STOCHELO ROSENBERG + BIEL BALLESTER TRIO Stochelo

Sam 28 novembre – 21H - L’Astrada Marciac
STOCHELO ROSENBERG + BIEL BALLESTER TRIO
Stochelo Rosenberg (guitare solo)
Biel Ballester (guitare solo)
Leo Hipaucha (guitare rythmique)
Oriol Gonzalez (contrebasse)
Vive les privilèges ! Stochelo Rosenberg et le Bill Ballester trio offrent au public de L’Astrada
la primeur de ce concert en France. Le CD/DVD sorti en octobre a permis de patienter, à
moins qu’il n’ait aiguisé davantage l’appétit des mélomanes… Il y aurait de quoi : ces quatre
musiciens ont le chic pour donner tout son lustre à l’héritage de Django Reinhardt.
Mais voyons ce cadeau d’un peu plus près. On pourrait commencer en soulignant que, à la
fois remarquable compositeur et génial instrumentiste, Stochelo Rosenberg est en toute
simplicité l’un des plus grands artistes de jazz manouche. Ce technicien hors-pair n’a pas
longtemps caché son jeu puisqu’il décrochait à douze ans le premier prix du « Children’s TVcontest ». Affûté dans les églises et dans les camps gitans de l’Europe, son talent éclate aux
oreilles de tous avec le Rosenberg Trio né officieusement en 1980 ; Stochelo enregistrera
une quinzaine d’albums au sein de cette formation. Couronné du « Golden guitar » par le
magazine Guitarist en 1992, il se voit adopté la même année par Stéphane Grapelli avec qui
le Rosenberg Trio multipliera les enregistrements et les concerts sur les plus grandes scènes
internationales. Autre fait de gloire, Stochelo a participé en 2002 au deuxième volet du
Gypsy project de Biréli Lagrène, et tout cela sans savoir ni lire ni écrire la musique : les
disques de Django et le modèle de ses oncles lors de bœufs dans les camps manouches ont
assuré sa formation.
Formation plus conventionnelle pour le Catalan Biel Ballester qui a étudié à la fameuse
Luthier School de Barcelone. Mais le mot « classique » ne sied guère à cet artiste que le
public de Marciac a eu le plaisir d’applaudir plusieurs fois. Il a eu beau participer aux
masterclasses des grands maîtres de la guitare classique espagnole, manipuler la viole de
gambe sous la houlette du vénérable Jordi Savall, c’est le jazz qui finalement l’a emporté.
Honorer la mémoire de Django, telle est son entêtante ambition, mais il l’accomplit avec
toute son expérience et son originalité, mélangeant de multiples styles pour créer le sien.
Séduit, Woody Allen himself lui empruntera deux morceaux pour son « Vicky Cristina
Barcelona ».
En résumé ? De l’âme, du souffle, de la virtuosité, du swing comme s’il en pleuvait : la soirée
s’annonce belle…
Tarif 28 euros
Renseignements et réservations au 0892 690 277 (0,34 euro / mn TTC)
ou sur www.jazzinmarciac.com