Erection - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg

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Erection - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
© Pierre Grosbois
Erection
Théâtre de la Butte
Le mardi 23 octobre I 20h30 I Danse I Danses urbaines d’aujourd’hui
Ouverture de billetterie 29 septembre
Tarif B I Passeport jeune
Saison 2012.2013
Erection
Solo
Compagnie dernière minute
Pierre Rigal / Aurélien Bory
Conception, chorégraphie, interprétation, création vidéo Pierre Rigal.
Conception, mise en scène Aurélien Bory.
Création son, musique Sylvain Chauveau, Joan Cambon – ARCA.
Régie générale et vidéo George Dyson.
Régie son Loïc Célestin.
Mise en production Sophie Schneider.
Chargée de production Nathalie Vautrin.
Coproduction compagnie dernière minute / TNT-Théâtre national de Toulouse Midi Pyrénées.
La compagnie dernière minute est subventionnée au titre de l’aide au conventionnement par le
Ministère de la Culture et de la Communication / Préfecture de la région Midi-Pyrénées, la Région
Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. La compagnie dernière minute reçoit le soutien de la
Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.
Durée 45 mn
© Pierre Grosbois
© Pierre Grosbois
1 Trident
Erection
Solo de danse
érection : n f (lat. erectio). Litt. Action d’élever, de construire : l’érection d’une statue. || Litt.
Institution, établissement : l’érection d'un tribunal. || Physiol. Etat de gonflement de certains tissus
organiques, de certains organes, en particulier le pénis, en état de turgescence.
Un homme, étendu au sol, va raconter la longue histoire de son passage de la position couchée à
la position debout.
L’homme, un équilibriste ?
Un homme seul, couché, inscrit dans un rectangle vert électrique. Espace-temps indéfini. Un cœur
qui pousse, un corps qui cherche. Soulever la mécanique, se dresser, avancer sur des éclats de
sons. Par la tête, le bassin, ou les pieds. Tel un homme suspendu au sol qui rêve de marcher en
l’air. D’impasses en résolutions, il tente, se trompe, tombe, se risque à nouveau, repoussant toujours
plus loin les limites de l’espèce. Tantôt méduse inversée aux tentacules fragiles, tantôt crocodile
glissant sans bruit, l’étrange créature s’érige peu à peu sur ses pieds neufs, Icare sans ailes, sorte
de cyborg découvrant son double…
Entre odyssée, conte philosophique et récit de science fiction, érection cherche à suivre le fil de
l’évolution humaine. Dans un dispositif épuré, accompagné d’effets sons et vidéos créés en direct,
Pierre Rigal danse à la fois l’homme-animal, l’homme-individu et l’homme-social, trois versions
d’une même tentative d’érection. Qu’en est-il de la vie, de l’évolution ? Autant d’interrogations qui
agitent l’aventure de cette créature équilibriste qu’on dit homme, clown triste de tous les temps.
Tout simplement.
2 Trident
Les biographies
Pierre Rigal
Pierre Rigal est né en 1973. Il vit et travaille à Toulouse.
Athlète, spécialiste de 400m et de 400m haies, Pierre Rigal a poursuivi des études d’économie
mathématique et est diplômé d’un DEA de cinéma de l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel à Toulouse.
Pendant sa formation, il croise le chemin de chorégraphes tels que Heddy Maalem, Bernardo
Montet, Wim Vandekeybus et de metteurs en scène tels que Mladen Materic. En 2002, il intègre la
compagnie de Gilles Jobin pour la création de Under Construction et la reprise de The Mœbius
Strip. (2003).
Parallèlement, il travaille en tant que réalisateur de vidéo-clips et de documentaires, comme
Balade à Hué pour France 3 et installe des dispositifs vidéo pour la CIE 111.
En novembre 2003, Pierre Rigal fonde la compagnie dernière minute, conçoit et interprète sa
première pièce, le solo érection, co-mise en scène par Aurélien Bory. En juin 2005, il est interprète
du chorégraphe Ariry Andriamoratsiresy pour Dans la peau d’un autre dans le cadre du vif du sujet,
production SACD / Montpellier Danse. En octobre 2006, il crée en collaboration avec Aurélien Bory
Arrêts de jeu au Théâtre National de Toulouse.
En mai 2007, dans le cadre de la manifestation « comme un été », Pierre Rigal présente au
Théâtre national de Toulouse, La mort est vivante, une installation photographique.
En février 2008, suite à une commande du Gate Theatre London, il crée et interprète un nouveau
solo : Press. Fin 2008, il crée le solo de 10 minutes Que serai-je serai-je pour la danseuse Mélanie
Chartreux qui devient lauréate du concours national Talents Danse Adami. En 2009, il crée
Asphalte, une pièce de théâtre hip-hop pour le Festival Suresnes Cités Danse et pour la Maison de
la Danse de Lyon.
Micro sa dernière création a été présentée du 23 au 26 juillet 2010 au Festival d’Avignon et la
création finale a été accueillie en janvier 2011 au Théâtre Vidy-Lausanne. En juillet 2011, il réalise
le clip vidéo Give me a light, titre tiré du spectacle micro.
En février 2012, il crée Standards, pièce pour 9 danseurs hip-hop, pour les 20 ans du Festival
Suresnes cités danse
Parallèlement Pierre Rigal donne régulièrement des master-class : en décembre 2010, à Séoul
avec les danseurs de la Korea National Contemporary Dance Company et en juin 2011 avec les
élèves de l’Académie Vaganova à Saint-Petersbourg.
Pierre Rigal est par ailleurs collaborateur artistique d’Aurélien Bory pour ses créations : Taoub
(2003) Les sept planches de la ruse (2007) Sans objet (2009) et Géométrie de Caoutchouc
(2011).
Aurélien Bory
Aurélien Bory est né en 1972. Il vit et travaille à Toulouse.
Aurélien Bory développe une esthétique qui combine la scénographie, les arts vivants, les arts
visuels. Il inclut des collaborations dans sa démarche de création. Au sein de la compagnie 111
qu’il dirige, il conçoit la trilogie sur l’espace, dont IJK (créé en 2000) est le premier volet. Suivent
ensuite Plan B (2003) et Plus ou moins l’infini (2005) qu’il crée en collaboration avec le metteur
en scène Phil Soltanoff. Dans la même période, il crée à Tanger TAOUB avec douze acrobates
marocains. Erection (2003) et Arrêts de jeu (2006), qu’il met en scène, sont les deux
collaborations avec Pierre Rigal, un de ses plus proches partenaires. En 2006, à Zürich, il participe
à la création de Gaff Aff par Zimmermann et de Perrot. En 2007, il crée en Chine Les sept
planches de la ruse, son septième spectacle, monté avec des artistes de Dalian formés à l’Opéra
de Pékin. En 2008, il crée pour Stéphanie Fuster, Qu’est-ce que tu deviens ?, première en novembre
au festival Mira! à Bordeaux. En octobre 2009, il crée Sans objet au TNT-Théâtre National de
Toulouse Midi-Pyrénées.
3 Trident
Les extraits de presse
Cyberpresse.ca, le lundi 23 février 2009, Aline Apostolska
Homo erectus dansant
[…] A Montréal, Pierre Rigal présente son solo Erection. Une pièce dansée dans un rectangle de
lumière verte, et portée par la présence subtile de la lumière et des images, conformément au
thème du Festival Temps d’images. Dans Erection, Rigal utilise des effets optiques pour figurer
l’interactivité permanente entre l’humain et son environnement, mais aussi, de façon subtile, pour
suggérer visuellement « le décollement du corps et de l’âme en fin de vie ».
Quant au propos, c’est tout simple : c’est l’allégorie de notre épopée à nous les homo sapiens,
depuis le poisson jusqu’à la conquête de l’espace, dans nos comportements individuels, sociaux et
humanitaires. Rien de moins. Une évolution de 35 000 ans centrée autour de cette réalité : un
humain, c’est un individu debout et en marche. Pierre Rigal explique : « L’érection de notre colonne
vertébrale, mais aussi de l’évolution d’un âge à l’autre, d’un stade social à un autre, d’un niveau de
civilisation et de culture à un autre, d’un savoir vers un autre, autant d’avancées, autant de chutes
aussi, où sans cesse, au niveau individuel ou collectif, l’humain se lève puis retombe, se lève, se
couche, se relève et tombe encore. C’et pourquoi ma pièce tourne exactement autour de ce geste
fondamental : c’est un homme, seul, qui réfléchit à comment s’ériger, il se trompe, il recommence
et il poursuit sans connaître le but final de tout ça. »
Un univers de haute sophistication technologique qui n’en est pas moins poétique.
Le Monde, les 18 et 19 février 2007, Rosita Boisseau
Le piège hypnotique de Rigal et Bory
Coup double pour le chorégraphie Pierre Rigal et le metteur en scène Aurélien Bory. Pour la
première fois à l’affiche du Théâtre de la Ville-Les-Abbesses à Paris, ce duo composé d’un exathlète de haut niveau, par ailleurs expert en mathématiques, et d’un jongleur, spécialiste en
physique acoustique, enquille à la suite ses deux premières pièces, Erection et Arrêts de jeu. De
quoi dégager une visibilité à leurs travaux et accélérer leur reconnaissance.
En tournée dans le monde entier depuis sa création en 2003, Erection, solo interprété par Pierre
Rigal, introduit Arrêts de jeu, leur nouveau spectacle pour quatre danseurs, qui décrispe un trauma
d’enfance : la défaite en demi-finale de l’équipe de France de foot contre l’Allemagne lors de la
Coupe du monde de 1982. Cette inspiration bien dans l’air du temps profite d’une charge affective
et physique sans esbroufe. Elle s’électrise surtout d’une passion commune pour la vidéo, les jeux
optiques, entre bidouillage artisanal et sophistication high-tech.
Interaction malicieuse
Erection en est le manifeste. Sur un sol quadrillé par des lumières tour à tour bleues, vertes ou
tout simplement d’un blanc aveuglant, un homme allongé tente de se relever. Son érection, prise
dans la nasse de projections vidéo qui strient parfois l’espace comme les barreaux d’une prison,
s’aventure vers la fiction sans quitter le terrain de l’abstraction. D’un couloir étroit à un échiquier, le
danseur agit en direct sur les lumières à chaque mouvement et change sans cesse l’architecture
du plateau.
Pour peu qu’on dépasse les jolis effets visuels et la seule séduction de cette boîte de nuit façon
tranche napolitaine, un étrange phénomène s’opère. L’interaction malicieuse entre le danseur et la
lumière conduit à un curieux pas de deux très duo-duel. Ce n’est bientôt plus l’homme qui mène
l’affaire, mais sa partenaire, comme agitée d’une vie propre, presque animale même. La voilà qui
le rétrécit, l’aplatit comme une crêpe, au point qu’il peine à se redresser.
La densité de la lumière et son poids deviennent sensibles grâce à un répertoire de mouvements
simples comme marcher à quatre pattes, qui s’auréole de bizarrerie. Entre les ombres qui
menacent de ronger le danseur et les couleurs qui le transpercent, son corps finit par muer
irrésistiblement jusqu’à se dissoudre comme un sucre, devenir lui-même lumière.
Erection, piège visuel hypnotique où le seul éclairage est un vieux projecteur vidéo amélioré régi
en direct, possède une élégance léchée tout en rayonnant d’une énergie organique et d’une
sensualité intense. Un faux solo qui illustre bien le goût Rigal-Bory pour la fusion de choses à
première vue incompatibles.
4 Trident
Libération, le 7 juillet 2006, Marie-Christine Vernay
[…] Dans Erection, solo composé avec le scénographe Aurélien Bory, Pierre Rigal s’intéresse à la
verticalité et au mouvement ascensionnel. Ancien coureur de 400 mètres haies, réalisateur, il
conjugue danse et art visuel sans en faire un plat, ni même un discours. Les deux complices
prennent plaisir à rappeler l’origine de l’homme, bébé singe qui n’a guère envie de se dresser.
Le danseur a l’air vraiment bien au sol, à l’horizontale, comme à l’heure de la sieste. L’injonction
de se lever est rude et déclenche des mouvements brusques, des secousses. Lorsqu’il est enfin sur
pieds, c’est le décor qui s’en mêle et il est pris de vertige. Amusant, peu prétentieux bien qu’un peu
long, ce solo a beaucoup de charme, jusque dans la disparition de l’interprète, comme intégré au
jeu vidéo.
Les Inrockuptibles, du 27 octobre au 2 novembre 2004, Philippe Noisette
En solo mais pas vraiment seul, Pierre Rigal s’affranchit des cadres de scène.
A l’évidence, Pierre Rigal est à l’étroit dans son corps : qu’il se faufile entre des rais de lumière,
hommage involontaire au plasticien Buren, se débarrasse de son costume-seconde peau ou
s’efface dans un parasitage électronique, il n’est jamais à sa juste place. Ce garçon a beau tenir
d’une bonne famille culturelle – athlète, étudiant en économie mathématique (!), interprète chez
Gilles Jobin ou vidéaste du collectif Plan B -, il n’a pas peur de s’imaginer en animal rampant
sous nos yeux, témoin pour le coup d’une évolution des espèces mais à l’envers : l’homme
redevenu primate. Avec son compagnon de fortune, Aurélien Bory, metteur en scène, Pierre Rigal
peuple son univers étrange d’images brouillées, sans oublier d’emprunter au quotidien les gestes
d’une chorégraphie somme toute minimaliste. Mais là n’est pas l’enjeu – et la réussite –
d’Erection : à voir ce performeur comme pris dans la lumière, particule élémentaire suspendue à
ces jeux dont l’intensité est plus que variable, on ne peut qu’envier son sort. Voici Pierre Rigal
multiple à la grâce inouïe, Pierre Rigal images fugitives et pourtant persistantes Pierre Rigal
toujours pareil et jamais tout à fait le même. A la fin d’Erection, le danseur s’allonge, dos au
public, alors qu’une silhouette projetée semble s’emparer de son double. Cette poésie fragile –
quarante-cinq minutes au compteur -, qui n’a pas peur de tutoyer une technologie futuriste, rassure
définitivement sur le devenir de nos corps, quelque part entre apesanteur du geste et mouvement
d’humeur.
La Dépêche du midi, le 28 octobre 2004, Jean-Luc Martinez
Puissance physique et fluidité technique trouvent dans Erection une harmonie rarement atteinte.
Etendu sur le sol au milieu de bandes lumineuses ou jouant contre un mur virtuel sur des
hologrammes, Pierre Rigal entre dans la lumière. Il semble même la retenir et la créer parfois
Comme un insecte ébloui, il va se livrer à une danse macabre. Celle d’un homme, à la fois animal
et social, en pleine mutation et animé par le désir de se lever tout comme de s’élever. De
l’apprentissage de la vie au désir de grandir, son interprétation traduit les craintes, les erreurs, les
forces et les faiblesses qui animent chaque individu.
Avec une grande maîtrise de son corps, le danseur se livre à un exercice chorégraphique qui
dépasse le cadre de la scène. Naît soudain une interrogation sur le devenir de l’espèce humaine.
L’homo erectus est-il en phase de devenir un cyber-individu ? Hormis l’intérêt de la performance
physique et du propos, la réussite de ce spectacle repose sur la bonne utilisation de la vidéo et de
la musique au service du contenu. Ce qui pourrait être une succession d’images froides et de sons
électroniques donne naissance à un tableau soufflé par la vie.
5 Trident
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
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