Dissociateurs 1 Les cylindres de Maddox
Transcription
Dissociateurs 1 Les cylindres de Maddox
Dissociateurs 1 Les cylindres de Maddox Vue de face Vue de profil Les cylindres de Maddox sont constituées d’une succession des cylindres de 300 à 500 d de puissance. Le test existe en trois couleurs rouge, bleu et blanc. Image d’un point lumineux observé à travers le Maddox : L’œil étant parfaitement compensé, l’image de T se forme sur la rétine. Compensation théorique Point lumineux T éloigné T' T’ lundi, septembre 27, 2010 Amj » 0 Si nous plaçons devant cet œil les cylindres de Maddox, dans le méridien de l’axe, la puissance apportée est nulle alors que dans le méridien du contre axe elle est très importante. L’œil avec le Maddox est donc devenu très astigmate et la focale arrière se trouve sur la rétine. Elle est très importante compte tenu du fort astigmatisme et perpendiculaire à l’axe du Maddox. L’image rétinienne du point est donc un long segment perpendiculaire à l’axe du Maddox et de la couleur de celui-ci. ©Paul JEAN M:\Mes documents\VAE\Dissociateurs.doc 1 Méridien de l’axe du Maddox PS de l'œil Compensation compensé théorique Point lumineux T éloigné T’axe PE de Méridien du contre axe du Maddox Point lumineux T éloigné l'œil PE de l'œil avec compensé le Maddox T’CA Cylindre de Maddox » 500 d L’œil portant le Maddox va donc extérioriser le point lumineux comme une droite perpendiculaire à l’axe du Maddox et de la couleur de celui-ci. La rétine périphérique n'est pas stimulée par la lumière rouge qui excite surtout la zone centrale de la macula. Le test rouge sera donc plus dissociant que le test blanc. Ce test est utilisable en vision de loin en plaçant devant le sujet un point lumineux à 5 m et en vision de près où l'on utilise souvent l'échelle de Maddox de l’Optoprox. Le Maddox est un dissociateur sensoriel car le désir de fusion est supprimé parce que les deux images rétiniennes ne présentent pas de point commun. 2 Les prismes de Von Graefe 2.1 Mesure de la phorie horizontale En vision de loin, on présente au sujet une ligne de lettres verticales correspondant à une acuité de 7 à 8/10. On réalise la dissociation en plaçant un prisme de 6 D base inférieure (devant l’œil droit sur les réfracteurs). L'image de la ligne de lettres à travers le prisme est déviée d'un angle de 6 D vers le bas pour cet œil. Pour continuer à voir le point M simple, il faudrait que l'œil droit puisse s’élever de 6 D pour amener la fovéa droite sur M’D, l'œil gauche restant fixe. Le jeu entre les deux lignes de regard dans le plan vertical étant inférieur à cette valeur, le couple oculaire, ne pouvant éviter la diplopie, va prendre la position de moindre effort (position dissociée). Nous supposons sur notre schéma que le couple oculaire est orthophore dans le plan horizontal. ©Paul JEAN M:\Mes documents\VAE\Dissociateurs.doc 2 Direction de l'image de M à travers le prisme Q' Mà5m fd M'D L.R.D (OD) point de fixation Q' fG M' G plan horizontal contenant la ligne de base et le point de fixation Ext.D Ext.G fD fG M'G M'D Oeil cyclope dans le plan vertical Le sujet extériorise deux lignes de lettres. L'œil droit qui porte le prisme base en bas extériorise la ligne du haut. Comme nous l’avons supposé orthophorique dans le plan vertical, elles sont décalées de 30 cm (angle de 6D entre les extériorisations situées à 5 m). Si, au contraire, il présente une hyperphorie, cette distance peut être augmentée si elle est G/D ou diminuée si elle est D/G. Ces deux extériorisations peuvent aussi présenter un décalage dans le plan horizontal si le sujet présente une hétérophorie dans ce plan. 2.2 Mesure de l’hétérophorie verticale On présente au sujet une ligne de lettres maintenant horizontale correspondant à la même acuité. On place pour créer la dissociation un prisme de 10 D Base nasale ( devant l'œil gauche sur les réfracteurs) qui augmente d'autant la demande en divergence. Les réserves en divergence étant dans la très grande majorité des cas inférieures à cette valeur, le couple oculaire prendra la position dissociée et le sujet extériorisera deux lignes de lettres décalées dans le plan horizontal (de 50 cm s'il était orthophorique dans ce plan). L'extériorisation droite sera vue à droite et l'extériorisation gauche à gauche. On s'intéresse au décalage vertical des deux extériorisations. La dissociation est obtenue avec ce test parce que le système oculaire n’a plus les moyens de maintenir une vision simple. C’est pourquoi l’on parle de dissociateur moteur. 3 Tests polarisés Il en existe de nombreux modèles. Le sujet porte des lunettes munies de filtres polarisants à 45° O.D et 135° O.G. · Ce sont toujours des tests partiellement dissociants car il y a toujours des éléments de fusion périphériques. Les bords de l'écran, l’environnement sont vus identiques par les deux yeux car non polarisés. Ces éléments auront plus ou moins d’importance en fonction de l’éclairement du box. ©Paul JEAN M:\Mes documents\VAE\Dissociateurs.doc 3 Sur certains tests, il y a en plus un élément de fusion central non polarisé qui sera donc vu par les deux yeux et stimulera le désir de fusion. Il est donc toujours important de préciser quel est le test utilisé. · On peut prendre l'exemple de la croix polarisée projetée sur écran. Les branches verticales sont polarisées à 135° et les branches horizontales à 45°.. Il voit donc avec O.D les branches horizontales et avec O.G les branches verticales. ©Paul JEAN M:\Mes documents\VAE\Dissociateurs.doc 4