Itinéraires remarquables en Savoie - Mairie Aiguebelle

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Itinéraires remarquables en Savoie - Mairie Aiguebelle
PATRIMOINE EN SAVOIE
Sites
Monuments et
personnages
célèbres
ITINÉRAIRES REMARQUABLES
SOMMAIRE
IR 1 Autour du Lac du Bourget page 3
IR 2 En Combe de Savoie, Val Gelon page 7
IR 3 En Avant-pays savoyard page 11
IR 4 Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins page 15
IR 5 En Tarentaise Vanoise, de La Léchère
à Pralognan-la-Vanoise page 19
IR 6 En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards page 23
IR 7 En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts page 27
IR 8 Au cœur des Bauges page 31
IR 9 Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise page 35
IR 10 De Bourg-Saint-Maurice les Arcs
à Modane par le col de l’Iseran page 39
IR 11 De Peisey-Nancroix à Valloire
par le Col de la Madeleine page 43
sites, monuments et personnages célèbres
St-Nicolasla-Chapelle
Chindrieux
Ugine
Hauteluce
Lac du Bourget
Col du PetitSt-Bernard
Aix-les-Bains
Yenne
IR 9
Parc naturel régional du
massif des Bauges
IR 1
Le Chatelard
Albertville
Conflans
BourgSt-Maurice
IR 8
Le Bourgetdu-lac
La Bâthie
Aillon-le
-Jeune
IR 3
Grésy-sur-Isère
Ste-Foy-Tarentaise
IR 4
Cevins
Aime
Chambéry
Aiton
St-Pierred’Albigny
PeiseyNancroix
La Léchère
Lac d’Aiguebelette
Tignes
Aigueblanche
le Pont-deBeauvoisin
Myans
Montmélian
IR 7
St-Jeande-Couz
Les Echelles
IR 2
Argentine
VillardSallet
La Rochette
Entremont-le-Vieux
IR 11
IR 6
Moûtiers
Val d’Isère
Valmorel
Parc National de la Vanoise
IR 5
Col de la Madeleine
St-FrançoisLongchamp
Parc naturel régional
de Chartreuse
Col de l’Iseran
IR 10
Pralognanla-Vanoise
Saint-Martinde-Belleville
La Chambre
Bessans
Lanslebourg
St Colombandes-Villards
Saint-Jeande-Maurienne
Mont-Cenis
Aussois
St-Michelde-Maurienne
Avrieux
Modane
Valloire
Pour vous guider sur chaque Itinéraire Remarquable,
vous retrouverez le logo IR sur la signalétique routière
ainsi que sur des plaques explicatives aux abords des
sites et monuments, en complément d’autres indications.
Bonneval
Patrimoine
en Savoie
L
e Conseil général de la Savoie a
pris le parti, depuis de nombreuses
années, de s’investir dans la
préservation et la mise en valeur du
patrimoine en accompagnant ou en
suscitant des projets culturels sur l’ensemble des territoires.
C’est en 2004, déclarée « Année du
patrimoine », qu’ont été imaginés, à
l’initiative de Jean-Pierre Vial, alors
président du Conseil général de la
Savoie, les Itinéraires Remarquables
permettant de découvrir le patrimoine
historique et les personnages célèbres
dans toute leur richesse et leur diversité. Notre territoire présente, en effet,
des caractères tout à fait spécifiques
liés à son identité alpine et à son histoire, mais aussi une grande ouverture
aux influences européennes héritée
des anciens États de Savoie. L’enjeu est
de les faire connaître et apprécier par
nos nombreux visiteurs aussi bien que
par les habitants de la Savoie.
Un premier guide avait précédé la naissance des Itinéraires Remarquables.
Aujourd’hui, onze itinéraires couvrent
tout le département et autorisent des
parcours extrêmement variés à la
découverte du patrimoine savoyard.
Ce nouveau guide, d’itinéraire en itinéraire, offre une sélection de sites,
monuments et personnages célèbres
de la Savoie.
Partons à leur rencontre et profitons
de cette invitation pour explorer l’immense richesse de l’histoire et des
cultures de la Savoie.
Hervé Gaymard
Président du
Conseil général de la Savoie
1
Sites, Monuments
et personnages célèvres
Par la création des Itinéraires Remarquables, le Conseil général de la Savoie
s’est engagé dans une démarche de valorisation du patrimoine savoyard.
Pilotés par le service de la Conservation départementale du Patrimoine,
accompagnés par divers partenaires (Parc naturel régional du Massif des
Bauges, Parcs naturel régional de Chartreuse, Pays d’Art et d’Histoire des
Hautes vallées de Savoie) et soutenus par l’Europe, onze Itinéraires Remarquables (IR) ont ainsi été réalisés.
IR 1 Autour du Lac du Bourget
IR 2 En Combe de Savoie, Val Gelon
IR 3 En Avant-pays savoyard
IR 4 Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins
IR 5 En Tarentaise Vanoise, de La Léchère à Pralognan-la-Vanoise
IR 6 En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards
IR 7 En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts
IR 8 Au cœur des Bauges
IR 9 Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise
IR 10 De Bourg-Saint-Maurice les Arcs à Modane par le col de l’Iseran
IR 11 De Peisey-Nancroix à Valloire par le Col de la Madeleine
Ce guide présente ainsi, par une sélection de sites, les monuments et les
personnages célèbres qui témoignent de la richesse du patrimoine savoyard,
qu’il soit religieux, fortifié, artisanal, industriel, agricole, artistique… Suivant
le fil des Itinéraires Remarquables, cette synthèse culturelle et patrimoniale
invite savoyards et visiteurs à découvrir la Savoie.
2
Pour rendre vos sorties agréables,
des animations et des services sont
proposés par les struc tures. Se
renseigner auprès des sites afin de
connaître l’offre complète des activités ainsi que les conditions d’accessibilité pour les personnes à
mobilité réduite.
1
Autour du lac du Bourget
Vers Seyssel
Vers Rumilly
Vers Ambérieu
COL DU SAPENAY
VIONS
CHINDRIEUX
CHANAZ
CHÂTILLON
Lac
du
B ou
SAINT-PIERREDE-CURTILLE
ALBENS
LA CHAMBOTTE
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rge
Vers Belley
JONGIEUX
Vers Lyon
YENNE
ABBAYE DE
HAUTECOMBE
COL
DU CHAT
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BOURDEAU
BRISON-SAINT-INNOCENT
AIX-LES-BAINS
TRESSERVE
LE-BOURGET-DU-LAC
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
St-Jeande-Maurienne
CHAMBÉRY
Vers Albertville et Grenoble
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LE BOURGET-DU-LAC
L’ÉGLISE, LE PRIEURÉ
LE CHÂTEAU DE THOMAS II
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RS O NN
AG
BR
Acquis en 1295, le château de Chambéry devient la forteresse, la résidence
et le siège administratif des comtes
et des ducs de Savoie. Composé de
divers bâtiments, dont la Sainte-Chapelle ayant abrité le célèbre SaintSuaire jusqu’en 1578, le château subit,
au fil des siècles, des modifications architecturales (travaux, incendies).
Après le départ de la cour à Turin, nouvelle capitale des Etats de Savoie en
1563, le château conserve un rôle administratif et politique. Lors de l’Annexion de la Savoie à la France en
1860, il est cédé au nouveau Département de la Savoie. Classé Monument
historique en 1881, le château abrite
aujourd’hui les services du Conseil général et de la Préfecture.
L’église et le prieuré. Fondé au milieu du XIe siècle, le prieuré Saint-Maurice est à son apogée au XIIIe siècle. En
1582, il est donné aux Jésuites de
Chambéry puis aux Cordeliers en
1773. Vendu comme bien national à la
Révolution, il est transformé en ferme.
Il sert d’appartement à la duchesse de
Choiseul (1876-1939) avant d’être acquis par la commune en 1952 et
classé Monument historique. L’église
paroissiale était également celle du
prieuré. Les jardins ont été aménagés
dans le style néoclassique, sur l’ancien
potager des moines.
PE
CHAMBÉRY
LE CHÂTEAU
DES DUCS
DE SAVOIE
Le château de Thomas II. Construit
sur une terre acquise auprès du
Prieuré du Bourget par Thomas II en
1248, le Bourget est choisi en 1285
comme résidence principale par son
fils, le comte Amédée V. Embelli sans
cesse jusqu’au milieu du XIVe siècle,
résidence privilégiée de la cour itinérante de Savoie, le château est aussi le
théâtre d’événements diplomatiques.
Pourtant, Amédée VIII (1383-1451) lui
préfèrera le château de Ripaille au
bord du Léman. Transmis, vendu, il
tombe en ruine et sert, après la Révolution, de pâture, de grange et de carrière. Racheté par la commune en
1973, il est classé Monument Historique en 1979 et fait l’objet d’un programme de restauration et de valorisation.
Alphonse de Lamartine (1790-1869)
Grande figure du Romantisme en France, poète et romancier, il parfait son éduction esthétique et sentimentale lors d’un voyage en Italie (1811-1812). En 1816,
il rencontre en cure thermale à Aix-les-Bains, Julie Charles. Leur passion lui inspire ses poèmes les plus célèbres, dont Le Lac. En 1820, il épouse une jeune anglaise, Mary Ann Elisa Birch. De 1820 à 1830, Lamartine exerce des fonctions
diplomatiques en Italie et se lance dans la politique. Après un échec aux élections présidentielles de 1851, il se consacre entièrement à la littérature.
4
CHANAZ
ET LE CANAL
DE SAVIÈRE
Surnommé la petite Venise savoyarde,
le village de Chanaz dispose d’un
charme certain. Son histoire est rattachée à sa situation de passage entre
la Savoie et la France, par le canal de
Savière. Le centre bourg, restauré et
entièrement préservé dans le cadre
d’un programme de valorisation de
l’environnement, du paysage et du
bâti, conserve des monuments et des
détails architecturaux variés : ruelles
du XVe et XVIe siècles, fenêtres à meneaux, façades de pierres calcaires et
toits de tuiles plates. La Maison de
Boigne, actuelle mairie, date du XVIIIe
siècle. Quant à la chapelle gothique
du XVe siècle, elle abrite aujourd’hui le
musée gallo-romain « Les Potiers de
Portout ».
ST-PIERRE-DE-CURTILLE
L’ABBAYE DE HAUTECOMBE
A la fin du XIIe siècle, des moines
cisterciens s’installent sur la rive occidentale du lac. Jusqu’au XVe siècle,
l’abbaye dispose d’un grand rayonnement et bénéficie de nombreux privilèges accordés par les princes de la
Maison de Savoie qui la choisissent
comme lieu de sépulture. Déclarée
bien national sous la Révolution, pillée, transformée en faïencerie, l’abbaye est rachetée en 1824 par le roi
Charles-Félix qui en fait un véritable
mausolée familial. Elle est restaurée
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PA N O
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L’un des plus beaux points de vue permettant d’admirer
le lac du Bourget et ses alentours, fréquenté au temps
doré du thermalisme aixois. Il conserve le souvenir du
passage de personnalités de renommée internationale,
comme la Reine Victoria, reine du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande, qui y vint en 1887.
D E CO E
Le Belvédère de la Chambotte
par l’architecte piémontais, Ernest Melano, dans le style néogothique, dit
troubadour, caractéristique de la période romantique. Des moines sont
présents jusqu’en 1992. Depuis, l’abbaye est animée par la Communauté
du Chemin Neuf. Un vaste programme de rénovation du site est en cours
jusqu’en 2013. Ce site majeur, classé
Monument historique en 1875, est le
premier édifice protégé de Savoie.
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Aix-les-Bains – La cité thermale
Bourdeau – La route du col du Chat
et le château de Bourdeau
Chindrieux – Le château de Châtillon
Jongieux – Le vignoble des côteaux
Saint-Pierre-de-Curtille – L’église Saint-Pierre
Tresserve – La mairie
Vions – Le pont ferroviaire
Le lac du Bourget
La Chautagne entre peupleraie et vignoble
Brison-Saint-Innocent
L’Albanais
informations pratiques
OT Aix-les-Bains
04 79 88 68 00
www.aixlesbains.com
OT Bourget-du-Lac
04 79 25 01 99
www.bourgetdulac.fr
OT Chambéry
04 79 33 42 47
www.chambery-tourisme.com
OT Pays d’Albens
04 79 54 15 72
www.paysdalbens-tourisme.fr
MT Chanaz
04 79 54 59 59
www.chanaz.fr
Mairie de Brison-St-Innocent
04 79 54 33 60
www.brison-st-innocent.fr
OT Chautagne
04 79 54 54 72
www.chautagne.com
Mairie de St-Pierre-de-Curtille
04 79 54 25 48
www.cc-chautagne.fr
Abbaye de Hautecombe
04 79 54 26 12
www.chemin-neuf.org/hautecombe
www.hautecombe.org
6
Château de Châtillon
04 79 54 28 15
Chambéry,
ville d’art et d’histoire
04 79 70 15 94
www.chambery.fr
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
2
En Combe de Savoie Val Gelon
MIOLANS
Vers Annecy, Aix-les-Bains et Lyon
COL DU FRÊNE
ST-PIERRED’ALBIGNY
CHAMBÉRY
CHALLES-LES-EAUX
COL DE
MAROCAZ
CURIENNE
CHAMOUSSET
CHÂTEAUNEUF
ST-JEOIRE-PRIEURÉ
MYANS
VILLARD-SALLET
LES MARCHES
FRANCIN
MONTMÉLIAN
LA ROCHETTE
Vers Grenoble
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
St-Jeande-Maurienne
7
MONTMÉLIAN
Les vestiges archéologiques attestent
d’une occupation du site à l’époque
romaine mais c’est au Moyen Age que
Montmélian jouit d’une place stratégique en tant que ville-frontière et
plate-forme de communication majeure en Savoie. Au XIIe siècle, le château
devient « Pierre-forte » des comtes de
Savoie, un site défensif essentiel. Aux
XIIIe et XIVe siècle, Montmélian est un
centre important puisque chef-lieu du
bailliage de Savoie propre. C’est aussi
une châtellenie enrichie par divers
droits et péages ainsi qu’un site viticole réputé. Cité prospère, les ordres
mendiants y établissent leurs couvents.
Considéré au XVIIe siècle comme une
des meilleures forteresses d’Europe, le
site de Montmélian subit des sièges
célèbres. Sa place-forte est détruite en
1703-1705 sur ordre de Louis XIV.
Prenant un nouveau souffle au XXe
siècle avec l’essor de l’industrie locale,
Montmélian conserve aujourd’hui sa
vocation de carrefour et son paysage
viticole. Le Musée Historique de Montmélian et le Musée Régional de la
Vigne et du Vin retracent l’histoire et
le patrimoine de la ville et de ses alentours.
LE VIGNOBLE
DE LA COMBE DE SAVOIE
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migrations saisonnières jusqu’à la fin
des années 1960. Aujourd’hui, ces parcelles, bien souvent en friche, contrastent avec les nouvelles plantations
des viticulteurs de la Combe de Savoie. Les communes de Fréterive,
Saint-Jean-de-la-Porte et Saint-Pierred’Albigny représentent la deuxième
région de production de plants de
vigne, distribués dans le monde entier.
PE
Depuis l’Antiquité, la culture de la
vigne est attestée en Combe de Savoie. Longtemps exploitée par les religieux, elle devient, au cours du
Moyen Age, une source importante
de revenus pour la Maison de Savoie.
Au fil du temps, les paysans acquièrent ces propriétés. En 1730, plusieurs
de ces paysans vignerons habitent les
Bauges et disposent ainsi de deux activités qui donnent lieu à de véritables
La famille de Montmayeur (XIe – XVe siècles)
Cette famille seigneuriale, issue des Briançon d’Aigueblanche, remonte au
XIe siècle et affirme sa puissance au cours des XIIIe et XIVe siècles. En 1366,
Gaspard Ier, chevalier de l’Ordre du Collier, maréchal de Savoie, commande une
expédition chargée de délivrer Jean Paléologue, cousin du Prince de Savoie et
empereur de Constantinople, prisonnier des Bulgares. Ambassadeur de Savoie
au Concile de Constance en 1383, il effectue un pèlerinage à Jérusalem. En 1432,
Jacques Ier succède à son père, Gaspard II, comme maréchal de Savoie. Il est fait
comte en 1439 et meurt dans son château de Villard-Sallet en 1486.
SAINT-PIERRE
D’ALBIGNY
LE CHÂTEAU
DE MIOLANS
MYANS
LE SANCTUAIRE, LES ABYMES
ET LE GRANIER
L’année 1248 est marquée par l’effondrement du nord du Granier qui ensevelit le bourg de Saint-André. Ce
territoire, témoin de l’exceptionnel
cataclysme, porte le nom évocateur
d’« Abymes de Myans ». Il est très vite
recolonisé et orienté, dès le XIVe siècle,
vers la culture de la vigne, la mise en
valeur des étangs, des pâturages et de
la forêt qui constituent une source de
revenus importante pour les Comtes
de Savoie. Au XVIIIe siècle, le vignoble
prend son essor ; il est aujourd’hui
reconnu par un AOC pour les crus
Abymes et Apremont. En 1852, la statue monumentale de la Vierge Dorée
est installée sur le clocher de l’église.
Cette catastrophe marquante est
attestée par les nombreux ex-voto
conservés dans l’église basse et par
les pèlerinages réguliers dédiés à la
Vierge Noire de Myans organisés autour du sanctuaire.
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Situé sur un éperon rocheux, ce château-fort est un exemple parfait de
l’évolution de l’art militaire et de l’architecture défensive à l’époque médiévale. Fief des seigneurs de Miolans,
le château connaît des agrandissements successifs (XIe-XVe siècles). Après
l’extinction de la dynastie des Miolans
en 1523, le château est cédé au duc de
Savoie, Charles III. Il devient prison
d’Etat de la Maison de Savoie. Ses
hautes murailles retiendront pour prisonnier le célèbre Marquis de Sade.
Abandonné durant la Révolution, le
château appartient, depuis 1869, à la
famille Guiter qui l’a restauré et ouvert au public. Demeurant l’un des
plus importants châteaux de Savoie,
la forteresse de Miolans est classée
Monument historique depuis 1944.
Les animations au château de Miolans
Classé Monument historique, le château de Miolans, à Saint-Pierred’Albigny, domine la Combe de Savoie et offre un beau panorama sur
les Alpes. Témoin des époques médiévale et moderne en Savoie, le
château propose des visites libres et guidées, la découverte d’un jardin
d’herbes médicinales et aromatiques, des spectacles et diverses autres
animations…
9
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Challes-les-Eaux – La cité thermale
Chambéry – Le château des ducs de Savoie
Chamousset – L’église Saint-Maurice
Chignin – Les tours
Curienne – La chapelle du Mont-Saint-Michel
Francin – Le château de Carron
La Rochette – L’église des Carmes
Saint-Jean-de-la-Porte – Le prieuré Saint-Philippe
Saint-Jeoire-Prieuré – L’église prieurale
Villard-Sallet – Les Tours de Montmayeur
Les peintures médiévales de Cruet
Châteauneuf
Le château des Marches
L’endiguement de l’Isère
informations pratiques
OT Chambéry
04 79 33 42 47
www.chambery-tourisme.com
Mairie de Curienne
04 79 84 71 60
www.mairie-curienne.fr
Ville d’art et d’histoire
04 79 70 15 94
www.chambery.fr
Bureau touristique Montmélian
04 79 84 42 23
www.montmelian.com
OT Challes-les-Eaux
04 79 72 86 19
www.ville-challes-les-eaux.com
Bureau touristique
Saint-Pierre-d’Albigny
04 79 28 50 23
www.saintpierredalbigny.fr
Château de Carron
04 79 84 21 39
10
Château de Miolans
04 79 28 57 04
Mairie de Chamousset
04 79 36 43 28
OT Val Gelon – La Rochette
04 79 25 53 12
www.tourisme.valgelon.com
Sanctuaire de Myans
04 79 28 11 65
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
3
En avant-pays-savoyard
Vers Rumilly
et Annecy
Vers Belley
Vers Chanaz
Lac du Bourget
DÉFILÉ DE
PIERRE-CHÂTEL
LA BALME
AIX-LES-BAINS
YENNE
TRESSERVE
Vers Le-Bourget-du-Lac
ST-MAURICEDE-ROTHERENS
COL DE LA
CRUSILLE
ST-GENIXSUR-GUIERS
ROCHEFORT
AVRESSIEUX
Vers Lyon
NOVALAISE
COL DE
L’ÉPINE
LA MOTTESERVOLEX
CHAMBÉRY
ST-ALBANDE-MONTBEL
Lac
d’Aiguebelette
LE PONTDE-BEAUVOISIN
AIGUEBELETTELE-LAC
Vers
Albertville
LÉPIN-LE-LAC
GORGES DE CHAILLES
Vers Grenoble
ST-THIBAUDDE-COUZ
LA BAUCHE
ST-JEANDE-COUZ
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
ENTREMONT-LE-VIEUX
ST-CHRISTOPHELA-GROTTE
St-Jeande-Maurienne
LES ECHELLES
ST-PIERRE-D’ENTREMONT
11
LE LAC D’AIGUEBELETTE
Cette « perle d’émeraude enchâssée
dans un écrin de montagnes vertes »
[Henry Bordeaux] charme les touristes
dès le début du XXe siècle, comme en
témoignent les villas bâties sur ses
rives disposant de ports privés. Le lac
d’Aiguebelette, situé à l’ouest de la
montagne de l’Epine, a été inscrit à
l’Inventaire des sites en 1936. Par sa
taille, il est le troisième lac naturel de
France. Ses roselières et ses herbiers
protégés hébergent une riche faune
de poissons et d’oiseaux. C’est enfin
un site majeur pour la pratique de
l’aviron.
PONT-DE BEAUVOISIN
LE PONT ET LA FRONTIÈRE
L’ÉGLISE DES CARMES
L’église des Carmes. Louis de Savoie
Achaïe, seigneur du Pont-de-Beauvoisin, lègue, en 1418, 1000 florins d’or
aux Carmes pour établir un couvent.
La noblesse locale apporte également
sa contribution à la construction de
l’église conventuelle. Le pavement de
l’église révèle ainsi plusieurs pierres
tombales de notables locaux et de
religieux. Incendié en 1565 par des troupes protestantes, le couvent connaît
peu à peu de nouvelles restaurations
et constructions. En 1802, l’édifice
devient église paroissiale. Son décor
néogothique en trompe-l’œil, réalisé
en 1844, a été classé Monument historique en 1987.
Le Pont et la frontière. Aux confins
de la Savoie et de l’Isère, le Pont-deBeauvoisin doit son nom au pont
situé sur le Guiers. Dès le XIIe siècle,
son péage est le plus important des
Etats de Savoie après Suse. Suite aux
traités de paix du XIVe siècle, la frontière entre la Savoie et le Dauphiné est
fixée sur le Guiers, séparant en deux la
ville et la paroisse du Pont-de-Beauvoisin. Le pont subira diverses modifications au fil des siècles. La borne
frontière, établie en application du
Traité de Turin en 1760, a été placée
au milieu du pont et classée Monument historique en 1915.
PE
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RS O NN
Louis Mandrin (1724-1755)
Marchand ruiné, révolté contre la Ferme générale, il est condamné à mort en 1753 et devient contrebandier. En 1753-1754, il opère sur la frontière entre la France et les Etats de
Savoie. Du 10 au 11 mai 1755, des soldats français se saisissent de Mandrin au château de
Rochefort où il s’était réfugié ; créant d’ailleurs, par cet acte, un important incident diplomatique. Jugé et condamné une seconde fois à Valence, il subit le supplice de la roue. Fait
de société, le mythe de Mandrin, bandit bien-aimé, préfigure les tensions sociales exacerbées par le système de la Ferme générale, prémices de la Révolution française.
Sur cet itinéraire, on peut visiter « Le Repaire Louis Mandrin » à Saint-Genix-sur-Guiers composé d’un parcours interactif et ludique, parsemé de projections et d’effets sonores.
SAINT-CHRISTOPHE-LA-GROTTE
LES GROTTES ET LA VOIE SARDE
A la frontière de la Savoie et du Dauphiné, le site de Saint-Christophela-Grotte, creusé par l’eau, est un passage naturel entre les montagnes.
Riche d’une longue et passionnante
histoire, le lieu demeure encore plus
remarquable par la présence de magnifiques grottes et du cheminement
d’une ancienne voie romaine devenue voie sarde.
Ces précieux témoignages du passé
confère au site, une dimension naturelle et culturelle propre à ce territoire.
LA BALME
LA TUILERIE
La tuilerie Fontaine de La Balme a
fonctionné de 1860 à 1900. Afin de
conserver la mémoire de cette importante activité artisanale locale, la famille Fontaine a fait don de la parcelle
et des vestiges du four à la commune.
Le site a été restauré en 2009. De forme
rectangulaire, ses épais murs de pierre
sont doublés de brique. L’ancien foyer,
orienté Est, est surmonté d’une banquette de chargement à laquelle on
accède par des escaliers menant à la
porte du four.
A l’époque, la tuilerie occupait 175 m²
dont 26 m² réservés au four. La production de tuiles écailles pouvait atteindre 40 000 pièces par an, en trois
cuissons. L’hiver, le four servait à la
cuisson de la chaux. Une fois les 10 à
12 000 tuiles ou briques bien disposées dans le four, la porte était bouchée par des briques jointes à l’argile.
La cuisson durait trois jours et trois
nuits. Le temps de refroidissement
était d’une semaine. C’est la couleur
des tuiles, « rouge cerise clair » qui indiquait que la température est atteinte.
M OIN E
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Le site historique
de Saint-Christophe-la-Grotte
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Deux grottes permettent aux visiteurs de découvrir les curiosités géologiques
du site (visite guidée). La « voie sarde », une ancienne voie romaine reliant Lyon et
Turin devenue carrossable au XVIIe siècle, transporte le public sur les traces du
passé (accès libre). Un espace d’exposition sur la préhistoire et l’histoire du lieu
propose d’aller à la découverte du territoire : site préhistorique de la Fru, pont
(dit) romain, multiples sentiers de randonnées… Tout au long de l’année, diverses activités et animations sont organisées.
13
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Chambéry – Le château des ducs de Savoie
La Balme – Le Défilé de Pierre-Châtel
Les Echelles – La Commanderie
Virignin (Ain) – La Chartreuse de Pierre-Châtel
Yenne – L’église Notre-Dame
Saint-Genix-sur-Guiers
Saint-Thibaud-de-Couz et Saint-Jean-de-Couz
La montagne de l’Epine
L’architecture en pisé du Val Guiers
informations pratiques
OT Chambéry
04 79 33 42 47
www.chambery-tourisme.com
OT de la Vallée de Chartreuse
04 79 36 56 24
www.chartreuse-tourisme.com
Ville d’art et d’histoire
04 79 70 15 94
www.chambery.fr
OT du Val Guiers
04 76 31 63 16
www.valguiers.com
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
OT de Yenne et sa région
04 79 36 71 54
14
OT du lac d’Aiguebelette
04 79 36 00 02
www.lac-aiguebelette.com
www.avant-pays-savoyard.com
4
Au fil de l’Isère
de Grésy-sur-Isère à Cevins
Arly
Vers Annecy
PLANCHERINE
MERCURY
ALBERTVILLE
FORT DE TAMIÉ
GILLY-SURISÈRE
CLÉRY
LA BATHIE
TOURNON
ESSERT-BLAY
Isèr
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GRÉSY-SUR-ISÈRE
SAINTE-HÉLÈNESUR-ISÈRE
Isère
MONTHION
SAINT-PAULSUR-ISÈRE
CEVINS
BONVILARD
FORT DE MONTPERCHÉ
Vers Chambéry et Grenoble
Vers Moûtiers
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
St-Jeande-Maurienne
15
PLANCHERINE
L’ABBAYE
DE TAMIÉ
GILLY-SUR-ISÈRE
UN BOURG GALLO-ROMAIN
Cette ancienne agglomération galloromaine, découverte à partir du XIXe
siècle, est implantée en rive gauche
de l’Isère sur environ 2 km2. Elle associait jadis un centre urbain commercial et cultuel à des domaines ruraux
périphériques. Outre un abondant
mobilier archéologique conservé aux
Musées de Conflans et de Chambéry,
les vestiges de plusieurs édifices ont
été mis au jour à La Rachy, au Châpitre, au Grand Verger et au Chef-lieu.
De 1970 à 1986, les fouilles ont révélé
l’existence de « villae », de thermes, de
boutiques et d’un théâtre édifiés
entre les Ier et IVe siècles après J.-C.
Fondée au XIIe siècle par l’archevêque
de Tarentaise, l’abbaye cistercienne de
Tamié demeure encore le lieu de vie
d’une communauté de moines. La
communauté parvient à se maintenir
grâce à la réforme trappiste introduite
par Jean-Antoine de la Forest de Somont. De 1679 à 1703, les bâtiments
sont délabrés et entièrement reconstruits cent mètres plus bas. Après la
Révolution française, la communauté
s’exile en Piémont. En 1801, Napoléon
Bonaparte confie aux religieux l’hospice du Mont-Cenis. Quelques années
plus tard, le roi Charles-Félix rachète
l’abbaye avant de la céder, en 1828, à
l’évêché de Chambéry. En 1861, les
moines de l’abbaye cistercienne de la
Grâce-Dieu prennent possession des
lieux. Tamié a joué un grand rôle dans
le renouveau de la liturgie après le
concile Vatican II, par la composition
de chants en français. Aujourd’hui,
le site accueille plus de 200 000 personnes par an.
Les visiteurs peuvent aussi découvrir
le fort de Tamié à Mercury-Gémilly.
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Albertville, ville d’art et d’histoire
Le Musée d’art et d’histoire – Albertville-Conflans. La « Maison rouge », classée Monument historique, propose 3 regards sur l’histoire d’Albertville et de sa région. Un premier
parcours présente l’histoire et l’évolution économique d’Albertville depuis la présence romaine. Une riche collection de statues polychromes et d’objets cultuels illustre l’art sacré
savoyard. Les intérieurs domestiques évoquent la vie quotidienne du XIXe siècle.
La Maison des Jeux olympiques d’hiver – Albertville. Elle conserve la mémoire des « JO
de 1992 » à travers costumes, photos et vidéos des cérémonies et des épreuves. Maison
de l’olympisme, des sports d’hiver et de la montagne, elle propose un parcours-découverte,
grâce à un mobilier interactif, pour explorer les valeurs olympiques, l’aménagement de la
montagne, l’évolution des stations de ski, les sports de glisse et leurs champions.
Animations, expositions temporaires, conférences, jeux… attendent les visiteurs.
16
LA BÂTHIE
LE CHÂTEAU DE
CHANTEMERLE
Dominant une ancienne bâtie archiépiscopale, le château de Chantemerle,
construit à la fin du XIIe siècle est à
cette époque la résidence des archevêques-comtes de Tarentaise.
Son architecture se caractérise principalement par la présence de trois tours
et de deux autres bâtiments reliés par
des murs formant une cour. Le château
de Chantemerle a été acquis par le
Conseil général de la Savoie en 1988.
ALBERTVILLE
DE LA CITÉ MÉDIÉVALE
À LA VILLE OLYMPIQUE
Cité médiévale édifiée sur un éperon
rocheux à la confluence de l’Isère et de
l’Arly, Conflans est un lieu chargé d’histoire. Rues et ruelles demeurent fidèles
à ce qu’elle étaient au temps du célèbre Comte Vert, Amédée VI de Savoie.
La Grande Place, établie à l’intérieur de
la cité, encore bordée par des maisons
d’origine, accueillait, marchés et foires,
marchands et pèlerins. Témoin de l’architecture civile piémontaise, la cité de
Conflans compte plusieurs édifices
construits en brique : la Maison Rouge
et le Château Rouge.
Aux abords de Conflans, le long de
l’Arly sur la route de Genève, se développe à l’époque le bourg de l’Hôpitalsous-Conflans. En 1836, le roi CharlesAlbert réunit Conflans et l’Hôpital pour
créer Albertville. Après 1860, l’arrivée
du chemin de fer ainsi que l’activité militaire et administrative font d’Albertville une sous-préfecture du nouveau
département de la Savoie.
En 1992, la cité albertvilloise accueille
les Jeux Olympiques d’hiver se dotant
ainsi de nouvelles constructions et infrastructures.
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Nommé chef de cabinet du Préfet de la Savoie en 1922 puis souspréfet d’Albertville de 1925 à 1930, il entre en Résistance en 1940 et
gagne Londres en 1941. Le général De Gaulle lui confie, en 1942, la
tâche d’organiser la résistance en zone sud. Moulin constitue ainsi
le Conseil National de la Résistance. Arrêté à Lyon par la Gestapo, torturé, il meurt en déportation en 1943.
Dès l’enfance, son coup de crayon fait l’admiration de ses proches.
En 1922, il expose une dizaine d’œuvres au Salon de la Société
savoisienne des Beaux-arts de Chambéry. Il livre, en 1925, un projet
d’affiche pour la Foire de Chambéry qui s’imposera durant des
années comme l’un des symboles de la ville.
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Jean Moulin (1899-1943)
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à découvrir aussi sur cet itinéraire
Cevins – La renaissance du coteau viticole
Cléry – L’église Saint-Jean-Baptiste
Esserts-Blay – La maison forte de Blay
Grésy-sur-Isère – L’ancienne église Saint-Pierre
Mercury-Gémilly
Des châteaux médiévaux au fort de Tamié
Saint-Paul-sur-Isère – L’église Saint-Hippolyte
Sainte-Hélène-sur-Isère
Le château de Sainte-Hélène-des-Millières
Tournon – La Tourmotte
Le fromage de Tamié
informations pratiques
Mairie de Grésy-sur-Isère
04 79 37 91 94
www.gresy-sur-isere.com
Mairie de Gilly-sur-Isère
04 79 32 04 07
www.gilly.fr
Mairie de Cléry
04 79 38 59 69
OT d’Albertville-Conflans
04 79 32 04 22
www.albertville.com
Abbaye de Tamié
04 79 31 15 50
www.abbaye-tamie.com
Syndicat d’initiative
de Tamié Belle-Etoile-Mercury
04 79 37 27 53
www.tamie-belle-etoile.fr
Mairie de Tournon
04 79 38 51 90
18
Guides-conférenciers
d’Albertville-Conflans
ville d’art et d’histoire
04 79 37 86 85
Mairie de La Bâthie
04 79 31 00 43
Vignoble de Cevins (mairie)
04 79 38 20 28
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
Mairie de Saint-Paul-sur-Isère
04 79 38 20 83
Mairie d’Esserts-Blay
04 79 31 00 75
Fort de Montperché
04 79 84 10 10
www.fort-de-montperche.com
En Tarentaise Vanoise 5
de La Léchère à Pralognan
Vers Albertville
Vers Aime
NÂVES
NOTRE-DAMEDE-BRIANÇON
LA LÉCHÈRE
AIGUEBLANCHE
HAUTECOUR
DOUCY
LES AVANCHERS
MOÛTIERS
CHAMPAGNYEN-VANOISE
FEISSONS-SUR-SALINS
BOZEL
VALMOREL
LES ALLUES
LA PERRIÈRE
LE PLANAY
SAINT-JEAN-DE-BELLEVILLE
COURCHEVEL
PRALOGNANLA-VANOISE
SAINT-MARTIN-DE-BELLEVILLE
MÉRIBEL-MOTTARET
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
Vers Les Ménuires et Val Thorens
St-Jeande-Maurienne
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LA VALLÉE DES
BELLEVILLE
MOÛTIERS
L’ENSEMBLE
ÉPISCOPAL
Au VIe siècle, le groupe épiscopal s'est
sans doute installé sur les ruines de
bâtiments romains. Les représentations du XVIIe siècle placent le quartier
cathédral au cœur de la ville. Les aménagements du XIXe siècle transforment la topographie urbaine de la
ville gommant en grande partie les
bâtiments canoniaux. Seul le palais
épiscopal et l'église cathédrale sont
conservés aujourd’hui.
Le palais des archevêques comte de
Tarentaise, agrémenté d’un jardin et
d’un verger, s’est développé autour
d’une cour en U. Une tour massive
ainsi que des galeries à arcades composent également cet ensemble architectural. Acquis par la commune en
1972, le palais abrite l'Office de tourisme, le Musée des traditions populaires et le Musée d'histoire et d'archéologie de l'Académie de la Val d'Isère.
La cathédrale, transformée au cours
des siècles, conserve quelques éléments romans. Il en résulte une architecture composite : façade du XVe
siècle, baies de l’abside du XVIIe siècle,
chapelles latérales, toitures et coupoles du XIXe siècle. Nombreuses sont
aussi les œuvres artistiques. L’ensemble est classé Monument historique.
De Saint-Martin-de-Belleville aux Ménuires et à Val Thorens, la Vallée des
Belleville se situe aux portes du Parc
de la Vanoise, entre 1300 et 3200 m
d'altitude.
L’aménagement touristique débute
dans les années 1930 et les premières
constructions apparaissent à Méribel,
en 1938. Dès 1944, l’Etat français et le
Conseil général de la Savoie décident
de relancer l’économie locale en misant sur les sports d’hiver. Entre 1964
et 1967, la station des Menuires se
dessine et en 1971 le premier forfait
« 3 Vallées » est proposé. Il associe, à
partir de 1973, la station de Val Thorens. Après une période de forte expansion dans les années 1980, un plan
d’aménagement de la vallée plus respectueux de l’environnement intègre
des constructions mieux maîtrisées.
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La Route du sel et des fromages
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en zone cœur du Parc national de la Vanoise
Cet ancien itinéraire muletier relie Pralognan-la-Vanoise à Termignon, en passant par
le col de la Vanoise, en direction du Mont-Cenis. Jadis, troupeaux et bergers, mules et
muletiers, colporteurs et contrebandiers, militaires, empruntaient cette « route du
sel » où transitaient le sel des Salines de Moûtiers et le fromage de Beaufort.
Partez pour une randonnée sur le sentier GR55 à la découverte des éléments patrimoniaux et paysagers qui jalonnent cette voie historique.
Un refuge accessible – Le refuge Porte du Plan-du-Lac, situé sur la commune de Termignon à 2 384 m d’altitude, a reçu, en 2011, le label national « Tourisme et Handicap »
pour les quatre familles de handicap.
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AIGUEBLANCHE
LE CHÂTEAU DES
SIRES DE BRIANÇON
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L’ÉGLISE SAINTÉTIENNE
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Implanté au centre du bourg d’Aigueblanche près de l'église, le château
s'apparente à une maison-forte du
XIVe siècle. Au début du XIIIe siècle, les
Briançon d'Aigueblanche reçoivent ce
fief et le conservent jusqu'à la fin du
XIVe siècle, lorsque la dernière descendante, Léonette, épouse Hugues de
Montmayeur. Cette famille donne le
fief au seigneur Jean Carron de SaintThomas en 1639. Son petit-fils l'intègre en 1680 au marquisat de SaintThomas de Cœur qui englobe Aigueblanche et Briançon (La Léchère). Modifié à la fin du XIXe siècle, ce château
se composait d'une tour carrée, d'un
corps de logis et d'une tour en fer à
cheval contenant un escalier en tuf.
L'ensemble dénote une construction
particulièrement soignée marquée
par l’utilisation de la pierre de taille.
Ambroise Croizat (1901-1951)
Né à Notre-Dame-de-Briançon, il adhère, après les grèves de 1917, au Parti communiste français et à la CGT. Antimilitariste et anticolonialiste, il prend part, en
1936, à l’élaboration des lois sociales du Front Populaire. Condamné en 1939, libéré de prison en 1943, il participe au Conseil National de la Résistance où il
lance l’idée d’une Sécurité Sociale. Président de la Commission du travail de l’Assemblée Nationale à la Libération puis Ministre du travail, on lui doit les lois et
mesures relatives à la Sécurité Sociale, aux congés payés, aux jeunes travailleurs,
à l’aide aux plus faibles et à l’égalité des salaires entre hommes et femmes. Révoqué en 1947, il meurt en 1951 des suites d’une longue maladie.
Selon la tradition, la paroisse aurait
été fondée par saint Jacques d'Assyrie. Placée sous le vocable de saint
Etienne, elle relève d'abord du chapitre de la cathédrale de Moûtiers.
L'église actuelle date du XVIIe siècle.
Seul le clocher apparaît comme un
vestige de l'église médiévale. Le décor
intérieur a été réalisé au XVIIIe siècle.
Le retable majeur mêle les styles baroque et néoclassique. Le retable de
gauche, dédié à saint Antoine, est caractéristique de l'esthétique baroque ;
celui de droite, de même facture, est
consacré au Rosaire. Le tombeau de
Monseigneur André Charvaz, réalisé
en marbre de Carrare, est gravé d'une
longue épitaphe, de ses armoiries
ainsi que du collier de l'Ordre de l'Annonciade. Il est surmonté d'un basrelief peint, de style italien, illustrant la
Nativité.
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à découvrir aussi sur cet itinéraire
Doucy / La Léchère – L’église Saint-André
Feissons-sur-Salins – Les pierres à cupules
La Léchère
Du thermalisme aux Jeux olympiques de 1992
La Léchère – Nâves
La Perrière – L’église Saint-Jean-Baptiste
Les Avanchers – L’église St-André et la pierre des morts
Notre-Dame-de-Briançon – Le pas de Briançon
Saint-Martin-de-Belleville
Le sanctuaire Notre-Dame-de-la-Vie
Le garage de l’Electrobus, Le Planay
Bozel – La Tour Sarrazine
informations pratiques
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
Point Informations Valmorel
04 79 09 85 55
www.valmorel.com
OT de Valmorel et des vallées
d’Aigubelanche
04 79 22 51 60
www.la-lechere.com
SI de Celliers
Vallée de la Lauzière
04 79 24 03 72
Point Informations
de Doucy-Combelouvière
04 79 22 94 17
www.doucy-combelouviere.com
OT de Moûtiers
04 79 24 04 23
www.ot-moutiers.com
Mairie de Hautecour
04 79 24 02 62
OT de St-Martin-de-Belleville
04 79 00 20 00
www.st-martin-belleville.com
OT de Bozel
04 79 55 03 77
www.ot-bozel.com
OT de Pralognan-la-Vanoise
04 79 08 79 08
www.pralognan.com
Parc national de la Vanoise
04 79 62 30 54
www.parcnational-vanoise.fr
22
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En Maurienne, d’Aiton 6
à la Vallée des Villards
Vers Albertville
BONVILLARD
AITON
RANDENS
Vers Saint-Pierre-d'Albigny
AIGUEBELLE
MONTSAPEY
SAINT-ALBAN-DES-HURTIÈRES
Arc
SAINT-GEORGES-D'HURTIÈRES
ARGENTINE
Vers Moûtiers
COL DE LA MADELEINE
Albertville
Chambéry
BourgSt-Maurice
SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP
MONTGELLAFREY
St-Jeande-Maurienne
MONTAIMONT
LA CHAMBRE
SAINT-ÉTIENNE-DE-CUINES
SAINTE-MARIE-DE-CUINES
SAINT-ALBAN-DES-VILLARDS
SAINT-COLOMBAN-DES-VILLARDS
Vers Saint-Jean-de-Maurienne
Vers le Col du Glandon
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AITON
BONVILLARD
DU PALAIS
ÉPISCOPAL
AU FORT SÉRÉDE-RIVIÈRES
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L’église demeure l’un des plus beaux
trésors du style renaissance/néo-classique de la vallée de la Maurienne. Reconstruite de 1865 à 1867 par Jacques
Gaggione sur les plans de l’architecte
diocésain Samuel Revel, le riche décor
de cette église, classée Monument
historique, est l’œuvre du Turinois
Pierre Moretti. Son mobilier, également
classé en 1988, est l’œuvre des frères
Alexandre et François Gilardi. Cette
famille de peintres et de sculpteurs,
originaire de la Valsesia (nord du
Piémont), s’était installée à Saint-Jeande-Maurienne. Le maître autel comporte cinq statues figurant l’Espérance, la Vertu de la religion, la Foi, la
Charité et le Bon Pasteur. Il est surmonté d’un retable consacré à saint
Barthélemy et de neuf statues. Le tableau illustrant le martyre du saint patron est l'œuvre de Pier Celestino
Gilardi (1837-1905).
Replaton et Sapey). Quelques troupes
y stationnent temporairement en 1914.
Durant la Seconde Guerre mondiale,
la milice, l'armée allemande et la résistance s'y succèdent. En 1962, il sert
d'annexe au centre disciplinaire de
l'armée française puis, en 1972, il est
occupé par le 7e BCA. Déclassé en
1984, le fort est acquis, en 1986, par la
commune. Il abrite actuellement la
mairie et un restaurant.
A voir aussi : le fort de Montperché.
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MONTSAPEY
L’ÉGLISE SAINTBARTHÉLÉMY
Au Moyen Age, les évêques de Maurienne possèdent plusieurs châteaux
dans la vallée. En 1694, Monseigneur
de Valpergue de Masin fait édifier un
palais à Aiton qui sera détruit à la Révolution. Le fort d'Aiton est construit,
de 1875 à 1880, sur les ruines du palais. Le fort se compose de plusieurs
éléments édifiés selon les principes
du « Système défensif français » du
Général Séré de Rivières (1815-1895).
Dès 1886, son rôle est réduit avec les
progrès de l’artillerie et la construction de nouveaux forts (Télégraphe,
Les Castagneri de Châteauneuf
Cette famille appartient aux pionniers de l’industrie du fer. La première branche,
italienne, est celle de Gian Castagnero Lench (1550-1642) qui s’installe à Balme
(Piémont). L’autre branche est celle d’Antoine Castagneri qui arrive au début du
XVIe siècle à Argentine pour exercer l’activité de forgeron fondeur. Ses proches
descendants créent un véritable empire pré-industriel fait de mines et de forges
et bénéficient de privilèges ducaux pour exercer leur activité.
Au XVIIe siècle, un château, aujourd’hui privé, est érigé à Argentine. Le portail de
l’église actuelle, encadré d’une remarquable arcade en fonte et orné du blason
des Castagneri est classé Monument historique.
MONTGELLAFREY
COL, ALPAGES ET SPORTS
D’HIVER
Longchamp créée dans les années
1960. La vocation agropastorale du
lieu perdure avec la présence d’alpages et la fabrication du Beaufort.
L'extension du domaine par une liaison avec Valmorel permet, en hiver, de
skier de la Maurienne à la Tarentaise.
En été, le col de la Madeleine, reliant
la vallée de l'Isère à la vallée de l'Arc,
est un grand classique du Tour de
France cycliste.
La commune de Montgellafrey se caractérise par son village, construit tout
en longueur et adapté à la contrainte
topographique du lieu. En 1698, faute
de place, l’église change d’orientation :
l’entrée prend la place du chœur.L’édifice, à nef unique, se compose de
divers éléments architecturaux et décoratifs remarquables (peintures du
chœur, retable du maître-autel, sculptures…).
Montgellafrey possède une partie de
son territoire mitoyenne avec la station de sports d'hiver de St-François-
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Le Grand Filon, site minier des Hurtières
ST-GEORGESD’HURTIÈRES
LES MINES DES
HURTIÈRES
L'histoire de la commune se confond
avec celle de son passé minier auxquels plusieurs auteurs font référence
dès l'Antiquité. Si histoire et légende
se mêlent volontiers, comme l’évocation de l’épée « Durandal » dans la
Chanson de Roland, les querelles
continues entre les seigneurs des
Hurtières, l'évêque de Maurienne et
les comtes puis ducs de Savoie dénotent bien l'intérêt représenté par la
richesse du sous-sol.
Du XIIIe au XIXe siècle, l'exploitation se
concentre sur les gisements de cuivre
et de fer. Ces minerais sont aussi transformés dans d'autres villages voisins.
Les chartreux s’imposent alors comme
maîtres des forges. A la fin du XIXe siècle, la société du Creusot reprend les
mines en main mais la concurrence
des minerais de Lorraine ne permet
pas à Saint-Georges de poursuivre
l'extraction après 1930.
Dès le Moyen Age, les hommes ont creusé dans le massif des Hurtières à la recherche du minerai de fer. A Saint-Georges-d’Hurtières, le Grand Filon raconte
l’histoire des plus grandes mines de fer de Savoie ainsi que celle des hommes
qui les ont exploitées. Le parcours-spectacle, la galerie Saint-Louis, l’ancienne
école des mineurs, le parc métallurgique, les spectacles et la chasse au trésor
pour les enfants font revivre cette histoire minière vieille de plus de 700 ans.
25
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Aiguebelle – Le château de Charbonnière
Argentine – De l’évêque de Maurienne aux Castagneri
La Chambre – La collégiale Saint-Marcel
Montaimont – La chapelle Notre-Dame-de-Beaurevers
Montaimont – L’église Saint-Jean-Baptiste
Randens – La collégiale Sainte-Catherine
Saint-Alban et Saint-Colomban-des-Villards
La vallée des Villards
Saint-Alban-des-Hurtières – L’église Saint-Alban
Sainte-Marie-de-Cuines
L’église Notre-Dame de l’Assomption
informations pratiques
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
OT du canton de La Chambre
04 79 56 33 58
www.tourisme-la-chambre.com
Mairie d’Aiton
04 79 36 24 68
OT de St-Colomban-des-Villards
04 79 56 24 53
www.saint-colomban.com
OT du canton d’Aiguebelle
04 79 36 29 24
www.ot-aiguebelle.fr
Mairie de Montsapey
04 79 36 23 52
Le Grand Filon
site minier des Hurtières
04 79 36 11 05
www.grand-filon.fr
OT de St-François-Longchamp
04 79 59 10 56
www.otsfl.com
Fort de Montperché
04 79 84 10 10
www.fort-de-montperche.com
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En Chartreuse, du Val 7
de Couz aux Entremonts
Vers Chambéry
COGNIN
VIMINES
MONTAGNOLE
Albertville
ST-CASSIN
BourgSt-Maurice
Chambéry
St-Jeande-Maurienne
ST-THIBAUD-DE-COUZ
Vers Les Marches
ST-JEAN-DE-COUZ
ENTREMONT-LE-VIEUX
Vers Les Echelles
CORBEL
ST-PIERRE-D’ENTREMONT
Vers Grenoble
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L’ARCHITECTURE RURALE
DES ENTREMONTS
CORBEL
L’ÉGLISE SAINTJEAN-BAPTISTE
L’édifice actuel date de la seconde
moitié du XIXe siècle. La sobriété de
l’édifice sert d’écrin à un important
décor entièrement dédié à saint JeanBaptiste, patron de la paroisse. Audessus des fonts baptismaux, une
sculpture datée du XIXe siècle représente ainsi le saint patron dans le
paysage de Corbel.
L'habitat rural – Les maisons rurales
sont groupées majoritairement en
hameaux et implantées à proximité
d'une voie. L'habitat se caractérise
généralement par des bâtiments indépendants (logis, dépendances agricoles) organisés autour d'une cour.
Les granges-étables, éléments essentiels de la vie rurale des Entremonts
principalement basée sur l'élevage,
sont le plus souvent des bâtiments
indépendants composés d'une grange,
d'une étable et d'un fenil.
Les fours à pain répondent le plus
souvent à un usage collectif. Il s’agit de
fours «communiers», c'est-à-dire communs à un groupe d'habitants.
Les greniers, spécificité architecturale
des Entremonts, sont des lieux de
conservation des grains, des légumineuses, de la viande de porc, du matériel de panification, de la laine de
mouton et des plantes médicinales
séchées. Les greniers, très nombreux
au XIXe siècle et au début du XXe siècle,
conservent aujourd’hui encore leur
fonction première.
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Jean-Marie Pirot dit « Arcabas »
Né en 1926 en Lorraine, Arcabas s’oriente vers l’enseignement et la peinture.
Entre 1953 et 1991, il compose l’Ensemble d’art sacré de l’église Saint-Huguesde-Chartreuse. La gamme chromatique d’Arcabas est très riche. Artiste polyvalent,
il s’est adonné au dessin, à la gravure, la sculpture, le vitrail, la mosaïque, la tapisserie… mais la peinture demeure son mode d’expression privilégié. Ses travaux
s’inspirent très souvent des paraboles et des récits bibliques, dans lesquels
il aime introduire des éléments profanes et symboliques.
Sur cet itinéraire, on peut admirer, dans l’église de Corbel, huit vitraux contemporains (1997) et dans l’église de Cognin, un retable de sa composition : Les
pèlerins d’Emmaüs (1998).
ENTREMONT-LE-VIEUX
L’ÉGLISE NOTRE-DAME-DEL’ASSOMPTION ET LE MONUMENT
AUX MORTS
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption – Placée sous le vocable de la
Vierge, l’église actuelle surplombe le
bourg. En 1653, elle est ravagée par un
incendie puis vandalisée durant la
Révolution. Avec l’aide financière du
roi Charles-Albert et des chartreux,
l’église est reconstruite au milieu du
XIXe siècle dans le style néo-classique
sarde. Les matériaux nécessaires sont
de provenance locale : pierre du
Granier, brique de Chapareillan et
ardoise d’Apremont. A l’extérieur, la
façade principale, élégante, rappelle la
Renaissance italienne. A l’intérieur, la
coupole centrale est entièrement
peinte.
Le monument aux morts – Inaugurée
en 1922, cette statue en marbre
adopte un type peu répandu sur le
massif de Chartreuse, représentant un
poilu de la Première Guerre mondiale.
Du haut de son piédestal, le soldat
adopte une posture offensive et dynamique, un bras tendu vers l'avant.
Œuvre d’Elie Marius Descotes-Genon
(1876-1935), ce dernier s’est employé
à diffuser la statuaire en marbre de
Carrare exécutée en Italie. Dans ses
ateliers furent également produits les
monuments des Echelles et de SaintChristophe-sur-Guiers.
SAINT-PIERRE-D’ENTREMONT
LA TOUR D’INFERNET
Située en bordure du Guiers, la tour
d’Infernet dispose d’une position stratégique verrouillant le passage entre
la Savoie et le Dauphiné. Cette construction, correspondant à la tour
d’angle d’une ancienne maison forte
datée de la fin du XVe siècle, faisait
partie d’un bâtiment plus important
dont le corps de logis aurait été détruit
lors de l'aménagement de la route
actuelle en 1886. Ceci explique l’absence d’escalier intérieur pour accéder
aux étages, chaque niveau du bâtiment principal ouvrant autrefois directement sur l’un des étages de la tour.
En 2005, le toit qui coiffait la tour est
détruit lors d’un incendie accidentel
puis restauré.
Le Musée de l’Ours des Cavernes
dans l’écrin du Parc naturel régional de Chartreuse
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M O I NE
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Un gisement d’Ours des Cavernes « Ursus spelaeus », un des derniers géants de
la Préhistoire, a été découvert dans le Massif de la Chartreuse en 1988 et a donné
naissance au Musée de l’Ours des Cavernes à Entremont-le-Vieux. Une muséographie interactive et un film en 3D permettent au visiteur, petit ou grand, de
s’initier à la paléontologie. Une grotte à hivernation et un squelette d’ours grandeur nature ont même été reconstitués.
29
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Cognin – La coutellerie Opinel
Corbel et Saint-Pierre-d’Entremont (Isère) – Le Pas du Frou
Montagnole – La cimenterie Chiron-Vicat
Saint-Cassin – Les maisons seigneuriales et de notables
Saint-Jean-de-Couz – Côte-Barrier, un site d’extraction
de terre réfractaire et une carrière de pierre
Saint-Pierre-d’Entremont (Savoie)
La chapelle des Dix-mille martyrs
Saint-Pierre-d’Entremont (Isère)
Le Haut-fourneau bergamasque de Noir-Fond
Vimines – La meulière de La Molière
Entre Savoie et Isère
Les bornes frontière
informations pratiques
PNR de Chartreuse
04 76 88 75 20
www.parc-chartreuse.net
Mairie de Cognin
04 79 69 35 07
www.cognin.fr
OT des Entremonts
en Chartreuse
04 79 65 81 90
www.chartreuse.com
Mairie de Saint-Jean-de-Couz
04 79 65 70 95
OT de la vallée de Chartreuse
Les Echelles
04 79 36 56 24
www.chartreuse-tourisme.com
OT de Chambéry
04 79 33 42 47
www.chambery-tourisme.com
30
Mairie de Vimines
04 79 69 07 69
www.vimines.com
Musée de l’Ours des cavernes
04 79 26 29 87
www.musee-ours-cavernes.com
Coopérative laitière
des Entremonts
04 79 65 89 85
www.cooperativedesentremonts.com
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
Association de développement
touristique Chartreuse
04 76 88 64 00
www.chartreuse-tourisme.com
Maison des parcs et de
la montagne de Chambéry
04 79 60 04 46
www.maisondesparcsetdelamontagne.fr
8
Au coeur des Bauges
Vers Annecy
Vers Aix-les-Bains
BELLECOMBE-EN-BAUGES
LESCHERAINES
ARITH
DOUCY-EN-BAUGES
LE CHATELARD
SAINT-FRANCOISDE-SALES
LE NOYER
LA COMPÔTEEN-BAUGES
LA MAGNE
JARSY
COL DE PLAINPALAIS
Vers Aix-les-Bains
par Le Revard
ÉCOLE-EN-BAUGES
Vers Chambéry
AILLON-LE-JEUNE
EPERNAY
SAINTE-REINE
COL DES PRÉS
Albertville
Chambéry
Vers Chambéry
BourgSt-Maurice
Vers Albertville
COL DU FRÊNE
St-Jeande-Maurienne
Vers Chambéry
SAINT-PIERRED’ALBIGNY
31
LA COMPÔTEEN-BAUGES
ARCHITECTURE
& SAVOIR-FAIRE
SAINT-FRANÇOIS-DE-SALES
L’ÉGLISE SAINT-FRANÇOIS
Édifiée à l’endroit où, selon la tradition, la mule de saint
François se serait arrêtée, l’église Saint-François a été totalement reconstruite en 1832. Seul l’ancien clocher a été
conservé. Le bâtiment se caractérise par la présence de
divers éléments architecturaux et décoratifs : une vaste nef,
un maître-autel en marbre blanc figurant la liste des donateurs, une façade représentant des disciples d’Emmaüs, une
chaire de facture ancienne, des parties de fonts baptismaux
caractéristiques de l’époque baroque, de deux tableaux et
d’un vitrail honorant saint François de Sales…
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Le village. Petit village bauju caractéristique, il disposait d’alpages exploités
dans les communes voisines et d’équipements artisanaux (forge, scierie ou
atelier de mécanique) permettant jadis
à la population de « montagnards » de
répondre à ses besoins.
Parmi ses particularités architecturales,
on trouve les tavalans, supports de
balcons naturellement recourbés
servant au stockage du bois.
L’atelier des frères Petit. Cet atelier
de construction mécanique générale
est connu localement sous le nom de
« forge aux Garri ». Au cours des XIXe et
XXe siècles, deux générations de mécaniciens s’y sont succédé.
Polyvalents, les frères Petit ont réparé
des vélos, transformé des automobiles
et des camions en tracteurs, installé
des moteurs et des turbines, modernisé les scieries des Bauges en installant des monte-foins…
Les grangettes. De nombreuses grangettes sont disséminées dans les prés.
Ces petits fenils avaient pour fonction
d’abriter le foin évitant ainsi les risques
d’incendies aux abords des habitations
du village. Aujourd'hui, le Parc naturel
régional du Massif des Bauges encourage la restauration de ce patrimoine
rural. Les éléments typiques du patrimoine rural des Bauges restent chers
au cœur des habitants et au regard des
visiteurs.
Les maisons thématiques
du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Deux centres d’interprétation pour comprendre l’histoire et la diversité du territoire du Massif des Bauges avec animations, expositions temporaires, visites,
sorties et ateliers. La Maison faune-flore – Ecole-en-Bauges dévoile les richesses
du patrimoine naturel à travers une salle d’exposition et un jardin thématique
mais aussi par des manipulations ludiques, des maquettes 3D, un film…
La Chartreuse, Maison du Patrimoine – Aillon-le-Jeune. La Correrie de l’ancienne Chartreuse d’Aillon propose de visiter six salles d’exposition consacrées
à l’histoire, l’économie, la vie quotidienne du territoire d’hier à aujourd’hui.
32
AILLONLE-JEUNE
L’ANCIENNE
CHARTREUSE
Implantée au point de convergence de la vallée de Saint-François, de celle des
Aillons et de la cluse du Chéran, la commune de Lescheraines occupe une
position de carrefour stratégique.
La route, descendant du chef-lieu et franchissant le Chéran, offre une succession
de points de vue panoramiques et caractéristiques. Le pont, édifié au XVIe
siècle puis reconstruit en 1678 et 1870 est un élément historique fort pour
toutes les Bauges. Lescheraines, célèbre dès le Moyen Age pour ses marchés
et ses foires, poursuit toujours cette tradition.
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La Chartreuse d’Aillon est l’un des plus
anciens témoins du patrimoine bâti
des Bauges. Ancien monastère chartreux construit au XIIe siècle par le
comte Humbert III de Savoie, le site
répond aux exigences spirituelles et
matérielles de la vie cartusienne de
l’époque : calme, solitude, terre et eau.
Seul subsiste de l’ancien édifice le bâtiment de façade habillé de magnifiques
arcades. Lieu de prière, le couvent
possède également, dès le Moyen Age,
un vaste domaine rural, des alpages et
des vignobles, dans les Bauges et en
Combe de Savoie. Au XVIIe siècle, la
Chartreuse se tourne vers l’activité
métallurgique. La Chartreuse d’Aillon
accueille désormais la Maison du Patrimoine dédiée au patrimoine culturel
et à la vie rurale dans le Massif des
Bauges.
LESCHERAINES
UN BOURG COMMERÇANT
AU CARREFOUR DES BAUGES
Léon Aymonier (1863-1934)
pharmacien photographe
Léon Aymonier est issu de la branche aînée de la famille Aymonier, « bourgeois
du Châtelard », qui prend naissance en 1430. Après ses études de pharmacie, il
achète, en 1892, la vieille officine du Châtelard. Il fait de sa passion pour la photographie un second métier et se consacre amplement à cette activité. Pour les
habitants des Bauges, il réalise des photos d’identité, des portraits de famille, se
déplaçant pour les mariages et les cérémonies. Il travaille également pour l’éditeur
de cartes postales chambérien Grimal. Près de 3 000 clichés, pris entre 1892
et 1934, constituent ainsi le fonds Aymonier acquis, en 1973, par le Musée savoisien de Chambéry.
33
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Ecole-en-Bauges - L’église Saint-Maurice
Ecole-en-Bauges - La maison des maîtres de forge
Jarsy - L’église Saint-André
Jarsy - Eau, vergers et pierres levées
Saint-Pierre-d’Albigny/Sainte-Reine
La route et le col du Frêne
Sainte-Reine – Epernay
La chapelle Saint-Jean-Baptiste
La tome des Bauges
informations pratiques
PNR du Massif des Bauges
04 79 54 86 40
www.parcdesbauges.com
OT Les Aillons – Margeriaz
04 79 54 63 65
www.lesaillons.com
OT Cœur des Bauges
04 79 54 84 28
www.lesbauges.com
La Chartreuse
Maison du Patrimoine
04 79 54 97 77
www.parcdesbauges.com
Moulin du Pont d’Arith
06 11 04 66 53
www.moulinmorand.free.fr
34
Mairie d’Ecole-en-Bauges
04 79 54 84 76
Mairie de Jarsy
04 79 54 88 18
Mairie de la Compôte
04 79 54 84 43
Mairie de St-François-de-Sales
04 79 63 30 85
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
Maison des parcs et de
la montagne de Chambéry
04 79 60 04 46
www.maisondesparcsetdelamontagne.fr
Val d’Arly, Beaufortain 9
Haute-Tarentaise
LA GIETTAZ
Aron
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Vers Megève
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NOTRE-DAME-DE-BELLECOMBE
ST-NICOLASLA-CHAPELLE
CRESTVOLAND
HÉRY-SUR-UGINE
LES SAISIES
Vers Annecy
HAUTELUCE
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VILLARD-SUR-DORON
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BEAUFORT
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ARÊCHES
BONNEVAL-LES-BAINS
Vers Moûtiers
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Vers Italie
Vers Chambéry
BOURG-SAINT-MAURICE
VULMIX
Isère
HAUTEVILLE-GONDON
LES ARCS
Albertville
Chambéry
Vers Aime
BourgSt-Maurice
St-Jeande-Maurienne
35
UGINE
BOURG-SAINT-MAURICE
ET VULMIX
Souvent surnommée « capitale de la
Haute-Tarentaise », Bourg-St-Maurice
a toujours occupé une position stratégique : voie de passage ancestrale, ville
marchande au carrefour des vallées et
des grands cols, ville militaire aux
portes de la frontière italienne et enfin
ville célèbre pour ses quatre stations
de ski (Arc 1600, Arc 1800, Arc 1950 et
Arc 2000).
La vie économique de Bourg-SaintMaurice, axée aujourd’hui sur le
tourisme, a longtemps été marquée
par l’activité agropastorale en raison
de ses alpages et de ses foires aux
bestiaux. Son patrimoine architectural
demeure remarquable (la grande rue,
les devantures anciennes, la maison
des Têtes n° 92…).
R TRA
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UP DE
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Située au débouché des gorges de
l’Arly, des grandes stations de ski ou
du lac d’Annecy, Ugine occupe une
place stratégique au cœur des deux
Savoie. Son histoire, liée fortement à
celle des communes voisines (Héry,
Outrechaise, Flumet…) connaît un
essor avec la fortification du château
par les comtes de Savoie. Au Moyen
Age, Ugine devient un avant-poste
militaire entre Savoie, Faucigny et
Genevois et une bourgade commerçante aux nombreuses maisons fortes.
Jusqu’au XIXe siècle, le bourg garde
une atmosphère rurale. Au début du
XXe siècle, la ville change avec l’implantation industrielle et la naissance des
Aciéries d’Ugine. Aujourd’hui, Ugitech
est leader mondial dans sa spécialité :
les produits longs en acier inoxydable.
Malgré son destin industriel, Ugine a
préservé son patrimoine et a développé son bourg autour de l’église et
du château du Crest-Cherel aujourd’hui
musée d’arts et traditions populaires.
RITOIRE
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Elevage, pastoralisme et alpage en terre d’AOC
en Haut Val d’Arly et Beaufortain
Les traditions d’élevage et de pastoralisme ainsi que les premiers usages de l’alpage remontent au Néolithique et à l’Antiquité pour la production fromagère.
Les laits des chèvres Alpine, des brebis Thônes et Marthod, des vaches Tarentaise
et Abondance sont à l’origine de différentes spécialités fromagères et AOC dont
le beaufort. Les traditions anciennes d’agropastoralisme ont façonné les paysages
actuels.
À découvrir, la coopérative laitière du Beaufortain, située à Beaufort-surDoron, propose des visites libres, expositions, films et un espace de vente.
36
L’HYDROÉLECTRICITÉ
ET L’ESSOR DES VALLÉES
À l’image des premières installations
hydroélectriques de la fin du XIXe siècle
initiées par Aristide Bergès à Lancey, le
massif du Beaufortain s’équipe de
nombreuses chutes en 1899 à Venthon
pour la papeterie Aubry. Les aciéries
créées à Ugine développent, dès 1903,
ROSELEND
LE BARRAGE
Le barrage de Roselend compte
parmi les plus célèbres des Alpes françaises et le plus grand du Beaufortain.
Il faut dire que le territoire est favorable
à la construction d’un complexe hydroélectrique par sa forte pente et par son
abondance en eau. Les travaux, débutés en 1955, ont duré moins de dix
ans engloutissant le hameau de Roselend et son alpage. Seule l’actuelle
chapelle Sainte-Marie-Madeleine rappelle le souvenir des lieux d’antan.
un réseau de barrages et de centrales
hydroélectriques sur les cours d’eau
du massif avec notamment la retenue
de la Girotte en 1956, les barrages de
Roselend, de Saint-Guérin en 1961 et
de La Gittaz en 1967. Ces trois derniers
aménagements fonctionnent en réseau afin d’alimenter la centrale électrique souterraine de La Bâthie. Ces
équipements ont changé les paysages
avec des hameaux ou des alpages
inondés et des ouvrages d’art. L’économie locale s’est développée autour
du secteur hydroélectrique et a favorisé la double activité pour les locaux.
Le barrage se compose d’une voûte
haute de 145 m et large de 215 m
épaulée par une digue elle-même
renforcée par des contreforts obliques.
Le lac de 320 ha ainsi obtenu offre un
paysage bucolique. Aujourd’hui, la
vallée de Roselend accueille toujours
sur ses alpages de nombreux troupeaux et visiteurs pendant l’été.
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Né à Paris, le célèbre auteur de Premier de Cordée est issu de parents originaires
de Beaufort-sur-Doron. Installé en 1923 à Chamonix, il devient rapidement secrétaire du Syndicat d’Initiative et du Comité Olympique puis, en 1930, guide de
haute montagne et réalise plusieurs exploits dans le massif du Mont-Blanc et
dans le Hoggar. Journaliste, correspondant de guerre, il est fait prisonnier à
Kairouan en 1943. Il s’échappe et rejoint Chamonix puis gagne le Beaufortain
et entre en clandestinité dans la Résistance. Ce passage de sa vie lui inspire son
livre Les montagnards de la nuit. Après la guerre, conférencier, auteurs de plusieurs
romans célèbres, il publie La grande crevasse en 1948 et entreprend plusieurs
expéditions dans le Sahara et surtout dans le Grand Nord avant de finir sa vie
dans son chalet de Chamonix.
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Roger Frison-Roche (1906-1999)
37
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Arêches – Station village
Beaufort – Un bourg commerçant
La Giettaz – Vie montagnarde, villégiature et santé
Flumet et Saint-Nicolas-la-Chapelle
De Queige à Villard-sur-Doron
Hauteluce
Les Chapieux
Bonneval-les-Bains
Hauteville-Gondon
Les Saisies
informations pratiques
OT d’Arêches-Beaufort
04 76 38 15 33
www.areches.beaufort.com
OT de Crest-Voland Cohennoz
04 79 31 62 57
www.crestvoland-cohennoz.com
OT de Beaufort
04 79 38 37 57
www.areches.beaufort.com
OT de Flumet
St-Nicolas-la-Chapelle
04 79 31 61 08
www.flumet-montblanc.com
Maison du Beaufortain
04 79 38 38 62
www.lebeaufortain.com
OT de Bourg-Saint-Maurice
Les Arcs
04 79 07 12 57
www.lesarcs.com
38
OT de La Giettaz
04 79 32 91 90
www.la-giettaz.com
OT de
Notre-Dame-de-Bellecombe
04 79 31 61 40
www.notredamedebellecolombe.com
OT des Saisies
04 79 38 90 30
www.lessaisies.com
OT d’Ugine
Héry-sur-Ugine
04 79 37 56 33
www.ugine.com
de Bourg-St-Maurice 10
les Arcs à Modane
par le col de l’Iseran
Vers Aoste
COL DU PETIT-SAINT-BERNARD
Vers Roseland
SÉEZ
BOURG-SAINT-MAURICE
LES ARCS
MONTVALEZAN
LE MIROIR
LA MASURE
SAINTE-FOY-TARENTAISE
Vers Aime
LE MONAL
LES BRÉVIÈRES
LES BOISSES
Lac du Chevril
TIGNES
VAL D’ISÈRE
COL DE L’ISERAN
Albertville
Chambéry
L’ÉCOT
BourgSt-Maurice
BONNEVAL-SUR-ARC
St-Jeande-Maurienne
BESSANS
VAL-CENIS
LANSLEBOURG
TERMIGNON
AVRIEUX
Vers Saint-Jean-de-Maurienne
LANSLEVILLARD
COL DU MONT-CENIS
SOLLIÈRESSARDIÈRES
AUSSOIS
AVÉROLE
BRAMANS
Lac du
Mont-Cenis
Vers Suse et Turin
MODANE
VAL FRÉJUS
Vers Turin par tunnel du Fréjus
39
TIGNES
ENTRE BARRAGE ET STATION
En 1920, le village des Brévières reçoit
déjà des skieurs et dispose de dix
hôtels, d’une école de ski (1934) et
d’un premier téléski (1936). Après la
Seconde Guerre mondiale, l’État français lance le projet d’un barrage hydroélectrique (1947-1952) : 180 m de haut,
430 m de long et 44 m d’épaisseur à
sa base. Sa mise en eau, en 1952, est
vécue comme un drame, les habitants
devant abandonner tous leurs biens.
En hommage, un immense trompel’œil (1989) sur le barrage et la statue
d’une Tignarde (2003) ont été réalisés.
Le village des Boisses est également
lié à l’histoire du barrage puisqu’en
1952 débute la construction d’une
église reproduisant à l’identique
l’ancienne église XVIe siècle du vieux
Tignes enfouie sous les eaux.
La station de Tignes-le-Lac (2 113 m)
est lancée dès 1956 et devient rapidement une référence internationale.
Ses logements, conçus en arc de cercle,
épousent harmonieusement la montagne.
L’église de la Transfiguration du Christ
sur la Montagne (1959-1973), au cœur
de la station, offre des formes courbes.
Elle correspond aux recherches encouragées par l’Église après le concile
Vatican II et a reçu le label « Patrimoine
du XXe siècle ».
VAL D’ISÈRE BONNEVAL-SUR-ARC
LE COL DE L’ISERAN
La route et le col de l’Iseran sont restés
longtemps un chemin muletier servant
aux échanges locaux. À la fin du XIXe
siècle, un projet de route touristique
est évoqué. Parallèlement, le Touring
Club de France se met à encourager le
tourisme automobile et porte dès
1909 le projet de la Route des Grandes
Alpes. La Première Guerre mondiale
puis la reconstruction retardent sa finalisation pour la partie savoyarde mais
le chantier débute en 1929. La route
est achevée en 1937 avec l'inauguration du col de l'Iseran, plus haut
passage routier d'Europe. Étape my-
thique du Tour de France, l’ascension
de l'Iseran est un défi que se lancent
chaque été les cyclistes, avec ses 30 km
de lacets et 900 m de dénivelé.
À voir aux abords, la chapelle NotreDame-de-Toute-Prudence.
La Promenade savoyarde de découverte
au Fort Victor-Emmanuel, Barrière de l’Esseillon – Aussois
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Initié par le Département de la Savoie, ce concept novateur propose un cheminement accessible à tous, récréatif, et permettant de découvrir des « sites de
caractère » comme l’Esseillon. Avec deux itinéraires de visite, la promenade se
compose d’un itinéraire « confort » (1h) à destination des familles, seniors,
personnes en fauteuil accompagnées et d’un itinéraire « liberté » (2h) pour les
personnes souhaitant marcher davantage. Laissez-vous guider le temps d’une
balade par la légende d’Alessandro, jeune artilleur en poste au cours des années
1839-1840.
AUSSOIS
LES FORTS
DE L’ESSEILLON
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tante collection de bijoux de Savoie.
La réputation de Séez est également
liée au tissage de la laine et notamment au célèbre drap de Bonneval.
L’entreprise Arpin, ouverte à la visite,
perpétue cette tradition textile sur
des machines classées Monuments
historiques.
À 2188 m, le col du Petit-St-Bernard
est un passage majeur entre le Val
d’Aoste et la Tarentaise. Divers vestiges archéologiques (le cromlech, les
bâtiments gallo-romains, la voie romaine Rome-Vienne et la colonne
Joux) ainsi que l’Hospice ont marqué
l’histoire du site. Accès de juin à l’automne, selon l’enneigement.
RS O NN
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul.
Reposant sur des bases romanes,
l’intérêt de cette église provient notamment de son important décor
baroque. Saint-Eloi a donné son nom
à l’Espace situé à quelques pas de
l’église. Ce dernier accueille le centre
d’interprétation de l’art baroque en
Tarentaise, une forge et la plus impor-
PE
SÉEZ
ST-BERNARD
La place forte de l'Esseillon, construite
de 1817 à 1834 à l’initiative des rois de
Piémont-Sardaigne et du Comité austro-sarde de fortification, est l’œuvre
de l’ingénieur piémontais Francesco
Olivero inspiré par les théories défensives du Général d’artillerie français
Marc-René de Montalembert (17141800). Cette place défendait jadis la
route internationale du Mont-Cenis.
Cinq forts définissent l’ensemble : le
fort Victor-Emmanuel Ier, la redoute
Marie-Thérèse, le fort Charles-Félix, le
fort Marie-Christine et le fort CharlesAlbert. Classés Monuments historiques et largement restaurés, ces forts
constituent un témoin exceptionnel
de l’architecture militaire adaptée à la
montagne.
Charlotte Perriand (1903-1999)
Opposée aux Arts décoratifs et liée aux mouvements d’avant-garde des années
1930, la jeune femme porte, dès son enfance, un véritable amour pour la
montagne. Créateur de mobilier, architecte d’intérieur, elle est, aux côtés de
Le Corbusier et de Pierre Jeanneret, précurseur dans l’art d’habiter à la montagne.
Si les Arcs (1967-1989) restent son œuvre la plus complète, elle crée également
des refuges innovants ou des intérieurs pour les grands hôtels de Méribel. Ses
créations peuvent se définir comme fonctionnelles et intemporelles, à l’exemple
de son chalet à Méribel (1961) largement inspiré par le bâti local.
41
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Aussois
Avrieux
Bessans
Bonneval-sur-Arc
Bramans
Lanslevillard
Les Arcs Bourg-Saint-Maurice
Modane-Valfréjus
Montvalezan
Sainte-Foy-Tarentaise
Sollières-Sardière
Termignon
Val-Cenis-Lanslebourg
Val d’Isère
informations pratiques
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
OT de Sainte-Foy-Tarentaise
04 79 06 95 19
www.saintefoy.net
OT des Arcs
Bourg-Saint-Maurice
04 79 07 12 57
www.lesarcs.com
OT de Tignes
04 79 40 04 40
www.tignes.net
OT de Séez-Saint-Bernard
04 79 41 00 15
www.otseez.com
OT de La Rosière Montvalezan
04 79 06 80 51
www.larosiere.net
42
OT de Val d’Isère
04 79 06 06 60
www.valdisere.com
OT de Bonneval-sur-Arc
04 79 05 95 95
www.bonneval-sur-arcs.com
OT de Bessans
04 79 05 96 52
www.bessans.com
OT de Val-Cenis-Lanslebourg
04 76 05 23 66
www.valcenis.com
OT de Sollières-BramansTermignon
04 79 20 51 67
www.3petitsvillages.com
OT d’Aussois
04 79 20 30 80
www.aussois.com
OT de Modane-Valfréjus
04 79 05 33 83
www.valfrejus.com
de Peisey-Nancroix 11
à Valloire, en passant
par le col de la Madeleine
Vers Bourg-Saint-Maurice
LES CHAPELLES
VALEZAN
GRANIER
Vers Albertville
LA CÔTE D’AIME
AIME
AIGUEBLANCHE
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PEISEY-NANCROIX
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MOÛTIERS
CELLIERS
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VALMOREL
COL DE LA
MADELEINE
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SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP
MONTAIMONT
LA PERRIÈRE
Albertville
Chambéry
LA CHAMBRE
BourgSt-Maurice
MONTVERNIER
LE CHATEL
St-Jeande-Maurienne
HERMILLON
SAINT-JEANDE-MAURIENNE
Arc
SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE
Vers Modane
VALLOIRE
43
MOÛTIERS
LE COL DE LA MADELEINE
SAINT-FRANÇOIS-LONGCHAMP
Le col de la Madeleine relie la vallée
de l'Isère à la vallée de l'Arc. Il reste un
grand classique du Tour de France
cycliste professionnel. La route du col,
commencée côté Maurienne en 1932,
atteint le sommet en 1958. Le belvédère offre un admirable panorama sur
le Mont-Blanc et les Écrins.
La station de ski de Saint-François
Longchamp est créée dans les années
1960, mais la vocation agropastorale
du territoire perdure encore aujourd’hui avec la présence d’alpages où
paissent des troupeaux de vaches dont
le lait sert à la fabrication du Beaufort.
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Moûtiers, capitale de la Tarentaise, est
une ville qui possède une histoire et
un patrimoine d’une grande richesse
par ses monuments et ses vieux quartiers.
La cathédrale St-Pierre et le groupe
épiscopal. Classé Monument historique, cet ensemble permet d’apprécier l’histoire de l’architecture religieuse à Moûtiers : de l’art roman
lombard au gothique, de l’art classique
au néoclassique. Les sculptures (XIIIeXVIIIe siècle) et le mobilier conservé
dans la cathédrale sont particulièrement remarquables. À proximité, le
pont Saint-Pierre, également classé
Monument historique, semble être l’un
des plus anciens points de franchissement de l’Isère.
Mentionnées dès 1449, les Salines de
Moûtiers sont transformées en 1559
par le duc Emmanuel-Philibert en véritable industrie qui approvisionnent le
département du Mont-Blanc et du
Léman. La production s’arrête en 1866
et les bâtiments sont ruinés. Aujourd’hui, le quartier des salines a été transformé en zone commerciale. Il ne reste
que trois piliers d’un ancien bâtiment
de graduation.
Espace Alu, l’épopée des Alpes Aluminium
Situé à Saint-Michel-de-Maurienne, le musée retrace la grande aventure industrielle de l’aluminium dans les Alpes à travers 600 m² de parcours interactif et
divertissant. Des maquettes, des expériences, des jeux, des films, des expositions
temporaires et une très belle collection d’objets sont à découvrir. Tubalu, la
mascotte du musée, propose aux enfants un parcours ludique !
AIME
LA BASILIQUE
SAINT-MARTIN
SAINT-JEAN-DE-MAURIENNE
L'ENSEMBLE CATHÉDRAL
rée. Cette destruction explique la séparation de l’église et de son clocher.
Le palais épiscopal. Entièrement rénové au XVIIIe siècle, ce vaste édifice
est un des rares exemples mauriennais
conservé d’architecture baroque civile. Il abrite, depuis 1906, l’office de
tourisme et le musée des costumes
et des traditions populaires. Le patrimoine urbain révèle également de très
beaux exemples d’architecture civile.
En quittant Saint-Jean pour Saint-Michel,
on longe l’ancienne usine d’aluminium
Alais et Camargue (1907) devenue
Péchiney-Alcan après 1986, l’une des
plus modernes du groupe au monde.
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Capitale de la Maurienne, Saint-Jeande-Maurienne conserve un riche patrimoine dont le groupe épiscopal formé
par la cathédrale Saint-Jean-Baptiste,
l’ancienne église paroissiale NotreDame et le palais épiscopal (XVIIIe
siècle). Au nord de la cathédrale, le
cloître du XVe siècle ouvre sur un jardin
desservant jadis, par ses galeries, les
bâtiments conventuels des chanoines
(dortoir, réfectoire et chapitre).
L’église Notre-Dame et son clocher.
L’église a conservé son chevet roman
ainsi qu’un remarquable portail à double voussure, colonnettes et chapiteaux sculptés dans le gypse, matériau
de sculpture traditionnel en Maurienne. La tour constitue l’ancien clocher
proche de cette église. Abattu à la Révolution, il s’écroule sur la première
travée de la nef qui ne sera pas restau-
La basilique Saint-Martin. Construit
au XIe siècle à l’emplacement d’une
basilique romaine et d’une église
paléochrétienne (Ve siècle), cet ancien
prieuré bénédictin, demeure un
témoin précieux de l’art roman en
Savoie. La basilique, classée Monument
historique depuis 1875 et premier
édifice protégé de la Savoie, abrite
aujourd’hui un musée lapidaire et
accueille des expositions temporaires
et des animations musicales.
La tour Montmayeur. Au XIIIe siècle,
donjon carré protégé par une enceinte, ce château des vicomtes de
Tarentaise entre dans les biens des
Montmayeur au XIVe siècle. À la fin du
XVe siècle, le château est transformé
en résidence par la famille de Miolans.
Après la Révolution, l’ensemble devient une annexe agricole. Suite à son
classement en 1987, le donjon et le
logis sont restaurés et ouverts au
public. La Tour Montmayeur est désormais un lieu d’expositions.
Pierre Balmain (1914-1982)
Né à Saint-Jean-de-Maurienne, son père, Maurice, épouse, en 1913, Françoise
Ballinari qui dirige avec ses deux sœurs une boutique de mode, les Galeries parisiennes. À 11 ans, le voilà pensionnaire à Chambéry. II a l’occasion de rencontrer
des personnalités de la couture, ce qui le conforte dans son désir de se lancer
dans la mode. En 1934, il entre chez Molyneux et, en 1939, chez Lelong. Après la
guerre, il ouvre sa propre Maison de couture à Paris. Dès sa première collection,
c’est le succès. En 1986, sa ville natale organise une exposition à sa mémoire, et
donne son nom à une de ses rues.
45
à découvrir aussi sur cet itinéraire
Le Châtel – La Tour de Bérold
Les Chapelles – Valezan – La Côte-d’Aime et Granier
Les villages de l’Adret
Montaimont – Le hameau de La Perrière
Valloire – Le Fort du Télégraphe
Valmorel – La station
Aigueblanche
Montvernier
Peisey-Nancroix
Saint-Michel-de-Maurienne
Une riche histoire industrielle
informations pratiques
Fondation Facim
04 79 60 59 00
www.fondation-facim.fr
OT de Peisey Vallandry
04 79 07 94 28
www.peisey-vallandry.com
Maison du Tourisme d’Aime
04 79 55 67 00
www.aime-savoie.com
OT de St-François-Longchamp
04 79 59 10 56
www.otsfl.com
OT du canton de La Chambre
04 79 56 33 58
www.tourisme-la-chambre.com
OT de St-Jean-de-Maurienne
04 79 83 51 51
www.saintjeandemaurienne.com
OT de Moûtiers
04 79 24 04 23
www.ot-moutiers.com
Point info de
Saint-Michel-de-Maurienne
04 79 56 52 54
www.maurienne-tourisme.com
46
OT de Valloire
04 79 59 03 96
www.valloire.net
OT de Valmorel
04 79 09 85 55
www.valmorel.com
Le Pays d’art et d’histoire
des Hautes Vallées de Savoie
et la Fondation Facim
La Fondation Facim, créée en 1970 par
Gilles de la Rocque et reconnue d’utilité publique en 1972, s’adresse à un
large public, propose des visites de
découverte des patrimoines, des rencontres littéraires et des éditions, et
organise des colloques qui participent
à l’évolution du tourisme et au dynamisme en pays de Savoie.
Ayant aussi pour vocation de faciliter
l’émergence et la réalisation de projets
de territoire, la Fondation Facim assure,
avec le soutien du Conseil général de
la Savoie, une mission de valorisation
du patrimoine culturel de la Savoie
grâce à deux dispositifs :
L’animation du Pays d’art et d’histoire des Hautes vallées de Savoie qui
s’étend sur les vallées de la Maurienne,
Tarentaise, Beaufortain et Val d’Arly.
La mise en réseau de 150 sites re-
marquables grâce aux itinéraires thématiques de découverte : Chemins du
Baroque ® pour le patrimoine religieux,
Pierres-fortes de Savoie ® pour le patrimoine fortifié, Terres des Alpes ® pour
le patrimoine rural et les modes de vie,
Archipels d’altitude ® pour l’architecture
des stations de sport d’hiver et Voyages
autour de la table ® pour le patrimoine
culinaire.
59 rue du Cdt Perceval
73000 Chambéry
tél. 04 79 60 59 00
fax 04 79 60 59 01
www.fondation-facim.fr
47
IR 1
Autour du Lac du Bourget
IR 2
En Combe de Savoie, Val Gelon
IR 3
En Avant-pays savoyard
IR 4
Au fil de l’Isère, de Grésy-sur-Isère à Cevins
IR 5
En Tarentaise Vanoise,
de La Léchère à Pralognan-la-Vanoise
IR 6
En Maurienne, d’Aiton à la vallée des Villards
IR 7
En Chartreuse, du Val de Couz aux Entremonts
Le département de la Savoie offre un patrimoine plusieurs
fois millénaire sur un territoire original entre lacs et
montagnes : paysages, architecture monumentale, objets
d’art, savoir-faire, personnages célèbres… Les Itinéraires
Remarquables mis en œuvre en 2004 vous invitent à découvrir les patrimoines dans toute leur richesse et leur diversité.
Vous les retrouverez à travers toute la Savoie.
IR 8
Au cœur des Bauges
IR 9
Val d’Arly, Beaufortain, Haute-Tarentaise
IR 10
De Bourg-Saint-Maurice les Arcs
à Modane par le col de l’Iseran
IR 11
De Peisey-Nancroix à Valloire
par le Col de la Madeleine
48
Document édité
par le Conseil général de la Savoie
Direction des Archives, du Patrimoine et des Musées
Conservation Départementale du Patrimoine
Hôtel du Département – BP 1802
73018 Chambéry Cedex
Tél. 04 79 70 63 60
[email protected]
Le guide des Itinéraires Remarquables
« Sites, Monuments et Personnages célèbres »
ainsi que les onze dépliants IR sont en ligne sur le site
internet du Conseil général de la Savoie
www.cg73.fr
Crédits photographiques
Conservation départementale du Patrimoine • F. Zvardon • Photothèque
des Musées de Chambéry • Archives départementales de la Savoie • Fondation Facim • ATD 73-74 • Abbaye de Tamié • Office de Tourisme d’Aussois
• Musée d’art et d’histoire d’Albertville • Le Grand Filon, site minier des Hurtières • Musée de l’Ours des Cavernes / Iris.solutions • Espace Alu • Parc naturel régional du Massif des Bauges • Parc naturel régional de Chartreuse •
Parc national de la Vanoise • Syndicat mixte de l’Avant-Pays savoyard • Mairie d’Esserts Blay • Philippe Gal • Archives Frison-Roche / Georges Tairraz •
Parc national de la Vanoise / Patrick Rouland • Pascal Lemaître / DR.
Création graphique
Atelier le cicero, Chambéry
Disponible également dans la collection
Patrimoine en Savoie, le guide du Réseau des
Musées et Maisons thématiques
Sites
Monuments et
personnages
célèbres
Le Département de la Savoie dispose
de lieux, d’édifices et de personnalités emblématiques sur un territoire
singulier bercé entre lacs et montagnes. Ce guide présente ainsi, par
une sélection de sites, les monuments et les personnages célèbres
qui témoignent de la richesse du
patrimoine savoyard, qu’il soit religieux, fortifié, artisanal, industriel,
agricole, artistique… Suivant le fil
des Itinéraires Remarquables, cette
synthèse culturelle et patrimoniale
invite Savoyards et visiteurs à découvrir la Savoie.
PATRIMOINE EN SAVOIE
www.cg73.fr
COFINANCÉ PAR LE
FEDER
PROGRAMME
2007-2013