Guide pratique de l`employeur pour organiser une

Guide pratique de l’employeur pour organiser une clinique de vaccination
1
Table des matières
Qu’est-ce que la grippe ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Déconstruction des mythes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Le vaccin est-il sans danger ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Pourquoi organiser une clinique de
vaccination en milieu de travail. . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Obtenir l’appui des dirigeants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Qui devrait-être vacciné ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Mise sur pied d’une clinique de
vaccination contre la grippe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Guide pratique de l’employeur
pour organiser une clinique
de vaccination.*
La planification en un coup d’œil. . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Quelques données importantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Étude de cas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Ce qui a fonctionné pour notre entreprise. . . . . . . . . . 8
Ressources. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Références. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
*Il pourrait y avoir d’autres considérations propres aux besoins de votre entreprise et/ou de la clinique de vaccination.
2
Influenz@ au travail
Qu’est-ce que la grippe?
absence, alors que 53 % d’entre elles disaient avoir déjà contracté la maladie d’un collègue venu travailler en étant malade6.
Prévention
Déconstruction des mythes
De nombreuses idées fausses continuent de prévaloir sur la grippe. Il est
donc important de reconnaître et de rectifier ces idées erronées pour
favoriser une meilleure participation des employés aux cliniques de vaccination. Voici quelques-unes des idées fausses les plus répandues.
Mythe : La grippe n’est pas une maladie grave.
Vérité : La grippe est une maladie contagieuse grave qui entraîne
des consultations médicales, des hospitalisations et le décès de
2 000 à 8 000 Canadiens chaque année1. Elle cause aussi la perte
d’environ 1,5 million de journées de travail par année au Canada,
ce qui représente des coûts de soins de santé et des pertes de productivité de 1 milliard de dollars4.
Mythe : Le vaccin contre la grippe donne la grippe.
Vérité : Le vaccin contre la grippe contient seulement certaines
protéines du virus et non pas le véritable virus vivant qui cause
la maladie9, 10.
Mythe : Le lavage des mains est le meilleur moyen de se prémunir contre la grippe.
Vérité : Le lavage des mains est certes une façon de prévenir la
grippe, mais c’est la vaccination qui constitue la meilleure défense
contre la maladie.
Mythe : Le vaccin contre la grippe ne protège que contre une
souche du virus.
Vérité : Les virus de la grippe en circulation peuvent varier d’une
année à l’autre. Chaque année, la formule du vaccin contre la grippe
est modifiée pour assurer une protection contre les trois souches qui,
selon les prédictions, devraient être en circulation pendant l’année
Squaredpixels/iStock • Photo de la couverture : Shapecharge Photography/iStock
L
a grippe (ou « influenza ») est un problème de santé récurrent
qui touche des millions de Canadiens chaque année. Cette
maladie courante et hautement contagieuse, qui affecte le nez,
la gorge et les poumons, constitue une menace plus particulière pour
la santé des personnes âgées, des enfants et des personnes atteintes
d’affections chroniques. On estime que chaque année, entre 2 000
et 8 000 Canadiens meurent de la grippe – ou de ses complications,
comme la pneumonie1. « Les gens croient encore que la grippe est
une maladie sans gravité parce qu’ils ne font pas la différence entre les
virus bénins de l’hiver et cette maladie beaucoup plus grave qu’est la
grippe », explique le Dr Paul Van Buynder, médecin hygiéniste en chef
au centre de santé Fraser Health de Colombie-Britannique.
Les signes et symptômes de la grippe, qui apparaissent en général
assez rapidement, comprennent la fatigue (souvent extrême), les
éternuements, l’écoulement nasal, le larmoiement, les frissons, les
douleurs musculaires, la céphalée, la toux, la fièvre, la perte d’appétit
et le mal de gorge2. Les symptômes de la grippe durent généralement de cinq à six jours. La personne atteinte doit parfois passer de
trois à quatre jours au lit et trois autres jours à se reposer avant de
pouvoir retourner au travail ou à l’école3. Selon le Réseau canadien
d’immunisation contre la grippe dans les soins de santé, environ
1,5 million de journées de travail sont perdues chaque année au
Canada en raison de la grippe, ce qui entraîne des coûts de soins de
santé et une perte de productivité équivalant à 1 milliard de dollars4.
Une personne infectée peut être contagieuse pendant sept
jours après l’apparition des symptômes5, ce qui signifie que
dans un milieu de travail, la grippe peut se propager facilement et rapidement. Dans un sondage sur le travail et la maladie mené aux États-Unis auprès de plus de 3 700 travailleurs,
la majorité des gens (72 %) ont déclaré qu’ils se rendaient au
travail même lorsqu’ils étaient malades. Cinquante-cinq pour
cent des personnes interrogées disaient ressentir de la culpabilité lorsqu’elles téléphonaient au travail pour rapporter une
On peut prévenir la grippe au moyen de mesures qui relèvent du
simple bon sens, comme se laver fréquemment les mains avec un
désinfectant à base d’alcool et éviter de porter ses mains au visage. Le
fait de tousser dans sa manche ou son bras plutôt que dans ses mains
réduit au minimum la possibilité d’infection par contact; on recommande aussi de nettoyer et de désinfecter régulièrement les surfaces
communes, comme les poignées de porte, les claviers, les téléphones
et les plans de travail.
La meilleure façon de prévenir la grippe reste néanmoins
l’immunisation par le vaccin contre la grippe. Malheureusement,
selon l’Agence de la santé publique du Canada, le taux de vaccination demeure en deçà du niveau idéal7. Les raisons courantes qu’on
évoque pour ne pas se faire vacciner sont notamment les occasions
manquées de recevoir le vaccin au moment d’une visite chez le
médecin ainsi que la peur des injections8. Le faible taux de vaccination pourrait aussi s’expliquer par une conception erronée que
les employeurs et les employés ont de la grippe de même que de
l’innocuité et de l’efficacité du vaccin contre la grippe (pour plus de
renseignements, voir la section Déconstruction des mythes).
Guide pratique de l’employeur pour organiser une clinique de vaccination
suivante11. Il est donc important de se faire vacciner tous les ans12.
Le vaccin est-il sans danger13?
On attribue au vaccin contre la grippe une grande
innocuité, mais comme avec tous les médicaments, certains effets indésirables surviennent
parfois. L’effet indésirable le plus fréquemment
signalé est une douleur ou une sensibilité au point
d’injection, qui peut durer deux ou trois jours. De
la fièvre, de la fatigue et des douleurs musculaires
peuvent également apparaître entre 6 et 12 heures
après l’injection.
Un syndrome oculorespiratoire peut se manifester et provoquer une rougeur des yeux, de la
toux, un serrement de poitrine, des difficultés
respiratoires et un mal de gorge. Ces symptômes sont généralement légers et disparaissent
en moins de 48 heures.
Une réaction allergique grave mais rare, le
syndrome de Guillain-Barré (SGB), est possible. Il s’agit d’une maladie auto-immune qui
s’attaque au système nerveux et provoque de la
faiblesse et des sensations anormales.
Tous les Canadiens devraient consulter leur
médecin pour savoir si la vaccination contre
la grippe serait pertinente dans leur cas. Les
enfants de moins de six mois et les personnes
allergiques aux œufs ou qui ont déjà fait une
réaction allergique au vaccin ne devraient pas
être vaccinés.
Pourquoi organiser une
clinique de vaccination en
milieu de travail?
La vaccination est un important moyen de
défense contre la grippe et les cliniques de vaccination sur les lieux de travail profitent autant aux
employeurs qu’aux employés. Par son caractère
répandu et débilitant, la grippe entraîne en effet
un taux élevé d’absentéisme au travail au moment
des épidémies annuelles. Les coûts associés à
cette perte de productivité représentent une très
large part du substantiel fardeau financier que la
maladie impose à la société14.
Les campagnes de vaccination annuelles, qui
jusqu’à récemment visaient les personnes âgées
et les autres personnes présentant un risque
élevé, se sont avérées efficientes3. Une analyse
coûts-bénéfices menée aux États-Unis – dont les
résultats ont été publiés en 2001 dans Archives
of Internal Medicine – montrait que la valeur des
coûts indirects ou de perte de productivité évités
grâce à la vaccination équivalait approximativement à 78 % de tous les coûts évités3.
Des études montrent aussi que la propagation de la grippe est associée aux contacts sur les
lieux de travail et que la vaccination des employés
contre la grippe saisonnière se traduit par un plus
faible absentéisme lié à la grippe et donc, par une
perte de productivité moindre15,16. Lors d’une
étude menée en 1994 au Minnesota auprès de
841 travailleurs adultes en bonne santé, la vaccination a réduit de 25 % la fréquence des maladies
des voies respiratoires supérieures, de 43 % les
absences au travail attribuables à ces maladies et
de 36 % les absences dues à toutes les maladies17.
Les consultations médicales en raison d’une
maladie des voies respiratoires supérieures ont
également été réduites de 44 %17.
« Du point de vue de la prévention, il n’y a
vraiment aucun doute que la vaccination contre
la grippe est un moyen efficace de garder les gens
en bonne santé – et à titre d’employeurs, si nous
ne facilitons pas l’accès au vaccin, nous allons y
perdre au change à cause des pertes de journées
de travail et de productivité », affirme Melanie
Goroniuk, directrice des services de promotion
de la santé et de la vie au travail de l’Université
d’Alberta. « Une des choses que nous nous efforçons de faire est de rendre les choix santé faciles.
Ainsi, si quelqu’un décide qu’il veut se faire vacciner, nous lui rendons la tâche simple. »
Lori Casselman, vice-présidente adjointe, solutions de santé et de productivité, à la Financière Sun Life, souligne une autre bonne raison
pour les employeurs d’envisager la mise sur pied
d’une clinique de vaccination sur les lieux de travail : la question de temps. « Les gens ont souvent la bonne intention de se faire vacciner, mais
ils n’arrivent pas à trouver le temps qu’il faut et
un moment qui leur convient. En ayant une clinique sur place, nous rendons la vaccination plus
accessible et plus facile pour les employés. En
général, cela augmente le nombre d’employés
qui se font vacciner et tout le monde y gagne,
aussi bien les employés que l’employeur. »
Obtenir l’appui des dirigeants
Les recherches montrent que le fait d’obtenir
l’appui des dirigeants d’une société est déterminant pour le degré de participation des employés à n’importe quel type de programme de
bien-être en milieu de travail. « Commencez
par le haut de la pyramide et descendez ensuite les échelons », suggère Susan Hyatt, infirmière en santé au travail au centre de santé
Fraser Health, en Colombie-Britannique.
Alors, comment fait-on pour obtenir l’accord
des dirigeants d’une société pour la mise sur
pied d’une clinique de vaccination sur les lieux
de travail? Essaie-t-on de les convaincre avec
des arguments d’efficience ou de les prendre
par les sentiments? Il faut une juste combinaison de ces deux approches, d’après Leanne
MacFarlane, directrice principale, prospection
de clientèle, pour Managed Health Care Services Inc. « Bien sûr, le plus souvent nous par-
3
Qui devrait
être vacciné?
Le Comité consultatif
national de l’immunisation
recommande que tous
les Canadiens se fassent
vacciner, sauf les enfants
de moins de six mois et
les personnes qui ont une
allergie grave aux œufs ou
qui ont déjà fait une réac­
tion négative à un vaccin13,18.
Plus particulièrement, ce
sont les groupes suivants
qui devraient recevoir le
vaccin en priorité :
• les personnes âgées de
65 ans ou plus;
• les personnes présen­
tant des problèmes de
santé graves, comme
une maladie cardiaque,
rénale ou pulmonaire;
• les personnes atteintes
de diabète, de cancer ou
d’une maladie du sang;
• les personnes dont le
système immunitaire
est affaibli;
• les enfants âgés de
6 mois à 18 ans qui
reçoivent un traitement
à long terme par l’AAS;
• les enfants en bonne
santé âgés de 6 à
23 mois;
• les femmes enceintes en
bonne santé;
• les Autochtones;
• les pensionnaires, em­
ployés et bénévoles des
centres d’hébergement
et de soins de longue
durée (CHSLD), des
hôpitaux, des centres
de soins pour malades
chroniques et des rési­
dences pour personnes
âgées;
• les travailleurs des ser­
vices communautaires
essentiels;
• les personnes vivant
avec quelqu’un qui
présente un risque
élevé de complications
liées à la grippe.
Influenz@ au travail
lons des avantages pour l’entreprise de réduire l’absentéisme, les
journées de travail perdues et la baisse de productivité et donc, de
faire des économies en offrant la vaccination. Mais nous interpellons les dirigeants non seulement comme employeurs, mais aussi
personnellement. Nous savons en effet qu’en se faisant vacciner,
chaque individu contribue à la protection des autres membres de sa
communauté et de sa famille ainsi que de ses collègues de travail. »
Intégrer la vaccination dans la culture du bien-être
de l’entreprise
La culture de nombreuses sociétés comporte un volet de bien-être
lié à la santé, à la prévention des maladies et à la gestion des risques.
L’idée d’une clinique de vaccination ne paraît donc pas nécessairement
étrange. « Nous parlons beaucoup de la santé et du bien-être dans
notre entreprise; je crois donc que l’idée d’un programme de vaccination est une chose à laquelle les gens peuvent s’attendre maintenant »,
confirme Mark Roach, directeur, Produits Invalidité – assurance collective pour la Financière Manuvie à Calgary. Les employeurs qui ont
déjà reconnu le rendement de leurs investissements dans le bien-être
de leurs employés concentrent souvent leurs interventions sur les problèmes chroniques, comme les maladies du cœur et le diabète. Mais à
mesure que les conséquences de la grippe sur le milieu de travail sont
de mieux en mieux comprises, la prévention de cette maladie devient
un autre élément important du programme de bien-être d’un grand
nombre d’entreprises.
Expliquer le rapport coût-efficacité
Un article publié en 1998 dans le Journal of the Ontario Occupational
Health Nurses Association plaidait en faveur des programmes de vaccination contre la grippe, qui permettaient non seulement de réduire
au minimum les coûts, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des
employés, de leurs collègues de travail et des membres de leur
famille. « Le nombre d’absences de courte durée peut être réduit, ce
qui en fait une mesure de limitation des coûts pour l’employeur. Le
fait d’avoir des employés en meilleure santé, qui ne s’absentent pas
en raison de la grippe ou d’autres maladies associées, se traduit par
une productivité accrue pendant la saison de la grippe19. »
D’autre part, les coûts liés à la prévention de la grippe en milieu de
travail ne représentent plus un obstacle aussi important qu’avant. « Les
dépenses engagées pour l’organisation d’une clinique de vaccination ont
diminué de façon significative depuis que le coût du vaccin est remboursé par de nombreuses provinces [pour plus d’information, voir la section
Ressources], ce qui rend l’idée plus facile à vendre. Et je crois qu’il y a
tout simplement une meilleure reconnaissance des avantages des programmes de mieux-être en général et de la vaccination en particulier. Le
milieu est plus réceptif maintenant », estime Mme Casselman.
Élaborer un plan global
« Les stratégies clés pour obtenir l’accord des dirigeants sont, entre autres,
de fournir une bonne information sur l’importance de la vaccination contre la grippe, d’obtenir dès les premières étapes du projet la participation
des services de ressources humaines et de santé au travail, et d’éliminer
les obstacles à franchir par les employés », explique le Dr Van Buynder.
Au cours de brèves rencontres en face à face avec le personnel clé, il faut
présenter les éléments suivants :
• une description de la maladie et du vaccin;
• les raisons qui justifient l’immunisation des adultes en bonne santé;
• les avantages d’un programme soutenu par l’entreprise;
• les coûts à prévoir, en précisant comment la clinique tiendra
compte des cycles de production cruciaux et du travail par équipe;
• les prochaines étapes.
« Je crois que les clés [du succès de l’organisation d’une clinique de vaccination] sont l’acceptation et l’éducation. S’il s’agit
simplement d’une autre initiative des RH qui font appel à la participation des employés, cela n’aura pas le même impact qui si
le patron me dit que c’est important », souligne Karen Seward,
vice-présidente directrice, marketing et prospection de clientèle,
chez Morneau Shepell.
Mise sur pied d’une clinique de vaccination contre la grippe
Une fois que l’approbation des hauts dirigeants de l’entreprise a été
obtenue, il y a plusieurs points clés dont l’employeur devra s’occuper
pour mettre sur pied une clinique de vaccination sur les lieux de travail.
Élaborer la politique de la clinique de vaccination
Il est important d’élaborer une politique, car elle vous aidera à
diriger le processus et vous assurera que tous les intervenants sont
bien au courant de la façon dont se dérouleront la planification et
la mise sur pied de la clinique. Cette politique peut préciser, par
exemple, si vous allez faire fonctionner vous-même la clinique ou
si vous comptez recourir aux services d’un fournisseur externe
(et à quel prix, approximativement). Vous pouvez aussi proposer
que la clinique soit également ouverte aux membres de la famille
des employés. Avant de finaliser votre politique et de la présenter
aux dirigeants de l’entreprise, soumettez-la à toutes les personnes
concernées et tenez compte de leurs réactions.
Choisir un responsable du programme
Une clinique de vaccination contre la grippe requiert une personneressource qui sera le fer de lance de l’initiative. « Si dans votre entre-
Sklep Spozywczy/Shutterstock.com
4
Guide pratique de l’employeur pour organiser une clinique de vaccination
prise, il y a un employé responsable de la santé au
travail, ce serait la personne toute désignée. Le
service des communications, si vous en avez un,
pourra aider à faire passer le message », explique
le Dr Van Buynder. Wyanet Wong, coordinatrice
du bien-être en entreprise chez TransLink en Colombie-Britannique, est du même avis et ajoute
qu’il est essentiel, particulièrement dans les sociétés dont les activités se tiennent dans plusieurs
établissements différents, d’avoir une personne
qui peut coordonner les horaires de la clinique
pour l’ensemble des établissements. En l’absence
de personnel de santé au travail, il faut désigner
une personne qui a de bonnes aptitudes organisationnelles et qui prendra solidement en main ce
projet d’installation d’une clinique de vaccination
contre la grippe sur les lieux de travail.
La planification en un coup d’œil
Voici un échéancier détaillé de la mise sur pied d’une clinique de vaccination contre
la grippe en milieu de travail prévue pour la fin d’octobre.
Période de l’année
Tâches
Un an avant
Explorer avec les dirigeants de l’entreprise la possibilité d’organiser
des cliniques de vaccination contre la grippe sur les lieux de travail,
au cours de rencontres en face à face où leur sera expliqué comment la vaccination au travail protège les employés et procure des
avantages économiques (diminution de l’absentéisme).
Obtenir l’accord et le financement; faire rédiger et signer par les
dirigeants une politique de vaccination contre la grippe.
En février
Rappeler aux dirigeants l’entente intervenue et commencer la
mise sur pied des cliniques :
• Choisir le responsable du programme.
• Établir l’échéancier.
• Sonder les employés pour évaluer leur degré d’intérêt; fournir
des renseignements sur l’innocuité et l’efficacité du vaccin
contre la grippe.
• Évaluer les ressources internes.
• Réserver les salles dont vous aurez besoin (déterminer la grandeur souhaitée, les besoins en matière d’intimité, la nécessité
d’y installer un appareil de réfrigération).
• Prendre contact avec la source du vaccin (p. ex. organisme de santé
publique) et demander le vaccin ou établir la date de commande.
• Retenir les services d’un fournisseur externe et signer un accord
avec lui en l’absence de ressources internes où tenir la clinique
(ce fournisseur devra procurer le personnel, les fournitures et les
vaccins nécessaires à la tenue de la clinique).
Avril
Décider s’il y a lieu de recruter du personnel administratif pour la
saisie de données ou pour d’autres tâches ne comportant pas de soins
infirmiers. Le principal organisateur prend note de tous les détails,
par exemple de combien de personnes se composera le personnel infirmier et le personnel administratif, la date et l’heure des cliniques,
le nombre de salles ou d’espaces réservés et les fournitures requises
pour les cliniques. Les employeurs comptant plusieurs lieux de travail
devraient désigner pour chaque établissement un responsable chargé
d’assurer les communications avec le principal organisateur (pour
veiller à ce que tous les espaces ou salles nécessaires soient réservés
et s’assurer que les tables et chaises requises se trouvent sur les lieux).
Juillet
Créer le matériel promotionnel :
• Courriels fournissant des renseignements sur le vaccin antigrippal et l’horaire des cliniques
• Renseignements sur l’intranet de l’entreprise
• Affiches
Début de
septembre
Fin de septembre
Lancer le matériel promotionnel énuméré ci-dessus.
Mi-octobre
Passer en revue les détails et faire le point sur l’état de la clinique.
Y a-t-il lieu de prolonger ou de réduire l’horaire des cliniques et
d’accroître ou de diminuer le nombre d’infirmières engagées en
fonction du nombre d’employés inscrits?
Fin d’octobre
Jour du lancement de la clinique.
Établir un échéancier
Bien que la saison de la grippe s’étende d’octobre
à mai, de nombreux employeurs ont pris
l’habitude d’offrir la vaccination contre la grippe
en novembre. « Pour s’assurer de réussir le lancement du programme, le responsable de l’équipe
doit créer un registre où seront consignées toutes
les tâches avec un échéancier mois par mois »,
selon Sylvana Leclerc, spécialiste du bien-être
pour le Canadien Pacifique à Calgary [voir la
section La planification en un coup d’œil].
Organiser votre clinique au même moment
qu’une foire sur la santé au travail, où le dépistage
anthropométrique est offert, est aussi une bonne
idée. Les employés peuvent profiter de l’occasion
pour faire analyser leur taux de cholestérol, leur
glycémie, leur tension artérielle, etc., tout en se
faisant vacciner contre la grippe – quelque chose
comme un guichet unique de la santé.
Mesurer le soutien des employés
Pour évaluer l’intérêt que pourrait susciter
une clinique de vaccination contre la grippe
sur les lieux de travail, les employeurs doivent
sonder leurs employés (voir la section Faire la
promotion de la clinique de vaccination). Ce
sondage est d’ailleurs une occasion idéale pour
« fournir à tous les employés une information préliminaire sur la gravité de la maladie,
sur l’innocuité et l’efficacité du vaccin, et sur
l’importance que les travailleurs et les membres de leur famille les plus vulnérables soient
protégés », suggère le Dr Van Buynder.
Évaluer les ressources internes
Les employeurs qui disposent d’une équipe
médicale attitrée sur les lieux de travail pourraient déjà être en mesure de mettre en œuvre
un programme de vaccination contre la grippe.
Les autres employeurs pourraient avoir besoin
d’aide pour la planification et la mise sur pied
5
Vérifier que tout est prêt pour l’action.
* Une gracieuseté de Susan Hyatt, infirmière en santé au travail au centre de santé Fraser Health, en Colombie-Britannique
Le tableau présente un échéancier complet. Pour une petite entreprise, la procédure pourra être abrégée (p. ex. les
préparatifs pourraient débuter au cours de l’été pour une clinique de vaccination tenue en automne), mais la clinique
ne peut pas être organisée du jour au lendemain.
6
Influenz@ au travail
de la clinique ainsi que pour l’administration du vaccin. Si du personnel médical, par exemple des infirmières, doit être recruté à
l’extérieur de l’entreprise, il faudra s’y prendre à l’avance. Il faut
aussi repérer le personnel administratif qui pourra aider à la prise
des rendez-vous et à tout autre travail administratif nécessaire. Un
lieu approprié (cafétéria, salle de conférence) doit être prévu sur
place et réservé, en tenant compte du fait que les vaccins entreposés
doivent être réfrigérés. Pour consulter la liste des agences de santé
QUELQUES DONNÉES IMPORTANTES
Le vaccin est-il offert partout?
Le vaccin antigrippal est offert partout au Canada. À l’heure
actuelle, il est remboursé intégralement dans chaque province
et territoire, à l’exception de la Colombie-Britannique, du
Québec, du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve-et-Labrador20, bien que la situation puisse changer à l’avenir. Pour obtenir la liste complète des programmes de remboursement du
vaccin dans chaque province et territoire, visiter le site Web de
l’Agence de la santé publique du Canada (Financement public
pour la vaccination contre la grippe : http://www.phac-aspc.
gc.ca/im/ptimprog-progimpt/fluvacc-fra.php).
Comment puis-je annoncer la clinique à mes employés?
• Affiches, en particulier dans des endroits très passants
• Sites intranet
• Infolettres
• Envois massifs par courriel
• Cartes-réponses à déposer sur les bureaux
• Avis accompagnant les feuilles de paie
• Représentants en bien-être
Que dois-je prévoir pour l’aménagement physique
de la clinique?
• Une grande salle bien éclairée, répond Ana Lopez, directrice des Ressources humaines chez TransLink; des espaces
clos sont préférables, parce que pour beaucoup de gens, il y
va de leur intimité.
• Des tables pour l’inscription, car les participants doivent
signer un formulaire de consentement; s’assurer que des
stylos se trouvent sur les tables.
• Un endroit où les personnes pourront s’asseoir en attendant leur tour et un autre où elles pourront s’asseoir après
l’injection, puisqu’il leur faudra attendre 15 minutes avant
de retourner à leur bureau afin de s’assurer qu’elles ne
présentent aucune réaction indésirable au vaccin.
• Une ou deux poubelles.
Nous possédons plusieurs établissements : comment
devons-nous procéder?
La présence d’un coordinateur sera nécessaire à chaque
établissement et plus d’une date pourrait devoir être fixée
pour la tenue des cliniques.
Bon nombre de nos employés travaillent à distance
ou sur le terrain. Comment pouvons-nous faire
pour qu’ils soient vaccinés?
publique par province, voir la section Ressources.
« Il est aussi important de trouver un bon fournisseur, fait remarquer Sylvana Leclerc. Notre expérience nous a montré qu’une coordination à l’échelle nationale ne fonctionne pas bien. Nous sommes
revenus à l’emploi de coordonnateurs régionaux, qui connaissent
bien les collectivités qu’ils desservent de même que la topographie et
les besoins de chaque établissement. » « Les fournisseurs sont aussi
très utiles quand il s’agit de déterminer le nombre de doses du vacFournir aux employés une liste d’organismes communautaires ou de pharmacies locales qui organisent des cliniques
et prendre des dispositions pour qu’ils soient vaccinés à
ces endroits. Sylvana Leclerc suggère de s’adresser aux
cliniques santé-voyage pour les employés qui ne disposent
pas d’un lieu de travail fixe.
Notre entreprise est très petite. Pouvons-nous
quand même organiser une clinique de vaccination?
Il faudrait vérifier auprès d’un fournisseur de services quel
est le nombre de personnes requis. Peut-être y aurait-il lieu
de s’associer à d’autres petites entreprises à l’échelle locale,
que ce soit dans le même édifice ou dans le voisinage.
Que dois-je savoir à propos de l’échéancier pendant
la journée de la clinique?
Fixer les rendez-vous à l’avance facilite les choses pour tout le
monde. Il faut compter environ six vaccinations par demi-heure.
Y a-t-il lieu de réfrigérer les vaccins?
« Il est extrêmement important de préserver la chaîne du froid,
explique Susan Hyatt. Le vaccin antigrippal doit être conservé
à une température entre 2 ºC et 8 °C. Si l’employeur organise sa propre clinique de vaccination, il lui faudra prévoir
un réfrigérateur à température stable. » La température
doit être vérifiée au moins deux fois par jour. La chaîne du
froid doit être préservée pendant le transport à partir de la
source du vaccin jusqu’au réfrigérateur à température stable
dans lequel il sera conservé par l’employeur. Si vous retenez
les services d’un fournisseur contractuel, ce fournisseur apportera le vaccin dans une glacière. La chaîne du froid doit
être préservée dans la glacière.
TransLink a fait l’acquisition d’un réfrigérateur à vaccins il
y a quelques années. « Il s’agit d’un réfrigérateur à température stable, explique Ana Lopez, ce qui signifie que lorsque
nous recevons les vaccins, nous pouvons les conserver dans
ce réfrigérateur. Ce qui est bien à ce propos, c’est que les
gens qui n’ont pu être vaccinés peuvent appeler nos infirmières et prendre rendez-vous, car nous savons que nous
avons le vaccin en main. »
Consigner l’information avec soin
S’il s’agit de la première clinique de vaccination tenue par
l’entreprise, il faut prendre note du nombre d’employés vaccinés (sur place ou ailleurs) et tenter d’accroître ce nombre année après année. En effet, l’augmentation des taux de vaccination fait augmenter le rapport coût-efficacité du programme.
Guide pratique de l’employeur pour organiser une clinique de vaccination
7
cin à commander, ce qui représente une des plus grandes difficultés
au début du projet », reconnaît-elle. Le Canadien Pacifique, société
présente d’un bout à l’autre du pays, offre depuis plus de dix ans à
ses employés une clinique de vaccination contre la grippe qui a un
énorme succès. « Un autre élément qui contribue au succès des cliniques, ajoute Mme Leclerc, c’est d’avoir un champion présent dans
chaque établissement le jour où les vaccins sont offerts. »
programme de vaccination antigrippale21. La recherche a montré que
Rogers affiche un degré de participation plus élevé aux cliniques de
vaccination antigrippale par rapport aux statistiques nationales et que
les employés de Rogers étaient au courant des bienfaits de la vaccination contre la grippe. Le programme sera évalué une nouvelle fois
cette année à l’aide des mêmes questions pour savoir si le degré de
participation a varié.
Faire la promotion de la clinique de vaccination
Méthode d’exécution
Organisez une campagne promotionnelle multiplateforme qui fournit les renseignements détaillés sur les lieux et les moments où la
clinique sera offerte, et sur la façon dont les employés peuvent prendre rendez-vous. Pour assurer le succès d’une clinique de vaccination
sur les lieux de travail, il est essentiel d’en faire un événement dont
tout le monde parle. La promotion de votre clinique au moyen d’une
variété d’outils – tout au long de l’année et de façon plus intense juste
avant la saison de la grippe – est la clé du succès. Une autre méthode
consiste à privilégier les outils particuliers qui se sont déjà montrés
efficaces pour vous dans la promotion d’autres initiatives liées à la
santé; par exemple, vos employés répondent peut-être mieux aux
rappels envoyés par courriel qu’à des affiches. Utilisez tous les outils
de communication qui sont à votre disposition pour publiciser les
cliniques : le réseau intranet ou le site Web de l’entreprise, les babillards, les envois massifs par télécopieur ou par courriel, les infolettres
de l’entreprise, etc. Et tâchez de faire les choses simplement : les
cliniques qui ont le plus de succès sont celles qui sont facilement accessibles et qui tiennent compte des horaires des employés.
Étude de cas
Rogers Communications Inc.
Rogers Communications Inc. organise des cliniques de vaccination
contre la grippe saisonnière à la plupart de ses bureaux depuis de nombreuses années, soit depuis que cette entreprise s’est engagée à fournir
à ses 31 000 employés un milieu de travail sûr et sain. Le nombre
minimal de participants requis est fixé à l’avance, ce qui garantit que
les cliniques seront économiquement viables.
Communication
La plupart des employés apprennent la tenue des cliniques de vaccination antigrippale par courriel (65 %), tandis que d’autres en
sont informés par le site Web de l’entreprise (Bwell), par un collègue ou par une affiche. Un sondage mené auprès des employés
par l’International Centre for Infectious Diseases pour le compte
de Rogers a révélé que 70 % des gens qui ont été vaccinés contre la
grippe au cours des deux dernières années l’ont été à la clinique de
vaccination contre la grippe saisonnière de Rogers. Au total,
53 % des employés ont ajouté qu’ils ne se feraient pas vacciner
contre la grippe si le vaccin n’était plus fourni par Rogers, ce qui
montre à quel point les cliniques organisées en milieu de travail
sont pratiques et accessibles21.
Désirant évaluer l’utilité de son programme actuel de vaccination
antigrippale et la participation à ce programme, Rogers s’est livrée à
une enquête étendue auprès de ses employés, aussi bien avant qu’après
la saison de la grippe. Encore une fois, son intention était d’établir et
d’évaluer l’utilité de son programme de vaccination actuel ainsi que le
degré de participation21. Une revue de la littérature entreprise simultanément a révélé que le programme de santé et de bien-être de Rogers
s’est avéré efficace pour renseigner les employés au sujet des méthodes
de prévention de la grippe et pour les encourager à se prévaloir du
« La date des cliniques de vaccination dépend du moment où nous
recevons le vaccin, mais nous les tenons généralement en novembre,
indique Darlene Fitzpatrick, infirmière de santé publique en poste
chez Rogers et responsable du programme de cliniques de vaccination de l’entreprise. Au total, 6 000 employés travaillent à nos bureaux de Brampton; la clinique que nous y tenons dure deux journées
complètes, soit de 8 h à 16 h, et requiert la présence de deux infirmières. À certains de nos plus petits établissements, je dépêche une
infirmière pour deux heures. En moyenne, une infirmière peut vacciner jusqu’à six personnes en l’espace d’une demi-heure. »
Ce qu’en pensent les employés
Bon nombre d’employés de Rogers jugent les cliniques de vaccination offertes sur place faciles d’accès et apprécient le fait que leur
employeur donne la priorité à leur santé et à leur bien-être. Un
sondage effectué auprès des employés après la clinique a suscité
1 885 réponses. Voici un aperçu des réflexions émises par quelquesuns des employés :
« Je pense qu’il est important que le vaccin antigrippal soit offert
au travail. Beaucoup d’employés n’ont pas de médecin de famille et
d’autres ne disposent pas d’un moyen de transport commode pour se
rendre à un centre médical. Je crois que le fait que Rogers procure ce
service aux employés favorise un environnement de travail plus sain. »
« Étant susceptible moi-même de souffrir plus longtemps et plus
souvent des symptômes de la grippe, j’apprécie tout particulièrement
le fait que Rogers organise ces cliniques pour m’aider et aider mes
collègues à rester en santé. Cela contribue à notre bien-être — non
seulement notre bien-être individuel, mais aussi notre bien-être collectif — et j’en suis très reconnaissant. »
« Le fait que ces cliniques soient offertes en milieu de travail
est très pratique. Nous sommes déjà sur place et nous n’avons pas
à prendre rendez-vous avec notre médecin de famille. »
« Pour les agents en ligne, ce serait bien de disposer d’une plus
grande souplesse, car même si le rendez-vous a été fixé pendant la
pause, il est impossible d’être ponctuel si on est en grande discussion avec un client pour régler le problème qui nous a été soumis. »
« Je trouve que nos cliniques sont organisées très tard pendant
la saison. Je préférerais qu’on m’administre le vaccin le plus tôt
possible pour diminuer le risque d’infection précoce. »
Qui peut le faire?
« N’importe qui peut le faire, explique Darlene Fitzpatrick. Il s’agit simplement de s’intéresser [suffisamment] à la question et de planifier soigneusement les cliniques. Une adjointe administrative travaillant pour
une petite ou moyenne entreprise n’a qu’à téléphoner au service local de
santé publique pour l’informer que son entreprise désire organiser une
clinique de vaccination antigrippale pour ses employés. Si l’entreprise en
question est toute petite, il y aura lieu de s’assurer que suffisamment de
personnes manifestent le désir de participer à la clinique. » Cela peut se
faire en communiquant aux employés tous les faits entourant l’innocuité
8
Influenz@ au travail
et l’efficacité du vaccin antigrippal, en les approchant pour jauger leur
intérêt et sonder leurs intentions quant à leur participation éventuelle,
et en transmettant les chiffres recueillis au service de santé publique ou
à un tiers fournisseur de cliniques de vaccination.
Ce qui a fonctionné pour
notre entreprise
De l’avis des experts
« Obtenir des participants aux cliniques qu’ils remplissent leur formulaire avant la date de la clinique permet de gagner du temps. Et
offrir aux gens un bloc de temps plutôt qu’un rendez-vous à heure
fixe fonctionne bien pour nous. En effet, si quelqu’un a un rendezvous à heure fixe, disons à 14 h 15, et doit le manquer pour une
raison ou pour une autre, mais qu’il aurait pu se libérer à 15 h, nous
tenons à faire savoir à cette personne qu’il n’est pas trop tard. C’est
pourquoi il semble plus logique de suggérer un bloc de temps allant
de 14 h à 16 h. » Cathy Lockhart, Nova Scotia Liquor Corporation
« En ce qui nous concerne, nous retenons les services d’un
fournisseur externe. Une infirmière se présente à nos bureaux
et s’occupe d’obtenir le vaccin antigrippal ainsi que tout le matériel requis pour l’administration du vaccin. Il ne reste plus à
l’employeur qu’à assurer la coordination pour obtenir la participation d’un nombre suffisant d’employés qui se présenteront à la
clinique à l’heure dite. Il y a beaucoup de choses à régler à l’avance,
mais une fois ces tâches accomplies, tout marche pratiquement
Ressources
COLOMBIE-BRITANNIQUE
www.healthlinkbc.ca/healthfiles/bilingua/french/hfile12b-F.pdf
www.healthlinkbc.ca/healthfiles/bilingua/french/hfile12c-F.pdf
MANITOBA
www.gov.mb.ca/health/flu/index.fr.html
www.gov.mb.ca/health/rha/contact.fr.html
NOUVEAU-BRUNSWICK
www2.gnb.ca/content/gnb/fr/corporate/promo/grippe_nouveau_brunswick.html
www2.gnb.ca/content/gnb/fr/ministeres/bmhc/gens_en_sante/content/
bureaux_santepublique.html
TERRITOIRES DU NORD-OUEST
www.hlthss.gov.nt.ca/french/services/flu/default.htm
NOUVELLE-ÉCOSSE
www.gov.ns.ca/hpp/cdpc/influenza_fr.asp
NUNAVUT
http://www.flunu.ca/i18n/french/
www.flunu.ca/PDFs/Community_Contact_List.pdf
ONTARIO
www.health.gov.on.ca/fr/public/programs/publichealth/flu/
www.health.gov.on.ca/french/publicf/contactf/phuf/phuloc_mnf.html
QUÉBEC
infogrippe.gouv.qc.ca
www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/influenza/index.php?accueil
www.msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/vaccination/index.php?vaccin_
influenza_grippe
YUKON
www.hss.gov.yk.ca/fr/seasonal_flu.php
SANTé CANADA
www.hc-sc.gc.ca/hl-vs/iyh-vsv/diseases-maladies/flu-grippe-fra.php
comme sur des roulettes. » Mark Roach, Financière Manuvie
« Nous veillons à ce que le personnel chargé de la coordination des cliniques communique à l’équipe de gestion les raisons
pour lesquelles la vaccination antigrippale est importante pour les
affaires et, bien entendu, qu’il explique aux employés les raisons
pour lesquelles nous voulons qu’ils participent aux cliniques. »
Leanne MacFarlane, MHCSI
« Il faut prévoir l’imprévu. Au cours des journées précédant
la date des cliniques, il faut confirmer une dernière fois tous les
détails avec chacun. Il faut s’assurer que les fournisseurs externes
chargés d’administrer le vaccin connaissent l’adresse exacte, qu’ils
puissent accéder facilement à la clinique et qu’ils disposent d’un
numéro de téléphone pour nous joindre en cas de retard. »
Sylvana Leclerc, Canadien Pacifique
« Nous avons créé un site Web externe sur le bien-être et la
page d’inscription aux cliniques de vaccination s’y trouve. Il suffit de cliquer ici, de chercher sa ville et de choisir le moment qui
convient. » Patricia Paone, Société canadienne du sang
« L’inscription en ligne et l’assurance que les cliniques seront tenues
à une période pendant laquelle les employés pourront y participer
sont des points importants. Le fait que les employés doivent prendre
rendez-vous à l’avance nous aide à planifier et à prévoir les ressources
nécessaires et responsabilise les employés, parce qu’on leur a donné
une heure précise. » Lori Casselman, Financière Sun Life
Références
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index-fra.php#h1n1-flu-virus (consulté en juin 2012).
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diseases-maladies/a-z/flu-grippe/index_f.php (consulté en juin 2012).
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Influenza. Arch Intern Med 2001;161:749–59.
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– True or False Quiz Answer Sheet, www.chiin.ca (consulté en juin 2012).
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Workplace/Managing-Flu-Season-Make-It-OK-to-Call-in-Sick-239060/ (consulté en juin 2012).
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Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2011-2012.
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phac-aspc.gc.ca/publicat/cig-gci/index-fra.php (consulté en juin 2012).
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contre la grippe se rend du laboratoire jusqu’au cabinet médical, 2007, http://www.hc-sc.
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Report, juin 2011.
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