Itinéraires remarquables en Savoie - Mairie Aiguebelle
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Itinéraires remarquables en Savoie - Mairie Aiguebelle
PATRIMOINE EN SAVOIE Sites Monuments et personnages célèbres ITINÉRAIRES REMARQUABLES SOMMAIRE IR 1 Autour du Lac du Bourget page 3 IR 2 En Combe de Savoie, Val Gelon page 7 IR 3 En Avant-pays savoyard page 11 IR 4 Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins page 15 IR 5 En Tarentaise Vanoise, de La Léchère à Pralognan-la-Vanoise page 19 IR 6 En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards page 23 IR 7 En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts page 27 IR 8 Au cœur des Bauges page 31 IR 9 Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise page 35 IR 10 De Bourg-Saint-Maurice les Arcs à Modane par le col de l’Iseran page 39 IR 11 De Peisey-Nancroix à Valloire par le Col de la Madeleine page 43 sites, monuments et personnages célèbres St-Nicolasla-Chapelle Chindrieux Ugine Hauteluce Lac du Bourget Col du PetitSt-Bernard Aix-les-Bains Yenne IR 9 Parc naturel régional du massif des Bauges IR 1 Le Chatelard Albertville Conflans BourgSt-Maurice IR 8 Le Bourgetdu-lac La Bâthie Aillon-le -Jeune IR 3 Grésy-sur-Isère Ste-Foy-Tarentaise IR 4 Cevins Aime Chambéry Aiton St-Pierred’Albigny PeiseyNancroix La Léchère Lac d’Aiguebelette Tignes Aigueblanche le Pont-deBeauvoisin Myans Montmélian IR 7 St-Jeande-Couz Les Echelles IR 2 Argentine VillardSallet La Rochette Entremont-le-Vieux IR 11 IR 6 Moûtiers Val d’Isère Valmorel Parc National de la Vanoise IR 5 Col de la Madeleine St-FrançoisLongchamp Parc naturel régional de Chartreuse Col de l’Iseran IR 10 Pralognanla-Vanoise Saint-Martinde-Belleville La Chambre Bessans Lanslebourg St Colombandes-Villards Saint-Jeande-Maurienne Mont-Cenis Aussois St-Michelde-Maurienne Avrieux Modane Valloire Pour vous guider sur chaque Itinéraire Remarquable, vous retrouverez le logo IR sur la signalétique routière ainsi que sur des plaques explicatives aux abords des sites et monuments, en complément d’autres indications. Bonneval Patrimoine en Savoie L e Conseil général de la Savoie a pris le parti, depuis de nombreuses années, de s’investir dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine en accompagnant ou en suscitant des projets culturels sur l’ensemble des territoires. C’est en 2004, déclarée « Année du patrimoine », qu’ont été imaginés, à l’initiative de Jean-Pierre Vial, alors président du Conseil général de la Savoie, les Itinéraires Remarquables permettant de découvrir le patrimoine historique et les personnages célèbres dans toute leur richesse et leur diversité. Notre territoire présente, en effet, des caractères tout à fait spécifiques liés à son identité alpine et à son histoire, mais aussi une grande ouverture aux influences européennes héritée des anciens États de Savoie. L’enjeu est de les faire connaître et apprécier par nos nombreux visiteurs aussi bien que par les habitants de la Savoie. Un premier guide avait précédé la naissance des Itinéraires Remarquables. Aujourd’hui, onze itinéraires couvrent tout le département et autorisent des parcours extrêmement variés à la découverte du patrimoine savoyard. Ce nouveau guide, d’itinéraire en itinéraire, offre une sélection de sites, monuments et personnages célèbres de la Savoie. Partons à leur rencontre et profitons de cette invitation pour explorer l’immense richesse de l’histoire et des cultures de la Savoie. Hervé Gaymard Président du Conseil général de la Savoie 1 Sites, Monuments et personnages célèvres Par la création des Itinéraires Remarquables, le Conseil général de la Savoie s’est engagé dans une démarche de valorisation du patrimoine savoyard. Pilotés par le service de la Conservation départementale du Patrimoine, accompagnés par divers partenaires (Parc naturel régional du Massif des Bauges, Parcs naturel régional de Chartreuse, Pays d’Art et d’Histoire des Hautes vallées de Savoie) et soutenus par l’Europe, onze Itinéraires Remarquables (IR) ont ainsi été réalisés. IR 1 Autour du Lac du Bourget IR 2 En Combe de Savoie, Val Gelon IR 3 En Avant-pays savoyard IR 4 Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins IR 5 En Tarentaise Vanoise, de La Léchère à Pralognan-la-Vanoise IR 6 En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards IR 7 En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts IR 8 Au cœur des Bauges IR 9 Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise IR 10 De Bourg-Saint-Maurice les Arcs à Modane par le col de l’Iseran IR 11 De Peisey-Nancroix à Valloire par le Col de la Madeleine Ce guide présente ainsi, par une sélection de sites, les monuments et les personnages célèbres qui témoignent de la richesse du patrimoine savoyard, qu’il soit religieux, fortifié, artisanal, industriel, agricole, artistique… Suivant le fil des Itinéraires Remarquables, cette synthèse culturelle et patrimoniale invite savoyards et visiteurs à découvrir la Savoie. 2 Pour rendre vos sorties agréables, des animations et des services sont proposés par les struc tures. Se renseigner auprès des sites afin de connaître l’offre complète des activités ainsi que les conditions d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. 1 Autour du lac du Bourget Vers Seyssel Vers Rumilly Vers Ambérieu COL DU SAPENAY VIONS CHINDRIEUX CHANAZ CHÂTILLON Lac du B ou SAINT-PIERREDE-CURTILLE ALBENS LA CHAMBOTTE t rge Vers Belley JONGIEUX Vers Lyon YENNE ABBAYE DE HAUTECOMBE COL DU CHAT >< BOURDEAU BRISON-SAINT-INNOCENT AIX-LES-BAINS TRESSERVE LE-BOURGET-DU-LAC Albertville Chambéry BourgSt-Maurice St-Jeande-Maurienne CHAMBÉRY Vers Albertville et Grenoble 3 LE BOURGET-DU-LAC L’ÉGLISE, LE PRIEURÉ LE CHÂTEAU DE THOMAS II E CÉL È E RS O NN AG BR Acquis en 1295, le château de Chambéry devient la forteresse, la résidence et le siège administratif des comtes et des ducs de Savoie. Composé de divers bâtiments, dont la Sainte-Chapelle ayant abrité le célèbre SaintSuaire jusqu’en 1578, le château subit, au fil des siècles, des modifications architecturales (travaux, incendies). Après le départ de la cour à Turin, nouvelle capitale des Etats de Savoie en 1563, le château conserve un rôle administratif et politique. Lors de l’Annexion de la Savoie à la France en 1860, il est cédé au nouveau Département de la Savoie. Classé Monument historique en 1881, le château abrite aujourd’hui les services du Conseil général et de la Préfecture. L’église et le prieuré. Fondé au milieu du XIe siècle, le prieuré Saint-Maurice est à son apogée au XIIIe siècle. En 1582, il est donné aux Jésuites de Chambéry puis aux Cordeliers en 1773. Vendu comme bien national à la Révolution, il est transformé en ferme. Il sert d’appartement à la duchesse de Choiseul (1876-1939) avant d’être acquis par la commune en 1952 et classé Monument historique. L’église paroissiale était également celle du prieuré. Les jardins ont été aménagés dans le style néoclassique, sur l’ancien potager des moines. PE CHAMBÉRY LE CHÂTEAU DES DUCS DE SAVOIE Le château de Thomas II. Construit sur une terre acquise auprès du Prieuré du Bourget par Thomas II en 1248, le Bourget est choisi en 1285 comme résidence principale par son fils, le comte Amédée V. Embelli sans cesse jusqu’au milieu du XIVe siècle, résidence privilégiée de la cour itinérante de Savoie, le château est aussi le théâtre d’événements diplomatiques. Pourtant, Amédée VIII (1383-1451) lui préfèrera le château de Ripaille au bord du Léman. Transmis, vendu, il tombe en ruine et sert, après la Révolution, de pâture, de grange et de carrière. Racheté par la commune en 1973, il est classé Monument Historique en 1979 et fait l’objet d’un programme de restauration et de valorisation. Alphonse de Lamartine (1790-1869) Grande figure du Romantisme en France, poète et romancier, il parfait son éduction esthétique et sentimentale lors d’un voyage en Italie (1811-1812). En 1816, il rencontre en cure thermale à Aix-les-Bains, Julie Charles. Leur passion lui inspire ses poèmes les plus célèbres, dont Le Lac. En 1820, il épouse une jeune anglaise, Mary Ann Elisa Birch. De 1820 à 1830, Lamartine exerce des fonctions diplomatiques en Italie et se lance dans la politique. Après un échec aux élections présidentielles de 1851, il se consacre entièrement à la littérature. 4 CHANAZ ET LE CANAL DE SAVIÈRE Surnommé la petite Venise savoyarde, le village de Chanaz dispose d’un charme certain. Son histoire est rattachée à sa situation de passage entre la Savoie et la France, par le canal de Savière. Le centre bourg, restauré et entièrement préservé dans le cadre d’un programme de valorisation de l’environnement, du paysage et du bâti, conserve des monuments et des détails architecturaux variés : ruelles du XVe et XVIe siècles, fenêtres à meneaux, façades de pierres calcaires et toits de tuiles plates. La Maison de Boigne, actuelle mairie, date du XVIIIe siècle. Quant à la chapelle gothique du XVe siècle, elle abrite aujourd’hui le musée gallo-romain « Les Potiers de Portout ». ST-PIERRE-DE-CURTILLE L’ABBAYE DE HAUTECOMBE A la fin du XIIe siècle, des moines cisterciens s’installent sur la rive occidentale du lac. Jusqu’au XVe siècle, l’abbaye dispose d’un grand rayonnement et bénéficie de nombreux privilèges accordés par les princes de la Maison de Savoie qui la choisissent comme lieu de sépulture. Déclarée bien national sous la Révolution, pillée, transformée en faïencerie, l’abbaye est rachetée en 1824 par le roi Charles-Félix qui en fait un véritable mausolée familial. Elle est restaurée UR PA N O RA UP MA CO L’un des plus beaux points de vue permettant d’admirer le lac du Bourget et ses alentours, fréquenté au temps doré du thermalisme aixois. Il conserve le souvenir du passage de personnalités de renommée internationale, comme la Reine Victoria, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, qui y vint en 1887. D E CO E Le Belvédère de la Chambotte par l’architecte piémontais, Ernest Melano, dans le style néogothique, dit troubadour, caractéristique de la période romantique. Des moines sont présents jusqu’en 1992. Depuis, l’abbaye est animée par la Communauté du Chemin Neuf. Un vaste programme de rénovation du site est en cours jusqu’en 2013. Ce site majeur, classé Monument historique en 1875, est le premier édifice protégé de Savoie. à découvrir aussi sur cet itinéraire Aix-les-Bains – La cité thermale Bourdeau – La route du col du Chat et le château de Bourdeau Chindrieux – Le château de Châtillon Jongieux – Le vignoble des côteaux Saint-Pierre-de-Curtille – L’église Saint-Pierre Tresserve – La mairie Vions – Le pont ferroviaire Le lac du Bourget La Chautagne entre peupleraie et vignoble Brison-Saint-Innocent L’Albanais informations pratiques OT Aix-les-Bains 04 79 88 68 00 www.aixlesbains.com OT Bourget-du-Lac 04 79 25 01 99 www.bourgetdulac.fr OT Chambéry 04 79 33 42 47 www.chambery-tourisme.com OT Pays d’Albens 04 79 54 15 72 www.paysdalbens-tourisme.fr MT Chanaz 04 79 54 59 59 www.chanaz.fr Mairie de Brison-St-Innocent 04 79 54 33 60 www.brison-st-innocent.fr OT Chautagne 04 79 54 54 72 www.chautagne.com Mairie de St-Pierre-de-Curtille 04 79 54 25 48 www.cc-chautagne.fr Abbaye de Hautecombe 04 79 54 26 12 www.chemin-neuf.org/hautecombe www.hautecombe.org 6 Château de Châtillon 04 79 54 28 15 Chambéry, ville d’art et d’histoire 04 79 70 15 94 www.chambery.fr Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr 2 En Combe de Savoie Val Gelon MIOLANS Vers Annecy, Aix-les-Bains et Lyon COL DU FRÊNE ST-PIERRED’ALBIGNY CHAMBÉRY CHALLES-LES-EAUX COL DE MAROCAZ CURIENNE CHAMOUSSET CHÂTEAUNEUF ST-JEOIRE-PRIEURÉ MYANS VILLARD-SALLET LES MARCHES FRANCIN MONTMÉLIAN LA ROCHETTE Vers Grenoble Albertville Chambéry BourgSt-Maurice St-Jeande-Maurienne 7 MONTMÉLIAN Les vestiges archéologiques attestent d’une occupation du site à l’époque romaine mais c’est au Moyen Age que Montmélian jouit d’une place stratégique en tant que ville-frontière et plate-forme de communication majeure en Savoie. Au XIIe siècle, le château devient « Pierre-forte » des comtes de Savoie, un site défensif essentiel. Aux XIIIe et XIVe siècle, Montmélian est un centre important puisque chef-lieu du bailliage de Savoie propre. C’est aussi une châtellenie enrichie par divers droits et péages ainsi qu’un site viticole réputé. Cité prospère, les ordres mendiants y établissent leurs couvents. Considéré au XVIIe siècle comme une des meilleures forteresses d’Europe, le site de Montmélian subit des sièges célèbres. Sa place-forte est détruite en 1703-1705 sur ordre de Louis XIV. Prenant un nouveau souffle au XXe siècle avec l’essor de l’industrie locale, Montmélian conserve aujourd’hui sa vocation de carrefour et son paysage viticole. Le Musée Historique de Montmélian et le Musée Régional de la Vigne et du Vin retracent l’histoire et le patrimoine de la ville et de ses alentours. LE VIGNOBLE DE LA COMBE DE SAVOIE AG E CÉL È BR E RS O NN migrations saisonnières jusqu’à la fin des années 1960. Aujourd’hui, ces parcelles, bien souvent en friche, contrastent avec les nouvelles plantations des viticulteurs de la Combe de Savoie. Les communes de Fréterive, Saint-Jean-de-la-Porte et Saint-Pierred’Albigny représentent la deuxième région de production de plants de vigne, distribués dans le monde entier. PE Depuis l’Antiquité, la culture de la vigne est attestée en Combe de Savoie. Longtemps exploitée par les religieux, elle devient, au cours du Moyen Age, une source importante de revenus pour la Maison de Savoie. Au fil du temps, les paysans acquièrent ces propriétés. En 1730, plusieurs de ces paysans vignerons habitent les Bauges et disposent ainsi de deux activités qui donnent lieu à de véritables La famille de Montmayeur (XIe – XVe siècles) Cette famille seigneuriale, issue des Briançon d’Aigueblanche, remonte au XIe siècle et affirme sa puissance au cours des XIIIe et XIVe siècles. En 1366, Gaspard Ier, chevalier de l’Ordre du Collier, maréchal de Savoie, commande une expédition chargée de délivrer Jean Paléologue, cousin du Prince de Savoie et empereur de Constantinople, prisonnier des Bulgares. Ambassadeur de Savoie au Concile de Constance en 1383, il effectue un pèlerinage à Jérusalem. En 1432, Jacques Ier succède à son père, Gaspard II, comme maréchal de Savoie. Il est fait comte en 1439 et meurt dans son château de Villard-Sallet en 1486. SAINT-PIERRE D’ALBIGNY LE CHÂTEAU DE MIOLANS MYANS LE SANCTUAIRE, LES ABYMES ET LE GRANIER L’année 1248 est marquée par l’effondrement du nord du Granier qui ensevelit le bourg de Saint-André. Ce territoire, témoin de l’exceptionnel cataclysme, porte le nom évocateur d’« Abymes de Myans ». Il est très vite recolonisé et orienté, dès le XIVe siècle, vers la culture de la vigne, la mise en valeur des étangs, des pâturages et de la forêt qui constituent une source de revenus importante pour les Comtes de Savoie. Au XVIIIe siècle, le vignoble prend son essor ; il est aujourd’hui reconnu par un AOC pour les crus Abymes et Apremont. En 1852, la statue monumentale de la Vierge Dorée est installée sur le clocher de l’église. Cette catastrophe marquante est attestée par les nombreux ex-voto conservés dans l’église basse et par les pèlerinages réguliers dédiés à la Vierge Noire de Myans organisés autour du sanctuaire. CO IL LE UP DE U R FA M CŒ Situé sur un éperon rocheux, ce château-fort est un exemple parfait de l’évolution de l’art militaire et de l’architecture défensive à l’époque médiévale. Fief des seigneurs de Miolans, le château connaît des agrandissements successifs (XIe-XVe siècles). Après l’extinction de la dynastie des Miolans en 1523, le château est cédé au duc de Savoie, Charles III. Il devient prison d’Etat de la Maison de Savoie. Ses hautes murailles retiendront pour prisonnier le célèbre Marquis de Sade. Abandonné durant la Révolution, le château appartient, depuis 1869, à la famille Guiter qui l’a restauré et ouvert au public. Demeurant l’un des plus importants châteaux de Savoie, la forteresse de Miolans est classée Monument historique depuis 1944. Les animations au château de Miolans Classé Monument historique, le château de Miolans, à Saint-Pierred’Albigny, domine la Combe de Savoie et offre un beau panorama sur les Alpes. Témoin des époques médiévale et moderne en Savoie, le château propose des visites libres et guidées, la découverte d’un jardin d’herbes médicinales et aromatiques, des spectacles et diverses autres animations… 9 à découvrir aussi sur cet itinéraire Challes-les-Eaux – La cité thermale Chambéry – Le château des ducs de Savoie Chamousset – L’église Saint-Maurice Chignin – Les tours Curienne – La chapelle du Mont-Saint-Michel Francin – Le château de Carron La Rochette – L’église des Carmes Saint-Jean-de-la-Porte – Le prieuré Saint-Philippe Saint-Jeoire-Prieuré – L’église prieurale Villard-Sallet – Les Tours de Montmayeur Les peintures médiévales de Cruet Châteauneuf Le château des Marches L’endiguement de l’Isère informations pratiques OT Chambéry 04 79 33 42 47 www.chambery-tourisme.com Mairie de Curienne 04 79 84 71 60 www.mairie-curienne.fr Ville d’art et d’histoire 04 79 70 15 94 www.chambery.fr Bureau touristique Montmélian 04 79 84 42 23 www.montmelian.com OT Challes-les-Eaux 04 79 72 86 19 www.ville-challes-les-eaux.com Bureau touristique Saint-Pierre-d’Albigny 04 79 28 50 23 www.saintpierredalbigny.fr Château de Carron 04 79 84 21 39 10 Château de Miolans 04 79 28 57 04 Mairie de Chamousset 04 79 36 43 28 OT Val Gelon – La Rochette 04 79 25 53 12 www.tourisme.valgelon.com Sanctuaire de Myans 04 79 28 11 65 Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr 3 En avant-pays-savoyard Vers Rumilly et Annecy Vers Belley Vers Chanaz Lac du Bourget DÉFILÉ DE PIERRE-CHÂTEL LA BALME AIX-LES-BAINS YENNE TRESSERVE Vers Le-Bourget-du-Lac ST-MAURICEDE-ROTHERENS COL DE LA CRUSILLE ST-GENIXSUR-GUIERS ROCHEFORT AVRESSIEUX Vers Lyon NOVALAISE COL DE L’ÉPINE LA MOTTESERVOLEX CHAMBÉRY ST-ALBANDE-MONTBEL Lac d’Aiguebelette LE PONTDE-BEAUVOISIN AIGUEBELETTELE-LAC Vers Albertville LÉPIN-LE-LAC GORGES DE CHAILLES Vers Grenoble ST-THIBAUDDE-COUZ LA BAUCHE ST-JEANDE-COUZ Albertville Chambéry BourgSt-Maurice ENTREMONT-LE-VIEUX ST-CHRISTOPHELA-GROTTE St-Jeande-Maurienne LES ECHELLES ST-PIERRE-D’ENTREMONT 11 LE LAC D’AIGUEBELETTE Cette « perle d’émeraude enchâssée dans un écrin de montagnes vertes » [Henry Bordeaux] charme les touristes dès le début du XXe siècle, comme en témoignent les villas bâties sur ses rives disposant de ports privés. Le lac d’Aiguebelette, situé à l’ouest de la montagne de l’Epine, a été inscrit à l’Inventaire des sites en 1936. Par sa taille, il est le troisième lac naturel de France. Ses roselières et ses herbiers protégés hébergent une riche faune de poissons et d’oiseaux. C’est enfin un site majeur pour la pratique de l’aviron. PONT-DE BEAUVOISIN LE PONT ET LA FRONTIÈRE L’ÉGLISE DES CARMES L’église des Carmes. Louis de Savoie Achaïe, seigneur du Pont-de-Beauvoisin, lègue, en 1418, 1000 florins d’or aux Carmes pour établir un couvent. La noblesse locale apporte également sa contribution à la construction de l’église conventuelle. Le pavement de l’église révèle ainsi plusieurs pierres tombales de notables locaux et de religieux. Incendié en 1565 par des troupes protestantes, le couvent connaît peu à peu de nouvelles restaurations et constructions. En 1802, l’édifice devient église paroissiale. Son décor néogothique en trompe-l’œil, réalisé en 1844, a été classé Monument historique en 1987. Le Pont et la frontière. Aux confins de la Savoie et de l’Isère, le Pont-deBeauvoisin doit son nom au pont situé sur le Guiers. Dès le XIIe siècle, son péage est le plus important des Etats de Savoie après Suse. Suite aux traités de paix du XIVe siècle, la frontière entre la Savoie et le Dauphiné est fixée sur le Guiers, séparant en deux la ville et la paroisse du Pont-de-Beauvoisin. Le pont subira diverses modifications au fil des siècles. La borne frontière, établie en application du Traité de Turin en 1760, a été placée au milieu du pont et classée Monument historique en 1915. PE E CÉL È E 12 AG BR RS O NN Louis Mandrin (1724-1755) Marchand ruiné, révolté contre la Ferme générale, il est condamné à mort en 1753 et devient contrebandier. En 1753-1754, il opère sur la frontière entre la France et les Etats de Savoie. Du 10 au 11 mai 1755, des soldats français se saisissent de Mandrin au château de Rochefort où il s’était réfugié ; créant d’ailleurs, par cet acte, un important incident diplomatique. Jugé et condamné une seconde fois à Valence, il subit le supplice de la roue. Fait de société, le mythe de Mandrin, bandit bien-aimé, préfigure les tensions sociales exacerbées par le système de la Ferme générale, prémices de la Révolution française. Sur cet itinéraire, on peut visiter « Le Repaire Louis Mandrin » à Saint-Genix-sur-Guiers composé d’un parcours interactif et ludique, parsemé de projections et d’effets sonores. SAINT-CHRISTOPHE-LA-GROTTE LES GROTTES ET LA VOIE SARDE A la frontière de la Savoie et du Dauphiné, le site de Saint-Christophela-Grotte, creusé par l’eau, est un passage naturel entre les montagnes. Riche d’une longue et passionnante histoire, le lieu demeure encore plus remarquable par la présence de magnifiques grottes et du cheminement d’une ancienne voie romaine devenue voie sarde. Ces précieux témoignages du passé confère au site, une dimension naturelle et culturelle propre à ce territoire. LA BALME LA TUILERIE La tuilerie Fontaine de La Balme a fonctionné de 1860 à 1900. Afin de conserver la mémoire de cette importante activité artisanale locale, la famille Fontaine a fait don de la parcelle et des vestiges du four à la commune. Le site a été restauré en 2009. De forme rectangulaire, ses épais murs de pierre sont doublés de brique. L’ancien foyer, orienté Est, est surmonté d’une banquette de chargement à laquelle on accède par des escaliers menant à la porte du four. A l’époque, la tuilerie occupait 175 m² dont 26 m² réservés au four. La production de tuiles écailles pouvait atteindre 40 000 pièces par an, en trois cuissons. L’hiver, le four servait à la cuisson de la chaux. Une fois les 10 à 12 000 tuiles ou briques bien disposées dans le four, la porte était bouchée par des briques jointes à l’argile. La cuisson durait trois jours et trois nuits. Le temps de refroidissement était d’une semaine. C’est la couleur des tuiles, « rouge cerise clair » qui indiquait que la température est atteinte. M OIN E RI UP DE CO E & PAT Le site historique de Saint-Christophe-la-Grotte UR UR NAT CŒ Deux grottes permettent aux visiteurs de découvrir les curiosités géologiques du site (visite guidée). La « voie sarde », une ancienne voie romaine reliant Lyon et Turin devenue carrossable au XVIIe siècle, transporte le public sur les traces du passé (accès libre). Un espace d’exposition sur la préhistoire et l’histoire du lieu propose d’aller à la découverte du territoire : site préhistorique de la Fru, pont (dit) romain, multiples sentiers de randonnées… Tout au long de l’année, diverses activités et animations sont organisées. 13 à découvrir aussi sur cet itinéraire Chambéry – Le château des ducs de Savoie La Balme – Le Défilé de Pierre-Châtel Les Echelles – La Commanderie Virignin (Ain) – La Chartreuse de Pierre-Châtel Yenne – L’église Notre-Dame Saint-Genix-sur-Guiers Saint-Thibaud-de-Couz et Saint-Jean-de-Couz La montagne de l’Epine L’architecture en pisé du Val Guiers informations pratiques OT Chambéry 04 79 33 42 47 www.chambery-tourisme.com OT de la Vallée de Chartreuse 04 79 36 56 24 www.chartreuse-tourisme.com Ville d’art et d’histoire 04 79 70 15 94 www.chambery.fr OT du Val Guiers 04 76 31 63 16 www.valguiers.com Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr OT de Yenne et sa région 04 79 36 71 54 14 OT du lac d’Aiguebelette 04 79 36 00 02 www.lac-aiguebelette.com www.avant-pays-savoyard.com 4 Au fil de l’Isère de Grésy-sur-Isère à Cevins Arly Vers Annecy PLANCHERINE MERCURY ALBERTVILLE FORT DE TAMIÉ GILLY-SURISÈRE CLÉRY LA BATHIE TOURNON ESSERT-BLAY Isèr e GRÉSY-SUR-ISÈRE SAINTE-HÉLÈNESUR-ISÈRE Isère MONTHION SAINT-PAULSUR-ISÈRE CEVINS BONVILARD FORT DE MONTPERCHÉ Vers Chambéry et Grenoble Vers Moûtiers Albertville Chambéry BourgSt-Maurice St-Jeande-Maurienne 15 PLANCHERINE L’ABBAYE DE TAMIÉ GILLY-SUR-ISÈRE UN BOURG GALLO-ROMAIN Cette ancienne agglomération galloromaine, découverte à partir du XIXe siècle, est implantée en rive gauche de l’Isère sur environ 2 km2. Elle associait jadis un centre urbain commercial et cultuel à des domaines ruraux périphériques. Outre un abondant mobilier archéologique conservé aux Musées de Conflans et de Chambéry, les vestiges de plusieurs édifices ont été mis au jour à La Rachy, au Châpitre, au Grand Verger et au Chef-lieu. De 1970 à 1986, les fouilles ont révélé l’existence de « villae », de thermes, de boutiques et d’un théâtre édifiés entre les Ier et IVe siècles après J.-C. Fondée au XIIe siècle par l’archevêque de Tarentaise, l’abbaye cistercienne de Tamié demeure encore le lieu de vie d’une communauté de moines. La communauté parvient à se maintenir grâce à la réforme trappiste introduite par Jean-Antoine de la Forest de Somont. De 1679 à 1703, les bâtiments sont délabrés et entièrement reconstruits cent mètres plus bas. Après la Révolution française, la communauté s’exile en Piémont. En 1801, Napoléon Bonaparte confie aux religieux l’hospice du Mont-Cenis. Quelques années plus tard, le roi Charles-Félix rachète l’abbaye avant de la céder, en 1828, à l’évêché de Chambéry. En 1861, les moines de l’abbaye cistercienne de la Grâce-Dieu prennent possession des lieux. Tamié a joué un grand rôle dans le renouveau de la liturgie après le concile Vatican II, par la composition de chants en français. Aujourd’hui, le site accueille plus de 200 000 personnes par an. Les visiteurs peuvent aussi découvrir le fort de Tamié à Mercury-Gémilly. UP DE CO M O I NE RI UR PAT CŒ Albertville, ville d’art et d’histoire Le Musée d’art et d’histoire – Albertville-Conflans. La « Maison rouge », classée Monument historique, propose 3 regards sur l’histoire d’Albertville et de sa région. Un premier parcours présente l’histoire et l’évolution économique d’Albertville depuis la présence romaine. Une riche collection de statues polychromes et d’objets cultuels illustre l’art sacré savoyard. Les intérieurs domestiques évoquent la vie quotidienne du XIXe siècle. La Maison des Jeux olympiques d’hiver – Albertville. Elle conserve la mémoire des « JO de 1992 » à travers costumes, photos et vidéos des cérémonies et des épreuves. Maison de l’olympisme, des sports d’hiver et de la montagne, elle propose un parcours-découverte, grâce à un mobilier interactif, pour explorer les valeurs olympiques, l’aménagement de la montagne, l’évolution des stations de ski, les sports de glisse et leurs champions. Animations, expositions temporaires, conférences, jeux… attendent les visiteurs. 16 LA BÂTHIE LE CHÂTEAU DE CHANTEMERLE Dominant une ancienne bâtie archiépiscopale, le château de Chantemerle, construit à la fin du XIIe siècle est à cette époque la résidence des archevêques-comtes de Tarentaise. Son architecture se caractérise principalement par la présence de trois tours et de deux autres bâtiments reliés par des murs formant une cour. Le château de Chantemerle a été acquis par le Conseil général de la Savoie en 1988. ALBERTVILLE DE LA CITÉ MÉDIÉVALE À LA VILLE OLYMPIQUE Cité médiévale édifiée sur un éperon rocheux à la confluence de l’Isère et de l’Arly, Conflans est un lieu chargé d’histoire. Rues et ruelles demeurent fidèles à ce qu’elle étaient au temps du célèbre Comte Vert, Amédée VI de Savoie. La Grande Place, établie à l’intérieur de la cité, encore bordée par des maisons d’origine, accueillait, marchés et foires, marchands et pèlerins. Témoin de l’architecture civile piémontaise, la cité de Conflans compte plusieurs édifices construits en brique : la Maison Rouge et le Château Rouge. Aux abords de Conflans, le long de l’Arly sur la route de Genève, se développe à l’époque le bourg de l’Hôpitalsous-Conflans. En 1836, le roi CharlesAlbert réunit Conflans et l’Hôpital pour créer Albertville. Après 1860, l’arrivée du chemin de fer ainsi que l’activité militaire et administrative font d’Albertville une sous-préfecture du nouveau département de la Savoie. En 1992, la cité albertvilloise accueille les Jeux Olympiques d’hiver se dotant ainsi de nouvelles constructions et infrastructures. E CÉL È E PE AG BR Nommé chef de cabinet du Préfet de la Savoie en 1922 puis souspréfet d’Albertville de 1925 à 1930, il entre en Résistance en 1940 et gagne Londres en 1941. Le général De Gaulle lui confie, en 1942, la tâche d’organiser la résistance en zone sud. Moulin constitue ainsi le Conseil National de la Résistance. Arrêté à Lyon par la Gestapo, torturé, il meurt en déportation en 1943. Dès l’enfance, son coup de crayon fait l’admiration de ses proches. En 1922, il expose une dizaine d’œuvres au Salon de la Société savoisienne des Beaux-arts de Chambéry. Il livre, en 1925, un projet d’affiche pour la Foire de Chambéry qui s’imposera durant des années comme l’un des symboles de la ville. RS O NN Jean Moulin (1899-1943) 17 à découvrir aussi sur cet itinéraire Cevins – La renaissance du coteau viticole Cléry – L’église Saint-Jean-Baptiste Esserts-Blay – La maison forte de Blay Grésy-sur-Isère – L’ancienne église Saint-Pierre Mercury-Gémilly Des châteaux médiévaux au fort de Tamié Saint-Paul-sur-Isère – L’église Saint-Hippolyte Sainte-Hélène-sur-Isère Le château de Sainte-Hélène-des-Millières Tournon – La Tourmotte Le fromage de Tamié informations pratiques Mairie de Grésy-sur-Isère 04 79 37 91 94 www.gresy-sur-isere.com Mairie de Gilly-sur-Isère 04 79 32 04 07 www.gilly.fr Mairie de Cléry 04 79 38 59 69 OT d’Albertville-Conflans 04 79 32 04 22 www.albertville.com Abbaye de Tamié 04 79 31 15 50 www.abbaye-tamie.com Syndicat d’initiative de Tamié Belle-Etoile-Mercury 04 79 37 27 53 www.tamie-belle-etoile.fr Mairie de Tournon 04 79 38 51 90 18 Guides-conférenciers d’Albertville-Conflans ville d’art et d’histoire 04 79 37 86 85 Mairie de La Bâthie 04 79 31 00 43 Vignoble de Cevins (mairie) 04 79 38 20 28 Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr Mairie de Saint-Paul-sur-Isère 04 79 38 20 83 Mairie d’Esserts-Blay 04 79 31 00 75 Fort de Montperché 04 79 84 10 10 www.fort-de-montperche.com En Tarentaise Vanoise 5 de La Léchère à Pralognan Vers Albertville Vers Aime NÂVES NOTRE-DAMEDE-BRIANÇON LA LÉCHÈRE AIGUEBLANCHE HAUTECOUR DOUCY LES AVANCHERS MOÛTIERS CHAMPAGNYEN-VANOISE FEISSONS-SUR-SALINS BOZEL VALMOREL LES ALLUES LA PERRIÈRE LE PLANAY SAINT-JEAN-DE-BELLEVILLE COURCHEVEL PRALOGNANLA-VANOISE SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE MÉRIBEL-MOTTARET Albertville Chambéry BourgSt-Maurice Vers Les Ménuires et Val Thorens St-Jeande-Maurienne 19 LA VALLÉE DES BELLEVILLE MOÛTIERS L’ENSEMBLE ÉPISCOPAL Au VIe siècle, le groupe épiscopal s'est sans doute installé sur les ruines de bâtiments romains. Les représentations du XVIIe siècle placent le quartier cathédral au cœur de la ville. Les aménagements du XIXe siècle transforment la topographie urbaine de la ville gommant en grande partie les bâtiments canoniaux. Seul le palais épiscopal et l'église cathédrale sont conservés aujourd’hui. Le palais des archevêques comte de Tarentaise, agrémenté d’un jardin et d’un verger, s’est développé autour d’une cour en U. Une tour massive ainsi que des galeries à arcades composent également cet ensemble architectural. Acquis par la commune en 1972, le palais abrite l'Office de tourisme, le Musée des traditions populaires et le Musée d'histoire et d'archéologie de l'Académie de la Val d'Isère. La cathédrale, transformée au cours des siècles, conserve quelques éléments romans. Il en résulte une architecture composite : façade du XVe siècle, baies de l’abside du XVIIe siècle, chapelles latérales, toitures et coupoles du XIXe siècle. Nombreuses sont aussi les œuvres artistiques. L’ensemble est classé Monument historique. De Saint-Martin-de-Belleville aux Ménuires et à Val Thorens, la Vallée des Belleville se situe aux portes du Parc de la Vanoise, entre 1300 et 3200 m d'altitude. L’aménagement touristique débute dans les années 1930 et les premières constructions apparaissent à Méribel, en 1938. Dès 1944, l’Etat français et le Conseil général de la Savoie décident de relancer l’économie locale en misant sur les sports d’hiver. Entre 1964 et 1967, la station des Menuires se dessine et en 1971 le premier forfait « 3 Vallées » est proposé. Il associe, à partir de 1973, la station de Val Thorens. Après une période de forte expansion dans les années 1980, un plan d’aménagement de la vallée plus respectueux de l’environnement intègre des constructions mieux maîtrisées. M OIN E RI UP DE CO E & PAT La Route du sel et des fromages UR UR NAT CŒ en zone cœur du Parc national de la Vanoise Cet ancien itinéraire muletier relie Pralognan-la-Vanoise à Termignon, en passant par le col de la Vanoise, en direction du Mont-Cenis. Jadis, troupeaux et bergers, mules et muletiers, colporteurs et contrebandiers, militaires, empruntaient cette « route du sel » où transitaient le sel des Salines de Moûtiers et le fromage de Beaufort. Partez pour une randonnée sur le sentier GR55 à la découverte des éléments patrimoniaux et paysagers qui jalonnent cette voie historique. Un refuge accessible – Le refuge Porte du Plan-du-Lac, situé sur la commune de Termignon à 2 384 m d’altitude, a reçu, en 2011, le label national « Tourisme et Handicap » pour les quatre familles de handicap. 20 AIGUEBLANCHE LE CHÂTEAU DES SIRES DE BRIANÇON E CÉL È E PE AG HAUTECOUR L’ÉGLISE SAINTÉTIENNE BR RS O NN Implanté au centre du bourg d’Aigueblanche près de l'église, le château s'apparente à une maison-forte du XIVe siècle. Au début du XIIIe siècle, les Briançon d'Aigueblanche reçoivent ce fief et le conservent jusqu'à la fin du XIVe siècle, lorsque la dernière descendante, Léonette, épouse Hugues de Montmayeur. Cette famille donne le fief au seigneur Jean Carron de SaintThomas en 1639. Son petit-fils l'intègre en 1680 au marquisat de SaintThomas de Cœur qui englobe Aigueblanche et Briançon (La Léchère). Modifié à la fin du XIXe siècle, ce château se composait d'une tour carrée, d'un corps de logis et d'une tour en fer à cheval contenant un escalier en tuf. L'ensemble dénote une construction particulièrement soignée marquée par l’utilisation de la pierre de taille. Ambroise Croizat (1901-1951) Né à Notre-Dame-de-Briançon, il adhère, après les grèves de 1917, au Parti communiste français et à la CGT. Antimilitariste et anticolonialiste, il prend part, en 1936, à l’élaboration des lois sociales du Front Populaire. Condamné en 1939, libéré de prison en 1943, il participe au Conseil National de la Résistance où il lance l’idée d’une Sécurité Sociale. Président de la Commission du travail de l’Assemblée Nationale à la Libération puis Ministre du travail, on lui doit les lois et mesures relatives à la Sécurité Sociale, aux congés payés, aux jeunes travailleurs, à l’aide aux plus faibles et à l’égalité des salaires entre hommes et femmes. Révoqué en 1947, il meurt en 1951 des suites d’une longue maladie. Selon la tradition, la paroisse aurait été fondée par saint Jacques d'Assyrie. Placée sous le vocable de saint Etienne, elle relève d'abord du chapitre de la cathédrale de Moûtiers. L'église actuelle date du XVIIe siècle. Seul le clocher apparaît comme un vestige de l'église médiévale. Le décor intérieur a été réalisé au XVIIIe siècle. Le retable majeur mêle les styles baroque et néoclassique. Le retable de gauche, dédié à saint Antoine, est caractéristique de l'esthétique baroque ; celui de droite, de même facture, est consacré au Rosaire. Le tombeau de Monseigneur André Charvaz, réalisé en marbre de Carrare, est gravé d'une longue épitaphe, de ses armoiries ainsi que du collier de l'Ordre de l'Annonciade. Il est surmonté d'un basrelief peint, de style italien, illustrant la Nativité. 21 à découvrir aussi sur cet itinéraire Doucy / La Léchère – L’église Saint-André Feissons-sur-Salins – Les pierres à cupules La Léchère Du thermalisme aux Jeux olympiques de 1992 La Léchère – Nâves La Perrière – L’église Saint-Jean-Baptiste Les Avanchers – L’église St-André et la pierre des morts Notre-Dame-de-Briançon – Le pas de Briançon Saint-Martin-de-Belleville Le sanctuaire Notre-Dame-de-la-Vie Le garage de l’Electrobus, Le Planay Bozel – La Tour Sarrazine informations pratiques Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr Point Informations Valmorel 04 79 09 85 55 www.valmorel.com OT de Valmorel et des vallées d’Aigubelanche 04 79 22 51 60 www.la-lechere.com SI de Celliers Vallée de la Lauzière 04 79 24 03 72 Point Informations de Doucy-Combelouvière 04 79 22 94 17 www.doucy-combelouviere.com OT de Moûtiers 04 79 24 04 23 www.ot-moutiers.com Mairie de Hautecour 04 79 24 02 62 OT de St-Martin-de-Belleville 04 79 00 20 00 www.st-martin-belleville.com OT de Bozel 04 79 55 03 77 www.ot-bozel.com OT de Pralognan-la-Vanoise 04 79 08 79 08 www.pralognan.com Parc national de la Vanoise 04 79 62 30 54 www.parcnational-vanoise.fr 22 Isè En Maurienne, d’Aiton 6 à la Vallée des Villards Vers Albertville BONVILLARD AITON RANDENS Vers Saint-Pierre-d'Albigny AIGUEBELLE MONTSAPEY SAINT-ALBAN-DES-HURTIÈRES Arc SAINT-GEORGES-D'HURTIÈRES ARGENTINE Vers Moûtiers COL DE LA MADELEINE Albertville Chambéry BourgSt-Maurice SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP MONTGELLAFREY St-Jeande-Maurienne MONTAIMONT LA CHAMBRE SAINT-ÉTIENNE-DE-CUINES SAINTE-MARIE-DE-CUINES SAINT-ALBAN-DES-VILLARDS SAINT-COLOMBAN-DES-VILLARDS Vers Saint-Jean-de-Maurienne Vers le Col du Glandon 23 AITON BONVILLARD DU PALAIS ÉPISCOPAL AU FORT SÉRÉDE-RIVIÈRES RS O NN E CÉL È E 24 AG BR L’église demeure l’un des plus beaux trésors du style renaissance/néo-classique de la vallée de la Maurienne. Reconstruite de 1865 à 1867 par Jacques Gaggione sur les plans de l’architecte diocésain Samuel Revel, le riche décor de cette église, classée Monument historique, est l’œuvre du Turinois Pierre Moretti. Son mobilier, également classé en 1988, est l’œuvre des frères Alexandre et François Gilardi. Cette famille de peintres et de sculpteurs, originaire de la Valsesia (nord du Piémont), s’était installée à Saint-Jeande-Maurienne. Le maître autel comporte cinq statues figurant l’Espérance, la Vertu de la religion, la Foi, la Charité et le Bon Pasteur. Il est surmonté d’un retable consacré à saint Barthélemy et de neuf statues. Le tableau illustrant le martyre du saint patron est l'œuvre de Pier Celestino Gilardi (1837-1905). Replaton et Sapey). Quelques troupes y stationnent temporairement en 1914. Durant la Seconde Guerre mondiale, la milice, l'armée allemande et la résistance s'y succèdent. En 1962, il sert d'annexe au centre disciplinaire de l'armée française puis, en 1972, il est occupé par le 7e BCA. Déclassé en 1984, le fort est acquis, en 1986, par la commune. Il abrite actuellement la mairie et un restaurant. A voir aussi : le fort de Montperché. PE MONTSAPEY L’ÉGLISE SAINTBARTHÉLÉMY Au Moyen Age, les évêques de Maurienne possèdent plusieurs châteaux dans la vallée. En 1694, Monseigneur de Valpergue de Masin fait édifier un palais à Aiton qui sera détruit à la Révolution. Le fort d'Aiton est construit, de 1875 à 1880, sur les ruines du palais. Le fort se compose de plusieurs éléments édifiés selon les principes du « Système défensif français » du Général Séré de Rivières (1815-1895). Dès 1886, son rôle est réduit avec les progrès de l’artillerie et la construction de nouveaux forts (Télégraphe, Les Castagneri de Châteauneuf Cette famille appartient aux pionniers de l’industrie du fer. La première branche, italienne, est celle de Gian Castagnero Lench (1550-1642) qui s’installe à Balme (Piémont). L’autre branche est celle d’Antoine Castagneri qui arrive au début du XVIe siècle à Argentine pour exercer l’activité de forgeron fondeur. Ses proches descendants créent un véritable empire pré-industriel fait de mines et de forges et bénéficient de privilèges ducaux pour exercer leur activité. Au XVIIe siècle, un château, aujourd’hui privé, est érigé à Argentine. Le portail de l’église actuelle, encadré d’une remarquable arcade en fonte et orné du blason des Castagneri est classé Monument historique. MONTGELLAFREY COL, ALPAGES ET SPORTS D’HIVER Longchamp créée dans les années 1960. La vocation agropastorale du lieu perdure avec la présence d’alpages et la fabrication du Beaufort. L'extension du domaine par une liaison avec Valmorel permet, en hiver, de skier de la Maurienne à la Tarentaise. En été, le col de la Madeleine, reliant la vallée de l'Isère à la vallée de l'Arc, est un grand classique du Tour de France cycliste. La commune de Montgellafrey se caractérise par son village, construit tout en longueur et adapté à la contrainte topographique du lieu. En 1698, faute de place, l’église change d’orientation : l’entrée prend la place du chœur.L’édifice, à nef unique, se compose de divers éléments architecturaux et décoratifs remarquables (peintures du chœur, retable du maître-autel, sculptures…). Montgellafrey possède une partie de son territoire mitoyenne avec la station de sports d'hiver de St-François- UP DE CO M O I NE RI UR PAT CŒ Le Grand Filon, site minier des Hurtières ST-GEORGESD’HURTIÈRES LES MINES DES HURTIÈRES L'histoire de la commune se confond avec celle de son passé minier auxquels plusieurs auteurs font référence dès l'Antiquité. Si histoire et légende se mêlent volontiers, comme l’évocation de l’épée « Durandal » dans la Chanson de Roland, les querelles continues entre les seigneurs des Hurtières, l'évêque de Maurienne et les comtes puis ducs de Savoie dénotent bien l'intérêt représenté par la richesse du sous-sol. Du XIIIe au XIXe siècle, l'exploitation se concentre sur les gisements de cuivre et de fer. Ces minerais sont aussi transformés dans d'autres villages voisins. Les chartreux s’imposent alors comme maîtres des forges. A la fin du XIXe siècle, la société du Creusot reprend les mines en main mais la concurrence des minerais de Lorraine ne permet pas à Saint-Georges de poursuivre l'extraction après 1930. Dès le Moyen Age, les hommes ont creusé dans le massif des Hurtières à la recherche du minerai de fer. A Saint-Georges-d’Hurtières, le Grand Filon raconte l’histoire des plus grandes mines de fer de Savoie ainsi que celle des hommes qui les ont exploitées. Le parcours-spectacle, la galerie Saint-Louis, l’ancienne école des mineurs, le parc métallurgique, les spectacles et la chasse au trésor pour les enfants font revivre cette histoire minière vieille de plus de 700 ans. 25 à découvrir aussi sur cet itinéraire Aiguebelle – Le château de Charbonnière Argentine – De l’évêque de Maurienne aux Castagneri La Chambre – La collégiale Saint-Marcel Montaimont – La chapelle Notre-Dame-de-Beaurevers Montaimont – L’église Saint-Jean-Baptiste Randens – La collégiale Sainte-Catherine Saint-Alban et Saint-Colomban-des-Villards La vallée des Villards Saint-Alban-des-Hurtières – L’église Saint-Alban Sainte-Marie-de-Cuines L’église Notre-Dame de l’Assomption informations pratiques Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr OT du canton de La Chambre 04 79 56 33 58 www.tourisme-la-chambre.com Mairie d’Aiton 04 79 36 24 68 OT de St-Colomban-des-Villards 04 79 56 24 53 www.saint-colomban.com OT du canton d’Aiguebelle 04 79 36 29 24 www.ot-aiguebelle.fr Mairie de Montsapey 04 79 36 23 52 Le Grand Filon site minier des Hurtières 04 79 36 11 05 www.grand-filon.fr OT de St-François-Longchamp 04 79 59 10 56 www.otsfl.com Fort de Montperché 04 79 84 10 10 www.fort-de-montperche.com 26 En Chartreuse, du Val 7 de Couz aux Entremonts Vers Chambéry COGNIN VIMINES MONTAGNOLE Albertville ST-CASSIN BourgSt-Maurice Chambéry St-Jeande-Maurienne ST-THIBAUD-DE-COUZ Vers Les Marches ST-JEAN-DE-COUZ ENTREMONT-LE-VIEUX Vers Les Echelles CORBEL ST-PIERRE-D’ENTREMONT Vers Grenoble 27 L’ARCHITECTURE RURALE DES ENTREMONTS CORBEL L’ÉGLISE SAINTJEAN-BAPTISTE L’édifice actuel date de la seconde moitié du XIXe siècle. La sobriété de l’édifice sert d’écrin à un important décor entièrement dédié à saint JeanBaptiste, patron de la paroisse. Audessus des fonts baptismaux, une sculpture datée du XIXe siècle représente ainsi le saint patron dans le paysage de Corbel. L'habitat rural – Les maisons rurales sont groupées majoritairement en hameaux et implantées à proximité d'une voie. L'habitat se caractérise généralement par des bâtiments indépendants (logis, dépendances agricoles) organisés autour d'une cour. Les granges-étables, éléments essentiels de la vie rurale des Entremonts principalement basée sur l'élevage, sont le plus souvent des bâtiments indépendants composés d'une grange, d'une étable et d'un fenil. Les fours à pain répondent le plus souvent à un usage collectif. Il s’agit de fours «communiers», c'est-à-dire communs à un groupe d'habitants. Les greniers, spécificité architecturale des Entremonts, sont des lieux de conservation des grains, des légumineuses, de la viande de porc, du matériel de panification, de la laine de mouton et des plantes médicinales séchées. Les greniers, très nombreux au XIXe siècle et au début du XXe siècle, conservent aujourd’hui encore leur fonction première. PE E CÉL È E 28 AG BR RS O NN Jean-Marie Pirot dit « Arcabas » Né en 1926 en Lorraine, Arcabas s’oriente vers l’enseignement et la peinture. Entre 1953 et 1991, il compose l’Ensemble d’art sacré de l’église Saint-Huguesde-Chartreuse. La gamme chromatique d’Arcabas est très riche. Artiste polyvalent, il s’est adonné au dessin, à la gravure, la sculpture, le vitrail, la mosaïque, la tapisserie… mais la peinture demeure son mode d’expression privilégié. Ses travaux s’inspirent très souvent des paraboles et des récits bibliques, dans lesquels il aime introduire des éléments profanes et symboliques. Sur cet itinéraire, on peut admirer, dans l’église de Corbel, huit vitraux contemporains (1997) et dans l’église de Cognin, un retable de sa composition : Les pèlerins d’Emmaüs (1998). ENTREMONT-LE-VIEUX L’ÉGLISE NOTRE-DAME-DEL’ASSOMPTION ET LE MONUMENT AUX MORTS L’église Notre-Dame-de-l’Assomption – Placée sous le vocable de la Vierge, l’église actuelle surplombe le bourg. En 1653, elle est ravagée par un incendie puis vandalisée durant la Révolution. Avec l’aide financière du roi Charles-Albert et des chartreux, l’église est reconstruite au milieu du XIXe siècle dans le style néo-classique sarde. Les matériaux nécessaires sont de provenance locale : pierre du Granier, brique de Chapareillan et ardoise d’Apremont. A l’extérieur, la façade principale, élégante, rappelle la Renaissance italienne. A l’intérieur, la coupole centrale est entièrement peinte. Le monument aux morts – Inaugurée en 1922, cette statue en marbre adopte un type peu répandu sur le massif de Chartreuse, représentant un poilu de la Première Guerre mondiale. Du haut de son piédestal, le soldat adopte une posture offensive et dynamique, un bras tendu vers l'avant. Œuvre d’Elie Marius Descotes-Genon (1876-1935), ce dernier s’est employé à diffuser la statuaire en marbre de Carrare exécutée en Italie. Dans ses ateliers furent également produits les monuments des Echelles et de SaintChristophe-sur-Guiers. SAINT-PIERRE-D’ENTREMONT LA TOUR D’INFERNET Située en bordure du Guiers, la tour d’Infernet dispose d’une position stratégique verrouillant le passage entre la Savoie et le Dauphiné. Cette construction, correspondant à la tour d’angle d’une ancienne maison forte datée de la fin du XVe siècle, faisait partie d’un bâtiment plus important dont le corps de logis aurait été détruit lors de l'aménagement de la route actuelle en 1886. Ceci explique l’absence d’escalier intérieur pour accéder aux étages, chaque niveau du bâtiment principal ouvrant autrefois directement sur l’un des étages de la tour. En 2005, le toit qui coiffait la tour est détruit lors d’un incendie accidentel puis restauré. Le Musée de l’Ours des Cavernes dans l’écrin du Parc naturel régional de Chartreuse UP DE CO UR PAT CŒ M O I NE RI Un gisement d’Ours des Cavernes « Ursus spelaeus », un des derniers géants de la Préhistoire, a été découvert dans le Massif de la Chartreuse en 1988 et a donné naissance au Musée de l’Ours des Cavernes à Entremont-le-Vieux. Une muséographie interactive et un film en 3D permettent au visiteur, petit ou grand, de s’initier à la paléontologie. Une grotte à hivernation et un squelette d’ours grandeur nature ont même été reconstitués. 29 à découvrir aussi sur cet itinéraire Cognin – La coutellerie Opinel Corbel et Saint-Pierre-d’Entremont (Isère) – Le Pas du Frou Montagnole – La cimenterie Chiron-Vicat Saint-Cassin – Les maisons seigneuriales et de notables Saint-Jean-de-Couz – Côte-Barrier, un site d’extraction de terre réfractaire et une carrière de pierre Saint-Pierre-d’Entremont (Savoie) La chapelle des Dix-mille martyrs Saint-Pierre-d’Entremont (Isère) Le Haut-fourneau bergamasque de Noir-Fond Vimines – La meulière de La Molière Entre Savoie et Isère Les bornes frontière informations pratiques PNR de Chartreuse 04 76 88 75 20 www.parc-chartreuse.net Mairie de Cognin 04 79 69 35 07 www.cognin.fr OT des Entremonts en Chartreuse 04 79 65 81 90 www.chartreuse.com Mairie de Saint-Jean-de-Couz 04 79 65 70 95 OT de la vallée de Chartreuse Les Echelles 04 79 36 56 24 www.chartreuse-tourisme.com OT de Chambéry 04 79 33 42 47 www.chambery-tourisme.com 30 Mairie de Vimines 04 79 69 07 69 www.vimines.com Musée de l’Ours des cavernes 04 79 26 29 87 www.musee-ours-cavernes.com Coopérative laitière des Entremonts 04 79 65 89 85 www.cooperativedesentremonts.com Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr Association de développement touristique Chartreuse 04 76 88 64 00 www.chartreuse-tourisme.com Maison des parcs et de la montagne de Chambéry 04 79 60 04 46 www.maisondesparcsetdelamontagne.fr 8 Au coeur des Bauges Vers Annecy Vers Aix-les-Bains BELLECOMBE-EN-BAUGES LESCHERAINES ARITH DOUCY-EN-BAUGES LE CHATELARD SAINT-FRANCOISDE-SALES LE NOYER LA COMPÔTEEN-BAUGES LA MAGNE JARSY COL DE PLAINPALAIS Vers Aix-les-Bains par Le Revard ÉCOLE-EN-BAUGES Vers Chambéry AILLON-LE-JEUNE EPERNAY SAINTE-REINE COL DES PRÉS Albertville Chambéry Vers Chambéry BourgSt-Maurice Vers Albertville COL DU FRÊNE St-Jeande-Maurienne Vers Chambéry SAINT-PIERRED’ALBIGNY 31 LA COMPÔTEEN-BAUGES ARCHITECTURE & SAVOIR-FAIRE SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES L’ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS Édifiée à l’endroit où, selon la tradition, la mule de saint François se serait arrêtée, l’église Saint-François a été totalement reconstruite en 1832. Seul l’ancien clocher a été conservé. Le bâtiment se caractérise par la présence de divers éléments architecturaux et décoratifs : une vaste nef, un maître-autel en marbre blanc figurant la liste des donateurs, une façade représentant des disciples d’Emmaüs, une chaire de facture ancienne, des parties de fonts baptismaux caractéristiques de l’époque baroque, de deux tableaux et d’un vitrail honorant saint François de Sales… UP DE CO UR PAT CŒ M O I NE RI Le village. Petit village bauju caractéristique, il disposait d’alpages exploités dans les communes voisines et d’équipements artisanaux (forge, scierie ou atelier de mécanique) permettant jadis à la population de « montagnards » de répondre à ses besoins. Parmi ses particularités architecturales, on trouve les tavalans, supports de balcons naturellement recourbés servant au stockage du bois. L’atelier des frères Petit. Cet atelier de construction mécanique générale est connu localement sous le nom de « forge aux Garri ». Au cours des XIXe et XXe siècles, deux générations de mécaniciens s’y sont succédé. Polyvalents, les frères Petit ont réparé des vélos, transformé des automobiles et des camions en tracteurs, installé des moteurs et des turbines, modernisé les scieries des Bauges en installant des monte-foins… Les grangettes. De nombreuses grangettes sont disséminées dans les prés. Ces petits fenils avaient pour fonction d’abriter le foin évitant ainsi les risques d’incendies aux abords des habitations du village. Aujourd'hui, le Parc naturel régional du Massif des Bauges encourage la restauration de ce patrimoine rural. Les éléments typiques du patrimoine rural des Bauges restent chers au cœur des habitants et au regard des visiteurs. Les maisons thématiques du Parc naturel régional du Massif des Bauges Deux centres d’interprétation pour comprendre l’histoire et la diversité du territoire du Massif des Bauges avec animations, expositions temporaires, visites, sorties et ateliers. La Maison faune-flore – Ecole-en-Bauges dévoile les richesses du patrimoine naturel à travers une salle d’exposition et un jardin thématique mais aussi par des manipulations ludiques, des maquettes 3D, un film… La Chartreuse, Maison du Patrimoine – Aillon-le-Jeune. La Correrie de l’ancienne Chartreuse d’Aillon propose de visiter six salles d’exposition consacrées à l’histoire, l’économie, la vie quotidienne du territoire d’hier à aujourd’hui. 32 AILLONLE-JEUNE L’ANCIENNE CHARTREUSE Implantée au point de convergence de la vallée de Saint-François, de celle des Aillons et de la cluse du Chéran, la commune de Lescheraines occupe une position de carrefour stratégique. La route, descendant du chef-lieu et franchissant le Chéran, offre une succession de points de vue panoramiques et caractéristiques. Le pont, édifié au XVIe siècle puis reconstruit en 1678 et 1870 est un élément historique fort pour toutes les Bauges. Lescheraines, célèbre dès le Moyen Age pour ses marchés et ses foires, poursuit toujours cette tradition. E CÉL È E PE AG BR RS O NN La Chartreuse d’Aillon est l’un des plus anciens témoins du patrimoine bâti des Bauges. Ancien monastère chartreux construit au XIIe siècle par le comte Humbert III de Savoie, le site répond aux exigences spirituelles et matérielles de la vie cartusienne de l’époque : calme, solitude, terre et eau. Seul subsiste de l’ancien édifice le bâtiment de façade habillé de magnifiques arcades. Lieu de prière, le couvent possède également, dès le Moyen Age, un vaste domaine rural, des alpages et des vignobles, dans les Bauges et en Combe de Savoie. Au XVIIe siècle, la Chartreuse se tourne vers l’activité métallurgique. La Chartreuse d’Aillon accueille désormais la Maison du Patrimoine dédiée au patrimoine culturel et à la vie rurale dans le Massif des Bauges. LESCHERAINES UN BOURG COMMERÇANT AU CARREFOUR DES BAUGES Léon Aymonier (1863-1934) pharmacien photographe Léon Aymonier est issu de la branche aînée de la famille Aymonier, « bourgeois du Châtelard », qui prend naissance en 1430. Après ses études de pharmacie, il achète, en 1892, la vieille officine du Châtelard. Il fait de sa passion pour la photographie un second métier et se consacre amplement à cette activité. Pour les habitants des Bauges, il réalise des photos d’identité, des portraits de famille, se déplaçant pour les mariages et les cérémonies. Il travaille également pour l’éditeur de cartes postales chambérien Grimal. Près de 3 000 clichés, pris entre 1892 et 1934, constituent ainsi le fonds Aymonier acquis, en 1973, par le Musée savoisien de Chambéry. 33 à découvrir aussi sur cet itinéraire Ecole-en-Bauges - L’église Saint-Maurice Ecole-en-Bauges - La maison des maîtres de forge Jarsy - L’église Saint-André Jarsy - Eau, vergers et pierres levées Saint-Pierre-d’Albigny/Sainte-Reine La route et le col du Frêne Sainte-Reine – Epernay La chapelle Saint-Jean-Baptiste La tome des Bauges informations pratiques PNR du Massif des Bauges 04 79 54 86 40 www.parcdesbauges.com OT Les Aillons – Margeriaz 04 79 54 63 65 www.lesaillons.com OT Cœur des Bauges 04 79 54 84 28 www.lesbauges.com La Chartreuse Maison du Patrimoine 04 79 54 97 77 www.parcdesbauges.com Moulin du Pont d’Arith 06 11 04 66 53 www.moulinmorand.free.fr 34 Mairie d’Ecole-en-Bauges 04 79 54 84 76 Mairie de Jarsy 04 79 54 88 18 Mairie de la Compôte 04 79 54 84 43 Mairie de St-François-de-Sales 04 79 63 30 85 Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr Maison des parcs et de la montagne de Chambéry 04 79 60 04 46 www.maisondesparcsetdelamontagne.fr Val d’Arly, Beaufortain 9 Haute-Tarentaise LA GIETTAZ Aron dine Vers Megève Arl FLUMET y NOTRE-DAME-DE-BELLECOMBE ST-NICOLASLA-CHAPELLE CRESTVOLAND HÉRY-SUR-UGINE LES SAISIES Vers Annecy HAUTELUCE Arly COHENNOZ UGINE MARTHOD VILLARD-SUR-DORON n QUEIGE oro D BEAUFORT LES CHAPIEUX Lac de Roselend ALBERTVILLE CONFLANS e Isèr Ver soy en ARÊCHES BONNEVAL-LES-BAINS Vers Moûtiers Ch arb onn et Vers Italie Vers Chambéry BOURG-SAINT-MAURICE VULMIX Isère HAUTEVILLE-GONDON LES ARCS Albertville Chambéry Vers Aime BourgSt-Maurice St-Jeande-Maurienne 35 UGINE BOURG-SAINT-MAURICE ET VULMIX Souvent surnommée « capitale de la Haute-Tarentaise », Bourg-St-Maurice a toujours occupé une position stratégique : voie de passage ancestrale, ville marchande au carrefour des vallées et des grands cols, ville militaire aux portes de la frontière italienne et enfin ville célèbre pour ses quatre stations de ski (Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950 et Arc 2000). La vie économique de Bourg-SaintMaurice, axée aujourd’hui sur le tourisme, a longtemps été marquée par l’activité agropastorale en raison de ses alpages et de ses foires aux bestiaux. Son patrimoine architectural demeure remarquable (la grande rue, les devantures anciennes, la maison des Têtes n° 92…). R TRA ŒU D ON & TE ITI UP DE C CO Située au débouché des gorges de l’Arly, des grandes stations de ski ou du lac d’Annecy, Ugine occupe une place stratégique au cœur des deux Savoie. Son histoire, liée fortement à celle des communes voisines (Héry, Outrechaise, Flumet…) connaît un essor avec la fortification du château par les comtes de Savoie. Au Moyen Age, Ugine devient un avant-poste militaire entre Savoie, Faucigny et Genevois et une bourgade commerçante aux nombreuses maisons fortes. Jusqu’au XIXe siècle, le bourg garde une atmosphère rurale. Au début du XXe siècle, la ville change avec l’implantation industrielle et la naissance des Aciéries d’Ugine. Aujourd’hui, Ugitech est leader mondial dans sa spécialité : les produits longs en acier inoxydable. Malgré son destin industriel, Ugine a préservé son patrimoine et a développé son bourg autour de l’église et du château du Crest-Cherel aujourd’hui musée d’arts et traditions populaires. RITOIRE ER Elevage, pastoralisme et alpage en terre d’AOC en Haut Val d’Arly et Beaufortain Les traditions d’élevage et de pastoralisme ainsi que les premiers usages de l’alpage remontent au Néolithique et à l’Antiquité pour la production fromagère. Les laits des chèvres Alpine, des brebis Thônes et Marthod, des vaches Tarentaise et Abondance sont à l’origine de différentes spécialités fromagères et AOC dont le beaufort. Les traditions anciennes d’agropastoralisme ont façonné les paysages actuels. À découvrir, la coopérative laitière du Beaufortain, située à Beaufort-surDoron, propose des visites libres, expositions, films et un espace de vente. 36 L’HYDROÉLECTRICITÉ ET L’ESSOR DES VALLÉES À l’image des premières installations hydroélectriques de la fin du XIXe siècle initiées par Aristide Bergès à Lancey, le massif du Beaufortain s’équipe de nombreuses chutes en 1899 à Venthon pour la papeterie Aubry. Les aciéries créées à Ugine développent, dès 1903, ROSELEND LE BARRAGE Le barrage de Roselend compte parmi les plus célèbres des Alpes françaises et le plus grand du Beaufortain. Il faut dire que le territoire est favorable à la construction d’un complexe hydroélectrique par sa forte pente et par son abondance en eau. Les travaux, débutés en 1955, ont duré moins de dix ans engloutissant le hameau de Roselend et son alpage. Seule l’actuelle chapelle Sainte-Marie-Madeleine rappelle le souvenir des lieux d’antan. un réseau de barrages et de centrales hydroélectriques sur les cours d’eau du massif avec notamment la retenue de la Girotte en 1956, les barrages de Roselend, de Saint-Guérin en 1961 et de La Gittaz en 1967. Ces trois derniers aménagements fonctionnent en réseau afin d’alimenter la centrale électrique souterraine de La Bâthie. Ces équipements ont changé les paysages avec des hameaux ou des alpages inondés et des ouvrages d’art. L’économie locale s’est développée autour du secteur hydroélectrique et a favorisé la double activité pour les locaux. Le barrage se compose d’une voûte haute de 145 m et large de 215 m épaulée par une digue elle-même renforcée par des contreforts obliques. Le lac de 320 ha ainsi obtenu offre un paysage bucolique. Aujourd’hui, la vallée de Roselend accueille toujours sur ses alpages de nombreux troupeaux et visiteurs pendant l’été. E CÉL È E PE AG BR Né à Paris, le célèbre auteur de Premier de Cordée est issu de parents originaires de Beaufort-sur-Doron. Installé en 1923 à Chamonix, il devient rapidement secrétaire du Syndicat d’Initiative et du Comité Olympique puis, en 1930, guide de haute montagne et réalise plusieurs exploits dans le massif du Mont-Blanc et dans le Hoggar. Journaliste, correspondant de guerre, il est fait prisonnier à Kairouan en 1943. Il s’échappe et rejoint Chamonix puis gagne le Beaufortain et entre en clandestinité dans la Résistance. Ce passage de sa vie lui inspire son livre Les montagnards de la nuit. Après la guerre, conférencier, auteurs de plusieurs romans célèbres, il publie La grande crevasse en 1948 et entreprend plusieurs expéditions dans le Sahara et surtout dans le Grand Nord avant de finir sa vie dans son chalet de Chamonix. RS O NN Roger Frison-Roche (1906-1999) 37 à découvrir aussi sur cet itinéraire Arêches – Station village Beaufort – Un bourg commerçant La Giettaz – Vie montagnarde, villégiature et santé Flumet et Saint-Nicolas-la-Chapelle De Queige à Villard-sur-Doron Hauteluce Les Chapieux Bonneval-les-Bains Hauteville-Gondon Les Saisies informations pratiques OT d’Arêches-Beaufort 04 76 38 15 33 www.areches.beaufort.com OT de Crest-Voland Cohennoz 04 79 31 62 57 www.crestvoland-cohennoz.com OT de Beaufort 04 79 38 37 57 www.areches.beaufort.com OT de Flumet St-Nicolas-la-Chapelle 04 79 31 61 08 www.flumet-montblanc.com Maison du Beaufortain 04 79 38 38 62 www.lebeaufortain.com OT de Bourg-Saint-Maurice Les Arcs 04 79 07 12 57 www.lesarcs.com 38 OT de La Giettaz 04 79 32 91 90 www.la-giettaz.com OT de Notre-Dame-de-Bellecombe 04 79 31 61 40 www.notredamedebellecolombe.com OT des Saisies 04 79 38 90 30 www.lessaisies.com OT d’Ugine Héry-sur-Ugine 04 79 37 56 33 www.ugine.com de Bourg-St-Maurice 10 les Arcs à Modane par le col de l’Iseran Vers Aoste COL DU PETIT-SAINT-BERNARD Vers Roseland SÉEZ BOURG-SAINT-MAURICE LES ARCS MONTVALEZAN LE MIROIR LA MASURE SAINTE-FOY-TARENTAISE Vers Aime LE MONAL LES BRÉVIÈRES LES BOISSES Lac du Chevril TIGNES VAL D’ISÈRE COL DE L’ISERAN Albertville Chambéry L’ÉCOT BourgSt-Maurice BONNEVAL-SUR-ARC St-Jeande-Maurienne BESSANS VAL-CENIS LANSLEBOURG TERMIGNON AVRIEUX Vers Saint-Jean-de-Maurienne LANSLEVILLARD COL DU MONT-CENIS SOLLIÈRESSARDIÈRES AUSSOIS AVÉROLE BRAMANS Lac du Mont-Cenis Vers Suse et Turin MODANE VAL FRÉJUS Vers Turin par tunnel du Fréjus 39 TIGNES ENTRE BARRAGE ET STATION En 1920, le village des Brévières reçoit déjà des skieurs et dispose de dix hôtels, d’une école de ski (1934) et d’un premier téléski (1936). Après la Seconde Guerre mondiale, l’État français lance le projet d’un barrage hydroélectrique (1947-1952) : 180 m de haut, 430 m de long et 44 m d’épaisseur à sa base. Sa mise en eau, en 1952, est vécue comme un drame, les habitants devant abandonner tous leurs biens. En hommage, un immense trompel’œil (1989) sur le barrage et la statue d’une Tignarde (2003) ont été réalisés. Le village des Boisses est également lié à l’histoire du barrage puisqu’en 1952 débute la construction d’une église reproduisant à l’identique l’ancienne église XVIe siècle du vieux Tignes enfouie sous les eaux. La station de Tignes-le-Lac (2 113 m) est lancée dès 1956 et devient rapidement une référence internationale. Ses logements, conçus en arc de cercle, épousent harmonieusement la montagne. L’église de la Transfiguration du Christ sur la Montagne (1959-1973), au cœur de la station, offre des formes courbes. Elle correspond aux recherches encouragées par l’Église après le concile Vatican II et a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ». VAL D’ISÈRE BONNEVAL-SUR-ARC LE COL DE L’ISERAN La route et le col de l’Iseran sont restés longtemps un chemin muletier servant aux échanges locaux. À la fin du XIXe siècle, un projet de route touristique est évoqué. Parallèlement, le Touring Club de France se met à encourager le tourisme automobile et porte dès 1909 le projet de la Route des Grandes Alpes. La Première Guerre mondiale puis la reconstruction retardent sa finalisation pour la partie savoyarde mais le chantier débute en 1929. La route est achevée en 1937 avec l'inauguration du col de l'Iseran, plus haut passage routier d'Europe. Étape my- thique du Tour de France, l’ascension de l'Iseran est un défi que se lancent chaque été les cyclistes, avec ses 30 km de lacets et 900 m de dénivelé. À voir aux abords, la chapelle NotreDame-de-Toute-Prudence. La Promenade savoyarde de découverte au Fort Victor-Emmanuel, Barrière de l’Esseillon – Aussois UP DE CO IL LE 40 U R FA M CŒ Initié par le Département de la Savoie, ce concept novateur propose un cheminement accessible à tous, récréatif, et permettant de découvrir des « sites de caractère » comme l’Esseillon. Avec deux itinéraires de visite, la promenade se compose d’un itinéraire « confort » (1h) à destination des familles, seniors, personnes en fauteuil accompagnées et d’un itinéraire « liberté » (2h) pour les personnes souhaitant marcher davantage. Laissez-vous guider le temps d’une balade par la légende d’Alessandro, jeune artilleur en poste au cours des années 1839-1840. AUSSOIS LES FORTS DE L’ESSEILLON AG E CÉL È BR E tante collection de bijoux de Savoie. La réputation de Séez est également liée au tissage de la laine et notamment au célèbre drap de Bonneval. L’entreprise Arpin, ouverte à la visite, perpétue cette tradition textile sur des machines classées Monuments historiques. À 2188 m, le col du Petit-St-Bernard est un passage majeur entre le Val d’Aoste et la Tarentaise. Divers vestiges archéologiques (le cromlech, les bâtiments gallo-romains, la voie romaine Rome-Vienne et la colonne Joux) ainsi que l’Hospice ont marqué l’histoire du site. Accès de juin à l’automne, selon l’enneigement. RS O NN L’église Saint-Pierre et Saint-Paul. Reposant sur des bases romanes, l’intérêt de cette église provient notamment de son important décor baroque. Saint-Eloi a donné son nom à l’Espace situé à quelques pas de l’église. Ce dernier accueille le centre d’interprétation de l’art baroque en Tarentaise, une forge et la plus impor- PE SÉEZ ST-BERNARD La place forte de l'Esseillon, construite de 1817 à 1834 à l’initiative des rois de Piémont-Sardaigne et du Comité austro-sarde de fortification, est l’œuvre de l’ingénieur piémontais Francesco Olivero inspiré par les théories défensives du Général d’artillerie français Marc-René de Montalembert (17141800). Cette place défendait jadis la route internationale du Mont-Cenis. Cinq forts définissent l’ensemble : le fort Victor-Emmanuel Ier, la redoute Marie-Thérèse, le fort Charles-Félix, le fort Marie-Christine et le fort CharlesAlbert. Classés Monuments historiques et largement restaurés, ces forts constituent un témoin exceptionnel de l’architecture militaire adaptée à la montagne. Charlotte Perriand (1903-1999) Opposée aux Arts décoratifs et liée aux mouvements d’avant-garde des années 1930, la jeune femme porte, dès son enfance, un véritable amour pour la montagne. Créateur de mobilier, architecte d’intérieur, elle est, aux côtés de Le Corbusier et de Pierre Jeanneret, précurseur dans l’art d’habiter à la montagne. Si les Arcs (1967-1989) restent son œuvre la plus complète, elle crée également des refuges innovants ou des intérieurs pour les grands hôtels de Méribel. Ses créations peuvent se définir comme fonctionnelles et intemporelles, à l’exemple de son chalet à Méribel (1961) largement inspiré par le bâti local. 41 à découvrir aussi sur cet itinéraire Aussois Avrieux Bessans Bonneval-sur-Arc Bramans Lanslevillard Les Arcs Bourg-Saint-Maurice Modane-Valfréjus Montvalezan Sainte-Foy-Tarentaise Sollières-Sardière Termignon Val-Cenis-Lanslebourg Val d’Isère informations pratiques Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr OT de Sainte-Foy-Tarentaise 04 79 06 95 19 www.saintefoy.net OT des Arcs Bourg-Saint-Maurice 04 79 07 12 57 www.lesarcs.com OT de Tignes 04 79 40 04 40 www.tignes.net OT de Séez-Saint-Bernard 04 79 41 00 15 www.otseez.com OT de La Rosière Montvalezan 04 79 06 80 51 www.larosiere.net 42 OT de Val d’Isère 04 79 06 06 60 www.valdisere.com OT de Bonneval-sur-Arc 04 79 05 95 95 www.bonneval-sur-arcs.com OT de Bessans 04 79 05 96 52 www.bessans.com OT de Val-Cenis-Lanslebourg 04 76 05 23 66 www.valcenis.com OT de Sollières-BramansTermignon 04 79 20 51 67 www.3petitsvillages.com OT d’Aussois 04 79 20 30 80 www.aussois.com OT de Modane-Valfréjus 04 79 05 33 83 www.valfrejus.com de Peisey-Nancroix 11 à Valloire, en passant par le col de la Madeleine Vers Bourg-Saint-Maurice LES CHAPELLES VALEZAN GRANIER Vers Albertville LA CÔTE D’AIME AIME AIGUEBLANCHE Is PEISEY-NANCROIX ère MOÛTIERS CELLIERS Doro n de VALMOREL COL DE LA MADELEINE Boze l SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP MONTAIMONT LA PERRIÈRE Albertville Chambéry LA CHAMBRE BourgSt-Maurice MONTVERNIER LE CHATEL St-Jeande-Maurienne HERMILLON SAINT-JEANDE-MAURIENNE Arc SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE Vers Modane VALLOIRE 43 MOÛTIERS LE COL DE LA MADELEINE SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP Le col de la Madeleine relie la vallée de l'Isère à la vallée de l'Arc. Il reste un grand classique du Tour de France cycliste professionnel. La route du col, commencée côté Maurienne en 1932, atteint le sommet en 1958. Le belvédère offre un admirable panorama sur le Mont-Blanc et les Écrins. La station de ski de Saint-François Longchamp est créée dans les années 1960, mais la vocation agropastorale du territoire perdure encore aujourd’hui avec la présence d’alpages où paissent des troupeaux de vaches dont le lait sert à la fabrication du Beaufort. UP DE CO 44 OINE IM UR PAT R CŒ Moûtiers, capitale de la Tarentaise, est une ville qui possède une histoire et un patrimoine d’une grande richesse par ses monuments et ses vieux quartiers. La cathédrale St-Pierre et le groupe épiscopal. Classé Monument historique, cet ensemble permet d’apprécier l’histoire de l’architecture religieuse à Moûtiers : de l’art roman lombard au gothique, de l’art classique au néoclassique. Les sculptures (XIIIeXVIIIe siècle) et le mobilier conservé dans la cathédrale sont particulièrement remarquables. À proximité, le pont Saint-Pierre, également classé Monument historique, semble être l’un des plus anciens points de franchissement de l’Isère. Mentionnées dès 1449, les Salines de Moûtiers sont transformées en 1559 par le duc Emmanuel-Philibert en véritable industrie qui approvisionnent le département du Mont-Blanc et du Léman. La production s’arrête en 1866 et les bâtiments sont ruinés. Aujourd’hui, le quartier des salines a été transformé en zone commerciale. Il ne reste que trois piliers d’un ancien bâtiment de graduation. Espace Alu, l’épopée des Alpes Aluminium Situé à Saint-Michel-de-Maurienne, le musée retrace la grande aventure industrielle de l’aluminium dans les Alpes à travers 600 m² de parcours interactif et divertissant. Des maquettes, des expériences, des jeux, des films, des expositions temporaires et une très belle collection d’objets sont à découvrir. Tubalu, la mascotte du musée, propose aux enfants un parcours ludique ! AIME LA BASILIQUE SAINT-MARTIN SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE L'ENSEMBLE CATHÉDRAL rée. Cette destruction explique la séparation de l’église et de son clocher. Le palais épiscopal. Entièrement rénové au XVIIIe siècle, ce vaste édifice est un des rares exemples mauriennais conservé d’architecture baroque civile. Il abrite, depuis 1906, l’office de tourisme et le musée des costumes et des traditions populaires. Le patrimoine urbain révèle également de très beaux exemples d’architecture civile. En quittant Saint-Jean pour Saint-Michel, on longe l’ancienne usine d’aluminium Alais et Camargue (1907) devenue Péchiney-Alcan après 1986, l’une des plus modernes du groupe au monde. E CÉL È E PE AG BR RS O NN Capitale de la Maurienne, Saint-Jeande-Maurienne conserve un riche patrimoine dont le groupe épiscopal formé par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, l’ancienne église paroissiale NotreDame et le palais épiscopal (XVIIIe siècle). Au nord de la cathédrale, le cloître du XVe siècle ouvre sur un jardin desservant jadis, par ses galeries, les bâtiments conventuels des chanoines (dortoir, réfectoire et chapitre). L’église Notre-Dame et son clocher. L’église a conservé son chevet roman ainsi qu’un remarquable portail à double voussure, colonnettes et chapiteaux sculptés dans le gypse, matériau de sculpture traditionnel en Maurienne. La tour constitue l’ancien clocher proche de cette église. Abattu à la Révolution, il s’écroule sur la première travée de la nef qui ne sera pas restau- La basilique Saint-Martin. Construit au XIe siècle à l’emplacement d’une basilique romaine et d’une église paléochrétienne (Ve siècle), cet ancien prieuré bénédictin, demeure un témoin précieux de l’art roman en Savoie. La basilique, classée Monument historique depuis 1875 et premier édifice protégé de la Savoie, abrite aujourd’hui un musée lapidaire et accueille des expositions temporaires et des animations musicales. La tour Montmayeur. Au XIIIe siècle, donjon carré protégé par une enceinte, ce château des vicomtes de Tarentaise entre dans les biens des Montmayeur au XIVe siècle. À la fin du XVe siècle, le château est transformé en résidence par la famille de Miolans. Après la Révolution, l’ensemble devient une annexe agricole. Suite à son classement en 1987, le donjon et le logis sont restaurés et ouverts au public. La Tour Montmayeur est désormais un lieu d’expositions. Pierre Balmain (1914-1982) Né à Saint-Jean-de-Maurienne, son père, Maurice, épouse, en 1913, Françoise Ballinari qui dirige avec ses deux sœurs une boutique de mode, les Galeries parisiennes. À 11 ans, le voilà pensionnaire à Chambéry. II a l’occasion de rencontrer des personnalités de la couture, ce qui le conforte dans son désir de se lancer dans la mode. En 1934, il entre chez Molyneux et, en 1939, chez Lelong. Après la guerre, il ouvre sa propre Maison de couture à Paris. Dès sa première collection, c’est le succès. En 1986, sa ville natale organise une exposition à sa mémoire, et donne son nom à une de ses rues. 45 à découvrir aussi sur cet itinéraire Le Châtel – La Tour de Bérold Les Chapelles – Valezan – La Côte-d’Aime et Granier Les villages de l’Adret Montaimont – Le hameau de La Perrière Valloire – Le Fort du Télégraphe Valmorel – La station Aigueblanche Montvernier Peisey-Nancroix Saint-Michel-de-Maurienne Une riche histoire industrielle informations pratiques Fondation Facim 04 79 60 59 00 www.fondation-facim.fr OT de Peisey Vallandry 04 79 07 94 28 www.peisey-vallandry.com Maison du Tourisme d’Aime 04 79 55 67 00 www.aime-savoie.com OT de St-François-Longchamp 04 79 59 10 56 www.otsfl.com OT du canton de La Chambre 04 79 56 33 58 www.tourisme-la-chambre.com OT de St-Jean-de-Maurienne 04 79 83 51 51 www.saintjeandemaurienne.com OT de Moûtiers 04 79 24 04 23 www.ot-moutiers.com Point info de Saint-Michel-de-Maurienne 04 79 56 52 54 www.maurienne-tourisme.com 46 OT de Valloire 04 79 59 03 96 www.valloire.net OT de Valmorel 04 79 09 85 55 www.valmorel.com Le Pays d’art et d’histoire des Hautes Vallées de Savoie et la Fondation Facim La Fondation Facim, créée en 1970 par Gilles de la Rocque et reconnue d’utilité publique en 1972, s’adresse à un large public, propose des visites de découverte des patrimoines, des rencontres littéraires et des éditions, et organise des colloques qui participent à l’évolution du tourisme et au dynamisme en pays de Savoie. Ayant aussi pour vocation de faciliter l’émergence et la réalisation de projets de territoire, la Fondation Facim assure, avec le soutien du Conseil général de la Savoie, une mission de valorisation du patrimoine culturel de la Savoie grâce à deux dispositifs : L’animation du Pays d’art et d’histoire des Hautes vallées de Savoie qui s’étend sur les vallées de la Maurienne, Tarentaise, Beaufortain et Val d’Arly. La mise en réseau de 150 sites re- marquables grâce aux itinéraires thématiques de découverte : Chemins du Baroque ® pour le patrimoine religieux, Pierres-fortes de Savoie ® pour le patrimoine fortifié, Terres des Alpes ® pour le patrimoine rural et les modes de vie, Archipels d’altitude ® pour l’architecture des stations de sport d’hiver et Voyages autour de la table ® pour le patrimoine culinaire. 59 rue du Cdt Perceval 73000 Chambéry tél. 04 79 60 59 00 fax 04 79 60 59 01 www.fondation-facim.fr 47 IR 1 Autour du Lac du Bourget IR 2 En Combe de Savoie, Val Gelon IR 3 En Avant-pays savoyard IR 4 Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins IR 5 En Tarentaise Vanoise, de La Léchère à Pralognan-la-Vanoise IR 6 En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards IR 7 En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts Le département de la Savoie offre un patrimoine plusieurs fois millénaire sur un territoire original entre lacs et montagnes : paysages, architecture monumentale, objets d’art, savoir-faire, personnages célèbres… Les Itinéraires Remarquables mis en œuvre en 2004 vous invitent à découvrir les patrimoines dans toute leur richesse et leur diversité. Vous les retrouverez à travers toute la Savoie. IR 8 Au cœur des Bauges IR 9 Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise IR 10 De Bourg-Saint-Maurice les Arcs à Modane par le col de l’Iseran IR 11 De Peisey-Nancroix à Valloire par le Col de la Madeleine 48 Document édité par le Conseil général de la Savoie Direction des Archives, du Patrimoine et des Musées Conservation Départementale du Patrimoine Hôtel du Département – BP 1802 73018 Chambéry Cedex Tél. 04 79 70 63 60 [email protected] Le guide des Itinéraires Remarquables « Sites, Monuments et Personnages célèbres » ainsi que les onze dépliants IR sont en ligne sur le site internet du Conseil général de la Savoie www.cg73.fr Crédits photographiques Conservation départementale du Patrimoine • F. Zvardon • Photothèque des Musées de Chambéry • Archives départementales de la Savoie • Fondation Facim • ATD 73-74 • Abbaye de Tamié • Office de Tourisme d’Aussois • Musée d’art et d’histoire d’Albertville • Le Grand Filon, site minier des Hurtières • Musée de l’Ours des Cavernes / Iris.solutions • Espace Alu • Parc naturel régional du Massif des Bauges • Parc naturel régional de Chartreuse • Parc national de la Vanoise • Syndicat mixte de l’Avant-Pays savoyard • Mairie d’Esserts Blay • Philippe Gal • Archives Frison-Roche / Georges Tairraz • Parc national de la Vanoise / Patrick Rouland • Pascal Lemaître / DR. Création graphique Atelier le cicero, Chambéry Disponible également dans la collection Patrimoine en Savoie, le guide du Réseau des Musées et Maisons thématiques Sites Monuments et personnages célèbres Le Département de la Savoie dispose de lieux, d’édifices et de personnalités emblématiques sur un territoire singulier bercé entre lacs et montagnes. Ce guide présente ainsi, par une sélection de sites, les monuments et les personnages célèbres qui témoignent de la richesse du patrimoine savoyard, qu’il soit religieux, fortifié, artisanal, industriel, agricole, artistique… Suivant le fil des Itinéraires Remarquables, cette synthèse culturelle et patrimoniale invite Savoyards et visiteurs à découvrir la Savoie. PATRIMOINE EN SAVOIE www.cg73.fr COFINANCÉ PAR LE FEDER PROGRAMME 2007-2013