Mercredi 14 septembre 2016
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Mercredi 14 septembre 2016
Mercredi 14 septembre 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS EN ALGÉRIE : Les 51/49% ne concerneront plus les banques (L’Expression) ........................................................... 3 Elle vient d’être levée pour les investisseurs étrangers, A quand la suppression de l’autorisation préalable d’investir pour les algériens ? (Algérie Eco) ........................ 4 LA PME, NOUVELLE CLÉ DE VOÛTE DE L'ÉCONOMIE NATIONALE : Le business plan du gouvernement (L’Expression) ......................................................... 6 Zaim Bensaci, président du CNCpme à Algérie-Eco : « La nouvelle loi sur les PME permettra l’augmentation du nombre de ces dernières» (Algérie Eco) ...................... 8 CONTRÔLE RIGOUREUX SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR : Le grand déclic ? (L’Expression) .......................................................................................................... 9 Alexandre Kateb. Economiste en chef à Tell Group et professeur d’économie : «Les finances publiques sont dans une situation délicate» (El Watan) ............................. 11 Parc national automobile : 5,6 millions de véhicules à fin 2015 (El Moudjahid)..... 16 Produits alimentaires : L’indice des prix en hausse (APS) ....................................... 17 Un programme d'études sur des périmètres irrigués jusqu'à 2017 (La nouvelle République) ............................................................................................................... 18 Des infractions dans sa fabrication et sa commercialisation : Ce que cache le marché du café (Le quotidien d’Oran) ................................................................................... 19 Le SG de l'OPEP : Les pays producteurs doivent agir pour la stabilité du marché (Le quotidien d’Oran) ...................................................................................................... 21 L'OPEP ET LA RUSSIE PARLERONT D'UNE SEULE VOIX LE 27 SEPTEMBRE À ALGER : La botte secrète algérienne (L’Expression) .................. 22 Demande mondiale en pétrole : L’AIE abaisse sa prévision de croissance (El Watan) ................................................................................................................................... 23 Développement durable : 5.000 à 7.000 milliards de dollars/an sur 15 ans (APS) .. 24 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 25 Plus de 230 millions de dollars de droits de changes accordés par la Banque d'Algérie en 2014 (APS) ........................................................................................... 25 Aïd El Adha : la permanence des commerçants assurée à plus de 99% (APS) ........ 25 DE NOMBREUX COMMERÇANTS LES ONT SOLLICITÉS JEUDI : Les grossistes de Semmar font le plein (L’Expression) .................................................. 27 Coopération ......................................................................................................................................................... 29 La Russie veut construire des centrales solaires en Algérie (Algérie Patriotique) ... 29 Noureddine Bouterfa à Moscou : Le nucléaire civil au cœur des discussions (Le Soir d’Algérie) .................................................................................................................. 30 Salon agro-alimentaire de Moscou : plus de 20 exportateurs algériens (APS) ......... 31 Exportations de pétrole : L’Algérie renforce son approvisionnement vers Cuba (El Watan) ....................................................................................................................... 32 Veille ..................................................................................................................................................................... 33 PROJET DE LOI SUR LA CIRCULATION ROUTIÈRE : Instauration du permis à points (L’Expression) ................................................................................................ 33 La nationalité algérienne exclusive pour les postes sensibles (Algérie News) ......... 34 Généralisation de la carte d'identité biométrique à toutes les wilayas à partir du 1er octobre (La nouvelle République)............................................................................. 36 2 A la une INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS EN ALGÉRIE : Les 51/49% ne concerneront plus les banques (L’Expression) Cette mesure constitue un mécanisme permettant aux banques déjà opérationnelles d'ouvrir leur capital aux partenaires étrangers L'investissement étranger dans le secteur des banques obéira, après l'adoption de la LF 2017, à une nouvelle règle : les 66/34%. La loi de finances 2017 contient, semble-t-il, des mesures peu orthodoxes compte tenu du climat de congélation dans lequel baigne la sphère économique et financière nationale. En effet, selon des indiscrétions, la règle des 51/49%, qui a fait couler beaucoup d'encre et qui, tout le temps, a été présentée comme un outil juridique de protection de l'économie nationale, sera révisée dans le cadre de la LF 2017 pour être désormais plus flexible et permettre d'attirer davantage d'investisseurs, notamment dans le secteur bancaire. Cette loi de finances prévoit dans ce sens de revoir à la hausse la part de participation des investisseurs étranges pour atteindre les 66%. Il est de ce fait possible, pour les banques étrangères désireuses de s'installer en Algérie dans le cadre d'un partenariat avec un investisseur algérien de prendre jusqu'à 66% du capital d'investissement. Cette mesure vise, selon ses promoteurs, à attirer des capitaux étrangers en Algérie, à moderniser le secteur bancaire national et à bénéficier des expériences des partenaires étrangers dans le secteur. Elle constitue aussi un mécanisme permettant aux banques déjà opérationnelles d'ouvrir leur capital aux partenaires étrangers. Cette même mesure concernera aussi, précise la même source, l'investissement lié à «la technologie de la connaissance». Néanmoins, les projets entrant dans ce cadre seront tous soumis à la validation du Conseil national d'investissements. Cette nouvelle mesure, perçue sans nul doute comme étant révolutionnaire par ses promoteurs, intervient dans un contexte marqué par le rétrécissement continu des recettes de l'Etat et la nécessité pour ce dernier de multiplier ses ressources pour faire face à la crise majeure qui s'annonce. Le gouvernement cherche à travers sa mise en oeuvre à attirer les capitaux étrangers. Néanmoins, la démarche peut s'avérer non concluante puisque, simultanément, deux banques étrangères de premier plan dans le système financier occidental et qui représentent une référence en matière d'études de marchés, à savoir Hsbc et Citibank, ont annoncé leur départ d'Algérie. De plus, la vétusté du système bancaire algérien et son inadaptabilité aux exigences de réactivité du système financier font que les banques algériennes sont organiquement inéligibles à des partenariats viables avec 3 des gourous de la finance mondiale. La conjoncture est donc défavorable pour l'Algérie car, en plus de l'instabilité chronique de son système financier adossé à une banque Centrale capricieuse et versatile, la vétusté dans son système bancaire, elle verra son image davantage altérée par le départ de Hsbc et Citibank aux yeux des banques étrangères susceptibles de s'installer en Algérie.. Jusque-là, bien des banques ont exprimé leur souhait de s'installer en Afrique mais aucune n'a émis le voeu d'élire domicile en Algérie. C'est le cas par exemple des banques japonaises Sumitomo Mitsui Banking Corp, Mizuho Bank et Bank of Tokyo-Mitsubishi qui ont annoncé leur volonté de s'installer en Afrique et qui ont déjà signé des accords avec certains pays pour accompagner les investissements nippons dans le continent.Depuis sa généralisation à tous les secteurs dans le cadre de la loi de finances complémentaire de 2009, la règle des 51/49% n'a jamais cessé de susciter des débats, notamment dans le cadre des échanges internationaux. En effet, même si pour des considérations politiques, les partenaires étrangers refusent de dénoncer cette mesure, ils ne ratent aucune occasion d'en démontrer les effets néfastes dans les rencontres en aparté avec les responsables algériens, leurs partenaires économiques et les journalistes. Aujourd'hui, la crise aidant, l'Algérie est en position de faiblesse par rapport aux années précédentes et la décision du gouvernement de réviser partiellement la règle des 51/49% est de permettre aux étrangers d'acquérir 66% du capital des banques ne promet pas grand-chose en matière d'attractivité. Ce que l'Algérie conçoit comme étant une concession n'est pas forcément pris comme tel par ses partenaires, encore moins dans le domaine fort sensible de la finance. Elle vient d’être levée pour les investisseurs étrangers, A quand la suppression de l’autorisation préalable d’investir pour les algériens ? (Algérie Eco) Les organisations patronales et les investisseurs étrangers réclament depuis plusieurs années la suppression de l’autorisation préalable exigée par les pouvoirs publics aux promoteurs d’investissements et son remplacement par une simple déclaration d’existence identifiant le promoteur comme contribuable. Si pour les non résidents l’autorisation préalable requise par le gouvernement vient d’être supprimée, les autorisations administratives préalables sont toujours requises promoteurs résidents en Algérie. Les pouvoirs publics sont restés sourds à leur doléance mais, pire encore, verrouillé davantage la promotion des investissements en créant des 4 instances bureaucratiques (CNI, CPE, CALPI) qui donnent aux pouvoirs publics la possibilité d’écarter ou d’agréer les investissements au gré de pernicieux arrangements. L’Algérie est restée de ce fait un des rares pays au monde où une personne qui veut créer de la richesse et de l’emploi doit d’abord solliciter, sans jamais être sûr de l’obtenir, l’autorisation de ces instances agissant pour le compte des autorités politiques. Une autorisation qui prendra, sauf proximité du promoteur avec ces autorités, plusieurs mois, voire même plusieurs années, avant d’être accordée ou refusée. Pour lancer un projet industriel d’importance, un promoteur algérien doit d’abord informer le Conseil National de l’Investissement (CNI) s’agissant d’une affaire privée ou le Conseil des Participations de l’Etat (CPE) s’il relève du secteur public économique. Ces deux Conseils initialement créés pour servir de régulateurs, mais aussi et surtout, de facilitateurs d’investissements sont devenus au fil du temps des barrages dressés à l’encontre de certains hommes d’affaires dont certains cercles influents du pouvoir, souhaitent, pour des raisons politiques, contrôler l’expansion économique et financière. La crainte souvent mise en évidence par les autorités politiques est en effet d’être débordés par de des entrepreneurs devenus trop puissants et en mesure d’influer à terme sur les grandes décisions politiques et certaines prérogatives de puissance publique. D’où ces instances de contrôle toutes composées de nombreux membres du gouvernement et exclusivement présidées par le premier ministre. Compte tenu du nombre élevé de ministres (environ une dizaine) et de leurs agendas chargés, il est, à l’évidence, très difficile de réunir ces Conseils dans des délais raisonnables. D’où le nombre très restreints de Conseils qui se tiennent dans l’année (A peine un CNI et 3 CPE en 2015). Les dossiers en quête de visas s’accumulent contraignant bien souvent des promoteurs à abandonner leurs projets car les pertes de temps et d’argent sont souvent insoutenables, notamment pour les moins nantis. Un promoteur qui obtient l’accord d’investir au bout de deux années est en effet, obligé de reformuler son business plan, car de nombreuses données notamment économiques et financières, ont changé durant cette longue période d’attente. La législation économique a en entre temps changé, le coût des équipements a augmenté, la main d’œuvre est devenue plus chère et les débouchés marchands parfois moins sûrs. D’où l’abandon par certains promoteurs privés de projets qui ont perdu leur viabilité du fait d’avoir trop longtemps attendus le feu verts du CNI. Ce n’est évidemment pas le cas pour les investissements des entreprises publiques pour qui la rigueur budgétaire ne compte pas, l’Etat étant constamment prêt à éponger leurs pertes à coups d’assainissements financiers. Fréquemment interpellé par les investisseurs privés par le biais de leurs organisations patronales, le gouvernement ne veut malheureusement accéder à leur revendication car les enjeux, notamment politiques, sont trop importants. Il en a donné la preuve de sa détermination à ne contrôler que 5 les hommes d’affaires algériens, en concédant uniquement aux investisseurs étrangers qui ne représente aucune menace sur son pouvoir, le droit de ne pas soumettre leurs projets à l’accord préalable du CNI. Le gouvernement semble ainsi plus que jamais déterminé à contrôler la taille des entreprises, notamment privées, dans le but évident de « réguler » leur expansion au gré d’arrières pensées politiques. Il n’en demeure pas moins que le plus grand perdant est le pays dont cette bureaucratie étouffante fait perdre énormément de temps et d’argent. Il faut, à titre d’exemple, savoir que la plupart des grands projets industriels (cimenteries, usines de médicaments, complexes électroménagers, agroalimentaires et autres) qui viennent d’entrer en production ont pratiquement perdu de longues années dans les méandres de la bureaucratie et de blocages surréalistes pour un pays qui clame à longueur de journée sa détermination à promouvoir l’investissement productif. L’Algérie a dû entre temps importer les produits qui auraient normalement dû sortir de ces usines dont on a longtemps retardé la mise en service. Uniquement pour le ciment on estime que l’Algérie aurait pu éviter d’importer au minimum 8 millions de tonnes de divers ciments, si les nouvelles usines étaient, comme initialement prévu, opérationnelles au début de l’année 2014. Il serait sans doute temps de faire le bilan des pertes intersectorielles que la bureaucratie et cette procédure d’autorisation préalable pour le moins anachronique, ont fait subir au pays. La lourdeur des pertes auquel ce bilan conclurait très certainement, devrait alors contraindre les autorités algériennes à supprimer cette procédure aberrante qui compromet l’essor de l’industrie et la diversification de l'économie, à l’heure où l’Algérie en proie à un redoutable choc pétrolier, en a tout particulièrement besoin. LA PME, NOUVELLE CLÉ DE VOÛTE DE L'ÉCONOMIE NATIONALE : Le business plan du gouvernement (L’Expression) Autant de mesures qui permettent de favoriser et d'encourager le développement de la culture entrepreneuriale. Il s'articule autour d'une série de mesures à même de booster le potentiel créateur et productif des petites et moyennes entreprises, des petites et moyennes industries. Telles des étoiles, les PME naissent et s'éclipsent. Au cours de leur existence, notamment pour celles qui savent durer, elles séduisent les investisseurs, attirent les salariés et peuvent dans le meilleur des mondes, s'exporter. Ces entreprises qui constituent la clé de voûte de l'économie 6 post-pétrole, figurent, désormais, parmi les priorités du gouvernement, à l'aune de cette rentrée sociale. L'Etat algérien leur consacre en effet un vrai business plan. Ce dernier s'articule autour d'une série de mesures à même de booster le potentiel créateur et productif des petites et moyennes entreprises, des petites et moyennes industries et voire même des très petites entreprises (TPE). Autant d'entités, dont le concept a fait ses preuves sous d'autres cieux, particulièrement en France, où elles passent pour être des pépites de l'économie hexagonale. Le projet de la loi d'orientation sur le développement de la PME, soumis à l'Assemblée populaire nationale au titre de la session 2016-2017, prévoit en effet plusieurs mesures de soutien en faveur de ce type d'entreprises en vue de leur impulser une nouvelle dynamique. Le texte rafraîchit la définition de la PME telle qu'adoptée en 2001 et apporte une nouvelle désignation et ce, afin de l'adapter au contexte actuel, tant national qu'international. Cette ultime mouture permet aux PME cotées en Bourse d'intégrer le champ d'application de cette loi, et aux PME en phase de création d'émarger aux programmes et mesures de soutien prévus par ce futur texte législatif. S'agissant des mesures de soutien aux PME, le texte prévoit plusieurs mesures, notamment dans le domaine de la création de ce genre d'entreprises, de la recherche-développement, l'innovation du développement de la sous-traitance, du financement d'actions de sauvetage et de reprise des activités des PME viables en difficultés. Prévues dans l'article 15, ces mesures d'aides et de soutien à la promotion de la PME ont pour objectif de promouvoir la diffusion de l'information à caractère industriel, commercial, juridique, économique, financier, professionnel, et technologique relative aux PME, et encourager tout action tendant à faciliter l'accès des PME au foncier. Elles visent également à impulser la mise en place de régimes fiscaux adaptés aux PME, de favoriser et d'encourager le développement de la culture entrepreneuriale, de faciliter l'accès des PME aux instruments et services financiers adaptés à leurs besoins, ainsi que l'encouragement des associations professionnelles, les bourses de sous-traitance et les groupements. Selon l'article 16 du projet de loi, les PME bénéficient de l'aide et du soutien de l'Etat, prévus par la même loi, en fonction de leur taille et des priorités définies par filières et territoires. Dans l'article 17, le texte érige l'Agence nationale de développement et de modernisation des PME (Andpme) en un instrument de l'Etat en matière de mise en oeuvre de la politique de développement de la PME et la renforce pour la réalisation de ses missions. L'agence assure, selon l'article 18, la mise en oeuvre de la politique de développement des PME en matière d'émergence, de croissance, et de pérennisation, y compris par l'amélioration de la qualité de la promotion de l'innovation, au renforcement des compétences et des capacités managériales. L'article 19 du texte, prévoit également des actions d'aide et de soutien à la PME financées du compte d'affectation spécial «Fonds national de mise à niveau des PME, d'appui à l'investissement et de promotion de la compétitivité industrielle». Enfin, l'autre nouveauté du texte est la mise en place de fonds d'amorçage pour encourager la création de start-up innovantes. Ces fonds sont destinés 7 à financer les frais préalables devant permettre la conception du produit prototype (frais de recherche et de développement, prototypage, business plan, etc). Zaim Bensaci, président du CNCpme à Algérie-Eco : « La nouvelle loi sur les PME permettra l’augmentation du nombre de ces dernières» (Algérie Eco) Algérie-Eco : Le projet de révision de la Loi d’orientation sur le développement de la Petite et moyenne entreprise (PME) est programmé pour cette session de l’APN. Selon les dernières informations, le texte vise à revoir le dispositif de soutien à la PME, en prenant en compte les attentes des acteurs concernés et en réactualisant la définition de cette catégorie d’entreprises. Que pensez-vous de ce projet ? Mr Bensaci : De toutes les manières, la loi sur les PME avait besoin d’être revue dans le cadre des réformes et avec le nouveau le projet de loi d'orientation sur le développement des PME, programmé pour cette session de l’APN, nous pensons que le ministre de l’Industrie et des mines est allé dans le bon sens en faisant adopter cette loi au Conseil des ministres et ce en renforçant la réglementation du secteur. Cette loi a apporté des aménagements indispensables pour la nouvelle politique économique qui repose sur l’augmentation du nombre des PME. Quels sont les points essentiels que vous avez retenus de cette nouvelle loi ? Nous ne connaissons pas encore les grands contours dans les détails mais ce que nous savons c’est que cette nouvelle loi va donner une place à l’ANDPME qui se voit confier de nouvelles tâches. il s’agira de mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de promotion de la sous-traitance, lui permettant d’agir en coordination avec les bourses de sous-traitance qui continueront, en tant que structures associatives ainsi qu’à promouvoir l’implication et l’engagement des entreprises dans ce domaine. Nous savons également que ce projet de loi procède à une adaptation de la définition de la PME par l’actualisation des seuils des chiffres d’affaires et des totaux des bilans par catégorie de PME, en rapport avec l’évolution de la réalité économique. Il y a aussi le soutien modulé aux PME, notamment dans les filières prioritaires, ainsi qu’un appui aux investissements de ces 8 mêmes entreprises dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de la sous-traitance. C’est une nouvelle approche en direction des PME. Quel rôle du CNCpme dans ce sens ? Il faut souligner le rôle du conseil national consultatif des PME qui a lancé le dialogue sur la promotion des PME à chaque fois qu’une occasion se présente. Le dialogue entre le gouvernement, le patronat et les associations professionnelles. De ce fait, l’on s’attend à ce que cette nouvelle loi soit appliquée sérieusement sur le terrain, et si cela se confirme, beaucoup de choses vont être réalisées à savoir l’augmentation du nombre de PME, qui induira automatiquement la réduction du taux de chômage. Tout va dépendre donc de l’application de cette loi et le CNCpme aura un grand rôle à jouer dans le cadre de l’application de cette nouvelle loi. CONTRÔLE RIGOUREUX SUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR : Le grand déclic ? (L’Expression) Réduire les importations peut créer des situations de pénurie dans un premier temps, mais provoquera sans nul doute un déclic qui permettra aux détenteurs de capitaux de retrousser leurs manches et de se mettre à «produire». La restructuration du commerce extérieur constitue une priorité pour le gouvernement algérien ces derniers temps. Mais faute de pouvoir booster les exportations en diversifiant l'offre exportable et en faisant de sorte qu'elle soit compétitive sur le marché international, on s'attaque aux importations. La recette n'est pas la meilleure, mais pas la pire non plus. Le gouvernement, en décidant de limiter les importations vise, semble-t-il, à stopper la chute continue des réserves de changes. De ce fait, plus vite est la chute de ces dernières, plus brutale est le procédé de limitation des importations. C'est ainsi que, après l'annonce de l'affaissement des réserves de changes qui, selon certaines prévisions, seront inférieures à 100 milliards de dollars d'ici 2019, l'équipe Sellal a remis au goût du jour une mesure annoncée il y a quelque temps : l'interdiction de 2000 produits à l'importation. En effet, l'Algérie envisagerait d'interdire l'importation d'environ 2000 produits et, à cet effet, une liste serait déjà élaborée par le gouvernement pour l'adresser aux banques dans le but d'interdire les domiciliations bancaires de ces produits en attendant que la loi de finances 2017 soit adoptée. Impact sur les réserves de changes 9 L'information n'est pas officielle et les accords signés par l'Algérie avec des institutions internationales, notamment le FMI et l'Union européenne, ne lui permettent pas d'agir unilatéralement dans ce sens. Mais la volonté politique de mettre fin aux importations tous azimuts étant là, la manière d'y arriver sera sans nul doute trouvée. Car, tout compte fait, l'Algérie dispose de la possibilité de mettre en place des barrières à l'entrée. Mais quels sont les produits concernés par les restrictions envisagées ? A bien analyser la structure des importations algériennes, on constate que les biens destinés à la consommation ne représentent pas, comme on le croirait, l'essentiel des importations. En effet, selon des statistiques du ministère du Commerce, les biens destinés à l'outil de production représentent la moyenne de 30% de la facture d'importation durant ces trois dernières années, et les biens d'équipement plus de 33%, tandis que les importations de produits représentent la moyenne de 18% et que les produits non alimentaires destinés à la consommation à peine 17%. De ce fait, si le gouvernement venait à imposer des restrictions sur les produits alimentaires ou non alimentaires destinés à la consommation, ce qui est fort probable, l'impact sur les réserves de changes ne sera pas très important car ces biens représentent au total la moyenne de 35% de la facture des importations et la liste de ces produits dépasse largement les 2000 même si les principaux produits sont relativement peu nombreux et que, de par leur nature élémentaire (blé, poudre de lait, etc.), il n'est pas possible de cesser leur importation. Ce sont fort probablement les produits de luxe (fruits exotiques, meubles...) qui seront touchés. Les restrictions peuvent éventuellement toucher les biens destinés à l'outil de production et les biens d'équipement comme c'est déjà le cas avec les licences imposées pour l'importation des véhicules. Mais de telles restrictions risquent d'impacter négativement la marche de l'industrie naissante du pays, ce qui est contraire aux objectifs proclamés par le gouvernement. Il est donc exclu qu'elles soient appliquées, à moins qu'on en envisage une application partielle. Impact sur l'économie La restriction des importations, notamment des produits destinés à la consommation, va avoir un impact négligeable sur les réserves de changes, mais politiquement, elle constituera sans nul doute un déclic. Jusque-là, plusieurs détenteurs de capitaux informels que nous avons rencontrés justifient leur pérennité dans le «bazarisme» par l'impossibilité d'exister dans une jungle d'importateurs. «Je fais du commerce, je cherche des opportunités d'affaires dans le commerce parce qu'il est impossible de produire des biens compétitifs devant tous les produits importés sans taxes des quatre coins du monde. Il est nettement plus facile et plus lucratif de faire du commerce que de produire», nous a confié un «affairiste» coté dans les milieux algérois. Néanmoins, la décision du gouvernement de limiter les importations sonne chez lui comme une vraie volonté de pousser les Algériens à entreprendre et à investir dans la production car, estime-t-il, «ce sont les importations qui nous font peur». «J'aimerais bien avoir une 10 unité de production, m'y consacrer et la développer tranquillement. Mais, tous les créneaux sont pratiquement saturés par les produits importés. Il faut être un gros boss et investir des tonnes d'argent pour réussir un projet. Le risque est trop grand, c'est pourquoi je préfèrerai commercer. Mais si le gouvernement limitait les importations, les choses changeaient. L'Algérie est un pays vierge. On ne produit presque rien. Tous les créneaux sont pratiquement vierges. Moi, je n'attends que ça», nous a-t-il indiqué. L'interdiction des importations, ou plus objectivement leur limitation, quel que soit le nombre des produits concernés, ne va pas avoir un impact notable sur les réserves de changes comme on pourrait s'y attendre, mais constituera un geste politique fort pour ceux qui ont toujours vu dans les importations anarchiques un obstacle à l'investissement. Alexandre Kateb. Economiste en chef à Tell Group et professeur d’économie : «Les finances publiques sont dans une situation délicate» (El Watan) - Vous avez fait partie de la Task force économique du Premier ministre ; pouvez-vous nous en dire davantage ? J’ai, en effet, eu l’honneur de faire partie de la Task force économique mise en place au début de l’année 2016 par le Premier ministre. A l’issue des consultations et de discussions avec différents responsables ministériels, ainsi qu’avec la Banque d’Algérie et des dirigeants d’entreprises, nous avons remis un rapport portant sur la consolidation budgétaire pour la période 2016-2019, assorti de recommandations et de mesures à plus long terme pour faire évoluer le modèle économique algérien. Ce premier travail d’analyse ne visait en aucune manière à être exhaustif. L’élaboration d’un programme holistique de réformes et d’une feuille de route associée aurait nécessité plus de travail et de concertation avec l’ensemble des parties. Nous avons d’ailleurs plaidé pour l’institutionnalisation de la Task force qui pourrait jouer le rôle d’une Delivery Unit, c’est-à-dire d’une cellule chargée de proposer les réformes prioritaires et de veiller à leur implémentation. - Pouvez-vous analyser pour nous la situation économique qui prévaut aujourd’hui en Algérie ? Il ne faut pas se voiler la face, la situation est difficile. Tous les indicateurs conjoncturels affichent une nette détérioration depuis le contre-choc pétrolier de 2014, que ce soit la balance commerciale, le solde budgétaire 11 ou les réserves de change. La situation actuelle est néanmoins différente de celle de 1986, dans la mesure où la dette extérieure est aujourd’hui quasiment nulle et les réserves de change permettent de couvrir deux années d’importations. Mais le répit risque d’être de courte durée. En effet, la balance des paiements connaît un déséquilibre structurel qui se traduit par une érosion continue des réserves de change. Ce que l’on appelle les effets de second tour commencent d’ailleurs à se manifester à travers la hausse des prix de certains produits et services, dans le sillage de la dépréciation du dinar et de la première réévaluation des prix des produits énergétiques. De manière plus inquiétante, on assiste à un durcissement des conditions de crédit, à un allongement des délais de paiement et à l’apparition de défaillances qui concernent au premier chef des entreprises du BTPH et du secteur du commerce et de la distribution, mais qui se diffusent par capillarité à l’ensemble de l’économie. Les premiers effets du contre-choc pétrolier ont été amortis en puisant dans les réserves du Fonds de régulation des recettes et en introduisant des restrictions aux importations. Ces restrictions – contingentements tarifaires et quotas – traitent les symptômes et non les racines du problème. Elles permettent de limiter les décaissements de devises qui transitent par le circuit officiel, mais elles créent des rentes de situation au bénéfice de quelques acteurs privilégiés et peuvent induire des distorsions et des goulots dans la chaîne de production. Les restrictions proposées par le gouvernement ont concerné, il est vrai, jusqu’à présent surtout des biens de consommation, comme les automobiles ou les produits de luxe, ainsi que les médicaments produits localement, préservant ainsi les biens d’équipement qui constituent un investissement productif indispensable. La solution la plus pérenne pour limiter la baisse des réserves de change consiste à laisser le dinar se déprécier davantage. Cela décourage mécaniquement les importations «across the board» et permet de stimuler la production nationale, en évitant de créer des distorsions et d’envoyer des signaux négatifs aux partenaires étrangers. - Quel a été l’impact de la crise sur les finances publiques ? Les finances publiques sont dans une situation délicate. Le Fonds de régulation des recettes a été quasiment épuisé, et avec un déficit prévisionnel de 15% du PIB en 2016 et supérieur à 10% du PIB en 2017 – selon les projections les plus optimistes –, l’Etat devra probablement recourir à l’endettement extérieur dans les prochaines années. Mais si cet endettement sert à financer des projets d’investissement, en y associant des partenaires stratégiques, ce n’est pas une mauvaise chose. Il importe surtout de ne pas retomber dans le cycle vicieux de la dépendance et de la perte de souveraineté dans lequel l’Algérie s’était retrouvée suite au contre-choc pétrolier de 1986. C’est pour cela qu’il faut mettre en place un plan de consolidation budgétaire ambitieux, en évitant de casser les ressorts de la croissance et en protégeant les catégories sociales les plus vulnérables. L’équation est difficile à résoudre, mais elle n’est pas insoluble. 12 - Quid de l’emprunt national ? L’emprunt obligataire national a été un succès. Selon les derniers chiffres communiqués, il aurait permis de collecter plus de 460 milliards de dinars. Il faut s’en féliciter. Mais cet emprunt a consisté, en grande partie, à réorienter les liquidités disponibles des banques et des grandes entreprises vers les nouveaux titres d’Etat. Ce jeu de vases communicants a été encouragé par la Banque d’Algérie, qui a relaxé le taux des réserves obligatoires bancaires, passées de 12% à 8% des dépôts. Cela correspond peu ou prou à la libération de 400 milliards de dinars de liquidités bancaires. Un tel succès ne pourra être reproduit à l’avenir sans faire appel à l’épargne considérable accumulée dans le secteur informel. Cette épargne rechigne à s’investir dans les titres publics en l’absence d’instruments adaptés, et en raison d’un manque de confiance des opérateurs de l’informel envers l’Etat. La mesure de régularisation fiscale de 2015 n’a pas eu tous les effets escomptés, car elle n’avait pas intégré la création de nouveaux supports, sous la forme notamment de produits de finance islamique. En outre, l’absence de concurrence entre les banques ne les incite pas à proposer des produits innovants. Enfin, la législation bancaire nécessite d’être révisée afin d’y inclure les produits de finance islamique, qui requièrent une surveillance et une régulation particulières. - Donc, on n’échappera pas à la consolidation budgétaire ? Absolument. Cette dernière, introduite timidement en 2016, devra être poursuivie sur la période 2017-2019. Cela passe par l’accroissement des recettes fiscales. La hausse annoncée de deux points de la TVA dans le PLF 2017, ainsi que les diverses taxes et redevances proposées participent de cet objectif. Il s’agit avant tout d’élargir la base fiscale, d’identifier des gisements de valeur inexploités et de donner des ressources plus importantes aux APC, tout en évitant d’alourdir la fiscalité directe sur les revenus, notamment ceux des salariés, qui sont déjà très sollicités. Ce n’est jamais plaisant d’annoncer plus d’impôts et de taxes, mais cela fait partie du changement de modèle économique. Mais si on veut faire une véritable rupture avec la rente pétrolière, on doit trouver des ressources alternatives. En contrepartie, les citoyens ont droit à une plus grande transparence sur l’utilisation qui est faite de leur argent par l’Etat, au niveau central comme au niveau local. Dans le même temps, il faut contenir et rationaliser les dépenses publiques. Le poste des subventions et des transferts constitue à cet égard une priorité. En 2016, le gouvernement a procédé aux premières hausses du prix du carburant, de l’électricité et du gaz, après un gel des prix qui a duré une décennie. Des hausses supplémentaires sont annoncées pour 2017. Il est impératif que ces hausses s’insèrent dans un calendrier pluriannuel, transparent et étalé sur les trois prochaines années (2017-2019). Cela permettra aux ménages et aux entreprises de s’adapter plus facilement à la nouvelle donne. A terme, cela conduira à réduire la pression fiscale, car 13 il faut bien comprendre que toutes ces subventions doivent être financées. C’est quelque chose qui est souvent négligé : ce qu’on donne d’un côté avec les subventions, on doit le financer de l’autre côté avec des impôts supplémentaires ou de la dette. Dans le second cas, c’est un fardeau qu’on fait porter sur les générations futures ! Toutefois, ces hausses seront mieux acceptées socialement, si elles sont couplées avec un mécanisme de transferts ciblés pour les ménages modestes, sous forme d’un complément de revenu, ou de chèques de services universels accessibles auprès des APC. L’expérience de certains pays d’Amérique latine (Brésil, Mexique) montre que le coût d’un mécanisme de transferts monétaires ciblés est beaucoup plus faible que celui des subventions généralisées. Il s’agit aussi de rationaliser les dépenses fiscales, dont le montant est évalué à près d’un trillion (1000 milliards) de dinars par an. Ces dépenses consistent en diverses exonérations d’impôts et de taxes dont l’efficacité n’est pas toujours avérée. Certaines de ces dépenses sont justifiées. C’est le cas des projets d’investissements agricoles, industriels ou touristiques, ou pour les investissements réalisés dans les Haut-Plateaux et le Sud. Mais les exonérations et niches fiscales accordées hors de ces secteurs prioritaires constituent des effets d’aubaines, sans contrepartie pour l’Etat et la société. De manière générale, il faut rompre avec une logique de dépenses pro-cycliques qui suivent les cours du pétrole, ce qui crée une grande volatilité pour l’économie. Le Fonds de régulation des recettes devait répondre à ce problème, mais il a été utilisé à partir de 2007 pour financer les déficits du Trésor, et à partir de 2013 son encours a commencé à baisser, jusqu’à son extinction programmée cette année. C’est pourquoi nous avons préconisé l’introduction de règles budgétaires strictes, avec un objectif de couverture totale des dépenses courantes par la fiscalité non pétrolière. Pour changer les habitudes, il faut une certaine discipline, et l’Etat doit montrer l’exemple. Et, au-delà de cette consolidation budgétaire, il est important d’engager des réformes de fond pour corriger certains déséquilibres structurels qui entravent le potentiel de l’économie algérienne. - Vous insistez sur les déséquilibres structurels... Qu’en est-il au juste ? Ces déséquilibres et ces dysfonctionnements sont connus. Ils découlent en partie de la rente pétrolière et de ses conséquences. C’est ce qu’on appelle, de manière un peu abusive, le «syndrome hollandais», et qui n’est pas propre à l’Algérie. Mais à cela s’ajoute, dans le cas algérien, un certain nombre de caractéristiques héritées du passé. Parmi ces caractéristiques, on peut citer la dichotomie persistante entre le secteur public et le secteur privé. Les gestionnaires des sociétés publiques qui ont survécu aux multiples plans de restructuration engagés depuis 1989 doivent composer avec un outil productif obsolète en raison d’un sous-investissement chronique, et de la disparition de segments entiers de la chaîne de la valeur industrielle dans les années 1990. Il en a résulté une désorganisation des circuits de 14 production et une baisse de la valeur ajoutée industrielle, y compris dans des secteurs où l’Algérie disposait d’avantages compétitifs importants comme la sidérurgie ou la pétrochimie. Il y a aujourd’hui une volonté d’inverser le mouvement et il faut s’en réjouir, en souhaitant que les erreurs du passé aient été intégrées. Pour ne pas reproduire des «éléphants blancs», il faut développer une capacité d’anticipation plus forte sur les évolutions de la demande nationale et mondiale. C’est la demande qui doit tirer l’offre et non l’inverse. Dans le même temps, on peut se féliciter de l’essor, ces dernières années, d’un secteur privé, porté par des groupes familiaux qui ont su mettre à niveau leur gouvernance, et se doter de véritables plans de développement stratégique. Des organisations patronales comme le FCE, la CGEA et d’autres jouent un rôle-clé dans la mobilisation des acteurs du secteur privé. L’Etat doit les soutenir davantage en encourageant l’intégration des acteurs par filières et en faisant de l’administration un catalyseur et non un frein au développement du secteur privé. La logique des clusters de production et des chaînes de valeur commence à être intégrée par les responsables ministériels, mais toujours sous le prisme des «commandinghighs» du secteur public. L’Algérie a besoin de politiques industrielles 2.0 de nouvelle génération. - Vous faites allusion à quoi exactement ? Ce sont des politiques qui encouragent la création d’écosystèmes de production ouverts sur l’extérieur, la valorisation des compétences de la diaspora, et la création de plateformes virtuelles pour accélérer la diffusion d’informations sur les marchés et la coordination des acteurs privés. Les nouvelles technologies de l’information peuvent jouer un rôle-clé à cet égard. Ainsi, il faut souligner la nécessité d’investir dans les infrastructures du numérique, notamment pour le stockage des données. En outre, pourquoi ne pas créer trois ou quatre grandes zones d’exportation prioritaires autour des complexes portuaires, destinées à accueillir des entreprises étrangères spécialisées dans l’industrie manufacturière. Dans ces zones franches orientées vers l’export, la règle du 51-49 ne s’appliquerait pas, de même que les restrictions sur les transferts de devises. Les exemples ne manquent pas de pays qui ont mis en œuvre avec succès ces zones d’exportation prioritaires, que ce soit la Chine, la Malaisie, le Mexique ou encore les Emirats arabes unis. Au titre des freins structurels, on doit aussi évoquer le secteur bancaire qui n’a pas réalisé sa mue. Il est vrai qu’avec l’afflux des revenus pétroliers, les liquidités semblaient illimitées. Les banques publiques s’étaient remises à fonctionner comme des machines à recycler les revenus de la rente en accordant des crédits bonifiés aux grands groupes publics et à quelques groupes privés. La généralisation des bonifications d’intérêt et la prise en charge par le Trésor public des arriérés des débiteurs se sont traduites par un relâchement de la contrainte financière. Les questions liées à la gestion des risques et la solvabilité des projets ont été reléguées au second plan, et 15 l’impact sur la productivité totale des facteurs s’en est fortement ressenti. Certaines banques publiques comme la BNA ou la BADR ont mis en place des programmes de modernisation. Pour accélérer ce mouvement, l’Etat enverrait un signal fort en procédant à l’ouverture du capital d’une ou deux grandes banques publiques et en y associant des partenaires stratégiques étrangers. Prenons exemple sur l’Afrique du Sud, où l’une des plus importantes banques du pays, la Standard Bank, est détenue à hauteur de 20% par la banque chinoise ICBC. D’autres exemples existent. Ce qui est important, c’est de donner un signal. Parc national automobile : 5,6 millions de véhicules à fin 2015 (El Moudjahid) Le Parc national automobile (PNA) a totalisé 5.683.156 véhicules à fin 2015, en hausse de 4,75% (250.000 unités de plus) par rapport à l'année précédente, a appris l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). Cette augmentation du PNA s'explique par la hausse des immatriculations de véhicules neufs 2015 par rapport à 2014 de plus de 900.000 unités, soit 7,72%. Les immatriculations de véhicules neufs importés confirment leur mise en circulation effective alors que la réimmatriculation consiste à établir une nouvelle carte grise suite à un changement de wilaya de résidence pour un véhicule circulant en Algérie. Le nombre des opérations d'immatriculation et ré-immatriculation est passé de 1.397.554 opérations en 2014 à 1.505.403 opérations en 2015. Il est observé, cependant, que le nombre des immatriculations des véhicules particuliers neufs a diminué, passant de 301.722 unités en 2014 à 257.589 en 2015, soit une baisse de 14,63 %, indiquent les chiffres consolidés de l'ONS. L'essentiel des immatriculations des véhicules automobiles neufs opérées en 2015 a été mené au cours du 2e semestre, soit 158.065, contre 99.524 immatriculations au cours du 1er semestre de la même année. Il est constaté que, contrairement aux années passées avant l'introduction des licences d'importation, la quasi totalité (91,3%) des véhicules neufs importés en 2015, qui était de l'ordre de 282.119 unités, a été immatriculée au cours de leur année d'importation. En 2014 par exemple, sur les 439.637 véhicules importés 301.722 unités avaient été immatriculées (68,6%), tandis que le reste (137.915 unités) avait été stocké. S'agissant des importations des véhicules neufs, l'ONS note que le nombre de véhicules importés dans le cadre commercial par les concessionnaires s'est établi à 282.119 unités, soit une forte baisse de 35,8% par rapport à 2014, de même que pour le nombre de véhicules importés par des particuliers qui a atteint 16.596 unités, soit une baisse de 24%. Le PNA a connu un «boom» dès l'année 2011 lors de laquelle plus de 1,04 million de véhicules ont été immatriculés et ré-immatriculés dont 234.889 véhicules neufs (22,46% du nombre total). Par catégorie de véhicules, le PNA est constitué essentiellement des véhicules de tourisme avec 3.655.033 unités (64,31% de la totalité), des camionnettes avec 1.140.565 (plus de 20%), des camions avec 402.189 (7,08%), des tracteurs agricoles avec 151.538 16 (2,67%), des remorques avec 139.199 (2,45%), des autocars et autobus avec 83.682 (1,47%), des motos avec 23.436 (0,41%) et des véhicules spéciaux avec 5.255 (0,09%). La répartition du PNA selon les tranches d'âge des véhicules montre que le nombre des moins de 5 ans a atteint 1.368.549 unités (24,08 % de la totalité du parc à fin 2015), des 5 à 9 ans à 892.196 véhicules (15,70%), des 10 à 14 ans à 508.815 (8,95%), des 15 à 19 ans à 187.067 unités (3,29%), des 20 ans et plus à 2.7726.529 (47,98%). Concernant la répartition du PNA par wilaya, l'ONS relève que les cinq premières wilayas qui comptent le plus grand nombre de véhicules sont Alger, avec 1.496.561 unités (26,33% de la totalité), suivie de Blida avec 311.024 (5,47%), Oran avec 293.156 (5,16%), Constantine avec 204.843 (3,60%) et Tizi Ouzou avec 199.507 (3,51%). Quant aux types de carburants utilisés, l'organisme public des statistiques confirme que l'essence est la plus importante source d'énergie pour les véhicules avec une part de 65,67%, contre 34,33% pour le gasoil. Produits alimentaires : L’indice des prix en hausse (APS) Les cours mondiaux des produits alimentaires de base ont marqué, en août dernier, une hausse de près de 7% sur un an, soit son plus haut niveau depuis 15 mois, a indiqué, jeudi dernier, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ces hausses intervenues en dépit de la baisse des cours des céréales dont les perspectives mondiales en matière de production mondiale sont optimistes, en référence à l’indice FAO des prix alimentaires, publié le 8 septembre courant, ont affiché une moyenne de 165,6 points en août, soit une hausse de 1,9% par rapport à juillet et de presque 7% par rapport à l'année dernière. Cette augmentation mensuelle est imputable essentiellement aux «cotations du fromage et de l'huile de palme, tandis que celles du blé, du maïs et du riz ont baissé», indique l’analyse. Concernant la production céréalière mondiale, les prévisions de la FAO, pour 2016, sont estimées à 2.566 millions de tonnes, soit 22 millions de tonnes supplémentaires par rapport aux prévisions de juillet. Une perspective adossée à deux principaux éléments, «à savoir une récolte mondiale de blé censée battre des records, cette année, et une forte révision à la hausse de la récolte annuelle de maïs aux États-Unis d'Amérique». Aussi, «la production mondiale de céréales secondaires pour 2016 devrait avoisiner les 1.329 millions de tonnes, soit 2,1% de plus qu'en 2015, aidée par des prévisions de production pour le maïs plus élevées dans plusieurs pays, et en particulier aux États-Unis». Pour ce qui est du blé, les prévisions de production ont également été revues à la hausse, soit 741 millions de tonnes. «La Russie est appelée à devenir le plus grand exportateur de blé au monde en 2016/17, dépassant ainsi l'Union européenne», prévoit la FAO. «La production de riz devrait également battre un nouveau record, avec presque 496 millions de tonnes» favorisée par «les conditions météorologiques dans la plupart des pays d'Asie» et notamment «à la décision de nombreux agriculteurs américains de s'adonner à cette culture en raison de son prix relativement plus intéressant». Les perspectives émanant de cette institution restent inchangées en ce qui 17 concerne l'utilisation mondiale de céréales pour 2017, qui devrait augmenter de 1,6% alors que le commerce de céréales, pour 2016/2017, devra évoluer avec la mise sur le marché mondial de 9 millions de tonnes supplémentaires. Un programme d'études sur des périmètres irrigués jusqu'à 2017 (La nouvelle République) Le Bureau national d'études pour le développement rural (Bneder) a effectué une série d'études dans le cadre d'un programme étalé entre 2011 et 2017, des périmètres agricoles irrigués habilitées à abriter des projets d'investissements sur une surface globale de 800.000 hectares. Le directeur général du Bneder, Salah bey Aboud, a indiqué que sur cette superficie globale programmée, 200 000 hectares de surfaces irriguées ont fait l'objet d'une étude de faisabilité technico-économiques lancée depuis 2011 date de publication de la circulaire ministérielle sur la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage. Pour les 600 000 hectares, le Bneder a lancé la mise en œuvre du programme d'études en février dernier, a fait savoir le responsable. Selon les explications fournies par M. Aboud, ces terres se répartissent sur 188 nouveaux périmètres agricoles englobant 20 Wilaya. La première tranche de ces terres sera livrée durant les mois d'octobre et novembre prochains. La priorité sera accordée au Wilaya du sud notamment Biskra, Ghardaïa, Ouargla et El-Oued, a ajouté M. Aboud soulignant que les études sur la superficie restante seront livrés au courant de l'année 2017 comme stipulé dans le contrat soit après une durée de 18 mois. Nous prévoyons de parachever le nouveau programme portant sur 600 000 hectares au courant de l'année, a soutenu M. Aboud. Ces terres agricoles destinées à l'investissement dans le cadre de contrats de concession octroyés par le ministère de l'agriculture et du développement rural suscitent un grand intérêt auprès des investisseurs dans les filières stratégiques dans les 46 wilayas. Les périmètres irrigués destinés à la réalisation de projets agricoles font l'objet d'études englobant une expertise de terrain et des analyses pédologiques. Par la suite, leur dossier est visé et transmis à la wilaya concernée, puis au ministère de l'agriculture pour approbation finale. Dans le cadre des petites exploitations le Bneder a réalisé selon son premier responsable 2 500 études de faisabilité technico-économiques sur 5 000 demandes enregistrées à août 2016. 50% de ces études portent sur la filière élevage. Il s'agit d'un processus intégré encadré par les secteurs de l'agriculture, des ressources en eaux, du cadastre, des forets et les wilayas concernées qui, les premières procèdent à un diagnostic et une identification des périmètres proposés à l'investissement agricole. 18 Des infractions dans sa fabrication et sa commercialisation : Ce que cache le marché du café (Le quotidien d’Oran) Les nombreux amateurs de café «bien serré» doivent désormais faire très attention au liquide noirâtre qu'ils ingurgitent. C'est que tout baigne dans le noir chez plusieurs producteurs de café, qui ne s'accommodent pas des règles les plus élémentaires sur le plan de la qualité, selon une enquête menée par les services du ministère du Commerce. Les résultats de cette enquête font ressortir plusieurs infractions dans la production du café moulu, dont la plus grave relève de l'ajout de sucre dans la composition de ce produit qui donne un mélange du tonnerre, pour les malades diabétiques notamment. Ainsi, les résultats de cette enquête nationale, lancée par la direction générale de la Qualité et de la répression des fraudes du ministère, révèlent l'adjonction interdite de sucre, le goût amer, l'étiquetage frauduleux et la substitution par des ingrédients à bas coût. «L'objectif de cette enquête était de s'assurer que ce produit ne dégage aucune mauvaise odeur, ne représente aucun mauvais goût, a un taux d'humidité inférieur ou égal à 5%, ne contient pas plus de 0,2% d'impuretés et ne contient pas de sucre (..)». Hélas, sur les 347 échantillons de café moulu analysés, 71 échantillons se sont avérés «non-conformes», soit un taux de 21%, signalent les résultats de l'enquête portant sur la conformité du café moulu et du produit dénommé «Torrefacto». Aussi, les analyses ont confirmé la présence de sucre dans des mélanges de cafés moulus avec des taux variant entre 1,5% et 7,5%, une pratique «interdite clairement» par les dispositions réglementaires régissant ce produit. «Ce type d'infraction est qualifié de tromperie, du fait que le produit en question ne répond pas à l'attente légitime du consommateur quant à sa composition», note le rapport de cette enquête. Les analyses ont également révélé que certaines marques de cafés moulus préemballés ont un mauvais goût, ou goût amer, dû à la non maîtrise des techniques de torréfaction. Pour précision, avant torréfaction, les grains de café vert n'ont aucun arôme, ni parfum, et c'est le processus de torréfaction qui fait paraître les arômes cachés dans les grains. On mettra à nu la majorité des fabricants locaux de cafés, qui mélangent le Robusta et l'Arabica avec toutefois, une concentration élevée du Robusta, au motif que ce dernier est beaucoup moins cher que l'Arabica. Le gain facile et rapide pousse des fabricants de café, qui prolifèrent d'une manière spectaculaire ces derniers temps, à faire fi de la santé des consommateurs en foulant aux pieds les règles de la qualité et d'éthique commerciale. Assez souvent, on entend des consommateurs se plaindre de maux et de brûlures d'estomac, d'appétit coupé, et autres bobos de santé. Mais, à de rares exceptions, accros qu'ils sont au café, personne ne peut s'en défaire définitivement. Le consommateur, dindon de la farce Quant au produit dénommé «Torrefacto», un café dont la torréfaction est 19 réalisée par addition d'une quantité limitée de sucre, soit 5% maximum au cours du processus, l'enquête a porté sur la vérification du respect du taux de sucre ajouté dans ce produit, de la présence des mentions «Torrefacto» et du taux de sucre ajouté sur l'étiquetage. Et dans 8 % des cas, il a été mis à jour qu'aucune règle n'est respectée. L'enquête a, en effet, montré une non-conformité de 6 échantillons de produits dénommés «Torrefacto» sur 74 analysés. A propos de ces non-conformités, on signale essentiellement l'absence de la mention «taux de sucre ajouté» sur l'étiquetage, alors qu'il est obligatoire d'informer le consommateur et de respecter les proportions de sucre ajouté dépassant largement les 5%. On signale également que le produit «Torrefacto» reste méconnu par la majeure partie des consommateurs, qui le considèrent toujours comme étant café moulu, du fait de son mode de présentation qui se confond avec celui du café moulu (forme, couleur, etc.). Un usage qui crée un «embrouillement» dans les esprits des consommateurs et porte atteinte à sa santé, particulièrement pour les personnes «diabétiques», souligne encore l'enquête. Enfin, en l'absence d'un cadre réglementaire régissant le «Torrefacto», le ministère du Commerce a autorisé la mise sur le marché de ce produit avec l'obligation de préciser sur l'étiquetage de manière lisible, visible et indélébile la mention «Torrefacto», ainsi que le taux de sucre ajouté qui doit être inférieur ou égal à 5 %. Aveu implicite d'une faille en matière de réglementation sur le marché du café, le directeur général de la Qualité et de la répression des fraudes Abderrahmane Benhazil, indiquera qu'un texte encadrant le «Torrefacto» et d'autres types de cafés est déjà en cours d'élaboration. En tout cas, et il était grand temps de la faire, 452 interventions aux différents stades de la mise en consommation des deux produits ont été menées au titre de cette enquête qui entre dans le cadre des évaluations de la conformité des produits mis sur le marché. Ces interventions ont, ainsi, donné lieu à la constatation de 163 infractions au double plan qualité et pratiques commerciales et l'établissement de 71 procès-verbaux à l'encontre des contrevenants. Sur le registre des pratiques commerciales, les infractions relevées qui sont au nombre de 30 concernent le défaut de facturation (13 infractions), l'opposition au contrôle (9), l'absence de registre du commerce (4), l'exercice d'une activité commerciale différente de celle portée sur le registre du commerce (4). Le café commence, donc, à révéler son sombre parcours avant d'arriver au consommateur. Certes, l'Algérien est grand consommateur de café, mais ce n'est pas la seule raison qui pousse à la prolifération des marques sur le marché local, car certains tirant profit de l'absence de contrôle, et d'une réglementation défaillante, ont multiplié les gains sur le dos de la santé du consommateur. 20 Le SG de l'OPEP : Les pays producteurs doivent agir pour la stabilité du marché (Le quotidien d’Oran) Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Mohammed Barkindo, a déclaré à Paris que les pays membres doivent agir pour la stabilité du marché du pétrole qui a connu une chute vertigineuse depuis 2014. « Le marché du pétrole doit se stabiliser avec des prix moins volatils. C'est ce que nous essayons de faire à travers nos consultations pour que les pays membres agissent dans une seule direction: rétablir la stabilité durable du marché », a expliqué le SG de l'Opep à l'issue des entretiens avec le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Bouterfa, et le ministre saoudien de l'Energie de l'Industrie et des Ressources minières, Khalid Al-Falih. M. Barkindo a indiqué que le but principal est de réunir tous les facteurs possibles «qui rétabliront les conditions d'un marché stable et de façon durable ». Au sujet du Forum international de l'énergie qui se tiendra le 27 septembre à Alger, le secrétaire général de l'Opep a estimé que le gouvernement algérien a mis tous les moyens pour que cette rencontre « soit un succès ». « Oui, nous nous attendons à une conférence très réussie. C'est un forum qui réunit des ministres, des fonctionnaires, des entreprises de l'industrie, des pays producteurs et des pays consommateurs d'énergie pour délibérer sur des questions liées à l'économie de l'énergie mondiale et faire en sorte pour que la réunion soit une grande réussite», a-t-il précisé. Pour rappel, une réunion tripartite a regroupé vendredi soir à Paris le ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, le ministre saoudien de l'Energie de l'Industrie et des Ressources minières, Khalid Al-Falih et le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo. Avant cette rencontre, le ministre de l'Energie s'est entretenu dans la matinée de vendredi à Moscou avec le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak. Pour Bouterfa la réunion informelle des pays membres de l'Opep « offrira l'opportunité pour parvenir à un accord qui favorisera la stabilisation du marché du pétrole ». « L'Algérie a, dans ce sens, une proposition qu'elle soumettra aux participants de la réunion d'Alger. Nos consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu'il y a un consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C'est déjà un point positif », a indiqué Bouterfa pour qui la rencontre d'Alger « pourrait bien déboucher sur une entente » des acteurs concernés par la question. Le ministre de l'Energie s'est dit «optimiste». «Nous avons convenu de travailler notamment pour la réussite du forum, le dialogue producteur-consommateur est très important, et également la réunion informelle de l'Opep sur laquelle nous travaillons pour essayer de trouver un consensus sur le marché » (du pétrole), a-t-il ajouté. «Il y a le soutien de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Iran, du Venezuela, du Koweït et des pays non-Opep, notamment la Russie où je viens d'avoir une grande discussion avec le ministre (Alexandre) Novak », a-t-il affirmé, soutenant que « tout cela est pour le succès de la réunion » d'Alger. 21 L'OPEP ET LA RUSSIE PARLERONT D'UNE SEULE VOIX LE 27 SEPTEMBRE À ALGER : La botte secrète algérienne (L’Expression) Nourredine Bouterfa reçu par les responsables iraniens Le ministre de l'Energie Nourredine Bouterfa a affirmé avoir obtenu le soutien de l'Arabie saoudite, de l'Iran, du Koweït, du Venezuela, du Qatar et de la Russie pour parvenir à un consensus. Personne ne manque à l'appel. Toute la grande famille est là. Comme au bon vieux temps, la diplomatie algérienne a réussi à aplanir les différends, à mettre en sourdine les rancoeurs pour faire face à l'adversité, pour relever des défis qui engagent l'avenir des générations futures. Une botte secrète qu'elle maitrise à merveille. Elle la sort pour sortir de l'impasse. Comme c'est le cas en ce moment. Les pays producteurs de pétrole dont les économies ont terriblement souffert de la dégringolade des prix du pétrole sont dos au mur. Ils doivent réagir pour redresser la barre, inverser le cours de ce destin qu'ils ont en commun qui pour le moment est en train de leur jouer un bien mauvais tour. Pour certains d'entre eux, à l'instar du Venezuela, c'est carrément une question de survie. Pour les autres c'est une question de sursis. Le niveau actuel du prix du baril ne répond pas à leurs besoins. Il met en danger leurs équilibres budgétaires. Le sursaut aura-t-il lieu? Apparemment oui. La prise de conscience est collective. Plus question de jouer perso. L'Algérie donne les dernières touches pour que le sommet informel de l'Opep qui doit se tenir sur ses terres en marge du 15ème Forum international de l'énergie débouche sur une décision qui puisse permettre aux cours de l'or noir de rebondir durablement. A l'issue d'entretiens qu'il a eus vendredi soir à Paris avec le ministre saoudien de l'Energie, de l'Industrie et des Ressources minières, Khalid Al-Falih et le secrétaire général de l'Opep, Mohammed Barkindo, le ministre de l'Energie Nourredine Bouterfa s'est dit «optimiste» quant au succès du rendez-vous d'Alger. «Nous sommes en relation avec les membres, le SG de l'Opep et cela fait partie de ce travail de mise en marche d'un consensus, et je suis optimiste», a-t-il souligné. «Nous avons discuté de ces deux sujets et nous avons convenu de travailler notamment pour la réussite du forum, le dialogue producteurconsommateur est très important, et également la réunion informelle de l'Opep sur laquelle nous travaillons pour essayer de trouver un consensus sur le marché (pétrolier, Ndlr)» a-t-il précisé. Le dialogue entre les membres de l'Opep est «déjà un succès» et «nous travaillons pour ça» a-til ajouté. Le ministre affirme avoir obtenu dans cette perspective des soutiens de poids. «Il y a le soutien de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Iran, 22 du Venezuela, du Koweït et des pays non Opep, notamment la Russie où je viens d'avoir une grande discussion avec le ministre (Alexandre) Novak», a confié le successeur de Salah Khebri, qui a fait remarquer que «tout cela est pour le succès de la réunion» d'Alger. Avant de s'envoler pour Paris où il s'est réuni avec son homologue saoudien et le SG de l'Opep, le ministre de l'Energie, s'était entretenu dans la matinée du 9 septembre à Moscou avec le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak. «La réunion informelle des pays mem-bres de l'Opep «offrira l'opportunité pour parvenir à un accord qui favorisera la stabilisation du marché du pétrole», a déclaré Nourredine Bouterfa à l'issue de cette rencontre. «L'Algérie a, dans ce sens, une proposition qu'elle soumettra aux participants de la réunion d'Alger. Nos consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu'il y a un consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C'est déjà un point positif», a annoncé l'ex-directeur général du groupe Sonelgaz qui a affiché sa confiance quant au rendez-vous du 27 septembre. La rencontre d'Alger «pourrait bien déboucher sur une entente» des acteurs concernés par la question, a-t-il conclu. «Le marché du pétrole doit se stabiliser avec des prix moins volatils. C'est ce que nous essayons de faire à travers nos consultations pour que les pays membres agissent dans une seule direction: rétablir la stabilité durable du marché», a déclaré de son côté le SG de l'Opep, Mohammed Barkindo, à la Télévision algérienne, à l'issue de son entretien avec le ministre de l'Energie Nourredine Bouterfa. Du souhait à la certitude, il n'y a vraisemblablement qu'un pas que tous veulent franchir. Demande mondiale en pétrole : L’AIE abaisse sa prévision de croissance (El Watan) Un nouveau ralentissement de la croissance de la demande est anticipé pour 2017. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a abaissé, hier, sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2016 en raison d’incertitudes économiques. La consommation mondiale du pétrole devrait croître de 1,3 million de barils par jour (mbj) à 96,1 mbj cette année, contre une précédente estimation de 1,4 mbj, a détaillé l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole. «Les récents piliers de la croissance de la demande, à savoir la Chine et l’Inde, vacillent», a expliqué l’agence basée à Paris. Un nouveau ralentissement de la croissance de la demande est anticipé pour 2017, avec une hausse de 1,2 mbj à 97,3 mbj. Dans le même temps, l’offre reste soutenue, notamment celle en provenance de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a pompé à un niveau quasi record de 33,47 mbj en août — soit 930 000 barils/j de plus sur un an. Cela a permis de compenser le déclin de 23 production observé dans les pays tiers en raison de la faiblesse des prix qui ont réduit les investissements et de limiter à 0,3 mbj la baisse de la production mondiale en août à 96,9 mbj. L’AIE a souligné que le Koweït et les Emirats arabes unis ont pompé à des niveaux «sans précédent» et l’Irak a augmenté ses livraisons. Elle a noté l’élévation à «un niveau quasi-record» de la production de l’Arabie Saoudite, et celle de l’Iran a bondi à 3,64 mbj, un plus haut depuis la levée des sanctions en janvier. Ces chiffres traduisent la stratégie offensive de défense des parts de marché adoptée par l’organisation pétrolière, qui a permis à son chef de file, l’Arabie Saoudite, de ravir aux Etats-Unis leur place de premier producteur mondial de produits pétroliers, a ajouté le bras énergétique de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). «Il se pourrait que cette dynamique offre-demande ne change pas significativement au cours des prochains mois. En conséquence, l’offre continuera à dépasser la demande au moins durant le premier semestre de l’an prochain (...). Quant au retour à l’équilibre du marché, il semble qu’il faille attendre un peu plus longtemps», a conclu l’AIE. Et ce, d’autant plus que la production des pays hors Opep devrait se reprendre et augmenter de 380 000 bj en 2017, après un déclin anticipé à 840 000 bj cette année. Cette abondance de la production pourrait alimenter les spéculations sur la possibilité d’un accord entre grands producteurs de pétrole pour limiter leur production et soutenir les prix, lors d’une réunion informelle des membres de l’Opep organisée fin septembre à Alger en marge du Forum international de l’énergie, ajoute-t-on.Côté prix, les cours du pétrole cédaient du terrain, hier en cours d’échanges européens, pénalisés par ledit rapport de l’AIE. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 47,35 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 97 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le mois d’octobre reculait de 1,10 dollar à 45,19 dollars. Depuis vendredi dernier, les cours du brent et du WTI ont nettement reculé malgré un léger rebond lundi. Selon les analystes, «l’avertissement de l’AIE rend à nouveau les investisseurs prudents», d’autant que le rapport de cette organisation vient s’ajouter à celui publié lundi par l’Opep, qui tablait également sur une hausse de la production mondiale cette année et la suivante. Développement durable : 5.000 à 7.000 milliards de dollars/an sur 15 ans (APS) Les premières prévisions de la CNUCED indiquent que le total des investissements nécessaires à la réalisation des Objectifs de développement durable (17 objectifs et 169 cibles) pourrait être compris entre 5.000 et 7.000 milliards de dollars, par an, pendant les quinze années prévues, soit d’ici 2030. Les investissements nécessaires dans les secteurs liés aux ODD 24 des pays en développement pourraient se situer entre 3.300 et 4.500 milliards de dollars par an pour les infrastructures de base. Banque/bourse/Assurance Plus de 230 millions de dollars de droits de changes accordés par la Banque d'Algérie en 2014 (APS) La Banque d'Algérie (BA) a accordé plus de 230 millions de dollars en 2014 au titre des droits de change, un montant en hausse de 5% par rapport à 2013, selon des données de la Banque consultées par l'APS. Les droits de change accordés ont atteint plus de 231,51 millions de dollars (m usd) en 2014, contre plus de 220 m usd en 2013 et 236,52 m usd en 2012, selon la BA. En 2014, plus de 206,45 m usd ont été accordés au titre du droit de change pour tourisme (contre 194,84 m usd en 2013), 19,11 m usd pour scolarité (contre 18,29 m usd) et 5,94 m usd pour soins médicaux (6,88 m sud). L'instruction 08-97 de 1997 relative au droit de change pour voyage à l'étranger fixe le montant annuel du droit de change pour les dépenses liées à des voyages à l'étranger à la contre-valeur en devises de 15.000 DA, un seuil qui n'a pas changé depuis près de vingt ans. Ce montant est de moitié pour les enfants de moins de 15 ans portés sur le passeport de l'un des deux parents ou disposant de leur propre passeport. En réponse aux députés qui réclamaient une augmentation des plafonds fixés pour l'allocation voyage (droit de change), l'ex-gouverneur de la BA avait expliqué, en mars dernier, qu'une telle révision allait certes profiter aux ménages mais ne pouvait se faire au détriment de la balance des paiements algérienne. "Les plafonds fixés pour le droit de change pour le voyage à l'étranger sont faibles actuellement, il y aura des mesures qui vont augmenter ces plafonds pour arranger les ménages sans pour autant permettre que ces hausses portent préjudice à la balance des paiements du pays", avait-t-il affirmé devant les députés. D'autre part, et pour mieux cadrer l'activité du change, un nouveau règlement de la BA relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises, paru en avril, avait autorisé les bureaux de change à effectuer des opérations de change, une mission qui était exclusive aux banques depuis 2007. Commerce Aïd El Adha : la permanence des commerçants assurée à plus de 99% (APS) 25 Le programme de permanence arrêté pour le premier jour de l'Aïd El Adha a été assuré par 99% des commerçants réquisitionnés sur l'ensemble des wilayas du pays, a-t-on appris mardi auprès du ministère du Commerce. Le taux national de suivi a atteint 99,48% durant le premier jour de l'Aïd El Adha, selon les précisions communiquées à l'APS par le directeur général de la Régulation et de l'organisation au ministère, Abdelaziz Ait Abderrahmane. Sur les 32.955 commerçants mobilisés pour assurer l'approvisionnement des citoyens en produits de base durant les deux jours de l'Aïd El Adha, près de 170 commerçants n'ont cependant pas suivi ce programme de permanence, selon le même responsable. Par répartition régionale, la permanence a été respectée à 99,70% dans la région d'Alger et à 99,90% dans la région de Blida. Le taux de suivi de cette permanence a atteint 99,51%% et 99,41% dans les régions d'Annaba et de Batna respectivement. Dans l'Oranie, 99,60% des 3.531 commerçants mobilisés ont respecté la permanence, devenue obligatoire durant les fêtes nationales et religieuses depuis 2013. Dans les régions de Bechar et d’Ouargla, la permanence a été assurée par tous les commerces mobilisés soit à 100% contre 98,92% dans la région de Saïda et 98,27% dans la région de Sétif. Le nombre de commerçants réquisitionnés à l'échelle nationale (les 32.955 commerçants) représente près de 30% des commerces exerçant dans les secteurs d'activité ayant un rapport avec la production ou la commercialisation de produits de base au niveau de chaque commune. Pour rappel, le ministère du Commerce avait mobilisé pour les jours de l'Aïd El-Adha près de 33.000 commerçants et 440 unités de production, une permanence dont la mise en oeuvre a été supervisée par 2.059 agents de contrôle à travers tout le pays. Ainsi, sur les 32.955 commerçants réquisitionnés, 4.885 activent dans la boulangerie, 20.289 dans l'alimentation générale, fruits et légumes et 7.343 dans des activités diverses, indique un communiqué du ministère. Pour ce qui est des 440 unités de production concernées par la permanence, il s'agit de 128 laiteries, de 272 minoteries et de 40 unités de production d'eau minérale et de source. Le ministère avait rappelé la disponibilité des commerçants à approvisionner la population durant les fêtes nationales et religieuses, en les appelant à "demeurer mobilisés en vue de contribuer massivement à la réussite de cette opération". 26 Des sanctions seront prises à l'encontre des commerçants n'ayant pas respecté leur obligation conformément à la législation en vigueur, avertit le ministère. Le programme des permanences des commerçants, qui vise à garantir un approvisionnement régulier des populations en biens et services de large consommation, est élaboré par les services du ministère du Commerce en application des dispositions de l'article 22 de la loi 04-08 du 14 août 2004 relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, modifiées et complétées. DE NOMBREUX COMMERÇANTS LES ONT SOLLICITÉS JEUDI : Les grossistes de Semmar font le plein (L’Expression) Les gros revendeurs sont très sollicités en cette période de fête Les grossistes du marché des produits d'alimentation générale de Semmar à Alger ont eu beaucoup de travail jeudi dernier. Comme l'Aïd intervient quasiment juste après le week-end, les commerçants de nombreuses wilayas limitrophes d'Alger et parfois au-delà se sont précipités vers le marché de Semmar pour s'approvisionner et faire face à la demande des produits allimentaires pendant la fête. «Le va-et-vient des camions et des fourgons a débuté tôt le matin, et cela va se poursuivre toute la journée», a souligné un grossiste spécialisé dans les produits de confection de gâteaux comme la farine et le sucre.» «D'autres produits sont également très sollicités», a souligné un grossiste qui écoule des tonnes de semoule ainsi que des biscuits secs et des friandises trés prisées par les enfants lors des fêtes. La liste des achats de commerçants venus de Bouira, Tizi Ouzou, Tipasa et même de Béjaïa, Chlef et de Djelfa ne s'arrête pas là. Les fruits secs comme les amandes et les arachides ainsi que le sucre, l'huile et le café sont écoulés en quantités faramineuses et des camions entiers n'ont pas fini de décharger leurs marchandises même à midi au milieu d'une circulation intense. Certains aliments comme les fromages et les jus sont aussi très demandés comme constaté d'après le mouvement des fournisseurs et des charriots élévateurs 27 entrant en action pour remplir les magasins. Néanmoins, certains grossistes et même les clients ont constaté que de nombreux produits proviennent de l'étranger. Les grossistes installés au marché des produits d'alimentation générale de Semmar ont ainsi souligné qu'ils veulent écouler plus de marchandise locale, mais ils ont rencontré plusieurs difficultés entravant la substitution à l'importation comme la baisse des prix sur le marché international et l'inexistence de certaines spéculations en Algérie à l'instar du riz. «On est prêts à écouler davantage de produits locaux pour approvisionner le consommateur final afin de répondre aux objectifs de la politique du gouvernement visant à réduire les importations à condition que les fabricants nous les fassent parvenir, ce qui n'est pas toujours à leur portée», a souligné un grossiste. Pour corroborer ses propos, il a cité certains produits dont le consommateur ne peut pas se passer et qui ne peuvent être fournis par les producteurs locaux comme le riz qui est importé, entre autres, du Pakistan et de Chine. Parmi les 800 grossistes installés à Semmar, certains proposent aussi des fruits secs comme les amandes et les arachides qui ne sont pas produites localement, renchérit un autre commerçant. Ce dernier précise que même pour les produits qu'on qualifie de locaux comme le sucre, la farine et l'huile ceux-ci ne le sont qu'en apparence car la matière première est importée alors que les entrepreneurs locaux se contentent de les façonner en petits emballages. D'autres commerçants ont souligné qu'hormis ces produits, des efforts peuvent être effectués lorsqu'il s'agit de certains aliments comme les fromages, les jus et les biscuits. Des quantités de ces produits parviennent de pays tels que la Tunisie et l'Espagne mais les producteurs locaux fournissent des quotas appréciables, soulignent-ils même s'ils constatent parfois des ruptures de stock. A Semmar, même des transporteurs privés ont signalé qu'il leur arrive de recevoir des commandes des commerçants qu'ils ne peuvent satisfaire qu'avec plusieurs semaines de retard à cause de l'indisponibilité en continu de certains produits comme les biscuits qui sont pourtant réclamés, y compris et surtout pendant le Ramadhan et les fêtes. Selon un rapport du ministère du Commerce rendu public en avril dernier, un repli des prix des principaux produits alimentaires importés a été constaté depuis plusieurs mois. En janvier 2016, la valeur des sept principaux produits constituant l'essentiel du groupe alimentaire représentant plus de 76% des biens alimentaires importés a connu une baisse de 39,7% par rapport à la même période de l'année 2015 pour s'établir à 315 millions de dollars. La facture d'importation des fruits secs s'est établie à plus de 8,4 millions de dollars: 6,4 millions de dollars d'arachides, 1,2 million de dollar de raisins secs, 382 083 dollars d'abricots secs, 237.500 dollars d'amandes et 139.913 dollars de pruneaux secs. Les importations de lentilles se sont chiffrées à plus de 10 millions de dollars (+58%). L'Algérie importe aussi d'autres produits comme les haricots secs, les pois chiches et les pois secs. Interrogé, l'analyste financier, Mohamed Ghernaout, a souligné que la dévaluation de la monnaie peut conduire à l'objectif de «réduction des 28 importations». «Or, constate-t-il, ce qui s'est passé est le contraire car les importations n'ont pas cessé d'augmenter et ce, malgré les mesures administratives de restriction des importations prises en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire.». «Cela veut dire que les importations du pays concernent peut-être des produits insensibles au prix, introuvables sur le marché local et très demandés par la population au point de les acheter à n'importe quel prix», selon lui. «Pis encore, les dernières statistiques du recensement économique révèlent que notre économie n'a pas une industrie pour remplacer toutes les importations», selon l'économiste et enseignant à l'université de Blida, Kamal Rezig. Selon ce dernier, «il y a aussi des importations qui entravent la production nationale, y compris pour l'eau minérale et les diouls et ce n'est plus acceptable». «Au contraire, il faut encourager les producteurs locaux et non les importateurs et il faut plus de taxes douanières. D'un autre côté, il ne faut plus financer l'importation des produits non essentiels par les banques et la devise qui doit être ramenée par l'importateur y compris par des crédits fournisseurs», dit-il. Coopération La Russie veut construire des centrales solaires en Algérie (Algérie Patriotique) L’ambitieux programme de l’Algérie vise à produire 40% de l’électricité grâce à l’énergie verte. New Press La Russie affiche un grand intérêt pour l’énergie verte en Algérie. Selon l’agence russe Ria Novosti, plusieurs entreprises russes envisagent sérieusement la possibilité de participer à la construction de centrales solaires et éoliennes d’une capacité de 5 GW. Citant le ministre russe de l’Energie, Alexander Novak, qui a eu des discussions le 9 septembre avec son homologue algérien, Noureddine Boutarfa, à Moscou, ce média russe souligne la franche volonté des entreprises russes à investir massivement dans ce créneau porteur. L’intérêt des entreprises russes pour le solaire et l’éolien s’explique par l’ambitieux programme de l’Algérie en la matière qui vise à produire 40% de l’électricité àgrâce à l’énergie verte. «En Algérie, on prévoit de mettre en œuvre un vaste programme pour la construction de centrales solaires et 29 éoliennes d’une capacité totale de plus de 5 000 MW. Nos entreprises envisagent déjà la possibilité de leur participation à la construction de ces installations», a affirmé à la presse russe M. Novak, qui a abordé avec son homologue algérien la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie et particulièrement le développement des énergies renouvelables. La Russie a déjà exprimé sa disposition à aider l’Algérie à construire une centrale nucléaire à des fins énergétiques lors de la visite du ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. La compagnie nationale Sonatrach est liée par un accord de coopération signé en 2006 avec la société pétrolière russe Lukoil. Gazprom a également été intéressée par un rapprochement avec l'Algérie dans ce secteur. Des représentants de Gazprom se sont rendus en Algérie pour discuter des possibilités de coopération dans le domaine du gaz naturel liquéfié. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont relativement faibles et dominés par l’armement. La balance commerciale demeure en faveur de la Russie. En dehors de l’armement, le volume des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Russie est de l’ordre de 500 millions de dollars. L’Algérie n’exporte vers la Russie que deux millions de dollars (des dattes). Noureddine Bouterfa à Moscou : Le nucléaire civil au cœur des discussions (Le Soir d’Algérie) À l’occasion de sa visite en Russie, il n’a pas seulement été question de pétrole pour le ministre algérien de l’Energie, Noureddine Bouterfa. La coopération dans le domaine du nucléaire civil a été au cœur de ses discussions avec son homologue russe, Alexandre Novak. En effet, M. Bouterfa a réitéré «la disponibilité de la Russie à apporter son concours à l'Algérie en matière de formation dans le domaine du nucléaire». La coopération algéro-russe dans le domaine de l’utilisation du nucléaire civil a connu un tournant en 2014 avec l’annonce de la signature d’un accord de coopération dans le domaine de l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques, entre le gouvernement algérien et la société nucléaire nationale russe Rosatom. Cette dernière s’engage à réaliser pour le compte de l’Algérie la première centrale nucléaire algérienne et la seconde en Afrique. «La Russie, qui salue et soutient la décision de l'Algérie de construire une centrale nucléaire civile à l'horizon 2025, affiche sa pleine disponibilité à partager son expérience avec l'Algérie et contribuer au développement de ce créneau», avait souligné le patron de la société russe. La coopération couvre les volets de la formation de ressources humaines dans les domaines scientifique et technique, la recherche fondamentale et appliquée, la recherche et développement dans le domaine de l'ingénierie nucléaire et des technologies ainsi que l'utilisation des réacteurs nucléaires à des fins de production de l'électricité et de dessalement de l'eau de mer. Elle concerne aussi la sûreté nucléaire et radiologique, la gestion et le traitement des déchets radioactifs et l'application des technologies 30 nucléaires dans les domaines de l'agriculture, de la biologie, des ressources en eau et de la médecine incluant la production des radio-isotopes. Il y a lieu de signaler que l’Algérie figure parmi les pays africains susceptibles d’intégrer le club mondial des pays nucléaires, au cours des 14 prochaines années, soit à l’horizon 2030, a estimé en mai 2016, Anton Khlopkov, expert russe, directeur du Centre des études sur l'énergie et la sécurité-Ceness Russia à Moscou. À l’occasion d’une conférence qu’il a donnée en Afrique du Sud, dans le cadre d’un séminaire organisé par l'Institut sud-africain des études de sécurité (ISS) à Pretoria, sous le thème des perspectives de la coopération nucléaire russe avec l'Afrique, Khlopkov a indiqué que les prochaines 14 années verraient 11 nations africaines intégrer le club des pays nucléaires, parmi elles, l’Algérie. La volonté de l’Algérie de jouir de la technologie nucléaire à des fins civiles a été saluée par le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, qui a affirmé, en février 2016, lors d’un séjour à Alger, la disponibilité de l'agence à assister l'Algérie dans les domaines d'activités nucléaires à des fins pacifiques. Le gouvernement algérien et l’AIEA ont examiné l’aspect lié à la formation des formateurs. La Corée du Sud est l’autre prétendant qui manifeste son intention d’exporter sa technologie nucléaire en Algérie. En 2008, l'Algérie et l'Argentine avaient, déjà, signé un accord de coopération pour le développement et l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire. Durant cette même année, l’Algérie et la Chine ont signé deux accords de coopération dans le domaine de l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire avec la Chine, après ceux signés avec la France et les Etats-Unis, confirmant ainsi que l’Algérie veut aussi diversifier ses partenaires. Salon agro-alimentaire de Moscou : plus de 20 exportateurs algériens (APS) D.R Plus de vingt exportateurs algériens de produits agro- alimentaires participent actuellement au 25è Salon «World Food Moscow», un évènement international majeur pour l4industrie alimentaire, rassemblant chaque année des entreprises de plus de 60 pays. Cette manifestation de quatre jours, Inaugurée officiellement lundi aprèsmidi, offre aux entreprises algériennes, présentes pour la première fois à ce rendez-vous moscovite, l'opportunité de pénétrer le marché russe, à travers la promotion du label algérien auprès des nombreux partenaires 31 étrangers. Etalé sur une superficie de 300 m², le pavillon algérien a attiré, dès le premier jour du salon, beaucoup de visiteurs, venus découvrir et gouter les produits phares algériens, telles les dattes dans toute leur diversité, différentes huiles d'olives, figues sèches, biscuits...etc. Le salon représente une «excellente opportunité pour promouvoir les produits algériens sur le marché russe qui est un marché porteur au vu notamment de sa taille massive», selon les participants algériens. Il permet en effet de «rencontrer les acheteurs potentiels rassemblés dans un même endroit, et négocier des affaires sur une période de temps plus courte». Soucieux d4élargir les opportunités de vente à travers le monde, les opérateurs économiques algériens exposent, ici à Moscou, une variété de produits de qualité qui offrent des opportunités réelles pour le marché russe. A l'occasion de ce Salon, une rencontre d'affaires est prévue mardi entre les exportateurs algériens et 23 importateurs russes. La participation des opérateurs algériens au «World Food Moscow» intervient dans la dynamique du développement des relations algéro-russes, confirmée à l'occasion de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal en Russie, en avril dernier, en marge de laquelle s'est tenu un forum d'affaires qui avait réuni près de 500 opérateurs économiques. Exportations de pétrole : L’Algérie renforce son approvisionnement vers Cuba (El Watan) L’Algérie qui approvisionne déjà Cuba en pétrole compte renforcer ses livraisons pour compenser le déficit engendré par la baisse du volume des ventes en provenance du Venezuela, rapporte l’agence Reuters, citant une source proche du dossier. La compagnie publique Sonatrach devrait livrer en octobre prochain au total 80 000 tonnes de brut, soit 515 000 barils de pétrole à Cuba, a précisé la même source, notant qu’il pourrait y avoir une autre cargaison au mois de novembre ou de décembre prochains. Jusqu’à hier, le groupe algérien n’avait pas encore confirmé ces informations. Même si l’effondrement des prix mondiaux du pétrole a miné l’économie du Venezuela, la compagnie publique PDVSA aurait joué le rôle de médiateur dans la vente du brut algérien à Cienfuegos, une raffinerie cubaine dans laquelle elle détient une participation de 49%. Partenaires traditionnels, Cuba et l’Algérie ont maintenu une relation étroite au cours des dernières années. La grande île caribéenne importe chaque année quelque 200 à 300 millions de dollars de produits pétroliers en provenance de l’Algérie, y compris certains achats de Naphta. Toutefois, Cuba est dépendante presque exclusivement du Venezuela, partenaire privilégié englué lui aussi dans une grave crise économique et politique pour ses approvisionnements de brut à travers un programme d’assistance de 15 ans que Caracas a du mal à maintenir. En juillet, le président Raul Castro a confirmé les rumeurs insistantes sur la baisse des livraisons du Venezuela. Selon les experts, la baisse des livraisons vénézuéliennes pourrait s’élever à 30 ou 40% des quelque 100 000 barils quotidiens livrés par Caracas à La Havane depuis plus de 10 ans. 32 Première conséquence : la croissance au 1er semestre n’a été que de 1% sur l’île, la moitié de ce qui était prévu. Certains économistes redoutent déjà le spectre de la récession à l’horizon 2017-2018. Cuba, dont l’économie est déjà affectée par la chute des prix des matières premières, produit 45% de ses besoins en pétrole, un brut lourd qui sert essentiellement à produire de l’électricité et des produits dérivés. Depuis la baisse des prix sur les marchés internationaux, la prospection offshore a sérieusement ralenti dans le Golfe du Mexique. Redoutant la pénurie, l’Etat cubain a imposé aux entités d’Etat non productrices de biens de se serrer la ceinture dès juillet avec une réduction drastique de 50% de leur consommation de carburant et d’électricité. En quête de nouvelles voies d’approvisionnement, La Havane a également pris des contacts avec l’Iran et la Russie. Selon l’agence russe Interfax, Raul Castro aurait également demandé de l’aide à son homologue russe Vladimir Poutine, et d’éventuelles livraisons de pétrole ont aussi été évoquées lors de la récente visite sur l’île du chef de la diplomatie iranienne Javad Zarif. Ces efforts diplomatiques n’ont pas encore produit de résultats concluants. Veille PROJET DE LOI SUR LA CIRCULATION ROUTIÈRE : Instauration du permis à points (L’Expression) Cette nouvelle mesure permettra-t-elle d'endiguer l'hécatombe que connaissent nos routes? Plus de 35.000 accidents de la route ont été enregistrés en 2015 causant la mort de 4610 personnes et la blessure de 55.994 autres. Le projet de loi relative à la circulation routière, qui sera présenté prochainement à l'APN, prévoit notamment l'instauration du système du permis à points et le durcissement des sanctions contre les contrevenants. Ainsi, le nouveau texte instaure le système du permis à points qui sera géré par le ministère de l'Intérieur à travers un fichier national des permis de conduire qui devrait recenser toutes les infractions de la route au niveau national. Dans ce système, le permis de conduire est affecté d'un capital de 24 points qui seront réduits à chaque infraction, selon sa nature, commise par le titulaire du permis. Le contrevenant sera également soumis à une amende forfaitaire à payer et des sanctions pénales, selon les cas. Durant la période probatoire de deux ans, le permis de conduire est affecté d'un capital de 12 points seulement. Lors de cette période, l'infraction commise entraîne l'annulation du permis de conduire, selon le texte. Le retrait des points se fait selon un barème qui distingue quatre degrés de contraventions qui nécessitent un retrait de 1 à 6 points selon leur nature. 33 10 points seront retirés en cas de délits. Après le retrait de tous les points, le permis de conduire devient invalide et son titulaire est tenu de le remettre aux services habilités du ministère de l'Intérieur. Dans ce cas, l'intéressé ne peut postuler à l'obtention d'un nouveau permis de conduire qui ne sera soumis à la période probatoire, qu'après six mois de la date de la remise de son permis. Ce délai est porté à un an dans le cas où son permis a fait l'objet de deux invalidations sur une période de cinq ans. Le permis de conduire peut également faire l'objet de suspension dans des cas de délits. Dans ce cadre, les amendes forfaitaires pour chaque degré de contraventions ont été revues à la hausse. Pour les contraventions du 1er degré, qui concernent notamment la présentation des documents et l'usage d'un équipement de véhicule non conforme, cette amende est fixée à 2000 DA. Les contraventions du 2ème degré, comme l'empiètement d'une ligne continue et l'arrêt et le stationnement abusif, sont punies d'une amende forfaitaire de 2500 DA. Le port de la ceinture de sécurité, l'obligation du casque pour les conducteurs et passagers des deux-roues, la défectuosité des dispositifs d'éclairage et de signalisation des véhicules automobiles, l'interdiction du transport des enfants de moins de 10 ans aux places avant ainsi que l'arrêt et le stationnement dangereux sont soumis à une amende forfaitaire de 3000 DA. Concernant les contraventions du 4ème degré, elles seront punies d'une amende de 5000 DA. Il s'agit principalement de l'usage du téléphone portable, du casque d'écoute radiophonique et de la mise en marche d'appareils audiovisuels durant la conduite. Le nonrespect de la distance légale entre les véhicules et la priorité de passage dans les intersections, les manoeuvres interdites sur les autoroutes et les routes express, l'emprunt de certains tronçons interdits à la circulation et l'état et la conformité des pneumatiques des véhicules à moteur aux normes sont également soumis à cette amende. Dans le cas de non-paiement de l'amende forfaitaire relevant des contraventions, après un délai de 30 jours à partir de la date de la constatation de l'infraction, un procès-verbal de non-paiement est transmis au procureur de la République. Comme conséquence, l'amende sera majorée à 3000 DA pour les contraventions du 1er degré, 4000 DA pour les contraventions du 2ème degré, 6000 DA pour les contraventions du 3ème degré et 7000 DA pour les contraventions du 4ème degré. Un retrait de deux points complémentaires du permis à points est effectué systématiquement dans ce cas. Par ailleurs, le projet de loi oblige les conducteurs des véhicules de transport de marchandises et les véhicules de transport de plus de neuf personnes d'équiper leurs véhicules d'un chronotachygraphe qui enregistre le temps de conduite, la vitesse et la distance parcourue. Plus de 35.000 accidents de la route ont été enregistrés en 2015, causant la mort de 4610 personnes et la blessure de 55.994 autres. La nationalité algérienne exclusive pour les postes sensibles (Algérie News) 34 Les postulants aux postes sensibles de l’Etat devront justifier de la nationalité algérienne exclusive. Il leur est fait obligation de rédiger une déclaration sur l’honneur qui l’attesterait. C’est ce dont dispose en substance le projet de loi fixant la liste des hautes responsabilités de l'Etat et des fonctions politiques. Le document cite notamment le président du Conseil de la nation, le Président de l'APN, le Premier ministre, le président du Conseil constitutionnel, les membres du Gouvernement, le Secrétaire général du Gouvernement, le Premier président de la Cour suprême et le Président du Conseil d'Etat. Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, les responsables des organes de sécurité, le président de la haute instance indépendante de surveillance des élections, le Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, les commandants des Forces armées, les commandants des Régions militaires, sont également tenus de justifier de la jouissance exclusive de la nationalité algérienne à travers la déclaration sur l’honneur, dont le formulaire type a été laissé à la voie règlementaire. Une attestation sur l’honneur qui rappelle étrangement celle ayant trait patrimoine qui fait obligation aux agents publics de l’Etat d’adresser leur déclaration de leurs biens et ceux de leurs proches jusqu’au troisième degré, au premier président de la Cour suprême. Lequel est tenu de la rendre publique à travers sa publication au journal officiel. Cependant, hormis les candidats à la magistrature suprême qui publient leurs biens via la presse, nous n’avons vu aucune déclaration de patrimoine de députés, pour ne citer que ces agents publics de l’Etat, publiée au journal officiel. Ce qui aurait permis aux électeurs d’abord d’en contrôler la véracité au début et à la fin du mandat. Comme d’aucuns n’ont eu lire des communiqués de la Cour suprême ou toute autre instance de contrôle faisant état de fausses déclarations. C’est dire si ce projet de loi, une fois adopté connaîtra le même sort. Ce d’autant qu’il s’agit de hautes responsabilités de l’Etat aussi sensibles les unes que les autres. Par ailleurs et bizarrement, le projet de loi en question exclu de l’obligation de la jouissance de la nationalité algérienne exclusive, le corps diplomatique, comme les ambassadeurs, les consuls, les chargés d’affaires. Pourtant s’il y a une corporation qui pourrait être accusé d’intelligence avec l’étranger, c’est bien celle-là. Quand bien même dans les faits, des diplomates à la nationalité algérienne exclusive pourraient très bien se rendre coupable de concussion. Le projet de loi exclue également de cette obligation les walis et les secrétaires généraux de wilayas et des ministères. Reste à savoir si la commission juridique de l’APN qui débute l’examen du document 35 aujourd’hui rectifiera le tir en y apportant les amendements nécessaires, dont les mécanismes de contrôle. Généralisation de la carte d'identité biométrique à toutes les wilayas à partir du 1er octobre (La nouvelle République) Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales a annoncé, dimanche, que l'opération de délivrance de la carte d'identité nationale biométrique aux personnes titulaires d'une carte non biométrique et d'un passeport biométrique a été lancée le 4 septembre comme phase d'essai dans la wilaya d'Alger avant sa généralisation aux autres wilayas du pays en octobre prochain. Le ministère de l'Intérieur informe les citoyennes et les citoyens du «lancement de l'opération d'établissement de la carte d'identité biométrique et du passeport biométrique», a indiqué un communiqué du ministère. «Il est désormais possible pour les personnes disposant d'un passeport biométrique de demander, sans se déplacer, une carte d'identité nationale biométrique via un service mis en place par le ministère sur son site www.interieur.gov.dz lancé depuis le jeudi 8 septembre 2016». Les «orientations et les procédures de demande de la carte d'identité biométrique sont disponibles sur une page du site», a précisé la même source. Selon le communiqué «les bénéficiaires seront informés de la date et du lieu de délivrance via un SMS». L'opération touchera les «personnes titulaires d'une carte d'identité non biométrique dont la durée de validité a expiré ou expirera en décembre 2016», a ajouté la même source. Il a rappelé dans ce sens que «l'opération de délivrance de la carte d'identité nationale biométrique pour cette catégorie et pour les personnes disposant d'un passeport biométrique a été lancée le 4 septembre dernier comme phase d'essai au niveau de la wilaya d'Alger et sera généralisée à toutes les wilayas à compter du 1er octobre 2016». 36