L e C oncert des Nations | Mardi 16 jan vier
Transcription
L e C oncert des Nations | Mardi 16 jan vier
16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 1 MARDI 16 JANVIER, 20H Antonio Vivaldi (1678-1741) Farnace, dramma per musica en 3 actes (Venise, 1727) Livret d’Antonio Maria Lucchini Version de concert Acte I entracte Acte II pause Le Concert des Nations Jordi Savall, direction Furio Zanasi, Farnace Adriana Fernández, Berenice Marina de Liso, Tamiri Gloria Banditelli, Selinda Lawrence Zazzo, Pompeo Céline Scheen, Gilade Fulvio Bettini, Aquilio Ce concert est surtitré. Fin du concert vers 23h20. Le Concert des Nations | Mardi 16 janvier Acte III 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 2 Le Concert des Nations Jordi Savall, direction Basse continue : Luca Guglielmi, clavecin Eduardo Egüez, théorbe Maya Amrein, violoncelle Pablo Valetti, concertino David Plantier, second violon Riccardo Minasi, Davide Amodio, Santi Aubert, Isabel Serrano, Fabrizio Zanella, Lydia Cevidalli, Silvia Mondino, violons Angelo Bartoletti, Natan Paruzel, violes Antoine Ladrette, Maya Amrein, Emmanuel Jacques, violoncelles Michele Zeoli, violone Xavier Puertas, contrebasse Guy Ferber, René Maze, trompettes Raul Diaz, Javier Bonet, cors Vincent Robin, Alessandro Piqué, hautbois Josep Borràs, fagot Hervé Trovel, timbales Eduardo Egüez, théorbe Luca Guglielmi, clavecin 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 3 MARDI 16 JANVIER Argument Acte I Farnace, fils de Mithridate, roi du Pont, résiste désespérément aux attaques de Pompée. Le général romain a trouvé une alliée en la personne de Bérénice qui poursuit Farnace de sa vengeance : elle l’accuse d’avoir tué son mari et enlevé sa fille Tamiri. Se sentant acculé, Farnace ordonne à Tamiri de tuer leur fils et de se donner la mort, plutôt que de tomber entre les mains des Romains. Pendant ce temps, la sœur de Farnace, Selinda, séduit simultanément Gilade, capitaine de Bérénice, et Aquilino, préfet romain. Se refusant à sacrifier son fils, Tamiri le cache dans la pyramide qui sert de tombeau aux rois du Pont. Bérénice l’empêche de se suicider et cherche à lui extorquer le secret de la cachette de l’enfant, qu’elle veut assassiner. Acte II Gilade désobéit à l’ordre de tuer Selinda que lui enjoint Bérénice. Farnace se prépare au suicide. Tamiri l’en empêche et il lui reproche amèrement sa lâcheté. Tamiri maintient qu’elle a tué leur fils, mais lorsque Bérénice menace de détruire la pyramide, elle doit découvrir l’enfant que la terrible reine emporte, tandis que Farnace maudit sa femme. Selinda demande à Gilade de protéger le jeune héritier et tente de secourir Farnace. Pompée résiste à Bérénice qui lui demande la vie du fils de Farnace et le confie à Aquilino. Acte III Farnace semblant avoir disparu, Bérénice réclame de nouveau la mort de son petit-fils, mais Tamiri en obtient la grâce auprès de Pompée, s’attirant de nouveaux sanglants reproches de la part de son mari. Selinda convainc Gilade d’assassiner Bérénice et Aquilino de sacrifier Pompée. Arrêté au moment où les traîtres s’attaquent à Pompée, Farnace est reconnu par Bérénice. Il refuse avec hauteur la grâce de son ennemi, que réclame Tamiri en pleurs. Aquilino et Gilade délivrent Farnace, qui sauve Pompée, lequel sauve à son tour Bérénice des entreprises des conjurés. Farnace offre sa vie à Bérénice qui cède devant sa valeur et devant le spectacle de sa fille Tamiri, portant dans ses bras son petit-fils. Pompée pardonne aux traîtres, Bérénice renonce à sa vengeance. 3 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 4 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 5 MARDI 16 JANVIER Farnace d’Antonio Vivaldi : une tragédie vénitienne L’année 1727 fut particulièrement fertile chez un compositeur pourtant aussi prolifique que Vivaldi. Tout en professant au célèbre Ospedale della Pietà, auprès de jeunes orphelines formées au plus haut niveau de la musique vocale et instrumentale, tout en écrivant pour elles et pour les riches amateurs qui viennent le visiter dans la cité des Doges d’innombrables concertos (à la suite du succès européen de son opus 8, publié en 1725, comprenant les fameuses Quatre saisons, il fait paraître en 1727 un nouveau recueil de douze concertos, La Cetra, opus 9), l’abbé Vivaldi se consacre avec fougue à son théâtre, le Sant’Angelo, où il tient les rôles cumulés d’impresario, de compositeur et de chef inspiré, dirigeant l’orchestre de son archet de premier violon. En 1727 sont créés à ce théâtre deux chefs-d’œuvre lyriques, Farnace et Orlando furioso, tandis que deux autres opéras de Vivaldi sont joués durant la même saison en dehors de Venise : Ipermestra à Florence, Siroe à Reggio Emilia. Le livret de Farnace, dû à la plume d’Antonio Maria Lucchini, correspond aux critères de la réforme du dramma per musica engagée par les librettistes Zeno et Métastase : une intrigue resserrée autour de quelques personnages issus de l’histoire ancienne, figures exemplaires possédées par des passions fortes et contradictoires, mettant en jeu l’amour, la mort et la lutte pour le pouvoir ; une structure dramatique fondée sur une évolution rapide et inexorable des situations, exposées dans des dialogues en récitatif vifs et théâtraux, alternant avec de grands airs virtuoses chargés d’exprimer les passions. Loin de couper le rythme de l’action, comme on a voulu le croire, les airs da capo caractéristiques de ce type d’opéra permettent d’exposer au public des climats affectifs universels (de la situation ponctuelle de l’individu en scène se dégage une passion quintessenciée, représentative et généralisable), tout en construisant progressivement, air après air, les différentes facettes d’un personnage qui doit émouvoir par sa vertu (Tamiri, Pompée) ou repousser par sa noirceur (Bérénice, Farnace). Les airs sont également le lieu de la virtuosité (notamment dans les reprises où les interprètes sont libres d’ajouter des ornementations, et dans les cadences qui précèdent la fin de chaque partie), de la démonstration flamboyante d’un héroïsme vocal qui représente parfaitement l’exceptionnalité des personnages. Autre manifestation de cette exceptionnalité : l’intérêt porté aux voix aiguës, soprano ou alto, quel que soit le personnage. Dans une confusion des sexes toute baroque, les héros masculins sont incarnés par des castrats ou par des femmes travesties. Ainsi, le rôle de soprano de Farnace a été créé par la cantatrice Maria Maddalena Pieri, ceux de Gilade et de Pompeo par des castrats, respectivement soprano et alto, seul Aquilio étant doté d’une voix de ténor. Rien ne distingue donc, sur le plan de la tessiture, les grands rôles masculins des deux grands rôles féminins, celui de la terrible Bérénice (soprano) et celui de la touchante Tamiri (mezzo-soprano), écrit tout spécialement pour la cantatrice préférée de Vivaldi, Anna Girò (ou Giraud). D’origine française, cette interprète qui avait débuté au Sant’Angelo l’année précédente excellait, selon Goldoni qui à l’occasion prêta sa plume à Vivaldi, dans les rôles pathétiques. 5 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 6 Au-delà de la concentration des tessitures vocales dans l’aigu, qui étonnait particulièrement les oreilles françaises, il faut reconnaître, dans la structure et la visée des livrets des opéras réformés tels Farnace, l’influence de la tragédie de Corneille et de Racine. À une différence cependant : dans leurs œuvres lyriques, les dramaturges italiens préfèrent souvent, à la catharsis d’une issue sanglante, un dénouement heureux, porteur d’un message moral. De fait, la raideur inflexible de Farnace est transcendée, dans les dernières scènes, par la démonstration de son courage, tandis que Bérénice, enfin touchée par la qualité morale de son beau-fils et de sa fille, parvient à maîtriser sa fureur vengeresse et à accorder le pardon. Le livret de Lucchini n’inspira pas seulement Vivaldi et fut maintes fois mis en musique. À Madrid, en 1739, c’est au compositeur d’origine française (mais à la plume toute italienne) François Courcelle ou Francesco Corselli, alors maître de la Chapelle royale espagnole, qu’il revint la tâche d’écrire une partition nouvelle sur le livret largement remanié. Dans la version qu’il restitue de l’opéra du « prêtre roux » vénitien, Jordi Savall se plaît à mêler quelques extraits de la partition madrilène, tissant dans une même œuvre lyrique un stimulant dialogue des nations. Raphaëlle Legrand 6 G N se de du de rô Ro El pl La de La du O L’o La Ce Ve Le O Co Ch de et (Il So à fe Ita Sa M Ro de fe A El et le po Ch d’ le de 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 7 MARDI 16 JANVIER Gloria Banditelli Née à Assise, Gloria Banditelli a obtenu ses diplômes de chant au Conservatoire de Pérouse. En 1979, elle est lauréate du Concours du Théâtre expérimental de Spolète. Elle fait ses débuts dans les rôles-titres de La Cenerentola de Rossini et Didon et Énée de Purcell. Elle s’est ensuite produite dans la plupart des théâtres italiens comme La Scala à Milan (Les Noces de Figaro de Mozart, Oberon de Weber, La Sonnambula de Bellini, Les Contes du Tsar Saltan de Rimski-Korsakov, Otello de Verdi, Manon de Massenet, L’occasione fa il ladro, Il Turco in Italia, La pietra del paragone et La Cenerentola de Rossini), La Fenice à Venise (Lucrezia Borgia de Donizetti, Le Portrait de Manon de Massenet, Orfeo de Monteverdi), le Teatro Comunale de Bologne (Linda di Chamounix de Donizetti, Mosè in Egitto de Rossini, La Molinara de Paisiello) et le Teatro Massimo de Palerme (Il matrimonio segreto de Cimarosa). Son activité de concertiste l’a amenée à se produire dans de nombreux festivals et associations musicales en Italie comme à l’étranger : Académie Sainte Cécile de Rome, Accademia Musicale Chigiana de Sienne, Festival Rossini de Pesaro, Biennale de musique de Venise, Festival d’Édimbourg, festivals de Salzbourg, Monte-Carlo, Aix-en-Provence, Montreux… Elle s’est spécialisée dans l’art baroque et en cette qualité a chanté dans le cadre de manifestations et concerts pour l’Opéra de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Concertgebouw d’Amsterdam, le Musikverein et le Konzerthaus de Vienne, l’Alte Oper de Francfort, la Nouvelle Philharmonie de Cologne, les théâtres d’Innsbruck, Nancy, Bordeaux, Montpellier, Berkeley, Houston, Madrid, etc. Elle a enregistré pour de nombreuses radios (RAI, Radio France, BBC, WDR, ORF), et chez Harmonia Mundi, EMI, Decca, Denon, Columbia, Opus 111, Hungaroton, Astrée, Nuova Era, Bongiovanni, Fonit Cetra, K617, Nightingale, Ricordi, Naxos, Tactus et Arts. Fulvio Bettini Fulvio Bettini, né à Gorgonzola (Italie) en 1967, doit sa formation musicale à Giorgio Bredolo. Des cours au Pontificio Istituto Ambrosiano di Musica Sacra de Milan, des séminaires en Hollande et Allemagne, une préparation pianistique solide et des études de chant sous la direction de Margaret Hayward au conservatoire de Milan lui permettent de maîtriser un vaste répertoire qui va de la musique baroque à la musique contemporaine. Les œuvres de compositeurs des XVIIe et XVIIIe siècles tels que Monteverdi, Haendel, Carissimi, Vivaldi, Telemann, Porpora, Draghi, Galuppi, Conti ainsi que les cantates de Bach, accompagnent constamment sa carrière. Il se produit dans de nombreux festivals et théâtres comme le Liceu de Barcelone, Teatro Real de Madrid, l’Opéra de Bordeaux, le Festival Styriarte de Graz, Barockfestival de Melk, Festival de Lucerne, le festival OsterKlang de Vienne, la Settimane Bach de Milan, le festival de Ravenne, la Folle Journée de Nantes, le festival Haendel de Halle, etc. Il travaille avec les plus grands ensembles de musique baroque comme Il Giardino Armonico, I Barocchisti, Le Concert des Nations, la Capella Reial de Catalunya, 7 l’Ensemble Baroque de Limoges, l’Accademia Bizantina, La Petite Bande, I Sonatori de la Gioiosa Marca, etc. À l’occasion du 350e anniversaire de la mort de Monteverdi en 1993 il a chanté le rôle d’Apollon dans l’Orfeo à Milan (au Piccolo Teatro) avec l’ensemble Il Giardino Armonico, à Londres avec Mark Tucker, à Barcelone sous la direction de Jordi Savall et, plus récemment, dans une production Jordi Savall/Gilbert Deflo éditée en DVD et au Grand Théâtre de Genève (Giovanni Antonini/Philippe Arlaud). Il a chanté également le rôle-titre d’Orfeo sous la direction de Giovanni Antonini et de Jordi Savall. Il interprète les rôles de Testo (Le Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi, avec Il Giardino Armonico) et d’Oralto (La fida ninfa de Vivaldi) au Musikfestspiel de Potsdam et au Barockfestival de Bayreuth ; avec l’Accademia Bizantina et Ottavio Dantone, il chante les Vêpres de la Vierge de Monteverdi au festival de Ravenne ainsi qu’à Crémone. Il participe aux re-créations du Martirio di San Lorenzo, oratorio de Francesco Conti, avec Il Giardino Armonico au Festival de Salzbourg, ainsi que d’Apollo e Dafne de Haendel au Festival Haendel de Halle. Il est invité au Festival de musique ancienne d’Innsbruck pour interpréter le rôle de Sancho Panza dans l’œuvre de Conti Don Chisciotte in Sierra Morena sous la direction de René Jacobs. Il chante dans Le Couronnement de Poppée sous la direction de René Jacobs à la Staatsoper unter den Linden de Berlin et au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles, et interprète les rôles de Leporello (Don Giovanni de Mozart) au Festival de Beaune avec La Petite 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 Bande et Buonafede (Il mondo della luna de Haydn) à Tokyo. Il participera prochainement au projet de l’Ensemble Elbipolis qui va présenter La lira d’Orfeo de Draghi avec l’Orfeo nell’inferno de Campra en février 2007. Fulvio Bettini sera également en tournée avec l’Akademie für Alte Musik. Adriana Fernández Née à Buenos Aires, Adriana Fernández se consacre dès son plus jeune âge au chant ; elle est d’abord soliste du chœur d’enfants du Théâtre Colón où elle est dirigée entre autres par Peter Maag (Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn, Vêpres solennelles d’un confesseur de Mozart et L’Enfant et les Sortilèges de Ravel). Après avoir obtenu son diplôme de chant au Conservatoire de musique de Buenos Aires, elle travaille avec Ernst Haefliger, Philippe Huttenlocher, Aldo Baldin, Heather Harper et Helmuth Rilling dans le cadre de l’Académie internationale Bach à Buenos Aires. Au cours de sa formation, parachevée à Genève auprès d’Éric Tappy, elle obtient le Premier Prix de Virtuosité du Conservatoire de Genève. Adriana Fernández est engagée par Michel Corboz qui lui confie les plus grandes pages du répertoire : La Passion selon saint Matthieu, La Passion selon saint Jean, le Magnificat, l’Oratorio de Noël, la Messe en si mineur, et quelques cantates de Bach ; Le Messie, La Passion selon saint Jean de Haendel ; le Psaume 42 de Mendelssohn, le Stabat Mater de Poulenc. Elle se produit avec l’Ensemble Vocal de Lausanne au Japon, aux Pays-Bas, en Espagne, en Israël, et en France (festivals d’Aix-les-Bains, du Vieux Lyon, 11:18 Page 8 de Noirlac, de Saint-Donat et de La Chaise-Dieu). Elle participe à la première Académie de Verbier en juillet 1994 et travaille la mélodie française, le lied et l’opéra auprès de Barbara Hendricks, Nicolaï Gedda et Roger Vignoles. Elle fait partie de l’Ensemble Elyma et participe à de nombreuses productions et aux enregistrements pour le label K617 de la série Les Chemins du Baroque dédiée au répertoire baroque latino-américain, ainsi que des Vêpres solenelles de saint Jean-Baptiste de Ceruti et du Phénix du Mexique de Juana Inés de la Cruz. Elle enregistre également la Daphne de Gagliano, l’Orfeo, Le Retour d’Ulysse dans sa patrie, Le Couronnement de Poppée et les Vêpres de la Vierge de Monteverdi, disques qui ont reçu des critiques élogieuses ainsi que des prix importants. Elle a participé à plusieurs productions du Grand Théâtre de Genève : Louise de Charpentier, Les Noces de Figaro et Idoménée de Mozart, La Damnation de Faust de Berlioz, Le Chevalier à la rose de Strauss et La Púrpura de la Rosa de Tomás de Torrejón y Velazco en coproduction avec le Théâtre de la Zarzuela de Madrid. Elle a collaboré entre autres avec l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de chambre de Genève, l’Orchestre de chambre de Lausanne, l’Orchestre du Festival de Verbier, sous la direction d’Armin Jordan, John Nelson et Kurt Masur. Marina De Liso Marina De Liso entreprend ses études de chant très jeune et obtient son diplôme avec mention au conservatoire de Rovigo. Elle fréquente ensuite la 8 Scuola Musicale de Milan et elle se perfectionne dans le répertoire baroque et Renaissance auprès de Claudine Ansermet. Elle remporte deux premiers prix au concours Toti Dal Monte à Trévise en 2001 et au concours As.Li.Co à Milan en 2002. En 2001, elle fait ses débuts dans le rôle de Quickly (Falstaff de Verdi) aux théâtres de Trente, Rovigo et Bolzano. Elle chante ensuite la magicienne dans Didon et Énée (Purcell), Alcina dans l’Orlando furioso de Vivaldi, Isabella dans L’Italienne à Alger (Rossini) à Trente, Bolzano et Rovigo, rôle qu’elle reprend ensuite à La Scala de Milan en 2003 aux côtés de Juan Diego Flórez ; elle interprète le rôle-titre dans Silla de Haendel à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome, Alcandro dans L’Olimpiade de Pergolèse, Melibea dans Le Voyage à Reims de Rossini sous la direction d’Alberto Zedda, Chérubin dans Les Noces de Figaro (Mozart) au Teatro Carlo Felice de Gênes, Oberto dans Alcina de Haendel, Cleofe dans La Résurrection de Haendel à Cologne, Andronico dans Tamerlano (Haendel) sous la direction d’Emmanuelle Haïm à Lille, Paris, Bordeaux, Madrid et Valence, mais aussi la Speranza dans l’Orfeo (Monteverdi), toujours sous la baguette d’Emmanuelle Haïm, Gildippe dans Carlo, Re d’Alemagna (Scarlatti) au Festival Scarlatti de Palerme sous la direction de Fabio Biondi, Flaminia dans L’innocenza giustificata de Gluck (production Radio de Cologne/ Harmonia Mundi), Asteria dans Bajazet de Vivaldi au Japon et au Festival de Radio France et Montpellier. Elle poursuit une intense activité de concertiste, surtout dans le répertoire baroque. Elle collabore régulièrement av Bi ita M Ro au de lib Be Fl au de de Te Re au ég La Pa ci Cé de av Sc da Ve Cé G Ph fo an Ro co no ré A Re Ba H La or du El x s e t 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 9 MARDI 16 JANVIER avec Europa Galante, Accademia Bizantina, l’Orchestre de la Radio italienne (RAI) de Turin, Academia Montis Regalis, Accademia di San Rocco de Venise et La Venexiana entre autres. Elle a récemment participé à des productions comme La Betulia liberata de Mozart au Festival de Beaune, le Messie de Haendel à Florence, la Messe en si mineur de Bach au festival de Ravenne et au Festival de musique sacrée de Nice, le Requiem de Mozart sous la direction de Yuri Temirkanov, le Stabat Mater et le Salve Regina de Pergolèse en tournée au Brésil avec Europa Galante ; elle a également chanté Annio dans La Clémence de Titus à Sassari. Parmi ses futurs engagements, citons le rôle de Cornelia dans Jules César de Haendel au Teatro Carlo Felice de Gênes, une tournée en Espagne avec Europa Galante (Narcissus de Scarlatti) et à nouveau le rôle d’Asteria dans Bajazet de Vivaldi à La Fenice de Venise. Céline Scheen Grâce à l’appui de la fondation Nanny Philipart, Céline Scheen a complété sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres auprès de Vera Rosza. Elle est lauréate de plusieurs concours, dont le concours des « Voix nouvelles ». Elle se produit régulièrement avec l’ensemble Musica Antiqua Köln sous la direction de Reinhard Goebel, dans des oeuvres de Bach, Lully, Telemann, Haendel, Vivaldi, Haydn... en Allemagne, à Versailles, Las Palmas et en Italie... Avec ce même orchestre, elle a enregistré la musique du film Le Roi danse de Gérard Corbiau. Elle a été l’invitée de plusieurs festivals de musique baroque en France, en Allemagne et en Belgique. En 2001, avec l’Orchestre philharmonique de Liège placé sous la direction de Louis Langrée, elle a chanté la Messe en ut mineur de Mozart, Peer Gynt de Grieg et des airs d’opéra de Mozart en duo avec José van Dam à La Monnaie. A l’opéra, Céline a incarné Frasquita dans Carmen au festival de Paphos, Vespetta dans Pimpinone de Telemann, Grilletta dans Lo Speziale de Haydn, Lucy dans The Telephon de Menotti et pendant quatre mois, Zerlina dans Don Giovanni mis en scène par Gérard Corbiau. Au théâtre Royal de La Monnaie, elle chante dans un Pasticcio de Haendel avec le Ricercar Consort dirigé par Philippe Pierlot. En 2004 elle est le coryphée dans Alceste de Gluck mis en scène par Bob Wilson et sous la baguette de Ivor Bolton, et Atilia dans Eliogabalo de Cavalli mis en scène par Vincent Boussart et dirigé par René Jacobs. Ce spectacle est repris au Festival d’Innsbruck. En 2005, elle chante Papagena dans La Flûte enchantée sous la direction de René Jacobs et dans une mise en scène de William Kentridge. Cette production a été reprise à Lille et Caen en février et mars 2006. Elle chante en récital avec Christophe Rousset et les Talens Lyriques, à Budapest; à Las Palmas elle chante dans Le Messie avec l’Orchestre de Las Palmas sous la direction de Reinhard Goebel, elle se produit dans les Festivals de Halle et de Rheingau avec Musica Antiqua Köln, elle chante l’Amour dans Scylla et Glaucus de Leclair à Versailles avec Christophe Rousset, qu’elle a retrouvé en 9 septembre et décembre 2006 dans des oeuvres de Rameau (Orphée, cantate) et Charpentier (Pastorale de Noël) Céline Scheen vient de chanter dans Dido & Aeneas de Purcell avec le Ricercar Consort (Nantes et Lisbonne). En mai 2006 elle était à Tokyo avec le Ricercar Consort où elle a chanté l’Exultate Jubilate de Mozart notamment. Ses projets incluent le Festival d’Ubeda dans un programme de musique espagnole en duo avec Furio Zanassi, L’Oratorio de Noël de Bach à Padoue, une reprise de La Flûte enchantée à New York en 2007. Elle sera de nouveau Papagena à Toulouse en juin 2007. Furio Zanasi Dès le début de sa carrière de baryton, Furio Zanasi se consacre avec passion à la musique ancienne, interprétant un répertoire qui va du madrigal à l’opéra en passant par la cantate et l’oratorio. Il collabore avec de nombreux ensembles de renom international, comme Hespèrion XX, la Cappella della Pietà de’ Turchini, l’Ensemble Daedalus, l’Ensemble Elyma, etc. ainsi qu’avec des chefs d’orchestre comme Jordi Savall, René Jacobs, Alan Curtis, Gabriel Garrido, Ivor Bolton, Reinhard Goebel, Thomas Hengelbrock, Philippe Herreweghe, Riccardo Chailly et Maurizio Pollini. Il se produit en Italie (Septembre musical de Turin, Festival Romaeuropa, Musica e poesia a San Maurizio à Milan, auditorium de Milan, Trente, Autunno Musicale de Côme, à Venise, à Crémone, au festival de Ravenne, au Festival del Clavicembalo à Rome, Feste Musicali de Bologne entre autres) et à l’étranger (à Utrecht, Anvers, Bruges, au Concertgebouw 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 d’Amsterdam, à Stuttgart, au Festival de Salzbourg, à Innsbruck, Ascona, Locarno, Konzerthaus de Zurich, Konzerthaus de Vienne, Paris, La Chaise-Dieu, Beaune, Caen, Versailles, l’Arsenal de Metz, Ribeauvillé, Ambronay, au Festival Lufthansa de Londres, à la tour de Belem et à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne, mais aussi au Kioi Hall de Tokyo, à Berkeley, au Carnegie Hall ainsi qu’en Bolivie, au Brésil, en Argentine et au Mexique). Après avoir débuté dans le rôle de Marcello dans La Bohème (Puccini) au Théâtre de Rieti, il chante à l’Opéra de Rome, au Teatro Bellini de Catane, au Teatro Nuovo de Spolète, au Teatro Massimo de Palerme, à Messine, au Teatro Regio de Turin, Teatro San Carlo de Naples, Semperoper de Dresde, Bayerische Staatsoper, Niedersächsiche Staatstheater de Hanovre, à BadenBaden, au Liceu de Barcelone, Teatro de la Zarzuela de Madrid, théâtre de Bâle, Teatro Colon de Buenos Aires, etc. En outre, il se dédie avec bonheur au répertoire de musique de chambre, privilégiant le lied allemand. Il est régulièrement appelé par la Radiotélévision de la Suisse italienne et a également enregistré pour la RAI, la BRT, la BBC, l’ORF, Radio France et Radio Vaticana. Il a enregistré de nombreux disques chez Nuova Era, Symphonia, Stradivarius, Accord, Divox, Arts, ClassicO, Chandos, Bongiovanni, Naxos, Amadeus, Alia Vox, Harmonia Mundi, Opus 111, Virgin, K617 et Opus Arte. Lawrence Zazzo Le haute-contre américain Lawrence Zazzo, diplômé de Yale et du King’s College de Cambridge, est l’un des 11:18 Page 10 chanteurs les plus doués de sa génération. En l’espace de quelques années, il a chanté dans les plus grandes salles de concert et dans les plus grandes maisons d’opéra d’Europe, comme La Monnaie de Bruxelles (où il a fait ses débuts en interprétant Ottone dans Agrippina de Haendel), l’Opéra Bastille (rôle de Créon dans Medea de Liebermann), le Théâtre des ChampsÉlysées (Ottone dans Agrippina et Arsamene dans Serse de Haendel avec les Arts Florissants et William Christie), Covent Garden à Londres, les opéras de Lyon, Rouen, Berlin (Rinaldo de Haendel, Griselda de Scarlatti avec René Jacobs, aussi au Festival d’Innsbruck) et Hambourg. Lawrence Zazzo se produit également aux PaysBas, en Espagne, en Israël, en Scandinavie, aux États-Unis (Opéra de Santa Fe, Festival de Spoleto, Lincoln Center de New York), en Chine et à Singapour. Il a chanté Luci mie traditrici de Sciarrino, Mascha dans les Trois Sœurs de Peter Eötvös et Giuliano lors de la création mondiale d’Eliogabalo (Cavalli). Ses récents concerts ont permis de l’entendre dans Le Messie (Haendel) avec le Freiburger Barockorchester et René Jacobs ; il s’est produit au Festival de musique baroque Lufthansa avec Ivor Bolton (Cantates de Bach), mais aussi à Leipzig et à Gdansk. Il a été invité au Festival de mai de Cincinnati (Missa brevis de Bernstein avec James Conlon) ; il a également chanté Le Messie à Notre-Dame avec John Nelson, Saül avec René Jacobs et le Dixit Dominus de Haendel au Barbican (Londres) avec Harry Christophers et The Sixteen. Il vient de terminer une tournée au cours de laquelle il a chanté 10 le rôle-titre de Lotario (Haendel) avec l’Orchestre de chambre de Bâle et Paul Goodwin. Lawrence Zazzo s’est récemment produit dans le rôle d’Ottone dans Le Couronnement de Poppée (Monteverdi) à Berlin, Bruxelles ainsi qu’au Staatsoper de Munich. Il a fait ses débuts au Teatro São Carlos de Lisbonne dans Sosarme (Haendel), à l’English National Opera dans Serse (rôle d’Arsamene), au Festival de Glyndebourne dans Flight de Jonathan Dove (rôle du sans-papiers). En concert, on a pu l’entendre dans les Cantates et la Passion selon saint Matthieu de Bach en France et en Allemagne (sous la direction de René Jacobs). Parmi ses nombreux projets, on peut mentionner des débuts attendus au Metropolitan Opera de New York dans Jules César (Haendel), le rôle-titre de Jules César à La Monnaie de Bruxelles, à l’Opéra des Pays-Bas et à Bilbao, les rôles d’Oberon (Le Songe d’une nuit d’été) et d’Endymion (La Calisto de Cavalli) à Lyon et à Covent Garden, le rôle-titre de Riccardo Primo (Haendel) avec l’Orchestre de chambre de Bâle et une version de concert d’Amadigi (Haendel) avec l’Academy of Ancient Music en tournée européenne. Jordi Savall Dans l’univers de la musique actuelle, Jordi Savall tient une place exceptionnelle. Depuis plus de trente ans, il fait connaître au monde des merveilles musicales abandonnées dans l’obscurité et l’indifférence : jour après jour, il les lit, les étudie, et les interprète, avec sa viole de gambe ou comme chef d’orchestre. C’est un répertoire essentiel rendu à tous les mélomanes curieux et exigeants. U d’ qu « tr M La Le in d’ le en et co ta Jo m gé ch pr pa l’a hi fo To m ac an pa d’ no an pe un no Jo à Ig la vi de il de an s t, h à n ) 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 11 MARDI 16 JANVIER Un instrument, la viole de gambe, d’un raffinement au-delà duquel il n’y a que le silence, a été soustrait aux seuls « happy few » qui le révéraient. Avec trois ensembles musicaux fondés avec Montserrat Figueras, Hespèrion, La Capella Reial de Catalunya et Le Concert des Nations, les deux interprètes créent un univers rempli d’émotions et de beauté, offert à tous les passionnés de musique. Le monde entier les salue à travers leurs concerts et leurs productions discographiques, comme les principaux défenseurs de tant de musiques oubliées. Jordi Savall est l’une des personnalités musicales les plus polyvalentes de sa génération. Concertiste, pédagogue, chercheur et créateur de nouveaux projets musicaux et culturels, il se situe parmi les acteurs essentiels de l’actuelle revalorisation de la musique historique. Sa participation fondamentale au film d’Alain Corneau Tous les matins du monde (César de la meilleure bande-son), son intense activité de concerts (environ 140 par an), sa discographie (6 enregistrements par an) avec récemment la création d’Alia Vox – son propre label d’édition – nous prouvent que la musique ancienne n’est en rien élitiste et qu’elle peut intéresser, dans le monde entier, un public chaque fois plus jeune et plus nombreux. Comme bien des musiciens, Jordi Savall a commencé sa formation à 6 ans au sein d’un chœur d’enfants à Igualada (Barcelone), sa ville natale, la complétant par des études de violoncelle, terminées au Conservatoire de Barcelone (1964). En 1965, il commence en autodidacte l’étude de la viole de gambe et de la musique ancienne (ensemble Ars Musicae), et se perfectionne à partir de 1968 à la Schola Cantorum de Bâle (Suisse). En 1973, il succède à son maître August Wenzinger à Bâle ; il y donne des cours et des master-classes. Au cours de sa carrière, il a enregistré plus de 160 CD. Parmi les distinctions qu’il a reçues, on peut citer : Officier de l’Ordre des Arts et Lettres (1988), Creu de Sant Jordi (1990), Musicien de l’année du Monde de la Musique (1992) et Soliste de l’année des Victoires de la musique (1993), Médaille d’or des Beaux-Arts (1998), Membre d’honneur du Konzerthaus de Vienne (1999), Docteur honoris causa de l’Université catholique de Louvain (2002), Victoire de la musique pour l’ensemble de sa carrière (2002), Médaille d’or du Parlement de Catalunya (2003), le Prix d’honneur de la Deutsche Schallplattenkritik et divers Midem Classical Awards (1999, 2000, 2003, 2004, 2005). En 2006, l’album Don Quijote de la Mancha a non seulement été recompensé dans la catégorie « Musique ancienne », mais il a aussi créé l’événement en étant élu « Disque de l’année » ; il vient d’être nominé pour le prix Grammy Award 2007. Le Concert des Nations Inspiré par l’œuvre de François Couperin Les Nations, qui représente la réunion des « goûts » mais aussi la prémonition d’une Europe de l’art déjà inventée depuis longtemps et qui porte la marque du siècle des Lumières, Le Concert des Nations, le plus jeune des groupes dirigés par Jordi Savall, naît en 1989. Créée durant la préparation du projet Canticum Beatae Virgine de Marc-Antoine Charpentier, 11 cette formation répond à la nécessité de disposer d’un orchestre jouant sur instruments d’époque, capable d’interpréter le répertoire orchestral et symphonique, du baroque au romantisme (1600-1850). Le Concert des Nations, composé de musiciens majoritairement originaires de pays latins (espagnols, français, hispanoaméricains, italiens, portugais, etc., sans exclusion bien sûr des autres nationalités), est le premier orchestre qui offre ces caractéristiques. Durant toutes ces années, l’impact des enregistrements et des concerts réalisés dans les principales villes et les festivals de musique autour du monde, a légitimé Le Concert des Nations comme l’un des meilleurs orchestres actuels composé de musiciens renommés pour la qualité de leur interprétation. Avec des instruments originaux, cet ensemble est capable d’aborder un répertoire éclectique et varié allant des premières musiques pour orchestre (L’Orchestre de Louis XIII, 1600-1650) jusqu’aux chefsd’œuvre du romantisme, en passant par les auteurs essentiels du baroque et du classique. Dès ses premiers enregistrements, la volonté du Concert des Nations de faire connaître un répertoire historique et de grande qualité à partir d’interprétations à la fois rigoureuses et vivifiantes, est bien évidente : Charpentier, Bach, Haydn, Mozart, Haendel, Marais, Arriaga, Beethoven, Purcell, Dumanoir. Parmi les dernières productions nous trouvons des œuvres de Lully, Biber, Bach, Vivaldi, Couperin, Boccherini et Mozart, éditées par Alia Vox, le label exclusif de Jordi Savall qui a reçu de nombreuses distinctions. Le Concert des Nations a 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 12 S DU débuté en 1992 avec l’opéra Una cosa rara de Martín y Soler puis avec l’Orfeo de Monteverdi (interprété pour la première fois en 1993) et représenté de nouveau en 1999, 2001 et 2002 au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, au Teatro Real de Madrid ainsi qu’à Beaune, Vienne et Metz. En 1995, un autre opéra de Martín y Soler, Il burbero di buon cuore, a été représenté à Montpellier, et en 2000, Celos aun del ayre matan de Juan Hidalgo et Calderón de la Barca fut présenté en version « concert » à Barcelone et à Vienne. Les dernières productions d’opéra ont été : Farnace de Vivaldi, interprété pour la première fois au Teatro de la Zarzuela de Madrid (2001), puis à Bordeaux, édité en CD, et de nouveau l’Orfeo de Monteverdi enregistré en DVD par BBC/Opus Arte (2002). Pablo Valetti Né à Buenos Aires où il effectue ses études de violon, Pablo Valetti entre en 1991 à la Schola Cantorum de Bâle dans les classes de Chiara Banchini, John Holloway et Jesper Christensen. Il se produit régulièrement comme soliste ou premier violon avec les principaux ensembles et orchestres baroques (Café Zimmermann, Le Concert des Nations, Les Arts Florissants, Concerto Köln, Les Musiciens du Louvre, Hespèrion XXI, Concerto Vocale, Les Talens Lyriques, etc.) sur les plus prestigieuses scènes d’Europe, du Japon, d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud. Pablo Valetti a participé à plusieurs enregistrements pour différents éditeurs discographiques et radios tels Astrée, Deutsche Harmonia Mundi, WDR, Harmonia Mundi France et Archiv Produktion. En duo de violons avec Manfredo Kraemer au sein de l’ensemble The Rare Fruits Council, il reçoit les principaux prix de la critique internationale pour leurs enregistrements consacrés à Biber (Diapason d’or de l’année, Répertoire, Gramophone, Grand Prix de l’Académie du Disque…). Il fonde avec Céline Frisch en 1998 le Café Zimmermann dont il est le directeur artistique et le Konzertmeister. Avec cet ensemble à effectif variable, il enregistre régulièrement pour l’éditeur Alpha à Paris, et a déjà reçu les principaux prix de la critique internationale pour ses disques dédiés à l’œuvre orchestrale de Bach, aux concerti grossi de Charles Avison d’après les Lessons pour clavecin de Domenico Scarlatti, et aux sonates de Johannes Mattheson pour violon et clavecin. Pablo Valetti joue un violon construit par Giovanni Battista Guadagnini à Milan en 1751. MER Wol Séré Hen Corr Ant Sym Orc Mar San JEU Fran Vals Fest Jub Fran Con Joh Dan Béla Dan Zolt Dan Orc Zolt Copro Salle Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Correcteur : Jean-Guillaume Lebrun Maquettiste : Ariane Fermont 12 Le b Un p Les 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 13 Salle Pleyel Prochains concerts DU MERCREDI 17 AU VENDREDI 26 JANVIER MERCREDI 17 JANVIER, 20H VENDREDI 19 JANVIER, 20H DIMANCHE 21 JANVIER, 20H Wolfgang Amadeus Mozart Sérénade n° 6 « Serenata notturna » Henri Dutilleux Correspondances Anton Bruckner Symphonie n° 6 Sofia Goubaïdoulina Conte de fée Sergueï Rachmaninov Concerto pour piano n° 3 Piotr Ilitch Tchaïkovski Casse-Noisette (suite arrangée par Vladimir Fedosseiev) Johannes Brahms Concerto pour piano n° 2 Serge Nigg Millions d'oiseaux d'or Alexandre Scriabine Poème de l’extase Orchestre de Paris Marek Janowski, direction Sandrine Piau, soprano Orchestre Philharmonique de Radio France Vladimir Fedosseiev, direction Oleg Maisenberg, piano Orchestre Colonne Laurent Petitgirard, direction Kun Woo Paik, piano Production Orchestre Colonne. Franz Liszt/Zoltán Kocsis Valse oubliée n° 2 Festmarsch zur Goethe Jubiläumsfeier Franz Liszt Concerto pour piano n° 1 Johannes Brahms Danses hongroises n° 1, 3 et 10 Béla Bartók Danses folkloriques roumaines Zoltán Kodály Danses de Galánta SAMEDI 20 JANVIER, 20H MERCREDI 24 JANVIER, 20H JEUDI 25 JANVIER, 20H Ludwig van Beethoven Triple Concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestre op. 56 Symphonie n° 6 « Pastorale » op. 68 Robert Schumann Manfred (Ouverture) Concerto pour violon Symphonie n° 4 Orchestre des Champs-Élysées Philippe Herreweghe, direction Daniel Sepec, violon Jean-Guihen Queyras, violoncelle Andreas Staier, pianoforte Orchestre de Paris Marek Janowski, direction Thomas Zehetmair, violon VENDREDI 26 JANVIER, 20H Orchestre National de Hongrie Zoltán Kocsis, direction, piano Coproduction Productions Internationales Albert Sarfati, DIMANCHE 21 JANVIER, 10H45 Concert éveil destiné aux jeunes Salle Pleyel. Johannes Brahms Concerto pour piano n° 2 (extraits) Alexandre Scriabine Poème de l’extase (extraits) Orchestre Colonne Laurent Petitgirard, direction Kun Woo Paik, piano Igor Stravinski Scherzo à la russe Sergueï Prokofiev Concerto pour violon n° 2 Piotr Ilitch Tchaïkovski Symphonie n° 6 « Pathétique » Orchestre National d’Île-de-France Yoel Levi, direction Akiko Suwanai, violon Production Orchestre National d’Île-de-France. Production Orchestre Colonne. Le bar du hall est ouvert une heure avant le début du concert et pendant l’entracte. Le bar du foyer, en fond de parterre, est ouvert pendant l’entracte. Un point de vente harmonia mundi vous accueille dans le hall. Il est ouvert une heure avant le concert, pendant l’entracte et à l’issue du concert. Les partenaires média de la Salle Pleyel Photo couverture © Tiphaine Treins | Imprimeur SIC | Imprimeur France Repro | Licences en cours JEUDI 18 JANVIER, 20H 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 14 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 15 16 janvier Farnace:savall 16 janvier 10/01/07 11:18 Page 16