Lingerie - Beachwear
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Lingerie - Beachwear
Lingerie - Beachwear Le marché de la lingerie et des sous-vêtements regroupe l'ensemble des vêtements de dessous pour femme, homme et enfant ainsi que les vêtements de nuit et les maillots et vêtements de bain (“beachwear“). Ce secteur représente environ 18 % du chiffre d’affaires total de l’habillement. Il compte parmi ceux qui ont le mieux résisté à la crise de 2008-2009 (bien mieux que le secteur du textile en général) grâce notamment au dynamisme du segment masculin. Relativement ouvert, il offre trois grands axes de développement : • Le lancement de concepts dédiés à l’homme • L’ouverture de boutiques ou concepts multimarques haut-de-gamme en direction des femmes matures (35-49 ans et plus) • L’intensification de sa présence sur Internet Liste des sous-pages • La lingerie féminine La lingerie féminine regroupe les vêtements de dessous pour femme. Elle est déclinée dans toutes les styles, du plus classique au plus sophistiqué, et dans tous les niveaux de gamme, du plus ordinaire au plus luxueux. Produit de mode emblématique et atout incontestable de séduction, elle a profondément évolué ces dernières années. L’offre de lingerie s’est multipliée et fait désormais appel aux matières les plus fines, rares et performantes techniquement. La lingerie se veut aujourd’hui élégante et glamour, mais aussi confortable et fonctionnelle. Elle doit être agréable à porter, robuste et facile d’entretien. De plus en plus extravertie (elle est aujourd’hui l'affirmation d'une sensualité assumée) avec des gammes “dessus-dessous“ (Chantal Thomass), elle fait partie des pièces incontournables de la garde-robe des consommatrices de tous âges et de toutes catégories socioéconomiques. Le marché de la lingerie féminine Le marché de la lingerie a dépassé, en 2010, les prévisions annoncées avec un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros (au lieu des 2,6 milliards d’euros annoncés), soit une hausse de + 4 % en valeur par rapport à 2009. Le budget annuel moyen a affiché lui aussi une augmentation de + 7 %, avec un budget annuel par personne de plus de 100 € (contre 93 € en 2009). Ce budget atteint même 121 € chez les 45-54 ans qui, pour la 2e année consécutive, sont les principales consommatrices de lingerie en France. Ce résultat est dû notamment à l’intérêt croissant pour les vêtements d’intérieur et de nuit, en progression de 22,5 %, et donc au maintien de la consommation en volume, lequel s’explique par une augmentation très nette de la demande des femmes de 40-50 ans, devenues une clientèle de choix, exigeante et bénéficiant d’un pouvoir d’achat plus élevé que leurs cadettes. Les 35-49 ans sont à l’origine de 30 % des achats de lingerie et elles n’hésitent pas à y mettre le prix. Selon de récentes prévisions*, la consommation de lingerie et de sousvêtements (en valeur) devrait enregistrer, en 2012 (jusqu’en 2015) un taux de croissance annuel moyen de 2,4 %, soit un taux plus élevé que celui de l’ensemble du secteur textile. Le marché suscitera d’autant plus de convoitises qu’il présente, à moyen terme, un potentiel de croissance important en termes d’offre et de canaux de distribution. Il n’en reste pas moins fortement impacté par les importations en provenance des pays d’Asie, lesquelles ont eu un effet drastique en matière de prix. Le marché français bénéficie en revanche d’atouts majeurs en termes notamment de créativité et d’innovation, à même de stimuler la consommation. *Source : étude IFM réalisée pour le Salon International de la Lingerie 2011 Les produits de lingerie féminine La lingerie féminine regroupe de nombreux produits : soutiensgorges, brassières, bustiers, caracos, corsets et guêpières… pour les pièces du haut ; culottes, “shortys“, strings, tangas, pantys, portejarretelles, leggings… pour les pièces du bas. Chaque type de produit est décliné dans de nombreuses formes (soutiens-gorges corbeille, balconnet, triangle, bandeau, brassière... : culottes hautes ou à taille basse, string dentelle ou invisible...) matières, styles et coloris, de tous niveaux de gamme. Parmi les produits les plus demandés, le soutien-gorge arrive en tête (les 16-22 ans en consomment en moyenne 5 par an, de toutes formes), avec les strings et tangas pour les pièces du bas. La corsetterie est également prisée, en particulier (depuis peu) par les juniors. Elle est proposée aujourd’hui en versions modernes et revisitées. Ces articles sont particulièrement sensibles aux tendances. Les grandes marques proposent des collections hyper-créatives, comprenant de nombreux modèles, sans cesse renouvelées. La lingerie de nuit ou d’intérieur La lingerie de nuit ou d’intérieur regroupe quant à elle les nuisettes, déshabillés, chemises de nuit, pyjamas… ainsi que les vêtements portés à l’intérieur, robes d’hôtesse, leggings… Ces vêtements peuvent n’avoir qu’un rôle utilitaire ou avoir en plus une fonction de séduction. Les consommatrices se divisent en effet en deux camps : celles qui ne jurent que par le confort et recherchent des sous-vêtements pratiques et fonctionnels, si possible invisibles, et celles qui recherchent des sous-vêtements sexy. Quelle que soit toutefois soit la catégorie à laquelle elles appartiennent, toutes veulent aujourd’hui des matières douces, souples et agréables à porter. La lingerie qui a leur préférence ne doit pas, en outre, se voir à travers leurs vêtements. Les produits de lingerie féminine et d’intérieur sont confectionnés à partir de matières à forte valeur ajoutée, tissus “seconde peaux“, lycras insoupçonnables et fils élastiques ultrafins mais aussi cotons bio ultrafins, textiles anti bactériens, bi-élastiques, sans couture, respirants, thermo-chromes, remodelants, relaxants, sculptants, à mémoire de forme… qui profitent également au sous-vêtement masculin... Les tailles s’amplifient Les études confirment à l’unisson que la lingerie grande taille est en progression. La cible potentielle du marché grande taille représente 9,5 % des femmes françaises. Ces dix dernières années, ce marché a gagné une taille et une profondeur de bonnets. Sur ce segment, les consommatrices placent le “bien-aller“ en tête de leurs critères d'achat. Suivent la diversité de l’offre et l’amplitude des tailles et de profondeurs proposées. Très technique, l’univers de la lingerie féminine est peu adapté à une activité de jeune créateur, hormis sur le créneau du sur-mesure, privilégiant des matières ethniques et chic. La profusion de l’offre en fait toutefois un segment à risque, d’autant que le coût des matières est élevé et le temps nécessaire à la réalisation d’une pièce très important. La lingerie de nuit répond à des exigences de confort et de séduction. Elle n’est pas nécessairement sexy mais s’appuie sur de belles coupes et un large choix d’accessoires. Elle reste un vêtement utile. Les produits de lingerie de nuit doivent être confortables et agréables au toucher. La nuisette constitue l’un de ses articles phares, jeunes et sexy, devant le tee-shirt long. Le pyjama rivalise quant à lui de plus en plus avec le “pyja-short“. Le homewear (cocooning, relaxwear), secteur en vogue depuis plusieurs années, le homewear propose une variété de produits répondant à la fois aux exigences de bien-être chez soi et à des attentes fortes en matière d’élégance et de style. Ce marché, sur lequel se sont positionnées déjà de nombreuses marques, reste ouvert du fait du potentiel qu’il présente en termes aussi bien de création que de potentiel-clients (selon une étude Carlin international, 90 % des femmes se changent en rentrant chez elles). Les tenues d'intérieur s'inspirent le plus souvent des tendances de prêt-à-porter “casual“ ou romantiques : vêtements simples aux formes amples, généralement raffinés. Confort et facilité d'entretien sont les axes recherchés pour ce type de produits (pantalons à nouer, pantalons larges, petits blousons ou vestes près du corps...) avec la recherche d’élégance et de raffinement. La concurrence étant aujourd’hui importante sur ce marché, ses acteurs doivent se repositionner sans arrêt pour aller là où personne n’est encore allé... à la recherche sans cesse de nouvelles matières. Le secteur du homewear se prête assez bien à l’activité du créateur qui, pour concurrencer grandes enseignes et leurs produits à bas prix, doit miser dans la mesure du possible sur des séries limitées haut-de-gamme et raffinées, faites de jolies matières et avec de belles finitions. • Les produits de dessous masculins Le secteur du sous-vêtement masculin regroupe les vêtements de dessous pour homme. Il offre un large choix de styles, des modèles classiques aux plus sophistiqués, et dans tous les niveaux de gamme. A l’instar de la lingerie féminine, il est devenu lui aussi un atout de séduction et fait aujourd’hui l’objet d’une offre abondante et variée. Il fait également appel à des matières techniques et à forte valeur ajoutée : cotons fins, peignés, bio, lycras, fibres ultra fines à base de polyamide, microfibres, modal, micro modal (fibre en cellulose 40 fois plus fine que le cheveu), soie, viscose... Plutôt que des caractéristiques techniques liées à la pratique d’une activité sportive, les clients recherchent désormais en priorité le double aspect confort-plaisir : 80% des ventes de maillots sont destinées aux activités de loisirs, bronzage ou plage et 20% pour aux activités de natation en bassin. Et plus le choix est large, mieux c'est. "Les grands gagnants du marché ont toujours été les marques et les distributeurs offrant un choix important de modèles et de coloris ainsi qu'une disponibilité dans toutes les tailles", explique NPD. • Le marché du maillot de bain Après avoir enregistré des baisses successives de 4,7 % et de 2 % en 2008 et 2009, le marché du maillot de bain ne s’est pas laissé affecter par la crise et a même rebondi en 2010 (il s’en est vendu près de 16 millions). Les sommes dépensées par les Français, hommes et femmes, en maillots de bain se sont élevées à 313.467 €, contre 265.393 € en 2009, soit + 18 % de dépenses en plus*. Les femmes restent les principales consommatrices de maillots de bain : 64,2 % des maillots ont été achetés en 2010 par des femmes, contre 19,2 % par des hommes et 16,7% pour des enfants. Les jeunes femmes (15 à 24 ans) sont les consommatrices les plus motivées, avec une dépense annuelle moyenne de 120 €. Au-delà de 65 ans, les femmes dépensent beaucoup moins (75 € en moyenne). Les hommes dépensent en moyenne 25 € par an pour leurs achats de maillots de bain. Achat coup de cœur, un maillot est changé en moyenne tous les deux ans et dix mois pour les femmes, tous les cinq ans pour les hommes. La décision d’achat n’est pas motivée par le prix, mais par la valeur symbolique de l’objet : maillot de bain = retour de la belle saison ou des vacances = arme de séduction sur les plages... Les magasins de sport sont les principaux diffuseurs de maillots de bain et produits “beachwear“ (37 % du marché), devant les chaînes de prêt-à-porter, les supermarchés, les indépendants multimarques et la vente à distance. 80 % du chiffre d’affaires est fait sur des maillots destinés à un usage de loisirs, bronzage et baignade, contre 20 % destinés à la piscine et la nation. *Source IFM Le marché du maillot de bain Le maillot ou costume de bain appartient à la catégorie des vêtements de bain, pour homme et femme. Il est destiné à la baignade et à la pratique de la natation sportive. Il se décline en une multitude de formes, de styles et de matières, pour homme et femme. Le choix d’un maillot de bain dépend en grande partie de la morphologie du consommateur qui, au-delà des tendances mode, privilégie celui qui valorise sa silhouette. Du côté des matières, les fibres utilisées pour les maillots de bain sont de plus en plus légères et performantes techniquement (fibres intelligentes, anti-ultraviolets, résistantes au chlore…). Le maillot 2011 est proposé également en fibres bio. Il en existe différents types : ◦ féminins : maillot de bain une pièce, trikini, maillot deux pièces ou bikini avec, pour pièce du haut, un soutien-gorge balconnet, corbeille, bandeau, à coques, triangles… et pour pièce du bas, un slip, shorty, slip brésilien, string, tanga… ◦ masculins : slip de bain, short de bain, boxer, string… En termes de distribution, les femmes privilégient les grands magasins et les boutiques de lingerie pour choisir leur maillot de bain. Les hommes s’orientent spontanément davantage vers les enseignes de sport. ◦ Les maillots de bains pour femme jouent à fond la carte de la séduction. Ils sont glamour, voire sexy à souhait. Les détails sont désormais travaillés (triangles doublés de mousse, soutiens-gorges corbeille ou coques, culottes aux courbes épousant le corps à la manière d’une deuxième peau....) et valorisants pour la silhouette. Les modèles se parent aussi d’accessoires raffinés : strass, bijoux, perles, galons.... ◦ Les maillots de bain pour hommes prennent eux aussi aujourd’hui le parti de la séduction. Si les hommes prennent moins souvent d’assaut les rayons “beachwear“, ils n’en sont pas moins soucieux de leur apparence et de leur potentiel de séduction sur les plages. Parmi leurs modèles préférés, le boxer arrive en tête : ses ventes ont explosé l’an dernier. ◦ Les maillots de bain enfants ont de nombreux points communs avec ceux des adultes (d’entrée et moyenne gammes et tout au moins), excepté ceux, sécurisés, des bébés. On trouve en effet désormais, chez certaines marques, des maillots de bain-bouées, qui permettent aux parents d’être moins stressés lorsque leurs enfants évoluent au bord de piscines et aux petits de se mouvoir plus librement. Ces maillots doivent cependant être impérativement conforme aux normes CE. Il est un produit technique qui doit également correspondre à la taille exacte de l’enfant. Les maillots enfants sont achetés pour la plupart en grande distribution ou auprès de grandes enseignes, vestimentaires ou de sport, hormis les modèles plus sophistiqués pour les bébés, que l’on trouve en boutiques multimarques sélectives. ©PassCreaMode - http://www.passcreamode.com
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