Rappels sur les circuits
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Rappels sur les circuits
! Retour Université du Maine - Faculté des Sciences Electronique Rappels sur les circuits Tension, courant, Loi d’Ohm Le courant I caractérise la quantité de charges électriques, qui circulent dans un conducteur, au cours du temps : I ! dq (q en dt Coulombs). Son intensité se mesure en Ampères (A). Un conducteur « résiste » au passage du courant : il est caractérisé par sa résistance R (en Ohms "). Une résistance R traversée par un courant I, provoque à ses bornes, une chute de tension U!R.I (Loi d’Ohm) : R I A B La tension U est une différence de potentiels : U = potentiel du point A - potentiel du point B U ! VA # VB (en Volts V) U Equipotentielle (fil de résistance nulle) A I1 I1 Générateur E (pile) R I1 Par convention, le courant est positif lorsqu’il descend les potentiels : I1 > 0. En fait, ce sens est le sens inverse du mouvement des électrons. U Remarques : Le courant est le même dans tout le circuit. Lorsque le circuit est ouvert, le courant ne peut pas circuler. B Loi des noeuds La somme des courants « arrivant » à un noeud, est égale à la somme des courants en « partant ». Noeud I1 I2 I1 ! I2 $ I3 I3 Dipôles en série I R1 R éq ! R1 $ R 2 Réq I R2 Démonstration : U ! U1 $ U2 ! R1I $ R 2I ! R éqI U1 U U2 Dipôles en parallèle R éq ! Equipotentielle I I1 U R1 R2 Démonstration : I I2 U R1R 2 R1 $ R 2 I ! I1 $ I2 ! Réq R $ R2 1 U U U $ ! 1 U! R éq R1 R 2 R1R 2 Remarque : La résistance équivalente est toujours plus petite, que la plus petite des 2. ! Retour Université du Maine - Faculté des Sciences Electronique Pont diviseur de tension 2 dipôles en série aux bornes desquels on connaît la tension U, et parcourus par le même courant I : I R1 U U1 ! U U1 R1 R1 $ R 2 Démonstration : U ! (R1 $ R 2 ).I R2 et U1 ! R1.I Remarque : Le pont diviseur de tension est très utilisé dans les applications ! Pont diviseur de courant 2 dipôles en parallèle aux bornes desquels on connaît la tension U : I U I1 I2 R1 R2 I2 ! I R1 R1 $ R 2 Démonstration : U ! R1I1 ! R 2I2 et I ! I1 $ I2 Générateur de tension Tension réelle U, délivrée par le générateur : Générateur RG I U0 I U RL U ! U0 # R G .I RG : résistance interne du générateur (très faible < 1 " pour les alimentations continues, < 50 " pour les générateurs de signaux). Lorsque RG = 0, on dit que le générateur est parfait. U U0 Schéma équivalent lorsque le générateur est éteint : RL est la résistance de charge (L = Load) : elle représente le circuit qui utilise le générateur. En circuit ouvert : RL = %, U = U0, I = 0. C’est le fonctionnement normal d’un générateur de tension. En court - circuit : RL = 0 (on remplace RL par un I RG fil), U = 0 et I ! IMAX ! U0 . RG Ce cas est à éviter. En général le courant est limité à l’aide d’un fusible, ou d’un bouton de limitation du courant (Ilim). Générateur de courant Courant réel , délivré par le générateur : Générateur I I0 RG U I RL I0 Schéma équivalent lorsque le générateur est éteint : RG I ! I0 # I U RG RG : résistance interne du générateur (très grande > 100 k") Lorsque RG = %, on dit que le générateur est parfait. En circuit ouvert : RL = %, U = UMAX = RG.I0, I = 0. Ce cas est à éviter. En court - circuit : RL = 0 (on remplace RL par un fil), U = 0 et I ! I0 . C’est le fonctionnement normal d’un générateur de courant. Remarque : en TP, on ne dispose que de générateurs de tensions (voir TD et TP pour transformer en générateur de courant). ! Retour Université du Maine - Faculté des Sciences Electronique Principaux théorèmes : Théorème de superposition Dans un circuit linéaire contenant plusieurs générateurs, le courant est, en tout point, la somme des courants dus à chaque générateur agissant isolément, les autres étant éteints (ils conservent toutefois leur résistance interne). Exemples d’application du principe. Théorème de Thévenin Tout circuit linéaire considéré de 2 points quelconques du circuit, peut être remplacé par un générateur de F.E.M. Eth et de résistance interne Rth. RTH est obtenue en éteignant les générateurs (on A RTH A garde leur résistance interne) : c’est la résistance que présente alors le circuit entre A et B. I ETH est la différence de potentiels UAB obtenue Circuit ETH R R lorsque RL n’est pas branchée. & linéaire Remarque : On peut mesurer ce modèle (sous certaines conditions) : ETH est obtenue en branchant un B B Voltmètre à la place de la charge, RTH est mesurée à l’aide d’une méthode de mesure de résistance (voir TP). Théorème de Norton Tout circuit linéaire considéré de 2 points quelconques du circuit, peut être remplacé par un générateur de courant IN en parallèle avec une résistance RN. RN = RTH définie dans le théorème de Thévenin. A A I RL Circuit linéaire IN & I RL RN IN est l’intensité obtenue en court-circuitant les 2 points A et B. B B Exemples d’application des théorèmes de Thévenin et Norton. Théorème de Millman Soient deux points A et B reliés par N branches, constituées d’un générateur Ei en série avec une résistance Ri : N U AB ! E ' Rii i!1 N 1 R i!1 i ' avec comme signe de Ei le signe du pôle orienté vers A. Ce théorème est principalement utilisé dans les montages à Amplificateur Linéaire Intégré. Exemple : A E1 R1 E2 UAB R3 R2 E1 E 2 # R1 R 2 ! 1 1 1 $ $ R1 R 2 R 3 B Remarque : Ces théorèmes sont aussi valables en régime sinusoïdal permanent (voir chapitre suivant) : il faut alors remplacer les résistances par des impédances.