Guide pratique de production manioc
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Guide pratique de production manioc
ELIQUE DU BÉNIN -'fI,V/STÈRE DE 'AGRICULTURE, DE ELEVAGE ET DE LA PÊCHE DIRECTION DE LA PROMOTION DE LA QUALITÉ ET DU CONDITIONNEMENT (DPQC) T- "Imp_ : CNPMS - 01 BP : 135 PORTO·NOVO - Tél. : 21 24 50 - Fax: 21 36 50 (Rép. du Bénin) ORGANISATION DES NA TIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ETL 'AGRICUL TURE (FA 0) j Guide pratique pour une production de ~ anioc de qualité au Bénin y .compris Fiche syntllétique et modèle de ficlle technique de suivi d'une plantation RÉPUBLIQUE DU BÉNIN MINISTÈRE DE L 'AGRICUL TURE, DE L'ELEVAGE ET DE LA PÊCHE DIRECITONDELAPROMOITON . DE LA QUALITÉ ET DU CONDITIONNEMENT DES PRODUITS AGRICOLES (DPQC) ORGANISA ITON DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTAITON ET L 'AGRICUL TURE (FAO) Guide pratique pour une production de manioc de qualité au Bénin y compris Fiche synthétique et modèle de fiche technique de suivi d'une plantation SOMMAIRE Pages Préface 7 Remerciements Historique " " "' 9 ,"" il Zone de Production et importance économique du manioc 12 Problèmes spécifiques à la·Production - Problèmes phytosanitaires 14 " 14 - Non respect des normes de production 19 - Choix de site 19 , ' - Choix et traitement du matériel végétal 20 - Préparation du sol 21 - Bouturage-plantat1ion 21 - Entretien plantation 22 - Fertilisation 23 - Récolte 24 - Stockage 25 - Accès au marché régional, international et normes de qual'ité - Organisation de ta ti-Iière 25 26 - Coût de Production, rendement et bénéfice à l'hectare Préface 27 - Caractéristique des variétés de manioc améliiorées vulgarisées au Bénin "." 28 Modèle de Fiche synthétique « Bonnes Pratiques agricoles pour une production de manioc de qualité» Bibliographie succincte 30 35 Modèle de fiche technique de suivi d'une plantation de manioc pour des racines de qualité 37 Le présent guide a été réalisé dans le contexte actuel marqué par: - le réajustement de la politique agricole du Bénin en 1999 qui a retenu entre autres priorités du Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche (MAEP), l'amélioration de la compétitivité par une meilleure gestion de la qualité tout au long de l'itinéraire de production - la nécessité de l'accroissement de la contribution du secteur agricole au développement socio économique du Bénin -les lourdes tendances consuméristes notamment: la crainte des pollutions chimiques et biologiques des produits, la peur du risque de tromperie et de falsification, les juridismes étatiques et communautaires - les contraintes liées à ['intégration régionale et aux attentes des principaux marchés d'exportation. Ces données imposent des regards croisés, et surtout des actions concertées de , tous les acteurs de la chaîne agricole. Face à ces entrelacs constitués par la multiplicité d'acteurs, de motivations et d'approches, la nécessaire synergie des actions à engager doit être fondée sur des repères techniques harmonisés, ce qui justifie ce guide. l'espère qu'il aidera à améliorer la capacité d'anticipation pour la maîtrise des risques de contamination et de non qualité afin que chacun des uti lisateurs parvienne aux exigences contractuelles et réglementaires relatives au produit ciblé. Je tiens à remercier ici la FAO et tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce document qui contribuera à l'accroissement qualitatif de la production et à la conquête des marchés aux niveaux national, régional et intemational. Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche ~~OGAN 7 ~emeTciements Je tiens particufièrement à remerciertous ceU?( qui ont apporté féur soutien à ra réalisation le ceguUfe. (jratitutfes particu[Ïères : - à Monsieur [e Ministre de C~gricu[turel cIe CTlevage et le ra Pêche -à Monsieur fe représentant cIe ra:J.9l.0 au 'Bénin et au CfiaTgé cIe Programme. '1?f-merciements particu[iers à : - M. (j'B'E:Horz.FJ{01.1 (juafEertl Chercheur.au Laboratoire de 1Jéfense les Cu[tures le [JInstitut fJ'{.ationa[les 2(ecfœrcfies !ligricofés lu 'Bénin -M. L52t(j'B52t1Jo:HOSSOv. 52turé[ienl Ingénieur 5llgronome au Projet le 1Jévefoppement le ra:Juière Manioc. Ge 'Directeur de ra. Promotion de ra. Q1.tafité et du Conditionnement des produits JlgriLofe.s .. 9 fIo4_ln 1 Guide pratique pour une production de manioc de qualité au Bénin Gbèhounou Gualbert & Lagbadohossou Aurélien Le manioc au Bénin Historique Le manioc (Manihot escu/enta CRANTZ) de la famine des Euphobiaceae est originaire de l'Amérique du Sud. n fut introduit en Afrique par les commerçants portugais au début du l6 èmc siècle. La premièr~mention sur la culture en Afrique date de 1558. Puis le manioc gagne progressivement le centre du continent en remontant le fleuve Congo. De l'Afrique Centrale, le manioc fut distribué en Afrique de l'Ouest au dix huitième siècle. Il a été introduit au Bénin au dix huitième siècle par les portugais, qui tenaient une usine avec du personnel brésilien à Ouidah pour approvisionner les négriers en farine de manioc. Trois périodes ont marqué l'extension de la culture du manioc au Bénin. Jusqu'au début des années 1930, le manioc servait à délimiter les parcelles d'autres cultures. Mais, suite à une famine qui a sévi pendant cette période, le manioc a pris de l'impo11ance. Sa culture a pris une nouvelle dimension qui a pelmis l'extension de son aire de production. n est intégré au système de culture au même titre que les autres spéculations agricoles. Cette première phase de son extension s'est essentiellement faite dans la partie méridionale du pays. Par la Il suite, la famine l'a de nouveau imposé face au maïs et à l'arachide en « pays Mahi et Nagot» dans le département des Collines. Désormais, le manioc y concurrence l'igname pour combler le déficit alimentaire. Il a fallu.surtout attendre le choc pétrolier nigérian et la sécheresse au " Sahel du début des années 1970 pour voir le manioc gagner le reste du pays. Le Niger et le Nigéria étaient devenus les principaux demandeurs de produits dérivés du manioc que le Bénin exportait alors vers eux. Le manioc conquiert d'autres régions et s'enracine dans le Centre du pays. Les demandes extérieures de dérivés ont dopé la transformation, notamment la fabrication du gari et du tapioca pour lesquels des techniques artisanales se sont vite propagées dans le monde rural béninois. Néanmoins, le volume de la production du manioc n'a pas suivi cette progression spatiale. De 1980 à 1984, on a observé une baisse des superficies et de la production. La reprise n'est intervenue qu'à partir de 1985 et ce, jusqu'en 1992. Cette phase marque véritablement l'adoption de la culture du manioc par les producteurs agricoles du Nord. En septembre 1998, le Président de la République du Bénin lance un appel à la population pour la promotion de la culture du manioc, suite à une promesse de débouché faite par des opérateurs économiques européens. Zone de production et importance économique Sa culture est d'introduction relativement récente au Nord Bénin. Au Nord Bénin, la culture du manioc a pris de ['importance av,ec les activités du Projet Sasakawa Global 2000, dans le cadre de ia Ilutte pour la sécurité a[imentaire. Les effets combinés de l'engouement suscité par rappel du Chef de l'Etat de septembre 1998, de l'appui apporté par le Projet de Développement de la Fihère Manioc (PDFM) à partir d'août 2000 et le Projet de Développement des Racines et Tubercuks (PDRT) à partir de juillet 2001 ont conduit à une amélioration des rendements moyens qui sont passés de 08 à 15 tonnes à l'hectare. Ceci est à la base d'une augmentation substantielle (58%) de la production nationale de manioc qui est passée de 1.989.000 tonnes en 1998 à 3 J 54,900 tonnes en 2002. Au cours de la même période, les superficies sont passées de 189.400 hectares à 261.700 hectares, soit un accroissement des superficies de 38%. Les produits dérivés du manioc sont nombreux et couramment utilisés dans l'alimentation au Bénin. Il s'agit notamment du gari, de la farine panifiable (qui entre dans la composition de plusieurs mets et produits de pâtisserie de fabrication locale) et de l'amidon. Pour la fabrication de ces produits, les femmes sont particulièrement De nos jours, le manioc occupe la première place parmi les plantes à racines et tubercules cultivées au Bénin et joue un rôle irremplaçable individuellement ou en association. Le recensement des ressources dans l'ahmentation des populations, aussi bien mrales qu'urbaines. du secteur agro-industriel au Bénin a révélé qu'il existe près de 250 à Il occupe Il % de la superficie totale consacrée aux principales cultures. 270 groupements de femmes avec un effectif de plus de 2500 femmes Le manioc se cultive dans J'ensemble des zones agro-écologiques du dont les produits dominants sont le gari et le tapioca. De nos jours, Bénin. Toutefois, ]es grosses zones de production se retrouvent dans les cossettes de manioc qui constituent l'un des principaux produits la Zone Sud à deux saisons pluvieuses et dans la Zone de Transition. de transfOlmation rencontrés au Bénin, font apparaître que le manioc 12 13 spécialisées en milieu rural. Elles y sont omniprésentes, opérant qui était une culture d'autoconsommation tend à être considéré comme une culture d'exportation alors qu'il a été pendant longtemps une culture destinée aux marchés locaux. Il existe une capacité nationale de production d'alcool à partir des racines de manioc. Cette capacité est estimée à 31.725.000 litres/an. Quatre sociétés,industrielles, encore à leur début, opèrent dans ce domaine (SOTABE, AGRI-MAXI, OVERSEAS, YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL). L'usine de YUEKEN INTERNATIONAL BENIN-SARL installée à Logozohè dans la commune de Savalou dans le département des Collines a réalisé des essais concluants en 2003. Problèmes spécifiques à la production du manioc au Bénin Problèmes phytosanitaires La culture du manioc subit au Bénin des problèmes phytosanitaires persistants. Au nombre des maladies, on peut citer: • La mosaïque africaine du manioc causée par un geminivirus transmis par la mouche blanche Bemisia tabaci. La maladie est principalement disséminée par l'emploi de boutures infectées. Elle se rencontre dans la plupart des champs de manioc au Bénin. • La bactériose du manioc causée par Xanthomonas campestris . Des poches d'infection sévère existent encor,e notamment dans la Zone Sud. La propagation est principalement assurée par les boutures infectées, les éclaboussures en temps de pluies et les insectes qui véhiculent les bactéries d'un champ à 'lm autre. • L'anthracnose causée par Colletotrichum gloesporioides. Le vecteur de la maladie est Pseudotherapus de vastans , un insecte de la famille des Pseudococcidae. La maladie se manifeste esentiel1ement sur les rameaux. Les plants issus de boutures infectées sont moins productives. • La maladie des taches brunes provoquée par Cercosporidium henningsii. Elle peut causer des pertes substantielles de rendement. La propagation de la maladie est assurée par le vent qui peut transporter les conidies sur de longues distances. • La maladie des taches blanches causée par Cercospora caribaea. La propagation de la maladie est assurée par le vent qui peut transporter les conidies sur de longues distances. Feuille de manioc portant des symptômes de la mosaïque Feuille de manioc portant des taches de cercosporiose 14 15 • La cercosporiose du manioc causée par Cercospora vicosae. EUe se propage également par le vent. • La pourriture des racines causée par Sclerotium rolfsii, un champignon du sol. Elle se propage par l'eau de ruissellement • Les champignons Aspergillus spp., Rhizopus stolonifer et Fusarium spp. provoquent des pourritures sur les racines en cours de stockage. En dehors des maladies, le manioc est attaqué par de nombreux ravageurs. On peut citer: • La pourriture moUe des racines du manioc causée par Phytophtora spp, Pythium spp. et Fusarium spp. Les baisses de rendement sont élevées du fait de la pourriture des racines. La propagation est assurée par l'eau de ruissellement. • Les nématodes à galles qui peuvent causer des pertes énormes de rendement en détruisant le système racinaire. Ils se propagent par les boutures, les particules de terre des sites infestés et l'eau de ruissellement. • La pourriture sèche des racines du manioc causée par Armillariella mellea, Rosellinia necatrix, etc. Elle n'est préoccupante que lorsque la culture de manioc est pratiquée sur une jachère forestière. • Les acariens verts du manioc notamment Mononychellus progresivus et M tanajoa. Les dégâts sont particulièrement importants pendant la saison sèche. • Les acariens rouges du manioc notamment Oligonychus gossypii et Tetranychus telarius. Les dégâts sont importants en début de saison sèche. • La cochenille farineuse du manioc Phenacoccus manihoti. Les pertes peuvent être très élevées sur les sites où l'ennemi naturel Epidinocarsis lopezi ne s'est pas établi. De telles poches sont rares au Bénin de nos jours. • Le criquet puant (Zonocerus variegatus). Il défolie gravement les plants de manioc. Son apparition est souvent favorisée par la proximité de sites de reproduction et de ponte que représentent les friches de Chromolaena odorata (communément appelé herbe du Laos). Racines de manioc portant blessures et pourritures 16 17 • La mouche blanche. C'est un insecte vecteur du virus de hi mosaïque du manioc. Non respect des normes de production Au nombre des problèmes touchant aux normes de production du manioc au Bénin, on peut citer: • Les mammifères rongeurs. • Les termites. En dehors des insectes et des rongeurs, les mauvaises herbes, notamment Imperata cylindrica et Cassythajili/ormis (mauvaise herbe parasite), peuvent causer de graves dégâts en culture de manioc. En perçant les tubercules 1 cylindrica ouvre la porte d'entrée aux maladies du manioc. L'espèce Cassytha filiformis parasite les tiges du manioc. Elle s'emoule autour d'eUe et peut les tuer ! • le mélange de p~usieurs variétés dans les champs des paysans, pour plusieurs raisons dont l'attachement culturel à certaines variétés tradit:ionneUes. • La qualité des cossettes qui laisse à désirer à cause du séchage effectué souvent dans de mauvaises conditions, notamment le séchage à même le sol, de surcroît au bord de voies inter état de grande circulation! '. Des problèmes de qualité qui se posent lorsque la transformation du manioc en Gari ou autres produits dérivés est faite au champ où l' eau potab~e fait souvent défaut. • L'inexistence de la traçabilité et de normes spécifiques pour chaque produit dérivé. Démarche pratique pour une production de manioc de qualité • Choix du site o Eviter les sols hydromorphes et les sols trop riches en azote. L'excès d'azote nuit à la formation et à la qualité des tubercules. o Eviter les sols en pente. Les champignons du sol qui provoquent la pourriture des racines du manioc se propagent par l'eau de ruissellement et auront une forte incidence sur sol pentu. Champ de manioc fortement infesté par lmpe~ata cylindrica 18 o Eviter de cultiver le manioc immédiatement après les cultures maraîchères, tomate et piment notamment. Au Bénin, les flétrissements dus aux champignons du sol que sont Sclerotium rolftii, Pythium spp., Fusarium spp., etc. sont des maladies 19 courantes. Les mêmes champignons causent la pourriture des racines du manioc. En outre, les nématode's du genre Meloidogyne qui attaquent les cultures maraîchères attaquent également le manioc. o Eviter de cultiver ie manioc deux fois de suite SUT le même site, pour minimiser les risques phytosanitaires. supérieur ou égal à deux fois le diamètre de [a partie centrale moelleuse. o Procéder au trempage des boutures soit dans l'eau chaude à 50° C 1 r pendant une durée de 15 minutes soit dans une solution de pesticides (mélange de fongicide et insecticide) pour tuer les insectes qui adhèrent aux boutures et pour réduire l'incidence de l'anthracnose. • Choix et traitement du matériel végétal o Pour planter un hectare de manioc, il faut au moins un dixième d'hectare de parc à bois. o Eviter d'utiliser des boutures déjà infectées par des agents pathogènes et des ravageurs. La plupart des maladies et des ravageurs du manioc sont transmis par les boutures. • Préparation du sol o Acheter des boutures saines auprès des stmctures de recherche o S'assurer que le sol est meuble et profond pour facihter la ou de vulgarisation. A partir de 2004, la fourniture du matériel végétal de plantation est également assurée à travers un réseau de 432 paysans multiplicateurs encadrés par le Projet de Développement de la Filière Manioc (PDFM), installés dans 239 villages répartis dans 55 communes. Se rapprocher pour cela dudit projet ou de la Direction de l'Agriculture qui ont installé sur le terrain des parcs à bois. Le Projet de Développement de la Filière Manioc fait la promotion des variétés Ben 86052, RB 89509 et TMS 30572. o Prélever dans son propre champ les boutures sur des pieds sains et vigoureux. Les boutures doivent être prélevées sur la partie centrale de la tige. Il est préférable que la bouture soit prélevée sur des tiges de ] 2 à 18 mois d'âge, fraîchement récoltées et sur leur partie dont la ,coupe transversale montre un diamètre 20 pénétration et le développement des racines. Cultiver le manioc sur des biUons ou des buttes surtout sur site à engorgement temporaire. Le manioc peut être bouturé sur un sol plat s'il est meuble et profond. ,, o Lorsque le sol a une légère pente, le billonnage ou le buttage sont préférables. Ils permettent de limiter les risques de propagation des maladies des racines provoquées par les agents pathogènes du sol. • Bouturage - Plantation ' o Assurer une bonne reprise des boutures. Bouturer le manioc de préférence au début de la grande saison pfuvieuse. Les 21 plantations de deuxième saison sont plus attaquées par les recommandés, 3 à 4 semaines, 7 à 9 semaines et 12 à 14 semaines ravageurs et les animaux en divagation. après bouturage. Sur un site infesté d' Imperata cylindrica, on peut procéder à l'application d'un herbicide total tel que le g1yphosate avant le bouturage. o Les densités "de çulture du manioc sont très variables et sont surtout fonction du type d'association culturale et de l'objectif de production visé. Lorsque le manioc est considéré comme culture principale, Hest bouturé en ligne à une densité moyenne de 10.000 plants à l'hectare, à un écartement de l m x i m. Pour la production de tiges, il est indiqué une densité de 20.000 plantslha à un écartement de 1 m x 0,5 m. o Eviter le mélange variétal sur une même parcelle. Le mélange de plusieurs variétés sur une même parcelle ne permet pas de garantir la qualité des tubercules et d'orienter la production vers des objectifs de transform~tion préalablement définis. • Entretien plantation o Compétition des mauvaises herbes. Précéder la plantation du manioc d'une jachère de Mucuna pruriens var. utilis ou d'un champ d'une variété de niébé qui recouvre bien le sol et diminue la saison suivante la pression des mauvaises herbes. A titre indicatif, les variétés de niébé Atakpra et Délékinwa, variétés , traditionnelles couramment cultivées dans la région de Pobè dans le département du Plateau au Nord - Est de Porto-Novo peuvent être cultivées pour diminuer la pression des mauvaises herbes. Procéder au sarclage régulier du champ de manioc jusqu'à ce que son feuillage recouvre le sol, ce, qui élimine les mauvaises herbes. Trois sarclages obligatoires sont 22 o Eviter le développement de buissons de Chromolaena odorata (herbe du Laos) communément appelée « Agatou» en Fon dans le voisinage immédiat du champ de manioc. Les friches de Chromolaena odorata servent de gîtes de reproduction au criquet puant (Zonocerus variegatus) insecte grand ravageur des champs de manioc. o Eviter la propagation des maladies. Utiliser des boutures saines pour éviter la propagation des maladies et des ravageurs. Après la récolte, détruire les tiges et racines malades de manioc. Eviter de produire du manï'oc sur la même parcelle deux fois de suite. o Eviter la propagation des ravageurs. Nettoyer les abords du champ pour repousser les rongeurs et poser des pièges au besoin. Lorsque la population du criquet puant atteint le seuil critique de 12 larves au mètre carré, procéder à un traitement chimique approprié. A titre indicatif, on peut utiliser le propoxur ou le fénitrothion. • Fertilisation o Appliquer une bonne fumure pour améliorer le rendement. L'apport simultané de N, P et K est nécessaire pour obtenir un bon rendement. o Au Bénin, l'azote sous forme d'urée (dosant 46% d'azote) est recommandé à la dose de 100 kg/ha, le phosphore sous forme de super-triple (dosant 45% de P2ÜS) est recommandé à la dose de 100 kglha et le potassium sous forme de sulfate de potassium 23 (dosant 50% de K 20) est recommandé à la dose de 200 kglha. Toutefois, sur les sols ferrugineux tropicaux non dégradés de la zone septentrionale qui sont plus riches en potassium, il est recommandé d'appliquer une demi dose de sulfate de potassium. o Il est souhaitable que la fumure soit fractionnée et que son application se fasse en deux temps, de préférence au bouturage (1/2 dose azote, dose complète phosphore et 1/2 dose potassium) et à quatre mois après bouturage (1/2 dose azote et 1/2 dose potassium). o Le mode d'épandage diffère suivant la technique de bouturage. Pour le bouturage vertical ou oblique, l'épandage est fait en bande ou localisé à proximité des boutures. Pour le bouturage horizontal, l'épandage de la première fraction est fait en poquet et recouvert de terre avant la mise en place des boutures. La seconde fraction d'urée et de potassium est épandue en bande ou localisée à proximité des boutures. • Stockage o Eviter ie pourrissement des racines en stockage. Procéder à un stockage Sl!lf pied en pratiquant une récohe échelonnée, vendre sans délai ou transformer sans délai les racines après déterrement. Transformer les racines en cossettes sèches en utilisant ies techniques appropriées. Il faut à tout prix éviter le séchage des cossettes au bord des voies ! • Accès au marché régional, normes de qualité international et o Trois destinations régionales fonctionnent actuellement l'Afrique Centrale pour laquelle on dispose de très peu d'information. La demande provient prioritairement des communautés béninoises installées au Gabon et au Congo. Au cours des années 2000 et 2001, d'importantes quantités de gari auraient été exportées vers ces pays. • Récolte o La seconde destination est le Nigéria. U s'agit pour l'essentiel o Récolter au bon moment. Récolter pendant la période recommandée en tenant compte du cycle de la variété. Cela évite la hgnification des racines, conséquence d'une récoHe du gari de qualité moyenne et du «lafou ' », Les cossettes de manioc alimentent également ce circuit mais dans des proportions moins importantes que celles d'igname. tardive. Le Projet de Développement de la Filière Manioc recommande aux producteurs de récolter le manioc pendant la saison sèche. En général, la récolte est faite au bout de douze mois. o La troisième destination est le Niger qui constitue le débouché le plus sûr et le plus. suivi du manioc et de ses produits dérivés. Les exportations de gari portent sur des quantités considérables o Eviter de blesser les racines. Les chocs et ks bkssures aux racines augmenteraient leur teneur en acide cyanhydrique! entre 6 000 et la 000 tonnes selon la conjoncture alimentaire 1 Farine fennentée de manioc 24 25 ...,1 ... dans ce pays, soit quelques 50 000 tonnes en équivalent racines ~ t: fraîches,. Toutefois, le gari béninois doit affronter sur le marché 1 ., oC nigérien son homologue nigérian. o Le Bénin est absent sur le marché international depuis 19980 En effet, ]es exportations de cossettes de manioc qui sont passées ~ de 25 tonnes en 1994 à 1890 tonnes en 1995, puis 2005 tonnes ~ avant de culminer à 3450 tOlmes en 1997 sont arrêtées depuis 1998. Il existe actuellement des inceltitudes sur la capacité du '~ ....... ~ ....... ~ ~ marché régional et international, il doit améhorer la qualité de oo 0 0 0 01 0 0 0 0000000 ;:;: ~ao ~ ~ ~ ~ • Organisation de la filière o Les acteurs fonctionnent de façon très isolée et sans une stratégie nationale bien coordonnée. ]1 n'existe pas d'instance où les acteurs pris individuellement peuvent discuter de leurs ~ ....... ,~ 13 • o ê ~ .. V")N~~t:I(ô(ô'Ô' ~ ,,. ~ ~~~g 1.;:1 ~I:::: ::::; '~<r:<r::« 1 ~ ~ L. C o ü ~ · ::: 1 .:: 0 <J .':~ c: ~ E ~ ..... 0 'en - . ô ~~ @ ~ ~ .<:l ~ .~ ?J> 0; <t; "01 1;l "C .......... N 8 .... ("1') VI lU.... ~"O ,...J § '5.:; 0 '" .~ 0 0; p.., ..... • 1a , Çl:l 0 0_ _ ~ ~I l") ~ Q,) ttt d)';' c: GJ .c VI g 8 '" ..... '" .. 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CI'l 1 "C ~ • ses produits, définir et se conformer à des normes. Jo;;" GJI "'tà lE ï~g ~ S~.. ~ . _ bt) o~o~ 1 ~.5 '" <J ~ 1 o 1 ., ~ ~ ~ o Pour que le Bénin maintienne ou améliore ses positions sur le =: ~ 1 1 1 ..... uo ~ oC ~ .~~ ~~ ., ~ 'CS ...t:::> des produits. <::l <::1 seulement du niveau des prix sur le marché international, mais européens, américains et asiatiques en ce qui concerne la qualité u~ -.., ~ surtout des exigences de plus en plus sévères des importateurs ~ :; <:..) ~ Bénin à relancer ses exportations de cossettes au regard non ~<::l ~ • ::: ro '"' ' lCI) i) "C Q,) ~"t .=: ~ ~ t:U ' ~.... -=:: := "'. . . . ,. tJ E:a ""t:) .,:: l:U ~ t> ~ ~ ..... 1'._ 1 ;;:.. !:' ':: bû G) .., ~ 0 '1:::1 ~ ..c: '" 0 E !:l 3'::: ~ E! <J ~ '" .. tJ {! tJ~o "'~'C.u,. 0 1;l 3·i:l 0 0 ~ .~ 5 N tJ..l èX ~.?;l d) d) CIlu..~ •• • Cds ~Q:;,§ 27 'c Cd g.a • • F<Q:; OJ OJ _CL) _v bIl _4.> bbb f.L< u.. u.. 0',",0 N N C") .~.~.~ ro ro c::s l' Cd • Cd • Cd LLo _ ,L, ....... <t; u () () 0 0 0 '2'c Oc «j«joj :E ~ :E ••• • Cassettes o Si prix au kg inférieur à 89.7 FCFA Q 150 FCFAlkg o 180 fCFAlkg o 220 FCFA/kg Variété perte 180.000 FCFA [(150 - 89.7) x 3.000] ~ 270.000 FCFA (( 180 - 89.7) x 3.000] ~ 390.000 FCFA [(220 - 89.7) x 3.000] ~ ~ Caractéristiques des variétés de manioc améliorées vulgarisées au Bénin Port Ramification Nombre et Couleur type de lobe 1 1 . Pétiole Il 1 Forme et type racine Jewti!Sfe:uiJles Tige aoûtée Phelloderme apicales racine -- IBEN Vert-clair Rougeviolacé 86052 Gris-cendre Blanche 5 à 7 lobes elliptiques Erigé Trichotomique Cylindro-conique pédonculée N 00 RB 89509 Vert- Vert-clair Cendre Blanche 5 à 7 lobes elliptiques Erigé Trichotomique Cylindra-conique pédonculée Violette Grisverdâtre Blanche 5 à 9 lobes lancéolés Etalé Trichotomique Fusiforme pédonculée violacé - Vel1-clair 'TMS 30572 Ca'ractéristiques (suite) Va.riété Cycle Rendement moyen en racines à 12 mois 12 à 18 moisi 24 tonnes 1 BEN 1 1 Potentiel production à 18 mois Teneur en Teneur en Indice récolte à 12 ; matière sèche amidon à à I2 mois 12 mois mois Teneur en Gari à 12 mois 1 ,45 tonnes 0.46 25.8% 15.7% 16.5 à 25% selo Dériodc de recolte BEN 50 tonnes 0.50 - . - - 25 tonnes 45 tonnes 0.41 27.3% 13.6% 16.5 à 24% selon période de récolte . Teneur en Résistance à Rési.stance ions (J'anure la mosaïque à la libres bactériose (méthode Résistance à Résistance la cochenille aux acariens farineuse verts Kit) 86052 1 18 30 tonnes Caractéristiaues (suite) Variété Teneur en Tapioca 1 86052 RB 89S0Q 12 à mois TMS 12 à 18 30572 mois 1 2 mg par kg de racines fraîehes Très bonne Moyenne Moyenne Très bonne RB 89509 - Bonne Moyenne Moyenne Moyenne TMS 30572 21.5 mg par kg de racincs fraîches Moyenne en début de végétation Bonne Moyenne Faible i Fiche synthétique "Bonnes pratiques agricoles pour une production de manioc de qualité" Etape Itinéraire technique • Choix du site Problème pouvant survenir Mesure préventive Cause du problème • Site inapproprié: 1. • Mauvais choix de Faible rendement . site par manque 1. d'information 0 Développement de maladies sur la 1 partie aérienne et sur les racines 0 Mortalité 0 Engorgement 0 Dessèchement sur sol sablonneux 0 • Choix et traitement du matériel végétal • Préparation du sol • Boutures de mauvaise qualité • Mauvais développement ou retard de développement • Insuffisance de boutures • Mauvais labour 1 • Prélèvement inapproprié de boutures • Non traitement des boutures • Utilisation boutures de mauvaise qualité • Insuffisance de boutures • Insuffisance de fonnation des Mesure cura/ive Observations • Aucune • Consulter le • Eviter les sols hydromorphes et les mesure eurative guide sols trop riches en azote 1 1 • Eviter les sols en pente • Eviter de cultiver le manioc après les cu ltures maraîehères, piment et tomate notamment • Eviter de cultiver le manioc deux fois de suite sur la même ! oarcelle • Multiplier les champs de boutures • Prélever les boutures sur des tiges saines de 12 à 18 mois d'âge • Diamètre bouture doit être au moins deux fois égal au diamètre de la partie eentrale moelleuse multiplieateurs de boutures • Tremper les boutures dans l'eau chaude à 50 oC pendant 15 minutes ou dans une solution de pesticides (mélange de fongicide et insecticide) • Former les producteurs au choix et au traitement du matériel végétal • Former les multiplicateurs de boutures • Insuffisance d'information et de formation • Insuffisance de crédit • Insuffisance de main d'œuvre • Insuffisance de matériel agricole • Lahour peu profond • Former les producteurs • Faire un labour profond • Confeetionner des billons ou des buttes • Promouvoir la coopérative 'de prestation de service • Rechereher des crédits • Aucune mesure curative • Les billons et les buttes limitent la propagation des agents pathogènes du sol dépréciant la qualité des racines Fiche synthétique "Bonites pratiques agricoles pour une production de manioc de qualité" Etape Itinéraire technù/ue • Bouturage Plantatian w Problème pouvant survenir Cause du problème Mesure préventive • Mélange variétal • Mauvaise densité • • Mauvais bouturage • Manque à la levéc • Insuffisance de boutures • Méconnaissance des variétés • Insuffisance de formation • Publier la liste des • Remplacer les producteurs de mal plantées ou boutures par région mortes • Former les producteurs à l'identification des variétés • Former les producteurs à la production des boutures • Former les producteurs au respect des densités à la profondeur de bouturage • L'auto ensemen eement ne devrait pas dépasser 03 ans ! • Désherbage insuffisant • Boutures contaminées • Site infesté • Non destruction des tiges contaminées • Coût élevé des pesticides et de la main-d'oeuvre • Inexistence de parefeu • Former les producteurs sur l'entretien des plantations • Précéder le champ de manioc d'une jachère de mucuna • Précéder le champ de manioc d'une culture de niébé rampant • Après récolte incinérer tiges et racines malades de manioc " Nettoyer les abords du champ • Arracher et incinérer les plantules qui portent des symptômes de maladies, procéder à leur remplacement en respectant les mesures préventives cicontre. • Trois sarclages • Prévenir la divagation des bêtes • Contre les maladies les mesures curatives consistent à faire des traitements phytosanitaires mais ils sont onéreux et ne • Traiter les boutures comme indiqué ci-dessus • Réaliser des pare feu • Former les producteurs sur l'entretien des plantations sont obligatoires: 3 à 4 semaines, 7 à 9 semaines etl2àl4 semaines après bouturage • Détruire les buissons de sont souvent pas rentables. • Se référer aux services spécialisés du Centre Régional de Promotion Agricole en cas d'infestation des champs 1 N • Entretien plantation • Forte infestation des mauvaises herbes • Forte incidence des maladies • Forte incidence des ravageurs • Incendie 1 . • Fertilisation • Excès d'azote provoquant un fort développement végétati f et une : faible productivité • Insuffisance de potassium provoquant une faible productivité • Non disponibilité d'engrais spécifique • Fumure déséquilibrée • 1naccessibi lité des intrants • Faible organisation de la filière Mesure curative Chromolaena odorata • Traiter au fénitrothion ou au propoxur si population Zonocerus atteint 12 individus par mètre carré • Appliquer 100 Kglha l • Aucune mesure curative d'urée (46%), 100 1 kg/ha de superphosphate triple (45%) et 200 kglha de sulfate de potassium à 50% Observations • Appliquer de l'engrais comme indiqué ci-contre • Réduire la dose d'azote de moitié après une jachère de mucuna 1 .~'" o 'S ~ ~ 8 f- .... ;z: lU a E VJ~~ 'ô 5 ~ ~ ~c::-gL-.f1.)- E(IlO""o g .- - _ ro "0 ..., ~ • • o..uu::....o.. '" t; -.. t~ ~... .~ ..... ~ "0 (Il (Il 1il ~ ~ ..... ~ - ~ ~ ~ "0 .., V) t.=. • e~E~ (Il a lUt~u manioc et celles du PAMRMono sur les t'ilières cultures marakhères, élevage, apiculture ,et pisciculture. C::E bJ) '" .- 0..'(;1 .0 "0 "0 '.-1 ;:l E (Tj ..c: u ••• ~ • V', h > ::l Q.) '" _ c:: 0 c:: ~ • ." .............., .... (;j "0 bD :::>._ c:: u ~ ...9 :J Vl ca 5 t3 ~ lU V1 ... Q) ro '0 ~ tî.5 ::;' ~ _~ Cl '0... E • :..... • • Royal Tropical Institute, Amsterdam, The Netherlands. (/) "2 1:: @ g 1:: 1 r:: ::t '=" .~ ''ti .N - ~'~'ç t: u'" '" . lU è ~ ~ .~ ...... 'i: :Q "" ~~ "U~ ol:: u l;:: "0 .a .- 0.. (Il lU ·~l).9 15 .5 (Il .., ;:l (Il (Il (Il .., ;:l r::r «l (Il o~ ro '" lU ... t:: c:: &-. "0 0) .... • - (Il c::.., ~ ~ lU 11) ~"O ';:l.- .5 16 ~ ;:l ~ .5 t:: ~ ....luo...uCQu<t:c:: .~.~.~.e C' ~ ~~'" ~ lo.l C u ~~ Ct:: ~ ~ .... ol:: ~ t.l ~ '" ....<::l'" lU • - 0) '0) c:: 0) t:: .... s:::~ . • James, B., Yaninek, J., Tumanteh, A., Maroya, N., Dixon, A., manioc. llTA, Bénin/Nigéria 24 p. 1}~ E! 1 Salawu, R et Kwarteng, J. 2000. Comment démarrer un champ de '§ ~ Cotonou, Bénin. ... ... 0.. ;:l <fi>,o..~Clë\l U.h.> INRAB. 1995. Pian Directeur de la Recherche Agricole. Volume Ill. Plan d'action. Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, .S?.c: o.s·... r. ID "0 .c::.... >. (Il bD ;:l -5 ;:l .., ;:l lU ~ ~ .~ co C::'-.a'~ 0) c:: ... u 1il .., ~ .~ r:: "oc:: Cl Cotonou. 40 p. • v tI'l (Il Gbèhounou, G 2004. Premier rapport de consultation sur les bonnes pratiques agricoles. Projet TCPIBEN/2902. FAO-Bénin, lU § ~ ~ CCll:!"O :: ~ ~ li> ~... 0 Gbèhoun,ou, G 1998. Seed ecology of Striga hermonthica in the Republic of Bénin: host specificity and control potentials. 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Identifi.cation de filière/produits. Rapport de consultation. " ~ ""Ô Q.) _E ~ d'opportunité pour l'établissement d'une entrepl'ise communautaire ~ ..... ::: I:l ~ Zinsé, A, P. 2003. Appui à la préparation d'une étude 0 '3 t::l.. ~ c(.) ~e.n _ Manuel pour les formateurs. FAO, Rome. 122 p. 3 't; :> 10,,;. de la sécurité sanitaire des fnlits et légumes frais : approche pratique ~ :1 ~ g ->: I:l Pineiro, M. et Rios, L, B. D. 2004. L'amélioration de la qualité et " (; 0 5 c (.) :=~ :., :'1 b D ' .5 Msiki,ta, W., James, B., Nnodu, E., Legg, J., Wydra, K. et Ogbe, :> ~ ~ ~ ~ F. 2000. Lutte contre les maladies du manioc. IITA, BéninlNigéria. 26 p. • Z ~ Melifonwu, A., James, B., Aibou, K., Weise, S., Awah, E. et manioc. IITA, Bénin/Nigéria. 28 p. • ,2 _ ~ Gbaguidi, B. 2000. Lutte contre les adventices dans les champs de • i=: 0 ::ll ~ Belgique. Pp.l94-218. • C (:0 'Z <..) 8 ~':; .: 0 ",. '<Ut/) o. 37 . .g co::.'Io.o tt ~ c. OQQ) ~ ~ " E 4) . v>E «1-< " .... Ô • - N Etat sanitaire: Bon Mauvais • Ravageurs: • Maladies: OUI Non 2. Acariens Oui Non Non 3. Cochenilles Oui Non Oui Non 4. Mouches blanches Oui Non Oui Non 5. francolins Oui Non 6 6. Rongeurs Oui Non Autre. 7. Autre.. • Mauvaises herbes: Récolte: l. Mosaïque Oui Non 2. Cercosporiose Oui Non Oui 4. Bactériose 5. pourriture des racines J. Anthracnose Vol 00 1. Criquets I. Imperala cylindrica Oui Non • Période... 2. Chromolaena odorala Oui Non • Outils de récolte 3. Cassytha sp. Oui Non QuaI ité des racines: 4. Lianes Oui Non , . • Racines pourries en pourcenl .. 5. Autres..... ' • Raeines attaquées par ravageurs en pourcent. .. • Racines blessées en pourcent. .................... o Mauvaises herbes dominantes.. l' . . . • Racines lignifiées en pourcent. • Racines dépelliculées en pourcent . Destination des racines: Gestion des tiges: • Auto consommation y compris transformation interne en pourcent • Destruction des tiges malades Oui Non • Auto consommation Oui Non • Commereialisation Oui Non .......................................... Commereialisation en pourcent ................ ,." . . Observations de l'agent de suivi Recommandations de l'agent de suivi Avis du planteur Autres