1. Mercredi 5 Février: Mohamed Abderrahman Tazi Badis

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1. Mercredi 5 Février: Mohamed Abderrahman Tazi Badis
1. Mercredi 5 Février: Mohamed Abderrahman Tazi
Badis (1988)
1974, un petit village de pêcheurs à l’ombre de la forteresse de Badis, enclave espagnole en territoire
marocain. Un instituteur de Casablanca se fait muter volontairement dans ce village perdu, afin de mieux
surveiller sa femme Touria. Il la séquestre à la maison. Elle se lie d’amitié avec Moira, une jeune fille du village
dont le père est pêcheur et dont la mère, espagnole, s'est enfuie 15 ans plus tôt. Une liaison s’ébauchera entre
un soldat espagnol de la garnison et Moira. Mais les commérages et les intrigues des villageois mettront fin à
cette idylle. Prisonnières de ce monde étriqué, les deux femmes tenteront de fuir...
Mohamed Abderrahman Tazi’s movie Badis is one of the best Moroccan movies that treat the issue of
women’s oppression and suffering from patriarchal society, and their attempt to shake the status quo and to
defy men’s made rules.
Badis is a complex film because of the themes that it discusses like patriarchy, mixed-marriage, women’s
struggle for liberty, colonialism and neo-colonialism …etc. The movie shows Tazi’s sympathy for the oppressed
women and their need for liberation. However, at the end of the film, he is being realistic: he shows the
impossibility of such liberation in a strong patriarchal society.
Mohamed Abderrahman Tazi est né à Fez en 1942. Diplômé de l’IDHEC (Paris, 1963), il a suivi en 1974-1975
des études de Communication à l’Université de Syracuse (États-Unis).
En 1979, il crée une société de production : Arts et Techniques Audio-visuels. Producteur et réalisateur de
programmes culturels pour la Télévision Marocaine et la Télévision espagnole, il a également été conseiller
technique ou délégué de production sur certains films de Robert Wise, John Huston, Francis F. Coppola, etc.,
tournés au Maroc.
Il tourne un premier long métrage de fiction en 1981, Le Grand Voyage, puis réalise et produit Badis en 1989, À
la recherche du mari de ma femme en 1994 (le plus grand succès commercial de l’histoire du cinéma marocain)
et Lalla Hobby en 1997.
2. Mercredi 12 Février 2014: Ahmed El Maanouni
Les Cœurs brûlés (2007)
Amin, qui vit en France, revient au Maroc pour revoir son oncle mourant : l’homme qui l’a élevé depuis la mort
de sa mère et auquel il n’a jamais pardonné sa violence et sa cruauté. Amin se souvient de son enfance
malheureuse et de la mort tragique de sa mère. Entre-temps, il va rencontrer Hourya, jeune fille gaie et pleine
de vie. Une histoire d’amour commence.
Ahmed El Maanouni est un réalisateur, scénariste, directeur de la photographie et producteur marocain né en
1944 à Casablanca. Après des études en sciences économiques à Paris-Dauphine et de théâtre à l’Université
Internationale du Théâtre de Paris, il entreprend des études de cinéma à l’INSAS de Bruxelles.
Sa filmographie compte l’un des titres les plus emblématiques de cinéma marocain : Alyam Alyam (1978),
premier film marocain sélectionné au Festival de Cannes.
Transes (1982) est devenu un film culte largement célébré, restauré par la World Cinema Foundation et
présenté par Martin Scorsese au Festival de Cannes Cannes Classics en 2007.
Récompenses
Transes (1981) : Prix ESEC Cannes 1981, Prix du public au premier festival national du film Rabat (1982).
Premier film choisi et présenté par Martin Scorsese pour inaugurer la World Cinema Foundation.
Alyam, Alyam (1978) : sélection officielle Festival de Cannes, Grand prix du festival de Mannheim,
Les Cœurs brûlés (2007) : Grand Prix du Festival national du film (Maroc)
3. Mercredi 19 Février 2014: Laila Marrakchi
Rock the casbah (2013)
C’est l’été à Tanger. Une famille se réunit sur 3 jours dans la maison familiale suite au décès du père, pour se
remémorer les souvenirs et partager sa perte, comme le veut la tradition musulmane. Il faut quitter les plages,
les maillots de bain pour se vêtir de djellabas, réunir tout le monde et donner à la maison des allures
d’enterrement. L’agitation est à son comble d’autant plus que cet homme n’a laissé derrière lui que des
femmes. Tout va basculer avec l’arrivée de Sofia, la dernière des filles, celle qui a fait sa vie ailleurs. Actrice
n’interprétant que des rôles de terroristes dans des séries américaines, elle arrive de New York après plusieurs
années d’absence. Son retour va être le moyen de régler ses comptes avec ses sœurs et bouleverser l’ordre
établi depuis toujours par ce patriarche. Entre rire et larmes, une hystérie collective va mener chacune de ces
femmes à se révéler à elle-même...
Laila Marrakchi (born in 1975 in Casablanca) is a Moroccan film maker most famous for the controversial film
Marock. The film was screened in the ‘Un certain regard’ section at the 2005 Cannes Film Festival. She grew up
in the upper class Casablanca milieu that is portrayed in Marock.
Filmography:
Rock the casbah (2013)
Marock (2005)
Momo mambo (2003)
Deux cents dirhams (2002)
L’horizon perdu (2000)
4. Mercredi 26 Février 2014: Faouzi Bensaïdi
Mille mois (2003)
1981 - Morocco – The month of Ramadan. With her seven-year-old son, Mehdi, Amina moves in with her
father-in-law, Ahmed. Mehdi’s father is in prison but the boy believes that he has gone to work in France: his
mother and grandfather maintain this illusion for his sake. At school, Mehdi has the privileged task of looking
after the teacher’s chair. His relationship with the village, his friends and the world revolves around this object.
Faouzi Bensaïdi (born 14 March 1967) is a Moroccan film director, actor, screenwriter and artist. His film Mille
mois (A Thousand Months) was screened in the ‘Un Certain Regard’ section at the 2003 Cannes Film Festival.
In 2011, his film Death for Sale premiered at the Toronto International Film Festival. It was selected as the
Moroccan entry for the Best Foreign Language Oscar at the 85th Academy Awards.
Selected filmography:
A Thousand Months (2003)
5. Mercredi 5 Mars 2014: Nabil Ayouch
Les chevaux de Dieu (2013)
(God’s Horses)
Yachine is 10 years old, he lives with his family in the slum of Sidi Moumen in Casablanca. His mother, Yemma,
leads the family as best as she can. His father suffers from depression, one of his brothers is in the army,
another is almost autistic and the third, Hamid, 13, is the boss of the local neighbourhood and Yachine’s
protector. When Hamid is sent to jail, Yachine takes up jobs after jobs to get free from the doldrums of
violence, misery and drugs. Released from prison, Hamid, now an Islamic fundamentalist, persuades Yachine
and his pals to join their “brothers”. The Imam, Abou Zoubeir, their spiritual leader, starts to direct their longstanding physical and mental preparation. One day, he tells them they have been chosen to become martyrs.
The film is inspired by the terrorist attacks of May 16th 2003 in Casablanca.
Born 1 April 1969 in Paris, Nabil Ayouch is a film director and producer. After studying theatre in Paris (1987–
1990), Ayouch started his career as a scriptwriter and director with the advertising agency Euro-RSCG. In 1992,
he directed Les Pierres bleues du désert, a short film with Jamel Debbouze. Since then he has directed two
short films, Hertzienne Connexion (1993) and Vendeur de silence (1994) for which he received international
recognition. He won the Ecumenical Award in 2000 in the Montreal World Film Festival for his film Ali Zaoua:
Prince of the Streets. His 2012 film God’s Horses competed in the ‘Un Certain Regard’ section at the 2012
Cannes Film Festival.
Filmography
1.
Les Pierres bleues du désert (1992)
2.
Mektoub (1997)
3.
Ali Zaoua, prince de la rue (2000)
4.
Une minute de soleil en moins (2003) (TV)
5.
Whatever Lola Wants (2007)
6.
God’s Horses (2012)
6. Mercredi 12 Mars 2014: Nourredine Lakhmari
Casanegra (2008)
Two childhood friends, Karim and Adil, prowl the streets of Casablanca, their native city. They do not do much.
In fact, they hustle rather than work. They are also unashamed dreamers: Karim believing in his ‘love story’
with Nabila, a rich upper-class girl, and Adil contemplating emigrating to Sweden but never taking action. One
day, the two friends go onto top gear by getting themselves into a big caper...
Nourredine Lakhmari , né le 15 février 1964 à Safi (Maroc), est un réalisateur marocain. Il réside à Oslo, en
Norvège. Il part au milieu des années 80 à Oslo en Norvège et y tourne ses premiers courts métrages qui lui
valent d’entrer à l’Académie de Cinéma d’Oslo. Durant ses années d'apprentissage, il réalise d’autres courts
métrages, des histoires sans mots qui se déroulent en marge de la société norvégienne, avec des personnages
d’immigrés, d’exclus, seuls. Son premier long métrage, Le Regard, sort en 2005, remporte plusieurs prix et
séduit les critiques scandinaves et marocaines. Lakhmari tourne ensuite les quatre premiers épisodes de la
série télévisée El Kadia pour 2M.
Son second long métrage, Casanegra, sort au Maroc le 24 décembre 2008. Ce film noir remporte plusieurs prix
internationaux, et est officiellement choisi pour représenter le Maroc pour l’Oscar du meilleur film en langue
étrangère à la 82e cérémonie des Oscars.
Troisième long métrage : Zéro.
7. Mercredi 26 Mars 2014: Farida Belyazid
La vida perra de Juanita Narboni (2006)
Juanita, de père anglais et de mère andalouse, raconte ses peines et les femmes qui l'entourent. Sa sœur
Helena, obsédée de liberté et qui a étudié au lycée français. Esther, son amie juive marocaine complètement
engloutie dans son histoire d'amour impossible avec un jeune homme marocain musulman. Et enfin, Hamruch,
la fidèle domestique; sa famille à elle seule quand les autres ne sont pas là.
En toile de fond : l'histoire de Tanger à l'époque de la Guerre civile espagnole, avec l'entrée des troupes
khalifiennes soumises aux ordres franquistes, puis l'époque de la Guerre mondiale avec l'arrivée de réfugiés de
toute l'Europe.
Durée : 1 h 41 min
Réalisatrice et scénariste née en 1948 à Tanger, Farida Belyazid obtient une licence en lettres modernes à
l'université de Paris VIII avant de poursuivre des études de cinéma à l'Ecole Supérieure d'Etudes
Cinématographiques à Paris (ESEC) dont elle sort diplômée en 1976.
Dans les années 80, elle retourne au Maroc où elle commence à réaliser des films comme : Identités de femme
(1979), Une porte sur le ciel (1988), Sur la terrasse (1995), Casablanca Casablanca (2003) et Juanita de Tanger
qui lui a valu le prix du scénario au Festival international du film de Salé.
En tant que scénariste, Farida Belyazid a écrit Poupées de roseaux (1979), A la recherche du mari de ma femme
(1992), etc.