son et intercom pour la television - index
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SON ET INTERCOM POUR LA TELEVISION Clément Follet – Décembre 2012 Rapport d'activité Formation en alternance chez Euromédia Présentation L'opérateur son a besoin pour un match par exemple, de sons d'ambiances, il répartit donc des micros au quatre coin du terrain aux endroits stratégiques (derrière des buts s'il y a par exemple, près des entraîneurs), il récupère les sons de micros placés sur les caméras, il se sert de micros cravates sur l'arbitre (émetteur et micro souvent plein de sueurs). Il a besoin des commentateurs évidement, qui sont installés en haut des gradins devant un fond vert avec un pupitre chacun. Il a ensuite besoin de recevoir le son du micro du journaliste pendant les ITV, il mettra alors en place un « arbre de noël ». C'est son assistant son qui veillera sur le terrain à ce que tout se passe bien. Tout ceci contribue à faire ce que l'on appelle le Programme PGM. Seulement l'opérateur son n'a pas à s'occuper seulement du programme, il doit veiller aussi à ce que toutes les personnes de l'équipe de prestation puissent communiquer facilement entre eux, sans que cela interfère sur le programme. C'est ce qu'on appelle les intercoms. Les sons intercoms comme les sons programme arriveront au patch du car. C'est là que l'on fera le tri pour deux utilisation différentes. Les sons Programme seront envoyés dans la console, alors que les sons Intercom seront envoyés vers la matrice d'ordre. La matrice d'ordre sert à mélanger et redistribuer les signaux vers les personnes concernées, par l'intermédiaire des IFB éventuellement. Les Aux de la console sont aussi utilisés pour envoyer des mix vers la matrice d'ordre, vers les personnes concernées. Les personnes concernées sont en général le réal (panel), le son (panel), les commentateurs (IFB pupco), le JHF (oreillette), le synthé (?), l'arbitre ? (oreillette)... Les matrices d'ordre sont déjà configurées pour le car, il faut cependant ajouter des départ et des retours pour les personnes hors du car. A. Présentation du matériel sur le terrain A.1 Son direct A.1.1/ Les ambiances • Couple d'ambiances Références : Couple de micros cardio Schoeps MK4 (cardioïde) http://www.schoeps.de/fr/products/microphone-sets Présentation : Utilisé avec une barre de couple pouvant être vissée sur un pied ou tenu à l'aide d'un bras magique. En utilisation extrême ils peuvent être utilisés aussi comme micros main. Câbles actifs http://www.schoeps.de/fr/products/kc • Micros filet, omni Références : Sanken COS11 ou Beyer MCE5 avec préamp à 1,5m http://www.sanken-mic.com/en/product/product.cfm/5.1105900 http://europe.beyerdynamic.com/shop/mce-5.html Présentation : Accroché sur le filet, le fil passant sur le haut du filet sans être visible ni arrachable, vers le haut ou vers le centre du terrain. Ou sur le poteau de volet pour capter l'arbitre. • Perches Références : Perches Manfrotto/Rode Suspensions OSIX http://www.cinela.fr/catalog.php?mike_id=27&language=fr&pid=1 Présentation : 50 cm par le bas, éviter les coups sur le micro et la perche. Demander un retour casque. • Micros cameras ou sur pied Références : Canons : AT835ST ou KMR81, AT815 hypercardio http://www.at815.com/ ½ Canons : AT4073a, MCE88 http://eu.audio-technica.com/fr/products/product.asp?catID=6&subID=43&prodID=839 • Suspensions (accessoire) Suspensions perches ou pied sans rycote : Suspensions perches ou pied avec rycote (+ windjammer) : Utilisé en cas de vent ou si risque de choc violent du micro. • Bonnettes (accessoire) Softies (Bonnette pour micro caméra) : Taille fermée : 230 mm*100 mm Utilisation : KMR 81, MKH 416 Accessoires : jersey et fourrure http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=RYCOTE_Softies_251&id_rubrique=24 Boulasses : • Micros Cravates Les micros cravates peuvent être utilisés pour capter une parole qui fait partie de la VI et non des commentaires, comme dans le cas d'un arbitre. Voir en détail plus bas. A.1.2/ « Plateaux » et interviews journaliste • Micros mains HF (Journaliste mobile) Sennheiser : Référence : Transmetteur Micro Main : Sennheiser SKM5200 http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_en.nsf/root/professional_wireless-microphone-systems_broadcast-engfilm_3000-5000-series-SKM-5200?Open&path=professional_wireless-microphone-systems_broadcast-eng-film_30005000-series Recepteur Pocket, réception d'un micro sans fil pour journaliste sur un arbre de noël ou scotché à la caméra pour un caméraman Sennheiser EK3041 ou 3241 http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_en.nsf/root/professional_wireless-microphonesystems_broadcast-eng-film_3000-5000-series_500971 Présentation : Le micro HF contient les piles dans ce que l'on appel un blister de piles. Certains micros possèdent un PTT (Push To Talk) qui permet au journaliste de parler au car, il s'agit en fait d'un deuxième canal, et d'une deuxième sortie se trouvant sur le récepteur, qui permet d'envoyer un second signal vers le car. Wisycom : Référence : Wisycom MCR42 Présentation : Sert pour la même utilisation que le Sennheiser, mais en beaucoup plus amélioré, tel un mini 3732. Il dispose donc de deux recepteurs True Diversity. Des plans de fréquences communs aux 2 RX sont préprogrammés (les 10 premiers « Groupes de channels »), les suivants de 11 jusqu'à 20 sont programmables librement. Pour la compatibilité avec des micros HF Sennheiser type 5200, il faut aller dans le menu Expander puis choisir SEN. Voir pdf. http://www.wisycom.com/product.php?ID=48# Cas d'un journaliste avec cadreur mobiles : • Système de Talkback (MicroEar CMR38 + Transmetteur CTK38) aussi appelé système PHONAK (Journaiste installé sur un plateau) Références : http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=PHONAK_Micro_ear_WYSICOM_TSC_38_680&id_rubrique=40 Présentation : Sur le transmetteur le signal pour le retour journaliste arrive par une entrée XLR, 16 canaux d'émission VHF sont possibles entre 140 et 250 MHz. Il y a aussi un limiteur. Plusieurs oreillettes peuvent recevoir ce même signal. Le récepeteur est dans l'oreillette ce qui en fait l'un des plus petits au monde. L'oreillette doit être alimentée par une pile ZA10. Elle dispose d'une position « off (éteinte) », « open » pour l'ouvrir et changer la pile, « low level » et « high level » pour deux niveaux sonores différents. Derrière le transmetteur on y branche le secteur et l'antenne, ainsi que l'entrée audio, avec un switch commutable en niveau ligne/micro. Il y aussi une prise jack PTT (Push To Talk) qui sert à commander à distance l'émission. Lorsque le jack est enfoncé, il coupe complètement le signal d'émission. Ce jack est relié à un relais dans le car (passant à travers le sonson comme les autres sources), relais qui étant activé par un GPI de la matrice d'ordre qui va connecter le Hot avec le Ring du jack, (ou envoyer une tension vers le transmetteur), ce qui déclenchera l'émission. La matrice d'ordre est elle programmée pour activer le relais lorsque le réal ou un autre appuie sur une certaine clé du panel. (voir plus bas Car – Relais et GPIs) • Micros mains filaires de secours Références : M88 (Beyer), MD46 (Sennheiser), Coles Présentation : Utilisé en secours. M88 bien pour les itv en extérieur, bonne tolérance au bruit de foule. MD46 mieux pour le reportage. • Retours oreillettes (dit Lectro) Références : Sennheiser EK 100 G3 transmitter http://www.sennheiserusa.com/professional-wireless-stereo-transmitter-g3_ew-100-g3-series_503126 Sennheiser EK 100 G3 diversity receiver http://www.sennheiserusa.com/professional_evolution-wireless-g3_ew-100-g3-series_503125 Lectrosonic R5 http://www.lectrosonics.com/Transmitters/um400a.html Types d'oreillettes : Sennheiser IE4 ou CX300 http://www.sennheiserusa.com/professional-earphones-IE-4_500432 Présentation : pour les journalistes : retour PGM etc... On attache le récepteur à la ceinture. On demande de retirer la veste pour passer le fil de l'oreillette, ou on passe son bras par le bas pour récupérer en haut les oreillettes. On régle le niveau sur le récepteur, ou plutôt on laisse le journaliste le régler. On peut régler le gain sur l'émetteur si jamais il n'y a pas assez de niveau dans l'oreillette. Généralement il se trouve sur -20dB. A.1.3/ Invités sur plateau • Micros cravates Références : Transmetteur Micro Cravate : Sennheiser SK5212 http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_en.nsf/root/professional_wireless-microphone-systems_broadcast-engfilm_3000-5000-series_500621 Recepteur Micro Cravates : Sennheiser EM 3732 http://www.sennheiser.fr/systemes-sans-fil/recepteur/serie-3000-5000/details/279/133/serie-3000-5000/em-3732 Micros cravates : MKE40 Sennheiser (Cardioïde standard plateaux TV) http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=SENNHEISER_MKE_260_/_40_/_102_/_104_232&id_rubrique=1062 http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_fr.nsf/root/professional_wireless-microphone- systems_lavaliermics_500527 MKE2 Sennheiser (Omni discret) http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_fr.nsf/root/professional_wireless-microphone-systems_lavaliermics_004736 DPA (!!!attention phase inversée !!!) http://www.dpamicrophones.com/en/products.aspx?c=Catalog&category=115 PG185 Shure http://www.shure.com/americas/products/microphones/PG/pg185-wireless-lavalier-microphone ME102(omni)/ME104(cardio) Sennheiser (modulable) http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_fr.nsf/root/professional_wireless-microphone-systems_lavaliermics_modular-lavalier_004227 Sanken http://www.sanken-mic.com/en/product/product.cfm/5.1105900 Présentation : Aimants pour micros cravate Types de connectique : Shure ou Sennheiser suivant la marque de transmetteur utilisé. • Retours oreillettes (dit Lectro) Décrit plus haut. A.1.4/ Commentaires sportifs • Micros main Décrit plus haut. • Le poste commentateur Réferences : Marque SCV Pupco http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=SCV_PUPCO_3_721&id_rubrique=32 Marque ZAHL http://www.tapages.fr/spip.php?page=rubrique_thelia&id_rubrique=32 http://www.pilotefilms.com/produits/Broadcast/ZAHL/intercom/intercom-4-fils/defaut/AID-6/fichiers/Fiche-depresentation-6/AID6_VF0710-02.pdf Présentation pour le poste commentateur SCV : A savoir : dispose de 5 ordres dont un qui est l'antenne. On peut régler les gains d'envoie avec un tournevis sur le devant. Le bouton d'ordre de lumière verte est l'antenne, lorsqu'on appuie dessus l'antenne est coupée, on l'appelle aussi la toux (quand le journaliste veut tousser). Les autres boutons d'ordres en rouge sont l'appel car (dit aussi ENGueuloir car), l'appel JHF s'il y a (si le commentateur principale ne fait pas aussi JHF), et le Pont pour le commentateur d'à côté. On peut régler les gains en sortie pour les 5 ordres à l'aide d'un petit tournevis. Le Pupco dispose aussi de 3 retours d'ordres, dont on peut régler le volume avec 3 potards (ne disposant pas de fader). Les ordres retour sont le PGM, l'IFB car, le retour JHF s'il y a, et le Pont du commentateur d'à côté. Le potard de droite vue de face correspond à l'entrée de droite vue de derrière... Celui de gauche (vue de devant ou derrière) est en stéréo, le 2 part vers l'oreille gauche du casque, le 3 vers l'oreille droite. On préfère avoir le PGM en stéréo et les ordres car et le pont dans L ou R. On peut brancher un casque HMD 25 stéréo avec micro sur la sortie Jack et sur l'entrée XLR (low, ou high, plutôt high). Le poste secours Références : Canford http://www.canford.fr/Products/22848/20-280_CANFORD-AMPLIFICATEUR-DE-CASQUE-A-PILE-2canaux-sortie-jack-635mm-2-sorties-XLR Présentation : Muni d'une sortie casque, d'une entrée pour le retour ordres, une entrée pour le micro et une sortie sonde micro pour le car, un contrôle de volume, de gain 0 ou 20dB, et un limiteur. A.2. Systèmes d'intercom • La Pastega A quoi ça sert ? Communication entre le réal et le plateau, c'est à dire l'assistant réal, l'assistant son, la déco, et d'autres si nécessaire. Base Pastega Wysicom : La base peut être simplex (1 direction) ou duplex (2 directions). Dans le cas de la simplex, le porteur du body ne peut recevoir que les ordres mais ne peut pas communiquer avec le car comme avec une base duplex. En règle générale on utilise une duplex. On règle sur les roues codeuses des bodies (ou Pockets) les canaux correspondant à l'émetteur, et au récepteur sur la base. C'est à dire sur l'émetteur de la base on a le choix entre A,B,...,F,0,...,9, si on choisit 0 on met 0 en Rx sur le body. Si sur le récepteur on met 5, on mettra 5 en Tx sur le body. De plus on pourrait choisir le même canal pour l'émission et la réception, la base est d'origine configurée pour que ce ne soit pas les mêmes fréquences utilisées pour l'un et pour l'autre. Le nombre de canaux permet d'avoir plus de choix de fréquences, car on peut très bien gêner un plateau voisin ou inversement capter les parasites du plateau d'à côté. On a une antenne pour l'émission, et une antenne pour la réception reliés par des gros câbles coaxiaux à la base pastega. Dans le cas de deux récepteurs sur la base pour avoir deux canaux différents (un réal et un son par exemple), on utilise tout d'abord un Y pour câbles coaxiaux, qui enverra le signal de l'antenne dans les deux récepteurs. De ces deux récepteurs partiront deux sorties XLR vers le car, OUT1 et OUT2, deux canaux différents. On règle le second récepteur sur le canal N+1 par rapport au canal N du premier récepteur. Lorsque l'on appuie sur le bouton rouge carré du body on parle sur le canal N, et lorsque l'on appuie sur le bouton rouge rond du body on parle sur le canal N+1. Cela permet de ne pas déranger les personnes non concernées, par contre on reçoit tous les mêmes ordres. Toujours tester tous les bodies (ou Pockets) avant. http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=WISYCOM_RST_12_684&id_rubrique=26 Autre matériel : http://www.tapages.fr/spip.php?page=fabricants&caracdisp=80 Splitters Si l'on a besoin d'avoir deux antennes réceptrices reliées à la partie récepteur Pastega on peut utiliser un splitter. De même lorsqu'on veut qu'une seule antenne serve pour la transmission du canal N (réal) et N+1 (son), on utilise un splitter pour connecter au deux transmetteurs N et N+1 de la pastega. Casques • Les Talkies A quoi ça sert ? Les talkies peuvent servir lorsque l'on a pas de base pastega, ou peu de body, pour une meilleur communication de l'équipe. Mettre à charger les talkies sue la base lors de l'installation pour être opérationnels pendant le tournage. STV : Son sur le canal 2. Digital Video Sud : 1 : Son 2 : Talky à talky 5 : Video • Les Panels A quoi ça sert ? Communication entre l'opérateur disposant du panel et le reste de l'équipe. Exemple du RTS Telex KeyPanel KP-12 et KP-32 : Branchement d'un panel : On branche un panel pour l'envoyer vers le port XX de la matrice d'ordre. Un Départ est ce qui part de la matrice d'ordre vers le panel. Un Retour est ce qui rentre dans la matrice d'ordre et qui vient donc du panel. On adopte donc un point de vue comme si on se trouvait à l'intérieur du car. Pour un point de vue où l'on se trouve au niveau du panel. La prise IN est ce qui rentre dans le panel, la prise OUT est ce qui sort du panel. On a deux façon d'appeler entrée/sortie pour ne pas confondre justement. Le IN est toujours Femelle car le son va de Mâle vers Femelle. Le OUT est toujours Mâle, de la même manière. Le DATA a toujours du barnier et est toujours le dernier des trois patché (12). DEPART correspond donc à IN. RETOUR correspond à OUT. Câblage Subd9 Matrice d'ordre vers IN (XLR) + OUT (XLR) + DATA (XLR) du panel : Réglage de l'adresse : Il doit être configuré en adresse 1 si sur port 1, 9, 17, sur adresse 8 si sur port 8, 16, 24. Pour cela : Menu > Service > Set Adress > ADDR 1. Puis sauvegarder, le car pouvant disjoncter : Menu > Service > Save CFG. http://www.telex.com/us/rts/product/KP-12/1378 Sur les anciens panels type KP96 on a besoin de configurer un switch pour donner une adresse : Remarque : Si on voulait que tout le monde entende ce panel sans qu'ils aient à appuyer sur un bouton, on pourrait prendre la sortie de derrière appelées MIC PRE OUT et on l'envoyer avec une sorte de « splitter » vers tous les panels concernées. Voir pdf KP-32_UM.pdf Autre marque de panels : Panel RIEDEL RCP-1012 http://www.verrents.com/products/audio/communication/digital-audio-matrix- intercom/rcp1012.htm http://www.tapages.fr/spip.php?page=rubrique_thelia&id_rubrique=27 • Systèmes d'intercom 2 fils/4fils et User Stations (Boitiers ceinture) Les système d'intercom 2 fils sont une alternative ou en addition de la matrice d'ordre. Marques : Telex, Riedel, Clearcom, Altair Technologies 2 fils : Half Duplex La technologie 2 fils est en quelque sorte celle du téléphone, mais en numérique, et utilise un XLR 3 broches, les broches 2 et 3 pour faire passer les signaux, dans les 2 sens, avec plusieurs canaux possibles. Le système est fait de telle sorte que le mélange des signaux entrants et sortants est impossible. Le fil de masse lui transmet une alimentation aux boitiers. C44/C3/C31 Les boitiers ceinture C3 sont branchés sur les boitiers de patch sur le terrain, ou le plateau, comme les autres équipements avec seulement un XLR3. La différence est que dans ces 3 broches, une broche transporte le son aller, une transporte le son retour, et une autre l'alimentation du C3 en 30V. Il faut donc faire très attention sur le plateau à ne pas brancher n'importe quoi comme un micro dynamique ou une entrée du Poste Com à la place, ainsi que faire attention à dans quelle paire on envoie l'alimentation, au risque de détruire le matériel. On branche la paire arrivant du car sur LiNE INPUT, et on ajoute les boîtiers en continuant en sortie Line LOOP. On met donc les boitiers C3 en série, jusqu'à 16 boitiers avec le C44. On a deux canaux disponibles, c'est à dire deux canaux en aller et deux canaux en retour. C'est possible car le signal est numérique. Dans le fil du son aller on a le son avec un code de canal qui est transporté pour savoir quel canal il s'agit, idem pour le son retour. On règle les niveaux des sons retour avec les deux boutons rotatifs, on appuie sur ceux-ci pour parler dans tel ou tel canal. http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=C3&id_rubrique=27 http://www.riedel.net/IntercomSolutions/PerformerDigitalPartyline/PartylineComponents/tabid/73/language/frFR/Default.aspx RTS BP325 De même les boîtiers RTS Telex sont reliés une interface, il en existent plusieurs : http://www.rtsintercoms.com/us/rts/products/Two-Wire_User_Stations/155?fam[]=172&fam[]=153 http://www.telex.com/gr/rts/product/BP-325/1444 http://www.tapages.fr/spip.php?page=produit&ref=C3&id_rubrique=27 Technologie 4 fils : Full Duplex La technologie 4 fils se fait en XLR4 avec une paire pour l'aller et une paire pour le retour. Elle peut être numérique aussi et faire passer plusieurs canaux, mais les deux sens des signaux ne se mélangent jamais. • La Prospect Le Prospect est un hybride du panel et du pupitre commentateur. Premièrement il n'a pas de data, donc il n'a pas le choix de plusieurs destinataires. L'utilisateur appuie pareillement pour parler, le son est envoyé au car dans la Matrice d'ordre, où le Réal et le Son sont ListeningTo le synthé. Deuxièmement il possède deux entrées retour, une pour pouvoir entendre les ordres Réal Prod Son, une autre pour le PGM. Ce qui permet à l'utilisateur de mixer comme il le souhaite. • Master Stations (Interface avec la Matrice d'ordre) Pour les boitiers C3 Riedel, on utilise le C44 : http://www.riedel.net/IntercomSolutions/PerformerDigitalPartyline/PartylineComponents/tabid/73/language/frFR/Default.aspx Pour les boitiers RTS Telex avec Azedit, on utilise 803 ou MCE-325 : http://www.rtsintercoms.com/us/rts/products/RTS_Two-Wire/153?fam%5B%5D=172 • Overline L'overline est une sorte de pastega améliorée, elle permet de recevoir des ordres et de communiquer dans 5 directions différentes. Voici un body, le Mobile Intercom UC DP : Une overline est composées de modules qui viennent s'encastrer dans un rack. http://www.overline-systems.com/modules-overline.html Lorsqu'on met en place un système, une configuration simple est, de gauche à droite : une alimentation de base UC PS4, un chargeur 4 batteries UC BC4, un distributeur d'antennes UC CA4, 3 cassettes de réception UC RX, 1 cassette de transmission UC TX, et un module de matriçage UC MT4 en dessous. Mise en place : On peut faire rentrer 2 signaux provenant de la régie dans les deux embases femelles de droite, ces signaux sont envoyés dans le transmetteur qui envoie ensuite les ordres dans les bodies par l'intermédiaire des antennes HF. De ces bodies on peut répondre dans 5 directions différentes en appuyant sur tel ou tel bouton 1 à 5. La direction est mise par défaut, définie par les constructeur ou le loueur lors de la configuration. Chaque boitier est réglé à une même fréquence de réception, celle du transmetteur. Par contre chaque boitier peut avoir une fréquence d'émission différente suivant le module de réception que l'on préfère utiliser. C'est à dire que sur les 3 modules UC RX, on peut mettre 6 bodies sur le premier, ou 3 et 3 et 0, ou 2 et 3 et 1, peut-importe on aura toujours les 5 directions. Ces 5 directions sortent par l'intermédiaire des 5 embases mâles. Branchement alimentation : L'alimentation des différents modules se fait à l'aide de liaisons RJ45. En fin de chaîne un bouchon est nécessaire. Pour répartir simplement la charge : Alim 1 : Transmetteur Alim 2 : Récepteurs Alim 3 : Barre de branchement + Splitter Branchement des câbles signaux : Ici l'antenne A est utilisée en transmission TX et réception RX (antenne duplex) alors que l'antenne B n'est utilisée que pour la réception. Par contre si on avait deux transmetteurs UC TX on pourrait avoir les deux antennes en duplex. RX SUB TX IN TX AUX TX IN RX Ant B Ant A Remarques : – avec un module de matricage comme celui-ci on peut utiliser au max 4 récepteurs UC RX et 2 transmetteurs UC TX. – Les interrupteurs jaunes et rouges à côté des sorties XLR des 5 directions servent à reboucler la sortie vers le transmetteur, suivant une antenne particulière. C'est à dire qu'on peut faire en sorte que lorsqu'on utilisera la direction 1 on sera entendu par tout le monde, ce qui ne sera pas le cas pour une autre direction. – Impédances d'entrées/sorties : 600 Ohms – récepteur : 22 fréquences utilisables, plage freq. 470-862MHz, largeur de bande 16MHz, bande passante 80Hz – 14kHz, SINAD RX : 40dB @ 5μV TX : 40dB (lors de la réception d'un signal de puissance 5μV, on a un rapport signal-à-bruit-distortion de 40dB) • Casques d'intercom HD25 (Casque stéréo) http://www.sennheiser.com/sennheiser/home_fr.nsf/root/private_headphones_dj-headphones_502188 HMD25 (Casque stéréo avec micro) http://www.sennheiser.fr/micro-casques-professionnels/micro-casques-broadcast/details/586/193/micro-casquesbroadcast/hmd-25-1 LEM Poste Com HMD25 (bi) - Jack (Tip:Left,Ring:Right,Sleeve:Masse) + XLR3B mâle - 3 x XLR3B (mic mâle headphones L/R femelle) RTS BP325 LEM (mono ou bi) BEYER (mono ou bi) XLR5B mâle (stereo) XLR4B mâle (mono) C1B BEYER Jack (Tip:Mic,Ring:HP,Sleeve:Masse) Pastega LEM (mono) Fischer Camera LEM (mono ou bi) BEYER (mono ou bi) XLR5B mâle (stereo) XLR4B mâle (mono) Tuschel Overline LEM (mono) XLR4B femelle Panels KP95 KP12 RTS9500 Connectiques spéciales: XLR4B mâle Tuschel Fischer pour les pastega Sur les anciennes cameras Thomson dtv 1657 Voir les annexes sur les différents casques et câblages, ainsi que le descriptif des prises Tuschel et Fischer. 3. Connectiques • Sonson et Boîtiers Les boitiers utilisés possèdent sur la face du dessus 12 entrée/sortie XLR embases femelle/mâle, sur le côté multipaire les ordres qui sont utilisés aujourd'hui comme deux entrée/sortie suplémentaires (on préfèrera la mâle -13- comme sortie et la femelle -14- comme entrée par convention), et de l'autre côté la paire 15 avec cette fois-ci deux embases. Pour ce qui est des connectiques du sonson : voir en annexe. Lorsque le car a plusieurs entrées sonson, il est facile de savoir dans quel sens le tirer. Lorsque le car a ses entrées en patch, il faut utiliser un éclater, cela dépend donc de l'éclaté si mâle ou femelle. Avant de tirer le sonson, toujours regarder dans quel sens le tirer... Différentes tailles (12paires, 8 paires) et longueurs (70m, 100m) existent. Prévoir avec la prod en prépa en vérifiant le camion d'accompagnement, pour savoir quoi prendre sur la prestation. B. Installation sur le terrain B.1/ Feuille de Patch La feuille de patch est donnée à l'assistant son pour savoir où câbler sur les multipaires. On peut aussi y mettre ce qui est envoyé dans la console et les départs/retours de la matrice d'ordre pour mieux se repérer. B.2/ Cas d'un événement sportif B.2.1/ Les ambiances (ou VI : version internationale) Il existe différentes techniques de captation du son pour retranscrire l'ambiance se trouvant sur le terrain ou sur un plateau. Voici des exemples de micros utilisés pour la VI sur du sport : Badminton Volley Boxe Voir aussi les schémas de terrains pour la VI des différents sports en annexe. Installation : Pour ce qui est de la VI c'est simple tous les signaux vont dans le même sens, vers le car. Généralement, on prend un boîtier (patch) spécialement pour la VI. Tourets Lorsqu'on déroule les tourets, on le fait en partant du boîtier vers le micro sur le terrain. On déroule le câble par le haut du touret, c'est plus pratique pour enrouler à la désinstallation à l'aide de la main comme guide. Perches Lors des interruptions de jeux, les joueurs se réunissent avec leur entraîneurs pour écouter les consignes, que ce soit au volley, en boxe, au badminton... Pour rendre le match plus vivant on va percher les entraîneurs. Soit on est à deux et on peut les percher séparément, dans ce cas le réalisateur peut choisir instantanément quelle équipe il veut. Soit on est seul et il faut savoir à l'avance quelle équipe aller voir. S'approcher en se baissant pour ne pas être dans le cadre et introduire le micro par le bas au milieu de la conversation. Le diriger vers la personne qui parle, en restant à moins de 50cm. Faire attention à ne pas prendre de coup sur la perche ou sur le micro. Faire un 8 du câble avec la longueur nécessaire pour aller là où il faudra aller. Sono A récupérer si il y a. Arbitre (micro cravate) On utilise un récepteur 3732 avec émetteur 5212 micro cravate. Voir si on peut n'utiliser qu'un seul émetteur pour les changement d'arbitre, ou si l'on doit équiper le suivant avant le courant, dans ce cas il nous faut deux émetteurs 5212. Dans quelques cas la sono peut avoir besoin de récupérer l'arbitre pour les spectateurs. B.2.2/ Le poste commentateur La poste commentateur se trouve proche du terrain généralement, avec une bonne vue sur le déroulement du match. Il y a à l'ordinaire un commentateur et un consultant, chacun disposant d'un pupitre commentateur et d'un écran diffusant le programme final envoyé par le car, et non le demod ou le N-1. Ils ont aussi en commun micro et casque secours. Ces pupitres ci disposent d'un départ antenne, le ON AIR, de 4 départs d'ordre et de 4 retours d'ordre. Généralement pour les ordres on a l' « Appel CAR » et l' « Appel JHF », autrement appelé « ENGueuloir CAR » et « ENGueuloir JHF » et le « Pont » qui sert à parler à son collègue de droite ou de gauche. On ajoute un bouton « Toux » non plugé si envie pressante, cela dit il peut le faire également en appuyant sur le bouton rouge « ANTENNE ». Tous les ordres provenant du terrain sont envoyés dans la console puis dans un AUX pour aller dans la Matrice d'ordre, ensuite c'est envoyé vers les enceintes de la cabine son dans le car. Au niveau des retours, on a le retour « IFB », c'est à dire les ordres d'un peu tout le monde (le programme en permanence interrompu par le Réal, le son ?, le JHF si le commentateur n'est pas en même temps JHF dans ce cas cela ne sert à rien, les retour des appels car de lui-même et de son collègue). On peut avoir aussi le retour du JHF à part. On peut avoir la VI du match c'est à dire les ambiances du terrain pour un meilleur confort. On peut avoir un retour de l'arbitre pour mieux comprendre ce qu'il décide, si celui-ci a été équipé en micro cravate, ou a un micro fil ou d'ambiance à proximité. On a pour finir le « Pont » provenant du collègue qui sert à ce qu'ils puissent plus facilement se parler entre eux ayant un casque HMD25 sur la tête, sans que cela ne passe par le car. Sur les feuilles de patch soit on regroupe par pupitre soit par type (mic>, ordre>, <ifb, <retour) : Installation du poste com : On a généralement besoin d'inverseurs : En son on appelle un connecteur mâle-mâle ou femelle-femelle un inverseur ou un bip. En vidéo, on appelle ça un I. Par exemple un adaptateur Femelle-femelle en Subd9. Tests : Se munir d'un Talkie, d'un Leatherman pour régler les vis de gain. Tester l'antenne, tester tous les appels (si le car entend bien, le JHF, le collègue), tester tous les retours (si je m'entends bien, si j'entends bien le car, si on entend bien le collègue, le JHF, la VI, l'arbitre). Régler les gains des micros pour les appels, régler les niveaux pour les retours. Faire attention à la stéréo. Sur certain pupitre, il n'y a qu'un retour stéréo et 2 retour mono. Tester le micro SOS, si je m'entends bien dans le casque retour SOS, si j'entends bien le car). B.2.3/ Les plateaux et ITVs du journaliste Arbre de Noël : L'arbre de Noël permet au journaliste de se déplacer sur le terrain, comme par exemple aller dans les vestiaires. Le technicien suit le journaliste en trainant l'ensemble en prenant soin de ne pas emmêler les câbles. 5 : Micro HF 6 : PTT (deuxième sortie sur le pocket) 7 : Micro filaire secours 8 : Lectro R5 ou Sennheiser EK 100 G3 Régler les fréquences en faisant attention de ne pas chopper des fréquences déjà utilisée par d'autres professionnels dans les environs, ou par la TNT. Si deux plateaux l'un à côté de l'autre, demander leurs fréquences ou leur donner leur les notre. Faire les tests de bonne réception et émission en faisant le tour du terrain et dans les vestiaires. Faire les tests d'appel vers le Poste Com. Si niveau faible sur les retours oreillette, il est possible de baisser l'attenuation dans les menus de la Lectro ou de l'EK 100. Pendant les plateaux en direct, avoir le micro filaire sous la main, si jamais un problème. Penser à « repiler » : changer les piles. Equiper le commentateur et le consultant s'ils font, en plus de commenter le match, le plateau d'avant match en prenant soin de bien régler leur gain s'ils n'ont pas l'habitude. Une fois le plateau terminé, éteindre le récepteur pour ne pas user les piles, et les laisser équipés pour le prochain plateau. Note : lors d'un duplex le journaliste doit recevoir Installation : Notes techniques : – ne pas trop coller 2 antennes HF l'une à côté de l'autre. – compander, choisit automatiquement quelle antenne reçoit le mieux pour chaque canal – beaucoup de déperditions dans le câble : pas plus d'une dizaine de mètre de câble antenne. – Système diversity – émetteurs doivent être accordées avec le récepteur sur le même plan de fréquence – Plan de fréquences : créés pour que les divers intervenant sur un tournage n'utilisent pas les mêmes fréquences. Sinon ça « décroche ». Ex Plan A, Plan G32. – les racks sont normalement déjà configurés avant emploi. – Booster Feed : alimente les antennes, à utiliser seulement si elles sont très éloignées, sinon mettre Off. B.2.4/ Les intercoms Pastega : Panel : Toujours patcher dans cet ordre : IN, OUT, DATA. Régler l'adresse (modulo 8) si ancien panel KP95 ou KP96. Prospect : B.3/ Cas d'un plateau TV Les invités et le présentateur ont des micros cravates ainsi que des oreillettes retour type EK100. Les invités peuvent aussi avoir chacun un micro main HF au lieu de micros cravate. Le journaliste et les invités disposent de deux micros filaires secours, un pour le journaliste et un pour les invités. On peut aussi mettre deux micros cravate sur la journaliste pour couvrir les mouvements de tête. Dans le cas d'un seul micro cravate, le micro doit couvrir au mieux les mouvements et être orienté vers la gorge plus que vers la bouche. Tests micros cravate : 1. Test du fonctionnement des micros Tester la bonne réception et vérifier que les gains sont bien réglé, généralement gains égaux pour tous les transmetteurs (ex : +6dB) 2. Test de la portée (test aux emplacements des micros pendant l'émission) Tester la bonne réception à l'emplacement pendant l'émission et aussi en se baladant autour de la zone à couvrir. 3. Test des phases Avec l'opérateur son se trouvant en régie, tester les micros par deux en parlant en même temps dans ceux-ci, pour voir s'ils sont en phase ou hors phase. Le plus simple est donc de comparer le micro 1 avec le 2, puis avec le 3 etc... On a plusieurs types de micros, on sait que les micros DPA ont le point chaud et le point froid inversé avec les autres micros Sennheiser MKE2, MKE40 ou un micro main. On inverse donc la phase sur la console quand on a des DPA. 4. Test de fréquences Régler les fréquences en testant si aucune autre fréquence d'ailleurs couvre celle-ci. Pour ce faire, éteindre les micros émetteurs et regarder sur le récepteur s'il capte quelque chose (l'opérateur à la console est peut-être plus apte à le voir). Changer la fréquence en conséquence. 5. Réglage du Squelch : Le squelch est une fonction réglable du récepteur hf, permettant de rendre muette la sortie de celuici lorsque le signal de réception qu'il capte tombe en-dessous d'un certain seuil . Le réglage du squelch est en fait le réglage de ce seuil, assimilable à un gate. Les transmissions hf sont très sensibles à la distance entre émetteur et récepteur, aux réflexions et aux sources de perturbations extérieures. Ces éléments vont avoir pour effet que le signal capté par le récepteur sera d'une intensité très fluctuante, mais qui sera compensée (donc ipas gênante) par le récepteur, jusqu'à un certain point . Lorsque le signal de réception sera trop faible, le récepteur ne sea plus capable de compenser et marquera son mécontentement en donnant à sa sortie un bruit très fort similaire à celui qu'on peut entendre entre les stations fm: c'est le décrochage . Le squelch permet d'éviter ce bruit en sortie en fermant la sortie du récepteur en cas de décrochage . le bruit est alors remplacé par du silence . Le réglage du squelch permet de choisir le seuil à partir duquel on veut rendre la sortie du récepteur muette en cas de perte de réception, plutôt que d'avoir un gros bruit (bruit blanc) . Réglé sur "0", le squelch est inactif et tout décrochage de réception se manifestera bruyamment sous forme de ce bruit blanc . Réglé trop haut, le seuil du squelch aura tendance à produire des micro-coupures de son tràs fréquentes . Une bonne utilisation du squelch est fonction de plusieurs paramètres, parmi lesquels l'expérience et la parfaite connaissance du matériel utilisé sont décisives . Pour faire simple, le bon compromis consiste à régler le seuil du squelch assez bas, afin qu'il puisse rendre quasi-inaudibles de très brèves pertes de réception tout en n'ayant pas tendance à rendre la sortie du récepteur muette à la moindre chute du signal capté, perte qui aurait pu être compensée par le récepteur . Mode opératoire pour réglage de squelch : On dispose de plusieurs transmetteurs de type SK5212 pour micro cravate qui arrivent dans un récepteur EM 3732. Eteindre un transmetteur (ex : SK5212) en laissant les autres allumés. Mettre le squelch à 0 pour celui-ci. Un signal de bruit est alors capté, équivalent au signal capté par le micro dans le silence (si le transmetteur était allumé). Remonter le squelch jusqu'à ce que ce signal parasite disparaisse (entre 3 et 5 microvolts). Même démarche pour les autres. Notes : Liste des plans sur le site de Sennheiser. Toutes les fréquences utilisées sur le site de l'ANFR (Agence Nationale des Fréquences). !!! TOUJOURS CHANGER TOUTES LES PILES AVANT L'EMISSION !!! Retours Il y a aussi des enceintes retour sur le plateau pour ce qui est son d'ambiances, de la musique, un générique par exemple. Ou lorsqu'un invité se déplace d'un endroit à l'autre entre les différentes parties de l'émission. Pastega L'assistant réal utilise une pastega pour communiquer avec le réalisateur, ainsi que l'assistant décor. L'assistant son aussi peuvent utiliser une pastega pour communiquer avec l'ingé son de la régie. Panels Sur le plateau il peut y avoir un technicien de la photo, placé dans une pièce à part, qui va changer les lumières du plateau entre les différentes parties de l'émission. Il a besoin d'un retour PGM vidéo et audio, ainsi qu'un panel pour communiquer avec la régie. C. Présentation du matériel du car régie C.1. La matrice d'ordre C.1.1/ Présentation • Cas de la matrice d'ordre AZEDIT : La matrice d'ordre possède 3 cartes avec 8 sorties Subd9 chacune. Logiciel AZEDIT : Sur le logiciel Azedit : – Regarder en bas à droite si on est « online », sinon connecter avec le bouton qu'il faut dans le logiciel. – Dans la page « … Alpha » du menu « Alpha » dans la barre de menus, entrer les appareils reliés à la matrice d'ordre, avec une description. – Dans la page KeyPanel/Port du panel, faire les changements pour mettre les 4 caractères correspondant à l'interlocuteur (AREA, COM1, JHF, PGM … ) qui s'afficheront sur chaque voie du panel puis bouton « Activate » dans la barre d'outils en haut, puis confirmer avec « Send » – Lorsque l'on met AF (AutoFollow), cela veut dire que le nom entré dans Talk ou dans Listen est le même en Talk et Listen. – La case D signifie « disable » les coups vifs pour rester bloqué en Talk (vers le bas) ou en Listen (vers le haut). EXERCICE : – Pour envoyer le PGM dans le casque de l'assistant Réal AREA, on va dans xPTS (points de croisements) dans la barre de pages du bas. Puis dans « isListening to... », on choisit PGM pour le menu déroulant AREA (dropdown list) puis on clique sur « Force » puis ne pas oublier « Activate » dans la barre d'outils du haut. – Si plus assez de place sur le panel Réal mais le Réal veut écouter en plus l'assistant réal AREA. Il faut alors se servir de la page de croisement xPTS pour ajouter AREA dans « isListening to... » pour le menu déroulant REAL. • Pupco et matrice d'ordre : Le pupitre a un micro connecté qui envoie tout d'abord les commentaires directement vers la console pour le programme. Lorsque le commentateur désire parler au car ou à l'assistant réal il dispose de deux ordres que l'on appelle 01C1 (Ordre 1 Commentateur 1) et 02C1. Ces ordres sont chacun envoyés à la matrice d'ordre et dispatchés aux personnes concernées, en ajoutant O1C1 sur les panels réal ou avec les isTalkingTo... Les personnes devant le panel réal peuvent écouter le commentateur en levant le bouton 01C1, l'assistant n'ayant pas de panel on force pour AREA le O2C1 par exemple. Le commentateur appuie sur le bouton « Antenne » ou « On Air », il le laisse allumé, lorsqu'il appuiera sur Ordre1 pour parler au réal, l' « Antenne» est coupée automatiquement, de même avec l'Ordre2. • Cas de la Matrice d'ordre RIEDEL ARTIST : http://www.riedel.net/fr-fr/products/communications/artistdigitalmatrixintercom/matrices.aspx C.1.2/ Les IFBs OUT/Départ IN/Retour Oreillette Journaliste AUX 1 PGM pour Journaliste PANELS OUT (REAL, SON) Avec clé IFB Journaliste Un IFB signifie interrupted fold-back ou interrupted feedback, il sert à muter ou abaisser le niveau d'un flux audio pour le remplacer par un autre lorsqu'une demande est faite sur un panel. Lorsque l'on donne des noms (alphas) à des entrées/sorties de ports de la matrice au lieu de juste avoir un numéro de port, c'est pour pouvoir mieux se les représenter facilement et pouvoir les afficher sur les panels. Dans le cas classique sans IFB, c'est à dire lorsque l'on met sur un panel une clé de type alpha d'un port, AUCUN signal n'est émis, à part lorsque l'on ouvre la clé pour parler (talk vers le bas) ou pour écouter (listen vers le haut). Les data sont alors envoyées du panel à la matrice pour demander soit d'autoriser un flux entrant provenant de ce panel précis, soit d'envoyer un flux sortant vers ce panel. La différence dans le cas d'un IFB est que l'on veut envoyer ici un signal en permanence qui pourra ensuite être muté ou abaissé par l'utilisateur du panel lorsqu'il aura besoin de parler. On a alors besoin de définir un port d'entrée et un port de sortie suivant leurs alpha respectifs. Le signal de ce port d'entrée ira automatiquement vers le port de sortie, c'est le signal permanent. Puis on attribue un alpha (un nom) à cet IFB, pour pouvoir l'afficher et l'utiliser sur les panels. Dès que sur un panel on appuiera sur cette clé IFB, vers le bas pour parler, les data enverront une info comme quoi ce panel précis demande à parler en IFB sur le signal permanent, ce dernier esr alors muté ou abaissé pour faire place au signal audio du panel. Lorsqu'il y a plusieurs panels avec cette même clé IFB, il y a possibilité de définir des priorité, si jamais les personnes REAL, SON, PROD parlent au même moment. Dans la configuration de l'IFB on a besoin aussi de mettre un « Listen Source », ce que l'on veut écouter si l'on monte la clé vers le haut, c'est le port de sortie IFB (le départ) que l'on met en listen source pour pouvoir vérifier ce qu'elle entend. Utilisation : On peut utiliser un IFB lorsque l'on a besoin d'envoyer un PGM dans l'oreillette d'un commentateur ou d'un journaliste, d'un reporter, et interrompre le signal pour lui envoyer des ordres. On peut aussi utiliser dans le cas d'une musique envoyée sur un plateau, vers des enceintes type Fostex, et envoyer de même des ordres à ce moment là pour cet endroit ci. Seulement les panels Real et Son peuvent l'utiliser. Configuration d'un IFB dans Azedit : 1. Dans [Alphas>Ports], donner un alpha (nom) aux ports d'entrée AUX et sortie destinataire. Ex : >PLA et >PLA (> signifie IFB) 2. dans [Alphas>IFB], donner un alpha (nom) à l'IFB qui sera affiché sur les panels. Ex : PLAT 3. Dans [IFBs], définir son IFB (port d'entrée et port de sortie utilisés, mode Mute/Dim, Listen Source). 4. Dans [KeyPanels], mettre sur les panels REAL, SON et PROD l'IFB de nom PLAT. C.1.3/ Les relais et les GPIs Lorsque sur un plateau silencieux, on a des enceintes destinées a envoyer une musique, ou une voix extérieure qui parle à l'invité, ou aider deux personnes à mieux s'entendre, on a besoin que cette enceinte n'émette pas de souffle lorsque l'on envoie aucun son. De même dans le cas d'une oreillette Phonak, lorsqu'une présentatrice TV ne veut plus entendre le PGM dans son oreillette, le fait d'envoyer aucun son engendrera un souffle désagréable car automatiquement l'oreillette va essayer d'augmenter le gain du signal faible, sans savoir de quoi il s'agit et si un ordre est émis à ce moment là, il sera trop fort. De ce fait, la solution est d'utiliser une système de GPI et de Relais pour pouvoir commander à distance l'émission ou non du signal. Lorsque l'on ne veut plus de ce signal, on coupe complètement la liaison à l'aide d'un relais commandé par un GPI. Dans le cas d'une enceinte, on utilisera les relais se trouvant dans le car. Dans le cas d'une Phonak, le relais se trouve sur l'émetteur de la Phonak, c'est à dire à l'extérieur du car. Cas d'une enceinte : Au lieu d'envoyer l'AUX dans la matrice d'ordre, cette fois-ci on envoie au patch l'AUX dans le Relai en position Travail. La sortie du Relai est envoyée vers le plateau par le sonson. Par défaut le Relai est en position Repos, aucun son n'est envoyé. Pour faire passer le Relai en position Travail, il faut affecter une clé de panel à une sortie GPI dans Azedit page [GPIs], puis relier au patch cette sortie GPI vers la Commande Relai. Cas d'une Phonak : Le PGM est envoyé en IFB vers l'oreillette de la présentatrice. C'est un IFB, cela signifie que n'importe qui ayant la clé PRES sur son panel pourra lui parler, en « mutant » le PGM. Si la présentatrice ne désire plus avoir le PGM, on aura du souffle provenant de l'AUX. On va alors utiliser l'entrée jack PTT de l'émetteur Phonak qui est en fait une commande de relai. Dès que l'on branche ce jack l'émission vers la Phonak est coupée. Pour que l'émission se fasse, un signal GPI va être émis du car et envoyé vers l'entrée PTT de l'émetteur, ce dernier autorisant l'émission. Le signal GPI est émis l'utilisateur du panel appuiera pour parler à la présentatrice, clé PRES. Si l'on utilise une Phonak on configure donc nécessairement un GPI output, les signaux GPI vont être envoyés systèmatiquement vers le jack non plugé. Et si jamais la présentatrice ne veut plus du programme, on a juste à demander de brancher le jack sur l'émetteur. 1. Donner un alpha (nom) au GPI, GPI outputs [RYs]. 2. Définir le GPI. Pas d'entrée, seulement une sortie. Input Alpha Output Alpha ANY 003 >PRE ANY 004 >INV 3. Dans [KeyPanels], mettre sur les panels REAL et SON l'alpha du GPI. Qu'est-ce qu'un relais ? http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_relais.html C.1.4/ Points de croisements (qui parle à qui?) Dans [XPTs], la page des points de croisements, on dit qui parle à qui. On peut choisir le port en haut à gauche, par exemple le port 1 pour la pastega de l'AREA. La fenêtre du milieu montre à qui il peut parler, donc quels ports, quels alphas, vers quelles personnes son signal en provenance de la pastega est forcé à être envoyé (AREA est Forced pour lui-même en port 1, le REAL et la SCRIPT seront forcé aussi). La fenêtre de droite montre qui il est obligé d'écouter, quels ports, quels alphas, les signaux de quelles personnes étant forcés à être envoyé vers la pastega. Lorsque l'on fait des IFB, certains points de croisements sont déjà configurés, mais pas tous. On retrouve des configurations de base. Exemple du Plateau TV : Port Alpha isTalkingTo (Forced) isListeningTo(Forced) AREA AREA EREA REAL SCPT AREA HMRL >PRE SCT AUX1 (IFB) >INV >PLA AUX1 (IFB) >PLA >PRO >PLA (IFB) HMSC SAT1 SON1 ASSN SON1 MDA1 REAL SCPT MDA2 REAL SCPT C.1.5/ Les Partylines C.2/ ISDN (RNIS) et COORD C.2.1/ Présentation On a besoin d'une connexion ISDN (dénomination Européenne) ou RNIS (dénomination Française) pour établir la connexion avec la régie finale de la chaîne pour qui la prestation est opérée, de qui le réalisateur, la script, la production et les commentateurs généralement dépendent. Un boitier des câbles de type téléphonique RJ11 sont demandés à France Telecom à l'avance pour être sur place le jour même. Il ne reste plus qu'à les connecter. 4 liaisons sont transmisent entre la chaîne et le car. Avec un Hifiscoop ou un Connect Duo, on donne les numéros que FT nous a donné à la régie finale et on entre les numéros de la régie finale qui sont de type normal 01461091xx. PGM Mono N-1 CAR Régie Finale Coord C.2.2/ Hifiscoop Un Hifiscoop est une liaison téléphonique utilisant le réseau RNIS de france télécom (Orange). FT met à disposition des boitiers RNIS avec un numéro correspondant (un pour chaque ligne) qui permettent de connecter chacun un Hifiscoop en ethernet. Les boitiers sont à l'extérieur et l'ethernet passe par des renvois du car pour les connecter. Sur un hifiscoop on a soit un mode dual, soit un mode simple, on utilise alors soit deux lignes 64kbits/s soit une ligne 128k. (les E/S A servent seulement en mode simple). On entre dans le menu config (2ème menu), le numéro pour la ou les deux lignes. Puis on connecte ces lignes en appuyant sur la touche 0 pour la ligne 1, sur 1 pour la ligne 2. Une fois connecté, cela doit fonctionner, mais parfois la connexion peut se couper. Plusieurs modes existent pour l'encodage du son/ou données, on choisit ce mode dans le menu Encodage suivant le tableau du manuel d'utilisation Autre appareil : Riedel Connect Duo (va avec la matrice d'ordre Artist Riedel) Voir Brochure. C.2.3/ Insert téléphonique http://www.audiopole.fr/fr/index2.php? goto=home_broadcast&p_id=155&rub_id=166&id=1481&PHPSESSID=18d9941f3373ce8aa6e1130d8caad063 C.3. Autres appareils • TC Electronics LM2 : http://www.tcelectronic.com/lm2.asp Avec la nouvelle norme loudness r128, de nouveaux appareils de mesures sont sortis tels le LM2 et son logiciel Radar. On a a droite le niveau instantané Short (S) en True Peak, en forme de cercle un peak-mètre sur 300ms d'intégration, le Momentary (M), et en radar le calcul de loudness Intégral (I). • Quickfire : Ce logiciel sert juste à connecter des musiques, génériques, sons à des cases pour pouvoir cliquer dessus facilement. Le son est lancé instantanément. • Systèmes Dolby : DP563 (Codeur Surround, soit en Dolby Prolic I (L,C,R,S), soit Dolby Pro Logic II (L,C,R,Ls,Rs)) http://www.dolby.com/us/en/professional/hardware/broadcast/surround-and-pro-logic/dp563.html DP571 (Codeur Dolby E, 8 canaux, 5.1 + LR(matricé LtRt ou LR) ou 4 LR ou 8 mono) http://www.dolby.com/us/en/professional/hardware/broadcast/dolby-e-products/dp571.html LtRt : 2 canaux numériques matricé par Dolby pour contenir soit LCRS ou LCRLsRs en DolbyProLogicI,II, ceci pouvant être contenu dans du Dolby E (8 canaux). C.4/ Le Patch C.4.1/ Présentation Dicordes Sorties de Groupes Embeddeurs Distributeurs Codec Micros Cam Attenuateurs C.4.2/ Exemple d'une prestation sport (Badminton) CONSOLE Groupes: 1: Coms FR 2: JHF 3-4: VI SS 5: Arbitre 6:7: Complet anglais (Com anglais + VI) 8: Com anglais seuls Aux: vers Matrice d'ordre ou le codec ISDN 1: Retour PGM COM1 2: Arbitre 3: Retour PGM COM2 4: N-1 (ISDN) 5: Retour PGM JHF 6: LG (Ligne Guide : commentaires C+ seuls) 7: Retour PGM COM Anglais 8: Engueuloir (appels car) > Retour Tranches console pour mix > Retour Tranches console pour mix > Retour Tranches console pour mix > Retour Tranches console pour mix > Départ Emb1 E1 > Départ Emb1 E3 > Matrice d'ordre Dep/Ret en IFB > Matrice d'ordre > Matrice d'ordre Dep/Ret en IFB > Ecoutes > Matrice d'ordre Dep/Ret en IFB > ISDN E1 > Matrice d'ordre Dep/Ret en IFB > Ecoutes PATCH Couleurs Jaune: Complet Bleu: VI Rouge: Com seul DEPARTS (des sorties console Groupes/Masters vers les embeddeurs, pour envoie avec la video vers le car Sat): Entrées Emb1: 1: Groupe7 > Complet Anglais 2: Master B Left > VI Left 3: Groupe8 > Com anglais seul 4: Master B Right > VI Right Entrées Emb2: Idem que le 1 (SECOURS) En utilisant des multiplages SONS DIVERGES VERS MAGNETOS exemples, récuperer le son du caméra ou du JHF à la grille du car pour enregistrement sur magnéto et mixage post-prod ultérieur. - micro d'une camera > sortie direct console > multiplage > Entrées Grille G. et D. car - micros JHF > sortie Groupe JHF > distributeur > Entrées Grille G. et D. car ENTREES CONSOLE - provenant du sonson (Section Sonson vers entrées Ligne ou Micro) - provenant d'une caméra par le CCU (Section Cameras sur le patch vers Entrées Micro ou Ligne, il n'y a pas de règle) - autres provenances (Sections HF/SAT/MACHINES LSM/LECTEURS MULTIPISTE/QUICKFIRE vers Entrées Ligne) INTERCOM vers CAR appel car > entrées consoles (cachées on y touche pas) > sorties direct > matrice d'ordre appel jhf > entrées consoles (cachées on y touche pas) > sorties direct > matrice d'ordre ptt JHF > entrées consoles (cachées on y touche pas) > sorties direct > matrice d'ordre Ca sert à envoyer dans l'engueuloir Idem Démod et N-1 mais accéssibles à la console CODEC ISDN Entrées/Sorties: E1: LG (Ligne Guide) < Aux 6 E2: Coord CarToC+ < Matrice d'ordre S3: N-1 C+ > Entrée Console S4: Coord C+ToCar > Matrice d'ordre SORTIES GROUPES - directement ou par distributeurs vers Entrées Lignes Console (pour le mixage final) - directement ou par distributeurs vers Sonson pour retour sur le terrain (ex: l'arbitre pour le poste com, la VI pour le poste com, l'arbitre pour la sono …) ECOUTES Sortie Aux 4 (N-1) > Ecoutes régie > Ecoutes Son Sortie Aux 8 (ENGueuloir) > Ecoutes régie > Ecoutes Son > Retour plateau par sonson GENE STEREO (1000Hz) PANEL CAR SAT Matrice d'ordre Dep/Ret < > Renvois Ext. Avant ou Arrière MASTER A (Complet) Master A Left > E Distrib Left Master A Right > E Distrib Right S1 Distrib Left > Matrice d'ordre (PGM Mono) S2 Distrib Left et S2 Distrib Right > LM2 Left et Right LIGNE GUIDE (Aux 6) Vers Distributeur puis : > Codec ISDN > Matrice d'ordre (pour envoie sur les panels des ralentis pour qu'ils puissent suivre les commentaires) SORTIES DIRECT - Cameras vers grille pour sons divergés - Retour Groupe VI console en sortie direct vers Sonson (poste com) LE HOT MIC Panel Script et Réal sont mixés dans le « Pot » à l'aide d'un potard (plus ou moins script ou réal) pour envoyer dans les enceintes AMB.EQ, AMB.MBA(caméras), AMB.SON, AMB.SCOP + une sortie envoyée dans la matrice d'ordre pour envoie dans la pastega Assist. Réal. ENTREES MONITORING (CONSOLE) Pour écouter les commentaires anglais au lieu des commentaires français, un bouton sur la console permet d'écouter l'entrée monitoring au lieu de la sortie master console. Groupe 8 > E Monitoring Démod: vient du car Sat ou juste une antenne placée sur le toit du car régie. C.4.3/ Exemple d'un plateau TV Patch : SS1 1> HF1 2> HF2 3> HF3 4> HF4 5> HF5 6> HF6 7 8 9 10 11 12 SS2 1< 2> 3> 4< 5< 6> 7> 8> 9> 10 11< 12< Entrées : MAGneto (line) LSM (line) AMB (+48) HF1 à 6 SOS 1 et 2 (+48) >MastA >MastA >MastA >Gpes >Gpes Pastega Pastega1 (canal SON) Pastega2 (canal REAL) Oreillette PRES Oreillette INV SOS1 SOS2 AmbL AmbR Fostex1 Fostex2 Groupes : 1: PRESentateur (HF1,SOS1,SOS2) 2: INVités (HF2...6) > Retour Tranches console pour mix >MastA > Retour Tranches console pour mix >MastA Aux : 1 : Retour Oreillette PRES 2 : Retour Oreillette INV 3 (PRE FADER) : Clé panel PRES pr écoute perm 8 : Retour Fostex MAG/LSM plateau > Matrice d'ordre Ret/Dep en IFB > Matrice d'ordre Ret/Dep en IFB > Matrice d'ordre Ret > Matrice d'ordre Ret/Dep en IFB > Ampli Alphas : Donner des noms (Alphas) aux entrées sorties de port utilisées pour mieux les reconnaître et les afficher éventuellement sur les panels. entrées(Retour) sorties(Depart) // > signifie qu'il s'agira d'un IFB xPRE >PRE // à configurer ensuite xINV >INV // on peut prendre x pour montrer qu'il s'agit PRE // d'une entrée AUX aussi xPLA >PLA IFBs : Déclarer les noms des IFBs dans [Alphas>IFB]. 004 PRES 005 INV 001 PLA Puis configurer les IFBs dans [IFBs] : en Mute. Nom IFB Input Alpha Output Alpha Listen Source // Listen Source pour Listen Key 004 PRES xPRE >PRE >PRE // clé vers haut sur panels pr écoute perm 005 INV xINV >INV >INV // pour entendre ce qui part ds les 001 PLAT xPLA >PLA // oreillettes si l'on souhaite Mettre les noms des IFBS sur les panels, dans [KeyPanels]. Ainsi que l'écoute permanente de la presentatrice seule PRE (AUX3). Patch Master : L R E<MastA L E<MastA R S1>EMB1 L S1>EMB1R S2>EMB2 L S2>EMB2 R (Redondance) S3>LM2 L S3>LM2 R S4>Retour PGM CAM ABCDE (mono L ou R) Hot mic : REAL>POT SCRIPT>POT MIX REAL/SCRIPT 14h S1> Matrice d'ordre Ret (entrée alpha appelé HMRL) Dans les points de croisements [XPTs] : HMRL isTalkingTo AREA Yes Forced Ecoute Real : Pastega AREA>Matrice d'ordre Ret (entrée alpha appelée AREA) Matrice d'ordre dep (isTalkingTo Yes Forced dans XPTs) > Ecoute Real Ecoute Demod et N-1 : Vers Ecoutes pour contrôler si le flux embeddé envoyé est bon et pour le retour de la chaîne N-1. Engueuloir Real vers Cam : Précâblé : S2 du HotMic > MDAs (MDA1 : caméras 1 à 8, MDA2 : caméras 9 à 16) C.5. Console, Mix antenne et renvois C.5.1/ Console C.5.2/ VI (Version Internationale) et VF Lorsque l'on mixe un match, on a parfois besoin de faire une version internationale. Sur les gros évènements deux personnes sont chargés du mix, l'ingé son et son assistant (opérateur). L'opérateur se chargera des outre des intercoms de mixer toutes les sources ambiances du terrain pour faire une version internationale. L'ingé son se chargera du programme final, le « complet ». Pour faire la VI on utilise une multitude de tranches (1 à 20 par exemple) pour mixer les ambiances, ces tranches étant ensuite envoyées dans une paire de groupe (3&4 par exemple). L'opérateur assistant joue alors sur les faders en fonction de la vidéo, ouvrant les ambiances qui sont le plus près de la phase de jeu. L'ingé-son qui mixe lui le programme final récupère lui cette paire stéréo de groupe 3&4 sur le patch (au lieu de l'envoyer traditionnellement dans le mix directement de la console), et la réinjecte avec des dichordes dans les tranches de la console qu'il occupe (ex : 40&41 en niveau ligne). Il mixe ensuite avec les commentateurs, les JHF et autres sources. Sur le patch, avant de réinjecter la VI dans la console, on passe par un DM (Distributeur de Modulation) pour renvoyer la V.I. dans les tranches console, vers le magnéto, et vers le VU-mètre pour le contrôle de gain arrivant dans le magnéto. C.5.2/ Réglages avant mixage Réglages des envois magnétos : Un a besoin d'un Mille Hertz pour régler le niveau de gain entrant dans les magnétos. On a un Générateur en dessous de la console, le régler sur 1kHz(EBU) et +4dBu. On a une sortie GENE STEREO sur le Patch que l'on renvoie dans 2 tranches (paire stéréo) de la console, ensuite envoyée vers la VI (groupe 3&4) et donc vers le magnéto ensuite. On règle le gain à 0Vu (sur le VU-mètre avant relié par un DM) ou sur -18dBFS (pour un contrôle sur écran numérique) ou -9dB pour un contrôle sur écran analogique vers envoie en numérique (QPPM). Le type au magnéto demande de couper la gauche puis la droite pour identifier les canaux. Un mille autorupté le fait automatiquement. De la même manière on a les Multiplages qui sont l'équivalent d'un Y pour redistribuer plusieurs fois le signal. Par contre contrairement au DM il n'y a pas de gain réglable. N-1 : Envoyé par la chaîne pour entendre le programme de la chaîne avant la prise de direct, (et après aussi). Pendant le direct, il n'y a rien. Le N-1 rentre dans une tranche pour être envoyé ensuite dans un Aux et être écouté par tous ceux qui en ont besoin dans le car, sur le plateau etc... (IFB dans la matrice d'ordre) C.5.3/ Tests d'installation Tester les arrivées, régler les gains... Tester les niveaux retours, oreillettes, postcom, enceintes... C.5.4/ Réglages de mixage Travail des voix : Micros HF : – PAD -20dB – Filtre coupe bas à 120Hz pour un homme, à 190Hz si vent, laisser à 120Hz si bonnette (protège déjà du vent) – Filtre coupe bas à 190Hz pour une femme – coffre : 130 à 300Hz, bas-médium : 400 à 800Hz à baisser, intelligibilité à 2kHz, sifflantes à 8kHz. – Compression légère sur toutes les voix Ambiances : – coupe bas – Phase sur L ou R si couple stéréo – compression sur les ambiances (mais les voix en priorité) Câbles d'insert stéréo : COMPRESSION en Insert : sur les voix : dBx 900 series sur le mix final : d02 Digital Dynamics Processors C.5.5/ Mixage C.5.6/ Réglages de mixage sur événement sportif (Volley) Dans les petits car régie SNG, la configuration est réduite. Au maximum sur le patch on retrouve : feuille de patch + caméras Dès lors sur une console numérique DM1000 par exemple, on va utiliser 5 auxiliaires : AUX1 : Retour Postes Com 1&2 AUX2 : Retour Canford (Poste Com SOS) AUX3 : Retour oreillette JHF AUX4 : Retour PGM caméras AUX5 : Mouchard JHF Pour chacun de ces départs AUX, on les récupère au patch pour les envoyer sur des ports d'entrées de la matrice d'ordre (généralement le logiciel Azedit). Pas de dicordes mais des …. De ces mêmes ports respectifs en sortie on renvoit au niveau du patch les signaux AUX vers le multipaire (sonson) et le terrain. Dans la matrice d'ordre on crée ensuite des IFB pour que chaque opérateur disposant des différentes clés des destinataire (ex: PCOM, PSOS, CAMS, JHF...) puisse parler dans les retours en écrasant le signal AUX originial. Le mouchard quand à lui n'est pas renvoyé sur le terrain, il rentre dans la matrice d'ordre mais n'en sort pas. Il permet d'écouter en permanence le JHF. En ouvrant la clé (vers le haut) sur le panel, on peut alors entendre le JHF, du moment qu'il parle dans le micro JHF bien évidement, et même si l'on ne monte pas son fader à l'antenne. En ce qui concerne le mixage, comme dit précédement, on a besoin de faire un groupe des ambiances, correspondant à la VI, pour les faire revenir sur deux tranches de la console. Pour cela on utilise un groupe (BUS sur les consoles numériques). Sur console traditionnelle, on envoie dans un groupe (ce qui se fait par défaut en post-fader) puis on récupère au patch la sortie de groupe pour la réinjecter dans 2 tranches console. Sur console numérique, on va dans ROUTING et on choisit pour chaque piste dans quel bus on souhaite envoyer. Le routing se fait aussi post-fader, et l'on peut sur la DM1000 conserver le PAN (dans ce cas PAN gauche part dans les bus 1,3,5,7 et PAN droit dans 2,4,6,8). Puis on dit dans INPUT PATCH que l'on veut comme signaux d'entrée des deux tranches les BUS 3&4 correspondant à la VI. Finalement, pour ce qui est des sorties console, il y a la principale, la sortie master avec le complet, qui est envoyée vers le codeur/muxer puis l'ampli pour la transmission satellite. On a aussi besoin de sorties pour les envois vers les magnétos. Pour cela on utilise de la même manière les groupes ou BUS suivant le type de console. Par contre au lieu de réinjecter dans la console en allant dans INPUT PATCH, on décide d'envoyer les BUS en sortie de console en allant dans OUTPUT PATCH, on peut aussi choisir la sortie Master. D'où dès lors, on peut récupèrer les signaux au patch pour les envoyer dans les magnétos. Sur les magnétos on a alors quatre pistes, L/R pour le complet et L/R pour la VI. C.5.7/ Autres notes Terrain : – Journaliste : + Le micro HF du journaliste est reçu sur le récepteur scotché sur la caméra puis part dans avec le signal vidéo de la caméra pour arrive dans la voie X de la console + Dans la console, envoie en Aux1 pour entendre le journaliste dans une écoute + Dans la console, envoie du direct en Aux2 POSTFADER vers l'émetteur et donc le casque du journaliste pour qu'il sache s'il est à l'antenne ou pas. – 5.1 : Ambiances envoyées dans L, R, Ls, Rs, LFE et voix des commentateurs envoyées dans C pour partir en régie finale de la chaîne. Ensuite, les commentateurs en C sont retirés pour la version internationale (VI) ou on l'envoie en plus dans la stéréo pour la version française VF. Tout le monde n'ayant pas de 5.1, la stéréo est le plus important d'où pourquoi répartir les commentateur dans L, R. De plus, le son doit être compatible mono, certain téléviseur étant encore mono. – Problèmes de phase sur un plateau : Il peut arriver qu'un câble soit hors phases (deux conducteurs inversés à la soudure). On doit tester tous les micros avant de les accrocher sur les personnes concernées. On vérifie à l'oreille, ou au phasemètre je suppose. Une personne parle alors dans 2 micros à la fois pour vérifier s'ils sont en phase, les micro 1 et 2, puis 1 et 3, puis 1 et 4 1 et 5 etc... C.5.8/ Renvois extérieurs On a des renvois à faire, pour le satellite généralement, mais aussi comme dans cet example de Rolland Garros, vers un nodal. Dans le car traditionnel on envoie dans un embeddeur directement, et les sons divergé pour les magnétos vers la grille. Ici on envoie toutes les sorties consoles vers la grille, et ensuite en dispatch soit vers les magnetos, Director, recorders DVD, soit vers les embeddeurs pour envoie vers le Nodal. On a le programme final a envoyer en stéréo et en 5.1. On a ensuite des séries de paires L/R, Arbitre-L/ComTV-R, pour les enregistrements magnétos, car les redirections dans la grilles se font toujours par paire (Video, Son1/2, Son3/4). ANNEXES Annexe : Réseau Intercom (Matrice d'ordre) Logiciel contrôle Azedit Câble subd9 RS 232 004 PGM 017 PCOM Prog Commentateur en Aux RTS Zeus DSP Intercom Matrix Sortie PGM Pupitre Commentateur O1 R1 O2 R2 Mic Out 24 ports IN, OUT, DATA Subd9 broches masse séparées 009 01C1 (IFB1) 010 02C1 (IFB2) IN Zeus (XLR) < Out Console 001 REAL IN + OUT + DATA (SUBD9) RTS Telex Keypanel KP-12 OUT IN Diode Listen Diode Talk Pour éouter (Listen) : coup rapide vers le haut ou rester à appuyer vers le haut Pour parler (Talk) : coup rapide vers le bas ou rester à appuyer vers le bas WYSIWIG Receiver/Transmitter Bidirectionnal Base Unit IN (XLR) + OUT (XLR) 002 AREA ANTENNES OMNI DIRECTIONELLE Recepteur HF 005 JHF JOURNALISTE ... OREILLETTE (OUT) + IN peut-être avec la vidéo de la caméra et récupéré sur la grille pour aller en XLR IN dans J5 en SUBD9 du Zeus 003 COM1 Assistant Réal (Pastega, du nom d'une ancienne marque, vers base) ARBITRE etc ... Annexe : Assignation des broches du connecteur LEMO 3 points pour K3063 / SK50 / SK 250 / SK5012 / SK 5212 : Annexe : Matériel pour prise de son sur tournage Annexe : TNT et nouvelles fréquences disponibles Depuis le passage au tout numérique de la TNT au 1 er décembre 2011, la bande UHF pour les transmission de micros sans fil a été réduite et est parsemé par les nouveaux canaux de la TNT. Et il est interdit de perturber la diffusion des canaux TNT. Car non seulement on peut récupérer un signal TNT en réception, mais aussi on peut légèrement perturber la réception de la TNT à proximité de notre micro. Les constructeurs ont fournis de la documentation à ce sujet : http://eu.audio-technica.com/fr/support/FAQ_France_091126_VF.pdf http://www.sennheiser.fr/loi-micro-sans-fil/legislation-4g.pdf http://www.sennheiser.fr/loi-micro-sans-fil/ Les constructeurs, dont Sennheiser ont établis des plans de fréquences différents pour les appareils, cela permet d'éviter les intermodulations, c'est à dire qu'un appareil aura par exemple 12 fréquences disponibles chacunes éloignées de tel sorte à ce que l'une ne perturbe pas l'autre. Ces plans de fréquences sont désormais traversés par les canaux de la TNT. Des solutions existent pour savoir à l'endroit où l'on se trouve les différents canaux TNT et donc les fréquences utilisables : • applications iPhone : Frequency Xpert • logiciels de scan : Wireless System Manager, SIFM, ScanZone, IAS, Wireless Workbench • base de données sur internet (simple de regarder la veille) : http://sd2763.sivit.org/sennheiser.fr/ftp/www/media/selection_frequence/selection-frequences.swf Répartition des fréquences sur un gros évenement : Lorsqu'il s'agit d'un gros évènement avec énormément de matériel type Défilé du 14 Juillet et que plusieurs chaînes de TV, plusieurs prestataires cohabitent. Une personne est chargée d'attribuer les fréquences à telle ou telle entreprise. Annexe : Câbler en Y On ne perd pas grand chose vu qu'on ne travaille plus en impédances adaptées depuis belle lurette. L'impédance de source du micro est en général au moins dix fois inférieure à l'impédance de charge de l'entrée de la console. Les pertes commencent à se faire sentir au bout de trois ou quatre charges en parallèle. L'impédance de source des micros se situe en général entre 50ohms et 300ohms. L'impédance de charge des préamplis est aux alentours de 2 à 3kohms. Si on se place dans le cas très courant du sm58 sur une console, on a d'un côté une impédance de source de 300ohms et de l'autre une charge de 2k. Si on met deux préamplis en //, cela fait une charge de 1000 ohm. 1 micro de 300 ohms dans une impédance de 2k donne 1,2 dB d'atténuation par rapport au niveau non chargé. 1 micro dans 2 entrées donne 2,2 dB, soit seulement 1 dB de perte supplémentaire comparé à 1 seul micro. de nombreux systèmes de scène utilisent de simples patchs en Y pour alimenter la FOH et la console de retours sans que cela ne gêne vraiment. le boss me dit que pour 2 tables, la perte est négligeable. Par contre, dès qu'il y en a 3, il sort les spliters actifs. Bonjour, il faut réviser la régle du diviseur de tension. Par exemple, avec un sm57 d'impedance 300ohms rentrant dans une tranche de midas venice d'impédance de 2Kohms, le signal d'entée de console sera égal à 0.86 fois le signal de sortie du micro chargé à vide. Si par contre on splitte le signal du sm57 vers deux tranches de midas, alors l'impédance équivalente sera de 1KOhm ( revoir la régle des résistances en parallèle), et le signal sera en entrée des deux tranches sera égal à 0.76 fois le signal de sortie du micro en charge à vide. Si on fait donc le rapport des deux tensions, à savoir 0.76/0.86, on obtient 0.88. Puis calculons la perte en dB = 20log (0.88)= -1.1db On a donc une perte de 1.1db, ce qui est très négligeable puisque que l'echelle logarythmique à été créée de la manière qu'une différence de 1dB corresponde à la perception minimum de l'oreille humaine en terme de variation d'intensité acoustique. Annexe : Attenuateur -25 dB Sur les courses de formule 1 le son est trop fort (micros dynamiques) pour rentrer dans les entrées des caméras qui se trouvent sur le parcours. Les statiques eux sont plus éloignés. 2 IN 3 XLRF 1 430 Ohm 430 Ohm 100 Ohm OUT XLRM Annexe : multipaire plateau-car Annexe : Liens Splitters actifs http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_splitter_micro.html Distributeurs audio http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_distributeur_audio.html Hauts parleurs http://www.sonelec-musique.com/electronique_bases_association_hp.html Entrées http://www.sonelec-musique.com/electronique_bases_entrees_bf.html MIDI http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_midi_norme.html MADI http://en.wikipedia.org/wiki/MADI oreillette telex us pc cable tester Proskit Annexes - PLANS Badminton, Volley, Boxe, Tennis pr SON et VIDEO VI BOXE Entraîneur B Poste Com Entraîneur A GONG ! VI VOLLEYBALL Entraîneur A VI BADMINTON Entraîneur B VI TENNIS OU Annexe : Sonorisation d'un car régie Annexes - Décibels L'unité décibel (dB) découle du bel, une unité originalement appelée TU (Transmission Unit) et inventée par les laboratoires Bell qui fut renommée vers 1923, en l'honneur du fondateur du laboratoire et pionnier des télécoms Alexander Graham Bell. Elle eut sa première utilité dans la téléphonie et fut adoptée comme une unité internationale à la Première Conférence Internationale d'Acoustique à Paris un Juillet 1937. Elle sert à mieux se rendre compte de l'écart entre deux valeurs d'une même dimension, où à quantifier une valeur par rapport à une valeur de référence de même dimension, ceci grâce à la fonction logarithme népérien utilisée pour la conversion. D'ailleurs une autre unité de même utilité et appelée Neper existe. Les valeurs de même dimension comparées peuvent être des grandeurs de pressions acoustiques, de puissance, de champ, et d'autres encore... En audio le décibel simplifie donc les calculs, et permet de comprimer l’énorme étendue de l’échelle des intensités sonores audibles par un être humain par exemple. En effet, celle-ci s’étend de 10-12 W/ m² à 10² W/ m², le rapport entre ces deux valeurs est donc de 1 à mille milliards... En décibels, cela donne une échelle de 0 à 140 dB, 0 dB correspondant au seuil d’audition et 140 dB au seuil de douleur. Largement plus simple d’utilisation que nos W/ m². Définition : Fonction logarithme népérien : Défini entre 0 et +inf log 0+ -> -inf Log 1 = 0 Les différentes unités décibel : Grandeurs acoustiques : dB SPL Pondérées : dBA, dBB, dBC Grandeurs de puissance : dBW, dBm Grandeurs de champ : dBu, dBv, dBV, dBr dBFS http://www.ips.org.uk/faq/index.php?title=Audio_Levels Grandeurs de pressions acoustiques dBSPL The reference level is usually 1 picowatt per square meter. dBA, dBB, dBC The measurement is frequency-weighted according to the "A" curve. B and C curves also exist. Grandeurs de puissance : X dB = 10 log (P1/P0) Telecommunications telephoniques impédance de 600 ohms dBm The reference level is 1 milliwatt across an impedance of 600 ohms. The “m” stands for milliwatt. The 600 ohms came from standards in the telephone industry, the technology of the early 20th century, in which maximizing power transfer by matching output and input impedances was an important consideration. Note that a 0 dBm signal in a circuit with an impedance of 600 ohms corresponds to 0.775 volt rms. A signal change of −3 dBm is about a halving of the power. See also volume unit. D'après la définition : 600 ohms, 1mW U=RI, P=UI, U=P/I, U=P/(U/R), U=rac(600x0,001) = 0,775 V = 0VU (pour une sinusoïde pure 1000Hz) C'est pour cela qu'on fait les calibrage des niveaux avec un 1000Hz In the early days of broadcast audio, level standards were derived from the telephone industry. At that time, the standard signal level was referred to as 0 dBm, and this was the amount of signal required to dissipate 1 milliwatt of power in a 600 ohm termination (600 ohms send and receive impedances in equipment was also a standard of the time). The 'm' in 0 dBm indicates that the measurement was made to this standard (ie. 600 ohm terminations in place). If you do the sums, you will find that the voltage needed across a 600 ohm load to produce the 1 mW of power required is 0.775 of a volt. dBW The reference level is 1 watt. Grandeurs de champ : X dB = 20 log (P1/P2) dBu The reference level is 0.775 volt rms across any impedance. See dBm above for the origin of the value. The “u” stands for unterminated. Professional audio equipment is designed for a normal input level (“line level”) of +4 dBu, which corresponds to 1.23 volts rms. A signal change of −6 dBu is about a halving of the voltage. Today, we generally don't use 600 ohm impedances any more in professional audio since we are not interested in the efficient transmission of power. Instead, we use low output impedances and high input impedances (typically 100 ohms or less, and 10,000 ohms or more, respectively). However we still use the same signal voltage as the original dBm reference level – ie. 0.775 V. To differentiate between this new standard and the old (matched 600 ohm impedance) one, we now use the suffix 'u' – hence the dBu. In essence, then, the dBu means that our reference signal is 0.775 V irrespective of impedance. The standard Alignment Level employed by UK broadcasters is 0 dBu, shown on peak programme meters as PPM4, and on standard VUs as 0VU (or -4VU in some establishments). However +4 dBu is a common operating level in many music studios and professional equipment is often aligned to this standard. dBv The reference level is 0.775 volt rms across any impedance. The 0.775 volt value comes from the definition of dBm, since it is the voltage when a 0 dBm sine wave is fed into 600 ohms. This symbol was too easily confused with dBV, and so was renamed dBu. Some writers do not observe the distinction between the upper and lower case V and treat both dBV and dBv as referenced to 1 volt rms. dBV The reference level is 1 volt rms across any impedance. To convert dBV to dBu, add 2.2 dB. Consumer audio gear is designed for an normal input level of −10 dBV, which corresponds to 0.316 volt rms. This voltage level arose because it was the optimal maximum level for a signal fed directly to an electron tube (valve to Brits), which was a practice in consumer equipment. Domestic/consumer equipment is usually built with a much lower reference signal level which is normally defined as -10 dBV. In this case the V indicates that the reference signal is 1 Volt. Again, if you do the sums you discover that -10 dBV implies a signal of 0.316 Volts. If you convert this into (professional) dBu terms, it equates to -7.78 dBu. In other words, the output of a consumer device working to the -10 dBV standard is going to be roughly 8 dB or 12 dB below the nominal level expected of a professional systems. S-Convert pour passer des équipements grand public à sortie -10dBV aux équipement professionnels à niveau nominal 0VU soit +4dBu. dBFS “FS” stands for “full scale.” A unit used in monitoring signal levels in digital signal processing, such as digital audio. To record audio (or any analog signal) digitally, the signal level is measured at equal, small intervals and the value recorded as a number. For audio this requires recording as many as 192,000 numbers each second, so it is necessary to choose a way of representing numbers that a computer can process very quickly and efficiently. All such systems for representing numbers have a biggest number that can be represented (and also a smallest negative number, what follows applies to negative numbers as well). This is the full scale point. If the level of the analog signal is greater than the level assigned to the biggest possible number, there is no way of recording its actual value. Every level greater than the one assigned to the largest possible number is usually simply recorded as the largest possible number. The signal is "clipped." The dBFS scale provides a way of indicating how close one is coming to this undesirable situation. In such a system, the maximum level before clipping of a sine wave is -3 dBFS. The relevant standard is IEC 6106-3 ed 1.0 (2008-10). The corresponding Audio Engineering Society standard is AES17. The AES Information Document for Digital audio engineering – Guidelines for the use of the AES3 interface, AES-2id-2006 defines Full-Scale Amplitude as: “the rms voltage that corresponds with a sine wave whose positive peak value reaches the maximum positive digital value and whose negative peak reaches one LSB greater than the minimum negative digital value.” This means a full scale sine wave input would read +3 dBFS, and so would a full-scale square wave, and its rms value would equal +3 dBFS. Further, AES Information Document for Digital audio engineering – Personal computer audio quality measurements, AES-6id-2006 defines Decibels, Fullscale (dB FS): “Digital signal rms amplitude expressed as a level in decibels relative to full-scale amplitude (20 times the common logarithm of the amplitude over the full-scale amplitude [defined as the ‘rms amplitude of a 997 Hz sine wave in the digital domain whose positive peak value reaches the positive digital full scale, leaving the negative maximum code unused.’]). Note that dB FS expresses a signal level of a digital signal and should not be used to express the signal level of an analog signal.” For a good discussion of the use and misuse of the dBFS scale, see the papers by Nielsen and Lund at www.tcelectronic.com/TechLibrary#LoudnessControl%20and%20Mastering In digital equipment, the only defining point is the level at which you run out of quantising levels – the digital overload point. All digital equipment defines this as 0 dBFS, where FS stands for Full Scale. For practical usage, we need to define a working headroom to allow for normal and unexpected peak levels (bearing in mind that PPMs deliberately don't show fast transients), and so various standards bodies have specified alternative Alignment Levels between -20 and -12 dBFS. In Europe, the EBU recommend that -18 dBFS equates to the Alignment Level, and for UK broadcasters, Alignment Level is taken as 0 dBu (PPM4 or -4VU). This works well with original recordings and allows a reasonable safety margin against overloads. In a post-production environment, where levels are likely to be much better controlled (through manual or automatic means), many organisations use a higher reference level. One common alternative is to use -12 dBFS which takes advantage of the fact that less 'contingency' headroom is required, and trades that for an improvement in the noise performance of the medium. Another approach, often taken with systems offering 24 bit wordlengths, is to provide an increased headroom margin while maintaining the same (or better) noise performance of a 16 bit system. Typically, people are using -20 or -22 dBFS in this situation. The American SMPTE standard defines -20 dBFS as the Alignment Level for all systems anyway, regardless of digital wordlength. dBr A reference level is specified in the immediate context. Annexes - Appareils de mesure Mesures acoustiques : Sonomètre : Mesures electroniques : Sur les équipements professionnels, on observe des niveaux de saturation entre + 18 dBu et + 24 dBu, les niveaux de bruit de fond atteignent quant à eux – 85 dBu. Afin d’optimiser la qualité objective du signal, l’opérateur du son doit inscrire son programme dans cette gamme dynamique : le signal doit être statistiquement le plus loin possible du bruit de fond, mais toujours en dessous de la saturation. Toutefois, le problème est que le signal électroacoustique est une tension alternative dont l’amplitude instantanée varie sur une échelle de temps très courte (l’ordre de grandeur est le millième de seconde)… trop courte pour être évaluée visuellement. Dans le cadre du respect de la gamme dynamique, la visualisation brute de la valeur instantanée sera estimée à partir des variations considérablement modérées de l’indicateur. Cette modération est le premier paramètre clé de l’indicateur, on le nomme temps d’intégration, que l’on peut éventuellement décomposer en temps de montée et temps de descente. Le deuxième paramètre clé de l’indicateur se nomme gamme ou échelle, il englobe à la fois les extrémités et le choix de la graduation proprement dite. On l’a vu, un des rôles de l’indicateur est de fournir des données pour évaluer au plus juste les crêtes de la modulation. Ce qui permet de viser un niveau stratégique appelé niveau nominal ou niveau de modulation en se ménageant une marge (headroom ou réserve) entre niveau nominal et niveau de saturation, zone dans laquelle le signal peut faire une incursion timide et fugitive ! On considère que la dégradation n’est pas significative si ces accidents sont « suffisamment courts et contenus ». VU-mètre : The VU meter was developed in the late 1930s as a joint project of Bell Labs, CBS and NBC. Its response was intended to approximate the response of the human ear to complex, changing waveforms, and its readings lie somewhere between the peak and average values. The specifications cover the meter's ballistics (how fast and far the needle moves when various signals are applied) as well as frequency response. In May 1939, a reference power level of 1 milliwatt into 600 ohms was adopted, and readings on the VU scale are roughly log to the base 10 of the power ratio referred to that reference level. For a pure 1000-Hz sine wave, 0 VU = 0 dBm, but the value of the “volume unit” for real world audio signals is embodied in the unique characteristics of the meter itself. Further, in practice, engineers found it necessary to add an isolating resistor, which made 0 VU = +4 dBm (again, for a pure sine wave). Many inexpensive meters, though marked in VU, do not meet the standard. In Europe, the VU meter has generally been scorned in favor of peak reading meters. A VU meter is not suitable for monitoring during digital recording; peak-reading meters are used instead. Le VU, pour Volume Unit, est l’indicateur historiquement le plus répandu. Son rôle premier n’est pas de donner une indication sur les crêtes mais de donner une approximation correcte des variations de volume sonore. Parce qu’il se rapporte aux variations de volume sonore, le comportement du VU diffère sensiblement de celui du PPM, son temps de montée égale son temps de descente : 300 millisecondes, valeur choisie en relation avec le temps d’intégration de l’oreille. Par conséquent, le VU est très peu réactif aux courtes crêtes. Le 0 VU correspond quasi universellement à + 4 dBu, soit 9 dB sous le niveau nominale crête. QPPM L’indicateur le plus pertinent pour renseigner l’opérateur sur la dangerosité de la zone dans laquelle il module est le crête-mètre, appelé couramment PPM (Peak Program Meter) ou encore quasi crêtemètre. Son temps de montée est très court (5 ou 10 millisecondes) ce qui lui permet de réagir aux crêtes de modulation, et son temps de descente plutôt long (environ 1 à 3 secondes) afin que l’opérateur puisse tout simplement voir la crête. Le modèle le plus couramment rencontré en France vient d’Allemagne, on le nomme DIN PPM (rec. DIN 45406). Plus rares en France, d’autres PPM élaborés par d’autres pays, font l’objet de la recommandation IEC 268-10, UK PPM (rec. IEC 268-10 type Iia) répandu en Angleterre, EBU PPM (rec. 268-10 type IIb) recommandé par l’UER pour les échanges internationaux. En France, la valeur nominale du DIN PPM est calibrée à + 13 dBu, soit 9 dB en dessous de la saturation fixée à + 22 dBu. Comme on l’a dit précédemment, la pertinence du PPM repose sur le fait que les saturations (analogiques) inférieures à 10 millisecondes sont inaudibles. Digimètres : En numérique, il s’agit toujours de respecter la contrainte en amplitude, mais la notion de marge de modulation change radicalement. Rappelons qu’en analogique, lorsque les crêtes du signal dépassent le niveau nominal, la distorsion apparaît progressivement, jusqu’au niveau de saturation où elle devient significative mais pas forcément désagréable. La distorsion harmonique d’ordre impair de certains équipements analogiques peut même être jugée plaisante. En numérique, le niveau maximum est induit par convention. Il correspond au plus grand échantillon possible du code. Ce maximum constitue une limite infranchissable, aussi une tentative de dépassement provoque un écrêtage brutal : la forme d’onde est sévèrement tordue, donc le spectre se charge en très hautes fréquences, ces dernières se replient (car en numérique, le champ spectral est borné par l’échantillonnage) provoquant une soudaine augmentation de bruit… En numérique, la traque à la saturation est une obsession. Ainsi, les niveaux numériques sont exprimés en dBFS (Full Scale) c’est-à-dire par rapport à la saturation (la pleine échelle) qui sert de référence. Tous les échantillons ont une valeur inférieure ou égale à 0 dBFS, qui constitue le niveau de saturation. Etant donné que la saturation numérique, même très brève, doit être clairement détectée, l’indicateur ad hoc est un crête-mètre à temps de montée nul, c’est-à-dire qu’aucune crête ne peut passer à travers les mailles du filet. L’indicateur numérique est appelé digimètre ou PPM True Peak ou encore DMU (rec. IEC 268-18). En France, le niveau de saturation analogique est fixé à + 22 dBu, soit 0 dBFS. Donc + 4 dBu correspond à -18 dBFS, par correspondance à 0 VU. Il s’agit de l’accord FICAM. L’UER, quant à lui, estime le niveau de saturation analogique à + 24 dBu mais fixe le 0 VU également à + 4 dBu. Cet écart entre 0 VU et saturation, implique un alignement du 0 VU à – 20 dBFS (rec. EBU). VU ou Loudness Meter Sur les équipements numériques, le digimètre s’est logiquement généralisé au détriment du vumètre, rendant difficile l’estimation du niveau de volume « absolu » dans un programme numérique. C’est état de fait constitue un handicap réel dans le cadre de la normalisation des niveaux de volume en diffusion. Certains constructeurs proposent des solutions intéressantes qui combinent la mesure des crêtes « vraies » avec une mesure du volume comparable à celle du VU mais projetée sur l’échelle Full Scale. Toutefois, un nouvel indicateur de volume sonore se répand dans les régies : le loudness meter. Cet indicateur approprié au domaine numérique remplace avantageusement le VU car il tient compte de l’aspect spectral du signal dans son calcul du niveau de volume. Il intègre les notions de largeur de bande et de courbe de pondération. Même si le caractère novatoire du loudness meter est un peu déconcertant pour le familier du vumètre, gageons que cet indicateur numérique du volume sonore comble, à terme, la lacune du recours exclusif au True Peak en exploitation numérique. Annexes - Normes et niveaux audios http://tech.ebu.ch Alignment level ITU Recommendation ITU-R BS.645-2 [1] defines the programme level of radio channels by means of an alignment signal (1 kHz sine wave). The specified level of the sine wave corresponds approximately to fullscale programme level, in terms of loudness. Audio programme meters for broadcasting Today, many different programme meters are in use at professional studios, with widely varying ballistical features (see Table 2 and Fig. 1b). Nouvelles normes Loudness : http://tech.ebu.ch/docs/techreview/trev_297-spikofski_klar.pdf http://www.rtw.de/en/products/audio-monitors/touchmonitor-tm3.html Après un long travail au sein du groupe Ploud de l’EBU qui réunit les différents acteurs du Broadcast en Europe, la recommandation R128 est finalisée, en ligne ici, sur le site de l’EBU. A lire aussi l’excellent document pédagogique « On the way to loudness nirvana » de Florian Camerer ici. Pour résumer voici les principales lignes Pour caractériser le signal audio, on utilise les paramètres suivants : - mesure du loudness du programme (programme loudness) - l’excursion du loudness (loudness range, LRA) - niveau crête du signal (maximum true peak level) Il existe 3 types de mesures : - la mesure instantanée (momentary loudness) : fenêtre glissante de 400 ms - la mesure short term : fenêtre glissante de 3 s - la mesure infinie (integrated loudness) : sur toute la durée du programme La valeur de la mesure du loudness du programme est normalisée à -23 LUFS +- 1 LU L’échelle LUFS est équivalente à l’échelle LKFS (courbe de pondération K ou R2LB) avec la correspondance suivante 0 LU = -23 LUFS Deux échelles sont retenues pour le metering : - EBU +9 scale, l’échelle par défaut, allant de -18 LU jusqu’à +9 LU (-41 LUFS, – 14 LUFS) - EBU +18 scale, allant de -36 LU jusqu’à + 18 LU (-59 LUFS, -5 LUFS) Le signal audio doit être mesuré dans son intégralité, sans considérer des éléments spécifiques tels que les dialogues La mesure doit intégrer l’utilisation du gate, dont le seuil relatif est de 10 LU au-dessous de la valeur du loudness, obtenue par mesure instantannée (400 ms). Originally the EBU had specified -8 LU, but since August 2011, the gate is at -10 LU. This means the EBU and the ITU specification are using the same relative gating threshold A noter aussi la présence d’un gate pour les silences, dont le seuil est fixé à -70 LUFS. Le loudness range (LRA), traduit l’excursion du loudness au cours du programme, l’algorithme de mesure retenu fontionne sur la distribution statistique des valeurs entre 5% et 95%, excluant ainsi les valeurs extrêmes. Le LRA n’a pas de valeur imposée dans la norme R128, il est juste recommandé de ne pas dépasser 20 LU pour la diffusion broadcast de programmes avec grande dynamique (le film, la musique classique). http://tech.ebu.ch/docs/tech/tech3342.pdf CSA : Le CSA a publié le 11 octobre 2011 une décision concernant l’intensité sonore perçue des chaines de Télévision. Ce texte publié au journal officiel légifère sur les normes techniques que devront respecter tous les diffuseurs de services de télévision à partir du 19 décembre 2011, soit dans un peu tout petit plus de 2 mois… Loudness Definition La definition du Loudness donnée par l’ATSC est la suivante : A perceptual quantity; the magnitude of the physiological effect produced when a sound stimulates the ear. En gros, la mesure du Loudness permet de donner une corrélation entre des mesures objectives (l’intensité « électrique » de signaux audios) et une quantité subjective : le niveau sonore perçue par l’oreille humaine. Jusqu’ici les différentes mesures connues ( VU, PPM…) n’arrivaient pas à rassembler ces deux notions. Le cas particulier des publicités où effectivement en mesure « classique » les programmes étaient aux normes alors que grâce à des process de compression audios entre autres, on obtient une sensation sonore plus forte par rapport aux autres programmes. Grâce aux travaux de normalisation, on peut maintenant obtenir des outils qui permettent la mesure de Loudness et tout cela vient d’être mis en place par les autorités de régulation française. Intensité sonore Moyenne perçue en diffusion La première étape consiste à normer une intensité moyenne sur l’ensemble de la diffusion. Elle est fixée à -23 LUFS. A partir du 1er Janvier 2012, chaque publicité ou programme (film, série, Direct…) devra lui même respecter un niveau de diffusion de -23 LUFS. Le CSA autorise sur l’année 2012 des écarts selon le type de programme. Loudness Publicité Pour les publicités, on pourra aller jusqu’à -22 LUFS et -18 LUFS en mesure Short Term. Ces valeurs devront être rammenés respectivement à -23 et -20 à partir du 1er Janvier 2013. Loudness Programme Le CSA accordera pour les programmes produits avant le 1er Janvier 2012, une tolérance de -2 et +3 LU avec une recommandation de dynamique des dialogues de ±7 LU. Pour les programmes produit à partir de 2012, le CSA distingue deux phases. Pour l’année 2012 : pour les programmes supérieurs à deux minutes une tolérance de -1 et +3 LU et de -1 à +2 LU pour les produits de moins de deux minutes. La dynamique des dialogues devra être comprise dans une fourchette de ±7 LU. A partir de 2013 : la tolérance pour les programmes long est ramenée à ± 1 LU, la dynamique des dialogues reste à ±7 LU et la valeur du LRA (Loudness Range) devra être inférieur ou égale à 20 LU et supérieure à 5. http://www.broadcast-news.fr/loudness-intensite-sonore-csa/ Sur le terrain, ce qu'il y a à retenir au final : I (integrated) : moyenne sur tout le programme ( entre -1LU et +1LU) S (Short) : moyenne sur 3sec (entre -3LU et +3LU) M (momentary) : pics de 400ms (entre -7LU et +7LU) > dialogues Faire attention à ne pas être en dehors pour le I trop longtemps car ensuite c'est plus difficile à rattraper sur la totalité du programme. En analogique, moduler autour de -9dB sur un QPPM et 0VU sur un VU-mètre. On peut excéder pour les pics jusqu'à 0dB sur Peak-mètre et au dessus de 0 au Vumètre le temps de montée étant très long, avec une réserve de 18 dB pour atteindre la norme de seuil de saturation des équipement en France de 22dBu. En Angleterre et aux US le niveau d'alignement digital est -20dBFS et 0dBu, au lieu de -18dBFS et +4dBu en Europe. Annexe : Système de conversion numérique Ethersound – Comprendre l'Ethersound http://aliguillard.free.fr/ethersound-sonorisation/html/framesetreseauES.html Quel est le nombre de canaux envisageables en Ethersound? La dernière version de l’EtherSound sur réseau 100 Mbits/s (ES-100) peut supporter jusqu’à 64 canaux audio codés en PCM à une fréquence d’échantillonnage de 44.1 kHz ou 48 kHz, avec une résolution de 24 bits. Ce réseau accepte également des fréquences d’échantillonnage multiples ou diviseurs de ces deux principales, comme 82.2 kHz, 96 kHz, 192 kHz ou 24 kHz. Lorsque la fréquence d’échantillonnage double, le nombre de canaux maximal est divisé par deux. De nombreuses combinaisons sont alors possibles : - 64 canaux audio à 48 kHz ; - 62 canaux audio à 48 kHz et 1 canal à 96 kHz ; - 60 canaux audio à 48 kHz et 1 canal à 192 kHz ; - 48 canaux audio à 48 kHz et 8 canaux à 96 kHz ; - 32 canaux audio à 48 kHz et 16 canaux à 96 kHz ; - 32 canaux audio à 96 kHz ; - 16 canaux audio à 192 kHz, etc. L’EtherSound ES-Giga permettra pour les mêmes résolution et fréquence d’échantillonnage de transporter jusqu’à 256 canaux à 48 kHz. Comment fonctionne la trame EtherSound? La longueur de la trame est EtherSound est fixe, de 236 octets, quelle que soient la résolution et la fréquence d’échantillonnage. Il n’existe qu’un type de trame contenant à la fois les informations de commande, les données audio et permettant la synchronisation. Chaque trame est générée par la machine maître du réseau à une fréquence de 48 kHz, soit toutes les 20,8 µs. L’envoi d’une trame marque pour le réseau le début d’un cycle isochrone. Les appareils vont se synchroniser sur ce début de trame. Dans chaque trame se trouve un échantillon de chaque canal. Les données audio sont inscrites dans la trame par les différents appareils du réseau. Un logiciel de contrôle autorise les appareils à lire et/ou à écrire les données audio des canaux choisis par l’administrateur. Il est possible d’écrire ou lire des données d’un canal sans que les autres soient concernés. Par contre, un appareil écrivant dans un canal contenant déjà de l’audio effacera les données préalablement présentes dans ce canal. Pour expliquer clairement le fonctionnement de l’écriture/lecture sur une trame EtherSound, l’image du train est souvent utilisée, où l’en-tête et les commandes seraient la locomotive et les 64 canaux les 64 wagons. A chaque appareil traversé, la trame (comme un train en gare) se remplit et se vide en partie. Si un wagon déjà plein est rempli de nouveau, les passagers déjà présents sont contraints de sortir (réécriture de la trame). Comment le réseau est-il synchronisé? Le réseau EtherSound est isochrone. L’horloge est un word clock. Elle est émise par l’appareil maître du réseau appelé Primary Master qui est le seul générateur de trames et donc également responsable de la synchronisation puisque les appareils sont synchronisés sur le début de trame EtherSound. Le réseau EtherSound peut également être synchronisé par une horloge externe comme un word clock ou un signal de type AES 11. La phase varie en fonction des délais de transmission du réseau : ajouter une synchronisation externe localement peut être nécessaire pour des appareils sensibles aux problèmes de décalage de phase, permettant de repréciser la synchronisation aux endroits critiques du réseau. Quelles topologies sont possibles? Le réseau EtherSound peut être construit en cascade (daisy-chain), en étoile ou dans une combinaison des deux (hybride). La topologie en étoile est permise par l’utilisation de switchs Ethernet de niveau 2 (modèle OSI). Cet emploi est courant, cependant l’insertion d’un commutateur dans le réseau impose un flux audio uniquement descendant en sortie du commutateur. Le réseau audio devient alors unidirectionnel, le flux ne pourra pas remonter au niveau du commutateur. Depuis l’ES-100, et pour plus de fiabilité, le réseau EtherSound est également capable de supporter une topologie en anneau et donc redondante. Par rapport à un réseau en cascade (topologie la plus courante en EtherSound), il s’agit seulement de relier physiquement la dernière machine de la chaîne à la première. Comment utiliser le flux bidirectionnel en EtherSound? Les données de commande et de contrôle sont toujours bidirectionnelles dans un réseau EtherSound, l’audio peut être unidirectionnelle ou bidirectionnelle. Dans le cas d’un réseau audio unidirectionnel, les appareils en aval de la chaîne ne pourront lire que les données audio écrites par les appareils en amont. On parle alors de flux descendant ou downstream. Dans le cas d’un réseau audio bidirectionnel, tous les appareils de la chaîne peuvent lire et écrire (en fonction bien sûr de leurs autorisations) depuis ou vers tous les autres, qu’ils soient en amont ou en aval de la chaîne. Pour cela, deux flux, l’un montant et l’autre descendant, sont présents dans le réseau. Le dernier appareil de la chaîne bidirectionnelle a une fonction appelée « loopback » enclenchée (via le logiciel de contrôle du réseau dont nous parlerons plus loin). C’est cette fonction qui détermine le mode bidirectionnel. En EtherSound, les deux flux montant (upstream) et descendant (downstream) peuvent transporter chacun jusqu’à 64 canaux audio (soit un total de 128 canaux audio). On peut les considérer sur un schéma comme deux voies différentes de communication pour le son : on choisira d’envoyer les sources vers l’amont ou l’aval en fonction du chemin le plus court pour parvenir aux récepteurs de ces données audio, ainsi que du nombre de canaux disponibles dans chacun de ces flux. L’utilisation d’un schéma du type de celui ci-contre facilitera plus tard le routage logique des canaux audio. Comment calculer la latence d'un réseau EtherSound? La latence est le point fort des systèmes EtherSound. Elle est extrêmement faible et prédictible, et reste imperceptible même dans des réseaux complexes. Le temps d’écriture et de lecture des trames dans le réseau EtherSound est de 104 µs à 48 kHz (soit 5 échantillons), cette latence est comptée une seule fois pour le réseau et indépendante du nombre de canaux transmis. Chaque traversée d’un appareil de la chaîne ajoute une latence de 1,4 µs, et la traversée d’un commutateur (switch) ajoute un retard de 2 à 21 µs en fonction des caractéristiques de celui-ci. Les traitements ajoutent également un délai qui dépend de l’appareil et du type de traitement choisi. Par exemple, le passage par un DSP NX242 de Nexo ajoute une latence de 84 µs au réseau. Comment mettre en place une redondance dans un réseau EtherSound? Il est possible d’obtenir une redondance de câble dans un réseau en daisy-chain, en particulier pour les liaisons de longue distance (entre les deux consoles d’un concert par exemple). Une première solution, et la plus efficace, est l’utilisation d’un appareil créé et distribué par AuviTran appelé AVRed-ES. Il s’agit d’un commutateur permettant la mise en place et la gestion de liaisons redondantes EtherSound et ainsi de sécuriser les liaisons tout en conservant une latence très faible. enc as de panne d'une ligne, la commutation est très rapide et automatique. Une solution plus lente mais plus économique est d'utiliser un AVRed-ES relié à un switch standard, comme visible sur le schéma ci-contre. Pour encore plus d’économies, mais beaucoup moins de fiabilité et un temps de latence de la commutation en cas de panne bien supérieur, il est également possible de « bricoler » une redondance à l’aide de deux switchs standard Ethernet. Il faut pour cela utiliser des switchs configurables pouvant être réglés en appareils redondants de même sorte que l’AVRed-ES. La configuration se fait par contrôle du commutateur via un ordinateur externe. – Systèmes Ethersound La topologie la plus courante est la topologie en étoile, elle permet en cas de panne d'un appareil de ne pas perdre toutes les sources en amont de cet appareil, ou en aval les destinataires. Comme on le voit dans cette architecture, le son circule dans les deux sens, en upstream pour les sources provenant des convertisseurs et en downstream pour les mix master/aux de la console qui vont dans les blocs d'amplis. Les appareils connectés en ethersound sont en plus ainsi connectés au réseau et ensuite à un ordinateur, ce qui permet de les configurer pour que tel ou tel appareil n'écrive que sur tel ou tel canal. On utilise le logiciel ES Monitor pour configurer cela. L'appareil AVB32-ES est un convertisseur (ou bridge) entre de l'AES/EBU et de l'EtherSound. L'AVM500-ES est en quelque sorte un splitter ou switch, il a la particularité de laisser passer les informations des canaux dans les deux sens, contrairement à un switch habituel. On peut utiliser un switch habituel seulement quand les informations vont dans le même sens, c'est à dire avant d'attaquer les blocs d'amplis (downstream) ou après des AVB32-ES (upstream). L'AVM500-ES est contrôlé par un PC lui aussi. On relie Ain à la console de mixage, Aout sert à configurer plusieurs AVM500 pour un réseau en anneau (peu utilisé), 3rd est connecté au PC pour la configuration, B/C/D/E sont à destination des sources et des amplis. Pour utiliser de l'EtherSound sur une console on doit ajouter des cartes EtherSound de type AVY16ES (qui peuvent donc utiliser 16 canaux chacunes). Il arrive aussi qu'on utilise des DME64N/24N, on ajoute alors ces cartes sur les slots des DME (Digital Mixing Engine). Il y a 4 slots disponibles sur la 64N et un seul sur la 24N, donc 4X16=64 canaux possibles avec la 64N. Les slots sont chaînés en Ethersound OUT1 > IN2/OUT2 > IN3/OUT3 > IN4/OUT4 > AD8HR Les convertisseurs AD8HR eux peuvent convertir 8 signaux analogiques. On peut remplacer les sorties AES par des cartes pour réseau EtherSound. Voici la carte AVKit-ES utilisée : La procédure pour changer la carte est décrite dans le document AVKit-ES for AD8HR Users manual v1.3. Tous ces appareils sont chaînés avec la sortie WordClock de l'AVM500. http://www.sonelec-musique.com/mao_equipements_wordclock.html – Logiciel ES Monitor L’EtherSound Monitor est un logiciel d’application de contrôle et de commande du réseau. Il permet de visualiser les différents appareils présent dans le réseau à chaque instant, de router leurs entrées et sorties ainsi que la direction dans la quelle ils émettent et reçoivent, de contrôler l’état du réseau et les paramètres de certains appareils, de commander certains de ces appareils à distance. L’interface de ce logiciel en rend l’utilisation plutôt simple : deux fenêtres sont présentes à l’écran, une étroite à gauche et une plus large à droite, dont les possibilités sont sélectionnables par des onglets toujours visibles en haut des fenêtres. Le logiciel permet une vue d’ensemble des appareils du réseau et du routage assez claire et rapidement accessible. Un mode d’emploi très précis de l’EtherSound Monitor est disponible sur le site internet d’AuviTran, il s’agit simplement ici de donner les lignes essentielles pour l’utilisation rapide du logiciel dans les deux modes disponibles. http://aliguillard.free.fr/ethersound-sonorisation/html/framesetESmon.html Annexes – Cours micros statiques micros dynamiques. http://fr.wikipedia.org/wiki/Microphone Annexes – Cours impédance câbles standards et AES http://www.deltamedia.com/resource/impedance.html l'impédance d'un câble n'a pas d'influence sur les fréquences audio. C'est important à partir des fréquences élevées, comme le numérique, la vidéo et tout ce qui est transmissions HF. (plusieurs centaines de KHz et au dessus). Et l'impédance d'un câble est indiquée pour 200 MHz. Les prises audio n'ont pas d'impédance propre. Certaines RCA peuvent être en 75 ohms pour le numérique, mais c'est spécifique. L'impédance d'un câble se mesure au pied à coulisse, c'est le rapport entre le diamètre intérieur du blindage et le diamètre de l'âme. Voir sur ce lien : Dtermination d'un cble coaxial, impdance caractristique et facteur de vlocit http://www.repaire.net/forums/son-numerique/207560-impedance-cable.html A lot of us use AES/EBU digital cables for analog connections. They work fine. Just don't use standard analog cables for AES digital runs as that has some problems cable audio analogiques d'impedance moins elevés qu'en aes 110ohm. mais un signal analogique audio aux fréquences jusqu'à plusieurs dizaines de kHz ne sera pas détérioré par une mauvaise adaptation d'impédance (analogique ds du câble spécial aes 110ohm vers fiche ana 50 ohm),car adaptation en tension sur les E/S analogiques. Par contre une liaison numérique aes sera détériorée par la mauvaise adaptation d'impédance si on utilise un câble analogique (numerique dans cable analogique vers fiche aes 110 ohm), câble spécial aes à respecter car adaptation en puissance (110ohm requis des deux cötés avec câble special 110ohm). http://www.ziggysono.com/htm_effets/index.php?art=electricite/cables&titre=Cables http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%A9dance_caract%C3%A9ristique très bien expliqué, adaptation en puissance, et adaptation en tension impédance caracteristique Cette notion n'intervient qu'en haute fréquence (vidéo ou audio-numérique), où la constitution et la qualité des cables et des connecteurs prennent une importance toute particulière Normes aes Annexe : Liaisons symétriques Annexe : DI Box http://www.techniquesduson.com/dibox.html voir pdf Annexe : Code des couleurs (analogie code couleur résistance et code son) Annexe : Couleurs RCA Cinch Rouge = R = droite Noir ou blanc = L = gauche Annexe : Prise Jack Annexe – XLR A l'instar du petit bonhomme d'Ampère, quand on ne peut plus lire les numéros sur les fiches XLR, on peut retenir que par convention, le courant va toujours de mâle vers femelle et donc, pour retenir quel est le point chaud de la masse, on peut se souvenir que l'on compte toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre quand on regarde dans le sens du courant conventionnel. Annexe : Casques