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VIH
et infections
sexuellement
transmissibles (IST)
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Les IST se transmettent principalement lors de rapports
sexuels (1).
Certaines IST sont répandues dans la population générale et
ces dernières années ont été marquées par leur recrudescence
chez les personnes vivant avec le VIH (1,2).
La plupart d’entre elles se soignent facilement, mais non
traitées, elles peuvent entrainer de graves complications (1).
D’où l’importance de les dépister à temps (3).
Ce document a pour objectif de faire le point sur les
relations étroites qui existent entre le VIH et les IST, ainsi
que de vous aider à mieux vous protéger contre ces IST et
à mieux identifier leurs symptômes caractéristiques.
Pour toute information, n’hésitez pas à en parler à votre
médecin.
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SOMMAIRE
1. Qu’est ce qu’une IST ?
p4
2. Syphilis, gonococcies et autres IST
p5
3. Quels liens entre le VIH et les IST ?
p 17
4. Comment se protéger ?
p 17
5. Comment les dépister ?
p 18
6. Où s’informer ?
p 19
7. Lexique
p 20
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1. QU’EST CE QU’UNE IST ?
• Une infection sexuellement transmissible (ou maladie vénérienne)
est une infection à transmission directe lors d’un contact sexuel
entre la vulve, le vagin, le pénis, l’anus, les lèvres, la bouche et/ou la
main (1,4).
• Même si les IST surviennent en général après des rapports sexuels
avec pénétration vaginale, orale ou rectale avec des partenaires
infectés, certaines maladies peuvent se transmettre lors d’un baiser
ou d’un contact corporel étroit (4).
Les IST peuvent aussi être transmises lors d’une fellation ou
d’un cunnilingus non protégés (1).
• Les IST comptent parmi les maladies infectieuses les plus communes (4).
• Elles sont dues à des micro-organismes de 4 types (5) :
DES BACTÉRIES :
Syphilis, gonococcie ou blennorragie, chancre mou*, maladie de NicolasFavre, infections à chlamydiae...
DES LEVURES :
Candidoses* génito-urinaires
DES PROTOZOAIRES :
Trichomonase*
DES VIRUS :
Herpès, condylomes, VIH, mononucléose infectieuse, hépatite B
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2. SYPHILIS, GONOCOCCIES
ET AUTRES IST
◆ LA SYPHILIS
• L’agent (5) :
Une bactérie : le tréponème (Treponema pallidum)
• La transmission (3,5) :
Elle est directe à partir d’une lésion génitale ou extragénitale :
pénétration, cunnilingus ou fellation sans préservatif.
• La repérer (2,3,5) :
La syphilis peut se manifester de façon très variable d’un individu à
l’autre. Elle peut même passer inaperçue ou être confondue avec
d’autres maladies. L’évolution se fait en 3 stades :
✓ Après une période de 3 semaines à 3 mois : Syphilis primaire
Apparition d’un chancre : petite ulcération rouge, indolore,
creusée en son centre située sur le site de contamination
(organes génitaux, anus, bouche) qui disparaît en l’absence de
traitement. Trois fois sur quatre on ne le voit pas.
✓ Après une période de 60 jours à 1 an : Syphilis secondaire
1ère éruption : apparition de petites taches roses présentes sur le
thorax et les membres appelée « roséole » qui vont disparaître.
Puis 2nd éruption : apparition de plaques rouges au niveau
génital ou dans la bouche (voire sur les mains ou les pieds) très
caractéristiques de la syphilis
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✓ Après une période de 1 à 10 ans : Syphilis tertiaire
La maladie va présenter des atteintes cérébrales ou oculaires.
Le pronostic vital est alors en jeu.
• La dépister (2,3) :
Par une prise de sang (dépistage sérologique : tests TPHA* et VDRL*)
• La traiter (2,5) :
Plus le diagnostic et le traitement sont faits de manière précoce, plus la
guérison est rapide.
Le traitement de la syphilis est le même que chez les patients non
infectés par le VIH.
Il s’agit d’un traitement antibiotique dont le type, la voie
d’administration et la durée sont fonction du stade de l’infection.
Les complications peuvent être graves si la maladie n’est pas
traitée (1,5).
Après plusieurs années, des atteintes neurologiques (vertiges,
paralysie...), du cœur, des artères et des yeux sont possibles (1,5).
Chez la femme enceinte, atteinte possible du nouveau-né si la
mère est infectée (1).
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◆ LA GONOCOCCIE OU BLENNORRAGIE
• L’agent (5) :
Une bactérie : le gonocoque (Neisseria gonorrhoeae)
• La transmission (3,5) :
Elle est essentiellement sexuelle : pénétration, cunnilingus ou
fellation sans préservatif.
• La repérer (2,3,5) :
Après une période d’incubation qui varie entre 24 heures et 15 jours
✓ Apparition des premiers signes d’alerte chez l’homme :
brûlures importantes à la miction* et écoulement de pus à
l’extrémité de la verge.
✓ Chez la femme, elle est le plus souvent asymptomatique
(sans signes cliniques apparents)
✓ Dans la gorge, la vagin et le rectum, elle passe quasiment
inaperçue.
• La dépister (2,3) :
Prélèvement (écouvillon) au niveau des sites probables de l’infection
(le plus souvent au niveau de l’urètre chez l’homme et du col de
l’utérus chez la femme). De façon systématique, des prélèvements
anaux et pharyngés seront réalisés. Ces prélèvements sont ensuite
analysés par examen direct au microscope.
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• La traiter (2,5) :
Un traitement antibiotique sera proposé en fonction du stade
d’avancement de l’infection.
Sans traitement, les risques d’évolution vers une stérilité
irréversible sont très importants principalement chez la femme (5).
Chez la femme enceinte, atteinte du nouveau-né si la mère
est infectée (1).
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◆ LA CHLAMYDIOSE
• L’agent (5) :
Une bactérie : Chlamydiae trachomatis
• La transmission (3,5) :
Elle est sexuelle : pénétration, cunnilungus ou fellation sans
préservatif.
• La repérer (3,5) :
L’infection à Chlamydiae passe souvent inaperçue, chez l’homme mais
aussi et surtout chez la femme.
Après une période d’incubation relativement longue (plus de 15 jours)
Les principaux signes cliniques sont :
✓ chez l’homme : brûlures à la miction et démangeaisons
✓ chez la femme : pertes vaginales et saignements entre les
cycles menstruels (règles)
• La dépister (3) :
Le dépistage de l’infection se fait à partir d’une analyse d’urine (1er jet,
après 1 à 2h sans uriner) ou d’un prélèvement (écouvillon) au niveau
des organes touchés (urètre, vagin, rectum, gorge, œil).
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• La traiter (5) :
Un traitement antibiotique bien adapté conduit à une guérison
rapide.
Sans traitement, cette infection peut avoir des complications
pouvant être à l’origine d’infertilité, aussi bien chez l’homme que
chez la femme (5).
Risque de stérilité et de grossesse extra-utérine (1).
Chez la femme enceinte, atteinte du nouveau-né si la mère est
infectée (1).
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◆ LA LYMPHOGRANULOMATOSE VÉNÉRIENNE RECTALE
(LGV OU MALADIE DE NICOLAS-FAVRE) (2,3)
• L’agent (5) :
Une bactérie : certaines souches de Chlamydiae trachomatis
• La transmission (3) :
Principalement pénétrations anales, vaginales ou buccales non
protégées
• La repérer :
Les signes cliniques sont relativement discrets (5).
Il peut exister dès le début, une micro-ulcération génitale ou anale
qui passe souvent inaperçue car indolore, transitoire et volontiers
profonde (col, urètre, rectum) (6) .
Elle commence par de fausses envies d’aller aux toilettes, puis
inflammation du rectum (rectite), constipation, saignements et
douleurs intestinales (3).
• La dépister (3) :
Par un prélèvement (écouvillon) anal, voire dans la gorge.
• La traiter (3) :
Un traitement antibiotique bien adapté conduit à une guérison
rapide.
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◆ LES CONDYLOMES
• L’agent (5) :
Un virus : Papillomavirus humain (HPV)
• La transmission (3) :
Elle est sexuelle par contact « peau-peau » (doigts, organes génitaux,
bouche...). Une grande partie de la population, hommes et femmes, est
porteuse du HPV sans avoir de symptômes : on parle de « porteurs sains ».
• Les repérer (5) :
Il existe plusieurs formes cliniques.
Ce sont de petites verrues irrégulières. Certaines peuvent être des
« crêtes de coq » qui siègent chez l’homme sur la verge, le gland ou
l’anus et chez la femme sur la vulve, le col de l’utérus ou l’anus.
Après une période d’incubation de 1 à 10 mois, Les premiers signes
cliniques apparaissent : il s’agit de petites excroissances à surface
irrégulières situées sur les organes sexuels.
• Les infections à Papillomavirus ont une fréquence, une sévérité et une
persistance plus élevées chez les personnes vivant avec le VIH (7).
• Chez la femme (5) : Ces condylomes sont susceptibles d’évoluer vers
un cancer de l’utérus. Si tout le monde peut contracter ce virus,
l’évolution vers le cancer du col de l’utérus n’est pas prévisible.
• Chez l’homme ou la femme (8) : Ces condylomes peuvent évoluer vers
un cancer de l’anus. Son incidence est encore plus élevée chez les
hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.
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• Les dépister (8) :
Chez la femme (dépistage du cancer du col de l’utérus) : examen
clinique et réalisation d’un frottis* cervical.
Chez l’homme et la femme (dépistage du cancer de l’anus) : examen
de la marge anal, toucher rectal, anuscopie*.
• Les traiter (5) :
Il s’agit d’un traitement local ou chirurgical. Toutefois, ce traitement
n’éradique pas le virus, et des récidives sont possibles. Aussi, un suivi
est nécessaire.
• Il existe un vaccin recommandé chez les adolescentes âgées de
11 à 14 ans et celles entre 15 et 19 ans n’ayant pas eu de rapports
sexuels (8).
Renseignez-vous auprès de votre médecin.
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◆ L’HÉPATITE B
• L’agent (5) :
Un virus : virus de l’hépatite B (VHB)
• La transmission (5) :
Elle se transmet par le sang, le sperme, la salive et les sécrétions
vaginales
• La repérer :
Après une période d’incubation de 15 jours à 6 mois, apparaissent
les premiers signes : fatigue, fièvre, douleurs musculaires, ictère
( jaunisse) et selles décolorées (5).
Dans la majorité des cas, la guérison est spontanée, mais dans certains
cas, l’organisme n’élimine pas le virus. L’hépatite devient chronique et
peut, si elle n’est pas traitée, évoluer vers une cirrhose et/ou un cancer
du foie (3).
• La traiter (3) :
Il existe des traitements qui vont contrôler la réplication du virus
pour stopper la destruction progressive du foie.
Toutefois, ces traitements ne permettent pas d’éliminer le virus.
Il existe un vaccin (1).
C’est le moyen le plus efficace pour se protéger de l’hépatite B et
de ses complications (9) .
Renseignez-vous auprès de votre médecin.
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◆ L’HERPÈS GÉNITAL
• L’agent (5) :
Un virus : Herpes simplex de type 2 (HSV 2)
• La transmission (3,5) :
Elle est généralement sexuelle par contact entre les vésicules
(« boutons » rempli de virus) et les muqueuses.
• La transmission du virus peut se faire par les doigts, après un
contact avec les vésicules (3).
• La repérer (5) :
Après une période d’incubation de 2 à 20 jours après le rapport
Apparition de petites vésicules, agglutinées ou isolées, au niveau de
la vulve ou du vagin chez la femme et sur la verge ou le gland chez
l’homme. Elles sont douloureuses.
Les symptômes de la contamination peuvent s’accompagner de fièvre,
de fatigue, voire d’adénopathie*.
Après une première contamination, le virus reste dans l’organisme
(à l’état dormant ou latent) à vie (10). Il peut se réactiver à tout
moment (notamment en cas de stress, fatigue, diminution de
l’immunité ...) (10). On parle alors de « poussées » ; celles-ci sont
souvent précédées de signes annonciateurs (picotements,
sensations de brûlures, ...) avant apparition des symptômes (10).
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• La traiter (11) :
Les traitements antiviraux ne permettent pas d’éradiquer le virus.
Ils permettent de limiter la durée et l’intensité des poussées d’herpès
génital. Ils sont parfois utiles pour espacer les récidives.
• Dès l’apparition des premiers symptômes, consultez votre
médecin traitant (11).
• Une poussée d’herpès génital pendant la grossesse peut, dans
certains cas, conduire à un accouchement par césarienne afin
d’éviter l’infection du nouveau-né (1).
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3. QUELS LIENS ENTRE LE VIH
ET LES IST ?
• Les IST et l’infection par le VIH sont étroitement liées en raison (1,7) :
✓ d’un mode de transmission commun par voie sexuelle
✓ d’une transmission facilitée du VIH, par la fragilisation des
muqueuses génitales causée par les IST
✓ de la possible aggravation des IST et de leur difficulté de
traitement, si infection par le VIH
4. COMMENT SE PROTÉGER ?
• Les IST et le VIH se transmettent de la même façon (7).
• Le préservatif reste l’outil de référence en terme de protection
contre le VIH et les autres IST (12).
Il existe des préservatifs masculins et féminins aussi efficaces
les uns que les autres (1).
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5. COMMENT LES DÉPISTER ?
Certaines IST sont répandues dans la population et l’absence de signes
visibles pour certaines implique que seul un dépistage régulier permet
de connaître son statut, notamment en cas de prise de risque (1,5).
• Pour savoir si l’on est ou non atteint d’une IST, il est important
de se faire dépister (1).
Pour effectuer un dépistage des IST ou du VIH, vous pouvez consulter
votre médecin ou prendre un rendez-vous dans des centres
spécialisés (1) :
✓ les CDAG (Consultations de dépistage anonyme et gratuit)
✓ les CIDDIST (Centres d’information, de dépistage et de diagnostic
des IST)
✓ les CPEF (Centres de planification et d’éducation familiale)
La prévention, le dépistage et le traitement des IST sont essentiels.
Il est très important que votre ou vos partenaires se fassent dépister
et traiter si nécessaire (1).
Soyez vigilants et n’hésitez pas à vous renseigner.
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6. OÙ S’INFORMER ? (LISTE NON EXHAUSTIVE)
• Actions Traitements
• Hépatites info Service
190 boulevard de Charonne
75020 Paris
Tél : 01 43 67 66 00
Fax : 01 43 67 37 00
www.actions-traitements.org
http://www.hepatites-info-service.org
• Act Up-Paris
BP 287
75 525 Paris cedex 11
Tél : 01 48 06 13 89
Fax : 01 48 06 16 74
www.actupparis.org
• Act Up-Sud Ouest
10 bis rue du Colonel Driant
31400 Toulouse
Tél : 05 61 14 18 56
Mail : [email protected]
www.actupsudouest.org
• AIDES
Tour Essor
14 rue Scandicci
93 508 Pantin cedex
Tél : 01 41 83 46 46
Fax : 01 41 83 46 19
www.aides.org
• Arcat
94-102 rue de Buzenval
75020 Paris
Tél : 01 44 93 29 29
Fax : 01 44 93 29 30
ww.arcat-sante.org
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• Le kiosque (Infos sida et toxicomanie)
http://www.lekiosque.org
• Les IST
http://www.info-ist.fr/index.html
• Nova Dona
104 rue Didot
75014 Paris
Tél : 01 43 95 92 54
Fax : 01 43 95 92 55
• Le planning familial
www.planning-familial.org
• Sida Info Service
190 boulevard de Charonne
75020 Paris
Tél : 0 800 840 800
Fax : 01 44 93 16 00
www.planning-familial.org
• Seronet
www.seronet.info
Lignes d’informations et d’écoute :
• Sida Info Service :
0 800 840 800
appel anonyme et gratuit
• Hépatites Info Service :
0 800 845 800
appel anonyme et gratuit
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7. LEXIQUE (source l’encyclopédie médicale Larousse :
http://www.larousse.fr/encyclopedie)
Adénopathie :
Affection des ganglions lymphatiques, d’origine inflammatoire,
infectieuse ou tumorale. Une adénopathie se caractérise par une
adénomégalie (augmentation de volume des ganglions). Les
adénopathies superficielles (nuque, cou, aisselle, aine) sont accessibles
à l’examen clinique.
Anuscopie :
Examen qui permet d’explorer l’anus et le bas rectum. Réalisé à l’aide
d’un anuscope, tube cylindrique en plastique (à usage unique) de 10 cm
de long environ, muni d’un système optique.
Candidose :
Toute maladie causée par la prolifération de champignons du genre
Candida. Parmi les espèces de Candida pathogènes pour l’homme,
la plus fréquente est Candida albicans. Cette levure, naturellement
présente dans la bouche, le tube digestif et les voies génitales,
se multiplie et devient pathogène lorsque baissent les fonctions
immunitaires de l’organisme.
Chancre mou :
ou chancrelle est une maladie sexuellement transmissible par une
bactérie (Hemophilus ducreyi).
Ulcération isolée de la peau ou des muqueuses constituant le stade
initial de plusieurs maladies contagieuses, le plus souvent vénériennes.
Frottis :
Prélèvement et étalement sur lame, en couche mince, d’une goutte d’un
liquide biologique (sang, sécrétion, urine), d’un produit pathologique
(pus, épanchement) ou de cellules d’un tissu ou d’un organe (ganglion,
muqueuse vaginale, etc.) en vue d’une observation microscopique.
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Miction :
Émission naturelle d’urine par évacuation de la vessie.
Récidive :
Réapparition d’une maladie survenant après une guérison.
TPHA :
Test sérologique de laboratoire permettant de mettre en évidence
une infection le tréponème pâle, agent de la syphilis. (Abréviation de
l’anglais Treponema Pallidum Haemagglutination Assay).
Trichomonase :
Maladie parasitaire due à un protozoaire (animal microscopique
constitué d’une seule cellule)
appelé Trichomonas vaginalis. La trichomonase urogénitale est une
affection fréquente, survenant
surtout chez les femmes entre 16 et 35 ans. Son mode de transmission
est principalement sexuel.
VDRL :
Méthode de sérodiagnostic utilisée pour dépister la syphilis.
(Abréviation de l’anglais Venereal Disease Research Laboratory,
laboratoire de recherche sur les maladies vénériennes.)
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Références :
1) Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de
l’INPES : http://www.inpes.sante.fr/cfesbases/catalogue/pdf/1211.pdf
2) Morlat Ph et al. Infections chez l’adulte : Prophylaxies et traitements curatifs. In : Prise en charge
médicale des personnes vivant avec le VIH. Recommandations du groupe d’experts. Paris : Ed. La
documentation Française. Rapport 2013 ; p251-295.
3) Guide Vie Positive. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de AIDES : http://www.aides.orgactu/
vie-positive-le-guide-pour-les-personnes-porteusesdune-hepatite-ou-duvih-2020
4) Les maladies sexuellement transmissibles. In : L’encyclopédie médicale Larousse Le Manuel Merck.
Paris : Ed : Les éditions Larousse; 2007 : p1178-86.
5) Sida. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de l’Encyclopédie Larousse : http://www.larousse.fr/
encyclopedie/medical/sida/16120.
6) Maladie de Nicolas-Favre ou lymphogranulomatose vénérienne - Anorectite à Chlamydia
trachomatis. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site du Ministère des Affaires sociales, de
la Santé et des Doits des femmes : http://www.sante.gouv.fr/maladie-de-nicolas-favre-oulymphogranulomatose-venerienne-anorectite-a-chlamydia-trachomatis.html
7) Janier M. Maladies sexuellement transmises et infection VIH. In : VIH édition 2011 Girard PM,
Katlama C, Pialoux G. Rueil-Malmaison : Ed : Wolters Kluwer France 2011 ; p187-196.
8) Morlat Ph et al. Cancers. In : Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH.
Recommandations du groupe d’experts. Paris : Ed. La documentation Française. Rapport 2013 ;
p221-250.
9) Hépatite B, Les 5 bonnes raisons de se faire vacciner. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de
l’INPES : http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/detaildoc.asp?numfiche=1442
10) Herpès génital. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de l’Assurance Maladie : http://www.
ameli-sante.fr/herpes-genital/quest-ce-que-lherpes-genital.html
11) Herpès génital. Consulté en date du 10.11.2014 sur le site de l’Assurance Maladie : http://www.
ameli-sante.fr/herpes-genital/des-medicaments-contre-le-virus-de-lherpes.html
12) Morlat Ph et al. Prévention. In : Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH.
Recommandations du groupe d’experts. Paris : Ed. La documentation Française. Rapport 2013 ;
p57-76.
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C O M M U N I C A T I O N
E N E R G I S A N T E
• VIH, transmission et prévention
• VIH et l’annonce de la maladie
• Le succès du traitement : l’observance
• VIH et résistance aux traitements antirétroviraux
• VIH et complications métaboliques
• VIH, s’orienter en pratique
• VIH et aspects psychiatriques
• VIH et femmes
• VIH et infections sexuellement transmissibles (IST)
• VIH et premier traitement antirétroviral
• VIH et résistance aux antirétroviraux
• VIH et adolescence
• VIH et vos droits
• VIH et hygiène de vie
• Parcours du jeune majeur face au VIH
• VIH et voyage
…
JANSSEN-CILAG, Société par Actions Simplifiée au capital social de 2 956 660 Euros, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés
de Nanterre sous le n° B 562 033 068, dont le siège social est au 1, rue Camille Desmoulins, TSA 91003, 92787 - Issy-les-Moulineaux
Edités dans cette collection :
JA1312VIH4048
Parce que chaque patient est unique
En savoir plus sur le VIH :
www.VIHservices.fr
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