Cadre d`évaluation ANNEXE Exemples d`items
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Cadre d`évaluation ANNEXE Exemples d`items
D Diirreeccttiioonn ddee llaa m meessuurree eett ddee ll’’éévvaalluuaattiioonn LLeeccttuurree RRoom maann NNoouuvveellllee TThhééââttrree PPooééssiiee//CChhaannssoonn Cadre d’évaluation Français 1100333311--1100333322 A N N EXE Exemples d’items JJaan nvviieerr 22000099 T Taab bllee d deess m maattiièèrreess IInnttrroodduuccttiioonn .................................................................................................................1 EExxttrraaiitt ddee rroom maann .......................................................................................................... 2 N Noouuvveellllee .......................................................................................................................8 EExxttrraaiitt dd’’uunnee ppiièèccee ddee tthhééââttrree ..................................................................................11 PPooééssiiee//C Chhaannssoonn ........................................................................................................18 SSoolluuttiioonnnnaaiirree .............................................................................................................21 R meennttss .........................................................................................................23 Reem meerrcciieem IIn nttrro od du uccttiio on n Introduction Le présent document complète le Cadre d’évaluation du français 10331-103321. Il donne des exemples d’items représentatifs rattachés à chacun des types de textes pouvant faire l’objet de l’évaluation sommative dans le cadre du programme d’évaluation des apprentissages au secondaire. Chacune des questions présentées dans ce document est précédée d’informations de référence soit la dimension, l’habileté et le résultat d’apprentissage visée par la question. On se référera au cadre d’évaluation pour des précisions sur les dimensions et les habiletés retenues pour l’évaluation. À la fin de ce document, un solutionnaire présente les réponses attendues aux questions présentées. 1 Cadre d’évaluation, Français 10331-10332, ministère de l’Éducation, novembre 2008. 1 E Exxttrraaiitt d dee rro om maan n Définition du domaine La leçon du père Mise en situation Pi Molitor Patel est le fils du directeur du zoo de Pondichéry en Inde. Lui et son frère Ravi grandissent dans ces lieux extraordinaires mais néanmoins dangereux. Le père de Pi, craignant une trop grande familiarité entre ses fils et les autres pensionnaires du zoo, décide de leur donner une leçon. 5 10 15 20 25 30 « Les enfants, venez ici. » Quelque chose n'allait pas. Le ton de sa voix a déclenché une sonnette d'alarme dans ma tête. J'ai fait un rapide tour d'horizon de ma conscience. Elle était claire. Ce devait être Ravi qui était fautif. Je me demandais quel mauvais coup il avait encore fait. Je suis allé dans le séjour. Maman était là, ce qui était inhabituel. Discipliner les enfants tout comme soigner les animaux revenaient habituellement à papa. Ravi arriva le dernier, un air coupable inscrit sur son visage de criminel. « Ravi, Pi, j'ai une leçon très importante à vous donner aujourd'hui. –Ah, mais vraiment... Est-ce bien nécessaire? » interrompit maman. Son visage était rouge d'émotion. J'avalai ma salive. Si maman, habituellement si imperturbable, si calme, était préoccupée, c'est qu'il y avait un vrai problème. J'échangeai un regard avec Ravi. « Oui, c'est nécessaire », dit papa, courroucé. « Ça pourrait leur sauver la vie. » Sauver notre vie! Ce n'était plus une sonnette d'alarme qui tintait dans ma tête – c'était maintenant d'énormes cloches, comme celles de l'église du Sacré-Coeur-deJésus que nous entendions tout près du zoo. « Mais Pi? Il n'a que huit ans, insista maman. – C'est lui qui me préoccupe le plus. – Je suis innocent! lançai-je. Quoi que ce soit, c'est la faute de Ravi. C'est lui! – Quoi! dit Ravi. Je n'ai rien fait de mal. » Et il me jeta le mauvais oeil. « Silence! » dit papa en levant la main. Il regardait maman. « Gita, tu as vu Pi. Il est à l'âge où les garçons courent partout et se fourrent le nez dans tout. » Moi? Courir partout? Le nez fourré dans tout? C'est pas vrai! C'est pas vrai! Défends-moi, maman, défends-moi, l'implorais-je dans mon coeur. Mais elle se limita à soupirer et à opiner, un signe que l'horrible affaire pouvait aller de l'avant. « Venez avec moi », dit papa. Nous nous sommes mis en marche comme des prisonniers vers le gibet. Nous sommes sortis de la maison, avons franchi la grille de l'entrée du zoo. C'était tôt et le zoo n'était pas encore ouvert au public. Les gardiens des animaux et les préposés à l'entretien travaillaient. J'ai remarqué Sitara, le responsable des orangsoutans, mon gardien préféré. Il s'arrêta pour nous regarder et nous suivit des yeux. 2 35 40 45 50 55 60 65 70 75 Nous sommes passés devant des oiseaux, des ours, des singes, des grands singes, des ongulés, le terrarium, les rhinocéros, les éléphants, les girafes. Nous sommes arrivés chez les fauves, les tigres, les lions et les léopards. Babu, leur gardien, nous attendait. Nous avons fait le tour en suivant le sentier et il a déverrouillé la porte des fauves, qui se trouvait au milieu d'une île entourée de fossés. Nous nous sommes glissés à l'intérieur. C'était une vaste et obscure caverne de béton, circulaire, chaude et humide où régnait une odeur d'urine de chat. Tout autour, il y avait d'immenses cages divisées par de grosses barres de fer vertes. Une lumière jaunâtre descendait des lucarnes. Les sorties des cages laissaient voir la végétation sur l'île qui nous entourait, inondée de soleil. Les cages étaient vides sauf une : Mahisha, notre patriarche des tigres du Bengale, une imposante et maigre bête de deux cent cinquante kilos, y était resté. Aussitôt que nous sommes entrés, il a bondi vers les barreaux de sa cage et il a lancé à pleine gorge un grondement féroce, les oreilles à plat sur la tête et les yeux ronds fixés sur Babu. Le son était si puissant et sauvage qu'on aurait dit que toute la construction en était secouée. Mes genoux ont commencé à trembler. Je me suis approché de maman. Elle tremblait, elle aussi. Même papa a paru faire une pause et se composer. Seul Babu était indifférent à l'explosion sonore et au regard pénétrant qui le traversait comme une flèche. Il faisait totalement confiance aux barreaux de fer. Mahisha a commencé à faire les cent pas à la limite de sa cage. Papa s'est tourné vers nous. « Quel est cet animal? » hurla-t-il en tentant de couvrir le grondement de Mahisha. « C'est un tigre », avons-nous répondu à l'unisson, Ravi et moi, pour confirmer docilement l'évidence absolue. « Est-ce que les tigres sont dangereux? – Oui, papa, les tigres sont dangereux. Les tigres sont très dangereux, cria papa. Je veux que vous compreniez que vous ne devez jamais – dans quelque circonstance que ce soit – toucher un tigre, caresser un tigre, glisser votre main à travers les barreaux d'une cage, et même vous approcher d'une cage. Est-ce bien clair? Ravi? » Ravi opina vigoureusement de la tête. « Pi? » J'opinai encore plus vigoureusement. Il continuait de fixer son regard sur moi. J'ai fait oui avec une telle force que je m'étonne que mon cou ne se soit pas cassé net et que ma tête ne soit pas tombée par terre. Je tiens à dire, pour ma propre défense, que même si j'avais anthropomorphisé les animaux jusqu'à ce qu'ils parlent couramment l'anglais, les faisans, par exemple, le nez en l'air, se plaignant avec un accent tout british que leur thé était froid, ou les babouins planifiant leur fuite après le cambriolage qu'ils préparaient avec le ton sourd et menaçant de gangsters américains, je n'avais jamais été dupe de mes fantaisies. J'habillais consciemment les animaux sauvages des costumes dociles de mon imagination. Mais je ne me faisais jamais d'illusions quant à la vraie nature de mes compagnons de jeu. Mon nez fourré partout était plus intelligent que cela. Je ne sais pas d'où mon père tenait que son plus jeune fils avait envie d'entrer dans la cage d'un féroce carnivore. Mais quelle qu'ait été l'origine de son inquiétude étrange – et papa était de nature inquiète –, il avait la ferme intention de s'en débarrasser ce matin-là. 3 80 85 90 95 100 105 110 115 120 « Je vais vous montrer à quel point les tigres sont dangereux », continua-t-il. « Je veux que vous vous souveniez de cette leçon jusqu'à la fin de vos jours. » Il se tourna vers Babu et fit un signe de la tête. Babu sortit. Les yeux de Mahisha le suivirent et ne quittèrent pas la porte qu'il avait franchie. Il revint quelques secondes plus tard en portant une chèvre aux pattes attachées. Maman me saisit contre elle. Le grondement de Mahisha devint un rugissement venu du fond de la gorge. Babu déverrouilla et ouvrit une cage à côté de celle du tigre, puis il y entra et la verrouilla de nouveau. Des barreaux et une trappe coulissante séparaient les deux cages. Immédiatement, Mahisha s'approcha tout près des barreaux, les frappant de ses pattes. À ses grondements, il ajoutait maintenant des woofs saccadés et explosifs. Babu plaça la chèvre sur le sol; ses flancs haletaient avec violence, la langue lui pendait de la gueule et elle avait les yeux révulsés. Babu lui détacha les pattes. La chèvre se leva. Babu sortit de la cage avec la même précaution qu'il avait mise pour y entrer. La cage comptait deux niveaux, l'un à notre hauteur, l'autre, vers l'arrière, plus élevé d'environ trois pieds, et qui menait dehors sur l'île. La chèvre grimpa jusqu'à ce deuxième étage. Dans sa propre cage, en un mouvement aisé et fluide, Mahisha fit de même, devenu indifférent à la présence de Babu. Il s'accroupit et resta immobile, le seul signe de tension se voyant à sa queue qui remuait lentement. Babu s'approcha de la trappe entre les deux cages et commença à l'ouvrir. Voyant venir son plaisir, Mahisha se tut. À ce moment-là, j'entendis deux choses : d'abord papa qui disait « N'oubliez jamais cette leçon » tandis qu'il observait la scène d'un air grave; et les bêlements de la chèvre. Peut-être qu'elle bêlait depuis le début, mais nous ne l'avions pas entendue jusqu'alors. Je pouvais sentir la main de maman pressée contre mon coeur qui battait. La trappe résistait en crissant. Mahisha était hors de lui on aurait dit qu'il allait bondir à travers les barreaux. Il semblait hésiter entre rester où il était, là où sa proie était la plus proche, mais sûrement hors d'atteinte, ou descendre au niveau inférieur, plus éloigné, mais là où se trouvait la trappe. Il se leva et reprit ses grondements. La chèvre commença à bondir. Elle s'élançait à des hauteurs étonnantes. J'ignorais que les chèvres pouvaient sauter aussi haut. Mais l'arrière de la cage était formé d'un mur de ciment haut et lisse. Avec une étonnante facilité, la trappe finit de glisser et s'ouvrit. Le silence revint, sauf pour les bêlements et le claquement sec des sabots de la chèvre sur le plancher. Un jet de noir et d'orange flotta d'une cage à l'autre. Habituellement, on faisait jeûner les fauves une journée par semaine, afin de reproduire les conditions de la nature sauvage. Nous avons découvert plus tard que papa avait donné l'ordre de ne pas nourrir Mahisha pendant trois jours. Je ne sais pas si j'ai vu du sang avant de me retourner vers les bras de maman ou si j'en ai peint plus tard dans ma mémoire à grands coups de pinceau. Mais j'ai bien entendu. C'était assez pour provoquer la plus grande terreur chez le végétarien que j'étais. Maman nous poussa dehors. Nous étions en pleine crise de nerfs. Elle était révoltée. 4 125 130 « Comment as-tu pu faire ça, Santosh? Ce sont des enfants. Ils vont être marqués pour le reste de leurs jours. » Sa voix était échauffée et tremblante. Je pouvais voir les larmes dans son regard. Je me sentis mieux. « Gita, mon oiseau, c'est pour leur bien. Et si Pi avait passé le bras à l'intérieur de la cage un bon jour pour toucher la belle fourrure orange? Mieux vaut une chèvre que lui, non? » MARTEL, Yann, L’histoire de Pi, © XYZ Éditeur, Montréal, 2003, p. 48 à 53. (La permission de reproduire cet extrait sur le portail a été accordée par Access Copyright. Toute modification ou reproduction de cet extrait par quelque forme ou procédé que ce soit est strictement interdite.) ................................................................................................................................................................................... Questions Dimension 1 Habileté : Identifier RAS : Préciser le type de narrateur choisi, découvrir l’ordre de la narration adopté et expliquer l’effet de ce choix sur l’intérêt du récit. 1. Qui fait la narration dans cet extrait de roman? Dimension 1 Habileté : Identifier RAS : Déceler les variétés de langue utilisées et dire pourquoi elles conviennent à ce type de récit. 2. a) Dans le passage suivant, quelle variété de langue est employée? « C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! » (ligne 24) Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Déceler les variétés de langue utilisées et dire pourquoi elles conviennent à ce type de récit. b) Explique pourquoi la variété de langue employée dans le passage précédent convient au récit. Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Tracer le schéma narratif du roman 3. Quel est l’événement perturbateur dans cet extrait de roman? Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Discerner le ton qui se dégage des dialogues et dire comment il révèle la psychologie des différents personnages. 4. À la ligne 21 Ravi dit : « Quoi ! ». Que laisse supposer le ton de cette réplique? Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Identifier les alliés et les opposants et dire dans quelle mesure leurs actions influencent le comportement du personnage principal. 5. Relève deux courts passages qui montrent que Gita, la mère de Pi, n’appuie pas le projet du père. 5 Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Décrire les aspects physiques, psychologiques et sociaux du personnage principal et dire ce qu’il en pense. 6. La mère réagit au projet de son mari. Sa réaction dévoile des traits de caractère. Donnes-en deux et justifie-les en te référant au texte. Trait de caractère Justification _____________________ _____________________ Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Identifier les alliés et les opposants et dire dans quelle mesure leurs actions influencent le comportement du personnage principal. 7. Montre par deux courts passages que d’après Pi, la leçon de son père n’était pas nécessaire pour lui. Dimension 2 Habileté : Identifier RAS : Identifier les principales figures de style dans certains passages clés et juger de leur effet. 8. À quelle figure de style associe-t-on le passage suivant : « […] une imposante et maigre bête de deux cent cinquante kilos […] »? (lignes 43-44) ï A. Une antithèse ï B. Une métaphore ï C. Une comparaison Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Préciser le sens de certaines expressions ou phrases. 9. Au moment où la trappe entre le tigre et la chèvre s’ouvre, on peut lire la phrase suivante : « Un jet de noir et d’orange flotta d’une cage à l’autre. » (ligne 115). Qu’est-ce que cette phrase laisse supposer? Dimension 2 Habileté : Identifier RAS : Relever le champ lexical propre à traduire une atmosphère de mystère, de peur, etc. 10. Entre les lignes 1 et 14, relève trois mots ou expressions qui évoquent l’inquiétude de Pi. 6 Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Identifier le référent des pronoms 11. Quel est le référent du pronom en dans le passage suivant : « Mais quelle qu'ait été l'origine de son inquiétude étrange – et papa était de nature inquiète –, il avait la ferme intention de s'en débarrasser ce matin-là. »? (lignes 75-77) Dimension 5 Habileté : Réagir RAS : Donner son opinion sur les personnages et les événements décrits. 12. Es-tu d’accord avec la façon de faire du père pour éduquer ses enfants? Justifie ta position en t’appuyant sur le texte. 7 N No ou uvveellllee Organisation du domaine L’Âcre parfum Mise en situation Georges-Étienne de Roquebrune reçoit un jour un envoi postal bien étrange… Dès l’instant où il eut jeté un coup d’œil sur l’envoi postal, il fut conquis. Son nom était précédé d’un « Monsieur le professeur ». Il ne résistait jamais à cette flatterie. 5 10 15 Georges-Étienne de Roquebrune se hâta donc de décacheter le paquet contenant un manuscrit d’une centaine de pages à l’intérieur duquel il découvrit une enveloppe qu’il lut d’une traite non sans avoir humé le parfum – ma foi étrange, tenace même – qui s’en dégageait. La signataire lui disait à quel point elle appréciait ses talents de critique qui avaient – la louange lui parut excessive – largement débordé les frontières de son pays. Elle sollicitait son avis sur le manuscrit qu’il trouverait sous pli. « Dois-je vous dire, Monsieur le professeur, que je tremble à l’idée de vous soumettre mon roman intitulé l’Âcre parfum. À dire vrai, ma vie dépend de vous. La vôtre aussi peut-être ... » Georges-Étienne de Roquebrune n’arriva pas à saisir le sens de ces propos sibyllins. « Sans doute, une mégalomane. » Piqué par la curiosité, il ne put s’empêcher de lire le début. Il s’apprêtait à entreprendre la deuxième page quand il comprit qu’il avait commis une impardonnable erreur. L’Âcre parfum, songea-t-il avec horreur. Je l’ai respiré. Je mourrai comme le ridicule personnage de ce mauvais roman ... De fait, il fut frappé d’apoplexie. Sa tête buta sur le manuscrit dont il avait dit naguère, à titre de lecteur d’une maison d’édition, qu’il était d’un ennui... mortel. © VANASSE, André, L’âcre parfum, tiré de XYZ : La revue de la nouvelle, no 11, XYZ Éditeur, Montréal, automne 1987, p.88. (La permission de reproduire ce texte sur le portail a été accordée par Access Copyright. Toute modification ou reproduction de ce texte par quelque forme ou procédé que ce soit est strictement interdite.) 8 Questions Dimension 1 Habileté : Identifier 2 RAS : Relever les caractéristiques des personnages, des lieux et des objets qui constituent l’univers vraisemblable de la nouvelle. (Décrire les aspects physiques, psychologiques et sociaux du personnage principal et dire ce qu’il en pense.) 1. Quel aspect de la personnalité de George-Étienne de Roquebrune ressort du premier paragraphe? Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Relever les caractéristiques des personnages, des lieux et des objets qui constituent l’univers vraisemblable de la nouvelle. (Décrire les aspects physiques, psychologiques et sociaux du personnage principal et dire ce qu’il en pense.) 2. Quelle est la véritable raison pour laquelle la signataire envoie son manuscrit à Georges-Étienne de Roquebrune? Explique ta réponse. Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Relever et comprendre le sens des mots servant à préciser les émotions, les sentiments et les opinions des personnages. (Expliquer le sens des mots servant à préciser les émotions, les sentiments et les opinions des personnages.) 3. Au deuxième paragraphe, quel court passage donne déjà un indice sur l’intention réelle de la signataire? Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Relever les caractéristiques des personnages, des lieux et des objets qui constituent l’univers vraisemblable de la nouvelle. (Décrire les aspects physiques, psychologiques et sociaux du personnage principal et dire ce qu’il en pense.) 4. Relève deux énoncés qui montrent que George-Étienne de Roquebrune est une personne à l’esprit critique. Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Découvrir à quelle catégorie appartient la nouvelle littéraire. (Identifier la catégorie à laquelle appartient le roman et justifier son choix.) 5. À quelle catégorie appartient cette nouvelle littéraire? Coche la meilleure réponse. ï A. Social ï B. Dramatique ï C. Psychologique 2 Les RAS associés à la nouvelle sont ceux du programme de français de 10e année. Toutefois, la plupart des RAS de la nouvelle trouve un équivalent dans le programme de français de 11e année. Les RAS équivalents proviennent surtout du roman et sont ici inscrits en mauve. 9 Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Relever et comprendre le sens des mots servant à préciser les émotions, les sentiments et les opinions des personnages. (Expliquer le sens des mots servant à préciser les émotions, les sentiments et les opinions des personnages.) 6. À la fin du texte on peut lire : «Sa tête buta sur le manuscrit dont il avait dit naguère, à titre de lecteur d’une maison d’édition, qu’il était d’un ennui... mortel.» (lignes 18-19). Explique comment ce court passage montre l’ironie du sort réservé à GeorgeÉtienne de Roquebrune. Dimension 5 Habileté : Réagir RAS : Exprimer son opinion du texte et la justifier en s’appuyant sur des éléments pertinents. (Donner son opinion sur les personnages et les événements décrits.) 7. Selon toi, George-Étienne de Roquebrune a-t-il été trop critique à l’endroit du manuscrit de la signataire? Justifie ta position en t’appuyant sur le texte. 10 E Exxttrraaiitt d d’’u un nee p piièèccee d dee tth hééââttrree Tit-Coq Mise en situation Tit-Coq, soldat dans l’armée, revient de son congé des Fêtes. Il avait été invité à Saint-Anicet, dans la famille de Jean-Paul, son copain de l’armée. Dans l’extrait suivant, il rend visite au Padre, l’aumônier du camp. Acte I Tableau 3 La chambre du Padre. […] (Le Padre est en train d’écrire à sa table de travail qu’une lampe à abat-jour vert inonde de lumière; le reste du décor est dans l’ombre. On frappe à la porte.) 5 LE PADRE (Le nez sur son papier.) Entrez! TIT-COQ (Paraît. On devine que, dès son arrivée au camp, il s’est précipité chez le PADRE). – Bonsoir, Padre! LE PADRE – Ah! bonsoir, Tit-Coq. Comment vas-tu? TIT-COQ – Je me le demande! LE PADRE – Quand es-tu revenu de Saint-Anicet? TIT-COQ – J’en arrive, là. LE PADRE – Et tu as fait un bon voyage? 10 TIT-COQ 15 LE PADRE – Je t’en prie. (Pendant que TIT-COQ accroche son paletot au mur.) On t’a bien reçu là-bas? TIT-COQ 20 – Je suis complètement à l’envers, c’est tout ce que je sais. (Il arpente la pièce, nerveux.) Je suis mêlé dans mes papiers comme jamais. Ah! comme jamais. Je voudrais trouver les mots pour… (Enlevant son paletot.) Je peux-t-y ôter ça? Il fait chaud ici-dedans! – Bien reçu? Comme un roi! Ah! le cœur sur la main. Souvent on lance ça sans savoir ce qu’on dit, mais là c’est vrai cent pour cent. Des gens qui te laissent sortir de table seulement quand tu es bourré jusqu’au crâne, et qui te dorlotent, au bout d’une heure, comme si tu étais venu au monde dans le salon chez eux. LE PADRE – En somme, tu as fait partie de la famille? 11 TIT-COQ. 25 – Ouais, de la famille! Et c’est ben ça, le drame. Parce que moi – vous le savez depuis l’autre jour – tout ce que j’ai connu, c’est la crèche jusqu’à six ans, l’orphelinat jusqu’à quatorze ans et demi, ensuite les chambres à louer, les restaurants, les salles de billard… et le camp ici pour finir. LE PADRE – Ce n’est pas ce que l’on peut appeler l’intimité d’un foyer, évidemment. TIT-COQ 30 – C’est bête à dire : je n’avais pas mis les pieds dans une vraie maison depuis l’âge de seize ans, quand j’ai fait la livraison deux jours pour un épicier. Je connaissais pas mieux… alors j’étais tranquille, tout seul dans mon coin. (Désignant un clou dans la table.) Comme ce clou-là, tenez : il rouille en paix au fond de son trou, sans se douter qu’il pourrait être une belle vis en cuivre. LE PADRE – Et là, pour la première fois de ta vie, tu as vu une maisonnée de parents qui s’aimaient? 35 TIT-COQ – Ouais! Des parents qui braillent de joie en se revoyant et qui braillent de peine en se quittant… Des parents pris les uns dans les autres comme des morceaux de puzzle! LE PADRE – Il n’est pas étonnant que tu sois bouleversé! TIT-COQ 40 45 – La première journée, j’avais la mâchoire raide. Je résistais, en me disant : « Ces collages-là, c’est de la niaiserie et du sentiment! » Et puis, tout d’un coup, ça m’a pris par en dessous, comme une tentation; une tentation de me laisser faire et d’être bien. Et j’ai tombé dans le piège, aux as! Comme une fille qui aurait dit « non » pendant longtemps, mais qui ouvrirait la barrière, un beau soir. Une fille qui serait bien attrapée ensuite… parce qu’elle n’aurait pas le courage de la refermer. LE PADRE – Alors, tu regrettes ton congé? TIT-COQ 50 – En tout cas, il m’a mis un petit ver dans la pomme… Même un gros ver! Quel entraînement j’ai eu là-dedans, moi? Quand même j’aurais voulu, je n’avais personne à aimer… à part le petit Jésus, saint Joseph et mon bon ange gardien. […]3 LE PADRE – Et tu découvres maintenant [que le verbe aimer]4 veut dire beaucoup plus? TIT-COQ – Peut-être, oui… (Songeur.) Entre nous deux, là, j’en ai perdu gros dans ma jeunesse, moi à cause de ma maudite bâtardise! LE PADRE – Il ne faut pas en vouloir à tes parents. 55 TIT-COQ – Ah! je ne leur en veux pas. À chacun ses embêtements dans la vie : ma mère a porté sa misère pendant neuf mois et moi… j’ai porté le reste. LE PADRE – Il faut croire qu’elle ne pouvait pas te garder. TIT-COQ – C’est ben ce que je me dis. LE PADRE – À quel âge as-tu pris conscience de ta condition? 3 4 Le symbole […] indique une coupure dans le texte. L’expression entre crochet remplace l’expression «qu’il» du texte original. 12 60 TIT-COQ – Ah!... je devais avoir environ douze ans. LE PADRE – Et quelle a été ton impression? TIT-COQ 65 70 – Ni bonne ni mauvaise, si je me rappelle bien. Longtemps, j’ai pensé que ma mère devait être une belle princesse, comme dans les contes de fées. Une princesse, qui, un beau matin, s’amènerait avec une mèche de cheveux et dirait aux révérendes sœurs épastrouillées : « Ce beau jeune homme blond est mon fils, le prince un tel. Son père, c’est le premier ministre! » Mais quand j’ai découvert que les princesses étaient plutôt rares dans la paroisse, j’en suis vite revenu. Quant au premier ministre, maintenant que je le connais, ça m’étonnerait ben gros qu’il soit mon père! (Se levant.) Je me demande pourquoi je me déboutonne comme ça. LE PADRE – Ça te surprend? TIT-COQ 75 – Oui. (Amer) D’habitude, je lave mon linge sale…en famille. Mais, depuis, l’autre soir, c’est plus fort que moi, il faut que je parle! Et je n’ai personne avec qui me débourrer le cœur. LE PADRE – Personne…à part moi. TIT-COQ – À part vous, oui. Mais faudrait pas vous enfler la tête avec ça. LE PADRE – (Rit de bon cœur.) Tout ce qui me touche, c’est la marque de confiance que tu me donnes. TIT-COQ 80 LE PADRE – (Enchaîne tout simplement.) Évidemment, tu as perdu beaucoup de bonheur dans ta jeunesse. Mais l’avenir peut changer bien des choses. Il n’en tient qu’à toi. TIT-COQ 85 – Je vous l’ai dit : j’ai pas le choix. […] – Comment ça? LE PADRE – Le jour où tu épouseras une bonne petite fille, tu feras partie d’une famille toi aussi. TIT-COQ – De la sienne? LE PADRE – Oui. Tu auras des beaux-parents, des beaux-frères, des cousins, des oncles, des tantes… et des enfants à aimer, comme tout le monde. TIT-COQ 90 (Tendu). – Oui, hein? J’y avais pensé, savez-vous. Mais je voulais vous le laisser dire : tout seul, j’aurais pas osé y croire. LE PADRE – Tu y avais pensé? TIT-COQ – Oui. Dès le lendemain de mon arrivée là-bas. LE PADRE – Tiens, tiens! Dois-je penser que…? TIT-COQ 95 –… il y a une sœur, oui. LE PADRE – Une sœur de Jean-Paul? TIT-COQ – (Tendre) – Oui, cher Padre. LE PADRE – Tu crois que tu pourrais l’aimer? 13 TIT-COQ 100 – Si je pourrais l’aimer? Les pieds par-dessus la tête, monsieur le curé! Et ça serait pas une corvée! LE PADRE – C’est une belle fille? TIT-COQ 105 – Belle? Ben plus que ça! Rien que le fait de danser avec elle dans le salon me chavirait le canot d’écorce, au point que je m’accrochais dans tous les meubles. Et pourtant je sais tricoter ça, une danse, d’habitude! Mais que je sois fou d’elle ou non, c’est pas là la question : y a-t-il des chances qu’elle en vienne à me trouver de son goût, elle? LE PADRE – Pourquoi pas? TIT-COQ 110 – Vous m’avez regardé en pleine face? Un type comme moi, rien que sa mère pourrait le trouver beau… à condition qu’il en ait une. LE PADRE – L’apparence physique n’est pas tout ce qui compte dans la vie, tu sais. Le bon Dieu est juste, alors il répartit les qualités. TIT-COQ – Oui, hein? LE PADRE – Aux uns, il accorde l’harmonie des traits, l’élégance de la taille; aux autres, la beauté des sentiments et le charme que donne la sincérité du cœur. Non je ne vois rien d’impossible à ce qu’elle en vienne à t’aimer, elle aussi. 115 TIT-COQ – Maudit que vous parlez bien! […] LE PADRE – Crois-tu qu’elle pourrait s’intéresser à toi, elle? TIT-COQ – Marie-Ange? Pour être franc cent pour cent, je pense que oui : on doit sortir ensemble jeudi. LE PADRE – Eh bien! De quoi te plains-tu? 120 TIT-COQ – D’autant plus que c’est elle qui a amené la question sur le tapis, en revenant dans le train. Non, j’ai beau me faire des peurs, dans le fin fond j’ai idée que ça marcherait, nous deux. Il y a des choses en amour qu’on ne dit pas… LE PADRE – … mais qu’on sent. 125 TIT-COQ – En plein ça! LE PADRE – Alors, tu n’as pas à t’inquiéter. TIT-COQ – (Soucieux.) Seulement, il y a un autre maudit problème! LE PADRE – L’affaire de ta famille? TIT-COQ 130 LE PADRE – Tu n’es pas responsable de la faute des autres. C’est sur tes actes à toi qu’on te jugera. TIT-COQ 135 – L’histoire de mes glorieux ancêtres, oui. […] – Certain! D’ailleurs, le pauvre petit chien perdu qui se colle après vous dans la rue, sait-on jamais; son père, c’est peut-être un chien de race, hein? LE PADRE – Je te le répète : tu n’as pas à rougir de ta condition. Cependant, je crois qu’il vaudrait mieux lui dire la vérité, à elle. 14 TIT-COQ – Ah! Vous pensez que…? LE PADRE – Oui autrement, elle pourrait t’en vouloir plus tard de lui avoir témoigné si peu de confiance. TIT-COQ 140 – (Empoisonné.) Ça va nous faire un tête-à-tête délicieux! Quand est-ce que je devrais…? LE PADRE – Le plus tôt possible. Si par malheur elle manquait de jugement au point de t’accorder de l’importance à une telle question… TIT-COQ – Aïe! Pas de bêtises, là vous! LE PADRE – …autant le savoir avant de t’attacher à elle. Pas vrai? 145 TIT-COQ – Oh! Vous savez : je suis pas mal tout attaché. Ouais! Au fond, il s’agit de savoir si elle pourrait m’aimer pour moi ou ben… pour ma famille? LE PADRE – (Tout souriant.) Tout juste. TIT-COQ 150 – (Un poids énorme sur les épaules.) Bon je lui en parlerai jeudi. Eh! maudite bâtardise! LE PADRE – Enfin, si tu trouves le temps d’ici là, prie un peu, pour que tout s’arrange. TIT-COQ – Ah! Vous savez le bon Dieu, il m’en a tellement donné dans le passé que ça me gêne de lui en demander encore! (Pendant que le rideau tombe.) Pour en revenir à Marie-Ange : d’après vous, je serais-t-y mieux de l’emmener danser, jeudi soir, ou bien lui prendre les mains aux vues? Gélinas, Gratien, Tit-Coq, © Éditions Typo, Montréal, 1996, p. 43 à 58. (La permission de reproduire cet extrait sur le portail a été accordée par Access Copyright. Toute modification ou reproduction de cet extrait par quelque forme ou procédé que ce soit est strictement interdite.) ............................................................................................................................................ Questions Dimension 1 Habileté : Identifier RAS : Découvrir l’époque, le contexte social ou culturel qui situe l’action et justifier son choix. 1. Dans quel milieu social Tit-Coq a-t-il grandi? Coche la réponse. ï A. Un milieu aisé ï B. Un milieu modeste ï C. Un milieu défavorisé Dimension 2 Habileté : Identifier RAS : Relever s’il y a lieu, les régionalismes, les archaïsmes. 2. Entre les lignes 46 et 71, relève l’expression où Tit-Coq mentionne qu’il se dévoile au Padre. 15 Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Décrire les émotions, les sentiments, les opinions et les jugements des personnages 3. Quel sentiment Tit-Coq démontre-t-il envers le Padre? Coche la meilleure réponse. ï A. De l’amitié ï B. De la loyauté ï C. De la confiance Dimension 1 Habileté : Identifier RAS : Préciser le rôle des didascalies. 4. Entre les lignes 72 et 130, l’auteur insère des didascalies lorsque le personnage de Tit-Coq intervient. Quel est le rôle de ces didascalies? Coche la réponse. ï A. Elle donne de l’information sur l’état d’âme de Tit-Coq. ï B. Elle donne de l’information sur les jeux de scène de Tit-Coq. ï C. Elle donne de l’information sur les déplacements de Tit-Coq. Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Expliquer le sens de mots ou d’expressions selon le contexte. 5. En tenant compte du contexte, que signifie l’expression suivante : « Comme un roi! »? (ligne 16) Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Dire comment les décors, les costumes, le maquillage, l’éclairage, la musique ainsi que la langue employée reflètent les coutumes et les mœurs de l’époque et du milieu culturel et social. 6. Qu’est-ce qui pourrait expliquer que, tout au long de l’entretien, Tit-Coq vouvoie le Padre? Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Décrire les émotions, les sentiments, les opinions et les jugements des personnages. 7. Entre les lignes 80 et 110, relève deux passages où Tit-Coq laisse entendre qu’il est déjà amoureux de Marie-Ange. 16 Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Préciser à quelle catégorie appartient l’œuvre et justifier son choix. 8. a) À quelle catégorie appartient cette pièce? Coche la réponse. ï A. Un drame ï B. Une comédie ï C. Une tragédie Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Préciser à quelle catégorie appartient l’œuvre et justifier son choix. b) Justifie ton choix de réponse en tenant compte du texte. Dimension 5 Habileté : Réagir RAS : Exprimer son opinion sur les personnages et comparer leurs valeurs aux siennes 9. En considérant les divers éléments du texte, crois-tu vraiment que Tit-Coq dévoilera son passé à Marie-Ange? Justifie ta réponse en t’appuyant sur le texte. 17 P Po oééssiiee // C Ch haan nsso on n Le meurtre du pouvoir Mise en situation L’auteur de ce poème décrit une situation préoccupante. 5 10 15 20 25 30 Paysages enchanteurs couverts par la noirceur Des larmes de feu dans le ciel Vision démoniaque annonçant un grand malheur Prédiction d’un combat mortel Le chemin de l’enfer est maintenant ouvert Les démons frappent à nos portes Des bombes tombent en un grand coup de tonnerre Voix criant l’agonie plus forte Gisant sur le sol, un corps maculé de sang Battu, torturé, mutilé Un voile noir devant les yeux, la vie s’échappant Ainsi, des milliers vont tomber La quête du pouvoir repousse la raison Les cœurs troués, l’amour tué Gloire et prestige sont les nouvelles passions Le plus important est de régner Des rivières pourpres inondent la ville Plusieurs années à rebâtir Les édifices fragmentés en plus de mille Et à enterrer les martyrs Car les âmes, elles, ne se reconstituent guère Les personnes chères à nos yeux À jamais reposeront six pieds sous terre Leçon d’un combat désastreux Assez de larmes pour une nouvelle mer Plusieurs y laisseront leur cœur Malheur, abomination qu’est cette guerre Les blessures en sont majeures La mémoire est une faculté qui oublie Malgré cet enfer et ces morts Continue toujours le massacre de ces vies Et nous pleurerons encore. BOISVERT, Carolane, Le meurtre du pouvoir, texte paru dans Poème d’amour et de révolte, © Éditions de l’Hexagone, Montréal, 2003, p. 12-13. (La permission de reproduire ce texte sur le portail a été accordée par Access Copyright. Toute modification ou reproduction de ce texte par quelque forme ou procédé que ce soit est strictement interdite.) 18 Questions Dimension 1 Habileté : Identifier RAS : Relever les éléments qui caractérisent le poème ou la chanson (jeux de sonorités, rimes, formes des poèmes, champs lexicaux, figures de style, rythme, etc.) 1. Quelle est la disposition des rimes dans la première strophe? Coche la réponse. ï A. Plates ï B. Croisées ï C. Embrassées Dimension 2 Habileté : Identifier RAS : Relever les figures de style utilisées et parler de leurs effets sur le lecteur. 2. Relève une gradation dans le poème. Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Dégager le thème principal. 3. Quel est le thème dominant de ce poème? Coche la réponse. ï A. La mort ï B. La peur ï C. La guerre ï D. La tristesse Dimension 4 Habileté : Comprendre RAS : Relever les figures de style utilisées et parler de leurs effets sur le lecteur. 4. Quelle image évoque le vers suivant : « Des rivières pourpres inondent la ville »? (ligne 17) Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Exprimer les sentiments éprouvés à la lecture du poème. 5. Quel sentiment domine dans la dernière strophe de ce poème? Coche la réponse. ï A. La colère ï B. La tristesse ï C. L’indignation ï D. La résignation 19 Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Relever les valeurs véhiculées dans le poème et les comparer aux siennes. 6. Quelle valeur est dénoncée dans le poème? Dimension 2 Habileté : Identifier RAS : Relever les mots et les expressions qui constituent un champ lexical. 7. Deux des expressions suivantes ont trait à la mort. Quelles sont-elles? Coche tes réponses. - A. « Le chemin de l’enfer est maintenant ouvert » (ligne 5) - B. « Les démons frappent à nos portes » (ligne 6) - C. « Un voile noir devant les yeux » (lignes 11) - D. « À jamais reposeront six pieds sous terre » (ligne 23) Dimension 3 Habileté : Comprendre RAS : Dégager la thèse et les arguments qui la soutiennent. 8. Quelle est la signification du titre de ce poème? 20 S So ollu uttiio on nn naaiirree La leçon du père5 Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5 Question 6 Question 7 Question 8 Question 9 Question 10 Question 11 Question 12 Le personnage principal (Pi) a) Langue familière b) C’est un petit garçon de 8 ans qui fait une réflexion dans ses propres mots. Le père annonce qu’il a une leçon importante à donner. (ligne 8) Il est indigné du commentaire de Pi. ●«Est-ce bien nécessaire?» (ligne 9) ●«Mais Pi? Il n’a que huit ans.» (ligne 18) ●Soumise - Elle se mit à opiner de la tête pour signifier que le projet du père pouvait aller de l’avant. (ligne 26) ●Protectrice - Elle mentionne que Pi n’a que 8 ans. (ligne 18) ●Émotive - Sa voix était échauffée et tremblante. (ligne 126) «je n'avais jamais été dupe de mes fantaisies» (ligne 71) «je ne me faisais jamais d'illusions quant à la vraie nature de mes compagnons de jeu.» (lignes 72-73) A La phrase laisse supposer que le tigre s’est lancé très rapidement sur la chèvre. ●Sonnette d’alarme (ligne 2) ●Inhabituel (ligne 5) ●J’avalai ma salive. (ligne 11) son inquiétude OUI Le père veut éviter qu’une situation grave ne se produise. Il veut avant tout protéger les enfants, car ceux-ci sont jeunes. Les enfants étant constamment en contact avec les animaux, ils peuvent oublier de faire attention. En procédant comme il l’a fait, la leçon restera a tout jamais gravé dans leur esprit. NON Le père aurait pu expliquer les dangers des bêtes sauvages d’une façon plus délicate. En procédant comme il l’a fait, les enfants risquent d’être marqués pour le reste de leurs jours. D’ailleurs, aucun incident ou accident impliquant les enfants ne s’était jusqu’alors produit. Pi avait déjà compris le danger qui le guettait en étant en contact avec les animaux sauvages. Il n’aurait jamais eu l’envie d’entrer dans la cage d’un animal féroce. L’Âcre parfum Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5 Question 6 Question 7 Il aime être flatté. (ligne 2) Elle veut se venger de la mauvaise critique que lui avait faite Georges-Étienne de Roquebrune au sujet du manuscrit qu’elle lui avait fait parvenir naguère. La vôtre aussi peut-être. (lignes 10-11) ●La louange lui parut excessive. (ligne 7) ●Le ridicule personnage de ce mauvais roman.(lignes 16-17) B Sa critique montre bien que le roman est mortel puisqu’il meurt à la fin. OUI Il a été dur dans ses propos et sûrement trop direct comme lorsqu’il mentionne que le personnage du roman est ridicule et que le roman est mauvais. Sa critique aurait pu être plus constructive et identifier les points faibles qui méritaient d’être retravaillés. Mais, il est tellement prétentieux et imbu de lui-même qu’il ne se soucie pas de l’impact de ses propos. 5 Il est possible que pour certaines questions, il y ait d’autres réponses plausibles en plus de celle qui est identifiée. Cette remarque vaut aussi pour les questions des autres textes. 21 NON La dame a assûrément pris les propos de M. de Roquebrune comme une attaque personnelle. La tâche de M. de Roquebrune était de faire une critique juste et correcte du roman dont il avait la responsabilité à titre de lecteur d’une maison d’édition. Ce faisant, le roman aurait pu être amélioré. Tit-Coq Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5 Question 6 Question 7 Question 8 Question 9 C «je me déboutonne» (ligne 70) D A Il a très bien été accueilli. Selon le contexte de la pièce, le Padre est une personne d’autorité à qui on doit le respect. ●«Les pied par-dessus tête.» (ligne 98) ●«danser avec elle dans le salon me chavirait le canot d’écorce» (lignes 101-102) a) A b) La pièce montre une situation difficile pour Tit-Coq. OUI Tit-Coq fait confiance au Padre. On sent qu’il fera ce que lui demande de faire le Padre. Il ne veut surtout pas mettre en péril sa relation avec Marie-Ange. Il voudra montrer à Marie-Ange qu’il lui fait confiance. NON Tit-Coq a un passé qui est lourd pour lui. Il n’est pas fier de sa bâtardise. Il ne sait pas trop comment composer avec ses sentiments même si le Padre lui donne des conseils. De plus, à la fin de sa rencontre avec le Padre, sa principale préoccupation semble davantage orientée sur ce qu’il devrait faire avec MarieAnge le jeudi soir : aller danser ou lui prendre les mains aux vues. Le meurtre du pouvoir Question 1 Question 2 Question 3 Question 4 Question 5 Question 6 Question 7 Question 8 B Battu, torturé, mutilé (ligne 10) C Il y a tellement eu de personnes tuées, de sang versé, que celui-ci forme comme des rivières partout dans la ville. D La quête du pouvoir C et D Afin d’obtenir le pouvoir, des gens sont prêts à tuer. 22 R Reem meerrcciieem meen nttss Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont collaboré au présent document en y apportant leur compétence au niveau de la rédaction d’items, de la validation des items ou encore de la langue française. Communication des résultats . 23