DP La Saisie du modèle

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DP La Saisie du modèle
SOMMAIRE
Contact Presse
Claudine Colin Communication
Ingrid Cadoret
Eva Astaburuaga Dalla Venezia
T. +33 (0)1 42 72 60 01
[email protected]
[email protected]
Communiqué de presse
p. 2
Introduction de Dominique Viéville
Conservateur général du patrimoine
Directeur du musée Rodin et
commissaire général de l’exposition
p. 3
Les dessins d’après nature (1890-1917)
De Nadine Lehni
Conservateur en chef du patrimoine et
commissaire de l’exposition
p. 4
Parcours de l’exposition en 15 sections
de Dominique Viéville et Nadine Lehni
p. 5
Liste complète des œuvres
p. 9
Offre éducative et culturelle
La médiation
Les journées d’étude les 8 et 9 mars 2012
p. 27
Édition
Catalogue de l’exposition
La boutique du musée Rodin
p. 28
Événement en lien avec l’exposition
Exposition « Artémis et ses nymphes »
Dessins de Paul-Armand Gette
p. 30
Autre actualité
Résidence d’écrivain au musée Rodin,
Jean-Christophe Bailly
p. 31
Le musée Rodin
p. 32
Informations pratiques
p. 33
Visuels disponibles pour la presse
p. 34
1
On connaît Rodin sculpteur, mais connaît-on
Rodin dessinateur ?
Cette exposition rassemble de façon spectaculaire
300 dessins des trente dernières années. C’est
dans la dernière partie de sa vie, la forme
d’expression prépondérante de l’artiste.
À plus de 60 ans, Rodin entame une véritable
carrière de dessinateur. Il a toujours dessiné mais
ses dessins postérieurs à 1890 peuvent être
considérés comme la dernière manifestation de
son génie. Dessinant tous les jours d’après le
modèle vivant, sa passion aboutit à une collection
de près de 7 000 feuillets rassemblée presque
dans sa totalité au musée Rodin. Plusieurs
expositions exclusivement dédiées à son œuvre
dessiné furent organisées à partir de 1903.
L’ambition du musée Rodin est de renouer avec
la richesse et l’ampleur de ces expositions
permettant au public de découvrir cet aspect peu
connu de son talent.
À travers la reconstitution de grandes séries identifiables (les petits dessins à l’encre et à
l’aquarelle de 1890-1895, les dessins au trait et au lavis faits autour de 1900, les Psychés, les
Femmes aux peignoirs, les Danseuses Cambodgiennes, les dessins modelés et estompés autour de
1910, les derniers dessins envahis de couleurs…), certains thèmes et certaines caractéristiques du
dessin de l’artiste sont explorés : la pratique du dessin et les enjeux de la forme reprise, corrigée,
raturée, découpée, dédoublée…; la maîtrise du trait continu et synthétique ; le rapport des corps
à l’espace ; enfin la femme fatale ou les corps sexués.
Femme nue agenouillée, de dos,
le vêtement relevé jusqu'à la taille
Crayon au graphite et aquarelle
© musée Rodin, Paris
Torture
Crayon au graphite et aquarelle
© musée Rodin, Paris
Le parcours proposé aboutira aux dessins ultimes de Rodin qui permettent de saisir
l’extraordinaire tension introduite par l’artiste entre le naturalisme d’un dessin, captant un geste,
un mouvement dans toute son immédiateté, et l’indépendance grandissante du trait et de la
couleur.
La liberté du dessin rodinien a contribué à ouvrir un espace immense aux artistes du XXe siècle.
Rendre sensible cette liberté est le véritable propos de l’exposition.
À l’occasion de cette exposition, le musée présentera au premier étage de l’hôtel Biron une
sélection d’œuvres dessinées de l’artiste Paul-Armand Gette dont la thématique autour du corps
féminin entre en résonance avec les dessins de Rodin.
Commissaire général de l’exposition : Dominique Viéville, Conservateur général
du patrimoine, directeur du musée Rodin
Commissaire de l’exposition : Nadine Lehni, Conservateur en chef du patrimoine
au musée Rodin
Catalogue Rodin 300 dessins 1890-1917 en coédition avec les Editions Nicolas Chaudun,
280 p., 39 euros
Petit journal en français et en anglais, visite conférence tous les dimanches à 15h
Formation pour les enseignants
Journées d’études jeudi 8 mars et vendredi 9 mars 2012
Femme debout au vêtement
entrouvert tel un pyjama
Crayon au graphite et aquarelle
© musée Rodin, Paris
Contact Presse
Claudine Colin Communication
Ingrid Cadoret
[email protected]
Eva Astaburuaga Dalla Venezia
[email protected]
Tél : 01 42 72 60 01
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
M° Varenne
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h45
Programmation et billetterie
www.musee-rodin.fr
2
introduction
À partir de la fin des années 1880, Rodin réalise, de
façon indépendante de ses sculptures, des dessins qu’il
exécute d’après le modèle vivant, un nouveau mode
pour lui de création, auquel il va consacrer, au cours des
années 1890 mais surtout au-delà, une part croissante de
son activité. De façon significative, il les fait figurer en
nombre, chaque fois que l’occasion lui en est donnée,
dans les expositions à caractère rétrospectif qu’il
organise à partir de la fin du siècle dans les grandes
capitales européennes : Bruxelles, Rotterdam,
Amsterdam, La Haye en 1899, Paris en 1900, Prague en
1902, Düsseldorf en 1904…
Par deux fois, en 1903, dans le cadre de la 8e exposition
de la Sécession de Berlin consacrée aux arts graphiques,
puis en 1907 à Paris, à la galerie Bernheim-Jeune, Rodin
expose plus de trois cents dessins. Il manifestait alors,
par là même, l’importance qu’il accordait à ce second
œuvre qui recoupe quasiment les trente dernières années
de sa production, un ensemble considérable que l’on
estime, pour la période envisagée, à quelque
6 000 dessins dont 4 300 environ sont conservés au
musée Rodin.
C’est le projet de cette exposition que de présenter un
corpus rétrospectif et représentatif de cette
exceptionnelle collection pour les années 1890-1917,
non sans en ignorer toutefois les difficultés ; à quelques
rares exceptions, aucun dessin n’est daté et, malgré les
recherches conduites depuis le début des années 1970
sur l’œuvre graphique du sculpteur ainsi que sur les
expositions et les publications dans lesquelles des
dessins ont figuré du vivant de Rodin, bien des
interrogations demeurent à propos des caractères
stylistiques qui permettent d’identifier les différents
ensembles constitutifs de cette production mais aussi
leur chronologie, notamment au-delà de 1900.
L’adoption, dans cette exposition, d’un classement des
dessins en quinze sections d’inégale importance
correspond à l’état de la connaissance que nous pouvons
en avoir.
Plusieurs des regroupements proposés sont susceptibles
d’être assez précisément datés par des témoignages
contemporains, des faits biographiques ou des
expositions commentées par la critique ; tel est le cas en
particulier des « dessins d’après nature » pour les années
1890-1896, « Les dessins autour de 1900 » que le
sculpteur présente à l’occasion de l’exposition qu’il
organise au pavillon de l’Alma lors de l’Exposition
universelle de 1900, « Les danseuses cambodgiennes »,
une série réalisée en 1906-1907, « Les portraits », assez
rares et peu nombreux, datés de ses rencontres avec les
modèles. D’autres œuvres ont donné lieu à des
regroupements thématiques, stylistiques ou
iconographiques, certains d’entre eux ayant été identifiés
comme tels du vivant de Rodin, à l’occasion
d’expositions ou de publications comme les « femmespyjamas » qui figurent dans la section des « Thèmes et
variations » et les « Psyché ». D’une autre manière, les
dessins réunis dans la section « Estomper » présentent
des caractères graphiques communs propres à cette
technique tout en ayant été rattachés à un seul et unique
modèle de Rodin, une danseuse acrobate du nom d’Alda
Moreno qui, sur la foi de la correspondance qu’elle
entretient avec le sculpteur et de ses agendas, pose pour
lui à partir de 1910.
Mais les dessins d’après le modèle vivant que Rodin
réalise après 1890 se caractérisent également par le
mode d’élaboration technique que le sculpteur met
progressivement au point au cours des années 18901900. La présence du modèle éprouvée de longue date
par l’artiste comme une nécessité pour le modelage de
ses figures s’impose désormais à lui, de la même
manière, pour le dessin. À la volonté clairement
exprimée par Rodin de bannir toute pose figée mais
surtout apprise de la part du modèle correspond
dorénavant de sa part le désir de saisir par le dessin les
« mouvements naturels » qu’il en attend. De ce
processus auquel s’astreint le sculpteur résulte un mode
graphique particulier en rupture avec son œuvre
graphique antérieure. Dès lors, les méthodes et les
techniques pratiquées par Rodin telles qu’il va en user et
les enrichir aboutissent à un nouveau mode de traitement
de la figure tandis qu’elles se développent sous
l’impulsion du trait et par l’usage particulier de la
couleur en un puissant moyen de transgression de
l’image traditionnelle, de sa lisibilité jusqu’à la
dissolution de la forme. Ainsi, la pratique du « dessin
instantané » puis la synthèse formelle à laquelle l’artiste
procède, l’utilisation de découpages et d’assemblages de
certaines de ces figures transformées en autant
d’éléments d’un langage plastique enrichis de rehauts,
de taches et de lavis d’aquarelle sont autant de moyens
dont Rodin expérimente les possibilités pendant plus de
deux décennies en les mettant au service d’une nouvelle
vision plastique.
Dominique Viéville
Conservateur général du patrimoine
Directeur du musée Rodin
3
Les dessins d’après
nature (1890–1896)
Rodin a toujours dessiné, mais en fonction de sa vie plus ou
moins absorbante de sculpteur, de son succès grandissant, de
l’abondance de ses commandes de monuments et de portraits
sculptés, il confère à son dessin une place différente. Il dessine
beaucoup (académies et copies) durant ses années
d’apprentissage, il prend d’incessantes esquisses dans de petits
carnets lors de son voyage en Italie en 1876-1877, il dessine
passionnément à l’époque de la gestation de La Porte de l’Enfer
et de sa collaboration avec la Manufacture de Sèvres. Puis, à
partir semble-t-il de 1885, sa production graphique devient
beaucoup moins abondante, jusqu’à ce qu’au contraire, au cours
des deux dernières décennies de sa vie, le sculpteur ne mette
presque toute son énergie créatrice dans son œuvre de
dessinateur.
Les années 1890, années prises en étau entre la grande
production, dans les années 1880, des dessins inspirés de Dante et
l’épanouissement du « nouveau dessin » de Rodin à partir de
1900, sont souvent considérées comme une période où l’artiste
aurait peu dessiné, absorbé par ses nombreuses et
impressionnantes commandes de sculptures. À la suite des
dessins « noirs », dessins d’imagination, à l’encre et à la gouache,
au sujet desquels Rodin avoue avoir « vécu toute une année avec
Dante, à dessiner les huit cercles de son Enfer », l’artiste aurait
jugé, si l’on en croit ses propres dires, que ses dessins n’étaient
pas assez proches de la réalité, concluant : « Et j’ai recommencé
d’après nature, travaillant avec mes modèles… J’abandonnai
alors mes dessins d’après Dante ».
Entre 1890 et 1896, Rodin aborde donc le dessin d’après
modèles. Ce sont des dessins de nus qui ne posent pas, qui ne se
posent pas. Sous le dessin de l’un d’entre eux représenté dans
trois positions (de profil, de dos, de face), Rodin a d’ailleurs
écrit : « très beau modèle égyptien qui ne semble jamais posé ».
L’artiste semble avoir approché lentement le corps de ses
modèles, s’attardant à plaisir sur les moments qui précèdent la
révélation du nu, jouant avec d’infinies variations du passage du
caché au dévoilé. Sous son regard, les modèles procèdent à une
sorte d’effeuillage, se dévêtant, ouvrant les pans de longues
chemises flottantes, faisant glisser une jupe le long de leurs
jambes, ou passer une tunique par-dessus leur tête.
Mais ce que Rodin approche surtout, avec précaution, c’est un
nouveau dessin, où seraient oubliés tous les savoir-faire
académiques, où seraient retrouvées une simplicité, une sorte
d’enfance de l’art. En abordant cette pratique du dessin de modèle
en atelier, l’artiste ne fait preuve d’aucune virtuosité, mais montre
au contraire une sorte de raideur (de timidité ?). Dans son rejet de
tout académisme, il revient volontairement à une sorte d’archaïsme,
il expérimente et teste une nouvelle figure des corps, figure presque
schématique, parente des kouroï de l’Antiquité grecque, donnée par
un simple contour continu et simplifié, et que submergent parfois
des couleurs vives et acidulées. Se désintéressant de tous les traits
distinctifs ou expressifs de son modèle, Rodin ne s’attache qu’à la
justesse naturelle d’un geste.
Durant cette période, cohabitent des styles très différents.
On trouve des dessins linéaires de corps effilés, simplement
suggérés par un contour très sommaire; on trouve aussi des
dessins schématiques construits de façon presque
géométrique, où les corps sont masqués d’un drapé blanc
rectangulaire, et des dessins au crayon, à la plume et à
l’encre de femmes ôtant leur chemise, dans lesquels joue le
contraste du blanc du vêtement laissé en réserve ou
recouvert de gouache blanche, et du corps voilé de lavis. De
nombreux dessins de cette période se singularisent par un
coloris intense, par des encres ou gouaches aux teintes
acidulées (où dominent jaune strident et rose magenta)
recouvrant des figures traitées de façon simplifiée ou des
danseuses drapées de voiles. Puis le geste s’affirme, devient
plus vif, plus rapide, le dessin « s’essayant », cherchant à
produire une forme en devenir, qui s’esquisse, se reprend, se
rature. Enfin, l’artiste abandonne l’encre au profit du crayon
et de l’aquarelle, abandonne aussi voiles et chemises pour
aborder les plaisirs du nu féminin ou pour modeler
doucement à l’estompe de magnifiques nus comme
« poudrés », qui gagnent en volupté et en taille, et occupent
progressivement tout l’espace de la feuille.
Par-delà leur diversité d’approches et de styles, les dessins
de cette époque (dont le musée Rodin conserve un ensemble
conséquent de près de deux cents pièces) ont pour
dénominateurs communs d’être des dessins de modèles
féminins, pris sur le vif, d’être souvent tracés à l’encre sur
des feuillets de papier vergé de petit format (mesurant le
plus souvent de 15/17 cm x 10/11 cm) et d’introduire avec
audace une couleur vive et arbitraire.
Certains de ces dessins d’après modèles ont été publiés, dès
1899, dans La Revue des Beaux-Arts et des Lettres. L’un a
servi de frontispice au Jardin des supplices d’Octave
Mirbeau publié en 1899 par Ambroise Vollard. Un petit
nombre, enfin, a dû être exposé au pavillon de l’Alma en
1900, avant de l’être à Berlin en novembre 1903.
Ces dessins d’après nature de 1890-1896 font preuve d’une
audace étonnante et toute nouvelle et témoignent de la
proximité de l’artiste avec ses modèles, fixés dans des
attitudes intimes et quotidiennes. Nombre d’entre ces
feuillets participent d’ailleurs à des séries qui se développent
plus tard dans des dessins au crayon de plus grand format et
certains annoncent, par leur absence totale d’inhibition face
au nu féminin, la liberté des dessins franchement érotiques
de l’artiste. Ces dessins de 1890-1896 sont, sans conteste,
les premières manifestations du « nouveau dessin » de Rodin
qui connut, à leur suite, un développement considérable.
Nadine Lehni
Conservateur en chef du patrimoine
Commissaire de l’exposition
4
Parcours de l’exposition
en 15 sections
Les dessins d’après nature
C’est à partir des années 1890 que Rodin commence à
dessiner d’après nature. Il ne s’agit plus d’œuvres
d’imagination, inspirées de textes littéraires, mais de
dessins tirés directement de l’observation de la
réalité qui nous introduisent dans un monde naturel et
quotidien où évolue librement la femme nue. Rodin
révèle, pour la première fois dans ses dessins, la
fascination qu’il éprouve face aux comportements
intimes d’un modèle dénudé (coiffant sa chevelure, se
dévêtant, se lavant, se caressant…).
Dès que les nus envahissent ses dessins, l’artiste élabore
un style simplifié, schématique, où les figures, presque
rigides, sont parfois simplement cernées d’un trait de
contour. Rodin se départit de tout savoir-faire
académique pour parvenir à un langage plus personnel
et nouveau. Dans ses dessins de 1891-1896, l’artiste ne
se contente pas d’engager une nouvelle façon
d’appréhender la réalité ; il introduit la couleur,
acidulée, vive et arbitraire, faite de roses, issus du
mélange de l’encre rouge et de la gouache blanche, de
jaunes et d’orangés.
Le dessin instantané
Vers la fin de l’été 1896, Rodin entreprend une série de
dessins saisis sur le vif d’après le modèle vivant. Sans
quitter des yeux ses modèles qu’il ne veux pas
astreindre aux exercices d’une pose classique, Rodin
dessine rapidement sans jamais poser son regard sur la
feuille de papier. « Ce premier jet acquis, Rodin reprend
son œuvre, parfois la corrige d’un coup de crayon
rouge, mais le plus souvent, c’est en la calquant qu’il la
rectifie », écrit le critique d’art Clément-Janin en 1903.
Pareille méthode au cours des années 1890 paraît
spécifique et expérimentale. Deux caractères
s’imposent alors : d’une part l’aspect sommaire,
approximatif, déformé de ces dessins que le sculpteur
réalise sans regarder sa feuille de papier, et d’autre part
le caractère rapide et immédiat de leur exécution. Ces
« dessins instantanés » recèlent un nombre considérable
d’attitudes, de qualités physiques et expressives mais
aussi de morphotypes des corps que l’artiste soumet à
ces exercices de pose spontanée.
Synthétiser
Rodin retravaille souvent ses « dessins instantanés »
dans la solitude de l’atelier. Ils les calque sur une autre
feuille, les reprend, les modifie, tout en conservant les
traits et qualités essentiels de sa saisie de premier jet,
pour aboutir à une forme débarrassée de toute
redondance ou de toute disproportion. Puis, pour élargir
le volume d’une figure ainsi cernée, et pour lui conférer
une « masse » sur le blanc de la feuille, Rodin, d’un
seul geste, balaye la forme d’une couleur rose pâle
posée en aplat, ou d’une coulée de terre de Sienne. En
élaborant ces figures simplifiées, Rodin passe d’une
vision naturaliste à une appréhension plus synthétiste
des formes.
Ces œuvres résultent de la quête de Rodin d’une forme
pure, débarrassée de toute maladresse, accident ou trace
d’effort.
Découper et assembler
La « destruction » d’un dessin achevé par le découpage
de la figure est, chez Rodin, générateur d’une œuvre
nouvelle.
Dès ses jeunes années, l’artiste procède au découpage
de dessins et de croquis qu’il colle les uns à côté des
autres. Puis, entre 1900 et 1910, Rodin découpe une
centaine de dessins de nus aquarellés qu’il manipule
comme de libres petites marionnettes ; en découpant ses
figures dessinées, il se donne la possibilité de les
projeter dans l’espace de multiples façons et de les
5
réorienter, leur faisant souvent subir une rotation de
180°.
Dans une autre catégorie d’œuvres, Rodin réalise à
partir de ses figures découpées, de véritables
assemblages qu’il fixe lui-même sur un nouveau
support, faisant passer, par exemple, les bras d’un
personnage découpé par-dessus les jambes d’un autre.
Par l’audace de leur procédé et le dynamisme des
silhouettes découpées, les découpages et assemblages
de Rodin annoncent les développements de l’un des
modes d’expression les plus novateurs du XXe siècle.
Combiner
Le dessin découpé ou l’assemblage de deux dessins
découpés devient pour Rodin une matrice qui peut être
calquée puis reportée sur une ou plusieurs feuilles,
permettant ainsi la déclinaison d’un même sujet. Rodin,
fidèle à lui-même, reprend là un procédé emblématique
de son art de sculpteur. « Formé dans des ateliers
d’ornemanistes », rappelle Aline Magnien, « Rodin
pratique d’abondance l’association d’éléments au sein
de combinaisons et d’assemblages, et maîtrise le
procédé qui consiste à fabriquer des œuvres nouvelles
par l’association de pièces antérieures. »
Le calque, technique de transition par excellence,
permet à Rodin de répéter une même figure autant qu’il
le désire et de la décliner en la combinant avec d’autres
formes.
l’exposition qu’il organise au Pavillon de l’Alma à
l’occasion de l’Exposition universelle de 1900 où il en
réunit plus de 120. Rodin déclarait alors qu’il montrait
« des instantanés variant entre le grec et le japonais ».
Cette équivalence instaurée par l’artiste est partagée par
la critique pour qui les Japonais et les Grecs
disposeraient de moyens et de conceptions plastiques
similaires (la ligne, le contour et une même méthode
d’attention à la nature vivante) ainsi qu’une même
méthode de dessin (« l’emploi de teintes plates et la
juxtaposition de tons unis sans modelé »).
Thèmes et variations
Rodin choisit souvent d’exposer côte à côte des dessins
correspondant à de multiples variations sur un même
thème. La répétition d’un même motif s’accompagne en
général de l’adoption d’un langage plastique identique,
de la mobilisation de matériaux semblables et de
l’utilisation de feuillets de nature et de dimensions
similaires.
Ainsi, retrouve-t-on dans l’exposition les séries de la
« femme-vase », des « femmes en pyjama » ou encore
un ensemble de « femmes à la tunique bleue ».
Dans un tout autre style, Rodin, passionné par
l’architecture, s’est plu à transformer des dessins de
moulures de bases et de piliers en profils de nus,
conférant un caractère organique à la moulure comme
métaphore à elle seule de l’édifice tout entier.
Un dernier ensemble de dessins, sur des supports de
petites dimensions, sont des croquis linéaires, à l’encre
ou au crayon, dont l’écriture agitée, griffée,
tourbillonne autour de la figure qui émerge
difficilement de hachures et d’entrelacs multiples.
Les dessins autour de 1900
Les « dessins instantanés » fournissent à Rodin un
immense répertoire de gestes, de mouvements,
d’attitudes que l’artiste élabore par un travail de
synthèse graphique en de multiples motifs qu’il
décalque, reproduit afin d’en restituer la forme par un
trait continu. Il présente pour la première fois ces
nouveaux dessins lors de ses premières grandes
expositions rétrospectives à Bruxelles, Rotterdam,
Amsterdam et La Haye en 1899, mais surtout, lors de
6
Les figures dans l’espace
Réalisés par la copie ou par le calque à partir des
« dessins instantanés », les dessins aquarellés proposent
une recherche de synthèse des formes auxquelles la
couleur confère non seulement une forte unité mais
aussi, souvent, la complexité d’une œuvre picturale. Si
la figure dépourvue d’accessoires - sinon parfois, un
vêtement, un drapé - demeure isolée sur le blanc du
papier sans aucune référence réaliste à l’atelier, elle est
néanmoins soumise à divers procédés d’interprétation
qui la transforment en un motif autonome auquel
l’artiste confère des qualités plastiques particulières.
C’est donc une nouvelle syntaxe graphique échappant
aux conventions esthétiques qu’invente Rodin, une
nouvelle manière de représenter la figure nue fondée
sur l’économie du trait et sur la relation plastique que la
figure réduite à son seul contour entretient avec
l’espace de la feuille.
Mythes et métamorphoses
C’est en 1907, dans l’exposition de Rodin chez
Bernheim-Jeune, qu’apparaissent pour la première fois
en public des dessins aux titres symboliques où
l’imagination, la fantaisie, s’oppose à la virtuosité
mimétique, à la représentation de ce qui est vu.
Féru des grands récits mythologiques, en particulier de
la Genèse, des Métamorphoses d’Apulée ou de celles
d’Ovide, mais usant de ces répertoires avec une totale
liberté, l’artiste, transforme ses nus en autant de
Minerve, Médée, Icare, Eve, Cupidon ou Naissance de
Vénus. Renonçant à tout accessoire ou à toute anecdote,
il ne fait que « convoquer » ces figures mythiques en
précisant d’un titre ou d’une annotation, au crayon, la
vision que son dessin lui a inspirée a posteriori.
Rodin ne se contente pas de transformer des nus en
figures mythiques, il érige la métamorphose en principe
de style : il se laisse guider par le hasard des taches et
des auréoles d’aquarelle pour attiser son pouvoir
visionnaire et reprendre, transformer, ses figures
dessinées d’après nature.
Psyché
Dénués de tout symbole, de tout détail, ces nombreux
dessins titrés « Psyché » sont réduits à un unique
personnage féminin, flottant librement dans l’espace de
la feuille. Ils sont en revanche souvent chargés
d’érotisme. Dans leur sommeil, les « belles
endormies », offrent à la contemplation leur corps
voluptueux à moitié dénudé, leur sexe dévoilé. Pour
Rodin, Psyché est avant tout une créature de désir ; elle
représente la femme découvrant l'amour. Rodin confie à
Rainer Maria Rilke en 1907 : « J’ai fait [de Psyché] des
dessins qui m’entrainent au-delà de tout. C’est
l’histoire si délicieuse de la femme et de son entrée
dans la vie […] ».
L’artiste manifestement avait le désir de consacrer à ce
personnage légendaire une série de dessins et
d’aquarelles qu’il comptait publier avec un texte de
Rilke, mais ce projet ne put se concrétiser.
Les figures de l’indécence
Les dessins érotiques sont nombreux dans l’œuvre de
Rodin. Laisser au modèle toute sa liberté, saisir sur le
vif des mouvements sans les imposer, sont pour
l’artiste, à l’encontre de toutes les règles d’atelier et de
tous les poncifs académiques, autant de conditions
susceptibles de lui permettre d’atteindre la vérité
attendue. Saisir la tension des corps, l’indécence des
gestes et des attitudes, la diversité des expressions,
aboutit aux figures d’un répertoire dans lequel alternent
les contorsions, le repli, l’écartèlement et parfois le
repos, le songe.
Ces dessins proposent un innombrable répertoire de
motifs que Rodin compare à « des images d’insectes,
d’oiseaux, de poissons », c’est-à-dire à un index sur
lequel il peut exercer sa capacité à extraire de nouvelles
formes qu’il élabore en autant de métaphores de la
figure humaine comme sujet d’expérimentations
plastiques également partagées par d’autres artistes des
premières décennies du XXe siècle.
7
Les danseuses cambodgiennes
Au crépuscule de sa vie, Rodin confie au critique d’art
Louis Vauxcelles son éblouissement devant les
danseuses khmères dont il découvre l’esthétique à
l’occasion de la visite officielle en France du roi du
Cambodge, Sisowath, en juillet 1906 : « Je les ai
contemplées en extase… Quel vide elles m’ont laissé !
Quand elles partirent, je fus dans l’ombre et dans le
froid, je crus qu’elles emportaient la beauté du
monde… » Cette fascination donne lieu dans un laps de
temps très bref, à la réalisation au crayon au graphite ou
à l’encre d’environ cent cinquante dessins retravaillés
ensuite à l’aquarelle et à la gouache.
La beauté du vêtement, le sampot (culotte-pantalon), la
légèreté de la soie, le côté religieux et exotique de la
danse lui semblent d’une authenticité et d’une
nouveauté qui le bouleversent. Avec les
Cambodgiennes, Rodin cible les parties les plus
signifiantes du mouvement, les bras et les pieds, qui
mettent en évidence des usages corporels résolument
différents de ceux de la danse occidentale.
Les portraits
L’ensemble des dessins conservés au musée Rodin
comporte assez peu de portraits de la main de l’artiste.
On y retrouve cinq dessins de Séverine (nom de plume
de Caroline Rémy), première femme journaliste de
profession, secrétaire de Jules Vallès et polémiste
redoutable, dont Rodin représente en 1894 le visage
expressif au regard éloquent.
Certaines feuilles de la section ont été réalisées vers
1906 lors de la rencontre avec les danseuses
cambodgiennes. Rodin parvient à prendre au vol une
dizaine de portraits du roi du Cambodge, Sisowath, et
des membres de sa suite.
Cette même année, Rodin découvre l’actrice et
danseuse japonaise Hanako dont il trace le portrait au
crayon au graphite rehaussé d’aquarelle.
Dans le beau portait de la comtesse Nourye
Rohozinsha, cette fille d’une Géorgienne et d’un
diplomate en poste à Istanbul apparaît dans la tenue
traditionnelle circassienne et voilée, ce qui permet à
Rodin de marquer et révéler tout à la fois, les traits du
visage, par un jeu subtil de gouache plus ou moins
opaque.
Estomper
Dès les années 1890, Rodin utilise l’estompe comme
moyen complémentaire aux autres techniques dont il
use dans ses dessins et aquarelles. L’emploi qu’il en fait
contribue le plus souvent à des effets de modelé parfois
très délicats et d’une grande douceur. Il l’associe au
pastel dans une série de nus qui semble conclure ses
premiers essais de retour au modèle vivant. De façon
plus traditionnelle, l’estompe est également utilisée
dans des dessins où des hachures viennent renforcer des
contrastes d’ombre et de lumière.
La série des nus estompés postérieurs à 1909 sont, par
l’emploi à la fois exclusif et quasi pictural que Rodin
fait de l’estompe, d’une toute autre nature. Ils ont été
rattachés à un seul et unique modèle de l’artiste, la
danseuse et acrobate Alda Moreno. Alda Moreno
propose à Rodin des postures originales qui confèrent
une surprenante fluidité aux nus pour lesquels elle pose.
Formes et couleurs
Au sein des quelque 4 300 dessins de la maturité de
l’artiste conservés au musée Rodin, un ensemble
exceptionnel d’environ deux cents pièces témoigne
d’un art audacieux et arbitraire de la couleur. Certaines
de ces œuvres sont d’excellents exemples du goût de
Rodin pour la manipulation de ses propres dessins.
Dans les œuvres de ce corpus, la reprise de dessins
antérieurs se manifeste par un important travail à la
gouache et à l’aquarelle, soulignant ou recouvrant le
dessin initial. L’artiste parfois entoure le dessin au
crayon de gouache et d’aquarelle, la couleur arbitraire
et vive ayant pour but de dialoguer avec la figure, de la
mettre en valeur.
Dans une autre catégorie de dessins, la couleur
n’entoure plus la figure mais rivalise avec le trait de
contour, avec la capture du corps en mouvement. Les
teintes arbitraires se superposent en transparence, se
répandent librement, laissant visibles les traces du
pinceau, les traces de coulures et d’accidents dues au
hasard du travail. a couleur, ici, n’a rien de naturaliste.
Bien au contraire, elle transforme des dessins issus
d’une observation intense de la réalité en visions
oniriques.
Avertissement
Certaines sections de l’exposition sont susceptibles de heurter la
sensibilité du jeune public.
8
Liste complète
des œuvres
Les dessins d’après nature
Femme dansant dans ses voiles
Vers 1889
Encre noire (plume et lavis) et
gouache sur papier vergé
filigrané
17,7 x 11,5 cm
Femme de profil dans un
mouvement de danse
Vers 1889
Encre noire (plume), encre
brune (plume et lavis), gouache
(lavis) et crayon au graphite
(trait) sur papier vergé
17,7 x 11,5 cm
Modèle égyptien
1892-1896
Encre brune (plume), gouache,
crayon au graphite (trait) et
encre rouge (lavis) sur papier
d’enveloppe
12 x 9,5 cm
Annoté à la plume et encre
brune, en haut : très beau
modèle égyptien qui ne m’a
jamais posé
Au verso, à la plume et encre
brune : Femme, avec
annotation : dansant la
tarentelle-Bourrée
Femme passant un vêtement par
le haut
1892-1896
Encre brune (plume et tache),
encre rouge (trait), gouache et
aquarelle sur papier vergé
17,5 x 10,9 cm
Femme debout à mi-cuisse
passant un vêtement par la tête
1892-1896
Encre noire (plume), encre
rouge (plume et lavis), gouache
et aquarelle (traces) sur papier
vergé
17,4 x 11 cm
Femme nue inclinée auprès
d’une femme debout aux
cheveux dénoués
1892-1896
Encre noire (plume), crayon au
graphite (trait), gouache et
aquarelle sur papier vergé
filigrané
17,8 x 11,3 cm
Femme passant un vêtement
1892-1896
Crayon au graphite (trait), encre
noire (plume), encre rouge
(plume), gouache sur papier
vergé filigrané
17,8 x 11,5 cm
Femme à demi-nue inclinée vers
la droite
1892-1896
Crayon au graphite (trait) et
encre rouge (plume) sur papier
vergé filigrané
15,8 x 10 cm
Femme inclinée vers une autre
femme à la longue chevelure
1892-1896
Crayon au graphite (trait), encre
rouge (plume), aquarelle et
gouache sur papier vergé
filigrané
17,8 x 11,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : en travers
Deux femmes ; l’une aidant
l’autre à passer un vêtement
1892-1896
Crayon au graphite (trait), encre
rouge (plume et lavis), aquarelle
et gouache sur papier vergé
17,8 x 11,7 cm
Annoté en long sur le côté
gauche, au crayon au graphite :
Mercure de France 15 rue de
l’Échaudé St Germain P. Fort…
Femme nue dans le mouvement
de ses voiles
1892-1896
Crayon au graphite (trait),
encres noire et rouge (plume et
lavis), aquarelle et gouache sur
papier vergé filigrané
17,5 x 11 cm
Femme nue dans ses vêtements
ouverts
1892-1896
Encre noire (plume et lavis),
encre rouge (plume), gouache,
aquarelle et rehauts de crayon
sur papier vergé
17,5 x 11 cm
Femme nue dans ses voiles
1892-1896
Encres noire et rouge (plume),
gouache et aquarelle sur papier
vergé filigrané
15,8 x 10 cm
Femme nue, le visage caché par
la chevelure
1892-1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin filigrané
27,3 x 21 cm
Femme nue debout de profil, un
vêtement à la main
1892-1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vergé
filigrané
20,1 x 12,8 cm
Femme nue assise, un pied posé
de haut sur un genou
1892-1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
17,3 x 11 cm
Au verso, au crayon au graphite
et à l’aquarelle : Femme nue
debout sans tête, aux jambes
écartées
Deux femmes nues, à la jambe
levée
1892-1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
17,3 x 22 cm
Le dessin instantané
Femme nue assise, de face,
jambes croisées, les mains à un
pied
Après 1905
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,1 x 19,9 cm
Femme nue courant vers la
droite
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31 x 20 cm
9
Femme nue sur le ventre, vers la
droite, dressée sur les mains,
jambes pliées
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle (tache) sur
papier vélin
20,1 x 31 cm
Femme nue, les bras vers la
gauche, une jambe vers la
droite, d’après Hanako ?
Danseuse japonaise (18681945)
Vers 1907
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
30,9 x 19,5 cm
Femme debout au torse drapé
Après 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
filigrané
31 x 20,4 cm
Femme nue assise, penchée vers
la droite, bras tendu
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) et encre rose (tache)
sur papier vélin
31,5 x 23,2 cm
Femme nue penchée en avant
vers la gauche, un bras à la
cheville et l’autre à la hanche
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) et encre brune (plume)
sur papier vélin
31 x 20,1 cm
Annoté à la plume et encre
brune, sur la droite et en
travers : bas
Deux femmes nues allongées
l’une sur l’autre
Avant 1906
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 19,8 cm
Femme nue assise, de face, les
mains derrière la tête
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 19,9 cm
Femme assise, la poitrine
dénudée
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 20,5 cm
Femme nue debout, reins
cambrés, mains à la nuque
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31 x 20,7 cm
Femme nue allongée, une jambe
posée sur une cuisse
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
30,7 x 20,1 cm
Au verso, au crayon au
graphite : Femme nue allongée
maintenant sa jambe droite
contre elle
Femme nue assise, un pied sous
le menton
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,2 x 20,4 cm
Femme nue assise de profil, le
corps plié jusqu’au sol
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
19,6 x 30,4 cm
Femme nue dans un mouvement
de danse vers la droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
30,9 x 19,7 cm
Femme nue à la jambe gauche
écartée
1892-1896
Crayon au graphite (trait), encre
brune (plume), pastel rouge
(trait) et aquarelle (tache) sur
papier vergé filigrané
20,2 x 12,7 cm
Femme nue assise en tailleur
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
31,3 x 20 cm
Femme nue assise, vue de dos,
une jambe haute
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
22,5 x 34,9 cm
Synthétiser
Femme nue renversée, de profil
à droite, les coudes hauts
Avant 1903
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31 x 20 cm
Femme nue renversée vers la
gauche, coudes levés
Avant 190
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,2 x 20,7 cm
Torture
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin filigrané
32 x 25,4 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
torture – Rodin
Femme nue de profil à gauche,
un genou en terre
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 20,2 cm
Profil de femme nue, un genou
en terre
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
filigrané
32,7 x 25 cm
Femme nue couchée sur le côté,
une main sur la hanche
Avant 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
filigrané
30,7 x 20,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
10
Sculpture
Femme nue étendue sur le côté
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,7 x 24,7 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Nu de dos, aux jambes fléchies
Vers 1900 ?
Encre brune (plume) sur papier
vélin
30,9 x 20,2 cm
Femme accroupie vue de dos,
un vêtement sur les épaules
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 24,5 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à gauche : Rodin
Femme nue assise, de face, une
main sous la cuisse droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,1 x 40,4 cm
Femme nue assise, aux jambes
écartées une main sous la cuisse
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
filigrané
32,5 x 50,2 cm
Découper et assembler
Couple féminin
Après 1896
Assemblage d’un papier vélin
découpé et d’un dessin sur
papier vélin
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle
33,5 x 27,7 cm
Femme nue de profil, assise sur
les talons
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre brune (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
27,5 x 16,5 cm
Couple saphique allongé
Après 1896
Assemblage de deux papiers
vélin découpés et collés sur un
papier vélin plus fin
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle
36 x 18 cm
Femme nue à demi-allongée et
dressée sur les bras
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
18,7 x 34,5 cm
Deux femmes nues à demiallongées
Après 1896
Assemblage de deux papiers
vélin découpés et collés sur un
papier de même nature
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle
22,8 x 29 cm
Femme nue agenouillée
Après 1896
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin découpé
30,2 x 14,2 cm
Deux femmes nues de profil
dont l’une est agenouillée
Après 1896
Assemblage de deux papiers
vélin découpés et collés sur un
papier vélin plus fin
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle
32,5 x 18 cm
Trois femmes enlacées
Après 1896
Assemblage de deux papiers
vélin découpés
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle
36 x 18 cm
Deux femmes enlacées
Après 1896
Assemblage de deux papiers
vélin découpés et collés sur un
papier de même nature
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle
34,1 x 15 cm
Femme nue allongée, aux
jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin découpé
22,5 x 23,7 cm
Femme nue de profil et cambrée
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin découpé
27,2 x 23,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : bas
Femme nue étendue sur le côté,
bras et jambes repliés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
18,1 x 29 cm
Femme nue agenouillée et
renversée en arrière
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
25,3 x 17 cm
Femme nue aux longs cheveux,
renversée en arrière
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
27,5 x 21,4 cm
Femme nue de face, renversée
sur le dos et jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
31 x 20 cm
11
Femme nue renversée sur le
dos, de face et les jambes
écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
21,5 x 25 cm
Femme nue à quatre pattes et de
profil
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
26,6 x 45,2 cm
Femme nue à demi-allongée,
une jambe repliée contre elle
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
23,2 x 49,5 cm
Femme nue dans un mouvement
de course
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
découpé
36,5 x 24 cm
Combiner
Allée
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle (tache) sur papier
vélin
31 x 19,9 cm
Annoté au crayon au graphite en
bas, à gauche : allee
Femme nue de profil, accoudée
vers l’arrière
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait)
aquarelle sur papier découpé
32,5 x 10 cm
Femme nue assise vers la droite,
une main repliée dans le dos
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 24,5 cm
Éros : bas-relief
Jeune corps s’étirant, coudes
hauts contre une femme nue
assise
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
50,6 x 32,5 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite : Eros –
bas-relief : A. Rodin
Bilitis
Jeune corps s’étirant, coudes
hauts contre une femme assise
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
50,5 x 32,5 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite : Bilitis.
A Rodin
Éros. Deux figures
Femme nue agenouillée contre
un corps allongé
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
32,6 x 38,8 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. R.
Éros et une femme
Couple
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
50,2 x 32,5 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. R.
D. 5705
Éros et une femme
Deux femmes nues, allongées
l’une près de l’autre
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
50,3 x 32,4 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. R.
Constellation – âme et corps
Femme nue agenouillée près
d’un corps étendu
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
filigrané
49,5 x 31,8 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Constellation –
âme et corps
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
Femme nue penchée sur une
femme agenouillée vue de dos
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur deux papiers
découpés
34,5 x 15 cm
Couple saphique
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier-calque
37 x 23,7 cm
Couple saphique
Après 1896
Crayon bleu (trait) et aquarelle
sur papier vélin filigrané
48,3 x 31,5 cm
Psychée L’amour
Femme nue de profil, debout et
appuyée contre une femme
agenouillée
Après 1896
Crayon au graphite et crayon
bleu (trait) et aquarelle sur
papier vélin filigrané
48,4 x 31,5 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : Psychée
L’amour, et en bas : Psyché
Psychée
Deux femmes nues ; l’une est
agenouillée contre l’autre qui se
tient derrière elle
Après 1896
Crayon au graphite et crayon
bleu (trait) et aquarelle sur
papier vélin
48,2 x 31,4 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut : PSYCHÉE, et en bas :
Psychée
12
Les dessins autour de 1900
Femme nue, une main à la
chevelure
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,7 x 24,9 cm
Bénédiction qui plane
Femme nue de face à quatre
pattes
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
32,2 x 25,2 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
Bénédiction qui plane. A Rodin
Brutal despotisme
Femme nue à califourchon sur
le dos d’une femme à quatre
pattes
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,5 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : brutal
despotisme.
Signé au crayon au graphite, en
haut à droite : A. R.
Homme nu, une main et un
genou en terre
Avant 1899
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,5 x 25 cm
Figure accroupie
Femme nue assise vers la droite,
une main entre les jambes
écartées
Avant 1900
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier collé en plein sur carton
25,2 x 32,5 cm
Signé à la mine de plomb, en
bas à droite : A. R.
Femme nue de face, penchée en
avant
Avant 1899
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,6 x 25,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Marguerite
Femme nue debout et de face
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
50,7 x 32,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à droite : A. Rodin
Beau torse de femme
Femme nue de face, un genou
en terre et les bras ouverts
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
49,5 x 32,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. R.
Torse de femme, dos
Femme nue assise et de dos
Avant 1900
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin collé en plein sur
carton
50,5 x 32,4 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à droite : A. Rodin
Baigneuse
Femme nue penchée en avant,
un pied soulevé
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
50,5 x 32,4 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à gauche : A. Rodin
Nu de femme qui se penche vers
la gauche
Vers 1896-1897
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
31,5 x 24 cm
Annoté à l’encre sur le
montage : Rodin. / Dessin donné
par M. le Sénateur Georges
Clémenceau / par la suite
Premier Ministre, au peintre
Henri Evenpoel.
Acquis par le musée en vente
publique en 1998
Marguerite
Femme nue assise, un vêtement
sur les cuisses
Avant 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle, encre noire (lavis) et
gouache sur papier vélin collé
en plein sur carton
49,5 x 32,5 cm
Signé au crayon au graphite (à
peine visible), en bas à droite :
A. R.
Sirène sortant de l’eau, la tête
en avant
Femme nue de face, agenouillée
et les bras écartés
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
25,1 x 32,6 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à gauche : A. R.
Demande et défend
Femme nue aux mains jointes et
aux paumes ouvertes
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
31,9 x 24,4 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
demande et défend – égyptien.
Rodin
13
Carmen
Nu aux mains pressées sur la
poitrine
Avant 1900
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin collé en plein sur
carton
50 x 33 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Rodin
Acquis par le musée en vente
publique en 2002
Femme debout au vêtement
entrouvert tel un pyjama
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
brune (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
45,2 x 30,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Femme au pyjama entrouvert
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin filigrané
44,1 x 28,4 cm
Thèmes et variations
Femme debout et drapée, le
vêtement relevé jusqu’à la
ceinture
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,7 x 25,3 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Rodin
La Servante accorte
Femme drapée et allongée
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
32,3 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : la servante
accorte
Femme à la robe retroussée
jusqu’à la taille
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
32,6 x 25,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Femme assise, un vêtement sur
les épaules et sur les bras
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,8 x 25,1 cm
Femme de face, au vêtement
ouvert sur les jambes écartées
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,4 x 25 cm
Au verso, au crayon au
graphite : Visage de femme
Femme en marche, aux
vêtements entrouverts, une main
au visage
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,5 x 25 cm
Femme drapée, assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ? († 1919)
Vers 1912
Crayon au graphite (trait) sur
papier vergé filigrané
17,3 x 11,1 cm
Au verso, au crayon au graphite
(trait) et encre noire (plume) :
Femme drapée assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ?
Femme drapée, assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ? († 1919)
Vers 1912
Crayon au graphite (trait) sur
papier vergé filigrané
17,9 x 11,3 cm
Femme drapée, assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ? († 1919)
Vers 1912
Crayon au graphite (trait) et
encre noire (plume) sur papier à
en-tête imprimée : 77, rue de
Varenne (VIIe)
17,8 x 11,1 cm
Au verso, dessin au crayon au
graphite (trait) : Femme drapée,
assise, d’après la duchesse de
Choiseul malade ?
Femme drapée, assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ? († 1919)
Vers 1912
Crayon au graphite (trait) et
encre noire (plume) sur papier
vélin filigrané
17,7 x 11,2 cm
Femme drapée, assise, d’après
la duchesse de Choiseul
malade ? († 1919)
Vers 1912
Crayon au graphite (trait) et
encre noire (plume) sur papier
vélin filigrané
17,7 x 11,2 cm
Femme nue, agenouillée, de
face, les mains au dos
Vers 1902 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
33 x 25,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Brume du soir
Femme nue agenouillée de face
et les mains dans le dos
Avant mai 1902, repris à une
date ultérieure
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
49,3 x 31 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : brume du soir
et signé en bas à droite : A.
Rodin
14
Femme nue agenouillée, de
face, mains au dos et tête
renversée
Avant 1899 ?
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
34 x 23,5 cm
Femme à genoux et la tête
renversée en arrière
Vers 1902 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin filigrané
32,2 x 24,7 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à gauche : A. Rodin
Femme telle un vase
Vers 1902 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
49,2 x 32,3 cm
Profil de moulures
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
32,2 x 24,3 cm
Au verso, au crayon au
graphite : Profil de moulures
Femme nue debout, une main à
l’épaule
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,4 x 20,1 cm
Femme nue tournée vers la
droite, en équilibre sur la jambe
gauche, la droite repliée, un
bras tendu
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,2 x 19,6 cm
Femme nue de profil sur fond de
moulures
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,2 x 20,2 cm
Au verso, au crayon au
graphite : Femme nue debout, de
dos vers la gauche
Deux visages de profil inscrits
dans des moulures
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin réglé
27,8 x 21,8 cm
Au verso, au crayon au
graphite : Visage de profil
Nuage
Femme nue allongée sur le côté,
et accoudée sur le sol
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
24,9 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
au centre à droite : nuage
Les figures dans l’espace
Très beau coucher de soleil
Vue en perspective d’une femme
nue, étendue sur le côté droit et
tournant le dos
Après 1896
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : Mirbeau ; en
bas à gauche : très beau /
coucher de soleil ; au centre :
bas ; au milieu de la tache
d’aquarelle : rouge
Roulées dans la mer
Femme nue sur le ventre se
redressant
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,5 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à gauche et sur le côté :
roulées dans la mer
Arc-en-ciel
Femme à mi-corps, étendue en
diagonale vers la gauche
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,3 x 25 cm
Au verso, annoté au crayon au
graphite : rêve
Les Nuages – coucher de soleil
Femme nue étendue, jambes
écartées de face et repliées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
24,8 x 32,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas au centre : Les nuages –
coucher de soleil
Uranie – arc-en-ciel
Femme nue allongée
maintenant, étendue, une de ses
jambes
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25 x 33,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : uranie – arc
en ciel
L’Orage
Femme nue faisant le pont
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier transparent
31 x 19,8 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : l’orage
Le Glacier
Femme nue aux longs cheveux
de profil à droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite, à
droite : bas – le glacier –
montagne
Femme nue allongée sous l’eau,
le vêtement relevé jusqu’à la
taille
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
Annoté au crayon au graphite,
sur la droite : Demi teinte – bas
– blanc
15
Femme nue de dos, allongée sur
le ventre
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 24,6 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à droite : A. R.
Femme nue allongée sur le côté,
les coudes au sol
Après 1896 et avant 1903 ?
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,4 x 32,4 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Rodin
Soleil couchant rouge
Femme nue couchée sur le
ventre et dressée sur les mains
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,5 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à l’envers : nomadesbas, et en bas à droite : soleil
couchant rouge
Au verso, au crayon au
graphite : Siroco-tempête
Femme nue allongée sur le
ventre, vue de face et dressée
sur les bras
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin collé
en plein sur carton
32,6 x 25,3 cm
Signé au crayon au graphite, en
haut à droite : A. R.
Femme nue accroupie, un bras
tendu vers la droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,2 x 32,4 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. R.
L’Aurore
Femme nue à quatre pattes
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,4 x 32,4 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : l’aurore – lac
tranquille – protecteur – arc-enciel ; en haut à droite : l’amour ;
à gauche et à l’envers : basondine
Le Soleil couchant
Femme allongée sur le côté, le
vêtement relevé jusqu’à la taille
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
filigrané
25,2 x 32,5 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas sur la droite : le
soleil couchant – Rodin
Annonciation
En diagonale dans la page, la
femme nue lève le bras droit
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,2 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas : beau mouvement –
annonciation – ange
Femme nue allongée, aux
jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25 x 32,5 cm
La Bonne Planète
Femme nue à demi-allongée, les
jambes repliées sous elle
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin filigrané
31,3 x 48,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : la bonne
planète ; en bas : soleil couchant
(barré) d’après-midi – fleur
penchée
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
Faunesse
Femme nue, à demi-allongée, un
bras au-dessus du visage
Avant mai 1902
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
24,2 x 32,2 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, sur la droite : bas –
faunesse. Aug. Rodin
Tempête
Femme nue sur le dos, un pied
sur un genou
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
24,7 x 32,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : tempête
La Lune
Croupe de femme nue aux pieds
croisés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à gauche : lune
De l’amour
Femme nue accroupie, une
jambe au-dessus du front
1909-1912
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
23,3 x 36,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : il l’a blessé elle
se roule de douleur – de
l’amour – très beau Michel
Ange
Mythes et métamorphoses
Serpent et Ève
Femme nue de dos, agenouillée
et la tête renversée
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32 x 24,8 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Serpent et Ève –
rocher –, et en haut : Salambo –
Flaubert
16
Le Masque d’argent lune
Femme nue allongée de face, les
mains à sa chevelure
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,5 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut : attaché le masque
d’argent lune
Médée
Femme nue de face, penchée en
avant, un serpent aux pieds
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,2 x 25,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Médée
Rocher
Homme faisant le grand écart,
un bras dressé
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : rocher – salut –
le soleil
Prométhée
Homme nu, jambe et bras droits
levés vers la droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : prométhée –
soleil – aurore
Icare
Femme nue vue de dos
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : vol ; au milieu
à droite : ondine – icare –, et en
haut à gauche à l’envers : dans
l’air
Déméter
Femme nue assise, les mains
aux cheveux
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,5 x 25,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : Déméter
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Cerbère
Femme nue à demi-allongée,
aux trois têtes
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
25 x 32,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : cerbère
Femme nue assise de dos, les
bras levés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,3 x 49,1 cm
Danaé
Femme sur le dos, aux
vêtements retroussés sur des
jambes écartées et repliées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,5 x 24,8 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : danaé – danaé
Naissance de Vénus
Femme nue sur le dos, bras et
jambes relevés et écartés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas : naissance de Vénus
Nyphéa – Naissance de Vénus
Femme nue sur le dos, bras et
jambes levés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Nyphéa /
naissance de / Vénus
Au verso, dessin au crayon au
graphite, annoté au crayon au
graphite : très beau
Femme de Loth changée en
statue de sel
Femme nue de profil vers la
droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,3 x 24,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : femme de Loth
changée / en statue de sel et /
légende antique
Ange ou Ariel
Femme ailée agenouillée et les
bras croisés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,7 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : ange – ariel, et
en bas à gauche : 39 – 44
Signé au crayon au graphite, sur
la gauche : A. R.
Métamorphose
Femme nue agenouillée et
penchée jusqu’au sol
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
24,7 x 32,7 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
Métamorphose – Aug. Rodin, et
en bas à gauche : 14
17
Minerve
Femme nue debout, le visage
caché dans les bras
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
31,7 x 24,8 cm
Annoté au crayon graphite, en
bas à droite : Minerve – rocher
– rouge ?
Psyché
Psychée
Femme nue assise vers la droite,
les mains jointes sur une cuisse
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,7 x 20 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas : Psychée
Psyché
Femme drapée assise vers la
gauche
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31 x 20,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Psyché
Psyché
Femme assise, de face, les
genoux drapés
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31 x 20,2 cm
Au verso, annoté : Psyché –
réservé
Psyché
Femme allongée sur le flanc
gauche, le vêtement relevé
jusqu’à la taille
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
19,9 x 30,9 cm
Au verso, annoté : Psyché –
réservé
La Vieille racontant l’histoire
de Psyché
Femme drapée assise, les
jambes repliées contre elle
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
30,8 x 19,7 cm
Au verso, annoté : La vieille
racontant l’histoire de Psyché –
réservé
Psyché
Femme assise de face, le
vêtement relevé sur les jambes
écartées
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
Au verso, annoté : Psyché –
réservé
Tristesse ou Égarement de
Psyché
Femme drapée assise vers la
gauche, en appui sur une main,
une jambe allongée
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
20 x 31 cm
Annoté au crayon graphite, en
bas à droite : tristesse
Au verso, annoté : Égarement
de Psyché – réservé
Douleur de Psyché
Femme drapée, debout, de face,
jambes croisées, mains au
ventre
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31 x 20,1 cm
Au verso, annoté : Douleur de
Psyché – réservé
Psychée
Femme drapée, couchée sur le
flanc gauche
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 20,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Psychée
Douleur de Psyché
Femme drapée assise, un genou
serré contre elle
Avant 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31 x 20,5 cm
Au verso, annoté : Douleur de
Psyché
Petite Psyché
Femme drapée assise sur les
talons, les mains aux hanches
Avant 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31 x 20,6 cm
Au verso, annoté : Petite Psyché
Psyché – le palais s’écroule
Femme sur le dos, jambes
relevées, bras tendus au-dessus
du visage
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20 x 31 cm
Au verso, annoté : Psyché – le
palais s’écroule
Psyché
Femme nue assise ramenant ses
jambes repliées contre elle
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle sur papier
vélin
32,7 x 24,9 cm
Psyché
En diagonale, femme drapée
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
32,5 x 25,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : Psyché
Psyché
Femme à demi-allongée sur le
flanc
Avant 1908
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
32,6 x 25,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : Psyché – bas
18
Amour et Psyché sortant d’un
lotus
Femmes enlacées
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
32,5 x 25 cm
Au verso, annoté : Amour et
Psyché sortant d’un lotus
Psyché transportée au ciel
Femme nue, sur le dos et de
face, maintenant ses jambes
haut levées
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
contrecollé sur un autre papier
32,4 x 25,2 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
Psyché transporté au ciel figure
d’homme en dessous. Rodin
Psyché
Femme allongée sur le côté, le
vêtement relevé jusqu’à la taille
Avant 1908
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,2 x 32,5 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Rodin
Les figures de l’indécence
Femme nue accroupie, bras et
jambes tendus
Anciennement dénommé :
Femme nue, sur le dos, de face,
bras et jambes levés et écartés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
20 x 30,5 cm
Femme nue allongée, une main
passée sous une jambe relevée
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin transparent
21,5 x 31 cm
Femme nue allongée, vue par la
croupe
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20,3 x 31,1 cm
La Pieuvre
Femme nue de face, et sur le
dos, jambes écartées et bras
repliés sous la nuque
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,6 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : la pieuvre, et en
haut et à l’envers : bas
Sexe de femme
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,2 x 19,9 cm
179/ Psyché
Femme nue allongée relevant
ses vêtements jusqu’au visage
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,9 x 20,1 cm
Au verso, annoté : Psyché
Femme nue sur le dos et de face,
maintenant ses jambes
soulevées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,2 x 20 cm
Femme nue allongée maintenant
une cuisse serrée contre la
poitrine
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20,1 x 31 cm
Femme nue agenouillée, de dos,
le vêtement relevé jusqu’à la
taille
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
32,6 x 25,2 cm
Femme nue aux jambes écartées
Anciennement dénommé :
Femme nue sur le dos, aux
jambes levées
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,3 x 25,3 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite : bas A.
R.
Messaline
Femme nue allongée, aux
jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20,1 x 31,1 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
Annoté au crayon, en haut à
gauche : Messaline
Couple allongé et enlacé, dit
lutte amoureuse
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
20,1 x 31,2 cm
Femme nue sur le ventre,
coudes et genoux au sol, de trois
quarts vers la droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,2 x 20 cm
Femme sur le dos, de face aux
jambes soulevées et écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31 x 25 cm
Femme nue debout, une main
entre les cuisses
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,9 x 20 cm
Démeter la profonde
Femme nue sur le dos et de face,
cuisses levées et écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
32,5 x 25,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : démeter / la
profonde / la souteraine
19
Coquille
Femme nue, une jambe près du
visage
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
21 x 31,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : coquille
Main sur un sexe
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
transparent
31 x 19,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : bas
Femme nue sur le dos, de face,
les mains au sexe et les jambes
soulevées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20 x 31,1 cm
Courtisane
Femme sur le dos aux vêtements
retroussés sur des jambes
écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,5 x 25,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : courtisane
Femme nue sur le dos, de face,
une main retenant un pied et
l’autre sur le sexe
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,1 x 32,4 cm
Mains sur un sexe
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
25,2 x 32,8 cm
Avant la création
Femme nue sur le dos, de face et
les jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
25 x 32,5 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : avant la
création
Bacchante
Femme nue assise de profil vers
la droite
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
filigrané
44,9 x 31,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut : manque ; en bas à
gauche : bas – bacchante ; à
droite : bas
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Les danseuses cambodgiennes
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
32,4 x 24,8 cm
Danseuse cambodgienne assise,
au bras droit levé
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31,3 x 19,8 cm
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
30 x 20 cm
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
32 x 24,3 cm
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
transparent
30 x 19,9 cm
Signé en bas au centre : Aug.
Rodin
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
34,8 x 26,7 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31,6 x 24,5 cm
Annoté au crayon au graphite au
centre : vert
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
29,8 x 19,9 cm
Étude de main de danseuse
cambodgienne
1906
Crayon au graphite (trait), encre
noire (plume), aquarelle et
gouache sur papier vélin
31 x 20 cm
Danseuse cambodgienne de
profil vers la droite
1906
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
29,7 x 19,9 cm
Cambodgienne pour servir de
gloire
Danseuse cambodgienne de
profil vers la gauche
1906
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin transparent
29,9 x 20,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Cambodgienne
pour / servir de gloire
20
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait), encre
noire (plume), aquarelle et
gouache sur papier vélin
30,5 x 20,4 cm
Cambodgienne pour servir de
gloire
Danseuse cambodgienne de face
tenant une victoire
1906-1907 ?
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31 x 19,5 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Cambodgienne
pour / servir de gloire
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait), encre
brune (plume), aquarelle et
gouache sur papier vélin
31,2 x 19,7 cm
Danseuse cambodgienne de
trois quarts vers la gauche
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31,1 x 20,6 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Cambodgienne pour servir de
gloire
Danseuse cambodgienne
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31,2 x 19,5 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite :
Cambodgienne pour / servir de
gloire. / Aug. Rodin
Danseuse cambodgienne
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
Cambodgienne pour servir de
gloire
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
30 x 19,8 cm
Annoté au crayon, en bas à
droite : Cambodgienne pour
servir / de gloire
Portrait du roi Sisowath
1906
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
35,5 x 26,7 cm
Les portraits
Portrait du roi Sisowath
1906
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
35,4 x 26,9 cm
Portrait de Séverine (18551929)
1894
Fusain (trait et estompe) sur
papier vergé
31,6 x 23,6 cm
Portrait d’Hanako
Entre 1906 et 1907
Crayon au graphite (trait),
fusain (trait), aquarelle et
gouache sur papier vélin
32,3 x 24,5 cm
Portrait de Séverine (18551929)
1894
Fusain (trait et estompe), crayon
au graphite (trait) et encre noire
(lavis) sur papier vélin filigrané
32 x 24,7 cm
Signé et dédicacé au fusain, en
bas à droite : A. Rodin son amie
Séverine
Portrait de Cambodgien, de
trois quarts vers la gauche
1906
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32 x 24,1 cm
Portrait de femme d’après la
duchesse de Choiseul ? († 1919)
Entre 1907 et 1912 ?
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
17,7 x 19,9 cm
Femme en buste qui ronfle
Après 1896
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,7 x 19,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : ronfle
Portrait de la comtesse Nourye
Rohozinska, née Blosset de
Châteauneuf
1906 ou 1907 ?
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin filigrané
32,5 x 25,1 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Trois têtes de femme (Nathalie
de Goloubeff ?)
Anciennement dénommé : Trois
têtes de danseuses
cambodgiennes
Vers 1906
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
35 x 25,2 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Portrait de Séverine
1894
Fusain (trait et estompe) sur
papier vélin
32 x 24,7 cm
Signé au fusain sur la droite : A. R.
Estomper
Femme nue en équilibre sur la
jambe gauche
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,2 x 23,7 cm
21
Femme nue de face, une jambe
levée
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,4 x 23,7 cm
Au verso, dessin au crayon de
femme debout, annoté à
l’envers : Architecture
Femme nue de dos, faisant le
grand écart
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
22,9 x 36,2 cm
Torse de femme nue, de profil à
droite, les bras dressés audessus de la tête
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,2 x 23,8 cm
Femme nue assise de profil,
recourbée sur elle-même, la tête
contre le mollet d’après la
danseuse Alda Moreno ?
1909-1912
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
filigrané
23,5 x 38,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut, à gauche et à l’envers :
bas
Comme l’Égypte
Femme nue couchée, repliée sur
elle-même
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
transparent
20 x 30,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : dessin à faire /
dans la pierre / comme l’Égypte,
et en haut à gauche : bas
Femme nue, le visage caché par
le triangle
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20,9 x 31,9 cm
Femme nue étendue, les jambes
repliées vers le haut du corps
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
23,4 x 38,2 cm
Annoté au crayon au graphite
sur la droite : St. Paul, et en haut
à gauche : beau
Femme nue assise en torsion
vers la gauche
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,9 x 23,5 cm
Elle se dresse
Femme nue assise vers la
gauche, jambes repliées, bras
tendus au sol
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
transparent
20,2 x 30,6 cm
Au verso, annoté au crayon au
graphite : elle se dresse, et à
l’envers : le sphyx – le sphing –
Femme nue de profil, les mains
aux fesses
Après 1909
Crayon au graphite (trait) et
fusain (trait et estompe) sur
papier vergé filigrané
38,3 x 24,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : mille paliers
coins brisés / ou qui / tiennent
en l’air / en équilibre / sans
bases
Femme nue faisant le grand
écart
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
filigrané
38,3 x 24 cm
Au verso, au crayon au graphite
et à l’estompe : Femme nue
faisant le grand écart
Torse de femme nue allongée,
une main sur la poitrine
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
transparent
24,2 x 32 cm
Femme nue de dos passant une
jambe par-dessus l’épaule
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,2 x 23,3 cm
Femme nue maintenant une
jambe haut levée du bras droit
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
30,9 x 19,7 cm
Torse de femme nue et allongée
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
20,2 x 31,1 cm
Salambô
Femme nue sur le dos, bras et
jambes repliées
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
transparent
20,4 x 31 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : Salambo, et à
droite : St Antoine
Femme nue de dos, accroupie
vers la droite
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
47,2 x 38,2 cm
22
Femme allongée aux vêtements
entrouverts
1909-1910
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
31,7 x 21,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : à Monsieur /
André Hallays / mon ami et /
l’ami des Monuments / de
France. Aug Rodin / 1910
Acquis par le musée en 1934 de
Madame Hallays
Femme nue penchée sur une
jambe repliée et l’autre tendue
vers l’arrière
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vélin
22,8 x 35,2 cm
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas : bas – Rodin
D. 7181
Acquis par le musée en février
1960 à la succession Judith
Cladel
Femme nue debout, tournée vers
la droite, les bras derrière la
tête
1909-1914
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur une double feuille
pliée de papier vélin
44 x 58,5 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : Assunta
Petricca via foltaca 29 ; en bas
à droite, signé et dédicacé : A
mon ami J. Marshall / Auguste
Rodin ; en bas à gauche :
Ristorante Latour / Xmas 1914
Au verso, au crayon au
graphite : Femme de profil dans
un mouvement de danse
Acquis par le musée en mars
1989 de Monsieur Csaba
Morocz
Formes et couleurs
Le Soir
Femme nue agenouillée et de
dos
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle, gouache et rehauts de
crayon sur papier vélin
50,1 x 32,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à droite : le soir
Femme allongée, un bras replié
vers le visage
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin découpé
32,3 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
sur le côté droit : bas
Femme nue dans l’eau et de dos
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
32 x 24,6 cm
Femme nue allongée et de profil
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
rouge (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
24,6 x 32 cm
Femme nue aux jambes écartées
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
32,6 x 25 cm
Femme nue allongée vue de dos
et en perspective
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre rouge (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
24,8 x 32,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut et à l’envers : bas vole
Femme à demi nue, allongée,
les bras au-dessus du visage
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
33 x 25 cm
Départ de l’amour
Homme nu de profil, une jambe
haut levée
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
brune (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
32,5 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite, à
droite et au centre : départ de /
l’amour, et en bas : Théâtre /
japonais
Femme nue allongée en
diagonale
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,6 x 25,2 cm
Naissance de Vénus
Femme nue, une main entre les
cuisses
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
brune (plume et lavis) et
aquarelle sur papier vélin
32,7 x 25 cm
Au verso, annoté au crayon au
graphite, en bas à droite :
naissance de Vénus
Femme nue allongée
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
25,1 x 32,6 cm
Laocoon
Femme nue assise de profil, en
torsion vers la gauche
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
brune (lavis), aquarelle et
gouache sur papier vélin
49,1 x 31 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Laocoon
Femme drapée, mains aux
épaules, vue en diagonale
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
32,5 x 25,4 cm
23
La Folle
Femme allongée
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre rouge (lavis) et
aquarelle sur papier vélin
25,3 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : La folle
Lune
Femme nue sur le dos, les
jambes relevées et écartées
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,8 x 25,1 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Lune
Vulcain
Homme nu agenouillé et
renversé en arrière
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
32,5 x 24,8 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche : Vulcain, à
droite : le soleil couchant –, et
en haut inversé : Icare – bas
Résurrection
Deux femmes nues, l’une
allongée sur le ventre et dressée
sur les mains ; l’autre
agenouillée et renversée en
arrière
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
49,5 x 31,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : résurrection
Andromède
Femme nue adossée à un rocher
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
brune (lavis), aquarelle et
rehauts de crayon sur papier
vélin
50 x 32,4 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Ariane /
Andromède, et en haut à droite :
boucher cela
Salambô
Femme nue, les mains derrière
la nuque
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
rouge (lavis), aquarelle et
rehauts de crayon sur papier
vélin
50,2 x 32,6 cm
Annoté au crayon graphite, en
bas à droite : Salambô
Femme nue de profil, une jambe
levée
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,2 x 24,8 cm
Ariane
Femme nue allongée, de profil
vers la gauche
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
50,2 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : lit-rose /
ariane / jardin des supplices
Architecture-sculpture
Femme nue, une jambe levée
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
32,5 x 49,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : archit / sculp
Femme nue debout, les mains
aux hanches
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et gouache
sur papier vélin
49,1 x 31,7 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : A. Rodin
Femme nue maintenant une
jambe dressée au-dessus d’elle
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
23,4 x 36,2 cm
Femme nue sur le dos, de face et
les jambes écartées
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), fusain (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,7 x 25 cm
Satyre
Femme nue aux jambes pliées,
un bras tendu à la verticale
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle, gouache et rehauts de
crayon sur papier vélin
32,6 x 24,7 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : satyre et sur le
bord droit : à faire – bas /
Bourdelle
Le Chaos
Femme nue allongée
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
filigrané
32,5 x 49,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : le cahos, sur le
côté droit : belle teinte, en bas à
gauche : nébuleuse
Le Présage
Femme nue debout, la tête
appuyée sur un bras
Vers 1898-1900
Crayon au graphite (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
50,2 x 32,4 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : le présage, et
en haut : Cheramy
Niobé
Femme nue aux cheveux
dénoués
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis), aquarelle et
rehauts de crayon sur papier
vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut vers la droite : fils
Niobé / verte
24
Cléopâtre
Femme nue debout, les mains
sur les seins
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
49,3 x 32 cm
Rocher sous-marin
Femme nue assise de face
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
48,5 x 32 cm
Annoté au crayon au graphite,
en haut à gauche : rocher / sousmarin
Annoté et signé au crayon au
graphite, en bas à droite : soleil
se couche / paysage / route /
Aug. Rodin
Jardin des supplices
Femme nue sur le dos, une main
passée sous une cuisse écartée
Vers 1898-1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,8 x 50 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas : Jardin des supplices
Couple enlacé debout, de profil
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle, gouache et
rehauts de crayon sur papier
vélin
49,8 x 33 cm
Femme nue debout, une main à
la chevelure
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
32,8 x 24,8 cm
Chimère ou Monade
Femme nue de face, les jambes
écartées
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,7 x 25,2 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Chimère /
Monade / avant la création
Femme nue de profil et penchée
en avant
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle, gouache et rehauts de
crayon sur papier vélin
33 x 24,9 cm
Homme nu renversé
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre
rouge (lavis), aquarelle et
rehauts de crayon sur papier
vélin
32,3 x 24,8 cm
Femme nue debout, une jambe
levée devant l’autre
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
encres rouge et noire (lavis),
aquarelle et rehauts de crayon
sur papier vélin
32,5 x 25 cm
Femme nue assise de trois
quarts sur un bras
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle, gouache et rehauts de
crayon sur papier vélin
25 x 32,5 cm
Femme nue debout
Après 1900
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et rehauts de crayon
sur papier vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : Rocher ?
Femme nue assise, une jambe
levée jusqu’au visage
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle et rehauts
de crayon sur papier vélin
et aquarelle sur papier filigrané
32,9 x 25,1 cm
Apothéose
Femme nue étendue, bras et
jambes repliés et écartés
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle, gouache et
rehauts de crayon sur papier
vélin
32,6 x 25 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : ganimède ( ?) /
Apothéose
Femme nue de profil, une jambe
soulevée, et dans un mouvement
de torsion
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre noire (lavis),
aquarelle et rehauts de crayon
sur papier vélin
32,5 x 24,7 cm
Femme nue assise de profil,
jambes allongées et main au
front
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,3 x 33 cm
Japonaise
Femme drapée, les mains près
du cou
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,7 x 25,3 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à gauche : A. Rodin, et
annoté en bas à droite :
Japonaise
Femme nue allongée,
maintenant les jambes pliées et
dressées
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 25 cm
Femme nue allongée de face et
jambes ouvertes
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), fusain (trait et
estompe) et aquarelle sur papier
vélin
32,7 x 25 cm
Table porphyre
Femme nue allongée, de face,
aux jambes repliées et écartées
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
32,4 x 24,9 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à droite : table-porphyre
25
Femme nue debout une main
sous un sein
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), encre rouge (lavis),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
48 x 31,3 cm
Signé au crayon au graphite, en
bas à droite : Aug. Rodin
Le Monde ou Triangle
Femme nue de profil vers la
gauche et penchée en avant
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
25,2 x 32,3 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas vers la droite : le monde /
triangle
Femme nue de face et penchée
en avant
Après 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
50,3 x 32,6 cm
Annoté au crayon au graphite,
en bas à gauche et à l’envers :
haut
Femme nue à mi-corps
Après 1900
Crayon au graphite (trait et
estompe), aquarelle, gouache et
rehauts de crayon sur papier
vélin
32,5 x 24,7 cm
26
offre éducative
Et culturelle
Visiteurs individuels
Adultes
visites conférences tous les dimanches à 15h et une
visite exceptionnelle en présence du commissaire de
l’exposition le mercredi 18 janvier, de 13h à 14h.
Familles
visites les mercredis à 15h, 4 janvier, 11 janvier, 18
janvier, 25 janvier, 1er février, 8 février, 15 février, 22
février, 29 février.
Enfants durant les vacances scolaires
visites à 10h et à 14h, 21 février, 23 février, 24
février, 28 février.
Visites réservées pour les enseignants
Les journées d’étude les 8 et 9 mars 2012
En lien avec l’exposition temporaire et la présence de
Paul-Armand Gette, le musée propose une journée et
demie d’étude. Programme et informations à venir
sur www.musee-rodin.fr
Direction et coordination
Hélène Pinet, chef du service de la recherche, de la
documentation, de la bibliothèque et des archives et
Annie-Claude Demagny, chargée des colloques
Co-organisation
Nadine Lehni, conservateur en chef du patrimoine,
chargée des dessins et peintures au musée Rodin
À l’auditorium
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Réservation recommandée
Les enseignants accueillis au musée s’informent sur
la conception de l’exposition et approfondissent leurs
connaissances sur les œuvres. En collaboration avec
eux, des axes de réflexion sont proposés pour un
travail préparatoire à une visite avec leur classe.
Niveau Primaire
mercredi 7 décembre 2011 de 14h à 16h
Niveau Secondaire
mercredi 14 décembre 2011 de 14h à 16h
Visites avec les classes
Écoles à partir du CP, collèges, lycées.
Un dossier pédagogique est téléchargeable sur le site
du musée Rodin à la rubrique « Professionnels » à
partir de l’ouverture de l’exposition
Visite autonome
les enseignants conduisent seuls la visite
Visite conférence
un conférencier conduit une visite interactive avec les
élèves (tarif 50 €)
Visite préparée à deux voix
la visite est préparée conjointement et accompagnée
par les chargés d’activité du musée Rodin.
Renseignement au 01 44 18 61 49.
Inscription
Pour toutes ces activités, inscription par téléphone
uniquement du lundi au vendredi de 10h à 16h
au 01 44 18 61 24.
Audioguide
en français et en anglais
Petit journal de l’exposition
(versions française et anglaise) offert
27
éditions
Catalogue de l’exposition
Sommaire du catalogue Rodin. 300 dessins
Introduction de Dominique Viéville
Héritage critique et nouvelles perspectives par Nadine
Lehni
L’Invention du dessin de Rodin par Claudine Grammont
Le lieu géométique (Du dessin et du langage) par Claudine
Mitchell
La modernité de Rodin : les dessins tardifs et leur accueil
aux États-Unis par John Zarobell
L’exposition des dessins de Rodin : ce que nous apprend la
photographie par Maéva Abillard
Catalogue des œuvres
15 sections avec textes introductifs
Chronologie et bibliographie
280 p., 22 x 28 cm, 350 ill. coul., 39 €
Éditions Nicolas Chaudun / Éditions du musée Rodin
Présentation
« C’est bien simple, mes dessins sont la clef de mon
œuvre », confiait Rodin à l’écrivain René Benjamin, en
1910.
Ultime manifestation de son génie, les dessins postérieurs à
1896 que rassemble l’exposition présentée au musée Rodin
à partir du mois de novembre permettent de saisir
l’extraordinaire tension introduite par l’artiste entre le
naturalisme d’un dessin, captant un geste, un mouvement
dans toute son immédiateté et sa justesse, et l’indépendance
grandissante du trait et de la couleur.
Avec plus de 300 dessins reproduits en couleur, la plupart
inédits, cet ouvrage éclaire la liberté et l’époustouflante
inventivité du maître, ainsi posé en précurseur des grandes
révolutions du XXe siècle.
Auteurs
Maeva Abillard est attaché de conservation au musée
Rodin, chargée des dessins et des photographies. Elle a été
responsable du château-musée de Nemours de 2006 à 2009.
En 2010, elle a contribué au catalogue Rétrospective Rodin.
La main de dieu (Séoul) et en 2011 à Rodin. Le plaisir
infini du dessin (musée du Cateau-Cambrésis).
Claudine Grammont, docteur en Histoire de l’art à
l’Université de Paris IV, a enseigné à l’Université
d’Amiens et collaboré à de nombreux catalogues
d’expositions sur Matisse et son entourage, ainsi qu'au
catalogue raisonné des Matisse de la Barnes Foundation à
paraître à Yale University Press. Elle a co-dirigé en 2004
Marquet, vues de Paris et de l’Île-de-France, aux éditions
Paris Musées et en 2002 le catalogue Le dessin fauve,
1900-1908 (exposition au musée Cantini) paru aux Éditions
de la Réunion des musées nationaux. Elle a co-signé, entre
autres, un ABCdaire du fauvisme chez Flammarion (1999)
et prépare actuellement un Dictionnaire Matisse aux
Éditions Laffont.
et Gravures puis conservateur du musée d’Art moderne et
contemporain de Strasbourg avant de rejoindre
l’Inspection générale des musées. Au fil de ce parcours,
elle a participé, en tant que commissaire d’exposition, à
l’organisation d’un nombre important d’événements
touchant à l’art des XIXe et XXe siècles. Elle a, en
particulier, été le commissaire de l’exposition « MatisseRodin », en 2009, et est l’auteur de plusieurs essais sur le
dessin de Rodin.
Claudine Mitchell est Professeur nommée Honorary
Fellow à l’Université de Leeds, Royaume-Uni.
Spécialiste de la relation entre les arts visuels, le langage
et l’Histoire, ses travaux portent notamment sur la
position des femmes : Camille Claudel (Art History, 1989
et Musée Rodin, 2008), On the Brink? (LUP, 1992),
Madeleine Pelletier (Feminist Review, 1989), les Femmes
Sculpteurs et la Grande Guerre (Ashgate, 2000), Jane
Poupelet (Art History, 2002 et Gallimard, 2005). Ses
publications sur l’art et la politique comprennent des
études sur Antoine Bourdelle (Oxford Art Journal, 1990),
les représentations de la Révolution française en
Angleterre (Routledge, 1993) et J. L. Gérôme (Getty
Publication, 2010). Elle a collaboré au catalogue de
l’exposition Rodin: les figures d’Éros (Musée Rodin,
2006). Elle remet en question les idées reçues sur Rodin
avec son étude « Metaphor and Metamorphosis : Rodin in
the circle of Mallarmé » (Stanford University Press,
2005) et son livre Rodin: The Zola of Sculpture (Ashgate,
2004).
Dominique Viéville est conservateur général du
patrimoine et directeur du musée Rodin. Il est spécialiste
de l’art monumental et de la sculpture de la seconde
moitié du XIXe et du XXe siècle ainsi que de l’histoire de
l’art contemporain depuis 1945. Auteur d’articles, de
catalogues et de publications qui portent essentiellement
sur Auguste Rodin, Puvis de Chavannes, la sculpture
française de la fin du XIXe siècle, il s’est en particulier
intéressé, à travers ses travaux et son activité
professionnelle, à l’histoire des musées en liaison avec
leur architecture et leur décor. Il a assuré le commissariat
de nombreuses expositions d’art contemporain
consacrées à Jean Dubuffet, Christian Boltanski, Joseph
Beuys… En 2011, il est co-commissaire de l’exposition
« L’Invention de l’œuvre. Rodin et les ambassadeurs ».
John Zarobell est docteur en Histoire de l’art de
l’université de Californie à Berkeley et conservateur de
peinture et sculpture au musée d’Art moderne de San
Francisco. Il a été conservateur en peinture et sculpture
européennes au musée des Beaux-Arts ainsi qu’au musée
Rodin de Philadelphie. Contribuant régulièrement à des
catalogues d’exposition, il a publié de nombreux articles
dans les revues Art History, Nineteenth-Century Art
Worldwide ou encore Berkeley Review of LatinAmericain Study. Son dernier livre, Empire of Landscape,
Space and Ideology in French Colonial Algeria, est paru
en 2010 chez Pennsylvania State University Press.
Nadine Lehni est conservateur en chef du patrimoine au
musée Rodin, chargée des dessins et des peintures. Elle a
été, de 1973 à 1996, conservateur du cabinet des Dessins
28
La boutique du musée Rodin
Reproductions de dessins
Un coffret luxe contenant une reproduction d'un
dessin inédit et le catalogue de l'exposition « La saisie
du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917 » sera édité
en série limitée de 100 exemplaires numérotés.
Le musée éditera la huitième série de trois
reproductions de dessins en édition limitée à 200
exemplaires, imprimées sur papier Arches 250 gr.,
30 x 40 cm. Chaque planche est numérotée au dos et
tamponnée à sec. L’ensemble est présenté dans une
enveloppe rouge.
Seront également proposés un large choix de
reproductions de dessins sur papier Arches, des
nouveaux cahiers, de nouvelles cartes postales et un
coffret original de 12 cartes format 14x20 cm
reproduisant une sélection de dessins de l'exposition.
Livres
En lien avec l'exposition, la librairie-boutique
propose une sélection de classiques, d'essais ainsi que
des livres d'art sur le thème du dessin, de l'érotisme et
du nu. Le corps, la beauté et l'identité se confrontent
également dans des catalogues d'artistes
contemporains.
Produits dérivés
Des objets et des accessoires créés pour l’occasion
seront également en vente ainsi qu’une nouvelle
gamme de pièces en porcelaine sur le thème de l'art
de la table. En partenariat avec la manufacture
italienne Richard Ginori, une assiette de collection
carrée, en édition limitée avec un dessin sérigraphié
sera spécialement éditée. Cette pièce unique sera
vendue en exclusivité à la boutique du musée Rodin.
29
En liaison avec l’exposition La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917 qui se
déroulera au musée Rodin du 18 novembre 2011 au 1er avril 2012, une sélection d’une
trentaine de dessins de Paul-Armand Gette sera présentée au premier étage de l’hôtel
Biron.
Depuis 1970, Paul-Armand Gette construit une œuvre singulière, nourrie d’une obsession
constante pour deux thèmes : celui du paysage et de l’idée de nature, et celui de l’étude
du modèle. Leur articulation se fait autour du corps féminin et de ses possibles
métamorphoses, trouvant son incarnation parfaite dans la figure de la nymphe, cette
femme-nature que l’artiste emprunte très librement à la mythologie grecque et romaine.
Paul-Armand Gette a ainsi bâti au fil des années un univers hédoniste et paganiste peuplé
de ses déesses favorites : Artémis, Aphrodite et leurs nymphes.
« Enfin Nymphe ou déesse d’un rang supérieur, les deux me conviennent très bien et me
procurent des sujets d’une grande variété, qu’ils soient d’ordre plastique ou du côté de la
réflexion, d’autant que je suis amoureux de tous les sens que peut prendre le mot
nymphe. Des divinités qui hantent les lieux les plus plaisants aux petites lèvres du sexe
féminin en passant par l’état intermédiaire entre la larve et l’imago, puis la belle fleur
habitante des eaux dormantes chère (…) à Claude Monet, je vais pouvoir les associer, et
même glisser de l’une à l’autre, en somme pratiquer l’art du débordement ».
Chantilly noire, motif à répéter
Encre de chine sur papier
Collection Paul-Armand Gette
Projet : étude et conséquences de la
mécanique des fluides
Craie noire et peinture acrylique sur
toile
Collection Paul-Armand Gette
C’est cette relation au modèle et au corps féminins - préoccupation également partagée
par Rodin - à travers les figures mythologiques d'Artémis et ses nymphes, qui sera le fil
conducteur de cette exposition.
Commissaire général de l’exposition : Dominique Viéville, Conservateur général
du patrimoine, directeur du musée Rodin
Commissaires de l’exposition : Noëlle Chabert, Conservateur en chef du patrimoine,
responsable du service du développement
Amélie Lavin, Conservateur du patrimoine, en charge de la coordination des expositions
et de l’art contemporain.
Production et coordination des expositions : service du développement
Petit journal en français et en anglais
Dessin à la confiture pour une nymphe
Confiture sur papier
Collection Paul-Armand Gette
Contact Presse
Claudine Colin Communication
Ingrid Cadoret
[email protected]
Eva Astaburuaga Dalla Venezia
[email protected]
Tél : 01 42 72 60 01
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
M° Varenne
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h45
30
Programmation et billetterie
www.musee-rodin.fr
En 2011, le musée Rodin invite Jean-Christophe Bailly. Cette résidence s’articule autour d’une
série de projets dont l’écriture d’un chapitre du livre Dépaysement, voyages en France paru aux
éditions du Seuil en avril 2011.
À l’occasion de l’exposition La saisie du modèle. Rodin 300 dessins 1890-1917, Jean-Christophe
Bailly tiendra une conférence à l’auditorium du musée le 19 novembre sur le thème de « l’atelier
exégétique ». Ce dernier repose sur la conviction que l’interprétation des œuvres n’est jamais
close et que son caractère collectif et non hiérarchisé – toutes les approches ayant une légitimité –
est un enrichissement.
Enfin, comme une signature de son passage au musée, Jean-Christophe Bailly proposera une
« vitrine » intitulée Un tout petit rapt, composée d’objets pris dans les collections de Rodin et
dans les réserves du musée, autour d’une réflexion sur le format, la dimension et l’espace, la
capacité de l’œuvre à fabriquer de l’espace. Située à l’étage de l’hôtel Biron, dans la salle des
Bourgeois de Calais, la vitrine sera visible simultanément à l’exposition La saisie du modèle.
Rodin 300 dessins 1890-1917.
Jean-Christophe Bailly est né à Paris le 3 mai 1949. Écrivain, poète et dramaturge, il est l’auteur
d’une vingtaine de livres. On lui doit des textes consacrés, entre autres, à Jacques Monory, Marcel
Duchamp, Kowalski, Gilles Aillaud, Kurt Schwitters, Dorothea Tanning et aux portraits du
Fayoum, ainsi qu’un livre d'initiation à la peinture, L’atelier infini (2007 Hazan). Il est l’auteur
d’une importante anthologie, La Légende dispersée, anthologie du romantisme allemand (rééd.
Bourgois, 2000). Docteur en philosophie, il enseigne à l’École nationale supérieure de la nature et
du paysage de Blois, dont il dirige la publication Les Cahiers de l’École de Blois depuis 2003. De
plus, il donne également des séminaires réguliers à l’École Nationale Supérieure de la
Photographie d’Arles.
Il a fondé et dirigé les revues Fin de siècle (4 numéros, 1974-1976) et Aléa (9 numéros, 19811989). Il a également dirigé les collections « Détroits » chez Christian Bourgois (avec Michel
Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe) et aux Éditions Hazan la collection 35/37, qui publie de
grands titres de l'histoire de l'art. Parmi ses livres de poésie, on citera, L’Oiseau Nyiro, La
Dogana, 1991 ; Basse continue, Seuil, 2000. Il est également l’auteur d’essais sur la littérature,
l’art et la photographie, notamment, Le 20 janvier, Bourgois, 1980 ; La Fin de l’hymne, Bourgois,
1991 ; Rimbaud parti, avec Jacqueline Salmon, Marval, 2006 ; Le Versant animal, Bayard, 2007 ;
L’atelier infini. 30000 ans de peinture, Hazan, 2007 ; L’Instant et son ombre, Paris, Seuil, 2008.
Conférence à l’Auditorium
Samedi 19 novembre 2011, de 10h30 à 12h.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation recommandée au 01 44 18 61 24, de 10h à 16h, du lundi au vendredi
Contact Presse
Claudine Colin Communication
Ingrid Cadoret
[email protected]
Eva Astaburuaga Dalla Venezia
[email protected]
Tél : 01 42 72 60 01
Musée Rodin
79, rue de Varenne
75007 Paris
M° Varenne
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h45
Programmation et billetterie
www.musee-rodin.fr
31
Le musée
rodin
Un musée prestigieux
Musée monographique, le musée Rodin réunit la plus
importante collection d’œuvres du sculpteur sur deux
sites à Paris à l’hôtel Biron, et à Meudon, site de
l’ancien atelier, des réserves et de son ancien lieu de
vie. Créé en 1916, grâce à la donation par Auguste
Rodin de ses œuvres et de ses collections à l’Etat
français, il a été ouvert en 1919. La renommée
internationale de l’artiste, auteur de sculptures
universellement connues contribue à la notoriété des
lieux.
Un cadre exceptionnel
L’hôtel Biron constitue un joyau de l’architecture
rocaille parisienne avec son parc de presque trois
hectares, qui en renforce l’attrait et explique le taux
très élevé de fréquentation du musée : au total plus de
700 000 visiteurs sont accueillis chaque année.
D’importants travaux d’entretien et de rénovation de
la muséographie sont prévus à partir de janvier 2012.
Un musée national qui s’auto-finance
Sous tutelle du ministère de la Culture, le musée
Rodin est ainsi le seul établissement public à
s’autofinancer. Détenteur du droit moral, voué à la
sauvegarde, l’étude, la mise en valeur et la diffusion
de l’œuvre et de ses collections, le musée assume
parallèlement ses missions de service public à l’égal
des autres musées : gratuité pour tous les moins de 18
ans et les jeunes de la communauté européenne
jusqu’à 25 ans, gratuité pour les enseignants de
l’éducation nationale et pour tous chaque 1er
dimanche du mois.
Une offre culturelle renouvelée
Le musée affirme aujourd’hui son ambition dans ce
domaine. En complément de la présentation des
collections permanentes, le musée programme deux
grandes expositions temporaires par an ayant pour
thèmes l’œuvre de Rodin, des aspects méconnus de sa
collection (dessins, photos, antiques, …) ou des
rapprochements avec de grandes figures de la pensée,
de l’art et principalement de la sculpture, de l’époque
de Rodin à nos jours.
collections léguées, permettre une meilleure
compréhension de la sculpture, et travailler ainsi à
l’élargissement de la vision que le public peut avoir
de l’artiste font partie de l’ambition du musée pour
les années à venir. Une médiation et des activités de
qualité accompagnent chaque exposition : journées
d’étude, petit journal en français et en anglais, carnet
de jeu pour les enfants, audio-guides, modules
sonores téléchargeables, visites-conférence...
Un contexte privilégié pour l’art contemporain
Le musée Rodin est enfin un lieu d’excellence pour la
présentation de la sculpture dans toutes ses
dimensions, y compris la vidéo, comme l’ont montré
les présentations de vidéo-performances Le Corps
comme sculpture 1 et 2. Des artistes sont depuis 2005
régulièrement invités à investir différents espaces du
musée : la cour d’honneur, le parc ou l’hôtel Biron,
en relation aux collections ou à la thématique des
expositions temporaires. On compte notamment,
parmi les derniers invités du musée Rodin, l’artiste
Gillian Wearing, Wim Delvoye ainsi que Urs Fischer.
2012, les travaux de l’Hôtel Biron
Fin 2005, l’architecte Pierre Louis Faloci terminait la
restauration du bâtiment de la chapelle permettant la
réouverture d’une salle d’exposition temporaire, d’un
auditorium, d’une boutique et d’un hall d’accueil
ouvert sur la rue, ainsi que des bureaux. Le musée
Rodin poursuit son plan de restauration du patrimoine
en réhabilitant son édifice principal, l’hôtel Biron,
ainsi que son parc. La restauration de cet ensemble
classé s’échelonnera sur deux ans, de 2012 à 2014. Il
prévoit la rénovation des salles d’exposition, les
mises aux normes d’accessibilité et de sécurité de
l’ensemble de l’édifice, l’ouverture de nouveaux
espaces de visite, le renouvellement complet du
parcours muséographique et la préservation du
patrimoine architectural, minéral et végétal.
Trois priorités
Trois axes de recherche méritent ici d’être soulignés :
la place de Rodin dans l’histoire de la sculpture du
XIXe siècle, son rôle dans le dépassement de
l’académisme et l’instauration de la modernité, enfin
la prise en compte de la diversité des regards portés
sur son œuvre. Témoigner de la richesse des
32
informations
pratiques
Musée Rodin
79 rue de Varenne
75007 Paris
Métro Varenne ou Invalides
Du mardi au dimanche
de 10h à 17h45
Fermé le lundi
A partir du 4 janvier 2012, nocturnes tous les
mercredis jusqu’à 21h (dernier billet 20h15)
Tarifs
_ Plein tarif exposition : 7€
_ Plein tarif musée : 6€
_ Billet jumelé musée + exposition : 10€
_ Billet famille musée + exposition :
2 adultes et au moins un enfant de moins
de 18 ans : 10€
_ Jeunes de 18 à 25 ans et enseignants : expo 5€
_ Gratuit jusqu’à 18 ans
Billetterie
www.muse-rodin.fr
Éditions
Catalogue en coédition avec les Editions
Nicolas Chaudun
280 p., 22 x 28 cm, 350 ill. coul., 39€
Commissariat général
Dominique Viéville,
Conservateur général du patrimoine
Directeur du musée Rodin
Commissariat
Nadine Lehni
Conservateur en chef du patrimoine,
Chargée des dessins et des peintures
En collaboration avec
Maéva Abillard
Attachée de conservation
Mise en œuvre et coordination de l’exposition
Service du développement
Scénographie
Agence Zérosixdix : Jasmin Oezcevi , Franck Vincot
Contact presse
Claudine Colin Communication
Ingrid Cadoret
[email protected]
Eva Astaburuaga Dalla Venezia
[email protected]
T. +33 (0)1 42 72 60 01
33
Visuels DISPONIBLES
pour la presse
Le dessin d’après nature
Femme nue inclinée auprès d'une
femme debout aux cheveux dénoués
1892-1896
Encre noire (plume), crayon au
graphite (trait), gouache et aquarelle
sur papier vergé filigrané
17,8 x 11,3 cm
Femme nue assise, un pied posé de
haut sur un genou ; Femme nue
debout sans tête
1892-1896
Crayon au graphite (trait et estompe)
et aquarelle sur papier vélin
17,3 x 11 cm
Synthétiser
Le dessin instantané
Femme nue à la jambe gauche
écartée
1892-1896
Crayon au graphite (trait), encre
brune (plume), pastel rouge (trait)
et aquarelle (tache) sur papier
vergé filigrané
20,2 x 12,7 cm
Femme nue dans ses voiles
1892-1896
Encres noire et rouge (plume),
gouache et aquarelle sur papier vergé
filigrané
15,8 x 10 cm
Femme nue assise de face, les
mains derrière la tête
Après 1896
Crayon au graphite (trait) sur
papier vélin
31,1 x 19,9 cm
Femme nue étendue sur le côté dite
Sculpture
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait et estompe) et
aquarelle sur papier vélin
32,7 x 24,7 cm
Femme accroupie vue de dos, un
vêtement sur les épaules
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin
32,4 x 24,5 cm
34
Combiner
Découper et assembler
Femme nue aux longs cheveux,
renversée en arrière
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin découpé
27,5 x 21,4 cm
Couple féminin
Après 1896
Assemblage d’un papier vélin
découpé et d’un dessin sur papier
vélin
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle
33,5 x 27,7 cm
Eros : bas-relief
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur papier vélin
50,6 x 32,5 cm
Femme nue penchée sur une femme
agenouillée vue de dos
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et
aquarelle sur deux papiers découpés
34,5 x 15 cm
Thèmes et variations
Les dessins autour de 1900
Bénédiction qui plane
Avant 1900
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin collé en plein sur carton
32,2 x 25,2 cm
Brutal despotisme
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin
32,5 x 24,9 cm
Brume du soir
Femme nue agenouillée de face et les
mains dans le dos
Avant mai 1902, repris à une date
ultérieure
Crayon au graphite (trait et estompe) et
aquarelle sur papier vélin
49,3 x 31 cm
Femme assise, un vêtement sur les
épaules et sur les bras
Avant 1901
Crayon au graphite (trait), encre
noire (lavis) et aquarelle sur papier
vélin
32,8 x 25,1 cm
35
Les figures dans l’espace
Femme nue de dos, allongée sur le
ventre
Avant novembre 1903
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin
32,4 x 24,6 cm
Nuage
Femme nue allongée sur le côté, et accoudée
sur le sol
Après 1896
Crayon au graphite (trait et estompe) et
aquarelle sur papier vélin
24,9 x 32,6 cm
Mythes et métamorphoses
Ange ou Ariel
Femme ailée agenouillée et les bras
croisés
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin
32,7 x 25 cm
Cerbère
Femme nue à demi-allongée, aux trois têtes
Après 1896
Crayon au graphite (trait et estompe) et
aquarelle sur papier vélin
25 x 32,7 cm
Psyché
Psyché
Femme assise de face, le vêtement
relevé sur les jambes écartées
Avant janvier 1908
Crayon au graphite (trait) sur papier
vélin
Les figures de l’indécence
Psyché
En diagonale, femme drapée
Vers 1900 ?
Crayon au graphite (trait et estompe),
encre noire (lavis), aquarelle et gouache
sur papier vélin
32,5 x 25,2 cm
Femme nue agenouillée, de dos, le
vêtement relevé jusqu’à la taille
Après 1896
Crayon au graphite (trait et estompe),
aquarelle et gouache sur papier vélin
32,6 x 25,2 cm
Femme nue aux jambes écartées
Après 1896
Crayon au graphite (trait) et aquarelle
sur papier vélin
32,3 x 25,3 cm
36
Les danseuses cambodgiennes
Danseuse cambodgienne
assise, au bras droit levé
1906
Crayon au graphite (trait),
aquarelle et gouache sur papier
vélin
31,3 x 19,8 cm
Les portraits
Danseuse cambodgienne de face
1906
Crayon au graphite (trait), aquarelle et
gouache sur papier vélin
32 x 24,3 cm
Estomper
Torse de femme nue, de profil à
droite, les bras dressés audessus de la tête
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,2 x 23,8 cm
Portrait de la comtesse Nourye
Rohozinska, née Blosset de
Châteauneuf
1906 ou 1907 ?
Crayon au graphite (trait), aquarelle et
gouache sur papier vélin filigrané
32,5 x 25,1 cm
Portrait d'Hanako
Entre 1906 et 1907
Crayon au graphite (trait), fusain (trait),
aquarelle et gouache sur papier vélin
32,3 x 24,5 cm
Formes et couleurs
Femme nue de face, une jambe
levée
Après 1909
Crayon au graphite (trait et
estompe) sur papier vergé
filigrané
38,4 x 23,7 cm
Naissance de Vénus
Femme nue, une main entre les cuisses
Après 1900
Crayon au graphite (trait), encre brune
(plume et lavis) et aquarelle sur papier
vélin
32,7 x 25 cm
Femme nue allongée vue de dos et en
perspective
Après 1900
Crayon au graphite (trait et estompe),
encre rouge (lavis) et aquarelle sur
papier vélin
24,8 x 32,1 cm
37