DP Fabien Verschaere - Musée d`art contemporain de Lyon

Transcription

DP Fabien Verschaere - Musée d`art contemporain de Lyon
Fabien Verschaere
Seven Days Hotel
Exposition du 16 février au 29 avril 2007
au Musée d’art contemporain de Lyon
Musée d’Art Contemporain de Lyon
Cité Internationale
81 quai Charles de Gaulle - F-69006 Lyon
Renseignements : 00 33 (0)4 72 69 17 17
Fax : 00 33 (0)4 72 69 17 00
Contacts Presse :
Cécile Vaesen / Elise Vion-Delphin
Tél: 00 33 (0)4 72 69 17 05/25
[email protected]
Dessin préparatoire au projet Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
DOSSIER DE PRESSE
Vernissage jeudi 15 février 2007 à 18h
Fabien Verschaere
Seven Days Hotel
du 16 février au 29 avril 2007
Sommaire
Avant-propos
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Seven Days Hotel
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L’exposition
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Fabien Verschaere
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Liquid Architecture
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Informations pratiques
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“Seven Days Hotel pourrait être le titre d'un polar, en fait c'est une proposition de
mise en scène entre imaginaire et réalité.
Dans 7 pièces d'un hôtel féerique ou cauchemardesque, l'histoire d'un enfant
malade allant, par le biais d'une princesse, à la rencontre du monde.
7 jours, 7 ans, 7 siècles, la durée que le monde veut bien nous donner pour réaliser
nos rêves et pour que le monde soit à notre image.“
Avant-propos
Fabien Verschaere
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Seven Days Hotel
Né en 1975 à Vincennes, Fabien Verschaere est diplômé de l'Ecole Nationale
Supérieure des Beaux-Arts de Paris et détenteur d'un Master de l'Ecole des Beaux-Arts
de Nantes. Passionné par le dessin et l'aquarelle depuis son enfance marquée par de
longs séjours à l'hôpital, où il découvre, l'enfermement et la différence, il développe
un imaginaire fantasmatique rassemblant tous les éléments du conte de fées, du rêve
d'enfant avec ses charmes et ses ombres. Grand lecteur de BD, il s'évade alors dans
un monde qu'il crée à sa mesure, dépassant ainsi les démons de la maladie tout
comme la violence du regard des autres. Pour cela il s'inspire de l'univers du dessin
animé mais aussi de l'imagerie rock pour engager un combat dont les armes seraient
avant tout sensibles.
L'artiste travaille de ce fait à partir de son propre corps, nous exposant dans ses mises
en scène démesurées ses complexes et ses fantasmes. Posant la question de la valeur
des symboles et de l'identité que peut véhiculer une image de soi au regard d'autrui,
on peut dire que son travail a une fonction salvatrice : "Je ne sais pas si l'art est venu
à moi ou moi à l'art mais cela est et était une nécessité réelle et vitale pour le déroulement de mon existence".
Dès ses débuts, l'artiste expose des aquarelles ambiguës, aussi enfantines que dérangeantes. Croisant contes de fées et monde fantastique, Fabien Verschaere peuple son
univers artistique de diablotins, princesses, sirènes, fantômes et autres figures gorgées
de couleurs à la limite du rêve et de la fable contemporaine. Des histoires prennent
forme, se chevauchant les unes les autres dans des installations picturales ou sculpturales qui, si elles laissent libre cours à une imagination débridée, n'en portent pas
moins un regard acéré sur le monde.
Aujourd'hui, il utilise une grande diversité de matériaux et techniques (installations,
peintures, céramiques et vidéo) pour matérialiser un univers grinçant, habité de créatures étranges mêlant allusions au désir et à la souffrance. Chacun de ses projets est
l'occasion d'une multitude de récits en images offerts au public à travers un parcours
poétique. On sent dans l'œuvre de Fabien Verschaere, un appétit frénétique de vivre,
d'aimer, de savourer, se conjuguant avec un sens du tragique, du macabre aboutissant en un imaginaire dionysiaque à la fois ludique, émouvant, qui finalement n'est ni
plus ni moins que celui de la vie avec son cynisme étroit et son ampleur métaphysique.
Questionnement sur l'identité et humour noir : tels sont les fondements de la création
d'un artiste qui pourrait bien être l'héritier de Topor et de Dietman. Fabien Verschaere
parvient à impliquer le visiteur, à le transporter dans un univers poétique
faussement naïf où les fantasmes, la douceur, l'ironie et la tendresse, mais
aussi le danger et l'angoisse jouent en contrastes, évoquant la condition
humaine contemporaine.
Seven Days Hotel
Fabien Verschaere est aujourd'hui l'une des figures majeures de la scène artistique
française. Du 16 février au 29 avril 2007, le Musée d'Art Contemporain de Lyon rend
hommage à l'oeuvre onirique et fantastique de cet artiste hors catégorie. L'exposition
de Lyon est une création spécifique révélatrice de ses obsessions, et intitulée Seven
Days Hotel. Plongeant le visiteur dans un monde tour à tour féerique et cauchemardesque, l'artiste transforme l'espace d'exposition en un décor d'hôtel, divisé en 7
chambres, mêlant céramiques, fresques, aquarelles, sons et vidéos.
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Seven Days Hotel (suite...)
Perpétuant cette aventure onirique, avec Seven Days Hotel, il transforme l'espace
du Musée d'art contemporain de Lyon, en hôtel. Au cours de ses nombreux
voyages, l'artiste fréquente souvent ce lieu de transit ; tantôt escale propice au repli
sur soi et à la réflexion intime, tantôt espace de perdition permettant d'assouvir mille
fantasmes. Ici, l'hôtel est un "hôtel-cerveau", un receptacle autant qu'un souvenir de
la bulle hospitalière de son enfance.
Le visiteur est naturellement invité à pénétrer dans l'hôtel par la réception, où il est
d'emblée confronté à des arbres cerveaux et à un diable ressemblant étonnamment
à l'artiste qui fait office de concierge. La visite se poursuit en empruntant un corridor orné de fresque sur lequel donnent sept portes énigmatiques, chacune surmontée d'un numéro en néon. Dans la première chambre, un enfant malade gît sur
un lit d'hôpital ; une perfusion en forme d'arbre en fleurs est le signe d'un retour à
la vie. Suit, un espace onirique à l'atmosphère étrangement poétique, des rideaux
bougent, 150 fées en céramique volent suspendues au plafond, par la fenêtre l'on
aperçoit un film d'animation. Puis le rêve se mue en cauchemar dans la chambre n°
3 où de drôles de DJ chien et chat mixent des disques dans une ambiance quelque
peu psychédélique. Dans la chambre suivante un énorme diable en résine trône
dans une ambiance infernale où clignote au rythme de la musique omniprésente un
inquiétant néon "Devil Time". La chambre qui suit est envahie par une profusion
d'os et de montres -allusions au temps, à la mort et à l'urgence de créer-, au milieu
desquels règnent Mickey et Batman comme pour parachever ce tableau d'apocalypse. Sur des motifs "Flower Power" se découpe, ensuite, une parodie du jugement
dernier. Et c'est avec une Trinité clownesque entièrement plongée dans le noir, que
s'achève ce voyage initiatique en 7 chambres. L'ensemble est sublimé par ses complices de toujours Liquid Architecture, duo rock, qui pour l'occasion créent 7
musiques et 7 chansons, diffusés dans l'ensemble de l'espace d'exposition.
A l'issue de cette déambulation fantasmatique dans le couloir de Seven Days Hotel,
le visiteur ressort immunisé contre la violence du monde, et traverse un cabinet de
dessins où est présenté un conte de fées sous la forme d'un livre enluminé. L'hôtel,
lieu des drames existentiels, - comme le château ou la maison volantes qui
sont souvent présents dans l'univers de Verschaere - sont un passage vers
un au-delà poétique qui ravive notre innocence perdue.
Seven Days Hotel
A chacune de ses expositions, Fabien Verschaere s'empare du lieu qui lui est destiné pour l'envahir de son univers personnel. En 2000, pour l'espace Paul Ricard à
Paris il peuple de céramiques et de fresques en couleurs la totalité de l'espace ; en
2003, pour Once Upon no time il transforme l'espace de la galerie Michel Rein en
monde de fiction enfantine et pour sa première exposition personnelle au CCC de
Tours, intitulée No idea, il choisit de déployer son univers dans l'espace en associant sculptures et dessins ; à la Biennale de Lyon en 2005, son installation prend
la forme d'un théâtre sophistiqué où se côtoient céramiques et création animée.
Toutes ses oeuvres racontent et illustrent une histoire sans fin où ses personnages,
objets, dessins, aquarelles, films forgent un véritable alphabet poétique.
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Fabien Verschaere, Seven Days Hotel
Parcours de l’exposition
La réception
...Le réceptionniste, accueille le
visiteur dans un décor entre imaginaire et réalité...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
Chambre 1
...Un enfant est couché dans un lit
d’hôpital...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
L’exposition
Le corridor
...Sept portes mystérieuses surmontées d’un chiffre en néon s’offrent au visiteur...
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Fabien Verschaere, Seven Days Hotel
Chambre 2
...les rideaux bougent, 150 fées
volent au plafond...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
Chambre 3
...Puis le rêve se mue en cauchemar...
Chambre 4
...Un énorme diable en résine trône
dans un lieu infernal...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
L’exposition
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
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Fabien Verschaere, Seven Days Hotel
Chambre 5
... Mickey et Batman trônent au milieu
d’une profusion d'os et de montres...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
Chambre 6
...Une parodie du jugement dernier se
tient dans un décor aux motifs" Flower
Power "...
Chambre 7
...Entièrement plongé dans le noir, le
visiteur achève son voyage initiatique
par une trinité clownesque...
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
L’exposition
Dessin préparatoire à Seven Days Hotel par Fabien Verschaere
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Fabien Verschaere
Expositions personnelles
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2000
Seven Days Hotel, Musée d’Art Contemporain de Lyon
Copycat, Galica arte contemporanea, Milan.
Show me what you don’t want, galerie Traversée, Munich.
Sexy Fairy, galerie J.B.B., Mulhouse.
Kidding Park, galerie Michel Rein, Paris.
La Sirène du Mississipi, exposition en région Centre (coordination : CCC, Tours).
Emergency Culture, galerie To-b-art, Saint-Barthélémy.
Coming Soon, règlement de contes à Muxuland, Espace Paul Ricard, Paris.
Kasper Time, Campus Galerie der Britsh American Tobacco, Bayreuth.
Shooting for fun, Art Statements Ldt, Hong-Kong.
Coming in Coming out, Centre pour l’Art Contemporain Luigi Pecci, Prato.
I’ve got you under my skin, galerie Draiocht, Dublin.
A Novel for Life, Palais de Tokyo, Paris.
Once upon no time, 49 nights for a poem, galerie Michel Rein, Paris.
No Idea, Centre de Création Contemporaine, Tours.
New Chinon, Hôtel de Ville, Chinon.
Juste, Pour Voir-Dessin(s), Ecole Nationale d’Art et de Design, Limoges.
National Museum, Kinshasa.
Paris-Brooklyn (avec Saâdane Afif), Parker’s Box, New York.
En outre, Centre Culturel Français, Turin.
2006
2005
2003
2002
2001
2000
1999
Notre Histoire, Palais de Tokyo, Paris.
Parcours d’art contemporain, Fontenay-le-Comte.
Nuits Blanches, Paris.
Expérience de la Durée (Magic Travel), 8ème Biennale de Lyon, Lyon.
Expanded Painting, 2ème Biennale de Prague, Prague.
SingulierS, Musée d’Art Contemporain du Guangdong, Canton.
Inhabituel, Fabbrica del Vapore, Milan.
Secret Talking, Biennale de Sélestat, Sélestat.
Statement, galerie Traversée, Munich.
Fragiles, Musée des beaux-Arts de Reims, Reims.
Distant Shores, Parker’s Box, Brooklyn, New York.
Drawing by number = 150, Glassbox, Paris.
3ème Biennale de Montréal, Centre International d’Art Contemporain, Montréal.
Dessins XXL, le Lieu Unique, Nantes.
Breathing space, Parc André Citroën , Paris.
Palais de Tokyo, Paris (opening exhibition).
Traversée, avec M. Mercier, B. Sargevic…, Musée d’art Moderne de la Ville de Paris.
Biennale de Tirana, Galerie Nationale, Tirana.
Nos Rendez-Vous (3)… avec Michel Aubry, Sergio Bellinchon, Jordi Colomer, Guillaume
Paris, galerie Michel Rein, Paris.
Blanches Neiges, « L’Atelier »-Centre National de la Photographie, Paris.
Sincères Félicitations, ENSBA, Paris.
Exposition des Post-Diplômes, galerie Zoo, Nantes.
Prodige, Espace Paul Ricard, Paris.
Académie pour l’Europe, Castello di Rivoli, Turin.
Biographie
Expositions collectives
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Liquid Architecture
Un an après leur premier album Revolution is Over, le duo Liquid Architecture, Audrey Mascina et Jerome
Sans, signe un nouvel opus pop rock en résonance à l'œuvre onirique et psychédélique de Fabien
Verschaere: Seven Days Hotel - Entretien.
Comment a commencé votre collaboration avec Fabien Verschaere ?
Fabien Verschaere nous avait demandé de faire la bande son de la première animation vidéo qu'il a réalisée il y a un an "Magic Travel Take Away". Et depuis nous n'avons eu de cesse d'imaginer de nouveaux
projets ensemble. Une bande son pour une de ses installations, un court métrage. Nos deux univers s'inspirent et créent ensemble une troisième histoire. Notre complémentarité tient au fait que nous ne cherchons pas à nous illustrer réciproquement mais plutôt à révéler les interstices d'un imaginaire contemporain. Nous envisageons chaque chanson comme une histoire et Fabien Verschaere conçoit ses œuvres
comme autant de contes. La personnalité de nos récits respectifs alimente un autre regard et une autre
écoute.
Comment avez-vous développé la musique pour chaque chambre de l'hôtel?
principal dans son périple à travers chacune des chambres. Chaque pièce est comme une étape dans le
parcours d'une vie. Nous avons écrit une réponse aux névroses et aux fantasmes que Fabien Verschaere
a mis en scène dans chacune de ces chambres. On pourrait assimiler ce processus à une réalisation de
clip à l'envers. Nous avions le scénario et le contexte visuel, nous avons imaginé le son et les paroles qui
vont avec.
Quelle est l'ambiance musicale de ce nouvel album ?
Seven Days Hotel s'affirme dans la même urgence que Revolution is Over mais par des chemins détournés.
Nous avons développé et nourrit le format pop de nos premiers morceaux pour le rendre plus rock, poétique, psyché, garage. Les cris de rage et les riffs saturés se sont tranformés en mélodies rythmiques insidieuses et obsessionnelles. Les sons synthétiques, mécaniques, ont disparu pour n'être qu'au service du
traitement des sons électriques. L'instrumentation est plus brute, épurée, même si à certains moments il y a
5 guitares qui jouent en même temps. C'est un album qui sait être rugueux et euphorique, où les textes
ont quitté la protestation urbaine pour revenir à une bulle plus intimiste où la voix cherche moins à se faire
entendre qu'à devenir un élément sonore, rythmique et hypnotique.
Vous êtes tous les deux liés de manière différente à l'art contemporain. Quel est son
influence sur votre musique ?
L'interaction entre la musique, l'art et les images a toujours été une évidence pour nous. Ce sont deux
amants dont la personnalité est complémentaire. Nous renouons les liens naturels qui ont toujours existé
auparavant entre art et musique. Pas comme une relation conceptuelle ni dans une dimension arty, mais
plutôt comme un échange naturel avec des artistes qui eux aussi s'intéressent au son et partagent le désir
de réinventer les modes d'apparition et de diffusion de la musique.
Discographie
Février 2006 : Revolution is Over (Palass/naive)
A venir : Seven Days Hotel (à découvrir sur myspace)
Liquid Architecture
Nous avons commencé par un générique de l'exposition, dont les paroles évoquent la vie du personnage
www.myspace.com/sevendayshotel
www.liquidarchitecturemusic.com
www.myspace.com/liquidarchitecture
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Le Musée d’art contemporain
www.moca-lyon.org
Pour l’exposition
Commissariat général : Thierry Raspail
Commissariat et Régie artistique générale : Thierry Prat
Assistante d'exposition : Nathalie Janin
Régie des oeuvres : Xavier Jullien
Adresse
Cité internationale
81 quai Charles de Gaulle
F - 69006 Lyon
Tél. +33 (0)4 72 69 17 17
Fax +33 (0)4 72 69 17 00
www.moca-lyon.org
Tarifs
Plein tarif : 5 euros*
Tarif réduit : 3 euros*
Gratuit pour les moins de 18 ans
Sous réserve de modifications
Horaires d’ouverture
Du mercredi au dimanche, de 12h à 19h
Accès
*par le quai Charles de Gaulle, Cité Internationale
*parking Cité Internationale, accès côté Rhône
*Bus 4, arrêt Musée d’Art Contemporain
correspondance Métro Foch Ligne A ou Métro Saxe-Gambetta Ligne B et D
*Bus C1, départ gare Part-Dieu, arrêt Musée d’Art Contemporain
*Bus 58, Départ Bellecour par Terreaux, arrêt Musée d’Art Contemporain.
Autour de l’exposition...
Visite commentée pour adultes
Parcours commenté et échange autour des œuvres, chaque dimanche à 15h30
3 euros + billet d’entrée à tarif réduit
Pour plus d’infos, contacter le service culturel au 04 72 69 17 19
Informations pratiques
Service communication du Musée
Cécile Vaesen : Directrice de la communication
Elise Vion-Delphin : Assistante de communication
Tél: 04 72 69 17 05/25
[email protected]
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