office de radiodiffusion de television
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OFFICE DE RADIODIFFUSION DE TELEVISION ET DE TELEVISION DU BENIN Projet réalisé par Mme Noëllie LALOUPO Documentaliste Audiovisuelle Service Documentation et Archives Janvier 2007 2 SOMMAIRE I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. PREAMBULE JUSTIFICATION DU PROJET BREF ETAT DES LIEUX OBJECTIFS GENERAUX OBJECTIFS SPECIFIQUES RESULTATS ATTENDUS MOYENS ACTIONS A ENTREPRENDRE CHRONOGRAMME MISE EN ŒUVRE DU PROJET SAUVEGARDE DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL DE L’ORTB I - PREAMBULE Le Bénin a connu dans les années 90, une révolution audiovisuelle marquée par la démonopolisation de l’espace médiatique, audiovisuelle et la création de nouvelles stations de Radio et de Chaînes de Télévision. Cette explosion médiatique et la concurrence ont intensifié les activités de l’ORTB (Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin). Les temps d’antenne ont été prolongés avec l’ajout de nouvelles émissions. Il ressort de cette croissance, une masse incontrôlée de documents qui vient s’ajouter au jour le jour au fonds documentaire existant et déjà très impressionnant, qu’on n’arrive pas à retrouver à cause du manque criard d’espace, à cause de la dispersion sur plusieurs sites, à cause de la destruction (pour ce dernier cas, l’exemple de la destruction en 2004 de toutes les productions sur support Films Noir et Blanc double bande et sur support IVC), de l’effacement des documents sans un critère de sélection précis, que ce dernier présente une utilité ou non…. Ainsi, nous assistons à des disparitions, à des vols ou à des difficultés à retrouver, dans les meilleurs délais la documentation audio-visuelle que l’Office a pourtant produite à grands frais. La mémoire des gestionnaires de la documentation seule ne suffit pas. Pourquoi élaborer un projet pour la sauvegarde des archives audiovisuelles qui représentent le patrimoine audiovisuel du pays ? Au Bénin, l’ORTB (Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin) est l’organisme qui détient les archives audiovisuelles les plus anciennes du pays, pour avoir été pendant plusieurs décennies le seul média à occuper le paysage audiovisuel. Malheureusement à la date d’aujourd’hui, après 53 ans de Radio et 28 ans de Télévision, cet organisme continue de se chercher en matière d’archives. L’absence de personnel est loin d’être la principale raison de cette insuffisance. Cependant pour être rediffusés et/ou exploités, ré - exploités, voir commercialisés, tout ce fonds doit nécessairement être urgemment récupéré, sauvegardé sur des supports d’archivage actuels, utilisables aujourd’hui et même demain et numérisé. La question de la sauvegarde du patrimoine audiovisuel est depuis des décennies, une préoccupation majeure pour les responsables de l’ORTB, mais tarde à se matérialiser par des actes concrets. Les raisons qui justifient cette insuffisance sont : 3 o l’absence de législation, o l’absence d’une politique d’archivage bien définie et soutenue. l’indifférence, le peu d’intérêt accordé à la « chose documentaire » à l’ORTB, o les dysfonctionnements au sein de l’ORTB, o le flou dans la position du Service de Documentation et Archives dans l’organigramme de l’Office, o l’absence de locaux propres au Service Documentation et Archives à la TV et à la Radio (les locaux de conservation demeurent toujours dans leurs états de départ des locaux de fortune. Les locaux abritant la Documentation écrite sont des locaux de fortune obtenus après d’âpres luttes par mes prédécesseurs. Ces locaux qui datent des années 48 sont fissurés de toute part et laissent entrer l’eau après chaque pluie.) o L’éparpillement des archives sur plus de 4 sites, (Ancienne Maison de la Radio, les Relations Publiques, la Télévision, la Nouvelle Maison de la Radio), à cela s’ajoutent les embryons d’archives qui existent dans tous les tiroirs et armoires des agents de l’Organisme, o L’absence de budget de fonctionnement (qui rend difficile l’approvisionnement de la Documentation en périodiques, magazines, quotidiens, monographies, supports de conservation audiovisuel etc……) o La diversité des formats de diffusion au sein de l’ORTB. Ces documents audiovisuels (radio et Télé) sont toujours disponibles pour la plupart sur des supports analogiques et conservés dans des conditions difficiles, (voir photos 1+2+3) o L’obsolescence et/ou l’inexistence des appareils de lecture, appropriés. NOUVELLE MAISON DE LA RADIO 4 PHOTO 1- PRODUCTIONS AUDIO SUR SUPPORTS MAGNETIQUES 6.25 5 PHOTO 2 PHOTO 3 PHOTO 2 = ARCHIVES DANS LE BUREAU DU REDACTEUR EN CHEF A LA NOUVELLE MAISON PHOTO 3 = ARCHIVES AUDIO SUR SUPPORT MAGNETIQUES 6.25 A L ANCIENNE MAISON Cet état de choses ne favorise, ni une bonne conservation du fonds, ni son exploitation judicieuse, d’où l’opportunité de nos jours, de porter une attention particulière et salvatrice au patrimoine audiovisuel béninois qui s’étiole à petit coup. ¾ Que répondrons – nous au Président de la République, si dans 4 ans, l’ORTB ne pouvait plus réaliser images et sons à l’appui le bilan exhaustif de son parcours ? ¾ Que répondrons à la jeunesse sur les débuts de la Radiodiffusion et de la Télévision ? ¾ Que dirons – nous aux partenaires qui ont financé la réalisation de nos meilleures productions ? C’est cette série de chapelet de questions qui m’amène à rédiger ce projet. II - JUSTIFICATION DU PROJET Le projet de sauvegarde, de préservation et de numérisation du fonds d’archives de l’ORTB, trouve son fondement dans la nécessité d’un devoir de mémoire d’une part et d’autre part d’une obligation de sauvegarde du patrimoine audiovisuel béninois, le plus ancien, détenu par l’ORTB. La question de la sauvegarde du patrimoine audiovisuel est depuis des décennies, une préoccupation majeure pour l’UNESCO, la FIAT, le CIRTEF et l’OIF, cela se ressent à travers les nombreux appels de ces institutions à tous les acteurs, surtout des images en mouvement, de la nécessité et surtout de l’urgence d’initier une bonne politique de conservation de leur patrimoine audiovisuel. 6 C’est d’ailleurs, consciente, que le patrimoine audiovisuel mondial est en péril, et menacé de mort à très brève échéance, en particulier dans les pays du Sud, que la Conférence générale de l’UNESCO a approuvé la proclamation du 27 octobre «Journée Mondiale du Patrimoine Audiovisuel». La 1ère édition a été célébrée à Madrid en Espagne en 2006. La mise en œuvre de ce projet permettra de rassembler en un fonds unique tous les documents audiovisuels, aussi bien sonores qu’audiovisuels, peu importe le support de conservation, avec l’adoption d’un système de recherche mieux élaboré et entièrement informatisé. L’intérêt de ce projet est national. Car en rassemblant ces divers supports en un fonds général, des pans entiers du patrimoine national audiovisuel jusque là condamnés à des détériorations certaines et à des disparitions fatales seront sauvegardés. Or, il n’ y a pas de sauvegarde sans une vision ultérieure d’exploitation, d’où la nécessité d’insister sur le volet organisationnel des archives. Ce projet très coûteux, revêt un intérêt historique. Si on consent d’énormes sacrifices pour la réalisation de ces œuvres audiovisuelles, pourquoi ne devra t – on pas instaurer un système de conservation adéquat qui en assurera la pérennité ? Notre patrimoine audiovisuel est notre patrimoine historique vivant. Il est temps de le sauver des pertes fatales. Retenez que l’histoire citera tous ceux qui se sont succédés à la tête de l’Organisme sans avoir pris à cœur le problème des archives. Je me rappelle en 2001, un journaliste de RFI qui a réalisé un coffret sur les discours du Président Senghor déclarait à la cérémonie de présentation de ce coffret que « l’Afrique est frustrée de son histoire et c’est à l’Europe de la lui revendre très chère. ». III - BREF ETAT DES LIEUX L’ Office comme ses archives ont une longue histoire. L’ORTB est la résultante de l’évolution plus ou moins heureuse des médias audiovisuels en République du Bénin. L’ORTB a connu plusieurs dénominations : de « Radio –Cotonou » en mars 1953 à l’ « Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin » en Octobre 1981, en passant par « Radio – Dahomey » et « la Voix de la Révolution ». La TV quant à elle, a vu le jour le 31 décembre 1978. Elle a commencé en NB et en 1984, elle est passée à la couleur avec un matériel analogique : les supports utilisés UMATIC, BVU, le HI8 super 8. En 1987, la Betacam entre en jeu et en 2000 ce sera le DVCAM et le DAT. Par la suite, le démarrage du processus de numérisation. La gestion de tout le fonds documentaire est officiellement confiée à la Documentation qui est dirigée par un Chef Service et est assistée à ce jour de 3 personnes (1 documentaliste, 1 archiviste et 1 aide – documentaliste). Au niveau de l’Ancienne Maison de la Radio : La Documentation écrite : ¾ Les Locaux abritant la Documentation écrite sont des locaux de fortune obtenus après d’âpres luttes menées par mes prédécesseurs. Ces locaux qui datent des années 48 sont fissurés de toute part et laissent entrer l’eau après chaque pluie. 7 ¾ L’ORTB y dispose d’un fonds de documents écrits non négligeable (environ 10.000 documents) et plusieurs périodiques dont 13 titres de quotidiens béninois reliés par trimestre depuis les années 76 et environ 2.000 périodiques étrangers. • Les toutes 1ères productions qui datent des années 59 sur supports magnétiques 6’25 y sont également stockées, • On y trouve environ 33.000 disques (nationaux et étrangers) sur vinyle (45 T, 33 T, 78 T), (voir photo 4+5) PHOTO 4 PHOTO 5 PHOTO 4 : DOCUMENTATION ECRITE (Reliures des quotidiens nationaux) PHOTO 5 : DISCOTHEQUE (45T) A la Nouvelle Maison de la Radio, L’archiviste « squatte » la Régie des Programmes. Le local n’offre donc aucune garantie de sécurité aux archives parce qu’il est fréquenté par plusieurs personnes. On y distingue comme documents : • Des bandes magnétiques 6’25, (difficile à quantifier) • Des cassettes DAT (difficile à quantifier) • cassettes audio (difficile à quantifier) • CD (difficile à quantifier) • Un fonds assez important de productions est stocké dans le serveur du PC de la Régie. A la Télévision • Le local censé abriter la Documentation porte comme inscription « Documentation – Polythèques », mais sert plutôt de Secrétariat aux Programmes, de Régie des Programmes et de salle de visionnage du personnel. • Le local de stockage est un des garages de cars de reportage mis à la disposition des Thèques après de longues luttes. Ce local mal éclairé, mal 8 climatisé et poussiéreux, reçoit une forte quantité d’eau après chaque pluie, (Photo 6 et 7) Comme supports : • Des cassettes UMATIC (environ 14.817 K/7 dont 1.817 productions nationales et environ 13.000 productions étrangères), • Des cassettes BETA (8086 dont 2067 productions nationales et 6019 productions étrangères), • Des cassettes Hi8 (non répertoriées), • Des Photos (2 albums de 100 photos chacun), • Des diapositives classées dans un meuble offert par la France (environ 2.000), munies de fiches descriptives, (photo 8) • Des cassettes DV-cam (non répertoriées), • Des DVD. PHOTO 6 PHOTO 7 TELEVISION - VIDEOTHEQUE PHOTO 6 Productions nationales sur support Umatic PHOTO 7 Productions étrangères sur support Umatic 9 PHOTO 8 - MEUBLE DE DIAPOSITIVES A LA TV A la Direction des Relations Publiques, Les bureaux des Chefs Services Publicité et Marketing Radio et TV servent de locaux de stockage de bandes et de cassettes. Il est important de rappeler que des évènements importants de la vie de la nation dahoméenne et béninoise sont aujourd’hui conservés dans des conditions déplorables et délicates et risquent, dans un bref délai, d’être irrécupérables. Il existe encore dans ces archives des sons et des images des toutes premières personnalités politiques des débuts de l’indépendance, des personnalités politiques, économiques et sociales actuelles, de la musique moderne, musique traditionnelle dahoméenne et béninoise etc…, bref ces archives représentent un gisement précieux à cause de leur valeur historique. IV - OBJECTIFS GENERAUX Les Objectifs Généraux du présent projet sont : a. d’assurer une sauvegarde efficiente du patrimoine audiovisuel national par une politique subséquente du traitement du fonds existant et d’un suivie approprié du fonds contemporain. Ceci requiert une condition sine qua non qui passe par la centralisation des archives en un dépôt unique et précis, 10 b. D’assurer la restauration, la conservation et la numérisation du patrimoine audiovisuel de la nation, c. De valoriser lesdites archives à des fins éducatives, scientifiques et culturelles pour des hommes des médias, des chercheurs, des historiens, des étudiants béninois et même des étrangers, d. D’exploiter ce fonds à travers d’autres supports tel que l’Internet, la vidéo à la demande, e. Et au besoin de le commercialiser, ce qui représente une richesse, une source de revenue inestimable pour l’ORTB. V - OBJECTIFS SPECIFIQUES La réalisation d’un pareil exploit passe nécessairement par un certain nombre d’actions qui sont au fait des éléments préalables et subséquents de la chaîne documentaire. Il s’agira donc au préalable : a) De recenser tous les documents des divers fonds existants au niveau de toutes les structures de l’Office. Ce recensement des supports ainsi fait, permettra à coup sûr d’estimer à sa juste valeur, le fonds existant et de faire des estimations sur une longue période pour la construction d’un dépôt d’archives digne du nom qui pourra servir sur plusieurs années, b) De classer les documents collectés lors de la 1ère phase dans le dépôt d’archivage ad hoc pour faciliter le repérage et leur utilisation ultérieure, c) De sauvegarder les documents. Cette variable pose inévitablement la caducité du matériel d’exploitation, de lecture. Elle a démarré en 2006 grâce au don de 3 magnétoscopes réformés, en décembre 2005, par la FIAT. Cela permettra de sauver quelques productions propres à l’Office et d’assurer leur migration sur support numérique. Il en est de même pour les collections sur support Betacam qui, il faut le souligner demeure à ce jour le support de conservation par excellence et jusque là jamais égalés par un autre support aussi contemporain soit – il. Il existe une masse importante de productions audiovisuelles tant à la radio qu’à la Télévision. Certaines productions sur support Film Noir et Blanc Double Bande et sur support IVC ont malheureusement été détruites en 2004, à la suite d’une grave erreur d’appréciation des dirigeants de la TV de l’époque. d) De faciliter l’exploitation des dits documents à travers un fichier informatique bien élaboré et qui répond mieux aux besoins des utilisateurs. C’est ici le lieu de saluer l’arrivée du Logiciel AIME, (don du CIRTEF et OIF) à l’ORTB. e) De procéder au transfert de la musique nationale et internationale sur disques sur vinyle, sur CD pour faciliter son exploitation, f) De prendre une note de service par la Direction Générale obligeant tous les réalisateurs, producteurs, journalistes et autres à reverser à la Documentation dans les meilleurs délais toutes les productions issues de leurs travaux. Ce texte devra prévoir des sanctions contre les mauvaises volontés et surtout prévoir des sanctions contre l’inobservance des délais de dépôts des productions. 11 VI - RESULTATS ATTENDUS Au terme du projet : Assurer la sauvegarde, la conservation dans de meilleures conditions, Mettre en valeur le patrimoine audiovisuel de l’ORTB, Rendre accessible et exploitable le fonds d’archives audiovisuelles pour les besoins de la Radio et de la Télévision, Reconstituer l’histoire politique, économique, culturelle, sportive du Dahomey et du Bénin en son et en image, La mise sur un site du patrimoine audiovisuel du pays. VII – CHRONOGRAMME Nous proposons que ce projet soit étalé sur une durée de quatre ans au plus. Nous annexerons à ce projet la planification des activités et l’affectation à elles des ressources nécessaires. VIII - ACTIONS A ENTREPRENDRE La Construction de locaux modernes, de grande capacité répondant aux normes de conservation, dotés de rayonnages métalliques modernes, de système de climatisation, de système d’extinction et d’épuration d’air, La Centralisation de toutes les archives tous supports confondus, La Mise en place d’une politique d’archivage bien élaborée, L’Acquisition d’équipements de contrôle, de traitement, de sauvegarde (ces équipements seront proportionnels aux supports utilisés par l’Organisme), L’établissement d’un plan de sauvegarde du patrimoine audiovisuel (établissement d’un inventaire exhaustif de ce fonds, avec les indications techniques et descriptives des productions (titre, durée, personnalités, date, nombre de support par sujet etc…) Ce plan est en cours d’élaboration. La Mise sur pied d’une chaîne de traitement documentaire mieux élaborée grâce au Logiciel AIME offert par le CIRTEF et l OIF (étiquetage, indexation, gravure et recherche) s’étalera sur plusieurs années qui prendra également en compte les productions journalières. Pour ce faire, il va falloir que l’ORTB dispose d’un Intranet. (Voir Mémo pour l’utilisation optimum du Logiciel AIME) La mise en place d’un système d’exploitation à caractère commerciale des archives. En effet, les archives sont de plus en plus demandées par des privés. L’instauration d’un circuit officiel de commercialisation des archives revêt d’un double intérêt : * D’abord, il s’agira de décourager la vente frauduleuse et le vol des archives par des sociétaires de l’organisme pour leur propre compte, ce qui est souvent la source de disparition de nombres de documents, mais aussi utiliser le circuit pour renflouer les caisses de l’Office et les destiner exclusivement pour la maintenance de la qualité du fonds et sa pérennité. Il n’est un secret pour personne que les archives sont les parents pauvres de l’organisme et qu’il y a certaine réticence à injecter de l’argent dans leur fonctionnement. * L'exploitation onéreuse du fonds permettra à ce service de disposer de ressources financières pouvant l’aider à s’auto suffire dans le meilleur des cas, ou tout au moins, à faire face à de petites dépenses de fonctionnement, 12 Enfin, l’octroi de bourses pour la formation du personnel professionnel comme non professionnel engagés. Car la qualité du travail dépend en grande partie de la compétence voire de la formation. La phase de transfert et de numérisation du fonds documentaire existant nécessitera plus de temps et doit être inévitablement accompagnée de moyens humains et d’une dotation en matériels techniques supplémentaires. IX – MOYENS (COÛTS DES EQUIPEMENTS et ESTIMATION DES COÛTS) RUBRIQUES CONSTRUCTION LOCAUX QTE MONTANT 2006 TOTAL DE (à définir suivant site identifié - Laissé à la discrétion des décideurs) Avec Bureaux pour Budget ORTB ou Budget national *Cinémathèque *Vidéothèque *Photothèque – *Diapothèque *Discothèque *Salle de restauration des bandes *Salle de restauration des cassettes vidéo *Salle d’Informatique *Salle de Visionnage ou de Projection Budget ORTB ou Budget national Budget ORTB ou Budget national EQUIPEMENTS DE CONTRÔLE Lecteurs - TC (Télé Cinéma) 1 A Rechercher auprès des 13 partenaires - Téléviseurs 4 500.000 fr - BVU/Umatic réformés (D) 3 Don de la FIAT/INA 2 1.965.000 f Peut être obtenu auprès des Télévisions du Nord (comme la RAI en Italie) 3.930.000f - Beta Numérique - Hi8 - DVCAM (1D) 3 1 2 1.650.000f 120.000 f 4.950.000f - DVC Pro 25 - Projecteur Diapositives 1 1 1 21.615.000f 185.000f - Graveur de DVD - Lecteur DAT (1D) - Graveur de CD - Lecteur Sony MSW 2100 (pouvant lire les formats IMX, - Béta Num, Béta SP 2 2 1 1 90.000 f 262.000f 45.000 f 22.925.000 f 2 Don de l’Allemagne - Magnétophone pour 2 Don de - Betacam (occasion) (A) SP 180.000f 45.850.000 f 14 bandes 6’25 (D) - Lecteur - Enregistreur de disques et CD (D) - Platine de lecture CD de marque Sony X202 ES (High density linéar convecter direct digital 5SY NC, (D) - Lecteur cassette audio de marque Revox C115.K/7 Tape Deck Professional Series, (D) - TD Technics Quartz Direct Driver Turn Table System SL-1210 MK2 (D) - MAG de marque Revox PR99 MKIII. Mono Tape Recorder, (D) - Console de mixage de marque Studer A 779.Mixing Console 6 Channel Stéréo, (D) - Hauts – parleurs mini motor 201 Self-powerde – speaker (220vlts AC 27 vlts ampers) (D) l’Allemagne 1 Don de l’Allemagne 1 Don de l’Allemagne 1 Don de l’Allemagne 1 Don de l’Allemagne 2 Don de l’Allemagne 1 Don de l’Allemagne 2 Don de l’Allemagne EQUIPEMENTS DE TRAITEMENT - Logiciel d’Archivage Numérique 1 Don du 15.000.000 15 1 CIRTEF et de l’OIF Don du CIRTEF et de l’OIF 10 800.000 fr AIME (D) - Serveur de Stockage (D) - PC Dell Compaq Ordinateurs multimédia avec plusieurs disques durs chacun avec tous les accessoires (imprimantes, hauts parleurs, onduleurs, etc…) Ces PC serviront au stockage des Méta données récupérées grâce au Logiciel AIME (1D) - DVD (D) -DVD de qualité - CD de qualité - Photocopieuse - Clés USB EQUIPEMENTS 240 Don de la Firme SONY 200/ 1.500 f m 50.000f 100/ m 1 4 f A acheter par l’ORTB 8.000.000fr 11.499.680 f 300.000f 500.000 f 2.000.000 f 2.000.000f 200.000 f 50.000 f 16 *Armoires et étagères métalliques 1/sal Budget le ORTB * Epurateurs d’air 1/sal Budget le ORTB 1 Don de la diapositives France *Meuble de (D) * Détecteurs d’incendie : (centrale de détection) * Détecteurs de fumée * Extincteurs * Détecteurs de Température 1/loc al 1/loc 1/loc 1/loc 1.048.000f/ 1 305.203 /1 39.300 f/1 45.850 f/1 1/loc 10.000 fr/1 al Logiciel de restauration du Budget 1 son ORTB *Pendules FORMATION AGENTS - Documentalistes 5 - Opérateurs de saisie - Magasiniers 2 2 PRESTATAIRES SERVICE DE *Documentalistes *Techniciens Son /Vidéo *Informaticiens NB. : ¾ (D) = Disponible ¾ RAI = Radio Télévision d’Italie 4 2 2 Coopération Française Budget ORTB Budget ORTB Budget ORTB Budget ORTB Budget ORTB A RECRUTER 17 ¾ Les magnétos de lecture Beta SP ne sont plus disponibles à l’état neuf. ¾ Les Beta SP d’occasion sont disponibles, le coût varie entre 655.000 fr et 1.965.000 fr X - MISE EN ŒUVRE DU PROJET Ce projet est très osé, ambitieux et très coûteux. Le plus difficile pour y arriver est de mobiliser les ressources nécessaires. Dans cet ordre d’idée, il faudra distinguer les ressources humaines, des ressources matérielles et financières. Mais, en un premier temps, il est important de faire l’inventaire exhaustif des ressources disponibles afin de détecter l’effort complémentaire à consentir. L’ORTB ne dispose à ce jour comme ressources humaines que de 4 personnes (1 documentaliste audiovisuelle, 1 documentaliste, 1 archiviste et 1 aide documentaliste qui n’ont aucune formation en audiovisuelle). Donc, le besoin de recrutement de nouveaux professionnels et de formation du personnel existant s’impose. Ensuite, il faudra mettre en place une politique de collecte de ressources. Nous proposons les pistes suivantes : ¾ L’inscription à un chapitre du budget de l’état d’une action pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel national, ¾ La recherche de fonds complémentaires au niveau des bailleurs de fonds, mais aussi au niveau des partenaires au développement. L’INA, la FIAT, l’OIF, le CIRTEF et l’UNESCO seront mis à contribution pour un éventuel transfert de compétences et de technologie, ¾ L’office montera un dossier de sponsoring, de mécénat qui sera adressé aux entreprises et sociétés privées ou para publiques du Bénin, mais aussi à des personnes sensibles à la question documentaire. Nous reconnaissons tous que les médias sont un pouvoir. Nous avons le pouvoir à notre portée. Il ne nous reste qu’à l’utiliser.