Le petit journal des Francomanias
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Le petit journal des Francomanias
n°5 samedi 19 mai 2012 «Ce n’est pas francophone, mais français et européen» YODELICE. Après avoir tourné la page de la variété, Maxim Nucci a créé Yodelice, projet inclassable, entre folk et rock seventies. A 33 ans, Maxim Nucci a déjà deux carrières. Avant de créer Yodelice, il a connu une vie de «technicien de l’industrie musicale». Arrangeur et producteur de L5, le groupe issu de l’émission Popstars, il a aussi réalisé Lunatique, album de Jenifer, sa compagne d’alors. Changement de cap, place à Yodelice. Sous ce drôle de pseudonyme, qui provient d’une maison en Espagne où il s’est isolé pour écrire et composer, ce multiinstrumentiste talentueux sort Tree of life, en 2009. Suit Cardioid, riche et inventif album aux sonorités seventies. Il y a un paradoxe Yodelice: vous êtes passé par la création d’un personnage, d’un double, pour faire une musique plus personnelle… Il n’y a pas vraiment eu de réflexion. J’ai un parcours de musicien, de technicien de l’industrie musicale, qui m’a amené à travailler avec des artistes d’influences et d’horizons très différents. Mais j’avais cette envie de faire un jour une proposition artistique personnelle. Et j’ai toujours eu une fascination pour les personnages inventés, les clowns en particulier. Avec le recul, comment voyez-vous ce passé dans la variété? 1-2 YODELICE 3 EN TENDANT L’OREILLE 4-5 C’ÉTAIT HIER 6-7 BRÈVES 8 PROGRAMME Edité par et imprimé sur presse Xerox DCP 700 2 | Le petit journal des Francomanias C’était un apprentissage. On me dit souvent: «Vous avez galéré avant Yodelice», alors que je n’ai pas ce sentiment-là. Au contraire: la musique est la passion de toute ma vie et j’ai eu la chance d’intégrer très jeune un circuit où on vous paie pour en faire. Partager des expériences dans de gros studios d’enregistrement, avec des musiciens qui ont collaboré avec les plus grands, c’est extrêmement enrichissant. Au-delà de la chanson, Yodelice forme tout un univers visuel, que l’on compare parfois à Tim Burton. Une influence que vous revendiquez? On me parle souvent de Tim Burton et je suis à chaque fois extrêmement flatté! Je suis fan de son monde fantasmagorique. Mais, pour Yodelice, j’ai plus cherché mon inspiration dans le cinéma expressionniste du début du XXe siècle, des films comme Metropolis. Ou comme Freaks et Elephant Man qui traitent de personnages différents, touchants. Au fil de rencontres. A la base, c’était un projet très solitaire. Pour les premières chansons, je suis parti m’isoler et j’ai enregistré Tree of life quasiment seul. Après, pour partir en tournée, j’ai rallié à la cause des musiciens que je connaissais depuis longtemps, comme le violoncelliste Sébastien Grandgambe, le guitariste Xavier Caux et le batteur Massimo Zampieri. Bourrés de talent, ils sont inspirants et “ La musique est la passion de toute ma vie et j’ai eu la chance d’intégrer très jeune un circuit où on vous paie pour en faire. En France, Matthieu Chedid a aussi créé son personnage, M: il paraît qu’il vous a encouragé dans cette direction… Oui… C’est un artiste que j’admirais, que j’avais vu en concert. Par le biais d’amis, on s’est rencontré il y a cinq ou six ans. On s’est rendu compte qu’on avait énormément de points communs. Je traversais une période de doutes et il m’a encouragé à aller au bout de mon concept. Les premières scènes de Yodelice, je les ai faites en première partie de Vanessa Paradis, sur la tournée où Matthieu était guitariste. Le premier album de Yodelice, Tree of life était très folk, alors que Cardioid est plus ouvert, avec ses couleurs blues, rock, seventies… Comment s’est faite cette évolution? ” YODELICE inspirés par ce projet et, du coup, ils l’aident à grandir, à évoluer. Cardioid a donc été conçu comme un album familial. Au milieu d’une tournée, nous avions trois semaines de break et au lieu de partir en vacances, nous nous sommes dit: allons en studio et enregistrons le prochain. Ça a donné un disque un peu plus expérimental, plus sur l’instant, moins tourné sur les chansons, sur l’écriture. Vous chantez en anglais et vous venez jouer dans un festival de chanson française… Je ne me suis pas posé la question de chanter en français ou en anglais. Musicalement, l’anglais fait partie de ma culture, de ce qui m’a bercé toute ma vie. Mais je n’ai jamais la tentation de me prendre pour un Américain ou un Anglais. Je suis Français, je le revendique et je pense que Yodelice, même si mes racines musicales sont anglo-saxonnes, est un projet non pas francophone, mais français et européen. Quand je fais écouter ma musique à l’étranger, les gens le sentent. Le petit journal des Francomanias | 3 Le pied dans la tête Bien sûr, il peut y avoir un certain snobisme à aimer les saillies mal articulées de Brigitte Fontaine. Pourtant on connaît quelques raisons de ne pas se passer de cette grande dame de 72 ans susurrant «je suis vieille et je vous encule» et s’amusant à effaroucher encore son lot de chastes oreilles. (d’accord, sous certains angles, il commence à ressembler à Eddy Mitchell, mais bon il a une bonne trogne aussi, le père Eddy). Nous avons donc vécu une petite merveille de concert: le mariage des titres sortis dans les années 1970 et des extraits du dernier album démontre la cohérence d’une œuvre rare, En tendant l’oreille Bien sûr, il peut y avoir un provocatrice, incisive. certain snobisme à dédaigner Et puis, il y a ces textes Cœur de pirate et ses mélodont les beautés et les dies qui font naître bien des méandres surprennent émois, et pas seulement dans encore après dix écoules cœurs adolescents. Pourtes. Pour reprendre tant on connaît quelques une phrase de Desproraisons de se passer de cette ges, «j’ai pris mon jeune dame qui traite l’affecpied dans ma tête» et tion de son public sur le j’ai comme l’impression principe du minimum syndique je n’étais pas le seul. cal. Amusant d’ailleurs de voir ces travellings sur un public des plus hétéroEt puis, il y a ceux qui, clites. La bonne musique n’a pas d’âge après plus de trente ans de ni de statut social, elle transcende, carrière, se défoncent sur scène elle emporte, elle rassemble. comme aux plus beaux jours et dont le répertoire n’en finit plus de déployer ses Oui, hier soir aux Francomanias, Hubertrichesses. Ici, plus question de jouer les Félix Thiéfaine habitait la scène d’une esthètes ni les tatillons; il faut tout prendre, présence peu commune. Pour bien le voir, et dans le ventre de préférence. Hier soir, aux c’était facile: tout droit et vers le haut. Francomanias, il y avait donc Hubert-Félix De toute façon, y’a pas grand-chose Thiéfaine au meilleur de lui-même. Dire que au-dessus. le bougre était attendu, c’est une litote, mais sa capacité d’éblouir est intacte et sa belle MICHAËL PERRUCHOUD gueule mâtinée d’excès fait du bien à voir Le petit journal des Francomanias propose une carte blanche à Michaël Perruchoud, écrivain et cofondateur du site www.cousumouche.com 4 | Le petit journal des Francomanias Le plus jeune, c’est lui C’ÉTAIT HIER. Il arrive et balance Annihilation, un titre de presque dix minutes. Ça n’a l’air de rien, mais c’est sacrément gonflé. Cette chanson magistrale, condensé de tout l’univers d’Hubert-Félix Thiéfaine, très peu la connaissent: elle n’existe que sur une compil de 2009. Il enchaîne avec Fièvre résurrectionnelle, tiré du récent Suppléments de mensonge, puis Lorelei Sebasto Cha. De l’audace, du récent, des classiques : le ton est donné. Intitulée Homo Plebis Ultimae Tour, la tournée de Thiéfaine offre une sorte de best of. Avec cette particularité: à part des titres du dernier album (dont Ruelle des morts), aucun n’est plus récent que Meteo für nada, 1986. Et pas un ne paraît vieilli. Réécouter aujourd’hui 113e cigarette sans dormir, Narcisse 81, Mathématiques souterraines, Les dingues et les paumés ou Alligators 427, c’est toujours recevoir en pleine face la fulgurance de ces images, de cette poésie noire. Surtout quand elles prennent les couleurs rock de ce groupe sans faille où brille l’exceptionnel guitariste Alice Botté. Au meilleur de sa forme, Thiéfaine a balancé un set d’une intensité folle, sans temps mort et il a prouvé qu’à 63 ans il peut encore en remontrer à tous les petits jeunes… Le petit journal des Francomanias | 5 Et Brigitte Fontaine, alors? Comment dire? Musicalement, une tuerie. La dame sait s’entourer, notamment de deux musiciens qui étaient de la dernière tournée de Bashung (le guitariste Yan Péchin et le bassiste Bobby Jocky). Vacillante en robe blanche, Brigitte Fontaine a la voix qui part on ne sait où, la diction approximative. «N’ayez pas peur, ce ne sera rien que des mots», lance-telle d’emblée avec Comme à la radio, un titre qui a plus de 40 ans. Beaucoup ne l’ont pas écouté et ont été effrayés par cette vieille dame indigne, qui ose balancer ce rock sauvage, parsemés de mots crus. Tant pis pour ceux qui ne sont pas entrés dans son univers, où cohabitent Rimbaud («Mais je m’aperçois que mon esprit dort…»), le soufisme, l’humour et l’émotion. Son concert ne ressemblait à pas grand-chose de connu et c’est une qualité trop rare pour s’en priver. Premier sur la grande scène, Alex Beaupain ne restera pas comme l’événement de la soirée. Il a pourtant donné l’un des meilleurs concerts du festival. Fines, inventives, bien torchées, mais pas trop écrites, à l’image de l’imparable Au départ, les chansons du gaillard pourront se promener un bon moment dans les mémoires. L’ensemble du concert brillait d’ailleurs par sa cohérence et sa poésie douce-amère. A deux bémols près, une reprise dispensable du Pull marine d’Adjani (signé Gainsbourg) et une interminable présentation des musiciens, Alex Beaupain nous a offert ce qu’on pourrait qualifier d’un sans-faute. Une entrée légère et goûtue pour un menu de roi. Sur la petite scène, Steve Fragnière et ses comparses ont livré une version tendue et hantée de leur Projet Netton Bosson. A la limite de la chanson (encore quelques PHOTOS JESSICA GENOUD concerts et Mike va franchir le pas…), ces lectures en musique des textes du peintre de Riaz ont convaincu. Ensuite, la Fribourgeoise Pony del Sol a dévoilé l’étendue et l’éclectisme de ses talents de chanteuse, de musicienne, de compositrice et de bouteen-train (non, là, je déconne). L’air de ne pas y toucher, Gael Kyriakidis a emporté les spectateurs dans un voyage aux huit coins d’un octogone, entre valse et bossa nova, entre Katerine et Indochine, entre anglais et français, entre délire et déprime. Le tout avec un art très affiné de l’observation, à l’image de La centrale, chanson pertinente issue de son expérience au 111… 6 | Le petit journal des Francomanias Brèves des Francos Terrible Jeudi, après le concert de Catillon, Dédé Schibler regarde le DVD du concert: «C’est terrible!» Quelqu’un ose: «Visuellement?» «Non, musicalement!» Fallait pas rêver «On a une chance: le Petit Journal ne paraîtra pas dimanche!» De la bouche de Matthieu Huwiler, chanteur de Tyago, qui pensait éviter la sentence. Raté! Pour info, ce sont les plumitifs du Petit Journal qui signent les papiers de l’édition de La Gruyère de mardi. Promis, ils auront l’oreille bien aiguisée pour la prestation du jeune groupe bullois. Bon concert Matthieu! des Francos! C’est désormais devenu une blague récurrente sur le canal radio de la prod: «Merci pour tout M’sieur Jolies Lumières!» Le boss et la taupe Epaté par une brève de l’autre jour, le boss s’adresse aux rédacteurs du Petit Journal: «Vous devez avoir une sacrée taupe, parce que quand j’ai dit d’ouvrir l’accès à la grande scène à 19 h 30, il n’y avait presque personne autour de moi.» Sauf que ça a été dit à la radio et que tous ceux qui avaient une oreillette l’ont entendu… Du coup, ça fait combien de taupes potentielles? ils ont dû prendre un avion pour Lyon, puis une voiture jusqu’à Bulle, à leurs frais… Ma prog… Montauban-Francomanias, même combat! A 800 kilomètres de Bulle, le festival Alors… chante! se déroule également cette semaine. Au menu: Cœur de pirate, Brigitte, Thiéfaine, Suarez… Ce qui a fait dire à Manu le programmateur: «Ils m’ont piqué ma prog!» Non, non, ils avaient aussi Zebda, Camille et Thomas Dutronc… Fonds de fût Plusieurs artistes terminent leur tournée printanière à Bulle: Cœur de pirate pour les raisons que l’on sait, mais aussi Brigitte et Alex Beaupain. Il a fait les fonds de fût, le programmateur? Tiens, tiens, on avait déjà écrit la même brève dans le Petit Journal en 2010. Easy Bug Pas de gros bug cette année M’sieur Jolies Lumières au niveau de l’affrètement Dan Hauri, directeur techdes artistes. Petite frayeur nique des Francos réfute quand même hier, lorsque la paternité de la citation les musiciens de Thiéfaine «Zaz, ça va être un gros sont restés bloqués à l’aérospectacle, avec plein de jolies port de Toulouse (ils jouaient lumières. Ça va être de à Montauban la veille). Fontaine d’inspiration la balle!» publiée mercredi Le vol easyJet pour Genève Piqué d’une conversation dans le Petit Journal ayant été annulé (tiens, tiens), entre deux admiratrices de la poésie de Brigitte Fontaine qui lorgnaient en direction de la zone VIP: «Tu vois, si on avait payé Pas de photographes devant quelques francs de plus, aurait pu se retrouver la grande scène. Brigitte Fontaine on dans la tribune. Mais on s’en fout, parce que aurait tendance à leur cracher les VIP, on les en… » dessus! AMÉLIE DU BUREAU DE PRESSE On les envie, c’est ça? La petite phrase du jour “ ” Le petit journal des Francomanias | 7 1 sur 5 «Avant, on avait cinq soirées à réussir. Maintenant, il n’y en a plus qu’une qu’on peut merder!» Le boss des Francos, vendredi très très tard dans la nuit. A méditer Entre les chansons, Brigitte Fontaine a lâché deux ou trois perles philosophiques qui méritent qu’on s’y attarde. Comme celle-ci: «Quand vous ne comprenez plus rien à rien, pensez à autre chose.» Ou encore: «Je fais tout avec une certaine imperfection, c’est ce qui me permet de rester modeste.» C’est quand même autre chose que «ça va Bulle? Vous êtes chauds?» D’un connaisseur Commentaire entendu après le concert de Thiéfaine «Je ne sais pas si c’est moi qui étais bourré comme il faut ou si c’est lui qui était bourré comme il faut, mais en tout cas c’était tout comme il faut.» Cruel pour qui? Entendu après le rappel de Brigitte Fontaine, revenue avec une lampe frontale allumée et les cheveux en bataille: «On dirait M un lendemain de cuite.» C’est assez cruel pour M. Ou pour elle. Pas de pseudo pour lui Une fois ou l’autre, le Petit Journal a ironisé sur les pseudo que choisissent les artistes. Il y a au moins un musicien qui, lui, peut remercier ses parents: quand on s’appelle Dondieu Divin (pianiste de Brigitte Fontaine), on n’a pas besoin de changer de nom… Références douteuses «C’est mon premier coup de cœur depuis AC/DC», de la bouche d’une bénévole au sujet de… Yodelice. Pour son intégrité physique, son nom ne sera pas dévoilé. Au cas où elle croiserait un fan d’AC/DC… Une chanson et dehors Dès la première chanson, le concert de Brigitte Fontaine en a refroidi quelques-uns. Long morceau très rock, avec Yan Péchin qui se démène à la guitare. Que ceux qui n’y ont pas résisté se rassurent: c’est fait exprès. Le guitariste l’a confié lui-même à l’issue du concert: un tel début permet de mettre les choses au clair. Ceux qui n’aiment pas dégagent. Les excuses de Brigitte On peut dire beaucoup de choses sur Brigitte Fontaine, mais pas l’accuser de manquer de mémoire. Il paraît que, dès qu’elle a vu l’affiche des Francos, elle s’est réjouie de rencontrer Thiéfaine pour s’excuser de l’avoir insulté, il y a deux ans. Ce qu’elle n’a pas manqué de faire, face à un Hubert-Félix qui, lui, ne se souvenait pas de l’incident. Du coup, on ignore s’il a vraiment eu lieu ou si Brigitte Fontaine avait à l’époque gardé ses insultes pour elle. Qu’elle a donc dû lui répéter pour vraiment pouvoir s’excuser. Où allez-vous, Brigitte? En coulisses, la même Brigitte Fontaine a confirmé que l’on pouvait parfois dire de gros mots et en même temps être toute douce, toute gentille. Un peu perdue, parfois: elle a refusé de l’admettre, mais Manu le programmateur n’est pas certain qu’elle ait fait exprès de se tromper de loge et de rejoindre celle de Pony del Sol… Jo Mettraux Nous avons déjà évoqué ici un dialogue sur le fait que les chanteurs sont tous petits (sauf Titi Sottas, parce qu’on a promis de ne plus parler de lui). Dans la même veine, nouveau dialogue entendu l’autre jour: «Vu sa taille, Jo Mettraux, comment il faisait quand il jouait au hockey?» «Ben, il mettait des patins.» On s’en fout Chelsea a battu Bayern. Ou pas… 8 | Le petit journal des Francomanias Demandez le programme Voilà, c’est déjà la dernière soirée. Des semaines à préparer des interviews, des heures à fouiner pour dénicher quelques brèves qu’on espère rigolotes et tout à coup, c’est fini, on reste là comme des idiots avec en main un verre aussi en plastique que vide. Mais, foin de déprime post-natale, il reste un soir et cinq groupes. Mr Dame ouvre les feux sur la petite scène (17 h 30). Un fameux écrivain nous disait récemment le plus grand bien de ces folkeux genevois. A vérifier, parce que, des fois, il dit n’importe quoi au point de se prendre pour Petar Popangelov. Suivra Tyago, groupe gruérien issu notamment d’anciens membres de Regard du Nord et du trio Vapatrovitch (18 h 45). Le Fribourgeois Jo Mettraux lancera la soirée sur la grande scène (20 h). En allumant les sirènes pour rechercher des talons aiguilles dans une botte de foin. On se comprend. Au tour ensuite de Suarez (21 h 30), groupe venu de Belgique, formé de trois Malgaches et d’un Belge d’origine italoespagnole. Quelque chose nous dit qu’ils font de la musique métissée. Enfin, Yodelice fermera les feux (si on peut les ouvrir, on doit pouvoir les fermer), avec son rock-folk inventif et magnifique. Il le présente en pages 1 et 2. Il restera alors à s’embrasser parce que c’était super, merci à tout le monde et surtout aux bénévoles sans qui le festival ne serait rien. D’ailleurs, nous tenions à vous dire qu’on vous a trouvés particulièrement souriants et agréables cette année. Vrai de vrai, sincèrement. Si, après ça, on ne se fait pas payer une bière au bar, c’est à ne plus rien y comprendre. Et puis il fera presque jour et on se dira que ça va être long deux ans à attendre. Mais vous verrez, c’est vite là.