateur historique belge
relevées entre 1996 et 2001 dans le mensuel Inside
Internet. À partir d’une approche “par le bas” en cinq
étapes, notamment influencée par Barthes et Semprini
et expliquée dans la première partie, l’auteur développe
quatre pistes d’analyse.
La première concerne l’image de l’objet technique dans
les publicités, où l’on se rend compte que l’on tente de
banaliser la technologie et de la faire rentrer dans le
quotidien des utilisateurs comme un élément “naturel”
de leur environnement. Pour ce faire, le discours
publicitaire cache l’objet technique, recourt à de nombreuses métaphores et utilise certains procédés discursifs particuliers comme la “parole-relais”. La seconde
traite du double glissement constaté tout au long des
cinq années couvertes par l’étude : tout d’abord, le lent
passage du public cible des publicités de la sphère
professionnelle vers la sphère privée et ensuite l’appar ition de la thématique des usages au détriment de celle
de l’infrastructure dans la seconde moitié des campagnes. Un rapprochement est établi avec les théories
diffusionnistes de Rogers et de Katz pour expliquer le
glissement très net dans les images d’une population de
“premiers adoptants” aux majorités “précoce” et
“tardive”. La “quête d’usages” de l’objet technique est
pour sa part analysée à l’aide des réflexions de Lévy,
Ellul et Barthes ou encore des travaux de Vedel et Vitalis
ou de Flichy. La troisième piste de réflexion est la lutte
contre le temps et l’espace et le thème de la
“glocalisation”,omniprésents dans le corpus tandis que
la quatrième piste traite des méthodes employées par
les publicitaires pour laisser entendre que la technique
permet à la fois l’accès au savoir universel et l’accès
universel au savoir.
Internet, from images to uses
This paper aims at relating five years of the information
society evolution through the analysis of the advertisements for the internet services of the Belgian telecommunications operator. These commercials have been
published between 1996 and 2001 in the monthly
magazine Inside Internet. Based on a five-steps “bottomup”approach,notably inspired by Barthes and Semprini
and expounded in the first part,the author develops four
topics.
The first one is about the representation of the technical
artefact in the advertisements, where we notice a desir e
to banalise technology and to integrate it into users’
everyday life as a “natural”component of their environment. With this end in view, the advertising discourse
tends to hide the technical artefact, resorts to numerous
metaphors and uses some particular discursive proceedings as the “parole-relais”. The second topic deals with
the double transition observed throughout the five years
of the analysis: firstly, the slow switch of the targeted
audience of the advertisements, from the professional
sphere to the private one and, on the other hand, the
emergence during the second part of the campaign of
the usage thematic to the detriment of the infrastructure
one. A connection is made with the diffusionist theories
of Rogers and Katz in order to explain the discernible
transition from the population of “early adopters”to the
“early”and “late”majorities. The analysis of the “quest of
uses“of the technical artefact is for its part based on the
thoughts of Lévy, Ellul and Barthes or on the works of
Vedel and Vitalis or Flichy. The third topic of analysis is
the “time-space compression” and the theme of the
“glocalisation” that are both very present in the
advertisements while the fourth topic deals with the
various processes used by the commercials’designers in
order to let people believe that technology allows as
well access to universal knowledge as universal access
to knowledge.
Daniel Antonio HERNANDEZ LOPEZ
A-1
La sociedad del conocimiento: nuevas
estrategias del capital y viejas formas de
explotación y opresión política
Esta ponencia sostiene la hipótesis de que Marx fue uno
de los primeros teóricos en analizar,en sus rasgos fundamentales, la llamada sociedad del conocimiento. La
caracterizó como aquella fase histórica concreta del
capitalismo, en la que el conocimiento social general se
ha transformado en fuerza productiva inmediata que
determina la economía y la sociedad. Se demuestra que
aunque las potencialidades de las Tecnologías de Información y Comunicación (TIC) han creado las posibilidades materiales para pasar a un nuevo y superior orden social,esto no es posible porque sufren una severa
restricción en sus usos sociales,debido a que funcionan
como mercancías bajo la ley del valor y al servicio de la
acumulación capitalista en un orden mercantil anárquico.Se argumenta que la convergencia tecnológica se
convierte en la mediación que solapa en un mismo
momento y articulación la enajenación del trabajo y de
la conciencia social, facilitando nuevas estrategias del
capital que rejuvenecen sus viejas formas de explotación y dominación.Como consecuencia de lo anterior:
a) el desarrollo tecnológico en los últimos 20 años no
ha logrado revertir el deterioro constante de las
condiciones de vida de la mayoría; b) el desarrollo
productivo de las TIC ha sido frenado, obligándolas a
deslizarse hacia la especulación financiera y la
industria del entretenimiento;c) hasta ahora las TIC sólo
han servido como palanca decisiva para el incremento
de la acumulación del capital, acompañada ahora de
unos grados desconocidos de alienación de la
conciencia social. Se concluye la necesidad de
socializar los usos de las TIC, la participación plural en
la esfera sociopolítica y la recuperación de la
subjetividad como formas de acercarnos a un orden
social humano y solidario.
The society of the knowledge: new strategies of
the capital and old exploitation forms and
political oppression
This reports sustains the hypothesis that Marx was one of
the fi rst theoretical people who analyzed, in his fundamental features, the called the society of knowledge. He
characterized it as that concrete historical stage of
capitalism when the general social knowledge had
become an immediate productive force that determined
the economy and the society. It is demonstrated that
although the potentialities of the Technologies of
Information (TIC) have created the material possibilities
to pass to a new and superior social order, this is not
possible because they suffer a severe restriction in their
social uses, since they work as goods managed by the
rule of value and the capitalist service of accumulation
in an anarchical mercantile order. It is been argued that
the technological convergence becomes the mediation
that overlaps the alienation of the work and the social
consciousness at the same time and articulation,
providing new strategies of capital that rejuvenate its old
forms of exploitation and dominance.As a consequence
of what is mentioned above: a) the technological
development in the last 20 years has not been able to
revert the constant deterioration of life conditions in the
majorities;b) the productive development of the TIC has
been restrained, forcing them to slip toward the financial
speculation and the industry of entertainment;c) So far
the TIC have only been used as a decisive lever to
increase the accumulation of capital,now accompanied
by some unknown grade of alienation of the social
consciousness. It is concluded that the necessity to
socialize the uses of the TIC, the plural participation in
the sociopolitical sphere and the recovery of subjectivity
as ways of coming closer to a human and solidarity
social order.
Alain HERSCOVICI
A-17
Réseaux électroniques, “nouvelle économie” et
universalisation du marché : à la recherche de
régulations partielles et globales
L’objectif de ce travail consiste à analyser, à partir d’un
point de vue critique, les différentes composantes de la
“société de l’information”.
1) La question relative aux modalités de régulation de
cette “nouvelle économie” nous paraît fondamentale.
Alors que le discours néo-libéral conçoit le développement de ces réseaux comme l’universalisation du marché et de l’efficience qui lui est liée, les analyses
hétérodoxes, entre autres celles menées en termes
d’économie politique de la communication, interprètent ce phénomène comme une instabilité accrue.
Dans ce cas, l’existence d’institutions (au sens large du
terme) est nécessaire pour assurer les différentes régulations et pour contenir cette instabilité “chronique”.Il
est donc possible de parler d’intermédiation électronique
en ce qui concerne le rôle des réseaux électroniques.
2) Ceux-ci concernent deux types de marché : celui qui
est destiné au consommateur final,à partir de l’offre de
service liée à la culture et à la communication,et celui
qui concerne les services fournis aux entreprises. Alors
que le développement du premier type de marché peut
être interprété comme une intensification des processus
de marchandisation de la culture et de l’information,le
second type est directement lié au fonctionnement de
l’économie.Nous pouvons déjà remarquer que la nature
57
de l’information est différente selon les marchés où elle
est diffusée : elle est publique, ou quasi publique, sur le
premier type de marché, alors qu’elle est restreinte et
quasi privée sur le second type.
3) Finalement, nous poserons la problématique suivante : dans quelle mesure cette “nouvelle économie”
introduit-elle des ruptures fondamentales par rapport
aux logiques sociales et économiques antérieures? Telle
nous semble être la question fondamentale aujourd’hui.
Redes eletrônicas,“nova economia”e universalização do
mercado:à busca de regulações parciais e globais.
O objetivo deste trabalho consiste em analisar, a partir
de um ponto de vista crítico, os diferentes componentes
da “sociedade da informação”.1) A questão relativa às
modalidades de regulação de esta “nova economia”que
achamos fundamental:enquanto o discurso neo-liberal
concebe o desenvolvimento dessas redes como a
universalização do mercado e da eficiência a ele ligado,
as análises heterodoxas, entre outras as ligadas à
Economia Política da Comunicação, interpretam este
fenômeno como uma intensificação da instabilidade
econômica; neste caso, a existência de instituições, no
sentido ampla da palavra,é necessária para assegurar as
diferentes regulações e para conter esta instabilidade
crônica. Assim, é possível falar em intermediação
eletrônica, no que diz respeito ao papel assumido pelas
redes eletrônicas.2) Essas redes se relacionam com dois
tipos de mercado:o ligado ao consumidor final,a partir
da oferta de serviços ligados à Cultura e à Comunicação, e o ligada aos serviços para as empresas. Enquanto
o desenvolvimento do primeiro tipo de mercados pode
ser interpretado como uma intensificação dos processos de mercantilização da Cultura e da Informação, o
segundo tipo é diretamente ligado ao funcionamento
da economia.A natureza da informação é diferente, em
função dos mercados considerados: ela é pública, ou
semi-pública quando se relaciona com o primeiro tipo
de mercado, enquanto ela é restrita e quase privada no
que diz respeito ao segundo tipo de mercado.3)
Finalmente, colocaremos a seguinte problemática: em
que medida esta “nova economia” introduz rupturas
fundamentais em relação às lógicas sociais e
econômicas anteriores? Esta é a questão fundamental, a
nosso ver.
Francis JAURÉGUIBERRY
58
A-24
Un nouvel enjeu dans la société de
communication : le droit à la déconnexion
La généralisation des téléphones mobiles,des beepers et
d’Internet,couplée à l’extension de l’urgence dans des
branches de plus en plus nombreuses de l’activité
économique, est en train d’élargir la notion d’astreinte à
des catégories de professionnels jusqu’alors restés en
dehors de la gestion de l’urgence. Par “astreinte”,on désigne le fait d’être constamment disponible, prêt à intervenir immédiatement en dehors des horaires habituels
de travail : la nuit ou l’espace d’un week-end par
exemple.Le coût social du stress,de l’énervement ou du
malaise provoqué par cette extension professionnelle à
des plages horaires et à des lieux privés non prévus pour
cela n’est collectivement pas mesurable.Ce phénomène
semble renvoyer à des problèmes d’ordre purement
individuel ou même psychologique. Nous montrerons
qu’il relève en fait du social et que son analyse peut
conduire à poser l’hypothèse de l’apparition d’une
“nouvelle richesse”et d’une “nouvelle pauvreté” parmi
les “connectés”. Selon cette perspective, les nouveaux
pauvres des télécommunications sont ceux qui ne
peuvent pas échapper à l’obligation de répondre
immédiatement, et qui doivent donc vivre dans
l’urgence et dans l’interpellation continue, et les
nouveaux riches sont ceux qui ont la possibilité de
filtrer et d’instaurer de la distance vis-à-vis de cette
interpellation. Si l’on voulait forcer le trait, il faudrait
écrire qu’il y a d’un côté ceux qui ont le pouvoir de se
déconnecter et donc d’imposer aux autres leur
inaccessibilité,et de l’autre ceux qui ne l’ont pas. D’un
côté,ceux qui peuvent appeler quand ils le veulent et de
l’autre, ceux qui doivent rester en disponibilité d’écoute
permanente. D’un côté donc, ceux qui ont le pouvoir de
se débrancher et de l’autre, ceux qui ont le devoir de
rester branchés. Si cette hypothèse se vérifiait,il y aurait
alors de fortes chances pour qu’une prise de
conscience se fasse autour de ce thème,et qu’un nouvel
enjeu organisationnel et social apparaisse : le droit à la
déconnexion,au différé et au silence.
A new challenge for the communication age: the
right to be disconnected
The increasing availability of mobile phones, beepers
and Internet, combined with the growing need to respond to urgent demands in an increasing number of
sectors of the economy,is currently extending the notion
of being “on call”to categories of workers who until now
have not been involved in dealing with emergencies.
Being “on call”means having to be available at all times,
and ready to take immediate action outside normal
working hours: overnight or during the weekend, for
example. The social cost of the stress, tiredness or
inconvenience caused by this extension of professional
responsibility to private times and places which were
not intended for that purpose cannot be measured
collectively. The phenomenon might be thought of as
belonging to the purely individual or even psychological
domain. We will demonstrate that it has societal
implications and that analysis can lead to the hypothesis
that a “new wealth” has appeared alongside a “new
poverty”among the “connected”.In this perspective the
new “telecom-poor”are those who cannot escape from
the obligation to respond immediately, and so have to
live in an atmosphere of urgent calls and constant
disturbance, and the new “telecom-rich”are those who
are able to filter calls and maintain distance with regard
to these intrusions. A rather rough and ready distinction
can be posited therefore between those who can afford
to “disconnect” and there fo re impose their nonavailability on others,and those who cannot.On the one
hand those who can make calls when they want,and,on
the other, those who have to remain in constant
readiness,available at all times to listen.If this hypothesis
is confirmed, then there is every chance that a new
awareness of this divide will emerge, and a new
organisational and social challenge will appear: the right
to disconnect, to choose when to respond to the
demands of work,and to enjoy some peace and quiet.
Paul JONES
A-5
Beyond ‘Ages’ and ‘Eras’: avoiding societal
projections by typologising ICTs.
This paper examines initiatives which might avoid some
of the elisions characteristic of discussions of the social
assessment of ICTs. In particular it considers attempts to
move beyond the legacy of technologically determinist
societal projections where ‘projection’ is considered a
kind of reductionism in reverse. Such projections include Daniel Bell’s post-industrial society thesis and its
McLuhanist and post-McLuhanist variants (projected
from a less instrumental conception of means of communication).
It is significant that Bell has recently reiterated that the
projection of his post-industrial society thesis grew
directly from his attempt to replace what he believed
were exhausted grand ideologies with more focussed
means of social forecasting.
However, as Garnham has argued, the principal ideological effect of both technological determinism and the
information society thesis (IST) (much influenced by
Bell) is achieved by an unrelentingly ‘optimistic’fatalism
that undercuts the possibility of mobilizing normative
discourses. The conceptual contestation of the elisions
present within the IST is thus one means of moving
beyond such instrumental rationality, so establishing a
more formative role for recently invoked norms such as
a deliberative public sphere.
The key methodological device discussed is the
typologisation of means of communication informed by
reflexively normative assumptions. Such (re)conceptualisation should act as a necessary mediating brake on
the endless projection of ‘information’ eras, ages and
societies. The chief sociological prototypes here are
those of John Thompson and Raymond Williams. As the
failings of many societal projections become evident,
Williams’s efforts in particular may find a renewed
relevance in that they are built on both the norm of an
expansive democracy and on thesis that means of
communication are means of production.
Au-delà des « âges » et des « ères » : éviter les
projections de société en typologisant les TIC
Cette communication examine des initiatives qui pourraient prévenir quelques-unes des élisions caractéristiques des discussions sur l’évaluation sociale des TIC.
En particulier, il prend en considération les tentatives
pour faire avancer, au-delà de l’héritage du déterminisme technologique, les projections de société, où le
mot « projection » est considéré comme une sorte de
réductionnisme à l’envers. De telles projections incluent
la thèse de la société post-industrielle de Daniel Bell et
ses variantes McLuhanistes et post-McLuhanistes (projetées à partir d’une conception moins instrumentale des
moyens de communication).
Il est significatif que Bell ait récemment répété que la
projection de sa thèse de société post-industrielle a
découlé directement de sa tentative pour remplacer ce
qu’il croyait être de grandes idéologies désuètes par des
moyens plus centrés sur les prévisions sociales.
Cependant, comme l’a argué Garnham, l’effet idéologique principal à la fois du déterminisme technologique
et de la thèse d’une société de l’information (TSI) (très
influencée par Bell) est atteint grâce à un fatalisme
implacablement «optimiste»,qui réduit la possibilité de
mobiliser les discours normatifs. La contestation
conceptuelle des élisions présentes dans la TSI est donc
un moyen d’avancer au-delà d’une telle rationalité
instrumentale en établissant un rôle plus formateur pour
des normes récemment invoquées telles que la sphère
publique de délibération.
L’outil méthodologique clef examiné ici est la typologisation des moyens de communication basée sur des
hypothèses normatives réfléchies sur elles-mêmes. Une
telle (re)conceptualisation devrait agir comme un frein
médiateur sur la projection incessante des ères, âges et
sociétés de l’information. Les prototypes sociologiques
essentiels ici sont ceux de John Thompson et Raymond
Williams.Alors que l’échec de beaucoup de projections
de société devient évident, les efforts de Williams en
particulier peuvent trouver une pertinence renouvelée
dans le fait qu’ils sont fondés à la fois sur la norme d’une
démocratie expansive et sur la thèse que les moyens de
communication sont des moyens de production.
59
Jean-Thierry JULIA
A-8
Technologie et émancipation
“Les nouveaux médias captivent le public des spectateurs
et des auditeurs, mais en leur retirant par la même
occasion toute ‘distance émancipatoire’”. Comment
l’affirmation de Habermas en 1962 peut-elle être lue
aujourd’hui? Les médias ont changé, et le débat en
sciences de la communication verse parfois à une
réhabilitation du sujet, notamment autour du technologique, quand gagnent l’interactivité, la navigation et
ses parcours choisis, des lectures multimédia,
l’esthétique de la relation... Avec l’avènement des TIC,
succède à celle de flot une logique de club, qui défait le
nombre pour miser sur l’adhésion de chacun; émergent
des sociabilités par le net et des communautés virtuelles
qui remédient à la destruction du lien social; là où
d’autres a contrario voient grandir les tribus aux dépens
de ces individus. Le questionnement initial ne trouvera
ainsi d’éventuelle réponse que dans une analyse
dialectique de cette volonté émancipatrice et de la
distance corollaire invoquées par le penseur. Cette
constante ambivalence sera mise en évidence, au cœur
même des TIC, quand l’utilisateur accède à des
dispositifs de manipulation, voire de trituration, de recréation des contenus, quand il devient acteur dans la
médiation.Ainsi verra-t-il son geste et son toucher dès
lors mis en œuvre dans un dispositif devenu haptique,
procédant au fondement de son identité corporelle.
Pourra-t-il encore désormais,immiscé dans un processus
de recommencement et de réitération qui viendra
consacrer l’ensemble, approcher la dimension toute
ludique qui teinte ces pratiques communicationnelles
renouvelées.
De nombreuses fois , l’individu pourra être affirmé.Mais
qu’en sera-t-il à son tour du sujet,qui aura pu accaparer
ou délaisser, acquiescer ou contester, mais sans dire ? Il
aura été à l’instar de l’enfant observé par Freud,
protagoniste dans le jeu du “fort-da”de la bobine lancée
au loin,mais muet,quand l’aboutissement aurait dû en
être cette affirmation émancipatrice du sujet.
Technology and emancipation
60
“New media are attracting the audiences and listeners,
but they prevent them from being aware of any
emancipating distance”. How can this statement from
Habermas in 1962 can be thoroughly understood today?
The medias have changed, and the debate in communication science sometimes tends to a return to the
subject,especially on technology, as interactivity, surfing
or chosen ways, multimedia readings, aesthetics of the
relation too, are getting deeper and deeper. With
information and communication techniques, the “flow
logic”is turning into a “club logic”, which is canceling
numbers by promoting the adhesion of anyone; on the
internet, relationships and “virtual communities” are
emerging, supplying the lack of social link; whereas
some authors find a spreading of tribal structures versus
individuals’identity.
The initial question could find an answer only through a
dialectic analysis on this emancipative will and the
corollary distance expressed by the thinker. This lasting
ambivalence will be properly highlighted in the information and communication techniques, when the user has
access to materials on manipulating,or on triturating,on
re-creating contents, i.e. when he acts willingly in
mediation.So, his gesture and his touch are involved in a
haptic process that belongs to foundation of his body
identity. He is now involved in such a starting again and
repetition process, and then he is nearing ludic aspects
which is brought in this new communicational practice.
Several times, information and communication techniques assert the individual.But the subject, who could
have taken or left contents aside, attested or contested
ideas, won’t have said anything. He will have behaved as
the child observed by Freud,playing the main part in the
“fort-da” game, of the reel cast away; but mute, when the
issue should have been that emancipating assertion of
the subject.
Patricia JULLIA
A-3
How web habits develop according to the
mediatized communication situation via the
Internet
The media’s pressure tries to convince us that anything
is possible on the Internet. We will try to clarify the
plausible web habits in relation to how people use the
Net and in relation to the existing communication
situations.We will focus both on the editor who makes a
communication offer and the user who appropriates it
(or not).
First, we will introduce a typology of the Web sites on
line. Our aim is to spot the editors’projects in their own
context in order to understand which uses they will
“offer” thanks to the setting up of technical devices.
Classifying the Web sites involves structuring the
hyperdocument, locating it in time and evaluating its
mediatized communicative potentialities (commitment
to the relationship). The web balances between two
extremes which are the transfer from one way of
broadcasting to another (from paper to electronics) and
how new web habits emerge.
Then,based on four Web sites study-cases, we will try to
explain the concepts which qualify the different
types of communication situations. The edition
context – through the device-integrated potential –
implies a specific way of browsing on the Net. The
possibility of individual browsing is built-in.Each device
qualifies thanks to the potentials of participation to
communication and the structuralization of the relationship. Between the informative and communicative
aspect, the device makes the relationship possible or
not.
Finally, the last point we need to solve is how this
relationship evolves through the technological
devices.This third part will give us the opportunity to relocate communication situations in the developing web
habits by favoring the relational and even inter-actional
approach which emerges from these exchanges.
La constitution des usages en fonction de la
situation de communication médiatisée via
Internet
La pression médiatique tente de nous convaincre
qu’Internet est le lieu de tous les possibles. Nous allons
préciser les usages qui s’avèrent plausibles sur le réseau
en relation avec les situations de consultation et donc
de communication qui y sont présentes . Notre attention
se portera,dans un double mouvement,sur l’éditeur qui
fabrique une proposition de communication et l’usager
qui se l’approprie (ou pas).
Dans une première partie, nous présentons une
typologie des sites Web en ligne. Notre démarche vise
à repérer les “projets” des éditeurs en situation, pour
comprendre quels usages ils vont “proposer” grâce à la
mise en place de dispositifs techniques. La catégorisa tion des sites en ligne passe par la structuration de
l’hyperdocument,l’inscription temporelle du site et les
potentialités de communication médiatisée (engagement à la relation).Le Web oscille entre deux extrêmes
qui sont la transposition d’un mode de diffusion à un
autre (du papier à l’électronique) et l’émergence de
nouveaux usages.
Ensuite, à partir de quatre études de cas de sites, nous
tenterons de préciser les concepts qui qualifient
différents types de situation de communication. La
situation d’édition renvoie, par le possible incorporé
dans le dispositif, à une situation de consultation
particulière. Chaque dispositif se qualifie donc par les
potentialités de participation à la communication et de
structuration de la relation. Entre dimension
informationnelle et communicationnelle, le dispositif
autorise ou non la relation.
Pour conclure, la question qui nous reste à résoudre est
de savoir comment se construit cette relation au
travers des dispositifs techniques. Cette troisième
partie nous donnera l’occasion de resituer les situations
de communication dans les usages en construction en
favorisant le côté relationnel, voire interactionnel qui
émerge de ces échanges.
Ali KHARDOUCHE
A-5
De la radiomessagerie à l’Internet mobile : la
convergence entre les radiocommunications et
l’Internet
Tout d’abord, nous désirons mettre l’accent sur l’opportunité de recherches liées à un type de convergence
particulière : celle qui lie les télécommunications et la
télématique en France. Certes, cette convergence avait
débuté avec l’intégration de la radiomessagerie au
Minitel, mais elle s’est accélérée surtout grâce à
l’apparition d’Internet,et grâce aussi aux stratégies des
opérateurs de télécommunications en France.
Ensuite, nous voulons montrer les différences entre les
radiocommunications et l’Internet. Leurs histoires sont
différentes à plus d’un titre. Ces deux filières sont apparues à des moments différents. Les entreprises et les
autres acteurs qui les ont développées étaient également différents à l’origine,ce qui avait des répercussions
quant aux modèles économiques recherchés si nous les
comparons à ceux d’aujourd’hui. Autrement dit, les
logiques de rétribution se sont opposées voire affrontées. Ce qui est intéressant pour les SIC, c’est de considérer la convergence comme un objet d’étude
dynamique qui a évolué dans le temps et a connu des
étapes marquantes. Quelles sont ces étapes marquantes ? Quelles sont leurs bornes ? Nous considérons
(pour des raisons pratiques) que cette convergence
devient importante à partir de 1994 et continue
actuellement.Ainsi,nous dégagerons des étapes quant à
l’avènement de technologies clés, sans lesquelles
aucune convergence ne pourrait être envisagée. Ces
technologies concernent les normes de radiomessagerie et de téléphonie mobile, de réseaux,d’affichage et
de programmation,etc.
Enfin,l’Internet mobile connaît un développement encore plus problématique quand nous pouvons le relier à
celui des industries culturelles En effet, il semble que
nous pouvons dissocier deux stades de l’Internet
mobile : l’Internet mobile écrit (simple) et l’Internet
mobile audio/vidéo (complexe) qui permettrait à terme
le m-commerce.
From Paging to the Mobile Internet: The
convergence between radio communications
and Internet
First, we focus this paper on a particular type of
convergence: The telecommunications and telematics
in France which started at the beginning of the 80’s with
the integration of the paging system and the Minitel,
improved with the success of the Internet and due to the
strategies of the Telecommunications Operators in
France.
61
Secondly, we’d like to show the differences between
Paging and Internet. Their histories are different. These
systems appeared at different moments and the firms
and actors developing theses systems were and are
different too. Thus, there are repercussions on the
economical models of theses systems when compared
to these developed today. In other words, the retribution
logics have been opposed and confronted.
What is important for the Information and Communication Sciences is to consider the convergence as a
dynamical study object that has evolved with time and
has known important stages. What landmarks and
stages? We could consider for practical reasons, that this
convergence has a real existence since 1994 and
continues now.
Then, we would consider stage connecting with the
arrival of new technologies as keys factors, without
which convergence between the internet and radiocommunications cannot exist. Theses technologies
concern the norms of paging and mobile phone, the
norms of networks, screen editing and programming
and so on …
Finally, the emergence of the mobile Internet knows a
more problematic development when we can marry it to
the cultural industries. In fact, it seems that we could
dissociate two levels of the Mobile Internet:the written
mobile internet (simple) and the audio-video mobile
internet (complex) that could permit at term the M –
commerce.
Junghoon KIM and
Tomoaki WATANABE
A-22
The Social Construction of the Internet and
Emerging Problems of Internet Governance
62
Who should regulate the Internet? Who should
determine the technical standards? And who should
solve disputes surrounding the domain names? Since
the U.S. government decided to commercialize the
Internet officially in the early 1990s,accompanied by the
increasing globalization of the Internet,these important
governance issues ha ve been posing new challenges to
policy-makers,governmental agencies, and users around
the wo rl d. Specifically, traditional decision-making
process for the governance of the Internet,characterized
by flexibility, openness and mutual trust, is becoming
inadequate for dealing with highly contested issues such
as Internet standards and domain names.
This paper is an analysis of the change in the decisionmaking process based on the Social Construction of
Technology (SCOT)’s framework. After describing a
history and technological properties of the Internet
briefly,major characteristics of early Internet governance
system are identified. Contrasted with the earlier
governance system is that of domain names, especially
the way the Internet Corporation for Assigned Names
and Numbers (ICANN) is structured. ICANN is a nonprofit, private institution to administer domain name
issues. This U.S. based institution is analyzed as a
symptomatic example of an effort to cope with diversity
of relevant social groups (stakeholders, groups from
different socio-economic background) and growing
interpretative flexibility among those groups. Specifically,it is observed that formalization of the decision-making
process and conflict resolution is a major means to limit
diversity in multi-directionality of the development of
the Internet.
La construction sociale de l’Internet et les
problèmes émergents de la gouvernance de
l’Internet
Qui devrait réglementer l’Internet? Qui devrait déterminer les standards techniques ? Et qui devrait régler les
différends portant sur les noms des domaines ? Depuis la
décision au début des années 90 du gouvernement
américain de commercialiser l’Internet et la globalisation constante de ce dernier, ces importants problèmes
de gestion ont constitué de nouveaux défis pour les
responsables politiques, les agences gouvernementales
et les usagers dans le monde entier. En particulier, le
processus traditionnel de prise de décision pour la
gestion de l’Internet, caractérisé par la flexibilité,
l’ouverture et la confiance, est en train de devenir
inadéquat quand il s’agit de questions aussi épineuses
que les standards de l’Internet et les noms des
domaines.
Cet article est une analyse des changements dans le
processus de prise de décision dans le cadre du Social
Construction of Technology (SCOT).Une brève présentation de l’histoire et des particularités techniques de
l’Internet est suivie des caractéristiques essentielles du
système de gestion de l’Internet à ses débuts. On procède alors à une comparaison de la gestion ancienne
des noms des domaines avec les pratiques récentes, en
particulier la manière dont Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) est structuré.
L’ICANN est un organisme privé à but non-lucratif
chargé de l’administration des problèmes liés aux noms
de domaines. Cet organisme, basé aux USA,est analysé
comme un exemple caractéristique de l’effort pour faire
face à la diversité des groupes sociaux (groupes
d’origines socio-économiques variées) et à la flexibilité
en matière d’interprétation parmi ces groupes. En
particulier, on arrive à la conclusion que la standardisation du processus de prise de décision et de résolution
des conflits est un moyen majeur de limiter la diversité
dans le développement de l’Internet.
Juan-Luis KLEIN
voir ➔ Jean CARRIÈRE
A-14
Sofia KOCERGIN
A-17
Le “guichet unique” : son rôle dans la
structuration du média Internet
L’objectif de cet article est d’examiner les changements
apportés par la numérisation dans la structuration de la
fonction centrale de nouveaux médias interactifs. En
effet, la numérisation a permis une dissociation entre
contenants et contenus. Cette dissociation favorise à la
fois une restructuration des filières impliquées
(audiovisuel, informatique, télécommunication) et
l’entrée en scène de nouveaux acteurs. Les nouvelles
formes d’articulation entre les contenants et les
contenus sont souvent mises en valeur par les différents
outils et plates-formes. La définition des fonctionnalités
des plates-formes devient alors importante et conduit
visiblement à la maîtrise de cette articulation,ainsi qu’à
la conjonction offre/demande.
Nous faisons l’hypothèse que des acteurs se positionnent comme intermédiaires en cherchant à agir comme
“guichet unique”,c’est-à-dire capable de répondre à tout
type de demande de l’amont comme de l’aval et de
croiser différents types de logiques socio-économiques
(kiosque, éditorial, flot et club).
L’enjeu pour ces nouveaux intermédiaires est de garder
la maîtrise de la chaîne de la valeur, en s’établissant
comme un méta-éditeur qui articulerait les fonctions de
prescripteur pour les usagers, d’agrégateur de contenus
et de services et de concentrateur de recettes.
Par l’observation de l’articulation de différents acteurs
et éléments clés, nous souhaitons dégager des règles
que les acteurs s’imposent au fur et à mesure que le média Internet se structure. Nous essaierons de considérer
également le degré et les perspectives d’industrialisation
des différentes fonctions et les formes de modélisation
tant des usagers que des interactions qui sont mises en
oeuvre. Ce qui nous conduira à réfléchir aux limites de
la médiation technique par rapport aux contraintes
objectives du social.
The “proprietary gate-keeper”: its role in the
structuring of the Internet as a media
The aim of this article is to look at the changes brought
by digitalization in structuring the central function of
new interactive media. In fact, digitalization made it
possible to dissociate the content from the media. This
dissociation leads to the restructuration of the implied
industries (audiovisual,computing,telecommunications)
and to the appearance of new market players. Different
tools and platforms often enhance the value of the new
forms of articulation between the media and the
contents. Therefore, defining the functionalities of the
platforms becomes important and it obviously leads to
control the articulation between offer and demand.
We assume that actors position themselves as intermediaries trying to act as the “proprietary gate-keeper”,a
“guichet unique”,i.e. they want to be able to answer any
type of demand, coming both from final users and
service and product providers and to cross different
institutional forms of the commodification and industrialisation of culture, information and communication
(publishing, flow, club and kiosk logic).
The stake of these new intermediaries is to keep control
over the value chain, by establishing themselves as metaeditors which would articulate the prescriber functions
for the users, aggregating functions for content and
service providers as well as the functions related to the
concentration of revenues.
Observing the articulation of different market players
and key elements leads to draw rules that the actors
impose to themselves as the media Internet is structuring itself.We will try to consider also the industrialisation
degrees and perspectives of the different functions and
to consider which modelling forms of the users and
interactions are implemented. This will lead us to think
about how far we can go in technical mediation in
comparison with the objective constraints of social
issues.
Behnam Rajabi KOUCHI
A-11
Information city and achieving sustainable
urban form
This paper is an attempt to identify;whether information
city is a sustainable one or not?
The objectives were defined in this paper, first, whether
Information city could encourage social integration and
civic involvement? Second, how and to what extend
information city could be environmentally sustainable.
The paper will examine two contradictory theories and
predominant urban form: the compact city and urban
dispersal which represent two different patterns of social
life and urban development. It seems that the existing
paradigms and theories such as the compact city and
urban dispersal are unable to give a clear picture of the
relationship between ICT and urban sustainability. The
overall review of the literature suggests that a compact
urban form could be socially interactive and environmentally sustainable.
This paper discuses fi rst,the importance of the relationship between technological changes and urban form,in
one hand and the quality of life on the other. Second, it
63
will describe the main characteristics of information city
and sustainable urban form. Finally, it will focus on the
main objective of this paper – whether information city
could be sustainable in terms of social inclusion and
urban development.
Keywords: Information Communication Technology
(ICT),Urban form,Sustainability,Social inclusion,Quality
of Life ( QoL),Information city
stratégique dans la visée administrativo-économique de
transformation des conditions d’accès au système sociosanitaire et de mobilisation des consommateurs afin,
d’une part,de montrer que les conditions de possibilité
pour une autre façon de construire les AI en santé
existent bel et bien et, d’autre part, d’énoncer les
conditions qui pourraient faire que cette construction
des AI en santé soit socialement et humainement
progressiste.
Jean- Guy LACROIX
The sociological and political sense of the
construction of electronic highways in health:
when the computerization and comodification
of health service advances, the democratization
of access to health cares retreats.
A-19
Le sens sociopolitique de la façon de construire
les autoroutes de l’information dans le secteur
de la santé : quand l’informatisationmarchandisation des services de santé
progresse, la démocratisation de l’accès aux
soins régresse.
64
L’objectif de cette communication est de resituer la mise
en place des autoroutes de l’information (AI) dans le
secteur de la santé dans le contexte de l’informatisation
de la société et,plus largement,dans celui du passage à
la société néolibérale afin d’en établir le sens
sociopolitique.
En s’appuyant sur les travaux effectués dans le cadre
d’un projet conjoint France-Québec de recherche, plus
particulièrement ceux concernant l’étude de
l’effervescence expérimentale à laquelle cette mise en
place a donné lieu, nous voulons montrer, dans un
premier temps, que cette construction des AI dans ce
secteur d’activité sociale stratégique des sociétés
contemporaines ne répond pas à un besoin intrinsèque
de ce secteur et que l’organisation informatisée du
système sociosanitaire n’est pas nécessairement
supérieure à l’organisation antérieure. Il s’agit de fait
d’une décision politique, arbitraire, de changer le
système de soins en réorganisant fondamentalement,
d’une part, l’organisation du travail médical et,d’autre
part,le mode d’accès aux soins.C’est à ce dernier aspect
que s’attarde par la suite la communication.
Dans un deuxième temps, nous voulons montrer que les
AI sont un instrument permettant d’accroître substantiellement la surveillance sur les citoyens, les patients, et
de restreindre l’usage du système de soins dans un
contexte social,technique,économique et politique qui,
au contraire, élargit qualitativement l’utilisation des
soins médicaux (le passage au suivi médico-sanitaire en
continuité), du moins potentiellement. Cette contradiction indique bien que le sens sociopolitique de la
construction des AI en ce qui regarde le citoyen est la
transformation des conditions socio-économiques
d’accès aux soins.
Finalement,dans un troisième temps, en s’appuyant sur
les deux constats précédents, nous voulons faire une
critique de la notion d’auto-soins qui joue un rôle
The objective of this communication is to tie the construction of electronic highways (EH) in health to the
process of computerization of the society and, more
largely, to the transition to the neoliberal society in order
to establish his sociopolitical sense.
On the base of works realized in a joint program of
research (France-Quebec), more specifically those on
the experimental effervescence caused by the building
of EH in health, we want to show, first, that this
construction in a strategic sector of social activity in
today societies don’t answer to an intrinsic need of this
sector and that computerized organization of the health
system is not necessarily superior to the previous
organization.In fact,it is a political decision,arbitrary, to
change the health care system by a fundamental
transformation of the medical work organization,on one
hand,and the way of access to health cares,on the other
hand. It is into that last aspect that the following parts of
the communication are focusing.
In a second moment, we want to show that the EH are a
means, an instrument, to substantially increase the
surveillance,the control,on the citizens,the patients,and
to restrict the use of health care system, in a social,
technical, economical and political context which, on
the contrary, invites to qualitatively enlarge the utilization of medical care (the transition towards a continuous sanitary and medical following), at least
potentially. This contradiction clearly indicates that the
sociopolitical sense of the building of EH in this sector,
concerning the citizen, is the transformation of the
socioeconomic conditions of access to the health care.
Finally, in a third moment, on the base of the two
previous remarks, we want to criticize the notion of
selfcare who plays a strategic roll in the administrative
and economic way to think the transformation of
conditions of access to the health care system and the
mobilization of “consumers”, in order to show that the
conditions of possibility for an other way to build the EH
in health clearly exist and to identify the conditions
appropriate to make this construction socially and
humanly progressive.
Jean-Guy LACROIX
TR-2
La concentration : inévitable, nécessaire, utile,
nuisible ?
L’objectif de cette communication est de mettre l’emphase sur les conséquences tant politiques qu’économiques de la concentration de la propriété privée dans
le secteur de l’information-communication.
Dans un premier temps, nous allons évoquer un ensemble de cas de concentration de la propriété privée
dans le secteur des TIC afin d’illustrer le niveau très
élevé que cette concentration atteint et se demander si
on peut encore continuer dans cette direction sans que
la place du citoyen ne soit réduite qu’à une participation à titre de consommateur payant.
Dans un deuxième temps, nous rappellerons d’abord
que cette concentration conduit à une hypercentralisation de la capacité de contrôle des contenus pour ensuite nous pencher sur le problème de démocratie que
cela pose et indiquer qu’à terme cela pourrait conduire
à la contestation de la légitimité de l’appropriation économique privée, du moins dans ce secteur d’activité.
Dans un troisième temps, nous allons nous questionner
sur le caractère adéquat ou non de l’appropriation privée pour la mise en valeur de la connaissance, de l’information et de la communication sur le plan de la finalité
d’usage de ces biens et services.
Finalement, nous avancerons quelques hypothèses sur
la ou les dynamique(s) qui risquent de marquer l’évolution du secteur et les conséquences qu’elles pourraient
avoir sur les conditions de concurrence.
The concentration of private property:
unavoidable, necessary, useful, noxious?
The objective of this communication is to focus on the
political and economic consequences of the private property concentr ation in the information-communication
(ICT) sector.
In a first moment, we will evoke a few cases of private
property concentration in the ICT sector in order to illustrate the very high level of this concentration and to
evaluate the possibility to pursue in that direction
without limiting the citizen at a consumer and customer
role.
Secondly, we will remind that concentration conducts to
a hypercentralization of the control on contents before
studying the democracy problem which results of that
and indicate that problematic may conduct to the
protest of legitimacy of private economic appropriation,
at least in the ICT sector.
In a third moment, we will wonder about the adequacy
of the private property to valorize knowledge, information and communication in regard to the finality of the
uses of those goods and services.
Finally, we will advance a few hypothesis on the dynamics which may influence the evolution of ICT and the
consequences that dynamics may have on the competition conditions.
Jean-Paul LAFRANCE
A-17
Analyse socio-technique du commerce
électronique
Le développement du commerce électronique (CE)
grand public (B à C) constitue un enjeu majeur du développement des services Internet, promis à une croissance exponentielle. Nous avons mené une étude sur
une vingtaine de sites en B2C (Business to Consumers)
et d’une dizaine en B2B (Business to Business),pendant
que le laboratoire français CNET/DIH/UCE faisait le
même travail avec la même méthodologie auprès d’une
trentaine de sites semblables et de leurs prestataires de
technologies.
Le but de l’étude a donc été de mener des entretiens sur
les stratégies des marchands, leurs modèles d’affaires,
leurs contraintes logistiques, l’analyse des comportements de consommation en ligne et les offres de
services en ligne.
Les principaux points de l’étude concernent :
• le rôle des technologies dans l’échange commercial :
comme le disait un interviewé,le CE est d’abord et
avant du commerce et c’est parce qu’il y a déjà des
transformations majeures dans l’activité commerciale que peut se réaliser le CE;
• le changement organisationnel intervenu dans l’entreprise, suite à la mise au point du service;
• le rôle des innovateurs dans la prise de décision d’implanter un système de CE;
• le site comme outil de médiation;
• la dialectique réel/virtuel du lieu de l’échange, la tension local/international dans l’activité commerciale.
Jacques LAJOIE
➔ Micheline FRENETTE
A-18
voir
65
Teresa LA PORTE y
Teresa SÁDABA
A-24
NIZA: una cumbre, dos temas, muchas visiones.
La nacionalización de un debate internacional
(o global)
El debate sobre la reforma institucional y la ampliación
de la Unión Europea han sido dos de los temas principales de la cumbre de Niza,desarrollada el pasado mes
de diciembre. La cumbre, caracterizada por las divergencias previas entre Francia y Alemania, centró los
debates en torno al nuevo reparto de votos de los estados miembros y dejó otros asuntos pendientes de
resolver, como por ejemplo, la posibilidad de crear un
texto constitucional comunitario.
La presente ponencia analiza el proceso de reforma e
integración que se debatió en la cumbre, la idea de
Europa que manifestaba y la actuación concreta de los
gobiernos de España, Francia,Reino Unido y Alemania
en estos aspectos. Concretamente, la ponencia propuesta analiza estos temas a través de la cobertura realizada
por la prensa europea del acontecimiento: la imagen
que se transmitió sobre la cumbre,sobre la actuación de
los gobiernos y sus aspiraciones en los debates
institucionales, los temas que se trataron y los
protagonistas de aquellos días.
Desde la teoría de la mediación informativa,por la que
se explica que los medios de comunicación más que
presentar los acontecimientos los representan, se
abordan las informaciones que se ofrecieron por los
periódicos nacionales más importantes. A través de su
cobertura,se obtienen diferentes visiones de los acontecimientos, mostrando una adaptación nacional (local)
de un proceso político internacional (global).
El estudio realizado combina una metodología de
análisis de contenido cualitativo con otro cuantitativo.
En total se analizan más de 400 noticias relativas a la
cumbre de Niza aparecidas en los principales diarios de
España (El País, ABC), Francia (Le Monde, Le Figaro),
Reino Unido (The Times, The Guardian) y Alemania
(Frankfurter) durante tres semanas del mes de
diciembre de 2000.
NICE: one summit, two topics, many visions. The
nationalization of an international (or global)
debate
66
The debates about institutional re fo rm and about
extension of the European Union were two of the principal topics of the Nice Summit held last December.The
conference, characterized by the longstanding differences between France and Germany, centered around
the new distribution of the votes of the member states
and left the other issues pending resolution,such as, for
example, the possibility of creating a common constitution.
The present report analyzes the process of reform and
integration that was debated in the conference, the idea
of Europe that was manifested, and the concrete action
of the European governments of Spain, the United
Kingdom,France,and Germany in these aspects.Concretely, the completed report analyzes the following topics
through the press coverage in these four nations: the
image that was transmitted of the conference, the image
of the different governments and their aspirations in the
institutional debates, the topics which were discussed,
and the protagonists during these days.
Given the theory of informative intervention, which
states that the means of communication do not simply
present the events, but represent them, the information
which is undertaken is that which is offered by the most
important national periodicals. By means of their
coverage, these end up defining different visions of the
incidents, in what stands out in the writings of the media
in the national (local) adaptation of the international
(global) political process.
The completed study combines the methodologies of
qualitative and quantitative analysis of content. In all,
more than 500 news pieces relating to the Nice Summit
which appeared in the principal newspapers of Spain
(El Pais, El Mundo, ABC), France ( Le Monde, Le Figaro),
United Kingdom, (The Times, The Guardian), and
Germany are analyzed. The period of analysis covers
three weeks of the month of December 2000. For the
analysis of the content,a code of thirteen variables have
been analyzed using statistical formulas, and this has
been complemented by qualitative analysis.
Marin LEDUN et Laetitia SCHWEITZER
A-9
Entre rationalité technique et logiques
marketing : le cas du vote électronique en
France
Dans quelle mesure l’introduction d’enjeux industriels
dans le processus de vote et partant, la construction
d’un marché,même en cours de structuration,peut-elle
traduire, outre une certaine normalisation du procès de
fabrication des suffrages via l’imposition de standards
techniques, une entreprise de normalisation des
comportements des
citoyens, en même temps que d’évacuation de la consistance symbolique du vote ? Si les discours produits
massivement en référence à la “société de l’information”,à la fois par les acteurs du champ professionnel
spécialisé dans la communication et la mise en oeuvre
de systèmes d’information, et par les acteurs du politique, relayés par les médias, concourent à diffuser une
idéologie caractérisée par la relation dialectique qu’elle
établit entre “progrès social” et “progrès technique”, le
pragmatisme dont font preuve nombre de responsables
politiques, par assimilation de la culture managériale,
favorise l’imposition d’un sens commun gestionnaire,
qui vise avant tout l’efficacité. Les dispositifs humains
sont ainsi appréhendés de façon à être inscriptibles
dans des dispositifs techniques, dans une démarche
rationalisante et normative. Le dispositif socio-technique
organisé à l’occasion d’élections apparaît, dans cette
perspective, comme un quelconque autre appareil de
production pouvant prétendre à la rentabilité, à la
fiabilité,à la flexibilité.Par ailleurs,la reformulation de la
symbolique du vote par des “experts”visant avant tout
l’acception des interfaces homme-machine par les
“utilisateurs” participe à sa neutralisation. Car si la
technique comporte une dimension prescriptive et
normalisatrice, eu égard à la rationalité qu’elle véhicule,
elle ne contribue pas moins à façonner l’intelligibilité
des rapports sociaux qu’elle médiate et organise, et des
phénomènes sociaux qu’elle contribue à structurer.
Between Technical Rationality and Market
Logics: the Case of Electronic Voting in France
To which extent the introduction of industrial stakes in
the voting procedure and hence the construction of a
market, even in the course of structuration, that is
facilitated by some normalization of vote fabrication
through the assignment of technical standards, can
express a normalization process of citizen behaviours as
well as the removal of the vote symbolic consistency?
On one hand, the discourses largely refered to the
“Information Society”, both by the actors in the
professional field specialized in communication and in
the implementation of information systems, and by the
political actors, relayed by the medias, contribute to the
diffusion of an ideology based on a dialectical
relationship between “social progress” and “technical
progress”.On the other hand,the pragmatic behaviour of
many political officials, through the assimilation of
managing culture, favours the assignment of management as a common obviousness that basically targets
efficiency.The human devices are thus approached in a
way that they can be inscribed in technical devices,
therefore following a normative and rationalizing
process. The social and technical devices set up for
elections appear in this perspective as any other
production system referring to profitability, liability and
flexibility. F u rt h e rm o re the re fo rmulation of vote
symbolics by“experts”aiming at the acceptation of manmachine interfaces by “uses” takes part in its
neutralization. Thus, even if the technique implies a
prescriptive and normalizing dimension regarding its
induced rationality, it nevertheless contributes to craft
the understanding of social relationships it carries an
organises, and social phenomena in the structuration of
which it participates.
Alain LEFEBVRE
A-11
Pratiques Internet et multiterritorialité
L’hypothèse d’un cyber-territoire détaché de toute contrainte “au sol”a séduit depuis longtemps les adeptes du
“2ème monde”comme elle a nourri les inquiétudes de
tous ceux qui s’inquiètent des effets de la disparition
annoncée de la co-présence. Derrière l’approche radicale d’une méta-territorialité,une pensée censée recouvrir les territoires réels, d’autres courants s’intéressent à
la relation entre les cyber-territoires et des territoires
physiques appelés à perdurer. Certains auteurs nordaméricains analysent les réseaux sociaux de communauté électronique comme des espaces sociaux intermédiaires situés hors des territoires du voisinage.
D’autres soutiennent que la télé-présence et la présence
physique sont complémentaires, la première n’étant
“suffisante” que pour les relations ordinaires et répétitives.On peut se demander si cette manière de penser la
relation entre l’espace virtuel et l’espace réel peut être
pertinente dans un contexte nord-américain et si cela
correspond bien aux pratiques et représentations
territoriales en vigueur de l’autre côté de l’Atlantique.
A partir de quelques notions-clés de la géographie
sociale (espace vécu – espace perçu, représentations
spatiales, relations ancrage/mobilité, multiterritorialité),
on testera l’hypothèse selon laquelle les pratiques
sociales dans le cyberespace ne sont pas séparables de
la multiplicité des vécus territoriaux dans l’espace
physique et contribuent à produire des effets de médiation entre des territoires d’appartenance différents.
L’analyse s’appuiera sur les résultats de plusieurs études
françaises en cours sur l’utilisation d’Internet comme
vecteur de “transactions territoriales” : on s’intéressera
aussi bien à des pratiques d’utilisateurs (néo-résidents
ruraux de l’Ouest de la France, étudiants faisant leurs
études à Toulouse) qu’à la production de sites Web
conçus dans cette perspective.
Internet practices and multiterritoriality
The hypothesis of a cyber-territory turned away from
every “ground” restrictions has been winning over the
“second world”supporters for long, as it has harboured
the anxiety of those who are concerned about the
effects of the forecasted disappearance of co-presence.
Behind the radical approach of meta territoriality, a
thought which is supposed to encompass real territories,
other currents are interested in the relationship between
cyber-territories and the physical territories which are
assigned to continue. Some North-American authors
67
analyse the social networks of electronic communities
as intermediate social arenas located out of neighbourhood’s territories.Others maintain that tele-presence and
physical presence complement each other, the former
being “sufficient” only for ordinary and repetitive
relations. One could ask if this way to think up the
relationship between virtual space and real space,which
is maybe relevant in a North-American context, definitely matches the practices and the territorial perceptions
which are in force on the other side of the Atlantic.
On the basis of some key-concepts of social geography
(lived space, experienced space, spatial perceptions,
anchorage/mobility relations, multiterritoriality), there
will be a test of the hypothesis that social practices in
cyber-space can not be separated from the multiplicity
of personal experiences of territories in physical space,
and that such practices contribute to produce some
effects of mediation between territories of different
memberships.The analyse will be based on the results of
several French studies under way, on the use of Internet
as a vehicle for “territorial transactions”.The stress will be
put on users practices (new rural inhabitants in the west
of France, students who study in Toulouse),as well as on
the production of web sites designed at this prospect.
Gilles LEMIRE et
A-16
Et si l’autoconstruction des savoirs dans des
espaces communautiques était l’une des voies
privilégiées par les TIC !
68
Les TIC ne lient-elles pas toutes les activités quotidiennes? N’y suscite-t-on pas avec Internet une autre
manière d’appréhender le monde ? Les espaces virtuels
et les savoirs déterritorialisés questionnent les lieux
traditionnels de l’éducation, du travail et de la vie
communautaire. Pour René Berger, un changement de
civilisation a lieu avec “la réalité virtuelle qui transforme
l’image que nous nous sommes faite de la réalité depuis
toujours”. Par un “questionnement permanent en relation avec la résistance des faits, des images, des représentations, des formalisations”(Nicolescu et Morin), la
régénérescence de l’apprendre à connaître est entreprise. La recherche de passerelles entre les savoirs à
décompartimenter favorise le développement de
compétences transversales. C’est de l’autoconstruction
du monde intérieur prise en charge par chaque
personne dont il s’agit. En organisant la connaissance
qui va du monde extérieur que saisissent les sens du
corps au monde intérieur accessible par d’autres sens,la
pensée, la mémoire, le langage (Jaffelin),il en résulte de
la communication,un mode particulier de développement autopoïétique engendré par les personnes
accompagnées d’ordinateurs agissant au sein d’environnements informationnels et communicationnels informatisés. Dans l’esprit de “Hands on” en Amérique
(Lederman),“La main à la pâte”en Europe (Charpak et
Latreille), l’Apprentissage Par l’Action (Germinet), les
ateliers transdisciplinaires (Kaszap et Lemire), la
socioconstruction des mondes abstraits du réel dans un
esprit communautique (Harvey et Lemire) et le projet
collectif sous tutorat de l’IUTB de l’Université de Lyon 1
(Bourriquen et Journay). Une communautique socioconstructiviste naît de l’autoconstruction et de la
communication interpersonnelle et intergroupale.
Marc LEMIRE
A-19
La télésanté et les inforoutes : le progrès
technologique au sacrifice du progrès
sociopolitique?
Avec la réorganisation néolibérale de l’État et des services publics convergent stratégies industrielles,politicoéconomiques et socio-sanitaires en faveur du virage de
la télésanté et des inforoutes. Plus aucune réforme du
système de santé ne semble désormais conçue par les
autorités publiques sans une informatisation et une mise
en réseau technique accrues, celles-ci étant perçues
comme l’une des conditions essentielles de succès du
reengineering qui est en cours pour l’amélioration de la
performance, le développement des soins ambulatoires
et l’organisation intégrée des soins et des services. La
mise en place des nouvelles technologies d’information
et de communication (NTIC) dans le secteur de la santé
se fait à un rythme saccadé : tantôt à coup d’expériences pilotes, tantôt à coup d’implantation progressive
et tantôt à coup de commercialisation incertaine.Aussi,
un grand écart se fait-il toujours sentir entre les
promesses et les réalisations sur le terrain.
Dans ce processus complexe où se côtoient intérêts et
valeurs parfois contradictoires, les promoteurs se réclament presque toujours du bien ultime du patient et
du citoyen, parfois définis maladroitement comme
clients ou contribuables.Que faut-il en penser? Le but de
cette communication est double.Premièrement,elle vise
à dresser un portrait d’ensemble des politiques et des
actions structurantes des gouvernements canadiens et
québécois en matière d’inforoutes et de télésanté,puis à
faire état des principaux axes d’informatisation et de
mise en réseau technique au Québec depuis les dix
dernières années. Deuxièmement, elle ambitionne de
porter un regard critique sur la représentation du patient
et du citoyen à travers le discours des autorités publiques. En faisant ressortir les figures dominantes de
l’usager des NTIC dans les discours annonciateurs et
accompagnateurs de la transformation souhaitée par les
décideurs publics, nous souhaitons amorcer une
réflexion plus générale sur le sens du changement qui
est en cours.
Telehealth and info highways: Technical
progress in exchange of socio-political
progress?
With the new liberal organization of the State and public
services, industrial, politico-economical and sociosanitary strategies in favour of telehealth and info
highways are converging. No reform of the health system
seems to be planned by civic authorities without
informatization and increasing technical networking.
Both are being considered as one of the essential
conditions to the success of reengineering, which is in
effect in that sector for the improvement of the
performance, the development of ambulatory care, and
the integrated organization of care and services. The
deployment of the New Information and Communication Technologies (NICT) in the health sector is
established at a spasmodic rhythm: from experimental
projects to progressive implementation to uncertain
marchandization. Also, one might notice the great
margin between promises and achievements on the
field.
In this complex process where interests and values,
sometimes contradictory, are meeting , promoters justify
themselves through the well being of the patient and
citizen, sometimes clumsily defined as clients or
taxpayers.What should we think of that? This paper goal
is double. Firstly,it aims to draw a complete picture of the
structuring policies and actions of the Canada and
Quebec governments concerning info highways and
telehealth,and to report the main lines of informatization and networking in Quebec since the last decade.
Secondly, it seeks to focus on the patient’s and the
citizen’s representation through the civil authorities’
speeches. By exposing the dominant figures of the NICT
user in the heralding and accompaniment speeches on
the transformation public decision makers would wish
for, we would like to initiate a more general reflection on
the meaning of the changes that are under way.
Eric LOO
➔ Indrajit BANERJEE
A-6
voir
Nicolás LORITE
A-10
Usos sociales de las NTIC y procesos de
dinamización intercultural en Catalunya
(España)
Determinados usos personales y sociales de las nuevas
tecnologías de la información y comunicación han tar-
dado en implantarse en algunas regiones ricas como
Catalunya. Sin embargo, en tan sólo dos años, los porcentajes de usuarios de esta comunidad que disponen,
por ejemplo, de una dirección de correo electrónico se
han situado entre los más altos de Europa y muy próximos a los de países como Estados Unidos y Canadá.
Dicho incremento de la demanda ha traído como
consecuencia el lógico crecimiento de la oferta de
servicios de todo tipo, incluidos los culturales, y el
lanzamiento de sectores económicos como el de la
informática y el de las punto com.
Mientras tanto se produce un fenómeno social importante: se da también durante el mismo periodo 19992001,una masiva llegada de inmigrantes procedentes de
África y Latinoamérica, principalmente, en busca del
trabajo que no puede o no quiere cubrir la población
autóctona,y que vienen huyendo, a su vez,de las dificultades económicas y políticas por las que atraviesan
sus países de origen.
Por tanto,el impacto de las NTIC en esta zona del primer
mundo, coincide con el efecto no menos impactante de
esta diversidad multicultural proveniente del tercer
mundo. Si queremos estudiar semejante compleja
situación socio-mediática en continua transformación,
desde la propia transformación socio-mediatica y no
desde puntos de referencia estancos y por lo tanto
irreales, hay que pensar nuevos modelos teóricos y
diseñar nuevas herramientas metodológicas para
descubrir la vinculación real entre usos de las NTIC,
nueva realidad social multicultural y procesos efectivos
de dinamización intercultural. En esto venimos
trabajando el Grupo de Investigaciones Audiovisuales y
Transformaciones Socio-mediáticas de la Universidad
Autónoma de Barcelona, desde 1995, y desde las
perspectivas crítica, paradójica y hasta irónica que
conviene observar ciertos fenómenos para ir más allá
del economicismo reinante.
Usages sociaux des NTIC et processus de
dynamisation interculturelle en Catalogne
(Espagne)
Certains usages individuels et sociaux des nouvelles
technologies de l’information et de la communication
ne se sont implantés que tardivement dans certaines
régions riches comme la Catalogne.Cependant,en deux
ans seulement, les pourcentages d’usagers de cette
communauté qui disposent par exemple d’une adresse
de courrier électronique ont augmenté de telle sorte
qu’ils figurent à présent parmi les plus élevés d’Europe
et sont très proches des pourcentages des États-Unis et
du Canada.Cette progression de la demande a eu pour
conséquence logique l’accroissement de l’offre de
toutes sortes de services – services culturels inclus – et
le développement de secteurs économiques comme
l’informatique et les points.com.
69
Parallèlement,un phénomène social important se produit :l’arrivée massive, au cours de cette même période
1999-2001, d’immigrants provenant essentiellement
d’Afrique et d’Amérique latine. Ces dernier s, qui sont à
la recherche d’emplois que la population autochtone
ne peut pas ou ne veut pas occuper, fuient les difficultés
économiques et politiques de leur pays d’origine.
Ainsi,l’impact des NTIC sur cette zone des pays développés coïncide avec celui tout aussi important que
peut avoir cette diversité culturelle en provenance du
Tiers-Monde. Pour étudier cette situation socio-médiatique complexe en transformation continuelle à partir
de la transformation socio-médiatique même, et non à
partir de points de référence aux cloisons étanches et
donc irréels, il faut envisager de nouveaux modèles
théoriques et concevoir de nouveaux outils méthodologiques afin de découvrir le rapport réel entre utilisation des NTIC, nouvelle réalité sociale multiculturelle et
processus effectifs de dynamisation interculturelle.C’est,
depuis 1995,le travail auquel se consacre le Grupo de
Investigaciones Audiovisuales y Transformaciones Sociomediáticas (Groupe de Recherches audiovisuelles et
Tra n s fo rm ations socio-médiatiques) de l’Universitat
Autonòma de Barcelone et ce, dans la perspective
critique, paradoxale et même ironique qu’il convient
d’avoir pour observer certains phénomènes afin d’aller
au-delà de l’économisme régnant.
Ada Cristina MACHADO DA SILVEIRA
A-24
Borderlands
The Variety of Communication Strategies in
Southern Brazil
70
The investigation about the experience of Borderlands
in Southern Brazil deals with the activities made by
cultural industries, such as journalism practices,
advertising and entertainment,and taken as mediatical
representations. We have researched issues of discursivity network communication from a territory which
includes part of the actual borderlands, but, due to
successive historical demarcations,these areas have had
its limits redesigned in various moments. The main
objective consists in selecting and analyzing the
discursive production of mediatical representations
which, on Brazilian nation state formation, allows to
demonstrate, beyond heteronomous order,subsist voices
that permit the creation of a diversificated network of
communication, comprehended on its variety and
polyphony. The current knowledge available about this
question is restricted, though. The present perspective
shows the Borderlands of Southern Brazil as a buffer
zone and depreciates its society’s capacity of communication. Thus, understanding its border condition
acclaims them only through the point of view of
national security areas, its communicational development would have been embarrassed. The methodology
consists on redimensioning and application of
Intertextual Analysis Matrix – IAM, an interdisciplinary
proposal, which allows the compared study of representations from different supports and communication
technologies. IAM´s application permits handling the
sense production proposed by discursive activity and its
meaning sources on the empirical knowledge of
contents produced and/or emitted by media through
textual analyses procedures. Finally, the produced
contents, in general strictly linked to plurinational
culture of gauchism, show representations that
contribute to the construction of a poliphonic speech
operating to the heteronomous order without giving up
their bordering cultural hybridism.Overall,according to
the references these characteristics anticipate the issue
of globalization itself.
Key words: Borderlands – Broadcasting Policy –
Polyphony and Discursivity Communication Strategies – Frontier Communication –
Mediatical Representations
Tierras de Frontera
La variedad de estrategias de comunicación en
el Brasil Meridional
La investigación de la experiencia propia de las Tierras
de Frontera del Brasil Meridional se ocupa de la actividad realizada por las industrias culturales como prácticas de periodismo, publicidad y entretenimiento y las
toma como representaciones mediáticas. Investigamos
aspectos de la discursividad de la estructura orgánica
de comunicación de un territorio que tuvo sus límites
rediseñados en distintos momentos debido a las sucesivas demarcaciones históricas. El objetivo principal
consiste en seleccionar y analizar la producción discursiva de representaciones
mediáticas que, en la foramción del estado nación
brasileño, permiten demostrar que, mas allá del orden
heterónomo, subsisten voces que franquean la creación
de una diversificada red de comunicación, comprendida en su variedad y polifonía. El estado actual de
conocimiento sobre el tema es pobre. La perspectiva corriente encuadra a las Tierras de Frontera en la condición de satélite bélico del estado nación y subestima la
capacidad comunicativa de su sociedad. Si se considerara unicamente su condición fronteriza en tanto áreas
de seguridad nacional,se estaría limitando el desar rollo
comunicacional de la zona. La metodología consiste,
sintéticamente, en el redimensionamiento y aplicación
de la Matriz Intertextual de Análisis – MIA, una
propuesta interdisciplinaria que permite el estudio
comparado de representaciones provenientes de
diversos
soportes y tecnologías de comunicación, usualmente
trabajadas por especialidades distintas. Su aplicación
permite dar cuenta de la producción de sentido propuesta por la actividad discursiva y sus recursos de
método inciden sobre el conocimiento empírico de
contenidos producidos
y/o emitidos por los medios, a través de procedimientos
de análisis textual.Los contenidos producidos, habitualmente estrechamente relacionados a la cultura plurinacional del gauchismo, exhiben representaciones que
contribuyen a la construcción de un discurso polifónico
que opera en conformidad al orden heterónomo sin
dejar de lado su hibridismo cultural fronterizo.
Palabras clave: Tierras de Frontera – Política de
comunicación – Polifonía y discursividad – Estrategias
de comunicación – Comunicación de Frontera –
Representaciones
mediáticas
Gildardo MARTÍNEZ
➔ Emilia BERMÚDEZ
A-21
Mariano Sanchez MARTINEZ
➔ Jacques PIETTE
A-12
Gladys MATHIEU
voir ➔ Cristina BACCIN
A-15
Michèle MATTELART
A-15
voir
voir
Identité ou affinité? Genre, réseaux et cyberfables
La problématique “Femmes et Communication”nous fait
appréhender la question de la diversité culturelle sous
un jour particulier.Au cœur des études de genre, chacun
le sait,se trouve la question de la différence.Au cœur du
débat féministe et du parcours du mouvement d’émancipation des femmes, se trouve l’affirmation du principe
de l’égalité entre les femmes et les hommes et de l’égalité des femmes entre elles, dessinant la figure de l’universalisme. Mais ce discours, en proie à des contradictions internes, se fissure et laisse entendre l’injonction
de la reconnaissance du pluriel,de l’hétérogène et des
singularités. Les courants de pensée moderne et postmoderne apporteront, de part et d’autre de ce conflit,
leurs inflexions décisives. Toujours est-il que la notion
d’une “identité Femme”entre en crise et que le territoire
identitaire des femmes est ébranlé. Les études en
communication, entreprises dans une optique “genre”,
tant celles s’intéressant aux anciens media qu’aux
nouvelles technologies numériques, portent la trace de
ce débat et de ses enjeux sociaux et politiques.
Susan A. McDANIEL
TR-3
Information and Communication Technologies:
Bugs in the Generational Ointment?
The uses and impacts of information and communications technologies (ICTs),are not smooth,linear or fairytale like in dusting society with benefits.In development,
adoption,uses and impacts, technologies shape, and are
shaped by, social relations and social structures.
Generational relations and structures are part of the
socio-cultural processes by which ICTs become
products,symbols,social glue,and social schism.A generational system of relations shapes how technologies
shape us, our identities and social structures. Generational relations organize, manage, regulate, and
modernize social structure in relation to technologies.
But technologies have their own generational properties:life courses, links to specific age groups/cohorts,
and clear cycles that connect or disconnect technologies to belief systems.
Generation,in relation to ICTs, typically refers to the life
courses of technologies, the development of new
“generations”of products. In everyday use, images of the
young male techie tend to be both gendered and
generational. The intricate relation of technologies to
generation has yet to be explored sociologically.
In this paper, ICTs and generations are unpacked. Bugs
are found in the generational ointment of ICTs that are
explored in layers:
• ICTs may reconcile the impossible, contradictions of
generation,and of life course:
• intergenerational transfers from older to younger of
credentials and skills may create demand for ICT use;
• ICTs may promote social cohesion among generations;
• ICTs may ease the transition from a labour/capital to
a knowledge-based society;
• punctuated succession of technologies may lead to
uneven relations of generations to technologies, to
discontinuous impacts on generations.
Data from different sources are woven together to reveal
the intricate patterns of the relations of technologies and
generations.
Technologies de l’information et des
communications : des bogues dans l’onguent
générationnel ?
L’utilisation et l’impact des technologies de l’information et des communications (TIC) ne sont ni simples ni
linéaires ni parfaitement merveilleux au sens où ils
71
donneraient lieu à d’innombrables avantages pour la
société.Le développement,l’adoption,l’utilisation ainsi
que les effets des technologies influencent les relations
et les structures sociales, qui les influencent à leur tour.
Les relations et les structures générationnelles font
partie des processus socioculturels grâce auxquels les
TIC deviennent produits, symboles, fibre sociale et
schisme social.Un système de relations générationnelles
façonne la manière dont les technologies nous
façonnent, ainsi que nos identités et nos structures
sociales. Les relations générationnelles organisent,
gèrent,règlent et modernisent les structures sociales à
l’égard des technologies. Or, les technolo gies ont leurs
propres caractéristiques de génération : des vies, des
liens à des groupes d’âge ou à des cohortes particulières
de même que des cycles bien délimités qui les lient aux
systèmes de croyances ou les en éloignent.
En ce qui concerne les TIC, une génération réfère typiquement à la durée de vie d’une technologie, au
développement d’une nouvelle “génération ” de produits. Les images que nous recevons tous les jours du
jeune mâle technophile renvoient généralement à des
caractéristiques de genre et de génération. L’étroite
relation qui existe entre technologies et génération n’a
pas encore été explorée d’un point de vue sociologique.
Dans cette communication, TIC et générations sont
dévoilées. On trouve des bogues dans l’onguent de la
génération des TIC, qui sont explorés en couches :
• les TIC peuvent réconcilier l’impossible, les contradictions de génération et le cours de la vie;
• des aînés aux jeunes, le transfert intergénérationnel
des titres et compétences peut créer une demande
d’utilisation des TIC;
• les TIC peuvent faire la promotion d’une cohésion
sociale entre les générations;
• les TIC peuvent aider à la transition d’une société
basée sur la main-d’œuvre et le capital à une société
basée sur les connaissances;
• une suite intermittente de technologies peut donner
lieu à des relations inégales de générations envers les
technologies et à l’interruption des effets sur les générations.
Les données provenant de différentes sources sont tissées ensemble pour révéler des motifs complexes que
forment les relations des technologies et des générations.
Susan A. McDANIEL and Fred GAULT
72
A-21
Approaches Continuities and Transformations:
Challenges to Capturing Information about
‘Information Society’
Continuous change and radical transformations are intrinsic and often contradictory in ‘Information Society.’ If
indeed the advent of ‘Information Society’marks a radical or discontinuous social shift, then theorizing what
the phenomenon is becomes crucial in capturing useful
information about it.Yet,if continuities with other changes,
both economic and social,are apparent in ‘Information
Society,’ then well tested information systems used for
other purposes might be adapted to collect needed
information.
OECD is developing statistics which are both internationally comparable and illuminating of public policy
debates on “Information Society”. This effort focuses on
the two components of infrastructure and content. For
both, goods and services are produced, traded, and consumed by firms and individuals.There are social impacts
and inputs. The process, whether of continuous change
or radical transformation, of developing ‘Information
Society’is a social process.
Thus far, OECD has identified information and computing technologies (ICTs) as one infrastructure necessary
to displaying, moving, processing and storing data,
information and codified knowledge. The OECD’s ongoing work on ICTs opens possibilities for a discursive
sociological examination of the processes involved in,
and operative with,‘Information Society’to ask whether
and to what extent continuous change exists, and if
radical transformation is occurring, how best to capture
it. We can, relying on the work of the OECD as a case
study, ask sociological questions. Is the central issue the
electronic products or is it the electronic networks that
deliver them? Is society moving from an emphasis on
labour and capital to networks and social capital? What
is the role of knowledge, and its management,as part of
production,and as part of social activity?
Stratégies, continuités et transformations : les
défis de la saisie de données sur la “société de
l’information”
Les changements continus et les transformations radicales sont des aspects intrinsèques et parfois contradictoires de la “société de l’information”.Si l’apparition
de la “société de l’information” marque effectivement
une évolution sociale radicale ou discontinue, il est
essentiel de théoriser sur le phénomène si l’on veut
saisir des renseignements utiles à son sujet.Et pourtant,
s’il existe dans la “société de l’information” des continuités avec d’autres changements, tant économiques
que sociaux,il se peut que des systèmes d’information
rodés pour d’autres applications puissent être adaptés à
la collecte des renseignements.
L’OCDE élabore des données statistiques permettant des
comparaisons internationales tout en illuminant les
débats publics sur la “société de l’information”. Cette
démarche est axée sur les deux composantes que sont
l’infrastructure et le contenu. Dans les deux cas, des
biens et services sont produits, échangés et consommés
par des entreprises et des particuliers. On constate des
répercussions et des réactions sociales. Le développement de la “société de l’information”,qu’il s’agisse d’un
processus de changement continu ou de transformation
radicale, est un phénomène social.
Jusqu’à présent,l’OCDE a pu cerner les technologies de
l’information et des communications (TIC) comme une
infrastructure nécessaire à l’affichage, au déplacement,
au traitement et à l’emmagasinage des données, des
informations et des connaissances codées. Les travaux
en cours de l’OCDE se rapportant aux TIC permettent
d’amorcer un examen sociologique discursif des activités mises en jeu relativement à la “société de l’information”afin de déterminer l’existence d’un changement
continu et son envergure, de même que l’existence
d’une transformation radicale et la meilleure façon de la
retracer. En se fondant sur les travaux de l’OCDE,il est
possible de poser des questions sociologiques. L’enjeu
central relève-t-il des produits électroniques ou plutôt
des réseaux électroniques qui en assurent la livraison ?
Le point de convergence de la société est-il en train de
passer du travail et du capital à des réseaux et au capital
social ? Quel est le rôle du savoir et de sa gestion dans le
cadre de la production et dans le cadre de l’activité
sociale ?
Bernard MIÈGE
TR-4
Les TIC : un champ de plus en plus complexe et
un entrelacs d’enjeux
En un sens, le recherche et la réflexion appliquées aux
TIC ne sont pas séparables de l’évolution de la “pensée
communicationnelle” et de l’élargissement théorique
considérable que nous connaissons depuis un demisiècle. Mais on ne saurait se limiter à cette proposition:
car, les TIC ne se réduisent pas à des médias (stricto
sensu), elles les incluent tout en les débordant largement, rendant plus complexe et moins facile à interpréter la communication dans les sociétés modernes.
Cinq traits nous paraissent caractériser en profondeur
les changements intervenus dans la longue durée ainsi
que les approches qui s’efforcent d’en rendre compte:
1. La critique argumentée du déterminisme technique
et,corrélativement,la prise en compte de l’activité de
l’usager/consommateur;
2. La prise en compte des normes communicationnelles
(ou des cadres) de l’action sociale, dans les sphères
publiques, privatives ou professionnelles;
3. L’accent mis sur la marchandisation,et même l’industrialisation,du secteur de la communication,au sein
duquel les TIC constituent une composante essentielle ? décisive ? Importante en tout cas;
4. L’identification de la mondialisation comme tendance;
5. Et de plus en plus de doutes à propos de la question
de l’influence (ou des effets),au profit d’une analyse
de la complexité et de la diversité des enjeux.
Les assurances des penseurs et des essayistes sont en
général loin d’être partagées par les chercheurs qui,cependant, ont l’occasion de confronter de plus en plus
leurs travaux et leurs analyses. Des questions clés sont
en débat,comme celle de savoir si les TIC sont “porteuses”
d’une société de l’information. Pour notre part, nous
orientons l’attention sur un changement majeur, qui voit
la “communication moderne”, apparue voici un demisiècle seulement, laisser peu à peu place à une forme
nouvelle, fondée à la fois sur les “relations publiques
généralisées”et sur une individualisation croissante des
pratiques informationnelles, culturelles et communicationnelles.
Las TIC: un campo cada vez más complejo y un
entremezclo de cuestiones
En un cierto sentido, la búsqueda y la reflexión aplicadas a las TIC no pueden separarse de la evolución del
“pensamiento comunicacional” y del ensanchamiento
teórico considerable que conocemos desde hace medio siglo. Pero no podriamos limitarnos a esta proposición ya que las TIC no se reducen a los medios (en
sentido estricto), los incluyen desbordándolos ampliamente a la vez,tornando más compleja y menos fácil la
interpretación de la comunicación en las sociedades
modernas.
Cinco rasgos nos parecen caracterizar en profundidad
los cambios intervenidos a largo plazo asi como los
enfoques que quieren rendir cuenta de ellos;
1. La crítica argumentada del determinismo técnico y,
correlativamente, la toma en cuenta de la actividad
del usuario/consumidor;
2. La toma en cuenta de las normas comunicacionales
(o de los cuadros) de la acción social en las esferas
públicas, privadas o profesionales;
3. El acento puesto sobre la mercantilización,y hasta la
industrialización, del sector de la comunicación
dentro del cual las TIC constituyen un componente
esencial? Decisivo? O en todo caso importante?;
4. La identificación de la mundialización como
tendencia;
5. Y cada vez más dudas acerca de la cuestión de la influencia (o de los efectos),al beneficio de un análisis
de la complejidad y de la diversidad de los
problemas.
Las certezas de los pensadores y ensayistas están, en
general,lejos de ser compartidas por los investigadores
que, sin embargo, tienen la ocasión de confrontar cada
vez más sus trabajos y sus análisis. Cuestiones claves están en debate, como la de saber si las TIC son
“portadoras” de una sociedad de la información. Por
nuestra parte, orientamos la atención sobre un cambio
73
mayor que ve la “comunicación moderna”,que apareció
hace solo medio siglo, dejar poco a poco lugar a una
forma nueva, fundada a la vez sobre las “relaciones
públicas generalizadas” y sobre una individualización
creciente de las prácticas informacionales, culturales y
comunicacionales.
Bernard MIÈGE, Philippe QUINTON et
Françoise SÉGUY
A-23
En quoi les TICE innovent-elles ? Pour une
analyse communicationnelle du recours aux
TIC dans l’enseignement supérieur.
L’innovation,supposée dépendre du recours croissant à
des TICE,dans les différents niveaux d’enseignement,est
le plus souvent abordée sous un angle pédagogique ou
cognitif. Ces perspectives font l’économie d’une approche spécifiquement communicationnelle.
Après avoir dressé un état des travaux relevant des
sciences de l’information et de la communication et
portant sur le développement des TICE dans le champ
de l’éducation,les auteurs, participants d’un séminaire
de travail du laboratoire GRESEC, analysent toute une
série de produits éducatifs, tenus pour représentatifs de
ce qui est aujourd’hui disponible; ils le font à partir d’un
certain nombre de critères, leur permettant de développer cet indispensable regard communicationnel,un
regard de nature à aider au dépassement de la (vaine)
problématique des “effets” à laquelle la plupart des
recherches n’échappent pas. Enfin,ils montrent en quoi
l’adoption d’un point de vue centré sur l’interactivité et
la composante multimédia des écritures peut se révéler
pertinent. Ce positionnement leur paraît être l’un des
principaux indices à retenir dans l’analyse des
processus d’innovation.
¿ En qué son innovadoras las TICE ? Hacia un
análisis comunicacional de la utilización de las
TIC en la educación superior.
74
La innovación se entiende como algo dependiente de la
creciente utilización de las TICE en los diferentes niveles
de enseñanza,la cual se aborda frecuentemente, desde
un ángulo pedagógico o cognitivo, cuyas perspectivas
disminuyen una aproximación específicamente comunicacional.
Después de haber elaborado una serie de trabajos provenientes de las ciencias de la información y de la
comunicación que conciernen al desarrollo de las TICE
en el campo de la educación, los autores, que pertenecen a un seminario de trabajo del laboratorio GRESEC,
analizan toda una serie de productos educativos y que
resultan representativos dentro de los que se encuentran
disponibles en este momento. El análisis se lleva a cabo
a partir de un cierto número de criterios que les permite
desarrollar la indispensable visión comunicacional,una
visión cuyo interés es ir más allá de la (simple) problemática de los “efectos”a la cual no escapa la mayoría de
las investigaciones.
Finalmente, se muestra en qué puede ser pertinente, la
adopción de un punto de vista centrado en la interactividad y los componentes multimedia de las escrituras de dichos productos. Este posicionamiento parece
ser uno de los principales indicios en el análisis de los
procesos de innovación.
Yvonne MIGNOT-LEFEBVRE
A-4
Un bogue peut en cacher un autre
Le bogue informatique s’est en quelque sorte autogénéré et détruit au franchissement sans heurt de l’an
2000.Il est resté de l’ordre de l’imaginaire.
Des bogues d’une autre nature ont éclaté.Ils semblent
provenir des avant-postes de l’économie “réelle”et de la
vieille économie :agriculture, élevage,pêche...L’environnement et l’écologie sont fortement impliqués dans ces
bogues d’un nouveau type : encéphalite spongiforme
bovine, fièvre
aphteuse, invasion des côtes par le fioul en Bretagne et
aux Îles Galapagos... Ils affectent directement les
représentations et la santé des citoyens. Ils brouillent la
vision du futur et de la chaîne des générations.Y a-t-il des
relations entre ces bogues et les TIC ?
Une étude des sources et des différents circuits d’information – associations paysannes, groupes écologiques,
instances officielles en France et à l’Union Européenne
– doit permettre de mieux comprendre comment ont
été progressivement atteints les grands médias et sur
quel mode ces derniers ont choisi de communiquer sur
ces bogues explosifs très liés à l’avenir de la planète.
After “the” bug in computer network, new bugs
are coming
The bug in computer network was in a way autogenerated and reached the year 2000 to be destructed
without any problem. It only acted in the field of
imagination.Bugs of a different nature burst. They seem
to come from the outpost of the new economy as well as
the old economy: agriculture, animal husbandry, fishing… Environment and ecology are strongly involved in
those bugs from different types: cow spongy encephalitis, foot and mouth disease, invasion of coasts in
French Brittany and Galapagos islands by petroleum…They modify directly the representations of
citizens and threaten their health. They throw into
confusion vision of future and chain of generations. Are
there some relations between those bugs and the
information and communications technologies? The
study of different sources and channels of circulation:
peasant associations, ecological groups, official
instancies in France and in the European Union is
supposed to elucidate how the different big medias
choose to communicate about those exploding bugs,
very related to the future of the planet.
Juan Carlos MIGUEL
A-17
Los grupos de comunicación occidentales a la
hora de la convergencia
La absorción-fusión de AOL y Time Warner puede ser
interpretada como la materialización del proceso de
convergencia de estrategias empresariales que antes
únicamente tenía lugar, de palabra,en los discursos de
empresarios y sobre el papel,en artículos y comentarios
sobre la convergencia de las industrias de telecomunicaciones, audiovisual e informática.En esta fase
inicial de convergencia empresarial, que principalmente afecta a los mayores grupos de comunicación,el
presente artículo pretende mostrar tres características:
1. A tenor de las investigaciones cuantitativas realizadas
en la segunda mitad de los 90, a pesar de que se
utilizan mayoritariamente los acuerdos y las alianzas
– que siempre se les caracteriza como estratégicos –
las principales operaciones están basadas en movimientos de apropiación (adquisiciones mayoritarias,
fusiones o absorciones). Fáciles cálculospermiten
constatar que los grupos continúan teniendo una
importante especialización tanto en términos de
oficio como geográfica.
2. Se puede establecer una diferencia entre los principales g rupos de comunicación europeos y estadounidenses ( sobre la base del tamaño, la integración
vertical y predominio del audiovisual).Excepcionalmente podemos encontrar movimientos de acercamiento entre grupos de ambas zonas,como es el caso
de la fusión de Vivendi-Universal.
3. El hecho de que Internet sea el objetivo de algunas
estrategias de los principales grupos de comunicación complica la metodología que establecíamos
hasta ahora. Las direcciones vertical, horizontal,
concéntrica y conglomeral requieren ser matizadas y
ampliadas para dar cuenta de estos movimientos.
Con carácter provisional, proponemos una nueva
dirección:la de convergencia,que a su vez puede ser
subdividida en cuatro más, a tenor de los cuatro
estratos en que puede ser clasificada Internet.
Les groupes occidentaux de communication à
l’heure de la convergence
L’absorption/fusion de AOL et de Time Warner peut être
interprétée comme la concrétisation du processus de
convergence issu des stratégies d’entreprises, processus
qui,auparavant, reposait uniquement sur des mots dans
les discours et les documents des entreprises, dans les
articles et les commentaires portant sur la convergence
des industries des télécommunications, de l’audiovisuel
et de l’informatique. De cette première étape de la
convergence d’entreprises, qui touche principalement
les plus grands groupes de communication, le présent
article cherche à illustrer trois caractéristiques :
1. À la lumière des enquêtes quantitatives menées au
cours de la seconde moitié des années 90,bien qu’y
soient surtout utilisés les accords et les alliances –
qui,toujours, se définissent comme stratégiques – les
principales opérations reposent sur des mouvements
d’appropriation (acquisitions majoritaires, fusions ou
absorptions). De simples calculs permettent de
constater que les groupes conservent une importante
spécialisation tant en termes de fonctions que de
lieux.
2. Nous pouvons établir une distinction entre les principaux groupes de communication européens et
américains (en fonction de la dimension, de l’intégration verticale ainsi que de la prédominance de
l’audiovisuel). De manière exceptionnelle, nous
pouvons observer des mouvements de rapprochement entre des groupes des deux régions (Europe/
USA) comme ce fut le cas lors de la fusion de VivendiUniversal.
3. Le fait qu’Internet soit l’objectif de quelques-unes des
stratégies des principaux groupes de communication
complique la méthodologie établie jusqu’à maintenant. Les dimensions verticale, horizontale, concentrique et de conglomérat exigent d’être nuancées et
élargies afin de rendre compte de ces mouvements.
De manière provisoire, nous proposons une nouvelle
dimension : celle de la convergence, qui peut,à son
tour, être divisée en quatre parties, à l’instar de
l’Internet,qui peut être classé en quatre niveaux.
Charles L. MITCHELL
A-21
Le transfert de la connaissance et la
communauté Internet globale
La société d’information globale créée par Internet est
présentée dans cette communication du point de vue
du transfert de la connaissance. La différence de signification de l’Internet pour les diverses sociétés peut être
mieux comprise en utilisant les modèles de transfert de
la connaissance. Les nombreuses questions qui surgissent quant on cherche à comprendre comment
Internet affecte des cultures différentes, des plus
avancées aux moins avancées, peuvent y trouver des
éléments de réponse. Une communauté reposant sur la
connaissance est en cours de production dans le
75
monde et le transfert de la connaissance peut expliquer
ce phénomène.
Le transfert de la connaissance permet de discuter de
qui transfère la connaissance à qui. Quand Internet a
commencé, c’est le transfert de la connaissance de
l’Amérique de Nord au reste du monde qui dominait.On
a prédit qu’Internet deviendrait finalement centré sur
l’Europe. Le transfert de la connaissance de l’Europe au
reste du monde exercerait alors une influence
croissante sur le développement de l’Internet. Les modèles Internet de transfert de la connaissance permettent d’observer qui mène dans la construction de la
communauté Internet globale, de même que les contributions à l’édification de la connaissance apportées par
les différentes nations, incluant les contributions les
moins substantielles.
Le taux de changement technologique dans les
technologies de l’information augmente. Les modèles
de transfert de la connaissance sont excellents pour
observer les caractéristiques de la société d’information
qui se développent avec chaque avancée technologique
réalisée dans les technologies de l’information. Les
modèles de transfert de la connaissance peuvent aider
l’analyste à saisir rapidement comment de nouvelles
technologies affecteront le développement de la
communauté Internet globale.
Knowledge Transfer and the Global Internet
Community
76
The global information society being created by Internet
is presented in this paper from the knowledge transfer
perspective. The differing significance of Internet in
various societies can more exactly be comprehended
using knowledge transfer models. Numerous questions
about how Internet affects various cultures from the
most advanced to the completely underdeveloped can
be better answered. A knowledged based community is
being produced throughout the world, and knowledg e
transfer explanations can explain this phenomena.
Knowledge transfer is satisfactory for discussing who is
transferring knowledge to whom. When Internet began,
knowledge transfers from North America to the remainder of the world dominated. Predictions have been
made that Internet would eventually become European
centered.Knowledge transfers from Europe to the rest of
the world would then become increasingly influential in
Internet’s development. Knowledge transfer models of
Internet allow assessment of who is leading in building
the global Internet community and similarly a
discussion of the contributions in knowledge building
accomplished by those nations who are less substantial
contributors.
The rate of technological change in info rm at i o n
technologies is increasing. Knowledge transfer models
are excellent for keeping a perspective on the features of
information society that are becoming more developed
with each technological advance in information
technology. Knowledge transfer models are valuable in
assisting the analyst’s quick perception of how new
technology will affect the global Internet community’s
development.
Pierre MŒGLIN
TR-3
Repenser l’usager, entre globalisme et
pluralisme
La catégorie scientifique de l’usager n’appartient pas
aux disciplines classiques. Sociologie, psychologie,
esthétique ou économie lui en préfèrent d’autres : acteur,“moi”,récepteur ou consommateur. Paradoxalement
les sciences de la communication elles-mêmes ne font
de l’usager une catégorie à part entière qu’en la situant
au carrefour de ces disciplines.
L’accent sera donc mis sur l’intérêt de la catégorie et de
son positionnement interdisciplinaire pour aider à penser l’articulation entre globalisme et pluralisme au sein
des sociétés à forte composante informationnelle médiatisée.Dans cette perspective,l’usager sera appréhendé
selon trois modalités complémentaires. Premièrement,
celle d’un sujet,doté de suffisamment de mémoire et de
projet pour être en mesure, chaque fois que nécessaire,
d’échapper aux pressions idéologiques, industrielles et
commerciales d’une offre technologique ne correspondant pas à ses intérêts. Deuxièmement,celle d’un individu en société,dont la capacité collective d’innovation
ne s’explique pas entièrement par les modèles de
l’inculcation et de l’appropriation. Troisièmement,celle
d’un être de connaissances, ayant impérativement besoin d’intermédiaires pour accéder à un univers
d’informations de plus en plus complexes, en dépit du
discours sur l’immédiateté du savoir dans la société dite
“de la connaissance”.
L’on insistera,pour terminer, sur ces intermédiaires, caractérisés comme des courtiers en information. Traditionnellement, ils jouent un rôle essentiel de prescription, conseil et encadrement des usagers dans des
secteurs comme l’éducation où la part des services est
majoritaire. D’où l’importance de leur influence sur (et
dans) les processus d’industrialisation,mar chandisation
et internationalisation qui gagnent actuellement ces
secteurs.
Rethinking the user, between globalism and
pluralism
The user as a scientific category does not belong to
classical approaches.Sociology,psychology,aesthetics or
economics prefer other categories such as actor, ego,
receiver or consumer. Paradoxically enough, the
sciences of communication themselves refer to the user
as a specific category only at the crossroads of those
approaches.
The emphasis will be laid on the usefulness of this
category and its interdisciplinary location in order to
analyze the link between globalism and pluralism in the
context of the growing importance of mediated information activities. In this perspective, the user will be
considered from three complementary viewpoints. First,
as a subject with a capability of remembering and planning efficient enough to help him escape from ideological, industrial and commercial pressures, whenever
the technological offer does not fit his own interests.
Second, as a member of a society whose collective
ability of innovation cannot be totally reduced to the
models of diffusion or appropriation. Third, as a
cognitive being who necessarily needs intermediations
to get access to a world of more and more complex
informations, in spite of what is usually said about the
immediacy of knowledge in the so-called “Knowledge
Society”.
To conclude, the stress will be laid on these intermediations, defined as information brokers.Traditionnally they
play an essential role of prescribing, counselling and
tutoring users in fields where a major part is given to
services, particularly in education. That leads to the
importance of such brokers on (and within) the
industrialization, commercialization and internationalization processes that are currently expanding in those
fields.
Pierre MŒGLIN et Gaëtan TREMBLAY
A-7
Industrialisation de la prestation éducative :
une approche dynamique
Rendre compte, dans sa dynamique, de l’industrialisation de la formation et non plus seulement de
l’industrialisation dans la formation,telle est l’ambition
de notre analyse. Reprenant les acquis de propositions
antérieures,elle en élargit la perspective à partir de deux
questions générales :
• au sein de l’ensemble des fonctions éducatives concourant à la mise en place d’un service de formation
médiatisé ou à distance, quelles sont celles qui sont
susceptibles d’être le plus aisément industrialisées ?
• parmi ces fonctions, lesquelles sont susceptibles
d’être le plus aisément externalisées ?
Plutôt que de chercher à répondre d’emblée à l’une et
l’autre de ces deux questions, nous proposons une démarche progressive, partant d’un ensemble de considérations sur l’industrialisation de la formation,puis mettant l’accent sur les fonctions entrant dans la composition de la prestation éducative selon leur proximité
plus ou moins grande par rapport à cette industria-
lisation, avant d’examiner les mécanismes à l’œuvre et
de conclure sur les limites objectives des processus en
jeu.
Toutefois, au même titre que les secteurs relevant de
l’information,de la culture et de la communication,la
formation connaît des formes particulières d’industrialisation.“Particulières”signifie, en l’occurrence, que les
règles et mécanismes industriels ne sont pas du même
type (ou pas entièrement du même type) que ceux qui
entrent dans le régime général de l’industrialisation,
celle des biens manufacturés par exemple. Sans
considérer tous les détails de ces particularités, nous en
mentionnerons quelques éléments propres à mieux
faire voir la situation de la fo rm ation face à son
industrialisation,à la fois dans ce qu’elle partage avec
les autres secteurs industrialisés et dans ce qui lui est
propre. Nous traiterons successivement de la division du
travail, de l’objectivation de la prestation et de la
réduction des coûts de relation.
Industrialization of the educational allowance:
a dynamic approach
The ambition of our analysis is to account, in its
dynamic, for the industrialization of education and no
longer only for the industrialization in education. Taking
into account those propositions, the study enlarges the
perspective from two general questions:
• Within the educational functions working towards to
establish a service of mediatized and/or at distance
education,which are the ones more likely to be easily
industrialized?
• Within those functions, which are more likely to be
easily externalized?
Rather than seeking to answer right away those two
questions, we propose a progressive approach, starting
from a set of considerations about the industrialization
of education, then emphasizing the functions that get
into the composition of the educational allowance depending on their more or less large proximity to this
industrialization,before examining the working mechanisms and concluding about the objective limits of the
process at stake.
However, like the sectors related to information,culture
and communication,education knows particular forms
of industrialization.“Particular”means, in this case, that
the industrial rules and mechanisms are not of the same
type (or not fully of the same type) than those that enter
in the general system of industrialization, for instance,
those of the manufactured goods. Without considering
every detail of these particularities, we will mention
some that illustr ate the situation of education facing its
industrialization,showing its common features with the
other industrialized sectors as well as its specificities.We
will deal successively with the work division, the
77
objectivation of the allowance and with the reduction of
the relation costs.
Almudena MORENO MÍNGUEZ
A-18
La educación pluralista ante el advenimiento
de la sociedad global versus multicultural
78
Índice
Notas introductorias
1. Hacia una aproximación conceptual de los conceptos globalismo, pluralismo, multicuturalismo.
2. Sociogénesis y fundamentación del modelo dual de
educación
3. El retorno de la teoría del capital humano en educación
4. La educación pluralista en la sociedad multiétnica
5. La igualdad de oportunidades en educación:
educación pluralista frente a educación diferenciada
La centralidad del tema referido a las funciones que
desempeña la educación en la sociedad actual se
presenta de forma latente y manifiesta,prácticamente,
en todos los escritos científicos sobre educación.
Precisamente, una de las características que definen la
educación es su carácter dual y contradictorio. Tal y
como identificaron Bowles y Gintis (1981),los fines de
la educación en las sociedades occidentales son en
esencia contradictorios, ya que por una parte tienen
como fin contribuir a la reproducción del capital y por
otra, favorecer la participación y el pluralismo
democrático; objetivos no siempre compatibles y
coincidentes.
Esta paradójica dualidad que caracteriza a la acción
educativa en una sociedad cada vez más complejizada
es un mero epifenómeno de una realidad social definida por dos procesos interdependientes pero aparentemente contrapuestos: los procesos globalizador y
multiculturalizador. Esta dinámica dualizadora que
caracteriza a las relaciones sociales y educativas es el
objeto de estudio que trataremos en este trabajo. Esta
complejidad determina el proceder metodológico y
dialógico que hemos seguido en la exposición de esta
ponencia, siendo eminentemente selectivo y descriptivo.
A este respecto en un primer punto nos hemos propuesto un acercamiento teorético y analítico a los
conceptos no siempre bien entendidos de pluralismo,
globalismo y mulitculturalismo. Con tal fin se ha
indagado el tratamiento conceptual de estas ideas en
las obras de los clásicos Hegel,Kant y Rousseau y más
específicamente en las obras de Carabaña (1997);
Campetier (1998); Tylor (1994); Kymlicka (1995);Sartori
(2001); Semprini (1988).Seguidamente y a partir de la
fundamentación epistemológica del modelo dual de
educación se analizarán las premisas de las teorías del
capital humano como respuesta a las tendencias
globalizadoras frente a la educación multicultural del
reconocimiento, con el fin de buscar una síntesis
integradora en el modelo de educación pluralista como
fundamento del consenso sobre el que se ha de edificar
la nueva ciudadanía pluralista.
Pluralist education faced with the advent of the
global society versus the multicultural society
Index
Introductory Notes
1. Towards a conceptual approach of the concepts
globalism,pluralism and multiculturalism
2. Sociogenesis and fundamentalness of the dual
education model
3. The return of the human capital theory in education
4. Pluralist education in the multiethnic society
5. Equal education opportunities: pluralist education
versus differentiated education
The centrality of the subject which refers to the functions carried out by education in our present society is
presented in a latent and clear way, practically, in all
scientific texts on education. Precisely, one of the
characteristics which defines education,is its dual and
contradictory character. Bowles and Gintis (1981) identified the education objectives in the Western society, as
contradictory in essence,because on the one hand, they
aim to contribute to capital reproduction, and on the
other hand , favour democratic pluralism and participation; objectives which are not always compatible and
coincidental.
This paradoxical duality which characterizes the education action in a society which is becoming more complex,is a mere epiphenomenon of a social reality defined
by two interdependent process, but which are apparently set against each other: the globalizing and multiculturalizing processes. This dualizing dynamics which
characterizes the social and education relationships, is
the study objective which will be dealt with in this work.
This complexity determines the methodological and
dialogical course of action which we have followed in
the presentation of this paper, being essentially selective
and descriptive.
In this r egard, firstly we have aimed to carry out a theoretical and analytical approach to the concepts of
pluralism,globalism and multiculturalism, which are not
always understood.To achieve this, we have investigated
the conceptual treatment of these ideas in the works of
the classics Hegel, Kant and Rousseau and more
specifically the works of Carabaña (1997); Campetier
(1998); Tylor (1994); Kymlicka (1995); Sartori (2001);
Semprini (1988). Following this, and starting from the
epistemological fundamentalness of dual education,the
premises of the human capital theory as a response to
the globalizing trends faced with multicultural education of recognition, will be analyzed, with the aim of
achieving an integrating synthesis in the pluralist
education model as a consensus basis,on which the new
pluralist citizenship should be built.
Vincent MOSCO
Conférence d’ouverture
Brand New World? Globalization, Cyberspace
and the Politics of Convergence
Like McDonald’s Golden Arches and the Nike Swoosh,
globalization has become a universal brand. It is also a
transcendent myth propelled by the promise of
cyberspace to bring about the end of history, the end of
geography and the end of politics. Myths matter but we
also need to move beyond this myth to address how the
engines of cyberspace, digitization and commodification,are combining to massively expand private markets
in information, entertainment, audiences, labour and
personal identity. One result is the rise of converging
electronic communication spaces dominated by a
handful of integrated corporate giants. But the concentration of power is also accompanied by con verging
sets of labor practices (the uneven development of the
universal knowledge worker) and converging sets of
consumption practices (the uneven development of the
universal consumer). Are these giving rise to a new
politics? If an old politics focused on the workplace and
contemporary politics on symbols, images, and rhetoric,
will a new politics unite these to connect the politics of
labor (e.g. protests over sweatshop labour) and the
politics of consumption (e.g. protests over the commercialization of everything)? Are the demonstrations in
Seattle, Prague, Quebec and elsewhere against the WTOled free trade system signposts of this new politics?
Un monde de marque ? Mondialisation,
cyberespace et politique de convergence
Comme les arches dorées de McDonald’s et le “Nike
Swoosh”, la mondialisation est devenue une marque
universelle. Elle est aussi un mythe transcendantal
propulsé par la promesse que le cyberespace va amener
la fin d’histoire, la fin de la géographie et la fin de la
politique. Les mythes sont importants, mais nous devons
bouger au-delà de ce mythe pour examiner comment
les machines du cyberespace, la numérisation et la
marchandisation s’associent pour étendre massivement
les marchés privés de l’information, du divertissement,
des publics, de la main-d’œuvre et de l’identité
personnelle. Un résultat est l’émergence des espaces de
communication numériques dominés par quelques
grandes corporations. Mais la concentration de la
puissance est aussi accompagnée par la convergence
des pratiques de la main-d’œuvre (comme le développement inégal du travailleur informatique universel) et
par la convergence des pratiques d’achat (le développement inégal du consommateur universel).Donnent-elles
lieu à une nouvelle politique ? Si la vieille politique se
focalise sur la main-d’œuvre et la politique contemporaine se focalise sur les symboles, les images et la
rhétorique, est-ce qu’une nouvelle politique unifie les
deux ? Est-ce que les événements à Seattle, à Prague et à
Québec contre l’OMC et la mondialisation sont
indicateurs de cette nouvelle politique ?
Raphaël Tshimbulu NTAMBUE
A-20
Débat sur l’Internet en Afrique : approches
actuelles
Cette étude donne les principales orientations des
études qui ont été consacrées jusqu’ici à l’insertion et
aux enjeux de l’Internet en Afrique.
Cinq approches actuelles : théorie sociale, cartographique, étiologique, critique de la pratique africaine de
la technologie Internet, collecte des usages, chiffres et
témoignages. Des approches absentes :anthropologique
africaine de l’Internet, herméneutique (critique des
idéologies), étude critique de la littérature Internet en
Afrique.
Ozlem OKUR
A-8
Women on the Phone
The advent of new communication and information
technologies and revolutionary transformations in the
field of transportation has undermined the significance
of national borders and geographical distance. These
technological innovations not only reinforced the
expansion of global capitalism but also engendered
decentralization of communication process along with
emergence of new questions revolving around the
concept of “public sphere”. Feminist scholars also
focused on the impact of NCT’S on the private and
public realms. They have underlined the complicit
interaction between patriarchy, capitalism and technology. Feminist criticism pointed out the marginalization
of women from the design and production of technology and problematized the absence of “appropriate
technology”that will serve women’s interests and needs
rather than reproducing the gendered meanings and
expectations.
This paper discusses the social significance of constantly
increasing usage of cellular phone, which crosscuts the
boundaries of class in Turkey. As an attempt to understand women’s appropriation of this new portable tech-
79
nology, this paper illustrates its impact on the gendered
nature of public and private realms in Turkish context.It
is an exploration of various ways in which women
negotiate and construct hierarchical meanings and
practices within the confines of everyday life.
Les femmes au téléphone
Le développement des Techniques de l’Information et
de la Communication (TIC) et l’avènement de transformations révolutionnaires dans le domaine des transports ont réduit considérablement l’importance des
frontières nationales et des distances géographiques.
Ces innovations technologiques renforcent l’expansion
globale du capitalisme,décentralisent le processus de la
communication, et remettent en cause le concept du
domaine de la “sphère publique”.Les académiciennes
féministes ont analysé les conséquences des TIC
relatives aux domaines public et privé. Elles ont
également souligné l’étroite relation et la complicité
entre l’ordre patriarcal,le capitalisme et la technologie.
Elles ont en outre analysé l’exclusion des femmes de la
production et du design technologiques et problématisé
l’absence d’une “technologie appropriée” correspondant aux besoins et aux intérêts des femmes.
Cet article explore l’importance culturelle de l’usage du
téléphone cellulaire en Turquie, où ce moyen de
communication a pris une place centrale, par delà les
différences socio-économiques. Cette étude illustre
l’appropriation de ce nouveau moyen de communication par les femmes et souligne son impact sur les
sphères publique et privée. Les techniques de l’information et de la communication – ici, le téléphone
cellulaire – pour les femmes turques sont significatives,
particulièrement dans un contexte où les limitations des
pratiques quotidiennes sont négociées avec le
bouleversement technologique.
Roxana OLOGEANU
A-18
Campus virtuels en France : reproductibilité de
ressources et labellisation de services
80
Nous présentons des contradictions et des enjeux auxquels sont actuellement confrontés, en France, les
premiers campus virtuels publics. Ces difficultés, inhérentes à l’industrialisation de la formation,sont institutionnelles, organisationnelles, de coopération (en interne et entre les établissements),de choix et de gestion
d’une plate-forme logicielle. Elles concernent l’articulation entre contenus reproductibles et services sur
mesure. Dans ce contexte, il n’est pas étonnant que les
campus virtuels soient constitués principalement de
banques de contenus, plus ou moins complexes.
Nous nous interrogeons sur la pérennité de cette
situation susceptible de remettre en cause la légitimité
même des organismes de formation. Pour conserver
cette légitimité, les campus virtuels devraient, à terme,
être centrés sur les services de formation : accompagnement pédagogique, certification des études. Les services
de suivi pédagogique (médiatisés ou en présentiel)
pourraient constituer l’élément central permettant de
concilier offre de contenus standardisés et publics
hétérogènes.
Cependant,les services de formation n’échappent pas à
l’exigence de reproductibilité, qui se manifeste par la
rationalisation du processus de formation (démarche
qualité) et la labellisation des dispositifs de formation
selon le degré de complexité,à savoir le type de service
intégré (étude des besoins, suivi pédagogique, formule
de tutorat,évaluation et certification).
Nous avançons l’hypothèse que la labellisation et la
normalisation de ces types de services deviendront un
enjeu essentiel pour les campus virtuels publics.Actuellement embryonnaire en France,la démarche de labellisation représente un axe possible de développement de
l’industrialisation de la formation, allant dans le sens
d’une standardisation de différentes formules de
responsabilité pédagogique.
Virtual campuses in France: Reproducibility of
resources and services labelling
We present contradictions and stakes which, at present,
confront the first public virtual campus in France.These
difficulties, inherent to the industrialization of education, are institutional, organizational, of cooperation
(within and between establishments), of choice and
management of a software platform. They concern the
articulation between reproducible contents and
services to measure. In this context,it is not surprising
that these virtual campuses mainly consist of databases,
more or less complex.
We wonder about the durability of this situation which is
able to question the legitimacy of training centres. To
preserve this legitimacy, the virtual campus should
eventually focus on training services: educational
counselling, studies attestation.Services of educational
follow-up (mediatized or not) may constitute the main
point allowing to reconcile offer of standardized
contents with heterogeneous publics.
However, training services don’t elude requirement of
reproducibility, which shows itself in training process
rationalization (quality method) and training programs
labelling according to the degree of complexity,that is to
say the kind of integrated service (study of needs,
educational follow-up, way of tutoring, evaluation and
attestation).
We make the assumption that the labelling and the
standardization of these types of services will become a
basic stake for public virtual campuses.In an embryonic
state in France at present, the labelling method represents a potential main line of industrialization of
education, going to the formalization of different types
of educational responsibility.
Roberto PANICO
➔ Dominique CARRÉ
A-19
voir
mentation de l’appartenance nationale au profit d’une
identité locale et planétaire, se profile-t-il une mondialisation du discours médiatique ? Dans l’affirmative,
comment concevoir la cohérence sociale de la “société
de l’information” en regard d’un cadre national ?
Comment se concilient,dans l’information nationale, la
convergence vers des préoccupations mondiales et la
pluralité individuelle ?
Information Society, Nation and Globalization
Françoise PAPA
voir ➔ Laurent COLLET
A-17
Martine PAQUETTE
A-20
Société de l’information, nation et
mondialisation
La présente communication propose d’évaluer la notion
de “société de l’information”en r egard d’une problématique précise, soit l’influence de la mondialisation sur le
contenu de l’information. La mondialisation, principalement en tant que phénomène d’ordre politique, engendre des changements en ce qui concerne l’articulation entre le national et l’international,ou le local et le
global,dans la constitution du discours médiatique. Les
transformations du contenu de ce dernier dans le contexte de la mondialisation seront appréhendées dans
une perspective sociologique. L’angle qui sera pr ivilégié
consiste à questionner le sens de la “société de l’information”en fonction des répercussions de la mondialisation sur l’appartenance territoriale et identitaire et le
sens du vivre ensemble de la collectivité.Il s’agira de se
demander comment l’information nationale, dans le
cadre d’une société précise, met en relation la nouvelle
configuration du local et du global.
En tant que phénomène politique, la mondialisation est
liée à une nouvelle régulation politique des rapports
sociaux appelée néolibérale. Les traits du néolibéralisme sont mieux connus depuis quelques années.
Fondamentalement, il articule les rapports individu/
monde et national/international,il sous-tend un déterminisme économique et technologique, des valeurs
individuelles exacerbées,l’abstraction de la société ainsi
qu’une dévalorisation de l’Etat-nation.
L’évaluation critique de la notion de “société de l’information” dans le contexte de la mondialisation et du
néolibéralisme se basera principalement sur des
exemples tirés du contenu de l’actualité.On se penchera
sur des questions telles que : les sujets locaux ou nationaux sont-ils traités en fonction des principales
caractéristiques du néolibéralisme? En raison de la frag-
This communication aims at appraising the notion of
“information society” regarding a precise problematic,
that is the influence of globalization on the contents of
information.Globalization,mainly as a political phenomenon, creates changes concerning the articulation
between the national and the international,or the local
and the global, in the constitution of the media
discourse. The transformation of its contents, in the
context of globalization,will be studied in a sociological
perspective. The privileged angle will be that of
questioning the meaning of the “information society”in
function of the effects of globalization on the territorial
and identity belonging and the feeling of “livingtogether” of the collectivity. We will question how
national information, in the frame of a precise society,
connects the new configuration of the local and the
global.
As a political phenomenon,globalization is linked to a
new political regulation of social relations known as
“neoliberal”. The features of neoliberalism have been
better known since the last few years. Fundamentally, it
rearticulates the individual/world and national/
international relations, and underlies an economic and
technological determinism, exacerbated individual
values, the abstraction of society, and a devaluation of
the Nation-State.
The critical evaluation of the notion of “information
society”in the context of globalization and neoliberalism will mainly rest on examples taken from currents
events.We will study issues such as:are local or national
subjects treated in function of the main caracteristics of
neoliberalism? Due to the fragmentation of the sense of
national belonging for the benefit of a local and
planetary identity, do we foresee a globalization of the
media discourse? If so, how can we conceive the social
coherence of the “information society”with regards to a
national framework? How can we conciliate, in national
information, the convergence towards world
preoccupations and individual plurality?
81
Carmen PÉREZ FRAGOSO
A-23
Evaluación de cursos en línea: El caso de una
universidad pública mexicana
La relación pedagógica en los cursos impartidos a
través de la computadora se ve afectada por una serie
de factores; además de los relacionados con estudiantes
y maestros, la misma tecnología,el dispositivo pedagó gico utilizado, el apoyo recibido así como el tiempo
dedicado y las condiciones del lugar y equipo de
trabajo interactúan de manera continua. Pensamos que
un sistema de evaluación debe valorarlos tanto de
manera individual como en su conjunto. Así, con base
en la literatura del campo, se diseñó un sistema de
evaluación en línea que registra las opiniones sobre la
experiencia de los participantes así como sobre el
desempeño de los factores intervinientes. Se registran
además los tiempos de acceso a los temas de cada
curso. Se determinaron puntuaciones mínimas para
cada formato con la finalidad de asignar una calificación y presentar sugerencias para la mejora.
Évaluation des cours en ligne : le cas d’une
université publique mexicaine
Dans les cours suivis à partir des nouvelles technologies
comme l’ordinateur, il existe une relation pédagogique
qui est toujours influencée par les médias. Cette relation
est influencée par des facteurs organisationnels,technologiques, pédagogiques et sociaux mais aussi par le
temps et l’environnement du travail. D’après l’importance de cette interaction,nous estimons qu’un système
d’évaluation doit prendre en compte les facteurs un par
un et tous ensemble, dans le but d’améliorer la qualité
des cours. A partir de la documentation existante, nous
avons conçu un système d’évaluation en ligne
contenant des formats d’enregistrement que chaque
participant doit compléter. De plus, nous enregistrons, à
l’aide d’un logiciel en vente dans le commerce,le temps
de connexion de chaque participant. Nous avons
déterminé des ponctuations minimales pour chaque
format afin d’assigner une qualification et de présenter
des suggestions pour l’améliorer.
82
Jacques PIETTE,
Christian-Marie PONS,
Luc GIROUX, Thier ry DE SMEDT,
Évelyne BEVORT, Isabelle BRÉDA,
Mariano Sanchez MARTINEZ,
José Ignacio AGUADED,
Pier Cesare RIVOLTELLA,
Jose Carlos ABRANTES
A-12
Les jeunes et Internet : recherche internationale
Présentation et discussion des résultats d’une recherche
internationale portant sur les rapports entre les jeunes et
Internet.
Dirigée à partir de l’Université de Sherbrooke et de
l’Université de Montréal pour le compte du ministère de
la Culture et des Communications du gouvernement du
Québec, la recherche a été menée à partir d’un protocole commun en collaboration avec le Clemi (relevant
du ministère de l’éducation nationale, France),l’Université catholique de Louvain (Belgique), l’Unive rs i t à
cattolica del Sacro Cuore di Milano (Italie),l’Universidade de Coimbra (Portugal),les universités de Granada et
de Huelva (Espagne) et le Cemtic (relevant de l’État de
Vaud, Suisse).
L’objectif principal de cette recherche internationale est
de tracer un portrait des adolescents (12-17 ans) face au
développement d’Internet et de son implantation dans
les écoles. L’esquisse de ce portrait est établie à partir
des trois dimensions suivantes : celle de la représentation,qui consiste à évaluer l’image que le jeune se fait
d’Internet qu’il soit ou non familier avec cette technologie; celle de l’utilisation, qui consiste à déterminer les
conditions réelles d’utilisation par les jeunes (nature des
usages, fréquence, durée, lieu, encadrement,conditions
d’accès, contextes d’utilisation); celle de l’appropriation,qui cherche à préciser le degré et le type d’intégration d’Internet au sein des habitudes de vie et des
pratiques quotidiennes des jeunes.
L’étude vise aussi bien à cerner les rapports que les
jeunes entretiennent avec Internet dans le contexte
scolaire que dans le contexte familial.
L’étude a été menée dans les différents pays durant
l’année scolaire 1999-2000 auprès d’un échantillonnage
d’environ 2500 jeunes de niveau secondaire. Les données ont été recueillies à l’aide de questionnaires quantitatifs d’une cinquantaine de questions, complétées par
des entrevues en profondeur auprès de sous-échantillons de la population à l’étude (plus de 150 au total).
Los jóvenes y internet : investigación
internacional
Jacques PRADES
Presentación y discusión de los resultados de una investigación internacional sobre las relaciones entre los
jóvenes e Internet.
Esta investigación ha sido dirigida por la Université de
Sherbrooke y la Université de Montréal por cuenta del
ministerio de Cultura y Communicaciones del gobierno
de Quebec. Este estudio ha sido desarrollado en base a
un convenio de colaboración con el Clemi (que depende del ministerio de educación nacional de
Francia),la Université catholique de Louvain (Bélgica),
la Università cattolica del Sacro Cuore di Milano (Italia),
la Universidade de Coimbra (Portugal), las universidades de Granada y de Huelva (España) así como el
Cemtic (del Estado de Vaud, Suiza).
El objetivo principal de esta investigación internacional
es de trazar un retrato de los adolecentes (entre 12 y 17
años) en relación al desarrollo de Internet y de su
implantación en las escuelas. El bosquejo de ese retrato
ha sido realizado apoyándose en las tres dimensiones
siguientes:la de la representación,que consiste en evaluar la imagen que de Internet se hace el joven,esté o no
familiarizado con esa tecnología; la de la utilización,
consistente en determinar las condiciones reales en que
los jóvenes la utilizan (tipo de utilización, frecuencia,
duración,lugar,marco,condiciones de acceso,contextos
de utilización); y, finalmente, la dimensión de la
apropriación, que busca precisar el grado y el tipo de
integración de Internet en los hábitos de vida y en la
práctica cotidiana de los jóvenes.
Este estudio persigue igualmente delimitar las
relaciones que los jóvenes mantienen con Internet tanto
en contexto escolar como familiar.
La investigación se desarrolló en los países mencionados durante el año escolar 1999-2000, con una
muestra de 2500 jóvenes de nivel secundario. Los datos
fueron recopilados a través de cuestionarios cuantitativos de una cincuentena de preguntas. Se completaron
las informaciones realizándose entrevistas a fondo con
una muestra proveniente de la misma población
estudiada (más de 150 en total).
Globalisation des économies et informatisation
de la société : permanences et changements
Christian-Marie PONS
A-12
A-11
L’expression “société de l’information”utilisée depuis la
thèse de M. Uri Pora en 1976 dans “The information
economy” est très ambiguë et mériterait un examen
attentif. Elle semble en effet indiquer que les concepts
que nous utilisons en économie ne sont plus viables car
la réalité qu’ils cherchaient à exprimer se serait considérablement transformée sous l’effet de la révolution
informationnelle.
Nous montrerons que la logique économique et la logique technique participent historiquement d’un même
imaginaire. Mais alors que l’imaginaire économique ne
se transforme pas, l’imaginaire technique est sans cesse
en mouvement. La tendance à la convergence technique est réelle alors qu’il y a une multiplicité de formes
de concurrence et de dispositifs institutionnels que la
théorie économique a bien décrite.
Le but de notre communication est de démontrer pourquoi nos sociétés tendent à nous montrer du changement continuel là où il y a une formidable permanence
et d’en déduire que l’innovation est souvent la marque
la plus certaine de l’immobilisme.
Economic Globalisation and the Information Society:
Permanent and Changing Features
The term “Information society”used since M.Uri Pora’s
thesis in 1976 “The info rm ation Economy” is very
ambiguous and would bear closer examination.In fact,
it seems to indicate that the concepts we use in economics are no longer valid as the reality they tried to
express has changed considerably under the effect of
the information revolution.
We will show that economic logic and technical logic
are historically the same imaginary concepts. But while
the economy imaginary concept does not undergo
change,the technical imaginary concept is constantly in
movement. The trend towards technical convergence is
real, while there are multiple forms of competition and
institutional devices that economics theory has described well.
The aim of this paper is to demonstrate why our societies
tend to show continuous change where there is deeprooted stability, and to deduce from that innovation is
often the surest sign of immobility.
83
Christian PRADIÉ
A-5
Comment penser la question de la détention et
du contrôle des industries de la culture et de la
communication ?
84
Les modalités selon lesquelles la propriété juridique des
médias et des industries culturelles est organisée
présentent une assez grande variété. Il est cependant
possible d’établir une typologie de ces catégories en
trois grands secteurs : propriété publique, propriété
privée à but lucratif, propriété privée à but non lucratif,
eux-mêmes en partie hétérogènes.On peut se demander
si cette distinction ne revêt pas une importance
particulière dans le domaine des médias et des
industries culturelles.
La question peut être abordée sur le plan de l’économie
politique de la communication. La conséquence de
l’inclusion de l’exploitation d’industries culturelles dans
l’ensemble des possibilités de placements financiers
échangés sur les marchés de valeurs mobilières est
d’impliquer un mode de gestion marqué par une exigence de rendement qui tend à transformer les formes
de la valorisation des oeuvres intellectuelles et
artistiques. On peut faire l’hypothèse que ces conditions
de la financiarisation du domaine définissent plus
précisément le concept d’industrie culturelle que sa
capacité à procéder à une reproduction technique de
masse.
La prise en compte d’une typologie des catégories de
propriété est par ailleurs utile à la compréhension de
l’histoire des moyens de communication,notamment en
considérant la dynamique de leurs rapports respectifs.
L’étude du partage opéré entre ces différentes catégories d’un pays à l’autre, à travers le temps et pour les
différentes industries culturelles offre la possibilité de
périodisations historiques et de recherches comparatistes.
Enfin, le développement de l’industrie culturelle ainsi
considérée est important à analyser sur le plan de
l’histoire culturelle et plus généralement économique et
sociale. Un des effets qui découlent du contrôle de
possibilités de communication par le capitalisme est de
lui apporter des moyens de la maîtrise de son propre
traitement médiatique.L’organisation de l’espace public
peut en être affectée, en tendant à se présenter comme
un domaine de relations publiques généralisées, soustendu par les enjeux d’une publicité financière large en
direction d’un public actionnaire. Les problèmes
susceptibles de naître de cette instrumentalisation de
l’espace public peuvent justifier le fondement d’une
action correctrice par la puissance publique.
How to consider the ownership and the control
of media and cultural industries?
The ways the legal ownership of media and cultural
industries are organized and the powers of decision
acting in their management show a rather large diversity.
It is however possible to draw an overall typology of
these dif ferent categories into three large kinds: public
ownership, profit-making private ownership, non-profitmaking pr ivate ownership, which are themselves partly
heterogeneous. One can wonder if this distinction
refering to aims and eventually to different effects isn’t of
major interest when speaking of media and cultural
industries with regard to other fields of industry.
The question can be analyzed on the basis of political
economy of media and cultural industries. The
consequence of an inclusion of the exploitation of media and cultural industries amongst all the stocks
exchanged on financial markets is to involve a kind of
management marked by the necessity of return tending
to change the ways of the artistic and intellectual
valuation. One can make the hypothesis that the
conditions of the “financiarisation” of this field define
more precisely the generic concept of cultural industry
rather than its ability for massive technical reproduction.
Further more, the use of typology of the property
categories can be useful in deepening historical
research on media and cultural industries, especially
when considering the relationship between then. The
survey of the sharing between these different categories
from one country to another, throughout time and for
the different media and cultural industries, gives the
opportunity of historical periodicity and comparative
research.
Finally, the development of the cultural industry is
interesting to study on the level of cultural and more
generally economic and social history.One of the effects
which results from the control of possibilities of
communication by the capitalism is to give to it the
control of the means of its own media treatment. The
organization of public space may be affected by that,by
tending to present itself as a generalized public relations
field, underlain by the stakes of a large financial
publicity towards share holding public. The problems
which can arise from this utilization of public space can
be a good reason for having an active public policy.
Gilles PRONOVOST
A-3
Pratiques culturelles et modes d’apprentissage
à l’ère de l’Internet : entre continuité et rupture
La participation culturelle a été traditionnellement mesurée par des instruments très classiques, dont les sondages auprès d’échantillons représentatifs menés dans
de nombreux pays, en France, au Québec et aux ÉtatsUnis notamment. Or, l’accès à la culture est beaucoup
plus diversifié que ne le mesurent de tels sondages.
Certaines études américaines indiquent clairement que
la médiatisation de la participation culturelle est déjà
très avancée.Il en est de même pour l’accès au savoir.En
fait, accès à la culture et accès au savoir, par médias
interposés, vont de pair. Il s’ensuit que les grands processus classiques de stratification sociale et de construction des stéréotypes se reproduisent encore tout
aussi lourdement,et souvent de manière à la fois identique et cumulative, tant dans la participation culturelle
que dans l’accès à l’information et au savoir.Par ailleurs,
cette médiatisation de la culture et de l’information
soulève des enjeux pédagogiques considérables : validation des savoirs, intégration des connaissances, concurrence de l’école avec les industries de la formation.C’est
toute l’architecture de l’apprentissage qui est en cause.
Serge PROULX
A-3
L’identité culturelle de la société québécoise à
l’ère des réseaux numériques
Les réseaux numériques de communication interactive
et multimédia, générateurs parmi leurs usagers d’une
culture propre, font surgir pour les acteurs de la société
québécoise, la problématique d’une nouvelle culture
technologique susceptible de participer à une transformation des assises identitaires des citoyens internautes
québécois. Nous voici devant une tension dynamique
entre deux maillages de forces culturelles contradictoires.D’une part,la participation active des citoyens à la
construction d’un “cyberespace planétaire” pourrait
faire oublier aux internautes appartenant à une société
au poids démographique relativement faible (comme le
Québec ou le Canada),la nécessité vitale, tant pour les
individus que pour les groupes qu’ils constituent,
d’affirmer d’abord avec vigueur leur identité primaire
ancrée dans l’appropriation d’un territoire géographique spécifique. D’autre part,cette problématique de
l’identification préalable d’une première appartenance
se trouve aujourd’hui bouleversée par le processus de
mondialisation et d’hybridation des cultures à l’échelle
de la planète. Les ouvertures provoquées par la
“cyberculture” pourraient ainsi permettre un renforcement renouvelé de l’identité québécoise à travers la
multiplication de nouveaux dialogues interculturels
avec des pays situés en dehors des axes géopolitiques
habituels de circulation des informations. Tout se passe
comme s’il devenait maintenant nécessaire d’introduire
un troisième terme pour penser la relation entre l’identité québécoise et la « cyberculture »,à savoir: le processus de globalisation culturelle. Ici encore, les technologies de l’information et de la communication jouent
un rôle majeur dans l’implantation de ce processus. A
contrario de la tendance à l’homogénéisation culturelle,
les réseaux numériques font circuler instantanément et
à l’échelle du globe, des informations nombreuses,
diversifiées, des modèles culturels hétérogènes, de sorte
que chaque individu peut se définir dorénavant comme
appartenant simultanément à plusieurs cultures. Ce
processus de diffusion planétaire des modèles culturels
provoque une explosion de la problématique identitaire.
Gilles PUEL
A-14
Les espaces publics numérisés peuvent-il aider
à résoudre la “fracture numérique”?
L’exemple de la Communauté d’Agglomération
de Castres-Mazame.
Depuis 1995,la ville de Castres a opté pour devenir une
ville d’expérimentation numérique et se situer au cœur
de la société de l’information. Si les travaux sont
demeurés peu visibles pour les habitants eu égard à la
technologie choisie, les premières attentes des acteurs
locaux ont porté vers les sphères économique, culturelle, éducative et l’intégration citoyenne.
Aujourd’hui,au moment même où “la grande révolution
des réseaux” progresse – déploiement de la fibre optique vers le sud de la Communauté d’Agglomération,
connexion des écoles, multiplication des espaces
publics et des points d’accès… – la Communauté
d’Agglomération semble s’interroger sur l’évaluation des
usages des points d’accès publics et sur les inflexions à
donner à sa politique pour mieux articuler ses projets et
les adapter aux usages des groupes sociaux.
L’analyse de la situation adoptera une démarche
comparative avec notamment l’inévitable référence,
Parthenay, et tentera de montrer que si les questions
posées par les décideurs (développer l’appropriation
des TIC, intégrer des populations fragiles, etc.) et les
usagers (gratuité, accès à l’information, etc.) restent
largement les mêmes, les réponses apportées sur les
territoires peuvent différer. Ces différences peuvent
s’expliquer par les spécificités de chacun des territoires,
les qualités différentes des acteurs locaux ou bien
l’évolution de la réglementation en matière des
télécommunications.
Si on peut donc en conclure que l ‘exemple parthenaysien n’est pas un modèle nomothétique, transférable
tel quel, toutefois nous nous efforcerons de montrer
qu’au-delà de la singularité de lieux,certains principes
peuvent se dégager de ces quelques territoires
d’expérimentation.
85
Can digitized public places help smooth out the
“digital divide”? The example of the Community
of Castres-Mazamet Built-up Areas.
In 1995,the city of Castres made the decision to become
a place of digital experiment and has ever since been at
the chore of the Information Society.
Even though the alteration work has been slightly visible
for the inhabitants because of the technology involved,
the local partners ‘s first expectations have been aimed
at the economic, cultural, educative fields and that of
civic integration.
Right now, at a time when “the great revolution of the
networks” has been spreading – the southward
development of optical fibre in the Community of Builtup Areas, the schools connection, the increase in the
number of public spaces and the access points, …- the
Community of Built-up Areas seems to ponder over the
assessment of the uses of the public access points and
over the shifts to be given to its policy so as to better
frame its plan and properly adapt them to the uses of the
social communities.
The analysis of the situation will take up a comparative
process particularly with the obvious reference,
Parthenay, and will try to prove that although the
questions asked by the decision makers (developing the
mastery of the Tic, integrating the population that may
fall behind,etc.) and by the users (free use,access to the
information,etc.) are on many grounds the same ones,
the answers provided in the various areas can be
different.
These differences can be accounted for by the
distinctive features of each area,as well as by the local
partner’s different skills, or by the evolution of the
regulations as regards telecommunications.
Although one may come to the conclusion that the
example of Parthenay is not to be taken as a nomothetic
model that is transferable as whole, however, we will yet
try and prove that beyond what is typical of each place,
some principles can be singled out from the study of
those few experimental areas.
Alain QUEMIN
A-4
L’art contemporain “international” l’est-il
vraiment ? Art et globalisation
86
Désormais, l’art contemporain affiche clairement son
ambition internationale, en particulier dans le domaine
des arts plastiques. Pourtant,si l’idéologie actuellement
en vigueur dans les mondes de l’art selon laquelle seul
joue sur le succès des créateurs leur talent individuel
(voire leur génie) est encore renforcée par les thèmes à
la mode de la mondialisation,de la globalisation et des
métissages qui accompagnent le relativisme culturel
contemporain,certains pays jouent un rôle plus important que d’autres sur la scène artistique internationale.
Si, aujourd’hui, les États-Unis occupent clairement la
première place, cela n’épuise pas le sujet de la mondialisation car il existe également toute une hiérarchie plus
complexe.
Nous chercherons ainsi à élaborer un palmarès des pays
les plus importants sur la scène internationale en étudiant une pluralité d’indicateurs susceptibles de révéler
cette hiérarchie entre pays : ventes d’art contemporain
par pays – tant en termes de lieu de vente que de nationalité des artistes vendus –,participation aux foires d’art
contemporain, facteurs plus réputationnels à travers
l’évolution,au cours du temps, de la nationalité des artistes recensés dans un indicateur comme le
“Kunstkompass”,pays représentés à travers leurs artistes
dans les grands musées “internationaux”.Cela permettra
d’étudier en quoi la globalisation et l’atténuation des
frontières censée l’accompagner constituent ou non
une réalité.
Nous chercherons ensuite à expliquer comment se
constituent les hiérarchies entre pays au sein du monde
de l’art contemporain en dépit du discours ultrarelativiste et égalitariste qui caractérise ce monde social.
Pour cela, nous présenterons les grands traits de
fonctionnement des nouvelles académies informelles et
tenterons de faire apparaître leur articulation avec la
notion de territorialité en dépit même de leur envergure
souvent internationale.
How International is “International”
Contemporary Art? Art and Globalization
Today, contemporary art clearly claims an international
scope. In spite of the ideology frequently met in art
worlds which suggests that success is only due to talent
or even genius and the present fashion for globalization
and cultural hybridization that are connected to the
present cultural relativism,some countries tend to play a
more important part than others on the international art
scene.
Not only does the USA hold the most important position
but a very complex hierarchy also exists.
We will try and elaborate a “hit parade” of the most
prominent countries on the international art scene by
studying several indicators that can reveal a hierarchy
between countries: auctions (considering both where
contemporary art is sold and the nationalities of artists),
participation to contemporary art fairs, or more
reputational factors with the recent evolution of the
artists that are mentioned in an indicator such as the
German “Kunstkompass”, or even countries that are
represented through their artists in major “international”
museums. This will enable us to determine in what
measure globalization and the softening of national
borders that is supposed to characterize it tend to be a
myth or a reality.
We will then try and explain how hierarchies between
countries emerge in the art world in spite of the ultra
relativist and egalitarian social discourse that characterizes that social world. For that, we will analyze the
main characteristics of the new informal academies and
will try to show their articulation with the notion of
territoriality in spite of their frequent international
scope.
Philippe QUINTON
➔ Bernard MIÈGE
A-23
René-Jean RAVAULT
A-1
voir
Contrer la globalisation de la pensée unique
par l’éducation plurielle
Les forces hégémoniques (Gramsci) de la globalisation
ne résultent pas de décisions collectives issues de
conversations républicaines (Carey) tenues dans l’espace public (Habermas) mais découlent de l’emprise
des finances, de l’économie, de la productivité, bref
d’une quête du profit fondé sur l’exploitation des forces
du marché. Ceux qui réussissent dans ce système, les
“Winners”de Dan Rather, savent identifier et décrypter
ces forces pour élaborer les arrangements fiscaux,
commerciaux ou technologiques appropriés.
Toutefois, loin de bénéficier d’une adhésion universelle
et inconditionnelle, ce jeu n’est pas également compris.
Certains y sont mieux préparés que d’autres. Ceux qui
ne le comprennent pas ou manquent de motivation
constituent,selon Dan Rather, les “Losers”.Sans-culottes
de la Terreur, partisans des régimes extrêmes du XXe
siècle, ces frustrés sont les kamikazes du terrorisme
planétaire d’aujourd’hui.
On a conçu l’éducation – partage des savoirs mais aussi
formation d’attitudes à l’égard de la vie, de soi, des
autres,du monde – qui permet de bien fonctionner dans
le capitalisme global selon les canons de L’éthique
protestante et l’esprit du capitalisme (Weber).Après le 11
septembre, on ne peut s’empêcher de questionner la
valeur, voire l’utilité à long terme d’un système de
formation qui ignore et souvent méprise celles et ceux
qui ne sont pas ou peu équipés pour y accéder, le
comprendre ou le vouloir.
Puisque les communications ne peuvent que conforter
et compléter l’éducation reçue au sein des réseaux de
coerséduction des communautés d’appartenance, afin
d’engendrer une société plus équitable et donc moins
sujette aux gestes désespérés de “Losers”,il est proposé
ici de concevoir des systèmes de formation plurielle où
chacun prendra conscience de la diversité des points de
vue politiques, culturels et religieux qui façonnent
encore notre monde.
Resisting one-track minded globalization
through a pluralist education
Globalization hegemony (Gramsci) is not the output of
a global decision elaborated through Carey’s republican
conversations held in Habermas’ public sphere. It has
been progressively imposed through global finance,
trade and technology. By inducing technological
productivity in order to increase their profit,those who
have been successful at this global “Monopoly”, Dan
Rather’s “Winners”,know how to find out and decipher
leading trends and conceive of the best ways to
financially, commercially and technologically manage
them.
However, short of a universal and unconditional approval,this game is not equally wanted and understood by
all. A few are better trained and equipped than most
others. Those who do not understand it or are not
motivated to play it are the “Losers”.“Sans-culottes”under
Robespierre’s “Terror”,partisans of Hitler’s and Staline’s
death camps; nowadays, these frustrated people have
become the kamikazes (or their supporters) of global
terrorism.
To help succeed in global capitalism,education – understood not only as sharing knowledge but also shaping
proper values and attitudes towards life, oneself, other...
the world – has been thought in agreements with Weber
‘s “Protestant Ethics and The Spirit of Capitalism”.
However,after 9.11,it is difficult not to question the value
or the long-term usefulness of a training system which
ignores or humiliates fellows who are not motivated and
equipped to want it, reach it,and grasp it.
In order to contribute to the emergence of a more fair
society (careful not to generate hopeless “losers”) and
since information media can do nothing but comfort
and complete formation received through the communities of origin’s coerseduction networks, it is thereby
suggested to conceive of education programs helping to
understand how human communication works in
different political, religious, cultural and economic
societies.
Diane RAYMOND et Luc GIROUX
A-19
Les usages annoncés d’un dispositif de
surveillance médicale versus la pratique. La
mouvance des représentations.
L’intégration de dispositifs techniques dans le secteur de
la santé n’est certes pas un phénomène récent. Au nom
87
88
de l’amélioration de la qualité des soins et de la
rationalisation des coûts, les entreprises biomédicales
développent et proposent des produits qui devraient,en
principe, entrer en synergie avec les objectifs de soins
des centres hospitalier s. Cette argumentation ne suscite
pas nécessairement une réponse favorable chez le
personnel médical et infirmier du moins a priori, car les
agendas des promoteurs et gestionnaires ne correspondent pas nécessairement à ceux des praticiens.
À l’heure actuelle, les implantations de plusieurs
dispositifs s’inscrivent dans des projets à large échelle,
que ce soit pour l’ensemble d’un centre hospitalier ou
une région géographique donnée. Néanmoins, il faut
continuer à porter un regard attentif sur le cas de
dispositifs introduits sur une échelle plus restreinte (ex.
dans une seule unité de soins),car les pratiques locales,
quasi singulières, auxquelles elles donnent lieu
constituent des points d’ancrage précieux pour mieux
saisir la complexité de l’innovation et des usages dans
les organisations. De plus, trop souvent, les recherches
sur les implantations de dispositifs techniques sont
menées sur de courtes durées. Il nous semble important
de suivre l’évolution des usages sur une période plus
longue.
L’analyse proposée porte sur l’implantation d’un dispositif de télémétrie cardiaque dans un centre
hospitalier.En particulier,nous cherchons à comprendre
le passage du non-usage à l’usage du dispositif. D’une
part,nous situerons l’insertion initiale et les problèmes
rencontrés; d’autre part, nous présenterons les usages
intégrés six années plus tard par le personnel médical et
infirmier. Plus spécifiquement, seront mis en relief les
différentes représentations du dispositif, l’évolution du
rapport entre les définitions qui lui ont été associées et
les usages réels ainsi que la transformation du réseau
mobilisé dans l’institution pour maintenir la présence
du dispositif. Ces observations permettent aussi une
mise en perspective des rapports entre les usagers et
l’information générée par le dispositif, du temps, les
ressources nécessaires pour le traitement de cette
information et la prestation des soins.
Si le temps et l’évolution de certains paramètres peuvent
assurer une convergence entre les finalités annoncées
d’un dispositif et son insertion dans la pratique, son
apport quantifiable dans la prestation des soins
demeure plus difficile à cerner. De plus, compte tenu de
ces données, il nous paraît opportun de revoir les
modèles théoriques pour l’analyse des implantations de
dispositifs techniques dans les organisations ou,à tout le
moins, de les enrichir à la lumière des pratiques locales
qui ne le sont peut-être pas autant que l’on pense.
Announced uses of patient telemonitoring
versus real practices. The flux of
representations.
The integration of technology in health care practices is
certainly not a recent phenomenon. Biomedical companies develop technologies in the name of quality care
improvement and costs r ationalization.These objectives
should, in theory, enter in synergy with hospitals objectives. At first, doctors and nurses do not always agree
with those arguments. Diaries of the promoters and
managers do not correspond necessarily to the needs
and practices of the medical personnel.
Actually, some technology implementations are set up
on a large scale (an entire hospital or a geographical
area). Nevertheless, even for technology implemented
on a smaller scale (e.g. in one unit of care),it remains
important to keep an attentive glance on local experiments and above all on longer period. Those quasisingular practices constitute points of valuable
anchoring for seizing the complexity of the innovation
implementation and uses in organizations. Also, too
often, researches on implementation of technical
devices are conducted on a too short period. It seems
important to follow the process on a longer term.
This analysis relates to the implementation of a cardiac
telemetry in a hospital. In this case, we seek to
understand the passage of no use to use. On the one
hand, we will present the initial insertion and encountered problems and, on the other hand, we will present
the uses by doctors and nurses of the telemetry six years
later. In particular, will be highlighted initial representations of the device versus real uses and the transformation of the network mobilized in the institution to
ensure its implementation. This allows an enlarged
perspective on the complexity of relationship between
the users and the information generated by the device,
time and resources necessary for processing this
information and health care.
If time and change of parameters allow a convergence
between the announced purposes of a device and its
insertion in practice,its quantifiable contribution to care
remains more difficult to evaluate. Also, taking into account these observations, the theoretical models on
technology implementation in organizations should to
be revised or at the very least enriched in the light of
local practices, which are perhaps not so local.
Giuseppe RICHERI
A-13
European Public Television at a Crossroad
In Europe public television broadcasters have represented until now an important part of the national television
landscape in every country.Today that position is heavily
contested from different fronts.
First of all,political and economic positions are g rowing
against the anti-competitive role that public resources
plays in favour of public television broadcasters. And
from another side strong critics are made against the too
heavy role that advertising plays in financing public television.Second, the transition to the all digital television
landscape, enforced by terrestrial digital television projects which engage all European countries, that oblige
public television to invest a lot of money in new channels, services and structures. Third, the fact that the
fragmentation of TV consumption in the growing
multichannel home sector is showing a marginalisation
trend of public TV channels.
The prospective push most important public broadcasters to ask for new financial resource through a
higher licence fee, State funds or alliances with private
sectors with the aim to reinforce their offers. This
landscape is today more and more evident and will have
a strong impact all over European television systems in
a short or medium time. It puts a lot of questions and
problems at regulation level (pluralism,offers diversification,universal access, national audiovisual production,
etc.) and at a strategic level.The aim of that proposal is
to show which is the strategy of some of the most
important European states to reinforce or relax the
central role of public broadcasting in the next years and
the strategy of some Public Broadcasting Companies
(BBC, Rai, France Television,ARD-ZDF) to survive.
La télévision publique européenne à la croisée
des chemins
Jusqu’à aujourd’hui,le service public a représenté une
partie importante du paysage télévisuel national de
chaque pays. Cette position est maintenant mise en
discussion sur différents fronts :
• En premier lieu, il y a des positions politiques et
économiques qui sont contraires au rôle
anticompétitif que les ressources publiques jouent en
faveur des télévisions publiques. D’autre part,le poids
important de la publicité est aussi très critiqué.
• En second lieu, la transition vers le système
numérique, renforcée par les plans européens de
télévision numérique terrestre, oblige la télévision
publique à investir beaucoup d’argent en nouveaux
services et en nouvelles chaînes et structures.
• En troisième lieu,la fragmentation de la consommation des programmes télévisuels dans le secteur
multichaîne en voie d’expansion a engendré la
marginalisation des chaînes de télévision publique.
Cette perspective oblige les principaux services publics
à trouver de nouvelles ressources financières grâce à
des redevances plus élevées, des fonds étatiques ou des
alliances avec le secteur privé dans le but de renforcer
leurs offres. Cette tendance s’affirme et aura,à court ou
à moyen terme, un impact considérable sur tous les
systèmes télévisuels européens. Toutefois, elle pose
beaucoup de questions et de problèmes au niveau
réglementaire (pluralisme, diversification de l’offre,
accès universel, production audiovisuelle nationale,
etc.) et au niveau stratégique.
L’objectif de cette proposition est d’exposer les stratégies suivies par les pays européens les plus importants
afin de renforcer ou de diminuer le rôle central du
service public dans les années à venir, ainsi que celles
déployées par les compagnies de service public (BBC,
Rai, France Télévision,ARD-ZDF) afin de survivre.
Pier Cesare RIVOLTELLA
A-12
Claire ROBERGE
A-18
La réalité culturelle : sa présence marquante
dans des produits ou des services
internationalisés en formation
Les mouvances de cultures et leurs appartenances à des
éléments culturels s’imposent comme sujets principaux
d’interrogations sur la mondialisation.Au sein de l’industrialisation,de plus de plus de produits et services sont
offerts dans le secteur de l’éducation,lui aussi touché
par la marchandisation. Les entreprises qui offrent un
support logiciel, offrent aussi la mise à jour de ce
produit, un service de formation continue ajusté aux
besoins des clients. La formation initiale, basée sur le
manuel scolaire, doit tenir compte de plus en plus des
dispositifs techniques numérisés. La formation personnelle, s’adressant surtout au grand public, est elle-même
fortement industrialisée. Nous voulons préciser comment une réalité culturelle locale influence l’industrialisation et la marchandisation dans ces trois catégories.
Pour constater la présence de produits ou de services
internationalisés en formation du Québec en France (et
de même, de la France au Québec),nous avons posé les
questions suivantes aux acteurs :
• Comment s’y prennent-ils ?
• Quelles sont les réalités culturelles rencontrées ?
• Comment en rendent-ils compte ?
• Pourquoi internationaliser ?
Nous situerons ce modèle sur un axe horizontal allant
du plus directif au moins directif.
Un axe vertical considérera l’aspect endogène ou
exogène de l’approche :
• En constatant le degré de coopération dans chaque
modèle;
89
• En confirmant les stratégies marchandes de chacun;
• En analysant si oui ou non la réalité culturelle locale
est un outil ou un obstacle et dans quelle mesure elle
peut servir stratégiquement.
Cultural Reality: Its soaring presence in
internationalized products and/or services in
formation
Within the context of globalization many wonder about
the situation of local cultural reality and its recognition
on the international level.At the heart of industrialization,products and services are more and more offered
in the sector of education,itself affected by commodification.Firms are offering sotfware including a follow-up,
aimed at the companies needs. Initial formation,based
on the schoolbook,must consider the use of technology
in its pedagogy.And personal formation,adressed to the
general public, is very much present on the market as
well. We wish to clarify how cultural reality influences
the processes of industrialization and commodification
in those three categories.
To do so,we observed internationalized products and/or
services in formation from Quebec to France (as well as
from France to Quebec):
• In what context do they internationalize?
• Which cultural realities do they meet?
• How do they resolve these obstacles?
• Why internationalize?
We will locate this commodification within an horizontal axe. This axe considers at one pole more directive
examples and, at the other, less directive models. A
vertical axe will recognize the extent to which one type
tends to be more exogenous or endogenous:
• In establishing the level of cooperation of each type:
• In considering their commercial strategies;
• In analysing if cultural reality is a tool or an obstacle
and, to which degree does it serve strategical
purposes.
Gertrude J. ROBINSON
TR-4
Fifty Years of Canadian Reflections on
Technology and Society: Lessons from the Past.
90
Research on the complex interrelationships between
technology and society has been central to Canadian
scholarship because of the country’s relative youth and
geographical circumstances.These place its thinkers on
the margins between two important intellectual traditions:those of North America and Europe which support
opposite outlooks on the merits of technology. Arthur
Kroker (1984) ascribes the centrality of the debate to the
ambivalence of Canadian thinkers vis-à-vis the presentmindedness of American culture, which embraces a
public ethic of “technological activism” and the European legacies, which distrust technological change. For
Canadian thinkers, technological society jeopardizes at
a fundamental level,the received traditions of western
culture and they therefore try to articulate a different set
of historical possibilities from those supposedly ordained by the technological order.
This paper will explore the contributions of two less well
known Canadian scholars:Ursula Franklin and Gordon
Thompson to the technology/society debate. Franklin
rejects technological determinism and offers a new
“systemic”approach to analyzing the social implications
of new communications technologies. Her approach
interrelates machines with the “specialized knowledges”
to run them and the “formalized practices”resulting from
their institutionalization. Gender, it turns out, plays an
important role in this process. Thompson, in contrast,
focuses on issues of democratic governance resulting
from technological systems stressing nothing but
instrumental values. Using historical evidence, he
explores how concerns about the “common good”,on
which democracy is based, become systematically
eradicated in the rhetoric of technological determinism
and thus make it more difficult to evaluate and argue for
such “indivisible values”and life sustaining processes as
clean air and water.
Everett M. ROGERS
TR-5
The Diffusion of the Internet and the Digital
Divide
Over the past decade, the Internet has diffused more
rapidly than any other technological innovation in the
history of humankind, first in North America and
Western Europe,and now,increasingly,in Asia.The Digital
Divide is the division between individuals who are users
of the Internet at a point in time, and are thus relatively
advantaged by this communication technology, versus
non-users, who are relatively disadvantaged by this
interactive technology. In North America in 2001, where
about 60 percent of adults are users of the Internet,new
users who adopted in the past year are characterized by
less formal education, lower income, older age, etc.
(compared to earlier adopters (as diffusion of
innovations would predict).
Eventually, perhaps in a decade in North America, the
Digital Divide will close. By then, however, when this
“access-divide”is closed, a content-divide or other types
of divides will differentiate between the information-rich
and the information-poor. Strategies for closing the
Digital Divide, and their prospects for success, are
discussed.
La diffusion d’Internet et la fracture numérique
Au cours de la dernière décennie,l’Internet a été diffusé
plus r apidement qu’aucune autre innovation technologique de l’histoire de l’humanité.D’abord en Amérique
du Nord et en Europe de l’Ouest,et maintenant,de plus
en plus, en Asie. La fracture numérique est la division
entre les usagers d’Internet relativement avantagés par
cette technologie de communication versus les nonusagers qui sont relativement désavantagés par cette
technologie interactive. En 2001,en Amérique du Nord,
où près de 60% des adultes sont des usagers d’Internet,
les nouveaux usagers qui ont adopté cette technologie
au cours de la dernière année sont caractérisés par une
éducation moins formelle, des revenus plus bas, un âge
plus avancé,etc.,comparativement aux premiers usagers
(comme la diffusion des innovations l’aurait prédit).
Un jour,dans dix ans peut-être pour l’Amérique du Nord,
la fracture numérique sera chose du passé.Cependant,
au moment même où l’on croira avoir trouvé une
solution pour cette fracture, d’autres fractures entre les
nantis et les démunis en information apparaîtront. Les
stratégies pour contrecar rer la fracture numérique ainsi
que leurs chances de succès, seront discutées.
Chris RUSSIL
A-5
The Discourse of Contractuality and the Model
of Communication
As the private sector, the state, and civil society are redescribed as an information society, the question a
communication theorist must ask is what conditions
allow the members of this ‘new’information society to
assume the unity of this ‘objective world’in speaking and
acting? More specifically, what is the model or operational communication system at work here?
Since the focus of communication rarely goes back
more than 50 years, what has remained theoretically
unexamined is the oldest of communication technologies: contracts. All the markers of globalism – the 1.5
trillion dollars moving each day, derivatives trading,
celebrated international covenants, intellectual copyright agreements – utilize a communicative model of
contractual relations. When the problem of explaining
the shift from traditional communities to industrial
societies was posed,the contract model presented itself.
This contractual discourse provides the model of
societal and interpersonal association,and proponents
of an information society are far from proposing an
alternative model – just the contrary. The effects of the
printing press and writing have been the subject of
speculation for some time now, and digitized ICTs
promise another such revolution.Yet contracts not only
predate all of these, but have increased exponentially
with each of these innovations. And what, really, is
globalization if not the intensive proliferation of this
single communicative relation? Is there any usage of
ICTs not bound, in some sense, by a network of contractuality, and how much of new communication technology functions only to extend such a network? Despite
the promises and possibilities of new communication
technologies, our understanding of the uses and
prospects of communication will remain quite impoverished until we realize our prevalent notions of
communication embody an implicit model of
interaction.
Le discours de contractualité et le modèle de
communication
Alors que le secteur privé, l’Etat, et la société civile se
redéfinissent comme société de l’information, la
question qu’un théoricien de la communication doit se
poser est : quelles sont les conditions qui encouragent
les membres de cette “nouvelle”société de l’information
à présupposer l’unité de ce “monde objectif ” en parole
et en acte ? De manière plus spécifique, quel est le
modèle ou système de communication derrière tout
cela ?
Vu que l’attention en communication s’est portée
surtout sur ces cinquante dernières années, la théorie a
ignoré la plus ancienne des technologies : les contrats.
En effet, les marqueurs de la globalisation utilisent un
modèle communicationnel de relations contractuelles.
Le modèle du contrat a vu le jour lorsqu’on a tenté
d’expliquer l’évolution d’une communauté traditionnelle vers une société industrialisée. Le discours de
contractualité crée un modèle de société et d’association interpersonnelle : les partisans de la société de
l’information ne sont pas prêts de proposer un autre
modèle, bien au contraire. Depuis un certain temps déjà,
les conséquences de l’écriture et de l’imprimerie sont le
sujet de spéculations et on prédit pour les TIC
numériques une autre révolution. Cependant, non
seulement les contrats ont-ils précédé ces évolutions
mais ils ont augmenté de manière extraordinaire avec
chacune d’elle. Et qu’est-ce donc que la globalisation
sinon la prolifération intensive de cette unique relation
communicationnelle? Malgré les promesses et le potentiel des nouvelles technologies de communication,
notre compréhension des utilisations et de l’avenir de la
communication risque d’être appauvrie à moins de
reconnaître ce modèle implicite de communication : le
contrat.
91
Teresa SÁDABA
voir ➔ Teresa La PORTE
A-24
Jorge SALDUONDO
➔ Cristina BACCIN
A-15
Héctor SCHMUCLER
TR-1
voir
Técnica, política y mercado
Los conceptos de “estado”y “mercado”,y la relación de
uno y otro, se han ido modificando de manera radical.
El predominio de la idea de mercado (no sólo en el
sentido económico sino también político y cultural) ha
cambiado los criterios desde dónde se analizaban tradicionalmente los vínculos entre economía y política.Hoy
podemos llegar a preguntarnos si queda verdaderamente algún espacio para la política (y, en consecuencia,
para el Estado) frente a la hegemonía del mercado.
En este marco es legítima la siguiente pregunta: ¿es
posible postular algún tipo de regulación (por fuera del
mercado) que actúe sobre la estructura y uso de las
actuales redes de comunicación? El caso de América
Latina, y en particular de la Argentina, instala fuertes
dudas sobre esa posibilidad. Por otra parte, sería útil
estudiar si la concepción misma de las tecnologías que
hacen posibles esas redes no incluye el presupuesto de
que ninguna regulación es posible. Cualquier idea de
“límite”(incluyendo las fronteras) es incompatible con
el desarrollo de esas tecnologías. A su vez, si desaparecen las zonas de pertenencia, ¿sobre qué límites
espaciales se puede ejercer alguna regulación? ¿Qué
poder ajeno al mercado podría asegurar algún tipo de
acuerdo regulatorio?
Nuestra época, por los riesgos que la amenazan, se
vuelve propicia pra reflexionar, con rigor y sin anteojeras,la historia que nos ha llevado a esta situación.Uno
de los capítulos a reconsiderar es el vinculado con el
llamado “Nuevo orden mundial de la informción y la
comunicación”en la década de 1970 y cuyos ecos repercuten en el presente. Pero también quedan habilitads
otras pregunts de índole civilizatoria:¿Hast dónde podrá
extenderse el dominio absoluto del mercado sin alterar
los valores permanentes que han acompañado la
percepción de lo humano? ¿Hasta qué límites los
hombres seguirán reconociéndose como tales si se
pierden las condiciones para el ejercicio de la
imaginación y la memoria?
Françoise SÉGUY et
Philippe BOUQUILLION
A-6
Les enjeux de la réglementation publique
relative aux technologies de l’information et de
la communication (TIC)
L’objectif est d’étudier les évolutions de l’action
publique, en particulier de l’Etat,en matière de TIC par
rapport aux trois mutations principales et indissociables
qu’ont connues ces secteurs : les innovations technologiques, la pénétration croissante du capital privé et
l’internationalisation des marchés. Quoique l’analyse
porte essentiellement sur la situation française, celle-ci
est mise en perspective par rapport aux cas du Canada
et des États-Unis, principalement depuis la seconde
moitié des années 90.La période d’observation (fin des
années 70 jusqu’à aujourd’hui) voit l’action de l’Etat,en
France, passer d’une logique de politique industrielle et
de rôle dominant de l’Etat à une logique d’encadrement
des marchés.
La première période se caractérise par une volonté
d’action sur les filières industrielles fondatrices et issues
de la convergence : télécommunications, télévision par
câble, télématique/informatique. Nous étudierons particulièrement, après l’avoir définie, la formation de la
sphère multimédia car sa jeunesse fait d’elle une niche
techno-économique attrayante, un nouveau terrain
d’investissement, déréglementé et surgi ex nihilo sous
l’effet du numérique.
Lors de la seconde période, marquée par le développement de nouveaux services et d’une concurrence
internationale, l’action réglementaire et la fonction de
régulation deviennent les axes principaux du dispositif
d’action publique. Enjeux industriels et politiques sont
enchevêtrés. L’Etat cherche à favoriser les intérêts
industriels pris dans leur globalité,qu’ils soient offreurs
ou consommateurs de services de communication.Les
intérêts des divers acteurs industriels étant conflictuels,
ses interventions constituent un enjeu industriel : elles
pèsent sur les rapports de force entre acteurs et sur les
conditions de l’offre. Moins qu’à un retrait de l’Etat,nous
assistons à une redéfinition des rapports entre Etat et
marché : une nouvelle contribution de l’Etat au fonctionnement des marchés est mise en oeuvre.
Information and Communication Techniques In
Public Policy issues
92
Laetitia SCHWEITZER
➔ Marin LEDUN
A-9
voir
Françoise SÉGUY
voir ➔ Bernard MIÈGE
A-23
The aim is to study the changes on public actions, in
particular the State one,on the area of ICT,with regard to
the three main and inseparable mutations it underwent:
technological innovations, increasing ingress of private
funds, and internationalisation of markets. Although the
analysis mainly focuses on the French situation,this one
is set into perspective with the cases of Canada and the
United States, essentially since the second half of the
nineties. In the period under observation (end of the
seventies up to the present day),public policy in France
changes from a reasoning in terms of industrial policy
and state ruling to a policy of regulation, or selfregulation,of the markets.
The first period is characterised by a will of acting upon
the founding industrial sectors brought by convergence
between telecommunications,cable television,telematics/
informatics. After defining it, we study the springing of
the multimedia area,in particular since its newness sets
it as an attractive technical-economical sector, a new
field for investment,out of legislation,and initiated out
of nowhere by numerical technology.
During the second period, marked by the development
of new services and international concurrence, legislation and ruling become the main features of public
action.Industrial and political interests mingle.The State
tries to promote industrial interests globally, either providers or consumers of communication services. Since
the interests of the various industrials players are
conflicting, its interventions become an industrial issue;
they put their pressure upon conflicting relations between players and upon supply conditions. We acknowledge less a receding role of the State than a new deal of
relations between the State and the market; a new
contribution of the State in the market process is set to
work.
Michel SÉNÉCAL
A-13
Société civile.net : l’appropriation citoyenne
d’un nouvel espace médiatique ?
Une préoccupation majeure s’est imposée en regard de
l’internationalisation des réseaux et des systèmes de
communication,celle de la place et du rôle que doivent
prendre les acteurs de la société civile dans leur
appropriation.Bien que la notion de société civile ait été
l’objet d’interprétations diverses depuis ses origines, elle
profiterait actuellement d’une soudaine résurgence
grâce notamment au maillage des réseaux électroniques qu’est devenu Internet. Il est permis de penser
que la réalité qu’elle nommait jadis s’est quelque peu réarticulée par et avec la mise en place de ce nouvel
espace médiatique.
Ainsi,divers groupes et organisations issus de la société
civile, pourrait-on dire “traditionnelle”,se sont approprié
ces nouveaux dispositifs techniques pour à la fois
s’exprimer, se mobiliser, voire tout simplement trouver
une manière différente d’exister dans l’espace public.
L’espace médiatique créé par l’interconnexion des réseaux dépasserait de ce fait largement les territoires et
les sociétés auxquels ces groupes et organisations ont
été historiquement liés et qui constituaient jusqu’alors
leur principal champ d’action. On peut certes à cet
égard questionner comment et à quel point Internet
semble avoir modifié les moyens d’expression et
d’action des protagonistes de la société civile qui
cherchent à réinvestir l’espace public dans une version
internationalisée ?
Toutefois, le déploiement de ces nouveaux réseaux
suscite tôt ou tard la reprise de vieilles interrogations,
déjà posées à l’égard de médias plus anciens, notamment celle de l’exclusion dont certains acteurs sociaux
font l’objet et que l’on désigne désormais par les termes
de fracture numérique mais qui serait davantage
analogue aux rapports sociaux.
La création de tout nouvel espace médiatique est une
autre occasion de remettre à l’ordre du jour la problématique fondamentale du droit à la communication
qui,dans nos sociétés, se doit d’être au croisement des
questions de citoyenneté et de démocratie.
civilsociety.net: A Citizen Appropriation of New
Mediascapes
A major concern has been raised regarding the internationalisation of communication networks and
systems: what is the place and role of civil society in
their appropriation? Although the notion of a “civil
society” has had a variety of interpretations since its
inception, it is currently benefiting from a sudden
resurgence thanks in part to the merging of electronic
networks brought about by the Internet.One can venture
to postulate that the reality it once painted, has renewed
meaning collated by and redefined within this new
mediascape.
In a way, various groups and organisations from this socalled traditional civil society have appropriated these
new technical means for expression, mobilization or
simply for finding a different way to take their place in
the public arena. Mediascapes created through the
webbing of networks would thus span well beyond the
territories and societies to which these groups and
organisations were historically tied and which until
lately remained their main sphere of action. To what
extent,one may ask,has the Internet changed society’s
ways of expressing itself or of taking action,as it seeks to
fashion an international version of the public arena?
Anyway, it’s a matter of time before the same old questions about earlier media are raised, especially the issue
of exclusion which often impacted some social players
and led to the use of the term “digital divide”, which
would perforce be analogous to social interactions.
The creation of any new mediascape is an additional
opportunity to put back on the agenda,the fundamental
issue of one’s right to communicate which, in our
93
societies, must be tied to questions of citizenship and
democracy.
Leslie Regan SHADE
A-24
Here Comes the Dot Force! The new cavalry for
equity?
This presentation examines the DOT Force, a G-8
initiative that aims to bridge the digital divide in
developing countries. The DOT Force, announced in
Summer 2000, will culminate in a set of recommendations at the G8 meeting in Genoa in 2001.After a brief
overview of the DOT Force objectives and items for
action,delineated in its draft final report,the paper looks
at the role of ICTs in development,the role of the World
Trade Organization in fostering telecommunications
reform in developing countries, and concludes with
suggestions for a more open process for consultation of
the role of ICTs in development.
Voici l’équipe “Dot Force”! Une nouvelle
cavalerie au service de l’équité ?
Cette présentation se penche sur le projet DOT Force,mis
sur pied par le G-8 pour surmonter le fossé numérique
dans les pays en voie de développement.Le projet,lancé
à l’été 2000,a donné lieu à un ensemble de recommandations déposées lors de la réunion tenue à Gênes en
2001.Après avoir présenté rapidement les objectifs et les
plans d’action énumérés dans la version préliminaire du
rapport final,nous examinerons le rôle des TIC dans le
développement ainsi que le rôle de l’OMC dans la mise
en place de la réforme des télécommunications dans les
pays en voie de développement et nous conclurons en
apportant des suggestions visant à ouvrir davantage le
processus de consultation sur le rôle des TIC dans le
développement.
Thierry De SMEDT
A-12
Virginie SPIES
A-8
Lorsque la télévision regarde Internet
94
La communication se propose de mettre en œuvre une
réflexion sur les rapports entre télévision et Internet en
France, sous un angle sémiologique.
L’ambition est double :
• D’une part,mener une véritable réflexion,passant par
une analyse d’émissions et de sites.
• D’autre part,observer les transformations et nouvelles
perspectives qui s’offrent à ces deux médias.
L’analyse porte sur plusieurs émissions de télévision
provenant du réseau hertzien français. Il s’agit d’étudier
les différentes manières de faire référence à Internet :
processus de citation,mais surtout utilisation de cette
ressource.L’Internet sert-il à prolonger une émission (en
donnant plus d’informations), à renforcer l’identité
d’une émission et donc d’une chaîne, à créer d’autres
manières de communiquer et donc à transformer le
téléspectateur en acteur ?
Il apparaît qu’Internet est un formidable moyen de communiquer pour les chaînes de télévision,c’est une manière de parler de soi,et l’analyste peut donc y découvrir
l’identité que les chaînes entendent véhiculer.
Entre analyse de discours et analyse d’images,il ne s’agit
pas de comparer la télévision et Internet, mais de les
considérer comme complémentaires et désormais indispensables l’un à l’autre.En repartant de méthodes d’analyse des images télévisuelles, il s’agit également de
proposer des outils pour comprendre la télévision,ainsi
qu’Internet. On observera enfin les transformations de
ces médias, leurs impulsions et perspectives.
L’analyse des émissions et de leurs sites permettra de
réfléchir à leur énonciation,leurs genres et à leur identité.De la télévision à l’Internet,il s’agira également de
réfléchir à l’esthétique des images, et d’observer comment ces deux médias s’inspirent l’un de l’autre, se
“contaminent”. L’analyse sémiologie proposée doit
permettre non seulement de dégager les rapports entre
Internet et la télévision,mais aussi,à travers l’étude de
ces différents discours, de penser ces deux médias .
Wisdom TETTEY
A-6
ICTs, Local Government Capacity Building, And
Civic Engagement: An Evaluation Of The Leland
Initiative In Ghana
It is generally accepted that the African state lacks the
capacity and the necessary checks to perform its functions efficaciously. In addition to patrimonialism and
corruption, most African bureaucracies suffer from a
dearth of requisite data, analytical skills, etc., that are
needed for the effective formulation and implementation of policy. These difficulties are compounded by
the continent’s overly centralized state structures.
In response to this situation, decentralization and ICTs
are being promoted as the twin processes needed to
enhance state performance. It is also recognized that in
order to promote good governance, it is important to
simultaneously build the capacity of citizens and civil
society organizations to monitor the state and hold it
accountable. One program that seeks to use ICTs to
enhance local government capacity and to strengthen
the monitoring and education capacity of civil society,is
the USAID’s Leland Initiative. It is a US$15 million dollar
plan by the US government to extend full internet
connectivity to twenty African countries.
This paper is a critical analysis of two ICT projects being
undertaken under the auspices of this Initiative. One is
the Central Regional Network (CRNet) which is aimed at
enhancing the capacity of local government authorities
to perform their administrative and policy making
functions. The other involves Community Learning
Centers (CLC),part of whose purpose is to educate and
enhance the ability of citizens and civil society
organizations to monitor the state. The paper examines
the Leland Initiative’s rationale for embarking on these
projects, specific activities related to them, and their
performance so far vis-à-vis the project objectives. It
explores the dynamics that shape the relationships
between ICTs, bureaucratic capacity building, and
citizen participation in politics.
Technologies de l’information, renforcement
gouvernemental des capacités et engagement
civique : évaluation du projet Leland au Ghana
Il est généralement admis qu’il manque aux États africains les moyens et les contrôles nécessaires à l’exécution efficace de leurs fonctions. En plus du patrimonialisme et de la corruption, bien des bureaucraties
souffrent d’une pénurie de données requises et des
capacités d’analyses nécessaires à une bonne
conception et à une mise en oeuvre conséquente des
politiques. Ces difficultés sont aggravées par l’extrême
centralisation des structures étatiques du continent.
Face à cette situation,la décentralisation et les technologies de l’information sont des processus jumeaux mis
en oeuvre pour développer les performances de l’État.
On soutient aussi que dans le but de promouvoir la
bonne gouvernance, il est important de construire
simultanément la capacité des citoyens et des organisations de la société civile dans le but de contrôler l’État
et de le rendre responsable. Mis en oeuvre par l’USAID,
le projet Leland (Leland Initiative) permet de
développer les capacités du gouvernement,de renforcer
le contrôle de l’État et les capacités de la société civile.
Il s’agit d’un projet de 15 millions de dollars devant
permettre de connecter vingt pays africains à l’Internet.
Cette communication est une évaluation critique de
deux projets relatifs à ces nouvelles technologies et qui
font partie du projet Leland. L’un est le Central Regional
Network (CRNet),qui vise à renforcer les capacités des
administrations locales à mieux concevoir et mettre en
oeuvre leurs politiques. Il comprend des Centres
Communautaires d’Apprentissage dont le but est de
développer la capacité des citoyens à contrôler l’État.La
communication examine les raisons justifiant ce projet,
les activités qui lui sont liées et les résultats accomplis
par rapport aux objectifs établis. Elle explore la
dynamique entre les nouvelles technologies, le renforcement de l’efficacité administrative et la participation
des citoyens à la politique.
Stéphane THELLEN
A-23
L’école aux prises avec les idéologues de
l’informatisation sociale
Cette communication vise à circonscrire le discours promotionnel qui accompagne généralement l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de
communication (NTIC) dans le champ éducatif. Les
promesses d’une modernisation de l’institution scolaire
liées aux récents développements des nouvelles technologies éducatives (NTE) sont sans équivoque : à l’intérieur comme à l’extérieur de l’école, on prétend que de
ne pas s’adapter aux NTE signifierait être en panne de
modernité,en décalage avec le XXIe siècle rapidement
proclamé “société de l’information”.
Parce que cette vision singulière mais néanmoins
hégémonique concourt à structurer l’appropriation des
usages des NTIC à l’école, nous voulons mettre en
évidence, par le biais d’une analyse de contenu de discours, les déterminations contextuelles et idéologiques
qui la colorent.Nous soumettons à la discussion l’hypothèse selon laquelle les promesses de modernisation
éducative par les NTE reposent sur un triple postulat,soit
1) que les nouvelles technologies répondent à un
besoin social latent 2) que la pédagogie doit désormais
répondre aux besoins de la nouvelle “clientèle
étudiante” en termes d’individualisation et de professionnalisation et 3) que l’institution scolaire, globalisation oblige, doit renouveler ses activités en fonction du
marché mondial de la formation en émergence.
Il semble alors que la modernité éducative, projet
civilisationnel qui vise essentiellement la formation des
sujets, est doublée par la promotion d’une transformation du rôle et de la fonction de l’école (industrialisation,
informatisation,marchandisation,commercialisation) et
la promotion d’une “société du savoir”,système opérationnel dont les NTE constituent le cheval de Troie. La
prise de conscience de ces enjeux pourra nous éviter
des lendemains de révolutions qui déchantent et nous
permettra peut-être d’entrevoir les possibilités bien
réelles des NTE pour l’école.
School apprehended by information society’s
ideologists
This communication aims at defining,in the educational
field, the promotional speech which generally appears
with the introduction of the new technologies of
95
information and communication (NTIC).Due to recent
developments of new educational technologies (NTE),
the promises of computerization of school are unequivocal : it claims that not adapting with the NTE would
create a deficiency in our educational system, putting
school out of phase with the 21st century quickly
proclaimed “information based society”.
Because of this particular but nevertheless hegemonic
vision, tending to structure the uses of the NTIC in
schools, we want to clarify, by means of an analysis of
contents of speech,the contextual and ideological determinations that colours it.We put to the discussions the
hypothesis according to which the promises of educational modernization by the NTE relies on a triple postulate, that is to say 1) that new technologies meet a latent
social need 2) that pedagogy must from now on meet
the needs of the new “student clientele” in terms of
individual and professional demands and 3) that school,
in the “global age economy”, must renew its activities according to the educational world market in emergence.
It seems that the modern time education, as a social
project which aims primarily the education of the individuals, is now doubled by a promotion of radical
transformation of the role and function of school
(industrialization, computerization, commodification),
and promotion again of an “knowledge-based society”,
that is an operational system whose NTE constitute the
Trojan horse. Being conscious and sensitive to this
particular matter and considering these stakes carefully
would avoid us disillusioned revolutions in the near
future and will hopefully allow us to see the real
possibilities of the NTE for school.
Michael TOTSCHNIG
A-21
Du logiciel libre comme laboratoire d’une
éthique de la créativité et de la communication.
96
Le mouvement du logiciel libre a évolué au cours des
dernières années à partir d’un regroupement de hackers
militant pour le droit de partager et d’améliorer leurs
outils, vers un nouveau modèle d’organisation du savoir
informatique qui retient l’intérêt d’un grand nombre
d’acteurs sociaux différents.À la lumière d’une étude de
cas, j’essaie de montrer que le logiciel libre conjugue
toujours la technique et le social dans des figures qui
captivent l’imagination de ceux qui y participent.
Gnus, un logiciel libre de traitement de messages est
élaboré depuis 1994 sous la responsabilité d’un programmeur norvégien par un groupe changeant de contributeurs internationaux,en interaction constante avec
les usagers au moyen de deux forums du Usenet. Ma
recherche, basée sur une observation “participante”des
échanges publics, un entretien avec le responsable du
projet,et un questionnaire distribué aux concepteurs et
utilisateurs qui participent à ces forums, vise à décrire
les dispositifs à travers lesquels cette communauté
interagit, et les pratiques communicationnelles qui s’y
déploient.
Je tenterai de vérifier les hypothèses suivantes:
• L’ouverture du code source, constitutive du logiciel
libre, favorise une dynamique dans laquelle concepteurs et usagers s’eng agent dans des rapports de coproduction et de co-consommation des objets
informationnels.
• La modularité des ressources informatiques, autre
caractéristique du logiciel libre, permet une personnalisation des usages qui ne s’oppose pas au maintien d’un espace de communication commun.
• L’élaboration du logiciel est accompagnée par la
constitution d’une documentation qui prend plusieurs figures (manuels, foire aux questions, tutoriels,
archive des forums sur le Web, échanges quotidiens
dans les forums). L’intrication entre ces deux
domaines de connaissances encourage l’usager à se
percevoir comme membre d’une communauté pour
laquelle il peut éventuellement assumer une
responsabilité.
Free software and the ethics of creativity and
communication
The Free Software movement evolved in the last years
from a community of hackers fighting for the right to
share and change their tools towards a new model for
the organization of knowledge in the fields of computer
science and software engineering. This movement has
gained the recognition and the interest of several other
groups of social actors. Based on a case study, my
communication tries to describe how the articulation of
the social and the technical in a free software project is
perceived by its participants.
Gnus, a program combining the function of mail user
agent and news reader, has been maintained since 1994
by a Norwegian programmer and a group of international developers. The interaction between developers
and users in two Usenet newsgroups plays an important
role for the construction of this program. My research,
based on a participant observation of these public
exchanges, an interview with the project’s maintainer,
and a sur vey of the members (programmers and users)
of the Gnus community, aims at a description of the
apparatus that mediates this community’s interactions
and of the peculiarities of its communicative practices.
I will try to verify the following hypotheses:
• The openness of the source code, one of the properties of free software, is the basis for a certain relation between the developer and user community,
which both take part in the production and consumption of informational objects.
• The modularity of the system’s components, also
characteristic for free software, makes possible the
personalisation of usage without destroying a common ground for communication.
• The development of the program goes in hand with
the construction of different forms of documentation
(manuals, FAQs, tutorials, newsgroup archives). The
intermingledness of these two domains of knowledge
invites the user to become part of a community where
he possibly can assume a responsibility.
Gaëtan TREMBLAY
voir ➔ Pierre MŒGLIN
A-7
Gaëtan TREMBLAY
TR-1
Entre réseaux et sommets. Enjeux de régulation
à l’ère de la globalisation
Cette communication discutera de la remise en cause
des mécanismes de régulation nationaux,des nouveaux
défis posés par le développement des réseaux et de la
recherche de nouveaux modèles de régulation. D’une
part,la globalisation exerce des pressions sur les anciens
systèmes nationaux, selon un argumentaire connu : la
libéralisation des échanges entraîne la prospérité économique. L’accroissement de la concurrence qui en résulte et les exigences de la compétitivité forcent aux
fusions et aux alliances de toutes sortes. Les quotas de
contenus et les anciennes règles qui limitaient la
concentration ou la propriété étrangère sont supprimés
ou révisés à la baisse.
D’autre part,les réseaux mondiaux,dont l’Internet constitue la préfiguration,posent de nouveaux défis. Secteur
névralgique de la globalisation parce qu’elles en constituent l’une des infrastructures indispensables, les
communications sont l’un des secteurs où elle se manifeste le plus rapidement et le plus massivement. La
plupart des pays sont encore dans l’expectative concernant l’attitude à adopter face à ces développements
technologiques.
Comment réagir aux tendances à la convergence, à la
remise en cause des règles de propriété nationale et de
protection des identités culturelles, à la recherche de la
diversité? Comment doser la régulation par le marché et
la régulation par les pouvoirs publics ? Comment
articuler l’action des divers paliers gouvernementaux
(local,national,régional,international) ?
Les Sommets, comme celui des Amériques d’avril 2001,
sont révélateurs de cette crise de régulation enclenchée
depuis quelques années à l’échelle de la planète.
Symptômes de la disqualification des parlements
nationaux en tant que lieux de reconnaissance, de prise
en charge et d’expression de la totalité sociale, ils
constituent des mises en scène pour tenter de la
reconstruire et de montrer qu’elle est organisée et sous
contrôle, malgré les oppositions et les débordements.
Mais ils en illustrent également toutes les insuffisances
et les ratés.
Between Networkds and Summits. Regulatory
Challenges in the Global Era
This paper will discuss the questioning of national mechanisms of r egulation,the new challenges put forward
by the development of networks and the search for new
models of regulation. On the one hand, globalization
puts pressure on old national systems, following a wellknown pattern: liberalization of exchanges produces
economic wealth.The resulting increase in competition
and competitiveness demands call for mergers and
alliances of all kinds. Quotas of content and old rules
limiting concentration or foreign ownership are chopped or revised downward.
On the other hand, worldwide networks, of which the
internet is only a prefiguration,pose new challenges.Key
factor in the globalization process as one of its basic
infrastructural prerequisite, the communication sector is
one of the most rapidly and extensively affected by its
expansion.Most countries are still uncertain about the
posture they should adopt to face these technological
developments.
What is the appropriate reaction to tendencies toward
convergence, to the questioning of national property
rules and protection of cultural identities, to the search
for diversity? How should be balanced market regulation and governmental regulation? How should be articulated intervention by different levels of government
(local,national, regional,international)?
Summits, like the one of the Americas in April 2001, reveal the regulatory crisis opened worldwide a few years
ago. Symptoms of the national parliaments disqualification as institutions acknowledging, taking charge of
and expressing the social totality, they are staging trying
to rebuild it and show that it is organized and under
control, in spite of oppositions and overflowings. But
they show at the same time all their insuffiencies and
failures.
Frédéric VANDENBERGHE
voir ➔ Laurence ALLARD
A-3
97
Geneviève VIDAL
A-3
Internautes citoyens et consommateurs
L’étude de l’appropriation sociale des technologies
interactives conduit à prendre en compte son contexte.
De fait,quand l’intérêt est centré sur le secteur muséal,
nous constatons que celle-ci s’opère au même moment
pour les professionnels de musée et les usagers de
multimédias de musée. Cet élément est essentiel pour
saisir la volonté des internautes d’intervenir dans le
processus de médiation technicisée. Conscients de la
récente expérience multimédia des musées, ils
éprouvent un sentiment d’égalité vis-à-vis des acteurs du
musée. La distance et la représentation d’une société de
l’information inéluctable contribuent à l’adoption d’une
telle posture interactive, renforcée par un sentiment de
performance.
Or, le multimédia de musée demande une acculturation
informatique. Quand les usagers arrivent à surmonter les
contraintes techniques, ils s’affirment maîtres de la
situation de communication avec les contenus muséaux.
L’analyse des usages des technologies interactives, associées à un potentiel de personnalisation relevant du
paradigme de l’individu libre et autonome, conduit à
s’interroger sur la subordination à une société de l’information individualisant les relations dans un espace
public muséal sur Internet.
Ainsi, sur les sites Web de musée, les internautes font
appel à leur comportement de consommateurs, tout en
se référant à l’histoire et la place du musée, garant du
bien commun. Les musées aussi participent à la confusion entre citoyenneté et consommation,en cherchant
à répondre à de vagues besoins de personnalisation de
l’accès facile et instructif à des stocks d’informations.La
réévaluation de l’usager tend à mener le musée vers des
solutions marketing pour poursuivre sa politique de
démocratisation culturelle.
À l’heure de la course en avant des musées dans la
société en réseau,nous sommes en droit de nous interroger sur les rapports entre citoyens et musées et sur
l’apport d’Internet dans le cadre de la mission de
diffusion des musées.
Net-Surfing Citizens And Consumers
98
Any study of the social appropriation of interactive
technologies involves defining the context in which they
are used.We have found that when the museum sector is
the center of interest, the same social appropriation
levels are obser ved for both museum professionals and
interactive museum media users.This finding is essential
in order to grasp the determination of Internet users to
intervene in the mediation processes, via interactive
technologies.Aware of recent museum experiments with
multimedia,they assume themselves to be the equals of
the people administering the museum site.
Distance, and the representation of an ineluctable
information society, contribute to the assumption of this
interactive posture. Endowed with a legitimate social
position,Net-users now demand technological sophistication. They feel powerful and effective sitting at a
workstation associated with an entertaining tool.
However, museum multimedia requires acculturation
and patience as new technical limitations arise. When
users manage to overcome the various obstacles, they
are confident that they master the communication
situation with museum content.A sociological analysis
of the interactive technologies, which confer upon the
Net-user a personalization potential akin to the paradigm of the free and autonomous individual,leads one
to wonder about the subordination to society of the
information which individualizes relationships on a
public museum Internet site.
On these sites, Web users adopt consumerist behavior
patterns, while referring to the history and place of the
museum,the institution preserving the common wealth.
As a result, when museums try to satisfy vague demands
for personalization of easy and educational access to
stored information, museums participate in the
confusion between citizenship and consumer-ship. Reevaluation of the user tends to lead museum administrators towards market-type solutions, in the interest of
pursuing the museum policy of culture for everyone. At
a time when museums are rushing headlong to join the
Net society, we are entitled to ask ourselves about the
relationship between citizens and museums, and how
interactive technologies contribute to the museums’
educational mission.
Mathieu VIDAL
A-14
TIC et ancrage territorial
La multiplicité des études concernant les TIC met en
relief la diversité des effets qui leur sont associés. Parmi
les incidences de l’introduction des TIC dans les entreprises et le secteur économique en général,un aspect
est peut-être souvent quelque peu oublié ou tout au
moins négligé : le rapport entre les TIC et l’ancrage
territorial.
La communication se propose d’essayer de voir en quoi
les TIC sont un outil d’ancrage territorial.En effet,loin de
diffuser les entreprises sur les territoires,les TIC semblent
favoriser l’agglomération des entreprises.
Par ailleurs, les TIC peuvent être le moyen, pour des
entreprises ou des grappes déjà positionnées au niveau
mondial,de réaffirmer leur place ou bien de susciter de
nouveaux échanges, grâce à l’intégration rapide des
outils de cette “troisième Révolution industrielle”. Il
apparaît en outre que certains secteurs économiques
sont davantage enclins à ce mouvement participatif des
TIC.
Ce rapport entre l’ancrage territorial et les TIC peut
d’une part être la conséquence d’une politique
publique (locale, régionale ou nationale) incitative ou
volontariste, favorisant ainsi (et pour divers motifs)
l’installation d’entreprises spécialisées sur certains
territoires.
D’autre part, il peut survenir à la suite d’initiatives
individuelles ou collectives d’acteurs privés voulant
profiter d’opportunités, ayant une influence certaine sur
les acteurs locaux,ou bien se greffant à un programme
qui ne leur était initialement pas destiné.
Que ce soit dans le cadre des Systèmes Productifs
Locaux français ou italiens, ou bien dans celui de villes
à vocation métropolitaine (en France, en Europe ou en
Amérique du Nord), l’ancrage territorial est bien réel.
Les TIC, utilisées soit comme un outil supplémentaire et
complémentaire des techniques habituelles, soit
comme un moyen incontournable, permettent de faire
le lien avec des partenaires locaux mais servent aussi de
passerelle avec le niveau global.
ICT and territorial connection
The multiplicity of studies about ICTs highlights the
diversity of its effects. Among the consequences of
introducing ICTs in companies and in the industry in
general,one aspect might have been slightly forgotten,or
at least neglected:the link between ICTs and territorial
connection.
This paper intends to see in which ways ICTs are a tool
in the building of territorial connections. Indeed, far
from spreading companies on territories, ICTs seem to
favour the gathering of businesses.
Moreover, ICTs may be the means,for companies or clusters already positioned on the global market,to reaffirm
their places or engage into new exchanges,thanks to the
fast integration of the tools of this “third Industrial
Revolution”. And it seems that certain kinds of businesses are more likely to take part in this “participative”
movement of ICTs.
Thus, this relationship between territorial implantation
and ICTs can, on one hand, be the consequence of a
(local, regional or national) public incentive or voluntarist policy, favouring therefore (and for different
reasons) the installation of specialised companies on
certain territories.
On the other hand, it can come from individual or
collective initiatives of private actors who want to take
advantage of opportunities, people who already have a
real influence on local actors, or who have moved
into in a program which was not initially intended for
them.
Therefore, either within the framework of the French or
Italian Local Productive Systems (Local Clusters),or in
that of cities with metropolitan vocation (in France,
Europe or North America), territorial implantation is
clearly alive. ICTs, used either as an additional tool of
usual techniques, or as a means that people cannot
avoid any more, enable links with local partners but also
serve as a bridge with the global market.
Philippe VIDAL
A-11
Vingt ans après le câble, le retour de la
problématique du haut débit : quels enjeux
territoriaux pour la région Midi-Pyrénées ?
L’équipement des territoires en infrastructures à haut
débit n’est pas une problématique nouvelle dans
l’ensemble des champs de questionnement susceptibles
d’intégrer les réflexions générées par les technologies
de l’information et de la communication (TIC).Elle est
même apparue, un temps, relativement désuète car par
trop marquée par une vision déterministe de la
question.Alors que l’informatisation de la société (NoraMinc 1978) s’appuyait essentiellement sur la mise en
place d’une infrastructure en fibre optique répondant
au modèle du “technological push”, la société de
l’information, concept-valise certes, mais concept de
référence des acteurs des TIC à partir du milieu des
années 1990,en appelait à une approche dite du “social
pull“faisant la part belle aux usages et à ses
observations.
Force est de constater qu’aujourd’hui,la problématique
de l’équipement des territoires en réseaux à haut débit
réapparaît avec beaucoup de force dans les préoccupations des acteurs publics locaux.Sous l’effet conjugué
de l’ouverture à la concurrence dans le contexte européen, de l’apparition de techniques alternatives à la
fibre optique, moins chères donc plus accessibles, d’un
net désengagement de l’Etat dans son éventuelle
mission consistant à câbler le territoire français, d’un
besoin d’émancipation des territoires locaux, et d’un
lobbying savamment entretenu par certains organismes
d’aide à la décision,les acteurs territoriaux s’investissent
chaque jour davantage dans cette problématique.
Vingt ans après le câble, nous proposons de revisiter la
problématique de l’équipement des territoires à haut
débit,à partir d’une analyse qui met un certain nombre
de concepts, (territoire numérique, territoire innovant,
territoire émergent) à l’épreuve du terrain midipyrénéen.L’intérêt de l’exercice réside notamment dans
la proposition d’une nouvelle grille de lecture
permettant d’interpréter les dynamiques actuelles.
99
20 years after the cable plan, the question of
high-speed networks is back.
What are the territorial challenges for the
“Région Midi-Pyrénées”?
The development of telecommunication networks on
the territories is not a new question among the questionable fields that could possibly integrate the reflections
generated by information and communication technologies (ICT).It even occurred old-fashioned because of
being too much marked by a determinist vision of the
question.There is no choice but to accept that today, the
problem of telecommunication networks reappears
strongly in the concerns of French local public actors
and decision-makers.
Several reasons explain it: the European deregulation,
the appearance of alternative technics in the optical
fibre, a clear disengagement of the French State in its
possible mission consisting in cabling the national
territory, emancipation of the local territories, and lobbying skilfully maintained by certain research consultancy… However that may be, the ter ritorial actors are
involved more and more into this problem.
Twenty years after the cable, we suggest revisiting the
problem of the equipment of territories in telecommunication networks, from an analysis which puts certain
number of concepts, (digital territory,innovative territory,
emergent territory) in the test of the “Région MidiPyrénées”.The interest of the exercise lives notably in the
proposition of a new way of analysis allowing interpreting the current dynamics.
Tomoaki WATANABE
➔ Junghoon KIM
A-22
Kevin G. WILSON
A-22
voir
Spinning Competition: Concentration and
Competition in Canada’s Deregulated
Telecommunications Sector
100
The decade of the 1990s marked a monumental shift in
Canadian telecommunications policy.The passage of the
Telecommunications Act (1993), the publication of
Industry Canada’s Convergence Policy Statement (1996),
the CRTC’s Review of the Regulatory Framework (1994)
and the subsequent decision on Local Competition
(1997) are just a few examples of groundbreaking
policy-making. The new regime based on policies of
liberalisation, neo-regulation, and privatisation is
grounded in economic assumptions that run contrary to
over a century of experience regulating the industry. It is
our contention that the extension of pro-competitive
policies to local networks is fraught with difficulties due
the persistence of bottlenecks and the existence of
network externalities. Moreover, linking policies to
promote competition at the local level to a more lenient
approach to industry concentration is fraught with
dangers for media diversity and free speech. The
cornerstone of the new regime is a regulatory quid pro
quo that sanctions mergers and acquisitions in exchange for the dual promise of investment in broadband
networks and competition in local networks. The time
has come to consider these policies on their merits. In
this paper we will analyse the extent to which the
Canadian industry structure has become more
concentrated both horizontally and vertically under the
new regime.We will also consider whether the policy of
promoting competition in local networks has been
successful. Has the policy succeeded in fostering
investment in local broadband infrastructure? Does
competition exist in markets for residential cable and
telephone service? Although the results of our analysis
will be preliminary,they will not premature.The time has
come to assess the new regime and its implications for
the public interest.
Le marketing de la compétition : concentration
et concurrence dans le nouveau régime
“déréglementé “des télécommunications
canadiennes
La décennie des années 1990 a marqué un tournant
important dans la politique canadienne des télécommunications. La promulgation de la Loi sur les télécommunications (1993),la publication de la Politique sur la
convergence (1996), l’Examen du cadre réglementaire
(CRTC 1994) et la décision sur la Concurrence locale
(CRTC 1997) sont quelques exemples de changements
historiques qui ont marqué le secteur. Le nouveau
régime – associé aux politiques de libéralisation,de néoréglementation et de privatisation – est fondé sur des
prémisses économiques qui n’ont jamais été vérifiées
dans le cadre des télécommunications. Enfin,elles vont
à l’encontre de plus d’un siècle de théorie économique.
La pier re angulaire du nouveau régime est un quid pro
quo qui autorise les fusions et les acquisitions d’entreprises en échange d’investissements considérables dans
les réseaux à large bande et en échange de la compétition au niveau des réseaux locaux.Le moment est venu
d’examiner le nouveau régime en regardant les résultats
concrets. Dans cette communication, on analyse la
structure organisationnelle de l’industrie dans le but de
déterminer si,sous les auspices de nouveau régime, il y
a une tendance vers une structure industrielle qui est
marquée par une concentration de propriété (verticale
et horizontale) de plus en plus poussée. Nous
examinerons : (1) si le nouveau régime a réussi à promouvoir la compétition locale et (2) s’il a favorisé
l’investissement dans les réseaux locaux à large bande.
Est-ce que les compagnies de téléphone et les
câblodistributeurs font concurrence au chapitre des
communications locales ? Quoique notre analyse s’appuie sur les premiers résultats de la nouvelle politique,
nous croyons qu’elle n’est pas prématurée : le moment
est venu de jeter un regard critique sur les promesses et
les conséquences du nouveau régime.
Dwayne WINSECK
A-1
Netscapes of Power: Convergence, Network
Design, Walled Gardens and Other Strategies of
Control in the Information Age
Rather than disrupt the power of the ‘old’ media, the
Internet is being used to underwrite an unprecedented
wave of consolidation and the formation of multimedia
conglomerates. At the heart of this reality lies the pivotal
role of networks in the evolution of ICTs as well as
markets and society more generally. Recognizing this,
this paper offers the idea of ‘netscapes of power’ to
capture the idea that networks are not merely transparent and objective media for the transmission of
information, but powerful entities that include and
exclude and those who control them influence content
providers’ access to people and people’s access to
content.Rather than seeing new media,in particular the
Internet, as inherently open media systems, I highlight
the rise of netscapes of power, where power is exercised
through the following modalities: network design,
ownership consolidation, media convergence, surveillance, the privatization of cyberlaw, and the creation of
walled gardens. Looked at only in terms of developments in new media,these strategies seek to change the
Internet into a predominantly ‘read-only’medium and to
integrate audiences, content and all organizational
resources into a self-referentially enclosed information
system governed by multimedia conglomerates’need to
defend their investments in networks and content as
well as a model of media evolution that has,at best,weak
cultural foundations. More than just a ‘media problem’,
however, this paper argues that these developments
result from the over-burdening of communication and
ICTs with the evolutionary project of building
information societies and demanding that they function
as the pillars of the so-called new economy. Groaning
under the weight of such grand ‘projets de société’, we
are seeing the emergence of netscapes of power biased
by the logic of surveillance, power, control and the
illusions and delusions of the information age’s holy
grail:perfect information/knowledge.
Key wo rd s: netscapes of power, walled gardens,
surveillance, media convergence, media ownership,
bandwidth
evolution.
kings, networks, i n fo rm ation
Limore YAGIL
society,
A-6
Terrorisme et Internet : nouveaux enjeux pour
les démocraties
Nous assistons aujourd’hui à un nouvel usage du Net:
envoie de virus informatique, piraterie, attaques contre
les géants de la nouvelle économie, envoie d’ordre
d’attaque terroriste par le Net,etc. Les espions d’hier ont
cédé leur place aux génies de l’informatique capables
de pirater les réseaux les mieux protégés. Plus personne
n’est à l’abri.C’est comme si le secret n’existait plus. Les
implications sont colossales pour les États, les entreprises et les particuliers. Contrairement à son objectif
initial,la société de l’information favorise cette nouvelle
forme de terrorisme et d’atteinte aux droits de l’homme
et de la personne humaine. Paradoxalement si chacun
peut tout dire sur le Web, chacun est également exposé
à une propagande, à une attaque informatique, etc.Avec
la guerre économique, la concurrence se fait conflit.
Sabotage ou espionnage, intoxication,déstabilisation ou
manipulation de l’information se banalisent. Après les
attentats aux États-Unis on peut craindre des cyberattaques en complément à des attentats terroristes classiques. Ces nouvelles attaques pourraient avoir pour
cible la distribution de l’énergie, les transports et les
systèmes d’assistance. Même sans provoquer de nombreuses pertes humaines, ces nouvelles attaques pourraient plonger une grande métropole et même un pays
entier dans le chaos total.
La menace terroriste mondiale actuelle, si on la compare à celle d’il y a dix ans, est plus complexe, plus
extrême, plus variée, plus diffuse et plus transnationale.
Si le monde est aujourd’hui un village planétaire, la
menace ter roriste se retrouve partout.Le terrorisme est
en train de changer. Bien que le nombre total des
incidents terroristes dans le monde ait décliné dans les
années 90,la proportion de personnes tuées dans des
attentats terroristes a augmenté de manière significative.
Les raisons de l’accroissement du caractère mortel du
terrorisme sont complexes et variées mais on peut
généralement les résumer par l’augmentation du
nombre de groupes terroristes motivés par des considérations religieuses; par la prolifération “d’amateurs”
impliqués dans des actes terroristes, par la sophistication accrue ainsi que par la meilleure compétence
opérationnelle des terroristes “professionnels”et surtout
par l’usage de nouvelles technologies.Le réseau Internet
devient une ressource vers laquelle se tournent de plus
en plus souvent les terroristes pour avoir accès à des
informations, diffuser de la propagande, recueillir des
101
fonds, communiquer et planifier des opérations. Les
avantages procurés aux terroristes par le Net sont immenses: propagande, financement,moyen de pression,
recherche d’un soutien populaire venu du monde
entier, recrutement de nouveaux membres, diffusion
d’ordre d’attaques, etc. Le Net a permis à de petits
groupes aux maigres ressources d’obtenir un écho
disproportionné par rapport à leur importance réelle.
Dans le cadre de cette conférence, nous analyserons les
différents usages du Net, employés par les groupes
terroristes et armés tels que les groupes anti-mondialistes, anarchistes, marxistes et révolutionnaires qui
appellent à combattre par tous les moyens les grandes
puissances économiques;les groupes d’extrême-droite,
néo-nazis et racistes,les groupes et les réseaux islamistes
qui encouragent la guerre sainte contre les États-Unis,
Israël, le monde occidental et autres, et surtout les
différentes ramifications idéologiques qui les unissent.
Terrorism and Internet: new challenges for
democracies
102
Information and Communication technologies ( ICTs)
are extending the arena within which extremists and
terrorists operate.The arrival of the Internet has provided
the first forum in history for all the disaffected to gather
in one place to exchange views and reinforce prejudices. Among the most active participants are Islamists
and the Extreme Right, whose increasingly networked
formats are enhanced by such technologies. These
provide them with new benefits: interconnectivity, anonymity, cheapness,power enhancement,new audiences.
Islamists and Jihadists are turning to the Internet to
recruit,and to issue religious injunctions to the worldwide Muslim community. ICTs provide a range of
benefits that previously did not exist. First, they allow
interconnectivity and communication both external and
internal. An example of external networking may be
found on the website of Hezbollah, which publishes a
daily diary of the terrorist attacks its members have
carried out in Southern Lebanon. The site also urges
anybody with an opinion about the organization’s antiIsrael activities to get in touch and to participate to a
djihad by being a terrorist.Neo-Nazi g roups were among
the first to seize upon the benefits of cyberspace. The
stealthy growth of the U.S militias was aided by the
Internet, and white supremacists and neo-Nazis in the
U.S.A, Europe and elsewhere increasingly see it as the
last communication medium free of interference, and
which they can use to best effect.Although all use it to
communicate, they also diffuse instructions for terrorist
attacks, including maps, photographs, directions etc.
Terrorist groups collaborate one with another, especially
through cyberspace and also with others disobedience
civil groups and individuals groups. Both of them have
the same ideology which is: anti-globalism, antiamericanism, anti-sionism, anti-semitism, and anticapitalism.
bios
Cahier des
notices biographiques
biographical notices
reseñas biográficas
…
ABRANTES, José
A-12 Carlos
Universidade de Coimbra
PORTUGAL
Professeur-chercheur, Faculdade de Letras, Instituto de
Estudos Jornalísticos, Universidade de Coimbra, Portugal.
Domaine d’enseignement
Communication audiovisuelle; théorie et histoire de
l’image.
Expérience d’enseignement
Directeur des cours d’été : Públicos, Televisão (Les
publics de la télévision) du 27 au 31 août 2001 et As
imagens e os olhares (Les images et les regards), du
23 au 25 août 2000, cours organisés par la Comissão
Nacional para a Comemoração dos Descobrimentos
Portugueses et Fundação Oriente sous le patronage de
l’École des Hautes Études en Sciences Sociales
(Paris) et de l’European University Institute (Florence).
José Carlos Abrantes a été auparavant professeur à
la Faculdade de Ciências, Faculdade de Economia da
Universidade Nova (Lisbonne) à l’Instituto Superior de
Ciências do Trabalho e da Empresa-ISCTE), à l’Université de Faro, à l’École Supérieure d’Éducation de
Lisbonne, à l’École Supérieure d’Éducation de
Castelo Branco et à l’Université Catholique de
Louvain-la-Neuve (Erasmus).
Membre fondateur du Centro de Investigação de Media
e Jornalismo (CIMJ) de la Sociedade Portuguesa de
Ciências da Comunicação (SPCOM) et membre de la
Sociedade Portuguesa de Ciências da Educação (SPCE).
Il fut également boursier de l’Unesco en France dans
le domaine de la Communication audiovisuelle
(1976) et boursier du gouvernement portugais à
l’Université de Bordeaux (1982-1984). Il a également
été responsable d’une étude sur les Centres de
ressources du réseau des Écoles Supérieures
d’Éducation au Portugal.
Recherches en cours
Pour le compte de l’Instituto de Estudos Jornalísticos :
“Les Jeunes et Internet” en collaboration avec l’Université de Sherbrooke (Canada), le Centre de liaison
de l’enseignement et des moyens d’information
(Clemi, France), l’Université catholique de Louvain
(Belgique), la Universidad de Granada, la Universidad
de Huelva (Espagne), la Università Cattolica di Milano
(Italie), le Centre d’éducation aux médias et aux
technologies de l’information et de la communication et le Ministère de l’éducation de l’État de Vaud
(Suisse).
En collaboration avec l’Universidade de Coimbra et
l’Instituto de Inovação Educacional du ministère de
l’Éducation du Portugal : Modos de Ver, (Manière de
voir/Ways of seeing), un projet de recherche en éducation aux médias.
Publications récentes
Jornalismo, In Dicionário de História de Portugal –
Suplemento, coordenado por António Barreto, Porto,
Livraria Figueirinhas, 2000.
Os media e a escola: da imprensa aos audiovisuais no
ensino e na formação, Lisboa, Texto Editora, 2000
(1ère édition 1992).
(Org.), A imprensa, a rádio e a televisão na escola,
Lisboa, Instituto de Inovação Educacional, 1995.
(Org), A outra face da escola, Lisboa, Ministério da
Educação, 1994.
Rua Luís Pastor de Macedo
Lote 4-7º Dtº
1750-156
Lisboa
Portugal
Tél: (351) 21 757 46 29
[email protected]
AGBOBLI, Christian Edem K.
A-18
Université du Québec à Montréal (UQAM)
CANADA
Étudiant au doctorat en communication à l’Université du Québec à Montréal, Christian Edem K.
Agbobli dispense également des cours au sein du
département des communications de la même
université. Titulaire d’une maîtrise en communication et d’une licence de langues et civilisations
étrangères en anglais, il est spécialisé en communication internationale et développement. Le thème
du mémoire de maîtrise portait sur l’interface entre
la communication pour le développement et l’éducation de base au Togo tandis que la licence était axée
sur les civilisations britannique et nord-américaine.
Entre autres expériences de travail, Christian
Agbobli a été stagiaire à l’UNESCO au sein de la
division de la Communication, de l’Information et de
l’Informatique (CII-COM) et au bureau du Premier
Ministre de la République Togolaise.
103
ALMEIDA, Jorge
A-9
Universidade Católica de Salvador (UCSal)
BRASIL
Doutor em Comunicação e Cultura Contemporâneas
pelo Programa de Pós-Graduação da Faculdade de
Comunicação da Universidade Federal da Bahia –
Brasil (Facom-UFBa). Defendeu a Tese “Marketing
político-eleitoral e contra-hegemonia: uma conceituação a partir do estudo das campanhas presidenciais de 1994 e 1998” (no Brasil).
Professor de Teoria e Metodologia da Pesquisa, do
Curso de Publicidade e Propaganda da Universidade
Católica de Salvador (UCSal), Estado da Bahia,
Brasil.
Professor de Teoria e Método da Pesquisa em Comunicação, do Curso de Hipermídia das Faculdades de
Tecnologia e Ciência (FTC), Salvador, Estado da
Bahia, Brasil.
Membro do Comitê de Opinião Pública da Fundação
Perseu Abramo; do Conselho Editorial da revista
Teoria&Debate; do Grupo de Pesquisa em Mídia e
Política da Facom-UFBa
Autor, entre outros, dos livros “Como Vota o Brasileiro”, “Estratégia, a luta política além do horizonte
visível”, “Resoluções de Encontros e Congressos do
Partido dos Trabalhadores“, e de vários artigos sobre a temática da comunicação, política e cultura
publicados em revistas especializadas e apresentados em congressos do campo da comunicação,
nacionais e internacionais.
Tem realizado diversas atividades na área de
Pesquisas de Opinião e Marketing Político. Entre
elas, foi Coordenador do Setor de Pesquisas de
Opinião da campanha presidencial de Luiz Inácio
Lula da Silva (Partido dos Trabalhadores) à
Presidência da República do Brasil em 1994.
Fone:(55) 71 321 4158
Fax:(55) 71 322 1852
Site:http://sites.uol.com.br/jorgealm
Endereço:
Rua Arquimedes Gonçalves, 369, ap 201
Jardim Baiano
Salvador, Bahia,Brasil
CEP:40.050-300
e-mail:[email protected]
104
AMADOR BAUTISTA, Rocío
A-7
Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM)
MÉXICO
Poste actuel
Chercheur CESU. Professeur Sciences de la Communication. Faculté de Sciences Politiques et Sociales
FCPyS, UNAM.
Diplômes universitaires
Licence et Maîtrise en Sciences de la Communication. FCPyS-UNAM.
Diplôme d’Études Approfondies et Doctorat en
Sciences de l’Information et la Communication. Insti-
tut des Sciences de l’Information et de la Communication. Université de Bordeaux III, France. Bourse du
Conseil National de Science et Technologie du
Mexique.
Coordination de programmes nationaux et
internationaux
(1996) Diplôme Prospective Universitaire de la
Science et la Technologie. Réseau national
télévision/satellite. 25 universités publiques. Durée
6 mois-120 heures.
(1998) Diplôme Prospective de l’Éducation Supérieure et le Développement Humain. Réseau national
télévision/satellite. 30 universités publiques et le
Ministère National de l’Environnement. Durée 6
mois-120 heures.
(1996-1998) Programme de Coopération UNAMUniversité de Paris II. Éducation et formation á
distance. Professeur invité. Du 15 mai au 15 juin
1995. Du 15 mai au 15 juin 1997.
Du 20 mai au 20 juin 1998.
Séjours de recherche
(1999) Université Stendhal, Grenoble III. Institut de
la Communication et les Médias.
(2000) Université de Paris XIII. Laboratoire de
Sciences de l’Information et de la Communication.
Publications remarquées
(1994) Livre. Communication Éducative. Nouvelles
Technologies. Thèmes Éducatifs No. 1, CISE/UNAM.
(1995) Cahier/livre. Médias Éducatifs et Nouvelles
Technologies. L’État de la connaissance de la recherche des années quatre-vingt. Perspective pour
les années quatre-vingt-dix. Conseil Mexicain de
Recherche en Éducation/COMIE
(1995) Chapitre du livre. “Université et télécommunications”. Nouveaux Médias et Vieux Apprentissages.
Les nouvelles technologies dans l’éducation. Université Iberoamericaine. Mexique.
(1998) Chapitre d’un Livre. “La démocratisation virtuelle de l’Université”. Un exercice d’imagination.
Scénarios de l’éducation supérieure au 2005. Actes
du CESU/UNAM.
(1999) Article. LÚNAM en Réseau. Revue de l’Université. UNAM
Universidad Nacional Autónoma de México. (UNAM)
Centro de Estudios Sobre la Universidad. (CESU)
Centro Cultural Universitario, Ciudad Universitaria
C.P. 04510 Coyoacán,MEXICO, D.F.
Tel:(52) 56 22 69 86 poste:2452
Fax:(52) 56 65 01 23
E-mail:[email protected]
ANTONOVA, Slavka
A-22
Concordia University
CANADA
Slavka Antonova is pursuing a second PhD at the
Joint Doctoral Program in Communications, Concordia University, Montreal, Canada. In 1989, she graduated from Moscow University’s Doctoral Program
in Journalism and Mass Communication.
bios
Her current research interests are in the Internet
Global Governance regime, in particular, and communication public policy, in general.
In addition, for a second year, she has been participating in a large-scale research on Environmental
Multistakeholder Collaborative Round-tables in
Canada.
As a member of the Board of Directors of Studio XX,
a feminist webartists organization in Montreal, S.
Antonova has initiated and conducted a pilot-survey
on Women-immigrants in Montreal and Internet,
which is published on the Studio’s website (http://
w w w. s t u d i o x x . o rg / Ta T / e n g l i s h / a n a l y s i s . h t m l)
Presently, as an Advisor to the National Organization
of Immigrant and Visible Minority Women of Canada,
she is directing a nation-wide study of the womenimmigrants’ attitudes towards the Internet and use
of the communication technology.
In the last few years, S. Antonova has published
articles (in electronic journals) and book reviews,
and presented research papers at international
conferences.
As a Student Representative and a member of the
Executive Board of the Canadian Communication
Association, S. Antonova has organized and facilitated Student Forums at the Annual CCA Conference
on the preparation for an academic career in Communication (2000), and the need for pedagogical
training of graduate students (2001).
As an Assistant Professor at the Faculty of Journalism and Mass Communication, Sofia University,
Bulgaria, for more than 15 years, S. Antonova has
published a number of articles in academic journals,
presenting her research in political and economic
journalism, as well as, mass media policy and
economics.
The book Business Journalism, she published in 1995
in Bulgaria, has received several favorable reviews.
AUBIN, France
A-4
CANADA
Candidate au doctorat en communication et
membre du groupe de recherche interdisciplinaire
sur la communication, l’information et la société
(GRICIS), France Aubin a étudié en traduction, en
études françaises et en communication. Elle a fait
porter son mémoire de maîtrise sur la
représentation du public en éducation aux médias et
a occupé les fonctions de coordonnatrice du volet
français du Réseau Éducation-Médias (Media
Awareness Network) avant de retourner poursuivre
ses études doctorales à temps plein. On peut
trouver l’un de ses articles portant sur l’éducation
aux médias sur le site de COMMposite
(commposite.org), une revue de recherche
électronique en communication qu’elle a fondée
avec d’autres jeunes chercheurs et chercheuses en
1997 :
“L’éducation aux médias “made in Québec”: un nouveau catéchisme? Réflexions sur les concepts de
légitimation et de délégitimation”
http://commposite.uqam.ca/97.1/articles/aubin.htm
Parmi ses nombreux champs d’intérêt, on trouve la
philosophie politique, le droit des droits de la
personne ( law of human rights), les intellectuels, les
mouvements de globalisation et de mondialisation
ainsi que l’épistémologie. Sur la question des droits
de la personne, on peut trouver en ligne l’article
suivant :
“La théorie de la discussion et le droit international
des droits de la personne: Le cas des Nations Unies”
h t t p : / / c o m m p o s i t e . u q a m . c a / 9 9 . 1 / a rt i c l e s / a u b i n 2 .
htm
Combinant ses intérêts pour la société civile et
l’éducation, France Aubin travaille maintenant sur
les discours d’opposition à l’internationalisation de
l’éducation, sous la direction de Gaëtan Tremblay.
Elle poursuit notamment un projet de recherche
entrepris lors d’un stage effectué à l’Université Paris
XIII et à la Maison des Sciences de l’Homme de Paris
Nord sous la supervision de Pierre Mœglin.
On peut la joindre par voie postale :
UQAM-GRICIS
Case Postale 8888
Succursale centre-ville
Montréal Qc
Canada
H3C 3P8
Ou encore par courriel :
[email protected]
BACCIN, Cristina
A-15
Universidad Nacional Del Centro de la provincia de
Buenos Aires (UNICEN)
ARGENTINA
Directora del Proyecto de Investigación : EEDUCOM
(Estudios en Educación y Comunicación), Facultad
de Ciencias Sociales, acreditado por la Secretaría de
Políticas Universitarias (Ministerio de Educación de
la Nación) y la Secretaría de Ciencia y Técnica de la
UNIVERSIDAD NACIONAL DEL CENTRO DE LA PROV.
DE BUENOS AIRES (UNICEN), Argentina
Profesora Titular del Área de COMUNICACIÓN INSTITUCIONAL (Asignaturas: Comunicación Institucional, Taller de Comunicación Institucional, Taller de
Planificación de la Comunicación), Facultad de
Ciencias Sociales (UNICEN)
Directora de la Revista “INTERSECCIONES/
Comunicación“, Facultad de Ciencias Sociales
(UNICEN)
Decana de la Facultad de Ciencias Sociales (UNICEN)
– 1996-2000
Consultora de organismos gubernamentales y no
gubernamentales en el diseño de estrategias de
comunicación para la implementación de proyectos
sociales e institucionales
Autora de artículos varios sobre temas de epistemología de la comunicación, formación de profesionales de la comunicación, articulación de campos
105
de convergencia y diagnóstico y planificación en
comunicación, en publicaciones especializadas.
Representante Argentina ALAIC (Asociación Latinoamericana de Inverstigadores en Comunicación)
E-Mail:[email protected]
106
BANERJEE, Indrajit
A-6
Nanyang Technological University
SINGAPORE
Dr. Indrajit Banerjee received his PhD degree from
the Sorbonne University in Paris in 1994. He then
moved to Montreal, Canada where he worked as a
postdoctoral research fellow with the GRICIS at the
University of Quebec in Montreal. After his postdoctoral studies, Dr. Banerjee spent one year teaching at the Department of Communication Studies,
Ottawa University.
Dr. Banerjee then took up a teaching position for
three years at the University Science Malaysia in
Penang, Malaysia. During his stay in Malaysia, he
conducted research on the Malaysian Information
Infrastructure Initiative, the Multimedia Super
Corridor (MSC) and presented papers at a large
number of international and regional conferences
and seminars. He also published several articles and
book chapters on Asian communications.
Since January 2001, Dr. Banerjee is working as
Assistant Professor at the School of Communication
Studies, Nanyang Technological University in Singapore. He is currently preparing a research project,
which will constitute an extensive examination of
Information Technology Initiatives in several Asian
nations. He teaches both at the undergraduate and
postgraduate levels and has been actively
participating in conferences and seminars around
the world on ICTs and other topics of interest.
Key Publications
Banerjee, I. (2000) Guest Editor, Special Issue of the
Asia Pacific Media Educator – Journalism, Communication and Training in Asia, Issue No.9, July – December 2000, Australia.
Banerjee, I., “Malaysia’s MSC: One-Stop Super Shop
or Highway to Peace and Prosperity for All”, Convergence, autumn 1999, Vol.5, No.3, October 1999, UK.
Govindaraju, P. and Banerjee, I., “A Retrospective
View of the Countrywide Classroom Project in
India“, Journal of Educational Media, vol.24, no.2, July
1999, UK.
Banerjee, I. and Kamal Anuar, M., “Promise and
Pitfalls of Leapfrogging: The Malaysian IT
Experience”, Asia Pacific Media Educator, Issue No.6,
January – June 1999, Australia.
Banerjee, I., (1996). “Media Control and Ownership
in India”, in Media Ownership and Control in the Age of
Convergence, pp. 97-113, International Institute of
Communications, Global Report Series, London.
Porcher, L., and Banerjee, I., (collaborator) (1996).
Médias, Sport et Argent, Sorbonne University Press,
Paris.
BÉRARD, Denis
A-8
ANACT
FRANCE
De formation socio-économique (DESS d’économie
et maîtrise de sociologie), Denis Bérard est chargé
de mission à l’ANACT (Agence Nationale pour
l’Amélioration des Conditions de Travail), au sein du
département ITT (innovation technologique et
travail).
Après avoir travaillé sur la gestion des compétences
en tant que consultant en gestion des ressources
humaines dans les années 80, D. Bérard, a depuis
1990, conduit au sein du réseau ANACT plusieurs
projets d’introduction de nouvelles technologies
(messagerie, internet, intranet, …).
Il a par ailleurs assuré une veille active sur les
problèmes organisationnels et humains liés au télétravail, et a publié en 1996 un dossier documentaire
intitulé Télétravail et nouvelles formes de travail.
De 1997 à 2000, il a conduit un projet européen
(ADAPT) consistant en une étude qualitative sur 10
cas concrets de télétravail, qui souligne les conséquences organisationnelles du travail à distance,
ainsi que les problèmes de l’articulation entre temps
de travail et temps hors travail. Le rapport final de
cette étude vient d’être publié par l’ANACT.
BERMUDEZ HERNANDEZ, Emilia Teresita
A-21
Universidad del Zulia
VENEZUELA
Estudios de pregrado
Título: Sociólogo. Universidad del Zulia Escuela de
Sociología. 1981
Estudios de postgrado
Universidad del Zulia, Magister en Ciencias Políticas. División de Estudios Para Graduados. Año:
1995.
Candidata al Doctorado en Ciencias Sociales, Universidad Central de Venezuela Division de Estudios
Para Graduados.
Convenio LUZ-U.C.V.
Experiencia docente
Pregrado Universidad del Zulia. Fac. FCES. Escuela
de Sociología. Desde el año 1.982. Categoría: Titular
– Profesor
Cargos academicos desempeñados
Jefe de la Cátedra de Análisis. Cultural de la Escuela
de Sociología Año: 1.985 –1.996.
Investigadora del Centro de Estudios Sociológicos y
Antropológicos. ( C.E.S.A.). Año: 1.985 hasta la fecha.
Directora del Centro de Estudios Sociológicos y
Antropológicos. FACES LUZ Año Oct 1999 – Oct 2000.
Jefe de la División de Análisis Cultural del mismo
Centro. Línea de Investigación: Estudios Culturales.
Año: 1.995 hasta la fecha.
Investigación
Miembro del Programa de Promoción al Investigador. ( P.P.I.) Año: 2.000.
bios
Coinvestigador del proyecto deInvestigación
“Petróleo-Modernidad y Democracia en las interpretaciones de la SociedadVenezolana” 1928-1945-1958.
Dirigido por el Prof. José Sazbón Año: 1.989.
Investigador Responsable del Proyecto de Investigación:“Petróleo-Modernidad y Democracia en las interpretaciones de la Sociedad Venezolana”. Año: 1.990.
Investigador Responsable de los Proyectos de Investigación:
Identidades Políticas del Venezolano. Año: 1.998
Identidades Políticas de los Jóvenes Universitarios
en el Esta do Zulia. Año: 1.999 – 2.000
Consumo Cultural y Construcción de Identidades
(Proyecto en curso)
Publicaciones
Cultura y Democracia. Revista de la Facultad de
Ciencias Económicas y Sociales de LUZ. Nva.Epoca
Vol. 2, Nro. 2. Enero 1.996
Identidades Colectivas e identidades Políticas Ideas
para una definición. Espacio Abierto. Vol. 6, No. 3
Asociación Venezolana de Sociología. Sept/Dic 1997.
Las Identidades Políticas del Venezolano. Estudios
Venezolanos de comunicación. No. 101. Centro
Gumilla. Caracas. Ene/Mar.1.998
Identidades Colectivas en el Ciberespacio. Estudios
Venezolanos de Comunicación, No.106. Centro
Gumilla. Caracas. SegundoTrimestre 1.999
Nuevas Tecnologías y Políticas. Razón y Palabra.
Revista Electrónica de Cultura y Comunicación. No.
14. México, 1.999
Desarrollo y Políticas Culturales en Venezuela.
Revista Cultura. Dirección de Cultura de la Universidad del Zulia. No. 1. Año: 1.999
Hugo Chávez: La articulación de un sentido para la
acción colectiva. Revista Espacio Abierto. Vol. 9. No.
1. Ene/Mar.2000.
Nuevas Tecnologías y Política. Revista Venezolana
de Gerencia. Año 5 No. 10. Universidad del Zulia.
Maracaibo. Abril 2000
El Desenclaje de la Política. Revista Espacio Abierto.
Vol.9. No.3. Julio/Sep. 2000
BERNIER, Roxane
A-10
Université Jean Monnet et Université de Montréal
CANADA
Roxane Bernier termine actuellement un doctorat en
cotutelle avec le Centre d’Étude et de Recherche sur
les Expositions et les Musées, Université Jean
Monnet (CÉREM) et le Département de Sociologie,
Université de Montréal. Sa thèse porte sur la perception des visiteurs en relation avec l’usage de cinq
technologies nouvelles au musée (les bornes interactives, les démonstrations multimédia, les visioconférences, les ateliers sur Internet et les musées
virtuels).
À titre de consultante en muséologie, elle a travaillé
pour la Direction des musées de France, la Cité des
sciences et de l’industrie à Paris ainsi que pour le
Musée de la civilisation de Québec et le Musée canadien
des civilisations à Hull. Elle a également coordonné en
1998 un numéro spécial sur les NTIC pour la revue
européenne de muséologie Publics et Musées, en plus
d’avoir écrit plusieurs articles scientifiques et
d’avoir participé à de nombreuses conférences
internationales (Australie, Finlande, Angleterre,
États-Unis, etc.).
Mots-clés : Musées – Nouvelle technologies – Usage
– Savoir-faire – Interactivité – Contenu.
Département de Sociologie
Université de Montréal
C.P. 6128,Succursale Centre-ville
Montréal (Québec)
H3C 3J7
Canada
Courriel : [email protected]
BOLAÑO, César Ricardo SIQUEIRA
A-22
Universidade Federal de Sergipe
TR-1 (président)
(UFS)
BRASIL
Periodista formado por la Universidade de São
Paulo (USP). Doctor en Economía por la Universidade Estadual de Campinas (UNICAMP). Profesor de
la Universidade Federal de Sergipe (UFS). Especialidades/Líneas de Investigación: Economía Política de
la Comunicación y de la Cultura; Tecnologías de la
Información y de la Comunicación y Desarrollo
Regional; Economía del Audiovisual, Telecomunicaciones e Internet. Fue vice-presidente de la Sociedade Brasileira de Pesquisadores da Comunicação
(INTERCOM), editor de la Revista Brasileira de
Comunicação (RBC), primer coordenador del GT de
Economía Política de INTERCOM. Actual coordenador del GT de Economía Política de la Asociación
Latino-americana de Investigadores de la Comunicación (ALAIC) y de la red internacional de Economía
Política de las Tecnologías de la Información y de la
Comunicación (EPTIC). Coordenador del site EPTIC
y de la revista EPTIC ON LINE. Principales libros
publicados: “Indústria Cultural, Informação e Capitalismo” (Hucitec, São Paulo, 2000); “Globalización y
Monopólios de la Comunicación en América Latina”
(Biblos, Buenos Aires, 1999); “Globalização e Regionalização das Comunicações” (Educ, São Paulo,
1999); “Mercado Brasileiro de Televisão” (Ed. UFS,
Aracaju, 1988).
[email protected]
BONNEVILLE, Luc
A-19
CANADA
Luc Bonneville est doctorant en sociologie à l’Université du Québec à Montréal et boursier du Fonds
FCAR. Sa thèse porte sur l’informatisation du système sociosanitaire. Plus précisément, il s’intéresse
à l’implantation des autoroutes de l’information
dans le système sociosanitaire comme solution à la
“crise de productivité en santé. Il mène en parallèle,
107
108
depuis quelques années, des recherches au Groupe
de recherche sur les industries culturelles et l’informatisation sociale (GRICIS). Par ailleurs, en plus de
faire partie du comité éditorial de la revue
COMMposite des jeunes chercheurs en communication, il collabore à plusieurs travaux avec la Chaire
UNESCO des fondements philosophiques de la
justice et de la démocratie. Voici ses principales
contributions écrites pour 2000-2001 :
BONNEVILLE, Luc, “Colloque du MSSS sur les orientations stratégiques et technologiques des ressources informationnelles : un regard sociologique
sur les motifs d’implantation des TIC dans le
système sociosanitaire”, Observ@tions – Bulletin de
l’Observatoire Éthique et Télésanté (à paraître août
2001).
BONNEVILLE, Luc, “Temporalité et Internet : réflexion sur la psychologie du temps à la lumière des
pratiques domiciliaires”, COMMposite, V2001.1, mai
2001.
BONNEVILLE, Luc, “Productivité et productivisme”,
dans Libération, “Dictionnaire critique des principaux termes de la mondialisation”, Groupe d’étude
sur la mondialisation (GERM), Paris, 2001.
BONNEVILLE, Luc, “La temporalité d’Internet estelle encore moderne ?”, dans Jauréguiberry Francis
et Serge Proulx (sous la direction de), Internet,nouvel
espace citoyen ?, Paris : L’Harmattan, 2001 (à
paraître).
BONNEVILLE, Luc, collaborateur au collectif Souverainetés en crise à paraître aux Presses de l’Université
Laval en automne 2001 sous la direction de la Chaire
UNESCO de philosophie du droit de l’UQAM,
Collection Mercure du Nord.
BONNEVILLE, Luc, “Informatisation sociale et re!
présentation de la temporalité”, dans Sociétés en
mutation, Montréal, Nota Bene, 2001 (à paraître).
BONNEVILLE, Luc, collaborateur à l’édition critique
en cours du Journal La Décade philosophique, littéraire
et politique, dans le cadre de la Bourse de recherche
Killam de J. Boulad-Ayoub, à paraître en 4 volumes
chez Oxford University Press, Oxford, Voltaire
Foundation, 2001.
Josiane Boulad-Ayoub (sous la dir.), Isabelle SchulteTenckhoff et Paule-Monique Vernes, Rousseau :
anticipateur-retardataire, Québec; Paris, PULL’Harmattan, Collection “Mercure du Nord”, 2000,
346 p. (à paraître dans De Philosophia)
BONNEVILLE, Luc, Les grandes figures intellectuelles du
monde moderne, Québec, Pul/Paris L’Harmattan,
2000. (collaborateur à la bibliographie Internet des
25 chapitres, révision et correction).
BONNEVILLE, Luc, “La représentation de la temporalité des utilisateurs du réseau Internet”,
COMMposite, V2000.1, mai 2000.
[email protected]
BOUQUILLION, Philippe
A-6 – A-11 (président)
Université Paris 8
FRANCE
Formation
Docteur en sciences de l’information et de la communication
Habilité à diriger des recherches
Diplômé de l’Institut Politique de Paris
Membre du GRESEC (Groupe de recherche sur les
enjeux de la communication)
Domaines de recherche
Économie de la communication et de la culture :
études des groupes de communication (contrat en
cours avec le Centre National de la Cinématographie), analyse des enjeux industriels et politiques
des évolutions réglementaires des télécommunications, contributions au renouvellement de la théorie
des industries culturelles, Internet et ses rapports
avec les arts et la culture, études des téléservices
administratifs.
Usages des outils mobiles de communication, contrat en cours avec Bouygues Telecom.
Analyse de l’insertion des techniques d’information
et de communication dans les politiques d’aménagement du territoire, contrat en cours avec la Délégation à l’aménagement du territoire.
Publications (extrait)
“La propriété étrangère dans les industries culturelles et de la communication en France : un bilan
contrasté et une interprétation difficile.”, Journée
internationale d’étude “Propriété des médias : Fautil autoriser le contrôle étranger ?”, Centre d’études
sur les médias, HEC Montréal, 1er mars 2002,
Montréal.
(En collaboration avec Bernard Miège), “Les économistes, la nouvelle économie et l’informationcommunication”, Réseaux, No 106, 2001.
“Les téléservices publics : un impensé de l’action
publique”, Colloque Téléservices publics, usages et
citoyenneté, 28-30 mars 2001, Paris, CREIS, actes
publiés.
“L’édition de produits culturels sur Internet: vers un
nécessaire renouvellement théorique”, Actes du
Congrès international de la SFSIC, 10-11 janvier 2001,
Paris.
“Propositions en vue d’une économie politique de la
communication”, Habilitation à diriger des recherches, sous la direction de M. le professeur Bernard
Miège, soutenue publiquement à l’Université
Stendhal-Grenoble 3 le 1 er décembre 2000.
“Internet comme vecteur d’industrialisation de la
culture : le cas du spectacle vivant”, Actes du second colloque international Usages et services des
télécommunications, CENT-UST, Bordeaux, 7-9 juin
1999, pp. 236-245.
Adresse professionnelle :
Département Information et Communication
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis Cedex 02
FRANCE
bios
e-mail : [email protected]
Adresse personnelle :
17, rue Romain Rolland
93260 LES LILAS
FRANCE
Téléphone : 33 1 43 16 76
BOURDELOIE, Hélène
A-10
École Normale Supérieure Lettres et Sciences Humaines,
FRANCE
Doctorante en sciences de l’information et de la
communication à l’École Normale Supérieure
Lettres et Sciences Humaines à Lyon, Hélène
Bourdeloie réalise sa thèse sur les pratiques de
cédéroms culturels liés aux musées. Au cours de son
Diplôme d’études approfondies (DEA) Média et
multimédia obtenu à l’université Paris II, elle a
rédigé un mémoire sur l’apport du multimédia pour
l’accès à la culture. Ses travaux se concentrent d’une
part sur la culture et particulièrement sur les pratiques culturelles, et d’autre part sur les usages des
technologies de l’information et de la communication (TIC). Adoptant une démarche microsociologique, elle s’intéresse aussi à la communication
interpersonnelle et réfléchit à la situation d’entretien. Elle suit parallèlement des cours de sociologie
à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales
(EHESS).
[email protected]
BRUNET, Patrick J.
A-24
Université d’Ottawa
CANADA
Patrick J. Brunet est professeur agrégé et directeur
du Département de communication de l’Université
d’Ottawa. Il s’intéresse particulièrement aux aspects
esthétiques, philosophiques et éthiques de la communication. Il est à la fois un praticien et un théoricien des médias. Son expérience professionnelle de
quinze ans dans le domaine des médias s’étend sur
trois continents. En ce qui concerne l’esthétique de
la communication, ses recherches portent sur les
rapports entre la technologie et la création de sens
des contenus audiovisuels et multimédia. Il a publié
à ce sujet Les Outils de l’image en 1992 (Les Presses
de l’Université de Montréal), Le langage audiovisuelCD-Rom en 1998. En ce qui concerne les aspects
philosophiques et éthiques de la communication,
ses travaux sur l’œuvre de l’auteur danois
Kierkegaard cherchent à établir la contemporanéité
de la “communication indirecte” et des liens que l’on
peut établir entre les méthodes de transmission de
discours et les auditoires (“La communication indirecte”, Revue Laval Théologique et Philosophique,
1998). Il travaille ces dernières années sur l’éthique
de la communication et a été responsable du colloque Les enjeux éthiques des pratiques communicationnelles : urgence et nécessité ? (Acfas, Ottawa, 1999).
Il a publié sous sa direction en mai 2001 l’ouvrage
L’éthique dans la société de l’information (Les Presses
de l’Université Laval/L’Harmattan). Sur le plan
international, il vient de mener une recherche
financée par le Centre de recherches pour le Développement International (CRDI) portant sur les
enjeux éthiques d’internet en Afrique de l’Ouest
dont les résultats feront l’objet d’un ouvrage qui
paraîtra en hiver 2002 aux Presses de l’Université
Laval, co-édité avec le CRDI (Ottawa) et L’Harmattan
(Paris). Ses recherches en cours portent sur les
rapports entre l’usage des nouveaux médias et les
modes de pensée (“Internet et la culture de la
rupture”, 2002). Il est directeur de la collection
Éthique et Philosophie de la Communication aux
Presses de l’Université Laval.
Département de communication
554 King-Edward
Ottawa,Ontario
K1N 6N5
Téléphone (613) 562-5238,télécopieur (613) 562-5240
Courriel:[email protected]
CARLUER, Claudine
A-6
Université Stendhal Grenoble 3
FRANCE
Fonctions
Maître de conférences à l’UFR Sciences de la Communication, Université Stendhal Grenoble 3
Chercheur au GRESEC (Groupe de Recherche et
d’Études sur les Enjeux de la Communication),
Directeur : Bernard Miège
Thèmes de recherche
Analyse des systèmes d’information professionnelle
et de leur adéquation aux finalités stratégiques
Les liens entre les représentations et les systèmes
d’information
identification des modèles théoriques qui soustendent la production de l’information et des modèles d’interprétation socioculturels mis en œuvre
par les systèmes de communication :
Économie de l’information et processus décisionnels : analyse de phénomènes cognitifs : représen tations sociales, raisonnements et argumentations
dans le cadre d’une activité professionnelle (activité
financière, activité bancaire)
Nouveaux médias : information financière et stratégie face à la globalisation
Impact des nouvelles technologies sur la transmission d’informations et les systèmes d’information
professionnels, en particulier dans le cas des intermédiaires financiers (gestionnaires de portefeuille,
banquiers)
Liste indicative de publications
Le développement global des médias économiques
et financiers et le caractère national de l’information, le cas de “Bloomberg television”, Les Enjeux,
mai 2001
109
Le comportement informationnel des gestionnaires
de portefeuille, modèles et croyances, 9 décembre
1994, Université Jean-Moulin-Lyon3,
La prise de décision des gestionnaires de portefeuille : attentes et moyens d’information, (en collaboration avec B. Wuillème), Cahiers du Lerass n°29,
1993.
Ouvrages ou contribution à ouvrages collectifs
Appréhension,évaluation et contrôle des risques PME par
les banquiers, in “La banque et les PME, sous la
direction de Gisèle Reynaud, PUG, septembre 2000
Travail, institutions économiques et régulations collectives : approche d’anthropologie économique, ARASSH,
responsable J. Saglio, C. Carluer, P. Trompette, 1999
Où vont les autoroutes de l’information?, (participation) sous la direction de Marc Guillaume,
Commissariat Général du Plan, Descartes et Cie,
1997, 190 p.
Dictionnaire encyclopédique des sciences de
l’information et de la communication, contribution,
sous la direction de Silem A., Lamizet B., 1997
La construction des représentations collectives de
l’économie, rapport ARASSH, responsable C. Carluer,
1997
Étude des systèmes d’information économique et financière. Représentations des raisonnements des
intermédiaires financier s, Rapport MRT, responsable :
J.P. Metzger, 1993.
GRESEC
Institut de la Communication et des Médias
11, avenue du 8 mai 1945,38130 Echirolles
Téléphone : 0476826861
110
CARMAGNAT, Fanny
A-22
France télécom
FRANCE
Chargée d’étude au Centre National d’Etudes des
Télécommunications, France télécom R&D, Département UST (Usages Sociaux de la Télécommunication), puis laboratoire UCE (Usages, créativité,
ergonomie).
Études en cours
Les usages des intranets familiaux
Les pratiques de communication et de recherche
d’information des différents “métiers” dans les collectivités locales.
Formation et diplômes
2001 Doctorat en sciences de l’information et communication
1998 Formation aux méthodes de créativité
1993-1994 EHESS (Ecole des hautes études en
sciences sociales) : Analyse de données. Méthodologie d’enquêtes quantitatives et qualitatives.
1987 DESS Documentation et technologies avancées
(Paris VIII)
1986 Maîtrise en documentation images et sons
(Paris VIII)
1972 CELSA Institut de la communication dans
l’entreprise (Université Paris IV).
1971 Licence Lettres Modernes ( Paris IV)
Publications
Rapports, mémoires
Innovation socio technique et service public : une
contribution à l’histoire des cabines téléphoniques
publiques en France au XX° siècle, (Thèse Université
Paris 13 sous la direction de Pierre Mœglin)
Femmes et commerce électronique sur Internet : étude
par entretiens, mars 2000
Une expérience de télétravail à la DDS (avec Alexandre
Mallard), septembre 1999
Les usages d’Intranoo (avec Laurence Caby et Valérie
Beaudouin), juillet 1998
Des cabines dans la ville : les relations entre FRANCE
TELECOM et les collectivités locales autour de la
question de la téléphonie publique (avec Yvan
Foulard) : RP/DIH/UST/5177, septembre 1997
Les usagers d’Internet dans un centre de recherche
technique (avec F Boyer, P Lachat) : RP/PAA/TSA/
UST/4763 juin 1996
Articles, communications
“Telécommunications et territoire : le cas des cabines téléphoniques publiques”, Séminaire DATAR, 8
mars 2001.
“Les femmes et les technologies d’information et de
communication”, Journées des la Net compagnie, 2001.
“L’évolution des usages du téléphone mobile”, Actes
du colloque ICUST, Arcachon 7-9 juin 1999.
“Qui a peur du Tamagotchi ?” (avec Elisabeth
Robson) Réseaux N°92/93, novembre 1998 et janvier
1999.
“Logique commerciale et logique de service public :
l’exemple des cabines téléphoniques publiques”,
Sciences de la Société n° 42, 1997.
“Une société électronique technicienne face à l’élargissement du réseau : les usages d’Internet dans un
centre de recherche technique”, Réseaux N° 77, mai
juin 1996.
“Visions d’ingénieurs et approches de sociologues
autour des technologies d’information et de communication et de leurs usages”, Actes du dixième congrès
national des Sciences de l’info rm ation et de la
communication, Grenoble, novembre 1996.
83 rue du Général Donzelot
93330 Neuilly Sur Marne
Téléphone:0143.08.45.49
[email protected]
CARRIÈRE, Jean
A-14
CANADA
Jean Carrière est professeur au Département de
géographie de l’UQAM. Il a complété ses études de
maîtrise au Laboratoire de cartographie du professeur Jacques Bertin (EPHE) et ses études doctorales
au Département de géographie de l’Université de
Montréal. Il a assumé diverses fonctions à l’Université du Québec à Montréal depuis son entrée en
1971: géo-cartographe responsable de l’Atelier de
cartographie, professeur de cartographie et de sys-
bios
tèmes d’information géographique, directeur du
Module de géographie, doyen de la Gestion académique et, depuis son retour au Département de
géographie, il a collaboré à la mise en place du Projet Atlas du Québec et de ses régions dont il assure la
direction depuis le décès de son collègue Guy
Lemay. Il assume actuellement la direction des programmes de maîtrise au Département de géographie. Ses principaux champs de recherche sont la
cartographie scolaire et les atlas thématiques adaptés aux nouvelles technologies de communication. Il
est co-auteur, avec Jean-Pierre Thouez, de la carte
“La diversité ethnique au Canada”, parue dans l’Atlas
du Canada (1993), 5e édition.
Revista Mexicana de Ciencias Políticas y Sociales. Vol.
166, 1997.
“Hacia una política cultural autónoma de comunicación.” Espacios de la comunicación. Vol. 1, 1997.
“De las identidades culturales a los separatismos en
la era de la comunicación global.” Anuario de investigación de la comunicación CONEICC. Vol. III. , 1996.
“México en el TLC: Crónica de los avatares de una
identidad amenazada.” Dimensión antropológica, Año
3. Vol. 6, 1996.
“Identidad cultural y medios de comunicación: Una
cuestión no resuelta para Canadá y para México.”
Comunicación y Sociedad. Vol. 27. , 1996
CASAS-PEREZ, María de la Luz
A-4
Cuernavaca
MÉXICO
Dr. María de la Luz Casas-Perez has a PhD In Political
Science from the National Autonomous University of
Mexico, obtained her M.A. in Communications at
McGill University and her B.A. at the Iberoamerican
University. She has obtained the Distinguished
Professor award at ITESM on several occasions.
Dr. Casas has received the title Investigador Nacional
Nivel I, from the National Researchers System in
Mexico and the Medalla Gabino Barreda for her PhD
achievements during her studies In Political Science.
She is currently an Associate Professor ITESM in
Cuernavaca, Mexico.
Among her most recent publications are:
“Identidad nacional y comunicación” in: Raúl Béjar y
Héctor Rosales. La identidad nacional mexicana como
problema político y cultural. Siglo XXI Editores, 1999.
“Los procesos de comunicación ante el nuevo milenio.” Revista Mexicana de Comunicación. Año once,
Número cincuenta y ocho, 1999
“Viejos y nuevos aportes sobre comunicación y violencia.” Revista Espacios de la Comunicación. No. 3,
1998.
“Medios de comunicación y violencia en México.”
Diálogos de la Comunicación. No. 53, 1998.
“Consideraciones y consecuencias metodológicas
en torno a la globalización y la comunicación”.Revista Mexicana de Ciencias Políticas y Sociales, UNAM,
1997.
“Reflexiones sobre comunicación al final de una
era.” Revista Espacios de la Comunicación. No. 2, 1997.
“Pendiente, la legislación de los medios.” Revista
Media Comunicación., 1998.
“Democratización, cultura y medios de comunicación”. Revista Razón y Palabra ITESM/CEM. 1998.
“Los otros actores de la TV. Otra forma de pensar a
la televisión desde la política.” Cuadernos de
Comunicación y prácticas sociales. Vol. 8, 1997.
“El marco jurídico y la política de comunicación
social en el marco del TLC.” Anuario de investigación
de la comunicación CONEICC. Vol. IV, 1997.
“Democratización y cultura en México. Modernización, identidad nacional y resistencia cultural.”
CASTELLÓN AGUAYO, Lucia
Séance d’ouvertur e
Universidad Diego Portales
CHILE
La profesora Lucía Castellón Aguayo es Decana de la
Facultad de Ciencias de la Comunicación e Información de la Universidad Diego Portales de Santiago de
Chile. Periodista, educadora, fue directora de Relaciones Públicas de la Junta Nacional de Jardines
Infantiles, ha colaborado como periodista en el diario La Tercera, revista Contigo, Clan y Carola. Editora revista “Familia y Sociedad”, asesora de comunicaciones en el Centro Nacional de la Familia CENFA,
directora de extensión y comunicación de la Universidad Diego Portales. En 1988 crea la Escuela de
Periodismo de la Universidad Diego Portales y con
ello el Programa Prensa y Educación que promueve
la lectura de diario en las escuelas y colegios en
conjunto con los medios de comunicación del país.
Profesora de los cursos Medios de Comunicación y
Fundamentos del Periodismo, ha realizado investigaciones en el ámbito de la familia; medios de comunicación; comunicación y educación, ciencia y
niños. Directora de la Revista Reflexiones Académicas. Vicepresidenta de IBERCOM. Directora de
ALAIC, miembro de AIERI, AEJMC, ICA, Redes
Orbicom, Red Eurolatinoamerica, COMSALUD.
[email protected]
CHABERT, Ghislaine
A-23
IUT de Chambér y, Université de Savoie / Savoie
Technolac
FRANCE
Études et titres universitaires
2000 – Qualification aux fonctions de Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication (71ème section) délivrée par le Conseil
National des Universités.
1999 – Doctorat en Sciences de l’Information et de la
Communication (mention très honorable avec les
félicitations du jury à l’unanimité) à l’Université
Michel De Montaigne (Bordeaux 3) après soutenance
d’une thèse de 3ème cycle intitulée “Un autre rapport à
la télévision ? Le facteur culturel face à une offre
technologique nouvelle” (572 p) sous la direction
d’Anne-Marie Laulan.
111
Activités scientifiques
Responsable du projet d’observatoire des usages
des TIC.
J’ai rejoint dès mon arrivée à l’Université de Savoie
l’équipe de recherche Systèmes Communicants
(Syscom) et j’ai proposé de développer un axe de
recherche portant sur les usages des outils développés par les collègues informaticiens. Ce projet
porte sur la mise en place d’un observatoire des
usages des Technologies en Information et Communication qui s’appliquerait en particulier aux expérimentations d’outils éducatifs développés dans le
cadre du projet de “cartable électronique®”, conçu
par l’équipe Syscom.
Communications à des colloques (publications)
Septembre 2001 – “Les usages du cartable électronique :
pour une évaluation des technologies dans l’éducation”,
Congrès international 2001 BOGUES, Globalisme et
pluralisme, Montréal, 19-22 septembre 2001 (à venir).
Octobre 2000 – “Les usages de la télévision numérique,
des chaînes traditionnelles aux web TV”, Colloque du
GRIC “Pratiques des situations de communication et
NTIC” (Montpellier).
Octobre 2000 – “L’information en ligne : un nouveau
paradigme pour le journalisme”, participation au
workflow dirigé par Nicolas Pellissier et Denis
Ruellan, Colloque du GRIC “Vers une pragmatique
des TIC” (Montpellier).
Participations au Congrès de la SFSIC
Première adhésion en 2000 à la SFSIC (Société
Française des Sciences de l’Information et de la
Communication) et participations au congrès de
1994 (Toulouse), 1996 (Grenoble) et 2001 (Paris)
Activités pédagogiques
1999 – 2001 : Théories de la communication /
Approche critique de la valeur de l’information
(DUT Services et Réseaux de Communication, Dijon
et Chambéry)
1998 – 2001 : Expression audiovisuelle (DUT SRC,
Dijon et Chambéry)
1998 -2001 : Pratiques de communication (Expression écrite et orale)
Département Services et Réseaux de Communication
IUT de Chambéry
SRC:04 79 75 81 63
Université de Savoie / Savoie Technolac labo : 04 79 75 87 73
73 376 Le Bourget du Lac cedex domicile : 04 74 39 73 23
[email protected]
112
CHARBONNEAU, Monique
TR-3
CEFRIO
CANADA
Formation
Baccalauréat en bibliothéconomie – Université
d’Ottawa.
Maîtrise en bibliothéconomie – Université de
Montréal.
Expérience
Monique Charbonneau a pris la barre du CEFRIO en
septembre 1992. Sous sa gouverne, le Centre a con-
nu une croissance importante de son membership et
pénètre de nombreux réseaux de la société québécoise par des projets structurants traitant de
l’inforoute et des services publics, du télétravail, de
l’informatisation des PME, des affaires électroniques, de la gestion des connaissances, ainsi que
des partenariats privé – public.
En fait, Monique navigue depuis plus de trente ans
dans le domaine des bibliothèques et des technologies de l’information et de la communication.
Après avoir consacré dix ans à la fonction publique
fédérale, elle joint les rangs du gouvernement du
Québec où elle occupe les postes de directrice de la
Bibliothèque administrative, de directrice de la
planification et de la recherche, puis de directrice
générale des technologies de l’information au
ministère des Communications.
Notre dynamique PDG est également membre de
l’Assemblée des gouverneurs de l’Université du
Québec, et du conseil d’administration de CANARIE
et siège au Forum québécois de l’autoroute de l’information. Elle a été membre du Comité consultatif
québécois sur l’autoroute de l’information (Comité
Berlinguet), du Comité consultatif canadien sur
l’infostructure de la santé ainsi que des conseils
d’administration de l’INRS, du CSA international, du
Réseau TeleLearning, du GATIQ, de l’ACFAS, du
Centre de développement de la géomatique et du
Parc technologique de Québec.
[email protected]
CHENEAU-LOQUAY, Annie
A-20
CNRS
FRANCE
Responsable du programme (convention avec le
Ministère des Affaires étrangères) AFRICA’NTI
(www.africanti.org)
Africa’nti est à la fois un programme et un réseau de
recherche, 16 participants directs, chercheurs en
France et en Afrique et étudiants (convention avec
l’université de Dakar).
Nous avons pour objectif d’observer les processus
d’insertion des technologies de l’information et de la
communication et leurs impacts en Afrique.
(Voir certains de mes articles sur la question à la
rubrique résultats).
COHENDOZ, Mónica
A-15
Universidad Nacional del Centro
ARGENTINA
Licenciada en Letras, entre 1986 y 1992 fue docente
de literatura latinoamericana e investigadora del
Instituto de Literatura Latinoamericana de la Facultad de Filosofía y Letras de la Universidad de Buenos
Aires. En 1993 se incorporó como docente de Teorías de la Comunicación e investigadora de dedicación exclusiva a la Carrera de Ciencias de la Comunicación de la Facultad de Ciencias Sociales de la
bios
Universidad Nacional del Centro donde dirige la
línea de investigación “Desigualdad y diferencia en
las prácticas comunicacionales en la ciudad de Olavarría: lenguaje, tecnología e instituciones en los
modos de regulación cultural”. Es coordinadora
técnica de la revista Intersecciones/comunicación .
Está cursando el doctorado en Filosofía y Letras en
la Universidad de Buenos Aires.
Ha participado en numerosos congresos nacionales
e internacionales en Cuba, Perú, Inglaterra, Bolivia;
algunas de sus publicaciones son “La ruptura en la
literatura latinoamericana”, “jóvenes y grupos: operaciones de la crítica”, Identidad joven y consumo:
la globalización se ve por MTV.
COMAN, Mihai
Bucharest University
ROMANIA
Work Experience & Education
1990 – present: associate professor and professor at
the Bucharest University, The Faculty of Journalism
and Mass Communication Studies; founding dean
(1990 – 1998) of this school, created in January 1990
after the fall of the communist regime, in December,
1989; visiting professor at UQAM, (Canada) in
1992/3, Paris XIII in 1995 et Université Stendhal,
Grenoble in 1998/9 (France), University of Dortmund
(Germany) in 2000/1; Fulbright researcher in 1999.
1989-1990: editor at the “Ion Creanga” Publishing
House;
1983-1986: editor (planning the newspaper layout) at
“Scinteia Tineretului” daily
1976- 1983: teacher (Romanian Literature and
French Literature) at a school in Bucharest;
1985: PhD at the Bucharest University, 1985 (major:
philology; minor: mythology);
1976: M.A. at the Bucharest University, The Faculty
of Literature;
1972: B.A. at the “Radu Negru” College, Fagaras;
Books
The Roots of Myth, 1980, Bucharest, Cartea
Româneasca Publishing House.
The Sister of Sun, 1983, Bucharest, Albatros Publishing House.
Mitos and Epos, 1985, Bucharest, Cartea Romaneasca
Publishing House.
Romanian Traditional Mythology, Bucharest, Minerva
Publishing House; the 1st. vol. -”The Beasts of the
Earth and Water”, 1986; the 2nd vol. -”The Beasts of
the Sky”, 1988; reprinted as The Romanian
Mythological Bestiary, Bucarest, Ed. Fundatiei
Culturale Romane, 1997.
The Point and the Spiral, 1992, Bucharest, Eminescu
Publishing House.
The Side Scenes of the Fourth Power – Introduction to
Mass Media, 1996, Bucharest, Carro Publ.
Basic Writing in Journalism (coordinated by Mihai
Coman), Iasi, Ed. Polirom, (vol I – 1997, vol II – 1999)
Introduction to Mass Communication, Iasi, Ed. Polirom,
1999.
Anthropologie des médias, Presses Universitaires de
Grenoble (forthcoming).
Studies published in Réseaux, Communication
(Québec),Ethnolo gie française,Journalism Studies, etc.
Scientific Assignments
Member of the Advisory Board of the scientific
journals Communication (Québec), Réseaux (Paris),
Journalism Studies (London).
Director of The Global Network, the scientific journal
of The Central and Eastern European Schools of
Journalism Network, since 1995.
Member of the Board of EJTA (European Journalism
Training Association), representing Central-Eastern
European schools of journalism (1998-2000).
Associate member of ORBICOM, The UNESCO
Network of Communication Chairs, 1995.
Faculty of Journalism and Mass Communication Studies
Bucharest University (http://www.fjsc.ro)
1-3,Blvd . Iuliu Maniu,CP 16170
Bucharest,Romania
Fax/Phone:401- 410- 0643
E-mail:[email protected] o
COURTEMANCHE, Louise
A-10
Université de Metz/Matrix
FRANCE et LUXEMBOURG
Louise Courtemanche is a researcher at the Centre
de Recherche et d’Etude sur les Médias, Université
de Metz (France) as well as the founder and Director
of MATRIX Consulting (Luxembourg), a service to
businesses and public institutions providing insight
into marketing practices and new media.
Born in Canada in 1969, Louise Courtemanche came
to Europe in 1991 on an exchange program to Britain
and after graduating from the University of Ottawa
with a Bachelor of Commerce, she settled in Luxembourg and started her career in the banking industry. She held positions in Customer Service and
Relationship Management at Citibank and Brown
Brothers Harriman before moving on to the New
Media industry. She set-up and managed the New
Media Observatory, a research unit of the Centre de
Recherche Public Henri Tudor in Luxembourg where
she coordinated European projects, performed market research, organised seminars and conferences in
the fields of marketing and new media for professionals. Louise obtained her master’s degree (D.E.A.) in
Management Science from the Université Louis
Pasteur in Strasbourg, France and is currently working on a doctorate degree in Information and Communication Sciences at the Université de Metz. Her
dissertation examines issues concerning interactive
advertising and media convergence.
Louise is a lecturer in Marketing, International
Business and E-Business at the Université de Metz
(France), Sacred Heart University at Luxembourg
(main campus: Fairfield, Connecticut), Berufsakademie Mosbach (Germany) and the Engineering
School of the University of Luxembourg. She is also
a regular speaker on marketing and the changes in
113
business brought on by new information and communication technologies at European conferences.
Her publications include monthly business articles
relating to new media, e-marketing, branding, etc. in
“PaperJam” (a Luxembourg business and new media
publication) and “Luxembourg Business”. She participated, as a researcher and member of the editorial
board, in a collective study entitled “Luxembourg in
the New Digital Economy”, directed by “CEPROS”
(Centre d’études prospectives), published in November 2000. She also initiated and coordinated a
study within the New Media Observatory: “Le marché des nouveaux médias au Luxembourg: état des
lieux”, with C. Brochard, published in January 1999.
7a, rue Neuve
L-7391 Blaschette
Luxembourg
Tel : +352 33 18 60
Fax : +352 33 10 68
[email protected]
www.matrix.lu
114
CROVI DRUETTA, Delia
A-15 – A-10 (présidente)
Université autonome de Mexico
MÉXICO
Licenciada en Periodismo y Ciencias de la Información, Universidad Católica Argentina, Rosario,
Argentina, 1969.
Posgrado en enseñanza de la comunicación, Universidad Católica Argentina, Rosario, Argentina, 1972.
Maestría en Ciencias de la Comunicación, Facultad
de Ciencias Políticas y Sociales, Universidad Nacional Autónoma de México, 1991.
Doctorado en Estudios Latinoamericanos, Facultad
de Ciencias Políticas y Sociales, Universidad Nacional Autónoma de México, 1995.
Investigadora Nacional, Nivel II, Sistema Nacional de
Investigadores, CONACYT, México.
Maestra e investigadora de la especialidad de Ciencias de la Comunicación, niveles de licenciatura,
maestría y doctorado, en la Facultad de Ciencias
Políticas y Sociales, Universidad Nacional Autónoma
de México, desde febrero de 1980.
En México además ha sido maestra del área de comunicación en la Universidad Iberoamericana,
Instituto Latinoamericano de la Comunicación Educativa, Universidad del Claustro de Sor Juana e Instituto Tecnológico de Estudios Superiores de
Monterrey, campus Morelos.
Ha impartido clases en universidades de Argentina,
Colombia, España y Panamá.
En dos ocasiones ha sido coordinadora del programa de Maestría en Ciencias de la Comunicación,
así como Secretaria Académica de la Licenciatura de
la misma especialidad, de la Facultad de Ciencias
Políticas y Sociales de la UNAM.
Vice-presidenta de la Asociación Mexicana de
Investigadores de la Comunicación, AMIC, junio de
1995 a mayo de 1997.
Ha publicado artículos en revistas especializadas en
temas de comunicación, capítulos de libros y libros
entre los que destacan: La convergencia tecnológica en
los escenarios laborales de la juventud, en
colaboración con Cristina Girardo, UNAM, México,
2001; Ser joven a fin de siglo. Influencia de la televisión
en las opiniones políticas de los jóvenes, UNAM,
México, 1998; Tecnología satelital para la enseñanza,
OEA-ILCE, México, 1998; Cultura Política,Información y
comunicación de masas (coordinadora), Asociación
Latinoamericana de Sociología, México, 1997;
Desarrollo de las industrias audiovisuales de México y
Canadá, Proyecto Monarca, (coordinadora), UNAM,
México, 1996.
FAX:(01-7) 311-7911
e-mail:[email protected]
DEBON, Claude
A-7
Centre National des Arts et Métiers 2 (CNAM)
FRANCE
Formation universitaire
Diplômes d’études supérieures de Psychologie
clinique et de psychologie sociale.
DEA de Sciences de l’Education.
Principales activités professionnelles
Activités de conception, conduite et animation de
dispositifs de formation :
dans le cadre de formations diplômantes et
qualifiantes d’ingénieurs et de cadres;
dans le cadre du développement des compétences
de responsables de formation et de formateurs.
Activités de conseil en ingénierie de formation
Activités d’enseignement concernant l’ingénierie de
la formation, la conduite de projet, les approches
pédagogiques en formation d’adultes, les formations
individualisées et les nouvelles technologies en
formation.
Activités de recherche portant principalement ces
dernières années sur le développement de l’offre de
formation d’adultes médiatisée ou non par les
nouvelles technologies.
La participation actuelle aux travaux de recherche
du GRAF (groupe de recherche sur l’autoformation
en France) et au SIF (Séminaire sur l’Industrialisation de la Formation) oriente les recherches sur
l’usage des formations à distance et des technologies du point de vue des apprenants.
Principales publications
La modernisation des formations, gain économique, gain
social ? Actes du colloque international : la notion de
bien éducatif. Roubaix 14/15 janv.1994. Publication
Infocom Lille III.
Autoformation et lien social. Actes du symposium du
GRAF (Toulouse 2/3 mai 1997). Éditions Universitaires du Sud. 1999.
La construction des compétences d’autoformation dans
les dispositifs individualisés. L’autoformation dans
l’enseignement supérieur. Apports européens et
américains pour l’an 2000 (dir. Roland Foucher).
Éditions nouvelles. Montréal 2000.
Les usagers et les usages de la formation à distance
proposée dans les UV Maths et statistiques du 1er cycle
bios
diplômant d’Économie et Gestion du CNAM. Actes du
5ème colloque européen sur l’autoformation. (dir. G
Le Meur) Éd. L’harmattan Paris 2001.
Maître de Conférences à la Chaire de Formation des
adultes
CNAM 2 rue Conté 75003 Paris cedex
Téléphone : 0140272234
E mail : [email protected]
DECEUNINCK, Julien
A-2
Université Charles de Gaule Lille 3
FRANCE
Maître de Conférences en Sciences de l’Information
et de la Communication CREFE – IUFM Nord Pas-deCalais – GERICO – Université Charles de Gaule Lille
3.
Membre du Séminaire Industrialisation de la Formation
Directeur adjoint de l’Institut Universitaire de
Formation Des Maîtres du Nord Pas-de-Calais
(France), travaille actuellement à une recherche sur
les conditions d’émergence des dispositifs innovants de formation des enseignants et notamment
sur les dispositifs de formation dite “ouverte et à
distance”.
DOWNING, John
University of Texas at Austin
USA
John Downing is John T. Jones, Jr. Centennial
Professor of Communication in the Radio-TelevisionFilm Department of the University of Texas at
Austin. His academic degrees are from Oxford
University and the London School of Economics and
Political Science. He has taught at Greenwich University, UK, 1968-80, the University of Massachusetts,
Amherst, 1980-81, Hunter College of the City University of New York 1981-90, and at the University of
Texas since 1990. His research interests include alternative media, media and racism, ‘Third’ Cinema,
and media theory. His more recent book-length
publications include Film and Politics in the Third World
(1987), Questioning the Media: a critical introduction
(1990 and 1995, with Mohammadi and SrebernyMohammadi), I n t e rn ationalizing Media Th e o ry :
transition, power, culture (1996), Radical Media:
rebellious communication and social movements (2001).
He is currently working with Charles Husband of
Bradford University, UK, on a comparative booklength study of racism, ethnicity and media, and as
principal editor (with associate editors McQuail,
Schlesinger and Wartella) of the Sage Handbook of
Media Studies. He teaches graduate courses on media
theory, courses on African cinemas and Latin
American cinemas, and with Professors José Carlos
Lozano and Gaëtan Tremblay, respectively of the
Instituto Tecnológico de Estudios Superiores de
Monterrey and UQAM, has developed a
videoconferenced graduate research course on
media and NAFTA.
Radio-Television-Film Department
University of Texas, CMA 6.118
Austin TX 78712-1091
USA
[office location:Walter Webb Hall 415]
512-471-6680 (direct)
512-471-4071 (department)
512-471-4077 (department fax)
DRYBURGH, Heather
TR-3
Statistics Canada
CANADA
Heather Dryburgh is a sociologist currently working
for Statistics Canada in the Labour Statistics
Division. She studied at the University of Western
Ontario for her combined honours BA in English and
Sociology and her Masters in Sociology. She earned
her doctorate in Sociology at McMaster University
where she researched strategies women use to gain
access to computing work.
Heather’s research interests are primarily in the
areas of technology and society, education, and
social inequality. Her research has addressed such
issues as women’s under-representation and experiences in engineering and computer science education, how computer training might be rethought
to reflect the different training preferences of a
diverse population, and the digital divide.
In addition, Heather has also taught and researched
in the general area of social problems. Research in
this area has included reassessing theories of
juvenile delinquency, teenage pregnancy and its
impact on the children of teens, and the evaluation
of social programs for disadvantaged groups.
As an analyst with the Housing Family and Social
Statistics, Heather did the preliminary analysis on
Cycle 14 of the General Social Survey – “Access to
and use of information and communication technology” – the results of which will be presented at this
conference.
Currently Heather is a member of the Workplace and
Employee Survey (WES) analysis team where she is
doing preliminary analysis of the second wave of
this longitudinal survey, examining computer training in the workplace. She has taught Sociology at the
University of Western Ontario, Brescia College, and
at Carleton University.
FICHEZ-VALLEZ, Élisabeth
Université Lille 3
FRANCE
Domaine de compétences
Nouveaux dispositifs technologiques et industries
du contenu (champs de la culture et de la formation) : approche des modes de structuration technique et économique; rôle des acteurs; approche
par le biais des usages.
115
Modélisation des processus de communicationdans
le contexte des organisations.
Thématique de recherche générale
Étude des mutations à l’œuvre dans les secteurs de
la formation, des loisirs et de la culture liées à une
industrialisation et à une marchandisation accrues.
Ces mutations, qui ne s’effectuent pas de manière
homogène, nécessitent des études empiriques tenant compte des spécificités des différents domaines. L’objectif est aussi de mettre en relation les
conditions de transformation matérielle de ces
champs et l’évolution de leur mode de fonctionnement symbolique.
Projets en cours (2001)
L’offre de formation multimédia et à distance dans
les établissements d’enseignement supérieur du
Nord Pas-de-Calais : offre, logiques, devenir. Projet
dans le cadre du programme TIDSC de l’IFRESI (voir
ci-dessous).
“Transfert des dispositifs de formation ouverte et à
distance”. Préparation de la conférence de consensus organisée par l’École Nationale Supérieure des
Télécommunications, Paris, novembre 2001.
Références des publications récentes
“L’industrialisation contre la médiation”, in P.
Mœglin (éd.) L’industrialisation de la formation : état de
la question, CNDP, Paris, 1998.
Fichez, en coll. avec J. Deceuninck, “Chercheur et acteur face à l’industrialisation de la formation”,
Sciences de la Société, Presses du Mirail, n°47, 1999.
Co-édition des actes du colloque “Industries éducatives”
(Lille 29-30 octobre 1998), collection Travaux et
recherches, Université Lille 3, 2000.
Étude du dispositif “Cyberposte”, Rapport pour la
Mission Recherche de la Poste, 75 pages, doc. multigraphié, Lille, janvier 2001.
Construction sociale de l’univers des jeux vidéo (coédition de l’ouvrage + chapitre), coll. “Travaux et
recherches”, Université Lille 3, 2001.
“Jeux vidéo et médiations familiales”,Communication
au Colloque de Sydney, Australie,“Young people and the
media”UNESCO, 25-28 novembre 2000.
Fichez en coll. avec Y. Combès “Université en ligne :
le temps de l’appropriation”, colloque ICUST-Paris 1314 juin 2001.
Fichez en coll. avec J. Le Marec, “Usage des réseaux
en milieu universitaire : quelques articulations entre
savoirs formels et informels”, Colloque “Savoirs formels, savoirs informels” , Louvain la Neuve, 14-15
décembre 2000.
116
UFR INFOCOM Université Lille 3
Rue Vincent Auriol
BP 35 59051 Roubaix Cedex
Tél.03 20 65 66 00
Fax : 03 20 65 66 01
[email protected]
[email protected]
FLICHY, Patrice
A-1 – TR-4 (président)
Université de Marne-la-Vallée
FRANCE
Formation
1969 Diplôme de l’École des Hautes Études
Commerciales (H.E.C.), licence de Sociologie
1971 Doctorat de 3e cycle en Sociologie
1974 D.E.S. de Sciences Économiques.
1994 Habilitation à diriger des recherches
Activités professionnelles
1969/1971 Chargé d’Études au Centre d’Études des
Techniques Économiques Modernes (CETEM).
1972/1975 Chargé d’Études au Secrétariat d’Etat à la
Culture.
1976 Responsable de la Cellule Études Statistiques
et Économiques au Service des Études et de la Recherche du Secrétariat d’Etat à la Culture.
1977/1982 Responsable du Groupe de Recherche en
Sciences Sociales de l’Institut National de l’Audiovisuel.
1982/1997 Chef du département Usages Sociaux des
Télécommunications, Centre National d’Études des
Télécommunications (France Télécom).
1985/1989 Responsable du projet “Expérimentation
des nouveaux services audiovisuels sur le réseau
câblé de Montpellier”.
Chargé de mission, Direction des Interactions Humaines, Centre National d’Études des Télécommunications (France Télécom).
2000 à 2001 Professeur de sociologie à l’université
de Marne-la-Vallée, chercheur au LATTS.
Autres responsabilités
1986/1995 Directeur du Groupe de Recherche (GDR)
Communication du CNRS.
1993/Directeur de la revue Réseaux – Communication,
Technologie et société, revue reconnue par le CNRS.
Et depuis 1993 de la revue associée Réseaux – French
Journal of Communication – Lutton University Press.
1994/1998 Directeur de Prisme (Pôle de Recherche
Société et Média Électronique), équipe de recherche
commune au CNET et au CNRS.
Activités d’enseignement
1994-1995 Maître de conférence à l’IEP.
1998 Visiting professor à l’université de Stanford.
Bibliographie
Livres
Les industries de l’imaginaire,PUG, Grenoble, 1980, 277
p., 2° Édition 1991. Traduit en espagnol et en italien.
Une histoire de la communication moderne – Espace public
et vie privée. La Découverte, Paris, 1991, 281 p. Traduit
en anglais, en allemand, en espagnol, en italien et en
roumain. Réédition en livre de poche en 1997.
L’innovation technique – Récents développements en
sciences sociales, vers une nouvelle théorie de l’innovation, La Découverte, Paris, 1995, 251 p. Traduit en
italien, et partiellement en anglais (2 chapitres).
L’imaginaire d’Internet, La Découverte, Paris. Sortie en
septembre 2001
bios
Livres en collaboration
Images pour le câble (sous la direction de P. Flichy et
G. Pineau), La Documentation Française, Paris, 1983,
308 p.
European Telematics the emerging economy of words
(sous la direction de P. Beaud, J. Jouët et P. Flichy),
Elsevier, Amsterdam, 1991, 259 p.
Sociologie de la communication (sous la direction de P.
Beaud, P. Flichy, D. Pasquier et L. Quere), Réseaux,
CNET, Paris, 1997, 982 p.
Articles scientifiques
A publié une cinquantaine de publications scientifiques
2 rue du Parc
94160 Saint-Mandé
FREITAG, Michel
TR-5
CANADA
Professeur honoraire au département de sociologie
de l’UQAM. Domaines principaux : théorie sociologique générale, épistémologie des sciences sociales, sociologie de la culture, théorie critique de la
postmodernité. Associé à la revue Société. Ouvrage
principal : Dialectique et Société Vol.I.Introduction à une
théorie générale du symbolique; Vol II. Culture, pouvoir,
contrôle : les modes de reproduction formels de la
société, Montréal, Éd. St-Martin et Lausanne, L’Âge
d’Homme, 1986.
FRENETTE, Micheline
A-18
CANADA
Micheline Frenette est professeure agrégée au
Département de communication de l’Université de
Montréal et chercheure associée au Groupe de
recherche sur les jeunes et les médias. Elle détient
un doctorat en éducation (Harvard) ainsi qu’une
une maîtrise en communication (Université de
Montréal) et une maîtrise en psychologie (Université d’Ottawa). Ses recherches portent sur le rôle
des médias de masse et des technologies de communication dans la vie des enfants, des adolescents
et de leurs familles et le potentiel des TIC à des fins
d’éducation, de socialisation et de promotion de la
santé. Elle s’intéresse également aux questions
théoriques et méthodologiques entourant les
processus d’appropriation de ces TIC et travaille
notamment avec l’approche dialogique de la
communication. Quelques publications en lien avec
la thématique du colloque sont énumérées cidessous.
Dervin, B. & Frenette, M. (2000). “Sense-Making
methodology: Communicating communicatively
with campaign audiences.” Dans Rice, R. E. & Atkin,
C. K. (Eds.), Public communication campaigns, 3rd ed,
(pp. 69-87). Thousand Oaks, CA: Sage.
Frenette, M. (2000). “Les parents et l’Internet: une
nécessaire appropriation.” Recherches sur la famille, 2
(2), 7-8.
Frenette, M. (1998). “L’apport des approches transactionnelles de la communication: Faciliter un
processus de construction du sens.” Dans Chauvin,
F., Brixi, O. et Roussille, B., Du bon usage de la
communication en éducation pour la santé, (pp.205207). Vanves, France: Editions CFES.
Frenette, M. (1997). “Interactive technology in the
classroom: A case study with illiterate adults”. Dans
Kubey, R., Media literacy in the information age, (pp.
377-402). New Brunswick, NJ: Transaction
Publishers.
Frenette, M. (1995). “L’influence des préconceptions
dans le processus d’appropriation des technologies”. Dans Lacroix, J.G. et Tremblay, G., Les autoroutes de l’information. Un produit de la convergence,
(pp. 435-465). Ste-Foy, Qc: Presses de l’Université du
Québec.
Département de communication
Université de Montréal,
C.P. 6128,Succ . Centre-Ville
Montréal,Québec
H3C 3J7 Canada
[email protected]
GALIBERT, Olivier
A-16
Université Grenoble 3
FRANCE
Doctorant en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Grenoble 3.
Membre du GRESEC (Groupe de Recherche Sur les
Enjeux de la Communication).
Allocataire de recherches à l’Institut National des
Télécommunications (I.N.T. / CRITIC).
Thème de recherche académique
Nous mettons à l’épreuve l’hypothèse selon laquelle
le phénomène des “communautés électroniques ou
virtuelles” participerait d’une logique sociale de
marchandisation de l’espace public. Pour ce faire,
nous développons une approche généalogique du
phénomène communautaire véhiculé par les
Technologies de l’Information et de la Communication (fixes ou mobiles), nous identifions puis nous
analysons les stratégies marchandes développées
sur la base d’une instrumentalisation du communautarisme électronique. Nous questionnons alors
l’émergence d’un espace public marchand via ces dis positifs socio-techniques de discussions partagées.
Travaux universitaires et publications
La marchandisation des communautés virtuelles en
question, Journées d’études Org&Co de Castres, juin
2001.
Émergence et enjeux du communautarisme sur le Web,
Mémoire de DEA en Sciences de l’Information et de
la Communication, Université Grenoble 3, 1997.
117
118
Travaux de Recherche et Développement
Projet Ruralix-Urbanix :
Dans le cadre du projet Ruralix-Urbanix, encadré
pour l’I.N.T. par Bruno Salgues et commandité par
Bouygues Telecoms, nous tentons de comprendre
les ruptures ou les continuums d’usages entre des
technologies fixes déjà existantes et des technologies mobiles multimédia à venir; l’objectif étant la
création de services pour la téléphonie mobile de
troisième génération pour l’horizon 2003.
Derniers travaux réalisés dans le cadre du Projet
Ruralix-Urbanix
La téléphonie mobile dans l’activité ludique, en coll.
avec Thomas STENGER, I.N.T., septembre 2001.
Echanger, s’informer, se cultiver, se détendre, s’amuser :
rapport sur les besoins des communautés en services
“image”, I.N.T., Février 2001.
Videocommunications interpersonnelles, intra- et intercommunautaires : vers des besoins et des usages
probables en terme d’image en mobilité pour la téléphonie mobile de troisième génération, I.N.T., janvier
2001.
Étude des échanges d’informations écrites synchrones et
asynchrones : analyse des besoins en services de
communication sur Internet et conséquences pour la
mobilité, I.N.T., janvier 2001.
B ONIN Pierre-Yves (sous la direction de), Québec :
Presses de l’Université Laval, 2002, pp. 325-342
Avec Michael TOTSCHNIG, “Vingt ans de CMO : dialogue
sur l’histoire d’un concept et d’un champ de
recherche”, dans La communication médiatisée par
ordinateur : un carrefour de problématiques, Actes du
colloque Sherbrooke, 2001, http://grm.uqam.ca/
cmo2001/george.html
“Le processus d’appropriation sociale de l’Internet
en formation : le cas d’ATTAC”, dans Téléservices publics Usa ges et citoyenneté, Actes du 12e colloque du
Centre de coordination pour la Recherche et l’Enseignement en Informatique et Société (CREIS) 2001,
http://www.creis.sgdg.org/presentation/manifestati
ons/ is01_actes_colloque/ericgeorge.htm
“Relecture du concept d’espace public à l’heure de
l’Internet”, dans Émergences et continuité dans les recherches en information et communication, Société
française des Sciences de l’information et de la
communication (SFSIC), Paris : SFSIC, 2001, pp. 23-31
“Les caractéristiques de l’espace public créé par les
utilisations de la Toile : le cas du projet d’accord
multilatéral sur l’investissement (AMI)”, dans Comprendre les usages d’Internet, GUICHARD Éric (coordonné par), Paris : éditions de l’École Normale
Supérieure de la rue d’Ulm, 2001, pp. 225-229
111, rue de Neyrat
63100 CLERMONT-FERRAND
Né le 21 juillet 1973 à Chamalières (63)
Tél : 06.61.90.44.85
Mél : [email protected]; [email protected]
UQAM-GRICIS
Case Postale 8888,Succursale centre-ville
Montréal Qc
Canada
H3C 3P8
[email protected]
GEORGE, Éric
A-9
École Normale Supérieure de Lyon et Université du
Québec à Montréal (UQAM)
FRANCE et CANADA
Éric George est titulaire d’un doctorat en sciences
de l’information et de la communication à l’ENS de
Lyon et d’un PhD en communication à l’UQAM. Il est
actuellement chercheur au GRICIS. Ses champs d’in térêt sont les suivants : (1) l’économie politique de
la communication dans le cadre des formes prises
par le capitalisme, (2)la dimension internationale de
la communication à l’ère de la mondialisation,
(3) l’évolution de l’espace public médiatique et ses
rapports avec la démocratie, (4) les usages des
dispositifs techniques communicationnels. Il travaille actuellement sur la ré-évaluation des règles de
la propriété dans le secteur des communications au
Canada au GRICIS avec Gaëtan Tremblay et sur les
notions de société civile, de mondialisation et
d’espace médiatique à la Télé-Université (Université
du Québec) avec Michel Sénécal. En dernier ressort,
il s’interroge sur les relations entre deux des
facettes majeures de nos sociétés, le capitalisme et
la démocratie.
Publications en 2001
“Le droit à communiquer entre médias traditionnels
et l’Internet”, dans Philosophie et mondialisation,
GIROUX, Luc
A-12 – A-19
CANADA
Détenteur d’un PhD en psychologie cognitive
(Montréal, 1982), Luc Giroux a mené des recherches
sur l’analyse des comportements et motivation des
auditoires, les communautés culturelles et les
médias, l’ergonomie cognitive de l’usage des TIC et
l’appropriation de l’Internet chez les jeunes. Il a été
directeur du Laboratoire de recherche en communication et cognition, du Groupe de recherche sur
les jeunes et les médias, du Laboratoire de
recherche sur les nouvelles technologies et a dirigé
le Département de communication de l’Université de
Montréal. Il est actuellement vice-doyen à la planification et aux technologies de la Faculté des arts et
des sciences de cette université.
Faculté des arts et des sciences
c.p. 6128 succ. Centre-ville
Montréal H3C-3J7
514 343 6014
[email protected]
bios
GLIKMAN Viviane
A-23
Institut National de Recherche Pédagogique (INRP)
FRANCE
Sociologue d’origine, Viviane Glikman est docteur en
Sciences de l’éducation et maître de conférences, à
Paris, dans l’unité Formation, éducation et distance
(FED), au sein du département Technologies nouvelles et éducation (Tecné) de l’Institut National de
Recherche Pédagogique (INRP). Elle enseigne également au département des Sciences de l’éducation de
l’Université Paris 8. Après avoir mené de nombreuses recherches sur les usages de la télévision
pour la formation des adultes (sujet de son
doctorat), elle s’intéresse aujourd’hui à l’ensemble
des dispositifs médiatisés de formation ouverte et à
distance, quelles que soient les technologies mises
en œuvre dans ce cadre. Son approche est centrée
sur les usages et les usagers adultes de ces
dispositifs. Elle concerne les nouveaux modes
d’apprentissage et de transmission des savoirs
(autoformation, fonction tutorale...) induits par les
technologies, l’appropriation de ces dernières par
les acteurs de l’éducation et de la formation
(apprenants, formateurs, tuteurs...), les logiques et
les enjeux qui sous-tendent leur introduction dans
l’offre éducative et les évolutions du système de
formation qui peuvent en résulter. Elle a publié de
nombreux articles et coordonné des publications
sur ces thèmes et a organisé, en 1997, un colloque
sur “Formations ouvertes et à distance : le point de
vue des usagers”. Elle a récemment participé à un
projet de recherche européen sur la fonction
tutorale dans la formation des adultes et poursuit
actuellement une recherche sur les médiations
humaines dans les formations à distance.
Quelques publications récentes :
STONEY Sheila, GLIKMAN Viviane et WACK Otto
Georges (1999). Supporting Adult Learners 1. A
Comparison of Concepts and Terms and Their Usage in
the Adult Education Systems of England, France and
Germany. Slough, Grande-Bretagne, NFER.
GLIKMAN Viviane, dir. (1999). Formations ouvertes et à
distance : le point de vue des apprenants. Actes de la
journée d’études INRP du 28 novembre 1997. Paris,
INRP.
GLIKMAN, Viviane (1999). “Formations à distance :
au nom de l’usager”. Distances, Conseil Québécois de
la Formation à Distance, vol. 3, n°2, automne.
GLIKMAN, Viviane et FICHEZ Elisabeth (2000).
“D’Éducâble à la BPS: acteurs et enjeux du téléchargement de programmes audiovisuels”, in : E. FICHEZ
et J. DECEUNINCK, eds, Industries éducatives : situation, approches, perspectives. Lille, Université Charlesde-Gaulle – Lille 3, 2000.
GLIKMAN Viviane (à paraître). “Les apprenants face
aux médiations technologiques dans les formations
ouvertes et à distance”, in : Université ouverte –
enseignement supérieur et autoformation. Cinquième
colloque européen sur l’autoformation (Barcelone, 16-18
décembre 1999). Paris, L’Harmattan, sous presse.
GLIKMAN Viviane, STONEY Sheila et WACK Otto
Georges (à paraître). Supporting Adult Learners 2.
Which Learners? Which Providers? Which Models of
Support? Slough, Grande-Bretagne, NFER, sous
presse.
INRP, département Technologies nouvelles et
éducation
Adresse professionnelle
INRP-TECNÉ
91, rue Gabriel Péri
92120 Montrouge
France
Adresse personnelle
31, rue Pierre-Sémard – 75009 Paris – France
téléphone/télécopie : 01 48 78 45 52
GÓMEZ MONT, Carmen
CINTIC
MÉXICO
Empleos actuales
Directora del Centro de Investigación en Nuevas
Tecnologías de Información y Comunicación CINTICProfesora del Departmento de Humanidades del
ITESM, Campus Ciudad de México.
Posee una columna sobre el tema de Nuevas Tecnologías de Información y Comunicación en la Revista
Mexicana de Comunicación y en Radio Educación.
Experiencia profesional
Profesora e investigadora de la Universidad Iberoamericana, Santa Fe, de 1983 a 1998 ocupando los
cargos de Titular de la Cátedra UNESCO Telecomunicaciones y Sociedad, Directora del Departamento
de Comunicación, Coordinadora de la Maestría en
Comunicación y Coordinadora de la Licenciatura en
Comunicación.
Profesora invitada de las siguientes universidades
donde ha impartido seminarios de Nuevas Tecnologías de Información y Comunicación :
Universidad Fluminense de Rio de Janeiro, Brasil
(1991);
Universidad Autónoma de Barcelona (1992-1993);
Universidad Iberoamericana León (1988-1990);
Universidad Católica de Porto Alegre, Brasil;
Institut National de la Recherche Pédagogique,
París, Francia (octubre 1998),
Universidad de Occidente de Cali (septiembre de
2000).
Ha sido profesora Cátedra UNESCO de las siguientes
Universidades donde ha impartido seminarios de
Nuevas Tecnologías de Información y Comunicación :
Universidad Javeriana, Bogotá, Colombia. (1995);
Universidad Metodista de Enseñanza Superior, Sao
Paulo, Brasil (1996);
Universidad Stendhal, Grenoble, Francia (eneromarzo 2001).
119
Autora de los siguientes libros
La metamorfosis de la televisión (1995)
El desafio de los nuevos medios de comunicación en
Mexico (1993)
Nuevas Tecnologías de la Comunicación (1991)
Consejera editorial de las siguientes revistas
Revista Mexicana de Comunicación y Mexican Journal of
Communication.
Telemundo
New Media and Information (Sage Publications), Gran
Bretaña
Membresías
Miembro de la International Association for Media
and Communication Research (IAMCR), de la International Communication Association (ICA).
Vice presidenta de la Asociación Mexicana de Inves tigadores de la Comunicación (AMIC).
Afiliada a la Red de Cátedras UNESCO en Comunicación (Montréal, Canada).
Murillo 49,depto.403-A
Nonoalco
03700 Mexico, DF
Mexico
Email : [email protected]
120
GRANJON, Fabien
A-16
Université de Rennes I et France Télécom
FRANCE
Fabien Granjon est docteur en sciences de l’information et de la communication (Université de Paris
II Panthéon-Assas) depuis décembre 2000. Il est
actuellement chargé de cours en SIC à l’Université
de Rennes I et chercheur en mission post-doctorale
au sein de France Telecom Recherche & Développement (FTR&D/Issy-les-Moulineaux). Il effectue des
recherches sur les réseaux de sociabilité, les pratiques culturelles, médiatiques et les usages
multimodaux des TIC chez les jeunes, ainsi que sur
les usages militants de l’Internet et notamment la
production et la réception de l’information militante
sur le “réseau des réseaux”.
Publications récentes (2002 et 2001)
Ouvrage
L’internet militant. Mouvement social et usages des
réseaux télématiques, Rennes: Apogée, 2001, 192 p.
Articles
“Les répertoires d’action télématiques du néomilitantisme”, Le Mouvement social (à paraître).
“Néo-militantisme et critique sociale par projets”,
Actes du colloque Formes de l’engagement et espace
public en Europe, Centre de recherche sur les médias,
Université de Metz, Metz, 2001.
“Art technologique, images numériques et réseaux
télématiques”, in DICKASON, R. (dir.), Images, patrimoines visuels, héritages anglophones, Maison de la
Recherche en Sciences Humaines, Université de
Caen, Caen, 2001.
GUILLEMET, Patrick
A-7
Télé-Université
CANADA
De formation administrative dans l’une des “Grandes
Écoles” de gestion parisiennes, j’ai immigré au
Québec pour y faire mes obligations militaires et m’y
suis établi. Toute ma carrière s’est déroulée en
milieu universitaire, d’abord dans des tâches d’administration puis dans l’enseignement du travail en
groupe et de pédagogie, ainsi que le développement
organisationnel..
La formation à distance, à laquelle je me consacre
depuis une quinzaine d’années au sein de la Téléuniversité, me donne l’occasion de mettre en
relation cette préoccupation administrative initiale
et mon intérêt pour la pédagogie, par le biais d’une
réflexion sur l’efficacité pédagogique des technologies de communication et sur les conditions de
leur implantation effective. La rédaction d’une thèse
de sociologie sur l’institutionnalisation de la Téléuniversité vise ainsi à me permettre de concrétiser
ma vision de l’insertion sociale optimale de la
formation à distance.
HARVEY, Pierre-Léonard
A-16
CANADA
Pierre-Léonard Harvey est professeur-chercheur au
Département des Communications de l’UQAM. Il a
obtenu un PhD en Sociologie (innovation et diffusion
technologique) de l’Université de Montréal en 1993.
Il a été chercheur à l’Institut de psychologie sociale
des communications de Strasbourg sous la direction
d’Abraham A. Moles pendant quatre années. Il est
actuellement Directeur du Laboratoire de Communautique appliquée de l’UQAM (Centre J.A. De Sève)
où il dirige le projet “L’Inforoute de la Gestion du
Savoir” (Consortium Bell/CGI/CSPI/ Groupe
Beauchemin). Consultant auprès du Gouvernement
du Québec pour l’Inforoute québécois de la culture,
il est également conseiller pour des organismes
publics (comme le CEFRIO, le CRIM, la RAAQ, HydroQuébec, l’Université Laval, l’Université de Montréal)
et privés (par ex. CGI pour des projets de plateforme technologique de formation avec l’Argentine
et l’Uruguay). Il a contribué à la mise sur pied d’un
Réseau de Veille sur les technologies de l’information à Montréal. Il implante actuellement un DESS
(2 ième cycle) en communauté virtuelle dans un cadre
de knowledge management et de gestion de projet
multimédia. Des activités de recherche et de formation à caractère international, avec la Guadeloupe et
la France (Montpellier, Clermont –Ferrand, Le Havre,
Lyon) l’amènent à mettre sur pied un laboratoireréseaux appuyant une formation multisite et délocalisée. Il participe régulièrement à des colloques et
conférences sur les TIC, la gestion de projet multimédia, la psychosociologie du cyberespace et la
bios
gestion des connaissances en réseau (GovNet,
Intracom 2000 et 2001). Il a publié plusieurs articles
ainsi que deux livres importants sur le sujet :
Communautique et cyberespace aux Presses de
l’université Laval en 1995, ainsi que La nouvelle
éducation : Transdisciplinarité, NTIC Communautique
avec Gilles Lemire comme co-auteur aux Presses de
l’Université Laval et aux Éditions l’Harmattan, Paris
2001. Ses activités de recherche se concentrent sur
le multimédia éducatif et la problématique de
l’organisation des réseaux et des espaces de
communication reliée aux transactions électroniques (entres autres avec l’Institut Fielding de
Californie). Pierre-L. Harvey a agi à titre d’éditorialiste à l’émission “Clair et Net” de la radio FM de
Radio-Canada.
HENIN, Laurent
A-8
CITA et Université de Namur
BELGIQUE
Licencié en Histoire de l’Université de Louvain (UCL)
et titulaire d’un Diplôme d’Études Spécialisées en
Droit et Gestion des Technologies de l’Information et
de la Communication (Facultés Universitaires de
Namur), Laurent Henin est assistant de recherche
depuis 1998 à la CITA (Cellule Interfacultaire de
Technology Assessment) de l’Université de Namur.
Ses travaux se concentrent essentiellement sur deux
thématiques. La première est celle des administrations locales en ligne. Il a notamment participé à
diverses études sur les “villes virtuelles” belges et
européennes et est coauteur d’un ouvrage publié en
juin et préfacé par Emmanuel Eveno. Son second
domaine de recherche est celui des usages des
technologies de l’information, et spécialement
l’étude des discours et images liés à ces usages.
C’est dans ce cadre qu’il a été amené à réaliser
l’analyse des publicités pour les services Internet de
Belgacom (l’opérateur “historique” de télécommunications en Belgique) publiées entre 1996 et 2001
dans le mensuel spécialisé Inside Internet.
Principales publications :
VAN BASTELAER B., H ENIN L. et LOBET-MARIS C. (2000),
Villes virtuelles, Entre Communauté et Cité.Analyse de
cas, L’Harmattan, Paris.
DE VOS A., HENIN L. et VAN BASTELAER B. (2000),“Etat de
l’art et discours en matière de Société de l’Information en Belgique”, in Revue Ubiquité, n°5, juin 2000,
pp. 15-37.
H ENIN L. (1999), “Les nouvelles technologies à
l’école : structures scolaires et politiques publiques”, in Revue Ubiquité, n°3, novembre 2000,
pp. 131-137.
C ITA — Cellule Interfacultaire de Technology Assessment
Université de Namur (Fundp Namur)
21, rue Grandgagnage, 5000 Namur, Belgique
tel.(+32) 81 72.49.61
fax.(+32) 81 72.49.67
http://www.info.fundp.ac.be/~lhe
HERNÁNDEZ LÓPEZ, Daniel Antonio
A-1
Universidad Central de Venezuela
VENEZUELA
Estudios
Economista,
Maestría en Ciencia Política,
Maestría en Filosofía y Ciencias Humanas,
Doctorado en Ciencia Política.
Institución
Instituto de Investigaciones de la Comunicación,
ININCO.
Universidad Central de Venezuela.
Cargo
Investigador y profesor.
Profesor del Postgrado Información y Comunicación
para el Desarrollo y de la Escuela de Sociología.
Profesor invitado del Postgrado en Ciencia Política
de la Universidad Simón Bolívar.
Líneas de Investigación
Economía política de la información, la comunicación y la cultura.
Problemas epistémicos y metodológicos de la investigación de la comunicación.
Globalización, cambio tecnológico y transformaciones socioculturales y sociopolíticas.
Comunicación política: análisis del discurso político
hegemónico.
Publicaciones
Dialéctica y fetichismo de las tecnologías de información
y comunicación.
La globalización neoliberal o el discurso del poder
político hegemónico.
El discurso publicitario:las caras ocultas de la violencia.
Dirección Postal
Apartado de Correos N 47.324
Caracas, 1041-A.
Caracas
Venezuela
[email protected]
HERSCOVICI, Alain
A-17
Université Fédérale do Espírito Santo (UFES)
BRÉSIL
Formation universitaire
Doctorat de 3ème cycle en Économie, Université de
Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction de M. le
Professeur Henri Bartoli, 1983.
Doctorat Nouveau Régime en Économie, Université
d’Amiens Picardie, sous la direction de M. le
Professeur Dominique Leroy, 1992.
Fonctions universitaires
Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne: chargé de
cours dans le cadre du DESS sur l’Economie de
l’audiovisuel, 1985 à 1987.
Université de Brasília, Chercheur Associé, Département de Sociologie, de 1990 à 1992.
121
Université Fédérale de Espírito Santo (Brésil),
Maître de Conférence, Département d’Économie,
depuis 1993.
Membre de la Société Brésilienne d´Études Interdisciplinaires de la Communication et coordinateur
du Groupe de Travail “Économie Politique de la
Communication”, jusquén Septembre 2000 .
Membre de la Société Brésilienne d’Economie
Politique
Économie de la Culture et de la Communication
Économie de lÍnformation et Nouvelles Technologies
Dynamique macro-économique
Épistémologie économique
Recherche en cours: Économie de lÍnformation et
Nouvelles Technologies de lÍnformation et de la
Communication
Économie de la Culture et de la Communication.
Éléments pour une analyse socio-économique de la
Culture dans le “capitalisme avancé”, L’Harmattan,
Paris, 1994.
“Travail improductif et croissance de long terme; Un
modèle “classique” d’accumulation”, Revue d’Économie Politique, septembre 1996, São Paulo.
“Économie des réseaux et structuration de l’espace:
pour une Économie de la Culture et de la Communication”, in Sciences de la Société n° 40, Presses
Universitaires du Mirail, Toulouse, février 1997.
Les fondements macro-économiques de la régulation de
marché: une analyse à partir de Marx et de Keynes,
Cahiers d’Économie, Programme de Troisième Cycle
en Économie, Université Fédérale de Espírito Santo,
mai 1997.
Modèle de croissance à deux secteurs, équilibre macroéconomique et instabilité structurelle, travail publié
dans les Annales du XXVIème Congrès de
l’Association des 3èmes cycles d’Économie, Recife
(Brésil), Décembre 1997.
Ciências da comunicação e lógicas sociais:contribuição
e limites da interdisciplinaridade. In: V Colóquio França
Brasil, SFSIC/INTERCOM, 1998, Recife.
Instabilidade, sistema de preços e instituições. Algumas
considerações metodológicas. In: IV Encontro Nacional
De Economia Política, 1999, Porto Alegre. 1999.
Informação, mercado e regulação macroeconômica.
Estatuto teórico da informação e função das novas
tecnologias da informação e da comunicação no
capitalismo contemporâneo in Revista da Sociedade
Brasileira de Economia Política, Rio de Janeiro,
p.104-126, 2000.
A sociedade da informação: uma análise em termos de
economia política. In: 1er Encuentro de Economia
Política de la Comunicación, Buenos Aires. 2001.
122
Département d´Économie
Université Fédérale do Espírito Santo (UFES),Brésil
Rua Ricardo Pimentel,241
Mata da Praia
Vitória ES 29065-630
(Brésil)
Tel:(27) 324 4830
Fax:(27) ou 335 2605
[email protected]
JAURÉGUIBERRY, Francis
A-24
Université de Pau
FRANCE
Sociologue, docteur de l’École des Hautes Études en
Sciences Sociales (thèse avec Alain Touraine sur la
question nationale au Pays Basque), Francis
Jauréguiberry est maître de conférences à l’Université de Pau, responsable de recherche au laboratoire
SET (Société Environnement Territoire) du CNRS et
directeur de l’IRSAM (Institut de Recherche sur les
Sociétés et l’Aménagement). Ses recherches portent
sur l’expérience d’ubiquité médiatique vécue par les
usagers des nouvelles technologies de communication, et plus particulièrement sur la façon dont
l’immédiateté des échanges et la relativisation des
distances amène de nouveaux questionnements sur
les formes d’identité et de sociabilité.
Bibliographie : disponible sur le site : http://www.
univ-pau.fr/RECHERCHE/SET
Dernières parutions
Un désir d’ubiquité.Téléphone mobile et société, Paris,
2001 (à paraître).
“La communication non-verbale des utilisateurs du
téléphone mobile dans les lieux publics ”, Communication et organisation, n°18, Bordeaux, 2001, pp. 313 à
325.
“Mobile telecommunications and the management
of time”, Social Science Information, vol. 39, n° 2,
Londres, 2000, pp. 255-268.
“Le Moi, le Soi et Internet”, Sociologie et société, vol.
32, n° 2, Montréal, 2000, pp. 135-151.
SET – CNRS (UMR 5603)
Institut de Recherche sur les Sociétés et l’Aména gement
avenue du Doyen Poplawski
64 000 Pau – France tél (national) : 0 559 923 307 – tél (international) : 33 559 923 307
fax (national) : 0 559 923 311 – fax (international) : 33 559 923 311
http://www.univ-pau.fr/RECHERCHE/IRSAM
JULIA, Jean-Thierry
A-8
Université Paul Sabatier-Toulouse 3
FRANCE
Jean-Thierry JULIA est enseignant-chercheur en
Sciences de l’information et de la communication,
membre du Laboratoire d’études et de recherches
appliquées en sciences sociales (LERASS, équipe
Médiapolis) à l’Université Paul Sabatier-Toulouse 3
(France).
Après une formation universitaire double, conjointement en Sciences de l’information et de la communication et en Informatique fondamentale, il a exercé
diverses fonctions de chargé de communication
dans plusieurs institutions, notamment autour des
TIC.
Chargé de projet pour la création d’un département
Services & Réseaux de Communication auprès de l’IUT
bios
Paul Sabatier à Castres (Tarn, France), il a par la
suite dirigé ce département d’enseignement de 1997
à 2000. Depuis cette date, il se consacre pour
l’essentiel à sa recherche, et encore à la revue
Sciences de la Société dont il est secrétaire de
rédaction.
Ses récents travaux, à l’occasion de différents colloques, ont trait à l’interactivité et son étude sous
l’angle des théories linguistiques de l’énonciation,
aux cédéroms et sites web dans le cadre de la communication muséale, ou bien encore dans un versant
plus informationnel, à la Théorie algorithmique et à
la complexité de l’information. Sa recherche tient en
effet à s’attacher à une double approche théorique,
communicationnelle et informatique, dans l’étude
des TIC,de l’interactivité et de l’écriture multimédia,
mais encore de leurs enjeux sociétaux.
KHARDOUCHE, Ali
A-5
FRANCE
Formation
Maîtrise sciences politiques et maîtrise d’IUP ingénierie du management
Université Paris X Nanterre
DEA sciences de l information et de la communication
Université PARIS X Nanterre et PARIS XIII Villetaneuse
Mémoire : le site Internet de Tatoo
Doctorat sciences de l’information et de la communication (en cours)
Université PARIS XIII
Titre de la thèse: “De la radiomessagerie à l’internet,
la convergence entre les radiocommunications et
l’informatique en réseau”
Intérêts de recherche
Normes et standards, normes de téléphonie mobile
(gsm, gprs, umts), normes de radiomessagerie
(pocsag, flex et ermes), normes pour internet (identification, langages, etc.) supply chain, organisation
des entreprises, apprentissage organisationnel, stratégie des entreprises, industries du contenus, clivage gratuit-payant, clivage licite-illicite, géolocalisation, internationalisation de la communication,
histoire de la convergence.
Adresse personnelle
66 avenue de Fontainebleau
94270 Le Kremlin Bicetr e
Tel 01 46 70 25 69
Tel 2 06 87 36 72 22
Courriel [email protected]
KIM, Junghoon
Indiana University at Bloomington
USA
Research Interests
Internet History and Governance
A- 22
Social Constructivist Theories of Technology
Telecommunications Industries and Policies
Degrees Earned
M.A. in Information Policy, March, 1999, Faculty of
Policy Studies, Chuo University, Tokyo, Japan
B.A. in Economics, March, 1997, Department of
Economics, Chuo University, Tokyo, Japan.
Teaching and Other Experiences
August 1999 – present, Associate Instructor, Department of Telecommunications, Indiana University at
Bloomington.
(Teaching TEL 207 Telecommunications Management and Industry, and TEL101 Living in the
Information Age)
Major Refereed Publications
Journals
Watanabe, T. & Kim, J. (2001). Universal service policy in digital convergence era. * InfoCom Review, No
25. June 2001.
Kim, J.; Watanabe, T. & Mizuno, K.(2000). Open access issue of broadband network: A study of
contemporary U.S. telecommunications policy
issue. *InfoCom Review, No 23, pp. 67-79, Nov 2000.
“Broadband networks and open access policy”
Diamond Weekly, Sep 12 2000. *
“Universal Service and Competition: efficiency or
equity? ”, Japanese Telecommunication Advancement Foundation (TAF) student best paper series,
1997. *
Conferences
2001
The Rhetoric of Free Market as an American Strategy: An analysis of Internet governance. # Association of Internet Researchers (AoIR), Minneapolis,
MN. with Watanabe, Tomoaki.
Social Construction of Standard and its Impact on
Technological Innovations. The 96th American
Sociological Association (ASA) Annual Meeting,
Anaheim, CA.
Network Form of Culture on the Internet: A case study of file-exchange applications. * Japan InformationCulture Society, Iwate, Japan, July 2001 with
Watanabe, T.
Impact of Commercialization on the “Internet Culture.” * Japan Information-Culture Society, Iwate,
Japan, July 2001 with Watanabe, T.
Changing Internet governance in a global era: A case
study in domain name politics. “2001 Bugs. Globalism and Pluralism,” Montreal, Canada. Sept. 2001
with Watanabe, T.
2000
Should broadband networks be ‘common property’? :
A comparative analysis of broadband network policy between the U.S. and Japan. The International Association for the Study of Common Property (IASCP),
Bloomington, IN. May 2000 with Watanabe, T.
Awards & Scholarship
1999: Funaki Katsuma Academic Award
1998: Telecommunications Advancement Foundation Social Science Award by “Universal Service and
Competition: efficiency or equity? ”
123
1997: The Bank of Japan Academic Award by “Japanese Access Charge Policy in the Competitive Era”
Fall 1999- Present: Associate Instructor Assistantship, Indiana University
Apr 1993- Mar 1999: Japanese Government Invitational Fellowship
* – in Japanese
# – forthcoming. the title of the publication may
change
PhD student and Associate Instructor
Department of Telecommunications
1415 E 3rd St., Apt.#2
Bloomington,IN , 47401
USA
[email protected] (present address)
[email protected] (semi-permanent address)
KLEIN, Juan-Luis
A-14
CANADA
Juan-Luis Klein est professeur titulaire au Département de géographie de l’UQAM. Détenteur d’un doctorat en géographie économique de l’Université
Laval, il a concentré ses recherches sur le développement local et régional. Ses derniers articles ont
été publiés notamment dans les revues Cahiers de
géographie du Québec,la Revue canadienne des sciences
régionales, Lien social et Politiques-RIAC et Recherches
Sociographiques. Récemment, il a contribué à
plusieurs ouvrages collectifs dont Contre l’exclusion:
repenser l’économie, publié sous une direction
conjointe avec Benoît Lévesque en 1995, L’espace
québécois, publié sous la direction d’A. Gagnon et
d’A Noël également en 1995 et Le phénomène régional
au Québec, publié en 1996. Il assume actuellement la
direction du Département de géographie à l’UQAM
et la direction de la collection sur la Géographie
contemporaine aux Presses de l’Université du
Québec.
124
KOCERGIN, Sofia
A-17
France Télécom
FRANCE
Activité actuelle
Doctorat en Sciences de l’information et de la communication Intitulé de la thèse : “Internet à la recherche d’un modèle socio-économique. Le portail :
une perspective viable ?”, sous la direction du Professeur P. Mœglin et de Y. Combès, Université Paris
Nord.
Boursière à France Télecom Recherche et Développement, Direction Multimédia Interactif, Atelier de
Développement et d’Innovation de Services.
Soutenance prévue : octobre 2002.
Diplômes obtenus
DEA en Sciences de l’information et de la communication. Intitulé du mémoire : “Les radios sur Inter-
net : convergence et hybridation”, sous la direction
de Y. Combès, 1998.
Diplôme d’Ingénieur Maître en Communication et
multimédia, IUP, Université Paris Nord. Intitulé du
mémoire : “Marchandisation des archives de la mémoire orale : problèmes rencontrés”, sous la direction de Y. Combès, 1997.
Licence d’ingénierie de la communication multimédia, IUP, Université Paris Nord, 1996.
DEUG Art, Communication, Langage, Université Nice
Sophia Antipolis, 1995.
Participation à des colloques, projets européens
“Portails sous influence des usagers : vers un dépassement de la logique marchande ?”, 3ème Colloque
International sur les Usages et Services des Télécommunications Paris e-usages, du 12-14 juin 2001,
ENST, Paris.
“Portals as Channels to the Virtual World”, Strategic
Study, Euroscom, en collaboration avec Finnet
Group, British Telecom, Telecom Italia, Telenor et
Eircom, , juin 2000, Résumé:
h t t p : / / w w w. e u re s c o m . d e / p u b l i c / p ro j e c t s / P 9 0 0 series/P948/P948.htm
Fonctions et postes occupés antérieurement
Novembre 1998 – mai 1999 :
Chef de projet à BLL (BBDO/CLM), agence de communication et de marketing interactif.
Domaine de responsabilité: communication et stratégie Internet de marques françaises et européennes
(exemples: Voila, Nouba, Tout en ville, Wanadoo,
Pages Jaunes, Le mél, SAP France, Chello Broadband, Disney Europe, Aucland).
Juillet – août 1998 :
Étude prospective sur la voiture communicante
pour Créanet, au sein du France Telecom, CNET.
Juin 1996 – août 1997
Responsabilité du projet d’édition multimédia à
l’Institut des Archives Sonores (Paris). Élaboration
de projets avec Microsoft, Hachette, AOL France.
France Télécom R&D DMI/ADIS
4 rue du Clos Courtel – BP 59
F-35512 Cesson-Sévigné
Tel:02 99 12 38 45 Fax:02 99 12 37 16
LACROIX, Jean-Guy
A-19 – TR-2 – Séance de clôture
CANADA
Jean-Guy Lacroix est codirecteur du GRICIS (Groupe
de recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société) et professeur titulaire au département de sociologie de l’Université
du Québec à Montréal. Il est l’auteur de plusieurs
ouvrages sur la culture, les industries culturelles,
l’informatisation de la société, des secteurs de
l’éducation et de la santé, l’épuisement de la modernité et les effets de la mondialisation sur la société et
l’humanité.
bios
LAJOIE, Jacques
A-18
CANADA
Ses intérêts de recherche portent sur les usages de
l’ordinateur et leur rôle dans le développement des
habiletés cognitives (processus visuels, activité
exploratoire, communication sociale). Il explore
actuellement de nouvelles possibilités de recherche
qu’offre Internet comme source fertile de données
sur ses usagers et comme terrain d’exploration de
nouvelles formes de communication :
la nature des requêtes dans les moteurs de
recherche : http://lajoie.uqam.ca
les relations sociales dans des communautés
virtuelles (chat et courriel) : http://www.pc3village.org
l’optimisation du cybermentorat : http://www.
academos.qc.ca
Jacques Lajoie a obtenu son M.A. en psychologie à
l’université Laval où il a eu la “piqûre” de la cybernétique et de son potentiel extraordinaire dans le
développement de l’enfant grâce au professeur
Seymour Papert (Media Lab, MIT). Il a par la suite
obtenu son PhD en psychologie à l’université McGill
en 1975 où il a travaillé sous la supervision de Dalbir
Bindra, Donald Hebb et Ronald Melzack. Depuis
1978, il est chercheur et professeur au département
de psychologie de l’UQAM. Il dirige le GROUPIE
(Groupe de recherche en psychologie, Informatique
et Éducation) et coordonne les activités du CIRASI
(Collectif Interdisciplinaire de Recherche sur les
Aspects sociaux d’Internet).
Projet de recherche subventionné (chercheur
principal)
Lajoie, J. Poirier, M., & Renaud, P. (2000 – 2002).
PsyberMentor : Réalisation, implantation et évaluation sur le Web d’une ressource pédagogique
d’encadrement d’étudiants dans leur cheminement
professionnel au baccalauréat en psychologie dans
les différentes constituantes de l’Université du
Québec. $81 840 (2 ans). http://psybermentor.ca
Lajoie, J. et Guichard, É. (Éds.) (Automne 2001).
Odyssée Internet: enjeux sociaux. Québec: Presses de
l’université du Québec.
Lajoie, J. et Delorme, A. (2001). Fonctions et processus visuels. Chapitre 4. In Delorme, A., & Flückiger,
M. (Eds.). Perception et Réalité. Montréal : Guérin.
Lajoie, J (2001). Richesse et diversité des requêtes.
Dans Guichard, É (Ed.) Comprendre les usages d’Internet. Paris: Éditions Rue d’Ulm.
Lajoie, J. (1998). Les moteurs de recherche du réseau
Internet comme indicateurs des besoins intimes.
Revue Québécoise de Psychologie, 19, 2, pp.
Lajoie, J. (1998). What people write as queries in the
WEB’s search engines: a new tool to investigate the
search behavior. In C. Chen (Ed.), NIT’98: 10th International Conference on New Information Technology, Hanoi, Vietnam, pp. 127-139. Newton, MA:
MicroUse Information.
Légaré, C., Lajoie, J. & Trudeau, J.-F. (2001). Le cybermentorat : quand Internet rend l’expérience de l’un
à la portée de l’autre. In J. Lajoie, et É. Guichard
(Éds.). Odyssée Internet: enjeux sociaux. Québec:
Presses de l’université du Québec.
LEDUN, Marin
A-9
France Télécom R&D
FRANCE
Formation
1998-2001: Doctorant en Sciences de l’Information et
de la Communication (Université Stendhal –
Grenoble 3), sous la dir. de J. Caune. Proposition de
sujet de thèse : “Techniques d’info rm ation et de
communication et régulation de l’opinion publique : vers
une colonisation de l’expérience vécue. Le cas du vote
électronique”.
1996-1998 : Licence, Maîtrise et DEA en SIC (Université Stendhal – Grenoble 3).
1995 : DEUG en Sciences Économiques (Université
Pierre-Mendès France – Grenoble 2).
Travaux et publications
“La colonisation de l’expérience vécue à travers les
media électroniques”, co-signé avec Laurent Collet,
in VIIIe colloque franco-roumain, “Médias, nouvelles
technologies et redéfinition des territoires de la
communication”, Bucarest, 28 juin – 1er juillet 2001, à
paraître.
Panorama des collectivités locales en France. Connaissance sectorielle et problématique de services. 1ère
Partie, rapport interne d’étude à France Télécom
R&D, sous la dir. de J.-M. Chenevat, M. Ressault et S.
Tarozzi, co-rédigé avec Clara Baranek, Meylan, mars
2001, 98 p.
“La prise en compte de l’apprenant dans la construction du campus virtuel à l’Université du
Québec”, in Terminal, n° 83, Paris, L’Harmattan,
décembre 2000, p. 47 – 59.
Les modèles de communication politique en France :
propagande et marketing politique, mémoire de DEA en
Sciences de l’Information et de la Communication,
Université Stendhal – Grenoble 3, 1998, 98 p.
Extrême-droite française et communication politique. Une
analyse des stratégies marketing de partis politiques
français, travail d’étude et de recherche de maîtrise
en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Stendhal, ICM, 1997, 91 p.
Expérience professionnelle
Depuis Juillet 2000: Ingénieur Recherche et Développement à France Télécom R& D, au Pôle de recherche sur la prospective de services (Meylan, 38)
dans le cadre d’un contrat à durée déterminée de
formation par une recherche ayant pour thème: “La
démocratie électronique dans la société de l’information:
usages et résistances”.
Mai 1999/ Juin 2000 : Documentaliste et assistant de
recherche au centre de documentation “Yves de la
Haye” de l’Institut de la Communication et des
Médias (ICM), Université Grenoble 3.
125
Janvier/Février 1999: Assistant de recherche dans le
cadre du Programme Autoroutes de l’Information.Aspects sociaux des inforoutes au GRICIS (Groupe de
recherche sur les industries culturelles et l’informatisation sociale), au Département de Communication de l’Université du Québec à Montréal, portant
sur l’intégration des nouvelles technologies à
l’Université du Québec.
France Télécom R&D
28 Chemin du Vieux Chêne – BP 98
38243 Meylan Cedex – France
Tél : 04 76 76 41 49
[email protected]
126
LEMIRE, Gilles
A-16
Université Laval
CANADA
Gilles LEMIRE professeur titulaire à l’Université
Laval, boursier du Conseil des Arts du Canada,
Université de Provence, Aix-en-Provence, France,
doctorat, PhD, Laval, Postdoctoral Scholarship à
Stanford University, California, U.S.A.(1982). Rattaché au Département d’études sur l’enseignement et
l’apprentissage de Université Laval, il est professeur
en didactique du français et des TIC. Il fut directeur
du PPMF, Visiting Professor à Stanford University, à
Glendon College, Université York, professeur invité à
l’Université de Lyon I et professeur associé à
l’UQAM.Gilles Lemire est chercheur dans le groupe
de recherche sur le Multimédia de formation interactif, Inforoute Gestion du Savoir. UQAM (20002001); professeur-chercheur associé au développement de la formation des conseillers financiers de la
Poste-France : modules de formation basés sur l’approche dite autoconstructiviste.
Gilles Lemire a publié La nouvelle éducation. NTIC
Communautique Transdisciplinarité. (Lemire et Harvey.
PUL. 2001. Paris, L’Harmattan; 1995 : Langue française Vision systémique et Introduction au bon
usage de Grevisse. (Les éditions L. É.)
Articles ou communications : (1998 Août) Cyberespace et communautés virtuelles (Gilles Lemire &
Pierre-Léonard Harvey). Université d’été des communications, Hourtin; (1998 Juillet) Harvey, P.-L. &
Lemire, G. L’écologie cognitive, une écologie
communicationnelle. Bulletin de Micropsychologie,
Strasbourg. 34. 2-12. (1998. Mai) Lemire, G. & Cartier,
M. L’aménagement du contenu: schématique et
cartes conceptuelles. Québec : ACFAS. (1998) L’activité humaine d’écriture et la modélisation des
actions et des opérations. par Gilles Lemire, Laura
Pouliot et Joseph Yamba. Psycholinguistics as a
multidisciplinarly connected science. IVe Congrès
de l’ISAPL. Université de Bologne. Bologne-Cesena.
Italie. (1992) Stratégies d’écriture et modélisation.
(Laura Pouliot et Gilles Lemire), Actes du XVe
Congrès International des Linguistes. 4 p. (1992)
Communicative Functions and Teaching Situations.
(Gilles Lemire) 25 p. (1992) Groupes fonctionnels et
apprentissage de la grammaire avec du matériel
concret. (Gilles Lemire et Margarita Da Silva). Actes
du XVe Congrès International des Linguistes. 4 p.
(1991) Concrete and Semi-concrete Material for
Teaching and Learning Grammar. (Gilles Lemire) 32
p. 17th Annual Conference of the Language Sciences
Association of Japan.
[email protected]
LEMIRE, Marc
A-19
CANADA
Marc Lemire est candidat au doctorat en science
politique à l’Université du Québec à Montréal. Sa
thèse porte sur les conditions sociopolitiques de
mise en place des inforoutes et de la télésanté, plus
particulièrement sur la participation des citoyens
dans le processus d’informatisation et de mise en
réseau technique dans le secteur de la santé au
Québec. Ses principaux champs d’intérêt sont
l’informatisation sociale, la transformation des
services publics, la participation politique et les
mouvements sociaux. Il prend part aux travaux du
Groupe de recherche sur les industries culturelles et
l’informatisation sociale (GRICIS) avec lequel il a pu
mener des recherches en France et au Québec. Deux
textes qu’il a publiés tout récemment font état d’une
partie de ces recherches : “La télésanté en France :
expériences en gériatrie et en périnatalité dans la
région Rhône-Alpes” et “Une initiative privée de
télémonitoring : TéléMédisys” (avec E. Chapalain et
J.G. Lacroix), dans Dominique Carré et Jean-Guy
Lacroix, Santé : la greffe info rm at i q u e, Paris,
L’Harmattan, 2001. Il a également publié les articles
suivants : “Mouvement social et mondialisation
économique : de l’AMI au Cycle du millénaire de
l’OMC”, Politique et Sociétés, vol. 19, no 1, 2000;
“Devant les forces du marché : l’avenir du système
de santé”, Ao! Espaces de la parole, vol. 6, no 2, 2000;
“Comprendre les transformations du système de
santé”, Ao! Espaces de la parole, vol. 6, no 3, 2000; “Les
représentations sociales dans le discours public sur
les autoroutes de l’information”, Politique et Sociétés,
vol. 18, no 2, 1999. À paraître aussi en 2001 : “Les
mouvements sociaux face à la globalisation des
marchés”, dans Alain G. Gagnon, Québec : État et
Société, Montréal, Québec Amérique.
GRICIS (Sociologie),Uni versité du Québec à Montréal
C.P. 8888,Succursale Centre-Ville, Montréal (Québec)
Canada
H3C 3P8
(514) 987-3000 #4840
[email protected]
LOO, Eric
A-6
University of Wollongong
AUSTRALIA
Dr Eric Loo is Head of the Graduate School of Journalism, University of Wollongong, NSW in Australia.
He has worked as a financial journalist, features
bios
editor, production editor, and journalism educator
in Australia, the Philippines, and Malaysia.
He has also conducted numerous media workshops
in Australia, Hong Kong, Laos and Malaysia. His
research interests are in Internet’s impact on conventional journalistic concepts and practice, and
the delineation of ethnic newsworthiness in mainstream newspapers. He is founding editor of AsiaPacific Media Educator.
www.uow.edu.au/crearts/journalism/APME/edinfo.html
LORITE, Nicolás GARCÍA
A-10
Universidad Autònoma de Barcelona
ESPAÑA
Soy profesor Titular del Departamento de Comunicación Audiovisual y Publicidad de la Facultad de
Ciencias de la Comunicación de la UAB y Jefe de la
Unidad de Comunicación Audiovisual (unidad
compuesta por 77 profesores de las áreas de
multimedia, cine, televisión, radio, fotografía y
diseño gráfico).
Estoy especializado en investigación y docencia del
audiovisual. Desde 1995 dirijo el MIGRACOM. Grupo
de investigación `Migración y comunicación´ de la
UAB, y desde 1997, el Grupo de Investigación
audiovisual y sociedad´, grupo en red multidisciplinar
e internacional que pongo en marcha tras la
experiencia acumulada como profesor investigador
invitado por el GRICIS, UQAM, en 1996 y 1997.
He dirigido más de 30 investigaciones, desde1979,
sobre:
• audiencias (locales, regionales y globales);
• tratamiento de la sociedad (juventud, migración,
droga, etc.) en los medios;
• usos y procesos de dinamización socioculturales de nuevos y viejos medios;
sociología de la juventud y de la educación.
De los diferentes trabajos realizados destacaría:
Tractament de la immigración no comuniaria a premsa,
ràdio i telelevisió,anys 1996 i 2000, UAB i Generalitat
de Catalunya.
À la poursuite des molécules. Quelques idées de
recherche sur les transformations socio-médiatiques,
realizado en colaboración con Gaëtan Tremblay,
GRICIS, UQAM, Québec, Canada, junio 1997.
`Tolls for the Analysis of News Media´ in Alliances
and Alignments: communication in the New Europe,
Scottish Communication Association Journal,
Number 2, Spring 1996, Napier University,
Edimburgo, Escocia.
`Public Response: The worldwide audience. The
international audience for the Olympics’ , realizado
con Miquel de Moragas, N. Rivenvurg, N. y J. Larson,
para el estudio Global Television and the Olimpic
Games. The experience of Barcelona´92, Jhon Libbey,
London/Paris/Roma, 1995.
Àudiencia y Televisión Global´, con Miquel de
Moragas, en Informes Anuales de Fundesco Comunicación Social 1993/Tendencias, Madrid, 1993.
He sido invitado por las universidades americanas:
Tec de Monterrey, CCM, México (1999); U. Católica
de Valparaíso, Chile (1998), GRICIS (UQAM), Canadá
y U.Evangélica Boliviana, Santa Cruz, Bolivia (1995),
para impartir docencia y/o realizar investigación
sobre transformaciones socio-mediáticas.
He sido coordinador de los Programas Europeos
Erasmus: European Audiovisual Production, con U.
Humberside (Inglaterra) y la universidades de
Grenoble, Toulouse y Aix-Marseille en Francia, 199396; Identidad cultural europea, con las universidades
de Humberside, Grenoble, Toulouse y Aix-Marseille,
1994-1996.
De los diferentes cursos, conferencias y ponencias
presentados destacaría mi conferencia magistral
“Educar para una información de calidad en
Internet”, en el II Congreso Americano de Periodismo en Internet, celebrado en el Tec, CCM, México, el
15 de noviembre de 2000.
Departament de Comunicació Audiovisual i Publicitat
Universidad Autònoma de Barcelona
MACHADO DA SILVEIRA, Ada Cristina
A-24
Universidade Federal de Santa Maria
BRASIL
Associate professor, Department of Information
Sciences, Universidade Federal de Santa Maria,
Brasil.
Our trajectory as a researcher contemplates the
realization and coordination of many studies and
investigations involving issues attached direct or
indirectly to the modernization and communication
themes in the South Brazil Frontier Lands. Many
articles, like one presented in the Annual Congress
of International Association of Mass Communication
Research (1998b), in Glasgow-Scotland, and other
two articles, presented respectively in the II and III
Colóquio Brasil-Estado Espanhol (1998c e 2000), in
Santiago de Compostela- Spain, and Manaus-Brazil,
besides other presented in the University of Texas,
in II Colloquium on Cultural Industries and Mass
Communication (1999), which deal with the relations between the cultural industries performance
and identitary representations in the nation-state
context. It was with our Doctoral Thesis, presented
in the Universitat Autònoma de Barcelona that we
have worked the arguments needed for the
comprehension of what implies the existence of the
borderlands – Terras de Fronteira – for the cultural
industrial action inside a nation-state of continental
dimensions as is Brazil.
Conferences
(1998a) “Representation, identities, virtuality.
Considerations on the most recent phenomena of
the industrial culture”, presented to the Departament de Periodisme i Ciencies de la Comunicaciò de
la Universitat Autònoma de Barcelona.
(1998b): “The gaúchos and their representations”,
21st Scientific Conference and General Assembly of
the International Association for Media and Commu-
127
nication Research- IMCR, Glasgow, Scotland, 26-29
July.
(1998c): “Television and cultural identity representations”, II Colóquio Brasil – Estado Español,
Santiago de Compostela, Universidad de Santiago de
Compostela. pp. 285-292.
(1999): “The MERCOSUL crossroads”, in the II Colloquium on Cultural Industries and Mass Communication, University of Texas, Austin (USA).
(2000): “Intertextuality, memory and stereotype in
the gaucha identity”, III Colóquio Brasil – Estado
Espanhol, Manaus-AM, INTERCOM-Universidade do
Amazonas. (2000): “The chivalry spirit and its mediatic representations. Intertextuality, memory and
stereotype in the gaucha identity”, doctoral thesis
presented to the Departament de Periodisme i C. de
la Comunicaciò de la Universitat Autònoma de
Barcelona, 661 p., and edited by UAB. It is finalist do
INTERCOM awards to the best doctoral thesis in
2000.
128
MARTÍNEZ, Gildardo
A-21
Universidad Central de Venezuela (UCV)
Universidad del Zulia (LUZ)
VENEZUELA
Doctorado en Ciencias Sociales. Convenio Universidad Central de Venezuela (UCV)-Universidad del
Zulia (LUZ)
Cursos de PostGrado
Magister Scientiarum en Economía y Planificación
Regional y Urbana, Universidad del Zulia. Facultad
de Ciencias Económicas y Sociales. División de
Estudios para Graduados. Programa de Estudios
Regionales. PostGrado en Economía y Planificación
Regional y Urbana, 1997. Título de la Tesis: “Breves
consideraciones sobre el uso de modelos en
planificación en la década de los noventa”.
Experiencia en investigación
Asistente de Investigación, Universidad del Zulia.
Facultad de Ciencias Económicas y Sociales.
Instituto de Investigaciones. Maracaibo, Estado
Zulia, CONDES (Organismo financiador) : Proyecto
“Crisis y Mercado de Trabajo en la Región Zuliana
1984-1989”, Abril 1990-Abril 1991; Proyecto
“Comportamiento del Mercado de Trabajo en la
Región Zuliana 1984-1989”, Abril 1988-Julio 1989
Publicaciones
Emilia Bermúdez, Gildardo Martínez, Hugo Cháves:
La articulación de un sentido para la acción colectiva, Revista: Espacio Abiero. Vol. 9. No. 1, Páginas:
53-77, Enero Marzo de 2000
Emilia Bermúdez, Gildardo Martínez, Identidades
colectivas en el ciberespacio. Interrogantes más que
preguntas, Revista Comunicación. No. 105. Centro
Gumilla, Páginas: 52-55, Primer trimestre 1999
Gildardo Martínez, Un tejido sin costuras: tecnología
y sociedad revisitadas, Educación y Ciencias
Humanas. Universidad Nacional Experimental Simón
Rodríguez. Decanato de Postgrado. Año VII. No.13,
Páginas: 79-90, Julio-Diciembre 1999.
Gildardo Martínez, Future Studies and Sociological
Theory: A Symbiotical Relationships?, International
Review of Sociology-Revue Internationale de
Sociologie. Vol. 9. No. 3, Páginas: 321-324, 1999
Teodoro Morales, Edison Morales, Gildardo
Martínez, Economía Informal. Conceptualizaciones y
propuestas de políticas, Estudios de Coyuntura.
Número 5. Universidad del Zulia. Facultad de Ciencias Económicas y Sociales. Maracaibo, Estado
Zulia, Páginas: 81-96, 1991
Teodoro Morales, Edison Morales, Gildardo Martínez,
Crisis y Mercado de Trabajo en la Región Zuliana
(1984-1989), Estudios de Coyuntura. Número 4.
Universidad del Zulia. Facultad de Ciencias Económicas y Sociales. Maracaibo, Estado Zulia, Páginas:
51-66, 1991
Teodoro Morales, Gildardo Martínez, Reflexiones en
torno a la crisis y el mercado de trabajo, Estudios de
Coyuntura. Número 2. Universidad del Zulia. Facultad de Ciencias Económicas y Sociales. Maracaibo,
Estado Zulia, Páginas: 75-82, 1990
Profesor de la Escuela de Sociología desde 1992
hasta el presente
Universidad del Zulia. Facultad de Ciencias Económicas y Sociales,
Escuela de Sociología.Maracaibo, Estado Zulia
Calle 89 Casa No. 2A-25.Maracaibo. Estado Zulia.Zona Postal 4001
Teléfono:(0261)722-2058.
E-mail: [email protected] [email protected]
MARTINEZ, Mariano SANCHEZ
A-12
Universidad de Granada
ESPAGNE
Professeur au département de sociologie, Universidad de Granada (Espagne).
Participe à la recherche internationale “Les jeunes
et l’Internet”, coordonnée par le professeur Jacques
Piette, de l’Université Sherbrooke (Canada).
Formation supérieure
Doctorat en sociologie
Baccalauréat en sociologie
Baccalauréat en journalisme
Publications relatives à la communication (19982001)
Lemieux, A. y Sánchez, M. (2001): Communication et
éducation. Au-delà du virage linguistique, le langage.
Éditions Nouvelles, Montréal, Canada. À paraître.
(dir.) (2000a): “La Comunicación Humana. Retos en
los umbrales del nuevo milenio”, inComunicar, n. 14.
Huelva.
(2000b): “La comunicación humana y las otras comunicaciones. Paradojas y niveles de análisis”, in
Comunicar, n. 14. Huelva: Grupo Comunicar. Pp. 13-23.
(1999a): Bases de la política de información y
comunicación de la Comunidad Europea. Madrid:
Centro de Investigaciones Sociológicas.
(1999b): “La condición sine qua non. Información,
comunicación y opinión pública en la Unión Europea”,in
Studio Gramma, n. 1. Barcelona: Gabinete de
Comunicación y Educación,Departamento de Periodismo
de la Universidad Autónoma de Barcelona.
bios
Facultad de Ciencias Políticas y Sociología
c/ Rector López Argüeta,s/n
18071 – Granada (Espagne)
[email protected]
MATHIEU, María Gladys
A-15
Universidad Nacional del Centro de la Provincia de
ARGENTINA
Miembro Investigador del Proyecto EEDUCOM
Buenos Aires (UNICEN), Argentina.
Docente de las Cátedras “Fundamentos de Sociología y Comunicación Social” e “Historia de las Manifestaciones Simbólicas” – Licenciatura en Comunicación Social (UNICEN).
Doctoranda en Metodología de la Investigación en
Comunicación, Sociedad y Cultura. Departamento
de Sociología IV. Facultad de Ciencias de la Información.Universidad Complutense de Madrid, España.
Licenciada en Comunicación Social y Profesora Universitaria en Comunicación Social. Facultad de Ciencias Sociales. Universidad Nacional del Centro de la
Provincia de Buenos Aires (UNICEN), Argentina.
MATTELART, Armand
TR-5
Université de Paris VIII
FRANCE
Armand Mattelart, d’origine belge, a débuté sa trajectoire universitaire à Santiago du Chili où il est
resté entre septembre 1962 et 1973, jusqu’à son
expulsion. Durant les trois années de la présidence
(1970-73) de Salvador Allende, il a participé à l’élaboration de politiques de communication. De retour
à Paris en octobre 1973, il a réalisé un documentaire
long métrage (La Spirale, 1976) sur cette période de
l’Unité populaire chilienne, en collaboration avec
Chris Marker. En 1982 a co-présidé, avec Yves
Stourdzè, la mission interministérielle d’évaluation
des recherches françaises dans le domaine des
sciences sociales concernant la technologie, la culture et la communication.
Actuellement professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Paris
VIII, il est l’auteur de nombreux ouvrages édités en
une dizaine de langues, consacrés aux médias, à la
culture et à la communication, plus spécialement
dans leur dimension historique et internationale.
Parmi les derniers en date notamment : Histoire des
théories de la communication (en collaboration avec
Michèle Mattelart) (Paris, La Découverte, Coll.
Repères, 1995), La Communication-monde (Paris, La
Découverte, 1992, édition poche, 1999), L’Invention
de la communication (La Découverte, 1994, édition
poche, 1997), La Mondialisation de la communication
(coll. Que sais-je?, Presses universitaires de France,
1996), Histoire de l’utopie planétaire. De la cité
prophétique à la société globale, (La Découverte, 1999,
édition poche 2000), Histoire de la société de
l’information (La Découverte, 2001).
Resté en contact étroit avec l’Amérique latine, il y
donne régulièrement des cours et mène des recherches en liaison avec des équipes universitaires de la
région.
MATTELART, Michèle
Auteure et consultante
FRANCE
Michèle Mattelart, de nationalité française, a commencé sa vie universitaire au Chili, après avoir
acquis des diplômes de littérature comparée et de
sciences de l’éducation, à Paris, en Sorbonne. A
Santiago, où elle a vécu entre 1963 et 1973, elle a
enseigné et effectué des recherches au Centre
d’études sur la réalité nationale (CEREN). Elle a également travaillé à la télévision et dirigé une revue
pour adolescents. Ses travaux sur les médias, la
culture et la communication, ainsi que sur les
femmes et la politique ont eu un grand impact
international.
De retour à Paris en octobre 1973, elle a continué ses
activités de chercheuse et d’enseignante universitaire. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages
sur les femmes et les médias, les industries culturelles et les théories de la communication, qui ont
été traduits dans plusieurs langues. Parmi ceux ceuxci, Women,Media,Crisis, Femininity and Disorder, Penser
les médias, Le Carnaval des images, Histoire des théories
de la communication, ces trois derniers en
collaboration avec Armand Mattelart.
Elle continue à être liée à l’Amérique latine où elle
effectue de fréquents séjours et participe aussi
régulièrement à des colloques et séminaires dans
d’autres régions du monde.
MCDANIEL, Susan A.
TR 3 – A-21
University of Alberta
CANADA
Dr. McDaniel has been at the University of Alberta
since1989, after serving on faculty at the University
of Waterloo since 1976. Trained in social demography, she has done extensive research on population
aging including recent studies of intergenerational
transfers/linkages and their policy implications. She
has also researched gender dimensions of social/
technological change including a series of papers on
new reproductive technologies (see, for example, “A
New Stork Rising? Women’s Roles and Reproductive
Changes”, Transactions of the Royal Society of Canada,
1989) and another series on women inventors (see
“Women Inventors in Canada in the 1980’s” (with
129
Cummins and Beauchamp), Canadian Review of
Sociology and Anthropolo gy, 1988), and family/ social
policy challenges in a reconstructing Canada. Select
well known publications include Canada’s Aging
Population (Toronto: Butterworths, 1986), Science
and Technology Activities and Impacts:A Framework for a
Statistical Info rm ation System. (Ottawa: Statistics
Canada, 1998), “Demographic Aging as a Guiding
Paradigm in Canada’s Welfare State”, Canadian Public
Policy (1987), 1987. “Demographic Aging as a Guiding
Paradigm in Canada’s Welfare State”, Canadian Public
Policy, “Serial Employment and Skinny Government:
Reforming Caring and Sharing among Generations,”
Canadian Journal on Aging (1997). Select recent
publications include Close Relations (with
Tepperman, Prentice Hall, 2000), “What Did You Ever
Do For Me?: Intergenerational Linkages,” in Gee &
Gutman, The Overselling of Population Aging (Oxford,
1999),“‘Born at the Right Time?’ Gendered
Generations and Webs of Entitlement and Responsibility,” Canadian Journal of Sociology (2001),
“Generational Consciousness Of and For Women,” in
Turner & Edmunds, Narrative, Generational Consciousness and Politics (Rowan Littlefield, 2001). She is
Chair (since 1996) of the Expert Advisory
Committee to Statistics Canada on Science and
Technology, Editor of Current Sociology (an official
journal of the International Sociological Association), President (2001-2002) of the Canadian Sociology and Anthropology Association. She has been
the recipient of numerous honours and awards most
notably; she is a Fellow of the Royal Society of
Canada, and the recipient in 1999 of the J. Gordin
Kaplan Award for research excellence.
Department of Sociology
University of Alberta
Edmonton
Alberta
T6G 2H4
130
MIÈGE, Bernar d
TR-4 – A-23
Université Stendhal-Grenoble 3
Séance d’ouvertur e
FRANCE
Bernard Miège est professeur à l’université
Stendhal-Grenoble 3 depuis 1973. Il est le directeur
du laboratoire de recherche Gresec et de la
formation doctorale des sciences de l’information et
de la communication.
Études de sciences politiques et sciences économiques. Titulaire de deux doctorats d’État (Paris I –
1968 et Bordeaux III – 1979).
Auteur d’une douzaine d’ouvrages, seul ou en collaboration. Les plus récents sont La Pensée communicationnelle (1995), La Société conquise par la communication, tome 2 (1997), Les Industries du contenu
face à l’ordre informationnel (2000).
Trois terrains de recherche :
• les industries de la culture et de l’information;
• l’insertion des technologies d’information et de
communication dans les sociétés;
•
les fondements épistémologiques des sciences
de la communication.
Il est titulaire de la Chaire Unesco en communication
internationale.
MIGNOT-LEFEBVRE, Yvonne
A-4
Université de Paris 7-Denis Diderot
FRANCE
Fonctions dans l’enseignement et la recherche
Sociologue CNRS (Section 40).
Enseignement dans le cadre du DEA “Dynamiques
comparées des sociétés en développement” et séminaire de doctorat sur “Géopolitique des technologies d’information”.
Titres universitaires
Doctorat de 3ème cycle de sociologie, sous la direction de P. Bourdieu.
Doctorat ès lettres et sciences humaines, sous la
direction de J. Rouch sur Place de la communication
dans les enjeux de l’autonomie; audiovisuel, nouvelles technologies de l’information et changement
social, 1997.
Réalisation de films sociologiques et de banques de
connaissances multimédia.
Thèmes des recherches en cours
Le “système monde” et le rôle des technologies de
communication et d’information dans la mondialisation.
Étude comparée des formes décentralisées des
formes de communication audiovisuelle.
Apport méthodologique de la sociologie visuelle.
Travaux (liste non exhaustive)
Nombreux travaux (dossiers et N° spéciaux) de 1979
à 1996 dans la revue Tiers-Monde (PUF) sur les TIC
au Sud, et nombreux articles dans différentes
revues.
Sélection d’ouvrages
La société combinatoire, réseaux de pouvoir dans une
économie en mutations (co-auteur Michel Lefebvre)
Paris, l’Harmattan, 1989.
Les patrimoines du futur. Les sociétés aux prises avec la
mondialisation (co-auteur Michel Lefebvre), Paris,
l’Harmattan, 1995.
Ouvrage collectif sous la direction de Serge Proulx et
d’André Vitalis, Médias et mondialisation : vers une
citoyenneté nomade, article sur “Mondialisation et
destruction des patrimoines organisationnels”,
Rennes1999 – Direction d’un N° spécial de la revue
Xoana, images et sciences sociales (co-direction
Solange Poulet), sur “Multimédias en recherche,
nouvelles pratiques en sciences sociales”, printemps 1999, éditions Jean-Michel Place.
Place de la communication dans les enjeux de l’autonomie, 373 p. (à paraître aux éditions de l’Harmattan
en 2001)
Laboratoire “Sociétés en développement dans
l’espace et dans le temps” (SEDET), ESA CNRS 7063
Université de Paris 7-Denis Diderot.
Tour centrale, 2ème étage, case 7017,2 place Jussieu
75251 Paris, cedex 05
bios
Tel : 0145 58 18 99 , fax : 01 44 27 79
e-mail [email protected]
MIGUEL, Juan Carlos
Basque Country University
SPAIN
He has obtained degrees in Philosophy and Economy. He is PhD in Communication Studies. He is a
senior lecturer in the Department of Audiovisual
Communication, of the Faculty of Social Sciences
and Communication of the Basque Country University, and he is a collaborator of the Scientific Journal
in Communication Studies (ZER). He teaches Economy
of Communication and Marketing. He is the Director
of a Doctoral Program about Internet and Cultural
industries. His research is focused on strategies of
the cultural industries and corporate groups. Now
he is doing research into prices in Internet and
digital television. Juan Carlos Miguel recent
publications
include: “Nuevas tecnologías:
Movimientos estratégicos, convergencia y cooperación” in Peña Timón, V. (Coord.): Comunicación
audiovisual y nuevas tecnologías. Málaga: Servicio de
Publicaciones e Intercambio Científico de la
Universidad de Málaga, 1998; “Ecología Cultural: una
alternativa global”. In AA. VV.: El bienestar en la
cultura.Estudios de la Facultad de Ciencias Sociales y de
la Comunicación en homenaje al profesor Iñaki
Domínguez Vázquez, Bilbao: Servicio Editorial.
Universidad del País Vasco/Euskal Herriko Unibertsitatea. (In collaboration with C. Egia) and “Alianzas
digitales”, in E. Bustamante and J.M. Alvarez (Ed.),
Presente y futuro de la televisión digital”,
Universidad Complutense de Madrid, Madrid, 1999.
MITCHELL, Charles L.
A-21
Grambling State University
USA
Education
PhD, The University of Tennessee, Knoxville,
Tennessee, 1984.
M.A.P.A., The University of Iowa, Iowa City, Iowa,
1980.
M.A., The University of Oregon, Eugene, Oregon,
1971.
B.A., The University of Oregon, Eugene, Oregon,
1970.
Publications
European Cities – a book about public place in
European Cities http://www.casayego.com/euro/euroci.htm.
Global Analysis of Internet – a presentation of global
statistical data about Internet usage – http://www.
heceta.com/global/global.htm.
Academic Papers – a collection of academic papers
presented at International Political Science Association, American Political Science Association, and
Western Political Science Association Meetings –
http://www.casayego.com/webconf/bio/papers.htm.
Chair Roundtable
“Micro and Macro Societal Change Resulting from
the Development of Internet,” International Political
Science Association, Quebec City, Quebec, August 4,
2000. Two preliminary Internet Conferences were
held before this roundtable convened in Quebec
City.
Course
“Automating the Internet”, a short course, American
Political Science Association, Atlanta, September 2,
1999.
Panel Chairs
numerous panel chairs between 1988-2001.
Convention Papers
numerous convention papers between 1988-2000.
Other Teaching Experience
University of Texas, Arlington
University of Northern Iowa
Research Interests
Information technologies
Internet
Methods and statistics
West European politics
Organization behavior
European cities
Department of Political Science and Public Administration
Grambling State University
Grambling
Louisiana 71270
[email protected]
MŒGLIN, Pierre
TR-3 – A-7
Séance de clôtur e
FRANCE
Pierre Mœglin est professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris
13. Dans cette université, il dirige le LabSic (Laboratoire des Sciences de l’information et de la
communication) ainsi que la formation doctorale.
Depuis janvier 2001, il dirige également la mission de
préfiguration de la Maison des Sciences de l’Homme
“Paris Nord”, programme soutenu par les Ministères
de l’Éducation nationale et de la Recherche.
Il est l’auteur d’un doctorat d’État, soutenu en 1988,
sous la direction de Bernard Miège, sur les utilisations éducatives des satellites de communication,
aux États-Unis, au Canada, en Afrique et en Inde. Il
est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs livres. Les
plus récents sont Le Satellite éducatif. Média et
expérimentation (1994) et, sous sa direction, L’Industrialisation de la formation.État de la question (1998). Il
est également l’auteur de nombreux articles dans le
domaine des industries culturelles en général et de
l’utilisation éducative des médias en particulier. Il
est le co-rédacteur en chef de la revue Savoir et
distance.
Les recherches qu’il mène actuellement, le plus
souvent sur contrat, portent sur la diffusion des
131
innovations dans les milieux de l’entreprise (mobiles) et dans ceux de l’éducation (Internet, campus
numériques).
MORENO MÍNGUEZ, Almudena
A-18
Universidad de Valladolid
ESPAÑA
Categoría Profesional
Profesora Titular
Almudena Moreno Mínguez se licenció en Sociología
en el año 1994 en la Universidad Complutense de
Madrid. Actualmente se encuentra realizando su
tesis doctoral con el profesor Lluís Flaquer. Es
Profesora Titular de Sociología en la Universidad de
Valladolid desde el año 1995. Ha recibido varios
premios entre los que se encuentra el Premio
Internacional de Jóvenes Sociólogos en el año 1998
por su investigación “Familias y Hogares en la
Europa de los 90”. Ha realizado varias estancias
como profesor visitante en la Universidad de Oxford
(1996), Universidad de MacGill (1998) y Universidad
de Göteborg (2000). Ha realizado numerosas
investigaciones en el ámbito de la Sociología de la
Familia y de la Sociología de la Educación financiadas por diversas instituciones como la Comisión
Interministerial de Ciencia y Tecnología. Como
resultado de las mimas ha publicado numerosos
libros entre lo que destacan Familia y Hogares en la
Europa de los 90,Educación y empleo en Castilla y León,
Las familias monoparentales, Manual de Sociología de la
Educación: claves teóricas y Sociology of Education in
Dialectic Perspective. Asimismo ha publicado también
numerosos artículos en diversas Revistas entre las
que destaca la Revista Internacional de Sociología.
Universidad de Valladolid
Departamento de Sociología
Plaza de Colmenares, 1.
40001 Segovia (España)
132
MOSCO, Vincent
Conférence d’ouvertur e
Carleton University
CANADA
Vincent Mosco is Professor of Communication with
joint appointments in Sociology and Political Economy at Carleton University and received the Teaching
Excellence Award in 2000 presented by the Carleton
University Students‚ Association. Professor Mosco
graduated from Georgetown University (Summa
Cum Laude, Phi Bet Kappa) in 1970 and received his
PhD in Sociology from Harvard University in 1975.
He is cur rently a research affiliate with the Harvard
Program on Information Resources Policy.
Professor Mosco is the author of four books and
editor or co-editor of eight books on the mass media, telecommunications, computers and information technology. His most recent books are The
Political Economy of Communication: Rethinking and
Renewal (London: Sage) translated into Chinese (two
editions- Beijing and Taiwan), Spanish, and Korean
and Continental Order? Integrating North America for
Cybercapitalism (edited with Dan Schiller and
published by Rowman and Littlefield). He has also
published over one hundred journal articles, book
chapters and reports.
Professor Mosco is a member of the editorial boards
of academic journals in the U.S., Canada, and
England, and has served as a contributor and a
member of the editorial advisory board of the
International Encyclopedia of Communication. He
has recently completed a contribution to a new edition of the Dictionary of American History. Professor
Mosco has also been a member of the International
Council of the International Association for Mass
Communication Research and has held research
positions and served as a consultant to governments, universities, corporations, and trade unions
in Canada, the United States, Malaysia, and South
Africa.
Professor Mosco is currently working on a project
that addresses the social and cultural consequences
of high tech development and is writing a book on
Myths of Cyberspace.
School of Journalism and Communication
Carleton University
1125 Colonel By Dr ive
Carleton University
Ottawa,ON K1S 5B6
CANADA
Phone:613-520-7426
Fax:613-520-6690
http://www.carleton.ca/~vmosco/vm.html
[email protected]
MYRE, Réjean
TR-1
CRTC
CANADA
Réjean Myre est actuellement directeur, radio et
télévision de langue française, un secteur créé en
mai 2000 au sein de la direction générale des
politiques de la radiodiffusion du CRTC pour mieux
répondre aux besoins et réalités du marché canadien de langue française. Avant cette nomination, il
était directeur, projets internationaux, politique de
la radiodiffusion au ministère du Patrimoine canadien. Dans le cadre de cette fonction, il fut secrétaire
du groupe de travail canadien qui, sous l’égide de
l’Institut international des communications (IIC),
déposait rapport et organisait un forum sur promotion de la diversité culturelle mondiale à la
télévision lors de la conférence annuelle de l’IIC à
Rome en octobre 1998.
De formation classique, il débuta sa carrière en
télécommunications chez Bell Canada. Il quittait en
1979 pour assurer la mise sur pied et la direction
générale de la télévision française au Québec (TVFQ
99) qui devint par la suite TV5 au Canada. Il poursuivit cette nouvelle orientation en radiodiffusion
bios
par diverses fonctions dans les secteurs privé et
public telles que la direction générale de l’association des câblodistributeurs du Québec, la viceprésidence d’une société de distribution d’émissions de télévision oeuvrant sur la scène internationale, la présidence d’une société de doublage et
la direction de politiques en distribution et services
de programmation au ministère du Patrimoine
canadien.
NTAMBUE, Raphaël Tshimbulu
A-20
CNRS – UMR – Regar d
FRANCE
Directeur de recherche associé au CNRS – UMR –
REGARD Bordeaux
Formation
Docteur en Sciences philosophiques (calcul logique)
Formation
complémentaire
:
Licence
en
informatique et D.E.S. en coopération au
développement.
Livres
L’Internet, son Web et son E-mail en Afrique. Approche
critique, Éditions L’Harmattan, Coll. Études
Africaines, 2001, 356 pages.
La critique africaine de la techno-science, Édition
Academia-Bruylant, Bruxelles, 1998.
Éléments de logique trivalente.Du calcul logique trivalent
à sa modalité, Bruylant-Academia, 1999.
Articles (sélection)
“La fracture numérique de l’Afrique : dimension
socio-culturelle”, in Problèmes politiques et sociaux
(Paris), n° 891, août 2001.
“L’Internet en Afrique : orientations actuelles”, in Revue des questions scientifiques (Bruxelles Belgique),
2002.
“L’Informatique, l’Occident et l’Afrique. Défis anthropologiques”, in Revue des problématiques africaines,
vol. 1, n° 1, 1999.
Sous presse
Les applications info rm atiques des logiques non
classiques.
OKUR, Ozlem
A-8
University of Texas
USA
Ozlem Okur was born in 1968, Istanbul. She did her
B.A. in Psychology, Bogazici University, Istanbul; and
received her M.A. degree from the Department of
Sociology, Bogazici University, Istanbul. In her master thesis, she studied the construction of Islamic
identity on television stations in the 1990’s Turkey.
Currently, she is a PhD student in the Department of
Radio-Television-Film, University of Texas at Austin.
Her research areas include new communication and
information technologies and gender, popular
culture, and alternative media.
PAILLIART, Isabelle
Université Stendhal – Grenoble 3
FRANCE
Isabelle Pailliart est professeure en sciences de la
communication (France), elle est chercheuse au
GRESEC (groupe de recherche sur les enjeux de la
communication. Elle est à l’heure actuelle directrice
de l’UFR (unité de formation et de recherche) de
l’université Stendhal, Grenoble 3. Ses travaux
portent sur les politiques publiques en matière de
communication, sur les politiques de communication des collectivités territoriales, sur les médias
locaux et sur les enjeux sociaux des nouvelles techniques de communication. C’est à ce titre qu’elle a
participé en 1995 et en 1996, au groupe d’experts de
haut niveau de la Commission Européenne, consacré aux enjeux sociaux des nouvelles techniques,
groupe d’experts qui était animé par Luc Soete et
qui a publié deux rapports sur ce thème. Elle est
expert à la Datar (délégation interministérielle à
l’aménagement du territoire et à l’action régionale),
dans un groupe de prospective portant sur
“réseaux, services, usages”, depuis mai 1999. Elle est
l’auteur de l’ouvrage Les territoires de la communication, (PUG, 1993). Elle a dirigé l’ouvrage collectif
L’espace public et l’emprise de la communication, Ellug,
1995. Ses derniers articles portent sur “Les enjeux
de la démocratie électronique”, revue Hermès, n° 2627, 2000, et sur “Télévisions locales : l’enjeu des
territoires”, Les dossiers de l’audiovisuel, n° 95,
janvier-février 2001.
PAPA, Françoise
A-17
Université Stendhal – Grenoble 3
FRANCE
Travaux
“Moralité sportive et journalistique face aux déviances : continuité ou rupture ?”, Communication
introductive au colloque Éthique sportive, éthique
journalistique, ESJ Lille, FSSEP Lille 2 , Lille, 22 mars
2001.
“Sports et médias : stratégies d’internationalisation
et localisation des contenus”, Journée d’études de la
SFSIC, Paris, 13 novembre 2000.
“Albertville’92 : Volunteers or the Ideal community”
in Volunteers, Global Society and the Olympic Mo vement,
Olympic Museum Collection, International Olympic
Committee, Lausanne, 2000 (12 p).
“Quand le sport nous parle de la télévision”, in Sports
et télévision, ouvrage collectif sous la direction de P
Gabaston et B. Leconte, L’Harmattan, Paris, 2000, (20
p).
“Les écrans du sport”, Colloque Les lieux du sport,
UCL-ULB, Mons-Frameries, 4-5 mai 2000.
“Montrer le sport à la télévision : construire l’événement sportif”, in Montrer le sport : photographie,
cinéma,télévision, Les Cahiers de l’INSEP, Hors série,
Paris, 1999, (24 p).
133
“Les matchs sur le petit écran”, Football et Sociétés,
Sociétés & Représentations n°7, CREDHESS, Paris,
1998, (14 p).
“Jeux Olympiques : du signal universel à la pluralité
des images”, Le spectacle du sport, Communications
n° 67, Paris, Seuil, 1998, (13 p).
“Information sportive et communication de l’événement sportif : un couple antagonique”, in Actes du
Xe Congrès Scientifique de l’IASI, Paris, 9-12 juin 1997,
(25 p).
“La production médiatique des événements sportifs : images de la compétition sportive vs compétition des images”, Symposium Les cultures nationales
de la concurrence internationale, CNRS-EHESS-Centre
Marc Bloch, Berlin, 13-14 juin 1997.
“Between Archaïsm and Modernism: a french vision
of Norway”, in Global Spotlights on Lillehammer, ouvrage collectif sous la direction de Roel Puijk,
London, Libbey, 1997, (23 p).
“The Albertville Olympic Games’ ceremonies. An
imago Mundi” in Olympic Ceremonies: Historical Continuity and Cultural Exchange, Olympic Museum
Collection, International Olympic Committee, Lausanne, 1996, (12 p).
“Télévision Globale et Jeux Olympiques : l’expérience de Barcelone 92; analyse de la couverture
télévisuelle française des Jeux Olympiques de Barcelone”, Centre d’Études Olympiques, UAB, Barcelone,
rapport intermédiaire et contribution à l’ouvrage
collectif “Television in the Olympics” sous la direction
de M. de Moragas et alii, London, Libbey, 1996.
Collaborations
Groupe de recherche “Éthique sportive, éthique
journalistique” regroupant chercheurs et professionnels de l’information sportive.
Groupe de recherche “International” de la SFIC.
Groupe de recherche Sport et télévision, Université
de Paris 3.
CNRS-EHESS, Centre de sociologie de l’Éducation et
de la Culture, Paris.
Centre d’Études Olympiques, Université Autonome
de Barcelone, Espagne.
Eastern Norway Research Institute, Centre d’Études
Supérieures de Lillehammer, Norvège.
134
PAQUETTE, Martine
A-20
CANADA
Formation
1996-2001
Doctorat en sociologie, Université du Québec à
Montréal
Domaines de recherche et d’intérêts
Sociologie politique des médias de masse. Rapports
entre communication, politique et société. Dimensions identitaires des transformations de la société
contemporaine en lien avec la mondialisation et le
néolibéralisme. Représentation de la société québécoise, canadienne et américaine dans l’information
d’actualité. Analyse de contenu et du discours.
1990-1994
Maîtrise en communication, Université de Montréal
Sujet: La représentation de la société québécoise
dans le discours culturel et médiatique des années
quatre-vingt.
1987-1990
Baccalauréat en études françaises, Université de
Montréal.
Expérience
Depuis 1994
Chargée de cours, Université du Québec à Montréal,
Département d’études littéraires.
1996
Professeure, Cégep de Saint-Hyacinthe, Enseignement
régulier et Éducation aux adultes.
Réalisations scientifiques
Articles avec comité de lecture (RAC)
(2000), “La production médiatique de l’espace public et sa médiation du politique”, Revue Communication, Département d’information et communication, Université Laval, Éditions Nota bene, vol. 20, no
1, p. 47-74.
(2000), “La Conférence sur le devenir social et économique. Le Québec au temps néolibéral”, Recherches sociographiques, Éditeur: Département de
sociologie, Université Laval, vol. 41, no 1, p. 75-91.
(1998), “Référence identitaire et discours journalistique”, Revue Communication, Département d’information et communication, Université Laval, Éditions
Saint-Martin, vol. 18, no 2, p. 142-161.
Conférences avec arbitrage (COF)
(1999), “Le discours médiatique et le Québec libéral
de 1945 à 1960”, Colloque sur l’espace public. Association étudiante des cycles supérieurs en histoire,
Université du Québec à Montréal.
(1999), “L’espace public comme médiation politique
et produit médiatique”. Journée Communication, As sociation québécoise de communication (AQC),
Congrès de l’Association canadienne-française pour
l’avancement des sciences (ACFAS), Université
d’Ottawa.
(1999), “Espace public, lien social et politique”. Colloque Les transformations du discours éthique dans les
sociétés contemporaines, Congrès de l’Association
canadienne-française pour l’avancement des
sciences (ACFAS), Université d’Ottawa.
Thèse de doctorat
(2001), Production de l’espace public médiatique et
formes de la régulation politique: le cas du Québec de
1945 à 1999, Département de sociologie, Université
du Québec à Montréal, 653 p.
6652, rue de Saint-Vallier
Montréal (Québec)
H2S 2P7
(514) 270-5735
courriel:[email protected]
bios
PARÉS I MAICAS, Manuel
A-24 (président)
Universitat Autònoma de
Séance de clôtur e
Barcelona
SPAIN
Professor at the Facultat de Ciències de la Comunicació, of the Universitat Autònoma de Barcelona. I
am currently teaching Political Communication and
Public Opinion.
On behalf of my University I am responsible of the
development of an Unesco chair in Communication,
the first created world experience in this domain.
Moreover I am the responsible in relation to the
Unesco of the chair on Peace and Human Rights,
inaugurated in January 1997.
I am the president of this the International Association for Mass Communication Research since
August 1998, and I shall be president in office until
2002.
I am member of the board of the Institut de Ciències
Polítiques i Socials of my University, and adviser of
the Centre d’Estudis Olimpics and representative of
the University in its chair on Olympic studies. I am
member of the Consell de la Informació de Catalunya (Catalan Information Council), whose aim is to
apply and interpret the deontological code of the
Collegi de Periodistes de Catalunya.
I am one of the members of the European doctorate
in mass communication which links nine different
Universities, which enjoys of the Erasmus, first, and
Socrates, now, support.
I have a long experience in international exchanges.
I have been invited to teach in different Latinamerican Universities.
My main publications are the following :
La televisió a la Catalunya autònoma (TV in autonomous Catalonia), Ed. 62, Barcelona, 1981.
La ideologia regional de la premsa espanyola (Regional
ideology of the Spanish Press), Ed. 62, Barcelona,
1984.
El papel de la información en la educación permanente y
en la enseñanza universitaria (News role in adult
education and in the university education),
Universitat Autònoma de Barcelona, BellaterraBarcelona, 1984
Approach to Catalonia, Universitat Autònoma de Barcelona, 1985.
With Lluis Badia and M. Araiko, Spanish Bibliography
on Mass communication, Facultat de ciències de la
Informació, Univesitat Autònoma de Barcelona, 1988.
Mecenatge, Patrocini i Comunicació, Identitat Cultural i
Relacions interculturais (Communication, Cultural
Identity and Cross-cultural relations), Centre d’Investigació de la Comunicació and Unesco, Barcelona, 1991. In 1992 it was published its English
edition.
Introducción a la comunicación social (Introduction to
Mass Communication), ESRP-PPU, Barcelona, 1992.
La nueva filantropía y la comunicación: Mecenazgo,
fundación y patrocinio (Patronage, fondation and
sponsorship), ESRP-PPU, Barcelona, 1994.
The Ethics of Political Communication, in European
Journal of Communication, december 1995.
Les comunicacions de massa a Catalunya in La societat
catalana, Generalitat de Catalunya, Institut
d’Estadística de Catalunya, Barcelona, 1998.
I am the editor of the special issue of the journal
Anàlisi (published by the Departament de Periodisme i Ciències de la Comunicació of my Faculty),
La recerca europea en comunicació social (the state of
the art of communication research in 15 different
European countries), Bellaterra-Barcelona num 21,
1997.
PÉREZ FRAGOSO, Carmen
A-23
Universidad Autónoma de Baja California
MÉXICO
Estudió una Maestría en Educación en la Universidad de Manchester y un DESS en Educación y
Formación a Distancia en la UNAM – Paris II; actualmente cursa el doctorado en Ciencias de la Información y de la Comunicación en la Universidad de
Grenoble 3. Trabajó en el Instituto Nacional para la
Educación de los Adultos y desde 1986 labora en la
Universidad Autónoma de Baja California, donde se
ha desempeñado como docente y administrativa en
la Facultad de Ciencias, el Departamento de Educación Continua y desde 1993 en el Instituto de
Investigación y Desarrollo Educativo (IIDE). Actualmente, es investigadora del IIDE, realizando trabajos
sobre la evaluación de cursos en línea; entre sus
publicaciones se encuentran algunos artículos
sobre este tema [Situación de la docencia en línea:
Consideraciones sobre su evaluación. En: M. Rueda
Beltrán y F. Díaz Barriga Arceo (comps; 2000), Evaluación de la docencia: Perspectivas actuales, México:
Piados].. Actualmente coordina el programa de educación abierta y a distancia de la UABC e imparte
cursos de formación docente a través de medios
asincrónicos.
Instituto de Investigación y Desarrollo Educativo
Universidad Autónoma de Baja California
Apartado postal 458
Ensenada, B.C.
México
[email protected]
PIETTE, Jacques
Université de Sherbrooke
CANADA
Professeur agrégé
Président fondateur du Centre de ressources en éducation aux médias (CREM)
Axes de recherche
Éducations aux médias
Études des rapports entre les jeunes et les
“nouveaux médias”
135
PIETTE, Jacques, Christian-Marie PONS et Luc
GIROUX (2001). Les jeunes et Internet, Représentation,
utilisation et appropriations, Gouvernement du
Québec : Ministère de la Culture et des Communications.
PIETTE, Jacques et Christian-Marie PONS (2001). Les
jeunes Québécois et Internet : quelques remarques
sur l’effet d’exclusion, Revue Ville-École-Intégration,
Paris: Centre National de la Documentation pédagogique, pp. 80-94.
PIETTE, Jacques. (2000). “La Educación en Medios
de Communicación y las Nuevas Tecnologías”.
COMMUNICAR, Revista Cientifica de Comunicación y
Educación. Andalucía, marzo 2000, No 14. pp.79-88.
PIETTE, Jacques. (1998). “Développer la pensée
critique”. Éducations : Revue de diffusion des savoirs en
éducation, numéro 14 consacré à l’éducation aux
médias, Paris, pp. 24-28.
PIETTE, Jacques. (1998). “Una Educación para los
medios centrada en él desarrollo del pensamiento crítico”. pp.63-80. In Alfonso Gutiérrez Martin. (Coord.).
Formacíon del Profesorado en la Sociedad de la
Informacíon. Segovia : Edita la Escuela Universitaria
de Magisterio (Universidad de Valladolid) con la
collaboracíon de la Diputacíon de Segovia, pp. 61-78.
PIETTE, Jacques et Luc GIROUX. (1997). The Theoretical Foundations of Media Education Programs, In
Robert Kubey (Ed.) Media Literacy in the Information
Age : Current Perspectives, Information and Behavior,
Volume Six, New Brunswick (USA). Transactions
Publishers.
PIETTE, Jacques. (1996). Éducation aux médias et
fonction critique. Collection : Éducation & formation,
Série références et travaux universitaires, Paris :
Éditions L’Harmattan.
Département des lettres et communications
Faculté des lettres et sciences humaines
Sherbrooke (Québec)
Canada
J1K 2R1
Téléphone : 819-821-8000 # 2294
Télécopieur : 819- 821-7266
136
PONS, Christian-Marie
A-12
CANADA
Christian-Marie Pons, PhD, est professeur agrégé en
Communication à l’Université de Sherbrooke. Ses
intérêts de recherches portent sur la culture médiatique, la communication visuelle et la cyberculture;
il est auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages et
articles sur la figuration narrative et le livre illustré,
sur l’émergence de la culture médiatique au XIXe
siècle et sur l’avènement de la cyberculture.
PONS, Christian-Marie (à paraître 2002). “Cyberspace opera, ou le Web à l’œuvre” Matérialité, actes
du colloque international Matérialité: contraintes et
fonctions des supports en culture populaire, Centre de
Recherche Texte/Histoire, Université de CergyPontoise, France.
PIETTE, Jacques, Christian-Marie PONS et Luc
GIROUX (2001). Les jeunes et Internet, Représentation,
utilisation et appropriations, Gouvernement du
Québec : Ministère de la Culture et des Communications.
PONS, Christian-Marie (2001) “Littérature populaire :
le livre déterritorialisé”, Les mutations du livre et de
l’édition dans le monde du XVIIIe siècle à l’an 2000/
Worldwide Changes in Book Publishing From the
18th Century to the Year 2000, Presses universitaires de
Laval, Québec.
PONS, Christian-Marie et Paul BLETON (2000)
“L’écran : une impression pérégrine. La croisée des
médias”, Sociétés et Représentations, no 9, Paris,
Université Paris I-CREDHESS, Paris.
PONS, Christian-Marie (2000) “Les oubliées de la
guerre peinte (les couvertures illustrées de
Gerfaut)”, Hostilités (dir. Paul Bleton), Nota Bene,
Québec.
PONS, Christian-Marie (2000) “La Divine et le
Cowboy, de Sarah Bernhardt à Buffalo Bill”, De l’écrit
à l’écran (Littératures populaires : mutations génériques, mutations médiatiques), PULIM, Université
de Limoges, Limoges, France.
PONS, Christian-Marie et JacquesPIETTE (1999).Les
jeunes et Internet : quelques remarques sur l’effet
d’exclusion, Revue Ville-École-Intégration, CNDP, Paris.
PONS, Christian-Marie, JacquesPIETTE, LucGIROUX
et Florence MILLERAND (1999). Les jeunes Québécois
et Internet : Représentation,utilisation et appropriation,
ministère de la Culture et des Communications,
Québec.
Département des Lettres et communications
Faculté des Lettres et sciences humaines
Sherbrooke, (Québec) – J1K 2R1
Tél.(819) 821-8000 # 2275
fax:(819) 821-7285
[email protected]
PRADIÉ, Christian
A-5
Université de Valenciennes et du Haut-Cambrésis et
FRANCE
Maître de conférences en sciences de l’information
et de la communication à l’Université de Valenciennes et du Haut-Cambrésis.
Membre du Groupe de recherches sur les enjeux de
la communication (GRESEC).
Thèmes de recherches et travaux en cours
Le processus de financiarisation des industries culturelles et l’histoire des politiques publiques.
Histoire de l’émergence du capitalisme de presse au
cours du XIX e siècle.
Histoire de la radio et de la télévision privée.
Sociologie du journalisme et pratiques du marketing
rédactionnel.
bios
Histoire de la radio et de la télévision associative.
Principales publications
“L’essor du capitalisme médiatique en France”, Enjeux de la communication, revue électronique
(www.univ-grenoble3.fr/les_enjeux), n° 2, 2001.
“Le tiers-secteur, premier entrepreneur de l’audiovisuel local”, Dossiers de l’audiovisuel, n° 95, janvier février 2001, pp. 39-41.
“Les enjeux de la financiarisation des industries culturelles”, Dossiers de l’audiovisuel, n° 94, novembredécembre 2000, pp. 20-23.
“Histoire économique de la presse française”, Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et
de la communication (sous la direction de Bernard
L AMIZET et Ahmed S ILEM), Ellipses, 1997, pp. 438-41.
“Les constitutions financières des médias – Étude
sur la propriété et le pouvoir dans les médias en
France”, Sciences de la société, “Industries culturelles”, n° 40, février 1997, pp. 129-40.
“Le marketing en usage dans la presse, expression
d’un modèle marchand de l’espace public”, Inforcom
96-10ème Congrès national de la Société française des
sciences de l’info rm ation et de la communication
(Grenoble, 14-16 novembre 1996).
La presse, le capitalisme et le lecteur – Contribution à
l’histoire économique d’une industrie culturelle, thèse de
doctorat (sous la direction de Bernard MIÈGE),
Université Stendhal-Grenoble 3, janvier 1995, 661
pages + annexes.
Téléphone et télévision – Enquête sur une convergence
européenne, (sous la direction de Enrique
Bustamante, Nicholas Garnham, Jean-Michel Salaün),
CNET-Réseaux, 1993.
Université de Valenciennes et du Haut-Cambrésis
I.U.T. G.E.A.,
Les Tertiales
B.P. 311
59304 Valenciennes Cedex
Tél. : 33 (0) 3.27.51.76.64
Groupe de recherches sur les enjeux de la communication (GRESEC)
B.P. 25,38040 Grenoble Cedex.
Tél. : 33 (0) 4.76.82.43.77
Mél : [email protected]
PRONOVOST, Gilles
Université du Québec à T rois-Rivières (UQTR)
CANADA
Gilles Pronovost est professeur au département des
sciences du loisir et de la communication sociale, de
l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il a été le
directeur de ce département pendant une dizaine
d’années. Ses travaux portent sur les temps sociaux,
la culture et les médias. Il s’intéresse également aux
rapports culturels entre les générations. Il a organisé le XIVe congrès mondial de sociologie, à
Montréal en 1998 (4500 participants en provenance
de 98 pays). Il est membre du Bureau de direction de
l’Association internationale de sociologie et membre
du Comité de rédaction de la revue Current Sociology.
Il est co-directeur de la collection “Temps libre et
culture”, publiée aux Presses de l’Université du
Québec. Il a notamment publié : The Sociology of
Leisure, London/Newburry Park, CA, Sage Publications, (Current Sociology/La sociologie contemporaine), vol. 46, no. 3, July 1998, 156 p. Loisir et société.
Traité de sociologie empirique. Québec, Presses de
l’Université du Québec, 2e éd., 1997, 401 p. Sociologie
du temps (Bruxelles, De Boeck Université, 1996),
Médias et pratiques culturelles (Grenoble, Presses de
l’Université de Grenoble, 1996). Il dirige
présentement des recherches comparatives FranceCanada-Québec sur l’emploi du temps et les
pratiques culturelles.
Adresse postale :
Département des sciences du loisir et de la communication sociale
Université du Québec à Trois-Rivières
C.P. 500,Trois-Rivières (Québec)
G9A 5H7
PROULX, Serge
A-3
CANADA
Serge Proulx est professeur titulaire au Département
des communications de l’Université du Québec à
Montréal (UQAM) et directeur du Groupe de
recherche sur les médias (GRM) (http://grm.uqam.
ca/). Auteur de nombreux ouvrages et articles concernant les médias et la communication. Ses principales recherches portent sur les pratiques de la
communication médiatisée, notamment les transformations des usages médiatiques dans le double
contexte de convergence (entre anciens et nouveaux
médias) et de mondialisation de la culture. Ses
intérêts actuels concernent d’une part, à un niveau
théorique, le renouvellement possible des paradigmes d’étude des usages à la lumière d’un croisement transdisciplinaire entre la sociohistoire des
techniques, la sociologie des médias et les approches sociocognitives des interactions humainsmachines; d’autre part, à un niveau empirique, les
formes de liens sociaux mis en jeu à travers les
pratiques d’Internet. Il dirige présentement trois
projets : le premier porte sur l’émergence d’un nouvel environnement normatif mondial généré par les
pratiques de coopération en réseau via Internet
(programme de coopération franco-québécois); le
second projet a pour objet l’analyse des controverses techniques et politiques autour du mouvement d’informatique libre; le troisième projet consiste en une étude exploratoire des trajectoires
d’usages des jeunes internautes de la région de
Montréal. Serge Proulx fait partie également d’une
équipe internationale responsable d’un projet
intitulé “Media Policy and Social Demand : A
Transnational Perspective”.
Dernières publications
“Pratiques d’Internet et numérisation des sociétés”
in Lajoie, J. & Guichard, E., éds, Odyssée Internet :
enjeux sociaux, PUQ, Ste-Foy, 2002, à paraître.
137
“Trajectoires d’usages des technologies de communication : les formes d’appropriation d’une culture
numérique comme enjeu d’une société du savoir”,
Annales des Télécommunications, vol. 57, no. 3/4,
Paris, mai 2002, à paraître.
“Mondialisation et réseaux de communication : vers
de nouvelles solidarités citoyennes ?” in Francis
Jaureguiberry & Serge Proulx, Éds, Internet, nouvel
espace citoyen?, L’Harmattan, Paris, 2002, à paraître.
“Les recherches nord-américaines sur la communication : l’institutionnalisation d’un champ d’étude”,
L’Année Sociologique, vol. 51, no 2, Paris, 2001, à
paraître.
“La représentation des communautés immigrantes
à la télévision francophone du Québec. Une opportunité stratégique”, (avec D. Bélanger), Réseaux,
19 :107, Paris, 2001, p. 117-145.
“Media Policy, Audiences, and Social Demand: Research at the Interface of Policy Studies and Audience Studies”, (avec M. Raboy, B. Abramson, R.
Welters), Television and New Media, 2 : 2, 2001, New
York, p. 95-115.
Les promesses du cyberespace. Médiations, pratiques et
pouvoirs à l’heure de la communication électronique,
(coordination du numéro avec Thierry Bardini),
Sociologie et sociétés, vol. XXXII, no. 2, P.U.M.,
automne 2000, 240 p.
“La virtualité comme catégorie pour penser le social : l’usage de la notion de communauté virtuelle”
(avec Guillaume Latzko-Toth), Sociologie et sociétés,
vol. XXXII (2), Presses de l’Université de Montréal,
automne 2000, p. 99-122.
Vers une citoyenneté simulée. Médias, réseaux et mondialisation, (direction de l’ouvrage avec André
Vitalis), Éditions Apogée, Rennes, 1999, 269 p.
Accusé de réception: le téléspectateur construit par les
sciences sociales, (direction de l’ouvrage), Presses de
l’Université Laval, Québec et L’Harmattan, Paris,
1998, 200 p.
Département des communications
UQAM
C.P. 8888,Succ . Centre-Ville
Montréal,QC,
CANADA
H3C 3P8.
Téléphone : 514 987 3000 poste 4533 #
Site web : http://grm.uqam.ca
138
PUEL, Gilles
A-14
Université de Toulouse le Mirail
FRANCE
P.R.A.G. à l’université de Toulouse le Mirail en Économie et gestion, co-directeur du D.E.S.S. TIC et
développement territorial, chercheur au GRESOC,
membre du Comité de rédaction de la revue
Mappemonde.
Thèse de géographie rurale : la crise de l’espace dans
les campagnes de Lavaur (1982) avec M. Bernard
Kayser, Professeur à l’Université Toulouse Le Mirail.
Depuis 1986, j’ai exercé sur un poste de professeur
d’histoire-géographie dans l’enseignement secondaire tout en occupant des fonctions de formateurs
en TIC. Agrégé depuis 1992, j’ai collaboré avec
plusieurs équipes de recherche ( Direction de la
technologie du ministère, CNDP, CNES, Spotimage,
Hachette, Cité de l’espace) à mettre en place de
nombreux projets multimédias interactifs pédagogiques (imagerie satellitale) en direction des
enseignants du secondaire. Cette activité m’a amené
à participer à plusieurs colloques ou conférences
dans ce domaine ou à organiser des stages de
formation pour l’A.E.F.E. ( Beijing avril 2001). Depuis
oct. 2000, je travaille à l’U.T.M. pour le DESS
Techniques de l’Information et de la Communication
dans le Développement Territorial.
Publications, travaux récents
(92-2) DUTHEL, D., PUEL, G. “Frontières, système
monde, télédétection recherches et enjeux” Les
cahiers du L.E.R.A.S.S. (1992), n° 25.
(92-6) DUTHEL, D., PUEL, G. “Deux thèses re-visitées
par la chorématique”. Colloque Géopoint 92, Groupe
Dupont, Avignon.
(99-12). DUTHEL, D., PUEL, G. : “Géographie,
l’épreuve du bac est-elle nulle?”, Mappemonde 99/4.
(00-09). PUEL, G.: “Des représentations aux données
pour l’analyse de territoires”in Des ressources pour de
nouvelles pratiques au lycée, sept. 2000 Coll. CNDP.
Citoyenneté, Europe, TICE. pp.103-122.
(00-09).: BRUNET R., DUTHEL D., ECKERT D.,
GRISON L., PUEL, G. La géographie au baccalauréat :
une culture de perles. In Mappemonde N° 59.
(01-03). PUEL, G. : “Du débat d’opinion au débat
argumenté : la politique de l’U.E. vis-à- vis de
l’Autriche, après l’arrivée de Haider au pouvoir estelle justifiée ?” in Citoyenneté, Europe, politique (vol.2
sept 2001 à paraître) Coll. CNDP. Citoyenneté,
Europe, TICE.
(01-12). Sous la direction de PUEL, G. : HauteGaronne, une histoire. Coédition CRDP-PRIVAT, déc.
2001 (à paraître).
44, rue Peyrolières
31000 Toulouse
France
+33(0)5.61.29.87.63.
+33(0)6.85.75.24.19
[email protected]
QUEMIN, Alain
A-4
Université de Marne-la-Vallée
FRANCE
Alain Quemin est ancien élève de l’École Normale
supérieure de Cachan et de l’Institut d’Études
Politiques de Paris (“Sciences Po”), professeur agrégé de sciences sociales, docteur en sociologie de
l’École des Hautes Études en Sciences Sociales
(Paris).
Il est actuellement maître de conférences en sociologie à l’Université de Marne-la-Vallée et chercheur
rattaché au LATTS (École Nationale des Ponts et
bios
Chaussées / CNRS / Universités de Paris-XII et de
Marne-la-Vallée).
Membre du jury de l’agrégation de sciences
économiques et sociales et du concours d’entrée à
l’École Normale Supérieure, il est également secrétaire du comité de recherche 37 “Sociologie de l’art”
de l’Association Internationale de Sociologie.
Ses travaux se partagent entre sociologie de l’art et
de la culture essentiellement, sociologie des professions et du travail, ainsi que sociologie de la maladie
et de la médecine.
Parmi ses publications :
Raymonde Moulin et Alain Quemin, “La certification
de la valeur de l’art. Experts et expertises”, Annales
ESC, numéro spécial “Mondes de l’art”, n° 6, novembre-décembre 1993, pp. 1421-1445.
Alain Quemin, “L’espace des objets. Expertises et
enchères à Drouot-Nord”, Genèses, n° 17 “Les objets
et les choses”, septembre 1994, pp. 52-71.
Alain Quemin, “La ‘peinture russe’ en ventes aux en chères : un marché infra-artistique”, Sociologie de
l’art, n° 8, 1995, pp. 31-46.
Alain Quemin, “Un diplôme, pour quoi faire ? Coûts
et bénéfices des examens comme instruments de
fermeture des groupes professionnels”, Droit et
Société, n° 36-37, 1997, pp. 345-362.
Alain Quemin, Les commissaires-priseurs. La mutation
d’une profession , Paris, Anthropos-Economica, 1997,
534 p.
Alain Quemin, “Modalités féminines d’entrée et
d’insertion dans une profession d’élites : le cas des
femmes commissaires-priseurs”, Sociétés Contemporaines, n° 29, janvier 1998, pp. 87-106.
Estelle Bonnet et Alain Quemin, “L’expertise gastronomique. Genèse et mise en oeuvre du jugement de
goût”, Sociologie de l’art, n° 12, 1999, pp. 91-108.
BIPE et ERASE (Alain Quemin et Clara Lévy),
Commerce électronique et produits culturels, la Documentation française, Paris, 2000, 182 p.
Alain Quemin, “Le marché de l’art contemporain en
France”, Universalia2001, Encyclopaedia Universalis,
2001, pp. 209-213.
Raymonde Moulin et Alain Quemin, “L’expertise artistique”, in F. Aubert et J.P. Sylvestre (Ed.), Confiance
et rationalité, Paris, INRA Editions, 2001, pp. 185-200.
Alain Quemin, Le rôle des pays prescripteurs sur le
marché et dans le monde de l’art contemporain, rapport
de recherche rendu au Ministère des Affaires
Etrangères, Paris, juin 2001, 170 p.
Alain Quemin, “Les ventes aux enchères, l’économique et le symbolique. Sociologie de l’approche
ethnologique”, à paraître dans Géographie, économie,
société en 2001.
Alain Quemin, Art contemporain : la nouvelle donne, à
paraître aux éditions Autrement en 2002.
Université de Marne-la-Vallée / LATTS
26bis avenue Daumesnil
75012 Paris
France
RABOY, Marc
TR-5
CANADA
Marc Raboy est professeur titulaire au Département
de communication de l’Université de Montréal, où il
dirige depuis 1994 le Laboratoire de recherches sur
les politiques de communication (LRPC). Il est
également chercheur senior associé au “Programme
on Comparative Media Law and Policy” de l’Université d’Oxford, et président du groupe de travail sur
les politiques médiatiques globales (“global media
policy”) de l’Association internationale d’études et
recherches sur l’information (AIÉRI-IAMCR). Il a publié une douzaine d’ouvrages, en tant qu’auteur ou
sous sa direction, ainsi que d’une centaine d’articles
et de nombreux rapports de recherche portant sur
différents aspects des médias. Ses conseils sont
recherchés régulièrement par des organismes aussi
divers que l’UNESCO, l’Institut européen pour les
médias et la NHK ainsi que des ministères
gouvernementaux canadiens et québécois, des
entreprises publiques et privées et des associations
communautaires.
Parmi ses principaux ouvrages, signalons Développement culturel et mondialisation de l’économie: un
enjeu démocratique (avec I. Bernier, F. Sauvageau et D.
Atkinson, Institut québécois de recherche sur la
culture, 1994) et La radiotélévision de service public :
les défis du XXIe siècle (avec D. Atkinson, Éditions
UNESCO, 1997) ainsi que les monographies suivantes : Occasions ratées: Histoire de la politique
canadienne de radiodiffusion (traduction de Missed
Opportunities:The Story of Canada’s Broadcasting Policy,
1996); Accès inégal. Les canaux d’influence en
radiodiffusion (1995); Libérer la communication:Médias
et mouvements sociaux au Québec,1960-1980 (1983); et
Les médias québécois: presse, radio, télévision,inforoute
(2000; avec la collaboration de G. Grimard). En 2001,
il a dirigé un ouvrage collectif international qui
paraîtra ces jours-ci : Global Media Policy in the New
Millenium (University of Luton Press, Luton, R-U).
Avant d’entreprendre sa carrière dans l’enseignement et la recherche universitaire, Marc Raboy a
travaillé pendant une dizaine d’années en tant que
journaliste dans divers médias de la presse écrite et
électronique au Québec. En 1997-98, il a été président de l’Association canadienne de communication.
Département de communication,Université de Montréal
CP 6128,succ. Centre-ville
Montréal,Québec
H3C 3J7
Canada
Téléphone 1 514 343 7171.
Télécopieur 1 514 343 2298
Courriel : [email protected].
139
140
RAVAULT, René-Jean
A-1
CANADA
Ancien élève de l’Institut d’Études Politiques de
Paris, 1965.
Licencié en Sociologie, Paris – Sorbonne, 1967.
Scolarité de Doctorat, Université d’Iowa, Iowa City,
USA, 1969-1971.
Titre de la thèse Ph.D en communication: “Some
Possible Economic Dysfunction of the AngloAmerican Practice of International Communication”
Dir.: James W. Carey. (University of Iowa, Iowa City,
1980).
A enseigné:
1) La sociologie et la psychologie sociale à
l’Université de Moncton, (N.- B. Canada, 1967-1969)
et la communication organisationnelle et les aspects
communicationnels du marketing à l’École de
Commerce de l’Université de Moncton (1971-1974).
2) La communication au Département des Communications (Université d’Ottawa) et la communication
organisationnelle/marketing à l’École des Sciences
de la Gestion de l’Université d’Ottawa (Ont. 19741980).
3) Les communications internationales et le
développement ainsi que les paradigmes et la comparaison interculturelle des différentes conceptions
du phénomène de la communication aux niveaux du
bac., de la maîtrise et du doctorat au département
des communications de l’UQAM. Il a été directeur du
programme de bac. en psychosociologie de la
communication (1981-1983) et du programme de
maîtrise en communication (1998 -2001).
Ses recherches sur l’efficacité des programmes de
bilinguisme (de 1971 à 1981) ont été commandées
par les Gouvernements du Nouveau Brunswick et du
Canada.
Il a fait des interventions pour la Commission des
Droits de la Personne lors de procès contre le
Western Guard Party et M. Zundel (néo-nazis).
Ses écrits, publiés dans des ouvrages et des revues
scientifiques canadiennes, françaises, américaines,
anglaises et camerounaises portent principalement
sur l’étude des phénomènes de réception et de l’activité des destinataires au niveau des communications internationales. Sa thèse et ses premières
publications (1980) sont sorties en même temps que
les ouvrages de Stuart Hall et Michel de Certeau. Il
se concentre maintenant sur l’étude comparée des
conceptions de la communication dans différentes
aires culturelles de la planète et espère modestement contribuer par le développement d’une théorie
de la réception active au deuxième degré (selfrelexivity de Giddens, télésitisme de Thayer,
Distanciation de Aron et Todorov) à la distanciation
humaniste par le démontage épistémologique des
déterminismes institutionnels et culturels de la
communication.
RAYMOND, Diane
A-19
CANADA
Diplômée de maîtrise en éducation et en communication, Diane Raymond poursuit ses études de doctorat en communication à l’Université de Montréal.
Au cours des dix dernières années, elle a été associée à des projets de recherche sur les usages des
technologies en milieu familial et dans les organisations hospitalières. Depuis janvier 2000, elle occupe
le poste de coordonnatrice des activités de
formation au programme de Soutien à l’utilisation de
l’Internet et des technologies dans l’enseignement à
l’Université de Montréal.
RIVOLTELLA, Pier Cesare
A-12
Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano
ITALIA
Depuis 1994, il est chargé de l’enseignement de
cours portant sur les théories de de la communication. Il est également responsable de l’enseignement de cours portant sur les Methodes et techniques
des interactions éducatives à l’Università Cattolica
(Milan et Piacenza). Ses activités d’enseignement
touchent également la formation à distance et le
domaine des cours “en ligne” sur Internet au Centre
pour l’éducation permanente à distance (CEPAD). Ses
intérêts au niveau de l’enseignement portent de plus
en plus sur la didactique des médias et le domaine
du multimédia. Il est membre du comité scientifique
du Piccolo Teatro di Milano (Projet EUROLAB) et il
siège également aux comités de rédaction des
revues spécialisées Comunicazioni sociali, Docete,
Didattica delle scienze e informatica nella scuola.
Recherches en cours
Ses travaux de recherche qui portent actuellement
sur le domaine de l’éducation aux médias se concentrent sur trois niveaux d’intervention :
• la recherche-action dans des expérimentations
auprès des écoles et des associations;
• une réflexion théorique portant sur l’objet, le
domaine, la méthodologie et la didactique de la
discipline;
• la formation d’animateurs en éducation aux médias et la conception d’interventions pedagogiques.
Avec Roberto Giannatelli et d’autres professeurs italiens, il a présidé à la création de l’Association italienne pour l’éducation aux médias et la communication (http://www.medmediaeducation.it) dont il
est aujourd’hui le vice-président national.
Publications
Monographies
L’analisi simbolica dello spettacolo. Un itinera ri o
metodologico-fondativo, Pubblicazioni dell’ISU –
Università Cattolica, Milano 1990 (avec F. Gavazzi).
Teleduchiamo. Linee per un uso didattico della televisione, LDC, Torino Leumann 1994 (avec R.
Giannatelli, edd.).
bios
Aids e media.Malattia e sofferenza nelle comunicazioni
di massa, Koinè, Roma 1995 (avec G. Michelone,
edd.).
Le impronte di Robinson. Mass media, cultura, educazione, LDC, Torino Leumann 1995 (avec R.
Giannatelli, edd.).
“Arrivederci ragazzi”. Studi sul rapporto tra minori e
televisione, “Comunicazioni sociali”, 2, 1996 (avec C.
Ottaviano, edd.).
Teoria della comunicazione, La Scuola, Brescia 1998.
Come Peter Pan.Media,educazione, tecnologie oggi, GS,
Santhià 1998.
L’audiovisivo e la formazione. Metodi per l’analisi, ed.,
CEDAM, Padova 1998.
La scuola in rete.Problemi ed esperienze di cooperazione
on line, GS, Santhià 1999.
Media Education, Carocci, Roma 2001.
Le professioni della Media Education, Carocci, Roma
2001 (avec C.Marazzi).
Articles et essais
On peut consulter la liste à l’adresse internet
suivante :
h t t p : / / w w w. g e o c i t i e s . c o m / A t h e n s / C re t e / 1 0 8 1 /
default.htm
ROBERGE, Claire
A-18
Université de Québec à Montréal (UQAM)
CANADA
Publications
Roberge, Claire, (à venir), “Les outils de la CMO dans
une expérience de séminaire en vidéoconférence :
concurrence ou complémentarité?” Actes du colloque : La communication médiatisée par ordinateur : un
carrefour de problématiques, dans le cadre du 69e
congrès de l’association canadienne-française pour
l’avancement des sciences, à Sherbrooke, les 15 et
16 mai 2001.
Tremblay, Gaëtan et Claire Roberge (2000) “Le projet
GPB, séminaire à distance expérimental entre
Grenoble, Montréal et Paris de janvier à avril 2000”,
UQÀM.
Roberge, Claire (2000) “The GPB project; A successful PhD seminar using videoconference in real time
and a list to communicate between the classes”,
proceedings of ED-MEDIA 2000, World Conference
on Educational Multimedia, Hypermedia &
Telecommunications, AACE, p. 121.
Participation à des colloques et conférences
“Les outils de la CMO dans une expérience de séminaire en vidéoconférence : concurrence ou complémentarité?” Colloque La communication médiatisée
par ordinateur : un carrefour de problématiques
dans le cadre du 69e congrès de l’association canadienne-française pour l’avancement des sciences, à
Sherbrooke, les 15 et 16 mai 2001.
Présentation Poster-Demo d’un rapport préliminaire
sur le séminaire expérimental, le projet GPB, lors du
colloque Ed-Media 2000, World Conference on
Educational Multimedia, Hypermedia & Telecommunications, le 29 juin, 2000.
Réalisations
Stage à Paris 13, au LabSic, sous la supervision de
Pierre Mœglin, d’une durée de deux mois à l’hiver
2001. Étude sur mon sujet de thèse : L’industrialisation de la formation et la diversité culturelle.
Recherche (en tant qu’assistante de recherche de
Gaëtan Tremblay au GRICIS) sur Internet sur les
appellations du terme campus virtuel pour vérifier
les distinctions dans les significations et applications de chaque site. Classement du terme en
différentes catégories. Écriture d’un rapport pour le
GRCIS, 1999.
Assistante de recherche pour Jacques Rhéaume,
professeur à l’UQÀM, hiver 1998. Interviews de délégués sociaux pour vérifier l’ampleur que pouvait
prendre ce rôle de délégué social dans leur quotidien.
3675A Hôtel-de-Ville
Montréal
P. Québec
H2X 3B9
[email protected]
ROBINSON, Gertrude J.
TR-4
McGill University
CANADA
B.A. (Swarthmore College); M.A. (University of
Chicago); PhD (University of Illinois, Urbana)
Professor Emeritus, Past Director Graduate Program
in Communications, McGill University.
Editor Canadian Journal of Communication.
Teaching and Research
History/Theory of Communication; Media Industries
and Globalization; Media and Gender; Political Com munication; International Communication Issues;
Canadian Cultural Industries.
Awards
Phi Beta Kappa; Kappa Tau Alpha; Gannett Center
for Media Studies Senior Fellow (Columbia University); Senior Fellow, Center for Research in Women’s
Studies and Gender Relations (U. Of British Columbia; Marie Jahoda Professor (University of Bochum).
SSHRC Strategic Grant Women and Social Change
(1994-1997); FCAR Research Grant on media coverage of the l980 Referendum; UNESCO evaluation of
the Communication Division; Dodi Robb prize for
contributions to the Study of Women and the media;
Canadian Who’s Who (1998); Dictionary of International Biography (Cambridge) 26th Edition l998;
Woman of the Year Award in Communications
(YWCA, Montreal 2001).
Associations
Chair, International Div. Assoc. for Education in
Journalism and Mass Comm (AEJMC); President
Canadian Communication Assoc. (1983); Executive
Comm. Vice Pres. Treasurer International Assoc. for
Media and Communication Research (IAMCR) (19821999).
141
Publications
9 books and over 50 articles in Journalism Quarter ly;
Gazette;Mass Communication Review Yearbook; Journal
of Communication;Canadian Journal of Communication;
Communication et Information; Communications;
Jahrbuch Arbeit,Bildung,Kultur; Publizistik.
Southam Lecture: “Remembering our Past: Reconstructing the Field of Canadian Communication
Studies.” Canadian Journal of Communication.25:1,
(Winter 2000). 105-127.
Constructing the Quebec Referendum:French and English
Media Voices. Toronto, U. of Toronto, 1998.
“East Germany” in David Paletz (Ed) Glasnost and
After. Cresskill, Hampton Press. 1994, 169-93, with
D.Siext.
Women and Power: Canadian and German Experiences.
Montreal: Goethe Institute. 1990.
News Agencies and World News in Canada, the United
States and Yugoslavia: Methods and Data. Fribourg:
Univ. Press. 1981. 225 pp.
Tito’s Mave ri ck Media: The Politics of Mass
Communication in Yugoslavia. Urbana: U. of llinois
Press. 1977. 265 pp.
Art History and Communication Studies
McGill University
853 Sherbrooke St.W. Montreal,
P. Que.
H3A 2T6
Email: [email protected]
142
ROGERS, Everett M.
TR-5
University of New Mexico
USA
Everett M. Rogers is Regents’ Professor, Department
of Communication and Journalism, University of
New Mexico. He has been teaching in universities
and conducting scholarly research for the past 44
years. He has served on the faculty of Ohio State
University, Michigan State University, University of
Michigan, Stanford University, University of
Southern California, and the University of New
Mexico. Rogers is particularly known for his book
Diffusion of Innovations, published in l995 in its
fourth edition. Rogers has conducted research
projects on various aspects of the diffusion of
innovations in Colombia, India, Korea, Indonesia,
Thailand, Brazil, Nigeria, and Tanzania, and in Iowa,
Ohio, and Kentucky. He has taught in Germany,
France, Mexico, Ecuador, Singapore, and Colombia.
Rogers has recently authored or co-authored books
on the history of communication study, technology
transfer and the rise of technopolises, organizational aspects of health communication campaigns,
media agenda-setting, intercultural communication,
the entertainment-education strategy, and the role
of the informatization strategy in India’s development.
Rogers directs research on technology transfer from
government R&D laboratories in New Mexico and
Japan, the role of university-based research centers
in creating and transferring technological innovations, and the role of research universities in
technology transfer. Rogers is a Faculty Associate in
the University of New Mexico’s Center for Alcohol,
Substance Abuse, and Addictions (CASAA), where
he is involved in research on the effects of programs
to prevent drunk driving in New Mexico, with
emphasis on cultural factors in such behavior
change. Rogers is also appointed by courtesy in the
UNM Cancer Research Center, where he is
investigating the role of the Internet in delivering
nutrition information for cancer prevention in
northern New Mexico and southern Colorado,
particularly to Hispanics and Native American
people. Rogers directed an investigation of the
effects of an entertainment-education radio soap
opera in Tanzania, “Twende na Wakati” (Let’s Go
with the Times), on family planning adoption and
HIV/AIDS prevention from 1993 to 1999. Rogers is
also appointed by courtesy in the UNM Center for
Prevention Research, where he leads a CDC-funded
research project assessing the effects of ten
research projects on health policy and practice.
While Rogers was chair of the Department of
Communication and Journalism at the University of
New Mexico (1993-1997), he led the establishment of
a new doctoral program, which offers a specialty in
intercultural communication.
In 1996, Rogers received an honorary doctorate
from the Ludwig-Maximilians University of Munich,
and in 1998 he was named the Wee Kim Wee
Professor of Communication Studies at the Nanyang
Technological University in Singapore. In 2000 and in
2001, Rogers was the Nanyang Professor in the
School of Communication Studies at Nanyang
Technological University.
RUSSILL, Chris
A-5
Pennsylvania State University
USA
Chris Russill is a doctoral candidate and instructor
in the College of Communication at Pennsylvania
State University, where he teaches communication
theory. His interests include international communication (especially Canadian-US relations), the role
of science and the university in society, and the
philosophy of language. At the moment, he is
working on a pragmatist theory of communication.
905L West Aaron Drive
State College
PA,USA
16803
[email protected]
bios
SALDUONDO, Jorge Luis
A-15
Universidad Nacional Del Centro de la Provincia de
ARGENTINA
Miembro Investigador del Proyecto EEDUCOM
Buenos Aires (UNICEN), Argentina
Profesor del Area de comunicación institucional en
las Cátedras “Diagnóstico y Planificación de la
Comunicación/Comunicación Institucional” y “Comunicación y Educación” y en las Asignaturas:
“Informática y Sociedad” y “Didáctica Especial de la
Comunicación” – Licenciatura y Profesorado en
Comunicación Social (UNICEN)
Magister en ciencias de la educación. Mención
diseño de instrucción. Pontificia Universidad Católica de CHILE. Facultad de Educación. Graduado
Enero-2001. Tesis: “Pensando los modos de comunicación en el aula cuando se utiliza el libro de texto.”
Pontificia Universidad Católica de Chile. Facultad de
Educación, Jun. 2000. Director: Magister en Comunicación, David Leiva G. UNAM, México. Dictamen:
Distinción Máxima.
Licenciado en comunicación social Universidad
Nacional del Centro de la Provincia de Buenos Aires
Facultad de Ciencias Sociales, Olavarría, Pcia. Bs.As.
Argentina. Sobresaliente (publicable).
Becas obtenidas
Beca de postgrado en el exterior para profesionales
jóvenes. Ministerio de Cultura y Educación de la Nación Argentina. Programa de Formación y Capacitación para el sector Educación. Secretaría de
Programación y Evaluación Educativa. (PROFOR).
Tercera Convocatoria l998/1999, becas para realizar
maestrias en Universidades del Exterior.
E-Mail: [email protected]
SANCHEZ-RUIZ, Enrique E.
A-9 (président)
University of Guadalajara
MÉXICO
PhD, Education and International Development,
Stanford University (1984).
M.A., Communications and Development, Stanford
University (1980)
Licenciado in Communication Sciences, ITESO
(1976)
President (1987-1989), Asociación Mexicana de
Investigadores de la Comunicación (AMIC). (Mexican
Association of Communication Research)
President (1992-1995), Asociación Latinoamericana
de Investigadores de la Comunicación (ALAIC).
(Latin American Association of Communication
Researchers)
Currently, Professor, Department of Social Communication, University of Guadalajara.
Member since 1984 of the National System of
Scientific Researchers; Scholarship and distinction
granted by the Mexican Federal Government to
productive scientific researchers.
Main publications
Comunicación Social, Poder y Democracia en México
(Social Communication, Power and Democracy in
Mexico). Guadalajara: Universidad de Guadalajara
(with Pablo Arredondo), 1986.
Requiem por la Modernización. Perspectivas Cambiantes
en Estudios del Desarrollo (Requiem for Modernization. Changing Perspectives in Development
Studies). Guadalajara, Universidad de Guadalajara,
1986.
Centralización, Poder y Comunicación en México
(Centralization, Power and Communication in
Mexico). Guadalajara: Universidad de Guadalajara,
1987.
La Investigación de la Comunicación en México:Logros,
Retos y Perspectivas (Communication Research in
Mexico: Achievements, Challenges and Perspectives) (Editor). Mexico: EDICOM/U. de G., 1988.
Teleadicción Infantil:¿Mito o Realidad? (Children’s TVAddiction: Myth or reality?) (Editor). Universidad de
Guadalajara, 1989.
Prensa y Poder en Guadalajara. (Press and Power in
Guadalajara) Universidad de Guadalajara, 1992 (with
Gilberto Fregoso P.).
Medios de Difusión y Sociedad. Notas Críticas y
Metodológicas (Media and Society. Critical and
Methodological Notes). Universidad de Guadalajara,
1992.
Tendencias de la Investigación sobre televisión en
México, 1950-1990 (TV research trends in Mexico,
1950-1990). Universidad de Guadalajara, 1993.
Investigar la Comunicación:Propuestas Iberoamericanas
(Communication
Research:
Ibero-American
Proposals) (Editor, with Cecilia Cervantes). ALAIC/
Universidad de Guadalajara, 1994
Bye bye Lùmiére. Investigación sobre cine en México
(Bye bye Lùmiére. Film Research in Mexico) (Editor,
with Eduardo de la Vega). Universidad de
Guadalajara, 1994.
Televisión y Mercados. El caso mexicano (Television
and Markets. The Mexican Case) (coauthor, with
Francisco Hernández L.) Universidad de Guadalajara,
2000.
Most of these are regarded as important either textbooks or research references in the field in several
Latin American countries. Besides these and other
co-authored books, Sánchez Ruiz has written over
sixty research articles for Mexican and Latin American journals. A few of his articles have been
translated into English, French and Portuguese.
143
SCHWEITZER, Laëtitia
A-9
Université Stendhal Grenoble 3
FRANCE
2000-2001 1ère année de thèse en sciences de
l’information et de la communication, sur le sujet
“contrôle social et technologies de l’information et
de la communication” et sous la direction de
Bernard Miège. Membre du GRESEC et allocataire
monitrice à l’Université Stendhal Grenoble III,
Institut de la Communication et des Médias.
Communication en août 2001 à la Summer School,
Westminster.
1999-2000 DEA en sciences de l’information et de la
communication (mention très bien) sous la
direction de Bernard Miège à l’Université Stendhal
Grenoble III.
1998-1999 Maîtrise en sciences de l’information et de
la communication (mention bien) à l’Université
Stendhal Grenoble III. Mémoire ayant pour sujet le
graffiti (graffs et tags) sous la direction de Daniel
Bougnoux. Publication en juillet 1999 d’un article sur
le rap dans la revue Esprit.
Chargée de cours auprès de l’association Californie
Rhône-Alpes avec un public d’étudiants californiens
en Deug option communication à l’Université
Stendhal.
Apt.n°1,22 avenue du 8 mai 1945
La Rotonde, 38130 Echirolles
helfephant @ yahoo.fr
144
SÉNÉCAL, Michel
Télé-université, Université du Québec
CANADA
Professeur en communication
UER Sciences, Lettres et Communications
Michel Sénécal est titulaire d’un doctorat en Sciences
de l’information et de la communication de
l’université de Rennes II, France. Depuis janvier 1993,
il est professeur et chercheur en communication à
l’UER Sciences humaines, Lettres et Communications
à la Télé-université, Université du Québec, où il est
responsable d’un programme d’études en analyse
des médias. Au cours de la dernière année, il a été
également professeur invité à l’université Paris 8.
Il a publié nombre d’articles et d’ouvrages en
communication dont Televisones y radios comunotarias. Teoria y practica de una experimentacion social
(Barcelone: Editorial Mitre, 1986); “Democratisation
of the Media : Liberty, Right or Privilege”, in
Communications and Democracy. Ensuring Plurality.
(Penang: Southbound, 1995); L’espace médiatique. Les
communications à l’épreuve de la démocratie
(Montréal : Liber, 1995); “L’interactivité mène-telle à
la démocratie?” in L’explosion médiatique:Quo Vadis?
(Paris, Le Courrier de l’UNESCO, février 1995);
Médias, technologies et réseaux. De la camera obscura
aux balises de l’inforoute (Sainte-Foy : Télé-univesité /
PUQ, 1996); “La part réduite de l’appropriation
collective : vers un déficit démocratique de l’espace
médiatique ?” in Vers une citoyenneté simulée. Médias,
réseaux et mondialisation (Bordeaux : Éditions
Apogée, 1999). Ses travaux de recherches portent
sur les stratégies des acteurs sociaux dans
l’appropriation de l’espace médiatique et, plus
particulièrement, sur la démocratisation citoyenne
des technologies de communication dans le
contexte de la mondialisation.
En tant que praticien des médias, au cours des vingt
dernières années, il a signé ou collaboré à la
réalisation de plusieurs productions dans les
domaines de la photographie, de l’audiovisuel et du
multimédia. Il a aussi été amené à contribuer à
divers projets de coopération dans le cadre de
partenariats universitaires internationaux notamment en Afrique et en Amérique Latine.
Télé-université
Université du Québec
4750 avenue Henri-Julien, bureau 100
Montréal (Québec) Canada
H2T 3E4
Téléphone : (514) 840-2747 poste 2282
Télécopieur : (514) 842-2160
SHADE, Leslie Regan
A-24
University of Ottawa
CANADA
Leslie Regan Shade is currently an assistant
professor in the Department of Communication at
the University of Ottawa where she teaches courses
on the social, policy, and ethical dimensions of ICTs.
Her recent publications include Gender, Community
and the Social Construction of the Internet (Peter Lang
Publishing), and E-Commerce vs. E-Commons:
Communications in the Public Interest, edited with
Marita Moll for the Canadian Centre for Policy
Alternatives. She has also edited a book with Sherry
Ferguson, Civic Discourse and Cultural Politics in
Canada:A Cacophony of Voices, due out from Ablex in
2002. She is the editor of the ACM journal, Computers
& Society. Currently she is a Research Collaborator
on a SSHRC-funded project titled “Everyday Uses of
Networked Technologies”, with Andrew Clement,
Principal Investigator, of the Faculty of Information
Studies, University of Toronto. Shade received her
PhD from McGill University’s Graduate Program in
Communication in 1997, and her MLS from UCLA and
BA in Communications from UC-San Diego.
554 King Edward Ave.
Ottawa
Ontario
K1N 6N5
Tel:613-562-5800 x3827
[email protected]
bios
SPIES, Virginie
A-8
Universités d’Avignon et Paris III
FRANCE
Laboratoires de recherches
Membre du Laboratoire Culture et Communication
de l’université d’Avignon et des Pays du Vaucluse.
Chercheur associé au CEISME (Centre d’étude des
images et des sons médiatiques) dirigé par François
Jost, Paris III.
Publications
Ouvrages collectifs
“Un “drôle” de regard réflexif : quand Les Guignols de
l’info parlent du PSG”, in Sports et télévision (ouvrage
coordonné par Bernard Leconte et Pierre Gabaston),
L’Harmattan, Coll. Communication et Civilisation,
Paris, 2000.
“De l’antenne à l’écran noir. La construction
médiatique de la mort de La Cinq”, in Entreprises et
médiatisation (ouvrage coordonné par Jacques
Walter), L’Harmattan Coll. Communication et
Civilisation, Paris, À paraître, 2001.
Articles
“De Télés-dimanche à TV+ : Les stratégies de discours
d’une réflexivité orientée”, in Champs Visuels n° 9,La
télévision au miroir (2), L’Harmattan, 1998.
En collaboration avec Pierre Beylot, “Dix-huit mois
d’Arrêt sur images”, in Champs Visuels n° 9, La
télévision au miroir (2), L’Harmattan, 1998.
En collaboration avec Pierre Beylot, “Marc-Olivier
Fogiel : Le monde de la télévision à travers ceux qui
le font”, entretien in Champs Visuels n° 8,La télévision
au miroir (1), L’Harmattan, 1998.
“Le discours auto-promotionnel à travers les émissions réflexives”, in Les cahiers du Circav n°11,Cinéma
et Télévision Jeunes Chercheurs d’ici et d’ailleurs,
GERICO, Lille, 1999.
“De l’autre côté du miroir… Une critique de la
télévision par elle-même?” in Médiamorphoses n° 1,
INA, janvier 2001.
“Les Guignols de l’info – Le mélange de genres à son
paroxysme”, actes du colloque d’Aix en Provence,
Télévision, question de formes, mai 2000. À paraître,
2001.
Livres à paraître
“La télévision au-delà du miroir – Énonciation et histoire des émissions réflexives”, ouvrage en préparation
– Publication de la thèse – L’Harmattan, Coll.
Audiovisuel et Communication. À paraître, premier
trimestre 2002.
“Les rapports entre Internet et télévision” (Titre
provisoire), Ouvrage en préparation. Éditions De
Boeck Université/INA. Collection Médias Recherches. À paraître, fin de l’année 2002.
Multimédia
La promesse des genres, multimédia conçu par le
CEISME, sous la direction de François Jost, avec
Marie-France Chambat-Houillon, Santiago Santos
Zunzunegui, Virginie Spies, et réalisé par Vincent
Prost de l’Inathèque de France.
3 place Saint Pier re
84000 Avignon
Tel. : 04 90 82 30 84 cell. : 06 85 42 06 83
[email protected]
THELLEN, Stéphane
A-23
CANADA
Stéphane Thellen a complété une maîtrise en sociologie à l’Université du Québec à Montréal sous la
direction de Jean-Guy Lacroix. Son mémoire a pour
titre : Nouvelles technologies éducatives : idéologie d’un
couplage inédit. Assistant de recherche au Groupe de
recherche sur les industries culturelles et
l’informatisation sociale (GRICIS), il s’intéresse à
l’introduction des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) dans le
système éducatif. Il a présenté des communications
scientifiques aux colloques La citoyenneté à la croisée
des chemins : une société de l’information pour qui ?,
organisé par le Ministère du Patrimoine canadien,
London (Ontario), octobre 1999 et au 69e colloque
de l’ACFAS (association canadienne française pour
l’avancement de la science), Sherbrooke, mai 2001. Il
a collaboré à la rédaction et à la direction d’un
ouvrage collectif portant sur l’Université dans un
contexte de mondialisation intitulé : L’essor de nos
vies : parti pris pour la société et la justice, Lanctôt et
Société, 2000. Dans le cadre d’un projet de
coopération internationale sur la mise en place des
autoroutes de l’information dans les secteurs de la
santé et de l’éducation, il a réalisé pour le Laboratoire des sciences de l’information et de la
communication (LabSic), Université Paris Nord
(Paris XIII) un rapport de recherche sur La mise en
opération de VisioUniversité dans un contexte
d’industrialisation de l’éducation, sous la direction de
Pierre Mœglin, décembre 1997. Plus récemment, il a
réalisé une recherche pour la Fédération Étudiante
des Universités du Québec (FEUQ) dont le rapport,
NTIC et Université : Quelques réflexions pour sortir du
nouvel ordre technologique,pédagogique et économique,
fait état. Il a publié des articles dont
“L’Arraisonnement de l’École par les marchands de
technologies”, dans AO! Espace de la parole, Vol. VI –
n° 3, automne 2000; S. Thellen et al. “L’université…champ miné du capital : À la guerre comme à
la guerre”, dans Rebelles, automne 2000. Son
implication dans différents groupes sociaux (à titre
de membre actif de l’Opération SalAMI, de
l’Association des étudiantes et des étudiants aux
études avancées de sociologie de l’UQAM et à titre
d’animateur de différents “ateliers d’éducation
populaire” en vue du Sommet de Amériques) a
toujours été réalisée dans le souci de promouvoir
une plus grande démocratisation des enjeux
touchant l’éducation.
145
Représentant de l’AGESSHALC-UQAM en ce qui a
trait à l’usage des technologies de l’information et
des communications
1939 Panet
Montréal
(Qué)
H2L 3A1
[email protected]
TOTSCHNIG, Michael
A-21
CANADA
Doctorant en communication à l’Université du
Québec à Montréal, Michael Totschnig a obtenu une
maîtrise en études théâtrales à l’Université de
Vienne (Autriche). Il est membre du Groupe de recherche sur les médias (GRM). L’enjeu de sa
recherche doctorale consiste à élaborer un cadre
théorique pour une description sémiotique des
pratiques communicationnelles médiatisées par
ordinateur. Celui-ci devrait permettre de décrire les
relations entre l’architecture des systèmes informatiques et les espaces sociaux dans lesquels ils sont
utilisés. Son intérêt porte particulièrement sur le
logiciel libre en tant que plate-forme d’un espace
public numérique.
Publications et communications récentes
TOTSCHNIG, M. (à paraître). “Les standards ouverts
de l’informatique et l’espace public numérique”,
COMMposite, v2001.1, http://COMMposite.org.
GEORGE, É.; TOTSCHNIG, M. (2001) “20 ans de CMO
– Dialogue sur l’histoire d’un concept et d’un champ
de recherche”, communication présentée au colloque “La communication médiatisée par ordinateur : un carrefour de problématiques”, 69e Congrès
de l’ACFAS, Université de Montréal, mai 2001.
TOTSCHNIG, M. (2000). “Des standards d’encodage
ouverts : une condition préalable à une communication démocratique?”, communication présentée
au colloque de l’Association Québécoise de Communication, 68e Congrès de l’ACFAS, Université de
Montréal, mai 2000.
TOTSCHNIG, M. (2000). “Computer-supported learning and free software”, communication présentée au
colloque Learning 2000: Reassessing the Virtual
University, Virginia Polytechnic Institute and State
University. Roanoke (VA), septembre 2000.
[email protected]
http://www.er.uqam.ca/nobel/d364101/
146
TREMBLAY, Gaëtan
A-7 – TR-1 – Séance d’ouverture
CANADA
Gaëtan Tremblay est actuellement vice-doyen à la
recherche de la Faculté Lettres, Langues et Communications de l’Université du Québec à Montréal. Il est
également codirecteur du groupe de recherche
interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société (GRICIS) et président du Research
Committe on Culture, Communication and Knowledge of the International Sociological Association.
Docteur en psychologie sociale de l’Université
Louis-Pasteur de Strasbourg, il est professeur au
département de communications de l’UQAM depuis
1974. Il y a occupé diverses fonctions (directeur de
département, directeur de la maîtrise, directeurfondateur du doctorat conjoint en communication).
Il a été rédacteur en chef associé de la revue
internationale de langue française Technologies de
l’information et société (TIS) de 1988 à 1997. Il poursuit
depuis une vingtaine d’années des recherches sur
les politiques publiques de communication,
l’évolution socio-économique des industries de la
culture et des communications et l’émergence de la
société de l’information. Il a également effectué des
travaux d’analyse comparée des systèmes de
radiodiffusion et de télécommunications dans
divers pays. Il a collaboré avec des chercheurs de
plus d’une dizaine de pays différents.
Gaëtan Tremblay a été professeur ou conférencier
invité dans une vingtaine d’universités en Amérique
du Nord, en Europe et en Amérique latine.
Il a publié une dizaine de livres en collaboration,
dont Télévision : la deuxième dynastie (1991), De la
télématique aux autoroutes électroniques.Le grand projet
reconduit (1994), The Information Society and the
Cultural Industries Theory (1997), et Autoroutes de
l’information et dynamiques territoriales (1998) pour
lequel il a reçu le prix Communication et Société en
1999. Il a également signé plus d’une centaine
d’articles de revues et de chapitres de livres. Parmi
les plus récents :
Tremblay, G., “The Information Society: From
Fordism to Gatesism”, in Regulationist Perspectives on
Fordism and Post-Fordism, Regulation Theory and the
Crisis of Capitalism, Bob Jessop editor, Edward Elgar
Publisher, Cheltenham, UK – Northampton, MA,
USA, 2001, pp. 392-413.
Tremblay, G., “Les entreprises d’information, de
communication et de divertissement : à grands pas
vers la convergence”, Québec 2001.Annuaire politique,
social,économique et culturel, Montréal, Fides, 2001,
pp. 501-504.
Miège, B., Tremblay, G., “Pour une grille de lecture
du développement des techniques de l’information
et de la communication”, Sciences de la société, n°47,
mai 1999, pp. 9-22.
Mœglin, P., Tremblay, G., “Campus virtuel. Les
avatars de la convergence”, Sciences de la société,
n° 47, mai 1999, pp. 91-107.
Mœglin, P., Tremblay, G., “Campus virtuel, marché
réel”, Sciences de la société, n° 47, mai 1999, pp. 109122.
bios
VENNE, Michel
TR-1
Le Devoir
CANADA
Michel Venne est directeur de l’information au quotidien Le Devoir où il a été également éditorialiste de
janvier 1996 à juin 2001. Il a été, pendant 10 ans,
correspondant parlementaire à l’Assemblée nationale pour le même journal ainsi que, précédemment,
pour l’agence la Presse canadienne. Monsieur Venne
détient une formation en communication et en
science politique. En 1999, il a dirigé la publication
de l’ouvrage Penser la nation québécoise. Il est l’auteur
de deux ouvrages publiés aux éditions de l’INRS
Culture et Société, un essai sur l’autoroute de
l’information, Ces fascinantes inforoutes, publié en
1995 et un essai sur la protection des renseignements personnels au Québec, Vie privée et démocratie
à l’ère de l’informatique, en 1994. Monsieur Venne a
été lauréat du Prix Michener (1997) et du Prix Judith
Jasmin, mention presse écrite (1993), pour la
publication de deux enquêtes portant sur
l’utilisation des renseignements personnels par
l’État québécois.
VIDAL, Geneviève
A-3
Université Paris Nord/Paris 13
FRANCE
Travaux (extrait)
“Musée des sciences en ligne : votes et messages
électroniques”, Colloque La communication de
l’information scientifique, Université de Montpellier
I, 4-5 mai 2001, co-auteure Agnès Parent
“La presse électronique : le cas d’Internet Actu”,
Séminaire de la revue Terminal et des associations
Creis, Iris, Vecam, Université Jussieu, Paris, mai 2001
Etude qualitative des usages de l’Internet par les
jeunes à la Cyberbase de Saint-Denis. Caisse des
Dépôts et Consignations, Cité des Sciences et de
l’Industrie (CSI), LabSIC – Université Paris Nord,
2000
“Les images de musées sur l’Internet : entre médiation et médiatisation”, Champs Visuels n° 14,
L’Harmattan, 2000, p146-165
“L’appropriation sociale du multimédia de musée.
Les interactions entre pratiques de musée et de
multimédia de musée”, Thèse de Doctorat, sous la
direction de Jean-Pierre Balpe
Jury : Jean-Pierre Balpe (Paris VIII), Josiane Jouët
(Paris II, rapporteur), Daniel Jacobi (Avignon,
rapporteur), Serge Proulx (UQAM, président)
Soutenue le 10 décembre 1999, à l’Université Paris
VIII, Saint-Denis – France
“Vers une banalisation de l’accès aux musées sur
l’Internet ?”, Usages et services des télécommunications
à l’heure de l’Internet, colloque ICUST, Arcachon, 1999,
p226-235
“Mygale-bêta : crise et décision sur l’Internet”,
Terminal n° 78, 1999, L’Harmattan, pages 51 à 77
“L’interactivité et les sites Web de musée”, Publics et
Musées n° 13, 1998, PUL, p89-107
“Vers les musées numérisés : de la visite à la navigation”, COMMposite v98.1, 1998, en ligne http://
commposite.uqam.ca/98.1/articles/vidal.htm
“Discours des musées sur les technologies de
l’information et de la communication”, Informatisation et anticipation -Entre promesses et réalisations,
Colloque CREIS, Strasbourg, 1998, pp. 233-248
“Où mènent les autoroutes?”, Réseaux n° 84, CNET,
1997, pages 149 à 162, co-auteur Éric George
Enquête sur les projets et réalisations multimédia
des musées européens, “Expériences et besoins des
utilisateurs”, Etude MAGNETS, DGXIII de la
Commission Européenne, Vidéomuseum, Paris, 1995
Université Paris Nord/Paris 13 – LabSIC
Département des Sciences de la Communication
Avenue Jean-Baptiste Clément
93430 Villetaneuse – France
[email protected]
WATANABE, Tomoaki
A-22
USA
Research Interests
Sociology of Information Society
Theories of Postmodernism, Urbanism, and Capitalism
Telecommunications Industries and Policies
Degrees Earned
M.A. in Telecommunications, September, 2000,
Department of Telecommunications, Indiana University at Bloomington
B.A. in Environmental Information, March, 1995, Faculty of Environmental Information, Keio University,
Tokyo, Japan.
Teaching and Other Experiences
January 2000 – present, Associate Instructor,
Department of Telecommunications, Indiana
University at Bloomington. (Teaching TEL 207
Telecommunications Management and Industr y.)
Worked for various profit, non-profit, and academic
projects related to innovative uses of new
communications technologies.
Major Refereed Publications
Journals
Watanabe, T. & Kim, J. (2001). Universal service
policy in digital convergence era. *# InfoCom
Review, No 25. June 2001.
Kim, J.; Watanabe, T. & Mizuno, K.(2000). Open
access issue of broadband network: A study of contemporary U.S. telecommunications policy issue. *
InfoCom Review, No23, pp. 67-79, Nov 2000.
Conferences
2001
The Rhetoric of Free Market as an American Strategy: An analysis of Internet governance. # Association of Internet Researchers (AoIR), Minneapolis,
MN. with Kim, Junghoon.
147
Network Form of Culture on the Internet: A case
study of file-exchange applications. *# Japan
Information-Culture Society, Iwate, Japan with Kim, J.
Impact of Commercialization on the “Internet Culture.” *# Japan Information-Culture Society, Iwate,
Japan with Kim, J.
Two paths to innovation: Entrepreneurial city
versus user-driven innovation. # “Digital Communities 2001: Cities in the Information Society,”
Chicago, IL.
Changing Internet governance in a global era: A case
study in domain name politics. # “2001 Bugs.
Globalism and Pluralism,” Montreal, Canada.
with Kim, J.
The rise of peer-to-peer communication in the U.S.:
The advent of the “network society”? # ETHICOMP
2001, Gdansk, Poland.
Contemporary capitalism and cultural diversity: a
media theory approach. # American Sociological
Association (ASA), Anaheim, CA.
Urban Hierarchy in the Information Society: relations between information industries and decentralization.
The Association of American Geographers (AAG),
New York, NY.
2000
Should broadband networks be ‘common property’? : A comparative analysis of broadband network
policy between the U.S. and Japan, The International
Association for the Study of Common Property
(IASCP), Bloomington, IN.
with Kim, J.
* – in Japanese
# – forthcoming. the title of the publication may
change
PhD student and Associate Instructor
Department of Telecommunications
441 S. Dunn St., Apt.#2
Bloomington,IN , 47041
USA
[email protected] (present address)
[email protected] (semi-permanent address)
148
WILSON, Kevin G.
Télé-université
CANADA
Kevin G. Wilson est professeur de communication à
la Télé-université où il est responsable du programme de Baccalauréat en communication depuis
sa création en 1988. (La Télé-université est l’établissement spécialisé en formation à distance du réseau
de l’Université du Québec.) Son champ de spécialisation est l’analyse des technologies de communication. Ses intérêts de recherche actuels portent sur la
problématique de la déréglementation des télécommunications (aspects politique, économique et
réglementaire). Il compte parmi ses publications récentes : Du monopole à la compétition : La déréglementation des télécommunications au Canada et aux
États-unis (PUQ 1999) et Deregulating Telecommunications (Rowman & Littlefield 2000).
YAGIL, Limore
A-6
Universités de Haïfa et Ben-Gurion
ISRAËL
Éducation
1992 – Doctorat ès Lettres de l’Institut d’Etudes
Politiques à Paris.
1994 – Agrégé en Histoire.
1998 – M.A en Science de l’Information.
Fonctions
Maître de conférences au département de Sciences
Politiques à l’université de Haïfa et au département
de communication à l’université de Ben Gurion.
Chercheuse au Centre Burda de Communication à
l’université de Ben-Gurion.
Utopie de “l’Homme nouveau” : analyse du discours
en tant que système de représentation et des enjeux
politiques, sociaux et culturels au XX° siècle.
Manipulation de l’information par les nouveaux
médias.
Citoyenneté et identité culturelle en Europe et au
Canada.
Les nouvelles facettes du négationnisme – révisionnisme historique au XX° siècle.
Nouveaux enjeux culturels, politiques et sociales
des réseaux de l’Information.
Violence, citoyenneté et identité nationale sur le
Net : nouvelles menaces pour les régimes démocratiques et leurs citoyens.
Mémoire de l’histoire, oubli du passé et manipulation de l’information.
Les intellectuels et la politique au XX° siècle.
Liste indicative de publications
Terrorisme et Internet, Édition Trait d’Union, Montréal,
Canada, 2002.
Chrétiens et Juifs en France sous Vichy 1940-1944 :
Désobéissance civile et aide aux Juifs, Paris,
Beauchesne 2002.
L’homme nouveau et la révolution nationale de Vichy
1940-1944, Lille, Septentrion 1997.
Articles
“Holocaust Denial in France since 1945 to 1994”,
Review of The Project for the study of Antisemitism, 1994,
pp. 17-77.
“LÈcole de Cadres de la Chapelle en Servale”,
Guerres Mondiales et Conflits Contemporains,
septembre 1993, n∞ 173, pp. 101-111.
“La Propagande et la formation de l’Homme
Nouveau sous Vichy”, Revue d`Histoire des Guerres
Mondiales et Conflits Contemporains, N° 184, octobre
1996, pp.105-129.
“Les Equipes Nationales et l’Homme Nouveau 19421944”, Guerres Mondiales et Conflits Contemporains, n∞
187, octobre 1996, pp. 93-109.
“La femme nouvelle et la Révolution nationale de
Vichy 1940-1944”, Guerres Mondiales et Conflits
Contemporains, octobre 1997, pp. 27-51.
bios
“La Milice Française”, French Politics and Society,
Harvard University, Winter 1999 Vol. 17, N° 1, pp. 37-56.
“Le Mouvement Redressement Français et l’Homme
nouveau”, Guerres Mondiales et Conflits contemporains,
n° 197, octobre 2000, pp. 129-147.
“L’extrême droite en Belgique et les juifs de 1945 à
1996”, Etudes ethniques, Université Charles De
Gaulle, Lille 3, N° 3, 2000, pp. 81-99.
“Typologie de la résistance sans armes et de l’aide
aux Juifs en Limousin”, Revue d’histoire de la Shoah,
CDJC, Paris, mai-août 2001, pp. 228-266.
“Information Revolution –Myth or Reality” Information and Librarianship, Vol. 24, N° 2, September
1999, pp. 3-12.
“L’utopie de ‘l’Homme nouveau’ : nouvelle méthodologie pour les sciences de l’Homme”, Politics, Revue
de relations internationales, Jérusalem, janvier- mars
2002.
149

2001 BOGUES 2001 BUGS 2001 EFECTOS Montréal, Québec

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