BULLETIN D`ARBITRAGE Lois du jeu Technique d`arbitrage
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BULLETIN D`ARBITRAGE Lois du jeu Technique d`arbitrage
BULLETIN D’ARBITRAGE A N° 3 vantage Edito Pensez (au) futsal page 2 Lois du jeu Arrêt sur image : Le double carton Futsal : QCM 3 4 Technique d’arbitrage La tête dans le guidon : Faire jouer un coup franc rapidement Futsal : Concentration et collaboration 10 11 Référents Obligations du statut de l’arbitrage 12 Commissions d’arbitrage Mémo technique CRA Calendrier CRA 14 16 Actualité Examen de ligue 2009 Devoir écrit La section sportive second cycle de Champagnole 17 23 24 Ça joue Vos questions 25 EDITO PENSEZ (AU) FUTSAL L es lois du futsal ont été imaginées pour éduquer de jeunes adultes, les responsabiliser et les rendre solidaires. Elles créent un jeu fluide, sans contacts. Elles valorisent la maîtrise technique (conduite de balle, vitesse d’exécution, passes appuyées), la prise d’informations, le déplacement sans ballon et les courses d’appel pour proposer des solutions. Venancio Lopez, sélectionneur de l’équipe d’Espagne, vicechampionne du monde, considère sa discipline comme le meilleur outil de formation au football*. Didier Brasse, CTR, estime qu’en futsal, « la dimension physique ne doit pas prendre le pas sur les qualités de footballeur »**. Dans cette logique, afin de permettre aux joueurs de s’exprimer et à cet état d’esprit de vivre, l’arbitrage doit s’appuyer sur la maîtrise de règles souvent assimilées à celles du football, et pourtant différentes de celles-ci. Ainsi, les charges et les tacles dans les pieds sont interdits. Les remises en jeu sont accélérées. La rentrée de touche se joue au pied. Le jeu avec le gardien est fortement limité. Les fautes se comptent, même si l’arbitre laisse l’avantage, et conduisent à un « petit penalty ». Seul le temps de jeu effectif est retenu. Il n’est pas question d’exclusion pour avoir anéanti une occasion nette de but, mais pour avoir empêché un but tout fait, ce qui simplifie l’application d’une loi délicate… Si l’on y pense à partir de ces quelques exemples, cela fait longtemps que le futsal applique des principes auxquels le football commence à réfléchir. Ce numéro d’Avantage tente de mettre en lumière les valeurs de ce sport et d’en expliquer les lois. Pour profiter au mieux de sa pratique, une information est utile ; pour l’arbitrer, une formation spécifique apparaît indispensable. Bonne lecture et bons matchs de football et de futsal. * fifa.com ** franche-comte.fff.fr N° 3 - mars 2010 2 LOIS DU JEU ARRET SUR IMAGE LE DOUBLE CARTON Loi XII : Un joueur qui se comporte de manière antisportive ou qui manifeste sa désapprobation des décisions de l’arbitre doit être averti. Image - - Un joueur (n° 7 Vert) tacle irrégulièrement un aversaire. Son geste, effectué sans maîtrise, vaut avertissement. Il s’agit d’un comportement antisportif. L’arbitre siffle la faute. Avant qu’il ait sorti le carton de sa poche, un partenaire de la victime, le capitaine Jaune, réclame avec véhémence et grands gestes des sanctions contre le fautif. Explications Si l’arbitre s’en tient à sa décision initiale – avertissement au n° 7 – on considérera que le carton a été infligé à la seule demande du capitaine adverse. S’il y renonce pour ne pas apparaître sous influence, il devient injuste puisque le tacle le mérite, et il renonce à arbitrer. Par conséquent, la décision réglementaire est : avertissement aux deux joueurs. Cette décision n’est guère satisfaisante, les deux équipes se retrouvant avec la même sanction, alors que le capitaine ne semblait que réclamer justice pour une faute avérée. La solution pratique consiste – quand cela est possible – à annoncer rapidement le carton du n° 7, afin de ne pas donner à la victime ou à ses partenaires l’occasion de réclamer ou de contester. Cela doit être fait sans tirer le carton de la poche. La sanction sera ensuite notifiée avec calme. N° 3 - mars 2010 3 LOIS DU JEU FUTSAL QCM Tacles et charges interdits Fautes passibles d’un coup franc direct … Tacler alors qu’un adversaire joue le ballon ou tente de le jouer. Dans cette situation (tacle glissé), toucher seulement le ballon, ou le jouer avant de toucher l’adversaire, est une faute, sauf pour le gardien dans sa surface de réparation. 1. Tacle « régulier », pied sur le ballon, alors contrôlé par un adversaire, sans toucher celui-ci. A. Pas de faute. B. Coup franc direct. 2. Le ballon va entrer dans les buts. Un défenseur se jette au sol et le tacle, sans qu’il y ait d’adversaire à proximité. Le ballon sort en ligne de but. A. Corner. B. Penalty. 3. Un attaquant tente un grand pont sur un adversaire et le contourne. Le défenseur tacle le ballon alors que l’attaquant ne l’a pas encore récupéré. A. Pas de faute. B. Coup franc direct. 4. Le gardien, pris à contre-pied dans sa surface de réparation, tacle le ballon dans les pieds d’un attaquant, sans toucher celui-ci. Le ballon sort en ligne de touche. A. Touche. B. Penalty. Réponses expliquées 1. = B. Tacle correct au football mais interdit en futsal. N° 3 - mars 2010 4 2. = A. Le défenseur joue simplement le ballon au sol. Il n’intervient pas dans les pieds d’un adversaire. 3. = A. L’attaquant ne contrôle pas le ballon puisqu’il ne l’a pas récupéré. Tacler le ballon est donc légal. 4. = A. Le gardien dans sa surface est autorisé à tacler régulièrement (exception fixée par le texte de loi). CORRECT Rentrée de touche au pied Le ballon doit être arrêté sur la ligne, et peut être botté dans n’importe quelle direction. Les adversaires doivent se trouver à 5 mètres au moins. L’exécutant doit avoir au moins partiellement un pied sur la ligne ou en dehors du terrain. Il dispose de 4 secondes. 5. L’exécutant d’une touche prend trop de temps, ou le ballon roule quand il est botté. A. Touche à refaire par la même équipe. B. Touche à l’équipe adverse. 6. Sur touche, le but est marqué directement contre l’équipe adverse. A. But valable. B. But refusé. Touche à refaire par la même équipe. C. But refusé. Sortie de but, à la main. 7. Le ballon touche le plafond et retombe sur le terrain. A. Le jeu se poursuit. B. Touche contre l’équipe qui a touché en dernier le ballon. N° 3 - mars 2010 5 Réponses expliquées 5. = B. Le principe de la « fausse touche » s’applique. 6. = C. La rentrée de touche futsal s’apparente à un coup franc indirect. La sortie de but se fait à la main, par le gardien. 7. = B. Ni le plafond ni les murs ne font partie du terrain de jeu. La rentrée de touche se fera à l’endroit le plus proche du contact au plafond. Exclusion Un joueur exclu ne peut plus participer au match et sera suspendu le match suivant. L’équipe peut se compléter par un remplaçant après deux minutes de jeu, ou après un but marqué par l’équipe adverse avant ces deux minutes, si celle-ci est en supériorité numérique. 8. Un joueur exclu pour deux avertissements peut revenir en jeu après deux minutes. A. Vrai. B. Faux. 9. Les deux équipes jouent à 4 depuis 1 minute suite à une double exclusion. Un but est marqué. A. Les équipes continuent à 4. B. L’équipe qui a pris le but peut se compléter par un remplaçant. 10. Une équipe, qui joue à 3 après une double exclusion, encaisse un but. A. L’équipe peut se compléter par un remplaçant. B. L’équipe peut se compléter par deux remplaçants. Réponses expliquées 8. = B. Si son équipe peut se compléter par un remplaçant, l’exclu lui-même ne pourra plus participer à ce match, et sera suspendu pour un match au moins. N° 3 - mars 2010 6 9. = A. La règle ne s’applique avant les 2 minutes qu’en cas de supériorité numérique. Ici, les deux équipes comptent un exclu. Il serait injuste d’en avantager une au prétexte qu’elle a pris un but. 10. = A. 1 but = 1 joueur en plus. Gardien … Un but est marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but entre les montants et sous la barre, à moins que le buteur, y compris le gardien, ne l’ait lancé, porté ou fait rebondir sur la main ou le bras. 11. Sortie de but. Le gardien lance le ballon directement dans le camp adverse. A. Autorisé. B. Interdit. Sortie de but à refaire. C. Interdit. Coup franc indirect pour l’équipe adverse, sur la ligne médiane. 12. Le gardien bloque le ballon sur un tir. Voyant le gardien adverse avancé, il lance (de la main) directement le ballon dans les buts. A. But valable. B. But refusé. Sortie de but pour l’équipe adverse. 13. Le gardien sur sa ligne dévie le ballon au-dessus de la transversale. A. Sortie de but. B. Corner. 14. Le gardien prend trop de temps pour dégager le ballon lors d’une sortie de but (plus de 4 secondes). A. Corner. B. Coup franc indirect sur la ligne de surface de réparation. Réponses expliquées 11. = A. Il est simplement demandé que le ballon sorte de la surface avant d’être joué par un partenaire. N° 3 - mars 2010 7 12. = B. Un but ne peut être marqué de la main (sauf contre son camp). 13. = B. Le ballon est touché en dernier par un joueur de l’équipe défendante. 14. = B. Le coup franc indirect est localisé sur la ligne de surface au point le plus proche. Un coup franc indirect est accordé à l’équipe adverse du gardien qui - après avoir lancé ou joué le ballon, le reçoit en retour d’un partenaire avant que le ballon n’ait franchi la ligne médiane ou ait été touché par un adversaire - touche le ballon des mains en le recevant délibérément d’un partenaire qui le lui a envoyé du pied, y compris sur une rentrée de touche - touche ou contrôle, pendant plus de 4 secondes, le ballon des mains ou des pieds dans sa moitié de terrain. 15. Le gardien bloque le ballon sur un tir, l’envoie à un partenaire dans son camp, qui le lui remet. Le gardien dégage le ballon du pied. A. Autorisé. Laisser jouer. B. Interdit. Coup franc indirect pour l’équipe adverse. 16. Le gardien bloque le ballon sur un tir, le pose au sol et le joue au pied. A. Il a 4 secondes pour donner le ballon ou passer la ligne médiane. B. Jouant le ballon au pied, il peut le conserver à sa guise. Réponses expliquées 15. = B. Le gardien joue une deuxième fois le ballon sans que celui-ci ne soit passé dans le camp adverse ni n’ait été touché par un adversaire. 16. = A. Que le gardien conserve le ballon dans les mains ou qu’il joue au pied ne fait pas de différence. Le jeu est orienté vers le but adverse. Accumulation de fautes Tous les coups francs directs sont des fautes cumulables. Si la règle de l’avantage est appliquée, l’arbitre attend que le ballon ne soit plus en jeu pour indiquer au chronométreur de noter une faute cumulée. N° 3 - mars 2010 8 A partir de la 6ème faute cumulée par période : - Le joueur exécutant le coup franc doit botter le ballon avec l’intention de marquer un but ; il ne peut passer le ballon à un partenaire. - Si un joueur commet la 6ème faute de son équipe entre sa ligne de but et la ligne des 10 m, en dehors de sa surface de réparation, le coup franc sera exécuté depuis le second point de réparation ou à l’endroit de l’infraction, selon le choix de l’équipe en attaque. - Si un joueur commet la 6ème faute de son équipe au-delà de la ligne des 10 m, le coup franc sera exécuté depuis le second point de réparation (à 10 m). - Les joueurs de l’équipe adverse ne peuvent former de mur pour parer le coup franc. 17. Une équipe a déjà commis 5 fautes de coup franc direct dans la période. Les arbitres peuvent-ils encore accorder l’avantage à l’équipe adverse ? A. Oui, mais à la condition que l’avantage soit effectivement plus intéressant qu’un coup franc depuis le second point de réparation, c’est-à-dire qu’il s’agit d’une situation de but tout fait. B. Non. 18. Lors d’un coup franc exécuté depuis le second point de réparation, où doit se situer le gardien ? A. Sur sa ligne. B. A au moins 5 m du ballon, dans sa surface. Réponses expliquées 17. = A. L’avantage s’applique en futsal jusqu’à la 5ème faute. Ensuite, sauf exception, il devient plus intéressant d’accorder un « petit penalty ». 18. = B. Sauf pour le coup d’envoi (3 m), les adversaires doivent se trouver à au moins 5 m sur toutes les remises en jeu. Dans ce cas, les autres défenseurs doivent de plus se trouver au-delà de la ligne de 10 m. N° 3 - mars 2010 9 TECHNIQUE D’ARBITRAGE LA TETE DANS LE GUIDON FAIRE JOUER UN COUP FRANC RAPIDEMENT L’application des lois nécessite d’être réfléchie et ajustée au contexte. Il s’agit d’équilibrer la lettre et l’esprit, de « sortir la tête du guidon ». Cette rubrique a pour but de poser des situations où il convient d’éviter d’une part une rigueur tatillonne, d’autre part une passivité funeste. La lettre Sur coup franc, le ballon et la décision de jouer rapidement appartiennent à l’équipe bénéficiaire du coup franc. Il lui suffit de l’exécuter ballon arrêté à l’endroit de la faute. L’équipe adverse ni l’arbitre ne peuvent intervenir. Le joueur qui décide de botter son coup franc rapidement prend néanmoins un risque : l’adversaire qui n’aurait pas eu le temps de se reculer à distance réglementaire et intercepterait le ballon ne commettrait ainsi aucune faute. NB Si une sanction disciplinaire doit être prise, l’arbitre ne laissera pas exécuter le coup franc avant d’avoir notifié le carton. L’esprit L’arbitre se doit de protéger le jeu, donc d’autoriser une exécution rapide, y compris dans les situations de but (coups francs à 20 mètres). Par contre, si l’attaque temporise, elle renonce à ce droit. Dans ce cas, l’arbitre impose une procédure d’exécution : Il indique en montrant son sifflet qu’un signal sonore est désormais nécessaire. Il place le mur à reculons, afin de vérifier que le ballon reste bien placé. Il se place afin d’englober dans son champ de vision le tireur, les défenseurs, la surface et l’assistant. Il siffle. Cas particulier du coup franc indirect dans la surface adverse Cette situation se rapproche de celle d’un penalty, et nécessite un climat serein. Par conséquent, il est nécessaire de temporiser et de laisser à la défense la possibilité de se regrouper avant d’autoriser le coup franc. N° 3 - mars 2010 10 TECHNIQUE D’ARBITRAGE FUTSAL CONCENTRATION ET COLLABORATION Principes Le jeu passe très vite d’une surface à l’autre, additionnant les occasions de but sans temps mort. Les espaces sont réduits ; pourtant les contacts sont interdits. D’où la nécessité d’une concentration constante, d’ailleurs partagée avec les joueurs. Cette concentration est encore imposée par les réflexes du football, dont il faut se débarrasser. Par exemple, alors qu’il est habitué une grande partie de la saison à ne pas sanctionner les charges correctes, l’arbitre doit penser à les siffler en futsal. La stratégie, qui privilégie le jeu sans ballon, le travail d’un pivot dans la surface, occasionne des fautes en dehors du champ de vision classique de l’arbitre. D’où la nécessité d’une collaboration entre les deux arbitres, qui se partagent le terrain. Concentration Siffler tous les contacts. Imposer aux adversaires une distance de 5 mètres (doigts écartés) lors des touches, sorties de but et corner, si nécessaire en interrompant l’exécution. Activer les remises en jeu en comptant les 4 secondes à voix haute. Expliquer que les touches doivent bien se jouer ballon arrêté sur la ligne (prévention), avant de sanctionner éventuellement. Après avoir laissé l’avantage, indiquer une faute cumulable à la table de marque au premier arrêt de jeu (index vers le bas). Après la sonnerie indiquant la 5ème faute cumulée, informer l’équipe fautive. Veiller aux poussettes, fréquentes et difficiles à repérer si l’on garde l’œil sur le ballon. Veiller à la gestuelle, calquée sur celle des assistants : bras tendu vers la surface lors d’une sortie de but, et vers le bas pour accorder un corner. Collaboration Si l’arbitre le plus proche oublie de sanctionner un tacle, le deuxième arbitre doit intervenir. L’un des arbitres se trouve derrière l’action, l’autre à proximité de la ligne de but, surveillant la surface. Les deux arbitres sont ainsi amenés à se déplacer sur toute la longueur de leur ligne de touche. N° 3 - mars 2010 11 REFERENTS OBLIGATIONS DU STATUT DE L’ARBITRAGE Article 38 Sont considérés comme couvrant leur club : - les arbitres licenciés à un club, rattachés à celui-ci et renouvelant pour ce club jusqu’au 15 juillet (le 16 si le 15 est un dimanche), - les nouveaux arbitres amenés à l’arbitrage par ce club, - les arbitres licenciés indépendants ou licenciés à un club ayant fait l’objet d’une décision de la commission compétente du statut de l’arbitrage, - les jeunes arbitres, - les arbitres joueurs, en fonction de la réalisation de leur quota de matchs, - les arbitres auxiliaires, uniquement pour les clubs dont l’équipe première évolue en dernière division de district. Un arbitre officiel peut également couvrir un autre club que celui pour lequel il avait opté lors de son inscription, à condition d’avoir muté vers ce nouveau club et d’y avoir été licencié comme arbitre ou avoir été arbitre indépendant, pendant deux saisons au moins. Article 39 1. Les arbitres ont l’obligation de diriger un nombre minimum de rencontres par saison (16 en 2009-2010). 2. Si au terme des compétitions officielles, un arbitre n’a pas satisfait à ses obligations, il ne couvre pas son club pour la saison en cours. Article 55 1 En plus des sanctions financières, les sanctions sportives suivantes sont appliquées à l’exception des équipes participant aux championnats de Ligue 1, Ligue 2 et National. a. Pour tout club figurant sur la liste arrêtée au terme des compétitions officielles en première année d’infraction, le nombre de joueurs titulaires d’une licence frappée du cachet mutation autorisés à pratiquer dans toutes les équipes seniors et U19 la saison suivante est diminué de deux unités. b. Pour tout club figurant sur la liste arrêtée au terme des compétitions officielles en deuxième année d’infraction, le nombre de joueurs titulaires d’une licence frappée du cachet mutation autorisés à pratiquer dans N° 3 - mars 2010 12 toutes les équipes seniors et U19 la saison suivante est diminué de quatre unités. c. Pour tout club figurant sur la liste arrêtée au terme des compétitions officielles en troisième année d’infraction, le nombre de joueurs titulaires d’une licence frappée du cachet mutation autorisés à pratiquer dans toutes les équipes seniors et U19 la saison suivante est diminué du nombre de mutations de base auquel le club avait droit. 2. Tout club figurant sur la liste arrêtée au terme des compétitions officielles en troisième année d’infraction et au-delà sera rétrogradé ou maintenu s’il est appelé à accéder au niveau supérieur de par son classement. Cette sanction ne peut s’appliquer à une équipe participant au championnat de CFA / CFA2. Dans ce cas, elle sera appliquée à l’équipe du club évoluant au plus haut niveau régional ou départemental. … 4. Les pénalités sportives ne s’appliquent pas au club disputant le championnat de denière série de district. Calendrier - - 15 juillet : limite de renouvellement et de signature de licence 15 novembre : limite d’inscription de candidats susceptibles de couvrir leur club pour la saison en cours 31 janvier : étude de la première situation d’infraction Un club en infraction avec le statut de l’arbitrage au 31 janvier ne peut plus régulariser sa situation avant la fin de saison. Par contre, un club en règle au 31 janvier est susceptible d’être en infraction en fin de saison, notamment si un de ses arbitres ne réalise pas son quota de matchs. Fin des compétitions : étude de la deuxième situation d’infraction, incorporant la vérification de la réalisation du quota de matchs Un candidat à l’arbitrage ayant réussi l’examen théorique au 31 janvier couvre son club à cette date. Pour le couvrir en fin de saison, il faut qu’il réussisse son examen pratique et qu’il réalise son quota de matchs réduit prorata temporis à compter de sa nomination. N° 3 - mars 2010 13 COMMISSIONS CRA MEMO TECHNIQUE Contrôle des certificats médicaux - - - Il est impératif que le verso de la licence soit correctement rempli avec certificat médical comportant nom, cachet et signature du médecin, et la date. En absence de licence, les arbitres doivent disposer d’une pièce d’identité avec photo et d’un certificat médical établi au nom du joueur. En absence d’une pièce d’identité avec photo et / ou d’un certificat médical, la participation du joueur doit être strictement interdite. La validité du certificat médical n’est pas du ressort de l’arbitre, sauf en ce qui concerne la date, qui ne doit pas être antérieure au 1er avril 2009. En cas de réserve sur le certificat médical (absence de l’une quelconque des mentions obligatoires) et de participation au match, le document doit être saisi. Réserve d’avant-match - Il est de la responsabilité de l’arbitre de communiquer à l’équipe concernée une réserve sur la qualification ou l’identité d’un joueur. Il ne s’opposera pas à ce que la feuille de match soit modifiée en réponse à une telle réserve. En cas de suspicion de fraude sur identité, l’arbitre est tenu de saisir la licence, que le joueur participe au match ou non. Dans tous les cas, rapport. Saisie de licences Une licence doit être saisie dans les cas suivants : - Une réserve est déposée sur la validité du certificat médical figurant au verso et le joueur participe au match. - Il existe un doute quant à l’identité du joueur. Licences d’éducateur Un joueur qui présente une licence d’éducateur doit aussi fournir un certificat médical de non contre-indication à la pratique du football. N° 3 - mars 2010 14 Réserve technique - - - - L’arbitre est tenu d’accepter toute réserve technique, qu’elle soit justifiée ou non, à tout moment du match ou après celui-ci. Il doit s’assurer de la présence indispensable du capitaine adverse, de l’assistant le plus proche s’il s’agit d’un officiel ou de l’assistant qui représente l’équipe adverse s’il s’agit d’un bénévole. L’arbitre écrit mot pour mot ce qui est énoncé par le capitaine réclamant. En fin de rencontre : l’arbitre doit inviter les deux capitaines à assister à sa transcription sur la feuille de match de ce qui lui a été déclaré sur le terrain (seul l’arbitre est habilité à compléter la feuille de match) il ne doit pas s’opposer à ce que les capitaines souhaitent mentionner, mais signaler les conditions dans lesquels ces éléments sont ajoutés signer lui-même, faire signer les capitaines et l’assistant présent lors du dépôt de la réserve. Si l’équipe renonce à l’inscription de sa réserve en fin de match, l’arbitre mentionne cette renonciation sur la feuille de match en rappelant le fait qui a motivé le dépôt de la réserve il fait contresigner la renonciation aux deux capitaines. Rapport à la commission compétente. Réserves en compétitions jeunes - Les droits et devoirs dévolus aux capitaines sont assumés par les dirigeants licenciés de chaque équipe. Les obligations de l’arbitre sont les mêmes. Durée des matchs et taille des ballons - U19 U17 U17 U15 U13 N° 3 - mars 2010 : 2 x 45 minutes, ballon n° 5. masculins : 2 x 45 minutes, ballon n° 5. féminines à 7 : 2 x 35 minutes, ballon n° 4. masculins : 2 x 40 minutes, ballon n° 5. masculins à 9 : 2 x 30 minutes, ballon n° 4. 15 COMMISSIONS CRA CALENDRIER Les dates suivantes sont notamment extraites du numéro de janvier du bulletin de la commission régionale des arbitres, Infos CRA. Agenda - Mercredi 21 avril Envoi des renouvellements par mail - Du vendredi 23 au dimanche 25 avril Stage Cap fédé Centre technique régional - Samedi 8 mai Examens théoriques des candidats arbitres de ligue Centre international de séjour à Besançon - Lundi 17 mai Classement des arbitres de ligue - Samedi 29 mai Examen théorique JAF Siège de la FFF à Paris - Samedi 12 juin Soirée des trophées Amphithéâtre du Crédit Agricole, boulevard Diderot à Besançon - Samedi 19 juin Examen théorique F5 et arbitres assistants F3 Siège de la FFF à Paris - Vendredi 3 et samedi 4 septembre Stage des arbitres de ligue, des candidats et des observateurs Samedi 30 et dimanche 31 octobre Stage supérieur de ligue CRA / DNA Centre technique régional Compétitions fédérales Jihane Fethelkheir, JAL, se rendra avec la sélection de Franche-Comté à la coupe nationale U15F à Vichy. Pierre-Marie Brobeck, JAF désigné par la DNA, se rendra avec la sélection de Franche-Comté à la coupe nationale U15 à Clairefontaine. N° 3 - mars 2010 16 ACTU CRA EXAMEN DE LIGUE 2009 Vous trouverez ci-dessous, comme support de la préparation de l’examen 2010, le questionnaire proposé aux candidats Ligue 3 en 2009,. Les corrigés des questionnaires des autres catégories – arbitres assistants de ligue, JAL et espoirs – sont consultables sur le site de la Ligue. Questions à 2 points 1. Pendant une action de jeu, un remplaçant pénètre sur le terrain de jeu et stoppe le ballon de la main alors que celui allait pénétrer dans son but. Décisions quant à la reprise du jeu ? A. Coup franc indirect à l’endroit de la main SRCP loi VIII. B. BAT à l’endroit de la main SRCP loi VIII. C. Coup de pied de réparation. 2. Un joueur de l’équipe A est victime d’un tirage de maillot qui le ralentit. L’arbitre signifie du geste et de la voix : « Avantage ! ». Le joueur en question continue bien de contrôler le ballon et poursuit sa course sur 15 mètres. À ce moment-là, entouré d’adversaires, il tente une passe à l’intention d’un partenaire et se précipite dans son geste. Le ballon prend directement la direction de la ligne de touche. Décisions ? A. Arrêt du jeu. Coup franc direct à l’endroit du tirage de maillot. B. Arrêt du jeu. Coup franc direct à l’endroit du tirage de maillot. Avertissement au joueur qui a tiré le maillot. C. L’arbitre laisse le ballon franchir la ligne de touche. Rentrée de touche pour l’équipe B. D. L’arbitre laisse le ballon franchir la ligne de touche. Rentrée de touche pour l’équipe B. Avertissement au joueur qui a tiré le maillot. 3. Un défenseur repousse de la main le ballon qui allait rentrer dans ses buts. Un attaquant reprend le ballon et ce dernier franchit la ligne de but. Quelle est la seule proposition possible parmi les décisions présentées cidessous ? N° 3 - mars 2010 17 A. Coup de pied de réparation. Avertissement au défenseur. B. Coup d’envoi. Avertissement au défenseur. C. Coup d’envoi. Exclusion du défenseur. 4. Coup de pied de réparation pour l’équipe A. Avant le botté, un joueur blessé de cette équipe, soigné derrière le but concerné, rentre sur le terrain avec autorisation de l’arbitre. Il se place à l’extérieur de la surface de réparation à hauteur des 5 m 50. Le ballon botté, heurte le poteau, lui revient, le reprend et marque. Décisions ? A. But refusé. Coup de pied de réparation à refaire. B. But accordé. C. But refusé. Coup franc indirect à l’endroit où l’attaquant a repris le ballon. 5. Sur balle à terre le ballon touche le sol et sort derrière la ligne de but. Décisions ? A. Si le ballon passe entre les montants, le but est accordé. B. Si le ballon passe en dehors des montants : coup de pied de but. C. La balle à terre doit être recommencée. D. La balle à terre ne doit pas être recommencée car le ballon a été mis en jeu régulièrement. Questions à 3 points 6. Quand un but est-il considéré comme marqué ? Quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but (1) Sous la barre transversale et entre les montants (1) Sans qu’une faute n’ait été commise au préalable par l’équipe bénéficiaire du but. (1) 7. Que savez-vous des protège-tibias ? Ils sont obligatoires. (1) Ils doivent être entièrement recouverts par les bas. (1) Constitués d’une matière adéquate (plastique, caoutchouc ou matière similaire). (0,5) Ils doivent offrir un degré de protection approprié. (0,5) N° 3 - mars 2010 18 8. Donnez toutes les mesures relatives à un terrain de football. Lignes de touche : 90 à 120 m Lignes de but : 45 à 90 m Surface de réparation : 16,50 m Point de réparation : 11 m Cercle central et arc de cercle de la surface (rayon) : 9,15 m Buts : 7,32 (largeur) et 2,44 m (hauteur) Surface du but : 5,50 m Piquets de coin 1,50 m (minimum) Quart de cercle de la surface de coin : 1,00 m Point de réparation (diamètre) : 0,22 m Lignes : 0,12 m (largeur maximale, minimum 0,10 m). 0,25 par bonne réponse x 12 = 3 points. 9. Quelle est la définition donnée par la DNA de la faute grossière ? Citez deux exemples. C'est une violation intentionnelle des lois du jeu où il faut prendre en compte que les buts recherchés sont surtout la blessure ou la mise en danger de l'adversaire. (1) Tacle dangereux effectué avec une force disproportionnée mettant en danger l’intégrité physique de l’adversaire. (1) Lors d’un duel aérien, alors que les joueurs tentent de jouer le ballon de la tête, un joueur en profite pour donner un coup de coude à son adversaire. (1) 10. Lors d’une remise en jeu effectuée au pied, à partir de quel moment le ballon est-il en jeu ? Coup franc et coup de pied de coin : botté et bougé. (1) Coup franc dans la surface de réparation de la défense et coup de pied de but : botté hors de la surface de réparation sur le terrain. (1) Coup d’envoi et coup de pied de réparation : botté en avant. (1) 11. Lors de l’exécution d’un coup franc indirect, le tireur botte le ballon sans attendre le signal de l’arbitre. Sur ce tir, dans sa surface de réparation, un défenseur stoppe involontairement le ballon de la main. Un attaquant situé à proximité lui subtilise le ballon et marque. Décisions ? But refusé. (1) Avertissement au tireur (CAS). (0,5) Coup franc à retirer. (1) Rapport. (0,5) 12. Quelles sont, selon les termes de la loi XII, les fautes commises par un remplaçant sanctionnées d’un avertissement ? Se rendre coupable d’un comportement antisportif. (1) N° 3 - mars 2010 19 Manifester sa désapprobation en paroles ou en actes. (1) Retarder la reprise du jeu. (1) 13. Un joueur est sorti sur blessure pour se faire soigner. Alors que le ballon est en jeu, un remplaçant de cette équipe pénètre sur le terrain avec l’accord de l’arbitre assistant et s’apprête à jouer le ballon. C’est alors que l’arbitre s’aperçoit de sa présence. Décisions ? Arrêt du jeu. (0,5) Le remplaçant ne sera pas averti puisqu’il est entré avec l’autorisation de l’arbitre assistant. Refoulement. (1) Balle à terre à l’endroit où était le ballon lors de l’arrêt de jeu, SRCP loi VIII. (1,5) 14. Un joueur qui avait déjà reçu un avertissement marque délibérément de la main un but contre son camp. Décisions ? Ballon en jeu : but accordé – coup d’envoi. (1) Ballon non en jeu : but refusé - remise en jeu consécutive à l’arrêt. (1) Sur rentrée de touche : à refaire par l’équipe adverse si incorrecte et coup de pied de coin si correcte. 15. Quelle est, selon la loi V (l’arbitre), la définition de l’avantage ? Laisser le jeu se poursuivre quand l’équipe contre laquelle une faute a été commise peut en tirer un avantage, et sanctionner la faute commise initialement si l’avantage escompté n’intervient pas. (3) Questions à 5 points 16. Quels sont les motifs exacts d'avertissement et d'exclusion ? Les 14 motifs : 5 points, les 13 : 2 points, 12 et moins : 0. 17. Lors d’une action de jeu, un but est marqué par un joueur d’une équipe en surnombre. Décisions ? Avertissement au joueur en surnombre pour comportement antisportif. (0,5) Refoulement. (0,5) Avertissement au capitaine pour comportement antisportif. (0,5) Rapport. (0,5) But pour son camp : refusé, coup franc indirect dans la surface de but. (1) But contre son camp : but accordé, coup d’envoi. (2) N° 3 - mars 2010 20 18. Quels sont les devoirs de l’arbitre assistant ? Signaler quand un ballon est entièrement sorti du terrain à quelle équipe revient la rentrée de touche et s’il y a coup de pied de but ou de coin quand un joueur doit être sanctionné parce qu’il se trouve en position de hors-jeu quand un remplacement est demandé quand un comportement répréhensible ou tout autre incident est survenu en dehors du champ de vision de l’arbitre quand des fautes sont commises lorsque les assistants sont plus près que l’arbitre de l’action quand, sur coup de pied de réparation ou lors de l’épreuve des tirs au but, le gardien a bougé avant le botté et si le ballon a franchi la ligne ou non. Les 7 devoirs : 5 points, 6 : 3 points, 5 : 1 point. 19. La loi 17 définit les modalités d’exécution du coup de pied de coin. Quelles sont-elles ? Le ballon est placé dans l’arc de cercle du coin le plus proche d’où il est sorti. Le drapeau de coin ne peut être enlevé. Le ballon est botté par un joueur de l’équipe attaquante. Les joueurs adverses doivent se tenir au moins à 9,15 mètres de l’arc de cercle jusqu’à ce que le ballon soit en jeu. Le ballon est en jeu dès qu’il est botté et a bougé. L’exécutant ne doit pas toucher le ballon une seconde fois avant que celuici n’ait été touché par un autre joueur. Les 6 modalités : 5 points, 5 : 3 points, 4 : 1 point. 20. Alors que le ballon est en jeu, l’arbitre s’aperçoit de la présence d’un second ballon sur le terrain. Décisions ? Le second ballon n’interfère pas dans le jeu : laisser jouer et évacuer le second ballon au premier arrêt de jeu. (2,5) Le second ballon interfère dans le jeu : arrêt immédiat du jeu, évacuation du second ballon, balle à terre à l’endroit où était le premier ballon lorsque le jeu a été arrêté SRCP loi VIII. (2,5) 21. A propos du dépôt d’une réserve technique, quel doit être le rôle d’un arbitre assistant ? Assister immédiatement l’arbitre sur le lieu de la réserve. Aider éventuellement l’arbitre dans le dépôt de la réserve. Faire en sorte de la réserve soit recevable dans la procédure de dépôt. Faire rectifier l’arbitre s’il s’aperçoit de l’erreur. Effectuer un rapport en cas de circonstances particulières. N° 3 - mars 2010 21 Les 5 rôles : 5 points, 4 : 3 points, 3 : 1 point. 22. Sur une action de jeu dans la surface de réparation, un défenseur heurte involontairement un attaquant qui, de ce fait, perd le ballon. Le gardien de but s’empare du ballon et le dégage. Décisions ? Arrêt du jeu. (0,5) Coup de pied de réparation. (2) S’il y avait une occasion nette de but : exclusion pour l’avoir annihilée (2). Rapport. (0,5) 23. Un joueur présent sur le terrain crache sur un adversaire situé en dehors du terrain car il a été emporté par son élan. Décisions ? Arrêt du jeu sous réserve de l’avantage. (0,5) Coup franc indirect à l’endroit où se situait le ballon lorsque le jeu a été arrêté (2,5) SRCP loi VIII (0,5). Exclusion du fautif pour avoir craché. (1) Rapport. (0,5) 24. La loi VII affirme que chaque période de jeu doit être prolongée pour récupérer tout le temps perdu. Quels sont les motifs qui relèvent de cette obligation ? Les remplacements (1) L’examen des blessures (1) Le transport des joueurs blessés hors du terrain (1) Les manœuvres visant à perdre du temps délibérément (1) Toute autre cause (1). 25. À 35 mètres des buts adverses, le n°10 de l’équipe A est poussé du bras par le défenseur n°5 de l’équipe B. Il conserve toutefois le contrôle du ballon et l’arbitre laisse l’avantage. Le n°10 A poursuit sa course, conserve le ballon. Dans le délai d’appréciation de l’avantage, il pousse trop loin son ballon. Voyant que le n°4 B va s’en saisir, le n°10 A se lance les deux pieds en avant pour tacler. Il touche à la fois le ballon et le n°4 B qui tombe au sol. Décisions ? Arrêt du jeu. (0,5) Coup franc direct pour l’équipe B à l’endroit du tacle. (2,5) Exclusion du n°10 A pour faute grossière. (1,5) Rapport. (0,5) N° 3 - mars 2010 22 ACTU CRA DEVOIR ECRIT Quelques conseils pour rédiger un devoir d’ordre général ou technique. Introduction L’introduction établit le premier contact entre l'auteur du devoir et son lecteur. Elle reprend les termes du sujet et présente le plan avec les parties à développer, de façon courte et claire. Elle répond aux trois questions suivantes : - De quoi va-t-on parler ? (le sujet, la question). - Pourquoi va-t-on en parler ? (l'intérêt du sujet). - Comment va-t-on en parler ? (la solution et l'annonce du plan) L’ouverture amène progressivement le sujet, le situe dans son contexte (lois, circulaires). Le sujet est ensuite expressément formulé au sein d'une phrase. Enfin les parties du plan, définies à l’aide des indices donnés par le sujet, sont annoncées avec méthode. Plan Sujet technique : Les joueurs commettent des fautes sanctionnées par l’arbitre par des coups francs. Expliquez les raisons et les conditions d’application de ces sanctions. Dans ce cas, le plan est donné par le sujet : 1. Motifs de coups francs directs et indirects (loi XII) 2. Exécution des coups francs (loi XIII). Conclusion La conclusion apporte au devoir la dernière touche personnelle. Elle permet aussi de prendre congé du lecteur. De ce fait, elle demande à être soignée pour lui laisser une impression favorable, surtout si le lecteur note le devoir. Elle s’articule autour d’un résumé des grandes lignes et d’une ouverture sur une nouvelle idée. Mais e l le ne pr o lo nge pas le dé ve lo ppe me nt. Par souci de cohérence et de gain de temps, elle peut se faire avant la rédaction. N° 3 - mars 2010 23 ACTU LA SECTION SPORTIVE SECOND CYCLE DE CHAMPAGNOLE Les joueurs du lycée Paul-Emile Victor ont participé en février à une sensibilisation à l’arbitrage, dans le cadre d’une formation de jeune animateur. Cette formation a été initiée par Laurent Nelaton et Michel Bouchey, responsables de la section, et Thierry Feutry, proviseur, qui souhaitent enrichir le parcours sportif des lycéens (préparation physique, diététique, soins, pédagogie…) et l’intégrer au développement personnel de ceux-ci. Le module arbitrage s’est décliné au gymnase (4 heures) et en salle de cours (2 heures) autour des ateliers et sur les thèmes suivants : - Courses et déplacements spécifiques de l’arbitre, avec stimuli visuels : se déplacer pour voir. - Biathlon technique en binômes (jonglages, conduite de balle, tirs, et QCM sur les lois valant pénalités) : réfléchir en situation de stress. - Utiliser le sifflet et manipuler le drapeau : nuancer la communication, s’affirmer et collaborer. - Atelier hors-jeu (juger et jouer le hors-jeu) : prendre des informations et décider avec stress. - Matchs de futsal : appliquer de nouvelles règles en tant que joueur et oser arbitrer. - Vidéos de Ligue 1 et de futsal, diaporamas : comprendre et analyser les lois. - Extraits du film Les Arbitres (Euro 2008) : ressentir, se mettre à la place de l’autre. - Questionnaire corrigé (lois et technique) : utiliser des connaissances acquises, valider une formation, se valoriser. Tous se sont prêtés au(x) jeu(x) avec bonne volonté et intelligence. Alors que recruter n’était pas l’objectif, six joueurs ont souhaité s’essayer à l’arbitrage à l’issue de leur formation. Ils le feront grâce à la CDA du Jura, suivis par Didier Vincent et Didier Ravoyard, sur des matchs U13. N° 3 - mars 2010 24 çA JOUE VOS QUESTIONS 1. Futsal. Peut-on exécuter à deux un coup franc depuis le second point de réparation ? Fabrice Travaglini, US Côteaux de Seille Non. L’exécutant doit tirer avec l’intention de marquer un but. Il ne peut passer le ballon à un autre joueur. S’il le fait, coup franc indirect pour l’équipe adverse. 2. Une équipe a oublié ses licences. Le dirigeant les récupère, scannées, sur l’ordinateur du club recevant. L’obligation de les présenter est-elle respectée ? Arnaud Chambard, US Crotenay La copie papier du recto d’une licence est acceptable si la photo est identifiable ; celle du verso l’est si le certificat médical comporte les mentions réglementaires. Par conséquent, la procédure présentée n’est valable que si les licences scannées sont imprimées. 3. A-t-on le droit de porter des strappings de la même couleur que les chaussures ? Michel Bertrand Non. Le strapping n’est toléré que s’il est de la même couleur que les chaussettes (circulaire DNA 4.02 de juillet 2009). L’interdiction reste valable dans les autres cas. Elle est justifiée par l’utilité de distinguer les deux équipes, notamment dans les situations confuses avant une sortie de ballon, et de limiter les bas à une couleur. Rédaction : C. Adam CTRA [email protected] 03 81 99 36 09 N° 3 - mars 2010 25