PDF 2.67 MB - Dermatologica Helvetica

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PDF 2.67 MB - Dermatologica Helvetica
Betablocker und Melanom
Béta-bloquants
et mélanome
Omalizumab und Urtikaria : eine Bestätigung ?
Omalizumab et
urticaire : une confirmation ?
Fokus Photoprotection und actinische
Keratose
Focus photoprotection et kératose
actinique
Carotinoide
Caroténoïdes
DH
DERMATOLOGICA HELVETICA
Mai 2014 – Volume 26 – N° 5
Organisation et structure de la SSDV
Organisation und Strukturen der SGDV
Zürcher Dermatologische Fortbildungstage
Klinischer Fall aus Genf
Cas de la clinique de Genève
Dieses Heft wurde für die Fortbildung der Schweizer Dermatologen dank
einer Hilfe die folgenden Firmen realisiert:
Ce numéro a été réalisé grâce à une aide pour la formation continue des
dermatologues suisses des firmes:
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ELIDEL prend soin de la peau
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Le traitement le plus sélectif
pour la dermatite atopique
légère à modérée (DA)1-5,*
MEDA Pharma GmbH, Hegnaustrasse 60, 8602 Wangen-Brüttisellen, Tél. 044 835 26 26, Fax 044 835 26 27, [email protected], www.medapharma.ch
* Elidel est indiqué dans le traitement à court terme et traitement intermittent à long terme de la dermatite atopique d’intensité légère à modérée, chez les patients âgés de
2 ans et plus comme traitement de deuxième ligne, dans les cas où la thérapie conventionnelle par des émollients et des corticostéroïdes topiques ne peut pas être utilisée.
Références: 1. Grassberger et al. A novel anti-inflammatory drug, SDZ ASM 981, for the treatment of skin diseases: in vitro pharmacology. Br J Dermatol 1999; 141(2):264-273.
2. Zuberbier et al. The ascomycin macrolactam pimecrolimus (Elidel, SDZ ASM 981) is a potent inhibitor of mediator release from human dermal mast cells and peripheral blood
basophils. J Allergy Clin Immunol 2001; 108(2):275-280. 3. Meingassner JG et al. Pimecrolimus does not deplete Langerhans cells. Br J Dermatol. 2003; 149: 853-857. 4. Cheer et
al. Tacrolimus ointment. A review of its therapeutic potential as a topical therapy in atopic dermatitis. Am J Clin Dermatol 2001; 2(6):389-406. 5. Goodwin et al. Mechanism of action
of glucocorticosteroids. Inhibition of T cell proliferation and interleukin 2 production by hydrocortisone is reversed by leukotriene B4. J Clin Invest 1986; 77(4):1244-1250.
Elidel® (pimécrolimus): inhibiteur topique de la calcineurine. Indication: traitement à court terme et traitement intermittent à long terme de la dermatite atopique d’intensité légère à modérée chez les patients agés de 2 ans et plus comme traitement de seconde ligne, dans les cas où la thérapie conventionnelle par des émollients et des corticostéroïdes topiques ne peut pas
être utilisée. Posologie: appliquer 2×/j une fine couche d’Elidel sur la peau atteinte et masser. Traiter jusqu’à disparition complète des lésions. Si aucune amélioration ne survient après
6 semaines, arrêter le traitement par Elidel. Ne pas appliquer sous occlusion. Contre-indications: hypersensibilité au pimécrolimus, au tacrolimus ou à l’un des excipients. Précautions: il
existe de rares notifications de cas sur la survenue de néoplasmes malins sous traitement topique par inhibiteurs de la calcineurine. Une relation causale n’a pas été établie. Un traitement
prolongé continu par des inhibiteurs topiques de la calcineurine doit être évité et l’utilisation doit être limitée à la zone cutanée réellement atteinte par l’affection. Interrompre le traitement
en présence d’infections récentes par EBV; contrôler s’il y a lymphoprolifération locale. Ne pas appliquer sur des surfaces avec dermatite atopique infectée, sur des lésions cutanées
malignes ou prémalignes et des surfaces atteintes par une infection virale cutanée aiguë (herpes simplex, varicelle). Ne pas utiliser chez des enfants de moins de 2 ans, ni des patients
immunodéprimés. Les patients développant une lymphadénopathie doivent être surveillés. Eviter le contact avec les yeux et les muqueuses. N’est pas recommandé en cas d’érythrodermie
et de syndrome de Netherton. Prendre des mesures appropriées de protection solaire. Grossesse, allaitement (Informations détaillées: cf AIPS). Interactions: des interactions cliniques pertinentes ne sont pas connues. Administrer les vaccins durant les périodes d’interruption de traitement. Ne pas appliquer simultanément avec les coricostéroïdes locaux ou d’autres produits
anti-inflammatoires locaux. Eviter l’irradiation excessive de la peau (solariums, traitement par PUVA, UVA, UVB). Effets indésirables: très fréquents: sensation de brûlure au site d’application. Fréquents: irritation, prurit, érythème au site d’application, infections cutanées (folliculite). Occasionnels: impétigo, aggravation de l’affection, herpes simplex, eczéma herpeticum,
herpes zoster, molluscum contagiosum, réactions locales au site d’application. Rares: intolérance à l’alcool, réactions allergiques, modification de la coloration de la peau, affections
malignes (lymphomes et carcinomes cutanés) sans lien de causalité établi.Très rares: réactions anaphylactiques. Présentation: crème 1% : 30* g et 60* g. [B]. * = admis par les caisses
maladies. Informations détaillées: notice d’emballage, AIPS (www.swissmedicinfo.ch) ou MEDA Pharma GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen. Mise à jour de l’information: novembre 2006.
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DH
DERMATOLOGICA HELVETICA
Mai 2014 – Volume 26 – N° 5
Sommaire
4
Journal Club
8
Fokus – Focus
10
SGDV – SSDV
19Terminologie
20
Zürcher dermatologische Fortbildungstage (programme seulement en allemand) –
Les journées dermatologiques de ZH
24
Leçon de l’histoire
28-30Report
31
Photo du mois
33Portrait
34Industrie
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Abstract: Normally each paper needs an abstract of not more than 150 words. It should contain the following information: purpose
of the study, procedures, results, conclusions and message of the paper. Abstracts submitted for publication in the section Original
Papers should be structured as follows:
Background: What is the major problem that prompted the study
• Objective: What is the purpose of the study?
• Methods: How was the study performed?
Results: Most important findings?
• Conclusion: Most important conclusion?
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Carine HERRERAS
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RUBRIKEN DER DERMATOLOGICA HELVETICA – RUBRIQUES DE DERMATOLOGICA HELVETICA
Weiterbildung – Formation continue
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Westschweiz/ Editeur député pour la Suisse romande • T. Hofer – Redaktor Deutschschweiz / Editeur député pour la Suisse alémanique • C. Mainetti & F. Pelloni – Redaktoren Tessin / Editeurs
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Universitätskliniken und praktizierende Ärzte / Les cliniques universitaires et les praticiens • Peer-reviewed original work / FMH preparation – A.A. Navarini ([email protected]) • Editeur
sur les médias sociaux / Herausgeber auf sozialen Medien – C. Hsu ([email protected]) • Neues aus dem Fachgebiet / Nouvelles professionnelles
Forum des Präsidenten der SGDV / Tribune du Président de la SSDV – J. Hafner ([email protected]) • Neues aus der SGDV / Nouvelles de la SSDV – R. Barbezat ([email protected]) • Neues aus
den Kliniken / Nouvelles des cliniques – Klinikdirektoren, Les directeurs des cliniques • Neues aus den kantonalen Fachgesellschaften / Nouvelles des Sociétés cantonales de la spécialité –
Präsidenten der Gesellschaften, Les présidents des sociétés • Ankündigungen (Kongresse/Kolloquien) und Berichte / Annonces (congrès/colloques) et Bureau éditorial (derm.helv@bluewin.
ch) • Freies Forum / Tribune libre – Redaktionsbüro / Bureau éditorial ([email protected]) • Humor / Billet d’humour et d’humeur – J.P. Grillet ([email protected]) • Neues aus der
Industrie/ Nouvelles de l’industrie – Redaktionsbüro / Bureau éditorial ([email protected]) • Druck / Impression – Atar Roto Presse SA, Genève
e-mail : [email protected]
ISSN : 1420-2360
3
Does Beta-blocker usage improve survival in melanoma ?
Beta-blocker usage after malignant melanoma diagnosis and survival : a population-based nested casecontrol study
C. McCourt, et al.
Department of Dermatology, Belfast Health and Social Care Trust, Northern Ireland.
J O U R N A L C LU B
British Journal of Dermatology, 2014, 170, 930–938.
Background : Beta-blockers have potential antiangiogenic and antimigratory activity. Studies have
demonstrated a survival benefit in patients with malignant melanoma treated with beta-blockers.
Objectives: To investigate the association between
postdiagnostic beta-blocker usage and risk of melanoma-specific mortality in a population-based cohort of patients with malignant melanoma.
Methods : Patients with incident malignant melanoma diagnosed between 1998 and 2010 were identified within the U.K. Clinical Practice Research Datalink
and confirmed using cancer registry data. Patients
with malignant melanoma with a melanoma-specific
death (cases) recorded by the Office of National Statistics were matched on year of diagnosis, age and
sex to four malignant melanoma controls (who lived
at least as long after diagnosis as their matched case).
A nested case-control approach was used to investigate the association between postdiagnostic betablocker usage and melanoma-specific death and allcause mortality. Conditional logistic regression was
applied to generate odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) for beta-blocker use determined
from general practitioner prescribing.
Results : Beta-blocker medications were prescribed
after malignant melanoma diagnosis to 20_2% of 242
patients who died from malignant melanoma (cases)
and 20_3% of 886 matched controls. Consequently,
there was no association between beta-blocker use
postdiagnosis and cancer-specific death (OR 0_99,
95% CI 0_68–1_42), which did not markedly alter after adjustment for confounders including stage (OR
0_87, 95% CI 0_56–1_34). No significant associations
were detected for individual beta-blocker types, by
defined daily doses of use or for all-cause mortality.
Conclusions : Contrary to some previous studies, beta-blocker use after malignant melanoma diagnosis
was not associated with reduced risk of death from
melanoma in this U.K. population-based study.
Anti-TNF : monitoring target
before bombing
In vivo imaging using fluorescent antibodies to tumor necrosis factor predicts therapeutic response in
Crohn’s disease
R. Atreya, et al.
Medical Clinic, Friedrich-Alexander University Erlangen-Nuremberg, Erlangen, Germany.
Nature Medicine, 2014, 20, 313–318.
As antibodies to tumor necrosis factor (TNF)
suppress immune responses in Crohn’s disease by
binding to membrane-bound TNF (mTNF), we created a fluorescent antibody for molecular mTNF imaging in this disease. Topical antibody administration
4
in 25 patients with Crohn’s disease led to detection
of intestinal mTNF+ immune cells during confocal
laser endomicroscopy. Patients with high numbers of
mTNF+ cells showed significantly higher short-term
response rates (92%) at week 12 upon subsequent
anti-TNF therapy as compared to patients with low
amounts of mTNF+ cells (15%). This clinical response
in the former patients was sustained over a followup period of 1 year and was associated with mucosal healing observed in follow-up endoscopy. These
data indicate that molecular imaging with fluorescent antibodies has the potential to predict therapeutic responses to biological treatment and can be
used for personalized medicine in Crohn’s disease
and autoimmune or inflammatory disorders.
Omalizumab : a confirmation
in Chronic Spontaneous and
Inducible Urticaria
Retreatment With Omalizumab Results in Rapid Remission in Chronic Spontaneous and Inducible Urticaria
M. Metz, et al.
Department of Dermatology, Allergie-Centrum-Charité, Charité-Universitätsmedizin Berlin, Germany.
JAMA Dermatology 2014;150(3):288-290.
Importance : Omalizumab has emerged as a novel
and effective treatment option for patients with
antihistamine-resistant chronic urticaria. It is unclear
whether patients with recurrent urticaria symptoms
after discontinuation of omalizumab treatment can
benefit from retreatment.
Objective : To assess the response of patients with
chronic urticaria who receive omalizumab retreatment.
Design, Setting, and Participants : Retrospective
analyses were conducted of outpatients treated at
an urticaria specialist center of a university hospital.
Participants included 25 consecutive patients (aged
18-74 years; 18 women) with chronic spontaneous
urticaria, chronic inducible urticaria, or both who
showed complete response to omalizumab treatment, experienced relapse after discontinuation of
treatment, and received retreatment with omalizumab.
Interventions Subcutaneous treatment with omalizumab (150-600 mg/mo).
Main Outcomes and Measures : Response after retreatment was assessed by the urticaria activity score
in patients with chronic spontaneous urticaria and
by trigger threshold testing (in patients with cold
urticaria or symptomatic dermographism) and/or a
carefully determined history (in patients with cholinergic urticaria, solar urticaria, or pressure urticaria).
Adverse events were documented.
Results : All patients experienced complete response
after retreatment. None of the patients reported relevant adverse events during omalizumab treatment
and retreatment.
Conclusions and Relevance : Omalizumab retreatment is effective and safe in patients with chronic urticaria who have benefited from initial omalizumab
treatment. Treatment of chronic urticaria is difficult
because many patients are refractory to conventional therapy. Recently, omalizumab, an anti-IgE
antibody approved for the treatment of moderate
to severe asthma, has emerged as an effective, guiDermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Enbrel . Une délivrance qui dure
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1, 2
Commencer avec Enbrel ®
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Faire confiance à Enbrel ®
Indiqué chez les patients adultes atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère et chez
les patients jeunes* (à partir de 6 ans) atteints de psoriasis en plaques chronique sévère1
* Enfants et adolescents à partir de 6 ans, en cas de réponse insuffisante ou d’intolérance à un autre traitement systémique ou à une photothérapie.
1 Enbrel®: information professionnelle actuelle sur www.swissmedicinfo.ch.
2 Ortonne J-P, Griffiths C, Daudén E et al. Efficacy and safety of continuous versus paused etanercept treatment in patients with moderate-to-severe psoriasis over 54 weeks: the CRYSTEL study. Expert Rev Dermatol. 2008; 3: 657-665.
Information professionnelle abrégée – Enbrel ® (étanercept)
Pfizer AG
Schärenmoosstrasse 99
Postfach
8052 Zürich
60003-209-09/12-F
Indications: Adultes: polyarthrite rhumatoïde active (PR) et arthrite psoriasique (APS) lorsqu’un traitement antérieur par antirhumatismaux de fond (DMARD) a été insuffisant; PR sévère, active et évolutive non précédemment traitée par méthotrexate;
spondylarthrite ankylosante (SA) en cas de réponse inadéquate au traitement conventionnel; psoriasis en plaques (PSO) modéré à sévère. Enfants et adolescents: arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire à partir de 2 ans, lorsqu’un traitement
antérieur par méthotrexate a été insuffisant; psoriasis à partir de 6 ans, en cas de réponse insuffisante à un autre traitement systémique ou à une photothérapie. Posologie: Adultes: 25 mg 2 ×/sem. par voie s.c. ou 50 mg 1 ×/sem. (PSO: 50 mg 2 ×/sem.
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possible aussi pendant les 12 premières semaines). Enfants et adolescents: AJI: 0,4 mg/kg PC (max. 25 mg par inj.) 2 ×/sem. par voie s.c. PSO: 0,8 mg/kg PC (max. 50 mg par inj.) 1 ×/sem. par voie s.c. Contre-indications: Hypersensibilité à la
Schärenmoosstrasse 99
substance active ou à l’un des excipients; septicémie ou risque de septicémie. Ne pas commencer un traitement chez un patient présentant une infection. Précautions: Rechercher infections (y compris tuberculose et infection par le VHB actives
Postfachdécompensée, réactions allergiques, réactions hématologiques et troubles du SNC, de même que risque accru de lymphome et de maladie maligne. L’utilisation d’Enbrel® n’est pas recommandée pendant la
ou latentes), insuffisance cardiaque
8052 ZürichLe méthotrexate n’a pas d’effet sur la pharmacocinétique de l’étanercept. Effets indésirables: Infections (y compris infections des voies respiratoires et infections graves), tumeurs malignes, réactions au
grossesse et l’allaitement. Interactions:
site d’injection, production d’auto-anticorps et autres. Depuis la mise sur le marché d’Enbrel®, des cas de troubles de l’hématopoïèse et de démyélinisation du SNC ont été rapportés. Présentation: Enbrel®: poudre et solvant pour la préparation
d’une solution injectable; 4 flacons perforables à 25 mg. Enbrel® solution injectable et stylo pré-rempli: 4 seringues pré-remplies à 25 mg ou 2 seringues pré-remplies à 50 mg. Enbrel® MyClic (solution injectable en stylo pré-rempli): 2 stylos
pré-remplis à 50 mg. Catégorie de vente B. Titulaire de l’autorisation: Pfizer AG, Schärenmoosstrasse 99, 8052 Zurich. Pour de plus amples renseignements, voir l’information professionnelle sur le produit, sous www.swissmedicinfo.ch. (IP V019)
deline-recommended treatment option for patients
with antihistamine-resistant chronic urticaria. As of
now, more than 1000 patients with chronic spontaneous urticaria (CSU) have reportedly been treated
with omalizumab, many in clinical trials. Most study
patients who achieved benefit from this treatment
experienced relapse of symptoms after completion
of the clinical trial in which they were enrolled (ie,
after cessation of omalizumab treatment). In patients
with urticaria treated with omalizumab outside of
clinical trials, the drug is used off-label. Off-label
omalizumab treatment is frequently limited to a
trial of a few months’ duration. Because of this, most
patients who have benefited from omalizumab, within or outside of clinical trials, and have experienced
relapse of symptoms after cessation of treatment are
considered for retreatment with omalizumab. To our
knowledge, there have been no reports on the effects, response rates, and adverse events in patients
with chronic urticaria retreated with omalizumab.
Topical nitrogen mustard is
safe
Secondary cancers, comorbidities and mortality associated with nitrogen mustard therapy in patients
with mycosis fungoides : a 30-year population-based
cohort study
L.M. Lindahl, et al.
Department of Dermatology, Aarhus University Hospital, Aarhus, Denmark
Post excisional melanocytic
regrowth : it may be melanoma !
Post excisional melanocytic regrowth extending
beyond the initial scar : a novel clinical sign of melanoma
J.W. Kelly, et al.
Victorian Melanoma Service, The Alfred Hospital, Prahran, Victoria, Australia.
British Journal of Dermatology, 2014, 170, 4, 961–4.
Background : Recurrent naevi are widely recognized
to occur commonly following incomplete removal of
melanocytic lesions. These lesions have been generally understood as representing benign imitators of
melanoma.
Objectives : To provide a formal description of the
clinical findings of postexcisional melanocytic regrowth.
Methods : We examined all cases of recurrent pigmentation adjacent to scars from previous excisional
biopsies of melanocytic naevi treated at a private
dermatology practice from 1995 to 2012.
Results : We report nine cases of recurrence of melanocytic lesions that were melanomas. The most suspicious clinical feature for melanoma in these cases
was the growth of the lesion beyond the confines of
the initial scar, into the surrounding normal skin.
Conclusions : This pattern of recurrence of a melanocytic lesion represents a little recognized and distinctive clinical presenting sign of melanoma.
J O U R N A L C LU B
British Journal of Dermatology, 2014,170, 699–704.
Background : Topical nitrogen mustard is a widely
used therapy in patients with mycosis fungoides
(MF). However, it remains controversial whether nitrogen mustard therapy is associated with increased
risk of secondary cancers and chronic pulmonary
diseases in patients with MF.
Objectives : To assess the risk of secondary cancers,
comorbidities, mortality and cause-specific mortality
in patients with MF treated with nitrogen mustard
compared with patients not receiving this treatment.
Methods: Linking the Danish nationwide registries in
a 30-year population-based cohort study, we compared 110 patients with MF from a regional Danish
centre using nitrogen mustard treatment with 193
patients from Danish centres not using nitrogen
mustard. The two cohorts were compared by Cox
regression analysis.
Results : Overall, secondary cancers were not significantly increased [hazard ratio (HR) 0_84, 95% confidence interval (CI) 0_46–1_56], and subanalyses
showed no significantly increased risk of nonmelanoma skin cancers, malignant melanomas or cancers in
the respiratory organs in the nitrogen mustard-treated cohort. Furthermore, we found no significantly
increased risk of any category of comorbidity, including chronic pulmonary diseases, in patients treated
with nitrogen mustard (HR 0_93, 95% CI 0_48–1_81).
Moreover, mortality and cause-specific mortality did
not significantly differ between the two cohorts.
Conclusions: This study does not support any previous suspicion of increased risk of secondary cancers and chronic pulmonary diseases among patients
with MF treated with nitrogen mustard. Furthermore,
mortality and cause-specific mortality were not influenced by nitrogen mustard treatment. Thus our
findings indicate that topical nitrogen mustard is a
safe therapy in patients with MF.
6
Topical modulation of calcium channels : a new target
for skin atrophy
Reversal of Murine Epidermal Atrophy by Topical Modulation of Calcium Signaling
B. Darbellay, et al.
Department of Dermatology, University Hospital of
Geneva, Geneva.
Journal of Investigative Dermatology. Epub of print.
Cytosolic Ca2+ signals are performed by Ca2+ releases from the endoplasmic reticulum and Ca2+
influx from the extracellular medium. Releases rely
on the refilling of the intracellular Ca2+ stores by the
Ca2+ Influx ‘‘Store-Operated Calcium Entry’’ (SOCE)
via the channel Orai1. Here we show that Orai1 expression, SOCE amplitude, and epidermal proliferation are decreased in the epidermis of patients with
skin fragility when compared with aged nonatrophic
skin. Epidermal atrophy was induced in mice by the
inhibition of Orai1 with small interfering RNA and the
topical application of a SOCE blocker BTP2. The inhibition of Orai1 impaired the heparin-binding epidermal growth factor (HB-EGF)-induced Ca2+ influxes
and fully prevented the mitogen effect of HB-EGF in
primary human keratinocytes. Importantly, epidermal proliferation correlated with Orai1 expression in
mice. Conversely, the topical application of an Orai1
activator, the benzohydroquinone (BHQ), increased
the epidermal thickness and proliferation, whereas
the pro-proliferative effect of BHQ was prevented by
the inhibition of Orai1. Finally, the topical application
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
of BHQ reversed the epidermal atrophy induced by
corticosteroids in mice. The topical modulation of
Ca2+ signals may thus be a promising therapeutic
strategy in dermatology.
Defining pemphigoid incipiens
of BP180), BP180, BP230, laminin 332, p200 antigen,
laminin γ1 and type VII collagen.
Results : No statistically significant difference was
seen between the three study groups. The same result was obtained when data for IF microscopy, ELISA
and immunoblotting were analysed separately.
Conclusions : Neither advanced age nor chronic pruritus have been verified as risk factors for autoantibodies against the epidermal BMZ.
Serum autoantibodies against the dermal-epidermal
junction in patients with chronic pruritic disorders,
elderly individuals and blood donors prospectively
recruited
British Journal of Dermatology, 2014, 170, 4, 943–7.
Background : Bullous pemphigoid (BP) is a subepidermal blistering autoimmune disease characterized by
autoantibodies against two structural proteins of the
epidermal basal membrane zone (BMZ), BP180 (type
XVII collagen) and BP230. Patients are usually old and
suffer from severe pruritus. Advanced age and severe
pruritus have been hypothesized as potential risk
factors for the development of autoantibodies in BP.
Objectives : To prospectively determine anti-BMZ
antibodies in sera from patients with advanced age
and/or pruritus compared with regular blood donors.
Methods : Sera from (i) patients with chronic pruritic
skin disorders (PSD, n = 78 ; mean age 62 years), (ii)
patients with noninflammatory skin disease aged ≥
70 years (n = 93 ; mean age 78 years), and (iii) blood
donors (n = 50 ; mean age 41 years) were included. A
large panel of validated test systems used for routine
diagnosis were employed comprising indirect immunofluorescence (IF) microscopy on monkey oesophagus and human salt-split skin, BP180 NC16A- and
BP230-specific enzyme-linked immunosorbent assay
(ELISA) systems, and immunoblotting with various
substrates, including LAD-1 (the soluble ectodomain
"Therapeutic serendipity favors the
common disease ver the rare "
Shelley, Walter B. "Advanced Dermatologic
Diagnosis"
W.B. Saunders 1992
J O U R N A L C LU B
N. van Beek, et al.
Department of Dermatology, Allergology and Venereology, University of Luebeck, Germany
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How much do carotenoids
photoprotect ?
FOCUS –
Photoprotection et kératose actinique
β-Carotene and other carotenoids in protection
from sunlight
Protection against skin damage from sunlight by
nutritional means has been examined. Likewise,
there has been work on the topical application
of phytochemicals to the skin. This review focuses on the nutritional aspect of phytochemicals in humans–ie, the provision of carotenoid
micronutrients by dietary means to the skin and
their role in protection. Human intervention
studies have documented protective effects for
β-carotene or for lycopene provided either by a
carotenoid-rich diet or by supplementation. In
exposed tissues, light induces primary and secondary photooxidative processes. Scavenging
of reactive oxygen species is considered to be a
mechanism of action underlying the protective
activity of carotenoids. However, food comprises
a complex mixture of numerous constituents, so
that other components may also contribute to the
observed activity. Molecules with suitable structures absorb UV light and prevent direct damage
of cellular targets. Phytoene and phytofluene are
precursor molecules of higher unsaturated carotenoids and occur in various fruit and vegetables.
Their absorption spectra cover the UVB and UVA
range, respectively, thus potentially contributing to photoprotective effects of carotenoid-rich
food. Because of the physiologic turnover time
of skin, several weeks are required for protective
effects to appear. Photoprotection through individual dietary components such as β-carotene
or lycopene in terms of sun protection factor is
considerably lower than that achieved by using
topical sunscreens. However, an optimal supply
of antioxidant micronutrients in the skin increases
basal dermal defense against UV irradiation, supports longer-term protection, and contributes to
maintenance of skin health and appearance.
The American Journal of Clinical Nutrition,
2012;96(5):1179S-84S.
consequences of budding hundreds of skin cancers in the absence of photoprotection. We have
developed a safe procedure of genetic correction
of epidermal stem cells isolated from XP patients.
Preclinical and safety assessments indicate successful correction of XP epidermal stem cells in
the long term and their capacity to regenerate a
normal skin with full capacities of DNA repair.
International Journal of Molecular Sciences,
2013;14(10):20019-36.
Vitamin D analogs for skin
cancer prevention
Novel vitamin D compounds and skin cancer prevention
As skin cancer is one of the most costly health issues in many countries, particularly in Australia,
the possibility that vitamin D compounds might
contribute to prevention of this disease is becoming increasingly more attractive to researchers
and health communities. In this article, important
epidemiologic, mechanistic and experimental
data supporting the chemopreventive potential
of several vitamin D-related compounds are explored. Evidence of photoprotection by the active
hormone, 1α,25dihydroxyvitamin D3, as well as a
derivative of an over-irradiation product, lumisterol, a fluorinated analog and bufalin, a potential vitamin D-like compound, are provided. The
aim of this article is to understand how vitamin D
compounds contribute to UV adaptation and potentially, skin cancer prevention.
Dermatoendocrinology, 2013,1;5(1):20-33.
Oral photoprotection. Hypes
and Hopes
Oral and systemic photoprotection
Corrected stem cells for xeroderma pigmentosum
Genetic correction of stem cells in the treatment
of inherited diseases and focus on xeroderma pigmentosum
Somatic stem cells ensure tissue renewal along
life and healing of injuries. Their safe isolation,
genetic manipulation ex vivo and reinfusion in
patients suffering from life threatening immune
deficiencies (for example, severe combined immunodeficiency (SCID)) have demonstrated the
efficacy of ex vivo gene therapy. Similarly, adult
epidermal stem cells have the capacity to renew
epidermis, the fully differentiated, protective envelope of our body. Stable skin replacement of
severely burned patients have proven life saving.
Xeroderma pigmentosum (XP) is a devastating
disease due to severe defects in the repair of mutagenic DNA lesions introduced upon exposure
to solar radiations. Most patients die from the
8
Photoprotection can be provided not only by ultraviolet (UV) blockers but also by oral substances. Epidemiologically identified associations between foods and skin cancer and interventional
experiments have discovered mechanisms of UV
skin damage. These approaches have identified
oral substances that are photoprotective in humans. UV inhibits adenosine triphosphate (ATP)
production causing an energy crisis, which prevents optimal skin immunity and DNA repair. Enhancing ATP production with oral nicotinamide
protects from UV immunosuppression, enhances
DNA repair and reduces skin cancer in humans.
Reactive oxygen species also contribute to photodamage. Nontoxic substances consumed in the
diet, or available as oral supplements, can protect
the skin by multiple potential mechanisms. These
substances include polyphenols in fruit, vegetables, wine, tea and caffeine-containing foods.
UV-induced prostaglandin E2 (PGE2 ) contributes
to photodamage. Nonsteroidal anti-inflammatory
drugs and food substances reduce production of
this lipid mediator. Fish oils are photoprotective,
at least partially by reducing PGE2. Orally conDermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Photodermatology, Photoimmunology and Photomedicine, 2014;30(2-3):102-11.
Tea for sun protection
Oral green tea catechin metabolites are incorporated into human skin and protect against UV radiation-induced cutaneous inflammation in association with reduced production of pro-inflammatory eicosanoid 12-hydroxyeicosatetraenoic acid
Green tea catechins (GTC) reduce UV radiation (UVR)induced inflammation in experimental models, but
human studies are scarce and their cutaneous bioavailability and mechanism of photoprotection are
unknown. We aimed to examine oral GTC cutaneous uptake, ability to protect human skin against
erythema induced by a UVR dose range and impact
on potent cyclo-oxygenase- and lipoxygenase-produced mediators of UVR inflammation, PGE2 and
12-hydroxyeicosatetraenoic acid (12-HETE), respectively. In an open oral intervention study, sixteen
healthy human subjects (phototype I/II) were given
low-dose GTC (540 mg) with vitamin C (50 mg) daily
for 12 weeks. Pre- and post-supplementation, the
buttock skin was exposed to UVR and the resultant
erythema quantified. Skin blister fluid and biopsies
were taken from the unexposed and the UVR-exposed skin 24 h after a pro-inflammatory UVR challenge (three minimal erythema doses). Urine, skin
tissue and fluid were analysed for catechin content
and skin fluid for PGE2 and 12-HETE by liquid chromatography coupled to tandem MS. A total of fourteen completing subjects were supplement compliant (twelve female, median 42.5 years, range 29-59
years). Benzoic acid levels were increased in skin
fluid post-supplementation (P= 0.03), and methylated gallic acid and several intact catechins and
hydroxyphenyl-valerolactones were detected in the
skin tissue and fluid. AUC analysis for UVR erythema
revealed reduced response post-GTC (P= 0.037).
Pre-supplementation, PGE2 and 12-HETE were UVR
induced (P= 0.003, 0.0001). After GTC, UVR-induced
12-HETE reduced from mean 64 (sd 42) to 41 (sd
32) pg/μl (P= 0.01), while PGE2 was unaltered. Thus,
GTC intake results in the incorporation of catechin
metabolites into human skin associated with abrogated UVR-induced 12-HETE ; this may contribute to
protection against sunburn inflammation and potentially longer-term UVR-mediated damage.
British Journal of Nutrition, 2013,110(5):891-900.
Photoprotection for black
skin
Skin cancer is less prevalent in people of color
than in the white population. However, when skin
cancer occurs in non-whites, it often presents at
a more advanced stage, and thus the prognosis
is worse compared with white patients. The increased morbidity and mortality associated with
skin cancer in patients of color compared with
white patients may be because of the lack of
awareness, diagnoses at a more advanced stage,
and socioeconomic factors such as access to care
barriers. Physician promotion of skin cancer prevention strategies for all patients, regardless of
ethnic background and socioeconomic status,
can lead to timely diagnosis and treatment. Public
education campaigns should be expanded to target communities of color to promote self-skin examination and stress importance of photoprotection, avoidance of tanning bed use, and early skin
cancer detection and treatment. These measures
should result in reduction or earlier detection of
cutaneous malignancies in all communities. Furthermore, promotion of photoprotection practices may reduce other adverse effects of ultraviolet
exposure including photoaging and ultravioletrelated disorders of pigmentation.
Journal of the American Academy of Dermatology, 2014;70(4):748-62.
The sunscreens saga
The evolution of sunscreen products in the United
States–a 12-year cross sectional study
Excessive exposure from ultraviolet (UV) radiation
contributes to the development of skin cancers
and photoaging. Topical sunscreen products remain one of the most widely used forms of protection for the majority of the public. The objective
of this analysis was to examine photoprotection
trends (e.g., SPF value) and the degree of UVA I
protection from 1997 to 2009 in the United States.
Sunscreen products purchased and evaluated in
1997 (N = 59), 2003 (N = 188) and again in 2009 (N
= 330), totaling 577, were included in this analysis.
Information regarding (1) the SPF value, (2) name
and concentration of the active ingredients, (3)
type of products (i.e., daily vs. recreational/beach),
and (4) claims of UVA protection was recorded
and analyzed. In addition, the critical wavelength
(CW) of 330 products from 2009 was determined.
The results showed an increase in the SPF values
of products from 1997 to 2009. The percentage of
low SPF products (SPF 4-14) decreased from 27%
in 1997 to 6% in 2009. The number of products
containing a known UVA-I filter (i.e., avobenzone
or zinc oxide) increased from 5% in 1997 to 70%
in 2009. Lastly, approximately, 225 (68%) of the
products tested in 2009 attained CW > 370 nm.
In the past decade, sunscreen products have undergone fundamental improvements, the most
significant of which is the breadth of protection
against UVA I.
Photochemical & Photobiological
2013;12(1):197-202.
Sciences,
Skin cancer and photoprotection in people of color: A review and recommendations for physicians
and the public
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Fo c u s
sumed substances, either in the diet or as supplements, can influence cutaneous responses to UV.
A current research goal is to develop an oral supplement that could be used in conjunction with
other sun protective strategies in order to provide
improved protection from sunlight.
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Organisation und Strukturen der SGDV
Organisation et structures de la SSDV
Verantwortung in der "Linie" und
Aufgaben im "Stab"
Responsabilité dans la "ligne" et
tâches dans "l’état-major"
Die Aufgaben und Ansprüche an Fachgesellschaften – es gibt in der Schweiz 46 Facharzttitel – sind in
den vergangenen 25 Jahren stetig gestiegen. Dies
zwingt die Schweizerische Gesellschaft für Dermatologie und Venerologie (SGDV), sich über ihre
Organisation und Strukturen grundlegende Gedanken zu machen.
Die Aufteilung in Verantwortung in der "Linie" und
Aufgaben im "Stab" ist dabei oberstes Prinzip.
Les tâches demandées et les exigences posées aux
sociétés de discipline médicale – il y a en Suisse 46
titres de médecin spécialiste – n’ont cessé d’augmenter au cours de vingt-cinq dernières années.
Ceci oblige la Société Suisse de Dermatologie et
Vénéréologie (SSDV) à mener une réflexion de fond
sur son organisation et ses structures.
La répartition entre responsabilité dans la "ligne"
et tâches dans "l’état-major" est à cet égard le tout
premier principe à observer.
SGDV – SSDV
Strategie der SGDV
Die SGDV hat eine duale Aufgabenstellung und
demzufolge eine duale Strategie : Sie stellt sich einerseits in den Dienst der wissenschaftlichen und
fachlichen Entwicklung der Dermatologie und Venerologie und setzt sich andererseits gesundheitspolitisch für eine qualitativ hochstehende medizinische Versorgung und menschliche Betreuung der
Kranken ein, und dies unter vernünftigen beruflichen Rahmenbedingungen für die Dermatologen,
aber auch für die übrigen Ärzte und Gesundheitsberufe.
Sie ist eine wissenschaftliche Fachgesellschaft mit
zahlreichen Aufgaben und Verpflichtungen zur optimalen Versorgung der Bevölkerung mit dermatologischen Dienstleistungen, zu Spitzenleistungen
in der dermatologischen Forschung und Entwicklung und zur stetigen Weiter- und Fortbildung ihres
Nachwuchses und ihrer Fachärzte. Als Organfach
steht die Dermatologie und Venerologie mit allen
medizinischen Fächern "auf 360°" in Verbindung.
Die bis vor kurzem noch unvorstellbaren Entwicklungen der Molekularbiologie und der Immunologie haben der Dermatologie zusätzlich zur bisher
vorwiegend morphologischen Nosologie eine eigentliche molekulare und immunologische Pathophysiologie hinzugefügt, welche inzwischen auf
die "grossen Fächer" der Medizin rückwirkt. Zudem
ist die Dermatologie im Zuge der Hautkrebs-Epidemie und der Verbreitung der ästhetischen Medizin
"chirurgischer" geworden und setzt auch hier neue
Akzente für die chirurgischen Fächer der Medizin.
Sie ist aber auch eine standespolitische Fachgesellschaft, welche die Entwicklungen der allgemeinen
Politik und der Gesundheitspolitik aufmerksam
verfolgt und voraussehend und –planend mit gestaltet, dies in Allianz mit ihrem Dachverband, der
fmCh und eingebettet in die Schweizerische Ärztegesellschaft FMH und deren Organe. Die rasante Entwicklung der Medizin, die zunehmende Lebenserwartung der Bevölkerung und ökonomische
Fehlanreize an vielen Ecken und Enden sind die
grundlegenden Probleme aller westlichen Gesundheitssysteme. Diese gilt es, in vorderster Linie mit
Hilfe des fachlichen und politischen Know-Hows
der Ärzteschaft proaktiv zu lösen. Die Ärzteschaft
darf nicht zuschauen, wie die oft ungenügend informierten Politiker und die Interessensvertreter
Stratégie de la SSDV
La SSDV connaît un cahier des charges dual, et par
conséquent, sa stratégie l’est aussi : elle se traduit
d’abord par l’engagement en faveur du développement économique et technique de la dermatologie et vénéréologie et d’autre part, en politique
de la santé, par un approvisionnement médical de
haute qualité et une prise en charge humaine des
malades ; tout ceci sous des conditions-cadres professionnelles judicieuses pour les dermatologues,
mais aussi pour les autres médecins et professions
de la santé.
La SSDV est une société scientifique de discipline
médicale aux tâches et obligations multiples visant
un approvisionnement optimal de la population en
prestations dermatologiques, des performances de
premier ordre dans la recherche et le développement de la dermatologie et, en permanence, la formation postgraduée et continue de sa relève et de
ses médecins-spécialistes. En tant que "spécialité
d’organes", la dermatologie et vénéréologie est en
lien "à 360°" avec toutes les autres spécialités médicales. Les développements – encore inimaginables
il y a peu – de la biologie moléculaire et de l’immunologie ont ajouté, en sus de la nosologie morphologique prépondérante jusqu’ici, une véritable pathophysiologie moléculaire et immunologique qui,
dans l’intervalle, exercent une influence rétroactive
sur les "grandes spécialités" de la médecine. Par ailleurs, la dermatologie est devenue "chirurgicale"
dans le contexte de l’épidémie de cancers de la peau
et de la propagation de la médecine esthétique et
insuffle en l’occurrence aussi une dynamique nouvelle dans les disciplines chirurgicales.
Mais la SSDV est également une société médicale
qui œuvre dans la politique de la profession, suit
attentivement les développements de la politique
en général et dans le domaine de la santé tout en y
participant avec anticipation et au moyen d’études,
ceci en concours avec son association faîtière, la
fmCh, tout en étant intégrée à la Fédération des
médecins suisses FMH et ses organes. Le développement rapide de la médecine, l’espérance de vie
grandissante de la population et les fausses incitations économiques agissant tous azimuts sont
les problèmes de base de tous les systèmes de
santé occidentaux. Il s’agit de les résoudre de façon
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Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Z: 1 g Keli-med enthält allii cepae extractum 100 mg, hyoscyami maceratum oleosum 50 mg, allantoinum 20 mg, heparinum natricum 200 U.I., avobenzonum (UVA-Filter) 12 mg, 3-(4-methylbenzyliden)bornan-2-onum (UVB-Filter) 8 mg.
I: Prophylaxe und Therapie von hypertrophen Narben und Keloiden jeder Genese. D: Mehrmals täglich sanft einstreichen. KI: Offene Wunden, Schleimhautnarben, Kinder unter 6 Monaten. VM: Narben vor Sonnenbestrahlung schützen.
P: 20 g* + 50 g*. Liste D. Ausführliche Informationen siehe Arzneimittel-Kompendium der Schweiz.
Permamed AG, CH-4106 Therwil, Tel. 061 725 20 20, Fax 061 725 20 40, E-Mail: [email protected], www.permamed.ch
IS/Keli/D/03-12
Wenn der Faden geht,
kommt Keli-med

Einziges
Narbenspezifikum
mit UVA- und UVB-Schutz

Prophylaxe
und Therapie
hypertropher Narben und Keloide
Tuben zu 20 g und 50 g
kassenpflichtig
grosser Wirtschaftsverbände die Gesundheitspolitik mit "grobem Gerät" nach unvernünftigen Kriterien und aufgrund von Partikularinteressen "formt".
proactive, surtout à l’aide du savoir-faire technique
et politique du corps médical. Celui-ci ne saurait
jouer les simples spectateurs devant l’action de
politiciens souvent insuffisamment formés et de
représentants de grandes organisations économiques qui prétendent "concevoir" la politique de
la santé au moyen "d’outils rudimentaires", en se
fondant sur des intérêts particuliers.
Verantwortung in der "Linie"
Responsabilité dans la "ligne"
Organisatorisch gliedert sich die SGDV in die Generalversammlung (oberstes Organ), den Vorstand
(-20 Mitglieder) und seinen Ausschuss (= KernVorstand) (5+ Mitglieder), die ständigen Kommissionen (vorwiegend standespolitische Aufgaben),
und die Arbeitsgruppen (fokussieren sich auf wissenschaftliche Zusammenarbeit und Weiter- und
Fortbildung in einem spezifischen Arbeitsgebiet
der Dermatologie und Venerologie).
Au plan organisationnel, la SSDV est dotée de l’assemblée générale (organe suprême), du comité
(- 20 membres) et de son bureau (= noyau du comité) (5 + membres), des commissions permanentes
(essentiellement pour la politique de la profession)
et des groupes de travail (qui se focalisent sur une
collaboration scientifique, la formation postgraduée et continue en un domaine spécifique de la
dermatologie et vénéréologie).
Funktion
Verantwortlich
Aufgaben
Ausschuss (Kern-Vorstand)
Präsident
Vize-Präsident
Jürg Hafner
Lars French
President elect
Carlo Mainetti (Wahlvorschlag)
Past President
Jean-Pierre Grillet
Quästor
Konstantine Buxtorf-Friedli
Präsident SGDV, fmCh, SIWF
Stv Präsident SGDV, Fortbildung,
SDNTT-Register, ILDS
Vorbereitung auf Präsidentenamt,
ILDS
Begleitet Präsidenten im ersten Jahr,
Gesundheitspolitik, St. Kommission
ambulante Tarife, Dermarena
Verwaltet die Finanzen
Treuhandbüro: Fiduconsult
Aus-, Weiter-, Fortbildung
Qualität in der Medizin
In mehreren Kommissionen und AG
Daniel Hohl
Vakant
Gionata Marazza
Kommunikation und Website
Präsident + Bettina Schlagenhauff
(d)
+ Anne-Karine Lapointe (f)
+ Enrica Bianchi (i)
Koordination WFB, Visitationen
Koordination der Q-Projekte
St. Kommission ambulante Tarife,
AG Dermatochirurgie
Ständige Information Mitglieder
Website
Dermatologica Helvetica
Vorstand
SGDV – SSDV
Enrica Bianchi
Peter Bloch
Wolf-Henning Boehncke
Luca Borradori
Michel Gilliet
Peter Itin
Ständige Kommissionen
Ambulante Tarife
Stationäre Tarife
Facharztexamen
Off License / Label Use, Orphan Drugs
Anne-Karine Lapointe
Stephan Lautenschlager
Bettina Schlagenhauff
Christian Schuster
Dagmar Simon
Gion Tscharner
Kommunikation, Fachexamen
EADV, UEMS, Weiterbildungsprogr.
Ständige Kommission Tarife stationär
St. Kommission Facharztexamen
UEMS, ESDR
SDNTT-Register, AG
Genodermatosen
Kommunikation
AG Radiother., AG STI + Infektiologie
Kommunikation, e-Health
Ambulante Tarife, Medi OLU + ULU
Qualität, Carpe-Register
Qualität
Jean-Pierre Grillet
Wolf-Henning Boehncke
Luca Borradori
Christian Schuster
Stv
Gionata Marazza
Jürg Hafner, Andreas Volz
Daniel Hohl
Peter Itin
Arbeitsgruppen (Vorschlag des
Vorstandes vom 10.04.2014, wird
konsolidiert)
Acne
Martin Kägi
Allergologie
Andreas Bircher
Andrologie
Christian Sigg (kein Nachfolger)
Angiologie/Phlebologie/Wundheilung Jürg Hafner
Ästhetische Medizin + Hautpflege
Oliver Kreyden
12
Dermatochirurgie
Gionata Marazza
Genodermatosen
Peter Itin
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Acne
Allergologie
Andrologie
Angiologie/Phlebologie/Wundheilung
Ästhetische Medizin + Hautpflege
Dermatochirurgie
Genodermatosen
Immunologie
Laser
Lymphome der Haut
Mykologie
Pädiatrische Dermatologie
Dermatoonkologie
Dermatopathologie
Radiotherapie
Martin Kägi
Andreas Bircher
Christian Sigg (kein Nachfolger)
Jürg Hafner
Oliver Kreyden
Gionata Marazza
Peter Itin
Michel Gilliet
Joachim Krischer
Antonio Cozzio
Michel Monod
Lisa Weibel
Ralph Braun
Katrin Kerl
Stephan Lautenschlager
Fonction
Responsable
Tâches
Bureau du comité (noyau du
comité)
Président
Vice-président
Jürg Hafner
Lars French
Président elect
Carlo Mainetti (proposition d'élection)
Past president
Jean-Pierre GRILLET
Trésorière
Konstantine Buxtorf-Friedli
Président SSDV, fmCh, SIWF
Vice-président SSDV, formation
continue, registre SDNTT, ILDS
Préparation au mandat de président,
ILDS
Accompagne le président la première
année,
politique de la santé, commission
permanente tarifs ambulatoires,
Dermarena
Gère les finances
Société fiduciaire: Fiduconsult
Formation initiale, postgraduée,
continue
Qualité dans la médecine
Dans plusieurs commissions et
groupes de travail
Daniel Hohl
Communication et site Internet
Président
+ Bettina Schlagenhauff (all.)
+ Anne-Karine Lapointe (f)
+ Enrica Bianchi (i)
Poste vacant
Gionata Marazza
Coordination formation postgraduée
et continue, visites
Coordination des projets Q
Commission permanente tarifs
ambulatoires,
GT dermatochirurgie
Information constante des membres
Site Internet
Dermatologica Helvetica
Enrica Bianchi
Bettina Schlagenhauff
Christian Schuster
Dagmar Simon
Gion Tscharner
Communication, examens de
spécialiste
EADV, UEMS, programme de
formation postgraduée
Commission permanente tarifs
stationnaires
Commission perm. examens de
spécialiste
UEMS, ESDR
Registre SDNTT, GT génodermatoses
Communication
GT radiothérapie, GT STI +
infectiologie
Communication, e-health
Tarifs ambulatoires, Medi OLU+ ULU
Qualité, registre Carpe
Qualité
Jean-Pierre GRILLET
Wolf-Henning Boehncke
Luca Borradori
Christian Schuster
Vice-président/e
Gionata Marazza
Jürg Hafner, Andreas Volz
Daniel Hohl
Peter Itin
Peter Bloch
Wolf-Henning Boehncke
Luca Borradori
Michel Gilliet
Peter Itin
Anne-Karine Lapointe
Stephan Lautenschlager
Commissions permanentes
Tarifs ambulatoires
Tarifs stationnaires
Examen de spécialiste
Off license / Label use, Orphan
drugs
Groupes de travail (proposition du
comité du 10.04.2014, à consolider)
Acné
Martin Kägi
Allergologie
Andreas Bircher
Andrologie
Christian Sigg (pas de successeur)
Angiologie/phlébologie/guérison
Jürg Hafner
Dermatologica
Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
des plaies
SGDV – SSDV
Comité
13
comité du 10.04.2014, à consolider)
Acné
Allergologie
Andrologie
Angiologie/phlébologie/guérison
des plaies
Médecine esthétique + soins de la
peau
Dermatochirurgie
Génodermatoses
Immunologie
Laser
Lymphome de la peau
Mycologie
Dermatologie pédiatrique
Dermato-oncologie
Dermatopathologie
Radiothérapie
STI + infectiologie
Télédermatologie + Dermarena
Médecine translationnelle
Transplantation
Trichologie
Dermatologie tropicale
SGDV – SSDV
Recherche sur la fourniture des
soins + registres
Carpe (Hôpital de l'Île, Berne)
REAKT (en préparation)
SNDTT
Martin Kägi
Andreas Bircher
Christian Sigg (pas de successeur)
Jürg Hafner
Oliver Kreyden
Gionata Marazza
Peter Itin
Michel Gilliet
Joachim Krischer
Antonio Cozzio
Michel Monod
Lisa Weibel
Ralph Braun
Katrin Kerl
Stephan Lautenschlager
Stephan Lautenschlager
Jean-Pierre GRILLET
Alexander Navarini
Günther Hofbauer
Ralph Trüeb
Peter Schmid
Dagmar Simon
Günther Hofbauer
Lars French + Peter Itin
Aufgaben im Stab
Tâches dans "l’état-major"
Das Generalsekretariat ist für die "Stabsarbeit" der
SGDV verantwortlich. Diese umfasst im Kern die
Betreuung der rund 600 Mitglieder (davon rund
400 Ordentliche Mitglieder, rund 60 Mitglieder in
Weiterbildung und rund 140 Passivmitglieder) und
die Verwaltung der Finanzen. Die Vorbereitung,
Durchführung und Protokollierung der Generalversammlung, der Vorstands- und Ausschusssitzungen sind die dritte verantwortungsvolle und
zeitintensive Kernaufgabe des Generalsekretariats.
Zentral ist ferner der intensive Austausch mit der
fmCh, der FMH und ihren Organen, sowie mit den
internationalen dermatologischen Organisationen
und Fachgesellschaften. Hinzu kommen zahlreiche
Einzelaufträge im Support der ständigen Kommissionen und Arbeitsgruppen. Seit der Einführung
der Versorgungsforschung (SDNTT-Register, das
geplante REAKT-Register) ist der Jahresumsatz der
SGDV stark angestiegen.
Ein klassischer Fehler, der in der Vereinsarbeit immer wieder passieren kann, ist die Überantwortung
von Führungsaufgaben aus den "Linienfunktionen"
an die Mitarbeiter im "Stab". Wenn Experten innerhalb ihrer Organisation ein Amt übernehmen,
müssen sie ihre Funktion in Eigenverantwortung
wahrnehmen und sich für ihre Anliegen persönlich
einsetzen. Die Missachtung dieses Prinzips bringt
nur eine kurzfristige Entlastung. Auf längere Sicht
werden Organisationen, welche die "Linien"- und
"Stabs"- Aufgaben ständig vermischen, ineffizient
und unterhalb den beteiligten Personen dysfunktionell.
Le secrétariat général est responsable du "travail
d’état-major" de la SSDV. Ceci englobe pour l’essentiel le suivi de près de 600 membres (dont env.
400 membres ordinaires, 60 membres en formation postgraduée et près de 140 membres passifs)
ainsi que la gestion des finances. La préparation,
l’exécution de l’assemblée générale et la rédaction
de son procès-verbal, les séances du comité et du
Bureau du comité sont les trois tâches essentielles
du secrétariat général, pleines de responsabilité et
exigeant beaucoup de temps. Par ailleurs, est crucial l’échange intensif avec la fmCh, la FMH et leurs
organes ainsi qu’avec les organisations et sociétés
de disciplines médicales internationales de dermatologie. A cela s’ajoutent de nombreux mandats
particuliers dans le support apporté aux commissions permanentes et groupes de travail. Depuis
l’introduction de la recherche sur la fourniture des
soins (registre SDNTT, le projet de registre REAKT),
le chiffre d’affaires annuel de la SSDV a fortement
augmenté.
Une erreur classique, qui peut toujours se reproduire dans le travail de l’association, est le transfert de tâches de direction depuis les "fonctions
de la ligne" aux collaborateurs dans "l’état-major".
Lorsque des experts assument une fonction au
sein de leur organisation, ils doivent la remplir de
leur propre chef et s’engager personnellement
pour leurs causes. L’inobservation de ce principe
n’apporte qu’une décharge temporaire. Mais sur
le long terme, des organisations mêlant sans cesse
les tâches de la "ligne" et celles de "l’état-major" deviennent inefficaces et le dysfonctionnement s’installe entre les personnes concernées.
Verantwortung bedingt Einsatzbereitschaft
und Zuverlässigkeit
Aus den oben skizzierten Aufgaben und Strukturen
"unserer" SGDV lässt sich unübersehbar ableiten,
dass eine derart vielgestaltige und lebendige Organisation nur dann erfolgreich sein kann, wenn alle
und jeder an seinem Platz zuverlässig seinen Einsatz leistet. Dies setzt eine hohe Bereitschaft voraus,
La responsabilité exige disposition
à s’engager et fiabilité
Des tâches et structures de "notre" SSDV esquissées
ci-dessus, il est possible de conclure indubitablement qu’une organisation aussi variée et vivante
ne peut réussir que si tout un chacun assume à son
14
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
sich freiwillig einzubringen und sich gegenseitig
hilfsbereit zu unterstützen.
Der "Return on Investment" für ehrenamtliche Arbeit ist selber ebenfalls immateriell. Die Möglichkeit, sich aus innerer Überzeugung für eine sinnvolle Sache einzusetzen, generiert Zufriedenheit
und menschliches Glück, und im sozialen Umfeld
Freundschaft und Anerkennung.
Dies ist auch der Grund, weshalb sich zahlreiche
Mitglieder der SGDV oft über viele Jahre und Jahrzehenten in ehrenamtlicher Arbeit für ihren Beruf
und ihre Fachgesellschaft einsetzen und ganz Beachtliches erreichen, was sonst nicht erreicht würde. In diesem Sinn möchten wir uns im Namen
des ganzen SGDV-Vorstandes und im Namen des
Generalsekretariats bei allen Personen und Persönlichkeiten, welche sich ehrenamtlich für die SGDV
einsetzen, ganz herzlich bedanken.
poste son engagement fiable. Cela suppose une
grande volonté de s’impliquer volontairement et
de se soutenir mutuellement.
Le "retour sur investissement" de tout travail bénévole est toujours de nature immatérielle. La possibilité de s’engager pour une cause judicieuse par sa
propre conviction génère satisfaction et bonheur,
amitié et reconnaissance dans le contexte social.
Ceci est aussi la raison pour laquelle de nombreux
membres de la SSDV accomplissent pendant plusieurs années et décennies un travail bénévole
pour leur profession et leur société de discipline
médicale et font de véritables prouesses, qui sans
cela ne seraient pas possibles. Dans cet esprit, nous
aimerions, au nom de tout le comité de la SSDV et
au nom du secrétariat général, adresser nos vifs et
cordiaux remerciements à toutes les personnes et
personnalités qui s’engagent pour la SSDV.
Korrespondenzadresse
Adresse de correspondance:
Prof. Dr. med. Jürg Hafner,
Präsident SGDV/SSDV
Dalmazirain 11
3005 Bern
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
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Mes souvenirs du Prof. Dr med. Walter Burckhardt (1905-1971)
(Complément au rapport du Prof. Dr med. Stephan Lautenschlager dans
Dermatologica Helvetica 9/2013: "100 ans : de la clinique de Tièche en passant par
la polyclinique de la ville jusqu’au centre ambulatoire de dermatologie de Triemli
Zurich 1913-2013")
Dr med. Dr h.c. Hans Suter
Lueg, Fahrni bei Thun
Derm Hel. 2014;26(5):16-19
La lecture de ce rapport a éveillé en
moi de délicieux souvenirs que j’aimerais bien faire partager ici.
kiewicz, la secrétaire très attentionnée
du médecin chef et de la polyclinique.
Celle-ci était très fréquentée. Nous
traitions à peu près chacun 50 patients
par jour, et jusqu‘à 70 les jours où il y
avait également consultation le soir.
Après mes deux premières années de
formation postgraduée en tant que
médecin spécialiste de dermatologie
et vénéréologie FMH à la Clinique uniComme le poste de chef de clinique
versitaire de la peau à Berne – chez le
n‘existait pas encore à l‘époque, le chef
Professeur Hans Kuske – et une année Portrait du Professeur était à notre disposition à tout mode médecine interne à l‘Hôpital régio- Walter Burckhardt : Photo : ment. Nous pouvions toujours nous en
nal de Thoune, je fus pendant trois Pleyer, Zürich.
référer à lui pour des cas de diagnosans et demi, soit de 1961 à 1965 et sur
tic peu clairs et pour des questions
recommandation du Professeur Kuske, médecin-as- d‘ordre thérapeutique. C‘est volontairement qu‘il ne
sistant auprès du Professeur Walter Burckhardt à la tenait qu‘un petit cabinet privé, afin de pouvoir être
Polyclinique de la peau de la Ville de Zürich.
toujours présent pour ses patients.
A cette époque, le Professeur Burckhardt était déjà
une sommité de renommée internationale, surtout
dans les domaines de la physiologie et de la pathophysiologie de la couche cornée de la peau, des dermatoses professionnelles, des photodermatoses et
de la vénéréologie. Avec ses propres tests – de neutralisation alcaline et de résistance alcaline – il a été
en mesure de prouver que chez près de 10 à 20%
des gens, la neutralisation alcaline de la peau ralentit et que la résistance alcaline diminue. Ces sujets
souffrent plus facilement d’agressions alcalines
de la peau sous forme de dermatites et d‘eczémas
toxiques inflammatoires du fait du contact avec du
ciment et d‘autres substances alcalines nocives.
SGDV – SSDV
A cette époque, j‘ai pu préparer ma dissertation sous
l‘égide du Professeur Burckhardt, qui me conseillait
et me motivait, et continuer à exercer mon activité
scientifique dans le domaine de l‘anatomie et de la
physiologie de la cornée de la peau, des eczémas de
contact et des dermatoses professionnelles.
Dans les années 1960, il n‘y avait que deux postes
d‘assistant à la Polyclinique de la peau de la ville, un
pour la polyclinique des femmes et un pour celles
des hommes. Les consultations se donnaient de 9 à
12 heures et de 15 à 17 heures. De plus, une consultation était proposée le mardi et le vendredi de 18
à 20 heures. De 17 à 18 heures, tout le personnel (y
compris le Professeur Burckhardt) encore en service
pour la consultation du soir prenait part à un petit
en-cas préparé au secrétariat par Madame Jusz-
Il arrivait toujours ponctuellement à la polyclinique
dans son auto, à 8 heures et à 14 heures. Il était
étonnant de voir comment il respectait l‘horaire
tout en passant un bon bout de temps dans son
véhicule, sur le long chemin le menant de la
Schlösslistrasse au Zürichberg, en traversant la ville
pour se rendre à la Herman Greulich-Strasse. Ce qui
signifiait évidemment que nous devions nous aussi
nous en tenir précisément à ces horaires. Pourtant,
le Professeur Burckhardt arriva un matin avec un
quart d‘heure de retard. Que s‘était-il passé? Après
le petit déjeuner, soit de 7 heures à 7 heures 30, il
faisait une brève promenade avec ses deux chiens
de chasse dans la proche forêt du Zürichberg. Un
jour d‘automne pluvieux, l‘un de ses chiens s‘était
mis à pister un chevreuil. Il en suivait la trace. Walter
Burckhardt réfléchit : lorsque le chevreuil aurait
atteint l‘orée de la forêt, il ferait vraisemblablement
demi-tour et il réapparaîtrait. Et ce fut bien le cas.
Ce n‘est qu‘à ce moment-là qu‘il put reprendre son
chien. Mais le Professeur Burckhardt ne réalisa pas
que ses chaussures et le fond de ses pantalons
étaient tout sales. L’infirmière Rösli Mettler
remarqua cela aussitôt. Sans hésiter, elle intima au
chef l‘ordre de poser les pieds sur un tabouret et
entreprit un nettoyage.
Durant la longue période où je fus assistant, de
bons rapports de confiance se sont établis entre lui
et moi, presque amicaux. Ainsi me rapporta-t-il une
fois qu‘il était un jour un peu pressé pour rejoindre
la polyclinique, qu‘il s‘était énervé contre un auto-
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Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Hormis sa formation en dermato-vénéréologie
effectuée auprès du Professeur Bruno Bloch et du
Professeur Guido Miescher à Zürich, le Professeur
Burckhardt avait également suivi une bonne formation chirurgicale chez le Professeur Paul Clairmont
(1875-1942) à la Clinique universitaire de Zürich. Le
Professeur Clairmont était chef de clinique chez le
Professeur Ernst Ferdinand Sauerbruch et lui a succédé ; Sauerbruch fut également professeur ordinaire et directeur de cette clinique de 1910 à 1918.
Comme son maître enseignant, le Professeur Clairmont avait des manières un peu brusques. En tant
que plus jeune médecin-assistant, Walter Burckhardt
devait régulièrement mesurer le pouls et la tension
artérielle du patient pendant que son chef opérait.
Il était d‘ailleurs assis sur un tabouret recouvert
de pièces de tissu. Il n‘était pas rare que ces tissus
finissent recouverts de sang au fil du temps. Il dut
communiquer une fois à Clairmont que la pression
artérielle du patient baissait. Le Professeur Clairmont réagissait à cette information par un coup de
pied porté à la jambe de Walter Burckhardt...
Un jour, un travailleur de la gare des marchandises
située à proximité nous a été amené avec une extrémité de doigt totalement déchiquetée. Le Professeur Burckhardt a alors amputé lui-même la partie
du doigt qui ne pouvait plus être sauvée.
Le déroulement journalier du travail à la polyclinique reposait sur une bonne structure et était
bien organisé. Les tranches horaires du matin de
huit à neuf et l‘après-midi de deux à trois étaient
réservées à des consultations spéciales, des travaux
écrits et scientifiques ainsi qu‘à de petites interventions chirurgicales. Après l‘heure de consultation de
l‘après-midi, on travaillait jusqu‘à 18 heures – pour
terminer la consultation et pour régler les écritures.
Pour effectuer les biopsies et les petites interventions, une petite salle d‘opération bien équipée
était à notre disposition, nous les assistants, à
l‘étage supérieur. Nous devions par ailleurs inscrire
les rendez-vous dans un agenda chez la secrétaire.
Comme lors de ma première période de formation
postgraduée à la Clinique de la peau à Berne, je
n‘avais fait que des biopsies, je pus assister en un
premier temps le Professeur Burckhardt pour de petites interventions, puis c‘est lui qui m‘assistait. Ainsi
ai-je pu profiter grandement de son expérience en
matière opératoire.
Un jour, alors que je voulais procéder à 14 heures à
une petite intervention que j‘avais agendée conformément aux instructions, je vis en ouvrant la porte
de la salle d‘opération le chef en train d‘opérer avec
Madame Juszkiewicz comme assistante. Mais qui se
trouvait sur la table? L‘un de ses chiens, sur lequel
il enlevait une tumeur de la peau sous anesthésie
locale... J‘ai vite refermé la porte derrière moi et
déclaré au patient qui attendait que le Professeur
Burckhardt opérait et qu‘il nous fallait convenir d‘un
autre rendez-vous.
Dans l‘arrondissement 4, celui des pauvres de la ville
de Zürich, où était située la polyclinique, vivaient
également des clochards. En été, ils passaient
la nuit sur des bancs dans un parc, en hiver sur
la terrasse protégée d‘une tuilerie, où il faisait
encore un peu chaud. Pour pouvoir se nourrir, ils
gagnaient en cas de besoin quelques francs en
chargeant ou déchargeant des marchandises à
la gare des marchandises. De temps en temps,
ils venaient aussi consulter à notre polyclinique,
quand c‘était vraiment nécessaire. Ils savaient que
le Professeur Burckhardt les acceptait volontiers. Ils
avaient confiance en lui, il prenait du temps pour
eux et s‘intéressait à leur parcours de vie. Comme
ils n‘avaient pas d‘assurance-maladie, ils étaient
soignés gratuitement sur instruction du Professeur
Burckhardt. Alors qu‘il se renseignait un jour auprès
de moi au sujet d‘un tel patient, la secrétaire appela
au téléphone pour annoncer qu‘une patiente
privée venait d‘arriver. Après dix minutes, elle
rappelait au Professeur Burckhardt la consultation
de sa patiente privée. Il répondit d‘un ton bourru
que cette cliente devait attendre encore un peu, le
patient de la polyclinique méritant aussi que l‘on
s‘occupe à fond de lui. Vraiment, un engagement
médical exemplaire !
Au cours d‘une consultation du soir, un patient nous
annonça que son manteau de pluie avait été volé
dans la salle d‘attente. Il était fâché, criait et exigeait
une indemnité à verser par l‘assurance responsabilité civile. L’infirmière Rösli Mettler se rendit avec
lui chez le Professeur Burckhardt et lui expliqua
ce qui s‘était passé. Celui-ci demanda ce qu‘avait
coûté le manteau. "100 francs" fut la réponse, sur
quoi Walter Burckhardt sortit immédiatement son
portemonnaie, en tira un billet de cent francs et le
remit au patient. Ainsi l‘affaire était réglée. Cet épisode montre à quel point le Professeur Burckhardt
était spontané, communicatif et simple. Et il était
bon. Dans les années quarante, il traitait un artistepeintre peu connu de Zürich en tant que patient
privé, pour une syphilis ; c‘était encore avant les traitements à la pénicilline, et il alternait des injections
de Wismut (Syntobis) et de Salvarsan (Syntharsan)
pendant une année. Au terme du traitement réussi,
il adressa une très modique facture au patient. L‘artiste-peintre lui demanda s‘il pouvait la lui régler par
une de ses œuvres. Le Professeur Burckhardt accepta. Ils fixèrent rendez-vous pour une visite d‘atelier.
Mais aucun tableau ne plaisait au professeur. Il en
choisit tout de même un. Sur quoi l‘artiste-peintre
le félicita de son choix. A ses dires, c‘était notamment son meilleur tableau, qui coûtait le double du
montant de la facture... Le Professeur Burckhardt lui
a alors réglé le montant supplémentaire !
Il y avait des règles thérapeutiques claires. Nous
étions tenus d‘élucider et de traiter les cas le plus
rationnellement possible. Ainsi, par exemple pour
une pityriasis rosea, on donnait de l‘"acqua clinica"
("aqua fontana", eau du robinet) pour tamponner la
peau – en sachant bien que cette dermatose sans
gravité disparaîtrait d‘elle-même dans le délai de
quelques semaines. La Polyclinique de la Ville de
Zürich était financée par la ville. Le Professeur Burckhardt se réjouissait toujours lorsqu‘en fin d‘année,
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SGDV – SSDV
mobiliste qui lambinait un peu trop devant lui. Et au
moment où celui-ci s‘arrêta à un croisement doté
d‘un sémaphore, avant même que le feu ne passe à
l‘orange, il l‘a percuté par l‘arrière, tout énervé. Résultat, le pare-chocs fut endommagé. Conscient de
sa faute, il sortit immédiatement de son véhicule,
s‘excusa et remit au conducteur sa carte de visite en
lui demandant de lui adresser la facture.
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SGDV – SSDV
les coûts des investigations et des
traitements pouvaient rester dans
le cadre du budget.
Walter Burckhardt a consigné sa
grande expérience de médecin spécialiste dans un manuel d‘enseignement Atlas et pratique de la dermaComme le dit très justement le Protologie et vénéréologie. L‘ouvrage fut
fesseur Lautenschlager dans son artrès apprécié par les étudiants, les
ticle, le Professeur Burckhardt était
médecins praticiens et les dermatoun exemple pour la dermatologie,
logues.
se donnant corps et âme pour elle.
Ce livre richement illustré par des
Il fut un excellent et passionnant
photos couleur a rencontré un plein
maître, doté d‘une grande aptitude
succès. Il a connu, de 1955 à 1972,
didactique, non seulement pour les
dix éditions en langue allemande
étudiants, mais aussi pour nous les
et cinq en langue anglaise, ainsi
assistants. Je me souviens bien enqu‘une édition de chaque en itacore de ma première semaine à la
lien et en espagnol. L‘auteur ajouta
polyclinique. Il me guida personnelà la septième édition allemande un
lement dans la coloration de chamchapitre intitulé "Fondements du
pignons qu‘il avait inaugurée, avec
traitement des maladies de la peau".
un mélange composé de neuf parts Professeur Walter Burckhardt On y trouvait une collection de 36
de 10% de potasse caustique et une ramant au bord du lac de Zürich ordonnances dermatologiques. Le
part d‘encre Parker bleue. Sous sa (Bächau) avec Mme Hotz, infir- Professeur Burckhardt m‘a remis
surveillance, il me laissa examiner mière (gauche) et Mme Obrecht, le manuscrit de ces ordonnances
les prélèvements, restés 24 heures laborantine (droite). Photo : Hans avant l‘impression en me priant d‘y
dans une chambre humide, le jour Suter.
corriger d‘éventuelles erreurs. Je
suivant pour y trouver les hyphes
devais lui apporter directement les
ayant pris la couleur bleue, bien visibles. Il m‘instrui- corrections. Il m‘apparut qu‘il employait toujours la
sit aussi plus tard sur la recherche de gonocoques forme nominative au lieu du génitif usuel en pharau moyen de la coloration au bleu de méthylène et macologie. J‘ai donc tout mis au génitif. Mais ceci
encore, à des fins de vérification, sur la coloration ne lui a guère convenu. Il ne se laissa pas convaincre
de Gram, ainsi que sur la recherche de spirochètes par ma remarque selon laquelle la forme correcte
dans un champ sombre microscopique. Ses cours était le génitif. Il s‘était habitué au nominatif dans
(facultatifs) du vendredi soir dans une salle tou- ses ordonnances et il voulait s‘y tenir aussi dans son
jours bondée étaient très prisés. Les étudiants s‘as- manuel.
seyaient même sur les rebords de fenêtre et sur des
corbeilles à papier vidées et renversées.
Dans ses examens axés sur la pratique, en sa qualité
d‘expert à l‘examen d‘Etat, il était sévère mais bienDans sa rétrospective rédigée à l‘occasion des 50 veillant et juste. Après la Deuxième guerre monans de la Polyclinique de la ville en 1963, le Profes- diale, il restait sur notre continent, donc en Suisse
seur Burckhardt écrit à ce sujet : "C‘est un problème aussi, de nombreux Américains qui avaient achevé
important que la formation des futurs médecins, car leur service militaire en Europe. Ils ont terminé ici les
l‘état de santé d‘un pays dépend bien de la qualité études de médecine commencées avant la guerre
des médecins. Depuis la fondation de cet institut voi- aux USA. Le Professeur Burckhardt m‘a parlé d‘un
ci cinquante ans, des cours magistraux et des cours ancien capitaine barbu, éprouvé au feu de la guerre
pratiques sont ici donnés au sujet des maladies de la et qui avait sillonné les mers ; il avait pris bien trop à
peau et des maladies sexuelles. Bien que notre ins- la légère la préparation de l‘examen final. "What do
titut soit très éloigné de l‘Université, ces cours sont you know about Eczema"? "The skin is red, the skin
toujours fréquentés par de nombreux étudiants, on is rough and the skin is itching", fut la réponse lapien compte souvent jusqu‘à 80. La dimension réduite daire du candidat. Il n‘en savait pas plus. "What do
de l‘institut a en l‘occurrence ses avantages. Le di- you know about Psoriasis?" Après brève réflexion,
recteur de l‘institut est en contact étroit avec la pra- il répondit à nouveau: "The skin is red, the skin is
tique journalière et ses problèmes médicaux. D‘une rough, the skin is itching". Et la connaissance du
certaine manière, il combat toujours aux premières candidat au sujet du psoriasis finissait également
lignes du front. Ceci lui permet de donner un ensei- par là. Le Professeur Burckhardt lui donna une dergnement vivant, étroitement lié aux problèmes de nière chance: "What do you know about Syphilis?"
la pratique quotidienne, ce que les étudiants appré- "The skin is red, the skin is…" Là-dessus, l‘examen
cient particulièrement. A la formation des étudiants prit fin par la note 1 et avec l‘invitation instante à se
s‘ajoute celle des médecins. Dans ces années 1950, représenter un semestre plus tard.
plus de 100 médecins ont reçu ici en qualité d‘assistants leur formation pratique dans les maladies de Walter Burckhardt et son épouse Kleo avaient une
la peau et les maladies sexuelles. La plupart d‘entre prédilection pour le sport équestre. Lui-même se
eux pratiquent aujourd‘hui en tant que médecins de rendait souvent après cinq heures du soir à Dieticampagne, certains sont devenus des spécialistes kon, où ils avaient placé leurs chevaux dans une
en dermatologie, et tous étaient très reconnaissants écurie, pour une sortie reposante sur son cheval
d‘avoir les moyens de suivre cette formation. La for- "Surprise".
mation polyclinique leur apporte encore plus que
la formation clinique dans les hôpitaux, avec toutes Dans les années 1960, Walter Burckhardt officiait
sortes d‘examens et de traitements au contact, qu‘ils en tant que "cheik" (maître de la corporation) de la
pratiqueront ensuite dans leurs cabinets médicaux. corporation historique Zürichoise Kämbel, et simulTous ont gardé un bon lien avec leur institut d‘ensei- tanément en qualité de président du club équestre
gnement."
Kämbel. Dans cette fonction, il avait chaque année
18
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Ses invitations occasionnelles adressées à ma
femme et à moi-même pour partager un repas de
midi dans leur belle maison du Zürichberg sont
inoubliables, tout comme les excursions de la polyclinique en été, dans une maison de vacances dans
la région du Bächau, sur la rive gauche du lac de
Zürich. Le chef nous ramenait toujours lui-même
sur les rives du lac, en ramant debout sur son canot.
En 1971, le Professeur Burckhardt âgé alors de 66
ans – après 33 ans d‘activité engagée et couronnée
de succès – a dû remettre la direction de la Polyclinique de la peau de Zürich au Professeur Kaspar
Schwarz, en raison de la limitation de la durée de
fonction. Pendant trois mois, il a encore participé à
l‘activité du cabinet médical de la peau de son ami
Dr Tino Schrafl à Zürich. En septembre 1971, Walter
Burckhardt fit un infarctus; le 29 octobre 1971, il en
eut un deuxième auquel il ne survécut pas.
Je suis très reconnaissant à mes deux maîtres enseignants médecins spécialistes, soit le Professeur Walter Burckhardt et le Professeur Hans Kuske. Les deux
étaient des personnalités charismatiques, les deux
disposaient de grandes connaissances et capacités.
Le Professeur Kuske mourut également trop tôt, à
l‘âge de 61 ans, d‘une crise cardiaque aussi. Hans
Kuske fut un extraordinaire clinicien, doté d‘un sens
diagnostique exceptionnel, Walter Burckhardt un
scientifique de réputation internationale. Dans leur
manière d‘être, ils étaient différents. Hans Kuske
était calme, réservé, pondéré, taciturne. Il y avait
quelque chose de noble en lui. Walter Burckhardt
était simple, ouvert, plein d‘humour, communicatif
et spontané. Ses racines aristocratiques n‘apparaissaient jamais.
Phakomatose
Phakomatose
Das griechische Ursprungswort ist:
ϕακο, ς = phakos = Linse
Le mot grec d’origine est:
ϕακο, ς = phakos = lentille
Phakos hat zu Phakom geführt und bedeutet Tumoren
des Auges und der Haut. Die Bezeichnung Phakomatose wurde Anfang des 20.Jahrhunderts von van der
Hoeve, einem holländischen Ophthalmologen kreiert
um bestimmte Erkrankungen, die mit kleinen Hauttumoren (Naevi, Hamartomen) und mit einer Symptomatologie des Zenralnervensystems einhergehen,
in Relation zu setzen. Es handelt sich dabei um die
Neurofibromatose von Recklinghausen, der tuberösen
Hirnsclerose von Bourneville, der Angiomatose von
Hippel-Lindau und der Angiomatose von Sturge-Weber-Krabbe.
Die Neurofibromatose von Recklinghausen (1882 vom
Pathologen von Recklinghausen beschrieben) weist
Hauttumoren wie die Neurofibrome und Pigmentierungen auf.
Bei der tuberöse Hirnsklerose von Bourneville-Pringle
(1880 beschrieben, auch von Recklinghausen) sind
diverse Tumoren wie die Angiofibrome des Gesichtes
und der Nägel sowie Pigmentstörungen vorhanden.
Die Angiomatose von Hippel-Lindau (von die zwei
Ophtalmologen beschrieben) weist Angiome der Retina assoziiert mit Naevus flammeus des Gesichtes auf.
Bei der encephalofazialen Neuroangiomatose von
Sturge-Weber-Krabbe wird ein Naevus flammeus des
Gesichtes assoziiert mit tiefen Gefässmissbildungen
beobachtet.
Auf Grund der grossen Fortschritte in der molekularen
Genetik ist die Bezeichnung Phakomatose für die erwähnten sehr inhomogenen Genodermatosen nicht
mehr sehr aktuell. Gemäss R. Happle tragen nur die
pigmento-vasculären Phakomatosen, die mindestens
zwei oder mehr verschiedene Naevi ( Phacom = Naevus) beinnhalten diese Bezeichnung.
Phakos est devenu phacome, tumeur dans l’œil et sur
la peau. Le terme de phacomatose à été créé au début
du XXe siècle par van der Hoeve, un ophtalmologiste
néerlandais, pour mettre en relation certaines
maladies qui présentaient dans leur symptomatologie
de petites tumeurs cutanées (naevi, hamartomes) et
une atteinte du système nerveux central. Il s’agit de la
neurofibromatose de Recklinghausen, de la sclérose
tubéreuse de Bourneville, de la maladie de HippelLindau et de la maladie de Sturge-Weber-Krabbe.
En effet, dans la neurofibromatose de Recklinghausen
(décrite en 1882 par le pathologiste von
Recklinghausen), diverses lésions cutanées comme
des neurofibromes ou taches café au lait caractérisent
cette maladie.
Dans la sclérose tubéreuse de Bourneville-Pringle
(décrite en 1880, mais aussi par von Recklinghausen)
diverses tumeurs comme les angiofibromes faciales
et unguéales, naevi et des taches dépigmentées sont
présentes.
Dans l’angiomatose de Hippel-Lindau (décrite 1926
par les deux ophtalmologistes), les angiomes de la
rétine sont associés au naevus flammeus du visage.
Dans la neuroangiomatose encephaloafaciale
de Sturge-Weber-Krabbe, on observe un naevus
flammeus au visage et des malformations vasculaires
profondes.
Mais au vu du progrès de la génétique moléculaire,
le terme de phacomatose pour ces génodermatoses
très inhomogènes a perdu son utilité. Selon R. Happle,
seules les neurodermatoses associant deux ou plus
de lésions naeviques différentes (phacome = naevus)
portent cette dénomination – elles s’appellent
phacomatoses pigmentovasculaires.
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
SGDV – SSDV
A titre de chasseur, il partageait avec des amis une
réserve de la société de chasseurs "Kohlfirst". Les
week-ends, il avait volontiers coutume de se poster sur un affût perché pour observer et repérer les
animaux. Il ne tirait que sur des animaux malades
ou âgés.
Le Professeur Burckhardt fut membre fondateur
de la société Zürichoise de dermatologie. Pendant
vingt ans – soit jusqu‘à sa mort –, il servit par ailleurs
la Société suisse de dermatologie et de vénéréologie en qualité de secrétaire. De 1961 à 1963, il en a
été le président. En 1969, il reçut le titre de membre
d‘honneur de la SSDV. De nombreuses autres sociétés de discipline médicale lui ont conféré aussi le
statut de membre d‘honneur.
Te r m i n o l o g i e
l‘honneur de mener lors de la fête du "Sechseläuten" la chasse sauvage à cheval, tout autour du
"Böögg" en feu, sur la Place Sechseläuten.
19
ZürcherDermatologische
Dermatologische Fortbildungstage
Fortbildungstage
Zürcher
25.––28.
28.Juni
Juni2014,
2014,Kongresshaus
Kongresshaus Zürich
Zürich
25.
www.zhdermfortbildungstage.ch
www.zhdermfortbildungstage.ch
Schwerpunkt 2014
2014
Schwerpunkt
Regionale Dermatosen
Dermatosen
Regionale
Eingeladene Gastreferenten
Gastreferenten
Eingeladene
PemphigoiderPemphigoiderkrankungen
krankungen
Prof. Dr.
Prof.
Dr. Hertl,
Michael
Michael
Hertl,
Marburg
Marburg
PilzerkrankunPilzerkrankungen: Diagnostik
gen:
und Diagnostik
Therapie
und
Prof.Therapie
Dr. Pietro
Prof.
Dr. Pietro
Nenoff,
Nenoff,
Espenhain
Espenhain
Clinical Pearls
Dr. Mark
Anliker
Clinical
Pearls
Dr. Mark Anliker
Kutane Leishmaniose – Diagnostik &Therapie
Dr. Bernhard
Beck
Kutane
Leishmaniose
– Diagnostik &Therapie
Dr. Bernhard Beck
Dermatosen am und um das Auge
Prof. Dr. Wolfgang
Dermatosen
am undBernauer
um das Auge
Prof. Dr. Wolfgang Bernauer
Erkrankungen des weiblichen Genitales
Dr. Cornelia Betschart
Erkrankungen
des weiblichen Genitales
Dr. Cornelia Betschart
Blepharoplastik
Dr. Alain Bezzola
Blepharoplastik
Dr. Alain Bezzola
Intertrigo-Erkrankungen
Dr. Siegfried Borelli
Intertrigo-Erkrankungen
Dr. Siegfried Borelli
Onkologische Augenlidchirurgie &
Orbitachirurgie
Onkologische
Augenlidchirurgie &
Dr. Karla Chaloupka
Orbitachirurgie
bei dunkler Haut
Dr.Erkrankungen
Karla Chaloupka
Dr. Benedikt Göschke
Erkrankungen bei dunkler Haut
Dr. Benedikt Göschke
PemphigusPemphiguserkrankungen
erkrankungen
Prof. Dr. Detlef
Prof.
Dr. Detlef
Zillikens,
Zillikens,
Lübeck
Lübeck
Allergien und Intoleranzien auf Biologics
Dr. Oliver und
Hausmann
Allergien
Intoleranzien auf Biologics
Dr. Oliver Hausmann
Fillertherapie in der Praxis
Dr. Martin Kägiin der Praxis
Fillertherapie
Dr. Martin Kägi
Lineare IgA Dermatose, IgM Dermatose
Dr. Marguerite
Krasovec IgM Dermatose
Lineare
IgA Dermatose,
Dr. Marguerite Krasovec
Pruritus ani – Diagnostik und Therapie
Dr. Andreas-Paul
Müller
Pruritus
ani – Diagnostik
und Therapie
Dr. Andreas-Paul Müller
Neue therapeutische Ansätze bei
Basalzellkarzinomen
Neue therapeutische Ansätze bei
PD Dr. Patrick Oberholzer
Basalzellkarzinomen
PD
Dr. Patrick
Oberholzer
Schwere
Medikamenten-Reaktionen:
Mechanismus und Genetik
Schwere
Medikamenten-Reaktionen:
Prof. Dr. Werner
Pichler
Mechanismus und Genetik
Praxis-Zertifizierung
Prof.
Dr. Werner Pichler
Dr. Tobias Plaza
Praxis-Zertifizierung
Dr. Tobias Plaza
What’s New in Chirurgie
Dr. André Skaria
What’s New in Chirurgie
Dr. André Skaria
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Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Admis par les caisses maladie
Nouveau pour le traitement des kératoses actiniques (KA)
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1,2
Picato® Gel 150 mcg/g
Picato® Gel 500 mcg/g
KA sur le visage et sur
le cuir chevelu
KA sur le tronc et sur
les extrémités
1 x par jour pendant
3 jours consécutifs
1 x par jour pendant
2 jours consécutifs
1
1
Références
1. Information professionnelle Picato® Gel: www.swissmedicinfo.ch ou Compendium Suisse des Médicaments. 2. Lebwohl et al. Ingenol Mebutate Gel for Actinic Keratosis. N Engl J Med
2012;366:1010 – 1019.
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Composition: 1 g Picato® gel contient 150 mcg resp. 500 mcg de mébutate d’ingénol. Indications: Picato® est indiqué pour un cycle du traitement topique de kératoses actiniques
non-hyperkératosiques et non-hypertrophiques chez l’adulte. Posologie: Kératose actinique du visage et du cuir chevelu: Le gel Picato® 150 mcg/g doit être appliqué sur la zone
atteinte une fois par jour pendant 3 jours consécutifs. Kératose actinique du tronc et des extrémités: Le gel Picato® 500 mcg/g doit être appliqué sur la zone atteinte une fois par
jour pendant 2 jours consécutifs. Contre-indications: Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. Précautions: Éviter tout contact avec les yeux. Picato® ne doit pas
être avalé. L’utilisation de Picato® n’est pas recommandée tant que la peau ne s’est pas remise de traitements antérieurs par d’autres médicaments ou interventions chirurgicales.
Picato® ne doit pas être appliqué au niveau de plaies ouvertes ou de lésions cutanées comportant une altération de la fonction barrière. Picato® ne doit pas être utilisé à proximité
des yeux, dans les narines, à l’intérieur des oreilles ou sur les lèvres. Après l’application topique de Picato®, des réactions cutanées locales telles qu’érythème, exfoliation/
desquamation et formation de croûtes peuvent apparaître. Il est démontré que ces réactions cutanées locales sont en rapport avec l’effet clinique. Une biopsie doit être réalisée
en cas de lésions ayant un aspect clinique atypique pour des kératoses actiniques ou en cas de lésions suspectes de malignité, afin de déterminer le traitement approprié. Effets
indésirables: Très fréquents: Pustules au site d’application, douleur, érythème, érosion, vésicules, tuméfaction, exfoliation, croûte. Fréquents: Infection au site d’application,
céphalées, œdème périorbitaire, œdème palpébral, prurit, irritation. Occasionnels: Douleur oculaire, écoulement, paresthésie, ulcère. Interactions: Aucune étude d’interactions
n’a été réalisée. Les interactions avec des médicaments absorbés par voie systémique sont considérées comme extrêmement minimes, car Picato® n’est pas absorbé par voie
systémique. Présentation: Picato® 150 mcg/g, gel: Boîtes de 3 tubes à 0.47 g* (liste B); Picato® 500 mcg/g, gel: Boîtes de 2 tubes à 0.47 g* (liste B). Mise à jour de l’information:
Février 2013. *Admis par les caisses-maladie.
®
Pour des informations plus détaillées, veuillez consulter l’information professionnelle actuelle sur www.swissmedicinfo.ch.
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ALL LEO TRADEMARKS BELONG TO THE LEO GROUP.
LEO Pharma, Eichwatt 5, 8105 Regensdorf-Watt
Tél: 043 343 75 75, Fax: 043 343 75 70, E-Mail: [email protected]
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22
Dermatologica
DermatologicaHelvetica
Helvetica–-Volume
Volume26(5)
26(5)–- Mai 2014
1.
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ab 18h45
Opening Reception
Donnerstag,
26. Juni 2014
Donnerstag, 26. Juni 2014
Workshops I
Workshops I
1. Refresher Klinisch-Pathologische
Korrelation
1. Refresher
Klinisch-Pathologische
Korrelation
Lehrreiche
Live-Fälle
Dermato-Pädiatrie
Laser: Vaskuläre
Hautveränderungen
Lehrreiche
Live-Fälle
Dermato-Pädiatrie
Botox Vaskuläre Hautveränderungen
Laser:
Donnerstag,
26. Juni 2014
Botox
Allergologie
in der Dermatologischen
Praxis
Nagelchirurgie
Allergologie
in der Dermatologischen Praxis
Workshops
I
Nagelchirurgie
1. Refresher Klinisch-Pathologische
Korrelation
Session
Lehrreiche Live-FälleSession
Dermato-Pädiatrie
Laser: Vaskuläre
Hautveränderungen
Jahresthema
Teil I
Botox
Dermatosen
Regionale
Jahresthema
Teil I
L. French
AllergologieRegionale
inChairman:
der Dermatologischen
Praxis
Dermatosen
NagelchirurgieChairman:
11h00-13h05
L. French
11h00-13h05
Session
Clinical Pearls
Surgical Pearls
Praxis-Zertifizierung
Neue therapeutische Ansätze bei aktinischen Keratosen
Neue therapeutische Ansätze bei Basallzelkarzinomen
Neue therapeutische Ansätze bei Melanomen
Pitfalls bei der Diagnose kutaner Neoplasien
14h00-16h00
14h00-14h30
14h00-16h00
14h30-15h00
15h05-15h20
15h20-15h35
15h40-15h55
Workshops
MPA
Update Kurs
3
Workshops
MPA
Kompressionstherapie
Entzündliche
Dermatosen
Epikutantestung
Kompressionstherapie
Chairman L. French
Anaphylaxie/Notfall
Epikutantestung 14h00-16h00
Ops/Nachsorge
bei dermatologischen
Co-Chair:
M. Krasovec Eingriffen
Anaphylaxie/Notfall
PDT
Ops/Nachsorge
bei dermatologischen Eingriffen
PDT
Workshops MPA
16h30-16h45
14h00-16h00
14h00-14h30
11h00-11h05
14h30-15h00
14h00-14h30
11h05-11h35
15h05-15h20
14h30-15h00
11h35-12h05
15h20-15h35
15h05-15h20
12h05-12h35
15h40-15h55
15h20-15h35
12h35-13h05
15h40-15h55
Update Kurs
3 I
Jahresthema
Teil
Entzündliche
Dermatosen
Update
Kurs
3
Regionale
Dermatosen
Chairman L.
Entzündliche
Dermatosen
Chairman:
L. French
French
14h00-16h00
Chairman
L. French
11h00-13h05
Co-Chair:
M. Krasovec
14h00-16h00
Co-Chair: M. Krasovec
Pemphiguserkrankungen Verantwortlich
Verantwortlich
L. Wechsler
Pemphigoiderkrankungen
S.
Jenny herpetiformis
L. Wechsler
Dermatitis
S. Beeler
Lineare
JennyIgA Dermatose, IgM Dermatose
Ch.
Truninger Bullosa Acquisita
Epidermolysis
S. Beeler
G. Hofbauer
Ch.
Truninger
G. Hofbauer
Zuweiser-Befragung
Verantwortlich
Pemphiguserkrankungen
Einführung
Pemphigoiderkrankungen
Pemphiguserkrankungen
Dermatosen
des Ohres
Dermatitis
herpetiformis
Pemphigoiderkrankungen
Erkrankungen
der Mundschleimhaut
Lineare IgAherpetiformis
Dermatose,
IgM Dermatose
Dermatitis
Palmoplantare
Dermatosen
Epidermolysis
Bullosa
Acquisita
Lineare IgA Dermatose,
IgM Dermatose
Erkrankungen
des weiblichen
Genitales
Epidermolysis Bullosa Acquisita
08h30-10h00
Verantwortlich
08h30-10h00 J. Kamarachev / K. Kerl /Verantwortlich
W. Kempf
J.
/ K. Kerl
/ W.
Kempf
L. Kamarachev
Weibel / M. Theiler
/ A.
Cozzio
Imhof / M. Theiler / A. Cozzio
L. Weibel
B. Imhof
Rümmelein
L.
B.
Rümmelein
P. Schmid-Grendelmeier
/ J. Fäh
S. Schmid-Grendelmeier
Läuchli / A. Moser / S./ Nobbe
P.
J. Fäh
08h30-10h00 S. Läuchli / A. Moser / S.Verantwortlich
Nobbe
J. Kamarachev / K. Kerl / Vortragstitel
W. Kempf
Zeit
Zeit
L. Weibel / M. Theiler / A.Vortragstitel
Cozzio
Imhof
11h00-11h05 L.
Einführung
Rümmelein
11h05-11h35
Dermatosen
des Ohres
11h00-11h05 B.
Einführung
11h35-12h05 P.
Erkrankungen
derOhres
Mundschleimhaut
Schmid-Grendelmeier
/ J. Fäh
11h05-11h35
Dermatosen
des
Läuchli / A. der
Moser
/ S. Nobbe
12h05-12h35
Palmoplantare
Dermatosen
11h35-12h05 S.
Erkrankungen
Mundschleimhaut
12h35-13h05
weiblichen Genitales
12h05-12h35 Erkrankungen
Palmoplantare des
Dermatosen
12h35-13h05
Erkrankungen des weiblichen
Genitales
Zeit
Vortragstitel
17h45-18h00
18h00-18h15
18h15-18h30
16h00-16h20
16h20-16h40
16h40-17h00
17h00-17h20
Zuweiserbefragung (TED)
Skabies, Wanzen und Flöhe
Dermatosen bei Tropenrückkehrern
Kutane Leishmaniose - Diagnostik und Therapie
Pilzerkrankungen: Diagnostik und Therapie
Diskussion
13h35-13h55
13h55-14h15
14h15-14h35
14h35-14h55
14h55-15h00
15h45-16h00
Begrüssung
13h30-13h35
Chairmen: J. Hafner, Anliker M, T. Plaza
17h45 - 18h45
Praktische Tipps und Tricks
Update Kurs 2
Dermatoonkologie
in Zusammenarbeit mit dem Hauttumorzentrum
UniversitätsSpital Zürich
Chairman R. Dummer
16h00-17h20
Co-Chair 1: R. Braun
Co-Chair 2: G. Hofbauer
Chairman: W. Kempf
13h30-15h00
Co-Chair: P. Schmid-Grendelmeier
Update Kurs 1
Neues zur Diagnostik und Therapie von
Pilzerkrankungen und Parasiten
Kongresshaus
Kongresshaus
Kongresshaus
Kongresshaus
Kongresshaus
Kongresshaus
Ort
Mitarbeiter
D. ZillikensDermatologie USZ
Mitarbeiter
S.Läuchli
M.
Hertl Dermatologie USZ
B. Guenova-Hötzenecker
Ballmer-Weber
S.Läuchli
E.
P.
M.
Krasovec
B. Schmid-Grendelmeier
Ballmer-Weber
S.
Läuchli
M.
Maiwald
P. Schmid-Grendelmeier
J. Tremp
S.
Läuchli
J. Tremp
R. Braun Dermatologie USZ
Mitarbeiter
D. French
Zillikens
L.
M.
Hertl
D. Kündig
Zillikens
T.
E.
Guenova-Hötzenecker
M.Kamarachev
Hertl
J.
M. Guenova-Hötzenecker
Krasovec
E.
A.
Navarini
M. Kerl
Maiwald
Krasovec
K.
/ C. Betschart
M. Maiwald
Raum
Kongresshaus
Raum
DERM
B25
OPS B26
DERM
B25
DERM
C25
OPS B26
DERM C25
C36
DERM
C19
DERM C36
DERM C19
Raum
Kongresshaus
Kongresshaus
Kongresshaus
Mitarbeiter Dermatologie USZ
Raum
Mitarbeiter Dermatologie USZ
Raum C4 & Kl. HS
Poliklinik Bibliothek
Dermatologie
Ost C4 & Kl. HS
Poliklinik Bibliothek
Dermatologie
S. Luc
DERM B1,
Ost B3, B8
Kl. HS
S. Luc
DERM
B1,Path
B3, B8
Kl.
HSB28
Path
OPS
OP & Vorraum
/ DERM C36
OPS B28
Mitarbeiter Dermatologie USZOP & Vorraum
Raum
/ DERM C36
Redner
Ort C4 & Kl. HS
Poliklinik Bibliothek
Dermatologie
Redner
Ort
Ost
S.
Luc
DERM
B1, B3, B8
L. French
Kongresshaus
Kl. HS Path
T.
L. Kündig
French
Kongresshaus
J.
OPS B28
T. Kamarachev
Kündig
OP & Vorraum / DERM C36
A.
Navarini
J. Kamarachev
K.
Kerl / C. Betschart
A. Navarini
K. Kerl / C.
Betschart
Redner
Ort
M. Anliker
J. Hafner
T. Plaza
G. Hofbauer
P. Oberholzer
R. Dummer
R. Braun
R. Braun
T. Kündig
P. Schmid-Grendelmeier
B. Beck
P. Nenoff
R. Braun
13h15-13h30
Zuweiserbefragung (TED)
R. Dummer
13h00-13h15
Redner
Eröffnung
Vortragstitel
Zeit
Session
Mittwoch, 25. Juni 2014
4. Zürcher Dermatologische Fortbildungstage 25.-28. Juni 2014 - Programm Überblick
Dermatologica Helvetica –- Volume
Volume26(5)
26(5)-–Mai
Mai2014
2014
23
Freitag, 27. Juni 2014
Zeit
09h00-09h15
09h15-09h30
09h30-09h45
09h45-10h00
10h00-10h15
11h00-11h15
11h15-11h30
11h30-11h45
11h45-12h00
12h00-12h15
What's New 1
What's New 2
ab 19h30
Dermatopathologie
Chirurgie
Topische & systemische Therapie
Pädiatrische Dermatologie
Onkodermatologie
Dermatologische Forschung
STI-Diagnostik
Entzündliche Dermatosen
Allergologie
Neuigkeiten in der ästhetischen Dermatologie
Vortragstitel
Pruritus ani - Diagnostik und Therapie
Einsatz des CO2 Laser
Ursache, Abklärung und Therapie des offenen Beins
Kongresshaus
Kongresshaus
K. Kerl/J. Kamarachev/
W. Kempf
A. Skaria
A. Cozzio
M. Theiler
S. Goldinger
Ort
Restaurant Belvoirpark
Kongresshaus
Kongresshaus
T. Kündig
P. Bossard
L. French
B. Ballmer-Weber
L. Imhof
Redner
A.-P. Müller
L. Imhof
S. Nobbe
O. Hausmann
P. Schmid-Grendelmeier
W. Hötzenecker
W. Pichler
16h30-17h00
17h00-17h30
17h30-18h00
Ort
A. Cozzio
Kongresshaus
W. Bernauer, M. Geiges
B. Göschke
S. Borelli
A. Cozzio, L. Felderer, R. Kasper, A. Moser
Redner
15h00-15h30 Allergien und Intoleranzien auf Biologics
15h30-16h00 Mastozytose
Einführung
Entzündungen am und um das Auge
Erkrankungen bei dunkler Haut
Intertrigo-Erkrankungen
Quiz
Vortragstitel
Restaurant UniTurm
Restaurant
UniTurm
Kongresshaus
Restaurant UniTurm
DERM B25
OPS B26
Kongresshaus
DERM C25
Kongresshaus
DERM C36
DERM C19
Mitarbeiter Dermatologie USZ
Raum
Hautzentrum Zürich-Oerlikon
OPS B24
N. Juricevic
OPS B28
Kleiner Hörsaal Pathologie
Poliklinik-Kabinen & Gr. HS Ost
M. Maiwald
K. Chaloupka
J. Hafner
A. Bezzola
R. Braun
S.Läuchli
B.
M. Ballmer-Weber
Maiwald
P.
K.
Chaloupka
M.Schmid-Grendelmeier
Maiwald
S.
Läuchli
J.
K. Hafner
Chaloupka
J.
A. Tremp
Bezzola
Hafner
A. Bezzola
R. Braun
14h00-14h30 Kutane Manifestation der Arzneimittelallergie
Schwere Medikamentenreaktionen:
14h30-15h00 Mechanismus und Genetik
11h00-11h05
11h05-11h35
11h35-12h05
12h05-12h35
12h35-13h05
Zeit
Session
Samstag, 28. Juni 2014
Gesellschaftsabend
Update Kurs 6
Therapie
Chairman: A. Cozzio
16h30-18h00
Co-Chair: T. Plaza
Allergien & Intoleranzreaktionen
Chairpersons: B. Ballmer-Weber &
P. Schmid-Grendelmeier
14h00-16h00
Update Kurs 5
Jahresthema Teil II
Regionale Dermatosen
Chairman: A. Cozzio
11h00-13h05
Co-Chair: S. Borelli
Session
Augenlid-Tumore
Onkologische Augenlidchirurgie und Orbitachirurgie
Dermatologische "Pearls" rund um das Auge
Blepharoplastik
Zuweiser-Befragung
L. Wechsler
S.
Jenny
Augenlid-Tumore
S.
Beeler
Onkologische
Augenlidchirurgie und Orbitachirurgie
Augenlid-Tumore
Ch.
Truninger Augenlidchirurgie
Dermatologische
"Pearls" rund um
Auge
Onkologische
unddas
Orbitachirurgie
G.
Hofbauer
Blepharoplastik
Dermatologische
"Pearls" rund um das Auge
Blepharoplastik
Zuweiser-Befragung
08h30-10h00 Verantwortlich
M. Kägi
T. Kündig
P. Bosshard / K. Schad
G. Hofbauer / M. Kunz
A. Cozzio, M. Theiler
ab 19h30
ab 19h30
16h45-17h05
ab 19h30
17h10-17h40
17h45-17h55
17h55-18h15
Referentenessen
Update Kurs 4
Referentenessen
Chirurgie
Chairman: J. Hafner
16h45-18h15
Co-Chair: K. Chaloupka & M. Maiwald
Referentenessen
16h30-16h45
16h45-17h05
17h10-17h40
16h45-17h05
17h45-17h55
17h10-17h40
17h55-18h15
17h45-17h55
17h55-18h15
16h30-16h45
Kompressionstherapie
EpikutantestungUpdate Kurs 4
Anaphylaxie/Notfall
Chirurgie
Update
Kurs 4
Ops/Nachsorge
beiChirurgie
dermatologischen
Eingriffen
Chairman:
J. Hafner
PDT
16h45-18h15
Chairman:
J. Hafner
Co-Chair: K.16h45-18h15
Chaloupka & M. Maiwald
Co-Chair: K. Chaloupka & M. Maiwald
Workshops II
7. Fillertherapie in der Praxis
8. Trichologie
9. Mykologie
10. Phototherapie
11. Lehrreiche Live-Fälle Dermatologie
1.
2.
3.
4.
5.
Les dermato-mycologistes précurseurs de la microbiologie
Die Dermato-Mykologen waren die Vorläufer der Mikrobiologie
G. Tilles
Bibliothèque Henri-Feulard, hôpital Saint-Louis, Paris
Leçons de l’histoire
Derm. Hel. 2014;26(5):24-27
Ce qu’il est convenu de nommer la "Révolution pastorienne"
bouleversa dans les années 1870-1890 la compréhension
des maladies infectieuses. Les pastoriens montraient aux
médecins que la fréquentation des laboratoires offrait des
perspectives inattendues : grâce à une technique rigoureuse et à l’utilisation d’un microscope il devenait possible
de voir la cause d’une maladie et pour certaines de mettre
au point une vaccination. Les considérations atmosphériques, l’influence d’une obscure diathèse et la génération
spontanée étaient reléguées – en dépit de quelques oppositions – aux oubliettes de l’histoire de la médecine
Ces transformations conceptuelles majeures n’intervinrent
pas sur un terrain intellectuel vierge. Quelques décennies
auparavant, des travaux précurseurs avaient ouvert la voie.
En 1835, Agostino Bassi (1773-1856), modeste chercheur
autodidacte lombard, avait isolé, le premier, un micro organisme responsable de la maladie d’un animal : la muscardine du ver à soie – ainsi nommée car les insectes morts prenaient l’apparence d’une dragée blanchâtre ou muscardin
en vieux français – maladie qui ravageait les magnaneries
et contre laquelle personne ne savait comment lutter[1]. A
l’époque de Bassi, la croyance générale était que la muscardine survenait du fait de conditions climatiques qui favorisaient la génération spontanée d’un "animalcule" non identifié. A l’encontre de cette croyance erronée, Bassi eut alors
l’idée que "si la maladie ne se déclare pas spontanément, il
se peut qu’elle ait besoin d’un germe étranger qui, le pénétrant de l’extérieur, en soit la cause". Bassi décrivit l’agent
responsable, "plante du genre des cryptogames, champignon parasite" et indiqua les mesures à prendre pour éviter
de propager la contamination[2,3]. L’étiologie infectieuse
d’une maladie était ainsi démontrée.
Tirant profit de ces recherches italiennes, un médecin allemand montra qu’une maladie de peau humaine, alors fréquente, était aussi provoquée par un champignon microscopique initiant ainsi à la fin des années 1830 la recherche
microbiologique en dermatologie.
Was man heutzutage die "Revolution von Pasteur" bezeichnet hat in den Jahren 1870-1890 das Verständnis der infektiösen Krankheiten völlig verändert. Die Anhänger Pasteurs
zeigten den Ärzten, dass das Aufsuchen der Laboratorien
unverhoffte Perspektiven erbrachte: mit Hilfe einer rigorosen Technik und der Verwendung des Mikroskops was es
möglich geworden die Ursachen einer Erkrankung zu sehen und für einzelne davon eine Impfung zu entwickeln.
Die Überlegungen von Atmosphäre, Einfluss von obskuren
Diathesen und spontaner Entwicklung wurden – nicht ohne
einige Widerstände – in die historische Medizin abgestellt.
Diese konzeptuellen Veränderungen trafen nicht auf ein
intellektuelles Neuland. Schon einige Jahrzehnte vorher
hatten Arbeiten den Weg geebnet. 1835 hatte Agostino
Bassi (1773-1856), ein bescheidener, lombardischer, autodidaktischer Forscher als erster einen Mikroorganismus isoliert, der für die Krankheit bei einem Tier verantwortlich ist:
die Muskardine des Seidenwurms – so genannt weil die toten
Insekten einem weisslichen Dragee ähneln altfranzösisch
Muscardin genannt. Diese Krankheit richtete in den Seidenraupenzuchtstätten Verwüstungen an und niemand wusste wie zu helfen wäre[1]. Zur Zeit Bassis glaubte man, dass
das Muscardin auf klimatische Umweltbedingungen zurückzuführen sei und dass es dadurch spontan zur Bildung
eines nicht identifiziertes "animalcule" käme. Bassi glaubte,
dass diese Annahme nicht stimmt. Er kam auf die Idee, dass
die Krankheit sich nicht spontan entwickelt, dass sie vielmehr
einen Keim benötigt, der von aussen eindringt. Bassi hat den
verantwortlichen Keim beschrieben "Pflanze der Gattung
Cryptogam, parasitärer Pilz" und wies auf die Massnahmen
hin wie eine Ausbreitung der Kontamination vermieden werden kann[2,3]. Die infektiöse Ätiologie war somit bewiesen.
Ein deutscher Arzt machte sich die italienischen Untersuchungen zu Nutze und zeigt auf, dass eine häufige Krankheit
der menschlichen Haut auch von einem mikroskopischen
Pilz hervorgerufen wird und so wurde Ende 1830 die mikrobiologische Forschung in die Dermatologie eingeführt.
Le champignon du favus, première cause
d’une maladie de la peau sous l’objectif
d’un microscope
Der Pilz des Favus, die erste Ursache einer Hautkrankheit
unter dem Objektiv des Mikroskops
Pour les médecins du XIXe siècle, faire le diagnostic de favus
ne posait aucun problème tant celui-ci était répandu et le
godet favique facilement reconnaissable à sa forme si particulière, parfois comparée à la graine du lupin et à son odeur
de souris. La misère et la malpropreté, le séjour prolongé
dans des endroits "malsains, peu aérés, bas et humides"
était acceptés par les médecins comme autant de causes du
favus[4]. Les tableaux cliniques pouvaient parfois prendre
un aspect très spectaculaire dont on imagine facilement
qu’ils mettaient les sujets atteints à l’écart de toute forme de
relation sociale (fig. 1,2). Quoi qu’il en soit, personne n’avait
encore pensé à placer une parcelle de godet favique sous
l’objectif d’un microscope. Johann Lukas Schoenlein (17931864) eut, le premier, cette idée fructueuse[5].
Johann Lukas Schoenlein naquit à Bamberg. Fils d’un fabricant de cordages, il fut selon Ackerknecht le plus prestigieux
clinicien allemand entre 1820 et 1850, le premier à enseigner en langue vernaculaire et non plus en latin. En 1833,
Schoenlein est nommé professeur à l’université de Zurich
Für die Ärzte des 19. Jhdt. war es kein Problem die Diagnose
des Favus zu stellen da er sehr verbreitet war und da er die
typischen "Scutula (Schildchen)" aufwies, die gelegentlich
mit dem Samen der Lupinen verglichen wurden und die
einen Mäusegeruch haben. Die Armut, die Unsauberkeit,
der lange Aufenthalt in "ungesunden, nicht durchlüfteten
und feuchten Orten" wurde von den Ärzten als ausreichende Ursachen des Favus akzeptiert[4]. Der klinische Befall
konnte gelegentlich ein spektakuläres Aussehen annehmen
von dem es leicht vorstellenbar ist, dass es die befallenen
Personen vollkommen jeder sozialen Beziehung ausgrenzte (fig.1,2). Wie auch immer, niemand hatte daran gedacht
einen Teil der Scutula unter das Objektiv eines Mikroskops
zu legen. Johann Lukas Schönlein (1793-1864) war der erste,
der auf diese fündige Idee kam[5].
Johann Lukas Schönlein wurde in Bamberg geboren. Er war
der Sohn eines Seilers und war gemäss Ackerknecht der angesehenste deutsche Kliniker zwischen 1820 und 1850 und
der erste, der nicht in lateinischer sondern in einheimischer
Sprache lehrte. 1833 wird Schönlein an die eben gegründete Universität in Zürich nominiert. Meinungsverschieden-
24
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
heiten mit dem konservativen Milieu der Stadt zwangen
ihn 1840 Zürich zu verlassen und einen Posten in Berlin anzunehmen. Schönlein umgab sich mit jungen vielversprechenden "Mikroskopiern" wie Rank und Virchow. Dank seiner sehr befolgten Lehre und der des Physiologen Johannes
Müller und ihrer Schüler wurde Berlin ein sehr angesehenes
Forschungszentrum[6].
1839 publizierte Johannes Müller, Professor für Anatomie
und Physiologie der Universität Berlin in dem Archiv für
Anatomie, Physiologie und Wissenschaftliche Medizin dessen Redakteur er war, einen Brief mit dem Titel "Zur Pathogenie der Impetigines" (fig 3). Der von Schönlein redigierte
Fig. 1
Fig. 2
Text fing mit einer Würdigung der "schönen Arbeiten von
Bassi" bezüglich dessen Untersuchungen über die richtige Ursache der Muscardine an. "Diese Entdeckung scheint
mir von ganz ausserordentlichem Interesse zu sein obwohl nach meinem Wissen nicht ein einziger Arzt dem die
entsprechende Anerkennung gezeigt hat. Ich habe mir in
Mailand mehrere Exemplare von mit Muscardin befallenen
Seidenraupen besorgt. Die von mir durchgeführten Untersuchungen haben nicht nur die Entdeckungen von Bassi
und Audouin bestätigt sondern auch nicht weniger interessante andere Resultate erbracht. Daraufhin habe ich mich
an meine Konzepte bezüglich der Ursachen von einigen
"Impetigines" erinnert, Konzepte, die von den Arbeiten von
Unger über die Exantheme der Fusssohlen bestärkt wurden.
Weil ich glücklicherweise im Spital einige Fälle von Porrigo
Fig. 1, 2 : Favus, coll. bibliothèque Henri-Feulard.
lupinosa (Willan) hatte, habe ich diese genau untersucht
und meine ersten Beobachtungen lassen keinen Zweifel
über den Pilzbefall der sogenannten Pusteln. Ich präsendes Impetigines" (fig. 3). Rédigé par Schoenlein, le texte tiere hier das mikroskopische Bild einer Pustel. Ich füge
commençait par un hommage aux "beaux travaux de Bassi" noch einige von Pusteln der Porrigo hinzu, die ganz leicht
concernant la cause réelle de la muscardine. "Cette décou- von der oberflächlichen Dermis eines Kranken entnommen
werden können. Ich fahre mit Enverte m’a semblé du plus haut
thusiasmus mit meinen Arbeiten
intérêt bien qu’à ma connaissance Fig. 3
fort und ich habe vor sie bald zu
pas un seul médecin n’y ait porté
publizieren"[7]. Die Bezeichnung
attention. Je me suis procuré à
"Impetigines" darf nicht im Sinne
Milan plusieurs spécimens de vers
der heutigen Impetigo angeseà soie atteints de muscardine. Les
hen werden. Die Nomenklatur
expériences que j’ai conduites
der Tinea capitis war besonders
non seulement ont confirmé les
konfus. Schönlein hält sich an die
découvertes de Bassi et Audouin
Nomenklatur von Willan (W), der
mais m’ont apporté d’autres réden Favus unter der Bezeichnung
sultats non moins importants. A
Porrigo lupinosa bespricht weil die
partir de là je me suis souvenu de
Läsionen an die Samen der Lupine
mes conceptions sur la cause de
erinnert[8].
quelques impetigines, concepMit der Publikation dieses kurzen
tions fortement soutenues par
Textes hat Schönlein den Geburtsles travaux de Unger sur les exanschein der Mikrobiologie der Hautthèmes des plantes. Comme j’avais
krankheiten gesetzt. Ein letzter
par chance à l’hôpital quelques
Zweifel besteht noch über die siexemples de Porrigo lupinosa (Wilchere Identität des Entdeckers des
lan), je les ai examinés très attentiPilzes des Favus. Einige Historiker
vement et les premières observabetrachten Robert Remak (1815tions ne m’ont laissé aucun doute
1856) Schönleins Assistent als Entsur la nature fongique de ce que
decker des Pilzes. Nachdem er bel’on nomme pustules. Je présente
sondere "Teilchen" in den Scutula
ici une image microscopique d’une
des Favus festgestellt hatte teilte er
pustule. De plus je joins quelques
diese Entdeckung seinem Freund
pustules de Porrigo qui peuvent
Xaver Hube mit, der sie in seiner
être très facilement extraites du
These 1837 (mit der Erlaubnis von
derme superficiel d’un malade. Je
Remak) publizierte, also zwei Jahre
poursuis avec enthousiasme mes
vor der Publikation von Schönlein.
travaux sur ces questions que je
Remak, ein polnischer Jude ohne
projette de publier bientôt."[7]
(Trad. G Tilles). Le terme "impe- Fig. 3 : Coll. bibliothèque universitaire de santé. jede Hoffnung eine Professur zu
erlangen hatte gehofft die Untertigines" ne doit pas être compris
stützung von Schönlein zu erreiau sens du mot français impétigo.
La nomenclature des teignes était alors particulièrement chen indem er ihm den Vorrang der Entdeckung überliess.
confuse. Schoenlein se réfère ici à la nomenclature de Willan Wie dem auch sei, es war Remak, der 1845 vorschlug den
(indiqué par lettre W) qui désignait le favus sous le nom de Pilz Achorion Schönleinii zu bezeichnen[9].
Porrigo lupinosa du fait de la ressemblance des lésions avec Zur gleichen Zeit in Paris gelang der dermatologischen Mikrobiologie die Überschreitung einer weiteren Etappe und
la graine du lupin[8].
Par la publication de ce texte court, Schoenlein établis- dies auf Grund der Arbeiten eines ungarischen Arztes, der in
sait l’acte de naissance de la microbiologie des maladies der Wiener Universität ausgebildet worden war. Der Vorrang
de la peau. Un doute existe toutefois sur l’identité du vrai deutschsprachiger Universitäten in Bezug auf mikroskopidécouvreur du champignon cause du favus. Certains histo- sche Beobachtung wurde so bestätigt.
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Leçons de l’histoire
nouvellement créée. Des divergences d’opinion avec les
milieux conservateurs de la ville le contraignent à quitter
Zurich pour occuper en 1840 un poste à l’université de Berlin. Schoenlein s’entoure de jeunes microscopistes prometteurs, Remak, Virchow. Grâce à son enseignement très suivi,
à celui du physiologiste Johannes Müller et de leurs disciples, Berlin devint un centre d’attraction très recherché[6].
En 1839, Johannes Müller, professeur d’anatomie et de physiologie à l’Université de Berlin, publiait dans les Archiv für
Anatomie, Physiologie und Wissenschaftliche Medizin dont
il assurait la direction, une lettre intitulée "Zur Pathogenie
25
riens considèrent que c’est
Robert Remak [1815-1865],
assistant de Schoenlein, qui
découvrit le champignon
du favus. Ayant mis en
évidence des "particules"
dans les débris de godets
faviques, Remak communiqua cette découverte à
son ami Xaver Hube qui
les publia dans sa thèse en
1837 [avec la permission
de Remak] c’est-à-dire deux
ans avant la publication
de Schoenlein. Remak, juif
Fig. 4: David Gruby, coll bi- d’origine polonaise donc
sans espoir de devenir probliothèque Henri-Feulard
fesseur, aurait voulu s’attirer
le soutien de Schoenlein en
lui cédant la priorité de la découverte. Quoi qu’il en soit, c’est
Remak qui proposa en 1845 de nommer ce champignon
Achorion Schoenleinii[9].
A la même époque à Paris, la microbiologie dermatologique franchit une étape supplémentaire de son développement grâce aux travaux d’un médecin hongrois formé à
l’université de Vienne, confirmant ainsi la prééminence des
universités de langue allemande en matière d’observations
microscopiques.
Fig. 4
Les cryptogames de Gruby, éclatant succès de la microscopie en dermatologie
Leçons de l’histoire
David Gruby est né le 20 août 1810 à Kis-Ker, village de
Hongrie méridionale. Voulant devenir médecin, il s’inscrit à
la Faculté de Médecine de Vienne. Reçu docteur en médecine en 1839, ses qualités d’enseignant et de chercheur lui
permettent de prétendre à une carrière universitaire. Mais,
né dans une famille juive, Gruby refuse de se convertir
au catholicisme, condition sine qua non pour obtenir un
poste universitaire à Vienne. Gruby quitte alors l’Autriche
et se rend en Angleterre avant d’arriver à Paris à la fin de
l’année 1840. Gruby est naturalisé français le 6 mai 1848. Il
fréquente régulièrement le service de Baron à l’hospice des
Enfants-Trouvés où il oriente ses recherches microscopiques
vers l’étude du muguet buccal et des teignes. Au début des
années 1840, Gruby crée à Paris un laboratoire privé de recherches et d’enseignement. Il poursuit cet enseignement
privé jusqu’en 1854 date à laquelle il est autorisé à exercer
la médecine en France. Chevalier de la Légion d’Honneur en
1890, Gruby mourut le 14 novembre 1898[10,11] (fig 4).
Le 12 juillet 1841 David Gruby publiait dans les ComptesRendus de l’Académie des Sciences un "Mémoire sur une
végétation qui constitue la vraie teigne" Gruby affirmait que
"pour reconnaître, la vraie teigne on n’a qu’à la soumettre
au microscope […] on se sert d’une petite parcelle de la
croûte, délayée avec une goutte d’eau pure, on la met entre
deux lames de verre et on l’examine sous un grossissement
linéaire de 300. On y verra des quantités d’articles ronds
ou oblongs […] transparents à bords nets, à surface lisse,
incolores, légèrement jaunâtres […] et aussi de plus petits
filaments articulés composés d’articles en chapelet" Gruby
poursuivait en décrivant minutieusement le godet favique,
lésion élémentaire du favus, description qui, comme le souligna plus tard Sabouraud, resta pendant près de trente ans
sans vérification ni contrôle : "la croûte [de la teigne] offre
l’aspect d’une capsule aplatie, semblable à celle de la noix
vomique, c’est-à-dire la forme d’un disque dont l’une des
surfaces est légèrement concave, l’autre convexe. Le bord,
de forme circulaire, est partagé par un léger sillon en deux
parties égales, dont la supérieure est exposée à l’air, l’autre
située vers le derme. La surface concave est la partie aérienne, la convexe est la partie cutanée"[12].
En 1842, après avoir soumis à l’Académie des Sciences, les
résultats de ses travaux sur le muguet des enfants, Gruby annonçait l’existence d’une "troisième espèce de cryptogame
qui s’établit dans la gaine du poil de la barbe de l’homme",
Die Cryptogame von Gruby, ein eklatanter Erfolg der
Mikroskopie in der Dermatolgie
David Gruby wurde am 20. August 1810 in Kis-Ker, einem
kleinen Ort im südlichen Ungarn geboren. Er wollte Arzt
werden und inskribierte an der medizinischen Fakultät in
Wien. Er erhielt das Doktorat 1839 und seine Qualitäten als
Lehrer und als Forscher erlaubten ihm an eine Universitätskariere zu denken. Gruby stammte aus einer jüdischen Familie lehnte es aber zum Katholizismus überzutreten, was
aber die Kondition sine qua war, um einen Posten an der
Universität zu erhalten. Gruby verlässt Österreich und geht
erst nach England bevor er 1840 in Paris ankommt. Gruby
erhält die französische Nationalität am 6.Mai 1848. Er frequentiert regelmässig die Anstalt des Barons am "Hospiz der
Gefundenen Kinder" und interessiert sich besonders für den
Soor der Mundschleimhaut und der Tinea capitis. Er eröffnet
Anfang der 1840 ger Jahre in Paris ein privates Laboratorium zur Forschung und Lehre. Diese Lehrtätigkeit dauert bis
1854 in welchem Jahre er die Erlaubnis erhält die Medizin in
Frankreich auszuüben. 1890 wird ihm die Ehrenlegion überreicht, er stirbt am 14.September 1898 [10,11] (fig.4).
Am 12. Juli 1841 publiziert Gruby in den "Comptes-Rendu
de l’Académie des Sciences" ein "Mémoire sur une végétation qui constitue la vraie teigne". Gruby behauptete, dass
um eine wirkliche Tinea zu erkennen es genügt ein kleines
Stück einer Kruste aufgelöst in reinem Wasser zwischen
zwei Lamellen unter das Mikroskop zu legen und es mit einer linearen Vergrösserung von 300 zu untersuchen. Man
sieht grosse Mengen von runden oder länglichen Teilchen
(…) mit deutlichen Begrenzungen und glatter Oberfläche,
ungefärbt, leicht gelblich (…) und auch kleinere kettenförmig artikulierte Teilchen". Gruby fährt fort und beschreibt
peinlich genau die Elementarläsion, die Scutula des Favus.
Diese Beschreibung bleibt während 30 Jahren, so unterstreicht Sabouraud, ohne weitere Prüfung und Kontrolle:
"die Kruste hat die Form einer flachen Kapsel, ähnlich dem
Samen von Strychnos nux-vomi, also eine Scheibe mit einer leicht konkaven und einer anderen konvexen Seite. Der
Rand von runder Form wird von einer Rille in zwei gleiche
Teilen geteilt auf denen der obere in die Luft zeigt und der
andere gegen die Dermis. Die konkave Seite ist die der Luft
zugekehrte und die konvexe die kutane Seite"[1].
1842 nachdem er der Akademie der Wissenschaften seine
Resultate über den Mundsoor der Kinder vorgelegt hatte,
kündigte Gruby eine dritte Art der Cryptogamen an, die
sich im Haarschaft der Barthaare etabliert und die seiner
Meinung nach für eine Erkrankung verantwortlich ist, die in
der behaarten Partie des Gesichtes zu finden ist, meist in der
Kinngegend, der Oberlippe und den Wangen. Gruby gibt
diesem neuen Pilz den Namen Mentagrophyt[13].
Im nächsten Jahr (1843) präsentiert Gruby seine „Untersuchungen über die Natur, den Ort der Entwicklung der Porrigo decalvans oder Phytoalopezie"[14]. In dieser Publikation
beschreibt er wieder nicht die von Bateman 1813 beschriebene Porrigo decalvans, bei der es sich um eine Pelade handelt also einer Erkrankung ohne mikroskopischen nachweisbaren Pilzen, sondern um die von Mohan 1828 in St. Louis
beschriebenen "teigne tondante" wie sie Gruby beschreibt:
"die Porrigo decalvans charakterisiert sich, wie man weiss,
durch rundliche Plaques mit weissem Puder bedeckt und
mit kleinen grauen Schuppen bedeckt und mit Haarausfall".
1844 publiziert Gruby sein letztes "memoire" über die mikroskopische Beobachtung von Haaren, die von der, wie
vereinbart, als "teigne tondante de Mahon" bezeichneten
Tinea stammt. Er demonstriert, dass diese Tinea mykotischer Natur ist und sich durch "artikulierte und kettenförmige Filamente, die sich im Inneren des Haarschaftes parallel
in der Längsachse hochkriechend charakterisiert"[15].
Zusammenfassend hat Gruby innerhalb von wenigen Jahren in Paris die Methodologie der mikroskopischen Untersuchung nach der Entdeckung von Schönlein, bestätigt
und gezeigt, dass das Mikroskop dazu dient die Ursachen
des Soors und drei weiteren mikroskopischen Pilzen verantwortlich für: die Sycosis barbae, eine andere Tinea ca-
26
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
En résumé, en quelques années, David Gruby importait à
Paris la méthodologie de recherche microscopique en dermatologie, confirmait la découverte de Schœnlein et montrait que le microscope pouvait servir à montrer la cause
de plusieurs maladies : champignon du muguet buccal et
trois autres champignons microscopiques : l’un responsable du sycosis, un autre cause de la teigne tondante et un
troisième dans une forme particulière de teigne tondante.
En montrant ces champignons microscopiques, agents de
maladies fréquentes et contagieuses, Gruby donnait du crédit au microscope. Il restait encore à vaincre les hostilités de
quelques cliniciens exclusifs figés sur la seule valeur de la
clinique et par ailleurs quelque peu germanophobes.
A Saint-Louis, Cazenave parlait des découvertes de Gruby
comme autant "d’illusions de la micrographie[16] […] nous
nous devons de dire que nous avons fait à plusieurs reprises
des observations multipliées avec un excellent microscope,
celui du savant Audouin, et nous avouons que le résultat de
nos investigations nous ont paru de nature à encourager vivement des désirs qu’il était plus ou moins facile de prendre
pour des réalités. Nous pourrions ajouter aujourd’hui au
mot d’illusion celui d’incertitude puisque l’on a trouvé une
variété, tantôt une autre, souvent rien […] mais ce qui fait
qu’aujourd’hui comme il y a dix ans, nous pensons que les
faits microscopiques sur lesquels on s’appuie, ne peuvent
rien, si décisifs qu’ils paraissent, contre les enseignements
de l’observation clinique, puissance fort respectable aussi
[17]".
Trente ans après ses premières déclarations, Cazenave
parlait encore de "rêveries allemandes et de l’audacieux
envahissement de la pathologie par les prétendus champignons"[18]. Hors la dermatologie, des médecins de haut
rang n’étaient pas plus favorables aux apports de la microscopie. Ainsi Grisolle – successeur de Trousseau – affirmait
que "prétendre qu’à l’aide du microscope on découvre dans
la maladie tous les caractères d’un parasite cryptogame,
c’est prouver jusques à quelles excentricités on peut aller
lorsqu’on regarde certaines choses à travers un verre grossissant"[19].
Pour vaincre ces réticences, il fallait compléter les travaux
de Gruby par la description fine des champignons observés, leur mise en culture, l’établissement de corrélations
clinique-mycologie et plus généralement l’évolution des
esprits que les découvertes pastoriennes finirent par imposer. Il fallut attendre l’œuvre de Sabouraud, près d’un demisiècle plus tard !
pitis und eine dritte, die er fälschlich als Porrigo decalvans
bezeichnete, die aber eine Form der Tinea capitis ist. Gruby
bestätigte die infektiöse Natur dieser häufigen und ansteckenden Hautkrankheiten. Es war noch nötig die Feindseligkeiten von einigen Klinikern zu bekämpfen, die ausschliess
lich an dem klinischen Bild festhielten und die ausserdem
ein wenig germanophob waren.
In St.Louis, nannte Cazenave die Entdeckungen von Gruby
"Illusionen der Mikrographie[16] ( …) wir müssen sagen,
dass wir mehrmals viele Beobachtungen mit einem ausgezeichneten Mikroskop gemacht haben nämlich dem vom
gelehrten Audouin und wir müssen sagen, dass das Resultat unserer Untersuchungen eher von der Natur war unsere
Wünsche zu ermuntern als sie als Realität anzusehen. Wir
könnten heute zum Wort Illusion Unsicherheit hinzufügen
da man eine Varietät gefunden hat und dann eine andere,
und oft nichts (…) aber was heute zählt so wie vor zehn Jahren ist, dass wir glauben die mikroskopischen Tatbestände
auf die man sich stützt nichts ausmachen, so entscheidend
sie auch sein mögen in Vergleich zur klinischen Beobachtung, die hoch respektable Stärke"[17].
Dreizig Jahre nach den ersten Behauptungen sprach Cazenave noch von "deutschen Fantastereien und vom kühnen Befall der Pathologie durch die angeblichen Pilze"[18].
Ausserhalb der Dermatologie waren die Ärzte von hohem
Rang auch nicht geneigter eingestellt. So behauptete Gisolle – Nachfolger von Trousseau – "die Anmassung dass man
mit Hilfe des Mikroskops bei einer Krankheit einen cryptogamen Parasiten finden kann ist der Beweis zu welcher Verstiegenheit man kommen kann wenn man bestimmte Dinge unter einem Vergrösserungsglas betrachtet"[19].
Um diese Vorbehalte zu besiegen mussten die Arbeiten
von Gruby mit der genauen Beschreibung der beobachteten Pilze, ihrer Kultur und die Festlegung der klinisch mykologischen Korrelation ergänzt werden. Die allgemeine
Geistesentwicklung und Entdeckungen von Pasteur haben
schliesslich gewonnen. Es musste bis zum Werk von Sabouraud gewartet werden fast ein halbes Jahrhundert später !
Texte traduit par M. Harms
4.
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Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Leçons de l’histoire
selon lui responsable d’une maladie qui siège "sur la partie
pileuse de la face ; mais plus ordinairement elle occupe le
menton, la lèvre supérieure et les joues." Examinant le poil
au microscope, Gruby dénomme ce nouveau champignon
mentagrophyte[13].
L’année suivante (1843), Gruby présentait ses "Recherches
sur la nature, le siège et le développement du Porrigo decalvans ou phytoalopécie"[14].
Gruby utilisait à tort l’appellation Porrigo decalvans que
Bateman avait utilisé en 1813 pour dénommer la pelade.
En 1844, Gruby publiait son dernier Mémoire sur l’observation
microscopique des cheveux provenant de ce qu’il était convenu de nommer la teigne tondante de Mahon. Il montrait
que cette teigne tondante était elle aussi de nature mycosique, caractérisée par la présence de "filaments articulés en
chapelet (qui) se développant rampent dans l’intérieur du
tissu des cheveux parallèlement à leur axe longitudinal [15]".
27
Cas clinique
Imatinib dans le traitement néoadjuvant du dermatofibrosarcome protubérant
R. Ramosaj Mulaj, B. Cortés
Service de Dermatologie, Hôpitaux universitaires de Genève
Derm. Hel. 2014;26(5):28-29
Introduction
Le dermatofibrosarcome protubérant (DFSP), ou dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand est une tumeur
rare du derme et des tissus sous-cutanés. Elle est localement agressive et destructrice, par contre le risque
de métastases est faible (<5%). Les métastases se font
généralement par voie hématogène, le plus souvent
au niveau des poumons, et surviennent essentiellement dans les formes récidivantes ou en cas de transformation fibrosarcomateuse. L’incidence annuelle du
DFSP est de 0,3 à 0,9 cas par 100 000 personnes. Le
tronc et la racine des membres sont les localisations
les plus fréquentes.
Selon les recommandations actuelles, une prise en
charge chirurgicale avec excision large ou chirurgie de
Mohs est le traitement de choix. Néanmoins, elle peut
être difficile et mutilante, et le taux de récidive est
élevé. La radiothérapie est une option thérapeutique
pour les lésions inopérables. Elle peut également être
utilisée comme traitement adjuvant en cas de marges
chirurgicales positives afin de réduire le risque de récidive locale, bien qu’une reexcision soit préférable.
La tumeur s’étend souvent au-delà des limites cliniques apparentes et infiltre les tissus sous-cutanés,
le fascia ou même les muscles. Selon la taille et la
localisation de la tumeur, l’excision peut donc entraîner un grave préjudice fonctionnel ou esthétique. Au
cours de ces dernières années, il a été démontré que
l’imatinib mésylate permettait de réduire la taille de la
tumeur, et constituait donc une option thérapeutique
intéressante dans le traitement néoadjuvant des DFSP
inopérables ou en cas de métastases.[1]
Report
Rapport de cas
28
Nous rapportons le cas d’une patiente de 81 ans,
connue pour une phobie sociale, qui présente depuis
deux ans, une lésion tumorale de l’épaule gauche,
de croissance progressive. Suite à l’apparition d’un
saignement, elle décide de consulter son médecin
traitant qui nous l’adresse. A l’examen clinique, elle
présente une tumeur de 10 cm de diamètre en regard
de l’omoplate gauche, en partie érodée, avec présence d’un saignement spontané (fig. 1a). L’histologie
cutanée montre une prolifération tumorale dense à
cellules fusiformes, modérément atypiques, positives
pour le CD34, occupant le derme et l’hypoderme,
avec plusieurs mitoses. La tumeur est organisée en
faisceaux et on note par endroits une architecture
storiforme (fig. 2). Le taux de prolifération au Ki67 est
estimé à 10-20 %. La morphologie correspond à une
variante fibrosarcomateuse de dermatofibrosarcome
protubérant. La recherche du gène de fusion COL1A1-
Fig. 1a
Figure 1a. Lésion tumorale lors de la première
consultation.
Fig. 1b
Figure 1b. Lésion tumorale après trois semaines
de traitement par Imatinib.
PDGFB par FISH est positive. Le bilan d’extension,
comprenant un scanner cérébral, cou et thoraco-abdominal ne montre pas de métastase à distance. L’IRM
révèle une masse partiellement nécrotique au centre,
reposant sur l’aponévrose superficielle du muscle trapèze, sans extension intra-aponévrotique. Au vu de la
taille de la lésion, nous introduisons initialement un
traitement néoadjuvant d’imatinib 200 mg 2x/j. Après
trois semaines de traitement, nous objectivons une
nette diminution de la taille de la tumeur (Fig. 1b).
La patiente bénéficie donc d’une exérèse de la lésion
avec 5 cm de marges latérales et jusqu’à l’aponévrose
en profondeur. Dix mois après l’excision, il n’y a pas de
signes de récidive.
Discussion
Le réarrangement des chromosomes 17 et 22 joue
probablement un rôle prépondérant dans le développement des DFSP. En effet, cette translocation,
présente dans 90 % des cas, entraîne une fusion
des gènes codants pour le PDGFB (platelet-derived
growth factor beta chain) et le gène promoteur
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Fig. 2a
Fig. 2b
Figures 2a et 2b. Examen histologique de la tumeur montrant une prolifération de cellules fusiformes dans le derme et l’hypoderme, avec disposition en faisceaux et architecture storiforme.
Fig. 2c
santes pour obtenir un résultat satisfaisant. Certains
auteurs ont montré une diminution de la cellularité
après traitement. Des effets secondaires légers à modérés ont été constatés chez de nombreux patients,
et comprennent essentiellement nausées, vomissements, asthénie, œdème, leucopénie et rash cutané.
Ces effets secondaires ont été dans la plupart des
cas contrôlés par des traitements symptomatiques
ou après diminution des doses de l’imatinib[2-6]. La
durée optimale du traitement préopératoire n’a par
contre pas été établie jusqu’à présent.
En conclusion, le traitement néoadjuvant de DFSP
localement invasifs ou récidivants offre la possibilité aux patients présentant une tumeur très invasive,
de réduire la taille de la tumeur avant le traitement
chirurgical, et ainsi diminuer l’importance du défect
post-chirurgical et faciliter la reconstruction. Certaines
questions restent néanmoins encore en suspens. Des
études prospectives randomisées incluant un plus
grand nombre de patients sont donc nécessaires.
Références
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Figure 2c. Immunomarquages CD34 des cellules
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Report
COL1A1 (collagen type 1 alpha 1 chain). Cela va
conduire à une augmentation de la production de
PDGF (platelet-derived growth factor), qui va activer
le récepteur du PDGF à la surface des cellules, et ainsi
induire une prolifération cellulaire.[2]
Les inhibiteurs de cette voie sont donc des candidats
prometteurs pour le traitement non chirurgical des
DFSP. Le premier inhibiteur du récepteur tyrosine kinase à avoir été utilisé pour le traitement des DFSP est
l’imatinib mésylate.
L’imatinib a été approuvé pour la première fois en
2001 pour le traitement des leucémies myéloïdes
chroniques. Depuis 2006, il est également admis pour
le traitement des DFSP non opérables, récurrents ou
métastatiques.
L’introduction de ce traitement a été possible grâce
aux progrès effectués dans la compréhension de la
pathogenèse moléculaire du DFSP. L’imatinib mésylate se fixe sur le PDGFR au niveau du site receveur
de l’adénosine triphosphate, liaison indispensable
en temps normal à l’autophosphorylation et donc à
l’activation du récepteur. La liaison de l’imatinib mésylate au récepteur PDGFR inhibe donc la prolifération
et entraîne l’apoptose des cellules tumorales du DFSP.
Il est néanmoins probable que le mécanisme d’action
de cette molécule soit plus complexe, ce qui pourrait
expliquer que certaines tumeurs soient résistantes au
traitement. Par ailleurs, il a été démontré que l’imatinib pouvait être efficace même dans les DFSP exprimant des quantités relativement faibles de PDGFRB.
D’autres marqueurs permettant de prédire la réponse
à ce traitement doivent donc être mis en évidence.
Jusqu’à présent, cinq études cliniques ont évalué l’efficacité de l’imatinib dans le traitement des
DFSP. Une réponse (partielle ou complète) a été
objectivée dans 36-100 % des cas selon les études.
Les doses utilisées varient entre 400 à 800 mg
par jour. Les doses les plus faibles semblent suffi-
29
Coup d’œil : une dermite du siège persistante
C. Huber, E. Laffitte
Service de dermatologie – Hôpitaux Universitaires de Genève
Derm. Hel. 2014;26(5):30
Description du cas
Il s’agit d’une jeune patiente de 2 ans, connue pour
une transplantation hépatique en juin 2013 dans le
contexte d’une atrésie des voies biliaires, traitée par
Prograf (tacrolimus). Elle nous est adressée pour évaluation d’une éruption du siège persistante depuis
trois mois (Fig.1) pour laquelle différents traitements
(Multilind, Oxyplastine, Triderm, Valtrex 360 mg 3x/j)
n’ont eu aucune efficacité. A l’anamnèse, la patiente
présente des diarrhées fluctuantes depuis la transplantation, semblant s’intensifier sur les dernières
semaines. Elle est changée régulièrement par ses parents, avec utilisation répétitive de lingettes humides,
parfois de savon plusieurs fois par jour.
Au status dermatologique, on constate la présence de
plusieurs petites papules érythémateuses érosives en
leur centre réparties de façon symétrique sur le bord
interne des deux fesses, ainsi que quelques lésions
similaires au décours sur les grandes lèvres. Les plis
sont respectés et il n’y a pas d’atteinte du reste du
tégument.
Quel est votre diagnostic ?
Solution et commentaires
Sur le plan thérapeutique, il faut traiter les diarrhées,
adapter les soins locaux en utilisant des crèmes barrières à l’oxyde de zinc, et maintenir le siège au propre
et au sec par des changes fréquents.
Le diagnostic différentiel comprend les infections fongiques ou bactériennes, l’herpès simplex végétant, la
maladie de Crohn, l’histiocytose langerhansienne, et
l’acrodermatite entéropathique.
L’évolution clinique de cette jeune patiente a été favorable après correction des diarrhées et mise en place
de soins locaux adaptés.
Références
1.
2.
3.
Gupta A.K, Skinner AR. Management of diaper dermati­
tis. Int J Dermatol 2004;43:830-4.
Rodriguez-Poblador et al : Jacquet Erosive Diaper Der­
matitis After Surgery for Hirschsprung Disease. Pedia­
tric Dermatology 1998 ;15:46-47.
Altherton DJ. A review of the pathophysiology, preven­
tion and treatment of irritant diaper dermatitis. Curr
Med Res Opin 2004 ;20:645-9.
Report
L’anamnèse ainsi que la présentation clinique font
évoquer le diagnostic de dermite papulo-érosive de
Sevestre et Jacquet (synonymes : syphiloïde post-érosive, pseudolues papulosa Lipschütz). Individualisée
par Jacquet en 1905, il s’agit d’une forme rare de dermite caustique du siège affectant la peau sous occlusion en contact prolongé avec les selles ou les urines,
dont la présentation clinique est caractéristique : multiples petites papules érythémateuses, isolées, bien
délimitées, de 2 à 8 mm de diamètre, présentant une
bordure souvent surélevée avec une ombilication ou
une érosion centrale. Les muqueuses et les plis sont
généralement épargnés.
Fig. 1
30
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
DAS DIAGNOSTISCHE PHOTO
LA PHOTO QUI FAIT LE DIAGNOSTIC
M. Harms, J.H. Saurat
Une nouvelle rubrique "photo du mois" remplace
l'ancienne "quiz du mois".
Cette "photo du mois" met en exergue cette extraordinaire particularité de notre spécialité de
saisir dans une présentation clinique les points
qui permettent en un simple coup d'œil de faire le
diagnostic. Avant d'atteindre ce stade, on n’est pas
dermatologiste !
En espérant que vous aurez du plaisir à tester vos
connaissances et que cette photo du mois aidera
de nombreux jeunes à devenir dermatologiste.
Photo du mois
Eine neue Rubrik "Foto des Monats" tritt an die
Stelle des bisherigen "Quiz des Monats".
Das Foto des Monats stellt die ausserordentliche
Besonderheit unserer Spezialität heraus nämlich
die Fähigkeit von einer klinischen Präsentation die
Punkte zu erfassen, die es erlauben mit einem Blick
die Diagnose zu stellen. Bevor man dieses Stadium
nicht erreicht hat ist man kein Dermatologe !
Hoffentlich macht es ihnen Spass ihre Kenntnisse
zu testen und vielleicht hilft das Foto des Monats
vielen jüngeren Kollegen Dermatologen zu werden.
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
31
UND WIE ES ZU BETRACHTEN IST...
ET COMMENT LA REGARDER...
Zu sehen sind :
Sont visibles :
•
•
•
•
auf einem Areal von etwa 15 cm Ø auf dem Rücken
unterhalb des rechten Schulterblattes eine grosse
Zahl von kleinen durchscheinenden Papeln (Pseudovesikeln) gruppiert oder isoliert angeordnet,
in der Mitte und im unteren Teil der betroffenen Region sind die Papeln dunkelrot oder schwarz, manche etwas grösser ebenfalls gruppiert oder isoliert
angeordnet,
eine breite bogenförmige Narbe durchquert die
Dermatose; die beschriebenen Läsionen finden sich
auf beiden Seiten der Narbe.
•
•
sur une région d’environ 15 cm Ø localisée sur le
dos en dessous de l’omoplate droite une multitude
de petites papules translucides (pseudovésicules)
arrangées en groupes ou isolément,
vers le centre et la partie inférieure de cette région
des lésions papuleuses sont rouges foncés ou noirâtres, quelques-unes un peu plus grandes et également groupées ou isolées,
une longue et très large cicatrice traverse cette dermatose ; les lésions décrites se trouvent sur les deux
berges.
Diese Präsentation ist typische für ein
Cette présentation est caractéristique d’un
Lymphangioma circumscriptum cysticum (LCC)
lymphangiome circonscrit naeviforme (LCN)
Das LCC gehört zu den Fehlbildungen der Lymphgefässe. Bei dem vorgestelltem Fall handelt es sich um eine
oberflächliche die Haut betreffende Anomalie. Der Beginn ist stets sehr frühzeitig entweder bei der Geburt
vorhanden oder sich langsam entwickelnd bis zum 2.
Lebensjahr. Kleine durchschimmernde Papeln treten auf
einem mehr oder weniger grossen Areal auf. Sie finden
sich oft in herpetiformer Anordnung oder isoliert und
nicht selten auch mit blutigem Inhalt. Alle Lokalisationen
sind möglich aber häufig ist der Rücken, das Gesäss mit
anschliessendem Bein und die Genitalregion betroffen.
Die Diagnose ist leicht zu stellen und kann mühelos mit
dem Aufstechen einer Läsion, was einen Tropfen Lymphe hervorbringt, bestätigt werden. Die Patienten mit
LCC erwarten viel von einer erfolgreichen Therapie. Dies
nicht nur wegen des ästhetischen Aspektes sondern
auch wegen der Unannehmlichkeiten hervorgerufen
durch die Lymphorrhö und den häufigen Infektionen.
Le LCN fait partie des malformations des voies lymphatiques. L’entité présentée ici concerne la peau et elle est
superficielle. Le début de cette dysplasie se situe très tôt
dans la vie à la naissance jusqu’à la 2e année. Des petites
papules translucides sont arrangées sur un territoire plus
ou moins grand, souvent de façon herpétiforme et à
contenu clair ou sanguinolent. La peau entre les lésions
est normale. Toutes les localisations sont possibles mais
souvent le dos et la fesse, la racine des membres et les
organes génitaux sont concernés. Le diagnostic est aisé
et peut être facilement confirmé par la piqûre d’une
lésion qui laisse alors apparaître une goutte de lymphe.
Les patients atteints de LCN sont très demandeurs d’un
traitement et cela non seulement en raison de l’aspect
esthétique mais également pour le désagrément causé
par la lymphorrhée lors de frottement et des infections
répétées.
Die histologischen Arbeiten von Whimster[1] 1976 konnten aufzeigen, dass bei LCC die oberflächlichen Lymphgefässdilatationen mit tiefer in der Hypodermis befindlichen lymphatischen Zisternen verbunden sind. Es besteht allerdings keine Verbindung mit dem tiefen Lymphsystem. Diese Tatsache erklärt die häufigen Rezidive, die
nach den diversen Therapieversuchen zu verzeichnen
sind aber im besonderen nach chirurgischen Eingriffen
wie auch bei dem vorgestellten Patienten demonstriert.
Demzufolge sind bei LCC bildgebende Untersuchungen
nötig um die Ausdehnung in den tieferen Hautanteilen
zu erfassen. Dann muss beurteilt werden ob ein chirurgischer Eingriff ohne eine zu grosse Zerstörung gesunden
Gewebes in Frage kommt. Seit vielen Jahren mehren sich
die Publikationen, die eine Therapie mit Laser als recht
erfolgreich ansehen. Insbesondere fraktionierter CO2 Laser scheint die besten Resultate zu ergeben weil er tiefer
eindringt und somit auch die tiefen Anomalien trifft. Die
nicht befallene Haut bleibt intakt. Bei Rezidiven spricht
nichts gegen eine neuerliche Behandlung[2,3].
Des travaux histologiques de Whimster[1] en 1976 ont
pu mettre en évidence l’existence des citernes hypodermiques en communications avec des dilatations
lymphatiques superficielles. Il n’y aurait cependant pas
de communications avec le système lymphatique général. Cela explique l’apparitions des fréquentes récidives
après divers traitements, mais surtout celui de la chirurgie comme l’illustre le cas présenté. En conséquence
une exploration par imagerie est nécessaire pour établir l’extension hypodermique de la lésion. Par la suite,
il faut juger si la lésion peut être excisée en sa totalité
avec un résultat esthétique satisfaisant sans un trop
grand délabrement. Depuis quelques années, de plus en
plus de rapports documentent qu’un traitement au laser
donne de très bons résultats. Il semblerait que le laser
CO2 fractionné est celui qui donne les meilleurs résultats
car il agit plus profondément et peut ainsi atteindre les
citernes hypodermiques. La peau non atteinte est préservée. En cas de récidives rien ne s’oppose à une nouvelle intervention[2,3].
Photo du mois
Referenzen – Références
1.
2.
3.
Whimster IW. The pathology of lymphangioma circumscriptum. Br J Dermatol. 1976; 94(5):473-86.
Shumaker PR1, Dela Rosa KM, Krakowski A. Treatment of lymphangioma circumscriptum using fractional carbon dioxide laser ablation. Pediatr Dermatol. 2013;30 584-6.
Sasaki R1, Negishi K2, Akita H3, Suzuki K4, Matsunaga K3. Successful Treatment of Congenital Lymphangioma Circumscriptum of the Vulva with CO2 and Long-Pulsed Nd:YAG Lasers. Case Rep Dermatol. 2014 8; 6(1):1-4.
32
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Portrait: Michael Mühlstädt
Service de dermatologie – Hôpitaux Universitaires de Genève
Derm. Hel. 2014;26(5):33
cette méthode, on utilise de la bléomycine, qui est en général rarement
utilisée. On l’injecte par voie intra-veineuse puis on implante des électrodes directement dans les métastases
de la peau dans lesquelles on envoie
un courant électrique. Cette combinaison peut bloquer la croissance
ou même diminuer les métastases
traitées. Après beaucoup de négociations avec l’administration locale, je
me réjouis de présenter cette technique ici à Genève.
J’ai étudié et fini mes études de médecine à l’Université Ludwig-Maximilian de Munich (LMU, Allemagne) en
2003 où j’ai été promu à la suite d’une
étude radiologique. Lors de la même
année j’ai débuté ma formation cliniA côté de mon travail clinique, je
que à la Klinik Thalkirchner Straße du
m’engage aussi dans l’enseignement.
Städtisches Klinikum München GmbH Photo : José Manuel Fraga.
Durant mes études dans le service de
et à la Klinik und Poliklinik für Dermadermatologie de Munich, j’étais restologie und Venerologie de LMU München, qui sont ponsable de la coordination de l’enseignement pour
installées dans les mêmes bâtiments ; au début sous la dermatologie et plus tard, suis devenu en plus le
la direction du Professeur Plewig puis sous celle du porte-parole du module 4 (module de six mois inProfesseur Ruzicka. En dehors des rotations standards cluant sept spécialités de médecine). J’ai aussi enseigsur les étages et à la policlinique, j’ai pu participer à né lors du programme de développement de la Fades consultations spécialisées. De cette manière, j’ai culté de LMU et des workshops sur les sujets "didactitravaillé durant plusieurs mois dans les consultations ques de médecine" et "amélioration de la qualité des
ambulatoires d’andrologie/trichologie et dans la con- examens" en Allemagne et à l‘étranger. Dans le cadre
sultation pour les maladies sexuellement transmis- de la Société allemande de dermatochirurgie (DGDC)
sibles avec une priorité pour les cas HIV.
et la Münchner Fortbildungswoche, j’ai eu l’occasion
de donner plusieurs cours pratiques sur les sujets tels
Le 1er avril 2007 ma formation a pris une nouvelle di- qu‘ incision, technique de suture et lambeaux.
rection importante. J’ai effectué ma rotation dans les
salles d’opérations munichoises renommées créées Etre ouvert à la nouveauté et transmettre les connaispar le Dr Birger Konz. La rotation qui aurait dû durer sances est une attitude que je tiens de ma période
six mois s’est prolongée finalement pendant six ans munichoise et que je désire aussi exercer à Genève.
durant lesquelles le Privat-Docent Dr Christian Kunte
m’a appris l’art et le savoir-faire de la dermato-chirur- Dans ce sens, je remercie le service de Dermatologie
gie. Ce qui m’a le plus impressionné, c’est qu’il n‘a ja- de Genève, sous la direction du Professeur Boehncke,
mais rien caché de notre métier. Durant cette période, pour son accueil extêmement chaleureux ainsi que
on a reçu les bras ouverts d’autres médecins faisant la liberté que j‘ai de pouvoir exprimer mes idées. Je
des rotations dans l‘unité, mais aussi des médecins vi- me réjouis de cette bonne et fructueuse collaboration
siteurs à qui on a naturellement transmis tout notre avec vous tous.
savoir, y compris la biopsie des ganglions sentinelles,
le curetage des glandes sudorales axillaires et la chi- Bien cordialement,
rurgie micrographiquement contrôlée. Ce répertoire Michael Mühlstädt
s’est aussi enrichi avec l’électrochimiothérapie. Avec
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Portrait
"Tiens, j’ai entendu dire qu’il y a un
poste disponible à Genève." C’est avec
cette simple phrase d‘un collègue a
débuté en 2012 un changement dans
ma vie qui m’a amené aux Hôpitaux
Universitaires de Genève pour un
poste de médecin adjoint en dermatochirurgie depuis le 1er avril 2013.
33
Beauty Care Preis der Arbeitsgemeinschaft
Ästhetische Dermatologie und Kosmetologie (ADK) der DDG
gestiftet von Procter & Gamble
Die ADK schreibt 2014 erneut den mit 10.000 Euro
von Procter & Gamble dotierten Beauty Care Preis
aus für herausragende und wegweisende Forschungsarbeiten auf dem Gebiet der ästhetischen und kosmetologischen Dermatologie. Arbeiten aus der Grundlagenforschung und Klinischen Forschung können in
deutscher und englischer Sprache auf dem Postweg
oder per Mail eingereicht werden an :
Prof. Dr. med C. Bayerl
Klinik für Dermatologie und Allergologie
Ludwig-Erhardt-Straße 100
65199 Wiesbaden
E-Mail: [email protected]
werden : Der Preisträger und die übrigen Bewerber
werden über die Entscheidung der Jury vor Preisverleihung schriftlich informiert.
Mögliche Themen sind :
•
•
•
•
•
•
•
•
Aufklärung der Wirkprinzipien
Neue Methoden zur Bewertung der Wirkung
Neue Verfahrensweisen
Entwicklung innovativer Technologie
Methoden zur Nutzen/Risiko-Abschätzung
Allergie und Kosmetologie
UV- und Hautalterung
u.a.
Zugelassen sind wissenschaftliche Publikationen in
anerkannten Fachzeitschriften, die ab 2013 publiziert
oder zur Veröffentlichung angenommen wurden, im
Bereich :
Ästhetische Dermatologie
und Kosmetologie
Industrie
Der Beitrag darf bei keiner anderen Ausschrei bung
eingereicht werden oder eingereicht worden sein.
Jeder Autor kann nur eine Arbeit einreichen. Die Zustimmung von Mitautoren muss in schriftlicher Form
beigefügt werden. Das Recht der Publikation bleibt
beim Autor.
Zur Teilnahme berechtigt sind Wissenschaftler und
Ärzte aus Deutschland, aus Österreich oder der
Schweiz, auch bei Post-Doc im Ausland. Die Arbeiten
können aus der Klinik oder der Praxis stammen.
Annahmeschluss ist der 31. Mai 2014.
Über die Verleihung des Preises entscheidet eine
siebenköpfige Jury (Prof. W.-I. Worret, PD C. Borelli,
Prof. W. Gehring, Dr. G. Feller-Heppt, Dr. A. Markowetz,
Dr. M. Herbst, Prof. C. Bayerl). Bei Vorliegen qualitativ
gleichwertiger Arbeiten kann der Preis auch geteilt
34
Dermatologica Helvetica – Volume 26(5) – Mai 2014
Kortikoidsensitive Dermatosen
der Kopfhaut wie Psoriasis*
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emulsionem. * I: Kurzzeitbehandlung von glukokortikoidempfindlichen Dermatosen der Kopfhaut wie Psoriasis, die nicht zufriedenstellend auf eine Behandlung mit schwächer wirksamen Glukokortikoiden ansprechen.
D: Erwachsene: zweimal täglich auf den betroffenen Bereich auftragen.Die Behandlung auf 2 aufeinanderfolgendeWochen beschränken.Nicht mehr als 50 g/Woche anwenden. Kindern und Jugendliche: es liegen keine Erfahrungen
vor. Eine Behandlung dieser Patientengruppen wird nicht empfohlen. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff, anderen Glukokortikoiden oder einem der Hilfsstoffe gemäss Zusammensetzung.Verbrennungen,
Rosazea, Akne vulgaris, rosazea-artiger (perioraler) Dermatitis, perianaler und genitaler Pruritus. Primär bakteriell infizierten Hautläsionen, Mykosen oder Virusinfektionen. Nicht im Gesicht anwenden.
V: Topische Langzeitbehandlung kann zu Suppression der Nebennierenfunktion führen.Nach demVerschwinden der Hautläsionen oder nach einer maximalen Behandlungsdauer von zweiWochen soll auf eine intermittierende
Applikation umgestellt oder ein schwächer wirksames Glukokortikoid angewendet werden.Bei chronischer intermittierenderAnwendung ist die Funktion der Hypothalamus-Hypophysen-Nebennieren-Achse (HHN-Achse)
regelmässig zu kontrollieren.Sekundärinfektionen können dasAbsetzen der topischen Glukokortikoidbehandlung und dieAnwendung entsprechender antimikrobiell wirksamerArzneimittel erfordern.BesondereVorsicht bei
bekannten Leberfunktionsstörungen. Risiko für Rebound-Rezidive und Toleranzentwicklung, sowie für das Auftreten einer Psoriasis pustulosa generalisata (Typ Zumbusch) und lokaler oder systemischer Toxizität. Nicht mit
Okklusivverbänden anwenden, ausser die Behandlung erfolgt unter ärztlicher Überwachung. Entwicklung von Katarakt (grauer Star) nach Langzeitanwendung. Propylenglykol sowie Cetyl- und Stearylalkohol können örtlich
begrenzt Hautreizungen (z.B. Kontaktdermatitis) hervorrufen. Kinder und Jugendliche: nicht empfohlen. IA: Es liegen keine Daten vor. S: Clarelux nicht während der Schwangerschaft und Stillzeit anwenden, ausser es ist
unbedingt erforderlich. UW: Störungen des Nervensystems: sehr selten Parästhesien. Augen: sehr selten Augenreizung. Gefässe: sehr seltenVenenerweiterung. Haut und Unterhautzellgewebe: sehr selten nicht näher bezeichnete
Dermatitis, Kontaktdermatitis, Verschlimmerung der Psoriasis, Hautreizung, Berührungsschmerzhaftigkeit sowie Spannen der Haut. Allgemeine Störungen und Störungen am Applikationsort: häufig Brennen an der
Applikationsstelle,nicht näher bezeichnete Reaktion an derApplikationsstelle.Sehr selten Erythem an derApplikationsstelle,Juckreiz an derApplikationsstelle,nicht näher bezeichnete Schmerzen. Untersuchungen: sehr selten
Blut im Urin, Zunahme des mittleren Zellvolumens, Eiweiss im Urin, Harnstickstoff. Weitere, unter Glukokortikoiden beobachtete, unerwünschte Wirkungen. Verkaufskategorie: Liste B. Für umfassende und detaillierte
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