Table des matières - Performances Group

Transcription

Table des matières - Performances Group
Semaine 10 – du 7 au 13 mars 2011
N°165
Table des matières
Mauritanie-Maroc: Lancement des activités de Attijariwafa Bank
3
Côte d'Ivoire: La Société générale de banques suspend ses activités
3
Mauritanie: 'Attijariwafa bank' veut contribuer à la bancarisation
4
Côte d'Ivoire: Une nouvelle banque nigériane suspend ses activités
4
Bénin: Christian Adovèlandé officiellement président de la BOAD
5
La BAD crée avec le Brésil un fonds pour développer la coopération Sud-Sud
5
Burkina Faso: des trophées pour encourager les banques à appuyer les PME
6
La privatisation du secteur de l’électricité au Nigeria aiguise l’appétit de plus de 300
entreprises
6
Cote d'Ivoire: Réouverture des banques mais la situation sécuritaire reste tendue
7
Nigeria and Uganda take further steps to deepen financial markets
7
Inauguration de la banque agricole du Niger ( BAGRI )
8
Tunisie- Attijari Bank: «On continue à développer, investir et débloquer des crédits»
9
Tunisie : Des intiatives d'AttijariBank, au profit des entreprises
10
RenCap eyes Egypt, targets Angola deals
10
Nigeria eyes role as African Islamic banking hub
11
Africa growth brings local-born bankers home
12
Citi eyes three new Africa markets
14
U.S. banks push harder in Africa
15
Africa Providing Greater Returns for Western Investment
15
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
1
Cameroon: Microfinance Sector Collects Deposits Worth Over FCFA 258 Billion
17
UBA, HSBC in $100m Import Deal
17
Kenya Aims to Build Financial Center, Compete With South Africa
18
AfrAsia Bank of Mauritius to Expand Africa Loan Book Threefold
19
Standard to concentrate on Africa
19
Nigeria Sees Two Banks Agree Takeover Deals, Four More Close, Sanusi Says
20
Emerging Capital Partners continues its success as leading private equity house in
Africa
21
La croissance du secteur tertiaire tire les économies africaines vers le haut
22
L’assurance africaine à la conquête de nouveaux marchés sur le continent
23
Le nouveau dispositif de gestion institutionnel de l’UMOA confère à la BCEAO ‘’une
indépendance’’ accrue
24
Une banque française « nationalisée » par Gbagbo rouvre ses guichets
25
La Banque Mondiale dévoile sa nouvelle stratégie pour l’Afrique
25
L’encours de crédit de la micro finance dans l’UEMOA augmente de 893 millions de
dollars en 18 ans
26
Timide reprise de la Bourse régionale durant la semaine écoulée
26
L’économie ivoirienne : une tombe pour la BCEAO
27
Face aux crises ivoiriennes et nord-africaines, BNP et Sogé font le dos rond
29
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
2
Mauritanie-Maroc: Lancement des activités de Attijariwafa Bank
Afrique du Nord - Mauritanie
Attijariwafa Bank-Maroc-Mauritanie - Le groupe bancaire marocain à vocation sousrégionale, régionale et internationale 'Attijariwafa Bank' a lancé lundi soir ses activités en
Mauritanie par une conférence de presse. Ce groupe bancaire s’installe en Mauritanie après
avoir racheté une filiale locale du groupe français 'BNP- Paribas'.
'Accompagner la dynamique économique en cours à travers une participation significative
au financement des projets d’infrastructures et des solutions innovantes de soutien aux Petites
et moyennes entreprises', constituera un des volets des interventions de la banque, selon son
directeur général, Boubacar Jai.
Il s'agira également, selon lui, de contribuer activement à la bancarisation des populations à
travers le renforcement du réseau de distribution par l’implantation de nouvelles agences de
proximité sur tout le territoire.
Le troisième volet portera sur l'amélioration permanente de l’offre commerciale destinée à
l’ensemble de la clientèle particuliers et entreprises à travers une gamme de produits et services diversifiée, innovante et compétitive seront les principaux volets des interventions de la
banque, a indiqué M. Jai.
'Attijariwafa Bank est déjà présente au Sénégal et au Mali et dans 22 pays à travers le monde
et se veut un leader de dimension africaine;
C'est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb, avec une capitalisation boursière
de plus de 07 milliards d’euros, leader dans l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) et acteur de référence dans la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale
(CEMAC).
Côte d'Ivoire: La Société générale de banques suspend
ses activités
Afrique de l'Ouest - Côte d'Ivoire
Abidjan, Côte d'Ivoire - La Société générale de banques de Côte d'Ivoire (SGBCI), filiale de la
Société générale française, a annoncé la suspension de ses activités à partir de ce jeudi.
Dans un communiqué publié sur son site Interne, la SGBCI indique qu'elle n'est plus 'en mesure
de continuer à assurer des services de qualité et sécurisés'. L'établissement bancaire explique
qu'elle est confrontée, d’une part, à l’impossibilité de faire fonctionner quasi normalement les
échanges de compensations entre banques et d’autre part, à l’impossibilité à court terme
d’assurer l’approvisionnement de ses caisses en monnaies fiduciaires. Toutefois, la SGBCI assure pouvoir ré-ouvrir son réseau à la clientèle dans des conditions de fonctionnement normal
le plus rapidement possible.
La SGBCI est la quatrième banque internationale à suspendre ses activités, après la BICICI, la
CITIBANK et la Standard Chartered Bank.
Le ministre du Budget du gouvernement de Laurent Gbagbo, Koné Katinan Justin, a déclaré
mercredi que 'toutes les dispositions ont été prises pour qu'il n'y ait pas une déstabilisation totale du système bancaire ivoirien'.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
3
Mauritanie: 'Attijariwafa bank' veut contribuer à la bancarisation
Afrique du Nord - Mauritanie
Nouakchott, Mauritanie - Nouvellement entré dans le marché bancaire mauritanien par le rachat de la filiale de la française BNP-Paris Bas, le groupe bancaire marocain 'Attijariwafa
bank' affiche l’ambition de contribuer grandement au relèvement du faible taux de bancarisation, a déclaré samedi à la PANA son directeur général pour la Mauritanie, Hassan Oustani.
'Le taux de bancarisation en Mauritanie est actuellement de 5 pc, mais en ouvrant des
agences de proximité dans plusieurs localités, nous voudrions porter le nombre des titulaires
de comptes en banque à 10-11 pc, au même niveau que le Sénégal et le Mali, ou le groupe
'Attijariwafa bank' est présent depuis quelques années', a-t-in indiqué.
'Attijariwafa bank' dispose actuellement du siège central à Nouakchott et d’une agence à
Nouadhibou, à 465 km au nord, mais compte développer rapidement une stratégie de maillage du territoire mauritanien.
Ce groupe bancaire de référence a fortement contribué au relèvement du taux de bancarisation au Maroc, passé à 50 pc en quelques années.
Le groupe bancaire marocain va ainsi aider les entreprises et les particuliers à entrer dans
l’économique formelle suivant les règles classiques.
En Afrique, plusieurs activités génératrices de revenus, indispensables à l’équilibre économique et social des populations demeurent encore en dehors du circuit formel et ne peuvent
être prises en compte dans le taux de croissance.
Le nouvel acteur du paysage bancaire mauritanien, qui a officiellement lancé ses activités
cette semaine, va aider les entreprises et les particuliers dans le cadre des garanties et cautions pour les marchés des Bâtiments et Travaux Public (BTP) et l’import-export.
'Attijariwafa bank' est le premier groupe bancaire du Maghreb et de l’Union monétaire ouestaricaine (UEMOA) et un acteur de référence de la Communauté économique et monétaire
de l’Afrique centrale (CEMAC).
En plus de l’activité bancaire, le groupe opère à travers des filiales spécialisées dans tous les
métiers financiers : assurances, crédit immobilier, crédit à consommation, leasing, gestion
d’actifs, intermédiation boursière, location longue durée.
'Attijariwafa bank' a été primée banque africaine de l’année lors des prestigieuses cérémonies 'African Banker Awards', tenues à Washington, en marge des assemblées annuelles du
FMI et de la Banque mondiale, le 8 octobre 2010.
Côte d'Ivoire: Une nouvelle banque nigériane suspend
ses activités
Afrique de l'Ouest - Côte d'Ivoire
Lagos, Nigeria - Une nouvelle banque nigériane, United Bank for Africa (UBA), a suspendu ses
activités en Côte d'Ivoire, en raison de la crise post-électorale qui a contraint plus d'une demi-douzaine d'établissements bancaires à fermer devant l'effondrement du système bancaire.
Avant UBA, Access Bank avait suspendu ses activités dans ce pays, confronté au refus du président sortant, Laurent Gbagbo, de céder le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara, au lendemain du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
4
'La suspension des activités en Côte d'Ivoire est en accord avec le code de protection sociale du personnel du groupe, compte tenu de la situation politique actuelle dans le pays et
des implications relatives à la sécurité de nos employés', a déclaré lundi le directeur général
de l'agence UBA de Côte d'Ivoire, Liby Guillaume.
Selon lui, la banque devrait reprendre ses opérations en Côte d'Ivoire dès que l'environnement socio-économique s'améliorera.
UBA possède des bureaux dans 18 pays africains, le groupe faisant partie du fleuron des institutions financières du continent.
Bénin: Christian Adovèlandé officiellement président de
la BOAD
Afrique de l'Ouest - Bénin
Banque ouest-africaine de développement - Le président de la Banque d'investissement et de
développement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (BIDC), Christian Adovèlandé, est devenu officiellement le nouveau président de la Banque ouestafricaine de développement (BOAD), suite à la validation de la candidature du patron de
cette institution, Abdoulaye Bio Tchané, pour la présidentielle béninoise du 6 mars prochain.
Abdoulaye Bio Tchané, dont la candidature a été retenue mercredi par la Cour constitutionnelle béninoise, a aussitôt démissionné de la BOAD, a appris la PANA ce vendredi, de sources
proches de l’intéressé. Les chefs d'Etat de l'Union écononomique et monétaire ouest-africaine
(UEMOA) avaient nommé lors de leur dernier sommet en janvier à Bamako (Mali), son compatriote Christian Adovèlandé pour terminer son mandat qui expire en 2013. M. Adovèlandé
avait déjà servi pendant 17 ans à la BOAD et a dirigé le Fonds de garantie des investissements
privés en Afrique de l'Ouest (GARI), avant d’être nommé, il y a cinq ans, à la tête de la BIDC.
Pour le compte de la présidentielle béninoise dont le premier tour est fixé au 6 mars prochain,
15 candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle dont le chef de l'Etat sortant, Boni
Yayi, le candidat de la coalition de l'opposition, Me Adrien Houngbédji et l'avocate Me Elise
Gbédo.
La BAD crée avec le Brésil un fonds pour développer la
coopération Sud-Sud
Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé 9
mars à Tunis, un don de $ 6 millions du Brésil sur la période 2011-2013 destiné à promouvoir la
coopération Sud-Sud entre les pays africains. Cette subvention sera affectée à un Trust Fund,
qui sera ouvert à d’autres donateurs.
L’objectif du Fonds de coopération sud-sud est de faciliter le partage des connaissances sur
le développement, l’expertise et les technologies appropriées entre les pays africains et
d’autres régions en développement en dehors de l’Afrique dans les domaines de l’agriculture
et l’agrobusiness, le développement du secteur privé, l’énergie propre, la gouvernance, la
santé et le développement social.
Bien que la coopération du Brésil en Afrique s’est réalisée essentiellement sur des bases bilatérales, le pays est de plus en présent auprès des institutions multilatérales de développement.
Ainsi, la contribution de $ 15 millions au FAD-12 (Fonds africain de développement) marque
une hausse de 47% de sa participation. - © Copyright CommodAfrica
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
5
Burkina Faso: des trophées pour encourager les banques
à appuyer les PME
Ouestafnews - Les banques les plus performantes en matière de financement des Petites et
moyennes entreprises (PME) du Burkina Faso seront désormais récompensées par des « trophées des meilleures banques des PME » mis en compétition par les promoteurs du site
d’information spécialisé Burkinapmepmi.
A travers ces trophées, les organisateurs espèrent « voir parmi les banques et établissements
financiers du Burkina Faso, lesquels se soucient le plus d’appuyer, d’accompagner les promoteurs des petites et moyennes entreprises » affirme un communiqué transmis à Ouestafnews.
« Les Petites et Moyennes Entreprises et Industries (PME/PMI) occupent une place d’une
grande importance dans l’économie du Burkina et elles ont besoin d’un accompagnement
spécial », précise la même source ajoutant que « l’appui financier » à travers l’accès au crédit
constitue l’axe d’accompagnement le plus difficile.
Au total six récompenses couvrant divers domaines seront décernées par un jury composé
d’experts issus pour la plupart des entreprises locales, lors d’une cérémonie prévue le 15 avril
2011.
Cette initiative burkinabé sonne comme une réponse à la question de la faible participation
des banques en termes de financement à l’économie des pays de la sous région ouest africaine.
Selon des chiffres fournis par la Bceao, lors d’un colloque organisé en mai 2010 à Dakar, les
banques dans l’ensemble de la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine
(Uemoa) contribuent pour moins de 20 % au financement de l’activité économique, contre
des taux supérieurs à 70 % dans des pays tels que la Tunisie, le Cap Vert, le Maroc ou l’Ile Maurice.
Ouestaf News
La privatisation du secteur de l’électricité au Nigeria aiguise l’appétit de plus de 300 entreprises
Ouestafnews – Le Bureau des entreprises public du Nigeria (BPE, selon son sigle en anglais) a
déclaré avoir reçu un total de 331 dossiers suite à l’appel d’offres lancé en vue de la privatisation du secteur de l’électricité au Nigeria, clôturé le 04 mars 2011.
Selon un communiqué du BPE posté sur son site internet, quelque « 157 entreprises ont manifesté leur intérêt pour la gestion des quatre centrales thermiques et deux centrales hydroélectriques et les 174 restant s’intéressent aux onze société de distribution ».
Parmi les lots figure des grands groupes, locaux comme étrangers.
« Les entreprises retenues seront responsables des opérations de distribution, de réaliser les investissements, d’améliorer le réseau et les services aux clients selon les termes définis par le
gouvernement », précise la même source.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec 150 millions d'habitants et un des plus grands
producteurs de pétrole du continent fait paradoxalement face à un réel problème de production d’électricité pour couvrir les besoins de ses citoyens.
Le président Goodluck Jonathan, candidat à la présidentielle d’avril 2011, a fait de la réforme
du secteur, une priorité avec la mise d’une commission ad hoc qui a chiffré le besoin
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
6
d’investissement à 10 milliards de dollars pendant sur dix ans pour fournir les 40.000 mégawatts
nécessaires pour assurer l’autosuffisance du pays en matière d’énergie électrique.
Ouestaf News
Cote d'Ivoire: Réouverture des banques mais la situation
sécuritaire reste tendue
Tension persistante en Côte d'Ivoire avec la multiplication d'incidents violents dans certains
quartiers d'Abidjan, où partisans de Laurent Gbagbo et d'Alassane Ouattara s'affrontent sporadiquement. Aux environs de l'agglomération, la situation est calme. On signale toutefois des
tensions persistantes à Grand Bassam, sur la côte à l'est d'Abidjan.
Abidjan aux deux visages. Le jour, la ville, en apparence, offre son aspect habituel. La nuit
venue, les Abidjanais se claquemurent, et le pouls d'Abidjan by night ne bat plus la chamade.
Dans la journée, les files d'attente s'allongent devant les banques. Réquisitionnées par le gouvernement de Laurent Gbagbo, les filiales des groupes bancaires étrangers rouvrent progressivement leurs portes. Mercredi, la BICICI, du français BNP-Paribas. Ce jeudi matin, en principe,
la SGBCI, de la Société générale. Après des heures d'attente, les clients palpent enfin leurs billets.
Mais la nuit, c'est la tension qui est palpable. A Yopougon ou Koumassi, des tirs d'armes automatiques réveillent parfois les populations. Ici ou là, on signale des incidents intercommunautaires. Depuis trois jours, en revanche, Abobo reprend son souffle. Ce fief d'Alassane Ouattara
est toujours aux mains de ses partisans, tout comme le centre de Bassam, sur la côte Est.
Ainsi va la vie dans l'agglomération d'Abidjan et ses alentours. Sous la lune, sous le soleil, la
ville et ses faubourgs vivent en tout cas comme coupés de leur ferveur légendaire
Nigeria and Uganda take further steps to deepen financial markets
In further moves to deepen its financial markets, Reuters reports that Nigeria’s stock exchange
plans to create an index for fixed income securities by the
end of the second quarter.
Analysts say an index will help encourage more active trading in the bond market and could improve transparency in
the pricing of debt instruments in Nigeria. Interim Administrator Emmanuel Ikazoboh said in an interview as part of the
Reuters Africa Investment Summit that he was working to encourage the listing of government bonds, which are currently largely traded over-the-counter and expects more of Nigeria’s 36 states to issue bonds in the coming months to finance infrastructure.
“We are trying to encourage even the local governments to
raise municipal bonds. By raising bonds and money from the
capital markets you are forced to repay those and be transparent,” Ikazoboh said. Earlier this year, Nigeria’s “bad bank” AMCON said it would list its
bonds on the exchange and create hedging opportunities by allowing short selling.
The exchange will also look to widen its trading day for a second time to seven hours – from
9:30 am to 4:30 pm – in the next two months to try attract more foreign investors, particularly
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
7
from the United States, Ikazoboh said. The exchange had in December 2010 extended its trading day by two hours in December to try and boost liquidity. The exchange says volumes rose
by a quarter and the value of deals by 15% in the first two months after that move.
That of course is not the only variable that determines increased market activity, but it in all likelihood would have contributed to the increase. He said the bourse was also looking at removing a 5% cap on individual share price movements, which he said was keeping a lid on
volumes. Ikazoboh also said he expected a few new listings with initial public share offers
(IPOs) in the second half of the year, after Nigeria’s elections, but that more would start “trickling in” in 2012.
Uganda, whose exchange was the top performer in Africa last year, struggles from a liquidity
perspective, with just US$18.4 million worth of stock having traded in 2010. To try and improve
this, it has moved from its previous three days a week trading cycle to trading five days effective Monday this week, although the trading hours have remained unchanged.
Article written by the Imara Africa Securities team. Imara is an investment banking and asset
management group renowned for its knowledge of African markets.
Inauguration de la banque agricole du Niger ( BAGRI )
C’est le premier ministre MAHAMADOU DANDA qui a présidé la cérémonie solennelle
d’ouverture de cette banque en présence des membres du CSRD ,des présidents des institutions de la transition,des plusieurs membres du gouvernement,du corps diplomatique,des autorités régionales de Niamey, du directeur national de la BCEAO NIIGER,des représentants des
organisations internationales ,du directeur général de la caisse nationale de crédit agricole
du senegal( CNCAS),des associations paysannes ainsi que des nombreux invités.
Dans son allocution d’ouverture,le président du conseil d’administration de la BAGRI Mr
ABDOULAYE SOUMANA après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue à l’assistance au nom
de l’ensemble des dirigeants de la dite banque a adressé tous ses remerciements au président du CSRD le GENERAL DE CORPS DJIBO SALOU et au Premier Ministre qui n’ont ménagé
aucun efforts pour que ce projet de création de la BAGRI soit une réalité mais aussi au Ministre
de l’Economie et des Finances qui a consenti d’énorme efforts pour débloquer le capital social de la banque dans un contexte ou les priorités sont nombreuses.il aussi remercier particulièrement le DG de la CNCAS Mr BOUBAKAR DAFF ARMAND qui a fait le déplacement sur
Niamey pour ses conseils,son accompagnement et ses encouragement.
Quand au directeur général de la BAGRI, Mr ABDOU RABIOU après avoir souhaité la chaleureuse bienvenue à tous les invités a procédé à la présentation détaillée de son institution qui
est exclusivement au service du monde rural. Dotée d’un capital de 10 Milliards FCFA détenu
à 35% par l’ETAT du Niger et à 65% par les actionnaires privés,la BAGRI est une société anonyme agrée par la commission bancaire de l’UEMOA lors de sa session du 4 janvier passé sous
le numéro d’immatriculation H0160/K vise à financer tous les secteurs de l’économie nationale
à travers le domaine agro sylvo pastoral tels que :
L’agriculture L’élevage La pisciculture Les groupements organisés des producteurs Les institutions de micro finance L’agro-industrie et l’agro business Les structures d’accompagnements
En tant que banque universelle et dans le souci de diversification et de prévenir des risques
covariants, la BAGRI offre tous les produits de banque classique à savoir Les comptes courants
Les comptes commerciaux Les virements Les escomptes Le change manuel Les crédits particuliers….
Dans toutes ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays et tout cela avec son personnel
jeune et dynamique soucieux de la satisfaction de la clientèle. Conformément à sa mission,la
BAGRI voudrait doter l’économie nigérienne d’un dispositif de financement élargi à la fois des
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
8
objectifs financiers et de rentabilité mais aussi du secteur agricole et à la sécurité alimentaire
dont les défis restent toujours à relever.
En marge de cette cérémonie , pour joindre l’utile à l’agréable ,la banque a octroyé le tout
premier prêt d’un montant de 50 millions FCF à la coopérative maraîchère de koutoukale
dans le département de kollo ,fond destiné au financement des activités rizicoles de la dite
association.
Tunisie- Attijari Bank: «On continue à développer, investir
et débloquer des crédits»
By Khadija.T
Attijari Bank, filiale du groupe marocain AttijariWafa Bank, a tenu mercredi une communication financière au cours de laquelle M.Moncef CHAFFAR et Hassan BERTAL, respectivement,
Président du Conseil d'administration et Directeur général de la banque ont présenté les résultats de l’activité de la banque, arrêtés au 31/12/2010, ainsi que ses perspectives futures.
Selon ces chiffres, il en ressort que tous les indicateurs de la banque à cette date ont accusé
une hausse signifiante et tous les fondamentaux se sont élevés. Cependant « L’année 2010 est
une année difficile dans le contexte où le secteur bancaire est en train de se structurer », a
indiqué le Directeur Général d'Attijari Bank. Mais, grosso modo, l’année 2010 était une année
bonne. « On pourrait aborder l’année 2011 avec confiance et répondre par conséquent aux
besoins de nos clients malgré un environnement concurrentiel », a-t-il ajouté.
En effet, la mobilisation des dépôts clientèle a été poursuivie, enregistrant une hausse remarquable des dépôts équivalente à 15,6% dont 19,3% venant essentiellement des dépôts à vue
et 14,3% des comptes d’épargne. Le résultat net a de leur côté progressé de 26 %. Concernant, le taux de couverture, il n’a pas évolué. « On n’arrive pas à avancer et augmenter le
taux de couverture parce qu’il y a des actifs que les commissaires en compte les ont mis en
3éme classe », a indiqué M.Bertal.
De leurs parts, les crédits par décaissement ont contribué d’une façon très significative dans
le financement de l’économie. Une forte évolution des crédits équivalente à 16,3% par décaissement ayant bénéficiée aux entreprises, 64% de la production et aux particuliers et professionnels, 36% de la production. Le PMB a connu une forte progression soutenue, soit 12,9%.
Cette hausse se partage comme suit : 16,7% sur la marge d’intérêts, +11,3% sur la marge sur
commissions et +7,5% sur le résultat des activités de marché.
Le Coût du risque crédit quant à lui a été bien maîtrisé suite à une gestion de risque appliquée et maîtrisée, soit un crédit à un niveau confortable équivalent à 0,35% à fin Décembre
2010. La solidité financière a été renforcée et l’effort soutenu de provisionnement a évolué de
68% à fin Décembre 2010.
Interrogé sur l’impact de ces derniers événements sur l’évolution de l’activité de la banque,
M.Bertal a indiqué que malgré tous, la banque suivra ses investissements et ses activités. « Nos
entreprises travaillent normalement, on ne va pas baisser les bras…on va continuer à se développer, à investir et à débloquer des crédits….c’est grave de se laisser en cette période de
récession notamment en gestion économique », a indiqué M.Bertal. « On communique sur
notre plan d’affaires dans les prochains mois », a-t-il ajouté.
Sur ses engagements avec le clan Ben Ali, sur le total des 2,5 milliards accordés par
l’ensemble du secteur bancaire à la dite-famille, Attijari Bank a seule accordé 319 millions de
dinars représentant 9,9% de ses engagements. Ce taux baisse à 3,7% si l’on exclut l’opération
Tunisiana qu’a coûté à la banque 200 millions de dinars et qui selon les standards régissant les
projets finance et bénéfice des nantissements des actions Tunisiana.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
9
Il est à préciser que lors des revues périodiques de ses risques, notamment celle relative à
l’exercice 2006, Attijari bank a déjà déclassé et provisionné certaines affaires appartenant à
ces groupes. Ces anciens crédits totalisant 4,807 MD ont été provisionnés à hauteur de
4,284MDT.
Ainsi, Attijari bank n’est exposé à une dégradation des risques de contrepartie liés à ces
groupes. La gestion rigoureuse de risques et la transparence ont été et seront toujours les valeurs centrales de la stratégie de la banque et constituent les fondements même de sa gouvernance.
Tunisie : Des intiatives d'AttijariBank, au profit des entreprises
Par Omar El Oudi
Lors de la communication financière d’Attijari Bank, tenue mercredi 2 mars 2011 à Tunis, Hassan Bertal, directeur général a annoncé que la banque prendra dans les prochains jours une
série d’initiatives ayant pour objectif de soutenir les entreprises tunisiennes, «nous continuons à
débloquer les crédits et à soutenir les entreprises. De même, Attijari Bank devra concrétiser,
entre autres, une série d’initiatives qui seront annoncées très prochainement au profit des entreprises tunisiennes», a affirmé M. Bertal.
A une question sur l’impact des engagements d’Attijari Bank vis-à-vis des sociétés appartenant aux proches du président déchu , notamment sur le résultat de la banque, le directeur
général a précisé que le total de ces engagements atteint 319 millions de dinars dont un crédit de 200 millions de dinars accordé à Princesse Holding pour la rachat de 25% du capital de
Tunisiana. Pour le reste, à savoir les 119 millions de dinars, dont 80% sont des engagements par
signature, concernent les concessionnaires de véhicules.
«Nos engagements vis-à-vis les concessionnaires représentent désormais des opérations courantes et qui se remboursent normalement. A cet égard, et selon les critères de la Banque
Centrale, il n’y a pas lieu de provisionner ces encours», explique M. Bertal.
Pas d'intervention sur le marché boursier
A une question sur une probable intervention d’Attijari Bank pour soutenir son action vu la situation actuelle que connait la bourse de Tunis et la dégradation de l’ensemble des cours
des actions des sociétés cotées, le directeur général d’Attijari Bank a affirmé que, «nous
n’avons jamais soutenu notre action et nous ne le ferons jamais. Actuellement, et suite aux
évènements récents, il se peut qu’on prépare un programme de rachat de nos actions. En effet, nous n’avons pas vocation à intervenir sur le marché boursier pour soutenir notre action
parce que c’est artificiel», affirme M. Bertal.
RenCap eyes Egypt, targets Angola deals
By Gugulakhe Lourie
JOHANNESBURG (Reuters) - Emerging markets investment bank Renaissance Capital
(RNCG.PK: Quote, Profile, Research, Stock Buzz) aims to expand its African presence with a
move into Egypt soon, possibly through an acquisition, its head for the region said on Thursday.
Moscow-based RenCap is also targeting deals in oil-rich Angola, Clifford Sacks, the bank's
chief executive for Africa, told the Reuters Africa Investment Summit.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
10
"(Egypt) is a market where we will certainly establish a presence. Whether we are going to use
local brokers initially or whether we end up buying an asset, that I think will become clearer in
the next six to nine months," Sacks said in an interview at Reuters offices in Johannesburg.
"But a presence we will have at some point reasonably soon."
The bank would also be comfortable taking a majority stake in a local firm, he said. Sacks declined to say how much the bank would be willing to spend, adding that it was difficult to
price assets in the region given the recent political turmoil.
While RenCap has been looking in North Africa for some time, the political uprising in the region also creates opportunities, he said.
"This sort of turmoil does not scare us at all," said Sacks, who was formerly the co-CEO of Merrill
Lynch's Africa operations.
Last year RenCap bought South African brokerage BJM Securities for $28.2 million and currently operates in Ghana, Kenya, Nigeria, Zambia and Zimbabwe.
Sacks said that given Angola's historical connection to Russia, the bank was also seeking more
opportunities in the oil-rich nation.
"We are actively involved in a number of potential transactions in Angola. And I think you will
see some success. We have a lot of investment professionals spending a lot of time in Angola
and dealing with Angolan opportunities," he said.
RenCap, which is also bullish about the potential for Zimbabwe, advised Indian firm Essar
Group which said on Wednesday it would invest an initial $750 million to restart production at
Zimbabwe steel firm ZISCO. [ID:nLDE7282I0]
"We see a lot of potential in places like Zambia and Zimbabwe," Sacks said.
(Reporting by Gugulakhe Lourie; Editing by David Dolan and Greg Mahlich)
Nigeria eyes role as African Islamic banking hub
By Nick Tattersall
LAGOS, March 8 (Reuters) - Nigeria wants to establish itself as the African hub for Islamic banking and is working on a regulatory framework to try to emulate the success of the industry in
Malaysia, Central Bank Governor Lamido Sanusi said.
Nigeria is home to the largest Muslim population in sub-Saharan Africa, with around half of its
150 million people members of the Islamic faith. It is also home to one of Africa's fastest growing consumer and corporate banking sectors.
Sanusi -- the grandson of a former Emir of Kano, one of Nigeria's most respected Muslim leaders -- said Nigeria was playing an active role on the Islamic Financial Services Board and was
studying various regulatory regimes around the world.
"We start from the premise that if we are going to go into Islamic banking, we are not interested in licensing just one bank," Sanusi said in an interview in his Lagos office as part of the Reuters Africa Investment Summit.
"Given the population of Nigeria, we think that Nigerian can be the African hub for Islamic
banking," he said.
Islamic finance is estimated to be a $1 trillion global industry, but ratings agency Moody's forecasts that the industry could hit $5 trillion over time.
Asian economies including Malaysia and Indonesia have seen rapid growth in Islamic banking
while growth in the Gulf Arab region, birthplace of Islam and cradle of Islamic finance, has
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
11
steadied, partly due to inconsistent regulation and wrangling over the interpretation of sharia
principles, experts say.
Sanusi said Nigeria was looking at the example of Malaysia, where a national sharia council
sets rules for Islamic financial institutions, which are standardised under the central bank.
Malaysia's central bank last year introduced rules to tighten sharia compliance at Islamic
banks, including raising sharia advisers' accountability and independence, and requiring audits on banks. [nSGE62N02R]
"(In Malaysia) the regulatory environment allows for the growth of Islamic banking. The regulator has done a great job in basically standardising the products across that market," Mohammed Lawal, a Deutsche Bank (DBKGn.DE: Quote) Vice President and specialist in Islamic derivatives, told Reuters last month.
"That has allowed international players to come into the market," he said on the sidelines of a
Deutsche Bank workshop in Lagos, part of which was dedicated to Islamic finance.
FINANCIAL STABILITY
Islamic banking products which are sharia compliant do not charge interest on financing. Profits or losses are instead shared with the borrower, meaning they discourage unnecessary speculation and spread the risk.
Sanusi said Nigeria was looking at Islamic finance not just for the opportunities it would offer to
banks and investors, but also as a way of diversifying the country's financial system in order to
mitigate risk.
"Islamic banking products are tied to the real economy, so they are part of our reform programme of getting banks to lend to the real economy," Sanusi said.
"They also discourage excessive speculation and risk taking, which is consistent with some of
the new guidelines we are putting in place. So from a financial stability perspective and from
a financial deepening perspective, Islamic banking is an important part of our agenda," he
said.
Lawal said a lack of regulatory framework meant Islamic finance had so far not followed the
same growth path in Africa as in other regions with large Muslim populations.
He said the experience of Malaysia showed that the way Islamic banking products were structured meant they were taken up by non-Muslims attracted by their risk sharing principles.
"Outside Indonesia, (Nigeria's Muslim population) is greater than the Muslim population of most
of the countries where Islamic banking is flourishing," Lawal said, adding Nigeria was one of
the only countries outside Malaysia looking at creating a separate regulatory framework for
Islamic banking.
"That said, the sector will only really have the opportunity to flourish in Nigeria once all the regulatory framework and the regulatory environment that the central bank has been working
on is finalised and formalised," he said. (For more Reuters Africa coverage and to have your
say on the top issues, visit: af.reuters.com/ ) (Additional reporting by Chijioke Ohuocha; Editing
by Ron Askew)
Africa growth brings local-born bankers home
By David Dolan
JOHANNESBURG, March 8 (Reuters) - After decades of losing its best and brightest to New York
and London, Africa's fast growth and expanding financial markets are helping it to lure back
back highly skilled, local-born bankers.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
12
While Africa's shortage of skilled financial professionals remains a chronic problem -- and a
major concern for several of the speakers at the Reuters 2011 Africa Investment Summit -- it
may be the continent has finally turned the tide, thanks to a returning diaspora.
"A lot of Africans who have developed skills in more developed markets believe that the biggest opportunities for growth are back in their home markets," Naveed Riaz, Citigroup's Africa
CEO, told the Summit this week.
"This is something we did not see typically in the '80s and the '90s. And I think there were good
reasons for that. The African markets were not opening. There were issues in terms of governance, there were issues in terms of economic management."
Africa's growth prospects are particularly impressive when compared to the anaemic state of
many developed economies.
Emerging markets have helped power the global recovery, so much so, the International Monetary Fund warned on Monday, that some emerging economies may be growing too fast for
their own good. Helped by the commodities boom, sub-Saharan Africa has enjoyed a decade of robust growth, relative political stability and deepening capital markets.
The continent's $107 billion financial services industry is expected to grow at a compound annual rate of 15 percent to 2020, outpacing its economic expansion, consultancy Bain & Company said in a study released last week.
COMPETITION FOR PEOPLE
African diaspora bankers are so sought after because of their rare backgrounds: experience
culled from top-flight Wall Street firms combined with a knowledge of local markets and customs often beyond the ken of outsiders.
While no statistics are readily available about African bankers coming home from abroad, industry leaders say the trend is apparent and increasing.
"We have seen in the last two years a lot of diaspora coming back and picking up jobs or setting up in the financial services area," Martin Oduor-Otieno, the CEO of Kenya Commercial
Bank, told the Summit in Nairobi.
"When we advertise for jobs, today more than three-to-five years ago, we see applications
even from far-off places, which wasn't the case before."
The scramble to capture more business in Africa, and more trade flows between the resourcerich continent and other developing markets, means banks face tough competition to find
the right people.
"The biggest competition we see here is the competition for people," John Coulter, JP Morgan
Chase's CEO for sub-Saharan Africa, told the Summit.
"The competition for good people here is fierce and with new entrants coming in, that's where
we would feel it most."
While many African countries have plenty of experienced retail and commercial bankers in
their domestic markets, investment banking skills are rare.
"There is a very strong need for strengthening skills in project finance, in capital markets, in investment banking, even asset management," the governor of Nigeria's central bank, Lamido
Sanusi, told the Summit in Lagos.
African governments need to do more to support the trend, said Arunma Oteh, DirectorGeneral of Nigeria's Securities and Exchange Commission, who herself has spent much of her
career outside Nigeria.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
13
"Governments in Africa must be much more structured and systemic in encouraging people
to return home. Advertisements for jobs should be placed both in local journals as well as international journals," she told Reuters TV.
"There has to be much more focus on developing talent and on education."
(Additional reporting by Nick Tattersall in LAGOS and Duncan Miriri in NAIROBI; Editing by Hans
Peters)
Citi eyes three new Africa markets
Naveed Riaz, Citigroup's Africa CEO, speaks during the Reuters Africa
Investment Summit in London March 7, 2011.
Credit: Reuters/Benjamin Beavan
JOHANNESBURG | Mon Mar 7, 2011 1:22pm EST
JOHANNESBURG (Reuters) - Citigroup may expand into three new African countries over the next 18 months to strengthen its corporate and
investment banking business on the continent, a senior executive said on
Monday.
Naveed Riaz, Citigroup's Africa CEO, told the Reuters Africa Investment
Summit here that oil-rich Angola was unlikely to be one of those new markets.
"We are looking at expanding our geographic footprint. We are looking at potentially three
markets over the next 12 to 18 months in terms of having a new presence over there," Riaz told
the Summit via a videconference from London.
Citigroup has an established banking presence in about 15 countries in Africa and conducts
business in additional 23.
Citigroup previously had a presence in the southern African nation of Angola, but left earlier
this decade.
"Angola is something that's always of interest, but it's too early to say that we would be reentering Angola at this point in time," he said.
The bank would continue to focus on corporate and investment banking on the continent,
Riaz said, echoing comments from Citi Chief Executive Vikram Pandit on a visit to Africa last
year.
Most investment banking activity would focus on South Africa and, to a lesser extent, Nigeria,
Riaz said.
Elsewhere, Citigroup will focus on cash management, trade finance, and transaction banking,
he said.
Citigroup roughly doubled its investment banking fees in 2010 from sub-Saharan Africa, raking
in $19.2 million, compared with $9.8 million a year earlier, according to Thomson Reuters
league tables.
That put Citi in third place for the year in the region, behind top-ranked JP Morgan Chase &
Co and Morgan Stanley in second place.
Citigroup, which has a history in Africa dating back to the 1950s, faces increased competition
on the continent as more of its rivals target rising trade between emerging markets.
(Reporting by David Dolan, Editing by Jane Merriman)
World
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
14
U.S. banks push harder in Africa
Two of the world’s biggest banks told the first day
of the Reuters Africa Investment Summit that they
planned to strengthen their presence in the continent as their own customers see their businesses
here grow.
Citi’s Africa CEO, Naveed Riaz, said it may expand into three new African countries over the
next 18 months to strengthen its corporate and
investment banking business. He didn’t say which,
but interestingly a return for Citi to Angola didn’t
appear to be among the top targets despite its oil
wealth.
Rival JP Morgan Chase said it was targeting representative offices in Ghana and Kenya this
year and a full branch in Nigeria by next year. The bank’s sub-Saharan Africa CEO, John Coulter, said its business in Nigeria was already good but needed to be deepened.
Plenty of others see the opportunity in Africa’s giant too, as highlighted by the head of the Nigerian unit of South Africa’s Standard Bank. Chris Newson, head of Stanbic IBTC, told the
summit he saw 20-25 percent loan growth over the next three to five years as demand for
consumer and infrastructure finance increases.
Is the Africa story being pushed too hard? Not according to Washington-based private equity
firm Emerging Capital Partners, which has raised more than $1.8 billion for African investments
over the past 10 years.
“I can assure you there’s no bubble in Africa at the moment. Every guy in the elevator’s not
pitching a deal here yet,” co-Chief Executive Hurley Doddy told Reuters in Lagos. “A fastgrowing African economy can suck up a lot of capital unlike Asia or China. There are maybe
too many private equity dollars chasing deals there, which is just not the case here.”
We’ll hear more during the week.
Picture: Lagos central business district. REUTERS/Akintunde Akinleye
Africa Providing Greater Returns for Western Investment
IMF projects a six percent GDP growth rate -- a good sign for foreign businessmen.
Jackson Mvunganyi | Washington DC February 28, 2011
Part 1 of 5 Part Series: Investment in Africa
For years, foreign businessmen shunned Africa. They saw the continent as a highly risky destination for investment. But in the past decade, much of that has changed, with many saying
Africa now presents a great potential for business growth and ultimately poverty reduction.
Jennifer Potter is the CEO of the Initiative for Global Development, a network of business executives trying to increase investment in developing countries. She recently held a meeting in
New York, where American and African CEOs came together to build personal relationships
and share information about business opportunities on the continent.
She attributes the low rate of investment on a lack of information about Africa’s economic
potential. Part of her job is to change this attitude by highlighting the potential for huge returns for those with the courage to invest.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
15
“The [upside] investment opportunities are enormous but they are not on the radar necessarily
of the investment firms….”
That’s now changing.
Old myths, new data bases
Papa Ndiaye is the CEO of Advanced Finance and Investment group, a west African-based
company that’s invested hundreds of millions in US dollars in Africa.Ndiaye says it’s time to dispel some of the myths that discourage investors.
“There are lots of long-term prejudices…. When we look at the tremendous changes in Africa…people need to update their databases. The Ghana of 1995 is different from the Ghana
of today.”
Ndiaye says business leaders need only to look at International Monetary Fund figures projecting that Africa’s GDP will grow at a rate of 6%.
“If an international CEO does not have an Africa strategy, the company's board should [sack
that CEO],” Ndiaye says.
Jean Manirakiza, a Burundian analyst based in Virginia, says Ndiaye’s view is overly optimistic.
He says that even though there are opportunities for venture capitalists like Ndiaye, “it is too
pretentious to put Africa at the center of the global economy…. We are still about 5% of global trade.”
He says that Africans should start by strengthening existing trade links and raising capital locally. He adds that external capital flowing into the continent means that dividends will in the
end return to western investors.
Assessing Africa’s potential and risk
The recurring myth about the African continent, is that most of it is mired in political conflict.
But many countries have enjoyed years of relative peace and stability.
Karl Zoe is working on her Masters of Business Administration at Wharton School in Pennsylvania. She recently organized a forum bringing together business leaders and students.
She says that over the past decade, Africa has achieved significant progress, with the deepening of democratization, some improvements in the business climate, more effective use of
aid, action against corruption and declining political interference in the economy. There has
also been a more concerted effort by African leaders to promote peace and security, says
Zoe.
But despite the progress, Ndiaye says there is a tendency to group together well-managed
countries with what he calls “the bad apples.”
He says that the onus is on every African to dispel such misconceptions.
“We still have to go out there and put the word out…. Risk assessment is such a subjective
thing. It is related to the level of information the individual has. The more information you
have, the more you lower your risk, because with more information you are able to anticipate
where the problems will be and start [devising] solutions.”
Find this article at:
http://www.voanews.com/english/news/africa/Africa-Providing-Greater-Returns-for-WesternInvestment022811-117081833.html
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
16
Cameroon: Microfinance Sector Collects Deposits Worth
Over FCFA 258 Billion
George Mbella
The sum of over FCFA 258 billion has been collected as deposits by the 460 microfinance institutions operating in Cameroon from more than one million clients. Since the creation of the
first microfinance institution in 1963 in the then North West Province, the microfinance sector
has grown, providing over FCFA 22 billion as capital, 15,000 direct jobs and loans worth more
than FCFA 138,5 billion to mostly poor people who do not have access to classical banking
services.
These 2008 figures were presented by panelists at a panel discussion that was organised last
Thursday, February 24 at the Muna Foundation by the Club of Microfinance Institutions, MFIs,
managers in collaboration with the Association of Microfinance Institutions in Cameroon,
ANEMCAM, under the theme, "Do MFIs contribute to poverty reduction and the development
of Cameroon?" Coming on the heels of the collapse of a major microfinance institution,
COFINEST, on February 22, and the resulting panic and mistrust felt by many with regards to
the microfinance sector, the organisers intended to use the opportunity to enlighten the public on the contributions of the sector to development.
The three lectures presented focused on the impact of MFIs on growth and development, the
cost of microfinance services as well as factors that could contribute to increasing the impact
of MFIs. To the first speaker, Dr Justin Bomda, the recent global financial crisis demonstrated
the growing importance of the finance sector in every economy. In developing countries, he
said, where classical banks are unable to assist the majority people in rural areas, the role of
MFIs becomes very essential.
The second speaker, Reverend Ombang Ekath, President of ANEMCAM, listed some of the difficulties faced by MFIs such as high fiscal pressure, difficulties in recovering loans, insolvency of
clients, bad governance, poor working conditions for some workers and unqualified staff. He
listed measures by ANEMCAM to cleanse the MFI sector; notably capacity-building, sensitisation of clients and progressive reductions of loan annual interest rates. While explaining the
costs of MFI services, he outlined efforts that were on course to produce a code of conduct
for the sector and ongoing lobbying with government for a fiscal policy that is adapted to the
realities of the sector.
Questions that followed cast doubts on the governance systems practiced in the MFI sector
now infested with clandestine and ill-intentioned operators. Reacting to the recent crash of
COFINEST, the speakers held that it was just one case out of 460 and in no way casts a shadow on the highly performant microfinance sector which according to Paul Banouga, the last
speaker, could increase its impact on development if certain measures were taken to improve on aspects of governance, communication and administrative-judiciary procedures.
Copyright © 2011 Cameroon Tribune
UBA, HSBC in $100m Import Deal
By Emele Onu
Managing Director, UBA, Phillip Oduoza
United Bank for Africa (UBA) plc has signed a Frame Agreement
with HSBC London for $100 million multi-currency facility specifically
for imports, with a view to facilitating trade and promote economic
growth across the continent.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
17
The multi-currency facility, UBA said in a statement, was dedicated to UBA clients in all African
countries and can be drawn down in all major currencies including Euro, British Pounds, Japanese Yen or United States Dollar.
“Customers of the bank can leverage on this facility to import durable goods and services
such as manufacturing and processing equipment; agric and agro-business equipment; construction equipment; electro-mechanical equipment; machine tools and spares; telecom
equipment; petrochemical plant; gas plant equipment; power plant equipment; Ships; aircrafts; fleet vehicles,” the statement stated.
Divisional Head, International Financial Organisations, UBA, Mr Emeka Echeazu, said that the
facility will initially cover imports from the following countries: Australia, Austria, Belgium, Canada, China, Czech Republic, Denmark, Finland, France, Germany, Italy, Japan, Korea, Netherlands, Norway, Spain, Sweden, Switzerland, Great Britain and Ireland, but without excluding such other countries as may, from time to time, be appropriate for support.
“The facility is backed by the export credit agencies of these countries which ensure that the
costs of the transactions are kept to the barest minimum and indeed, cheaper than the traditional sources of funding such imports,” he further explained.
The tenor for transactions to be funded under the facility, the bank explained, ranged from 2
years to 7 years and under special arrangements could be extended to 10 years, adding that
private sector eligible transactions, all PPP projects; BOT type projects; governments supported
and government parastatals in all UBA presence countries are eligible to benefit from the facility
Kenya Aims to Build Financial Center, Compete With
South Africa
By Sarah McGregor
Kenya plans to build a financial center in the capital, Nairobi, to help create jobs and make it
easier to raise funds for projects such as an oil pipeline from Southern Sudan, Finance Ministry
officials said.
The proposed Nairobi International Financial Centre will become a regional “offshore” financial services hub, Alex Owino, a project manager at the ministry, told reporters today in the city. He didn’t give details on how Kenya planned to attract companies to the industry.
Kenya aims to gain a stronger presence in sub-Saharan Africa’s growing financial services
market, at present dominated by Johannesburg, South Africa and Mauritius, Owino said. The
finance industry accounts for 5.4 percent of Kenya’s gross domestic product, the fifth biggest
contributor, and has the potential to expand to as much as 15 percent of GDP, Finance Minister Uhuru Kenyatta said at the same event today.
Investment groups, stock brokerages, pension funds, banks and insurance companies may set
up offices at the proposed center on the promise of financial incentives and to get an entry
point into the East African region, he said.
A steering committee formed to draft plans to establish a financial service law, modernize the
legal system and ease restrictions on investments began meeting today, Kenyatta said. Its
members include Kenyan Central Bank Governor Njuguna Ndung’u and the permanent secretary in the Planning Ministry, Edward Sambili.
The project will be modeled on the Qatar Financial Center and Ireland’s International Financial Services Center, Owino said.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
18
Authorities in Juba, the capital of Southern Sudan, and Kenya have been in talks with Toyota
East Africa to build an oil pipeline to Kenya’s Lamu port, north of Mombasa. In September, Kenya called for international bids for construction of the Lamu port as part of a plan to open up
a transportation corridor that will also serve Ethiopia and Southern Sudan.
Kenya’s $30 billion economy is East Africa’s biggest.
To
contact
the
reporter
[email protected].
on
this
story:
Sarah
McGregor
in Nairobi at
To contact the editor responsible for this story: Andrew J. Barden at [email protected].
AfrAsia Bank of Mauritius to Expand Africa Loan Book
Threefold
By Kamlesh Bhuckory
March 3 (Bloomberg) -- AfrAsia Bank Ltd., a closely held Mauritian corporate lender, plans to
expand its African loan book by more than threefold in the next 18 months, Chief Executive
Officer James Benoit said.
The bank will seek to invest in medium-sized companies focused on infrastructure and commodities and listed on Johannesburg’s stock exchange, Benoit said in a March 1 interview in
Port Louis, Mauritius’s capital. The company currently has three offices in South Africa.
“Our loan book in Africa stands at $30 million,” he said. “We expect it to reach $100 million in
2012. We aim to reach this goal through financing South African entities, with capitalization of
some $100 million, which are expanding in their country and in the region.”
AfrAsia Bank started operating in 2007 and had assets of 14 billion rupees ($480 million) at endFebruary, according to Benoit. It also hold investments in Asia and plans to sell shares, probably on Mauritius’s stock exchange, within five years.
“In reaching the $100 million mark, we will match the loans book that we have in Asia,” Benoit
said. “We are seizing opportunities as Mauritius positions itself as a financial hub in the Indian
Ocean, as a link for investments from Asia to Africa and from the latter to other countries of
the continent.”
--Editors: Gordon Bell, Alastair Reed
To contact the reporter on this story: Kamlesh Bhuckory in Port Louis at [email protected]
To contact the editor responsible for this story: Antony Sguazzin at [email protected]
Standard to concentrate on Africa
Decision prompted by tight market and influence of Chinese shareholder
SURE KAMHUNGA
STANDARD Bank has abandoned its strategy to be a global emerging markets player to concentrate on its investments in Africa.
The decision, announced yesterday by group CEO Jacko Maree, had been expected by
analysts after reports that Standard was considering exiting the Russian market. This led to
speculation that Africa’s largest bank by assets and revenue has been forced by tight market
conditions to review its emerging market strategy.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
19
But Mr Maree said new strategy was more of a "refinement and tightening of strategic focus"
than a complete overhaul. The review comes after the bank was last year forced to slash
costs in the face of slowing revenue and rising expenses, which pushed its cost-to-income ratio to more than 61% in the year to December.
It also signals the growing influence of its 20% shareholder, the Industrial and Commercial Bank
of China, which wants Standard to concentrate in Africa, now a favourite hunting ground for
Chinese state companies.
"We remain the largest bank in Africa by earnings and assets, with a recognised and trusted
brand, a well-capitalised strong balance sheet, and our South African base remains an ideal
springboard for our expansion in Africa," said Mr Maree. "Our strategy is sound. After extensive
debate, we believe that a fundamental revision of the strategy is unwarranted, but that some
refinement and tightening of strategic focus is required."
He said capital expenditure outside Africa will gradually be reduced over time while more
money will be spent on organic expansion on the continent.
Metropolitan Asset Management analyst Safs Narker said he was yet to be convinced the revised strategy will work.
"I think I was disappointed that they did not make a more meaningful statement on their strategy," he said.
Mr Narker also said Standard should be clear about its investment in Russian investment bank
Troika Dialog, which it is believed to be on the verge of selling for a profit of about $360m.
Mr Maree said while the overall strategy remained intact, the bank no longer has the appetite
to spend money on greenfield projects, or expand its footprint in foreign markets.
"We no longer have ambitions to buy or build additional domestic businesses in markets outside of Africa," he said. "However, we will connect other selected emerging markets to Africa
and to each other, applying our sector expertise, particularly in natural resources, globally."
Nigeria Sees Two Banks Agree Takeover Deals, Four More
Close, Sanusi Says
By Chris Kay and Philip Sanders
March 4 (Bloomberg) -- Nigeria's central bank Governor Lamido
Sanusi talks about the effect of oil prices on the economy and
proposals to invest in refineries and agricultural infrastructure in
the country. He speaks with Francine Lacqua on Bloomberg Television's "On The Move." (Source: Bloomberg)
Two Nigerian lenders bailed out by the central bank in 2009
have signed accords to receive more capital, either through
mergers or acquisitions, and four others are close to signing takeover agreements, central bank Governor Lamido Sanusi said.
“I can confirm that two banks have signed memorandums of understanding, I’m just not able
to disclose their names because we do have an approval waiting from the Securities and Exchange Commission,” Sanusi said in an interview in London today. “One signed almost two
weeks ago and one signed yesterday. We have two that are ready to sign in the next week or
two,” and two others that are also close.
The transactions are part of plans by the Central Bank of Nigeria to recapitalize the banking
system after the industry neared collapse following a debt crisis. The central bank fired the
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
20
chief executives of eight of the country’s 24 banks and bailed out the industry with 620 billion
naira ($4 billion).
Nine Nigerian lenders were in a “grave situation” and one was undercapitalized after the crisis, said Sanusi. Since then, Wema Bank Plc (WEMABANK) and Unity Bank Plc (UNITYBNK) have
fixed their problems, he said.
While the banks have signed accords and four others are close to signing, agreements with
another two lenders have been held up by “thorny issues,” Sanusi said. The other two banks in
financial trouble are are “very tiny” and “frankly are not causing us too much concern,” he
said.
Takeover Bets
Nigeria’s banking industry will have as many as eight mergers in the “near future,” most of
them within weeks, Deputy Governor Kingsley Moghalu said Feb. 22.
BusinessDay on Feb. 21 reported at least four of the 10 banks that failed the central bank’s
2009 audit will sign buyout accords with investors before the end February.
Vine Capital will sign an agreement to buy Afribank Nigeria Plc (AFRIBANK), the Lagos-based
newspaper reported, without saying how it got the information. Access Bank Plc (ACCESS) will
invest in Intercontinental Bank Plc, while First Bank of Nigeria Plc (FIRSTBAN) will take a stake in
Oceanic Bank International Plc, it said. First City Monument Bank Plc plans to invest in Finbank
Plc, it said. Capital Alliance will sign an agreement with Union Bank of Nigeria Plc, according
to the newspaper.
Asset Management Corp. of Nigeria, a state-owned company, is seeking approval from the
central bank to start the second phase of its program to buy bad debts from banks, Chief
Executive Officer Mustapha Chike-Obi said Feb. 22.
Amcon, as the company is known, on Dec. 31 signed debt purchase agreements with 21 of
Nigeria’s 24 banks and issued 1.04 trillion naira ($6.8 billion) of so-called consideration bonds
that are not tradable to buy non-performing loans from them.
To contact the reporters on this story: Chris Kay in London at [email protected]; Philip
Sanders in London at [email protected]
To contact the editor responsible for this story: Gavin Serkin at [email protected]
Emerging Capital Partners continues its success as leading private equity house in Africa
Emerging Capital Partners (ECP) has been named EMEA Finance magazine's ‘Best Private
Equity House in Africa' for a second consecutive year.
The award recognizes ECP's achievements in raising over $613 million for its third pan-African
fund, ECP Africa III (AF III), making it the largest fund ever raised for growth equity investing
across the African continent and bringing ECP's total assets under management to $1.8 billion.
ECP is also lauded for committing over $1 billion to diverse investments spanning the entire
continent and impacting growth and development in over 40 countries.
Most recently, ECP has deployed over $180 million from AF III in four investments, providing
new services and increasing opportunity in 17 different countries: Financial Bank, a Togobased commercial bank with operations in Benin, Cameroon, Gabon, Chad, Mauritania and
Guinea; Wananchi Group, a high-speed internet provider serving Kenya and Tanzania;
Groupe NSIA, a West African company providing insurance to Benin, Togo, Senegal, Guinea
Bissau, Ghana, Mali, Guinea, Cameroon, Congo and Gabon; and the Madagascar and Cote
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
21
d'Ivoire based Thunnus Overseas Group, a leading canned tuna provider supplying France
with over 25% of its canned tuna products.
Commenting on the award win, Hurley Doddy, a Founding Partner and Co-CEO of ECP said,
"We are extremely proud to receive the award for ‘Best Private Equity House in Africa' for a
second consecutive year. Africa's profile as a compelling investment story has accelerated in
pace over the last two years, so we feel ever more privileged to be held up as the leading
firm among our many excellent peers."
"The fact that we were able to raise over $613 million during a time of great financial uncertainty proves that we are certainly not alone in believing in Africa's potential. Our dedicated
focus and extensive presence on the ground adds operational value unrivalled by our peers.
We look forward to continuing our success across Africa throughout 2011 and beyond."
The awards are to be presented at EMEA Finance's annual Achievement Awards Charity Dinner in London in June.
La croissance du secteur tertiaire tire les économies africaines vers le haut
Les activités tertiaires en Afrique se maintiennent à la hausse puisque en 2010, elles ont évolué
plus vite qu'en 2009.
En fait, le secteur tertiaire se serait accru de 4,4% au lieu de 3,9% en 2009.
L’Afrique rattrape son retard
Cette évolution serait due à l'amélioration de l'activité des services marchands de 4,5%,
contre 3,2% en 2009 et à la progression des services non marchands, notamment fournis par
les administrations publiques, estimée à 4% en 2010.
Ainsi, l'évolution des indicateurs relatifs à l'activité touristique est supérieure à la tendance enregistrée à l'échelle mondiale, et notamment celle de l'Afrique du Nord (+5,8%), grâce au secteur touristique.
En côte d’Ivoire le secteur tertiaire connaît un taux de croissance rapide depuis quelques années (3,1% en 2009). Les services contribuent à près de 50% du PIB. Le secteur des télécommunications est aujourd’hui une activité en pleine expansion.
L’Afrique du Sud évolue vers une société de services
Même constat en Afrique du Sud, pays qui fait figure de modèle de stabilité économique.
Avec la fin des sanctions économiques, le marché sud-africain s'est largement ouvert sur le
reste du monde. L'économie est aujourd'hui moins dépendante du secteur minier et un secteur tertiaire en pleine expansion. Une croissance due à deux facteurs principaux :
Le gouvernement sud-africain est pleinement conscient des nombreux défis auxquels il doit
faire face, tant dans le domaine des infrastructures (énergie, transports. télécommunications,
environnement...) que pour améliorer les services publics de base (santé, logement. éducation. emploi).
Parallèlement, la classe moyenne sud-africaine s'élargit progressivement aux populations « historiquement défavorisées » et le consommateur sud-africain exige toujours plus de sophistication et de diversité pour les produits et les services qui lui sont proposés.
Le moteur de l’économie djiboutienne est le secteur tertiaire
Djibouti est un autre exemple notable de cette progression du tertiaire. Grâce à son engagement personnel et à la stabilité politique du pays, le président Ismaïl Omar Guelleh a su
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
22
convaincre les investisseurs étrangers de développer des projets importants dans le secteur
tertiaire et grâce au tourisme.
Ce succès économique a été accompagné d’une stabilité sociale, qui a été rendue possible
par une politique engagée en faveur des populations défavorisées et celles qui ne pouvaient
pas bénéficier des effets de la croissance.
Les transports, qu’ils soient routier, aérien, maritime ou par chemin de fer sont très actifs. En effet, le COMESA, association économique de l’Afrique de l’Est, s’étend de l’Afrique du Sud à
l’Egypte. Ce dynamisme a entrainé le développement des activités tertiaires à forte valeur
ajoutée, et notamment des banques et des assurances.
Djibouti constitue donc une place financière importante, puisque c’est le seul pays africain
qui a, depuis la création du franc Djibouti, une monnaie à parité fixe avec le dollar américain
et librement convertible et transférable.
Aussi, le nombre de banques étrangères, européennes ou islamiques, a été multiplié par
quatre en dix ans et dépasse largement celui qui serait nécessaire à la seule activité locale.
C’est grâce à ces atouts que Djibouti joue le rôle de place financière de l’Afrique de l’Est
pour le commerce international.
L’assurance africaine à la conquête de nouveaux marchés sur le continent
Le secteur de l’assurance progresse chaque année un peu plus en Afrique subsaharienne. A
l’occasion de la 35ème assemblée générale de la Fédération des sociétés d’assurance de
droit national africaines (FANAF) le 25 février 2011 au Sénégal, les assureurs africains ont été
invités à identifier de nouvelles niches pour développer le secteur.
Les nouvelles pistes de réflexion envisagent d’étendre la couverture santé aux populations
mais aussi de renforcer l’assurance agricole afin de mieux protéger les couches défavorisées
des aléas climatiques qui handicapent l’agriculture.
Le marché des assurances en Afrique
Créée en 1976 à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire la Fanaf regroupe plus de 160 sociétés
d’assurances dans 25 pays africains. Le chiffre d’affaire réalisé en 2009 par les sociétés
membres s’élève à 600 milliards FCFA. Le secteur des assurances est en constante progression.
Les marchés africains ont renoué avec la croissance et les compagnies d’assurances ont renforcé leurs surfaces financières avec l’entrée en vigueur du règlement portant augmentation
du capital social (à 1 milliard de Fcfa) des sociétés anonymes et du Fonds d’établissement
des sociétés mutuelles.
En 2009, les sociétés d’assurances ont réglé des sinistres à hauteur de 331 milliards de Fcfa. Les
épargnes collectées sont investies dans les dépôts à terme dans les banques, ce qui leur permet de faire du refinancement.
Vers des états généraux de l’assurance agricole en collaboration avec les organisations paysannes
L’agriculture occupe 60 à 70% de la population africaine et assure 20 à 40% du Pib des Etats.
Ce secteur génère près de 15% de recettes d’exportation et couvre 70% des bénéfices alimentaires des pays». Malheureusement, malgré son importance, ce secteur reste exposé «
aux aléas, surtout, climatiques, rendant les paysans vulnérables ». Garantir la sécurisation de la
production agricole et de ses investissements faciliterait le développement et la modernisation du secteur agricole africain.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
23
L’Assemblée générale recommande donc de mettre en place un comité technique composé des directions des assurances, des bailleurs de fonds, des réassureurs, des institutions de microfinance et des banques pour élaborer les termes de références de ces états généraux de
l’assurance agricole. Ils demandent aussi de prendre les dispositions idoines permettant la
mise en place d’un système d’assurance agricole dans les pays membres de la Conférence
interafricaine des marchés d’assurances en vue de mieux lancer cette catégorie
d’assurance.
Appliquer les concepts de la micro-finance à l’assurance pour séduire le grand public
Conscients du potentiel des produits santé, les assureurs lancent désormais plusieurs produits.
Ainsi le groupe panafricain d’origine ivoirienne NSIA a mis au point un produit d’assurance
santé, Vitalis, qui prend en charge les soins pour les retraités. Dans les mois prochains il commercialisera un produit de microassurance santé. La microfinance appliquée à l’assurance
semble bel et bien l’un des axes stratégiques adoptés par les assureurs subsahariens pour parvenir, enfin, à conquérir le grand public. Avec une double logique : des primes inférieures à
l’assurance classique et mensualisées, et un système de distribution décentralisée, s’appuyant
par exemple sur des institutions de microfinance existantes ou des regroupements professionnels.
Les autres nouvelles sphères d’évolution de l’assurance sont les nouvelles technologies ou Tic
qui sont d’après les assureurs, des instruments de promotion et de développement de
l’assurance. Dans la micro assurance, ces Tic sont utilisés pour rapprocher les assurables de
l’assurance, « pour avoir des moyens de diversification et la distribution des circuits de distribution ». Ce secteur est devenu un instrument qui s’est démocratisé même dans les campagnes
les plus reculées du continent. Il devrait permettre d’adapter les produits de l’assurance pour
les rendre accessibles à de nouveaux d’atteindre clients sur le continent.
Le nouveau dispositif de gestion institutionnel de l’UMOA
confère à la BCEAO ‘’une indépendance’’ accrue
APA-Dakar (Sénégal) Le nouveau dispositif de gestion institutionnel de l’Union monétaire
ouest africaine (UMOA), issu de la réforme de 2007 et entré en vigueur en avril 2010, confère à
la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) ‘’une indépendance’’ accrue,
a déclaré mardi à Dakar Mamadou Ndiaye chef du service des établissements de crédit et
de micro finance à l’agence principale de la BCEAO de Dakar.
S’exprimant à l’occasion d’un séminaire de la BCEAO à l’intention des journalistes économiques Sénégalais, M. Ndiaye a souligné que ‘’ce nouveau dispositif confère une indépendance aux organes de la Banque centrale dans la définition de l’objectif de stabilité des prix,
du choix des instruments, des moyens et du type d’organisation interne permettant l’atteinte
de cet objectif’’.
Il a ajouté que l’indépendance de la BCEAO se reflète également dans l’irrévocabilité du
mandat des membres des organes de l’institut d’émission et l’interdiction pour ces membres
ainsi que le personnel de la banque de recevoir des directives et instructions des Etats et institutions.
L’administration de la BCEAO est désormais dévolue à un conseil d’administration en lieu et
place du Conseil des ministres de l’UMOA.
‘’En contrepartie de cette indépendance, il est assigné à la BCEAO une obligation de responsabilité et de compte rendu à l’égard de la conférence des Chefs d’Etat, du conseil des ministres et du parlement, de transparence vis-à-vis du marché et d’information du public’’, affirme M. Ndiaye.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
24
Une banque française «nationalisée» par Gbagbo rouvre
ses guichets
APA- Abidjan (Côte d’Ivoire)- La banque internationale de commerce et d’industrie de Côte
d’Ivoire (BICICI), filiale de la banque française BNP Paribas, « nationalisée » par le président
ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a rouvert mercredi ses guichets.
Pour cette première journée de réouverture, ce sont les guichets du siège de la BICICI au Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan qui étaient opérationnels.
Des clients, pour la plupart des fonctionnaires et agents de l’Etat se faisaient « servir » en cette
période de paiement des salaires du mois de février.
La bataille pour le contrôle de l’économie du pays engagée entre les deux rivaux, Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara a conduit à la fermeture de quatorze banques commerciales
à la mi-février pour des « raisons de sécurité ».
Parmi, celles qui ont fermé figure, la société générale de banque de Côte d’Ivoire (SGBCI),
une filiale de la banque française, Société Générale, également « nationalisée » par Laurent
Gbagbo.
Le système bancaire reste bloqué dans le pays où seule cinq banques appartenant à l’Etat
tentent tant bien que mal d’offrir leur service aux populations, désemparées pour la plus part.
Une réunion a réunit lundi à Dakar, la banque centrale des Etats de l’Afrique l’Ouest (BCEAO)
avec les banques qui ont fermé leur porte en Côte d’Ivoire.
La Banque Mondiale dévoile sa nouvelle stratégie pour
l’Afrique
APA-Dakar (Sénégal) La directrice de la Banque mondiale (BM) pour la région Afrique, Obiageli Ezekwesili, a dévoilé jeudi par visioconférence depuis Washington la nouvelle stratégie
que l’institution financière entend développer pour le continent durant ces trois prochaines
années grâce à une enveloppe de 38 milliards de dollars.
»L’élaboration de cette nouvelle stratégie a été pour nous une opportunité d’écouter les
Africains et d’apprendre d’eux comment redéfinir notre partenariat afin de mieux soutenir les
aspirations du continent dans le but de maintenir au cours de la prochaine décennie l’élan
des réformes économiques en cours’’, a déclaré Mme Ezekwesili.
Selon elle, la stratégie met l’accent sur trois domaines clés dont le premier est la compétitivité
et l’emploi. A ce sujet, souligne-t-elle, La BM entend contribuer à créer des emplois pour les 7
à 10 millions de jeunes Africains qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi.
Il est question également de combler le fossé entre les besoins en infrastructures et les investissements consentis à cet effet estimé à 48 milliards de dollars par an. ‘’Ce sont les infrastructures qui vont attirer les investissements directs étranger’’, soutient Mme Ezekwesili.
Le deuxième domaine clé a trait à la vulnérabilité et à la résilience. La BM, souligne-t-elle, escompte réduire le nombre de chocs d’ordre économique (changement climatique, catastrophes naturelles, etc.) auxquels l’Afrique est confrontée et atténuer leur impact.
Le troisième domaine concerne la gouvernance et la capacité du secteur public. Mme
Ezekwesili soutient que l’institution qu’elle représente entend mieux informer les citoyens africains sur le type d’attente qu’ils devraient nourrir à l’égard de leur gouvernement concernant
les services essentiels comme l’éducation, la santé et les infrastructures de base.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
25
‘’Notre objectif est d’arriver à un taux de décaissement de 25%’’, a affirmé Mme Ezekwesili,
au sujet des 38 milliards de dollars. Reconnaissant toutefois le caractère ‘’trop ambitieux’’ de
cet objectif, elle a déclaré : ‘’si vous avez un très gros portefeuille d’investissement les taux de
décaissement ne seront pas très élevés au départ’’.
Mme Ezekwesili soutient à ce niveau que la BM est en train de moderniser son processus de
décaissement avec de nouveaux outils.
L’encours de crédit de la micro finance dans l’UEMOA
augmente de 893 millions de dollars en 18 ans
APA –Dakar (Sénégal) L’encours du crédit du secteur de la micro finance dans l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a connu une forte augmentation de 446,5 milliards de FCFA (environ 893 millions de dollars) entre 1993 (date d’adoption des textes juridiques régissant ce
secteur) et 2009, a appris APA mardi auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO) basée à Dakar.
Cet encours de crédit a affiché un solde de 488,5 milliards de FCFA en 2009 contre un niveau
de 42 milliards de FCFA en 1993, soit une progression de 1063%. Indisponible en 1993, le taux
de dégradation du portefeuille de crédit se situe à 5,20% en 2009. Ce taux a cependant régressé par rapport aux années 2005 et 2006 où il se situait respectivement à 6,10% et 6,50%.
L’encours des dépôts est ressorti à 504 milliards de FCFA contre 42,2 milliards en 1993 (plus
1095%). Concernant les bénéficiaires des structures de micro finance, ils sont passés de
312.425 en 1993 à 9,5 millions en 2009, correspondant à une très forte hausse de près de
3.066%. Le nombre de structures de micro finance a connu une croissance de 647,7% sur la
même période, passant de 107 en 1993 à 800 à la fin de l’année 2009.
Le nombre de points de services mis en place par ces structures dans la zone UMOA s’établit
à 4.800 en 2009 contre 1.136 en 1993.
La BCEAO signale un certain nombre de mutations en cours dans le secteur de la micro finance. Il en est ainsi de l’accentuation de la concurrence entre les systèmes financiers décentralisés (SFD) qui se manifeste à travers la création de nouvelles institutions et la forte urbanisation des activités de micro finance.
Une autre mutation notée par la BCEAO, est l’entrée dans le secteur des banques commerciales ainsi que des fonds d’investissements.
»Les expériences en cours dans l’UEMOA concernent la Société générale de banques au Benin dans le domaine du refinancement des SFD, la Financial Bank Benin qui détient une participation assez importante dans Finadev, une institution de microcrédit’’, signale la BCEAO.
Timide reprise de la Bourse régionale durant la semaine
écoulée
APA-Dakar (Sénégal) La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a amorcé une timide
reprise de ses activités durant la semaine du 28 février au 4 mars 2011, a appris dimanche APA
depuis le site de repli de la BRVM situé à Bamako au Mali.
La BRVM a clôturé en hausse par rapport à la semaine précédente.
L’indice BRVM composite a progressé de 0,01% en passant de 159,69 à 159,7 points tandis que
le BRVM 10 restait inchangé à 184,33 points.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
26
Le marché a enregistré la progression de cours de la société BOA Niger (plus 1,41%) alors que
les cours des autres titres échangés sont restés inchangés.
La valeur totale des transactions enregistrées sur la semaine s’établit à 165,047 millions FCFA
pour 7.574 titres, avec notamment des échanges importants sur le titre Ecobank Transnational
Incorporated (1 FCFA équivaut à 0,0020 dollar).
Les négociations ont porté sur 12 sociétés sur le marché des actions et 3 lignes d’obligations
ont été échangées sur le marché obligataire.
La capitalisation boursière du marché des actions s’est chiffrée à 3.504 milliards FCFA, celle du
marché obligataire s’élevant à 620 milliards francs CFA.
L’économie ivoirienne : une tombe pour la BCEAO
La réquisition et la fermeture de la direction nationale de la Banque centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest en Côte d’Ivoire plonge les activités interbancaires dans une zone
d’ombre pour l’Union économique et monétaire ouest-africaine dont elle est la tête de
proue. En réaction, plusieurs établissements bancaires ont suspendu leurs activités.
Les banques ivoiriennes cessent leurs activités en cascade et l’étau financier se resserre autour du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo depuis que son camp n’est plus aux commandes de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Car une partie des
quelques 800 000 particuliers Ivoiriens, qui disposent d’un compte bancaire, se trouve aujourd’hui à court de liquidités. Notamment depuis la fermeture de deux des plus grandes
banques ivoiriennes, la SGBCI et la Bicici, les filiales respectives des groupes français Société
Générale et BNP Paribas, respectivement première et quatrième banque ivoirienne en 2009.
Après avoir annoncé leur nationalisation ce vendredi, Laurent Gbagbo avait promis leur
réouverture ce lundi. Les problèmes que connaît aujourd’hui le système bancaire ivoirien
conduisent à l’isolation d’une économie qui est la plus importante de l’Union économique et
monétaire ouest-africaine (Uemoa). Résultat : la masse monétaire disponible en Côte d’Ivoire,
qui représente 40% de la zone en termes de poids économique et financier, échappe ainsi
pour une bonne part au contrôle de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(Bceao), commune aux 8 pays de l’Uemoa et garant de son système monétaire.
Pour les établissements bancaires, interrompre leurs activités est un moyen de se préserver
d’un risque systémique. Ainsi, outre les raisons de sécurité déjà évoquées par la Bicici, la SGBCI
a expliqué jeudi la suspension provisoire de ses activités par « l’impossibilité de faire fonctionner quasi normalement les échanges de compensation entre banques et d’autre part, à
l’impossibilité à cours terme d’assurer l’approvisionnement de (ses) caisses en monnaies fiduciaires ». Toutes ces opérations se font sous la supervision de la Bceao. Mais depuis le 26 janvier, l’institution a ordonné la fermeture de sa direction et de ses agences nationales en Côte
d’Ivoire. La veille, le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, annonçait par décret leur réquisition afin d’assurer « les services ordinaires, y compris les opérations avec la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique (DGTCP), dans les conditions prévues par les
lois et règlements en vigueur. » Une mission illusoire.
L’économie ivoirienne illisible pour la Bceao
La Banque centrale de l’Uemoa gère deux systèmes de paiements : Star-Uemoa, le Système
de transfert automatisé et de règlement, et Sica-Uemoa, le Système interbancaire de compensation automatisé. Star-Uemoa est un système de règlement en temps réel qui permet le
dénouement des transactions de gros montants entre acteurs financiers habilités de l’Union.
Sica-Uemoa, quant à lui, traite la compensation des chèques. Ces systèmes, qui se rejoignent
dans Star-Uemoa, sont pilotés dans chaque Etat de l’Union par les directions nationales. Les
transactions entre opérateurs économiques, les prêts interbancaires, les opérations de refinancement d’emprunts obligataires, entre autres, auprès de la banque centrale se font ainsi
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
27
au travers de Star-Uemoa auquel prennent part les trésors de chaque pays membre. La réquisition, puis la fermeture de la direction nationale de la Bceao a exclu de fait un acteur majeur
de ce système : le trésor ivoirien. L’institution qui perçoit les taxes fiscales et parafiscales en
Côte d’Ivoire aussi bien à l’importation qu’à l’exportation ne participe plus au système de
paiement et d’information qui est au cœur de l’union monétaire. Certains établissements financiers ivoiriens procèdent cependant à des compensations manuelles créant ainsi de la
monnaie pour satisfaire leurs besoins mutuels en dehors des canaux prévus par la Bceao.
« Toute banque qui participerait à des séances de compensation (…) dont les règles et les
pratiques sont contraires à la convention Sica-Uemoa, (…) s’expose à une exclusion des (systèmes Star-Uemoa et Sica-Uemoa) », a mis en garde un communiqué de la Bceao publié le
10 février dernier.
La fermeture de la direction nationale de la Bceao en Côte d’Ivoire isole « les opérateurs
économiques ivoiriens de la possibilité de mener à bien leurs transactions financières », note
Blaise Ahouantchédé, le directeur général du Groupement interbancaire monétique de
l’Uemoa (Gim-Uemoa) qui promeut la monétique au sein de la zone. La nationalisation annoncée de la SGBCI et de la Bicici ne modifiera pas la situation. Si ce n’est que les particuliers,
dans la mesure du possible, pourront accéder physiquement à leurs comptes. Notamment les
salariés du secteur public qui attendent leur paie de février. Ahoua Don Mello, le porte-parole
du gouvernement de Laurent Gbagbo, avait indiqué dans un premier temps que les salaires
des fonctionnaires de l’Etat domiciliés par exemple à la Bicici devraient être versés dans une
autre banque. Une mesure difficile à mettre en œuvre.
Le spectre de la nouvelle monnaie ivoirienne
Depuis ces dernières semaines, l’économie ivoirienne est par conséquent devenue opaque
pour l’Uemoa. Blanchiment et risque de circulation de fausse monnaie planent sur le système
financier ivoirien qui fait de plus en plus de victimes. Pour ne par être pris de court comme les
clients de la Bicici, les Ivoiriens se sont précipités aux guichets de leurs banques pour récupérer
leurs avoirs. Le faible taux de bancarisation, autour de 7%, et la préférence de l’espèce élevée en Côte d’Ivoire, à l’instar de toute la zone Uemoa, associée à l’incertitude constituent
un cocktail détonnant pour le régime de Laurent Gbagbo.
Néanmoins, le président sortant peut encore s’appuyer sur des établissements financiers
comme la Caisse d’Epargne, la banque postale ivoirienne, opérationnelle depuis 2009. Publique et dotée d’un capital initial de 25 milliards de F CFA, elle est devenue la 19e banque
ivoirienne et figure aujourd’hui sur la liste des personnes morales, proches de Laurent Gbagbo,
sanctionnées par l’Union européenne. Tout comme la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire
(BHCI), la BNI, la Banque pour le financement agricole (BFA) et la Versus Bank. Ces deux dernières sont respectivement dirigées par le gendre et l’ex-directeur de campagne du président
sortant.
« Il n’est pas question qu’on quitte l’Uemoa maintenant », affirmait le 11 février dernier Justin
Katinan Koné, le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances. Principal
argument avancé : « La Côte d’Ivoire a réquisitionné sa Bceao et elle fonctionne normalement ». La situation financière de la Côte d’Ivoire, néfaste à la paix sociale, pourrait pourtant
conforter le président sortant dans son souhait de créer une monnaie. Pour les observateurs, la
menace n’est pas à négliger. « Il est plus facile de créer une monnaie que de la détruire »,
précise l’un d’eux. Il suffirait que la nouvelle devise ivoirienne s’appuie sur une monnaie reconnue au plan international comme le rand sud-africain – l’Afrique du Sud apporte un soutien sans faille à Laurent Gbagbo – ou le yuan chinois, en passe d’acquérir un véritable statut
international. La France, qui assure la présidence du G20, plaide pour que la monnaie chinoise intègre le panier des Droits de tirages spéciaux (DTS) [1] qui contient pour l’heure, l’or, le
dollar, le yen, l’euro et la livre sterling.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
28
Face aux crises ivoiriennes et nord-africaines, BNP et Sogé
font le dos rond
Les deux groupes français s’inquiètent pour leurs filiales ivoiriennes et nord-africaines, menacées par l’instabilité politique qui secoue ces régions. Le point sur les risques qu’ils courent réellement.
Silence radio chez BNP Paribas et Société générale. Les états-majors des deux banques françaises, très présentes en Afrique, suivent avec la plus grande attention les événements qui secouent le continent, d’Abidjan à Tripoli en passant par Tunis et Le Caire. Mais elles préfèrent
pour l’instant ne rien en dire. La situation est délicate : les filiales ivoiriennes ont été réquisitionnées par le gouvernement Gbagbo, qui menace de les nationaliser ; en Afrique du Nord,
l’insurrection a gagné la Libye, où BNP Paribas gère Sahara Bank, le deuxième établissement
du pays ; et, d’après certaines prévisions, la Tunisie et l’Égypte devraient connaître une croissance économique en berne en 2011. Il ne manquerait plus que l’instabilité politique s’installe
au Maroc et en Algérie…
Pour Société générale et BNP Paribas, ces événements soulèvent une seule vraie question :
quel avenir pour leurs stratégies respectives sur le continent ? Dans le cadre de son plan
« Ambition SG 2015 », la banque rouge et noir a annoncé vouloir donner la priorité à l’Égypte
et au Maroc ainsi que, plus marginalement, à la Côte d’Ivoire et au Sénégal. « Mais les crises
sociopolitiques peuvent faire basculer la stratégie, et une banque peut décider qu’être présente dans certains pays n’en vaut plus la chandelle eu égard aux risques associés », nuance
un expert.
L’enjeu est d’autant plus prégnant qu’au-delà des beaux discours la vraie priorité géographique des banques françaises est ailleurs. « Les annonces faites par Société générale autour
de l’Afrique avaient surtout pour objet de redresser son image, continue la même source. En
fait, le groupe mise surtout sur l’Europe de l’Est et la Russie. » Certes, mais pour Alain Le Noir,
ancien directeur général de l’association Finances sans frontières, « les pays du bassin méditerranéen, dont ceux d’Afrique du Nord, demeurent stratégiques pour les établissements
français. D’abord du fait de leur proximité avec l’Europe, ensuite à cause des perspectives de
croissance à court terme, réelles, de cette zone ».
En Afrique subsaharienne, les filiales de Société générale et de BNP Paribas devraient, plus ou
moins volontairement, continuer à céder des parts de marché. Elles ont d’ailleurs déjà été rattrapées par leurs concurrents dans plusieurs pays, notamment au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Objectif probable : privilégier la rentabilité à moindre coût en diminuant les crédits, pour miser surtout sur des services à moindres risques et générateurs de commissions, comme le mobile banking.
Une exposition limitée
Selon la Banque des règlements internationaux, l’exposition des deux groupes en Côte
d’Ivoire, en Tunisie et en Égypte s’élevait fin septembre 2010 à 19 milliards d’euros (40 milliards
en incluant le Maroc et l’Algérie). Cela représente à peine 0,7 % de leurs engagements internationaux (1,5 % avec le Maroc et l’Algérie). « Il est certain que si les événements en Afrique
du Nord et la crise en Côte d’Ivoire perdurent, cela n’aura rien de positif pour les banques
françaises, mais l’effet restera marginal par rapport à leur taille, explique Christophe Nijdam,
spécialiste du secteur bancaire au bureau d’analyse français AlphaValue. Cela est moins
grave, par exemple, que la situation en Grèce. »
À l’exception notable de la filiale égyptienne de Société générale, qui a contribué en 2008 et
2009 à hauteur de 12 % aux bénéfices du groupe français, les filiales africaines pèsent peu
dans la rentabilité totale des deux banques. À peine 0,3 % de leurs bénéfices cumulés en Tunisie, 0,8 % en Côte d’Ivoire, 2,8 % au Maroc… Les groupes hexagonaux n’ont finalement pas
tant à craindre que cela, du moins financièrement.
Performances Veille
© 2010 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés
29