Garçonne Texte et mise en scène Elsa Imbert

Transcription

Garçonne Texte et mise en scène Elsa Imbert
Dossier d’information - Saison 2012/2013
©Elie Kongs
Dossier d’information
Pistes de réflexion à l’attention des enseignants du primaire
Garçonne
Texte et mise en scène Elsa Imbert
mise en scène Elsa Imbert
une proposition de l’Ensemble artistique de La Comédie de Saint-Étienne
création en janvier 2013 dans le cadre de La Comédie Itinérante
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Du 17 janvier au 22 février 2013
dans le cadre de la Comédie Itinérante
en tournée janvier et février 2013
er
Du 31 janvier au 1 février 2013
L’Usine - La Comédie de Saint-Étienne
SOMMAIRE …
Présentation
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p.3
Générique p.3
Une création à La Comédie de Saint-Etienne p.4
Note d’intention p.5
Eléments du spectacle
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Résumé p.6
Extrait du texte p.7
Les choix esthétiques p.8
- Le dispositif scénique
Pistes de réflexion
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p.9
Exemples d’exercices autour du spectacle
Eléments de biographie
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p.6
p.9
p.12
Elsa Imbert p.12
Nathalie Matter p.12
Louis Bonnet p.13
Stéphane Piveteau p.13
Les informations fournies dans ce dossier ont été transmises par Elsa Imbert, auteur et metteur en scène.
Les visuels utilisés à but informatif ou pédagogique sont exempts de droit selon de code de la propriété
intellectuelle article L122-5 alinéa 9.
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PRESENTATION …
Générique
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Librement inspiré de l'Histoire du petit garçon qui était une petite fille de Didier Herlem
texte et mise en scène Elsa Imbert
scénographie Jacques Mollon
costumes Ouria Dahmani-Khouhli
son Fabrice Drevet
lumière Richard Gratas
conseil chorégraphique Cécile Laloy
régie générale Norbert Pontier
avec
Louis Bonnet
Nathalie Matter
Stéphane Piveteau
Production
La Comédie de Saint-Étienne - Centre dramatique national avec le soutien de la Région
Rhône-Alpes
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Une création à La Comédie de Saint-Étienne
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Un Centre Dramatique National est un lieu de création, de diffusion et de production dirigé par un artiste.
Arnaud Meunier, directeur de La Comédie de Saint-Étienne souhaite que cet outil soit largement partagé et a
défini une politique de soutien actif à la création artistique. Cette politique se caractérise par la production de
spectacles mis en scène par son directeur ou par des artistes associés, par le cofinancement de créations, ou
par la mise à disposition de ses compétences et de ses forces vives (personnel artistique ou technique,
construction de décors, fabrication de costumes, transport de décors, etc.).
Depuis janvier 2011, Arnaud Meunier a réuni autour de lui un “Ensemble Artistique” composé de metteurs en
scène, auteurs, comédiens, scénographes qui sont sollicités dans les productions de La Comédie.
La Comédie produit et coproduit des spectacles d’artistes qu’elle souhaite accompagner et impliquer dans la
mise en œuvre du projet artistique de son Directeur.
Parmi ses productions et coproductions, certains spectacles sont créés au sein de La Comédie, d’autres sur le
territoire, dans le cadre de La Comédie Itinérante.
Le spectacle Garçonne sera créé en janvier 2013 au cours d’une résidence de création en Haute-Loire, en
partenariat avec la mairie du Monastier-sur-Gazeille.
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Note d’intention
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L’histoire commence comme bon nombre de contes de fées dont on retrouve d’abord les principaux
ingrédients: une famille nombreuse, un père misogyne sans scrupule avec un grand couteau, une forêt
profonde peuplée par un loup qui aime la chair fraîche… Mais le conte ne tarde pas à bifurquer de manière
plutôt loufoque et inattendue. Le petit garçon dont on suit les déboires n’en est pas un. Le loup qu’il rencontre
se révèle beaucoup plus ouvert d’esprit que son boucher de père dont le fort n’est certainement pas son amour
pour les femmes. Et le fait que l’animal affirme manger de tout : filles comme garçons, sans discrimination
aucune, s’avère être bien rassérénant pour l’enfant. Enfin, contre toute attente, c’est le loup qui à la fin de
l’histoire donne une bonne leçon au père de la petite fille.
C’est par hasard que je me suis souvenue de ce conte* que j’aimais particulièrement petite, qui
m’enthousiasmait, me révoltait et dans le même temps me faisait beaucoup rire.
Tour à tour féérique, farfelue, drôle, mais parfois aussi grave et inquiétante, cette histoire soulève une multitude
de questions passionnantes. Comment, quand on est petit enfant ou adolescent, éprouvons-nous parfois une
difficulté à assumer notre sexe ? Comment faire face à toute forme de discrimination ? Qu’est- ce aujourd’hui
qu’« être féministe » ? Mais si elle nous interroge, l’histoire le fait presque sans en avoir l’air, sans prosélytisme
ni didactisme, mais très délicatement, avec les armes de l’humour et de la fantaisie.
L’envie m’est venue de partager ce conte avec les comédiens Nathalie Matter, Stéphane Piveteau et Louis
Bonnet qui font partie comme moi de l’Ensemble artistique, et plus largement avec toute l’équipe de La
Comédie de Saint-Étienne. Il les a séduits. Dans un format qui soit à la fois léger, court et adapté à l’itinérance,
j’ai donc proposé de le porter à la scène pour un public d’enfants de 6 à 10 ans, accompagnés (ou pas) de
leurs parents.
Garçonne ne s’adresse pas seulement à toutes les petites filles qui ont rêvé un jour d’être nées garçon, à tous
les parents qui ne s’estiment pas satisfaits du sexe de leur progéniture et le lui font savoir, et à tous les enfants
de ces parents-là… Mais, comme tout bon conte de fées, de manière beaucoup plus universelle, à tous ceux
qui se sont interrogés à un moment de leur existence sur ce qui fait la spécificité de leur sexe et fonde leur
identité. Avec joie et irrévérence.
Elsa Imbert
septembre 2012
* Histoire du petit garçon qui était une petite fille de Didier Herlem
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ELEMENTS DU SPECTACLE …
Résumé
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Le papa de Simon n’aime pas beaucoup les contes de fées. Il trouve qu’ils n’aident pas les enfants à
grandir. Simon, en revanche, les affectionne énormément. Comme s’il s’agissait d’un conte, donc, ce « petit
garçon » pas tout à fait comme les autres nous raconte son histoire. Son père qui a déjà sept filles et ne les
apprécie guère, a promis de trancher la gorge de son huitième enfant s’il ne s’agissait pas d’un mâle. Pour
sauver la vie de son bébé, la maman de Simon se verra contrainte de mentir à son mari. La petite fille
s’appellera donc « Simon » et sera élevée comme si elle était un petit garçon. Quelques années plus tard,
le père découvre la supercherie. Furieux d’avoir ainsi été berné, il abandonne sa fille dans la forêt, comptant
sur le loup pour la manger. Le loup entre en scène, mais c’est un loup philosophe...
Profondément scandalisé par l’attitude du père, il décide, accompagné de la petite fille, de lui donner une
bonne leçon.
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Extrait du texte
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Prologue
Stéphane
Il était une fois, un petit garçon comme toi, comme moi, qui
s’appellerait…
1.
Je m’appelle Simon et j’ai sept ans.
J’aime avant de m’endormir le soir, allumer ma lampe de poche
sous la couverture. Ça fait comme une caverne dont les contours
me rassurent. J’ai caché sous mon lit du chocolat que j’ai chipé
dans la cuisine et les feuilletons illustrés que ma mère lisait déjà
quand elle était p’tite. Comme ils sont rangés d’habitude sous la
baignoire, ils sont un peu humides, mais j’aime bien l’odeur du
papier mouillé.
Dans ma grotte, je lis La Barbe bleue, Peau d’Âne… Ma préférée,
c’est Riquet à la Houppe. J’lai déjà lu cent fois et je vous jure que
je mens pas. Mon père n’aime pas trop ça, me voir lire ces
histoires… I’dit que c’est des fadaises, rien que des balivernes
qui n’aident pas à grandir. C’est pour ça que je me cache. J’aime
beaucoup lire aussi des récits de voyages. Ce genre de livres, tu
vois, où le héros affronte des guerriers cannibales, rebaptise de son
nom le détroit qu’il découvre, épouse en seconde noce une squaw
effarouchée. En fait, c’est pas si éloigné. Un ogre par exemple,
c’est comme un cannibale. C’est même un cannibale assez
spécialisé. Un ogre, ça mange les tout petits enfants, tandis qu’un
cannibale engloutira aussi les parents, les p’tits frères et même des
vieux !
À travers l’épaisseur de la couverture, j’entends les bruits de la
maison. C’est l’heure où ma mère fait la vaisselle et l’heure où
mon père aiguise ses couteaux. Un à un, il les dépose sur le
comptoir : couteau à désosser, couteau à éplucher, couteau à
trancher. Chez nous, y a des couteaux partout, mon père, il est
boucher, alors… Avec celui-là, on peut couper un bœuf en deux, lui
trancher les oreilles, lui sectionner la queue.
Père (marmonnant)
Simon, ne reste pas dans mes pattes, tu vois bien que tu gênes.
Simon
Ensuite, il passe lentement la lame sur la pierre. (La mère
chantonne) Ma mère, elle aime pas trop le bruit de la meule à eau.
Elle préfère écouter la musique à la radio, mais mon père i’veut pas,
i’dit qu’il a besoin de sa quiétude et que les chansons c’est bon pour
les bonnes femmes. Moi, j’aime bien écouter la radio en cachette
avec ma mère. Quand mon père i’s’en va, qu’il est en livraison, on
en profite ma mère et moi. C’est toujours un peu la même rengaine
qu’elle fredonne, ma mère. C’est l’heure du soir où tout est
tranquille même si ça va pas durer parce que mes sœurs elles
rentrent de la classe de danse qui a lieu chaque mercredi soir,
après le dîner. Et j’en ai beaucoup, moi des sœurs. J’en ai sept.
Simon
Bruit de trompette, de crécelle et de bris d’objets.
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Les choix esthétiques
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Le dispositif scénique
Jacques Mollon - Croquis préparatoire
Note scénographique
L’action de Garçonne se déroule dans deux espaces très différents.
- L’intérieur de la maison familiale, d’abord, dans lequel sont signifiés les lieux plus spécifiques aux trois
personnages principaux : le fauteuil du père qu’éclaire une télévision tournée dos aux spectateurs, le lit
d’enfant de Simon monté sur roulettes et plusieurs paravents laissant deviner, entre autres choses, une cuisine
où la mère vaque à ses occupations.
Ces éléments se déplacent se modulant les uns avec les autres pour mieux raconter au public l’intimité des
situations entre père et mère, fils et mère et père et fils…
- Nous suivons ensuite la promenade de Simon et de son père qui nous mène « en extérieur », au bord d’un
étang à la lisière d’une forêt profonde. Nous avons souhaité, cette fois, un espace dépouillé, structuré
seulement par la présence d’une barrière en bois, comme on les imagine en bordure de certains prés dans la
campagne du centre de la France. Une lune de théâtre éclaire cette scène champêtre.
En bordure du plateau, deux espaces respectivement placées à jardin et à cour, évoquent des loges avec
portants et costumes, table de maquillage, etc. Le public y voit les comédiens s’y préparer, changer une coiffe
ou tout simplement se reposer, avant d’entrer en scène. Certains passages de théâtre dans le théâtre, s’y
déroulent également.
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PISTES DE REFLEXION …
Exemples d’exercices autour du spectacle :
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Avant le spectacle

Un temps ludique pourrait consister en un temps d'accroche au cours duquel l’enseignant énoncerait
plusieurs stéréotypes relatifs aux hommes et aux femmes plutôt sur le mode de l'humour.

Ce temps serait suivi d'un échange où l'enseignant montrerait des photos ou représentations
d'hommes et de femmes travestis en demandant aux enfants qui ils jugent être des femmes et qui ils
jugent être des hommes ?
Quelques exemples suivent :
De gauche à droite :
1. Julie Andrews dans "Victor Victoria", un film de Blake Edwards
2. L'Onagata Tamasaburo Bando
3. Un autoportrait du photographe Robert Mapplethorpe
4. La comédienne Zoé Héran, dans Tomboy, film de Céline Sciamma
5. Marcel Duchamps en Rrose Sélavy
6. L'actrice Glenn Glose, dans Albert Nobbs, film de Rodrigo Garcia
7. Calamity Jane
8. Tony Curtis et Jack Lemmon dans "Certains l'aiment chaud", film de Billy Wilder
9. Dustin Hoffman dans "Tootsie", film de Sydney Pollack.
9
Après le spectacle

Interrogations sur ce qu'est le mensonge : Est-ce que la petite fille ment dans "Garçonne" ? Pourquoi
est-ce qu'elle ment ?

Passer à la question de la transformation et à ce qu'elle implique : voix, corps, maquillage,
expressions...
De quoi parlent autour de vous vos camarades ? Est-ce que les garçons et les filles jouent aux mêmes
jeux ? Est-ce qu'ils parlent des mêmes choses ?

En arriver à parler des stéréotypes. Qu'est-ce qu'un stéréotype ?
« Idée ou image populaire et caricaturale que l'on se fait d'une personne ou d'un groupe, en se basant
sur une simplification abusive de traits de caractère réels ou supposés.»
Les stéréotypes sont aussi vieux que l'humanité et reflètent l'idée que nous nous faisons de ceux qui
sont différents de nous.
Un stéréotype peut s'exprimer par des mots, des images ou une combinaison des deux. Dans tous les
cas, il est aisément reconnu et compris par ceux qui partagent les mêmes préjugés.
Les stéréotypes peuvent être positifs, « les noirs sont bons au basket », ou négatifs, « les femmes
conduisent mal », mais la plupart servent d'une façon ou d'une autre à affirmer une supériorité face à
la personne ou au groupe concernés. Ils ignorent le caractère unique de tout être humain en
l'assimilant sans nuances à un groupe donné.
Les stéréotypes peuvent apparaître dans les médias en raison de préjugés propres à certains
journalistes, directeurs, réalisateurs, reporters ou rédacteurs en chef, mais ils servent souvent aussi de
raccourcis pour étiqueter une personne ou un groupe. Quand le temps manque, il est plus facile et plus
rapide de s'en remettre à un stéréotype connu de tout le monde que de fournir une analyse plus
approfondie.
 Essayer de trouver des stéréotypes sur des animaux.
 Les interroger sur leurs propres stéréotypes sur le sexe opposé.
 Essayer de trouver des exemples, des contre-exemples, des exceptions dans la littérature
enfantine, le cinéma, le théâtre, l'Histoire... Interpréter ces clichés et ces contre-exemples.

"Je suis comme je suis" (développer l'imaginaire, avoir un regard différent sur soi)
Il s'agit dans cet exercice de faire une présentation de soi-même en suivant un même canevas : Mentir
le mieux possible, avoir réponse à tout. Parvenir à répondre à toutes les questions sans hésiter et en
restant cohérent.
- nom, prénom (possibilité de changer de sexe mais sans obligation)
- âge, profession ou activité
- goût et passion
- une qualité et un défaut
S'emparer ensuite dans une malle contenant à la fois des perruques, des postiches, des chapeaux et
d'autres costumes de ce qui pourraient également raconter l'identité de ce personnage.
Peut-être prendre une photo de ce personnage inventé
10
AUTRES POSSIBILITÉS :

Travailler à partir du texte de Garçonne.

Se dessiner en loup, en boucher ou en garçonne

Imaginer le contraire de l'histoire de Garçonne : Une mère qui rêverait d'avoir un fils et qui n'y
parviendrait pas... Écrire le début de l'histoire.

Fabriquer un petit livret sur le principe des cadavre-exquis.

Faire le même exercice (cadavre exquis) avec des phrases récoltées au cours du travail amorcé sur
les stéréotypes.

Travailler sur une autre histoire qui se moque de nos stéréotype comme "La Fée sorcière" de Brigitte
Minne publié à L'Ecole des loisirs.

Organiser pour les plus grands une projection de « Tomboy », film de Céline Sciamma qui recoupe les
mêmes thématiques.
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ELEMENTS DE BIOGRAPHIE …
Elsa Imbert / Metteur en scène
Elle débute sa formation par l’apprentissage du théâtre baroque auprès du
metteur en scène Eugène Green. Après un an passé aux ateliers du
Sapajou, elle joue la pièce Croisades de Michel Azama dans une mise en
scène d’Arnaud Meunier (Avignon 98). Elle retrouve ce metteur en scène en
2005 et travaille avec la compagnie de la Mauvaise Graine, puis au sein de
l’Ensemble artistique de La Comédie de Saint-Étienne. Elle joue notamment
dans : 11 septembre 2001 de Michel Vinaver représenté au Théâtre de la
Ville (Paris) en septembre 2011, Tori no tobu takasa / Par-dessus bord créé
au Japon au printemps 2009 et repris en France au Théâtre de la Ville – Les
Abbesses et en tournée, En quête de bonheur joué à la Maison de la Poésie
à l’automne 2008, Gens de Séoul d’Oriza Hirata représenté au Théâtre
national de Chaillot en octobre 2006.
Elle joue également dans La la la, un opéra en chansons dirigé par Geoffroy
Jourdain, mis en scène par Benjamin Lazar (Théâtre de Suresnes, Opéra-Comique), dans Albert 1er,
une pièce de Philippe Adrien mise en scène par Thomas Derichebourg (Théâtre de la Tempête) et dans
Les Bonnes de Jean Genet (Avignon 2004, Paris) dans une mise en scène d’Antoine Campo.
Côté mise en scène, elle travaille aux côtés de Benjamin Lazar sur la mise en scène d’Egisto de Cavalli
dirigé par Vincent Dumestre du Poème Harmonique (Opéra-Comique) et aux côtés d’Arnaud Meunier sur
L’Enfant et les Sortilèges de Ravel et Colette, dans une version de chambre écrite et dirigée par Didier
Puntos pour le festival d’Art lyrique d’Aix-en-Provence.
Elle a auparavant assisté Antoine Campo sur plusieurs opéras pour enfants dont Le Roi de Papier de
Bernard Ucla et Guy Reibel, La lune n’a jamais froid aux pieds de Michel Zbar, ou encore Le Gendarme
incompris de Cocteau, Radiguet et Poulenc, et Histoire du Soldat de Stravinsky et Ramuz (Athénée Théâtre
Louis-Jouvet).
© Pierre-Étienne Vilbert
Nathalie Matter / Comédienne
Issue des ateliers du Sapajou dirigés par Annie Noël, elle travaille avec
Arnaud Meunier depuis la création de la Compagnie de la Mauvaise Graine
et joue dans la quasi totalité de ses spectacles, dont En quête de bonheur,
Tori no tobu takasa, et dernièrement, 11 septembre 2001. Elle assiste Arnaud
Meunier sur plusieurs productions et est en charge depuis plusieurs années
des actions de sensibilisation autour des créations de la compagnie.
En 2003 et 2004, elle met en scène Couple à trois de Barry Hall et Histoire
d’amour (dernier chapitre) de Jean-Luc Lagarce, Teta Veleta d’après des
écrits et poèmes de Pier Paolo Pasolini.
En 2007, elle assiste Laure Bonnet sur la création du BFG d’après Roald
Dahl. Depuis plus d’un an, elle prête régulièrement sa voix aux différents
projets de Gwenola Wagon et Stéphane Degoutin. Elle travaille aussi en
Alsace avec les Compagnons de Daoloth, dirigés par Pierre-Étienne
Vilbert. Il est membre de l’Ensemble artistique de la Comédie de SaintÉtienne.
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Louis Bonnet / Comédien
Ancien élève de Jean Dasté, et membre permanent de La Comédie de SaintÉtienne depuis 1975, il conjugue les activités de comédien et de metteur
en scène. Il a travaillé à de nombreuses reprises avec Daniel Benoin, alors
directeur de La Comédie de Saint-Étienne (George Dandin, Faust, Woyzeck,
Les Sept Portes, Maître Puntila et son valet Matti…). Jean-Claude Drouot
l’a dirigé dans Gengis Khan de Bauchau, Hans Peter Cloos dans Lulu de
Wedekind. Avec Jean-Claude Berutti, il joue La Chute, Beaucoup de bruit
pour rien, La Cantatrice chauve, La Gonfle, L’Envolée. Avec François
Rancillac, il joue dans Biedermann et les incendiaires. Dernièrement il a joué
dans Les Enfants du siècle de Musset, mis en scène par Benoît Lambert.
Il a mis en scène Pérec, Pinter, Anouilh, Koltès ou Beckett et plus récemment
Denise Bonal. Il est membre de l’Ensemble artistique de la Comédie de SaintÉtienne.
Stéphane Piveteau / Comédien
C’est à l’université Rennes 2 qu’il a rencontré la plupart des gens auprès de
qui il a choisi de se former. Ainsi, au cours de travaux de recherches et de
spectacles, il a travaillé avec Denis Lebert et Nadia Vonderheyden, tous
deux proches de Didier Georges Gabily. Depuis, il privilégie les aventures
collectives s’inscrivant dans la durée, notamment avec François Tizon
(Melancholia 1, La Dernière partie de Jon Fosse), Cédric Gourmelon (Premier
Village de Vincent Guédon), Rachid Zanouda (La Conquête du Pôle Sud de
Manfred Karge), et avec les compagnies Théâtre à L’Envers (Là), ou Lumière
d’Août (Artémisia Vulgaris de Marine Bachelot). Lors de stages, il poursuit
sa formation auprès de metteurs en scène tels Matthias Langhoff, Pierre
Meunier, Christian Esnay. Sous la direction d’Arnaud Meunier, il a joué dans
Gens de Séoul de Oriza Hirata, Cent Vingt-Trois de Eddy Pallaro, En quête
de bonheur, 11 septembre 2001 de Michel Vinaver. Il est membre de l’Ensemble artistique de la Comédie de
Saint-Étienne.
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Garçonne
Texte et mise en scène Elsa Imbert
Spectacle tout public à partir de 6 ans
REPRESENTATIONS :
………………………………………………………………………….
Du jeudi 17 janvier au vendredi 22 février 2013
dans le cadre de la Comédie Itinérante
er
Les jeudi 31 janvier et vendredi 1 février 2013
jeu. 31 / 14 h 30 et 20 h, ven. 1er / 10 h et 14 h 30
À L’Usine - La Comédie de Saint-Étienne
+ Rencontre en bord de scène le jeudi 31 janvier à l’issue de la représentation
TOURNÉE 2012 / 2013
………………………………………………………………………….
Dans le cadre de La Comédie Itinérante de La Comédie de Saint-Étienne du 17/01 au 22/02 2013
Les 17 et 18 janvier au Monastier-sur-Gazeille
Le 22 janvier à Saint-Didier-en-Velay
Le 25 janvier à l’AGEF Montreynaud
Les 3 et 4 février à Ambert
Le 8 février à La Chaise-Dieu
Le 12 février à Pélussin
Le 16 février à Planfoy
Les 19 et 20 février à Sail-sous-Couzan
Le 22 février à Saint-Julien-Chapteuil
Durée estimée : 1 h
Marie Kuzma
Attachée aux relations avec les publics scolaires
[email protected]
7, avenue Émile Loubet
42048 Saint-Étienne Cedex 1
04 77 25 01 24
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