Bac STG - Partie pratique de l`épreuve de spécialité
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Bac STG - Partie pratique de l`épreuve de spécialité
Académie de Nancy-Metz Inspection pédagogique régionale d’Économie et gestion Juin 2007 Guide de l’interrogateur Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG Références - B.O. n° 10 du 9 mars 2006 (ci-dessous en italique et en bleu) et rectificatif BO n°12 du 23 mars 2006 ; - Remarques et commentaires définis lors des commissions d’entente prévues par les textes officiels. La note de l’épreuve de spécialité résulte des notes obtenues à chacune des deux parties, affectées de leurs coefficients respectifs. Elle est ramenée à une note sur 20 en points entiers. … Partie pratique Durée : 45 minutes. Coefficient de la partie pratique : 5 L’épreuve prend appui sur l’étude et sur le projet réalisés par le candidat au cours de l’année de terminale. Elle intègre l’usage des technologies de l’information et de la communication. Elle nécessite la mobilisation des capacités d’expression, d’argumentation et de communication (extrait du B.O. n° 10 du 9 mars 2006). Remarque : les conditions matérielles de déroulement de l’interrogation sont décrites en annexe n°1. I – Rappel du contexte de l’interrogation I.1 L’étude L’étude est un travail de recherche et d’exploitation d’informations sur un sujet, à partir de ressources documentaires disponibles et/ou directement produites à partir de l’observation d’une ou plusieurs organisations ou de situations réelles. Elle vise à sélectionner au regard du sujet, des informations pertinentes, à les analyser et à effectuer une synthèse rédigée dégageant les conclusions de l’étude. Le sujet est choisi par l’élève, avec le conseil et sous l’autorité du professeur, à partir de thèmes nationaux publiés au B.O. et renouvelés périodiquement (des thèmes distincts sont proposés pour chacune des spécialités du baccalauréat “Sciences et technologies de la gestion”). L’étude est un travail personnel de l’élève, réalisé sous l’autorité de son professeur de spécialité. La durée indicative de réalisation d’une étude pendant les séances de travaux dirigés, est de 12 heures. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) Remarque : la durée de réalisation de l’étude n’est pas un objet d’évaluation, c’est une durée indicative. 1.2 Le projet Le projet est une production qui mobilise des ressources et des activités coordonnées entre elles, dans un contexte en rapport avec la spécialité. L’élève participe au projet en accomplissant une mission assurée de préférence dans le cadre collectif de travaux en équipe (3 à 4 élèves). Le projet suscite donc la mise en œuvre d’activités cohérentes et complémentaires se traduisant par des réalisations répondant à l’objectif visé. Le choix du projet est effectué avec le conseil et sous l’autorité du professeur de spécialité. Le projet prend éventuellement appui sur les études réalisées par les membres de l’équipe impliqués dans le projet. Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 1 Dans tous les cas, la contribution personnelle du candidat au projet doit pouvoir être nettement identifiée. La durée indicative de réalisation d’un projet au cours des séances de travaux dirigés est de 16 heures. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) 1.3 Le dossier d’examen a) le dossier « étude » Il comprend deux sous-dossiers, un pour l’étude et un pour le projet : L’étude est présentée à l’examen sous la forme d’un dossier regroupant : - une fiche de travail synthétique (annexe 1 du BO n°10 du 9 mars 2006) dite « fiche étude » rendant compte de la délimitation du sujet, des méthodes de recherche, de sélection et de validation des informations, des technologies mises en œuvre, du calendrier observé et décrivant la démarche suivie par le candidat ; - les documents et les informations sélectionnés ; - les conclusions rédigées de l’étude (1 page) La fiche de travail synthétique est signée par le professeur responsable de la formation, certifiant que l’étude présentée a bien été réalisée par le candidat lui-même. Remarque : la signature du professeur atteste que l’étude a été réalisée par le candidat en classe. L’absence de signature signifie que le professeur n’est pas en mesure de faire cette attestation. b) le dossier « projet » : Modification apportée par le BO n°12 du 23 mars 2006 Le projet est présenté à l’examen sous la forme d’un dossier regroupant : a) une fiche de travail synthétique (annexe 2 du BO N°10 du 9 mars 2006) dite « fiche projet » présentant le projet et rendant compte : - des méthodes et technologies mises en œuvre, du calendrier observé, de la démarche suivie et de la réalisation des objectifs prévus ; - de la contribution personnelle du candidat au projet ; b) les supports numériques utilisés et éventuellement créés par le candidat. Le dossier est signé par le professeur de spécialité de la classe de terminale, authentifiant la contribution du candidat au projet. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) II – Conditions de déroulement de la partie pratique de l’épreuve de spécialité 2.1 Composition de la commission d’examen La commission d’examen est composée de deux professeurs : un professeur enseignant la spécialité en classe terminale et un professeur enseignant la spécialité “information et communication” ou “information et gestion” en classe de première STG. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) 2.2 Avant l’interrogation Le candidat remet ses dossiers à la commission d’examen au début de l’interrogation. Modification apportée par le BO n°12 du 23 mars 2006 Le candidat qui se présente à l’épreuve pratique sans être en mesure de produire les dossiers conformes au programme et aux prescriptions précédentes, ne peut être évalué. La note zéro lui est alors attribuée pour la partie pratique de l’épreuve de spécialité. Commentaire : c’est bien le candidat qui a la responsabilité de son dossier et non le centre d’examen. Il s’agit d’apprécier la recevabilité du dossier d’examen avant d’interroger le candidat. Si le dossier est recevable, il y a alors interrogation et évaluation. En cas de non recevabilité du dossier d’examen, la commission d’interrogation conserve le dossier et annonce au candidat qu’il ne pourra être interrogé. Un rapport est ensuite rédigé et joint à la fiche d’évaluation afin de justifier l’irrecevabilité du dossier d’examen. Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 2 Un dossier d’examen (voir point 1.3) non conforme est un dossier : - qui n’est pas complet, c’est-à-dire pour lequel il manque un des éléments constitutifs Cas des candidats obligatoires ; scolaires - qui est non conforme au programme. Exemple un thème d’étude qui ne serait pas conforme à la liste des thèmes nationaux d’études publiée chaque année au B.O. pour la session en cours du baccalauréat (voir annexe n° 2). Ce dernier point est certainement le plus difficile à évaluer. On considérera qu’un candidat scolaire, dont les dossiers sont signés par le professeur, est un dossier conforme au programme. S’il s’avère, en cours d’interrogation, que cette conformité est discutable, la commission d’interrogation devra remettre un rapport circonstancié au chef de centre avec copie à l’inspecteur par voie électronique mais le candidat sera évalué. Commentaire : l’absence de signature du professeur ne vaut pas non-conformité du dossier. Cas des redoublants Les élèves redoublants doivent présenter une étude et un projet différents de ceux choisis pour leur précédente année de terminale. Cas des candidats individuels et des établissements privés hors contrat 2.3. Pendant l’interrogation Cas des candidats individuels et des établissements privés hors contrat Les candidats individuels et les candidats des établissements privés hors contrat présentent la partie pratique de l’épreuve de spécialité dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. L’épreuve est organisée dans un centre d’examen désigné par le recteur d’académie. Ils doivent se munir le cas échéant, des documents et des supports numériques qu’ils jugent utile de présenter à l’appui de leur présentation. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) La commission est tenue de mettre le candidat en confiance et d’adopter une attitude bienveillante et facilitatrice afin d’être en mesure de l’évaluer correctement. La durée maximum de la partie pratique de l’épreuve de spécialité est de 45 minutes. L’étude et le projet sont évalués au cours d’une même interrogation dans l’établissement de formation du candidat (établissement public ou privé sous contrat d’association) et dans le même environnement technologique que celui disponible pour la préparation de l’étude et du projet pendant la formation (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) La partie pratique de l’épreuve de spécialité se déroule en deux phases : Première phase : présentation de l’étude et du projet (durée 15 minutes). Le candidat présente l’étude puis le projet. Il expose les objectifs poursuivis, la démarche utilisée et les résultats obtenus en recourant autant que de besoin aux technologies de l’information et de la communication. Il précise pour le projet, sa contribution personnelle dans la production réalisée. Commentaire : lors de cette partie d’une durée maximum de 15 minutes, le candidat ne doit pas être interrompu. Lorsqu’il a terminé son exposé, et même si la durée de celui-ci est inférieure aux 15 mn recommandées, on passe à la deuxième phase. Deuxième phase : démonstration pratique et entretien avec le jury (durée 30 minutes). Le candidat répond aux questions en vue d’expliciter les résultats présentés, justifier la démarche suivie, les méthodes et les outils sollicités. Il met en œuvre les technologies utilisées et répond aux sollicitations du jury. Remarque : en fin d’entretien, la commission d’interrogation conserve le dossier d’examen du candidat, c'est-à-dire la fiche étude, la fiche projet ainsi que les pièces constitutives du dossier d’examen. Le tout sera archivé pendant un an dans le centre d’examen. Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 3 2.4 L’évaluation du candidat Les choix du sujet de l’étude et du thème du projet ne sont pas évalués en tant que tels. Les dossiers ne font pas l’objet d’une notation spécifique. •Critères d’évaluation (voir fiche d’évaluation en annexe 3, BO n°28 du 23 juillet 2006) L’évaluation prend en compte les critères suivants : a) Concernant l’étude : - la rigueur de la démarche de recherche et de validation de l’information collectée ; - la pertinence des documents retenus ; - la qualité des analyses effectuées et des conclusions présentées. b) Concernant le projet : - l’énonciation du problème ou du besoin (contexte, objectifs, contraintes) ; - la rigueur de la démarche de préparation et de réalisation du projet ; - la maîtrise des techniques et des méthodes utilisées ; - la pertinence des propositions et des résultats présentés c) Concernant l’usage des technologies de l’information et de la communication : - la pertinence des technologies mobilisées ; - la prise en compte des contraintes liées à l’environnement technologique ; - l’usage approprié des fonctionnalités sollicitées ; - le contrôle de la qualité des résultats présentés. d) Concernant la communication orale : - la structuration de l’exposé ; - la qualité de l’argumentation ; - la qualité de l’expression. (B.O. n° 10 du 9 mars 2006) Commentaires : 2.5 L’harmonisation - le respect des critères d’évaluation (voir annexe n° 3) implique que la commission d’interrogation s’abstienne de parcourir des points du programme qui ne soient pas en rapport avec l’exposé du candidat et se concentre sur l’appréciation de la prestation du candidat ; - la fiche d’évaluation doit être remplie de manière détaillée : elle accompagnera les documents d’examen transmis au rectorat (bordereau de notes et d’émargement). L’harmonisation des différentes évaluations menées par les commissions d’interrogation est obligatoire. Elle est réalisée chaque fin de journée par l’ensemble des membres des commissions sous la responsabilité du coordonnateur désigné qui devra rendre compte selon un dispositif adapté. Bon courage et bonne évaluation à tous ! Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 4 Annexe 1 - Conditions de déroulement de l’interrogation Il est impératif pour le bon déroulement de l’évaluation du candidat durant la partie pratique de l’épreuve de spécialité que celui-ci ait accès aux ressources qu’il mobilise durant les séances de travaux pratiques. On veillera en particulier à ce qu’il puisse accéder : - au réseau pédagogique de l’établissement ; - à son espace disque sur lequel sont stockées ses données ; - à l’Internet. Il est préférable d’installer une seule commission d’interrogation par salle. Dans la salle d’interrogation, le candidat et les deux membres de la commission doivent pouvoir visionner l’écran de l’ordinateur mis à leur disposition conformément au schéma présenté ci-dessous. Cette configuration doit éviter au candidat d’utiliser d’autres dispositifs de visualisation collective, notamment rétroprojecteur ou vidéoprojecteur, peu adaptés. Configuration des locaux lors de l’interrogation. Écran Interrogateur 1 Interrogateur 2 Clavier Candidat Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 5 Annexe 2 – Extrait du BO n°28 du 13 juillet 2006 Liste des thèmes nationaux d’études pour la partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat technologique de la série STG Liste des thèmes nationaux d’études pour la partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat sciences et technologies de la gestion, en vigueur pour la session 2007 du baccalauréat SPÉCIALITÉS THÈMES D’ÉTUDES Communication et gestion des ressources humaines : - La communication des organisations publiques - L’individu dans l’organisation - Le travail en groupe dans les organisations Mercatique : - La fidélisation dela clientèle - La mise en valeur de l’offre - L’évaluation de la performance commerciale - La prévision en gestion Comptabilité et finance d’entreprise : - La sécurité dans les traitements comptables - Les stocks - La sécurité des systèmes informatiques Gestion des systèmes d’information : - L’identité numérique dans les organisations - L’influence des systèmes d’information sur les organisations Annexe 3 – Extrait du BO n°28 du 13 juillet 2006 Baccalauréat STG – session 2007 Epreuve de spécialité – partie pratique Fiche d’évaluation Session : 2007 Académie de Nancy-Metz Centre d’examen : Numéro de jury : Date : Communication et gestion des ressources humaines Comptabilité et finance d’entreprise CANDIDAT NOM : Gestion des systèmes d’information Prénom : Mercatique N° d’inscription : L’étude : - rigueur de la démarche de recherche et de validation de l’information collectée ; - pertinence des documents retenus ; - qualité des analyses effectuées et des conclusions présentées. Observations : Note sur 25 : Le projet : - énonciation du problème ou du besoin (contexte, objectifs, contraintes) ; - rigueur de la démarche de préparation et de réalisation du projet ; - maîtrise des techniques et des méthodes utilisées ; - pertinence des propositions et des résultats présentés. L’usage des technologies de l’information et de la communication : - pertinence des technologies mobilisées ; - prise en compte des contraintes liées à l’environnement technologique ; - usage approprié des fonctionnalités sollicitées ; - contrôle de la qualité des résultats présentés. La communication orale : - structuration de l’exposé ; - qualité de l’argumentation ; - qualité de l’expression. Observations : Note sur 30 : Observations : Note sur 25 : Observations : Note sur 20 : Commentaire d’ensemble : Total sur 100 : Noms et signatures des examinateurs : Note sur 20 : - Guide de l’interrogateur Version 2 – Partie pratique de l’épreuve de spécialité du baccalauréat STG 6