office de radiodiffusion de television

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office de radiodiffusion de television
OFFICE DE RADIODIFFUSION DE TELEVISION
ET DE TELEVISION DU BENIN
Projet réalisé par Mme Noëllie LALOUPO
Documentaliste Audiovisuelle
Service Documentation et Archives
Janvier 2007
2
SOMMAIRE
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
PREAMBULE
JUSTIFICATION DU PROJET
BREF ETAT DES LIEUX
OBJECTIFS GENERAUX
OBJECTIFS SPECIFIQUES
RESULTATS ATTENDUS
MOYENS
ACTIONS A ENTREPRENDRE
CHRONOGRAMME
MISE EN ŒUVRE DU PROJET
SAUVEGARDE DU PATRIMOINE AUDIOVISUEL DE L’ORTB
I - PREAMBULE
Le Bénin a connu dans les années 90, une révolution audiovisuelle marquée par la
démonopolisation de l’espace médiatique, audiovisuelle et la création de nouvelles
stations de Radio et de Chaînes de Télévision. Cette explosion médiatique et la
concurrence ont intensifié les activités de l’ORTB (Office de Radiodiffusion et
Télévision du Bénin). Les temps d’antenne ont été prolongés avec l’ajout de
nouvelles émissions.
Il ressort de cette croissance, une masse incontrôlée de documents
qui vient s’ajouter au jour le jour au fonds documentaire existant et déjà très
impressionnant, qu’on n’arrive pas à retrouver à cause du manque criard d’espace,
à cause de la dispersion sur plusieurs sites, à cause de la destruction (pour ce
dernier cas, l’exemple de la destruction en 2004 de toutes les productions sur
support Films Noir et Blanc double bande et sur support IVC), de l’effacement des
documents sans un critère de sélection précis, que ce dernier présente une utilité
ou non…. Ainsi, nous assistons à des disparitions, à des vols ou à des difficultés à
retrouver, dans les meilleurs délais la documentation audio-visuelle que l’Office a
pourtant produite à grands frais. La mémoire des gestionnaires de la
documentation seule ne suffit pas.
Pourquoi élaborer un projet pour la sauvegarde des archives audiovisuelles
qui représentent le patrimoine audiovisuel du pays ?
Au Bénin, l’ORTB (Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin) est
l’organisme qui détient les archives audiovisuelles les plus anciennes du pays,
pour avoir été pendant plusieurs décennies le seul média à occuper le paysage
audiovisuel. Malheureusement à la date d’aujourd’hui, après 53 ans de Radio et 28
ans de Télévision, cet organisme continue de se chercher en matière d’archives.
L’absence de personnel est loin d’être la principale raison de cette insuffisance.
Cependant pour être rediffusés et/ou exploités, ré - exploités, voir commercialisés,
tout ce fonds doit nécessairement être urgemment récupéré, sauvegardé sur des
supports d’archivage actuels, utilisables aujourd’hui et même demain et numérisé.
La question de la sauvegarde du patrimoine audiovisuel est depuis des
décennies, une préoccupation majeure pour les responsables de l’ORTB, mais
tarde à se matérialiser par des actes concrets.
Les raisons qui justifient cette insuffisance sont :
3
o l’absence de législation,
o l’absence d’une politique d’archivage bien définie et soutenue.
l’indifférence, le peu d’intérêt accordé à la « chose documentaire »
à
l’ORTB,
o les dysfonctionnements au sein de l’ORTB,
o le flou dans la position du Service de Documentation et Archives dans
l’organigramme de l’Office,
o l’absence de locaux propres au Service Documentation et Archives à la TV
et à la Radio (les locaux de conservation demeurent toujours dans leurs
états de départ des locaux de fortune. Les locaux abritant la Documentation
écrite sont des locaux de fortune obtenus après d’âpres luttes par mes
prédécesseurs. Ces locaux qui datent des années 48 sont fissurés de toute
part et laissent entrer l’eau après chaque pluie.)
o L’éparpillement des archives sur plus de 4 sites, (Ancienne Maison de la
Radio, les Relations Publiques, la Télévision, la Nouvelle Maison de la
Radio), à cela s’ajoutent les embryons d’archives qui existent dans tous les
tiroirs et armoires des agents de l’Organisme,
o L’absence de budget de fonctionnement (qui rend difficile
l’approvisionnement de la Documentation en périodiques, magazines,
quotidiens, monographies, supports de conservation audiovisuel etc……)
o La diversité des formats de diffusion au sein de l’ORTB. Ces documents
audiovisuels (radio et Télé) sont toujours disponibles pour la plupart sur des
supports analogiques et conservés dans des conditions difficiles, (voir
photos 1+2+3)
o L’obsolescence et/ou l’inexistence des appareils de lecture, appropriés.
NOUVELLE MAISON DE LA RADIO
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PHOTO 1- PRODUCTIONS AUDIO SUR SUPPORTS
MAGNETIQUES 6.25
5
PHOTO 2
PHOTO 3
PHOTO 2 = ARCHIVES DANS LE BUREAU DU REDACTEUR EN CHEF A LA
NOUVELLE MAISON
PHOTO 3 = ARCHIVES AUDIO SUR SUPPORT MAGNETIQUES 6.25 A L
ANCIENNE MAISON
Cet état de choses ne favorise, ni une bonne conservation du fonds, ni son
exploitation judicieuse, d’où l’opportunité de nos jours, de porter une attention
particulière et salvatrice au patrimoine audiovisuel béninois qui s’étiole à petit
coup.
¾ Que répondrons – nous au Président de la République, si dans 4 ans,
l’ORTB ne pouvait plus réaliser images et sons à l’appui le bilan
exhaustif de son parcours ?
¾ Que répondrons à la jeunesse sur les débuts de la Radiodiffusion et
de la Télévision ?
¾ Que dirons – nous aux partenaires qui ont financé la réalisation de
nos meilleures productions ?
C’est cette série de chapelet de questions qui m’amène à rédiger ce projet.
II - JUSTIFICATION DU PROJET
Le projet de sauvegarde, de préservation et de numérisation du fonds
d’archives de l’ORTB, trouve son fondement dans la nécessité d’un devoir de
mémoire d’une part et d’autre part d’une obligation de sauvegarde du patrimoine
audiovisuel béninois, le plus ancien, détenu par l’ORTB.
La question de la sauvegarde du patrimoine audiovisuel est depuis des
décennies, une préoccupation majeure pour l’UNESCO, la FIAT, le CIRTEF et
l’OIF, cela se ressent à travers les nombreux appels de ces institutions à tous les
acteurs, surtout des images en mouvement, de la nécessité et surtout de
l’urgence d’initier une bonne politique de conservation de leur patrimoine
audiovisuel.
6
C’est d’ailleurs, consciente, que le patrimoine audiovisuel mondial est en
péril, et menacé de mort à très brève échéance, en particulier dans les pays du
Sud, que la Conférence générale de l’UNESCO a approuvé la proclamation du 27
octobre «Journée Mondiale du Patrimoine Audiovisuel». La 1ère édition a été
célébrée à Madrid en Espagne en 2006.
La mise en œuvre de ce projet permettra de rassembler en un fonds unique
tous les documents audiovisuels, aussi bien sonores qu’audiovisuels, peu importe
le support de conservation, avec l’adoption d’un système de recherche mieux
élaboré et entièrement informatisé.
L’intérêt de ce projet est national. Car en rassemblant ces divers supports
en un fonds général, des pans entiers du patrimoine national audiovisuel jusque là
condamnés à des détériorations certaines et à des disparitions fatales seront
sauvegardés. Or, il n’ y a pas de sauvegarde sans une vision ultérieure
d’exploitation, d’où la nécessité d’insister sur le volet organisationnel des archives.
Ce projet très coûteux, revêt un intérêt historique.
Si on consent d’énormes sacrifices pour la réalisation de ces œuvres
audiovisuelles, pourquoi ne devra t – on pas instaurer un système de conservation
adéquat qui en assurera la pérennité ?
Notre patrimoine audiovisuel est notre patrimoine historique vivant. Il est
temps de le sauver des pertes fatales.
Retenez que l’histoire citera tous ceux qui se sont succédés à la tête de
l’Organisme sans avoir pris à cœur le problème des archives.
Je me rappelle en 2001, un journaliste de RFI qui a réalisé un coffret sur les
discours du Président Senghor déclarait à la cérémonie de présentation de ce
coffret que « l’Afrique est frustrée de son histoire et c’est à l’Europe de la lui
revendre très chère. ».
III - BREF ETAT DES LIEUX
L’ Office comme ses archives ont une longue histoire.
L’ORTB est la résultante de l’évolution plus ou moins heureuse des médias audiovisuels en République du Bénin.
L’ORTB a connu plusieurs dénominations : de « Radio –Cotonou » en mars 1953 à
l’ « Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin » en Octobre 1981, en passant
par « Radio – Dahomey » et « la Voix de la Révolution ».
La TV quant à elle, a vu le jour le 31 décembre 1978. Elle a commencé en
NB et en 1984, elle est passée à la couleur avec un matériel analogique : les
supports utilisés UMATIC, BVU, le HI8 super 8. En 1987, la Betacam entre en jeu
et en 2000 ce sera le DVCAM et le DAT. Par la suite, le démarrage du processus
de numérisation.
La gestion de tout le fonds documentaire est officiellement confiée à la
Documentation qui est dirigée par un Chef Service et est assistée à ce jour de 3
personnes (1 documentaliste, 1 archiviste et 1 aide – documentaliste).
™ Au niveau de l’Ancienne Maison de la Radio : La Documentation
écrite :
¾ Les Locaux abritant la Documentation écrite sont des locaux de
fortune obtenus après d’âpres luttes menées par mes prédécesseurs.
Ces locaux qui datent des années 48 sont fissurés de toute part et
laissent entrer l’eau après chaque pluie.
7
¾ L’ORTB y dispose d’un fonds de documents écrits non négligeable
(environ 10.000 documents) et plusieurs périodiques dont 13 titres de
quotidiens béninois reliés par trimestre depuis les années 76 et
environ 2.000 périodiques étrangers.
•
Les toutes 1ères productions qui datent des années 59 sur supports
magnétiques 6’25 y sont également stockées,
• On y trouve environ 33.000 disques (nationaux et étrangers) sur vinyle
(45 T, 33 T, 78 T), (voir photo 4+5)
PHOTO 4
PHOTO 5
PHOTO 4 : DOCUMENTATION ECRITE (Reliures des quotidiens
nationaux)
PHOTO 5 : DISCOTHEQUE (45T)
™ A la Nouvelle Maison de la Radio, L’archiviste « squatte » la Régie des
Programmes. Le local n’offre donc aucune garantie de sécurité aux archives
parce qu’il est fréquenté par plusieurs personnes.
On y distingue comme documents :
• Des bandes magnétiques 6’25, (difficile à quantifier)
• Des cassettes DAT (difficile à quantifier)
• cassettes audio (difficile à quantifier)
• CD (difficile à quantifier)
• Un fonds assez important de productions est stocké dans le serveur du PC
de la Régie.
™ A la Télévision
• Le local censé abriter la Documentation porte comme inscription
« Documentation – Polythèques », mais sert plutôt de Secrétariat aux
Programmes, de Régie des Programmes et de salle de visionnage du
personnel.
• Le local de stockage est un des garages de cars de reportage mis à la
disposition des Thèques après de longues luttes. Ce local mal éclairé, mal
8
climatisé et poussiéreux, reçoit une forte quantité d’eau après chaque pluie,
(Photo 6 et 7)
Comme supports :
• Des cassettes UMATIC (environ 14.817 K/7 dont 1.817 productions
nationales et environ 13.000 productions étrangères),
• Des cassettes BETA (8086 dont 2067 productions nationales et 6019
productions étrangères),
• Des cassettes Hi8 (non répertoriées),
• Des Photos (2 albums de 100 photos chacun),
• Des diapositives classées dans un meuble offert par la France (environ
2.000), munies de fiches descriptives, (photo 8)
• Des cassettes DV-cam (non répertoriées),
• Des DVD.
PHOTO 6
PHOTO 7
TELEVISION - VIDEOTHEQUE
PHOTO 6 Productions nationales sur support Umatic
PHOTO 7 Productions étrangères sur support Umatic
9
PHOTO 8 - MEUBLE DE DIAPOSITIVES A LA TV
™ A la Direction des Relations Publiques,
Les bureaux des Chefs Services Publicité et Marketing Radio et TV servent de
locaux de stockage de bandes et de cassettes.
Il est important de rappeler que des évènements importants de la vie de la
nation dahoméenne et béninoise sont aujourd’hui conservés dans des conditions
déplorables et délicates et risquent, dans un bref délai, d’être irrécupérables.
Il existe encore dans ces archives des sons et des images des toutes
premières personnalités politiques des débuts de l’indépendance, des
personnalités politiques, économiques et sociales actuelles, de la musique
moderne, musique traditionnelle dahoméenne et béninoise etc…, bref ces
archives représentent un gisement précieux à cause de leur valeur historique.
IV - OBJECTIFS GENERAUX
Les Objectifs Généraux du présent projet sont :
a. d’assurer une sauvegarde efficiente du patrimoine audiovisuel national par
une politique subséquente du traitement du fonds existant et d’un suivie
approprié du fonds contemporain. Ceci requiert une condition sine qua non
qui passe par la centralisation des archives en un dépôt unique et précis,
10
b. D’assurer la restauration, la conservation et la numérisation du patrimoine
audiovisuel de la nation,
c. De valoriser lesdites archives à des fins éducatives, scientifiques et
culturelles pour des hommes des médias, des chercheurs, des historiens,
des étudiants béninois et même des étrangers,
d. D’exploiter ce fonds à travers d’autres supports tel que l’Internet, la vidéo à
la demande,
e. Et au besoin de le commercialiser, ce qui représente une richesse, une
source de revenue inestimable pour l’ORTB.
V - OBJECTIFS SPECIFIQUES
La réalisation d’un pareil exploit passe nécessairement par un certain nombre
d’actions qui sont au fait des éléments préalables et subséquents de la chaîne
documentaire.
Il s’agira donc au préalable :
a) De recenser tous les documents des divers fonds existants au niveau de
toutes les structures de l’Office. Ce recensement des supports ainsi fait,
permettra à coup sûr d’estimer à sa juste valeur, le fonds existant et de
faire des estimations sur une longue période pour la construction d’un
dépôt d’archives digne du nom qui pourra servir sur plusieurs années,
b) De classer les documents collectés lors de la 1ère phase dans le dépôt
d’archivage ad hoc pour faciliter le repérage et leur utilisation ultérieure,
c) De sauvegarder les documents. Cette variable pose inévitablement la
caducité du matériel d’exploitation, de lecture. Elle a démarré en 2006
grâce au don de 3 magnétoscopes réformés, en décembre 2005, par la
FIAT. Cela permettra de sauver quelques productions propres à l’Office
et d’assurer leur migration sur support numérique. Il en est de même
pour les collections sur support Betacam qui, il faut le souligner demeure
à ce jour le support de conservation par excellence et jusque là jamais
égalés par un autre support aussi contemporain soit – il.
Il existe une masse importante de productions audiovisuelles tant à la
radio qu’à la Télévision. Certaines productions sur support Film Noir et
Blanc Double Bande et sur support IVC ont malheureusement été
détruites en 2004, à la suite d’une grave erreur d’appréciation des
dirigeants de la TV de l’époque.
d) De faciliter l’exploitation des dits documents à travers un fichier
informatique bien élaboré et qui répond mieux aux besoins des
utilisateurs.
C’est ici le lieu de saluer l’arrivée du Logiciel AIME, (don du CIRTEF et OIF) à
l’ORTB.
e) De procéder au transfert de la musique nationale et internationale sur
disques sur vinyle, sur CD pour faciliter son exploitation,
f) De prendre une note de service par la Direction Générale obligeant tous
les réalisateurs, producteurs, journalistes et autres à reverser à la
Documentation dans les meilleurs délais toutes les productions issues
de leurs travaux. Ce texte devra prévoir des sanctions contre les
mauvaises volontés et surtout prévoir des sanctions contre
l’inobservance des délais de dépôts des productions.
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VI - RESULTATS ATTENDUS
Au terme du projet :
™ Assurer la sauvegarde, la conservation dans de meilleures conditions,
™ Mettre en valeur le patrimoine audiovisuel de l’ORTB,
™ Rendre accessible et exploitable le fonds d’archives audiovisuelles pour les
besoins de la Radio et de la Télévision,
™ Reconstituer l’histoire politique, économique, culturelle, sportive du
Dahomey et du Bénin en son et en image,
™ La mise sur un site du patrimoine audiovisuel du pays.
VII – CHRONOGRAMME
Nous proposons que ce projet soit étalé sur une durée de quatre ans au
plus.
Nous annexerons à ce projet la planification des activités et l’affectation à
elles des ressources nécessaires.
VIII - ACTIONS A ENTREPRENDRE
™ La Construction de locaux modernes, de grande capacité répondant aux
normes de conservation, dotés de rayonnages métalliques modernes, de
système de climatisation, de système d’extinction et d’épuration d’air,
™ La Centralisation de toutes les archives tous supports confondus,
™ La Mise en place d’une politique d’archivage bien élaborée,
™ L’Acquisition d’équipements de contrôle, de traitement, de sauvegarde (ces
équipements seront proportionnels aux supports utilisés par l’Organisme),
™ L’établissement d’un plan de sauvegarde du patrimoine audiovisuel
(établissement d’un inventaire exhaustif de ce fonds, avec les indications
techniques et descriptives des productions (titre, durée, personnalités, date,
nombre de support par sujet etc…) Ce plan est en cours d’élaboration.
™ La Mise sur pied d’une chaîne de traitement documentaire mieux élaborée
grâce au Logiciel AIME offert par le CIRTEF et l OIF (étiquetage, indexation,
gravure et recherche) s’étalera sur plusieurs années qui prendra également
en compte les productions journalières. Pour ce faire, il va falloir que l’ORTB
dispose d’un Intranet. (Voir Mémo pour l’utilisation optimum du Logiciel
AIME)
™ La mise en place d’un système d’exploitation à caractère commerciale des
archives. En effet, les archives sont de plus en plus demandées par des
privés.
™ L’instauration d’un circuit officiel de commercialisation des archives revêt
d’un double intérêt :
* D’abord, il s’agira de décourager la vente frauduleuse et le vol des
archives par des sociétaires de l’organisme pour leur propre compte, ce qui
est souvent la source de disparition de nombres de documents, mais aussi
utiliser le circuit pour renflouer les caisses de l’Office et les destiner
exclusivement pour la maintenance de la qualité du fonds et sa pérennité.
Il n’est un secret pour personne que les archives sont les parents pauvres
de l’organisme et qu’il y a certaine réticence à injecter de l’argent dans leur
fonctionnement.
* L'exploitation onéreuse du fonds permettra à ce service de disposer de
ressources financières pouvant l’aider à s’auto suffire dans le meilleur des
cas, ou tout au moins, à faire face à de petites dépenses de fonctionnement,
12
™ Enfin, l’octroi de bourses pour la formation du personnel professionnel
comme non professionnel engagés. Car la qualité du travail dépend en
grande partie de la compétence voire de la formation.
La phase de transfert et de numérisation du fonds documentaire existant
nécessitera plus de temps et doit être inévitablement accompagnée de
moyens humains et d’une dotation en matériels techniques supplémentaires.
IX – MOYENS (COÛTS DES EQUIPEMENTS et ESTIMATION DES COÛTS)
RUBRIQUES
CONSTRUCTION
LOCAUX
QTE
MONTANT
2006
TOTAL
DE
(à définir suivant site
identifié
- Laissé à la discrétion des
décideurs)
Avec Bureaux pour
Budget
ORTB ou
Budget
national
*Cinémathèque
*Vidéothèque
*Photothèque
–
*Diapothèque
*Discothèque
*Salle de restauration des
bandes
*Salle de restauration des
cassettes vidéo
*Salle d’Informatique
*Salle de Visionnage ou de
Projection
Budget
ORTB ou
Budget
national
Budget
ORTB ou
Budget
national
EQUIPEMENTS DE
CONTRÔLE
Lecteurs
- TC (Télé Cinéma)
1
A
Rechercher
auprès des
13
partenaires
- Téléviseurs
4
500.000 fr
- BVU/Umatic
réformés (D)
3
Don de la
FIAT/INA
2
1.965.000 f
Peut être
obtenu
auprès des
Télévisions
du Nord
(comme la
RAI en
Italie)
3.930.000f
- Beta Numérique
- Hi8
- DVCAM (1D)
3
1
2
1.650.000f
120.000 f
4.950.000f
- DVC Pro 25
- Projecteur
Diapositives
1
1
1
21.615.000f
185.000f
- Graveur de DVD
- Lecteur DAT (1D)
- Graveur de CD
- Lecteur Sony MSW
2100
(pouvant lire les formats
IMX, - Béta Num, Béta SP
2
2
1
1
90.000 f
262.000f
45.000 f
22.925.000
f
2
Don de
l’Allemagne
- Magnétophone pour
2
Don de
- Betacam
(occasion) (A)
SP
180.000f
45.850.000
f
14
bandes 6’25 (D)
- Lecteur - Enregistreur
de disques et CD (D)
- Platine de lecture CD de
marque Sony X202 ES
(High
density
linéar
convecter direct digital
5SY NC, (D)
- Lecteur cassette audio
de marque Revox C115.K/7
Tape Deck Professional
Series, (D)
- TD Technics Quartz
Direct Driver Turn Table
System SL-1210 MK2 (D)
- MAG de marque Revox
PR99 MKIII. Mono Tape
Recorder, (D)
- Console de mixage de
marque
Studer
A
779.Mixing
Console
6
Channel Stéréo, (D)
- Hauts – parleurs mini
motor 201 Self-powerde –
speaker (220vlts AC 27
vlts ampers) (D)
l’Allemagne
1
Don de
l’Allemagne
1
Don de
l’Allemagne
1
Don de
l’Allemagne
1
Don de
l’Allemagne
2
Don de
l’Allemagne
1
Don de
l’Allemagne
2
Don de
l’Allemagne
EQUIPEMENTS DE
TRAITEMENT
- Logiciel d’Archivage
Numérique
1
Don du
15.000.000
15
1
CIRTEF et
de l’OIF
Don du
CIRTEF et
de l’OIF
10
800.000 fr
AIME (D)
- Serveur de Stockage (D)
- PC Dell Compaq
Ordinateurs multimédia
avec plusieurs disques
durs chacun avec tous
les accessoires
(imprimantes, hauts
parleurs, onduleurs,
etc…)
Ces PC
serviront au stockage
des Méta données
récupérées grâce au
Logiciel AIME (1D)
- DVD (D)
-DVD de qualité
- CD de qualité
- Photocopieuse
- Clés USB
EQUIPEMENTS
240
Don de la
Firme
SONY
200/ 1.500 f
m
50.000f
100/
m
1
4
f
A acheter
par l’ORTB
8.000.000fr
11.499.680
f
300.000f
500.000 f
2.000.000 f 2.000.000f
200.000 f
50.000 f
16
*Armoires et étagères
métalliques
1/sal Budget
le
ORTB
* Epurateurs d’air
1/sal Budget
le
ORTB
1
Don de la
diapositives
France
*Meuble de
(D)
* Détecteurs d’incendie :
(centrale de détection)
* Détecteurs de fumée
* Extincteurs
* Détecteurs de Température
1/loc
al
1/loc
1/loc
1/loc
1.048.000f/
1
305.203 /1
39.300 f/1
45.850 f/1
1/loc 10.000 fr/1
al
Logiciel de restauration du
Budget
1
son
ORTB
*Pendules
FORMATION AGENTS
- Documentalistes
5
- Opérateurs de saisie
- Magasiniers
2
2
PRESTATAIRES
SERVICE
DE
*Documentalistes
*Techniciens Son /Vidéo
*Informaticiens
NB. :
¾ (D) = Disponible
¾ RAI = Radio Télévision d’Italie
4
2
2
Coopération
Française
Budget
ORTB
Budget
ORTB
Budget
ORTB
Budget
ORTB
Budget
ORTB
A
RECRUTER
17
¾ Les magnétos de lecture Beta SP ne sont plus disponibles à l’état neuf.
¾ Les Beta SP d’occasion sont disponibles, le coût varie entre 655.000 fr et
1.965.000 fr
X - MISE EN ŒUVRE DU PROJET
Ce projet est très osé, ambitieux et très coûteux. Le plus difficile
pour y arriver est de mobiliser les ressources nécessaires. Dans cet ordre
d’idée, il faudra distinguer les ressources humaines,
des ressources
matérielles et financières.
Mais, en un premier temps, il est important de faire l’inventaire
exhaustif des ressources disponibles afin de détecter l’effort complémentaire à
consentir.
L’ORTB ne dispose à ce jour comme ressources humaines que de 4
personnes (1 documentaliste audiovisuelle, 1 documentaliste, 1 archiviste et 1
aide documentaliste qui n’ont aucune formation en audiovisuelle). Donc, le
besoin de recrutement de nouveaux professionnels et de formation du
personnel existant s’impose.
Ensuite, il faudra mettre en place une politique de collecte de
ressources. Nous proposons les pistes suivantes :
¾ L’inscription à un chapitre du budget de l’état d’une action pour la
sauvegarde du patrimoine audiovisuel national,
¾ La recherche de fonds complémentaires au niveau des bailleurs de
fonds, mais aussi au niveau des partenaires au développement. L’INA,
la FIAT, l’OIF, le CIRTEF et l’UNESCO seront mis à contribution pour un
éventuel transfert de compétences et de technologie,
¾ L’office montera un dossier de sponsoring, de mécénat qui sera adressé
aux entreprises et sociétés privées ou para publiques du Bénin, mais
aussi à des personnes sensibles à la question documentaire.
Nous reconnaissons tous que les médias sont un pouvoir. Nous avons le pouvoir à
notre portée. Il ne nous reste qu’à l’utiliser.