Aa_5-about Hamlet
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ﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋﻋ ● https://ashtarout.org –– –– e-mail : [email protected] ● ’Ashtaroût Bulletin volant n° 2014∙0530 (mai 2014), 6 p. ~ Critique & Clinique ISSN 1727-2009 Amine Azar Que se passe-t-il exactement dans Hamlet ? Résumé. ― Ce qui s’y passe est un deuil décompensé qui 1 Le sujet de la pièce Hamlet est une pièce de théâtre sortie des mains d’un dramaturge consommé. Il ne faut donc pas perdre un seul instant de vue la préoccupation majeure de Shakespeare, qui est d’avoir égard à la mise en scène et aux effets de scène. La réussite est parfaite. Le dramaturge est à la hauteur de son génie, et il est servi par une langue admirable. Les quatre siècles qui nous en séparent n’ont pas marchandé leur admiration pour cette pièce. Et pourtant les discussions à son propos sont allées bon train. Tout y est problématique : les sources, le texte, le découpage en actes et scènes, les dates de création et de reprise, le jeu scénique, enfin le caractère des personnages, en particulier celui d’Ophélie et du héros éponyme. C’est ce dernier point et lui seul qui me retiendra : la psychologie de Hamlet en tant que « cas ». Ma méthode est la suivante. Dans ces sortes d’œuvres, le « cas » est sous-jacent. Il faut reconstruire la pathographie du cas à partir d’indices distribués dans l’œuvre en se guidant sur notre expérience clinique. Quel est le sujet de cette pièce ? On peut certes dire qu’il s’agit d’un jeune homme désœuvré qui entend soudain son destin tonner 1. Mais on peut dire, plus pertinemment, qu’il déclenche un délire, lequel mène à brève échéance à un carnage. L’arrière-plan du « cas » est un Œdipe resté en suspend depuis l’enfance, n’ayant trouvé à l’âge d’homme, dans l’amour pour Ophélie, qu’un exutoire fragile et momentané. La mort du père intervient à un moment critique. Le complexe assoupi se réveille avec virulence. La spécificité du « cas » est constituée par un rêve d’incubation où une conviction morbide s’insinue dans l’esprit de Hamlet. Le déroulement de la pièce met en scène les luttes de Hamlet contre cette conviction délirante. Hamlet mobilise toutes ses ressources intellectuelles, mais ses défenses s’effritent les unes après les autres. L’attitude fluctuante et équivoque d’Ophélie contribue à sa déstabilisation. Le dernier rempart s’effondre avec la mort d’Ophélie par noyade, ce qui précipite la cascade des passages à l’acte meurtriers. Mots-Clés. ― Œdipe en suspend → Moment critique → Rêve d’incubation → Deuil décompensé → Effondrement des défenses → Passages à l’acte meurtriers. Hamlet, I, 4, ligne 81 : « My fate cries out ». J’utilise l’éd. bilingue procurée par Fr. Maguin, GF-Flammarion, 1995. 1 1 s’agit de la description d’une folie qui infiltre l’esprit d’un jeune homme en plein travail du deuil, et le mène progressivement et inexorablement à des passages à l’acte meurtriers. Allons au pas. Voici quelqu’un qui n’a rien fait de sa vie, ne se sent nulle vocation, n’a pas d’ambition. Il n’a pas reçu de véritable formation. Il n’a pas encore de métier. Servi par une intelligence et une éloquence hors pair, il poursuit des études dans une université réputée (Wittenberg), et possède un bagage consistant 2. Il est cependant parvenu à l’âge d’homme : il aurait environ la trentaine 3. C’est un moment critique [3]. Il s’interroge sur son destin. Son père bienaimé, trop admiré, est décédé depuis peu. Il porte encore son deuil vêtu de noir 4. Sa mère, en revanche, s’est remariée trop précipitamment. Hamlet ironise : du repas funèbre au banquet des noces on n’a pas changé la table 5. Il est affligé, accablé, écœuré, amer. De la vie il se soucie comme d’une guigne 6. Le néant ou le suicide le tentent 7. C’est à ce moment critique qu’il est visité par un rêve curieux. Son fantasme de désir (Wunschphantasie) prend consistance sous la forme d’un spectre, celui de son père, qui lui fait une révélation et lui assigne une mission. Il a été assassiné, et il incombe à Hamlet de le venger. Assassiné, oui, pendant la sieste ! Son agresseur lui injecta un violent poison (le suc de l’hébénon) dans l’oreille dont il mourut sur le champ 8. L’homme incriminé n’est autre que son frère, celui-là même qui occupe le trône et vient d’épouser sa femme. Ce gredin l’a dépouillé et de sa couronne et de son épouse. Il revient donc d’outre-tombe crier vengeance. Hamlet serait fou d’admettre la conviction onirique que ce spectre lui insinue à son tour comme un poison violent dans l’oreille, et d’assumer le commandement (sous forme de devoir) qui en découle. Il lutte, Ŕ c’est ce qu’on qualifie à la légère d’atermoiements. Finalement, il succombe à la folle conviction onirique qui s’est implantée dans son esprit et en a pris possession. 2 Le moment fécond Il existe diverses sortes de rêves. Il y a par exemple des rêves de guérison. Avec Antoine Sarkis nous en avons rapporté un très célèbre, dissimulé sous la forme de ce conte du Petit Chaperon Rouge [6]. Je suis revenu à cette thématique encore récemment [5]. Mais il y a aussi d’autres types de rêves. Il existe des rêves d’incubation. Il peut ainsi arriver que le rêve soit hélas un « moment fécond » qui cristallise une névrose. Freud a rapporté un cas semblable, celui dit de l’Homme aux loups. Le rêve peut être aussi un « moment fécond » où se constitue, par une inspiration soudaine, une conviction délirante. Tel est le cas de Hamlet. Autrement dit, j’estime que la fin du Ier acte de la pièce, où notre héros rencontre le spectre de son père défunt, est un récit de rêve. Shakespeare ne l’indique pas, et pour cause. Il prend soin de souligner exactement le contraire. Il n’aurait pu capter autrement l’attention du public, et la pièce serait tombée sans ce ressort dramatique. Voilà tout Ophélie, sa dulcinée, le lui reconnaît. Cf. Hamlet, III, 1, vers 154. 3 Hamlet, V, 1, ligne 154. 4 Hamlet, I, 2, didascalie. 5 Hamlet, I, 2, lignes 176-181. 6 Hamlet, I, 4, ligne 65 : I do not set my life at a pin’s fee. 7 Hamlet, I, 2, lignes 129-132. 8 Hamlet, I, 5, lignes 59-73. 2 2 le mystère, pour ceux qui le cherchent. L’économie des moyens est parfaite. Le rêve de Hamlet est l’étape pénultième d’un deuil qui est en train de mal tourner [1] [12] [13]. Ce rêve a déclenché un processus qui a dégénéré en folie meurtrière. L’aboutissement de ce deuil pathologique est un ordre de mission mortifère. À mon sens il faut considérer que toute la pièce est agencée du point de vue de la conscience déchirée de Hamlet. Si l’on se place au point de vue phénoménologique, il faut donner un peu raison aux freudiens [10]. Il y a à l’évidence de l’Œdipe chez Hamlet. Un Œdipe resté en suspend. Il n’y a pas eu chez lui de déclin ou de surmontement du complexe, mais un simple assoupissement, Ŕ une latence. L’amour pour Ophélie a constitué un rempart contre la folie. Le travail du deuil a brutalement réveillé le complexe assoupi. Le remariage précipité de sa mère a dévoyé le travail du deuil et l’a sorti de ses gonds. Le rêve est alors venu insuffler une conviction délirante qui s’est épanouie sur un terrain propice. Le processus morbide a été enclenché au moment où les défenses étaient particulièrement affaiblies. Puis Ophélie, répudiée (III, 1), est morte, elle s’est noyée (IV, 7). Plus de rempart. Plus rien n’arrêtera Hamlet. parlé d’inhibition, d’atermoiements, de procrastination, d’aboulie. D’autres gros mots ont été proférés : mélancolie, hypocondrie, hystérie, neurasthénie, psychasthénie, hypomanie, cyclothymie. Les opinions se sont polarisées. Avec son « To be, or not to be, that is the question » [être, ou ne pas être, c’est toute la question] 9, les uns tiraient Hamlet vers la métaphysique, les autres vers l’aliénation. Il y a peut-être une restriction mentale dans cet énoncé. Il faut peut-être entendre : « to be, or not to be insane » [être, ou ne pas être fou]. Pourquoi pas ? À cet égard les spécialistes n’ont pas évité deux erreurs. Épingler un diagnostic est statique. Cela implique que Hamlet est fou (ou n’est pas fou) de toute éternité. Cela élimine la solution que je propose, suivant quoi il est en train de devenir fou sous nos yeux, pendant le déroulement de la pièce. L’autre erreur est de penser la folie sous un aspect unitaire. Il n’y aurait qu’une seule folie, avec des gradations insensibles allant depuis les cas légers aux cas de plus en plus graves. Que le profane épouse cette erreur se comprend, mais que les spécialistes lui emboitent le pas est affligeant. Ernest Jones a débattu de la question et s’est prononcé sans réticence, même si c’est à contrecœur 10 : 3 … si j’avais à définir l’état d’Hamlet en termes cliniques Ŕ ce que je répugne à faire Ŕ, je dirai qu’il s’agit d’un cas sévère d’hystérie sur fond cyclothymique. Mes réserves envers les spécialistes Mes réserves envers les spécialistes touchent à deux points : le diagnostic psychiatrique, et le rôle du complexe d’Œdipe. La question du diagnostic a été posée dès que la critique s’est centrée sur la (prétendue) lenteur de l’action. On a commencé par parler de la pensée qui tue l’action. Plus on réfléchit, moins l’on agit. Mais les médecins se sont vite mêlés à ce débat amorcé par Goethe. Ils ont Si l’on n’a pas bien compris, il nous le répètera ici et là. Hamlet souffre de « psychonévrose ». Ainsi Jones conjugue-t-il les deux erHamlet, III, 1, ligne 57. JONES (1949) : Hamlet & Œdipe, trad. franc., p. 67. Cf. également p. 145, etc. 9 10 3 reurs que je dénonce : la maladie de Hamlet est un état, et c’est un grand névrosé. Je soutiens pour ma part que nous assistons à un processus. Hamlet est en train de verser dans la psychose. Durant le déroulement de la pièce, nous assistons en direct au processus de l’infiltration de la maladie. Et cette maladie n’est pas une névrose, aussi sévère qu’on voudra, mais une psychose, ce qui est tout autre chose. En outre, la soi-disant lenteur de l’action ne relève ni de la procrastination, ni de l’aboulie. Procrastination et aboulie appartiennent à la névrose. Alors que nous avons affaire à la lutte héroïque et désespérée d’un homme contre une conviction délirante. Ce jeune homme sombre dans la folie sous nos yeux, malgré des efforts admirables, pendant que nos spécialistes débattent du sexe des anges. Que des cliniciens chevronnés ne s’en rendent point compte est navrant. Mais la source de leur cécité nous est connue. Ils ont été « joués » dès le premier acte. Ils ont cru au fantôme qui criait vengeance, et ont épousé sa cause. Je fais également des réserves contre le maniement maladroit du soi-disant complexe d’Œdipe. Plût au Ciel que Hamlet souffrît d’un complexe d’Œdipe, Ŕ cela l’eut sauvé de la psychose ! De fait, il a cherché à se construire un complexe d’Œdipe sans y parvenir. Son amour pour Ophélie était une tentative allant en ce sens. Le comportement équivoque de cette malheureuse, prise dans l’étau des injonctions de son père et de son frère, a déstabilisé Hamlet. Plus curieux encore, Ernest Jones lui-même en est déstabilisé. Il avoue ingénument que, pour lui, « Ophélie s’évade du monde normal et échappe à notre compréhension ». Il n’est pas le seul à désespérer de rien comprendre à Ophélie. Tout l’art de Shakespeare est là. Notre perplexité redouble la perplexité de Hamlet devant le comportement d’Ophélie. Et pourtant, à la différence de Hamlet, nous autres nous fûmes témoins des tourments de la pauvre Ophélie provoqués par les injonctions conjuguées de son père et de son frère. Finalement, Ophélie se laissera aller au fil de l’eau. Le récit de sa mort dans la bouche de la Reine 11 est un morceau de poésie qui n’a pas manqué d’inspirer à juste titre les peintres. John Everett Millais : Ophelia (1851-1852) 4 Le mensonge de l’art La crédulité du public est remarquable. Le prétendu appel au devoir (de vengeance) est en fait une conviction délirante. Nous partageons tous d’emblée la conviction délirante de Hamlet, alors que celui-ci lutte encore contre elle. À ce trait je constate le triomphe, chez Shakespeare, de l’art de la mise scène. Ce qu’on appelle si justement le mensonge de l’art [4]. Le comble de l’art est d’étaler sous nos yeux ce qu’il en est, tout en provoquant de notre part une levée de boucliers. L’art de Shakespeare est tel qu’à partir de 11 4 Hamlet, IV, 7, lignes 166-184. la tombée du rideau sur le Ier acte, il nous fait vivre, nous les spectateurs, dans la dénégation. Nous entrons au théâtre en ne croyant pas aux spectres, et au sortir du Ier acte, nous y croyons ferme. Ŕ Nous sommes joués ! Ce n’est pas tout. Hamlet, voulant emboiter le pas au spectre de son père, ses compagnons cherchent à le retenir. Son ami Horatio le met formellement en garde : le spectre pourrait vous priver de la souveraineté de votre raison et vous pousser à la folie, lui dit-il 12. Hamlet n’en croit rien, et nous, encore moins. Ŕ Nous sommes joués une seconde fois ! Après son malencontre en rêve avec le spectre de son père, Hamlet est tout transformé. C’est encore textuel 13. Il aborde Ophélie dans sa chambre en train de coudre. Sa tenue et sa contenance ne laissent pas de doute sur sa transformation. Il est hagard, le pourpoint défait, sans chapeau, sans jarretières, les bas crottés retombant tirebouchonnés sur ses chevilles, les genoux s’entrechoquant, pâle comme sa chemise, et le regard si pitoyable qu’on eût dit que l’enfer venait de le vomir. Textuel encore 14. Il faut que nous soyons affublés de solides œillères pour continuer de penser qu’après son malencontre il est resté à Hamlet autre chose qu’un semblant de raison. Ŕ Nous sommes joués pour la 3e fois ! Ce reste de raison, il y tient désespérément. Il s’y cramponne. Il sait qu’il glisse vers la folie, et son reste de raison lui inspire une parade pour tromper son monde. Il simule la folie pour dissimuler le désordre de son esprit. Son reste de raison lui inspire une autre parade, pour lutter cette fois contre l’envahissement de la conviction délirante. Il songe à mettre cette conviction à l’épreuve des faits 15. Il imagine cette souricière où il s’agit de surprendre avec adresse l’aveu involontaire du gredin. Il lui mettra donc sous les yeux une reconstitution de son crime sous forme de pantomime. Qu’il tique seulement à ce spectacle, et son affaire est faite 16. Le résultat n’est pas décisif. Durant la pantomime l’usurpateur supposé ne tique pas. Il faut rejouer la scène en ajoutant les paroles. Mais alors c’est de colère que le roi intronisé éclate. Hélas, le mal a déjà fait trop de progrès dans l’esprit de Hamlet. La machine à interpréter est lancée et tourne à plein régime. Hamlet croit qu’autour de lui on conspire sa perte. Tout ce qui advient est recyclé en fonction du délire des persécutions qui le possède. Les digues ont cédé les unes après les autres jusqu’à la dernière. Ophélie est morte noyée. La raison de Hamlet a sombré. Il ira donc jusqu’au bout, et à son corps défendant, jusqu’aux passages à l’acte meurtriers. Ŕ Ainsi soit-il. 5 Tel est ce « cas » pathétique. William Shakespeare se met au travail. Il s’agit de monter une pièce à partir de ces données psychopathologiques. C’est son métier. Il le démontre brillamment en 1601 à la face du monde, et nous n’avons cessé depuis ce tempslà de l’admirer, sans tout à fait comprendre de quoi il retourne. Hamlet, I, 4, lignes 73-74 : « … might deprive your sovereignty of reason And draw you into madness… » 13 Hamlet, II, 2, ligne 5. 14 Hamlet, II, 1, ligne 78-83. 12 15 16 5 Hamlet, II, 2, lignes 590-597. Hamlet, II, 2, lignes 589-590 : « I’ll tent him to the quick ». restitue tout le cheminement de la pensée de Freud à propos de ce thème.) A [11] [1] [2] [3] [4] [5] [6] AZAR, Amine 1992 : Speculum vitæ sive mortis : du deuil et de quelques états connexes, suivi d’un dossier documentaire, in Annales de Psychologie & des Sciences de l’Éducation, Université Saint-Joseph de Beyrouth, année 1991-1992, vol. 7-8, pp. 17-48. @ 1993 : Le délire lucide de Descartes moribond, in L’Évolution Psychiatrique, 1993, 58 (3), pp. 563-573. 2006 : Défense et illustration des cycles de la vie du point de vue psychanalytique, in ’Ashtaroût, cahier hors-série n° 8, février 2006, pp. 64-73. @ 2009 : Art poétique et mensonge de l’art du point de vue psychanalytique : à propos de la Gradiva de Jensen, de l’Enfant de Vallès et de la Lettre au Père de Kafka, in ’Ashtaroût, bulletin volant nº 2009∙0427, avril 2009, 10 p. @ 2011 : À propos des rêves de guérison, in ’Ashtaroût, cahier hors-série n° 8, déc. 2011, pp. 194-195. @ [8] [9] [10] LAGACHE, Daniel (1903-1972) 1956 : Deuil pathologique, repris in Œuvres IV, PUF, 1982, pp. 1-28. [13] SCHMITZ, B. & GREEN, André 1958 : Le deuil maniaque (à propos d’un cas), in L’Évolution Psychiatrique, 1958, 23 (1), pp. 105-121. [16] [17] BOURGET, Paul (1852-1935) [7] [12] [14] [15] AZAR, Amine, & SARKIS, Antoine 1990 : Portrait du Petit Chaperon Rouge en jeune anorexique Ŕ un rêve d’adolescente, in L’Évolution Psychiatrique, 1990, 55 (4), pp. 789-797. 1889 : Réflexions sur le théâtre, VI : Hamlet, in Études & Portraits, tome I, Alphonse Lemerre éditeur, pp. 357-365. (Mérite encore d’être consulté). GREEN, André (1927-2012) 1982 : Hamlet & Hamlet : une interprétation psychanalytique de la représentation. Ŕ Paris, Balland, in-8º, 271 p. LACAN, Jacques (1901-1981) 2013 : Le Séminaire – Livre VI : Le Désir & son Interprétation (1958-1959), texte établi par Jacques-Alain Miller. Ŕ Paris, La Martinière, in-8°, 619 p. SHAKESPEARE, William (1564-1616) 1601 : The Tragicall Historie of Hamlet, Prince of Denmarke. ● Hamlet, Prince of Denmark, edited by Philip Edwards. Ŕ Cambridge, Cambridge University Press, 1985, in-8º, xi+245 p., illustr. ● Hamlet, texte original, trad., introd., notes, chronologie et bibliographie par François Maguin. Ŕ Paris, GF-Flammarion nº 762, 1995, in-12, 543 p. WILSON, John Dover (1881-1969) 1935 : What Happens in Hamlet / Pour Comprendre Hamlet : enquête à Elseneur, traduit de l’anglais par Dominique Goy-Blanquet, avant-propos par Partrrice Chéreau et Claude Stratz [1988]. Ŕ Paris, Seuil, Points-Essais nº 237, 1992, in-12, 334 p. Creative Commons HOY, Cyrus (ed.) 1963 : William Shakespeare : Hamlet, Authoritative text, intellectual backgrounds, extracts from the sources, essays in criticism. Ŕ New York: Norton Critical Edition, 2d edition, 1992, in-8º, xv+297 p. Attribution ― Non commercial ― No derivative works Justificatif de diffusion sur le site ashtarout.org www.ashtarout.org/handle/123456789/227 JONES, Ernest (1879-1958) 1949 : Hamlet & Œdipe, traduit de l’anglais par AnneMarie Le Gall, préface de Jean Starobinski [1967]. Ŕ Paris, Gallimard, Tel nº 50, 1980, in-12, XL+184 p. (La préface de Starobinski est un tour de force qui Mis en ligne le 12 août 2014 6