biographie des artistes

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biographie des artistes
BIOGRAPHIE DES ARTISTES
Auteurs et artistes présents aux rencontres
Maissa Bey
De son vrai nom Samia Benameur, Maïssa Bey est née en 1950 à Ksar-el-Boukhari, petit village au sud
d'Alger. Au commencement était la mer... est son premier roman. Elle a publié chez Grasset Nouvelles
d'Algérie (1998) (tiré de Cinq romans algériens, Marsa, France, 1998).
Maïssa Bey est actuellement professeur de français dans son pays. Nourrie, imprégnée de culture française,
elle écrit dans cette langue, dont elle déclare qu’ « il est bien plus réaliste de (la) considérer comme un
acquis, un bien précieux, et peut-être même un « butin de guerre » ainsi que la définissait Kateb Yacine. »
Elle a écrit plusieurs romans, des nouvelles, des pièces de théâtre, des poèmes et des essais. Elle a reçu en
2005 le grand prix des libraires algériens pour l'ensemble de son œuvre.
Mustapha Benfodil - Auteur
Mustapha Benfodil est romancier, dramaturge et travaille également comme reporter au quotidien El
Watan. Il a signé trois romans : Zarta (Barzakh, Alger, 2000), Les Bavardages du Seul (Barzakh, 2003) et
Archéologie du chaos [amoureux] (Barzakh 2007 ; Al dante, Marseille, 2012). Comme dramaturge,
Mustapha Benfodil est l’auteur d’une quinzaine de pièces de théâtre. Les plus récentes ont pour titre
Clandestinopolis (2005), De mon hublot utérin je te salue humanité et te dis blablabla (2009), Les
Borgnes (2011) et End/Igné, sa dernière pièce. Comme reporter, Mustapha Benfodil a notamment couvert
la guerre en Irak et en est revenu avec un livre : Les six derniers jours de Baghdad. Journal d’un
voyage
de
guerre
(éditions
Casbah,
Alger,
2003).
LES TEXTES QUI SERONT LU SONT DE :
MAISSA BEY, Mustapha Benfodil et de :
Hajar Bali, Auteur
Hajar
Bali
est
le
pseudonyme
de
Djalila
Kadi‐Hanifi.
Née
à
Constantine
(Algérie),
Hajar
Bali
poursuit
dans
un
premier
temps
des
études
de
mathématiques
en
Algérie
et
en
France.
Elle
enseigne
depuis
1985
les
mathématiques
à
l'université
des
sciences
et
de
la
technologie
d'Alger.
Elle
fonde
en
2000
la
compagnie
Chrysalide
au
sein
de
laquelle
elle
met
en
scène
des
adaptations
et
des
parodies
de
pièces
culturelles
du
patrimoine
universel.
En
juillet
2001,
elle
se
voit
proposer
d'accompagner
une
mission
du
théâtre
National
d'Alger
au
festival
d'Avignon.
A
l'automne
2002,
HajarBali
est
invitée
à
une
résidence
d'écriture
aux
Subsistances
à
Lyon.
La
compagnie
Chrysalide
collabore
régulièrement
avec
la
compagnie
lyonnaise
Gertrude
(création
tous
les
deux
ans
de
manifestations
à
Lyon,
Alger
ou
Sétif‐Algérie).
En
Décembre
2003,
Hajar
bénéficie
d'une
résidence
d'écriture
au
Mali,
qui
sera
suivie
d'une
tournée
européenne
(France,
Belgique,
Suisse)
pour
des
lectures
publiques.
Elle
sera
ensuite
invitée
pour
une
résidence
d’écriture
au
Québec.
En
plus
de
ses
écritures
théâtrales
(une
quinzaine
de
pièces
dont Rêve et vol d'oiseau),
Hajar
Bali
est
auteur
de
récits,
de
poèmes
et
de
nouvelles.
Le
dernier
travail
édité
de
Hajar
Bali
est
une
nouvelle
(Les chiens errants),
insérée
dans
un
recueil
intitulé Alger,
quand la ville dort (Alger,
éditions
Barzakh
2010).
Randa El Kolli, auteur
Vit et travaille à Sétif.
Randa El Kolli obtient en 2005 une licence de Lettres Françaises à l’Université Ferhat Abbas, Sétif
(Algérie) puis un magistère en Sciences du Langage en 2009.
Elle prépare actuellement un doctorat en Sciences du Langage centré principalement sur le théâtre
classique en banlieues lyonnaises et parisiennes. Elle est enseignante au département de Traduction de
l’Université de Sétif.
Présidente de la Coopérative Artistique Perséphone, elle collabore depuis 2005 au programme de
développement artistique noir sur blanc, qui lui permet de développer ses compétences.
C’est dans ce cadre qu’elle participe à de nombreuses lectures publiques, à plusieurs stages de slam,
d’écriture scénaristique à Jijel et de théâtre à Sétif et à Annaba (Algérie).
Auteure de trois pièces théâtrales, réunies en une trilogie, intitulée Comme une carpe, écrites et mises en
espace en Algérie et en France dans le cadre du programme noir sur blanc. D’où vient le cygne ?, En
attendant que le chat miaule ! et Le cri de la girafe.
La situation de la femme algérienne constitue l’élément central de ses textes.
LARBI BESTAM - Chant et Luth
Leader et fondateur du groupe Ferda de la ville de Knedsa près de béchar. Crée au début des années 80, ce
groupe mythique a imposé sa notoriété et son style en Algérie. Larbi Bestam est l’un des maîtres de la
musique Diwane en Algérie.
La musique et les chants utilisés dans le spectacle sont du Diwane.
Le Diwane (ancré dans le sud algérien) et pratiqué à l’origine par les descendants d’esclaves d’Afrique
noire. C’est une musique mystique et métissée où les chants et les rythmes nous guident vers le Hal (la
plénitude), la Jedba (la transe). La pratique du Diwane est une coutume ancestrale qui conférait à des gens
connus pour leur probité et leur modestie la faculté de décrire par le chant et la parole la vie quotidienne,
les problèmes et entraves de leurs semblables. Ces troubadours, de douars (petit village) en douars,
transmettaient leur savoir par l’entremise de la poésie, du chant et du jeu théâtral.