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Communiqué de presse Paris
Paris | 33 (0)1 53 05 53 66 | Sophie Dufresne | [email protected]
Arts d’Afrique
d’Afrique et d’Océanie
La Collection Françoise et Jean Corlay
&
Divers amateurs
Chef-d’œuvre Yoruba provenant de la Collection Mina et Samir Borro (estimation sur demande).
Paris, mai 2013 – Le 18 juin prochain chez Sotheby’s
Sotheby’s à Paris sera
sera dévoilée la Collection
Collection
Françoise et Jean Corlay d’Arts d’Afrique, dont la cinquantaine d’objets a pour cœur les arts du
Congo.
Congo. Les 70 œuvres provenant de divers amateurs s’articulent autour des thèmes des « mains
de maître », et de la redécouverte d’œuvres emblématique des arts d’Afrique et d’Océanie.
Agrément N° 2001 – 002 du 25 octobre 2001
Vente dirigée par Cyrille Cohen
La Collection
Collection Françoise et Jean Corlay
Entre 1978 et 1984 Françoise et Jean Corlay habitent en République Démocratique du Congo où
ils débutent leur collection. Dès les premières acquisitions s’impose, à travers de remarquables
miniatures, la sûreté de leur œil.
œil Entre 1986 et 1991, le couple s’installe au Nigeria. Leur collection,
marchands, s’ouvre désormais aux
poursuivie en Europe auprès de grands collectionneurs et marchands
arts de l’Afrique de l’Ouest. En 2007, ils font don au musée du Quai Branly et au musée
d’Angoulême d’un ensemble d’objets et de textiles rassemblés au Nigeria. Si leurs œuvres furent
ns le
publiées et présentées dans les ouvrages et les expositions qui ont marqué depuis 30 aans
domaine des arts d’Afrique,
d’Afrique ils ont tenu à garder, jusqu’à aujourd’hui, la confidentialité de leur
nom. Cet ensemble révèle ainsi la superbe cohérence d’une collection débutée il y a près de
quarante ans.
ans
La collection se distingue par son étonnante richesse formelle,
confrontant dans des œuvres - parfaitement sélectionnées et puisant
jusque dans les styles les plus rares -, les « miniatures » et les
œuvres monumentales,
monumentales et les différentes formes de beauté,
depuis son acception classique jusqu’aux fétiches les plus puissants.
Sept figures magicomagico- religieuses mankishi des Songye constituent
le cœur des sculptures congolaises de la collection. La vedette de cet
ensemble exceptionnel est une statue fétiche Songye janiforme à
patine suintante provenant de l’ancienne collection Ernst et Ruth
Anspach (estimation : 350 000000- 500 000 €)*, dont la conception
remarquable concentre, selon François Neyt « les énergies des forces magiques Songye ».
L’audace de leurs choix se révèle également dans les styles les
plus rares. Entre 1982 et 1984, alors que le couple résidait en
République Démocratique du Congo, plusieurs œuvres de la
région de l’Ubangui entrent dans la collection, à une époque où
l’art de cette région était méconnu et beaucoup moins recherché
qu’il ne l’est aujourd’hui.
Intégrées plus tard dans la collection, les œuvres d’Afrique de
l’Ouest – quelques statues Dogon du Mali et
et surtout des
objets du Nigeria – , se distinguent par leur puissance esthétique
et leur rareté au sein de leur corpus respectif. Relevant de la
tradition des grandes effigies féminines, une statue Idoma en est
l'expression la plus saisissante, dans l'exaltation conjuguée de la
force et de la dignité. S’apparentant à la statue assise du musée
du quai Branly, cette rare statue lignagère s'impose comme l'un
des témoins les plus archaïques de la grande statuaire Idoma
(estimation : 80 000000-120 000 €).
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Arts d’Afrique et d’Océanie provenant de divers amateurs
La section dédiée aux œuvres provenant de divers amateurs se distingue à nouveau par sa très
grande sélectivité. Ses 70 pièces offrent un panorama très homogène des styles emblématiques
des Arts d’Afrique et d’Océanie, à travers plusieurs chefs-d’œuvre attestant l’individualité artistique
de leurs plus talentueux maîtresmaîtres - sculpteurs.
sculpteurs
Mains de maître
Véritable icône de l’Art Africain, maintes fois publiée et exposée, u ne superbe
superbe coupe de
e
divination agere Ifa a été créée
créée au XIX siècle par un maître-sculpteur Yoruba dans les
régions d’Egbado/Egba. Le talent avec lequel il a élaboré chaque détail de ce chef-d’œuvre atteste
de sa grande maîtrise technique et de son génie artistique. Cet agere Ifa, à la très rare
iconographie royale,
royale provient de la collection Mina et
et Samir Borro,
Borro dans laquelle il a été
conservé depuis près de 50 ans (estimation sur demande).
Un exceptionnel appuiappui-tête constitue une redécouverte
redécouverte
dans le corpus des
des œuvres Songye. Collecté par le
Capitaine F. Vandevelde avant 1891 et première œuvre
Songye à être publiée, il fut acquis par J.H.W. Verschure.
Verschure Le
pendant de cet appui-tête, sculpté par le même maître,
maître est
conservé au Musée du Louvre (estimation : 120 000000180 000 €).
Une rare statue féminine
féminine attribuée au « Maître d'Ogol »
s’inscrit dans le corpus de dix-sept œuvres connues de ce
grand artiste Dogon, actif entre 1750 et 1840 sont connues.
Les œuvres du Maître d’Ogol - toutes féminines, debout, les
mains se rejoignant devant l’abdomen – se caractérisent par la
géométrie de leurs formes épurées, et l’exceptionnelle dynamique des lignes (estimation : 90 000000130 000 €).
Un couple de statues Senufo, Côte d'Ivoire, est remarquable tant
par sa rareté que pour son histoire, son importance cultuelle et son
ancienneté. Seuls trois autres « couples primordiaux » sont connus,
dont celui de l’ancienne collection Frieda et Milton Rosenthal.
Acquises à l'origine par Charles Ratton, ces statues furent par la suite
vendues individuellement. Ce sont les collectionneurs Nathalie
Chaboche et Guy Porré qui les réunirent il y a quelques années
(estimation : 200 000000- 300 000 €).
Sotheby’s mettra en vente aussi un rare ensemble d’œuvres en ivoires
provenant du Nigeria et du Congo dont un cavalier Yoruba
(estimation : 150 000000- 200 000 €) et un charme Kongo/vili
(estimation : 30 000000- 50 000 €).
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La vente permettra aussi la redécouverte de la statuaire en pierre de Sierra Léone, datée du XVe
siècle, avec trois œuvres remarquables : une impressionnante tête Sapi (estimation : 70 000000100 000 €), une statuette d’un dignitaire Sapi (estimation : 30 000000- 50 000 €) et un cavalier
Sherbo (estimation : 20 000000- 25 000 €).
L’Art
Art d’Océanie sera mis à l’honneur par un crochet
samban anthropomorphe de l’ancienne collection André
Fourquet, qui figure parmi les témoins les plus saisissants de l'art
Iatmul. Par sa taille et sa qualité plastique, cette effigie s'impose
comme l'un des plus beaux exemples du type, très étroitement
apparenté l'exemplaire féminin de l'ancienne collection BarbierMueller, considéré comme un chef d'œuvre de l'expression Iatmul
et aujourd'hui dans les collections du musée du quai Branly
(estimation : 100 000000- 150 000 €).
Exposition
Du vendredi 14 au lundi 17 juin 10h-18h (fermée le dimanche)
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* Les estimations sont hors commission d’achat
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