Mercredi 25 mai 2016

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Mercredi 25 mai 2016
Mercredi 25 mai 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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RÉVISION DES CONTRATS GAZIERS À LONG TERME : Salah Khebri dit non
(L’Expression) ............................................................................................................ 3
Hydrocarbures : l’Algérie renforcera l’exploration malgré la baisse des prix (APS) . 5
Khebri : L'Etat n'investira pas directement dans le renouvelable (Le Quotidien
d’Oran) ........................................................................................................................ 6
Le gaz algérien nécessaire pour le mix énergétique européen (Le Quotidien d’Oran)
..................................................................................................................................... 8
SONATRACH INVESTIRA 73 MILLIARDS DE DOLLARS À L'HORIZON
2020 : Le prix de la survie (L’Expression) ................................................................. 9
Marché européen du gaz : L’Algérie mise en difficulté (El Watan) ......................... 11
Energia : Un espace économique autour de l’énergie (L’Econews) ......................... 13
Le FCE crée un espace de réflexion appelé «Club Energia» (AP) ........................... 13
Le FCE lance son initiative « ENERGIA » (Algérie Eco) ....................................... 14
10% de taux de croissance pour l’agriculture (L’Econews) ..................................... 15
Entreprises créées dans le cadre de l’ANPT : Un bénéfice de 300 millions de dinars
en 2015 (APS) ........................................................................................................... 16
Partenariat : Signature de conventions entre le port de Skikda et des exportateurs (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 16
La loi doit être appliquée vigoureusement contre les contrevenants à la mise en
œuvre du SNMG (APS) ............................................................................................ 18
Un rythme d'inflation annuel de 4,8% en avril 2016 (ONS)..................................... 19
LE PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL D'IRIS SAT : "L'Algérie est un pôle
technologique" (L’Expression) ................................................................................. 20
IDE/ L’Algérie moins attractive que le Maroc (Algérie Patriotique) ....................... 21
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22

Macir Vie membre de l’Organisation des assurances africaines (Algérie Patriotique)
................................................................................................................................... 22
Coopération ......................................................................................................................................................... 23
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Transport ferroviaire : Signature de deux protocoles d’accord de partenariat (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 23
Partenariat algéro-turc pour un quai minéralier à Arzew (APS) ............................... 24
Algérie-Italie : le partenariat et l’urbanisme au coeur d'une rencontre à Milan (APS)
................................................................................................................................... 25
Algérie-Italie : signature à Milan de deux accords en agriculture et en urbanisme
(APS)......................................................................................................................... 26
Algérie-Qatar : le développement des relations économiques bilatérales examiné à
Doha (APS) ............................................................................................................... 27
Veille ..................................................................................................................................................................... 28
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Foire internationale d'Alger : Plus 400 entreprises étrangères attendues (Le quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 28
Djazair Export : Plus de 180 entreprises algériennes à la conquête de l’Afrique (El
Watan) ....................................................................................................................... 29
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A la une
RÉVISION DES CONTRATS GAZIERS À LONG TERME : Salah Khebri
dit non (L’Expression)
«On ne peut revenir sur ces contrats à long terme qui sont les seuls viables
pour nous», a soutenu le ministre de l'Energie.
Hier se tenait à Alger le forum Algérie-Union européenne sur l'énergie.
L'occasion donnée à l'UE de tenter de faire pression sur l'Algérie pour une
révision des contrats gaziers à long terme. D'ailleurs, la question n'a pas
cessé d'être évoquée tout au long des interventions. Ce qui a fait réagir
avec virulence le ministre de l'Industrie lors du point de presse qui s'est
tenu en marge de cette rencontre. «On parle beaucoup de cette question.
Il faut d'abord rappeler que le gaz nécessite des investissements colossaux.
D'abord, pour son exploration, ensuite, son exploitation et puis son
transport et sa retransformation pour sa distribution. Tout cela a un coût!
Allez-trouvez ces financements...», lance t-il avec colère. «On sollicite des
organismes internationaux spécialisés dans ce genre de financement. Mais
ces prêts sont sur le long terme et seuls les contrats à long terme peuvent
constituer une garantie», poursuit-il avec la même fouge. «Alors on ne peut
revenir sur ces contrats à long terme qui sont les seuls viables pour nous.
S'il y a des entreprises qui sont prêtes à faire ce genre d'investissements,
on leur ouvrira grandes les portes et on est prêt à leur donner des contrats
à court terme...», rétorque le ministre de l'Energie pour faire comprendre
la
vision
ferme
du
gouvernement
sur
la
question.
Salah Khebri balaye donc toute éventualité de révision de ces contrats qui
3
permettent pour le moment au gaz algérien d'être rentable. Surtout avec la
situation économique actuelle et la détermination du gouvernement à
poursuivre ses investissements dans le domaine de l'énergie. «La
combinaison entre les projections d'accroissement de la consommation
nationale en énergie et les besoins d'exportations engage, en conséquence,
l'Algérie à poursuivre les efforts d'exploration pour élargir la base de ses
ressources et poursuivre la transformation du mix énergétique et du mode
de consommation d'énergie», a avancé le ministre. C'est ainsi qu'un
accroissement des activités d'exploration et de développement des
gisements, en utilisant les différentes technologies de récupération, est
prévu à moyen terme, a-t-il relevé lors de cette rencontre tenue en
présence du commissaire européen chargé de l'Action climatique et de
l'Energie, Miguel Arias Canete, et des représentants de 700 entreprises dont
plus de 200 sociétés européennes. «Ce recentrage de la stratégie
énergétique du pays a, d'ailleurs, été mis en oeuvre dès la fin 2015», a-t-il
affirmé.
Rappelant que l'Algérie a développé ses capacités d'exportation des
hydrocarbures pour assurer un approvisionnement sûr et continu de ses
clients en maintenant son statut de fournisseur fiable même dans les
conditions les plus difficiles, Khebri a fait savoir que la capacité
d'exportation gazière du pays a été portée à près de 90 milliards m3/an
dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l'Europe, et
le reste sous forme de GNL. «Les relations entre l'Algérie et l'UE sont fortes,
et l'énergie y occupe une place de choix. La rencontre d'aujourd'hui vise à
renforcer encore davantage ces relations», a-t-il assuré. Concernant la
production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200 millions de TEP en
2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance dès 2016 pour
atteindre 241 millions TEP en 2020. Pour concrétiser cette stratégie et
maintenir sa position de partenaire énergétique fiable, l'Algérie prévoit
encore d'engager de gros investissements dans le secteur des
hydrocarbures dans les prochaines années, a-t-il précisé. Le volume des
investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020 dépasse les 73
milliards de dollars dont les deux tiers pour les activités d'explorationproduction,
selon
lui.
Des investissements de «grande ampleur» dans les hydrocarbures, dont les
montants cumulés ont dépassé, entre 2000 et 2015, les 100 milliards de
dollars, ont déjà été consentis par Sonatrach et ses partenaires. «Ce qui
dénote la volonté du pays de maintenir ses engagements en matière de
stratégie de développement de la branche exploration-production malgré
les prix bas», a-t-il soutenu. Etant donné les «besoins immenses dans le
secteur de l'énergie, les opportunités qui s'offrent aux investisseurs sont
donc très nombreuses», a tenu à préciser le ministre, en invitant les
opérateurs algériens et européens à profiter de ce forum pour nouer de
nouvelles relations et jeter les «bases réelles d'un partenariat stratégique
Algérie-UE». C'est dans ce sens que ce forum vient à point nommé pour
mettre en relation les hommes d'affaires qui sont invités à trouver les
synergies nécessaires pour concrétiser des partenariats mutuellement
bénéfiques,
a-t-il
expliqué.
4
Par ailleurs, il a relevé que le programme des énergies renouvelables, pour
lequel un texte sur le tarif d'achat garanti de l'électricité d'origine
renouvelable a été mis en place, constituait une opportunité de créer, en
partenariat,
une
industrie
nationale
du
renouvelable.
Ce premier forum sur l'énergie s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre
du Mémorandum de partenariat stratégique Algérie-UE, signé en juillet
2013, couvrant essentiellement les branches des hydrocarbures, énergies
renouvelables et l'efficacité énergétique, la réforme du cadre juridique, le
développement des infrastructures et le transfert de technologie.
Selon M.Khebri, un bilan de cette rencontre sera établi et des actions
concrètes seront prises pour aller de l'avant dans la construction du
processus de mise en place d'un partenariat stratégique Algérie-UE dans le
secteur énergétique. Il aura ainsi montré que l'Europe tient toujours autant
au gaz algérien, et pourquoi pas aux énergies renouvelables...
Hydrocarbures : l’Algérie renforcera l’exploration malgré la baisse
des prix (APS)
L’Algérie est déterminée à maintenir ses engagements en matière de
stratégie de développement de la branche exploration-production malgré la
baisse des cours du brut, a assuré, mardi à Alger, le ministre de l’Energie,
Salah Khebri, lors du premier forum Algérie-UE sur l’énergie.
La combinaison entre les projections d’accroissement de la consommation
nationale en énergie et les besoins d’exportations engage, en conséquence,
l’Algérie à poursuivre les efforts d’exploration pour élargir la base de ses
ressources et poursuivre la transformation du mix énergétique et du mode
de consommation d’énergie, a avancé le ministre.
C’est ainsi qu’un accroissement des activités d’exploration et de
développement des gisements, en utilisant les différentes technologies de
récupération, est prévu à moyen terme, a-t-il relevé lors de cette rencontre
tenue en présence du Commissaire européen chargé de l’action climatique
et de l’énergie, Miguel Arias Canente, et de représentants de 700
entreprises dont plus de 200 sociétés européennes.
Ce "recentrage de la stratégie énergétique" du pays a, d’ailleurs, été mis en
œuvre dès la fin 2015, a-t-il affirmé.
Rappelant que l’Algérie a développé ses capacités d’exportations des
hydrocarbures pour assurer un approvisionnement sûr et continu de ses
clients en maintenant son "statut de fournisseur fiable même dans les
conditions les plus difficiles", M. Khebri a fait savoir que la capacité
d’exportation gazière du pays a été portée à près de 90 milliards m3/an
dont plus de 50 milliards m3/an via les trois gazoducs dédiés à l’Europe, et
le reste sous forme de GNL.
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"Les relations entre l’Algérie et l’UE sont fortes, et l’énergie y occupe une
place de choix. La rencontre d’aujourd’hui vise à renforcer encore
davantage ces relations", a-t-il assuré.
Concernant la production des hydrocarbures, elle a atteint près de 200
millions de TEP en 2015 et devrait reprendre progressivement sa croissance
dès 2016 pour atteindre 241 millions TEP en 2020.
Pour concrétiser cette stratégie et maintenir sa position de partenaire
énergétique fiable, l’Algérie prévoit encore d’engager de gros
investissements dans le secteur des hydrocarbures dans les prochaines
années, a-t-il précisé.
Le volume des investissements prévus par Sonatrach pour 2016-2020
dépasse les 73 milliards de dollars dont les deux tiers pour les activités
d’exploration-production, selon lui.
Des investissements de "grande ampleur" dans les hydrocarbures, dont les
montants cumulés ont dépassé, entre 2000 et 2015, les 100 milliards de
dollars, ont déjà été consentis par Sonatrach et ses partenaires: "Ce qui
dénote la volonté du pays de maintenir ses engagements en matière de
stratégie de développement de la branche exploration-production malgré
les prix bas", a soutenu M. Khebri.
Etant donné les "besoins immenses" dans le secteur de l’énergie, les
opportunités qui s’offrent aux investisseurs sont donc très nombreuses, a
tenu à souligner le ministre, en invitant les opérateurs algériens et
européens à profiter de ce forum pour nouer de nouvelles relations et jeter
les "bases réelles d’un partenariat stratégique Algérie-UE".
C'est dans ce sens que ce forum vient à point nommé pour mettre en
relation les hommes d’affaires qui sont invités à trouver les synergies
nécessaires pour concrétiser des partenariats mutuellement bénéfiques, at-il expliqué.
Par ailleurs, il a relevé que le programme des énergies renouvelables, pour
lequel un texte sur le tarif d’achat garanti de l’électricité d’origine
renouvelable a été mis en place, constituait une opportunité de créer, en
partenariat, une industrie nationale du renouvelable.
Ce premier forum sur l’énergie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre
du Mémorandum de partenariat stratégique Algérie-UE, signé en juillet
2013, couvrant essentiellement les branches des hydrocarbures, énergies
renouvelables et l’efficacité énergétique, la réforme du cadre juridique, le
développement des infrastructures et le transfert de technologie.
Selon M. Khebri, un bilan de cette rencontre sera établi et des "actions
concrètes" seront prises pour aller de l’avant dans la construction du
processus de mise en place d’un partenariat stratégique Algérie-UE dans le
secteur énergétique.
Khebri : L'Etat n'investira pas directement dans le renouvelable
(Le Quotidien d’Oran)
Les investissements inscrits dans le cadre du programme national des
énergies renouvelables ne seront pas directement financés par l'Etat, mais
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le seront par des opérateurs algériens et étrangers, a affirmé le ministre de
l'Energie, Salah Khebri, lors d'une conférence de presse tenue
conjointement avec le Commissaire européen à l'Energie, Miguel Arias
Canete, en marge du premier forum d'affaire Algérie-UE sur l'énergie. «Le
programme des énergies renouvelables sera réalisé en partenariat. L'Etat
n'y investira pas directement mais ce sont les opérateurs algériens et
étrangers qui le financeront», a-t-il déclaré. Pour le ministre de l'Energie,
l'un des objectifs de ce forum est, justement, d'attirer les entreprises
européennes vers ce programme des énergies renouvelables. M. Khebri a
soutenu que l'Algérie ne pouvait plus continuer à avoir une électricité basée
uniquement sur le gaz et le diesel. D'où la nécessité de diversifier son mix
énergétique en exploitant l'immense gisement solaire dont dispose le pays.
Le ministre a cependant expliqué que l'Etat interviendra en aval en
subventionnant le prix de l'électricité qui sera produite à partir des énergies
renouvelables dont essentiellement le solaire et l'éolien. Il a indiqué que les
énergies renouvelables étaient plus onéreuses que les énergies fossiles, ce
qui explique que tous les pays qui ont introduit ces énergies avaient mis en
place une caisse pour subventionner le différentiel des prix.
L'Algérie, a-t-il rappelé, dispose d'un cadre réglementaire qui permet à
l'Etat de garantir l'achat de la production de l'énergie renouvelable à un prix
qui couvre l'ensemble des charges et rémunère l'investissement à un taux
raisonnable
sur
une
période
de
20
ans.
Grâce aux premières centrales électriques mises en place en Algérie, la
production de l'électricité à partir des énergies renouvelables atteindra les
368 mégawatts d'ici à la fin de l'été 2016, une première étape d'un
programme qui table sur une production de 22.000 mégawatts d'électricité
à
partir
du
renouvelable
à
l'horizon
2030,
a-t-il
rappelé.
Les
contrats
«spot»
c'est
une
question
financière
Interrogé par la presse sur l'éventualité pour l'Algérie d'accepter de vendre
son gaz à l'Europe à travers des contrats à court terme (spot) où les prix
sont bas vu la concurrence et l'abondance de l'offre gazière à l'international,
M. Khebri a répondu qu'il s'agissait d'une question purement financière. En
relevant que le gaz nécessite des investissements colossaux, le ministre a
précisé que pour financer une chaîne gazière, les banques et les organismes
de financement exigent des contrats d'achat à long terme et n'acceptent
pas d'accorder leurs prêts pour des contrats à court terme. «Je comprends
que les consommateurs veulent une énergie moins chère, et leur préférence
est, évidemment, de payer le gaz au prix spot. Mais quels sont les
organismes qui vont financer des projets de longue durée portant sur des
contrats d'approvisionnement à court terme?», s'est-il interrogé. Evoquant
le cas d'une compagnie gazière européenne qui a proposé à l'Algérie, lors
de ce forum, de lui vendre du gaz à court terme, le ministre a affirmé que
l'Algérie serait preneur si elle trouvait des financements qui ne lui exigeront
7
pas des contrats d'achat sur le long terme. A une question sur le projet de
Rouiba-éclairage qui devait fabriquer des panneaux photovoltaïques dans
le cadre d'un partenariat entre une filiale de Sonelgaz et une entreprise
allemande, M. Khebri a fait savoir que ce projet n'avait pu voir le jour du
fait de la mise en faillite du partenaire allemand. Mais il a annoncé qu'un
projet similaire était en cours de réalisation à Sidi Bel-Abbès avec une
capacité de production de 25 mégawatts. Questionné également sur la date
de lancement du 4ème appel d'offres pour la sélection des opérateurs pour
l'exploitation de gisements d'hydrocarbures en Algérie, le ministre a
répondu que les faibles cours mondiaux du brut avaient placé les
investisseurs internationaux devant un problème de manque de liquidités
les ayant amenés à retarder certains projets. «Nous sommes en
concertation avec des compagnies mondiales. Dès que le moment sera
opportun, nous lancerons l'appel d'offres», a-t-il avancé.
Le gaz algérien nécessaire pour le mix énergétique européen (Le
Quotidien d’Oran)
L'Algérie fait partie des importants partenaires énergétiques de l'Union
européenne, et le gaz algérien est nécessaire pour contribuer dans la
démarche européenne de transition énergétique, a affirmé, mardi, à Alger,
le Commissaire européen chargé de l'action climatique et de l'énergie,
Miguel Arias Canente, lors du forum Algérie-UE, sur l'Energie.
M. Canente a, également, affirmé que le gaz algérien représente un
composant du mix énergétique lequel devrait permettre à l'Europe de
réduire de 40% ses émissions de CO2 à l'horizon 2030. « L'Algérie fait partie
de nos partenaires énergétiques importants et nous avons besoin de son
gaz pour le mix énergétique devant nous permettre de réduire nos
émissions de CO2, à hauteur de 40%, vers 2030 », a déclaré M. Canente.
Le Commissaire européen chargé de l'action climatique et de l'énergie a
souhaité que l'Algérie fasse le nécessaire pour maintenir sa position de
fournisseur-clé pour l'Europe. « L'Algérie est un partenaire de confiance sur
lequel nous pouvons compter. Il est, donc, logique que nous choisissions ce
pays pour tenir, avec lui, un forum dédié à l'énergie », a-t-il insisté. D'autre
part, M. Canente a attiré l'attention sur le défi à relever par l'Algérie, dans
un marché où la demande pour le gaz ne cessera d'augmenter, dictée par
la priorité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. A ce propos, il a
avancé que durant la prochaine décennie, la demande mondiale pour le Gaz
de
Pétrole
Liquéfié
(GPL)
devrait
augmenter
de
50%.
Dans ce sens, il a évoqué la nécessité pour l'Algérie de miser sur les
nouvelles technologies pour pouvoir continuer à répondre à la demande de
ses clients dont principalement l'UE: « L'Algérie est obligée d'augmenter ses
capacités de production ». Par ailleurs, il a, également, exprimé le plein
soutien de l'UE à l'Algérie pour ses efforts relatifs au développement du
segment des Energies propres et a fait part de la volonté des Européens de
développer leur partenariat stratégique avec l'Algérie, dans ce domaine.
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Précisant que l'Europe a réussi à créer deux millions de postes d'emplois
dans le domaine des Energies renouvelables et de l'efficacité énergétique,
M. Canente a encouragé l'Algérie à aller de l'avant, dans ce créneau, tout
en
louant
les
efforts
que
le
pays
a
déployés
jusqu'ici.
Le Commissaire européen chargé de l'action climatique et de l'énergie avait
déclaré, la veille, que « pour l'UE, l'Algérie est un partenaire fiable, dans le
secteur de l'Energie. C'est un fournisseur d'énergie (...) et on veut travailler,
ensemble,
pour
développer
notre
partenariat
stratégique
».
Sonatrach
investira
plus
de
73
milliards
$
d'ici
à
2020
De son côté, le ministre de l'Energie, Salah Khebri, a indiqué que les
investissements de Sonatrach devraient dépasser les 73 milliards de dollars
entre 2016 et 2020. « Le volume d'investissements prévus par Sonatrach,
pour 2016-2020 dépasse, les 73 milliards de dollars, dont les deux tiers
dans l'exploration - production. Ce qui dénote de la volonté de l'Algérie de
maintenir la production nécessaire pour satisfaire la demande nationale, en
constante croissance », a affirmé le ministre, dans son allocution
d'ouverture
du
1er
Forum
algéro-UE,
sur
l'Energie.
Concernant la capacité installée des exportations gazières de l'Algérie, elle
a été portée à près de 90 milliards de m³/an, dont plus de 50 milliards de
m³/an via les 3 gazoducs dédiés à l'Europe, tandis que le reste est formé
de GNL, a affirmé le ministre qui a précisé que l'Algérie a fourni, au total,
plus de 1.500 milliards de m³ sous forme de GNL et par gazoducs.
Pour ce qui est de la production des hydrocarbures, elle a atteint près de
200 millions de TEP, en 2015 et devrait reprendre, progressivement, sa
croissance, dès 2016, pour atteindre 241 millions TEP, en 2020, a fait savoir
le ministre qui a appelé les investisseurs algériens et européens à tirer profit
de ce forum, pour nouer des contrats d'investissements dans le sens d'un
partenariat stratégique Algérie-UE. Selon lui, à moyen terme, la production
primaire d'hydrocarbures devrait renouer avec la croissance, à partir de
2016 pour atteindre 241 millions TEP, en 2020, grâce à la mise en
exploitation de nouveaux gisements et à l'amélioration du taux de
récupération des gisements existants. Quant à l'électricité, dont le taux de
couverture a atteint 98%, M. Khebri a avancé que d'ici à 2030, la demande
sur l'électricité devrait tripler à 150 terawatts/heure, alors que la
consommation du gaz naturel devrait plus que doubler, de même que celle
des produits pétroliers.
SONATRACH INVESTIRA 73 MILLIARDS DE DOLLARS À L'HORIZON
2020 : Le prix de la survie (L’Expression)
9
La seule option qui reste au pays, tient dans sa capacité à améliorer la
marge entre la production et la consommation des hydrocarbures.
C'est une orientation stratégique. L'Algérie a pris option pour le
développement d'un programme d'investissement dans les hydrocarbures,
au moment où le secteur est de moins en moins attractif de par le monde.
Les mauvaises nouvelles qui s'accumulent pour l'ensemble des compagnies
pétrolières ont amené à une déprime généralisée dans les milieux pétroliers,
suivie d'un désinvestissement massif qui dure depuis plusieurs mois.
Le nombre de puits fermés aux Etats-Unis est en progression et les
licenciements de travailleurs se multiplient dans la majorité des
multinationales des hydrocarbures. En fait, à voir de près la conjoncture
n'est pas du tout propice à un développement de l'exploration et encore
moins de l'exploitation dans le secteur pétrolier et gazier. L'Algérie donne,
de fait, l'impression de ramer à contre-courant. Un certain nombre
d'observateurs en arrivent à se demander comment l'Algérie pourra réunir
les 73 milliards de dollars dans un contexte aussi déprimant. Mais il est
entendu, par ailleurs, que cette démarche ne relève pas de la prospective
ou autre coquetterie de nation pétrolière. Pour l'Algérie, il s'agit en réalité,
d'une question de vie ou de mort. On est même dans l'urgence à voir les
chiffres présentés par le ministre de l'Energie. La consommation augmente
fortement et le différentiel destiné à l'exportation s'amenuise d'année en
année. La seule option qui reste au pays, tient dans sa capacité à améliorer
ou, à défaut, maintenir la marge entre la production et la consommation
des hydrocarbures de sorte à permettre à l'économie nationale de générer
de la devise, en attendant la diversification des ressources financières à
travers le développement des exportations hors hydrocarbures. Il est
entendu que la machine industrielle nationale est encore loin de constituer
une alternative au pétrole et au gaz. D'où la nécessité impérieuse pour
l'Algérie de trouver des puits, de les exploiter et d'en exporter le produit
pour éviter de gripper une machine industrielle, encore à ses premiers
balbutiements.L'enjeu dépasse de très loin les «petites luttes» pour le
pouvoir, mais relève de l'intérêt suprême de la nation qui joue sur ces 73
milliards de dollars son indépendance énergétique et son avenir économique
immédiat, voire sa souveraineté. On appréciera donc l'insistance des
ministres qui s'étaient succédé au portefeuille de l'Energie à poursuivre
absolument la dynamique de l'exploration-exploitation quelle qu'en soit la
conjoncture mondiale qui préside au marché des hydrocarbures. En fait, la
question n'est pas liée au marché pétrolier lui-même, mais est la
conséquence directe d'une trop grande dépendance aux hydrocarbures sur
une période assez longue. En d'autres termes, la faille est nationale et la
solution imaginée par les pouvoirs publics consiste à puiser encore dans les
ressources fossiles du pays. Les experts estiment d'ailleurs que la
10
problématique n'est pas strictement financière. Il est important, disent-ils,
de couvrir le volume consommé pour éviter à l'Algérie d'être un importateur
net d'hydrocarbures. Ce serait une véritable catastrophe, compte tenu de
l'architecture
actuelle
de
l'économie
nationale.
Il reste que ce colossal effort d'investissement que consentira Sonatrach
replacera la compagnie nationale sur une perspective prometteuse, sachant
qu'on annonce une reprise des cours dans les mois et les années à venir.
Outre que tout cet argent apportera de la sécurité énergétique au pays, il
donnera à Sonatrach un statut de compagnie solide et relancera à terme
toute la dynamique de partenariat avec les compagnies major étrangères.
Ce sera tout bénéfice pour le pays.
Marché européen du gaz : L’Algérie mise en difficulté (El Watan)
Lors d’un point de presse animé conjointement avec le commissaire
européen au climat et à l’énergie, Arias Canete, en marge du premier Forum
d’affaires algéro-européen dédié à l’énergie, Salah Khebri a souligné que la
satisfaction des besoins à long terme requiert des financements lourds sur
toute la chaîne gazière.
Face à un commissaire européen au climat et à l’énergie peu loquace sur la
question des contrats gaziers, des patrons de majors européennes du gaz
et du pétrole, présents hier au 1er Forum d’affaires algéro-européen, ont
eu la langue bien pendue sur cette question. Ils étaient nombreux à appeler
à renégocier les contrats de long terme, remettant au centre des
controverses un vieux desideratum auquel l’Algérie n’a jamais acquiescé.
Pour bon nombre de dirigeants de compagnies pétrolières et gazières
européennes, la conjoncture s’y prête tant les contrats actuels arrivent à
expiration et le marché gazier mue à la faveur d’une concurrence féroce et
d’une offre plus que jamais diversifiée. Le responsable de l’ENI a ouvert le
bal, évoquant «une opportunité de renégocier les contrats qui arrivent
bientôt à expiration». En ligne de mire, les contrats de long terme, dont les
prix du gaz sont indexés à ceux du pétrole, décriés désormais par bon
nombre de partenaires européens.
Pierre Chareyre, vice-président exécutif chez Engie, a bondi dans le même
sens, estimant pour sa part que «les contrats de long terme ne sont plus
compétitifs et ne reflètent plus la réalité du marché qui sera appelé à être
plus liquide». Pour étayer ses propos et tenter, par la même, de peser dans
le débat sur les futures renégociations, il brandit la carte du GNL américain
qui fait son entrée sur le marché européen.
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Face à un marché plus que jamais liquide et des prix spots plus compétitifs,
«l’Algérie doit s’adapter», selon le responsable d’Engie. Face à cette levée
de boucliers contre les contrats de long terme, l’Algérie joue comme à
l’accoutumée la carte de «fournisseur fiable». Mais pas seulement. Poussé
dans ses derniers retranchements par les journalistes, le ministre de
l’Energie, Salah Khebri, a laissé entendre à demi-mot que l’Algérie ne
compte pas fléchir face à cette remise en cause qui, pour rappel, n’en est
pas à son premier épisode.
Lors d’un point de presse animé conjointement avec le commissaire
européen au climat et à l’énergie, Arias Canete, en marge du premier Forum
d’affaires algéro-européen dédié à l’énergie, Salah Khebri a souligné que la
satisfaction des besoins à long terme requiert des financements lourds sur
toute la chaîne gazière. Lesquels financements sont tributaires d’un prix du
gaz que seuls les contrats de long terme peuvent garantir. En termes plus
clairs, une remise en cause des contrats de long terme entraîne un risque
sur la rentabilité des investissements.
Carences…
Sur cette question au moins, qui s’apparente à un défi qui consiste à résister
à un marché de plus en plus liquide et compétitif, l’Algérie doit batailler pour
préserver des débouchés rentables pour son gaz. En interne, la volonté de
renouer avec les performances de l’amont gazier passe par «une politique
d’investissement plus flexible».
Ce à quoi ont appelé les dirigeants des compagnies partenaires de
Sonatrach, présents hier au Forum d’affaires algéro-européen. La stabilité
juridique et des lois régissant l’investissement, dont la règle dite de
51/49%, revenait presque comme une prière dans les discours. Pour
Philippe Sauquet, membre du comité exécutif de Total, «la stabilité
juridique est importante pour que nous puissions investir».
Aussitôt, le patron de Statoil Algérie, Bjorn Kâre Viken, vient apporter de
l’eau au moulin du responsable de Total, pointant du doigt une
administration bureaucratique qui ralentit les projets d’investissement.
«L’Algérie est un environnement très difficile. Les choses sont très
centralisées et bureaucratisées», regrette-t-il, enchaînant sur la nécessité
d’investir davantage dans la sécurité des installations et du personnel. Le
patron de Statoil Algérie, dont l’entreprise a été l’une des victimes de
l’attaque terroriste contre la base gazière de Tiguentourine, reconnaît
néanmoins que des efforts ont été consentis pour la sécurité des
installations.
Lui emboîtant le pas, Pierre Chareyre, vice-président exécutif chez Engie, a
indiqué que l’aspect sécurité «est la principale préoccupation» de son
entreprise, invitant l’Etat algérien à «investir davantage sur cette question
afin de l’assurer à long terme». C’est dire que le pays fait face à un double
défi tant sur les marchés mondiaux qu’en interne. Accroître l’effort de
recherche et d’exploitation des hydrocarbures, diversifier le mix
énergétique. Et la rationalisation de la consommation interne est la clé de
voûte, selon le ministre de l’Energie.
12
Engagé dans un appel à investissements auprès de ses partenaires,
Sonatrach entend donner du rythme à un élan qui s’est soldé, en 2015, par
un bond élevant la production d’hydrocarbures à près de 200 millions de
tep. La capacité installée d’exportation a été portée à 90 milliards de mètres
cubes, dont plus de 50 milliards de mètres cubes via les gazoducs.
Sonatrach entend porter la production primaire à 241 millions de tep à
l’horizon 2020. Pour ce faire, 73 milliards de dollars d’investissement seront
injectés sur la période 2016-2020.
Energia : Un espace économique autour de l’énergie (L’Econews)
Pour répondre aux défis énergétiques à l’échelle nationale et internationale,
le Forum des Chefs Entreprises créer Le Club ENERGIA.
Ce dernier est un espace de réflexion qui réunit des opérateurs, des experts
et des économistes activant dans le secteur de l’énergie en Algérie et à
l’international. Le FCE souhaite favoriser à travers ce club « un débat large,
stimuler des réflexions constructives et produire des analyses pertinentes
pour répondre aux défis énergétiques à l’échelle nationale et
internationale. »
Le Club ENERGIA, selon un communiqué transmis à notre rédaction, est
ouvert à toute compétence susceptible d’apporter une contribution aux
propositions émises par le FCE en matière de politique énergétique (sécurité
énergétique, énergies renouvelables, transition énergétique, …). Outre des
rencontres bimestrielles, le Club produira un rapport annuel autour des
thématiques en rapport avec l’évolution du secteur.
Le FCE crée un espace de réflexion appelé «Club Energia» (AP)
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) vient de lancer un club qui se
penchera sur l’avenir énergétique de l’Algérie, qui «constitue un enjeu
fondamental pour notre pays», indique un communiqué de cette
organisation patronale parvenu à la rédaction. Le club baptisé «Energia» se
veut un «espace de réflexion qui réunit des opérateurs, des experts et des
économistes activant dans le secteur de l’énergie en Algérie et à
l’international». A travers lui, le FCE dit «souhaiter favoriser un débat large,
13
stimuler des réflexions constructives et produire des analyses pertinentes
pour répondre aux défis énergétiques à l’échelle nationale et
internationale». Le club Energia «est ouvert à toute compétence susceptible
d’apporter une contribution aux propositions émises par le FCE en matière
de politique énergétique, sécurité énergétique, énergies renouvelables,
transition énergétique, etc.», note le communiqué qui précise qu’outre des
rencontres bimestrielles, le club produira un rapport annuel autour des
thématiques en rapport avec l’évolution du secteur.
Le FCE lance son initiative « ENERGIA » (Algérie Eco)
A la veille de la conférence sur les énergies renouvelables, le FCE a
officiellement lancé son projet "ENERGIA" qui se veut être un « espace de
réflexion regroupant des opérateurs, des experts et des économistes qui
œuvrent dans le secteur de l’énergie ».
Plus précisément, pour Salah Abdessamed, vice-président du FCE, ENERGIA
est « ouvert à toute compétence nationale ou internationale, susceptible
d’apporter une contribution aux propositions émises par le FCE en matière
de politique énergétique : sécurité énergétique, énergies renouvelables,
transition énergétique. »
Le président du FCE, Ali Haddad, a présenté ENERGIA devant un parterre
de chefs d'entreprises et d'experts nationaux et internationaux. A noter
notamment la présence à cette première rencontre-débat, de l’expert
pétrolier Francis Perrin. Mais beaucoup d’entreprises ont également
répondu favorablement à cette initiative, à l'instar de Red Med, des groupes
Hasnaoui, Etrhb, Amehyd, Amimer Energy, de Condor et de Copresud, entre
autre.
Après cette annonce, Francis Perrin a introduit le débat par quelques
réflexions sur la question de la transition énergétique. Il a notamment
insisté sur sa conviction de voir l’Algérie en futur acteur majeur dans la
production des énergies renouvelables, par le biais du photovoltaïque tout
particulièrement. Mais il a tenu à préciser qu'un telle chose ne serait
possible que si le pays s'engage à établir une politique claire et forte en ce
sens, et s'il conçoit de travailler de concert avec l'ensemble des acteurs du
secteur, dans le privé notamment.
Au cours du débat qui s’en est suivi, les intervenants ont tous tenu à
rappeler la nécessité de passer à l’action et saisir l’opportunité du
14
programme du gouvernement qui prévoit la production de 22 000 mégawatt
à l’horizon 2030. Parmi eux, le professeur Chitour, l’économiste Khelif et
le président du groupe TELL, Yasne Bouharasi, pour ne citer qu'eux.
10% de taux de croissance pour l’agriculture (L’Econews)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. SidAhmed Ferroukhi en visite aujourd’hui à Constantine a indiqué que le taux
de croissance a atteint les 10% dans le secteur de l’agriculture avec un
excédent pours quelques nouveaux produits.
Intervenant lors de la journée de sensibilisation sur l’investissement
agricole organisée à l’université des frères Mentouri, le ministre de
l’agriculture a indiqué qu’il est impératif de changer le type d’agriculture
appliquée ces 15 dernières années et qui se basait essentiellement sur le
financement de l’Etat. La nouvelle orientation serait l’encouragement de
l’investissement privé. Il a dans ce sens soutenu qu’il ya « pas moins de 60
000 projets dédiés à l’agriculture financés par les agences de soutien à
l’emploi des jeunes ». Le défi actuel est d’inciter à l’émergence de l’industrie
agroalimentaire en soutenant « qu’actuellement l’Etat ne pourra subvenir
financièrement aux déficiences et qu’elle encourage plutôt la réduction des
importations et l’encouragement de l’exportation des produits
agricoles notamment ».
Selon toujours le premier responsable du secteur de l’agriculture qui précise
qu’au niveau de 34 wilayas, le ministère compte 32000 projets pour une
valeur de 200 Milliards de dinars dans l’industrie agricole.
Abordant la question de régulation des marchés, SID Ahmed Ferroukhi a
réitéré encore une fois que cette question n’est pas des prérogatives de son
département mais de celui du commerce tout en insistant sur « la
coordination entre les différents ministères pour accueillir le mois du
ramadhan dans les meilleures conditions et assurer la disponibilité des
produits dans ce mois qui se caractérise par une grande consommation »
a-t-il conclu.
15
Entreprises créées dans le cadre de l’ANPT : Un bénéfice de 300
millions de dinars en 2015 (APS)
Les entreprises spécialisées dans les Technologies de l'information et de la
communication (TIC) activant au niveau de l'Agence nationale de promotion
et de développement des parcs technologiques (ANPT) de Sidi Abdallah
(Alger) ont rapporté à l'agence 300 millions de dinars en 2015, a-t-on
appris, lundi dernier, auprès du directeur général de l'agence. 45
entreprises spécialisées dans les TIC activant au niveau de l'Agence
nationale de promotion et de développement des parcs technologiques ont
rapporté à cette dernière 300 millions de dinars en 2015, a déclaré, à l'APS,
le directeur général de l'ANPT, Abdelhakim Bensaoula, en marge d'une visite
d'inspection d'une délégation parlementaire (membres de la commission
des
transports
et
des
télécommunications).
Les recettes de l'ANPT servent au financement de ses projets «en totale
autonomie vis-à-vis du Trésor public», a-t-il indiqué, soulignant que
l'agence ne constituait pas un fardeau pour le Trésor public, mais plutôt une
source de revenu et d'investissement pour l'économie nationale. L'agence
permet aux jeunes de concrétiser leurs projets en les orientant, sans
toutefois leur offrir d'aides financières, a-t-il affirmé, précisant qu'il
s'agissait, en fait, de leur fournir un cadre de travail idéal et de mettre à
leur disposition les équipements nécessaires dont elle dispose, notamment
en matière de TIC. L'ANPT a adopté, récemment, une nouvelle formule en
matière de traitement des demandes des porteurs de projets. Des sessions
mensuelles sont organisées au cours desquelles sont sélectionnés les
meilleurs projets. Le porteur de projet se voit attribuer, quelques mois plus
tard, un registre de commerce et un espace lui sera consacré au sein du
parc
pour
créer
son
entreprise.
L'agence traite actuellement 15 dossiers de projets innovants, a indiqué son
responsable, ajoutant que 25 autres projets sont également en cours
d'élaboration. La visite de la délégation parlementaire à l'agence intervient
dans le cadre des démarches visant à connaître les nouveautés et à cerner
les carences que connaît le secteur de la poste et de la communication, a
indiqué M. Mousaoudja Mohamed, président de la commission des
transports
et
des
télécommunications.
La visite a concerné plusieurs structures d'Algérie Poste dont le bureau de
poste Malika-Gaïd à El-Biar et l'entreprise Djawab à Ben Aknoun. La
délégation a visité, dans la même commune, l'agence commerciale de
l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis et le bureau d'Algérie Poste de
Birtouta.
Partenariat : Signature de conventions entre le port de Skikda et
des exportateurs (El Moudjahid)
16
D.R
Une cérémonie de signature de conventions de partenariat entre le port de
Skikda et des opérateurs exportateurs a été organisée hier, au siège de
l’entreprise portuaire en présence du ministre des Transports, Boudjemaâ
Talai. Ces conventions paraphées avec producteurs exportateurs de la datte
Deglet Nour, de liège et dérivés et autres vers les marchés d’Europe et du
Golfe visent à promouvoir les exportations et encourager la production
nationale, a-t-on souligné lors de la cérémonie. Dans une conférence de
presse, M. Talai a indiqué que la convention accorde des tarifs privilégiés
aux concernés qui bénéficient également de réduction de 50 % des délais
de traitement de pareilles opérations. Il a également assuré que l’objectif
de son département est de renforcer la flotte algérienne de navires
marchands qui devront «rentrer et sortir chargés». Le ministre a indiqué
sur le même registre que la mise en place d’un guichet électronique unique
pour la gestion des ports nationaux s’inscrit dans le cadre de la
modernisation du fonctionnement des ports et l’amélioration de leurs
prestations soulignant que le port de Skikda figure parmi les premiers à
s’être doté de guichets uniques. M. Talai a indiqué également que les projets
de voies ferroviaires retenues pour la wilaya de Skikda avec les trois lignes
Annaba-Ramdane Djamel, Ramdane Djamel-Skikda et Collo-Tamalous
revêtent une dimension nationale du fait de relier ce port à l’Est et à l’Ouest
du pays. Attribuant au problème d’expropriation et à l’insuffisance des
études le retard dans l’exécution du projet de doublement de la voie
Ramdane Djamel-Annaba de 78 km, le ministre a assuré que l’infrastructure
de base de cette voie sera réceptionnée au 1er semestre 2017 et son
exploitation débutera fin 2017. Concernant le doublement de la voie ColloTamalous sur 30 km, le ministre a précisé que ce projet qui présente une
grande importance économique pour la région sera lancé dès la
«disponibilité des ressources financières nécessaires». Il a également fait
état de la possibilité de relier les deux wilayas de Skikda et Annaba à Alger
par une ligne maritime qui figure sur le programme de la Société nationale
de transport maritime. Le ministre des Transports a indiqué que la
communauté algérienne résidant à l’étranger bénéficie de la majorité des
facilités et tarifs et d’amélioration des services à bord des navires, assurant
que tous les ports sont prêts pour accueillir les ressortissants algériens
résidant en Espagne, France et Italie à compter du 1er juin. Le ministre a
entamé sa visite dans la wilaya par l’inspection du projet de doublement et
modernisation de la voie Ramdane Djamel-Annaba qui disposera de
système moderne de signalisation et télécommunication et de quatre
stations, selon les explications fournies sur site. Il a également visité la base
logistique réservée à la promotion des exportations hors hydrocarbures sur
la zone de dépôt et a appelé à relier cette base au port de Skikda par voie
17
ferroviaire. M. Talai a également inspecté le projet de gare routière
multimodale à l’entrée de la ville de Skikda dont les travaux accusent un
grand retard et a appelé à en assurer la relance. A l’entreprise portuaire de
Skikda, le ministre a reçu un exposé sur le projet dont l’étude est finalisée
de réalisation d’une nouvelle gare maritime sur 3.500 m2 capable de
contenir dans le même temps deux navires de transport de voyageurs et
traiter le passage de 2.000 voyageurs et 1.200 véhicules avec six galeries
pour le transit des voitures.
La loi doit être appliquée vigoureusement contre les contrevenants
à la mise en œuvre du SNMG (APS)
Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El
Ghazi, a insisté mardi à Boussaâda (M’sila) sur l’application ferme de la loi
contre les contrevenants à la mise en œuvre du salaire national minimum
garanti (SNMG).
Le ministre a insisté sur cette application après avoir suivi au siège de
l’inspection de travail de cette ville un exposé sur le secteur faisant
notamment état d’infractions par certaines entreprises à la décision de
relèvement du SNMG.
M. El Ghazi s’est également enquis des conditions de traitement par
l’antenne locale de la Caisse nationale des retraites (CNR) des dossiers dans
le cadre de la décentralisation visant une plus grande célérité de l’opération.
Il s’est également enquis de la mise en œuvre de la mesure de mise à jour
des cartes magnétiques Chifa par toutes les agences de la Caisse nationale
d’assurance sociale (CNAS) du pays et non plus la seule agence où les
assurés sont déclarés.
A l’antenne de Sidi Aïssa de l’Agence nationale de main-d’œuvre, le ministre
a suivi un exposé sur le secteur de l’emploi qui a fait état du recrutement
de plus de 100 travailleurs par les deux nouvelles unités de soudure et
fabrication de traverses de chemin de fer dans la commune de Bouti Sayeh
relevant de la daïra de Sidi Aïssa où un total de 333 recrutements ont été
enregistrés.
A l’hôpital de Magra, M. El Ghazi avait exhorté lundi, premier jour de sa
visite dans la wilaya, les responsables de l’établissement à traiter la
problématique de transferts des insuffisants rénaux locaux vers M’sila alors
que l’hôpital dispose d’un centre de dialyse équipé.
18
Selon des informations recueillies par l’APS, les transporteurs privés de plus
de 30 patients dialysés de la daïra de Magra préfèrent les transférer vers
M’sila pour augmenter leurs recettes, la distance étant plus grande.
Un rythme d'inflation annuel de 4,8% en avril 2016 (ONS)
Le rythme d'inflation en glissement annuel s'est établi à 4,8% en avril 2016,
en légère hausse par rapport à celui de mars dernier qui était de 4,7%, a
appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d'inflation en glissement annuel d'avril 2016 représente
l'évolution de l'indice des prix à la consommation sur la période mai 2015avril 2016 par rapport à mai 2014-avril 2015.
Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire la
variation en avril 2016 par rapport à avril 2015, elle a enregistré une hausse
de 6,7%.
S'agissant de l'évolution mensuelle, l'indice brut des prix à la consommation
en avril 2016 a augmenté de 1% par rapport à mars 2016 (contre 1,9% en
mars 2016 par rapport à février 2016).
Cette évolution mensuelle a résulté essentiellement d'une hausse des prix
de l'ordre de 1,7% pour les biens alimentaires qui ont continué d'augmenter
pour le deuxième mois consécutif (+2% en mars 2016 par rapport à février
2016).
Dans cette catégorie de produits, les produits agricoles frais ont affiché une
croissance de 3,5% tandis que les produits agroalimentaires sont restés
presque stables (-0,01%).
L'augmentation des prix des produits frais a été induite par les hausses des
prix de la pomme de terre (+18,9%), des fruits (+10,4%) et des légumes
(+9,4%).
Par contre, des baisses ont été enregistrées pour d'autres produits: -3,8%
pour les viandes de poulet, -0,5% pour la viande de mouton, -0,2% pour
celle de boeuf, -2,7% pour le poisson frais et -1,8% pour les oeufs.
Par ailleurs, les prix des biens manufacturés ont affiché une hausse
modérée de 0,4% en avril dernier par rapport à un mois plus tôt, tandis que
ceux des services ont augmenté de 0,2%.
En 2015, le taux d'inflation s'était établi à 4,8% contre des prévisions de
3% par la Loi de finance initiale 2015 et de 4% par la Loi de finance
complémentaire 2015.
Pour l'année 2016, la Loi de finances prévoit une inflation de 4%.
19
LE PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL D'IRIS SAT : "L'Algérie est un
pôle technologique" (L’Expression)
A la faveur de ce lancement, M. Guidoum indique que son entreprise vient
d'être approchée par des hommes d'affaires italiens.
Le producteur national Iris Sat vient de présenter, en avant-première
nationale, son nouveau téléviseur Iris Oled Ultra HD 4K, un concentré de
technologie qui sera bientôt mis sur le marché algérien à des quantités
suffisantes et à des prix très étudiés, a promis M.Guidoum, P-DG de
l'entreprise IRIS. «Nous sommes le seul fabriquant à offrir pareil produit sur
le marché algérien, voire le marché africain», a-t-il dit à l'occasion de la
conférence de presse qui a émaillé la révélation de ce bijou de technologie.
Ce produit démarque désormais Iris de ses concurrents, du fait qu'il offre
une qualité d'image inédite, mais également un son pur grâce à l'apport de
l'américain
JBL.
L'Oled offre une image quatre fois supérieure à celle rendue par le classique
LED, avec à la clé plus de huit millions de pixels (8,3 millions de pixels). Le
client est ici en droit d'attendre de ce poste de télévision de 65''pouces une
netteté
et
une
précision
d'image
jamais
égalée
jusque-là.
Le contraste devient infini, alors que la palette de couleurs est plus riche
que jamais. Ce modèle premium autorise un angle de vision des plus larges,
soit 178° et l'on peut apprécier un film ou une vidéo quelle que soit la
position avec laquelle on fait face à l'écran, puisqu'aucune distorsion
d'image n'est permise. L'Oled ultra HD d'IRIS intègre la fonction HDR ou
high dynamic ray. Au plan esthétique, il fait office d'une véritable pièce de
décoration
d'intérieur.
20
Très fin (5,2 mm) d'épaisseur il est monté sur un support transparent qui
confère une impression de flottement de l'appareil dans l'espace. Cette
Smart TV dispose du Wi-Fi, du démo intégré, la TNT, l'HdmI, RJ 45... A la
faveur de ce lancement, M. Guidoum indique que son entreprise vient d'être
approchée par des hommes d'affaires italiens en vue de commercialiser
avec toutes les certifications nécessaires ce téléviseur dans la rive nord de
la Méditerranée. «Un premier round de négociations vient d'avoir lieu avec
les Italiens» dit-il à ce propos, en ajoutant que l'Algérie est en passe de
devenir un pôle incontournable de l'industrie technologique, précisant au
passage qu'Iris a franchi avec succès toutes les étapes qui lui permettent
aujourd'hui de revendiquer un taux d'intégration appréciable dans son
processus
de
production.
Iris Sat frappe finalement très fort en cette année 2016 avec la présentation
de cet Oled ultra HD, lequel couronne une présence importante sur le
marché
algérien,
avec
40%
de
parts.
Les capacités de production de ce fleuron de l'Industrie nationale est en
outre
en
croissance
avec
plus
de
174%.
Sachant allier la qualité d'image à l'esthétique moderne de ses téléviseurs,
Iris SAT continue ainsi d'offrir une expérience unique où le plaisir des yeux
et de l'ouïe procure des sensations et des moments d'émotion
exceptionnels. Avec son premier téléviseur Oled Ultra HDJK, IRIS se permet
une percée fulgurante en Algérie.
IDE/ L’Algérie moins attractive que le Maroc (Algérie Patriotique)
Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie connaissent un recul
considérable. Les causes de cette tendance sont le manque d’attractivité,
une économie fragile, l’absence de vision à long terme et une conjoncture
sécuritaire régionale désastreuse. Pourtant le Maroc, le voisin de l’Ouest,
enregistre des chiffres appréciables en la matière.
Le modèle économique algérien n’est en effet guère attractif et les chiffres
parlent d’eux-mêmes. L’Algérie enregistre des résultats très timides:
seulement 1,6 milliard de dollars d’investissements étrangers directs sont
attendus en 2016, un chiffre dérisoire compte tenu du potentiel existant.
Plusieurs facteurs internes et externes ont contribué à ce recul, le plus
important étant sans conteste la chute du prix du pétrole.
Au niveau continental, l’Algérie marque nettement le pas. Elle n’a attiré que
1,8% des investissements étrangers en 2014, soit avant l’aggravation de la
crise structurelle qui touche le pays actuellement.
Pourtant, les responsables algérien se montrent satisfaits, le directeur
général de l’Agence nationale de développement de l’investissement
(ANDI), Abdelkrim Mansouri, est intervenu, lundi, pour communiquer les
chiffres de son organisme. Les projets d’investissements étrangers
enregistrés dans le cadre du dispositif ANDI ont atteint les 306 sous le
régime du partenariat. Quelques 126 projets ont déjà été concrétisés dans
les filières industrielles et touristiques pour un montant de 78 milliards de
dinars, avec à la clé 9.600 emplois.
21
A l’échelle maghrébine, c’est le Maroc qui se distingue. Les IDE au Maroc
se sont établis, à la fin 2015, à 3,6 milliards de dollars. Il faut reconnaître
que la politique du royaume chérifien en la matière est plus efficace que
celle prônée par l’Algérie. L’attractivité du modèle marocain se base
essentiellement sur une modernisation des infrastructures et une politique
de facilitation qui a fait ses preuves.
Le Maroc demeure l’un des pays les plus attractifs en termes d’IDE et cet
état de fait transparaît parfaitement à travers les différents rapports de la
CNUCED. La création de zones franches constitue l’un de ses points fort,
notamment celle de Tanger. Avec ses 475 entreprises venant d’Europe, des
USA et de la région MENA, cette zone franche constitue un atout majeur
pour l’économie marocaine.
La particularité du Maroc par rapport à son voisin Algérie, c’est le pari fait
sur l’industrie de pointe. Les Marocain semblent vouloir emprunter le
chemin de l’industrie du savoir et des technologies de pointe.
Banque/bourse/Assurance
Macir Vie membre de l’Organisation des assurances africaines
(Algérie Patriotique)
Macir Vie annonce son adhésion à l’Organisation des assurances africaines
(OAA), dans un communiqué parvenu à la rédaction. L’adhésion de
l’assureur algérien a été approuvée lors de l’Assemblée générale organisée
par cette dernière qui s’est déroulée le 11 mai dernier à Marrakech, au
Maroc. Macir Vie est la première compagnie algérienne d’assurance de
personnes à devenir membre de l’OAA. En tant qu’acteur économique
majeur, l’adhésion de Macir Vie à l’OAA a pour objectif principal d’«enrichir
ses partenariats et de développer ses coopérations avec le reste des pays
africains», note le communiqué. «Cette adhésion s’inscrit dans notre
volonté de développer des échanges fructueux, des idées et des
expériences, c’est aussi une occasion propice pour tisser de nouvelles
relations d’affaires et développer celles qui existent déjà», souligne le
communiqué de Macir Vie, premier assureur privé national spécialisé dans
l’assurance de personnes. «Par ailleurs, il s’agit aussi d’une opportunité
bénéfique et pour Macir Vie et le reste des compagnies algériennes
d’assurance de personnes, puisque l’organisation œuvre pour la promotion
de la coopération interafricaine et le développement d’une industrie saine
de l’assurance et de la réassurance en Afrique», relève encore le
communiqué. A travers ce partenariat, Macir Vie pourra faire bénéficier ses
collaborateurs de formations sur les nouvelles techniques actuarielles au
niveau de l’OAA qui dispose d’un partenariat privilégié avec la Banque
22
mondiale. Les assureurs et réassureurs des pays africains membres de
l’OAA, ainsi que leurs partenaires, se regroupent chaque année pour
débattre de la situation de la profession et fluidifier le transfert de
compétences avec une dimension continentale, ce qui permet de mieux
étudier, comprendre et maîtriser les risques. Selon une communication faite
par l’UAR en 2008, l’OAA œuvre aussi à faire de la prévention et l’assurance
des moyens efficaces, aux fins de prévenir et de protéger les populations
africaines des risques que présentent les bouleversements climatiques, le
déséquilibre de l’écosystème, la sécheresse et d’autres situations extrêmes.
Commerce
Coopération
Transport ferroviaire : Signature de deux protocoles d’accord de
partenariat (El Moudjahid)
«Les premières lignes à grande vitesse seront réceptionnées à partir de
2017», souligne le ministre des Transports.
Ph : Wafa
Le siège du ministère des Transports a abrité, hier matin, une cérémonie
de signature de deux protocoles d’accord de partenariat, conclus entre
l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires «ANESRIF», agissant en maître d’ouvrage, et les sociétés «DBIngineering and Consulting Gmbh» et «TEIXEIRA Duarte-Ingénierie and
Construction SA», dont les sièges sociaux se situent respectivement en
Allemagne et au Portugal. La rencontre présidée par le ministre des
Transports, M. Boudjemaâ Talaï, et marquée par la présence des
ambassadeurs des deux pays, permettra, à coup sûr, de créer une jointventure en la matière, conformément à la loi algérienne, et de développer,
ainsi, les travaux dans le domaine ferroviaire. Il faut dire que «ces
partenariats technologiques ont pour objet principal d’apporter une
assistance technique», comme, d’ailleurs, mis en avant par le ministre des
23
Transports.
Boudjemaâ Talaï a également mis l’accent, en cette occasion, sur le fait que
les premières lignes à grande vitesse seront réceptionnées à partir de
l’année prochaine, soit en 2017. Pour ce qui est des domaines de
coopération avec la société «DB-Ingineering and Consulting Gmbh», ces
derniers portent sur l’assistance à la maîtrise d’ouvrage ANESRIF dans le
domaine ferroviaire, notamment la gestion et le management des projets.
L’assistance concerne, notamment, l’aide et la coordination dans la conduite
des projets et la gestion dans la mise en œuvre des actions programmées.
Il s’agit également de l’assistance à la gestion du programme de
modernisation et construction ferroviaire, mais aussi à l’ingénierie, la
gestion, l’analyse et la validation des études et plans. La programmation,
la planification, l’organisation des projets et la maîtrise d’œuvre, etc., sont
autant de questions devant faire aussi l’objet d’une assistance qui sera
dispensée par la société allemande «DB-Ingineering and Consulting Gmbh»,
filiale de la société Deutsche Bahn AG. D’autre part, la coopération avec la
société portugaise «TEIXEIRA Duarte-Ingénierie and Construction SA»
porte sur la réalisation des travaux de voie, d’électrification et de
maintenance dans le domaine ferroviaire. Il faut savoir, ici, que le
partenariat envisagé est relatif à la réalisation des travaux dans le domaine
ferroviaire pour les lignes à grande vitesse. Concrètement, il est question
de travaux d’électrification des lignes ferroviaires, de travaux de voie
ferroviaire, de meulage et de régénération de rail, de travaux de
maintenance de caténaire, d’entretien de la voie ferroviaire et de
renouvellement
de
la
voie
ferroviaire.
Il convient de signaler, dans ce contexte, que les parties signataires ont,
toutes, manifesté leur vif intérêt pour la mise en place d’un partenariat dont
les conditions de concrétisation sont définies au niveau du protocole. À ce
titre, un comité de pilotage devait être désigné à l’issue de la signature du
protocole d’accord. Note importante à retenir, les partenariats envisagés
prendront la forme de sociétés mixtes de droit algérien. Aussi, la répartition
des actions sera arrêtée conformément à la législation en vigueur, à
l’élaboration du pack d’actionnaires.
Partenariat algéro-turc pour un quai minéralier à Arzew (APS)
Un pacte d’actionnaires a été signé, mardi à Alger, entre l’entreprise
portuaire d’Arzew et la société turque Tosyali pour la construction d’un quai
minéralier spécialisé dans l’acier et le fer ainsi pour l’acquisition et
l’exploitation d’équipements de déchargement du minerai brut.
"L’exploitation du port et du complexe sidérurgique nécessite des
équipements de haute technologie. C’est ce que permettra cet accord", a
indiqué le ministre des Transports, Boudjemaa Talaï, lors de la cérémonie
de signature.
De son côté, M. Alp Topcuoglu, membre du conseil d’administration de
Tosyali, a indiqué que le minerai de fer sera déchargé au port qui accueillera
des navires de 200.000 tonnes, pour être transporté ensuite par convoyeur
sur une distance de 8 kms jusqu’au complexe sidérurgique situé à la zone
industrielle de Bethioua (wilaya d’Oran).
24
Ce complexe sera capable de produire 4 millions de tonnes d’acier en 2017
contre une capacité actuelle de 1,5 millions de tonnes.
Algérie-Italie : le partenariat et l’urbanisme au coeur d'une
rencontre à Milan (APS)
Le renforcement du partenariat économique algéro-italien et la coopération
entre la wilaya d’Alger et la ville de Milan dans le domaine urbanistique ont
marqué la rencontre, tenue mardi à Milan, sur les opportunités
d’investissements et de partenariat entre l'Algérie et l'Italie.
Organisée par le consulat général de l’Algérie à Milan, cette rencontre a
regroupé une centaine d'opérateurs économiques algériens des secteurs
public et privé et les représentants d'une cinquantaine d'entreprises
italiennes.
Dans son intervention, le consul général de l’Algérie à Milan, Abdelkrim
Touahria, a appelé les opérateurs économiques italiens à dépasser le
caractère "simplement mercantile" des relations économiques avec l’Algérie
pour les élargir à d’autres secteurs que l’énergie, et ce, dans une logique
de partenariat diversifié et bénéfique pour les deux parties.
En évoquant les grands axes de la nouvelle approche économique adoptée
par l'Algérie visant à réhabiliter l’appareil productif et à diversifier
l’économie nationale, il a invité les entreprises italiennes à contribuer à la
concrétisation de ces objectifs à travers l’instauration d’un "partenariat
gagnant-gagnant basé sur l’investissement productif".
Selon lui, plusieurs formules de partenariat pourraient être mises en oeuvre
dont la délocalisation d'entreprises industrielles italiennes et la création de
joint-ventures avec des sociétés algériennes.
Il a également cité le secteur de la PME qui place l’Italie parmi les pays
leaders dans ce domaine, en réaffirmant le souhait de l'Algérie de tirer profit
de cette expérience.
Le consul général a aussi évoqué l’agriculture et l’industrie agroalimentaire
ainsi que le BTPH comme d'autres créneaux de partenariat économique.
De son côté, la vice-maire de Milan, Mme Francesca Balzani, a souligné que
les efforts de diversification de l’économie algérienne devraient permettre
à l’Algérie de consolider "son développement et sa modernisation".
Dans ce sens, elle s’est dite engagée à oeuvrer pour le renforcement du
partenariat économique en incitant les opérateurs milanais à investir
davantage en Algérie.
Par ailleurs, elle a affiché la disponibilité des autorités de la ville de Milan à
accompagner les actions engagées par la wilaya d’Alger en matière
d’amélioration du cadre de vie de la capitale, notamment dans les domaines
de l’urbanisme et de la gestion des déchets ménagers.
25
Selon elle, l’accord de jumelage entre ces deux villes, signé en octobre
2015, constitue le meilleur cadre institutionnel pour approfondir la
coopération entre les deux parties.
Mme Balzani a, d’autre part, noté que la wilaya d’Alger et Milan "partagent
les mêmes soucis dans le secteur de l’habitat et de l’urbanisme", soulignant
que le logement, qui représente un "besoin primaire", pourrait être un objet
d’échanges d'expériences.
Ainsi, a-t-elle poursuivi, Milan "est prête à mettre en oeuvre son expérience
dans la gestion et la préservation du patrimoine urbain au profit de la partie
algérienne".
Présent à cette rencontre, le secrétaire général de la wilaya d’Alger, Djamel
Eddine Berimi, a émis le souhait de voir la coopération se renforcer
davantage, notamment dans la restauration du vieux bâti, la gestion des
déchets ménagers, les services publics de l’eau, les espaces verts et
l’environnement ainsi que dans le domaine culturel.
A rappeler que la wilaya d'Alger participe à ce rendez-vous d'affaires dans
le cadre de la mise en £uvre de l'Accord de coopération signé, en avril
dernier à Alger, à l'occasion de la visite du maire de Milan, Juliano Pisapia.
A souligner que deux accords devraient être signés à l’occasion de ce forum:
le premier portera sur une déclaration d’investissement dans le domaine
agricole, alors que le second consistera en la création d’une société mixte
chargée de la restauration du vieux bâti de la ville d’Alger dans le cadre
d’un partenariat économique et institutionnel entre la wilaya d’Alger et la
mairie de Milan.
Algérie-Italie : signature à Milan de deux accords en agriculture et
en urbanisme (APS)
Deux accords de coopération algéro-italiens dans les domaines de
l’agriculture et de la restauration du vieux bâti ont été signés, mardi à Milan,
en marge de la rencontre sur les opportunités d’investissements et de
partenariat entre les deux pays.
Le premier accord a été conclu entre la société agricole privée Sarl Fatma
N’kasraoui et Indo-European sustainable development (IESD), portant sur
une déclaration d’investissement dans le domaine agricole pour un montant
de 50 millions d’euros.
Ce partenariat portera, dans un premier temps, sur la céréaliculture (blé et
maïs) dans la wilaya de Naâma, avant de l’élargir à d’autres filières
notamment les agrumes, les fruits et légumes, les cultures de serre et
26
l’élevage, a indiqué à la presse le directeur de la société algérienne
signataire, Salah Gaci.
Il sera mis en œuvre au niveau d’un périmètre agricole d’une superficie de
500 hectares dont 200 ha irrigués dans la wilaya de Naâma.
Il s’agira, surtout, d’élargir les superficies dédiées aux cultures de blé et de
maïs dans le sud du pays avec deux campagnes par an, a-t-il expliqué.
De son côté, le directeur exécutif de l’IESD, John Martin Thomas, a avancé
qu'à travers cet accord, cet organisme s’engage à apporter la technologie
italienne dans la céréaliculture et l’élevage: "Avec cette coopération, nous
comptons contribuer aux efforts de développement de l’agriculture et de
diversification des exportations en Algérie".
Pour ce qui concerne le second accord, il porte sur les modalités de mise en
œuvre du mémorandum d’entente, signé en avril dernier à Alger, pour la
création d’une société mixte selon la règle 49/51% entre la Régie foncière
de la wilaya d’Alger et la société Metropolitana Milanese (2M) laquelle opère,
entre autres, dans la restauration des constructions.
Cette future société mixte, qui sera opérationnelle avant la fin 2016 après
validation de ses statuts, sera chargée de la restauration du vieux bâti
d'Alger, selon les explications du secrétaire général de la wilaya d’Alger,
Djamel Eddine Berimi.
A rappeler que la wilaya d’Alger et la ville de Milan sont liées par un accord
de jumelage, signé en avril dernier à l’occasion de la visite à Alger du maire
de Milan, Juliano Pisapia, qui prévoit divers domaines de coopération entre
ces deux collectivités locales, dont la gestion du patrimoine urbain,
l’environnement et la gestion des déchets ménagers, les services publics de
l’eau, la culture et la cinématographie.
Par ailleurs, des rencontres B to B se sont tenues mardi entre des
opérateurs institutionnels et économiques nationaux et des représentants
d’entreprises italiennes dans différents secteurs, notamment le bâtiment, la
construction, les travaux publics, le tourisme et l’agriculture.
D’autre part, des discussions ont eu lieu entre des représentants du
ministère de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, et une société italienne
de fabrication d’ascenseurs, pour un éventuel projet de réalisation en
Algérie d'une unité de production d'ascenseurs destinés aux futurs sites des
logements AADL.
Algérie-Qatar : le développement des relations économiques
bilatérales examiné à Doha (APS)
Le ministre de l'industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb a évoqué
mardi à Doha, avec le ministre qatari de l'énergie et de l'industrie, Mohamed
Ben Salah El Sada les voies et moyens de développement des relations
économiques bilatérales et les perspectives de lancement de nouveaux
projets de partenariat.
La rencontre est intervenue dans le cadre de la visite effectuée par M.
Bouchouareb au Qatar, à l'invitation de son homologue qatari, en présence
de responsables du ministère de l'industrie et des mines et des directeurs
de compagnies énergétiques du Qatar.
27
Au terme de cette rencontre, M. Bouchouareb a exprimé sa satisfaction des
relations "exceptionnelles" existant entre l'Algérie et le Qatar, insistant que
l'impératif de promouvoir le partenariat économique entre les deux pays,
"lequel demeure en deçà du niveau des relations politiques bilatérales".
La rencontre a été "l'occasion d'évaluer les projets en cours entre les deux
pays", a affirmé le ministre soulignant que lors de ces discussions, "il été
question du lancement de nouveaux projets à l'avenir".
M. Bouchouareb a mis en avant l'existence d'une volonté chez la partie
qatarie "désireuse d'aller de l'avant pour opérer une percée dans l'économie
nationale et relancer une économie affranchie de toute dépendance aux
hydrocarbures".
M. El Sada s'est dit satisfait du niveau des relations algéro-qataries,
relancées depuis plusieurs années par les dirigeants des deux pays,
annonçant "de nouveaux projets en perspective".
"Il a été également question des projets futurs et des opportunités à
exploiter, au mieux des intérêts des deux pays", a-t-il dit.
Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb effectue
mardi et mercredi, une visite à Doha (Qatar), à l'invitation du ministre qatari
de l'Energie et de l'industrie.
Veille
Foire internationale d'Alger : Plus 400 entreprises étrangères
attendues (Le quotidien d’Oran)
La 49ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) aura lieu, du 28
mai au 2 juin 2016, au Palais des Expositions, Pins maritimes. Placée, cette
année, sous le thème : «l'investissement et l'entreprise, au cœur de
l'économie productive», l'édition de cette année verra la participation de
810 exposants, dont 405 entreprises algériennes et 405 autres entreprises
étrangères,
issues
de
33
pays.
La Turquie, représente la plus forte participation étrangère suivie par la
Chine en termes de surface d'exposition. « La FIA jouera, encore une fois,
son rôle stratégique de vitrine de l'économie nationale, en ce sens qu'elle
montrera aux partenaires étrangers les possibilités économiques
algériennes réelles et nouvelles », indique un communiqué de la Société
algérienne des Foires et Exportations (SAFEX). Une conférence sur le
partenariat arabo-africain est, par ailleurs, programmé pour le 29 mai et
sera animée par la Banque arabe du développement économique, en
Afrique, indique la même source qui explique que le rendez-vous sera
l'occasion d'évoquer le dispositif de financement des exportations des
produits arabes vers les pays de l'Afrique subsaharienne. A noter que la
conférence de presse du ministre du Commerce qui devait être organisée,
hier, après midi, au Palais des Expositions a été annulée, à la dernière
28
minute, par les organisateurs qui n'ont fourni aucune explication plausible
à cette « défection».
Djazair Export : Plus de 180 entreprises algériennes à la conquête
de l’Afrique (El Watan)
Plus de 180 entreprises algériennes, tous secteurs confondus, vont
participer à la 5éme édition du salon de l’exportation Djazair Export qui se
tiendra du 28 mai au 2 juin 2016 au Palais des Expositions à Alger.
Le mot d’ordre : tenter de décrocher un maximum de contrats de
financement de l’exportation vers les pays africains qui vont participer.
80 entreprises africaines de 10 nations différentes sont attendues à ce salon
et devront participer aux rencontres B to B, a déclaré mardi Chafik Cheniti
DG de l’Agence Nationale de Promotion du Commerce Extérieur (Algex)
lors d’une conférence de presse. Jusqu’à aujourd’hui 1200 B to B sont déjà
enregistré, se réjouit M.Chiti.
Le point fort de cette édition est l’appui apporté par la Banque Arabe de
Développement Economique en Afrique (BADEA). Crée en 1973 à Alger,
cette banque revient 42 ans plus tard à la rescousse des entreprises
algériennes qui peinent à se lancer dans l’export.
La BADEA a accordé une subvention estimée à 280 000 dollars pour
l’organisation des rencontres B to B entre les 180 entreprises algériennes
et les 80 entreprises venues des différents pays africains. Plus que ça, la
BADEA se charge de payer le montant du produit acheté auprès de
l’entreprise algérienne, charge à elle de récupérer son dû auprès de
l'importateur. Cette intervention de la BADEA a pour vocation de rassurer
les opérateurs algériens qui ont eu de malheureuses expériences par le
passé.
« Toute la problématique d’incident de paiement va disparaitre parce que
c’est la BADEA qui va payer l’exportateur algériens », explique M.Chiti. Et
d’ajouter: « en bout de course c’est l’exportateur algérien qui va bénéficier
et l’Algérie n’aura aucun endettement ».
La 5éme édition de Djazair Export se tient en parallèle à la 49éme foire
internationale d’Alger. Ceci n’est pas un hasard mais un choix stratégique
explique Tayeb Zitouni, PDG de la Safex. Les organisateurs de cette 49éme
édiction ont décidé d'octroyer le statut di'nvité d'honneur aux représentants
d'entreprises africaines importatrices qui visiteront la 5éme édition du salo,
Djazair Export.Le thème retenu pour cette édiction est : « l’investissement
et l’entreprise au cœur de l’économie productive ». Organiser Djazair Export
en même temps que la FIA donnera, selon les organisateurs, une meilleure
présence pour les entreprises algériennes.
29