PDF 2.67 MB - Dermatologica Helvetica
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Betablocker und Melanom Béta-bloquants et mélanome Omalizumab und Urtikaria : eine Bestätigung ? Omalizumab et urticaire : une confirmation ? Fokus Photoprotection und actinische Keratose Focus photoprotection et kératose actinique Carotinoide Caroténoïdes DH DERMATOLOGICA HELVETICA Mai 2014 – Volume 26 – N° 5 Organisation et structure de la SSDV Organisation und Strukturen der SGDV Zürcher Dermatologische Fortbildungstage Klinischer Fall aus Genf Cas de la clinique de Genève Dieses Heft wurde für die Fortbildung der Schweizer Dermatologen dank einer Hilfe die folgenden Firmen realisiert: Ce numéro a été réalisé grâce à une aide pour la formation continue des dermatologues suisses des firmes: Nouveau c hez ELIDEL prend soin de la peau ® Le traitement le plus sélectif pour la dermatite atopique légère à modérée (DA)1-5,* MEDA Pharma GmbH, Hegnaustrasse 60, 8602 Wangen-Brüttisellen, Tél. 044 835 26 26, Fax 044 835 26 27, [email protected], www.medapharma.ch * Elidel est indiqué dans le traitement à court terme et traitement intermittent à long terme de la dermatite atopique d’intensité légère à modérée, chez les patients âgés de 2 ans et plus comme traitement de deuxième ligne, dans les cas où la thérapie conventionnelle par des émollients et des corticostéroïdes topiques ne peut pas être utilisée. Références: 1. Grassberger et al. A novel anti-inflammatory drug, SDZ ASM 981, for the treatment of skin diseases: in vitro pharmacology. Br J Dermatol 1999; 141(2):264-273. 2. Zuberbier et al. The ascomycin macrolactam pimecrolimus (Elidel, SDZ ASM 981) is a potent inhibitor of mediator release from human dermal mast cells and peripheral blood basophils. J Allergy Clin Immunol 2001; 108(2):275-280. 3. Meingassner JG et al. Pimecrolimus does not deplete Langerhans cells. Br J Dermatol. 2003; 149: 853-857. 4. Cheer et al. Tacrolimus ointment. A review of its therapeutic potential as a topical therapy in atopic dermatitis. Am J Clin Dermatol 2001; 2(6):389-406. 5. Goodwin et al. Mechanism of action of glucocorticosteroids. Inhibition of T cell proliferation and interleukin 2 production by hydrocortisone is reversed by leukotriene B4. J Clin Invest 1986; 77(4):1244-1250. Elidel® (pimécrolimus): inhibiteur topique de la calcineurine. Indication: traitement à court terme et traitement intermittent à long terme de la dermatite atopique d’intensité légère à modérée chez les patients agés de 2 ans et plus comme traitement de seconde ligne, dans les cas où la thérapie conventionnelle par des émollients et des corticostéroïdes topiques ne peut pas être utilisée. Posologie: appliquer 2×/j une fine couche d’Elidel sur la peau atteinte et masser. Traiter jusqu’à disparition complète des lésions. Si aucune amélioration ne survient après 6 semaines, arrêter le traitement par Elidel. Ne pas appliquer sous occlusion. Contre-indications: hypersensibilité au pimécrolimus, au tacrolimus ou à l’un des excipients. Précautions: il existe de rares notifications de cas sur la survenue de néoplasmes malins sous traitement topique par inhibiteurs de la calcineurine. Une relation causale n’a pas été établie. Un traitement prolongé continu par des inhibiteurs topiques de la calcineurine doit être évité et l’utilisation doit être limitée à la zone cutanée réellement atteinte par l’affection. Interrompre le traitement en présence d’infections récentes par EBV; contrôler s’il y a lymphoprolifération locale. Ne pas appliquer sur des surfaces avec dermatite atopique infectée, sur des lésions cutanées malignes ou prémalignes et des surfaces atteintes par une infection virale cutanée aiguë (herpes simplex, varicelle). Ne pas utiliser chez des enfants de moins de 2 ans, ni des patients immunodéprimés. Les patients développant une lymphadénopathie doivent être surveillés. Eviter le contact avec les yeux et les muqueuses. N’est pas recommandé en cas d’érythrodermie et de syndrome de Netherton. Prendre des mesures appropriées de protection solaire. Grossesse, allaitement (Informations détaillées: cf AIPS). Interactions: des interactions cliniques pertinentes ne sont pas connues. Administrer les vaccins durant les périodes d’interruption de traitement. Ne pas appliquer simultanément avec les coricostéroïdes locaux ou d’autres produits anti-inflammatoires locaux. Eviter l’irradiation excessive de la peau (solariums, traitement par PUVA, UVA, UVB). Effets indésirables: très fréquents: sensation de brûlure au site d’application. Fréquents: irritation, prurit, érythème au site d’application, infections cutanées (folliculite). Occasionnels: impétigo, aggravation de l’affection, herpes simplex, eczéma herpeticum, herpes zoster, molluscum contagiosum, réactions locales au site d’application. Rares: intolérance à l’alcool, réactions allergiques, modification de la coloration de la peau, affections malignes (lymphomes et carcinomes cutanés) sans lien de causalité établi.Très rares: réactions anaphylactiques. Présentation: crème 1% : 30* g et 60* g. [B]. * = admis par les caisses maladies. Informations détaillées: notice d’emballage, AIPS (www.swissmedicinfo.ch) ou MEDA Pharma GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen. Mise à jour de l’information: novembre 2006. Warnung / Avertissement Für den Inhalt ausserhalb des redaktionellen Teils (insbesondere Anzeigen, Industrieinformationen, Pressezitate und Kongressinformationen) übernehmen Redaktion und Verlag keine Gewähr. Eine Markenbezeichnung kann warenzeichenrechtlich geschützt sein, auch wenn bei ihrer Verwendung in dieser Zeitschrift das Zeichen® oder ein anderer Hinweis auf etwa bestehende Schutzrechte fehlen sollten. L’éditeur et la rédaction déclinent toute responsabilité concernant le contenu non rédactionel du périodique (en particulier les annonces, les informations émanant de l’industrie, les citations tirées de la presse et les informations issues de congrès). Une marque déposée peut jouir d’une protection légale même si elle est mentionée dans le périodique sans le symbole ® ou toute autre marque signalant, le cas échéant, une telle protection juridique. Dosierungsangaben von Medikamenten: Autoren und Verlag haben alle Anstrengungen unternommen, um sicherzustellen, dass Auswahl und Dosierungsangaben von Medikamenten im vorliegenden Text mit den aktuellen Vorschriften und der Praxis übereinstimmen. Trotzdem muss der Leser im Hinblick auf den Stand der Forschung, Änderungen staatlicher Gesetzgebungen und den unterbrochenen Fluss neuer Forschungsergeenisse bezüglich Medikamentenwirkung und -nebenwirkungen darauf aufmerksam gemacht werden, dass unbedingt bei jedem Medikament der Packungsprospekt konsultiert werden muss, um mögliche Änderungen im Hinblick auf Indikation und Dosis nicht zu übersehen. Gleiches gilt für spezielle Warnungen und Vorsichtsmassnahmen. Ganz besonders gilt dieser Hinweis für empfohlene neue und/oder nur selten gebrauchte Wirkstoffe. Alle Rechte vorbehalten. Ohne schriftliche Genehmigung des Verlags dürfen diese Publikation oder Teile daraus nicht in andere Sprachen übersetzt oder in irgendeiner Form mit mechanischen oder elektronischen Mitteln (einschliesslich Fotokopie, Tonaufnahme und Mikrokopie) reproduziert oder auf einem Datenträger oder einem Computersystem gespeichert werden. Posologie des médicaments: Les auteurs et l’éditeur ont tout mis en œuvre pour s’assurer que le choix des médicaments et la posologie préconisés dans ce texte soient conformes aux recommandations et à la pratique au moment de la publication. Cependant, compte tenu des recherches en cours, des changements dans les législations et de l’afflux constant de données nouvelles concernant la thérapie médicamenteuse et l’effet des médicaments, il est vivement recommandé au lecteur de vérifier sur la notice jointe à chaque emballage si aucune modification n’est intervenue dans la posologie et si aucune nouvelle contre-indication ou précaution à prendre n’a été signalée. Cela est particulièrement important lorsque l’agent recommandé est nouveau ou peu employé. Tous droits de reproduction, même partielle, sous n’importe quelle forme, strictement réservés. DH DERMATOLOGICA HELVETICA Mai 2014 – Volume 26 – N° 5 Sommaire 4 Journal Club 8 Fokus – Focus 10 SGDV – SSDV 19Terminologie 20 Zürcher dermatologische Fortbildungstage (programme seulement en allemand) – Les journées dermatologiques de ZH 24 Leçon de l’histoire 28-30Report 31 Photo du mois 33Portrait 34Industrie Authors instructions (peer reviews) Size: Papers should comprise approximately 700-2000 words including figures, tables and references. Title page: The first page of each paper should indicate the title, the authors’ names, the institute where the work was conducted, and a short title for use as running head. Full address: The exact postal address of the corresponding author complete with postal code must be given. Key words: For indexing purposes, a list of 3–5 key words in English is essential for all papers. Abstract: Normally each paper needs an abstract of not more than 150 words. It should contain the following information: purpose of the study, procedures, results, conclusions and message of the paper. Abstracts submitted for publication in the section Original Papers should be structured as follows: Background: What is the major problem that prompted the study • Objective: What is the purpose of the study? • Methods: How was the study performed? Results: Most important findings? • Conclusion: Most important conclusion? Footnotes: Avoid footnotes. When essential, they are numbered consecutively and typed at the foot of the appropriate page. Formatting rules: • Do not use any special page layout. If you would like to see what your manuscript looks like with embedded tables and illustrations, remember that we need text and illustrations as separate files! • Enter your text continuously flush left. Do not use hard returns ("enter") within a paragraph, only at its end. • Do not use footer and header functions. • Use boldface and italics as well as sub- and superscript where appropriate. • Use your word-processing program to insert Greek letters, mathematical symbols, etc. Legends: The legends to your figures are part of the text and should be listed at the end of your text file. Line Drawings Black and White Half-Tone Images, Color Illustrations Scans • For processing and retouching scanned half-tone images, Photoshop is recommended. Please save the original scan as well as your processed version. • Export black and white half-tones and color illustrations as TIF or EPS format, as close as possible to their anticipated size in print. • Save them as separate files, not embedded in the text. • Scanned line drawings must be digitalized with a resolution of at least 800, better 1000 dpi (dots per inch) after scaling. • Scanned half-tone images should be digitalized with a final resolution of 300 dpi, a 12 bit grayscale accuracy and a density range of 2.8. Screen values must lie between 5% and 95%. • Scanned color illustrations must be digitalized in RGB mode with a resolution of at least 300 dpi, a 32 bit accuracy and a density range of 2.8. • Summary. Make sure that your original has the resolution values in this table after scaling, otherwise the printing quality may be inadequate. ANZEIGENREGIE / RÉGIE DES ANNONCES Carine HERRERAS Tél. +41 79 667 32 48 Fax +41 22 372 94 95 E-mail : [email protected] Detailled authors instruction will soon be avaible on our upcoming website. RUBRIKEN DER DERMATOLOGICA HELVETICA – RUBRIQUES DE DERMATOLOGICA HELVETICA Weiterbildung – Formation continue Redaktionsbüro / Bureau éditorial J.-H. Saurat – Chefredaktor / Editeur en chef • M. Harms – Stv. Chefredaktorin / Editeur en chef adjointe • A.A. Navarini – Assoziierter Redaktor / Editeur associé • A.M. Skaria – Redaktor Westschweiz/ Editeur député pour la Suisse romande • T. Hofer – Redaktor Deutschschweiz / Editeur député pour la Suisse alémanique • C. Mainetti & F. Pelloni – Redaktoren Tessin / Editeurs députés pour le Tessin • Journal-Klub / Journal-Club • Fokus / Focus – J.-H. Saurat • Redaktionsbüro / Bureau éditorial – [email protected] • Klinische Fälle / Cas cliniques • Report – Universitätskliniken und praktizierende Ärzte / Les cliniques universitaires et les praticiens • Peer-reviewed original work / FMH preparation – A.A. Navarini ([email protected]) • Editeur sur les médias sociaux / Herausgeber auf sozialen Medien – C. Hsu ([email protected]) • Neues aus dem Fachgebiet / Nouvelles professionnelles Forum des Präsidenten der SGDV / Tribune du Président de la SSDV – J. Hafner ([email protected]) • Neues aus der SGDV / Nouvelles de la SSDV – R. Barbezat ([email protected]) • Neues aus den Kliniken / Nouvelles des cliniques – Klinikdirektoren, Les directeurs des cliniques • Neues aus den kantonalen Fachgesellschaften / Nouvelles des Sociétés cantonales de la spécialité – Präsidenten der Gesellschaften, Les présidents des sociétés • Ankündigungen (Kongresse/Kolloquien) und Berichte / Annonces (congrès/colloques) et Bureau éditorial (derm.helv@bluewin. ch) • Freies Forum / Tribune libre – Redaktionsbüro / Bureau éditorial ([email protected]) • Humor / Billet d’humour et d’humeur – J.P. Grillet ([email protected]) • Neues aus der Industrie/ Nouvelles de l’industrie – Redaktionsbüro / Bureau éditorial ([email protected]) • Druck / Impression – Atar Roto Presse SA, Genève e-mail : [email protected] ISSN : 1420-2360 3 Does Beta-blocker usage improve survival in melanoma ? Beta-blocker usage after malignant melanoma diagnosis and survival : a population-based nested casecontrol study C. McCourt, et al. Department of Dermatology, Belfast Health and Social Care Trust, Northern Ireland. J O U R N A L C LU B British Journal of Dermatology, 2014, 170, 930–938. Background : Beta-blockers have potential antiangiogenic and antimigratory activity. Studies have demonstrated a survival benefit in patients with malignant melanoma treated with beta-blockers. Objectives: To investigate the association between postdiagnostic beta-blocker usage and risk of melanoma-specific mortality in a population-based cohort of patients with malignant melanoma. Methods : Patients with incident malignant melanoma diagnosed between 1998 and 2010 were identified within the U.K. Clinical Practice Research Datalink and confirmed using cancer registry data. Patients with malignant melanoma with a melanoma-specific death (cases) recorded by the Office of National Statistics were matched on year of diagnosis, age and sex to four malignant melanoma controls (who lived at least as long after diagnosis as their matched case). A nested case-control approach was used to investigate the association between postdiagnostic betablocker usage and melanoma-specific death and allcause mortality. Conditional logistic regression was applied to generate odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) for beta-blocker use determined from general practitioner prescribing. Results : Beta-blocker medications were prescribed after malignant melanoma diagnosis to 20_2% of 242 patients who died from malignant melanoma (cases) and 20_3% of 886 matched controls. Consequently, there was no association between beta-blocker use postdiagnosis and cancer-specific death (OR 0_99, 95% CI 0_68–1_42), which did not markedly alter after adjustment for confounders including stage (OR 0_87, 95% CI 0_56–1_34). No significant associations were detected for individual beta-blocker types, by defined daily doses of use or for all-cause mortality. Conclusions : Contrary to some previous studies, beta-blocker use after malignant melanoma diagnosis was not associated with reduced risk of death from melanoma in this U.K. population-based study. Anti-TNF : monitoring target before bombing In vivo imaging using fluorescent antibodies to tumor necrosis factor predicts therapeutic response in Crohn’s disease R. Atreya, et al. Medical Clinic, Friedrich-Alexander University Erlangen-Nuremberg, Erlangen, Germany. Nature Medicine, 2014, 20, 313–318. As antibodies to tumor necrosis factor (TNF) suppress immune responses in Crohn’s disease by binding to membrane-bound TNF (mTNF), we created a fluorescent antibody for molecular mTNF imaging in this disease. Topical antibody administration 4 in 25 patients with Crohn’s disease led to detection of intestinal mTNF+ immune cells during confocal laser endomicroscopy. Patients with high numbers of mTNF+ cells showed significantly higher short-term response rates (92%) at week 12 upon subsequent anti-TNF therapy as compared to patients with low amounts of mTNF+ cells (15%). This clinical response in the former patients was sustained over a followup period of 1 year and was associated with mucosal healing observed in follow-up endoscopy. These data indicate that molecular imaging with fluorescent antibodies has the potential to predict therapeutic responses to biological treatment and can be used for personalized medicine in Crohn’s disease and autoimmune or inflammatory disorders. Omalizumab : a confirmation in Chronic Spontaneous and Inducible Urticaria Retreatment With Omalizumab Results in Rapid Remission in Chronic Spontaneous and Inducible Urticaria M. Metz, et al. Department of Dermatology, Allergie-Centrum-Charité, Charité-Universitätsmedizin Berlin, Germany. JAMA Dermatology 2014;150(3):288-290. Importance : Omalizumab has emerged as a novel and effective treatment option for patients with antihistamine-resistant chronic urticaria. It is unclear whether patients with recurrent urticaria symptoms after discontinuation of omalizumab treatment can benefit from retreatment. Objective : To assess the response of patients with chronic urticaria who receive omalizumab retreatment. Design, Setting, and Participants : Retrospective analyses were conducted of outpatients treated at an urticaria specialist center of a university hospital. Participants included 25 consecutive patients (aged 18-74 years; 18 women) with chronic spontaneous urticaria, chronic inducible urticaria, or both who showed complete response to omalizumab treatment, experienced relapse after discontinuation of treatment, and received retreatment with omalizumab. Interventions Subcutaneous treatment with omalizumab (150-600 mg/mo). Main Outcomes and Measures : Response after retreatment was assessed by the urticaria activity score in patients with chronic spontaneous urticaria and by trigger threshold testing (in patients with cold urticaria or symptomatic dermographism) and/or a carefully determined history (in patients with cholinergic urticaria, solar urticaria, or pressure urticaria). Adverse events were documented. Results : All patients experienced complete response after retreatment. None of the patients reported relevant adverse events during omalizumab treatment and retreatment. Conclusions and Relevance : Omalizumab retreatment is effective and safe in patients with chronic urticaria who have benefited from initial omalizumab treatment. Treatment of chronic urticaria is difficult because many patients are refractory to conventional therapy. Recently, omalizumab, an anti-IgE antibody approved for the treatment of moderate to severe asthma, has emerged as an effective, guiDermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Enbrel . Une délivrance qui dure ® 1, 2 Commencer avec Enbrel ® Maintenir sous Enbrel ® Faire confiance à Enbrel ® Indiqué chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère et chez les patients jeunes* (à partir de 6 ans) atteints de psoriasis en plaques chronique sévère1 * Enfants et adolescents à partir de 6 ans, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance à un autre traitement systémique ou à une photothérapie. 1 Enbrel®: information professionnelle actuelle sur www.swissmedicinfo.ch. 2 Ortonne J-P, Griffiths C, Daudén E et al. Efficacy and safety of continuous versus paused etanercept treatment in patients with moderate-to-severe psoriasis over 54 weeks: the CRYSTEL study. Expert Rev Dermatol. 2008; 3: 657-665. Information professionnelle abrégée – Enbrel ® (étanercept) Pfizer AG Schärenmoosstrasse 99 Postfach 8052 Zürich 60003-209-09/12-F Indications: Adultes: polyarthrite rhumatoïde active (PR) et arthrite psoriasique (APS) lorsqu’un traitement antérieur par antirhumatismaux de fond (DMARD) a été insuffisant; PR sévère, active et évolutive non précédemment traitée par méthotrexate; spondylarthrite ankylosante (SA) en cas de réponse inadéquate au traitement conventionnel; psoriasis en plaques (PSO) modéré à sévère. Enfants et adolescents: arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire à partir de 2 ans, lorsqu’un traitement antérieur par méthotrexate a été insuffisant; psoriasis à partir de 6 ans, en cas de réponse insuffisante à un autre traitement systémique ou à une photothérapie. Posologie: Adultes: 25 mg 2 ×/sem. par voie s.c. ou 50 mg 1 ×/sem. (PSO: 50 mg 2 ×/sem. Pfizer AG possible aussi pendant les 12 premières semaines). Enfants et adolescents: AJI: 0,4 mg/kg PC (max. 25 mg par inj.) 2 ×/sem. par voie s.c. PSO: 0,8 mg/kg PC (max. 50 mg par inj.) 1 ×/sem. par voie s.c. Contre-indications: Hypersensibilité à la Schärenmoosstrasse 99 substance active ou à l’un des excipients; septicémie ou risque de septicémie. Ne pas commencer un traitement chez un patient présentant une infection. Précautions: Rechercher infections (y compris tuberculose et infection par le VHB actives Postfachdécompensée, réactions allergiques, réactions hématologiques et troubles du SNC, de même que risque accru de lymphome et de maladie maligne. L’utilisation d’Enbrel® n’est pas recommandée pendant la ou latentes), insuffisance cardiaque 8052 ZürichLe méthotrexate n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de l’étanercept. Effets indésirables: Infections (y compris infections des voies respiratoires et infections graves), tumeurs malignes, réactions au grossesse et l’allaitement. Interactions: site d’injection, production d’auto-anticorps et autres. Depuis la mise sur le marché d’Enbrel®, des cas de troubles de l’hématopoïèse et de démyélinisation du SNC ont été rapportés. Présentation: Enbrel®: poudre et solvant pour la préparation d’une solution injectable; 4 flacons perforables à 25 mg. Enbrel® solution injectable et stylo pré-rempli: 4 seringues pré-remplies à 25 mg ou 2 seringues pré-remplies à 50 mg. Enbrel® MyClic (solution injectable en stylo pré-rempli): 2 stylos pré-remplis à 50 mg. Catégorie de vente B. Titulaire de l’autorisation: Pfizer AG, Schärenmoosstrasse 99, 8052 Zurich. Pour de plus amples renseignements, voir l’information professionnelle sur le produit, sous www.swissmedicinfo.ch. (IP V019) deline-recommended treatment option for patients with antihistamine-resistant chronic urticaria. As of now, more than 1000 patients with chronic spontaneous urticaria (CSU) have reportedly been treated with omalizumab, many in clinical trials. Most study patients who achieved benefit from this treatment experienced relapse of symptoms after completion of the clinical trial in which they were enrolled (ie, after cessation of omalizumab treatment). In patients with urticaria treated with omalizumab outside of clinical trials, the drug is used off-label. Off-label omalizumab treatment is frequently limited to a trial of a few months’ duration. Because of this, most patients who have benefited from omalizumab, within or outside of clinical trials, and have experienced relapse of symptoms after cessation of treatment are considered for retreatment with omalizumab. To our knowledge, there have been no reports on the effects, response rates, and adverse events in patients with chronic urticaria retreated with omalizumab. Topical nitrogen mustard is safe Secondary cancers, comorbidities and mortality associated with nitrogen mustard therapy in patients with mycosis fungoides : a 30-year population-based cohort study L.M. Lindahl, et al. Department of Dermatology, Aarhus University Hospital, Aarhus, Denmark Post excisional melanocytic regrowth : it may be melanoma ! Post excisional melanocytic regrowth extending beyond the initial scar : a novel clinical sign of melanoma J.W. Kelly, et al. Victorian Melanoma Service, The Alfred Hospital, Prahran, Victoria, Australia. British Journal of Dermatology, 2014, 170, 4, 961–4. Background : Recurrent naevi are widely recognized to occur commonly following incomplete removal of melanocytic lesions. These lesions have been generally understood as representing benign imitators of melanoma. Objectives : To provide a formal description of the clinical findings of postexcisional melanocytic regrowth. Methods : We examined all cases of recurrent pigmentation adjacent to scars from previous excisional biopsies of melanocytic naevi treated at a private dermatology practice from 1995 to 2012. Results : We report nine cases of recurrence of melanocytic lesions that were melanomas. The most suspicious clinical feature for melanoma in these cases was the growth of the lesion beyond the confines of the initial scar, into the surrounding normal skin. Conclusions : This pattern of recurrence of a melanocytic lesion represents a little recognized and distinctive clinical presenting sign of melanoma. J O U R N A L C LU B British Journal of Dermatology, 2014,170, 699–704. Background : Topical nitrogen mustard is a widely used therapy in patients with mycosis fungoides (MF). However, it remains controversial whether nitrogen mustard therapy is associated with increased risk of secondary cancers and chronic pulmonary diseases in patients with MF. Objectives : To assess the risk of secondary cancers, comorbidities, mortality and cause-specific mortality in patients with MF treated with nitrogen mustard compared with patients not receiving this treatment. Methods: Linking the Danish nationwide registries in a 30-year population-based cohort study, we compared 110 patients with MF from a regional Danish centre using nitrogen mustard treatment with 193 patients from Danish centres not using nitrogen mustard. The two cohorts were compared by Cox regression analysis. Results : Overall, secondary cancers were not significantly increased [hazard ratio (HR) 0_84, 95% confidence interval (CI) 0_46–1_56], and subanalyses showed no significantly increased risk of nonmelanoma skin cancers, malignant melanomas or cancers in the respiratory organs in the nitrogen mustard-treated cohort. Furthermore, we found no significantly increased risk of any category of comorbidity, including chronic pulmonary diseases, in patients treated with nitrogen mustard (HR 0_93, 95% CI 0_48–1_81). Moreover, mortality and cause-specific mortality did not significantly differ between the two cohorts. Conclusions: This study does not support any previous suspicion of increased risk of secondary cancers and chronic pulmonary diseases among patients with MF treated with nitrogen mustard. Furthermore, mortality and cause-specific mortality were not influenced by nitrogen mustard treatment. Thus our findings indicate that topical nitrogen mustard is a safe therapy in patients with MF. 6 Topical modulation of calcium channels : a new target for skin atrophy Reversal of Murine Epidermal Atrophy by Topical Modulation of Calcium Signaling B. Darbellay, et al. Department of Dermatology, University Hospital of Geneva, Geneva. Journal of Investigative Dermatology. Epub of print. Cytosolic Ca2+ signals are performed by Ca2+ releases from the endoplasmic reticulum and Ca2+ influx from the extracellular medium. Releases rely on the refilling of the intracellular Ca2+ stores by the Ca2+ Influx ‘‘Store-Operated Calcium Entry’’ (SOCE) via the channel Orai1. Here we show that Orai1 expression, SOCE amplitude, and epidermal proliferation are decreased in the epidermis of patients with skin fragility when compared with aged nonatrophic skin. Epidermal atrophy was induced in mice by the inhibition of Orai1 with small interfering RNA and the topical application of a SOCE blocker BTP2. The inhibition of Orai1 impaired the heparin-binding epidermal growth factor (HB-EGF)-induced Ca2+ influxes and fully prevented the mitogen effect of HB-EGF in primary human keratinocytes. Importantly, epidermal proliferation correlated with Orai1 expression in mice. Conversely, the topical application of an Orai1 activator, the benzohydroquinone (BHQ), increased the epidermal thickness and proliferation, whereas the pro-proliferative effect of BHQ was prevented by the inhibition of Orai1. Finally, the topical application Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 of BHQ reversed the epidermal atrophy induced by corticosteroids in mice. The topical modulation of Ca2+ signals may thus be a promising therapeutic strategy in dermatology. Defining pemphigoid incipiens of BP180), BP180, BP230, laminin 332, p200 antigen, laminin γ1 and type VII collagen. Results : No statistically significant difference was seen between the three study groups. The same result was obtained when data for IF microscopy, ELISA and immunoblotting were analysed separately. Conclusions : Neither advanced age nor chronic pruritus have been verified as risk factors for autoantibodies against the epidermal BMZ. Serum autoantibodies against the dermal-epidermal junction in patients with chronic pruritic disorders, elderly individuals and blood donors prospectively recruited British Journal of Dermatology, 2014, 170, 4, 943–7. Background : Bullous pemphigoid (BP) is a subepidermal blistering autoimmune disease characterized by autoantibodies against two structural proteins of the epidermal basal membrane zone (BMZ), BP180 (type XVII collagen) and BP230. Patients are usually old and suffer from severe pruritus. Advanced age and severe pruritus have been hypothesized as potential risk factors for the development of autoantibodies in BP. Objectives : To prospectively determine anti-BMZ antibodies in sera from patients with advanced age and/or pruritus compared with regular blood donors. Methods : Sera from (i) patients with chronic pruritic skin disorders (PSD, n = 78 ; mean age 62 years), (ii) patients with noninflammatory skin disease aged ≥ 70 years (n = 93 ; mean age 78 years), and (iii) blood donors (n = 50 ; mean age 41 years) were included. A large panel of validated test systems used for routine diagnosis were employed comprising indirect immunofluorescence (IF) microscopy on monkey oesophagus and human salt-split skin, BP180 NC16A- and BP230-specific enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) systems, and immunoblotting with various substrates, including LAD-1 (the soluble ectodomain "Therapeutic serendipity favors the common disease ver the rare " Shelley, Walter B. "Advanced Dermatologic Diagnosis" W.B. Saunders 1992 J O U R N A L C LU B N. van Beek, et al. Department of Dermatology, Allergology and Venereology, University of Luebeck, Germany NOUVEAU - NEU - NOUVEAU - NEU - NOUVEAU - NEU - NOUVEAU DERMATOLOGICA HELVETICA ONLINE ! ACTUALITES & ARCHIVES AKTUELLES & ARCHIV CONSULTEZ DERMATOLOGICA HELVETICA ONLINE SUR : DERMATOLOGICA HELVETICA JETZT AUCH ONLINE UNTER : www.dermatologicahelvetica.com How much do carotenoids photoprotect ? FOCUS – Photoprotection et kératose actinique β-Carotene and other carotenoids in protection from sunlight Protection against skin damage from sunlight by nutritional means has been examined. Likewise, there has been work on the topical application of phytochemicals to the skin. This review focuses on the nutritional aspect of phytochemicals in humans–ie, the provision of carotenoid micronutrients by dietary means to the skin and their role in protection. Human intervention studies have documented protective effects for β-carotene or for lycopene provided either by a carotenoid-rich diet or by supplementation. In exposed tissues, light induces primary and secondary photooxidative processes. Scavenging of reactive oxygen species is considered to be a mechanism of action underlying the protective activity of carotenoids. However, food comprises a complex mixture of numerous constituents, so that other components may also contribute to the observed activity. Molecules with suitable structures absorb UV light and prevent direct damage of cellular targets. Phytoene and phytofluene are precursor molecules of higher unsaturated carotenoids and occur in various fruit and vegetables. Their absorption spectra cover the UVB and UVA range, respectively, thus potentially contributing to photoprotective effects of carotenoid-rich food. Because of the physiologic turnover time of skin, several weeks are required for protective effects to appear. Photoprotection through individual dietary components such as β-carotene or lycopene in terms of sun protection factor is considerably lower than that achieved by using topical sunscreens. However, an optimal supply of antioxidant micronutrients in the skin increases basal dermal defense against UV irradiation, supports longer-term protection, and contributes to maintenance of skin health and appearance. The American Journal of Clinical Nutrition, 2012;96(5):1179S-84S. consequences of budding hundreds of skin cancers in the absence of photoprotection. We have developed a safe procedure of genetic correction of epidermal stem cells isolated from XP patients. Preclinical and safety assessments indicate successful correction of XP epidermal stem cells in the long term and their capacity to regenerate a normal skin with full capacities of DNA repair. International Journal of Molecular Sciences, 2013;14(10):20019-36. Vitamin D analogs for skin cancer prevention Novel vitamin D compounds and skin cancer prevention As skin cancer is one of the most costly health issues in many countries, particularly in Australia, the possibility that vitamin D compounds might contribute to prevention of this disease is becoming increasingly more attractive to researchers and health communities. In this article, important epidemiologic, mechanistic and experimental data supporting the chemopreventive potential of several vitamin D-related compounds are explored. Evidence of photoprotection by the active hormone, 1α,25dihydroxyvitamin D3, as well as a derivative of an over-irradiation product, lumisterol, a fluorinated analog and bufalin, a potential vitamin D-like compound, are provided. The aim of this article is to understand how vitamin D compounds contribute to UV adaptation and potentially, skin cancer prevention. Dermatoendocrinology, 2013,1;5(1):20-33. Oral photoprotection. Hypes and Hopes Oral and systemic photoprotection Corrected stem cells for xeroderma pigmentosum Genetic correction of stem cells in the treatment of inherited diseases and focus on xeroderma pigmentosum Somatic stem cells ensure tissue renewal along life and healing of injuries. Their safe isolation, genetic manipulation ex vivo and reinfusion in patients suffering from life threatening immune deficiencies (for example, severe combined immunodeficiency (SCID)) have demonstrated the efficacy of ex vivo gene therapy. Similarly, adult epidermal stem cells have the capacity to renew epidermis, the fully differentiated, protective envelope of our body. Stable skin replacement of severely burned patients have proven life saving. Xeroderma pigmentosum (XP) is a devastating disease due to severe defects in the repair of mutagenic DNA lesions introduced upon exposure to solar radiations. Most patients die from the 8 Photoprotection can be provided not only by ultraviolet (UV) blockers but also by oral substances. Epidemiologically identified associations between foods and skin cancer and interventional experiments have discovered mechanisms of UV skin damage. These approaches have identified oral substances that are photoprotective in humans. UV inhibits adenosine triphosphate (ATP) production causing an energy crisis, which prevents optimal skin immunity and DNA repair. Enhancing ATP production with oral nicotinamide protects from UV immunosuppression, enhances DNA repair and reduces skin cancer in humans. Reactive oxygen species also contribute to photodamage. Nontoxic substances consumed in the diet, or available as oral supplements, can protect the skin by multiple potential mechanisms. These substances include polyphenols in fruit, vegetables, wine, tea and caffeine-containing foods. UV-induced prostaglandin E2 (PGE2 ) contributes to photodamage. Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and food substances reduce production of this lipid mediator. Fish oils are photoprotective, at least partially by reducing PGE2. Orally conDermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Photodermatology, Photoimmunology and Photomedicine, 2014;30(2-3):102-11. Tea for sun protection Oral green tea catechin metabolites are incorporated into human skin and protect against UV radiation-induced cutaneous inflammation in association with reduced production of pro-inflammatory eicosanoid 12-hydroxyeicosatetraenoic acid Green tea catechins (GTC) reduce UV radiation (UVR)induced inflammation in experimental models, but human studies are scarce and their cutaneous bioavailability and mechanism of photoprotection are unknown. We aimed to examine oral GTC cutaneous uptake, ability to protect human skin against erythema induced by a UVR dose range and impact on potent cyclo-oxygenase- and lipoxygenase-produced mediators of UVR inflammation, PGE2 and 12-hydroxyeicosatetraenoic acid (12-HETE), respectively. In an open oral intervention study, sixteen healthy human subjects (phototype I/II) were given low-dose GTC (540 mg) with vitamin C (50 mg) daily for 12 weeks. Pre- and post-supplementation, the buttock skin was exposed to UVR and the resultant erythema quantified. Skin blister fluid and biopsies were taken from the unexposed and the UVR-exposed skin 24 h after a pro-inflammatory UVR challenge (three minimal erythema doses). Urine, skin tissue and fluid were analysed for catechin content and skin fluid for PGE2 and 12-HETE by liquid chromatography coupled to tandem MS. A total of fourteen completing subjects were supplement compliant (twelve female, median 42.5 years, range 29-59 years). Benzoic acid levels were increased in skin fluid post-supplementation (P= 0.03), and methylated gallic acid and several intact catechins and hydroxyphenyl-valerolactones were detected in the skin tissue and fluid. AUC analysis for UVR erythema revealed reduced response post-GTC (P= 0.037). Pre-supplementation, PGE2 and 12-HETE were UVR induced (P= 0.003, 0.0001). After GTC, UVR-induced 12-HETE reduced from mean 64 (sd 42) to 41 (sd 32) pg/μl (P= 0.01), while PGE2 was unaltered. Thus, GTC intake results in the incorporation of catechin metabolites into human skin associated with abrogated UVR-induced 12-HETE ; this may contribute to protection against sunburn inflammation and potentially longer-term UVR-mediated damage. British Journal of Nutrition, 2013,110(5):891-900. Photoprotection for black skin Skin cancer is less prevalent in people of color than in the white population. However, when skin cancer occurs in non-whites, it often presents at a more advanced stage, and thus the prognosis is worse compared with white patients. The increased morbidity and mortality associated with skin cancer in patients of color compared with white patients may be because of the lack of awareness, diagnoses at a more advanced stage, and socioeconomic factors such as access to care barriers. Physician promotion of skin cancer prevention strategies for all patients, regardless of ethnic background and socioeconomic status, can lead to timely diagnosis and treatment. Public education campaigns should be expanded to target communities of color to promote self-skin examination and stress importance of photoprotection, avoidance of tanning bed use, and early skin cancer detection and treatment. These measures should result in reduction or earlier detection of cutaneous malignancies in all communities. Furthermore, promotion of photoprotection practices may reduce other adverse effects of ultraviolet exposure including photoaging and ultravioletrelated disorders of pigmentation. Journal of the American Academy of Dermatology, 2014;70(4):748-62. The sunscreens saga The evolution of sunscreen products in the United States–a 12-year cross sectional study Excessive exposure from ultraviolet (UV) radiation contributes to the development of skin cancers and photoaging. Topical sunscreen products remain one of the most widely used forms of protection for the majority of the public. The objective of this analysis was to examine photoprotection trends (e.g., SPF value) and the degree of UVA I protection from 1997 to 2009 in the United States. Sunscreen products purchased and evaluated in 1997 (N = 59), 2003 (N = 188) and again in 2009 (N = 330), totaling 577, were included in this analysis. Information regarding (1) the SPF value, (2) name and concentration of the active ingredients, (3) type of products (i.e., daily vs. recreational/beach), and (4) claims of UVA protection was recorded and analyzed. In addition, the critical wavelength (CW) of 330 products from 2009 was determined. The results showed an increase in the SPF values of products from 1997 to 2009. The percentage of low SPF products (SPF 4-14) decreased from 27% in 1997 to 6% in 2009. The number of products containing a known UVA-I filter (i.e., avobenzone or zinc oxide) increased from 5% in 1997 to 70% in 2009. Lastly, approximately, 225 (68%) of the products tested in 2009 attained CW > 370 nm. In the past decade, sunscreen products have undergone fundamental improvements, the most significant of which is the breadth of protection against UVA I. Photochemical & Photobiological 2013;12(1):197-202. Sciences, Skin cancer and photoprotection in people of color: A review and recommendations for physicians and the public Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Fo c u s sumed substances, either in the diet or as supplements, can influence cutaneous responses to UV. A current research goal is to develop an oral supplement that could be used in conjunction with other sun protective strategies in order to provide improved protection from sunlight. 9 Organisation und Strukturen der SGDV Organisation et structures de la SSDV Verantwortung in der "Linie" und Aufgaben im "Stab" Responsabilité dans la "ligne" et tâches dans "l’état-major" Die Aufgaben und Ansprüche an Fachgesellschaften – es gibt in der Schweiz 46 Facharzttitel – sind in den vergangenen 25 Jahren stetig gestiegen. Dies zwingt die Schweizerische Gesellschaft für Dermatologie und Venerologie (SGDV), sich über ihre Organisation und Strukturen grundlegende Gedanken zu machen. Die Aufteilung in Verantwortung in der "Linie" und Aufgaben im "Stab" ist dabei oberstes Prinzip. Les tâches demandées et les exigences posées aux sociétés de discipline médicale – il y a en Suisse 46 titres de médecin spécialiste – n’ont cessé d’augmenter au cours de vingt-cinq dernières années. Ceci oblige la Société Suisse de Dermatologie et Vénéréologie (SSDV) à mener une réflexion de fond sur son organisation et ses structures. La répartition entre responsabilité dans la "ligne" et tâches dans "l’état-major" est à cet égard le tout premier principe à observer. SGDV – SSDV Strategie der SGDV Die SGDV hat eine duale Aufgabenstellung und demzufolge eine duale Strategie : Sie stellt sich einerseits in den Dienst der wissenschaftlichen und fachlichen Entwicklung der Dermatologie und Venerologie und setzt sich andererseits gesundheitspolitisch für eine qualitativ hochstehende medizinische Versorgung und menschliche Betreuung der Kranken ein, und dies unter vernünftigen beruflichen Rahmenbedingungen für die Dermatologen, aber auch für die übrigen Ärzte und Gesundheitsberufe. Sie ist eine wissenschaftliche Fachgesellschaft mit zahlreichen Aufgaben und Verpflichtungen zur optimalen Versorgung der Bevölkerung mit dermatologischen Dienstleistungen, zu Spitzenleistungen in der dermatologischen Forschung und Entwicklung und zur stetigen Weiter- und Fortbildung ihres Nachwuchses und ihrer Fachärzte. Als Organfach steht die Dermatologie und Venerologie mit allen medizinischen Fächern "auf 360°" in Verbindung. Die bis vor kurzem noch unvorstellbaren Entwicklungen der Molekularbiologie und der Immunologie haben der Dermatologie zusätzlich zur bisher vorwiegend morphologischen Nosologie eine eigentliche molekulare und immunologische Pathophysiologie hinzugefügt, welche inzwischen auf die "grossen Fächer" der Medizin rückwirkt. Zudem ist die Dermatologie im Zuge der Hautkrebs-Epidemie und der Verbreitung der ästhetischen Medizin "chirurgischer" geworden und setzt auch hier neue Akzente für die chirurgischen Fächer der Medizin. Sie ist aber auch eine standespolitische Fachgesellschaft, welche die Entwicklungen der allgemeinen Politik und der Gesundheitspolitik aufmerksam verfolgt und voraussehend und –planend mit gestaltet, dies in Allianz mit ihrem Dachverband, der fmCh und eingebettet in die Schweizerische Ärztegesellschaft FMH und deren Organe. Die rasante Entwicklung der Medizin, die zunehmende Lebenserwartung der Bevölkerung und ökonomische Fehlanreize an vielen Ecken und Enden sind die grundlegenden Probleme aller westlichen Gesundheitssysteme. Diese gilt es, in vorderster Linie mit Hilfe des fachlichen und politischen Know-Hows der Ärzteschaft proaktiv zu lösen. Die Ärzteschaft darf nicht zuschauen, wie die oft ungenügend informierten Politiker und die Interessensvertreter Stratégie de la SSDV La SSDV connaît un cahier des charges dual, et par conséquent, sa stratégie l’est aussi : elle se traduit d’abord par l’engagement en faveur du développement économique et technique de la dermatologie et vénéréologie et d’autre part, en politique de la santé, par un approvisionnement médical de haute qualité et une prise en charge humaine des malades ; tout ceci sous des conditions-cadres professionnelles judicieuses pour les dermatologues, mais aussi pour les autres médecins et professions de la santé. La SSDV est une société scientifique de discipline médicale aux tâches et obligations multiples visant un approvisionnement optimal de la population en prestations dermatologiques, des performances de premier ordre dans la recherche et le développement de la dermatologie et, en permanence, la formation postgraduée et continue de sa relève et de ses médecins-spécialistes. En tant que "spécialité d’organes", la dermatologie et vénéréologie est en lien "à 360°" avec toutes les autres spécialités médicales. Les développements – encore inimaginables il y a peu – de la biologie moléculaire et de l’immunologie ont ajouté, en sus de la nosologie morphologique prépondérante jusqu’ici, une véritable pathophysiologie moléculaire et immunologique qui, dans l’intervalle, exercent une influence rétroactive sur les "grandes spécialités" de la médecine. Par ailleurs, la dermatologie est devenue "chirurgicale" dans le contexte de l’épidémie de cancers de la peau et de la propagation de la médecine esthétique et insuffle en l’occurrence aussi une dynamique nouvelle dans les disciplines chirurgicales. Mais la SSDV est également une société médicale qui œuvre dans la politique de la profession, suit attentivement les développements de la politique en général et dans le domaine de la santé tout en y participant avec anticipation et au moyen d’études, ceci en concours avec son association faîtière, la fmCh, tout en étant intégrée à la Fédération des médecins suisses FMH et ses organes. Le développement rapide de la médecine, l’espérance de vie grandissante de la population et les fausses incitations économiques agissant tous azimuts sont les problèmes de base de tous les systèmes de santé occidentaux. Il s’agit de les résoudre de façon 10 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Z: 1 g Keli-med enthält allii cepae extractum 100 mg, hyoscyami maceratum oleosum 50 mg, allantoinum 20 mg, heparinum natricum 200 U.I., avobenzonum (UVA-Filter) 12 mg, 3-(4-methylbenzyliden)bornan-2-onum (UVB-Filter) 8 mg. I: Prophylaxe und Therapie von hypertrophen Narben und Keloiden jeder Genese. D: Mehrmals täglich sanft einstreichen. KI: Offene Wunden, Schleimhautnarben, Kinder unter 6 Monaten. VM: Narben vor Sonnenbestrahlung schützen. P: 20 g* + 50 g*. Liste D. Ausführliche Informationen siehe Arzneimittel-Kompendium der Schweiz. Permamed AG, CH-4106 Therwil, Tel. 061 725 20 20, Fax 061 725 20 40, E-Mail: [email protected], www.permamed.ch IS/Keli/D/03-12 Wenn der Faden geht, kommt Keli-med Einziges Narbenspezifikum mit UVA- und UVB-Schutz Prophylaxe und Therapie hypertropher Narben und Keloide Tuben zu 20 g und 50 g kassenpflichtig grosser Wirtschaftsverbände die Gesundheitspolitik mit "grobem Gerät" nach unvernünftigen Kriterien und aufgrund von Partikularinteressen "formt". proactive, surtout à l’aide du savoir-faire technique et politique du corps médical. Celui-ci ne saurait jouer les simples spectateurs devant l’action de politiciens souvent insuffisamment formés et de représentants de grandes organisations économiques qui prétendent "concevoir" la politique de la santé au moyen "d’outils rudimentaires", en se fondant sur des intérêts particuliers. Verantwortung in der "Linie" Responsabilité dans la "ligne" Organisatorisch gliedert sich die SGDV in die Generalversammlung (oberstes Organ), den Vorstand (-20 Mitglieder) und seinen Ausschuss (= KernVorstand) (5+ Mitglieder), die ständigen Kommissionen (vorwiegend standespolitische Aufgaben), und die Arbeitsgruppen (fokussieren sich auf wissenschaftliche Zusammenarbeit und Weiter- und Fortbildung in einem spezifischen Arbeitsgebiet der Dermatologie und Venerologie). Au plan organisationnel, la SSDV est dotée de l’assemblée générale (organe suprême), du comité (- 20 membres) et de son bureau (= noyau du comité) (5 + membres), des commissions permanentes (essentiellement pour la politique de la profession) et des groupes de travail (qui se focalisent sur une collaboration scientifique, la formation postgraduée et continue en un domaine spécifique de la dermatologie et vénéréologie). Funktion Verantwortlich Aufgaben Ausschuss (Kern-Vorstand) Präsident Vize-Präsident Jürg Hafner Lars French President elect Carlo Mainetti (Wahlvorschlag) Past President Jean-Pierre Grillet Quästor Konstantine Buxtorf-Friedli Präsident SGDV, fmCh, SIWF Stv Präsident SGDV, Fortbildung, SDNTT-Register, ILDS Vorbereitung auf Präsidentenamt, ILDS Begleitet Präsidenten im ersten Jahr, Gesundheitspolitik, St. Kommission ambulante Tarife, Dermarena Verwaltet die Finanzen Treuhandbüro: Fiduconsult Aus-, Weiter-, Fortbildung Qualität in der Medizin In mehreren Kommissionen und AG Daniel Hohl Vakant Gionata Marazza Kommunikation und Website Präsident + Bettina Schlagenhauff (d) + Anne-Karine Lapointe (f) + Enrica Bianchi (i) Koordination WFB, Visitationen Koordination der Q-Projekte St. Kommission ambulante Tarife, AG Dermatochirurgie Ständige Information Mitglieder Website Dermatologica Helvetica Vorstand SGDV – SSDV Enrica Bianchi Peter Bloch Wolf-Henning Boehncke Luca Borradori Michel Gilliet Peter Itin Ständige Kommissionen Ambulante Tarife Stationäre Tarife Facharztexamen Off License / Label Use, Orphan Drugs Anne-Karine Lapointe Stephan Lautenschlager Bettina Schlagenhauff Christian Schuster Dagmar Simon Gion Tscharner Kommunikation, Fachexamen EADV, UEMS, Weiterbildungsprogr. Ständige Kommission Tarife stationär St. Kommission Facharztexamen UEMS, ESDR SDNTT-Register, AG Genodermatosen Kommunikation AG Radiother., AG STI + Infektiologie Kommunikation, e-Health Ambulante Tarife, Medi OLU + ULU Qualität, Carpe-Register Qualität Jean-Pierre Grillet Wolf-Henning Boehncke Luca Borradori Christian Schuster Stv Gionata Marazza Jürg Hafner, Andreas Volz Daniel Hohl Peter Itin Arbeitsgruppen (Vorschlag des Vorstandes vom 10.04.2014, wird konsolidiert) Acne Martin Kägi Allergologie Andreas Bircher Andrologie Christian Sigg (kein Nachfolger) Angiologie/Phlebologie/Wundheilung Jürg Hafner Ästhetische Medizin + Hautpflege Oliver Kreyden 12 Dermatochirurgie Gionata Marazza Genodermatosen Peter Itin Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Acne Allergologie Andrologie Angiologie/Phlebologie/Wundheilung Ästhetische Medizin + Hautpflege Dermatochirurgie Genodermatosen Immunologie Laser Lymphome der Haut Mykologie Pädiatrische Dermatologie Dermatoonkologie Dermatopathologie Radiotherapie Martin Kägi Andreas Bircher Christian Sigg (kein Nachfolger) Jürg Hafner Oliver Kreyden Gionata Marazza Peter Itin Michel Gilliet Joachim Krischer Antonio Cozzio Michel Monod Lisa Weibel Ralph Braun Katrin Kerl Stephan Lautenschlager Fonction Responsable Tâches Bureau du comité (noyau du comité) Président Vice-président Jürg Hafner Lars French Président elect Carlo Mainetti (proposition d'élection) Past president Jean-Pierre GRILLET Trésorière Konstantine Buxtorf-Friedli Président SSDV, fmCh, SIWF Vice-président SSDV, formation continue, registre SDNTT, ILDS Préparation au mandat de président, ILDS Accompagne le président la première année, politique de la santé, commission permanente tarifs ambulatoires, Dermarena Gère les finances Société fiduciaire: Fiduconsult Formation initiale, postgraduée, continue Qualité dans la médecine Dans plusieurs commissions et groupes de travail Daniel Hohl Communication et site Internet Président + Bettina Schlagenhauff (all.) + Anne-Karine Lapointe (f) + Enrica Bianchi (i) Poste vacant Gionata Marazza Coordination formation postgraduée et continue, visites Coordination des projets Q Commission permanente tarifs ambulatoires, GT dermatochirurgie Information constante des membres Site Internet Dermatologica Helvetica Enrica Bianchi Bettina Schlagenhauff Christian Schuster Dagmar Simon Gion Tscharner Communication, examens de spécialiste EADV, UEMS, programme de formation postgraduée Commission permanente tarifs stationnaires Commission perm. examens de spécialiste UEMS, ESDR Registre SDNTT, GT génodermatoses Communication GT radiothérapie, GT STI + infectiologie Communication, e-health Tarifs ambulatoires, Medi OLU+ ULU Qualité, registre Carpe Qualité Jean-Pierre GRILLET Wolf-Henning Boehncke Luca Borradori Christian Schuster Vice-président/e Gionata Marazza Jürg Hafner, Andreas Volz Daniel Hohl Peter Itin Peter Bloch Wolf-Henning Boehncke Luca Borradori Michel Gilliet Peter Itin Anne-Karine Lapointe Stephan Lautenschlager Commissions permanentes Tarifs ambulatoires Tarifs stationnaires Examen de spécialiste Off license / Label use, Orphan drugs Groupes de travail (proposition du comité du 10.04.2014, à consolider) Acné Martin Kägi Allergologie Andreas Bircher Andrologie Christian Sigg (pas de successeur) Angiologie/phlébologie/guérison Jürg Hafner Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 des plaies SGDV – SSDV Comité 13 comité du 10.04.2014, à consolider) Acné Allergologie Andrologie Angiologie/phlébologie/guérison des plaies Médecine esthétique + soins de la peau Dermatochirurgie Génodermatoses Immunologie Laser Lymphome de la peau Mycologie Dermatologie pédiatrique Dermato-oncologie Dermatopathologie Radiothérapie STI + infectiologie Télédermatologie + Dermarena Médecine translationnelle Transplantation Trichologie Dermatologie tropicale SGDV – SSDV Recherche sur la fourniture des soins + registres Carpe (Hôpital de l'Île, Berne) REAKT (en préparation) SNDTT Martin Kägi Andreas Bircher Christian Sigg (pas de successeur) Jürg Hafner Oliver Kreyden Gionata Marazza Peter Itin Michel Gilliet Joachim Krischer Antonio Cozzio Michel Monod Lisa Weibel Ralph Braun Katrin Kerl Stephan Lautenschlager Stephan Lautenschlager Jean-Pierre GRILLET Alexander Navarini Günther Hofbauer Ralph Trüeb Peter Schmid Dagmar Simon Günther Hofbauer Lars French + Peter Itin Aufgaben im Stab Tâches dans "l’état-major" Das Generalsekretariat ist für die "Stabsarbeit" der SGDV verantwortlich. Diese umfasst im Kern die Betreuung der rund 600 Mitglieder (davon rund 400 Ordentliche Mitglieder, rund 60 Mitglieder in Weiterbildung und rund 140 Passivmitglieder) und die Verwaltung der Finanzen. Die Vorbereitung, Durchführung und Protokollierung der Generalversammlung, der Vorstands- und Ausschusssitzungen sind die dritte verantwortungsvolle und zeitintensive Kernaufgabe des Generalsekretariats. Zentral ist ferner der intensive Austausch mit der fmCh, der FMH und ihren Organen, sowie mit den internationalen dermatologischen Organisationen und Fachgesellschaften. Hinzu kommen zahlreiche Einzelaufträge im Support der ständigen Kommissionen und Arbeitsgruppen. Seit der Einführung der Versorgungsforschung (SDNTT-Register, das geplante REAKT-Register) ist der Jahresumsatz der SGDV stark angestiegen. Ein klassischer Fehler, der in der Vereinsarbeit immer wieder passieren kann, ist die Überantwortung von Führungsaufgaben aus den "Linienfunktionen" an die Mitarbeiter im "Stab". Wenn Experten innerhalb ihrer Organisation ein Amt übernehmen, müssen sie ihre Funktion in Eigenverantwortung wahrnehmen und sich für ihre Anliegen persönlich einsetzen. Die Missachtung dieses Prinzips bringt nur eine kurzfristige Entlastung. Auf längere Sicht werden Organisationen, welche die "Linien"- und "Stabs"- Aufgaben ständig vermischen, ineffizient und unterhalb den beteiligten Personen dysfunktionell. Le secrétariat général est responsable du "travail d’état-major" de la SSDV. Ceci englobe pour l’essentiel le suivi de près de 600 membres (dont env. 400 membres ordinaires, 60 membres en formation postgraduée et près de 140 membres passifs) ainsi que la gestion des finances. La préparation, l’exécution de l’assemblée générale et la rédaction de son procès-verbal, les séances du comité et du Bureau du comité sont les trois tâches essentielles du secrétariat général, pleines de responsabilité et exigeant beaucoup de temps. Par ailleurs, est crucial l’échange intensif avec la fmCh, la FMH et leurs organes ainsi qu’avec les organisations et sociétés de disciplines médicales internationales de dermatologie. A cela s’ajoutent de nombreux mandats particuliers dans le support apporté aux commissions permanentes et groupes de travail. Depuis l’introduction de la recherche sur la fourniture des soins (registre SDNTT, le projet de registre REAKT), le chiffre d’affaires annuel de la SSDV a fortement augmenté. Une erreur classique, qui peut toujours se reproduire dans le travail de l’association, est le transfert de tâches de direction depuis les "fonctions de la ligne" aux collaborateurs dans "l’état-major". Lorsque des experts assument une fonction au sein de leur organisation, ils doivent la remplir de leur propre chef et s’engager personnellement pour leurs causes. L’inobservation de ce principe n’apporte qu’une décharge temporaire. Mais sur le long terme, des organisations mêlant sans cesse les tâches de la "ligne" et celles de "l’état-major" deviennent inefficaces et le dysfonctionnement s’installe entre les personnes concernées. Verantwortung bedingt Einsatzbereitschaft und Zuverlässigkeit Aus den oben skizzierten Aufgaben und Strukturen "unserer" SGDV lässt sich unübersehbar ableiten, dass eine derart vielgestaltige und lebendige Organisation nur dann erfolgreich sein kann, wenn alle und jeder an seinem Platz zuverlässig seinen Einsatz leistet. Dies setzt eine hohe Bereitschaft voraus, La responsabilité exige disposition à s’engager et fiabilité Des tâches et structures de "notre" SSDV esquissées ci-dessus, il est possible de conclure indubitablement qu’une organisation aussi variée et vivante ne peut réussir que si tout un chacun assume à son 14 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 sich freiwillig einzubringen und sich gegenseitig hilfsbereit zu unterstützen. Der "Return on Investment" für ehrenamtliche Arbeit ist selber ebenfalls immateriell. Die Möglichkeit, sich aus innerer Überzeugung für eine sinnvolle Sache einzusetzen, generiert Zufriedenheit und menschliches Glück, und im sozialen Umfeld Freundschaft und Anerkennung. Dies ist auch der Grund, weshalb sich zahlreiche Mitglieder der SGDV oft über viele Jahre und Jahrzehenten in ehrenamtlicher Arbeit für ihren Beruf und ihre Fachgesellschaft einsetzen und ganz Beachtliches erreichen, was sonst nicht erreicht würde. In diesem Sinn möchten wir uns im Namen des ganzen SGDV-Vorstandes und im Namen des Generalsekretariats bei allen Personen und Persönlichkeiten, welche sich ehrenamtlich für die SGDV einsetzen, ganz herzlich bedanken. poste son engagement fiable. Cela suppose une grande volonté de s’impliquer volontairement et de se soutenir mutuellement. Le "retour sur investissement" de tout travail bénévole est toujours de nature immatérielle. La possibilité de s’engager pour une cause judicieuse par sa propre conviction génère satisfaction et bonheur, amitié et reconnaissance dans le contexte social. Ceci est aussi la raison pour laquelle de nombreux membres de la SSDV accomplissent pendant plusieurs années et décennies un travail bénévole pour leur profession et leur société de discipline médicale et font de véritables prouesses, qui sans cela ne seraient pas possibles. Dans cet esprit, nous aimerions, au nom de tout le comité de la SSDV et au nom du secrétariat général, adresser nos vifs et cordiaux remerciements à toutes les personnes et personnalités qui s’engagent pour la SSDV. Korrespondenzadresse Adresse de correspondance: Prof. Dr. med. Jürg Hafner, Präsident SGDV/SSDV Dalmazirain 11 3005 Bern Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 15 Mes souvenirs du Prof. Dr med. Walter Burckhardt (1905-1971) (Complément au rapport du Prof. Dr med. Stephan Lautenschlager dans Dermatologica Helvetica 9/2013: "100 ans : de la clinique de Tièche en passant par la polyclinique de la ville jusqu’au centre ambulatoire de dermatologie de Triemli Zurich 1913-2013") Dr med. Dr h.c. Hans Suter Lueg, Fahrni bei Thun Derm Hel. 2014;26(5):16-19 La lecture de ce rapport a éveillé en moi de délicieux souvenirs que j’aimerais bien faire partager ici. kiewicz, la secrétaire très attentionnée du médecin chef et de la polyclinique. Celle-ci était très fréquentée. Nous traitions à peu près chacun 50 patients par jour, et jusqu‘à 70 les jours où il y avait également consultation le soir. Après mes deux premières années de formation postgraduée en tant que médecin spécialiste de dermatologie et vénéréologie FMH à la Clinique uniComme le poste de chef de clinique versitaire de la peau à Berne – chez le n‘existait pas encore à l‘époque, le chef Professeur Hans Kuske – et une année Portrait du Professeur était à notre disposition à tout mode médecine interne à l‘Hôpital régio- Walter Burckhardt : Photo : ment. Nous pouvions toujours nous en nal de Thoune, je fus pendant trois Pleyer, Zürich. référer à lui pour des cas de diagnosans et demi, soit de 1961 à 1965 et sur tic peu clairs et pour des questions recommandation du Professeur Kuske, médecin-as- d‘ordre thérapeutique. C‘est volontairement qu‘il ne sistant auprès du Professeur Walter Burckhardt à la tenait qu‘un petit cabinet privé, afin de pouvoir être Polyclinique de la peau de la Ville de Zürich. toujours présent pour ses patients. A cette époque, le Professeur Burckhardt était déjà une sommité de renommée internationale, surtout dans les domaines de la physiologie et de la pathophysiologie de la couche cornée de la peau, des dermatoses professionnelles, des photodermatoses et de la vénéréologie. Avec ses propres tests – de neutralisation alcaline et de résistance alcaline – il a été en mesure de prouver que chez près de 10 à 20% des gens, la neutralisation alcaline de la peau ralentit et que la résistance alcaline diminue. Ces sujets souffrent plus facilement d’agressions alcalines de la peau sous forme de dermatites et d‘eczémas toxiques inflammatoires du fait du contact avec du ciment et d‘autres substances alcalines nocives. SGDV – SSDV A cette époque, j‘ai pu préparer ma dissertation sous l‘égide du Professeur Burckhardt, qui me conseillait et me motivait, et continuer à exercer mon activité scientifique dans le domaine de l‘anatomie et de la physiologie de la cornée de la peau, des eczémas de contact et des dermatoses professionnelles. Dans les années 1960, il n‘y avait que deux postes d‘assistant à la Polyclinique de la peau de la ville, un pour la polyclinique des femmes et un pour celles des hommes. Les consultations se donnaient de 9 à 12 heures et de 15 à 17 heures. De plus, une consultation était proposée le mardi et le vendredi de 18 à 20 heures. De 17 à 18 heures, tout le personnel (y compris le Professeur Burckhardt) encore en service pour la consultation du soir prenait part à un petit en-cas préparé au secrétariat par Madame Jusz- Il arrivait toujours ponctuellement à la polyclinique dans son auto, à 8 heures et à 14 heures. Il était étonnant de voir comment il respectait l‘horaire tout en passant un bon bout de temps dans son véhicule, sur le long chemin le menant de la Schlösslistrasse au Zürichberg, en traversant la ville pour se rendre à la Herman Greulich-Strasse. Ce qui signifiait évidemment que nous devions nous aussi nous en tenir précisément à ces horaires. Pourtant, le Professeur Burckhardt arriva un matin avec un quart d‘heure de retard. Que s‘était-il passé? Après le petit déjeuner, soit de 7 heures à 7 heures 30, il faisait une brève promenade avec ses deux chiens de chasse dans la proche forêt du Zürichberg. Un jour d‘automne pluvieux, l‘un de ses chiens s‘était mis à pister un chevreuil. Il en suivait la trace. Walter Burckhardt réfléchit : lorsque le chevreuil aurait atteint l‘orée de la forêt, il ferait vraisemblablement demi-tour et il réapparaîtrait. Et ce fut bien le cas. Ce n‘est qu‘à ce moment-là qu‘il put reprendre son chien. Mais le Professeur Burckhardt ne réalisa pas que ses chaussures et le fond de ses pantalons étaient tout sales. L’infirmière Rösli Mettler remarqua cela aussitôt. Sans hésiter, elle intima au chef l‘ordre de poser les pieds sur un tabouret et entreprit un nettoyage. Durant la longue période où je fus assistant, de bons rapports de confiance se sont établis entre lui et moi, presque amicaux. Ainsi me rapporta-t-il une fois qu‘il était un jour un peu pressé pour rejoindre la polyclinique, qu‘il s‘était énervé contre un auto- 16 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Hormis sa formation en dermato-vénéréologie effectuée auprès du Professeur Bruno Bloch et du Professeur Guido Miescher à Zürich, le Professeur Burckhardt avait également suivi une bonne formation chirurgicale chez le Professeur Paul Clairmont (1875-1942) à la Clinique universitaire de Zürich. Le Professeur Clairmont était chef de clinique chez le Professeur Ernst Ferdinand Sauerbruch et lui a succédé ; Sauerbruch fut également professeur ordinaire et directeur de cette clinique de 1910 à 1918. Comme son maître enseignant, le Professeur Clairmont avait des manières un peu brusques. En tant que plus jeune médecin-assistant, Walter Burckhardt devait régulièrement mesurer le pouls et la tension artérielle du patient pendant que son chef opérait. Il était d‘ailleurs assis sur un tabouret recouvert de pièces de tissu. Il n‘était pas rare que ces tissus finissent recouverts de sang au fil du temps. Il dut communiquer une fois à Clairmont que la pression artérielle du patient baissait. Le Professeur Clairmont réagissait à cette information par un coup de pied porté à la jambe de Walter Burckhardt... Un jour, un travailleur de la gare des marchandises située à proximité nous a été amené avec une extrémité de doigt totalement déchiquetée. Le Professeur Burckhardt a alors amputé lui-même la partie du doigt qui ne pouvait plus être sauvée. Le déroulement journalier du travail à la polyclinique reposait sur une bonne structure et était bien organisé. Les tranches horaires du matin de huit à neuf et l‘après-midi de deux à trois étaient réservées à des consultations spéciales, des travaux écrits et scientifiques ainsi qu‘à de petites interventions chirurgicales. Après l‘heure de consultation de l‘après-midi, on travaillait jusqu‘à 18 heures – pour terminer la consultation et pour régler les écritures. Pour effectuer les biopsies et les petites interventions, une petite salle d‘opération bien équipée était à notre disposition, nous les assistants, à l‘étage supérieur. Nous devions par ailleurs inscrire les rendez-vous dans un agenda chez la secrétaire. Comme lors de ma première période de formation postgraduée à la Clinique de la peau à Berne, je n‘avais fait que des biopsies, je pus assister en un premier temps le Professeur Burckhardt pour de petites interventions, puis c‘est lui qui m‘assistait. Ainsi ai-je pu profiter grandement de son expérience en matière opératoire. Un jour, alors que je voulais procéder à 14 heures à une petite intervention que j‘avais agendée conformément aux instructions, je vis en ouvrant la porte de la salle d‘opération le chef en train d‘opérer avec Madame Juszkiewicz comme assistante. Mais qui se trouvait sur la table? L‘un de ses chiens, sur lequel il enlevait une tumeur de la peau sous anesthésie locale... J‘ai vite refermé la porte derrière moi et déclaré au patient qui attendait que le Professeur Burckhardt opérait et qu‘il nous fallait convenir d‘un autre rendez-vous. Dans l‘arrondissement 4, celui des pauvres de la ville de Zürich, où était située la polyclinique, vivaient également des clochards. En été, ils passaient la nuit sur des bancs dans un parc, en hiver sur la terrasse protégée d‘une tuilerie, où il faisait encore un peu chaud. Pour pouvoir se nourrir, ils gagnaient en cas de besoin quelques francs en chargeant ou déchargeant des marchandises à la gare des marchandises. De temps en temps, ils venaient aussi consulter à notre polyclinique, quand c‘était vraiment nécessaire. Ils savaient que le Professeur Burckhardt les acceptait volontiers. Ils avaient confiance en lui, il prenait du temps pour eux et s‘intéressait à leur parcours de vie. Comme ils n‘avaient pas d‘assurance-maladie, ils étaient soignés gratuitement sur instruction du Professeur Burckhardt. Alors qu‘il se renseignait un jour auprès de moi au sujet d‘un tel patient, la secrétaire appela au téléphone pour annoncer qu‘une patiente privée venait d‘arriver. Après dix minutes, elle rappelait au Professeur Burckhardt la consultation de sa patiente privée. Il répondit d‘un ton bourru que cette cliente devait attendre encore un peu, le patient de la polyclinique méritant aussi que l‘on s‘occupe à fond de lui. Vraiment, un engagement médical exemplaire ! Au cours d‘une consultation du soir, un patient nous annonça que son manteau de pluie avait été volé dans la salle d‘attente. Il était fâché, criait et exigeait une indemnité à verser par l‘assurance responsabilité civile. L’infirmière Rösli Mettler se rendit avec lui chez le Professeur Burckhardt et lui expliqua ce qui s‘était passé. Celui-ci demanda ce qu‘avait coûté le manteau. "100 francs" fut la réponse, sur quoi Walter Burckhardt sortit immédiatement son portemonnaie, en tira un billet de cent francs et le remit au patient. Ainsi l‘affaire était réglée. Cet épisode montre à quel point le Professeur Burckhardt était spontané, communicatif et simple. Et il était bon. Dans les années quarante, il traitait un artistepeintre peu connu de Zürich en tant que patient privé, pour une syphilis ; c‘était encore avant les traitements à la pénicilline, et il alternait des injections de Wismut (Syntobis) et de Salvarsan (Syntharsan) pendant une année. Au terme du traitement réussi, il adressa une très modique facture au patient. L‘artiste-peintre lui demanda s‘il pouvait la lui régler par une de ses œuvres. Le Professeur Burckhardt accepta. Ils fixèrent rendez-vous pour une visite d‘atelier. Mais aucun tableau ne plaisait au professeur. Il en choisit tout de même un. Sur quoi l‘artiste-peintre le félicita de son choix. A ses dires, c‘était notamment son meilleur tableau, qui coûtait le double du montant de la facture... Le Professeur Burckhardt lui a alors réglé le montant supplémentaire ! Il y avait des règles thérapeutiques claires. Nous étions tenus d‘élucider et de traiter les cas le plus rationnellement possible. Ainsi, par exemple pour une pityriasis rosea, on donnait de l‘"acqua clinica" ("aqua fontana", eau du robinet) pour tamponner la peau – en sachant bien que cette dermatose sans gravité disparaîtrait d‘elle-même dans le délai de quelques semaines. La Polyclinique de la Ville de Zürich était financée par la ville. Le Professeur Burckhardt se réjouissait toujours lorsqu‘en fin d‘année, Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 SGDV – SSDV mobiliste qui lambinait un peu trop devant lui. Et au moment où celui-ci s‘arrêta à un croisement doté d‘un sémaphore, avant même que le feu ne passe à l‘orange, il l‘a percuté par l‘arrière, tout énervé. Résultat, le pare-chocs fut endommagé. Conscient de sa faute, il sortit immédiatement de son véhicule, s‘excusa et remit au conducteur sa carte de visite en lui demandant de lui adresser la facture. 17 SGDV – SSDV les coûts des investigations et des traitements pouvaient rester dans le cadre du budget. Walter Burckhardt a consigné sa grande expérience de médecin spécialiste dans un manuel d‘enseignement Atlas et pratique de la dermaComme le dit très justement le Protologie et vénéréologie. L‘ouvrage fut fesseur Lautenschlager dans son artrès apprécié par les étudiants, les ticle, le Professeur Burckhardt était médecins praticiens et les dermatoun exemple pour la dermatologie, logues. se donnant corps et âme pour elle. Ce livre richement illustré par des Il fut un excellent et passionnant photos couleur a rencontré un plein maître, doté d‘une grande aptitude succès. Il a connu, de 1955 à 1972, didactique, non seulement pour les dix éditions en langue allemande étudiants, mais aussi pour nous les et cinq en langue anglaise, ainsi assistants. Je me souviens bien enqu‘une édition de chaque en itacore de ma première semaine à la lien et en espagnol. L‘auteur ajouta polyclinique. Il me guida personnelà la septième édition allemande un lement dans la coloration de chamchapitre intitulé "Fondements du pignons qu‘il avait inaugurée, avec traitement des maladies de la peau". un mélange composé de neuf parts Professeur Walter Burckhardt On y trouvait une collection de 36 de 10% de potasse caustique et une ramant au bord du lac de Zürich ordonnances dermatologiques. Le part d‘encre Parker bleue. Sous sa (Bächau) avec Mme Hotz, infir- Professeur Burckhardt m‘a remis surveillance, il me laissa examiner mière (gauche) et Mme Obrecht, le manuscrit de ces ordonnances les prélèvements, restés 24 heures laborantine (droite). Photo : Hans avant l‘impression en me priant d‘y dans une chambre humide, le jour Suter. corriger d‘éventuelles erreurs. Je suivant pour y trouver les hyphes devais lui apporter directement les ayant pris la couleur bleue, bien visibles. Il m‘instrui- corrections. Il m‘apparut qu‘il employait toujours la sit aussi plus tard sur la recherche de gonocoques forme nominative au lieu du génitif usuel en pharau moyen de la coloration au bleu de méthylène et macologie. J‘ai donc tout mis au génitif. Mais ceci encore, à des fins de vérification, sur la coloration ne lui a guère convenu. Il ne se laissa pas convaincre de Gram, ainsi que sur la recherche de spirochètes par ma remarque selon laquelle la forme correcte dans un champ sombre microscopique. Ses cours était le génitif. Il s‘était habitué au nominatif dans (facultatifs) du vendredi soir dans une salle tou- ses ordonnances et il voulait s‘y tenir aussi dans son jours bondée étaient très prisés. Les étudiants s‘as- manuel. seyaient même sur les rebords de fenêtre et sur des corbeilles à papier vidées et renversées. Dans ses examens axés sur la pratique, en sa qualité d‘expert à l‘examen d‘Etat, il était sévère mais bienDans sa rétrospective rédigée à l‘occasion des 50 veillant et juste. Après la Deuxième guerre monans de la Polyclinique de la ville en 1963, le Profes- diale, il restait sur notre continent, donc en Suisse seur Burckhardt écrit à ce sujet : "C‘est un problème aussi, de nombreux Américains qui avaient achevé important que la formation des futurs médecins, car leur service militaire en Europe. Ils ont terminé ici les l‘état de santé d‘un pays dépend bien de la qualité études de médecine commencées avant la guerre des médecins. Depuis la fondation de cet institut voi- aux USA. Le Professeur Burckhardt m‘a parlé d‘un ci cinquante ans, des cours magistraux et des cours ancien capitaine barbu, éprouvé au feu de la guerre pratiques sont ici donnés au sujet des maladies de la et qui avait sillonné les mers ; il avait pris bien trop à peau et des maladies sexuelles. Bien que notre ins- la légère la préparation de l‘examen final. "What do titut soit très éloigné de l‘Université, ces cours sont you know about Eczema"? "The skin is red, the skin toujours fréquentés par de nombreux étudiants, on is rough and the skin is itching", fut la réponse lapien compte souvent jusqu‘à 80. La dimension réduite daire du candidat. Il n‘en savait pas plus. "What do de l‘institut a en l‘occurrence ses avantages. Le di- you know about Psoriasis?" Après brève réflexion, recteur de l‘institut est en contact étroit avec la pra- il répondit à nouveau: "The skin is red, the skin is tique journalière et ses problèmes médicaux. D‘une rough, the skin is itching". Et la connaissance du certaine manière, il combat toujours aux premières candidat au sujet du psoriasis finissait également lignes du front. Ceci lui permet de donner un ensei- par là. Le Professeur Burckhardt lui donna une dergnement vivant, étroitement lié aux problèmes de nière chance: "What do you know about Syphilis?" la pratique quotidienne, ce que les étudiants appré- "The skin is red, the skin is…" Là-dessus, l‘examen cient particulièrement. A la formation des étudiants prit fin par la note 1 et avec l‘invitation instante à se s‘ajoute celle des médecins. Dans ces années 1950, représenter un semestre plus tard. plus de 100 médecins ont reçu ici en qualité d‘assistants leur formation pratique dans les maladies de Walter Burckhardt et son épouse Kleo avaient une la peau et les maladies sexuelles. La plupart d‘entre prédilection pour le sport équestre. Lui-même se eux pratiquent aujourd‘hui en tant que médecins de rendait souvent après cinq heures du soir à Dieticampagne, certains sont devenus des spécialistes kon, où ils avaient placé leurs chevaux dans une en dermatologie, et tous étaient très reconnaissants écurie, pour une sortie reposante sur son cheval d‘avoir les moyens de suivre cette formation. La for- "Surprise". mation polyclinique leur apporte encore plus que la formation clinique dans les hôpitaux, avec toutes Dans les années 1960, Walter Burckhardt officiait sortes d‘examens et de traitements au contact, qu‘ils en tant que "cheik" (maître de la corporation) de la pratiqueront ensuite dans leurs cabinets médicaux. corporation historique Zürichoise Kämbel, et simulTous ont gardé un bon lien avec leur institut d‘ensei- tanément en qualité de président du club équestre gnement." Kämbel. Dans cette fonction, il avait chaque année 18 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Ses invitations occasionnelles adressées à ma femme et à moi-même pour partager un repas de midi dans leur belle maison du Zürichberg sont inoubliables, tout comme les excursions de la polyclinique en été, dans une maison de vacances dans la région du Bächau, sur la rive gauche du lac de Zürich. Le chef nous ramenait toujours lui-même sur les rives du lac, en ramant debout sur son canot. En 1971, le Professeur Burckhardt âgé alors de 66 ans – après 33 ans d‘activité engagée et couronnée de succès – a dû remettre la direction de la Polyclinique de la peau de Zürich au Professeur Kaspar Schwarz, en raison de la limitation de la durée de fonction. Pendant trois mois, il a encore participé à l‘activité du cabinet médical de la peau de son ami Dr Tino Schrafl à Zürich. En septembre 1971, Walter Burckhardt fit un infarctus; le 29 octobre 1971, il en eut un deuxième auquel il ne survécut pas. Je suis très reconnaissant à mes deux maîtres enseignants médecins spécialistes, soit le Professeur Walter Burckhardt et le Professeur Hans Kuske. Les deux étaient des personnalités charismatiques, les deux disposaient de grandes connaissances et capacités. Le Professeur Kuske mourut également trop tôt, à l‘âge de 61 ans, d‘une crise cardiaque aussi. Hans Kuske fut un extraordinaire clinicien, doté d‘un sens diagnostique exceptionnel, Walter Burckhardt un scientifique de réputation internationale. Dans leur manière d‘être, ils étaient différents. Hans Kuske était calme, réservé, pondéré, taciturne. Il y avait quelque chose de noble en lui. Walter Burckhardt était simple, ouvert, plein d‘humour, communicatif et spontané. Ses racines aristocratiques n‘apparaissaient jamais. Phakomatose Phakomatose Das griechische Ursprungswort ist: ϕακο, ς = phakos = Linse Le mot grec d’origine est: ϕακο, ς = phakos = lentille Phakos hat zu Phakom geführt und bedeutet Tumoren des Auges und der Haut. Die Bezeichnung Phakomatose wurde Anfang des 20.Jahrhunderts von van der Hoeve, einem holländischen Ophthalmologen kreiert um bestimmte Erkrankungen, die mit kleinen Hauttumoren (Naevi, Hamartomen) und mit einer Symptomatologie des Zenralnervensystems einhergehen, in Relation zu setzen. Es handelt sich dabei um die Neurofibromatose von Recklinghausen, der tuberösen Hirnsclerose von Bourneville, der Angiomatose von Hippel-Lindau und der Angiomatose von Sturge-Weber-Krabbe. Die Neurofibromatose von Recklinghausen (1882 vom Pathologen von Recklinghausen beschrieben) weist Hauttumoren wie die Neurofibrome und Pigmentierungen auf. Bei der tuberöse Hirnsklerose von Bourneville-Pringle (1880 beschrieben, auch von Recklinghausen) sind diverse Tumoren wie die Angiofibrome des Gesichtes und der Nägel sowie Pigmentstörungen vorhanden. Die Angiomatose von Hippel-Lindau (von die zwei Ophtalmologen beschrieben) weist Angiome der Retina assoziiert mit Naevus flammeus des Gesichtes auf. Bei der encephalofazialen Neuroangiomatose von Sturge-Weber-Krabbe wird ein Naevus flammeus des Gesichtes assoziiert mit tiefen Gefässmissbildungen beobachtet. Auf Grund der grossen Fortschritte in der molekularen Genetik ist die Bezeichnung Phakomatose für die erwähnten sehr inhomogenen Genodermatosen nicht mehr sehr aktuell. Gemäss R. Happle tragen nur die pigmento-vasculären Phakomatosen, die mindestens zwei oder mehr verschiedene Naevi ( Phacom = Naevus) beinnhalten diese Bezeichnung. Phakos est devenu phacome, tumeur dans l’œil et sur la peau. Le terme de phacomatose à été créé au début du XXe siècle par van der Hoeve, un ophtalmologiste néerlandais, pour mettre en relation certaines maladies qui présentaient dans leur symptomatologie de petites tumeurs cutanées (naevi, hamartomes) et une atteinte du système nerveux central. Il s’agit de la neurofibromatose de Recklinghausen, de la sclérose tubéreuse de Bourneville, de la maladie de HippelLindau et de la maladie de Sturge-Weber-Krabbe. En effet, dans la neurofibromatose de Recklinghausen (décrite en 1882 par le pathologiste von Recklinghausen), diverses lésions cutanées comme des neurofibromes ou taches café au lait caractérisent cette maladie. Dans la sclérose tubéreuse de Bourneville-Pringle (décrite en 1880, mais aussi par von Recklinghausen) diverses tumeurs comme les angiofibromes faciales et unguéales, naevi et des taches dépigmentées sont présentes. Dans l’angiomatose de Hippel-Lindau (décrite 1926 par les deux ophtalmologistes), les angiomes de la rétine sont associés au naevus flammeus du visage. Dans la neuroangiomatose encephaloafaciale de Sturge-Weber-Krabbe, on observe un naevus flammeus au visage et des malformations vasculaires profondes. Mais au vu du progrès de la génétique moléculaire, le terme de phacomatose pour ces génodermatoses très inhomogènes a perdu son utilité. Selon R. Happle, seules les neurodermatoses associant deux ou plus de lésions naeviques différentes (phacome = naevus) portent cette dénomination – elles s’appellent phacomatoses pigmentovasculaires. Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 SGDV – SSDV A titre de chasseur, il partageait avec des amis une réserve de la société de chasseurs "Kohlfirst". Les week-ends, il avait volontiers coutume de se poster sur un affût perché pour observer et repérer les animaux. Il ne tirait que sur des animaux malades ou âgés. Le Professeur Burckhardt fut membre fondateur de la société Zürichoise de dermatologie. Pendant vingt ans – soit jusqu‘à sa mort –, il servit par ailleurs la Société suisse de dermatologie et de vénéréologie en qualité de secrétaire. De 1961 à 1963, il en a été le président. En 1969, il reçut le titre de membre d‘honneur de la SSDV. De nombreuses autres sociétés de discipline médicale lui ont conféré aussi le statut de membre d‘honneur. Te r m i n o l o g i e l‘honneur de mener lors de la fête du "Sechseläuten" la chasse sauvage à cheval, tout autour du "Böögg" en feu, sur la Place Sechseläuten. 19 ZürcherDermatologische Dermatologische Fortbildungstage Fortbildungstage Zürcher 25.––28. 28.Juni Juni2014, 2014,Kongresshaus Kongresshaus Zürich Zürich 25. www.zhdermfortbildungstage.ch www.zhdermfortbildungstage.ch Schwerpunkt 2014 2014 Schwerpunkt Regionale Dermatosen Dermatosen Regionale Eingeladene Gastreferenten Gastreferenten Eingeladene PemphigoiderPemphigoiderkrankungen krankungen Prof. Dr. Prof. Dr. Hertl, Michael Michael Hertl, Marburg Marburg PilzerkrankunPilzerkrankungen: Diagnostik gen: und Diagnostik Therapie und Prof.Therapie Dr. Pietro Prof. Dr. Pietro Nenoff, Nenoff, Espenhain Espenhain Clinical Pearls Dr. Mark Anliker Clinical Pearls Dr. Mark Anliker Kutane Leishmaniose – Diagnostik &Therapie Dr. Bernhard Beck Kutane Leishmaniose – Diagnostik &Therapie Dr. Bernhard Beck Dermatosen am und um das Auge Prof. Dr. Wolfgang Dermatosen am undBernauer um das Auge Prof. Dr. Wolfgang Bernauer Erkrankungen des weiblichen Genitales Dr. Cornelia Betschart Erkrankungen des weiblichen Genitales Dr. Cornelia Betschart Blepharoplastik Dr. Alain Bezzola Blepharoplastik Dr. Alain Bezzola Intertrigo-Erkrankungen Dr. Siegfried Borelli Intertrigo-Erkrankungen Dr. Siegfried Borelli Onkologische Augenlidchirurgie & Orbitachirurgie Onkologische Augenlidchirurgie & Dr. Karla Chaloupka Orbitachirurgie bei dunkler Haut Dr.Erkrankungen Karla Chaloupka Dr. Benedikt Göschke Erkrankungen bei dunkler Haut Dr. Benedikt Göschke PemphigusPemphiguserkrankungen erkrankungen Prof. Dr. Detlef Prof. Dr. Detlef Zillikens, Zillikens, Lübeck Lübeck Allergien und Intoleranzien auf Biologics Dr. Oliver und Hausmann Allergien Intoleranzien auf Biologics Dr. Oliver Hausmann Fillertherapie in der Praxis Dr. Martin Kägiin der Praxis Fillertherapie Dr. Martin Kägi Lineare IgA Dermatose, IgM Dermatose Dr. Marguerite Krasovec IgM Dermatose Lineare IgA Dermatose, Dr. Marguerite Krasovec Pruritus ani – Diagnostik und Therapie Dr. Andreas-Paul Müller Pruritus ani – Diagnostik und Therapie Dr. Andreas-Paul Müller Neue therapeutische Ansätze bei Basalzellkarzinomen Neue therapeutische Ansätze bei PD Dr. Patrick Oberholzer Basalzellkarzinomen PD Dr. Patrick Oberholzer Schwere Medikamenten-Reaktionen: Mechanismus und Genetik Schwere Medikamenten-Reaktionen: Prof. Dr. Werner Pichler Mechanismus und Genetik Praxis-Zertifizierung Prof. Dr. Werner Pichler Dr. Tobias Plaza Praxis-Zertifizierung Dr. Tobias Plaza What’s New in Chirurgie Dr. André Skaria What’s New in Chirurgie Dr. André Skaria 20 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Admis par les caisses maladie Nouveau pour le traitement des kératoses actiniques (KA) Efficace. Simple. Picato Gel. ® 1,2 Picato® Gel 150 mcg/g Picato® Gel 500 mcg/g KA sur le visage et sur le cuir chevelu KA sur le tronc et sur les extrémités 1 x par jour pendant 3 jours consécutifs 1 x par jour pendant 2 jours consécutifs 1 1 Références 1. Information professionnelle Picato® Gel: www.swissmedicinfo.ch ou Compendium Suisse des Médicaments. 2. Lebwohl et al. Ingenol Mebutate Gel for Actinic Keratosis. N Engl J Med 2012;366:1010 – 1019. PICATO 150 mcg/g et 500 mcg/g GEL Composition: 1 g Picato® gel contient 150 mcg resp. 500 mcg de mébutate d’ingénol. Indications: Picato® est indiqué pour un cycle du traitement topique de kératoses actiniques non-hyperkératosiques et non-hypertrophiques chez l’adulte. Posologie: Kératose actinique du visage et du cuir chevelu: Le gel Picato® 150 mcg/g doit être appliqué sur la zone atteinte une fois par jour pendant 3 jours consécutifs. Kératose actinique du tronc et des extrémités: Le gel Picato® 500 mcg/g doit être appliqué sur la zone atteinte une fois par jour pendant 2 jours consécutifs. Contre-indications: Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. Précautions: Éviter tout contact avec les yeux. Picato® ne doit pas être avalé. L’utilisation de Picato® n’est pas recommandée tant que la peau ne s’est pas remise de traitements antérieurs par d’autres médicaments ou interventions chirurgicales. Picato® ne doit pas être appliqué au niveau de plaies ouvertes ou de lésions cutanées comportant une altération de la fonction barrière. Picato® ne doit pas être utilisé à proximité des yeux, dans les narines, à l’intérieur des oreilles ou sur les lèvres. Après l’application topique de Picato®, des réactions cutanées locales telles qu’érythème, exfoliation/ desquamation et formation de croûtes peuvent apparaître. Il est démontré que ces réactions cutanées locales sont en rapport avec l’effet clinique. Une biopsie doit être réalisée en cas de lésions ayant un aspect clinique atypique pour des kératoses actiniques ou en cas de lésions suspectes de malignité, afin de déterminer le traitement approprié. Effets indésirables: Très fréquents: Pustules au site d’application, douleur, érythème, érosion, vésicules, tuméfaction, exfoliation, croûte. Fréquents: Infection au site d’application, céphalées, œdème périorbitaire, œdème palpébral, prurit, irritation. Occasionnels: Douleur oculaire, écoulement, paresthésie, ulcère. Interactions: Aucune étude d’interactions n’a été réalisée. Les interactions avec des médicaments absorbés par voie systémique sont considérées comme extrêmement minimes, car Picato® n’est pas absorbé par voie systémique. Présentation: Picato® 150 mcg/g, gel: Boîtes de 3 tubes à 0.47 g* (liste B); Picato® 500 mcg/g, gel: Boîtes de 2 tubes à 0.47 g* (liste B). Mise à jour de l’information: Février 2013. *Admis par les caisses-maladie. ® Pour des informations plus détaillées, veuillez consulter l’information professionnelle actuelle sur www.swissmedicinfo.ch. LEO® © LEO 06 2013 F ALL LEO TRADEMARKS BELONG TO THE LEO GROUP. LEO Pharma, Eichwatt 5, 8105 Regensdorf-Watt Tél: 043 343 75 75, Fax: 043 343 75 70, E-Mail: [email protected] 22 22 Dermatologica DermatologicaHelvetica Helvetica–-Volume Volume26(5) 26(5)–- Mai 2014 1. 2. 1. 3. 2. 4. 3. 5. 4. 5. 2. 3. 4. 5. 6. 2. 3. 2. 4. 3. 4. 5. 6. 5. 6. ab 18h45 Opening Reception Donnerstag, 26. Juni 2014 Donnerstag, 26. Juni 2014 Workshops I Workshops I 1. Refresher Klinisch-Pathologische Korrelation 1. Refresher Klinisch-Pathologische Korrelation Lehrreiche Live-Fälle Dermato-Pädiatrie Laser: Vaskuläre Hautveränderungen Lehrreiche Live-Fälle Dermato-Pädiatrie Botox Vaskuläre Hautveränderungen Laser: Donnerstag, 26. Juni 2014 Botox Allergologie in der Dermatologischen Praxis Nagelchirurgie Allergologie in der Dermatologischen Praxis Workshops I Nagelchirurgie 1. Refresher Klinisch-Pathologische Korrelation Session Lehrreiche Live-FälleSession Dermato-Pädiatrie Laser: Vaskuläre Hautveränderungen Jahresthema Teil I Botox Dermatosen Regionale Jahresthema Teil I L. French AllergologieRegionale inChairman: der Dermatologischen Praxis Dermatosen NagelchirurgieChairman: 11h00-13h05 L. French 11h00-13h05 Session Clinical Pearls Surgical Pearls Praxis-Zertifizierung Neue therapeutische Ansätze bei aktinischen Keratosen Neue therapeutische Ansätze bei Basallzelkarzinomen Neue therapeutische Ansätze bei Melanomen Pitfalls bei der Diagnose kutaner Neoplasien 14h00-16h00 14h00-14h30 14h00-16h00 14h30-15h00 15h05-15h20 15h20-15h35 15h40-15h55 Workshops MPA Update Kurs 3 Workshops MPA Kompressionstherapie Entzündliche Dermatosen Epikutantestung Kompressionstherapie Chairman L. French Anaphylaxie/Notfall Epikutantestung 14h00-16h00 Ops/Nachsorge bei dermatologischen Co-Chair: M. Krasovec Eingriffen Anaphylaxie/Notfall PDT Ops/Nachsorge bei dermatologischen Eingriffen PDT Workshops MPA 16h30-16h45 14h00-16h00 14h00-14h30 11h00-11h05 14h30-15h00 14h00-14h30 11h05-11h35 15h05-15h20 14h30-15h00 11h35-12h05 15h20-15h35 15h05-15h20 12h05-12h35 15h40-15h55 15h20-15h35 12h35-13h05 15h40-15h55 Update Kurs 3 I Jahresthema Teil Entzündliche Dermatosen Update Kurs 3 Regionale Dermatosen Chairman L. Entzündliche Dermatosen Chairman: L. French French 14h00-16h00 Chairman L. French 11h00-13h05 Co-Chair: M. Krasovec 14h00-16h00 Co-Chair: M. Krasovec Pemphiguserkrankungen Verantwortlich Verantwortlich L. Wechsler Pemphigoiderkrankungen S. Jenny herpetiformis L. Wechsler Dermatitis S. Beeler Lineare JennyIgA Dermatose, IgM Dermatose Ch. Truninger Bullosa Acquisita Epidermolysis S. Beeler G. Hofbauer Ch. Truninger G. Hofbauer Zuweiser-Befragung Verantwortlich Pemphiguserkrankungen Einführung Pemphigoiderkrankungen Pemphiguserkrankungen Dermatosen des Ohres Dermatitis herpetiformis Pemphigoiderkrankungen Erkrankungen der Mundschleimhaut Lineare IgAherpetiformis Dermatose, IgM Dermatose Dermatitis Palmoplantare Dermatosen Epidermolysis Bullosa Acquisita Lineare IgA Dermatose, IgM Dermatose Erkrankungen des weiblichen Genitales Epidermolysis Bullosa Acquisita 08h30-10h00 Verantwortlich 08h30-10h00 J. Kamarachev / K. Kerl /Verantwortlich W. Kempf J. / K. Kerl / W. Kempf L. Kamarachev Weibel / M. Theiler / A. Cozzio Imhof / M. Theiler / A. Cozzio L. Weibel B. Imhof Rümmelein L. B. Rümmelein P. Schmid-Grendelmeier / J. Fäh S. Schmid-Grendelmeier Läuchli / A. Moser / S./ Nobbe P. J. Fäh 08h30-10h00 S. Läuchli / A. Moser / S.Verantwortlich Nobbe J. Kamarachev / K. Kerl / Vortragstitel W. Kempf Zeit Zeit L. Weibel / M. Theiler / A.Vortragstitel Cozzio Imhof 11h00-11h05 L. Einführung Rümmelein 11h05-11h35 Dermatosen des Ohres 11h00-11h05 B. Einführung 11h35-12h05 P. Erkrankungen derOhres Mundschleimhaut Schmid-Grendelmeier / J. Fäh 11h05-11h35 Dermatosen des Läuchli / A. der Moser / S. Nobbe 12h05-12h35 Palmoplantare Dermatosen 11h35-12h05 S. Erkrankungen Mundschleimhaut 12h35-13h05 weiblichen Genitales 12h05-12h35 Erkrankungen Palmoplantare des Dermatosen 12h35-13h05 Erkrankungen des weiblichen Genitales Zeit Vortragstitel 17h45-18h00 18h00-18h15 18h15-18h30 16h00-16h20 16h20-16h40 16h40-17h00 17h00-17h20 Zuweiserbefragung (TED) Skabies, Wanzen und Flöhe Dermatosen bei Tropenrückkehrern Kutane Leishmaniose - Diagnostik und Therapie Pilzerkrankungen: Diagnostik und Therapie Diskussion 13h35-13h55 13h55-14h15 14h15-14h35 14h35-14h55 14h55-15h00 15h45-16h00 Begrüssung 13h30-13h35 Chairmen: J. Hafner, Anliker M, T. Plaza 17h45 - 18h45 Praktische Tipps und Tricks Update Kurs 2 Dermatoonkologie in Zusammenarbeit mit dem Hauttumorzentrum UniversitätsSpital Zürich Chairman R. Dummer 16h00-17h20 Co-Chair 1: R. Braun Co-Chair 2: G. Hofbauer Chairman: W. Kempf 13h30-15h00 Co-Chair: P. Schmid-Grendelmeier Update Kurs 1 Neues zur Diagnostik und Therapie von Pilzerkrankungen und Parasiten Kongresshaus Kongresshaus Kongresshaus Kongresshaus Kongresshaus Kongresshaus Ort Mitarbeiter D. ZillikensDermatologie USZ Mitarbeiter S.Läuchli M. Hertl Dermatologie USZ B. Guenova-Hötzenecker Ballmer-Weber S.Läuchli E. P. M. Krasovec B. Schmid-Grendelmeier Ballmer-Weber S. Läuchli M. Maiwald P. Schmid-Grendelmeier J. Tremp S. Läuchli J. Tremp R. Braun Dermatologie USZ Mitarbeiter D. French Zillikens L. M. Hertl D. Kündig Zillikens T. E. Guenova-Hötzenecker M.Kamarachev Hertl J. M. Guenova-Hötzenecker Krasovec E. A. Navarini M. Kerl Maiwald Krasovec K. / C. Betschart M. Maiwald Raum Kongresshaus Raum DERM B25 OPS B26 DERM B25 DERM C25 OPS B26 DERM C25 C36 DERM C19 DERM C36 DERM C19 Raum Kongresshaus Kongresshaus Kongresshaus Mitarbeiter Dermatologie USZ Raum Mitarbeiter Dermatologie USZ Raum C4 & Kl. HS Poliklinik Bibliothek Dermatologie Ost C4 & Kl. HS Poliklinik Bibliothek Dermatologie S. Luc DERM B1, Ost B3, B8 Kl. HS S. Luc DERM B1,Path B3, B8 Kl. HSB28 Path OPS OP & Vorraum / DERM C36 OPS B28 Mitarbeiter Dermatologie USZOP & Vorraum Raum / DERM C36 Redner Ort C4 & Kl. HS Poliklinik Bibliothek Dermatologie Redner Ort Ost S. Luc DERM B1, B3, B8 L. French Kongresshaus Kl. HS Path T. L. Kündig French Kongresshaus J. OPS B28 T. Kamarachev Kündig OP & Vorraum / DERM C36 A. Navarini J. Kamarachev K. Kerl / C. Betschart A. Navarini K. Kerl / C. Betschart Redner Ort M. Anliker J. Hafner T. Plaza G. Hofbauer P. Oberholzer R. Dummer R. Braun R. Braun T. Kündig P. Schmid-Grendelmeier B. Beck P. Nenoff R. Braun 13h15-13h30 Zuweiserbefragung (TED) R. Dummer 13h00-13h15 Redner Eröffnung Vortragstitel Zeit Session Mittwoch, 25. Juni 2014 4. Zürcher Dermatologische Fortbildungstage 25.-28. Juni 2014 - Programm Überblick Dermatologica Helvetica –- Volume Volume26(5) 26(5)-–Mai Mai2014 2014 23 Freitag, 27. Juni 2014 Zeit 09h00-09h15 09h15-09h30 09h30-09h45 09h45-10h00 10h00-10h15 11h00-11h15 11h15-11h30 11h30-11h45 11h45-12h00 12h00-12h15 What's New 1 What's New 2 ab 19h30 Dermatopathologie Chirurgie Topische & systemische Therapie Pädiatrische Dermatologie Onkodermatologie Dermatologische Forschung STI-Diagnostik Entzündliche Dermatosen Allergologie Neuigkeiten in der ästhetischen Dermatologie Vortragstitel Pruritus ani - Diagnostik und Therapie Einsatz des CO2 Laser Ursache, Abklärung und Therapie des offenen Beins Kongresshaus Kongresshaus K. Kerl/J. Kamarachev/ W. Kempf A. Skaria A. Cozzio M. Theiler S. Goldinger Ort Restaurant Belvoirpark Kongresshaus Kongresshaus T. Kündig P. Bossard L. French B. Ballmer-Weber L. Imhof Redner A.-P. Müller L. Imhof S. Nobbe O. Hausmann P. Schmid-Grendelmeier W. Hötzenecker W. Pichler 16h30-17h00 17h00-17h30 17h30-18h00 Ort A. Cozzio Kongresshaus W. Bernauer, M. Geiges B. Göschke S. Borelli A. Cozzio, L. Felderer, R. Kasper, A. Moser Redner 15h00-15h30 Allergien und Intoleranzien auf Biologics 15h30-16h00 Mastozytose Einführung Entzündungen am und um das Auge Erkrankungen bei dunkler Haut Intertrigo-Erkrankungen Quiz Vortragstitel Restaurant UniTurm Restaurant UniTurm Kongresshaus Restaurant UniTurm DERM B25 OPS B26 Kongresshaus DERM C25 Kongresshaus DERM C36 DERM C19 Mitarbeiter Dermatologie USZ Raum Hautzentrum Zürich-Oerlikon OPS B24 N. Juricevic OPS B28 Kleiner Hörsaal Pathologie Poliklinik-Kabinen & Gr. HS Ost M. Maiwald K. Chaloupka J. Hafner A. Bezzola R. Braun S.Läuchli B. M. Ballmer-Weber Maiwald P. K. Chaloupka M.Schmid-Grendelmeier Maiwald S. Läuchli J. K. Hafner Chaloupka J. A. Tremp Bezzola Hafner A. Bezzola R. Braun 14h00-14h30 Kutane Manifestation der Arzneimittelallergie Schwere Medikamentenreaktionen: 14h30-15h00 Mechanismus und Genetik 11h00-11h05 11h05-11h35 11h35-12h05 12h05-12h35 12h35-13h05 Zeit Session Samstag, 28. Juni 2014 Gesellschaftsabend Update Kurs 6 Therapie Chairman: A. Cozzio 16h30-18h00 Co-Chair: T. Plaza Allergien & Intoleranzreaktionen Chairpersons: B. Ballmer-Weber & P. Schmid-Grendelmeier 14h00-16h00 Update Kurs 5 Jahresthema Teil II Regionale Dermatosen Chairman: A. Cozzio 11h00-13h05 Co-Chair: S. Borelli Session Augenlid-Tumore Onkologische Augenlidchirurgie und Orbitachirurgie Dermatologische "Pearls" rund um das Auge Blepharoplastik Zuweiser-Befragung L. Wechsler S. Jenny Augenlid-Tumore S. Beeler Onkologische Augenlidchirurgie und Orbitachirurgie Augenlid-Tumore Ch. Truninger Augenlidchirurgie Dermatologische "Pearls" rund um Auge Onkologische unddas Orbitachirurgie G. Hofbauer Blepharoplastik Dermatologische "Pearls" rund um das Auge Blepharoplastik Zuweiser-Befragung 08h30-10h00 Verantwortlich M. Kägi T. Kündig P. Bosshard / K. Schad G. Hofbauer / M. Kunz A. Cozzio, M. Theiler ab 19h30 ab 19h30 16h45-17h05 ab 19h30 17h10-17h40 17h45-17h55 17h55-18h15 Referentenessen Update Kurs 4 Referentenessen Chirurgie Chairman: J. Hafner 16h45-18h15 Co-Chair: K. Chaloupka & M. Maiwald Referentenessen 16h30-16h45 16h45-17h05 17h10-17h40 16h45-17h05 17h45-17h55 17h10-17h40 17h55-18h15 17h45-17h55 17h55-18h15 16h30-16h45 Kompressionstherapie EpikutantestungUpdate Kurs 4 Anaphylaxie/Notfall Chirurgie Update Kurs 4 Ops/Nachsorge beiChirurgie dermatologischen Eingriffen Chairman: J. Hafner PDT 16h45-18h15 Chairman: J. Hafner Co-Chair: K.16h45-18h15 Chaloupka & M. Maiwald Co-Chair: K. Chaloupka & M. Maiwald Workshops II 7. Fillertherapie in der Praxis 8. Trichologie 9. Mykologie 10. Phototherapie 11. Lehrreiche Live-Fälle Dermatologie 1. 2. 3. 4. 5. Les dermato-mycologistes précurseurs de la microbiologie Die Dermato-Mykologen waren die Vorläufer der Mikrobiologie G. Tilles Bibliothèque Henri-Feulard, hôpital Saint-Louis, Paris Leçons de l’histoire Derm. Hel. 2014;26(5):24-27 Ce qu’il est convenu de nommer la "Révolution pastorienne" bouleversa dans les années 1870-1890 la compréhension des maladies infectieuses. Les pastoriens montraient aux médecins que la fréquentation des laboratoires offrait des perspectives inattendues : grâce à une technique rigoureuse et à l’utilisation d’un microscope il devenait possible de voir la cause d’une maladie et pour certaines de mettre au point une vaccination. Les considérations atmosphériques, l’influence d’une obscure diathèse et la génération spontanée étaient reléguées – en dépit de quelques oppositions – aux oubliettes de l’histoire de la médecine Ces transformations conceptuelles majeures n’intervinrent pas sur un terrain intellectuel vierge. Quelques décennies auparavant, des travaux précurseurs avaient ouvert la voie. En 1835, Agostino Bassi (1773-1856), modeste chercheur autodidacte lombard, avait isolé, le premier, un micro organisme responsable de la maladie d’un animal : la muscardine du ver à soie – ainsi nommée car les insectes morts prenaient l’apparence d’une dragée blanchâtre ou muscardin en vieux français – maladie qui ravageait les magnaneries et contre laquelle personne ne savait comment lutter[1]. A l’époque de Bassi, la croyance générale était que la muscardine survenait du fait de conditions climatiques qui favorisaient la génération spontanée d’un "animalcule" non identifié. A l’encontre de cette croyance erronée, Bassi eut alors l’idée que "si la maladie ne se déclare pas spontanément, il se peut qu’elle ait besoin d’un germe étranger qui, le pénétrant de l’extérieur, en soit la cause". Bassi décrivit l’agent responsable, "plante du genre des cryptogames, champignon parasite" et indiqua les mesures à prendre pour éviter de propager la contamination[2,3]. L’étiologie infectieuse d’une maladie était ainsi démontrée. Tirant profit de ces recherches italiennes, un médecin allemand montra qu’une maladie de peau humaine, alors fréquente, était aussi provoquée par un champignon microscopique initiant ainsi à la fin des années 1830 la recherche microbiologique en dermatologie. Was man heutzutage die "Revolution von Pasteur" bezeichnet hat in den Jahren 1870-1890 das Verständnis der infektiösen Krankheiten völlig verändert. Die Anhänger Pasteurs zeigten den Ärzten, dass das Aufsuchen der Laboratorien unverhoffte Perspektiven erbrachte: mit Hilfe einer rigorosen Technik und der Verwendung des Mikroskops was es möglich geworden die Ursachen einer Erkrankung zu sehen und für einzelne davon eine Impfung zu entwickeln. Die Überlegungen von Atmosphäre, Einfluss von obskuren Diathesen und spontaner Entwicklung wurden – nicht ohne einige Widerstände – in die historische Medizin abgestellt. Diese konzeptuellen Veränderungen trafen nicht auf ein intellektuelles Neuland. Schon einige Jahrzehnte vorher hatten Arbeiten den Weg geebnet. 1835 hatte Agostino Bassi (1773-1856), ein bescheidener, lombardischer, autodidaktischer Forscher als erster einen Mikroorganismus isoliert, der für die Krankheit bei einem Tier verantwortlich ist: die Muskardine des Seidenwurms – so genannt weil die toten Insekten einem weisslichen Dragee ähneln altfranzösisch Muscardin genannt. Diese Krankheit richtete in den Seidenraupenzuchtstätten Verwüstungen an und niemand wusste wie zu helfen wäre[1]. Zur Zeit Bassis glaubte man, dass das Muscardin auf klimatische Umweltbedingungen zurückzuführen sei und dass es dadurch spontan zur Bildung eines nicht identifiziertes "animalcule" käme. Bassi glaubte, dass diese Annahme nicht stimmt. Er kam auf die Idee, dass die Krankheit sich nicht spontan entwickelt, dass sie vielmehr einen Keim benötigt, der von aussen eindringt. Bassi hat den verantwortlichen Keim beschrieben "Pflanze der Gattung Cryptogam, parasitärer Pilz" und wies auf die Massnahmen hin wie eine Ausbreitung der Kontamination vermieden werden kann[2,3]. Die infektiöse Ätiologie war somit bewiesen. Ein deutscher Arzt machte sich die italienischen Untersuchungen zu Nutze und zeigt auf, dass eine häufige Krankheit der menschlichen Haut auch von einem mikroskopischen Pilz hervorgerufen wird und so wurde Ende 1830 die mikrobiologische Forschung in die Dermatologie eingeführt. Le champignon du favus, première cause d’une maladie de la peau sous l’objectif d’un microscope Der Pilz des Favus, die erste Ursache einer Hautkrankheit unter dem Objektiv des Mikroskops Pour les médecins du XIXe siècle, faire le diagnostic de favus ne posait aucun problème tant celui-ci était répandu et le godet favique facilement reconnaissable à sa forme si particulière, parfois comparée à la graine du lupin et à son odeur de souris. La misère et la malpropreté, le séjour prolongé dans des endroits "malsains, peu aérés, bas et humides" était acceptés par les médecins comme autant de causes du favus[4]. Les tableaux cliniques pouvaient parfois prendre un aspect très spectaculaire dont on imagine facilement qu’ils mettaient les sujets atteints à l’écart de toute forme de relation sociale (fig. 1,2). Quoi qu’il en soit, personne n’avait encore pensé à placer une parcelle de godet favique sous l’objectif d’un microscope. Johann Lukas Schoenlein (17931864) eut, le premier, cette idée fructueuse[5]. Johann Lukas Schoenlein naquit à Bamberg. Fils d’un fabricant de cordages, il fut selon Ackerknecht le plus prestigieux clinicien allemand entre 1820 et 1850, le premier à enseigner en langue vernaculaire et non plus en latin. En 1833, Schoenlein est nommé professeur à l’université de Zurich Für die Ärzte des 19. Jhdt. war es kein Problem die Diagnose des Favus zu stellen da er sehr verbreitet war und da er die typischen "Scutula (Schildchen)" aufwies, die gelegentlich mit dem Samen der Lupinen verglichen wurden und die einen Mäusegeruch haben. Die Armut, die Unsauberkeit, der lange Aufenthalt in "ungesunden, nicht durchlüfteten und feuchten Orten" wurde von den Ärzten als ausreichende Ursachen des Favus akzeptiert[4]. Der klinische Befall konnte gelegentlich ein spektakuläres Aussehen annehmen von dem es leicht vorstellenbar ist, dass es die befallenen Personen vollkommen jeder sozialen Beziehung ausgrenzte (fig.1,2). Wie auch immer, niemand hatte daran gedacht einen Teil der Scutula unter das Objektiv eines Mikroskops zu legen. Johann Lukas Schönlein (1793-1864) war der erste, der auf diese fündige Idee kam[5]. Johann Lukas Schönlein wurde in Bamberg geboren. Er war der Sohn eines Seilers und war gemäss Ackerknecht der angesehenste deutsche Kliniker zwischen 1820 und 1850 und der erste, der nicht in lateinischer sondern in einheimischer Sprache lehrte. 1833 wird Schönlein an die eben gegründete Universität in Zürich nominiert. Meinungsverschieden- 24 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 heiten mit dem konservativen Milieu der Stadt zwangen ihn 1840 Zürich zu verlassen und einen Posten in Berlin anzunehmen. Schönlein umgab sich mit jungen vielversprechenden "Mikroskopiern" wie Rank und Virchow. Dank seiner sehr befolgten Lehre und der des Physiologen Johannes Müller und ihrer Schüler wurde Berlin ein sehr angesehenes Forschungszentrum[6]. 1839 publizierte Johannes Müller, Professor für Anatomie und Physiologie der Universität Berlin in dem Archiv für Anatomie, Physiologie und Wissenschaftliche Medizin dessen Redakteur er war, einen Brief mit dem Titel "Zur Pathogenie der Impetigines" (fig 3). Der von Schönlein redigierte Fig. 1 Fig. 2 Text fing mit einer Würdigung der "schönen Arbeiten von Bassi" bezüglich dessen Untersuchungen über die richtige Ursache der Muscardine an. "Diese Entdeckung scheint mir von ganz ausserordentlichem Interesse zu sein obwohl nach meinem Wissen nicht ein einziger Arzt dem die entsprechende Anerkennung gezeigt hat. Ich habe mir in Mailand mehrere Exemplare von mit Muscardin befallenen Seidenraupen besorgt. Die von mir durchgeführten Untersuchungen haben nicht nur die Entdeckungen von Bassi und Audouin bestätigt sondern auch nicht weniger interessante andere Resultate erbracht. Daraufhin habe ich mich an meine Konzepte bezüglich der Ursachen von einigen "Impetigines" erinnert, Konzepte, die von den Arbeiten von Unger über die Exantheme der Fusssohlen bestärkt wurden. Weil ich glücklicherweise im Spital einige Fälle von Porrigo Fig. 1, 2 : Favus, coll. bibliothèque Henri-Feulard. lupinosa (Willan) hatte, habe ich diese genau untersucht und meine ersten Beobachtungen lassen keinen Zweifel über den Pilzbefall der sogenannten Pusteln. Ich präsendes Impetigines" (fig. 3). Rédigé par Schoenlein, le texte tiere hier das mikroskopische Bild einer Pustel. Ich füge commençait par un hommage aux "beaux travaux de Bassi" noch einige von Pusteln der Porrigo hinzu, die ganz leicht concernant la cause réelle de la muscardine. "Cette décou- von der oberflächlichen Dermis eines Kranken entnommen werden können. Ich fahre mit Enverte m’a semblé du plus haut thusiasmus mit meinen Arbeiten intérêt bien qu’à ma connaissance Fig. 3 fort und ich habe vor sie bald zu pas un seul médecin n’y ait porté publizieren"[7]. Die Bezeichnung attention. Je me suis procuré à "Impetigines" darf nicht im Sinne Milan plusieurs spécimens de vers der heutigen Impetigo angeseà soie atteints de muscardine. Les hen werden. Die Nomenklatur expériences que j’ai conduites der Tinea capitis war besonders non seulement ont confirmé les konfus. Schönlein hält sich an die découvertes de Bassi et Audouin Nomenklatur von Willan (W), der mais m’ont apporté d’autres réden Favus unter der Bezeichnung sultats non moins importants. A Porrigo lupinosa bespricht weil die partir de là je me suis souvenu de Läsionen an die Samen der Lupine mes conceptions sur la cause de erinnert[8]. quelques impetigines, concepMit der Publikation dieses kurzen tions fortement soutenues par Textes hat Schönlein den Geburtsles travaux de Unger sur les exanschein der Mikrobiologie der Hautthèmes des plantes. Comme j’avais krankheiten gesetzt. Ein letzter par chance à l’hôpital quelques Zweifel besteht noch über die siexemples de Porrigo lupinosa (Wilchere Identität des Entdeckers des lan), je les ai examinés très attentiPilzes des Favus. Einige Historiker vement et les premières observabetrachten Robert Remak (1815tions ne m’ont laissé aucun doute 1856) Schönleins Assistent als Entsur la nature fongique de ce que decker des Pilzes. Nachdem er bel’on nomme pustules. Je présente sondere "Teilchen" in den Scutula ici une image microscopique d’une des Favus festgestellt hatte teilte er pustule. De plus je joins quelques diese Entdeckung seinem Freund pustules de Porrigo qui peuvent Xaver Hube mit, der sie in seiner être très facilement extraites du These 1837 (mit der Erlaubnis von derme superficiel d’un malade. Je Remak) publizierte, also zwei Jahre poursuis avec enthousiasme mes vor der Publikation von Schönlein. travaux sur ces questions que je Remak, ein polnischer Jude ohne projette de publier bientôt."[7] (Trad. G Tilles). Le terme "impe- Fig. 3 : Coll. bibliothèque universitaire de santé. jede Hoffnung eine Professur zu erlangen hatte gehofft die Untertigines" ne doit pas être compris stützung von Schönlein zu erreiau sens du mot français impétigo. La nomenclature des teignes était alors particulièrement chen indem er ihm den Vorrang der Entdeckung überliess. confuse. Schoenlein se réfère ici à la nomenclature de Willan Wie dem auch sei, es war Remak, der 1845 vorschlug den (indiqué par lettre W) qui désignait le favus sous le nom de Pilz Achorion Schönleinii zu bezeichnen[9]. Porrigo lupinosa du fait de la ressemblance des lésions avec Zur gleichen Zeit in Paris gelang der dermatologischen Mikrobiologie die Überschreitung einer weiteren Etappe und la graine du lupin[8]. Par la publication de ce texte court, Schoenlein établis- dies auf Grund der Arbeiten eines ungarischen Arztes, der in sait l’acte de naissance de la microbiologie des maladies der Wiener Universität ausgebildet worden war. Der Vorrang de la peau. Un doute existe toutefois sur l’identité du vrai deutschsprachiger Universitäten in Bezug auf mikroskopidécouvreur du champignon cause du favus. Certains histo- sche Beobachtung wurde so bestätigt. Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Leçons de l’histoire nouvellement créée. Des divergences d’opinion avec les milieux conservateurs de la ville le contraignent à quitter Zurich pour occuper en 1840 un poste à l’université de Berlin. Schoenlein s’entoure de jeunes microscopistes prometteurs, Remak, Virchow. Grâce à son enseignement très suivi, à celui du physiologiste Johannes Müller et de leurs disciples, Berlin devint un centre d’attraction très recherché[6]. En 1839, Johannes Müller, professeur d’anatomie et de physiologie à l’Université de Berlin, publiait dans les Archiv für Anatomie, Physiologie und Wissenschaftliche Medizin dont il assurait la direction, une lettre intitulée "Zur Pathogenie 25 riens considèrent que c’est Robert Remak [1815-1865], assistant de Schoenlein, qui découvrit le champignon du favus. Ayant mis en évidence des "particules" dans les débris de godets faviques, Remak communiqua cette découverte à son ami Xaver Hube qui les publia dans sa thèse en 1837 [avec la permission de Remak] c’est-à-dire deux ans avant la publication de Schoenlein. Remak, juif Fig. 4: David Gruby, coll bi- d’origine polonaise donc sans espoir de devenir probliothèque Henri-Feulard fesseur, aurait voulu s’attirer le soutien de Schoenlein en lui cédant la priorité de la découverte. Quoi qu’il en soit, c’est Remak qui proposa en 1845 de nommer ce champignon Achorion Schoenleinii[9]. A la même époque à Paris, la microbiologie dermatologique franchit une étape supplémentaire de son développement grâce aux travaux d’un médecin hongrois formé à l’université de Vienne, confirmant ainsi la prééminence des universités de langue allemande en matière d’observations microscopiques. Fig. 4 Les cryptogames de Gruby, éclatant succès de la microscopie en dermatologie Leçons de l’histoire David Gruby est né le 20 août 1810 à Kis-Ker, village de Hongrie méridionale. Voulant devenir médecin, il s’inscrit à la Faculté de Médecine de Vienne. Reçu docteur en médecine en 1839, ses qualités d’enseignant et de chercheur lui permettent de prétendre à une carrière universitaire. Mais, né dans une famille juive, Gruby refuse de se convertir au catholicisme, condition sine qua non pour obtenir un poste universitaire à Vienne. Gruby quitte alors l’Autriche et se rend en Angleterre avant d’arriver à Paris à la fin de l’année 1840. Gruby est naturalisé français le 6 mai 1848. Il fréquente régulièrement le service de Baron à l’hospice des Enfants-Trouvés où il oriente ses recherches microscopiques vers l’étude du muguet buccal et des teignes. Au début des années 1840, Gruby crée à Paris un laboratoire privé de recherches et d’enseignement. Il poursuit cet enseignement privé jusqu’en 1854 date à laquelle il est autorisé à exercer la médecine en France. Chevalier de la Légion d’Honneur en 1890, Gruby mourut le 14 novembre 1898[10,11] (fig 4). Le 12 juillet 1841 David Gruby publiait dans les ComptesRendus de l’Académie des Sciences un "Mémoire sur une végétation qui constitue la vraie teigne" Gruby affirmait que "pour reconnaître, la vraie teigne on n’a qu’à la soumettre au microscope […] on se sert d’une petite parcelle de la croûte, délayée avec une goutte d’eau pure, on la met entre deux lames de verre et on l’examine sous un grossissement linéaire de 300. On y verra des quantités d’articles ronds ou oblongs […] transparents à bords nets, à surface lisse, incolores, légèrement jaunâtres […] et aussi de plus petits filaments articulés composés d’articles en chapelet" Gruby poursuivait en décrivant minutieusement le godet favique, lésion élémentaire du favus, description qui, comme le souligna plus tard Sabouraud, resta pendant près de trente ans sans vérification ni contrôle : "la croûte [de la teigne] offre l’aspect d’une capsule aplatie, semblable à celle de la noix vomique, c’est-à-dire la forme d’un disque dont l’une des surfaces est légèrement concave, l’autre convexe. Le bord, de forme circulaire, est partagé par un léger sillon en deux parties égales, dont la supérieure est exposée à l’air, l’autre située vers le derme. La surface concave est la partie aérienne, la convexe est la partie cutanée"[12]. En 1842, après avoir soumis à l’Académie des Sciences, les résultats de ses travaux sur le muguet des enfants, Gruby annonçait l’existence d’une "troisième espèce de cryptogame qui s’établit dans la gaine du poil de la barbe de l’homme", Die Cryptogame von Gruby, ein eklatanter Erfolg der Mikroskopie in der Dermatolgie David Gruby wurde am 20. August 1810 in Kis-Ker, einem kleinen Ort im südlichen Ungarn geboren. Er wollte Arzt werden und inskribierte an der medizinischen Fakultät in Wien. Er erhielt das Doktorat 1839 und seine Qualitäten als Lehrer und als Forscher erlaubten ihm an eine Universitätskariere zu denken. Gruby stammte aus einer jüdischen Familie lehnte es aber zum Katholizismus überzutreten, was aber die Kondition sine qua war, um einen Posten an der Universität zu erhalten. Gruby verlässt Österreich und geht erst nach England bevor er 1840 in Paris ankommt. Gruby erhält die französische Nationalität am 6.Mai 1848. Er frequentiert regelmässig die Anstalt des Barons am "Hospiz der Gefundenen Kinder" und interessiert sich besonders für den Soor der Mundschleimhaut und der Tinea capitis. Er eröffnet Anfang der 1840 ger Jahre in Paris ein privates Laboratorium zur Forschung und Lehre. Diese Lehrtätigkeit dauert bis 1854 in welchem Jahre er die Erlaubnis erhält die Medizin in Frankreich auszuüben. 1890 wird ihm die Ehrenlegion überreicht, er stirbt am 14.September 1898 [10,11] (fig.4). Am 12. Juli 1841 publiziert Gruby in den "Comptes-Rendu de l’Académie des Sciences" ein "Mémoire sur une végétation qui constitue la vraie teigne". Gruby behauptete, dass um eine wirkliche Tinea zu erkennen es genügt ein kleines Stück einer Kruste aufgelöst in reinem Wasser zwischen zwei Lamellen unter das Mikroskop zu legen und es mit einer linearen Vergrösserung von 300 zu untersuchen. Man sieht grosse Mengen von runden oder länglichen Teilchen (…) mit deutlichen Begrenzungen und glatter Oberfläche, ungefärbt, leicht gelblich (…) und auch kleinere kettenförmig artikulierte Teilchen". Gruby fährt fort und beschreibt peinlich genau die Elementarläsion, die Scutula des Favus. Diese Beschreibung bleibt während 30 Jahren, so unterstreicht Sabouraud, ohne weitere Prüfung und Kontrolle: "die Kruste hat die Form einer flachen Kapsel, ähnlich dem Samen von Strychnos nux-vomi, also eine Scheibe mit einer leicht konkaven und einer anderen konvexen Seite. Der Rand von runder Form wird von einer Rille in zwei gleiche Teilen geteilt auf denen der obere in die Luft zeigt und der andere gegen die Dermis. Die konkave Seite ist die der Luft zugekehrte und die konvexe die kutane Seite"[1]. 1842 nachdem er der Akademie der Wissenschaften seine Resultate über den Mundsoor der Kinder vorgelegt hatte, kündigte Gruby eine dritte Art der Cryptogamen an, die sich im Haarschaft der Barthaare etabliert und die seiner Meinung nach für eine Erkrankung verantwortlich ist, die in der behaarten Partie des Gesichtes zu finden ist, meist in der Kinngegend, der Oberlippe und den Wangen. Gruby gibt diesem neuen Pilz den Namen Mentagrophyt[13]. Im nächsten Jahr (1843) präsentiert Gruby seine „Untersuchungen über die Natur, den Ort der Entwicklung der Porrigo decalvans oder Phytoalopezie"[14]. In dieser Publikation beschreibt er wieder nicht die von Bateman 1813 beschriebene Porrigo decalvans, bei der es sich um eine Pelade handelt also einer Erkrankung ohne mikroskopischen nachweisbaren Pilzen, sondern um die von Mohan 1828 in St. Louis beschriebenen "teigne tondante" wie sie Gruby beschreibt: "die Porrigo decalvans charakterisiert sich, wie man weiss, durch rundliche Plaques mit weissem Puder bedeckt und mit kleinen grauen Schuppen bedeckt und mit Haarausfall". 1844 publiziert Gruby sein letztes "memoire" über die mikroskopische Beobachtung von Haaren, die von der, wie vereinbart, als "teigne tondante de Mahon" bezeichneten Tinea stammt. Er demonstriert, dass diese Tinea mykotischer Natur ist und sich durch "artikulierte und kettenförmige Filamente, die sich im Inneren des Haarschaftes parallel in der Längsachse hochkriechend charakterisiert"[15]. Zusammenfassend hat Gruby innerhalb von wenigen Jahren in Paris die Methodologie der mikroskopischen Untersuchung nach der Entdeckung von Schönlein, bestätigt und gezeigt, dass das Mikroskop dazu dient die Ursachen des Soors und drei weiteren mikroskopischen Pilzen verantwortlich für: die Sycosis barbae, eine andere Tinea ca- 26 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 En résumé, en quelques années, David Gruby importait à Paris la méthodologie de recherche microscopique en dermatologie, confirmait la découverte de Schœnlein et montrait que le microscope pouvait servir à montrer la cause de plusieurs maladies : champignon du muguet buccal et trois autres champignons microscopiques : l’un responsable du sycosis, un autre cause de la teigne tondante et un troisième dans une forme particulière de teigne tondante. En montrant ces champignons microscopiques, agents de maladies fréquentes et contagieuses, Gruby donnait du crédit au microscope. Il restait encore à vaincre les hostilités de quelques cliniciens exclusifs figés sur la seule valeur de la clinique et par ailleurs quelque peu germanophobes. A Saint-Louis, Cazenave parlait des découvertes de Gruby comme autant "d’illusions de la micrographie[16] […] nous nous devons de dire que nous avons fait à plusieurs reprises des observations multipliées avec un excellent microscope, celui du savant Audouin, et nous avouons que le résultat de nos investigations nous ont paru de nature à encourager vivement des désirs qu’il était plus ou moins facile de prendre pour des réalités. Nous pourrions ajouter aujourd’hui au mot d’illusion celui d’incertitude puisque l’on a trouvé une variété, tantôt une autre, souvent rien […] mais ce qui fait qu’aujourd’hui comme il y a dix ans, nous pensons que les faits microscopiques sur lesquels on s’appuie, ne peuvent rien, si décisifs qu’ils paraissent, contre les enseignements de l’observation clinique, puissance fort respectable aussi [17]". Trente ans après ses premières déclarations, Cazenave parlait encore de "rêveries allemandes et de l’audacieux envahissement de la pathologie par les prétendus champignons"[18]. Hors la dermatologie, des médecins de haut rang n’étaient pas plus favorables aux apports de la microscopie. Ainsi Grisolle – successeur de Trousseau – affirmait que "prétendre qu’à l’aide du microscope on découvre dans la maladie tous les caractères d’un parasite cryptogame, c’est prouver jusques à quelles excentricités on peut aller lorsqu’on regarde certaines choses à travers un verre grossissant"[19]. Pour vaincre ces réticences, il fallait compléter les travaux de Gruby par la description fine des champignons observés, leur mise en culture, l’établissement de corrélations clinique-mycologie et plus généralement l’évolution des esprits que les découvertes pastoriennes finirent par imposer. Il fallut attendre l’œuvre de Sabouraud, près d’un demisiècle plus tard ! pitis und eine dritte, die er fälschlich als Porrigo decalvans bezeichnete, die aber eine Form der Tinea capitis ist. Gruby bestätigte die infektiöse Natur dieser häufigen und ansteckenden Hautkrankheiten. Es war noch nötig die Feindseligkeiten von einigen Klinikern zu bekämpfen, die ausschliess lich an dem klinischen Bild festhielten und die ausserdem ein wenig germanophob waren. In St.Louis, nannte Cazenave die Entdeckungen von Gruby "Illusionen der Mikrographie[16] ( …) wir müssen sagen, dass wir mehrmals viele Beobachtungen mit einem ausgezeichneten Mikroskop gemacht haben nämlich dem vom gelehrten Audouin und wir müssen sagen, dass das Resultat unserer Untersuchungen eher von der Natur war unsere Wünsche zu ermuntern als sie als Realität anzusehen. Wir könnten heute zum Wort Illusion Unsicherheit hinzufügen da man eine Varietät gefunden hat und dann eine andere, und oft nichts (…) aber was heute zählt so wie vor zehn Jahren ist, dass wir glauben die mikroskopischen Tatbestände auf die man sich stützt nichts ausmachen, so entscheidend sie auch sein mögen in Vergleich zur klinischen Beobachtung, die hoch respektable Stärke"[17]. Dreizig Jahre nach den ersten Behauptungen sprach Cazenave noch von "deutschen Fantastereien und vom kühnen Befall der Pathologie durch die angeblichen Pilze"[18]. Ausserhalb der Dermatologie waren die Ärzte von hohem Rang auch nicht geneigter eingestellt. So behauptete Gisolle – Nachfolger von Trousseau – "die Anmassung dass man mit Hilfe des Mikroskops bei einer Krankheit einen cryptogamen Parasiten finden kann ist der Beweis zu welcher Verstiegenheit man kommen kann wenn man bestimmte Dinge unter einem Vergrösserungsglas betrachtet"[19]. Um diese Vorbehalte zu besiegen mussten die Arbeiten von Gruby mit der genauen Beschreibung der beobachteten Pilze, ihrer Kultur und die Festlegung der klinisch mykologischen Korrelation ergänzt werden. Die allgemeine Geistesentwicklung und Entdeckungen von Pasteur haben schliesslich gewonnen. Es musste bis zum Werk von Sabouraud gewartet werden fast ein halbes Jahrhundert später ! Texte traduit par M. Harms 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Références 1. 2. 3. Ainsworth CG Agostino Bassi, 1773-1856. Nature, 1956, 4502 : 255-257. Porter JR Agostino Bassi Bicentennial (1773-1973). Bacteriol Rev, 1973, 37, 3 : 284-288. Bassi A Del mal del segno calcinacio o moscardino. Lodi, 1835, dalla tipografia Orcesi cité par Penso G. La conquête du monde invisible. Parasites et microbes à travers les siècles. Paris, 1981, Dacosta, p. 278-280. 16. 17. 18. 19. Cazenave PLA, Schédel HE Abrégé pratique des maladies de la peau. Paris, Béchet jeune, 1828 p. 239-240. Tilles G Dermatologie des XIXe et XXe siècles. Mutations et controverses. Springer, Paris, 2011. Ackerknecht EH (1964) «Johann Lucas Schoenlein (17931864)». J Hist Med All Sci, XIX, 2 : 131-138 Schönlein JL Zur Pathogenie der Impetigines. Arch für Anat u Physiol 1839 : 82. Tilles G Teignes et teigneux. Histoire médicale et sociale. Springer, Paris, 2008. Seeliger HPR The discovery of Achorion Schoenleinii. Mykosen, 1985, 28(4) : 161-182. Blanchard R David Gruby [1810-1898]. Arch Parasitol,1899, 2 : 42-74. Le Leu L Le docteur Gruby Notes et souvenirs. Stock, Paris, 1908. Gruby D Mémoire sur une végétation qui constitue la vraie teigne. CR Acad Sci, 1841, XIII : 72-74. Gruby D Sur une espèce de mentagre contagieuse résultant du développement d’un nouveau cryptogame dans la racine des poils de la barbe de l’homme. CR Acad Sci, 1842, t. XV : 512-513. Gruby D Recherches sur la nature, le siège et le développement du Porrigo decalvans ou phytoalopécie. CR Acad Sci, 1843, t. XVII : 301. Gruby D Recherches sur les cryptogames qui constituent la maladie contagieuse du cuir chevelu décrite sous le nom de teigne tondante (Mahon). Herpès tonsurans (Cazenave), CR Acad Sci, 1844, séance du 1er avril 1844, tome XVIII, p. 583. Cazenave PLA (1843) Porrigo decalvans et herpes tonsurans. Ann Mal Peau Syph : 37-44 Cazenave PLA (1856) Leçons sur les maladies de la peau, Labé, Paris, p. 136 Cazenave PLA (1873) Bibliothèque médicale. Delahaye, Paris Grisolle (1846) Traité élémentaire et pratique de pathologie interne. Paris, p. 565. Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Leçons de l’histoire selon lui responsable d’une maladie qui siège "sur la partie pileuse de la face ; mais plus ordinairement elle occupe le menton, la lèvre supérieure et les joues." Examinant le poil au microscope, Gruby dénomme ce nouveau champignon mentagrophyte[13]. L’année suivante (1843), Gruby présentait ses "Recherches sur la nature, le siège et le développement du Porrigo decalvans ou phytoalopécie"[14]. Gruby utilisait à tort l’appellation Porrigo decalvans que Bateman avait utilisé en 1813 pour dénommer la pelade. En 1844, Gruby publiait son dernier Mémoire sur l’observation microscopique des cheveux provenant de ce qu’il était convenu de nommer la teigne tondante de Mahon. Il montrait que cette teigne tondante était elle aussi de nature mycosique, caractérisée par la présence de "filaments articulés en chapelet (qui) se développant rampent dans l’intérieur du tissu des cheveux parallèlement à leur axe longitudinal [15]". 27 Cas clinique Imatinib dans le traitement néoadjuvant du dermatofibrosarcome protubérant R. Ramosaj Mulaj, B. Cortés Service de Dermatologie, Hôpitaux universitaires de Genève Derm. Hel. 2014;26(5):28-29 Introduction Le dermatofibrosarcome protubérant (DFSP), ou dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand est une tumeur rare du derme et des tissus sous-cutanés. Elle est localement agressive et destructrice, par contre le risque de métastases est faible (<5%). Les métastases se font généralement par voie hématogène, le plus souvent au niveau des poumons, et surviennent essentiellement dans les formes récidivantes ou en cas de transformation fibrosarcomateuse. L’incidence annuelle du DFSP est de 0,3 à 0,9 cas par 100 000 personnes. Le tronc et la racine des membres sont les localisations les plus fréquentes. Selon les recommandations actuelles, une prise en charge chirurgicale avec excision large ou chirurgie de Mohs est le traitement de choix. Néanmoins, elle peut être difficile et mutilante, et le taux de récidive est élevé. La radiothérapie est une option thérapeutique pour les lésions inopérables. Elle peut également être utilisée comme traitement adjuvant en cas de marges chirurgicales positives afin de réduire le risque de récidive locale, bien qu’une reexcision soit préférable. La tumeur s’étend souvent au-delà des limites cliniques apparentes et infiltre les tissus sous-cutanés, le fascia ou même les muscles. Selon la taille et la localisation de la tumeur, l’excision peut donc entraîner un grave préjudice fonctionnel ou esthétique. Au cours de ces dernières années, il a été démontré que l’imatinib mésylate permettait de réduire la taille de la tumeur, et constituait donc une option thérapeutique intéressante dans le traitement néoadjuvant des DFSP inopérables ou en cas de métastases.[1] Report Rapport de cas 28 Nous rapportons le cas d’une patiente de 81 ans, connue pour une phobie sociale, qui présente depuis deux ans, une lésion tumorale de l’épaule gauche, de croissance progressive. Suite à l’apparition d’un saignement, elle décide de consulter son médecin traitant qui nous l’adresse. A l’examen clinique, elle présente une tumeur de 10 cm de diamètre en regard de l’omoplate gauche, en partie érodée, avec présence d’un saignement spontané (fig. 1a). L’histologie cutanée montre une prolifération tumorale dense à cellules fusiformes, modérément atypiques, positives pour le CD34, occupant le derme et l’hypoderme, avec plusieurs mitoses. La tumeur est organisée en faisceaux et on note par endroits une architecture storiforme (fig. 2). Le taux de prolifération au Ki67 est estimé à 10-20 %. La morphologie correspond à une variante fibrosarcomateuse de dermatofibrosarcome protubérant. La recherche du gène de fusion COL1A1- Fig. 1a Figure 1a. Lésion tumorale lors de la première consultation. Fig. 1b Figure 1b. Lésion tumorale après trois semaines de traitement par Imatinib. PDGFB par FISH est positive. Le bilan d’extension, comprenant un scanner cérébral, cou et thoraco-abdominal ne montre pas de métastase à distance. L’IRM révèle une masse partiellement nécrotique au centre, reposant sur l’aponévrose superficielle du muscle trapèze, sans extension intra-aponévrotique. Au vu de la taille de la lésion, nous introduisons initialement un traitement néoadjuvant d’imatinib 200 mg 2x/j. Après trois semaines de traitement, nous objectivons une nette diminution de la taille de la tumeur (Fig. 1b). La patiente bénéficie donc d’une exérèse de la lésion avec 5 cm de marges latérales et jusqu’à l’aponévrose en profondeur. Dix mois après l’excision, il n’y a pas de signes de récidive. Discussion Le réarrangement des chromosomes 17 et 22 joue probablement un rôle prépondérant dans le développement des DFSP. En effet, cette translocation, présente dans 90 % des cas, entraîne une fusion des gènes codants pour le PDGFB (platelet-derived growth factor beta chain) et le gène promoteur Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Fig. 2a Fig. 2b Figures 2a et 2b. Examen histologique de la tumeur montrant une prolifération de cellules fusiformes dans le derme et l’hypoderme, avec disposition en faisceaux et architecture storiforme. Fig. 2c santes pour obtenir un résultat satisfaisant. Certains auteurs ont montré une diminution de la cellularité après traitement. Des effets secondaires légers à modérés ont été constatés chez de nombreux patients, et comprennent essentiellement nausées, vomissements, asthénie, œdème, leucopénie et rash cutané. Ces effets secondaires ont été dans la plupart des cas contrôlés par des traitements symptomatiques ou après diminution des doses de l’imatinib[2-6]. La durée optimale du traitement préopératoire n’a par contre pas été établie jusqu’à présent. En conclusion, le traitement néoadjuvant de DFSP localement invasifs ou récidivants offre la possibilité aux patients présentant une tumeur très invasive, de réduire la taille de la tumeur avant le traitement chirurgical, et ainsi diminuer l’importance du défect post-chirurgical et faciliter la reconstruction. Certaines questions restent néanmoins encore en suspens. Des études prospectives randomisées incluant un plus grand nombre de patients sont donc nécessaires. Références 1. 2. 3. 4. 5. 6. Figure 2c. Immunomarquages CD34 des cellules tumorales. Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Akram J, Wooler G, Lock-Andersen J. Dermatofibrosarcoma protuberans : Clinical series, national Danish incidence data and suggested guidelines. J Plast Surg Hand Surg. 2014 ; 48 : 67-73 Rutkowski P, Debiec-Rychter M, Nowecki ZI et al. Treatment of advanced dermatofibrosarcoma protuberans with imatinib mesylate with or without surgical resection. JEADV 2011 ; 25 : 264-270 Hann A. Chen EH, Niedt G et al. Neoadjuvant Imatinib Therapy for Dermatofibrosarcoma Protuberans. Arch Dermatol. 2009 ; 145 (7) : 792-796 Ugurel S, Mentzel T, Utikal J et al. Neoadjuvant Imatinib in Advanced Primary or Locally Recurrent Dermatofibrosarcoma Protuberans : A multicenter Phase II DeCOG Trial with Long-term Follow-up. Clin Cancer Res. 2014 ; 20 : 499-510 Rutkowski P, Van Glabbeke M, Rankin C et al. Imatinib Mesylate in Advanced Dermatofibrosarcoma Protuberans : Pooled Analysis of Two Phase II Clinical Trials. J Clin Oncol. 2010 ; 28 : 1772-1779. Kérob D, Porcher R, Vérola O et al. Imatinib Mesylate as a Preoperative Therapy in Dermatofibrosarcoma : Results of a Multicenter Phase II Study on 25 Patients. Clin Cancer Res. 2010 ; 16 : 32883295. Report COL1A1 (collagen type 1 alpha 1 chain). Cela va conduire à une augmentation de la production de PDGF (platelet-derived growth factor), qui va activer le récepteur du PDGF à la surface des cellules, et ainsi induire une prolifération cellulaire.[2] Les inhibiteurs de cette voie sont donc des candidats prometteurs pour le traitement non chirurgical des DFSP. Le premier inhibiteur du récepteur tyrosine kinase à avoir été utilisé pour le traitement des DFSP est l’imatinib mésylate. L’imatinib a été approuvé pour la première fois en 2001 pour le traitement des leucémies myéloïdes chroniques. Depuis 2006, il est également admis pour le traitement des DFSP non opérables, récurrents ou métastatiques. L’introduction de ce traitement a été possible grâce aux progrès effectués dans la compréhension de la pathogenèse moléculaire du DFSP. L’imatinib mésylate se fixe sur le PDGFR au niveau du site receveur de l’adénosine triphosphate, liaison indispensable en temps normal à l’autophosphorylation et donc à l’activation du récepteur. La liaison de l’imatinib mésylate au récepteur PDGFR inhibe donc la prolifération et entraîne l’apoptose des cellules tumorales du DFSP. Il est néanmoins probable que le mécanisme d’action de cette molécule soit plus complexe, ce qui pourrait expliquer que certaines tumeurs soient résistantes au traitement. Par ailleurs, il a été démontré que l’imatinib pouvait être efficace même dans les DFSP exprimant des quantités relativement faibles de PDGFRB. D’autres marqueurs permettant de prédire la réponse à ce traitement doivent donc être mis en évidence. Jusqu’à présent, cinq études cliniques ont évalué l’efficacité de l’imatinib dans le traitement des DFSP. Une réponse (partielle ou complète) a été objectivée dans 36-100 % des cas selon les études. Les doses utilisées varient entre 400 à 800 mg par jour. Les doses les plus faibles semblent suffi- 29 Coup d’œil : une dermite du siège persistante C. Huber, E. Laffitte Service de dermatologie – Hôpitaux Universitaires de Genève Derm. Hel. 2014;26(5):30 Description du cas Il s’agit d’une jeune patiente de 2 ans, connue pour une transplantation hépatique en juin 2013 dans le contexte d’une atrésie des voies biliaires, traitée par Prograf (tacrolimus). Elle nous est adressée pour évaluation d’une éruption du siège persistante depuis trois mois (Fig.1) pour laquelle différents traitements (Multilind, Oxyplastine, Triderm, Valtrex 360 mg 3x/j) n’ont eu aucune efficacité. A l’anamnèse, la patiente présente des diarrhées fluctuantes depuis la transplantation, semblant s’intensifier sur les dernières semaines. Elle est changée régulièrement par ses parents, avec utilisation répétitive de lingettes humides, parfois de savon plusieurs fois par jour. Au status dermatologique, on constate la présence de plusieurs petites papules érythémateuses érosives en leur centre réparties de façon symétrique sur le bord interne des deux fesses, ainsi que quelques lésions similaires au décours sur les grandes lèvres. Les plis sont respectés et il n’y a pas d’atteinte du reste du tégument. Quel est votre diagnostic ? Solution et commentaires Sur le plan thérapeutique, il faut traiter les diarrhées, adapter les soins locaux en utilisant des crèmes barrières à l’oxyde de zinc, et maintenir le siège au propre et au sec par des changes fréquents. Le diagnostic différentiel comprend les infections fongiques ou bactériennes, l’herpès simplex végétant, la maladie de Crohn, l’histiocytose langerhansienne, et l’acrodermatite entéropathique. L’évolution clinique de cette jeune patiente a été favorable après correction des diarrhées et mise en place de soins locaux adaptés. Références 1. 2. 3. Gupta A.K, Skinner AR. Management of diaper dermati tis. Int J Dermatol 2004;43:830-4. Rodriguez-Poblador et al : Jacquet Erosive Diaper Der matitis After Surgery for Hirschsprung Disease. Pedia tric Dermatology 1998 ;15:46-47. Altherton DJ. A review of the pathophysiology, preven tion and treatment of irritant diaper dermatitis. Curr Med Res Opin 2004 ;20:645-9. Report L’anamnèse ainsi que la présentation clinique font évoquer le diagnostic de dermite papulo-érosive de Sevestre et Jacquet (synonymes : syphiloïde post-érosive, pseudolues papulosa Lipschütz). Individualisée par Jacquet en 1905, il s’agit d’une forme rare de dermite caustique du siège affectant la peau sous occlusion en contact prolongé avec les selles ou les urines, dont la présentation clinique est caractéristique : multiples petites papules érythémateuses, isolées, bien délimitées, de 2 à 8 mm de diamètre, présentant une bordure souvent surélevée avec une ombilication ou une érosion centrale. Les muqueuses et les plis sont généralement épargnés. Fig. 1 30 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 DAS DIAGNOSTISCHE PHOTO LA PHOTO QUI FAIT LE DIAGNOSTIC M. Harms, J.H. Saurat Une nouvelle rubrique "photo du mois" remplace l'ancienne "quiz du mois". Cette "photo du mois" met en exergue cette extraordinaire particularité de notre spécialité de saisir dans une présentation clinique les points qui permettent en un simple coup d'œil de faire le diagnostic. Avant d'atteindre ce stade, on n’est pas dermatologiste ! En espérant que vous aurez du plaisir à tester vos connaissances et que cette photo du mois aidera de nombreux jeunes à devenir dermatologiste. Photo du mois Eine neue Rubrik "Foto des Monats" tritt an die Stelle des bisherigen "Quiz des Monats". Das Foto des Monats stellt die ausserordentliche Besonderheit unserer Spezialität heraus nämlich die Fähigkeit von einer klinischen Präsentation die Punkte zu erfassen, die es erlauben mit einem Blick die Diagnose zu stellen. Bevor man dieses Stadium nicht erreicht hat ist man kein Dermatologe ! Hoffentlich macht es ihnen Spass ihre Kenntnisse zu testen und vielleicht hilft das Foto des Monats vielen jüngeren Kollegen Dermatologen zu werden. Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 31 UND WIE ES ZU BETRACHTEN IST... ET COMMENT LA REGARDER... Zu sehen sind : Sont visibles : • • • • auf einem Areal von etwa 15 cm Ø auf dem Rücken unterhalb des rechten Schulterblattes eine grosse Zahl von kleinen durchscheinenden Papeln (Pseudovesikeln) gruppiert oder isoliert angeordnet, in der Mitte und im unteren Teil der betroffenen Region sind die Papeln dunkelrot oder schwarz, manche etwas grösser ebenfalls gruppiert oder isoliert angeordnet, eine breite bogenförmige Narbe durchquert die Dermatose; die beschriebenen Läsionen finden sich auf beiden Seiten der Narbe. • • sur une région d’environ 15 cm Ø localisée sur le dos en dessous de l’omoplate droite une multitude de petites papules translucides (pseudovésicules) arrangées en groupes ou isolément, vers le centre et la partie inférieure de cette région des lésions papuleuses sont rouges foncés ou noirâtres, quelques-unes un peu plus grandes et également groupées ou isolées, une longue et très large cicatrice traverse cette dermatose ; les lésions décrites se trouvent sur les deux berges. Diese Präsentation ist typische für ein Cette présentation est caractéristique d’un Lymphangioma circumscriptum cysticum (LCC) lymphangiome circonscrit naeviforme (LCN) Das LCC gehört zu den Fehlbildungen der Lymphgefässe. Bei dem vorgestelltem Fall handelt es sich um eine oberflächliche die Haut betreffende Anomalie. Der Beginn ist stets sehr frühzeitig entweder bei der Geburt vorhanden oder sich langsam entwickelnd bis zum 2. Lebensjahr. Kleine durchschimmernde Papeln treten auf einem mehr oder weniger grossen Areal auf. Sie finden sich oft in herpetiformer Anordnung oder isoliert und nicht selten auch mit blutigem Inhalt. Alle Lokalisationen sind möglich aber häufig ist der Rücken, das Gesäss mit anschliessendem Bein und die Genitalregion betroffen. Die Diagnose ist leicht zu stellen und kann mühelos mit dem Aufstechen einer Läsion, was einen Tropfen Lymphe hervorbringt, bestätigt werden. Die Patienten mit LCC erwarten viel von einer erfolgreichen Therapie. Dies nicht nur wegen des ästhetischen Aspektes sondern auch wegen der Unannehmlichkeiten hervorgerufen durch die Lymphorrhö und den häufigen Infektionen. Le LCN fait partie des malformations des voies lymphatiques. L’entité présentée ici concerne la peau et elle est superficielle. Le début de cette dysplasie se situe très tôt dans la vie à la naissance jusqu’à la 2e année. Des petites papules translucides sont arrangées sur un territoire plus ou moins grand, souvent de façon herpétiforme et à contenu clair ou sanguinolent. La peau entre les lésions est normale. Toutes les localisations sont possibles mais souvent le dos et la fesse, la racine des membres et les organes génitaux sont concernés. Le diagnostic est aisé et peut être facilement confirmé par la piqûre d’une lésion qui laisse alors apparaître une goutte de lymphe. Les patients atteints de LCN sont très demandeurs d’un traitement et cela non seulement en raison de l’aspect esthétique mais également pour le désagrément causé par la lymphorrhée lors de frottement et des infections répétées. Die histologischen Arbeiten von Whimster[1] 1976 konnten aufzeigen, dass bei LCC die oberflächlichen Lymphgefässdilatationen mit tiefer in der Hypodermis befindlichen lymphatischen Zisternen verbunden sind. Es besteht allerdings keine Verbindung mit dem tiefen Lymphsystem. Diese Tatsache erklärt die häufigen Rezidive, die nach den diversen Therapieversuchen zu verzeichnen sind aber im besonderen nach chirurgischen Eingriffen wie auch bei dem vorgestellten Patienten demonstriert. Demzufolge sind bei LCC bildgebende Untersuchungen nötig um die Ausdehnung in den tieferen Hautanteilen zu erfassen. Dann muss beurteilt werden ob ein chirurgischer Eingriff ohne eine zu grosse Zerstörung gesunden Gewebes in Frage kommt. Seit vielen Jahren mehren sich die Publikationen, die eine Therapie mit Laser als recht erfolgreich ansehen. Insbesondere fraktionierter CO2 Laser scheint die besten Resultate zu ergeben weil er tiefer eindringt und somit auch die tiefen Anomalien trifft. Die nicht befallene Haut bleibt intakt. Bei Rezidiven spricht nichts gegen eine neuerliche Behandlung[2,3]. Des travaux histologiques de Whimster[1] en 1976 ont pu mettre en évidence l’existence des citernes hypodermiques en communications avec des dilatations lymphatiques superficielles. Il n’y aurait cependant pas de communications avec le système lymphatique général. Cela explique l’apparitions des fréquentes récidives après divers traitements, mais surtout celui de la chirurgie comme l’illustre le cas présenté. En conséquence une exploration par imagerie est nécessaire pour établir l’extension hypodermique de la lésion. Par la suite, il faut juger si la lésion peut être excisée en sa totalité avec un résultat esthétique satisfaisant sans un trop grand délabrement. Depuis quelques années, de plus en plus de rapports documentent qu’un traitement au laser donne de très bons résultats. Il semblerait que le laser CO2 fractionné est celui qui donne les meilleurs résultats car il agit plus profondément et peut ainsi atteindre les citernes hypodermiques. La peau non atteinte est préservée. En cas de récidives rien ne s’oppose à une nouvelle intervention[2,3]. Photo du mois Referenzen – Références 1. 2. 3. Whimster IW. The pathology of lymphangioma circumscriptum. Br J Dermatol. 1976; 94(5):473-86. Shumaker PR1, Dela Rosa KM, Krakowski A. Treatment of lymphangioma circumscriptum using fractional carbon dioxide laser ablation. Pediatr Dermatol. 2013;30 584-6. Sasaki R1, Negishi K2, Akita H3, Suzuki K4, Matsunaga K3. Successful Treatment of Congenital Lymphangioma Circumscriptum of the Vulva with CO2 and Long-Pulsed Nd:YAG Lasers. Case Rep Dermatol. 2014 8; 6(1):1-4. 32 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Portrait: Michael Mühlstädt Service de dermatologie – Hôpitaux Universitaires de Genève Derm. Hel. 2014;26(5):33 cette méthode, on utilise de la bléomycine, qui est en général rarement utilisée. On l’injecte par voie intra-veineuse puis on implante des électrodes directement dans les métastases de la peau dans lesquelles on envoie un courant électrique. Cette combinaison peut bloquer la croissance ou même diminuer les métastases traitées. Après beaucoup de négociations avec l’administration locale, je me réjouis de présenter cette technique ici à Genève. J’ai étudié et fini mes études de médecine à l’Université Ludwig-Maximilian de Munich (LMU, Allemagne) en 2003 où j’ai été promu à la suite d’une étude radiologique. Lors de la même année j’ai débuté ma formation cliniA côté de mon travail clinique, je que à la Klinik Thalkirchner Straße du m’engage aussi dans l’enseignement. Städtisches Klinikum München GmbH Photo : José Manuel Fraga. Durant mes études dans le service de et à la Klinik und Poliklinik für Dermadermatologie de Munich, j’étais restologie und Venerologie de LMU München, qui sont ponsable de la coordination de l’enseignement pour installées dans les mêmes bâtiments ; au début sous la dermatologie et plus tard, suis devenu en plus le la direction du Professeur Plewig puis sous celle du porte-parole du module 4 (module de six mois inProfesseur Ruzicka. En dehors des rotations standards cluant sept spécialités de médecine). J’ai aussi enseigsur les étages et à la policlinique, j’ai pu participer à né lors du programme de développement de la Fades consultations spécialisées. De cette manière, j’ai culté de LMU et des workshops sur les sujets "didactitravaillé durant plusieurs mois dans les consultations ques de médecine" et "amélioration de la qualité des ambulatoires d’andrologie/trichologie et dans la con- examens" en Allemagne et à l‘étranger. Dans le cadre sultation pour les maladies sexuellement transmis- de la Société allemande de dermatochirurgie (DGDC) sibles avec une priorité pour les cas HIV. et la Münchner Fortbildungswoche, j’ai eu l’occasion de donner plusieurs cours pratiques sur les sujets tels Le 1er avril 2007 ma formation a pris une nouvelle di- qu‘ incision, technique de suture et lambeaux. rection importante. J’ai effectué ma rotation dans les salles d’opérations munichoises renommées créées Etre ouvert à la nouveauté et transmettre les connaispar le Dr Birger Konz. La rotation qui aurait dû durer sances est une attitude que je tiens de ma période six mois s’est prolongée finalement pendant six ans munichoise et que je désire aussi exercer à Genève. durant lesquelles le Privat-Docent Dr Christian Kunte m’a appris l’art et le savoir-faire de la dermato-chirur- Dans ce sens, je remercie le service de Dermatologie gie. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’il n‘a ja- de Genève, sous la direction du Professeur Boehncke, mais rien caché de notre métier. Durant cette période, pour son accueil extêmement chaleureux ainsi que on a reçu les bras ouverts d’autres médecins faisant la liberté que j‘ai de pouvoir exprimer mes idées. Je des rotations dans l‘unité, mais aussi des médecins vi- me réjouis de cette bonne et fructueuse collaboration siteurs à qui on a naturellement transmis tout notre avec vous tous. savoir, y compris la biopsie des ganglions sentinelles, le curetage des glandes sudorales axillaires et la chi- Bien cordialement, rurgie micrographiquement contrôlée. Ce répertoire Michael Mühlstädt s’est aussi enrichi avec l’électrochimiothérapie. Avec Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Portrait "Tiens, j’ai entendu dire qu’il y a un poste disponible à Genève." C’est avec cette simple phrase d‘un collègue a débuté en 2012 un changement dans ma vie qui m’a amené aux Hôpitaux Universitaires de Genève pour un poste de médecin adjoint en dermatochirurgie depuis le 1er avril 2013. 33 Beauty Care Preis der Arbeitsgemeinschaft Ästhetische Dermatologie und Kosmetologie (ADK) der DDG gestiftet von Procter & Gamble Die ADK schreibt 2014 erneut den mit 10.000 Euro von Procter & Gamble dotierten Beauty Care Preis aus für herausragende und wegweisende Forschungsarbeiten auf dem Gebiet der ästhetischen und kosmetologischen Dermatologie. Arbeiten aus der Grundlagenforschung und Klinischen Forschung können in deutscher und englischer Sprache auf dem Postweg oder per Mail eingereicht werden an : Prof. Dr. med C. Bayerl Klinik für Dermatologie und Allergologie Ludwig-Erhardt-Straße 100 65199 Wiesbaden E-Mail: [email protected] werden : Der Preisträger und die übrigen Bewerber werden über die Entscheidung der Jury vor Preisverleihung schriftlich informiert. Mögliche Themen sind : • • • • • • • • Aufklärung der Wirkprinzipien Neue Methoden zur Bewertung der Wirkung Neue Verfahrensweisen Entwicklung innovativer Technologie Methoden zur Nutzen/Risiko-Abschätzung Allergie und Kosmetologie UV- und Hautalterung u.a. Zugelassen sind wissenschaftliche Publikationen in anerkannten Fachzeitschriften, die ab 2013 publiziert oder zur Veröffentlichung angenommen wurden, im Bereich : Ästhetische Dermatologie und Kosmetologie Industrie Der Beitrag darf bei keiner anderen Ausschrei bung eingereicht werden oder eingereicht worden sein. Jeder Autor kann nur eine Arbeit einreichen. Die Zustimmung von Mitautoren muss in schriftlicher Form beigefügt werden. Das Recht der Publikation bleibt beim Autor. Zur Teilnahme berechtigt sind Wissenschaftler und Ärzte aus Deutschland, aus Österreich oder der Schweiz, auch bei Post-Doc im Ausland. Die Arbeiten können aus der Klinik oder der Praxis stammen. Annahmeschluss ist der 31. Mai 2014. Über die Verleihung des Preises entscheidet eine siebenköpfige Jury (Prof. W.-I. Worret, PD C. Borelli, Prof. W. Gehring, Dr. G. Feller-Heppt, Dr. A. Markowetz, Dr. M. Herbst, Prof. C. Bayerl). Bei Vorliegen qualitativ gleichwertiger Arbeiten kann der Preis auch geteilt 34 Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014 Kortikoidsensitive Dermatosen der Kopfhaut wie Psoriasis* Einfach stark 500µg/g Clobetasolpropionat Die Wirkstärke von Clobetasol Die Leichtigkeit eines Schaums www.pierre-fabre-dermatologie.ch Schaum zur Anwendung auf der Haut: Z: 1g enthält: Wirkstoff: 500 µg Clobetasoli propionas. Hilfsstoffe: Ethanolum anhydricum, Propylenglycolum, Polysorbatum,Alcohol cetylicus,Alcohol stearylicus, Propellentia (Propanum, Butanum, Isobutanum) et excip. ad emulsionem. * I: Kurzzeitbehandlung von glukokortikoidempfindlichen Dermatosen der Kopfhaut wie Psoriasis, die nicht zufriedenstellend auf eine Behandlung mit schwächer wirksamen Glukokortikoiden ansprechen. D: Erwachsene: zweimal täglich auf den betroffenen Bereich auftragen.Die Behandlung auf 2 aufeinanderfolgendeWochen beschränken.Nicht mehr als 50 g/Woche anwenden. Kindern und Jugendliche: es liegen keine Erfahrungen vor. Eine Behandlung dieser Patientengruppen wird nicht empfohlen. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff, anderen Glukokortikoiden oder einem der Hilfsstoffe gemäss Zusammensetzung.Verbrennungen, Rosazea, Akne vulgaris, rosazea-artiger (perioraler) Dermatitis, perianaler und genitaler Pruritus. Primär bakteriell infizierten Hautläsionen, Mykosen oder Virusinfektionen. Nicht im Gesicht anwenden. V: Topische Langzeitbehandlung kann zu Suppression der Nebennierenfunktion führen.Nach demVerschwinden der Hautläsionen oder nach einer maximalen Behandlungsdauer von zweiWochen soll auf eine intermittierende Applikation umgestellt oder ein schwächer wirksames Glukokortikoid angewendet werden.Bei chronischer intermittierenderAnwendung ist die Funktion der Hypothalamus-Hypophysen-Nebennieren-Achse (HHN-Achse) regelmässig zu kontrollieren.Sekundärinfektionen können dasAbsetzen der topischen Glukokortikoidbehandlung und dieAnwendung entsprechender antimikrobiell wirksamerArzneimittel erfordern.BesondereVorsicht bei bekannten Leberfunktionsstörungen. Risiko für Rebound-Rezidive und Toleranzentwicklung, sowie für das Auftreten einer Psoriasis pustulosa generalisata (Typ Zumbusch) und lokaler oder systemischer Toxizität. Nicht mit Okklusivverbänden anwenden, ausser die Behandlung erfolgt unter ärztlicher Überwachung. Entwicklung von Katarakt (grauer Star) nach Langzeitanwendung. Propylenglykol sowie Cetyl- und Stearylalkohol können örtlich begrenzt Hautreizungen (z.B. Kontaktdermatitis) hervorrufen. Kinder und Jugendliche: nicht empfohlen. IA: Es liegen keine Daten vor. S: Clarelux nicht während der Schwangerschaft und Stillzeit anwenden, ausser es ist unbedingt erforderlich. UW: Störungen des Nervensystems: sehr selten Parästhesien. Augen: sehr selten Augenreizung. Gefässe: sehr seltenVenenerweiterung. Haut und Unterhautzellgewebe: sehr selten nicht näher bezeichnete Dermatitis, Kontaktdermatitis, Verschlimmerung der Psoriasis, Hautreizung, Berührungsschmerzhaftigkeit sowie Spannen der Haut. Allgemeine Störungen und Störungen am Applikationsort: häufig Brennen an der Applikationsstelle,nicht näher bezeichnete Reaktion an derApplikationsstelle.Sehr selten Erythem an derApplikationsstelle,Juckreiz an derApplikationsstelle,nicht näher bezeichnete Schmerzen. Untersuchungen: sehr selten Blut im Urin, Zunahme des mittleren Zellvolumens, Eiweiss im Urin, Harnstickstoff. Weitere, unter Glukokortikoiden beobachtete, unerwünschte Wirkungen. Verkaufskategorie: Liste B. Für umfassende und detaillierte Informationen konsultieren Sie bitte www.swissmedicinfo.ch Pierre Fabre (Suisse) SA,4123Allschwil.12/2010 Hegenheimermattweg 183 • 4123 Allschwil • 061 4 87 89 00 [email protected] • www.pierre-fabre-dermatologie.ch Mehr Engagement für die Dermatologie Mehr Engagement für die Dermatologie 01/2014 Kurzinformation Quelle gamme de produits solaires: • Assure une efficacité parfaite tout en offrant un confort d’utilisation optimal ? • Contient seulement 4 filtres pour une tolérance maximale ? • Garantit une photostabilité supérieure à 90% ? • Est recommandée par les dermatologues ? Disponible seulement en pharmacie • www.eau-thermale-avene.ch FAITES CONFIANCE À Recommandé par La Skin Cancer Foundation